L’humain c’ESt capitaL !
Education, jEunEssE, grands projEts, événEmEnts pharEs...
saint-denis ville d’art et d’Histoire
Saint-Denis aime, protège et anime les traces de son histoire. Pour qu’hier se conjugue parfaitement avec demain, elle a tout fait, y compris réussi à obtenir un label “ Ville d’Art et d’Histoire ”, et planché sur une aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine...
Comment parler d’avenir sans évoquer le passé ?
Saint-Denis, qui tient son nom d’un bateau, le SaintDenis, arrivé à Bourbon en 1667, ne fait pas exception à la règle. Le chef-lieu et ceux qui l’habitent sont plutôt fiers de leur histoire, donc de leur patrimoine. En plus, Saint-Denis regorge et protège les marques indélébiles d’un passé plus riche que certains pourraient peut-être l’imaginer.
De l’architecture coloniale à 2013, la cité dionysienne accueille en son sein de véritables trésors architecturaux des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Pour le constater, levez un peu la tête ! A Saint-Denis, il n’y a pas que des cases créoles. Mais aussi des bâtiments construits dans les années 60 et 70 qui donnent du caractère à la cité. Et cet héritage, les dignes représentants du chef-lieu tiennent à le préserver et le valoriser, pour que la jeune génération n’oublie pas.
Les Journées du Patrimoine, en septembre, ne sont-elles pas faites dans ce but ? Mettre en lumière toutes ces valeurs sûres d’un passé permet avant tout de le maintenir en vie, une juste
politique patrimoniale de la Ville qui a porté ses fruits…
Saint-Denis a effectivement obtenu en 2011 le fameux label “ Ville d’Art et d’Histoire ”. Cette distinction de reconnaissance nationale est un label officiel attribué depuis 1985 par le ministère de la Culture et de la Communication aux communes qui s’engagent dans une politique d’animation et de valorisation de leur patrimoine.
C’est le cas de Saint-Denis. Il est attribué sur l’ensemble du patrimoine bâti, le patrimoine naturel, industriel, maritime et la mémoire des habitants. Tous ces éléments contribuent en réalité à l’identité d’une ville. Sans parler de l’impact sur les domaines de compétences tels que l’action culturelle, l’action éducative, l’habitat, l’urbanisme et les services techniques, le développement durable, le tourisme, etc. Ce label s’inscrit in fine dans un projet global de territoire. Reste alors à sensibiliser tous les citoyens pour adopter un cadre de vie et inciter à un tourisme de qualité. Enfin, il est utile et nécessaire
de sensibiliser la jeune génération, de la maternelle à la Terminale, au travers d’ateliers, d’activités pédagogiques… Quant à la création d’un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, c’est à l’étude ! Une aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine a également été mise en place. Il s’agit d’une zone protégée, en l’occurrence le centre-ville de Saint-Denis. Une zone élargie au Bas de la Rivière et Petite-Ile. Un certain nombre de bâtiments a été répertorié, tout comme des espaces publics ou, plus étrangement, des végétaux remarquables. Tout doit être en harmonie pour un environnement respectueux du passé. Bien sûr, tous les Dionysiens doivent apporter leur pierre à l’édifice. Mais, gare ! Il ne s’agit pas de transformer la ville en musée géant !
Et quand la Ville construit l’Espace Océan, le parc aquatique, le Cœur Vert Familial, la Cité des Arts, elle construit aussi son avenir, tout en respectant son passé : “ Mieux connaître notre histoire, l’évolution et la richesse de notre ville, c’est aussi mieux concevoir le Saint-Denis de 2020 ”, dixit Gilbert Annette, maire de son état.
Annoncée les 14 et 15 septembre 2013, la 30e édition des Journées Européennes du Patrimoine aura pour thème “ 1913-2013, cent ans de protection ”. Saint-Denis prendra plaisir, durant ces deux jours, à mettre en lumière ses joyaux architecturaux auxquels elle accorde une importance toute particulière.
Depuis 1790, les maires de Saint-Denis se sont succédés. Cela méritait bien une exposition permanente. C’est chose faite depuis le 14 juillet 2010. Deux ans après, les 24 panneaux accueillent toujours les visiteurs. De
Louis-Maurice Domenjod (1792/1794) à Gilles de Moinville (1796/1803), de Jules Auber (1904/1908) à Jean Chatel (1925/1938), de Raymond Vergès (1945/1946) à Gilbert Annette (1989/1994 et 2008 à…), ils sont tous
là, photos à l’appui, avec des indices importants sur le passé de SaintDenis. Cette exposition permanente, dont les recherches historiques sont signées Carole Grosset, permet de remonter le temps et de
mieux se rendre compte de l’évolution du chef-lieu. Exposition “ 1790 à 2010 Maires de Saint-Denis, toute une histoire ”, du mardi au samedi de 9h à 16h, à l’ancien hôtel de ville de Saint-Denis, rue de Paris. Entrée gratuite.
Les grands rendezvous culturels et sportifs de Saint-Denis sont les preuves d’un dynamisme en pleine croissance. Entre le 20 Désamb, le Marché de Nuit, le Kaloo Bang, la Fête de la Musique, les Kréopolitains et le Meeting international d’athlétisme, le cœur des Dionysiens balance…
l Le festival s’inscrit dans les courants artistiques de notre temps, ancré sur son territoire et surtout en prise directe avec la diversité de ses populations.
L’objectif poursuivi par la Ville ? Valoriser la création artistique locale et régionale, encourager à la mixité sociale, favoriser les échanges artistiques entre l’île et le reste du monde. Mais aussi proposer une programmation hyper originale et développer un produit culturel pluridisciplinaire à dominante musicale avec du cirque, de la danse, des vidéos projections...
C’est un espace convivial d’échanges, géré par une politique tarifaire volontariste et solidaire. Le tout dans le sens d’une démarche de développement durable, citoyenne et responsable.
Au Parc des Expos les 27, 28 et 29 septembre 2013, pour la 4e édition !
l Depuis 1981, grâce à l’ancien ministre de la culture, Jack Lang, la musique adoucit les mœurs sur le territoire national. Bien entendu, la ville de Saint-Denis n’échappe pas à cette règle artistiquement correcte.
Tous les ans, le 21 juin, la cité dionysienne a la joie de convier les Réunionnais dans leur ensemble aux concerts donnés par des musiciens dans l’âme, dans toutes les rues de la ville, et cela de 18h à minuit. L’an passé, les mélomanes avertis ont retrouvé Sabouk, Soul Mytik, Natacha Tortillard, Matthieu Brillant, Sabiah et GOK en plein talent dans les rues de Paris, Pasteur, de la Compagnie et au Carré Cathédrale. Au total, 20 plateaux et plus de 100 groupes se sont produits dans les quartiers du chef-lieu.
Ne ratez pas l’événement cette année !
l Les Réunionnais aiment le sport en général, c’est bien connu sur notre petit territoire.
Alors l’idée des Trophées de la ville de Saint-Denis coulait de source. Une idée qui plaît en football comme en handball.
En clair, il s’agit de faire revenir des sportifs professionnels d’origine réunionnaise pour des matchs de gala, au stade Jean Ivoula (stade de l’Est).
Après avoir affronté les Bafana Bafana (football) et Kiel (Allemagne) en handball l’année dernière, les Kréopolitains se sont mesurés à la sélection de La Réunion, comme ils l’avaient fait en 2010. Même les femmes sont de la partie, juste avant le coup d’envoi de ces Messieurs. Sport et convivialité garantis ! Rendez-vous en juin et juillet prochains.
l Tous les ans, à l’occasion de la Fèt Kaf, le 20 décembre, la ville de Saint-Denis a l’extrême plaisir d’inviter les Dionysiennes, les Dionysiens ainsi que tous les Réunionnais à un grand moment de recueillement et de fête. Des animations dans tous les quartiers de la ville, un hommage aux ancêtres au Jardin de la Mémoire dans le Parc de la Trinité, un grand défilé depuis la rue de Paris, pour un final en beauté et en musique, avec un grand kabar au Barachois pendant la traditionnelle “ Nuit de la Liberté ”... Défilé et concert rassemblent chaque année plus de 2 000 participants, venus de tous les quartiers de la ville et plus de 30 000 spectateurs. De bons moments à ne manquer sous aucun prétexte.
Voilà comment la Ville de Saint-Denis met superbement en pratique son devoir de mémoire !
l Les sportifs dans l’âme, et dans les jambes surtout, doivent absolument se rendre au Meeting international d’athlétisme de Saint-Denis.
C’est quasi-obligatoire. Cette compétition, signée par la Ligue réunionnaise d’athlétisme, organisée tous les ans depuis 2011 à Champ Fleuri à Saint-Denis, donne vraiment la part belle aux muscles. Une fois n’est pas coutume ! La 1ère édition, parrainée par Marie-José Pérec - rien que ça ! - et la 2e tournée mi-avril 2012 au stade Marc Nasseau, parrainée par Maurice Greene, ont véritablement démarré dans les starting-blocks. Aux suivants souhaitons la même perf car “ l’athlétisme, un sport pou nout tout ” !
l De plus en plus de monde converge vers le Barachois les 1ers samedis de chaque mois. Car c’est au Marché de Nuit que les festivités sont concoctées à toutes les sauces. Sous le signe de la solidarité ou des Arts des Mets… le Marché de Nuit, c’est un vrai régal ! Des ateliers, des présentations, des stands à gogo, des artistes, des artisans comme s’ils en pleuvaient. Des gens, petits et grands, partout, qui rient, dégustent, chantent, s’amusent…
Cerise sur le gâteau, vous pouvez vous rendre au Marché de Nuit en taxibus Citalis de 21h à 2h du matin ! Six circuits desservent les points d’arrêts spécifiques signalés Marché de Nuit dans les différents quartiers de la Ville.
Renseignements : tél. : 0800 655 655 (du lundi au samedi de 7h30 à 18h).
de nuit le marché le meeting d’athlétisme international le 20 desamB
Apprentissage de l’anglais dans toutes les écoles primaires, Bons Plans Vacances, activités périscolaires, centre des loisirs sans hébergement, cérémonie de citoyenneté… Saint-Denis mise tout sur la jeune génération pour qu’elle démarre sur de bonnes bases et puisse ainsi assurer son avenir.
La Ville de Saint-Denis, son premier magistrat en tête, croit dur comme fer en la jeunesse, et, du coup, met les bouchées doubles pour qu’elle évolue et grandisse dans les meilleures conditions possibles, et surtout en toute égalité. C’est ce que la Ville appelle sa “ Génération Ambition ”. Car même si l’éducation d’un enfant commence au sein de la famille et au cœur des établissements scolaires dont c’est le premier rôle, la Ville veut elle aussi apporter sa pierre à l’édifice éducatif. Dans le cadre du Projet éducatif global, elle y parvient. De multiples espaces complémentaires permettent en priorité l’épanouissement personnel de l’enfant, quel que soit le milieu dont il est issu. La Ville a donc décidé de mettre en place tout un tas de dispositifs pour le moins in-
novants qui associent sport, culture et pédagogie. Ce cadre ludique à but éducatif permet non seulement de refuser la sédentarité, mais surtout aux enfants d’être bien dans leurs baskets et leur tête…
L’apprentissage de l’anglais, c’est un plan “ so British ”, c’est aussi la remise des certificats de participation, l’ultime récompense après avoir été assidu à la langue anglaise. Les jeunes dionysiens des écoles primaires, tous, sans exception, apprennent donc l’anglais, une initiative entrant directement dans le cadre du Projet éducatif global de la ville de SaintDenis. Depuis 2008, les écoles primaires ont pour mission d’apprendre les
bases aux marmailles. Pari réussi quatre ans plus tard. Grâce aux intervenants réunionnais et étrangers, ainsi qu’aux personnes mises à disposition pour cet énième projet de “ Génération Ambition ”, les jeunes dionysiens pourront, moyennant 1,4 million d’euros investis en quatre ans, s’ouvrir vers le monde plus tôt que prévu. A Saint-Denis, vive le sport ! Pour que les jeunes dionysiens soient en pleine forme physique, la Direction des Sports a mobilisé une vingtaine d’éducateurs territoriaux, sur le terrain toute l’année. Ainsi, plus de 800 jeunes dionysiens ont participé aux activités sportives périscolaires.
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l La Ville de Saint-Denis met un point d’honneur à ce que les jeunes dionysiens, tout juste âgés de 18 ans, apprennent à être de bons citoyens… et donc aillent voter. Pour s’en
assurer, tous ces jeunes majeurs sont conviés par la Ville à venir chercher leur carte d’électeur à l’occasion de la cérémonie dite de citoyenneté. Le premier magistrat en
personne, l’écharpe tricolore bien attachée sur le flanc, remet à chacune et chacun des nouveaux électeurs le précieux Sésame qui permet de faire son devoir de citoyen démocratique
et républicain. Bien entendu, c’est également l’occasion de se retrouver tous ensemble dans une ambiance conviviale avec une petite touche musicale et artistique à la clé.
“Alon Voté ! ”
Une journée pour la citoyenneté.
Les ateliers récréatifs... c’est le pied ! Le sport, c’est la santé !
Des vacances pour le moins créatives.
Des fleurs parmi les fleurs ! Le poney, c’est pas mal aussi.
Si jeune et déjà décidé !
“ Enfin, je vais pouvoir voter... ”
Un peu de couleur dans les cœurs...
Un peu de théâtre...
On se fait aussi les muscles.
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Parallèlement, l’Ecole municipale des sports poursuit son bonhomme de chemin. Et plus d’un millier d’enfants en profitent.
Natation, roller, trampoline ou encore poney sont pratiqués.
En janvier et en juillet, la ville de SaintDenis a également le plaisir de proposer aux jeunes dionysiens ses “ Bons Plans Vacances ”, avec un programme exceptionnel d’activités, de sports et de loisirs à destination des marmailles âgés de 3 à 17 ans.
Grâce aux “ Bons Plans Vacances ”, les jeunes pousses peuvent y découvrir ou retrouver la plongée, le karting, le Mah Jong, le golf, le basket, l’escrime, le bowling ou le tir à l’arc parmi les multiples disciplines sportives proposées pendant les vacances scolaires. Au programme également des ateliers culturels, l’initiation à la marionnette, l’éveil musical, la photographie ou encore la chimie et la cire d’abeille attirent tous les ans bien plus d’un jeune dionysien, près de 23 000 exactement durant les deux mois d’hiver austral. Et c’est sans parler des traditionnelles séances de cinéma qui sont à seulement 2 €
Comment résister alors à la tentation de bien s’amuser pendant les va-
cances scolaires (renseignements, tél. : 0262 308 399) ?
En parallèle de ces “ Bons Plans Vacances ”, certains parents optent pour les centres de loisirs sans hébergement. Avec la Ville de Saint-Denis, c’est tout à fait possible.
Depuis janvier 2011 en effet, près de 6 000 enfants résidant dans les 18 quartiers que compte la commune de Saint-Denis ont ainsi pu être accueillis dans les différents centres de loisirs répartis sur le territoire dionysien. Par ailleurs, dans le cadre du Plan d’actions culturelles et éducatives, la ville de Saint-Denis a lancé un appel à projet en vue de proposer des ateliers de théâtre pendant la pause méridienne, entre 12h et 13h30. Ces ateliers se dérouleront de février à décembre 2013 et s’adressent aux enfants âgés entre 6 et 12 ans, tous, bien entendu, scolarisés dans les écoles de la Ville.
Les associations ou les prestataires ont soumis leurs propositions d’activités et leurs projets pédagogiques à
20 mi C ro- C rè C he S à C réer ju S qu’en 2014
la Direction projet éducatif global (tél. : 0262 30 86 00).
De fait, les enfants, pour leur prochain temps libre, auront tout loisir de se jouer la comédie sur scène. Idem pour les échecs, les percussions etc. A noter également que 1 200 enfants bénéficient également du dispositif dit “ Mercredis Jeunesse ”. En collaboration avec des associations dionysiennes, telles que Saint-Denis Enfance, Foyer de Joinville, 1 place pour mon enfant, Jeunesse 2000 et l’ARCVL, les jeunes sont accueillis tout au long de la journée dans le cadre d’un projet pédagogique. Par exemple, développer la sensibilité chez l’enfant sur la thématique de l’environnement, avec des ateliers, des cours, des visites du Jardin de l’État etc. La liste est très longue.
Il faut savoir que sur la seule année 2010, 34 “ Mercredis Jeunesse ” ont été mis en place et ont surtout permis à la jeune génération de s’épanouir et grandir tous ensemble. Tous ces exemples montrent bien combien la Ville s’intéresse de très près à la jeune génération qui a soif de connaissances et d’énergie.
l Saint-Denis compte à ce jour environ 14 575 enfants de moins de 4 ans sur son territoire. Première ville du département par son nombre d’habitants, la ville de Saint-Denis est aussi celle qui offre le plus de places d’accueil en matière de petite enfance, soit près du tiers de l’offre départementale. Le nombre de places offertes par l’ensemble des structures de la petite enfance sur
Saint-Denis s’élève à 1 158 places en accueil régulier au 31 décembre 2009, alors que le nombre de naissances est de 2 400 en moyenne depuis 2005. Jusqu’en 2014, les actions de la collectivité seront orientées autour de trois axes majeurs : contribuer au développement des structures de la petite enfance dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse en accompagnant
financièrement les porteurs de projet à hauteur de 300 places sur la période dans la limite de la participation communale de 200 000 € (part de la commune dans le cadre du CEJ). Mais aussi contribuer à l’augmentation du nombre de places en accueil collectif régulier en créant sur la période 20 microcrèches pour une capacité totale de 200 places supplémentaires. Enfin,
la Ville veut mettre en place une programmation pluriannuelle de mise aux normes des établissements gérés par le CCAS de Saint-Denis avec la réhabilitation de la crèche Sœur Colette à la Providence, de la crèche et du multi accueil Lionel Payet au Chaudron, de Marmail’Home au centreville, et de la crèche et du multi-accueil Paul Demange au centre-ville…
1 200 enfants aux mercredis jeunesse... que du bonheur !
1,50 0
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Quand une ville dépense dans l’insertion un peu plus de 7 millions d’euros annuels, au travers d’emplois mairie, du CCAS et des chantiers d’insertion, elle donne forcément un sérieux coup de main à l’économie réunionnaise, et surtout à ceux qui en ont cruellement besoin…
Saint Denis, forte de ses 150 000 habitants, compte aujourd’hui 11 000 jeunes de 16 à 25 ans sans emploi. Cette situation a évidemment conduit la Ville, dès 2008, à afficher son ambition pour cette jeunesse oubliée. D’où la mise en place du Projet Éducatif Global et d’un programme pour favoriser l’insertion, qui se fait directement, et via les associations. Dès 2009, elle a mis en place et financé 10 ateliers d’activité jeunes, de type chantier d’insertion. Résultat
final, 70 % des 300 jeunes participants ont bénéficié d’une sortie positive.
85 millionS d’euroS
Sa politique en matière de grands travaux aide aussi (56 millions d’euros entre 2012 et 2016). Sans parler des travaux de voirie, d’espaces publics et de bâtiments communaux… Bref, la collectivité génère ainsi un volume d’activités d’environ 85 millions d’euros par an qui concernent plus
Les jeunes dionysiens sont talentueux, énergiques, grouillants d’idées et savent ce qu’ils veulent ! C’est pour reconnaître cette fière réalité que la Ville a décidé de proposer l’émission EN LER. Tous les samedis soirs
(19h20) avant le JT de Réunion 1ère, ces jeunes dionysiens prennent la parole, à l’image de Chakrina Djaboury, 18 ans, ambassadrice de l’égalité engagée dans la lutte pour l’égalité Homme-Femme au
de 1 580 fournisseurs, associations et entreprises. Et ces entreprises et ces chantiers ont des besoins ! C’est pourquoi les chantiers et ateliers d’insertion mis en place par la Ville (une vingtaine par an environ 300 jeunes sont concernés tous les ans) peuvent être conçus et imaginés, pour s’adapter au mieux aux besoins des entreprises et de la collectivité. Photovoltaïque, fibre optique, pose de canalisations, métiers du spectacle ou encore petite enfance, sont autant de secteurs sur lesquels la ville investit.
Club animation prévention. Audrey et Giovanni Boyer (26 et 20 ans), eux, ont opté pour le commerce en ligne, en créant un réseau de distribution : Swaggy Shop. Sophie Bègue, 25 ans, cumule les talents.
Maquettiste, chanteuse, modèle et créatrice artistique avec son groupe Intense, et un nouvel album intitulé “ Nou ti péï ”. À suivre sur Face Book : En lèr, et sur la chaîne You tube pour revoir toutes les émissions.
Si Saint-Denis tient à protéger son passé, elle pense aussi beaucoup à l’avenir. Partout, au centre-ville comme à ses entrées, sur le front de mer et côté montagne, le chef-lieu a pour dessein de se moderniser, d’évoluer et de s’agrandir dans tous les domaines…
L’E SPac E Océan : un n O uv E au quarti E r à S aint- DE ni S
Situé entre le centre historique et le tissu de faubourg, l’Espace Océan, vaste chantier estimé à 300 millions d’euros, est idéalement positionné. A proximité d’une voie piétonne bordée de commerces, desservi au Sud par une voie structurante, sa localisation sur la façade littorale Nord est stratégique pour la Ville et son développement.
Dan S qu EL but ? Par son biais, la Ville a l’ambition d’en faire un nouveau quartier commerçant attractif qui rayonnera sur l’ensemble de l’île. C’est avant tout un projet nourri par les notions de mixité et de développement durable, puisque les commerces et bureaux du site seront climatisés à partir de l’eau de mer (le projet SWAC va démarrer sur le
2009/2010
Lancement appel à projet pour la concession.
2011
Choix d’un aménageur.
2012
Dépôt des permis de construire. Travaux d’aménagement, démarrage de certaines opérations (ilôts rue AH-SAM) ; ilôts annexes : lancement des travaux 2e semestre 2012.
2013
Démarrage du chantier de construction, avec les ilôts logements.
L’Espace Océan, c’est l’ambition de la Ville de faire un nouveau quartier commerçant attractif qui rayonnera sur l’ensemble de l’île.
secteur de la Jamaïque). Il s’agit, pour la Ville, de développer un programme d’envergure, un espace d’attractivité pour la zone Océan Indien. Par sa densité, la diversité de ses fonctions, sa qualité environnementale et sa signature architecturale, il se veut exemplaire et ouvert sur le monde.
iL y aura... Il représentera une offre importante de logements, bureaux et commerces, de nouvelles places publiques, des équipements. Le prolongement de cet axe majeur sera également un des éléments de réussite de cette nouvelle urbanité.
L’Espace Océan, au final, est un projet beaucoup plus ambitieux que le Pôle Océan, avec un renforcement de la partie habitat avec 700 à 800 logements de différents standing. Il s’agit d’une réponse forte à la demande de logements exprimée par bon nombre de familles dionysiennes.
Sur le plan financier, la Ville aura beaucoup moins à débourser puisque l’engagement municipal passe de 50 à 20 millions d’euros.
c œur v E rt fami L ia L : LE PO um O n DE Saint-D E ni S
Le CVF, ainsi que le nomme affectueusement la Ville, a pour enjeu de créer une aire de respiration au cœur de la ville. Le parc se doit d’être attractif pour tous. Diverses activités et centres de loisirs y seront représentés : activités sportives, ludiques, culturelles...
D’autant que sa situation permettra une mise en relation de plusieurs quartiers et du centre-ville. En effet, le périmètre du projet s’étend des Camélias à la Trinité jusqu’au Butor, dont une partie se situe dans le périmètre du Projet de rénovation urbaine des Camélias.
Dan S qu EL but ? Il s’agit d’offrir un cadre agréable et de qualité à la population dionysienne. Le Cœur Vert Familial permettra de relier ces quartiers au front de mer en toute sécurité, notamment par voie piétonne ou cyclable. Ce futur parc urbain sera in-
tégré dans un tissu urbain riche, mais qui a besoin qu’on lui donne à nouveau une cohérence tant spatiale que dans ses usages.
Un coût 33 785 000 € (7 800 000 € Ville).
calendrier
Novembre 2011
Démarrage des travaux de terrassement du parc urbain. Mars 2012
Fin de travaux sur la fontaine et le bassin.
2013
Démarrage des travaux d’aménagement, pour une livraison prévue en 2013.
Novembre 2011
Dépôt du permis de construire et validation. Août 2012
Démarrage travaux (OS de démarrage).
1 semestre 2014
Livraison du Parc aquatique (17 mois de travaux).
Parc aquatiqu E : ça baign E PO ur LES Di O ny S i E n S !
Avec l’arrivée du Parc aquatique, tous pourront nager comme des poissons dans l’eau en plein cœur du chef-lieu. L’opération se fera en deux temps : une 1ère partie des travaux en matière de terrassement, et une 2e consacrée au lancement des travaux de construction. En tout, 17 mois de travaux, mais un résultat que l’on sait d’avance concluant.
Dan S qu EL but ? L’objectif sera de compléter l’offre de loisirs sur Saint-Denis dans le prolongement du Cœur Vert Familial. À l’image du parc urbain de la Trinité, le Parc aquatique s’adresse à tous les Dionysiens !
iL y aura... Le Parc aquatique
s’inscrit dans le projet du “ Cœur Vert Familial ”. Il sera implanté sur un terrain d’assiette communal d’environ 23 000m2 situé à Champ Fleuri et délimité par la rue De Lattre de Tassigny côté Sud, la route digue côté Ouest, et la Ravine Patates à Durand côté Est.
Il proposera 3 espaces ludiques : un parvis accessible à tous, et qui correspond à un parc paysagé comportant des jeux et des animations autour du thème de l’eau ; des bassins ludiques entourés de plages diverses, permettant de répondre aux attentes des différents publics et des différentes tranches d’âge (bassin à vague, pataugeoire, etc.) ; une offre destinée au bien-être, au hammam (spa).
m ai S E
... Diverses activités et jeux d’eau y seront représentés : une piscine avec boule à vague de 300 m2 ; un bassin d’apprentissage et de loisirs de 250 m2 ; un espace de réception toboggans et pentaglisse de 100 m2 ; un bassin pour la nage à contre courant de 40 m2 ; une pataugeoire de 70 m2 ; un bassin de perfectionnement de 375 m2 avec 4 couloirs de nage ; un bassin d’initiation à la glisse de 100 m2 ; une réserve foncière pour un bassin de surf de 100 m2 ; un restaurant ; un club d’entretien corporel (SPA, balnéothérapie, hammam, salle de musculation…).
Un coût de 21 millions d’euros.
293 logements neufs
155 démolitions et réhabilitations
993 réhabilitations et résidentialisations
1 029 résidentialisations et ventes
330 logements
sociaux vendus à leurs locataires
5 équipements sportif, culturel, éducatif, associatif et vie de quartier
1 200 m2
surface dédiée aux commerces et activités
800 m2
surface dédiée au pôle santé
67 hEctarES
surface totale de rénovation du projet de rénovation urbaine des “ Camélias i refé ”
7 % pourcentage minimum d’heures travaillées réservées aux demandeurs d’emploi du quartier
Quartier ancien, emblématique de Saint-Denis, le quartier des Camélias a longtemps été en sommeil.
C’est donc à ce quartier, fier, attachant, qu’il fallait donner un nouveau souffle. Avec l’aide de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), de l’État, des bailleurs sociaux et d’autres partenaires, la transformation complète du visage des Camélias sera effective.
Dan S qu EL but ?
Cet immense chantier est déjà commencé. Le périmètre de rénovation urbaine est un vaste territoire d’environ 124 ha dont le positionnement stratégique a déjà été maintes fois souligné. C’est un secteur clé de Saint-Denis qui s’est développé de façon hétéroclite et peu structurée en première périphérie du centre historique à partir de la 2e moitié du XXe siècle. Traversé par les grandes voies de liaison (Boulevard du front de mer, Avenue Maréchal Leclerc, Boulevard Sud) et bénéficiant de la proximité de grands secteurs d’équipements administratifs, scolaires et sportifs, (pôle administratif de Champ Fleuri, cité scolaire du Butor…), le secteur pourrait tirer parti de cette position attractive et jouer un rôle
majeur dans le fonctionnement et l’image d’ensemble de la Ville. Celle-ci considère comme prioritaire l’intervention sur ce quartier qui a cumulé au fil des ans des handicaps. Le projet représente la dimension à la fois urbaine et sociale de rénovation urbaine du quartier et comprend l’ensemble de toutes les actions qui concourent à sa transformation en profondeur et son inscription dans les objectifs de Développement Durable de la Ville.
calendrier
2008
iL y aura... Une réhabilitation de l’école Françoise Mollard, une modernisation du marché forain, la création d’une maison de quartier, des équipements sportifs et culturels, des espaces verts, des aires de jeux...
Relance du projet ANRU.
2009
Signature du contrat.
2012
Début des travaux.
2015
Fin des travaux.
m ai S E nc O r E ... Des démolitions laissant la place à de nouvelles constructions, des réhabilitations de logements, des logements neufs, une amélioration des voies de circulation, une réfection des réseaux, mais aussi des installations de commerces et d’activités...
Un coût de 131 301 millions d’euros dont 17 566 millions d’euros pour la Ville.
Depuis la délibération prise en conseil communautaire le 25 juin 2009, le projet “ Cité des Arts ” est devenu un projet d’intérêt communautaire. Il s’agit de la construction d’un centre culturel qui aurait une portée intercommunale et un rayonnement régional. Cet équipement sera réalisé sur l’îlot Jeumont, situé sur la partie Est de Saint-Denis, sur une assiette foncière de 30 000 m2 dont 15 000 m2 sont déjà disponibles. Première étape de la Cité des Arts, le Palaxa, a, lui, rouvert ses portes en 2011. Son credo ? Originalité et qualité, pour un public qui répond présent. Pour connaître la programmation : www.palaxa.re
Dan S qu EL but ? Cet équipement aura pour vocation d’être un centre culturel ouvert sur le quartier et sa population, au cœur de l’espace urbain. Mais aussi un équipement unique sur l’île, accessible au plus grand nombre. Il sera également un espace de rencontres et de mixité.
iL y aura... Tous les arts y seront enseignés : les arts vivants (musique, danse, théâtre, cirque,
conte…), les arts plastiques (peinture, sculpture, dessin…) et visuels (vidéo de création…), la littérature (écriture, lecture…). Une salle de spectacle modulable, une salle d’expo modulable et une salle de musiques actuelles (Palaxa). Plus 8 ateliers d’arts plastiques et visuels, 3 studios de danse, 3 studios de théâtre, 6 studios de musique + 2 cabines d’enregistrement, 2 studios de création numérique, 2 salles interdisciplinaires. Tout cela pour une ouverture au public de la 1ère tranche de la Cité des Arts en décembre 2013 ! Coût : 228 millions d’euros (5,6 millions Ville).
MA quette
2011
Ouverture au public du Palaxa réhabilité et présentation de l’esquisse architecturale (maquette) de la Cité des Arts.
2013
Début des travaux de la tranche 1.
2014
Ouverture au public de la tranche 1 de la Cité des Arts. Dès 2014, réalisation de la tranche 2 de la Cité des Arts.
Directeur artistique
Hervé BaUM
Maquettiste olivier Banor publicité
epr3.pub@wanadoo.fr
Chef de produit Publicité
Patrick BiJoUX
Publicité SUD
Jacqueline BaCHar
Pascal HeLLion Régie
Colette SaVaranin
M edi A out R e M e R
12 14, rond point des Champs Élysées 75008 PARIS
i M p R e SS io N nid - ZI. Chaudron 97490 Sainte-Clotilde
ÉDITEUR EPR SAS au capital de 800 000 F PRINCIPAUX ASSOCIÉS
Christian aH-Son Sa SPr COMMISSION PARITAIRE : N° 0709 R 85460
Visu a été tiré à 115 179 exemplaires. © Toute reproduction même partielle des articles et illustrations publiés dans VISU est interdite.
et rédaction isabelle MaZaLeYrat
Tél : 01 53 53 15 95 et 01 53 53 16 37 mail:regie@mediaoutremer.com
Dépôt légal : 3238
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Une piscine à Vauban, des kiosques à La Bretagne, une sensibilisation à la propreté à Sainte-Clotilde, un jardin familial à Commune Primat… Toutes ces actions ont été réalisées par et pour les concitoyens de chacun des 18 secteurs dionysiens…
l Jacqueline Goudalier est présidente du conseil de secteur à Bois-de-Nèfles, en plus d’être présidente et salariée de l’association “ Le Case de Bois-deNèfles ”. Cette maman de 2 enfants, âgée de 48 ans, joue parfaitement tous ses rôles. “ J’aime mon quartier et je voulais le faire évoluer. C’est pour cela que je me suis proposée comme conseiller de secteur. Aujourd’hui, je suis la présidente du conseil de secteur et conseillère de secteur. Une vingtaine
de bénévoles se réunissent tous les 3 voire 4 mois, plus si c’est urgent. Le conseil de secteur remonte les doléances des habitants du quartier de Bois-de-Nèfles. Grâce à cette méthode, nous avons une nouvelle aire de jeux, des équipements sportifs en plein air. Un long trottoir devenu très dangereux nécessitait une rénovation complète, aujourd’hui, c’est fait. Grâce au conseil, on est devenus une petite famille qui cherche à faire grandir son quartier. ”
Le samedi, le maire est fidèle au poste à la radio (9h/10h). Sur “ Dialogue Dionysien ”, pendant 1h, il répond aux auditeurs. L’émission a aussi une déclinaison TV, sur Télé Kréol, tous les 1ers jeudis du mois, à 19h30. Diffusion sur : Exo FM (105.9), Plus FM (100.6), RIL FM (96.2), Radio Kontak (93.4), Radio Vie (105.5), Kayanm FM (106.9), KREOL FM (98.4) et Radio Décibel FM (104.2).
l La démocratie participative ? Il s’agit d’être encore plus proches des concitoyens, et surtout qu’ils soient les acteurs de leur propre quartier. C’est la meilleure façon de donner la parole aux Dionysiens des 18
quartiers que totalise la ville de Saint-Denis.
“ C’est un excellent outil pour la réussite de la construction de la ville. Ces conseils apportent beaucoup à la construction et à l’avenir de la ville ”, a résumé le maire de Saint-Denis.
l Sur place, des habitants faisant partie de conseils de secteur œuvrent d’arrache-pied pour traiter à la racine les problèmes de leur quartier. Ce sont des outils de concertation, d’échange, de dialogue avec les élus. Leur rôle
est de porter la pensée, la parole, l’opinion des habitants, de façon à guider les élus dans leurs choix, dans leurs décisions. Ce sont des outils pour adapter en permanence la politique de la ville aux attentes de la population.
Découvrez une facette de l’Histoire de la Réunion et des familles créoles d’autrefois avec son exposition permanente au rez-de-chaussée
l Ils sont représentatifs de l’ensemble de la population. Composés d’autant d’hommes que de femmes, ils sont représentatifs des différentes couches de la population : des jeunes, des moins jeunes, toutes les catégories socioprofessionnelles. Un tiers des conseillers sont tirés au sort parmi
les volontaires dans chaque secteur et 20 % sont proposés par l’opposition de manière à avoir une véritable représentation de l’ensemble de la population. Pour devenir conseiller de secteur, renseignez-vous au tél. : 0262 29 66 42 ou email : contact@ cds-saintdenis.re.
l Gilbert Annette a tenu ses promesses. Tous les ans, il va à la rencontre des Dionysiens, dans les 18 quartiers de la ville, pour faire le bilan de l’année passée. Avec l’élu de secteur, il fait le compte des travaux, des animations dans les quartiers, et des grands projets. Réalisation de trottoirs, pose de ralentisseurs..., on est dans le concret et la proximité. L’occasion
pour les habitants de rencontrer le maire, de lui adresser directement ses demandes ou d’exprimer son mécontentement quand on en a ! De la nuisance sonore à la demande d’élagage, toutes les questions sont permises. Les réunions Sak nou la fé pour le bilan 2012 se déroulent jusqu’au 8 mars.
renseignez-vous sur www.saintdenis.re
“ Rue de Paris : familles créoles entre jardins et arrière cours ” NOUVEAU !
“ Visitez la Maison Carrère avec un audioguide ”
Visites libres ou guidées
Du lundi au samedi de 9h à 17h30
Laissez-vous conter l’histoire des familles créoles de la Rue de Paris d’autrefois...
Téat Dan Nout Kartié, à la médiathèque François Mitterrand, Fête Dan’ Fond La Rivière, Journée sportive au Brûlé… La liste des festivités en dit long sur l’énergie déployée par la Ville pour qu’il fasse bon vivre dans les 18 quartiers de Saint-Denis. La preuve… en photos !
Développer le sens du partage participe forcément à l’évolution des jeunes.
Développer le sens du partage participe forcément à l’évolution des jeunes.
Les jeux de plage permettent aux jeunes de développer aussi leurs muscles !
Inaugurer un centre d’accueil de proximité au centre-ville, appelé La Case, fait partie des actions privilégiées par la Ville.
L’inauguration d’une passerelle dans les quartiers de Saint-Denis donne l’occasion de se retrouver.
Pour la “ Somèn kréol ”, les jeunes ont la part belle dans les quartiers.
Les rencontres intergénérationnelles, ça marche bien dans les quartiers.
L’aire de jeux au Moufia permet aux enfants de se régaler ensemble.
Dionysiens, tous les ans à la même période et conformément à nos engagements, je vous invite à venir nous rencontrer pour faire le projets, les chantiers réalisés dans votre quartier. voirie, solidarité, vie culturelle et sportive, ou encore associative, avec votre élu de quartier, nous nous attachons votre cadre de vie. d’échange, au-delà des réalisations 2011, sera aussi faire part de vos attentes et de vos souhaits pour 2012. Saint-Denis une ville fière de son passé, attentive à son C’est avec chacun de vous, dans vos quartiers, que nous participation à cette rencontre.
Gilbert Annette, Maire de Saint-Denis
Grâce au projet “ Génération ambition ” et à la démocratie participative, le 1er magistrat de la “ capitale ”, au rayonnement régional, se consacre en priorité aux jeunes dionysiens pour qu’ils deviennent de vrais compétiteurs à l’échelle européenne...
Vous êtes un maire proche de vos concitoyens…
l Gilbert Annette : J’ai voulu en tout cas instaurer une nouvelle relation avec eux. Nous nous sommes organisés. Je suis un peu le capitaine d’une équipe de football. Je ne suis pas derrière tous les fourneaux, mais je veille à la bonne répartition des rôles. En m’élisant, ne m’ont-ils pas donné la procuration pour m’occuper d’eux ?
Concrètement, ça se traduit comment ?
l G.A. : J’ai multiplié les modes de rencontre avec les Dionysiens. Je fais des audiences le mardi et le jeudi sur rendez-vous en 2e instance. Depuis 2008, de 9h à 10h, je dialogue avec eux sans filet tous les samedis matins sur 7 radios, pendant que 18 élus les reçoivent le même jour dans tous les quartiers de la ville. Le 1er jeudi de chaque mois, sur Télé Kréol, à 19h30, je suis également
à leur écoute pendant 1 heure. J’ai mis en place des conseils de secteur composés de 20 à 30 personnes, tous des habitants bénévoles d’opinions diverses, œuvrant dans le cadre de la démocratie participative.
Vous arrivez à être aussi sur le terrain ?
l G.A. : J’effectue des visites 2 fois par semaine avec l’élu de secteur. Je fais du porte-à-porte 3 fois par semaine. J’ai décidé de me consacrer entièrement à Saint-Denis, en me concentrant sur mon mandat de maire. Ce qui m’anime, c’est une ambition pour les Dionysiens et pour la ville. Quelle est cette ambition ?
l G.A. : Je veux faire de Saint-Denis une grande capitale régionale, à la fois moderne et proche de son identité. Je veux une ville dynamique. Je ne veux pas développer la ville à n’importe quel prix. Je souhaite un développement harmonieux, avec une grande qualité de vie, des équipements publics. Quand tout sera fini, ce Saint-Denis-là aura une attractivité que l’on ne peut pas imaginer aujourd’hui.
Comment allez-vous la rendre à ce point dynamique ?
l G.A. : Nous allons y arriver grâce aux Dionysiens ! Avec le projet “ Génération ambition ”, nous créons les conditions pour qu’une nouvelle jeunesse apparaisse. En apprenant l’anglais à l’école dés le primaire, on ouvre de nouveaux horizons aux enfants. Mon projet est d’abord humain avant d’être urbain ! Je veux changer l’énergie du Réunionnais, même si je ne suis pas un magicien. Je veux que les Réunionnais soient à l’aise en Europe et dans le grand océan Indien.
Vous pensez y arriver ?
l G.A. : Nous nous donnons tous les moyens. Nous consultons les conseillers de secteur pour ne pas imposer des projets sans l’accord des acteurs de quartier. Chacune de nos politiques est pensée avec une déclinaison territoriale afin d’être sûr de les toucher en proximité, là où ils vivent. Si je ne peux pas agir, je le dirai. C’est ça la modernité pour moi. Dire la vérité et tenir ses engagements.
Le Marché de Nuit
Le 1er samedi du mois au Barachois : produits du terroir, artisanat, animations...
Jazz o Barachois
Le 3e samedi du mois au Barachois : concert gratuit sur le jazz.
KaBarachois
Le 4e samedi du mois : un rendezvous culturel entièrement consacré à l’expression créole sous toutes ses formes (séga, maloya, musique…).
Le PaLaxa
Programmation originale et de qualité assurée par les concerts proposés dans la fameuse salle qui a rouvert il y a un peu plus d’un an ; www.palaxa.re.
eLLes et sPorts
Des activités sportives à tarif préférentiel pour les Dionysiennes toute l’année ; inscription en juillet ; tél. : 0262 20 39 00.
aéroBic eN PLeiN air
2e et dernier vendredi de chaque mois : à l’esplanade de ChampFleuri.
Nuit du roLLer
Tous les mois : de 19h à 23h, au vélodrome de ChampFleuri ; contact : oms.st.denis@ wanadoo.fr ; tél. : 0262 41 62 60.
saiNt-deNis BiKe Night
Le RDV pour les balades à vélo en famille, de 19h à 23h, sur la piste de la Jamaïque (tous les deux mois) ; contact : oms. st.denis@wanadoo.fr ; tél. : 0262 41 62 60.
totototaL (mars)
Pendant les vacances scolaires de mars, un festival pour le jeune public ; www.theatreunion.re
MeetiNg iNterNatioNaL
d’athLétisMe (avril)
Tous à Champ-Fleuri !
Big uP 974 (mai)
La culture urbaine sous toutes ses formes ; tél. 0262 90 17 34.
ciNéMarMaiLLes (du 3 au 7 mai)
Le festival qui en met plein les yeux aux enfants ; www. cinemarmailles.net.
eLectroPicaLes (du 16 au 19 mai)
Assistez à ce festival original des musiques électroniques à Champ-Fleuri ; www. electropicales.com
Les troPhées de La viLLe de saiNt-deNis (juin et juillet)
RDV avec les Kréopolitains, foot et hand au stade de l’Est.
Fête de La Musique (21 juin)
Le centre-ville transformé en scène géante. Tous les musiciens et mélomanes s’en donnent à cœur joie.
FestivaL du FiLM chiNois (juin)
Du cinéma chinois, en version originale, plus de 150 projections…
Fête NatioNaLe (14 juillet)
Feu d’artifice à thème et bal révolutionnaire !
guaN di (août)
Découverte de la culture chinoise ! JourNées euroPéeNNes du PatriMoiNe (14 et 15 septembre) (Re)découvrez Saint-Denis au travers de ses monuments !
KaLoo BaNg (du 27 au 29 septembre)
Le festival dionysien par excellence ; www.kaloobang.re.
totaL daNse (novembre)
Un mois de découverte, une vision éclectique et résolument contemporaine de la danse ; www.theatreunion.re.
cycLoNe Bd (du 28 novembre au 1er décembre)
En plein cœur du quartier de la cathédrale, venez découvrir l’univers de la BD et des artistes de renom.
Les révoLtés de L’histoire (décembre) Festival du film documentaire historique.
Nuit de La LiBerté et hoMMage aux aNcêtres (20 décembre) Moment fort de recueillement et de fête, avec un défilé géant de tous les quartiers de la ville et grand kabar.
reMise du graNd Prix du roMaN Métis (décembre) Grand prix littéraire international.
Issus des quartiers de saint-denis ou d’autres communes de l’île, qu’ils soient commerçants, passants, femmes, hommes, jeunes ou d’un âge plus avancé… tous ont bien voulu dire tout haut ce qu’ils pensaient du chef-lieu. Fait-il bon y vivre ou s’y promener ? la ville brille-t-elle de tous ses feux ou manque-t-elle de peps ? Réponses…
Marie-aline, 52 ans, sainteClotilde, Bois-de-nèfles
sandiren, 33 ans, saint-denis, Centre-ville
loïC et laurenCe, 27 ans, sainte-Marie
“ Saint-Denis me plaît beaucoup. Les routes ont été améliorées, le centre-ville avec tous ses commerces est agréable. Dans les quartiers, en tout cas à Bois-de-Nèfles, des jeux pour enfants ont été installés.
J’aime aussi aller au Jardin de l’État. En revanche, il faudrait rendre beaucoup plus de magasins accessibles aux handicapés. Sinon, j’aime le Marché de Nuit, même si on retrouve toujours un peu les mêmes affaires. ”
l Marie-aline, et Sa petite faMille, contente De ce qui Se fait.
“ Ça manque un peu d’animation dans la rue du Maréchal Leclerc, il faudrait aussi un peu plus de policiers dans les rues, car la délinquance court toujours. Sinon, la Ville a eu une bonne idée avec le Marché de Nuit, c’est super positif pour nous tous Dionysiens.
Moi, je suis né à Saint-Denis, et j’aime ma ville. Je ne changerai pas de ville pour rien au monde.
C’est une ville pratique, on y trouve de tout. En revanche, en ce qui concerne l’Espace Océan, ce serait bien que ça avance un peu. Pour nous, commerçants, il nous tarde. ”
l SanDiren aiMe Sa ville et ne la quitterait pour rien au MonDe.
“ on aime bien Saint-Denis, mais, le soir, il n’y a pas assez d’animation partout dans la ville. Côté patrimoine, il y a de quoi faire, c’est seulement dommage que bien souvent pour des raisons d’héritage de belles cases créoles ne soient pas restaurées. Sinon, il y a beaucoup à faire dans la ville.
Autre point embêtant, la fermeture des magasins à 18 h dans la rue du Maréchal Leclerc notamment. ”
l loïc et laurence aiMeraient Davantage D’aniMation DanS le centre-ville.
raïSSa, 50 anS, Saint-DeniS, MontgaillarD :
“ J’aime cette ville, un peu moins ses places de stationnement. Je ne comprends pas pourquoi dans certaines rues c’est plus cher. Sinon, la ville est pas mal. ”
florine, 35 anS, Mafate :
“ Saint-Denis est agréable. J’y viens une fois par mois, je descends de Mafate, je fais mes courses et les magasins ici. C’est plus aéré, il y a plus d’espace. ”
Maggy, 57 anS, Saint-anDré :
“
La ville est bien, mais pour les magasins, ce serait bien s’ils pouvaient restés ouverts plus longtemps. Côté animation, SaintPierre est plus vivante. Mais SaintDenis a fait des efforts. ”
YaCouB, 32 ans, sainte-MaRie, gRande Montée
“ il faudrait peut-être faire un effort en matière d’environnement dans certains quartiers. Et mettre sûrement un peu plus d’animation les week-ends. ”
l guylène veut encore un peu pluS en matière D’environnement notamment.
“ Je dirais qu’il n’y a pas d’ambiance dans la rue du maréchal leclerc notamment, ça ne bouge pas dans cette rue, elle est pourtant la plus utilisée. Mettre un peu de mouvement, ce serait bien. Ils font tout sur le front de mer et oublient un peu le centre-ville. ”
l yacoub prie pour Davantage D’animation au centre-ville.
Julien, 65 ans, sainte-Clotilde
“ ce n’est pas assez animé, il faudrait un peu plus d’attraction, surtout entre 12h et 14h, ou après 18h. Beaucoup de gens aimeraient aller faire des courses et les magasins, mais tout est fermé. Sinon, la ville a vraiment fait un geste, des progrès, ils ont amélioré pas mal de choses. Avant, c’était un peu n’importe quoi. ”
l alain reconnaît que la ville a fait De netS progrèS.
René, 45 ans, la Montagne
“ Je suis handicapé, et personnellement je trouve qu’il y a encore des choses à faire pour eux, et rendre plus de magasins accessibles. Il faudrait animer encore plus la ville. J’aime bien le Jardin de l’État ou les musées, mais tout le patrimoine de Saint-Denis n’est pas assez ouvert régulièrement, sans parler des boutiques dans le centreville qui ferment trop tôt. ”
l Jean-yveS veut pluS D’acceSSibilité aux hanDicapéS.
“ Je crois que Saint-Denis a fait des efforts, mais dans le domaine de l’environnement, ce n’est pas encore totalement ça. Sinon, j’avoue que j’aime bien notamment aller au Marché de Nuit sur le Barachois, le 1er samedi de chaque mois. ”
l Julien aime particulièrement le marché De nuit.
“ Je pense que cela n’a pas encore assez évolué. Il y a encore des choses à faire, même si des efforts ont été faits. Il faudrait davantage d’animation et ne pas s’occuper uniquement du front de mer. ”
l avec Sa fille, cynDie, 5 anS, rené attenD encore un peu pluS D’effort.
