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LE S

B 3 e l b m e s n E JUIN 2008

Le mot du Président SE PRÉPARER POUR RÉUSSIR Chers amis

V

ous connaissez tous la date de notre pèlerinage à Lourdes. Vous savez aussi que ce pèlerinage doit se passer dans la joie – Jubilé des apparitions – joie vive et expansive comme l’indique le ‘’Petit Larousse’’. Aussi, je voudrai plutôt insister auprès de vous sur l’importance du 5 juillet prochain ; journée de préparation du pèlerinage qui concerne tout le monde, tout le monde sans exception. C’est lors de cette journée, que les rôles pour chacun sont distribués ; que le programme de chaque jour est expliqué autant sur le plan spirituel que matériel ; que les nouveaux hospitaliers sont accueillis parmi nous ; que les responsables de service font connaissance

avec les membres de leurs équipes et leur expliquent comment agir pour être efficaces ; que toute question posée doit avoir une réponse. Grâce à ce travail, le pèlerinage est sur les rails dès notre arrivée à Lourdes, et peut se dérouler dans de bonnes conditions. Ce pèlerinage est particulier pour tous cette année. Nous allons en effet, avec nos amis malades et handicapés parcourir, à travers les sanctuaires, le ‘’Chemin du Jubilé’’, auquel est attachée l’indulgence plénière sous certaines conditions, au cours de cette année jubilaire. Ceci nécessitera quelques explications précises. Pour toutes ces raisons, je souhaite vraiment que nous puissions tous nous préparer complètement, quelle que soit notre ancienneté, quel que soit notre savoir-faire ! Je compte sur vous enfin, pour inaugurer les nouveaux locaux de l’Hospitalité Landaise à Buglose. À très bientôt. François d’AVEZAC

CET AVIS MÉRITE TOUTE VOTRE ATTENTION Dix jours après la clôture des inscriptions, 50 hospitaliers manquaient encore pour que les effectifs soient en rapport avec les besoins. Si, depuis, vous vous êtes réveillés, tout va bien. Sinon, il n’est peut-être pas trop tard pour bien faire. Nous n’avons pas le droit de décevoir les malades et les handicapés inscrits.


Le mot de l’Aumônier « EN ROUTE POUR LE JUBILÉ ! »

C

omme vous le savez, nous fêtons le 150ème anniversaire des apparitions de Marie à Bernadette Soubirous, apparitions qui ont eu lieu du 11 février au 16 juillet 1858. L’Eglise a choisi de vivre ce 150ème anniversaire sous la forme d’un jubilé.

Nous en avons vécu un, il n’y a pas très longtemps : en l’an 2000. Il commémorait la naissance de Jésus. Nous nous rappelions à cette occasion que le mot jubilé a une origine biblique. Tous les cinquante ans était proclamée une année jubilaire, autrement dit, une année de joie, de « jubilation » car : - les dettes étaient remises, - chacun pouvait revenir sur ses terres, - et les esclaves juifs retrouvaient la liberté. Souvent, un pèlerinage y était associé. Il a été institué par le pape Boniface VIII, il y a 700 ans. Comment ce jubilé s’inscrit-il dans notre démarche de pèlerins ? Le message de Marie à Bernadette nous l’indique : 1 - C’est d’abord une promesse de bonheur dans un monde « autre ». On y entre en franchissant la petite porte dont l’évangile nous parle : la porte étroite : « Entrez par la porte étroite. Large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux ceux qui s’y engagent.» (Mt 7,13) « Efforcez–vous d’entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas. » (Lc 13, 24) 2 - Marie a appelé Bernadette à la conversion parce qu’elle est la meilleure manière de trouver cette porte et de la franchir. 3 - Marie demande une chapelle et une procession. La marche en procession nous conduit vers la chapelle, et donc, l’eucharistie. La chapelle n’a pas d’autre usage que de permettre à Dieu de réunir son peuple et de le nourrir par sa parole et son pain. Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, propose deux parcours pour vivre ce jubilé : - la démarche jubilaire, celle que nous ferons avec nos amis malades et handicapés, car elle est accessible à tous, et qu’elle se déroule à l’intérieur des Sanctuaires, - et le chemin du jubilé qui comprend quatre étapes : • l’église paroissiale qui conserve les fonts baptismaux qui ont servi pour Bernadette, • le cachot où habitait la famille Soubirous, • la porte saint Michel, les arcades et la Grotte, • l’oratoire de l’hôpital où Bernadette a fait sa première communion le 3 juin 1858. 2


vante du Seigneur. » Marie nous apprendra à réorienter notre vie en nous faisant regarder son Fils pour que la volonté de Dieu soit effectivement celle qui agit dans notre vie de tous les jours. Troisième temps : « Fils, voici ta mère ! » Jésus sait combien la vie de famille est importante pour l’épanouissement de l’homme. Aussi Jésus, notre frère, nous a confié Marie sa mère, le soir du Vendredi Saint pour qu’elle devienne la nôtre et nous soutienne dans notre marche vers et avec Dieu jusqu’au jour de notre rencontre avec lui. Enfin dernier temps : « Elle est gravée dans mon cœur ! .» C’est ce qui vivra Bernadette à Lourdes, puis à Nevers. C’est ce que nous serons appelés à vivre en rentrant chez nous, dans notre diocèse, notre paroisse, bref, en tout lieu et circonstance de notre vie. Tout ceci fait que cette année, nous vivrons moins de temps en groupe. Nous vivrons davantage au rythme de Lourdes, surtout le deuxième jour, car nous participerons avec le diocèse à la messe internationale, puis à la procession eucharistique et enfin à la procession de la lumière. Le troisième jour, nous prierons le chapelet à la grotte, avec tous les pèlerins présents à Lourdes qui le voudront.

Nous commencerons le jeudi après-midi par la démarche jubilaire. C’est dire que, cette année, le début de notre pèlerinage sera différent de ce que nous connaissons. Ceci en raison de l’heure qui nous est octroyée pour passer à la grotte. Ce que nous avions l’habitude de faire pour débuter, à savoir se mettre en groupe puis se présenter, faire connaissance, découvrir le thème, se déroulera après la démarche jubilaire. Ce qui implique que la célébration d’ouverture est également déplacée, au soir, à l’Hémicycle. Les nouveaux hospitaliers y seront accueillis alors que les nouveaux malades le seront dans le premier temps de groupe. Comme les années précédentes, le thème général sera décliné en quatre temps. Le thème général est : « Tous les âges me diront bienheureuse ! » Nous serons invités à le reconnaître, à en être les témoins, et par conséquent, à nous associer à la joie de Marie d’avoir été l’humble servante du Seigneur. Premier temps : « Elle nous salue et nous sourit. » Notre-Dame nous accueille à Lourdes comme elle a accueilli Bernadette. Nous ne sommes pas des numéros, mais des personnes à part entière dont la dignité n’est pas liée aux apparences et aux performances mais inscrite dès la conception de l’être. Comme pour Dieu, nous avons du prix aux yeux de Marie. Le fait que Marie soit « Immaculée Conception » ne l’a pas éloignée de nous. Cela l’a même rapproché puisqu’elle nous a donné son Fils pour que nous soyons réconciliés avec Dieu.

Cette plus grande immersion permettra de vivre les temps de groupe autrement, en ce sens que les groupes auront à choisir et décider ce qu’ils feront durant telle ou telle plage dite « libre. » Libre, non pas pour ne rien faire, mais pour organiser le temps de groupe comme aller à la chapelle de la réconciliation, faire le chemin de l’eau ou de la croix, que sais-je, tout en restant en lien avec la vie du grand groupe !

Deuxième temps : « Faîtes tout ce qu’il vous dira. » Cette phrase ne nous est pas inconnue. C’est ce que Marie demande aux serviteurs des noces auxquelles elle est invitée après être intervenue auprès de son Fils pour que le vin ne manque pas. Phrase connue mais estelle aujourd’hui au centre de notre vie comme elle l’était pour Marie, « l’humble ser-

Les jeunes vivront cette même démarche. Des temps communs nous rassembleront. Puissent ces quatre jours nous faire mieux comprendre l’action de grâce de Marie : «Tous les âges me diront bienheureuse. » Père Olivier DOBERSECQ 3


L’Église en mission avec les bénévoles  Les paroles et les écrits de la 2ème rencontre internationale des hospitaliers nous préparent à notre pèlerinage.

Bénévoles au service des autres Qu’il doive être serviteur, le chrétien le sait depuis le premier jour de l’Évangile. Marie s’est dite “la servante du Seigneur’’ et Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, explique son geste : ‘’Si je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez vous aussi …’’ Déjà, il leur avait annoncé que, dans l’ordre du Royaume, le plus grand est celui qui se fait serviteur. Tout cela, nous le savons. Lourdes offre à un très grand nombre de jeunes et d‘adultes la possibilité de réaliser cet aspect central de l’Évangile, au profit des personnes malades ou handicapées, mais aussi dans bien d’autres fonctions.

Ces questions ne sont pas propres aux bénévoles chrétiens. Mais certaines autres s’y ajoutent. Dans le vaste champ de l’humanitaire, quel est le témoignage propre du chrétien? Doit-il se mêler discrètement à la foule, sans se faire remarquer ? Doit-il, au contraire, envisager son service comme une occasion d’annoncer la Bonne Nouvelle ? Quelle place tient la foi et la prière dans son engagement ? S’il est marié, comment éviter de se laisser totalement absorber par l’engagement, au détriment de sa propre famille à laquelle il est lié par le sacrement du mariage ? Le chrétien exerce-t-il son bénévolat de la même manière dans une association chrétienne ou dans une association laïque ? Venant d’horizons divers, riches d’expériences multiples, renouvelés par la grâce de votre pèlerinage, j’espère que vous repartirez de Lourdes éclairés et confortés dans votre service de bénévoles chrétiens. Que Marie soit votre formatrice comme elle l’a été pour Bernadette, il y a 150 ans.

Dans le titre, c’est le premier mot qui interroge le plus : ‘’bénévoles’’. Le bénévolat est très répandu dans nos sociétés occidentales. Il leur permet de respirer. Sans lui, la vie sociale serait encore plus froide et plus dure. Mais, en même temps, le bénévolat est suspecté. Le bénévole serait nécessairement un amateur, voire un dilettante : peut-on vraiment compter sur lui ? A-t-il la même qualification qu’un professionnel ? N’usurpe-t-il pas la place d’un salarié ? N’est-il pas instrumentalisé par la société qui se donne ainsi gratuitement bonne conscience ? Lui-même ne cherche-t-il pas à compenser par quelques heures ou quelques jours de bénévolat le reste d’une vie qui se réfère à des valeurs tout autres ?

+ Jacques PERRIER Évêque de Tarbes et Lourdes 4


Equipe des jeunes Le passage du flambeau  Tous les six ans, une équipe de préparation du pèlerinage des jeunes s’en va pour faire place à une autre. Cette succession ne se fait pas du jour au lendemain et le changement intervient après avoir mûrement réfléchi et bien préparé le passage de relais. L’équipe, dès sa prise de fonction, observe avec attention les jeunes hospitaliers susceptibles de les remplacer plus tard et les forme pendant une à deux années avant de passer le flambeau. En avant-première et en exclusivité pour Ensemble, les ‘’petits nouveaux’’ se dévoilent – un peu – pour vous.

ité me semblaient complexes, et sur le coup, je ne me suis pas sentie à la hauteur. Pourquoi m’avoir choisie moi ? Et puis je me suis dit, ce n’est pas un hasard, ils ont confiance, ils savent ce qu’ils font, et je ne regrette pas. Commençant ma deuxième année de formation, c’est avec joie que je retrouve à chaque réunion toute l’équipe pour ensemble partager des moments forts, et bâtir dans la joie, la prière et la bonne humeur, la trame du futur pélé.’’

PAUL : ‘’ Lorsque l’équipe actuelle m’a proposé, un dimanche après-midi à Buglose, de la rejoindre et de faire partie du groupe qui lui succèderait, un double sentiment s’est mêlé dans mon esprit : un grand honneur et une lourde responsabilité. Honneur parce que l’Hospitalité Landaise, c’est un peu une histoire vécue en famille depuis plus de 40 ans et plus particulièrement lorsqu’on parle du pélé des jeunes. Lourde responsabilité parce qu’une telle organisation ne laisse aucune place au hasard et que le moindre faux-pas peut nuire au bien-être de nos ami(e)s malades ou handicapés. J’espère que les 6 prochaines années seront pour nous tous, riches en rencontres, en moments de partage et d’amitié, en temps de prières, tous ensemble. Riches en rires, sourires, fous rires …’’

ELSA : ‘’ J’ai connu le pélé des jeunes et l’Hospitalité Landaise il y a quelques années, grâce à un ami. J’avais alors 17 ans. J’ai découvert cette ambiance si particulière, ces moments de bonheur, de partage et de prière si intenses, ces rencontres tellement bouleversantes et inoubliables … Depuis, le pélé est, pour moi, devenu un rendez-vous incontournable. Alors, comment oublier ce dimanche après-midi à Buglose, lorsque les membres de l’équipe actuelle m’ont annoncé qu’ils aimeraient me voir les rejoindre et faire partie de leurs successeurs ? Il m’est très difficile de décrire tous les sentiments qui m’ont envahie à cet instant. Je pense que l’on peut parler d’un mélange de surprise, de bonheur, de responsabilité, d’honneur … et d’un peu de peur aussi ! Je suis très touchée que l’on me fasse ainsi confiance et je n’ai absolument aucun regret d’avoir accepté de participer à cette aventure. Depuis le début de l’année, je découvre donc avec joie, au fur et à mesure des réunions, l’organisation de l’équipe ainsi que l’art et la manière de préparer un pélé.’’

FABIENNE : ‘’ Je me souviens très bien d’un dimanche soir particulier à Lourdes. L’aprèsmidi, j’avais prononcé mon engagement, grande étape dans la vie d’un hospitalier, et le pélé touchant à sa fin, tout le monde se préparait déjà à repartir le lendemain, le cœur rempli d’émotions partagées. C’est alors que les membres de l’équipe, désirant me parler, me demandent de venir les rejoindre. Je ne saurais décrire l’émotion ressentie lorsqu’ils m’ont fait part de leur souhait de me joindre à eux. La tâche et la responsabil5


ANNE : ‘’Comme beaucoup d’hospitaliers, je me souviens très bien de mon premier pélé. J’avais 16 ans, et je l’avoue, j’y suis allée à reculons, comme on dit :’ pour faire plaisir à maman … à mamie …’ Mais voilà, j’ai découvert en prenant la blouse une ambiance que je ne soupçonnais pas. Et finalement les quatre jours sont passés très vite, trop vite même. Arrivée au dernier, je ne voulais plus partir… Depuis le pélé est devenu pour moi, un moment privilégié dans l’année. Lorsque l’équipe m’a demandé de prendre la relève, sur le coup je n’étais pas très enthousiaste. Pourquoi prendre plus de responsabilités alors que j’avais pris mes habitudes et

que j’adorais ce que je faisais ? Puis ils m’ont laissé un peu de temps pour y réfléchir, ce qui m’a été très utile. J’ai repensé au pélé, à la joie qui en découlait, à la transformation qu’il a pu créer en moi. Et je me suis dit : pourquoi pas ? Depuis j’accompagne l’équipe et j’ai découvert les week-ends de préparation. Ils sont très forts en partage, en joie et en amour pour ce que l’on fait. J’ai pu mesurer, l’an dernier, la joie de voir un pélé préparé devenir réalité. Alors oui, je signe avec grand plaisir pour les années à venir et j’espère pouvoir, à mon niveau, contribuer à la réussite des prochains pélés.’’

L’esprit hospitalier

Esprit de service Toujours faire passer l’intérêt des autres avant son intérêt personnel. Esprit d’humilité Accepter le service demandé, quel qu’il soit, sans s’imposer, dans l’esprit de Bernadette. Esprit de docilité Accepter d’apprendre. Esprit de constance Accomplir le service, complètement, jusqu’au bout. Esprit de générosité Engager notre cœur, nos forces et notre intelligence. Respect de la personne Discrétion, délicatesse, douceur, dans les gestes comme dans les paroles.

La Communication du trésorier : Nous entendons chaque année notre trésorier, Philippe Sadoux, lors de l’assemblée générale de l’Hospitalité. Il complète son intervention annuelle par ce mot adressé à tous les hospitaliers dans les colonnes de notre bulletin. Fiscalité : À compter du 1er juin 2008, l’Hospitalité Landaise a obtenu l’autorisation de délivrer des reçus fiscaux. Cette disposition concerne les sommes versées au titre des cotisations et des dons pour les personnes qui en feraient la demande. 6


Parole d’évêque  Notre évêque, Mgr Philippe Breton, a souhaité que notre bulletin ‘’Ensemble’’ se fasse l’écho d’un extrait de l’intervention du Cardinal archevêque de Paris, Mgr André VingtTrois, en ouverture de l’assemblée plénière des évêques de France, le 1er avril 2008

Une société pour la vie

celle des vieillards en fin de vie. Si elle le faisait, elle saperait les fondements mêmes de son existence. Elle deviendrait un lieu du doute : veut-on encore de moi ?

Une récente campagne a été orchestrée, une nouvelle fois, à partir du drame personnel d’une personne gravement malade pour faire passer dans l’opinion le sentiment qu’il y aurait urgence à délivrer légalement un permis de disposer de sa vie. En réalité, il s’agirait d’un nouveau permis de disposer de la vie de son prochain, disons-le simplement: d’un permis de tuer. Alors que nous ignorions tout de la situation médicale réelle de la personne, des traitements possibles, des traitements proposés, acceptés ou refusés, on a voulu capter l’émotion légitime pour la substituer à la réflexion ; on a fait monter les enchères émotionnelles ; on a instrumentalisé une situation douloureuse pour la cause. On parle beaucoup de dignité ! Nous n’avons certainement pas la même conception ni la même pratique de ce mot. Sournoisement, le travail admirable des équipes de soins palliatifs a été discrédité et dévalué aux yeux de l’opinion. Honteusement, des milliers de personnes gravement atteintes ou dans le dernier âge de leur vie ont été soupçonnées de ne pas avoir le courage de la « dignité ». Frauduleusement, la requête de reporter la décision de sa mort sur la société a été présentée comme un progrès humain. La loi, votée il y a deux ans et pas encore vraiment appliquée, a été occultée. La passion pour la mort a remplacé la compassion pour la vie.

Comme évêques mais tout simplement comme êtres humains, nous voulons rappeler que la dignité humaine n’est pas de chercher dans la mort la solution aux situations graves et angoissantes auxquelles tous les hommes sont confrontés un jour ou l’autre. Nous voulons dire encore une fois notre estime et notre admiration pour les hommes et les femmes qui assument leur vie avec courage et discrétion, pour les médecins qui cherchent sans cesse à soulager la souffrance, pour les équipes soignantes qui respectent, elles, la dignité de leurs malades, pour les familles qui accompagnent courageusement leurs membres éprouvés. Surtout, nous voulons exprimer notre résolution d’agir conformément à ces convictions en soutenant tous ceux qui se mettent vraiment au service de la vie. Nous le faisons particulièrement en n’abandonnant pas les malades graves à leur détresse et à leur souffrance. Nous voulons encourager le travail des aumôneries d’hôpitaux et de maisons de retraite. Nous voulons appeler les fidèles laïcs ou consacrés à se proposer pour des services de visite et d’accompagnement auprès des personnes malades ou des personnes âgées, en particulier celles qui sont en grande souffrance physique ou psychologique.

Plusieurs d’entre nous se sont exprimés justement et sobrement sans faire le jeu médiatique de cette vente aux enchères de la dignité. Aujourd’hui, nous voulons dire ensemble notre conviction que la société n’a pas vocation à organiser la mort, la mort de personne : ni celle de l’enfant à naître, ni celle du grand malade en phase terminale, ni

La dignité humaine est vraiment à promouvoir, mais cette promotion ne peut pas passer par le déni de la valeur de chaque existence humaine quels que soient ses handicaps ! Une société pour la vie est une société qui aide ses membres à vivre jusqu’au bout leur vie, qui ne les fait pas douter de la valeur de leur présence ici-bas. 7


Pèlerinage à Lourdes 2008 Tous les âges me diront BIENHEUREUSE ! (Luc 1,48) JOURNÉE

ADULTES

JEUNES

ELLE NOUS SALUE ET ELLE NOUS SOURIT ! (Bernadette 16-07-1858) MATINÉE : Installation

Mardi 15 juillet

14h00-14h45 (En salle) Temps de groupe Ouverture du pèlerinage : présentation de la démarche jubilaire 15h00 Démarche jubilaire : Accueil Notre Dame (baptistère) - Pont de la grotte (cachot) Arcades (porte sainte) - Grotte - Tente de l’adoration 16h00 à 16h45 : Passage à la grotte 17h00 (en salle) : Temps de groupe 16h30 (Prairie) : Temps de groupe Catéchèse sur le thème du pèlerinage SOIRÉE 21h30 (Hémicycle église Bernadette) pour tous les hospitaliers (sauf ceux de la garde de nuit) Célébration de la Parole. Accueil des nouveaux hospitaliers

FAITES TOUT CE QU’IL VOUS DIRA

Mercredi 16 juillet

(Jean 2,5) JOURNÉE DIOCÉSAINE MATINÉE 6h40 (5ème niveau Chapelle) Prière avec tous les hospitaliers disponibles 9h30 (Basilique St Pie X) Messe internationale 9h (Chapelle St Joseph) Prière du matin 10h (Prairie) Temps de groupe APRÈS-MIDI 15h (Basilique St Pie X) Célébration diocésaine 14h (Prairie) Temps de groupe 17h Procession eucharistique 16h30-17h45 (Chapelle St Joseph). Célébration de la Parole. SOIRÉE 20h30 Procession de la lumière 21h30 (Esplanade ou Basilique St Pie X si pluie) Retransmission des JMJ de Sydney

FILS, VOICI TA MÈRE !

Jeudi 17 juillet

(Jean 19,27) MATINÉE 6h40 (5 niveau Chapelle) Prière pour tous les hospitaliers disponibles 9h45 Messe à la grotte avec le diocèse de Meaux 10h45 Temps de groupe 10h45 Temps de groupe APRÈS-MIDI 14h00 (église Ste Bernadette côté carmel 14h00 (Prairie)Temps de groupe Diaporama : Sur les pas de Bernadette 15h30 (Grotte) Chapelet 16h30-17h45 (Chapelle St Joseph) 16h30 Temps de convivialité et d’échanges Célébration de la Parole ème

Soirée : préparation du départ

20h30 (Transit) Jeu

ELLE EST GRAVÉE DANS MON CŒUR ! (Bernadette 16-07-1858)

Vendredi 18 juillet

MATINÉE 6h40 (5ème niveau Chapelle) Prière pour tous les hospitaliers libres 8h30 Temps de groupe (Transit ou extérieur) 10h30-11h30 (église Ste Bernadette côté grotte) 9h Départ pour la Cité St Pierre Célébration eucharistique Temps de groupe 12h30 Pique nique APRÈS-MIDI 14h Départ pour la Cité St Pierre 15h (Salle Padre Pio) Célébration de l’engagement des hospitaliers et envoi 16h00 Départ pour les Landes.

Bureau : Centre Jean-Paul II - 102, av. Francis Planté 40100 DAX - Tél. 05 58 58 31 10 Permanence : Les lundis et vendredi en après-midi de 14h30 à 17 h Imprimerie Guy Barrouillet - Dax


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