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LE S

B 3 e l b m e s n E JUIN 2008

Le mot du PrĂ©sident SE PRÉPARER POUR RÉUSSIR Chers amis

V

ous connaissez tous la date de notre pĂšlerinage Ă  Lourdes. Vous savez aussi que ce pĂšlerinage doit se passer dans la joie – JubilĂ© des apparitions – joie vive et expansive comme l’indique le ‘’Petit Larousse’’. Aussi, je voudrai plutĂŽt insister auprĂšs de vous sur l’importance du 5 juillet prochain ; journĂ©e de prĂ©paration du pĂšlerinage qui concerne tout le monde, tout le monde sans exception. C’est lors de cette journĂ©e, que les rĂŽles pour chacun sont distribuĂ©s ; que le programme de chaque jour est expliquĂ© autant sur le plan spirituel que matĂ©riel ; que les nouveaux hospitaliers sont accueillis parmi nous ; que les responsables de service font connaissance

avec les membres de leurs Ă©quipes et leur expliquent comment agir pour ĂȘtre efficaces ; que toute question posĂ©e doit avoir une rĂ©ponse. GrĂące Ă  ce travail, le pĂšlerinage est sur les rails dĂšs notre arrivĂ©e Ă  Lourdes, et peut se dĂ©rouler dans de bonnes conditions. Ce pĂšlerinage est particulier pour tous cette annĂ©e. Nous allons en effet, avec nos amis malades et handicapĂ©s parcourir, Ă  travers les sanctuaires, le ‘’Chemin du Jubilé’’, auquel est attachĂ©e l’indulgence plĂ©niĂšre sous certaines conditions, au cours de cette annĂ©e jubilaire. Ceci nĂ©cessitera quelques explications prĂ©cises. Pour toutes ces raisons, je souhaite vraiment que nous puissions tous nous prĂ©parer complĂštement, quelle que soit notre anciennetĂ©, quel que soit notre savoir-faire ! Je compte sur vous enfin, pour inaugurer les nouveaux locaux de l’HospitalitĂ© Landaise Ă  Buglose. À trĂšs bientĂŽt. François d’AVEZAC

CET AVIS MÉRITE TOUTE VOTRE ATTENTION Dix jours aprĂšs la clĂŽture des inscriptions, 50 hospitaliers manquaient encore pour que les effectifs soient en rapport avec les besoins. Si, depuis, vous vous ĂȘtes rĂ©veillĂ©s, tout va bien. Sinon, il n’est peut-ĂȘtre pas trop tard pour bien faire. Nous n’avons pas le droit de dĂ©cevoir les malades et les handicapĂ©s inscrits.


Le mot de l’AumĂŽnier « EN ROUTE POUR LE JUBILÉ ! »

C

omme vous le savez, nous fĂȘtons le 150Ăšme anniversaire des apparitions de Marie Ă  Bernadette Soubirous, apparitions qui ont eu lieu du 11 fĂ©vrier au 16 juillet 1858. L’Eglise a choisi de vivre ce 150Ăšme anniversaire sous la forme d’un jubilĂ©.

Nous en avons vĂ©cu un, il n’y a pas trĂšs longtemps : en l’an 2000. Il commĂ©morait la naissance de JĂ©sus. Nous nous rappelions Ă  cette occasion que le mot jubilĂ© a une origine biblique. Tous les cinquante ans Ă©tait proclamĂ©e une annĂ©e jubilaire, autrement dit, une annĂ©e de joie, de « jubilation » car : - les dettes Ă©taient remises, - chacun pouvait revenir sur ses terres, - et les esclaves juifs retrouvaient la libertĂ©. Souvent, un pĂšlerinage y Ă©tait associĂ©. Il a Ă©tĂ© instituĂ© par le pape Boniface VIII, il y a 700 ans. Comment ce jubilĂ© s’inscrit-il dans notre dĂ©marche de pĂšlerins ? Le message de Marie Ă  Bernadette nous l’indique : 1 - C’est d’abord une promesse de bonheur dans un monde « autre ». On y entre en franchissant la petite porte dont l’évangile nous parle : la porte Ă©troite : « Entrez par la porte Ă©troite. Large est la porte et spacieux le chemin qui mĂšne Ă  la perdition, et nombreux ceux qui s’y engagent.» (Mt 7,13) « Efforcez–vous d’entrer par la porte Ă©troite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront Ă  entrer et ne le pourront pas. » (Lc 13, 24) 2 - Marie a appelĂ© Bernadette Ă  la conversion parce qu’elle est la meilleure maniĂšre de trouver cette porte et de la franchir. 3 - Marie demande une chapelle et une procession. La marche en procession nous conduit vers la chapelle, et donc, l’eucharistie. La chapelle n’a pas d’autre usage que de permettre Ă  Dieu de rĂ©unir son peuple et de le nourrir par sa parole et son pain. Mgr Jacques Perrier, Ă©vĂȘque de Tarbes et Lourdes, propose deux parcours pour vivre ce jubilĂ© : - la dĂ©marche jubilaire, celle que nous ferons avec nos amis malades et handicapĂ©s, car elle est accessible Ă  tous, et qu’elle se dĂ©roule Ă  l’intĂ©rieur des Sanctuaires, - et le chemin du jubilĂ© qui comprend quatre Ă©tapes : ‱ l’église paroissiale qui conserve les fonts baptismaux qui ont servi pour Bernadette, ‱ le cachot oĂč habitait la famille Soubirous, ‱ la porte saint Michel, les arcades et la Grotte, ‱ l’oratoire de l’hĂŽpital oĂč Bernadette a fait sa premiĂšre communion le 3 juin 1858. 2


vante du Seigneur. » Marie nous apprendra Ă  rĂ©orienter notre vie en nous faisant regarder son Fils pour que la volontĂ© de Dieu soit effectivement celle qui agit dans notre vie de tous les jours. TroisiĂšme temps : « Fils, voici ta mĂšre ! » JĂ©sus sait combien la vie de famille est importante pour l’épanouissement de l’homme. Aussi JĂ©sus, notre frĂšre, nous a confiĂ© Marie sa mĂšre, le soir du Vendredi Saint pour qu’elle devienne la nĂŽtre et nous soutienne dans notre marche vers et avec Dieu jusqu’au jour de notre rencontre avec lui. Enfin dernier temps : « Elle est gravĂ©e dans mon cƓur ! .» C’est ce qui vivra Bernadette Ă  Lourdes, puis Ă  Nevers. C’est ce que nous serons appelĂ©s Ă  vivre en rentrant chez nous, dans notre diocĂšse, notre paroisse, bref, en tout lieu et circonstance de notre vie. Tout ceci fait que cette annĂ©e, nous vivrons moins de temps en groupe. Nous vivrons davantage au rythme de Lourdes, surtout le deuxiĂšme jour, car nous participerons avec le diocĂšse Ă  la messe internationale, puis Ă  la procession eucharistique et enfin Ă  la procession de la lumiĂšre. Le troisiĂšme jour, nous prierons le chapelet Ă  la grotte, avec tous les pĂšlerins prĂ©sents Ă  Lourdes qui le voudront.

Nous commencerons le jeudi aprĂšs-midi par la dĂ©marche jubilaire. C’est dire que, cette annĂ©e, le dĂ©but de notre pĂšlerinage sera diffĂ©rent de ce que nous connaissons. Ceci en raison de l’heure qui nous est octroyĂ©e pour passer Ă  la grotte. Ce que nous avions l’habitude de faire pour dĂ©buter, Ă  savoir se mettre en groupe puis se prĂ©senter, faire connaissance, dĂ©couvrir le thĂšme, se dĂ©roulera aprĂšs la dĂ©marche jubilaire. Ce qui implique que la cĂ©lĂ©bration d’ouverture est Ă©galement dĂ©placĂ©e, au soir, Ă  l’HĂ©micycle. Les nouveaux hospitaliers y seront accueillis alors que les nouveaux malades le seront dans le premier temps de groupe. Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, le thĂšme gĂ©nĂ©ral sera dĂ©clinĂ© en quatre temps. Le thĂšme gĂ©nĂ©ral est : « Tous les Ăąges me diront bienheureuse ! » Nous serons invitĂ©s Ă  le reconnaĂźtre, Ă  en ĂȘtre les tĂ©moins, et par consĂ©quent, Ă  nous associer Ă  la joie de Marie d’avoir Ă©tĂ© l’humble servante du Seigneur. Premier temps : « Elle nous salue et nous sourit. » Notre-Dame nous accueille Ă  Lourdes comme elle a accueilli Bernadette. Nous ne sommes pas des numĂ©ros, mais des personnes Ă  part entiĂšre dont la dignitĂ© n’est pas liĂ©e aux apparences et aux performances mais inscrite dĂšs la conception de l’ĂȘtre. Comme pour Dieu, nous avons du prix aux yeux de Marie. Le fait que Marie soit « ImmaculĂ©e Conception » ne l’a pas Ă©loignĂ©e de nous. Cela l’a mĂȘme rapprochĂ© puisqu’elle nous a donnĂ© son Fils pour que nous soyons rĂ©conciliĂ©s avec Dieu.

Cette plus grande immersion permettra de vivre les temps de groupe autrement, en ce sens que les groupes auront Ă  choisir et dĂ©cider ce qu’ils feront durant telle ou telle plage dite « libre. » Libre, non pas pour ne rien faire, mais pour organiser le temps de groupe comme aller Ă  la chapelle de la rĂ©conciliation, faire le chemin de l’eau ou de la croix, que sais-je, tout en restant en lien avec la vie du grand groupe !

DeuxiĂšme temps : « FaĂźtes tout ce qu’il vous dira. » Cette phrase ne nous est pas inconnue. C’est ce que Marie demande aux serviteurs des noces auxquelles elle est invitĂ©e aprĂšs ĂȘtre intervenue auprĂšs de son Fils pour que le vin ne manque pas. Phrase connue mais estelle aujourd’hui au centre de notre vie comme elle l’était pour Marie, « l’humble ser-

Les jeunes vivront cette mĂȘme dĂ©marche. Des temps communs nous rassembleront. Puissent ces quatre jours nous faire mieux comprendre l’action de grĂące de Marie : «Tous les Ăąges me diront bienheureuse. » PĂšre Olivier DOBERSECQ 3


L’Église en mission avec les bĂ©nĂ©voles ïč Les paroles et les Ă©crits de la 2Ăšme rencontre internationale des hospitaliers nous prĂ©parent Ă  notre pĂšlerinage.

BĂ©nĂ©voles au service des autres Qu’il doive ĂȘtre serviteur, le chrĂ©tien le sait depuis le premier jour de l’Évangile. Marie s’est dite “la servante du Seigneur’’ et JĂ©sus, aprĂšs avoir lavĂ© les pieds de ses disciples, explique son geste : ‘’Si je vous ai lavĂ© les pieds, moi, le Seigneur et le MaĂźtre, vous devez vous aussi 
’’ DĂ©jĂ , il leur avait annoncĂ© que, dans l’ordre du Royaume, le plus grand est celui qui se fait serviteur. Tout cela, nous le savons. Lourdes offre Ă  un trĂšs grand nombre de jeunes et d‘adultes la possibilitĂ© de rĂ©aliser cet aspect central de l’Évangile, au profit des personnes malades ou handicapĂ©es, mais aussi dans bien d’autres fonctions.

Ces questions ne sont pas propres aux bĂ©nĂ©voles chrĂ©tiens. Mais certaines autres s’y ajoutent. Dans le vaste champ de l’humanitaire, quel est le tĂ©moignage propre du chrĂ©tien? Doit-il se mĂȘler discrĂštement Ă  la foule, sans se faire remarquer ? Doit-il, au contraire, envisager son service comme une occasion d’annoncer la Bonne Nouvelle ? Quelle place tient la foi et la priĂšre dans son engagement ? S’il est mariĂ©, comment Ă©viter de se laisser totalement absorber par l’engagement, au dĂ©triment de sa propre famille Ă  laquelle il est liĂ© par le sacrement du mariage ? Le chrĂ©tien exerce-t-il son bĂ©nĂ©volat de la mĂȘme maniĂšre dans une association chrĂ©tienne ou dans une association laĂŻque ? Venant d’horizons divers, riches d’expĂ©riences multiples, renouvelĂ©s par la grĂące de votre pĂšlerinage, j’espĂšre que vous repartirez de Lourdes Ă©clairĂ©s et confortĂ©s dans votre service de bĂ©nĂ©voles chrĂ©tiens. Que Marie soit votre formatrice comme elle l’a Ă©tĂ© pour Bernadette, il y a 150 ans.

Dans le titre, c’est le premier mot qui interroge le plus : ‘’bĂ©nĂ©voles’’. Le bĂ©nĂ©volat est trĂšs rĂ©pandu dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales. Il leur permet de respirer. Sans lui, la vie sociale serait encore plus froide et plus dure. Mais, en mĂȘme temps, le bĂ©nĂ©volat est suspectĂ©. Le bĂ©nĂ©vole serait nĂ©cessairement un amateur, voire un dilettante : peut-on vraiment compter sur lui ? A-t-il la mĂȘme qualification qu’un professionnel ? N’usurpe-t-il pas la place d’un salariĂ© ? N’est-il pas instrumentalisĂ© par la sociĂ©tĂ© qui se donne ainsi gratuitement bonne conscience ? Lui-mĂȘme ne cherche-t-il pas Ă  compenser par quelques heures ou quelques jours de bĂ©nĂ©volat le reste d’une vie qui se rĂ©fĂšre Ă  des valeurs tout autres ?

+ Jacques PERRIER ÉvĂȘque de Tarbes et Lourdes 4


Equipe des jeunes Le passage du flambeau ïč Tous les six ans, une Ă©quipe de prĂ©paration du pĂšlerinage des jeunes s’en va pour faire place Ă  une autre. Cette succession ne se fait pas du jour au lendemain et le changement intervient aprĂšs avoir mĂ»rement rĂ©flĂ©chi et bien prĂ©parĂ© le passage de relais. L’équipe, dĂšs sa prise de fonction, observe avec attention les jeunes hospitaliers susceptibles de les remplacer plus tard et les forme pendant une Ă  deux annĂ©es avant de passer le flambeau. En avant-premiĂšre et en exclusivitĂ© pour Ensemble, les ‘’petits nouveaux’’ se dĂ©voilent – un peu – pour vous.

itĂ© me semblaient complexes, et sur le coup, je ne me suis pas sentie Ă  la hauteur. Pourquoi m’avoir choisie moi ? Et puis je me suis dit, ce n’est pas un hasard, ils ont confiance, ils savent ce qu’ils font, et je ne regrette pas. Commençant ma deuxiĂšme annĂ©e de formation, c’est avec joie que je retrouve Ă  chaque rĂ©union toute l’équipe pour ensemble partager des moments forts, et bĂątir dans la joie, la priĂšre et la bonne humeur, la trame du futur pĂ©lĂ©.’’

PAUL : ‘’ Lorsque l’équipe actuelle m’a proposĂ©, un dimanche aprĂšs-midi Ă  Buglose, de la rejoindre et de faire partie du groupe qui lui succĂšderait, un double sentiment s’est mĂȘlĂ© dans mon esprit : un grand honneur et une lourde responsabilitĂ©. Honneur parce que l’HospitalitĂ© Landaise, c’est un peu une histoire vĂ©cue en famille depuis plus de 40 ans et plus particuliĂšrement lorsqu’on parle du pĂ©lĂ© des jeunes. Lourde responsabilitĂ© parce qu’une telle organisation ne laisse aucune place au hasard et que le moindre faux-pas peut nuire au bien-ĂȘtre de nos ami(e)s malades ou handicapĂ©s. J’espĂšre que les 6 prochaines annĂ©es seront pour nous tous, riches en rencontres, en moments de partage et d’amitiĂ©, en temps de priĂšres, tous ensemble. Riches en rires, sourires, fous rires 
’’

ELSA : ‘’ J’ai connu le pĂ©lĂ© des jeunes et l’HospitalitĂ© Landaise il y a quelques annĂ©es, grĂące Ă  un ami. J’avais alors 17 ans. J’ai dĂ©couvert cette ambiance si particuliĂšre, ces moments de bonheur, de partage et de priĂšre si intenses, ces rencontres tellement bouleversantes et inoubliables 
 Depuis, le pĂ©lĂ© est, pour moi, devenu un rendez-vous incontournable. Alors, comment oublier ce dimanche aprĂšs-midi Ă  Buglose, lorsque les membres de l’équipe actuelle m’ont annoncĂ© qu’ils aimeraient me voir les rejoindre et faire partie de leurs successeurs ? Il m’est trĂšs difficile de dĂ©crire tous les sentiments qui m’ont envahie Ă  cet instant. Je pense que l’on peut parler d’un mĂ©lange de surprise, de bonheur, de responsabilitĂ©, d’honneur 
 et d’un peu de peur aussi ! Je suis trĂšs touchĂ©e que l’on me fasse ainsi confiance et je n’ai absolument aucun regret d’avoir acceptĂ© de participer Ă  cette aventure. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, je dĂ©couvre donc avec joie, au fur et Ă  mesure des rĂ©unions, l’organisation de l’équipe ainsi que l’art et la maniĂšre de prĂ©parer un pĂ©lĂ©.’’

FABIENNE : ‘’ Je me souviens trĂšs bien d’un dimanche soir particulier Ă  Lourdes. L’aprĂšsmidi, j’avais prononcĂ© mon engagement, grande Ă©tape dans la vie d’un hospitalier, et le pĂ©lĂ© touchant Ă  sa fin, tout le monde se prĂ©parait dĂ©jĂ  Ă  repartir le lendemain, le cƓur rempli d’émotions partagĂ©es. C’est alors que les membres de l’équipe, dĂ©sirant me parler, me demandent de venir les rejoindre. Je ne saurais dĂ©crire l’émotion ressentie lorsqu’ils m’ont fait part de leur souhait de me joindre Ă  eux. La tĂąche et la responsabil5


ANNE : ‘’Comme beaucoup d’hospitaliers, je me souviens trĂšs bien de mon premier pĂ©lĂ©. J’avais 16 ans, et je l’avoue, j’y suis allĂ©e Ă  reculons, comme on dit :’ pour faire plaisir Ă  maman 
 Ă  mamie 
’ Mais voilĂ , j’ai dĂ©couvert en prenant la blouse une ambiance que je ne soupçonnais pas. Et finalement les quatre jours sont passĂ©s trĂšs vite, trop vite mĂȘme. ArrivĂ©e au dernier, je ne voulais plus partir
 Depuis le pĂ©lĂ© est devenu pour moi, un moment privilĂ©giĂ© dans l’annĂ©e. Lorsque l’équipe m’a demandĂ© de prendre la relĂšve, sur le coup je n’étais pas trĂšs enthousiaste. Pourquoi prendre plus de responsabilitĂ©s alors que j’avais pris mes habitudes et

que j’adorais ce que je faisais ? Puis ils m’ont laissĂ© un peu de temps pour y rĂ©flĂ©chir, ce qui m’a Ă©tĂ© trĂšs utile. J’ai repensĂ© au pĂ©lĂ©, Ă  la joie qui en dĂ©coulait, Ă  la transformation qu’il a pu crĂ©er en moi. Et je me suis dit : pourquoi pas ? Depuis j’accompagne l’équipe et j’ai dĂ©couvert les week-ends de prĂ©paration. Ils sont trĂšs forts en partage, en joie et en amour pour ce que l’on fait. J’ai pu mesurer, l’an dernier, la joie de voir un pĂ©lĂ© prĂ©parĂ© devenir rĂ©alitĂ©. Alors oui, je signe avec grand plaisir pour les annĂ©es Ă  venir et j’espĂšre pouvoir, Ă  mon niveau, contribuer Ă  la rĂ©ussite des prochains pĂ©lĂ©s.’’

L’esprit hospitalier

Esprit de service Toujours faire passer l’intĂ©rĂȘt des autres avant son intĂ©rĂȘt personnel. Esprit d’humilitĂ© Accepter le service demandĂ©, quel qu’il soit, sans s’imposer, dans l’esprit de Bernadette. Esprit de docilitĂ© Accepter d’apprendre. Esprit de constance Accomplir le service, complĂštement, jusqu’au bout. Esprit de gĂ©nĂ©rositĂ© Engager notre cƓur, nos forces et notre intelligence. Respect de la personne DiscrĂ©tion, dĂ©licatesse, douceur, dans les gestes comme dans les paroles.

La Communication du trĂ©sorier : Nous entendons chaque annĂ©e notre trĂ©sorier, Philippe Sadoux, lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’HospitalitĂ©. Il complĂšte son intervention annuelle par ce mot adressĂ© Ă  tous les hospitaliers dans les colonnes de notre bulletin. FiscalitĂ© : À compter du 1er juin 2008, l’HospitalitĂ© Landaise a obtenu l’autorisation de dĂ©livrer des reçus fiscaux. Cette disposition concerne les sommes versĂ©es au titre des cotisations et des dons pour les personnes qui en feraient la demande. 6


Parole d’évĂȘque ïč Notre Ă©vĂȘque, Mgr Philippe Breton, a souhaitĂ© que notre bulletin ‘’Ensemble’’ se fasse l’écho d’un extrait de l’intervention du Cardinal archevĂȘque de Paris, Mgr AndrĂ© VingtTrois, en ouverture de l’assemblĂ©e plĂ©niĂšre des Ă©vĂȘques de France, le 1er avril 2008

Une société pour la vie

celle des vieillards en fin de vie. Si elle le faisait, elle saperait les fondements mĂȘmes de son existence. Elle deviendrait un lieu du doute : veut-on encore de moi ?

Une rĂ©cente campagne a Ă©tĂ© orchestrĂ©e, une nouvelle fois, Ă  partir du drame personnel d’une personne gravement malade pour faire passer dans l’opinion le sentiment qu’il y aurait urgence Ă  dĂ©livrer lĂ©galement un permis de disposer de sa vie. En rĂ©alitĂ©, il s’agirait d’un nouveau permis de disposer de la vie de son prochain, disons-le simplement: d’un permis de tuer. Alors que nous ignorions tout de la situation mĂ©dicale rĂ©elle de la personne, des traitements possibles, des traitements proposĂ©s, acceptĂ©s ou refusĂ©s, on a voulu capter l’émotion lĂ©gitime pour la substituer Ă  la rĂ©flexion ; on a fait monter les enchĂšres Ă©motionnelles ; on a instrumentalisĂ© une situation douloureuse pour la cause. On parle beaucoup de dignitĂ© ! Nous n’avons certainement pas la mĂȘme conception ni la mĂȘme pratique de ce mot. Sournoisement, le travail admirable des Ă©quipes de soins palliatifs a Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ© et dĂ©valuĂ© aux yeux de l’opinion. Honteusement, des milliers de personnes gravement atteintes ou dans le dernier Ăąge de leur vie ont Ă©tĂ© soupçonnĂ©es de ne pas avoir le courage de la « dignitĂ© ». Frauduleusement, la requĂȘte de reporter la dĂ©cision de sa mort sur la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme un progrĂšs humain. La loi, votĂ©e il y a deux ans et pas encore vraiment appliquĂ©e, a Ă©tĂ© occultĂ©e. La passion pour la mort a remplacĂ© la compassion pour la vie.

Comme Ă©vĂȘques mais tout simplement comme ĂȘtres humains, nous voulons rappeler que la dignitĂ© humaine n’est pas de chercher dans la mort la solution aux situations graves et angoissantes auxquelles tous les hommes sont confrontĂ©s un jour ou l’autre. Nous voulons dire encore une fois notre estime et notre admiration pour les hommes et les femmes qui assument leur vie avec courage et discrĂ©tion, pour les mĂ©decins qui cherchent sans cesse Ă  soulager la souffrance, pour les Ă©quipes soignantes qui respectent, elles, la dignitĂ© de leurs malades, pour les familles qui accompagnent courageusement leurs membres Ă©prouvĂ©s. Surtout, nous voulons exprimer notre rĂ©solution d’agir conformĂ©ment Ă  ces convictions en soutenant tous ceux qui se mettent vraiment au service de la vie. Nous le faisons particuliĂšrement en n’abandonnant pas les malades graves Ă  leur dĂ©tresse et Ă  leur souffrance. Nous voulons encourager le travail des aumĂŽneries d’hĂŽpitaux et de maisons de retraite. Nous voulons appeler les fidĂšles laĂŻcs ou consacrĂ©s Ă  se proposer pour des services de visite et d’accompagnement auprĂšs des personnes malades ou des personnes ĂągĂ©es, en particulier celles qui sont en grande souffrance physique ou psychologique.

Plusieurs d’entre nous se sont exprimĂ©s justement et sobrement sans faire le jeu mĂ©diatique de cette vente aux enchĂšres de la dignitĂ©. Aujourd’hui, nous voulons dire ensemble notre conviction que la sociĂ©tĂ© n’a pas vocation Ă  organiser la mort, la mort de personne : ni celle de l’enfant Ă  naĂźtre, ni celle du grand malade en phase terminale, ni

La dignitĂ© humaine est vraiment Ă  promouvoir, mais cette promotion ne peut pas passer par le dĂ©ni de la valeur de chaque existence humaine quels que soient ses handicaps ! Une sociĂ©tĂ© pour la vie est une sociĂ©tĂ© qui aide ses membres Ă  vivre jusqu’au bout leur vie, qui ne les fait pas douter de la valeur de leur prĂ©sence ici-bas. 7


Pùlerinage à Lourdes 2008 Tous les ñges me diront BIENHEUREUSE ! (Luc 1,48) JOURNÉE

ADULTES

JEUNES

ELLE NOUS SALUE ET ELLE NOUS SOURIT ! (Bernadette 16-07-1858) MATINÉE : Installation

Mardi 15 juillet

14h00-14h45 (En salle) Temps de groupe Ouverture du pĂšlerinage : prĂ©sentation de la dĂ©marche jubilaire 15h00 DĂ©marche jubilaire : Accueil Notre Dame (baptistĂšre) - Pont de la grotte (cachot) Arcades (porte sainte) - Grotte - Tente de l’adoration 16h00 Ă  16h45 : Passage Ă  la grotte 17h00 (en salle) : Temps de groupe 16h30 (Prairie) : Temps de groupe CatĂ©chĂšse sur le thĂšme du pĂšlerinage SOIRÉE 21h30 (HĂ©micycle Ă©glise Bernadette) pour tous les hospitaliers (sauf ceux de la garde de nuit) CĂ©lĂ©bration de la Parole. Accueil des nouveaux hospitaliers

FAITES TOUT CE QU’IL VOUS DIRA

Mercredi 16 juillet

(Jean 2,5) JOURNÉE DIOCÉSAINE MATINÉE 6h40 (5Ăšme niveau Chapelle) PriĂšre avec tous les hospitaliers disponibles 9h30 (Basilique St Pie X) Messe internationale 9h (Chapelle St Joseph) PriĂšre du matin 10h (Prairie) Temps de groupe APRÈS-MIDI 15h (Basilique St Pie X) CĂ©lĂ©bration diocĂ©saine 14h (Prairie) Temps de groupe 17h Procession eucharistique 16h30-17h45 (Chapelle St Joseph). CĂ©lĂ©bration de la Parole. SOIRÉE 20h30 Procession de la lumiĂšre 21h30 (Esplanade ou Basilique St Pie X si pluie) Retransmission des JMJ de Sydney

FILS, VOICI TA MÈRE !

Jeudi 17 juillet

(Jean 19,27) MATINÉE 6h40 (5 niveau Chapelle) PriĂšre pour tous les hospitaliers disponibles 9h45 Messe Ă  la grotte avec le diocĂšse de Meaux 10h45 Temps de groupe 10h45 Temps de groupe APRÈS-MIDI 14h00 (Ă©glise Ste Bernadette cĂŽtĂ© carmel 14h00 (Prairie)Temps de groupe Diaporama : Sur les pas de Bernadette 15h30 (Grotte) Chapelet 16h30-17h45 (Chapelle St Joseph) 16h30 Temps de convivialitĂ© et d’échanges CĂ©lĂ©bration de la Parole Ăšme

Soirée : préparation du départ

20h30 (Transit) Jeu

ELLE EST GRAVÉE DANS MON CƒUR ! (Bernadette 16-07-1858)

Vendredi 18 juillet

MATINÉE 6h40 (5Ăšme niveau Chapelle) PriĂšre pour tous les hospitaliers libres 8h30 Temps de groupe (Transit ou extĂ©rieur) 10h30-11h30 (Ă©glise Ste Bernadette cĂŽtĂ© grotte) 9h DĂ©part pour la CitĂ© St Pierre CĂ©lĂ©bration eucharistique Temps de groupe 12h30 Pique nique APRÈS-MIDI 14h DĂ©part pour la CitĂ© St Pierre 15h (Salle Padre Pio) CĂ©lĂ©bration de l’engagement des hospitaliers et envoi 16h00 DĂ©part pour les Landes.

Bureau : Centre Jean-Paul II - 102, av. Francis Planté 40100 DAX - Tél. 05 58 58 31 10 Permanence : Les lundis et vendredi en aprÚs-midi de 14h30 à 17 h Imprimerie Guy Barrouillet - Dax


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