Musique de l’Infanterie
Musique de l’infanterie Chef de musique principal Chef de musique adjoint Tambour-major
Jean-Claude LEBERRUYER Hervé BLANLUET Jean-Michel GATTA
Espace des arts – Chalon-sur-Saône Jeudi 4 septembre 2014 – 21H00 Copland (Arr. Geeraerts) Fanfare for the common man Milhaud Suite française (extraits I, IV, V)
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Programme
Jarre Paris brûle-t-il ?*
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Historique
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Sur scène
Schultze ( Arr. Peeters) Lili Marleen (marche des S.A.S.)
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Présentation
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Administration
Leemans Marche des parachutistes belges (marche des S.A.S.) Boyer Hymne et marche de la 1° Division Blindée Hoyau & Courquin Marche de la libération
Présentation : Florence Sadrin
Entracte Martial Drapeau Garland / Miller / Warren / Verdi (Arr. Barker) In the Miller mood Moustaki / Monnot / Glanzberg / Louiguy / Piaf / Mack (Arr. Kernen) Tribute to Piaf* Gershwin (Arr. Iwai) Un américain à Paris Parker / Kent / Scott / Sturdy Vera Lynn forever* Amazing grace
(Arr. Murtha)
(Arr. Hautvast)
*Chant : Anne Duperron
Musique de l’infanterie 3 | P a g e
Du Royal-deux-ponts à la Musique de l’Infanterie Profondément ancrée dans la cité lyonnaise, la Musique de l’Infanterie a su traverser les âges sans jamais faire défaut à son arme. Dès 1757, par ordonnance royale, le régiment Royal Deux Ponts est créé. Il est composé de deux milles hommes d’infanterie, parmi lesquels sont déjà présents des musiciens gagistes enrôlés par le Duc de Zweibrücken, premier Chef de Corps. Le 1er janvier 1791, sur décision de l’Assemblée Constituante, il perd son identité royale pour se transformer ème en 99 régiment d’infanterie au sein duquel des générations de Lyonnais ont servi. Au cours des années, la musique régimentaire s’inscrit dans le paysage local et suit les différentes évolutions de l’armée de terre pour devenir successivement: -
Musique du GMR5 (Groupement des Moyens Régionaux 5)
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Musique du 22ème Régiment d’Infanterie
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Musique du 22ème Bataillon d’Infanterie
-
Musique de la Région Terre Sud-Est
Mais c’est sans aucun doute sous l’appellation « Musique du 9-9 » qu’elle reste dans le cœur et l’inconscient collectif de tous les Rhône-alpins. Fière de cet héritage, la Musique de l’Infanterie prend son appellation actuelle le 1er janvier 2011. Elle est implantée au cœur de Lyon, dans le quartier de Gerland. Elle est actuellement dirigée par le Chef de Musique Principal Jean-Claude LEBERRUYER, assisté du Major Sous-chef de Musique Hervé BLANLUET et du Tambour-major, l’Adjudant-chef Jean-Michel GATTA. Forte d’une cinquantaine de musiciens, la Musique de l’Infanterie assure les cérémonies officielles et protocolaires, constituant un élément de relations publiques de premier ordre, vecteur essentiel de communication pour l’Armée de Terre. Elle rayonne naturellement dans tout le quart sud-est de la France mais également dans le reste de l’Hexagone. Son répertoire varié ainsi que ses différentes configurations lui permettent de se présenter en concert, aubade, défilé, parade ou orchestre de batterie-fanfare. De même, elle participe aux festivals internationaux de musiques militaires, en France comme à l’étranger, dont l’Estonie, la Pologne, l’Allemagne et plus récemment Sébastopol en Ukraine. Enfin, le quintette de cuivres et l’ensemble dixieland assurent aussi l’animation de soirées de gala et des concerts au profit des autorités civiles et militaires. Montrant sa solidarité et son soutien aux soldats français, la Musique de L’Infanterie donne tous les ans le Concert du Gouverneur Militaire de Lyon, au profit des blessés de l’armée de terre devant un parterre de 2000 personnes.
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Sur scène Piccolo
Bugles
Adjudant-chef Paul-Philippe Neyrac
Adjudant-chef Denis Germain Sergent-chef Laurent Fermond
Flûtes Cornets Adjudant Sébastien Massera Sergent-chef François Dumaz Hautbois Caporal Cindy Balaguer Basson Soldat Antoine Vornière
Sergent Adrien Barrial Caporal Renaud Servanin Trompettes Adjudant Xavier Pfister Adjudant Jean-Noël Garde Sergent Jean-Christophe Jeanne Caporal-chef Christophe Hecka 1ère classe Clément Trintignac
Clarinettes Trombones Sous-chef de musique de 1ère classe Pascal Saint-Léger Adjudant Florence Sadrin Sergent-chef Nassima Seddiki Sergent Anne-Isabelle Buttner 1ère classe Théo Montagut
Adjudant Jordi Medina Sergent-chef Christelle Mouchon Caporal-chef Elphège Proisy Caporal Romain Samson 1ère classe Marina Bastide
Saxophones
Euphoniums
Adjudant Wilfried Bonnet Adjudant Martial Drapeau Sergent-chef Arthur Barlerin 1ére classe Anne Duperron Soldat Valentin Bouland
Adjudant-chef Francis Faure Adjudant Julien Gervasoni Tubas Sergent Cyril Blanchet 1ère classe Gabriel Lacombe
Cors Adjudant Lionel Brayard Sergent-chef Fabien Mouly Caporal Pierre-Loup Perez Percussions Adjudant-chef Jean-Michel Gatta Sergent-chef Alexandre Marion Caporal-chef Guillaume Brouillard
Adjudant Sébastien Prévot Sergent Boris Brun 1ère classe Adrien Moulard
Musique de l’infanterie 5 | P a g e
Aaron Copland 1900 – 1990
Fanfare for the common man Arrangement Geeraerts
Fanfare for the Common Man est une œuvre de musique classique pour cuivres et percussions composée par Aaron Copland en 1942. Cette fanfare s'inspire du jazz et du folklore américain. Henry A. Wallace dont le discours proclamant l'arrivée du "siècle du Commun des mortels" inspira Copland pour la fanfare. À la suite de l'attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, Eugène Goossens commande une œuvre de genre patriotique pour l'entrée en guerre des États-Unis. Dans son autobiographie, Copland écrit à propos de la requête : « Eugene Goossens, chef de l'Orchestre symphonique de Cincinnati, m'avait écrit fin août à propos d'une idée qu'il voulait concrétiser pour la saison de concerts 1942-43. Durant la Première Guerre mondiale, il avait demandé aux compositeurs britanniques de composer une fanfare qui devait être jouée au début de chaque concert orchestral. Ce fut une tel succès qu'il pensa reproduire l'expérience lors de la Deuxième Guerre mondiale avec les compositeurs américains ». Un total de 18 fanfares1 furent écrites à la commande de Goossens; seule celle de Copland fait encore partie du répertoire. Goossens avait suggéré des titres comme Fanfare pour les soldats, ou marins ou aviateurs, et il écrivit « mon idée est de faire de ces fanfares une contribution vibrante et significative à l'effort de guerre ». Copland considéra plusieurs titres comme Fanfare pour une cérémonie solennelle et Fanfare pour les Quatre libertés; cependant, à la surprise de Goossens, Copland intitula la pièce Fanfare for the Common Man (Fanfare pour le commun des mortels). Sa première représentation a eu lieu le 12 mars 1943. Copland utilisa plus tard la fanfare comme thème principal de sa Troisième symphonie (composée entre 1944 et 1946). ©Wikipedia
Darius Milhaud 1892 - 1974
Suite française extraits I, IV, V
Bien qu’aujourd’hui cette pièce ne reçoive plus les honneurs auxquels elle a eu droit dans les 1950 elle demeure une œuvre essentielle du répertoire pour orchestre d’harmonie. Elle est également représentative du mouvement qui eut lieu dans les mêmes années aux Etats-Unis où l’on voyait les orchestres d’universités commander des œuvres aux meilleurs compositeurs contemporains afin d’élargir le répertoire pour orchestre d’harmonie. Furent notamment demandées des œuvres à Copland,
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Persichetti, Schoenberg, Gould, et Schuman par l’ « American Bandmasters Association ». En 1944, le compositeur français Darius Milhaud enseignait au Mills College à Oakland, en Californie et à cette époque il reçut commande d’une pièce adaptée aux orchestres scolaires. Avec le monde en guerre le compositeur juif avait trouvé refuge aux États-Unis, et accepté avec enthousiasme cette commande. Milhaud, confiné dans un fauteuil roulant la majeure partie de sa vie adulte envoyât sa femme Madeleine à la bibliothèque du collège afin de rassembler le maximum de chansons folkloriques françaises. Son idée était de les retravailler pour en faire une suite. Il le dit d’ailleurs lui-même : "Les cinq parties de ma Suite sont nommées d'après des Provinces de France, celles-là mêmes où les armées américaines et alliées ont combattu avec la résistance française pour la libération de mon pays: Normandie, Bretagne, Ilede-France (dont Paris est le centre), Alsace-Lorraine, et la Provence (où se trouve ma ville natale). J’ai utilisé quelques airs populaires de ces provinces, car je voulais que le jeune Américain entende les mélodies populaires de ces régions de France où leurs pères et leurs frères ont combattu au nom du peuple français ". La "Suite Française" de Milhaud a été créée par le Goldman band à New York en 1945, et est rapidement devenu l'une des plus connues et des plus souvent jouées des œuvres de Milhaud, et s’est imposée comme un classique du répertoire.
© JONATHAN CALDWELL - The university of Maryland wind orcherstra
Maurice Jarre
Paris brûle-t-il ? Arrangement Pär Frederiksson
1924 - 2009
Paris brûle-t-il ? est un film franco-américain de 1966, réalisé par René Clément à la demande du producteur Paul Graetz et adapté du livre best-seller éponyme de Larry Collins et Dominique Lapierre. Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui montre les faits de Résistance et les actions militaires qui, en août 1944, conduisent à la Libération de Paris et à la reddition du général von Choltitz, commandant en chef de la Wehrmacht à Paris. Le film met en scène les principaux personnages historiques de cette période : outre von Choltitz, le général américain Patton, Jacques Chaban-Delmas, alors l'un des chefs de la Résistance, le général Leclerc, etc. La fin du film insiste sur l'ordre donné par Adolf Hitler à l'armée d'occupation de raser Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Von Choltitz, par calcul, désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux Alliés. Le thème musical composé par Maurice Jarre va se transformer en une chanson à succès et emblématique de Paris, « Paris en colère », grâce aux paroles de Maurice Vidalin et à l'interprétation de Mireille Mathieu.
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Darryl F. Zanuck producteur de la 20th Century Fox voulut faire le premier un film sur le sujet, pour renouveler le succès du Jour le plus long, en utilisant les mémoires du général von Choltitz. Mais le tournage ne put se dérouler à terme, et ce fut Paul Graetz de la Paramount qui l'emporta, voulant produire un équivalent européen du Jour le plus long. C'est ce producteur, qui décèdera peu avant la sortie du film, qui propose à René Clément l'adaptation du livre de Lapierre et Collins. René Clément avec qui Graetz avait travaillé pour Monsieur Ripois fut choisi par le producteur pour réaliser le film ; pour Clément, c'était le moment ou jamais, les travaux d'urbanisation du centre de ville de Paris devant changer le décor des affrontements passés. Cent quatre-vingt lieux de tournage ont été nécessaires, principalement les rues de Paris (excepté les batailles dans la rue de Rivoli tournées en studio) pendant l’été 1965, entre 5 et 7 heures du matin pour ne pas gêner la circulation, les rues étant maquillées à la suie. La scène du départ du train de déportés à Pantin (Seine-SaintDenis) le mardi 15 août 1944 a été tournée sur les lieux mêmes, sur le site ferroviaire dit "Quai aux Bestiaux". ©Wikipedia
Norbert Schultze
Lili Marleen Arrangement Matthias Höfert
1911 - 2002
Lili Marleen est une chanson d'amour allemande dont les paroles sont inspirées du poème écrit en avril 1915 par le romancier Hans Leip, alors mobilisé. Dans sa version originale, elle a d'abord été interprétée par la chanteuse Lale Andersen en 1938. Les versions les plus populaires ont été chantées en allemand ou en anglais par Marlène Dietrich. En 1941, l'Allemagne est en pleine guerre sur plusieurs fronts et, changeant brusquement de statut, cette chanson d'amour va devenir un chant de guerre. Son succès est lancé le 18 août 1941 lorsque le lieutenant Heinz-Karl Reitgen, directeur de la radio militaire allemande de Belgrade, programme, faute de mieux, ce disque au rebut car les bombardiers anglais ont détruit son entrepôt de disques. Les soldats de la Wehrmacht éloignés de leurs foyers et de leurs amies envoient des dédicaces à une émission populaire de cette radio qui fait de la chanson son indicatif qui clôt la fin du programme tous les soirs avant 22 heures. Ce succès est même tel que l'on s'en inquiéte au NSDAP. Radio Belgrade était entendue jusqu'au front d'Afrique du Nord. En quelques mois, la chanson est traduite en 43 langues. Grâce à la radio militaire allemande de Belgrade, cette chanson — ou du moins son air — franchit la Méditerranée et est entendue et adoptée par les soldats alliés combattant en Tripolitaine. Ainsi, en 1942, l'émission dédiée aux dédicaces aurait, selon Jean-Pierre Guéno, entraîné quotidiennement le cessez-le-feu et une sorte de Musique de l’infanterie 8 | P a g e
fraternisation entre les troupes anglaises et les troupes allemandes à Tobrouk lorsque la chanson est diffusée dans les haut-parleurs, chaque soir à 22 heures, après les combats. Pour les belligérants et les civils des deux camps, elle devient l'hymne de la Seconde Guerre mondiale, adopté et chanté en allemand par beaucoup de soldats jusqu'au printemps 1944. En 1942 on vend 160 000 exemplaires du disque et, en l'espace de six mois, la chanson est adaptée dans 48 langues. L'amour et la nostalgie de la paix sont des sentiments mieux incarnés par les soldats des démocraties que par ceux qui servent la cause hitlérienne. L'armée britannique se voit contrainte de faire produire une version anglaise en mai 1943 (après que Goebbels a fait enregistrer par Lale Andersen la chanson adaptée en anglais afin de démoraliser les Alliés), dont les interprétations par Anne Shelton et Vera Lynn en 1943 ont connu un succès fulgurant. À la suite de l'immense succès de la version américaine interprétée en swing par les Andrew Sisters et le big band de Glenn Miller, les Américains profitent de la Libération pour récupérer les droits de la chanson. L'actrice et chanteuse antinazie Marlène Dietrich finit ainsi à la fin de la guerre en 1944 par donner une version américaine, plus langoureuse, mais aussi plus énergique, puisque cette fois, dans la dernière strophe, le souvenir de la femme aimée redonne courage au soldat (qui meurt, enfoui dans sa tranchée, dans la dernière strophe du chant allemand!). Dietrich l'interprète dans plus de 60 concerts donnés au cours de la campagne d'Europe qui la voit accompagner la 3e armée américaine du général Patton. Cette chanson devient dès lors attachée à sa personnalité, Marlène Dietrich se l’appropriant en modifiant les paroles, lui donne son nom, Lily Marlène, (et cet orthographe) en fait la chanson de la libération. ©Wikipedia
Pierre Leemans
Marche des parachutistes belges
1897 - 1980
Pierre Leemans est un musicien et compositeur de musique classique belge. Il a travaillé sur de nombreux genres et notamment sur la musique chorale et orchestrale, la musique de film mais il est surtout connu pour ses marches : la Marche des parachutistes belges et la Marche des commandos Il naît à Schaerbeek le 31 mai 1897. Il étudie le piano, l'harmonie, l'orchestration et la composition au Conservatoire royal de Bruxelles. Il débute une carrière d'enseignant en 1917 à l'Académie de musique d'Etterbeek. A l'age de 22 ans, il exécute son Musique de l’infanterie 9 | P a g e
année de service militaire comme musicien (alto) au 4e Régiment de Carabiniers, puis retourne enseigner la musique à Etterbeek jusqu'en 1932 année où il deviendra directeur des programmes à l'INR. En 1934, il gagne le concours de composition de la marche de l'exposition universelle de Bruxelles de 1935. Il fonde la chorale du lycée de Schaerbeek en 1940 et gagne encore un concours scolaire de composition en 1943. Parmi 109 autres compositeurs anonymes, les compositions de Pierre Leemans furent sélectionnées et remportèrent le premier et second prix de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958. Il décéda à Ixelles le 10 janvier 1980. Durant son service militaire, Pierre Leemans, sur demande de son commandant, commença à écrire une marche qu'il ne termina pas. Durant la Seconde Guerre mondiale, une brigade parachutiste belge fut formée. En 1945, lors d'un repas en compagnie des parachutistes, il se vit demander par le commandant Blondeel, de leur créer une marche en "l'espace d'une nuit". Leemans composa la marche à partir des brouillons de celle dont il avait débuté la composition lors de son service militaire. La marche fut officiellement jouée la première fois le 8 mai 1946, lors des commémorations de la victoire et du quatrième anniversaire du Régiment parachutiste par la Musique royale des guides sur la Grand-Place de Bruxelles. Elle devient officiellement la marche du régiment des parachutistes belges le 9 septembre 1946. Cette marche est également la marche régimentaire du Special Air Service. ©Wikipedia
Félix Boyer
Hymne et marche de la 1ème Division Blindée
1887-1980
La 1ère division blindée est une unité historique de l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi surnommée la « division Saint-Louis ». Elle fut l'une des composantes de la 1ère armée du général de Lattre de Tassigny. Équipée avec du matériel américain, sa constitution était similaire à celle des divisions blindées US et comportait notamment 3 CC (Combat Command). Sous le commandement du général Touzet du Vigier, la 1ère DB débarque en Provence le 15 août 1944 et est immédiatement engagé dans la libération des ports de Toulon (26 août 1944) puis de Marseille (28 août 1944). Elle libère ensuite les villes d’Alès (août 1944), Langogne, Le Puy et Yssingeaux. Elle est citée trois fois à l'ordre de l'Armée durant le conflit.
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elle prit sa place dans les rangs de la 1ère armée française alors appelée Armée B et qui allait participer au débarquement de Provence. Les premier embarquements commencèrent à Oran et à Mers-el-Kébir à la fin du mois de juillet 1944, après diverses pérégrinations. Les bateaux levèrent l'ancre les 10 et 11 août. Le débarquement devait avoir lieu entre Saint- Tropez et Saint-Raphaël. À l'aube du 15 août, une flotte immense était rassemblée au nord-ouest de la Corse se dirigeant vers le nord. Les opérations de la 1ère division blindée comprennent trois parties : -
De la Méditerranée aux Vosges, 15 août au 13 novembre 1944.
Au cours de la première partie des opérations, le C.C. 1 est engagé dans la bataille, puis la division entière concourt a l'établissement de la tête de pont avec le 6e C.A.U.S., à la prise de Toulon et de Marseille et à la libération de la Provence. Elle franchit le Rhône avec des moyens improvisés, se regroupe, à l'ouest du fleuve moins de quinze jours après le débarquement et entreprend une chevauchée de 600 kilomètres qui va l'amener au pied des Vosges, après une suite ininterrompue de combats victorieux, ayant abouti à la libération de Saint-Etienne, Lyon, Anse et Villefranche, Chalon-sur-Saône, Chagny, Beaune, Dijon et Langres. Commenceront ensuite les souffrances d'une lente et difficile pénétration par les vallées vosgiennes, dans la boue, sous la pluie et la neige. Après quarante-cinq jours de marche vers Le Thillot, dont les stations sont Mélisey, Servance, Château-Lambert, Ramonchamp, Cornimont, Travexin, Fresse, la Chevestraye, Recolonges, la Chapelle de Ronchamp, la division parvient à l'orée de l'Alsace le 18 octobre 1944. -
Les combats pour l'Alsace, 14 novembre 1944 au 9 février 1945.
-
La pénétration en Allemagne, 10 février au 7 mai 1945.
Après la cessation des hostilités, la 1ère DB rejoignit sa zone d'occupation dans le Palatinat, autour de Landau. Elle y passa deux mois. Elle envoya à Berlin le premier détachement chargé de représenter la France, le 1er juillet, qui était ainsi composé : lieutenant-colonel Guibert, commandant le 3e chasseurs d'Afrique, un escadron de ce régiment avec l'étendard, un escadron du 9e, deux compagnies des 1er et 3e zouaves, un détachement du train. Dès que l'organisation du secteur français de Berlin le permit, l'état-major de la division et le C.C. 2 s'y rendirent à leur tour. Le 5 septembre, l'état-major de la division vint s'installer à Trèves. Puis la 1re D.B., à effectifs réduits par la démobilisation, revint en France et stationna, d'octobre 1945 à fin mars 1946 dans les zones de Bourges, Châtellerault, Nantes et Angoulême. Elle fut dissoute le 31 mars 1946. La division a été citée 3 fois à l'ordre de l'Armée au cours de la Seconde Guerre mondiale. ©Wikipedia
Le général Touzet du Vigier Musique de l’infanterie 11 | P a g e
Yvette & Georges Hoyau Courquin
Marche de la libération
Article de France-soir du mardi 26 mars 1957
Le ministère de la défense nationale adopte une nouvelle « Madelon ». Le ministère de la défense nationale vient de transmettre aux orchestres des armées de terre, mer et air l’ordre d’inscrire au répertoire des marches militaires interprétées au cours des cérémonies officielles une nouvelle chanson, « La Jeanneton » (paroles et musique d’Yvette Hoyau & Georges Courquin) . Deux ans et demi ont été nécessaires pour prendre cette grave décision. En 1954 le général Koenig, alors ministre de la défense nationale, avait approuvé la musique, mais les paroles de cette nouvelle « Madelon », qui n’est plus cantinière mais femme-soldat, viennent seulement d’être homologuées.
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Garland / Miller / Warren / Verdi
In the Miller mood Arrangement Warren Barker
Glenn Miller est un tromboniste et chef d'orchestre de jazz américain, né le 1er mars 1904 à Clarinda (Iowa) et disparu, probablement au-dessus de la Manche, le 15 décembre 1944. Glenn Miller découvre le trombone à l’âge de 11 ans. Vers 1921, encore au High School (école secondaire ou lycée), il a ses premiers contrats professionnels dans un orchestre de dixieland, les « Senter’s Sentapeeds ». Il se produit dans plusieurs orchestres locaux. Il abandonne ses études en 1924, pour rejoindre la formation de Ben Pollack. À l’époque, on trouve aussi dans cet orchestre un certain Benny Goodman. En 1928, Glenn Miller s’installe à New York où il joue pour Pollack, mais aussi pour Loring « Red » Nichols et Paul Ash. Il commence aussi à écrire des arrangements pour ces différents orchestres. En 1938 il monte son propre bigband. À partir de mars 1939, l’orchestre anime des établissements de la région de New York et du New Jersey. Il participe à de nombreuses émissions radiophoniques. L'orchestre enregistre des disques et enchaîne les tubes. Le « son Glenn Miller » est immédiatement reconnaissable : la ligne mélodique principale est, la plupart du temps, jouée par la section de saxophones, avec un vibrato prononcé, dans laquelle la clarinette joue la première voix ; cette configuration aurait été utilisée accidentellement à la suite d'une blessure à la lèvre du trompettiste qui devait jouer la première voix de Moonlight Serenade, cette partition de trompette fut jouée à la clarinette par le saxophoniste baryton. Promu au grade de capitaine, il dirige alors le « Glenn Miller Army Air Force Band », un orchestre militaire de jazz et de danse qui donne des concerts (plus de 800) « pour le moral des troupes », participe à des centaines d'émissions radiophoniques et enregistre de nombreux disques. En 1944, l'orchestre est basé à Londres. Le 15 décembre de cette année-là, Glenn Miller embarque dans un petit avion pour la France pour y préparer l'arrivée de son orchestre. Il y a ce jour-là un épais brouillard et l'avion n’arrivera jamais à destination. Selon certains historiens, l'appareil aurait traversé au-dessus de la Manche, par mégarde, une zone réservée au délestage des bombardiers alliés qui, de retour d'Allemagne, se débarrassaient, avant l'atterrissage, des bombes qu'ils n'avaient pu larguer sur l'ennemi. Le petit avion qui transportait le musicien aurait été touché par un des projectiles, ou déséquilibré par le souffle des explosions. La musique de l'orchestre de Glenn Miller, à la frontière entre le jazz et la musique de danse, appartient à la mémoire collective en évoquant immédiatement la Seconde Guerre mondiale, la libération, et plus largement les années 1940. Les titres les plus connus de ce big band : In the Mood, Moonlight Serenade, Tuxedo Junction, Pennsylvania 6-5000, Anvil Chorus , Chattanooga Choo Choo, American Patrol (1942), Is You or Is You Ain't My Baby ? (1944) … ©Wikipedia Musique de l’infanterie 13 | P a g e
Moustaki / Monnot / Glanzberg Louiguy / Piaf / Mack
Tribute to Piaf Arrangement Roland Kernen
Édith Piaf, née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse, est une chanteuse française de music-hall. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est à l'origine de nombreux succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, l'Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste. Chanteuse à l'interprétation et la voix saisissante, elle a inspiré de nombreux compositeurs, a été le mentor de jeunes artistes tels qu'Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki. Elle connait une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé et une mort survenue à seulement 47 ans. En mars 1937, Édith Piaf entame sa carrière de music-hall à l'A.B.C. à Paris, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et ses chansons sont diffusées à la radio. C'est à cette époque qu'elle rencontre Danielle Bonel, cette dernière deviendra sa secrétaire et confidente tout au long de sa carrière. Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino, ainsi qu'au théâtre en 1940, dans Le Bel Indifférent, une pièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau et qu'elle interprète avec succès en compagnie de son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse (rôle muet). Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans le film Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941). C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait la connaissance d'Henri Contet, qui deviendra, à l’instar de Marguerite Monnot, l’un de ses paroliers fétiches. Pendant l’occupation allemande, Édith, qui a définitivement troqué « La Môme Piaf » contre « Édith Piaf », continue de donner des concerts. Elle se rend à Berlin en août 1943 avec quelques artistes français dont Loulou Gasté, Raymond Souplex, Viviane Romance, Albert Préjean où elle pose devant la porte de Brandebourg à l'occasion d'un voyage censé promouvoir la chanson française. Elle cède cependant peu face à l’occupant nazi : elle interprète des chansons à double sens, évoquant la résistance sous les traits d’un amant (Tu es partout) et protège les artistes juifs menacés par la milice et les Allemands.En 1942, elle loge cependant dans une maison close « L'Étoile de Kléber » (seul logement chauffé en ces périodes de restrictions, situé 5 rue Villejust, aujourd'hui rue Paul-Valéry, elle en occupe tout le troisième étage) à deux pas du siège de la Gestapo 92, rue Lauriston, lupanar réservé à la clientèle du quartier le plus chic de Paris, notamment aux officiers nazis et aux collaborateurs.
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Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre et Édith Piaf, déjà célèbre et adulée, entreprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va propulser sa carrière en lui présentant des gens importants (et quelquefois de premier plan) dans le monde du spectacle de l'époque : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Castella, Francis Lemarque… C'est également cette année-là que le père d'Édith meurt. Elle perdra sa mère l'année suivante. À la Libération, elle est blanchie par un comité d'épuration grâce au témoignage de sa secrétaire Andrée Bigard, membre de la Résistance qui, d'abord à son insu, l'implique dans ses actions et qui déclare que la chanteuse en tournée en Allemagne se serait laissé photographier avec des prisonniers français des stalags et que ces clichés auraient servi, de retour en France, à la fabrication de faux papiers pour faire passer ces prisonniers comme des membres de son orchestre et permettre à 118 d'entre eux de regagner la France en s'évadant. Ce medley lui rend hommage. ©Wikipedia
Edith Piaf & Marlene Dietrich
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George Gershwin
Un américain à Paris Arrangement Naohiro Iwai
1898 - 1937
An American in Paris (en français Un Américain à Paris) est une œuvre classique symphonique du compositeur américain George Gershwin. La pièce a été inspirée du séjour de Gershwin à Paris. La forme de l'œuvre est un poème symphonique évoquant les lieux et la vie de la capitale française dans les années 1920. Elle a été jouée pour la première fois au Carnegie Hall de New York le 13 décembre 1928 devant 2 800 spectateurs. En 1951, l'œuvre est adaptée au cinéma par Vincente Minnelli avec Gene Kelly qui participe à la création chorégraphique. Son interprétation lui vaut un Oscar. Deux ans plus tard, l'œuvre provoque un scandale lors de sa première européenne à Londres. En 2014, Un Américain à Paris devient une œuvre scénique pour la première fois. La création mondiale aura lieu au Théâtre du Châtelet en décembre 2014 et sera mise en scène par Christopher Wheeldon. En plus des instruments que l'on retrouve habituellement dans un orchestre symphonique, Gershwin utilise à certains endroits des klaxons d'automobile. Pour la première New Yorkaise, le compositeur avait ramené de Paris des klaxons de taxi. La pièce requiert également d'autres instruments rarement utilisés dans ce contexte, tel un célesta et des saxophones. La partition originale est pour 3 flûtes (la 3ème doublant le piccolo), deux hautbois, un cor anglais, 2 clarinettes en si b, 2 bassons, 4 cors, 3 trompettes, un tuba, des percussions, un xylophone, un glockenspiel, un célesta, 3 saxophones (un alto, un ténor et un baryton) ainsi que des cordes. La pièce est d'une durée approximative de 19 minutes. Elle comporte trois parties principales. La première (jusqu'à 7 minutes), une promenade d'un touriste américain sur les Champs-Élysées entrecoupée d'une querelle entre taxis, flânerie devant des music-halls puis enfin pause à la terrasse d'un café du Quartier Latin. La deuxième partie (jusqu'à 14 minutes), un blues sur un solo de trompette bouchée, nous transporterait dans un parc tel le Jardin du Luxembourg. Thème nostalgique où l'américain rêve du pays natal. La dernière partie où le touriste rencontre un compatriote avec lequel il échange ses impressions expose la reprise de tous les thèmes antérieurs élaborés au cours de la pièce. Vous entendrez ce soir une version pour orchestre d’harmonie. ©Wikipedia
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Parker / Kent Scott / Sturdy
Vera Lynn forever Arrangement Willy Hautvast
Dame Vera Lynn, de son vrai nom Vera Margaret Welch, née le 20 mars 1917 est une chanteuse britannique. Issue d'une famille modeste de Newham, elle commence à chanter à l'âge de 7 ans. Elle quitte l'école à 14 ans et envisage d'abord de devenir couturière comme sa mère. Son père lui conseille de gagner sa vie avec la chanson. Elle enregistre pour la première fois une chanson à la radio en 1935 avec l'orchestre de Joe Loss. Sa popularité est née pendant la Seconde Guerre mondiale, époque pendant laquelle elle anime une émission radiophonique hebdomadaire destinée à réconforter les forces armées, intitulée Sincerely yours. Elle en a gardé un surnom, « la fiancée des forces armées » (The Forces Sweetheart), et le titre d'officier (1969) puis de « Dame » (1975) de l'Ordre de l'Empire britannique. Elle est décorée depuis 1998 de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (OStJ). Sa chanson la plus célèbre est We'll Meet Again (Nous nous reverrons). Son interprétation de la version anglaise de Lili Marleen connaît un grand succès pendant la guerre. Après la guerre, son titre Auf Wiedersehn Sweetheart est le premier titre d'un artiste britannique à se retrouver numéro un des ventes aux États-Unis (pendant neuf semaines en 19521). My Son My Son est no 1 en Grande-Bretagne en 1954. Elle enregistrera des titres des Beatles (The Fool on the Hill), ou encore de Jacques Brel (Quand on n'a que l'amour). Elle prend sa retraite en 1995 à l'âge de 78 ans, après un concert donné à l'extérieur du château de Buckingham.
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Vera Lynn chante dans une usine de munitions en 1941. Musique de l’infanterie 17 | P a g e
Amazing grace Arrangement Paul Murtha
Amazing Grace est l'une des hymnes* chrétiennes les plus célèbres dans le monde anglophone. La première publication des paroles écrites date de 1779. Associée à diverses mélodies au fil des années, elle est aujourd'hui connue sous l'air musical de New Britain. Le thème de cette hymne évoque la rémission des péchés par la foi en Dieu, ce qui renvoie à l'origine de son écriture par John Newton, un pécheur repenti. En français, son titre est traduit de différentes façons, dont aucune ne semble s'imposer et c'est généralement le titre anglais qui est maintenu. Les paroles sont écrites par le prêtre anglican John Newton, probablement en 1760 ou 1761, et publiées par Newton et William Cowper en 1779, dans la collection des Olney Hymns qui connut un grand succès en Angleterre. John Newton (1725–1807) était initialement le capitaine d'un navire négrier et était connu pour sa débauche morale. Le 10 mai 1748, au cours d'une tempête dans l'Atlantique où son bateau risqua de couler, il se convertit au christianisme. Après avoir survécu à cette tempête, il devint prêtre anglican et renonça au trafic d'esclaves, au point de devenir militant de la cause abolitionniste. Une grande partie des paroles de l'hymne provient du Nouveau Testament. La première strophe par exemple renvoie à l'histoire du fils prodigue : dans l'évangile selon Luc, le père dit que « [son fils] était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé ». L'histoire de Jésus guérissant un aveugle, qui dit ensuite aux Pharisiens qu'il peut désormais voir est racontée dans l'évangile selon Jean. La mélodie de cette hymne n'a pas été composée par J. Newton. Les paroles ont d'abord été chantées sur de nombreux autres airs avant d'être définitivement accolées à la mélodie connue et publiée en 1835 sous le nom de New Britain par William Walker. Cette mélodie était inspirée de deux airs populaires dont on ignore l'origine précise (Gallaher et St. Mary), ce qui empêche de la relier avec certitude à une source précise, britannique, celtique ou autre. On a coutume de dire qu'il s'agit d'une mélodie pentatonique composée en mode ionien. Cette analyse semble en fait erronée, puisque toutes les notes (ré-mi-sol-lasi) sont présentes dans tous les modes dits grégoriens. Il vaut donc mieux parler ici uniquement de mélodie pentatonique. C'est d'ailleurs cette pentaphonie qui donne son caractère intemporel et ethnique.
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La popularité de l'hymne Amazing Grace s'étendit aux États-Unis dès la fin du XVIIIème siècle mais c'est dans le contexte du mouvement de renouveau religieux Second Great Awakening au cours du XIXème siècle qu'elle prit une dimension considérable, sans doute encore renforcée par la qualité de l'association des paroles à l'air de New Britain au milieu du siècle. Ultérieurement, le succès de cette hymne s'étendit tout particulièrement aux noirs américains. Elle devint même, dans les années 1960, chargée de symboles politiques : la version enregistrée en 1947 par Mahalia Jackson connut ainsi un grand succès, qui se poursuivit pendant les décennies suivantes ; cette version et de nombreuses autres accompagnèrent fréquemment les mouvements de défense des droits civiques, ou encore la lutte contre la guerre du Viêt-Nam. Elle fut aussi jouée au festival de Woodstock en 1969 par Arlo Guthrie. Amazing Grace est aujourd'hui un élément essentiel de la culture populaire américaine, bien au-delà de l'aspect religieux d'origine et dépassant également les implications raciales ou politiques passées. Fréquemment écoutée et chantée dans les cérémonies funéraires, l'hymne est symbolique de l'espoir qui persiste en dépit des épreuves. La Bibliothèque du Congrès Américain en détient plus de 3 000 versions enregistrées en public. John Aitken, biographe de John Newton, estime que le morceau est joué environ 10 millions de fois par an dans le monde. Le succès du negro-spiritual provoque également une renaissance de la mélodie de l’Amazing Grace dans le domaine de la musique celtique. C'est un des airs les plus joués à la cornemuse et il est notamment enregistré par les Royal Irish Rangers, le 48th Highlanders et par le Bagad de Lann-Bihoué. *« Hymne » est un mot épicène, masculin ou féminin, selon le sens ; pour la liturgie, la tradition est de parler d'« une hymne » au féminin, bien que selon le dictionnaire Littré cette habitude ne se justifie ni par l'étymologie, ni par l'historique du mot.
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