Holistik magazine n°4 - L'amour de soi

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numéro 4 Mars - Printemps 2016 Rédactrice en Chef Coordination Editoriale Graphisme et Maquette Sofia Barão

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Correctrices-Bénévoles Odile F Béatrice Gallas Anne Lambert Chloé Mason Et les autres bénévoles anonymes (grand merci à tous)

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Partenariats-Annonceurs holistikmagazine@gmail.com

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Suggestions - Retour des lecteurs holistikmagazine@gmail.com

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Je remercie angiemakes.com et designsbymissmandee.com pour la gratuité de quelques-uns des éléments graphiques présents dans ce numéro.

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Abonnement gratuit - Newsletter http://eepurl.com/bamFIH

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Chaque texte est l’expression d’une voix  ; celle de l’auteur qui l’a écrit. Holistik Magazine vous propose de les découvrir, mais c’est à vous, ensuite, de vous questionner par rapport à ce que vous allez lire et de vous faire, vous-même, votre propre idée indépendante et libre. Nous devons être curieux de tout et de tous, nous devons aussi exercer le discernement personnel et le librearbitre, le tout dans le respect de l’opinion de l’autre. Pour soi-même, l’expression d’un autre que soi ne doit jamais, être pris comme la seule et unique vérité possible. Se questionner est le travail le plus fascinant et le plus important que nous avons à entreprendre dans cette vie.

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L’amour de soi "

Le Printemps est là et le temps des énergies nouvelles aussi… Et si ces énergies nouvelles doivent s’exprimer, c’est en nous tout d’abord qu’elles doivent s’incarner.

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Ce nouveau numéro de Holistik Magazine est consacré à l’amour de soi, vaste programme, n’est-ce pas ? Peut-être pas tant que ça… nous avons souvent cette idée de quelque chose d’ardu ou de compliqué… alors que la base est simple: nous ne pouvons pas donner aux autres ce que nous ne nous donnons pas à nousmêmes, ou du moins, ce dont nous n’avons pas encore pris conscience !

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Et pourtant, cette aide à la prise de conscience de nous-mêmes nous est présentée chaque jour par les manifestations de notre psyché, de notre corps, de notre âme, mais sommes-nous toujours prêts à les entendre ?

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S’aimer au-delà de tout acte égotique et de dé-responsabilité de soi, dans le respect de soi et des autres, est un acte libérateur, car l’amour, le vrai, ne divise pas, ne compartimente pas, ne mesure pas, ne doute pas. S’aimer, c’est affronter et au même temps avoir de l’affection pour les dragons intérieurs qui nous ont façonnés, mais qui ne définissent pas qui nous sommes, c’est accepter de se faire confiance surtout dans les moments où on n’en a aucune, c’est accueillir notre totalité parfaite d’être imparfaite et travailler avec l’Univers sur l’évolution qui sera la nôtre.

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Mais, l’amour de soi est avant tout le socle indispensable pour que tout autre amour puisse, ensuite, s’implanter, s’exprimer et grandir.

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Pour cette nouvelle saison, les contributeurs de ce numéro nous proposent des témoignages personnels, inspirations poétiques, astuces et exercices à intégrer dans le quotidien pour que nous puissions, petit à petit, écouter ce qui se dit en notre intérieur et l’accorder avec ce que nous renvoi l’extérieur.

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Je vous souhaite maintenant une belle lecture et je vous invite également, à partager ce magazine avec tous ceux qui pourraient bénéficier de cette graine d’inspiration.

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Écoutez l’appel de votre être, l’appel à l’aimer…

" Immense gratitude. ""

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Faites-vous partie des personnes qui ont peur de passer pour une égoïste si vous vous permettez de faire, d'avoir ou d'être ce que vous voulez? Si oui, révisons ensemble si votre peur de l'égoïsme est bien fondée.
 
 S ' a i m e r s e r e f l è t e à t r a v e r s d i ff é r e n t s comportements : répondre à nos propres besoins pour être bien; nous donner le droit d'être humain avec nos imperfections et nous permettre d'être différent sans chercher à nous changer pour faire plaisir à l'autre. Ça se traduit également par le fait de savoir que nous avons encore des blessures non guéries qui nous font parfois agir de façon contraire à ce que notre coeur désire pour ensuite être capable d'aller de l'avant sans nous sentir coupable. Être égoïste signifie vouloir prendre quelque chose qui ne nous appartient pas de quelqu'un d'autre pour satisfaire nos propres désirs ou caprices. Commençons avec des exemples dans le «avoir» pour vérifier si c'est de l'amour de soi ou de l'égoïsme: Vous gagnez un montant d'argent et vous ne voulez pas en donner à vos proches qui s'attendent à en recevoir. Ce comportement reflète de l'amour pour soi, car vous n'enlevez rien qui appartient aux autres, vous choisissez plutôt d'écouter ce que vous voulez. C'est celui qui s'attend à en recevoir qui représente la personne égoïste. Dans vos temps libres, vous avez une journée de congé et vous n'avez pas le goût d'aller visiter votre vieille maman qui s'ennuie. Ce n'est pas de l'égoïsme, mais plutôt de l'amour de soi, car votre temps n'appartient pas à votre maman. Si elle se trouve malheureuse parce que vous n'y allez pas, c'est elle qui devient égoïste. Passons maintenant à d'autres exemples reliés au «faire»: Vous avez un talent ou une profession de coiffeur, par exemple, et la famille s'attend à ce que vous leur offriez le service gratuitement et sur demande.

Dire non n'est pas égoïste, ça signifie plutôt que vous respectez vos limites. Vous voulez aller en vacances avec votre conjoint pendant une semaine ou deux sans les enfants (quel que soit leur âge). Même si les enfants pleurent pour y aller, votre choix de les laisser avec une gardienne ne révèle pas de l'égoïsme. Encore une fois, votre temps (ou présence) ne leur appartient pas. Vous ne faites qu'écouter un besoin important pour l'harmonie du couple. Voici deux autres exemples au niveau du «être»: Vous êtes malheureuse parce que vous vous sentez abandonnée par le conjoint qui travaille beaucoup. C'est égoïste de votre part de lui exiger de moins travailler afin qu'il passe plus de temps avec vous. Vous pouvez faire votre demande et lui exprimer votre préférence, mais votre conjoint n'est pas égoïste s'il sent le besoin de travailler et ne répond pas à votre demande. Il comble son besoin, donc il est dans l'amour de soi et si vous dépendez de lui pour être heureuse, vous êtes dans la peur de ne pas être aimée plutôt que dans l'amour de soi. Vous aimer dans cette circonstance, c'est d'accepter que si le conjoint ne peut être là, vous décidez de vous trouver des divertissements ou occupations qui vous rendront heureuse. Vous êtes fatigué et votre soeur vous invite à une soirée familiale. Vous ne voulez vraiment pas y aller, car vous savez que vous avez plus besoin de repos que d'une sortie. Vous n'osez pas dire non, car vous avez peur de passer pour une égoïste, puisque vous seriez la seule personne de la famille manquante. Encore une fois, ne pas y aller n'est nullement égoïste, car vous n'enlevez rien à votre famille: tout ce que vous faites est que vous ne répondez pas à leurs attentes. Comme vous pouvez le constater, l'amour de soi, c'est être à l'écoute de ses propres besoins. Souvenez-vous que lorsque vous dites ou faites quoi que ce soit par peur d'être égoïste, vous n'agissez pas par amour pour vous-même.

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En agissant par peur de quelqu'un ou de quelque chose, vous vivez automatiquement de la colère face à vous-même et, trop souvent, cette colère s'exprime envers quelqu'un d'autre, ce qui a pour effet de vous faire vivre plusieurs autres émotions.

Même si vous trouvez difficile d'agir par amour pour vous au risque d'être jugé d'égoïste aux yeux des autres, vous constaterez tous les bienfaits d'agir par amour plutôt que par peur.
 
 De plus, vous constaterez que votre entourage sera peut-être surpris ou choqué ou déçu au début, mais au fur et à mesure que vous vous permettrez d'écouter vos besoins plutôt que de vous conformer aux attentes des autres, votre entourage vous le permettra. C'est ainsi que nous devenons conscients de notre degré d'acceptation. De plus, vos proches vous admireront d'être capable d'écouter vos besoins. Vous deviendrez un bon modèle pour eux.
 
 Cela ne vous empêche pas de donner ou de faire plaisir aux autres, car lorsque vous le faites par amour, vous êtes assuré de recevoir des autres par amour puisqu'on obtient la récolte de ce qu'on sème. 
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Lise Bourbeau est la fondatrice de l'école Écoute Ton Corps et auteure de 24 livres. Elle a créé l'atelier ETRE BIEN qui se donne dans une vingtaine de villes ainsi qu'un programme de formation en relation d'aide. Visitez www.ecoutetoncorps.com pour plus de renseignements.

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À toi belle âme, qui habite mon précieux temple et me permet l’expérience du vivant, Je dépose en nous, au cœur de notre coexistence, mon complexe d’être vivant.

Lorsque je nous observe cheminer ensemble, pour le meilleur et le sensible, je me sens reconnecté au Vivant de chaque Chose, de chaque Être, de chaque Atome.

Je comprends que mon chemin de vie est de me vivre en amour, de me sentir amour. J’ai pourtant en moi des croyances du possible que mon pouvoir intérieur est limité. La pensée simple même, que mon pouvoir est un danger.

Et lorsque je me verrai demain, vivre à nouveau le complexe d’être vivant, Je rigolerai avant tant de bienveillance.

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Il me suffirait d’aimer et pourtant, Il me suffit simplement de l’écrire et pourtant, J’ai le complexe d’être vivant.

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Un jour j’ai pensé, que le songe du doute me rendait humain. Un autre jour j’ai cru toucher du doigt le cœur d’un amour naissant éveillé.

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J’apprends à déconstruire le paradigme d’un monde libéré à l’extérieur de moi. J’apprends à ensemencer mes propres fondations intérieures d’une présence inconditionnelle à ce qui est.

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À toi belle âme, je me dis que tu expérimentes de nombreuses tempêtes pour t’expérimenter dans le corps. Toi, que je sens comme étant la représentation du Divin, tu crois toujours bon de te vivre en moi. Cela efface mon complexe lorsque je m’abandonne à cela.

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Et lorsque je nous regarde tous ensemble, depuis un espace où il n’y a aucune identification, J’observe que le complexe est un aspect, Le doute en est un autre, La joie en est un autre, La force, l’étreinte, la peur, le don… en sont des autres.

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C’est cela donc… lorsque je m’invite dans l’arrière-plan de notre vie, à ôter ce qui rend mes illusions réelles, cela ne se nomme même pas, cela se vibre. Il y a une présence, qui réunifie, qui se vit, universellement, en moi, au-delà. . Que je m’attache au complexe d’être vivant ou non, je vis. Que l’aversion ou l’attachement s’expriment, je vis.

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De me connecter au Cadeau d’être vivant, me permet de faire l’expérience de sensations multiples et éphémères, d’émotions intenses et cristallisées. Une sensation de paix m’envahit, je suis douché par l’univers en moi dans ses forces opposées.

" Le complexe d’être vivant ? "

Bienvenue à toi, force inconsciente de ma vie qui vient simplement permettre à ma conscience de se développer.

" L’amour d’être Vivant. "

Oui, cela prend son sens… je suis un complexe assemblé de tout cela, unis vers cela.

" Je suis en chemin pour me rencontrer, " Je suis en chemin pour me rassembler, "

J’exprime ma gratitude infinie à chaque aspect de moi et à toute forme de vie.

" Je me respire… je suis en vie. " " "

Voyageur et blogueur, c’est sur les routes du monde que Thomas s’est (r)éveillé à la réalité et a décidé de faire de sa passion, son métier. Clairvoyant depuis tout jeune, Thomas transmet et accompagne également par l’intermédiaire des consultations individuelles par la lecture et la médecine de l’âme et du son. Egalement chroniqueur sur la Télé de Lilou et Radio Médecine Douce.

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Texte et photos: Thomas Marcilly thomasmarcilly Blog: blog.thomasmarcilly.com Holistik magazine - 14


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L’amour de soi... entends tu la douceur et l’invitation sensuelle ? La fraicheur promise quand il fait trop chaud. La chaleur si d’aventure tu avais un peu froid. La façon dont le « e » cherche à s’inviter en « soi » dans cet amour là. Et comme tu es attendu. Et en quels jolis draps.

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Pourtant l’amour de soi ne relève pas toujours de l’évidence. Pourtant il ne va pas forcément de soi. Nous avons tellement désappris l’essentiel. Tellement ignoré le geste pourtant si manifeste de la vie. Fermé les yeux sur sa belle logique. Méprisé sa chorégraphie naturelle. Durant plusieurs décennies je n’aimais pas l’amour. Du moins était-ce là ce que je prétendais. Je supposais alors, que la cause en était telle ou telle raison  ; et bien-sûr telle ou telle raison se situait à l’époque nécessairement à l’extérieur de moi.

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C’était parce que l’amour ne pouvait être authentique. Et que conséquemment nous ne pouvions pas nous y fier. Sans compter qu’il était trop rose. Trop sucré. Qu’il n’était nul besoin d’y goûter pour le savoir écœurant ! Ou en proportion indigeste. Ou encore tout simplement parce qu’il avait été de toutes pièces inventé. Mais aurait-il pour de bon existé que je l’aurais de la même arbitraire façon imaginé douloureux et tragique. Voué à être contrarié et pour tout dire en un mot condamné. Pourtant, si l’amour n’était pas à mes yeux aimable et que je le récusais, c’était juste parce que j’étais inapte à m’aimer moi-même. Et en aurais-je voulu que j’aurais été incapable de le trouver. De fait, je n’aurais pas pu l’atteindre, tant je m’en sentais éloignée.

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Pourquoi  ? Mais tout simplement parce que nous ne pouvons pas inviter dans notre expérience quelque chose qui ne se situe pas sur la même fréquence. Que nous ne pouvons pas guetter la venue de ce qui n’est pas déjà là. Et parce que c’est notre croyance en la séparation ou l’absence – qu’il s’agisse d’amour ou de n’importe quelle autre chose — qui vient pour les valider.

Quoi donc  ? Mais la graine. Mais le bourgeon. La fleur. La cellule. Le soleil.

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Imaginez-vous seulement une fleur ou une cellule qui échouerait à s’aimer  ? Et regardez le soleil, sans qui la vie sur petite planète n’existerait pas, comme il nous apparait généreux ; la façon dont il nous inonde. Pourtant, que pensez-vous qu’il fasse hormis s’aimer  ? Croyez-vous qu’il ait pour intention première de s’intéresser à ceux-là même à qui il dispense sa lumière ?

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Non  ; le soleil n’a pas d’autre intention que celle de rayonner ce qu’il est. Il est pur désir d’Être. Et s’il ne s’aimait pas, il s’éteindrait de la même façon que j’ai pu m’éteindre un certain nombre d’années en privant l’Univers de mes rayons. Il n’attend rien en retour. Il ne réclame rien. Il ne guette pas les miettes d’une éventuelle reconnaissance. Il ne surveille pas si nous recevons de lui assez de lumière et de chaleur : il EST et c’est en cela que réside sa prodigalité. Rayonnons qui nous sommes : ayons le soleil pour modèle ♥

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Artiste dans l'ancien monde, j'ai choisi d'être Actrice du Nouveau, en me reconnaissant comme Pure Énergie de Vie et en ne signant plus aucune des créations Fées qui s'expriment par mes mains.

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Texte et portrait: Hélaine Charbonnier Teljesseg helaine-faiseuse-de-fees Facebook: helaine.charbonnier.teljesseg

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Tout procède de l’intérieur. L’amour comme tout le reste. Toujours. Et tout le temps. Et pour s’en convaincre, il n’est rien d’autre à faire qu’à observer.

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Cause de tous les drames de ce monde, l’amour. Trop d’amour ou manque d’amour ? Il n’y aura jamais trop d’amour. Si tout le monde s’aimait, nous ne serions pas en conflit, en guerre. Sommes-nous réellement en conflit avec les autres ou avec nous-mêmes ? En imposant nos idées, nos pensées, nos croyances, sommes-nous respectueux de nousmêmes ? Si nous étions clairs avec nousmêmes, nous n’imposerions rien à l’autre. Nous le respecterions et chacun pourrait alors penser, agir selon ses idées, ses aspirations. Lorsqu’une personne nous dérange, est-ce après cette personne que nous en avons ou après nousmêmes ? Qui cherche l’amour ? Se faire aimer par l’autre, se faire accepter, chercher l’attention de l’autre ? Ne passons-nous pas notre temps à chercher, pour certains même, désespérément ? Nous cherchons à l’extérieur et lorsque nous le trouvons, il ne peut qu’être éphémère. L’amour commence par nous, en nous. Que veut dire s’aimer ? S’aimer, c’est s’accepter tel que l’on est. C’est ne pas se juger, se critiquer, se condamner, se dire que l’on pourrait faire mieux … et j’en passe. Quand nous nous acceptons tel que nous sommes, il y a déjà un respect, respect de faire de notre mieux avec les moyens que nous avons à notre disposition et aussi avec ce que nous avons reçu par notre éducation. Lorsqu’il y a douleur ou maladie, qui veut que cela cesse vite ? Bien évidemment nous avons envie que cela s’arrête mais en étant amour, amour envers nous-mêmes, amour pour notre corps, cela se pose à l’intérieur de nous. Une douleur ne vientelle pas donner un signal ? Le corps est-il une

machine qui doit fonctionner parfaitement ou est-il bien vivant, nous alertant avec ses signaux à lui ? Très tôt, on « gave » nos enfants pour qu’ils apprennent et qu’ils correspondent aux critères des statistiques. Puis à la maison, il faut qu’ils travaillent encore s’ils n’y arrivent pas. S’accumulent ensuite les tensions, le manque de concentration, la fatigue, l’énervement... il y a saturation. « L’oie est pleine ». Et on est noté sur les performances. Et c’est parti pour un avenir où il faut avancer, avancer et encore avancer. Les problèmes de relations s’y greffent et c’est l’engrenage. Si nous pouvions transmettre à nos enfants l’amour de soi, apprendre à s’écouter, apprendre à respirer : c’est si simple et si important pour l’équilibre, rester bien avec soi, se relaxer, se mettre à l’écoute de ce qui se passe dans notre corps. Ecouter le silence, être attentif à tout ce qui nous entoure et laisser cette énergie emplir notre corps, notre cœur. La vie alors circule librement donnant un état de légèreté et vivant. Etat d’amour, amour véritable. C’est par notre écoute intérieure que nous accédons à l’amour en soi et à l’amour de tous les règnes : humain, animal, végétal, minéral. A l’Amour de tout ce qui EST.

" Marielle Bouilhac, énergéticienne, soigne les personnes souffrantes ou en difficultés. Grâce à l'ouverture de son cœur et au magnétisme de son être, elle travaille en direct ou à distance accompagnant l'individu dans sa globalité.

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Texte, art et portrait: Marielle Bouilhac Nectar damour Facebook: Marielle-Bouilhac

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Temps d’Entre-deux. Je me réveille ce matin et je mesure en moi, très simplement, combien le mouvement de la Vie est Transition. Aujourd’hui, j’y pose ma conscience un instant. Et du petit bout de la lorgnette de mon Âme, goutte de Lumière dans le vaste océan de conscience du Vivant, je photographie cette émergence de mon Esprit… Prise de Vue… Prise de Conscience. La vague est déjà passée, le Flux de la Vie continue sa danse à l’Infini. Et moi, je reste là, un peu hors temps, sur le rivage de mon Esprit… Instantané de Vie. Je suis à nouveau née d’un Instant de Conscience… d’un regard porté sur une sensation… La Vie qui goûte la Vie. Arrêt sur image, je l’admets, ce faisant, je ne suis déjà plus vraiment au Présent. Temps d’Entre-deux… Entre deux pas de danse, je me demande : la suspension de l’envol n’est-elle pas elle-même une succession de micromouvements ? Et s’il n’y avait pas d’Entre-Deux en vérité... pas de séparation, juste un pont, un espace de création ? Tant d’Entre Eux Deux qui se croient séparés et se vivent ainsi par ignorance : mon Corps et mon Essence, le Ciel et la Terre, Elle et Lui, Nous et Eux, Avant et Après… Et pourtant… Et si le Temps était de l’Espace, l’Espace du Temps, comme le clament les Sages de tous les Âges ? Matière vivante, espace de création, pont d’union, mouvement de la Vie… Jonction perpétuelle de l’Ici et du Maintenant… Création infinie du Présent. Dans quelques jours, je déménage. Je tourne une page. La nouvelle est à écrire me dis-je. Le Temps s’étire… Mon Dieu, tout cet espace d’Entre-deux qui s’ouvre à moi Ici et Maintenant ! Cela fait des mois que je vis Ici, doux lieu béni que j’ai choisi, et que pourtant, dans quelques jours, je quitte pour suivre le mouvement de la Vie. Fallait-il vraiment que je parte Maintenant ? Que je cherche à l’extérieur la possibilité de goûter au mouvement du Vivant, qui je le sais dans mon Intime, se vit déjà de toute éternité au-dedans ? Je ne sais… Mon âme réconfortante acquiesce. Nous sommes quittes. Mais, je me prête au Jeu… de l’expression du Je.

Et je me remercie de m’offrir cet espace de création, Antre de Vie, espace d’expression libre de ce qui cherche à jaillir de moi ! J’avais besoin d’espace, oui, d’un temps où mon Être pourrait trouver la Voie/x d’une expression libératrice dans le Silence matriciel de ce petit temps d’Entre-deux, artifice bienveillant de mon Esprit pour me permettre le jet de Vie et l’accueil de ce qui a besoin de l’être en moi maintenant. Je m’aime au Présent. Et je Pré-Sens ce qui est en train d’émerger des Profondeurs du Vivant en moi. Ce temps d’espace de Vie me permet une nouvelle purge guérisseuse de mon Être, un jaillissement. Oui, en fait, je le goûte maintenant, j’avais simplement besoin de me permettre cet espace vivant en moi… Premier Jet de Création de mon Être à la Vie. Et je tremble, et je libère, et je pleure toutes ces peines inavouées, oubliées, de ma toute petite enfance. Je m’en étonne presque !? Je croyais que j’en avais fini, que je m’aimais déjà suffisamment… Et pourtant, mon Âme me réclamait juste, à nouveau, un peu d’espace, de moi à moi, dans l’intimité de mon Être, mon Antre de Vie, me faire à nouveau le berceau de moi-m’aime, de ma propre naissance. Et moi, sans m’en rendre compte vraiment, même statique en ma demeure, je fuyais encore en avant, dans l’Espace et dans le Temps de mes pensées, de mes projets, de mon quotidien si simple pourtant. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de fuite possible, tout semble ralenti, l’espace, libre, est si grand. L’Amour est là, libre d’Espace et de Temps, accueillant. Je ne peux me dérober à l’Amour, au Présent. Je ne peux qu’accueillir ce jaillissement que je pressens. Et tu es là, toi aussi, mon Amour, Miroir de mon Être, dans ce Présent, cet espace d’entre eux deux qui plus que jamais nous unit. Je ne peux fuir ta présence aimante, la présence de l’Amour, de l’Amour en moi, je ne peux me fuir maintenant. Tendue comme un arc, le Cri de l’Être jaillit alors depuis le fond de mon Essence. Je pleure. Tu me reçois. Je me reçois. En un sens, c’est la première fois pour moi. Et je libère dans cet Espace de Libre Je/u toutes mes peines et mes conditionnements d’enfant. Holistik magazine - 22


Je ne peux pas être aimée telle que je suis… Je dois être joyeuse pour être aimée… Je dois rendre service aux autres pour être aimée… Je dois correspondre, j’ai si peur d’être remplacée… Une à une, elles s’égrainent ces frêles rengaines en tant d’autres Éclats de Vie qui se dissolvent en autant de Cris Lumineux dans le Silence Vivant de mon Être qui m’accueille. Je suis désolée, pardon, merci, je m’aime. Je me mets au Point Zéro. Je m’abandonne à être qui je suis dans l’Ici et Maintenant. Je me reçois. Tu me reçois. L’Amour en soi… Oser m’abandonner librement telle que je suis dans tes/mes bras aimants. Oser t’avouer/m’avouer ma peur de ne pas être aimée dans la totalité de mes nuances. Oser ne plus chercher à correspondre… à te/me correspondre depuis l’extérieur de moi-même. Oser être et exprimer qui je suis, sans chercher à contrôler, façonner, correspondre… Et cette grande question : serai-je enfin accueillie telle que je suis ? Tant de Pas d’Ose qui jaillissent, là, dans mon Jardin de Vie. Je n’ai pas de mérite, me dis-je, c’est mon Âme-Louve qui m’y pousse… Urgence de Vivre ! Pas après pas, jaillissement après jaillissement, je me permets enfin de vivre, avec ma peur d’être pour amie, cette grande Danse de la Vie. Et je me permets de lui offrir, de t’offrir, de m’offrir, qui je suis dans la pureté vive et la clarté originelle de ce qui jaillit de moi. Et je m’accueille ainsi, tremblante de Vie, vivante de ce qui jaillit en moi et de moi, et j’exprime. Et ce faisant, je participe à la grande Danse de Création de la Vie. La Vie qui s’offre à la Vie. Gratitude infinie. Tout est fluide. Dans cet espace de création infini, enfin, je m’ose, j’ose mes premiers pas de qui je suis. Oui, enfin, j’ose et je dis OUI à la Vie que je suis. Mon Amour, je t’aime à l’Infini.

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Plume nomade libre, j’ose l’expression de mon essence d’Artiste-Chamane-Créative et j’explore et je partage les Inspirations de mon Cœur en parcourant les chemins universels de la Vie.

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Texte: Magali Peyroux Photo: source personnelle Portrait: Faustine Peyroux - © ShootingStar Magali Peyroux Facebook: OriginElleLaVoixDeGaia

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L’amour de soi est comme un art. On ne devient pas du jour au lendemain un maître de l’Amour Inconditionnel. Comme tout art, il nous faut le découvrir, l’apprivoiser, le connaître et surtout le cultiver. Nous avons tous en nous des graines d’amour à semer pour soi et tout autour de soi. Comment faire pour cultiver concrètement notre jardin d’amour? En commençant par planter les bonnes graines. Voici cinq exercices pratiques qui pourront vous aider à faire fleurir vos plus belles fleurs d’amour pour vous-mêmes. Car il est important de savoir que c’est par vous que tout commence...

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1) L’exercice de « l’enfant intérieur » Avez-vous déjà remarqué à quel point on peut se traiter avec rigidité, sévérité, ou même pire avec dégoût et ressentiment ? Dès que vous vous rendez compte que vous êtes entrain de vous juger, arrêtez-vous un instant et prenez rendez-vous avec votre enfant intérieur. Pour ce faire, trouvez une photo de vous enfant et gardez-la toujours avec vous dans votre portefeuille. Regardez cette photo à chaque fois que vous êtes dans le besoin. Jugez-vous cet enfant? Le traiteriez-vous comme vous étiez entrain de vous traiter à l’instant? Respirez, donnez beaucoup d’Amour à cet enfant et que cet Amour bienveillant puisse vous enveloppez vous aussi.

" 2) L’exercice du « lâcher prise » A force de se mettre la pression pour atteindre un idéal on finit par se perdre. L’exercice du lâcher prise est d’accepter qu’il y a des choses que l’on peut changer et d’autres non. Prenez l’exemple de votre corps, il est tel qu'il est: parfaitement imparfait. 
 Si vous voulez perdre 5 kilos, c’est « faisable ». Donnez-vous les moyens pour y arriver si vous pensez que vous le faites par amour pour vousmême. Si vous voulez avoir des jambes plus longues, c’est « infaisable », alors autant les accepter et les aimer du mieux que vous pouvez. 
 Lâchez prise et acceptez que certaines choses soient hors de votre contrôle. C’est une preuve d’amour envers votre corps avec qui vous allez passer toute votre vie.

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3) L’exercice du « défaitiste » « De tout façon je n’y arriverai jamais ! » Vous croyez que c’est impossible, qu’il n’y a que les autres qui y arriveront et que vous n’arriverez jamais à vous aimez? Ce petit exercice est pour vous. Pensez à quelque chose que vous aimez faire ou mieux, pensez à une de vos qualités. Impossible? Demandez à un ami ou un membre de votre famille.

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Que ressentez-vous lorsqu’on vous énumère vos qualités? Même si c’est difficile pour vous de recevoir ces compliments, acceptez-les du mieux que vous pouvez. C’est déjà un beau début. Souriez, vous êtes aimés.

4) L’exercice du « meilleur ami » L’amour de soi rime avec le respect et l’écoute de soi. Si on ne s’écoute pas et que l’on ne se respecte pas, il reste très peu de place pour l’amour. Voici un exercice qui fait des miracles. Il ne s’agit pas ici d’égoïsme mais bien d’écoute bienveillante de ses propres besoins. Lorsque vous devez faire des choix importants, avant de passer à l’action ou de répondre trop vite, imaginez ce que vous diriez à votre meilleur(e) ami(e). Par exemple, vous êtes très malade mais vous « devez » quand même aller au travail. Si votre meilleur ami vous avait téléphoné, que lui auriez-vous conseillé? Essayez du mieux que vous pouvez de faire des choix qui soient en accord, en amour et en total respect avec vous-même.

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5) L’exercice de la « méditation dorée » Trouvez une position confortable, assis ou couché. Fermez les yeux et prenez trois grandes respirations. Personnellement, j’imagine que la couleur de l’amour est dorée mais libre à vous d’imaginer la couleur qui vous correspond le mieux. Imaginez que vous sortez de votre corps. Vous avez dans une main un pinceau et dans l’autre un pot de peinture, c’est le pot de l’Amour. Durant cette méditation, vous allez vous peindre et vous remplir entièrement d’amour. Commencez par peindre vos pieds, chevilles et jambes. Elles deviennent dorées et lumineuses. Continuez à peindre chaque partie de votre corps de cette magnifique couleur. Lorsque vous aurez fini, contemplez-vous, ressentez cet immense bien être qui s’écoule en vous. Ressentez cette plénitude. Vous êtes l’Amour de la tête aux pieds. Après, revenez petit à petit dans votre corps et gardez cette magie en vous le plus longtemps possible durant la journée.

Faites ces petits exercices pratiques si vous pensez qu’ils pourront vous aider. Essayez de planter chaque jour dans votre cœur une petite graine d’amour. Qu’importe le temps que ça prendra, le plus important est d’apprendre à s’aimer (semer).

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Texte et photos: Chloé Mason Chloé Mason est blogueuse et fondatrice de Les Petits bonheurs partagés Facebook: Les petits bonheurs partagés

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« Est-ce que vous vous aimez ? me lance mon thérapeute, d’un regard cintré et d’une voix menaçante. - Oui, s’exclame oralement une voix intérieure, fière. » Mon corps tressaille, pour exprimer une objection à ce oui, depuis les profondeurs. « Non ! résonne intérieurement cette autre voix, sourde mais puissante, qui émerge d’un bout de moi qui se sent rejeté. »

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Souvent, les accompagnants mettent le doigt sur cet aspect essentiel de la vie : s’aimer. Parfois ils le font avec tact et douceur, quand ils sont passés eux-mêmes par ce chemin sinueux, pour en connaître l’indispensable douceur. D’autre fois, de façon brutale et hautaine, sans l’humilité de reconnaître que personne n’a réellement vécu cet amour complet de soi. Car l’incarnation dans la matière nous empêche d’exprimer pleinement notre beau, sans que notre densité nous acquitte de goûter aussi la sensation du vide, du manque, du « besoin de ».

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Ce thérapeute indélicat, je l’ai rencontré dans des thérapies que j’ai suivies. A dire vrai, je l’ai été moi-même, lors de mes balbutiements de « bébéaccompagnant ». A penser que l’amour de soi viendrait d’un choix mental, plus que d’une écoute ouverte et attentive de toutes les parties de soi. Ces bouts de soi, qui se font jour l’un après l’autre, nécessitent la patience de savoir les observer, les reconnaître, les apprivoiser.

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Aujourd’hui, cette question « est-ce que vous vous aimez ? » vibre dans mon cœur comme froide et insensible, sans vie. Là où l’accès à l’amour de soi nécessite toute la délicatesse du monde… là où des mots fragiles cherchent un espace d’accueil pour éclore et exprimer cette douloureuse dualité intérieure… certains tendent à imposer cette ouverture à soi, sans créer auparavant un espace pour accueillir ce qui n’est pas encore aimé.

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Pour oser accoucher de soi, pour s’autoriser à toucher du doigt l’intangible réalité du manque d’estime de soi, il nous faut arroser notre être de rivières de tendresse, l’éclairer de patience, le nourrir d’humanité. Nous avons un grand besoin d’amour, pour pouvoir reconnaître que nous manquons d’amour envers nous-même.

C’est là que s’exprime pleinement la phrase magique de Marshall Rosenberg, père de la Communication NonViolente : « Connect before correct ». Il est essentiel de se connecter à l’autre, en créant de l’empathie pour ce qu’il vit, avant de lui exprimer quoique ce soit qui l’invite à se corriger.

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Une fois découvert toute la bienveillance nécessaire pour se connecter à l’amour, il me fallait me demander ce que je cherchais ! Car l’amour, c’est quoi au juste : un sentiment ? un état ? un idéal ? une émotion ? un besoin ? Les cinq, selon différents cadres de référence…

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Pour le psychologue, l’amour est un sentiment. Pour le sage, l’amour est un état d’être permanent. Pour le philosophe, l’amour est un idéal. Pour le passant dans la rue, l’amour est une émotion. Pour le praticien en Communication NonViolente, l’amour est un besoin.

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J’ai alors entamé ma propre quête de qu’est l’amour… Cheminant entre différents systèmes de pensées, armé de patience et d’écoute des précieux enseignements de la vie, je me suis mis en chemin vers l’amour. Le mien.

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Pour mieux comprendre ce qu’est l’amour de soi, j’ai commencé par m’approcher à pas feutrés de l’amour, à travers mes relations aux autres. Comme tout le monde, j’étais sans mode d’emploi sur le « comment aimer ». J’avais seulement lu et entendu qu’il fallait s’aimer soi, pour pouvoir aimer l’autre. Mais comment faire alors ? Retour à la case départ ? Comment fait-on pour s’aimer, quand on n’a aucun repère, autre que les autres et son rapport aux autres ?

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Pendant des années, j’ai navigué en eaux troubles à la recherche de l’amour vrai… J’ai appris la dureté des relations, le non-sens de l’amour sans amour, l’amour de l’attachement et l’attachement à l’amour… m’arrêtant ici et là, dans des oasis vivantes au milieu du désert. Dans ces instants de grâce, l’amour me rendait heureux et libre. Vivant, en quelque sorte ! Holistik magazine - 30


Mon regard d’explorateur a fini par s’arrêter au fait que l’amour idéal n’existe pas. L’amour peut être un sentiment, un état, un idéal, une émotion, autant qu’un besoin. Il en est de nombreuses formes, différentes, propres à chacun. Aujourd’hui, dans ma réalité, j’ai cessé de m’interroger sur ce qu’est l’amour. Plus je cherche à le définir et plus il s’échappe. Il se dérobe sous le poids de mes interrogations. L’amour défie toute tentation de le définir, de l’enfermer.

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Ma quête s’est arrêtée sur une seule chose : que chaque relation que je crée évite toute souffrance et amène de la joie en chacun. Comme disait avec splendeur Mère Theresa : « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux. »

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Est-ce cela l’amour vrai, authentique, 100% pur jus ? Je n’en sais rien, mais au moins cela me permet d’identifier ce qui n’est pas de l’amour : tout ce qui limite, fait souffrir, rend l’autre tantôt objet et tantôt idéal… Au final, je ne sais toujours pas ce qu’est l’amour dans la vie d’un Homme… mais au moins je pressens ce qu’il n’est pas !

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Une fois trouvés les contours élastiques de l’amour tel que je me le représentais, il m’a fallu revenir à l’amour de moi-même. Si aimer est rendre libre et ne faire souffrir aucun être, alors s’aimer soimême devrait simplement être ce qui nous rend libre et ne nous fait pas souffrir ?!

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commence à s’aimer lorsqu’on peut passer du temps avec soi et regarder ses aspérités avec légèreté, sans souffrir de sa propre présence.

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Pour cela, il m’est apparu évident que s’aimer nécessite quelque chose de double, de gémellaire. Nous sommes des êtres polarisés : chaque aspect positif crée forcément son opposé. On ne peut pas apprécier qu’un seul bout de soi, sans étreindre tous les autres. S’aimer signifie apprendre à être en

amour avec ces multiples facettes de soi : les aspects lumineux autant que les aspects sombres. Voilà ce que cachaient mes doubles réponses intérieures à la question de ce thérapeute…

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Pour développer cette estime de soi, il existe des pratiques qui encouragent le développement du beau en soi et de ce qui nourrit la confiance. C’est la voie du coaching et des thérapies orientées sur les solutions. J’y ai découvert un monde passionnant, plein de richesses, de perceptions ouvertes du monde, tout en me rendant compte qu’il y manquait parfois le fait de prendre soin d’accueillir les états intérieurs fragiles, anxieux ou branlants de nos êtres.

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La vie m’a alors conduit vers d’autres approches, qui s’orientent davantage sur la libération des blocages antérieurs, ceux qui ont créé cette difficulté à s’aimer. Ces approches mettent au second plan le beau et les ressources qui développent la confiance et l’estime de soi. Elles privilégient le fait de poser un regard sur les sources du problème. J’y ai découvert de nombreuses réponses. Cependant, le précieux que je portais en moi n’y avait pas toute sa place. Je ressentais que je pouvais difficilement m’aimer en focalisant mon attention essentiellement sur ce qui n’allait pas.

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De cette expérience de vie, ces deux approches ont pour moi leur valeur et leur qualité. S’aimer nécessite d’accueillir ce qui est beau, brillant comme une voiture qui sort du car-wash. Et s’aimer nécessite aussi de sentir et d’accueillir ce qui n’est pas encore « aimable » en soi ; ces vieilles antiquités qu’on sort du placard, qu’il nous faut redécouvrir sous un jour nouveau. Afin que leurs défauts deviennent leur singularité, leur qualité, leur valeur.

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Fort de ces expériences intérieures, j’en suis également arrivé à remplacer le mot « s’aimer », par « avoir de l’empathie pour tous les aspects de soi ». Cela permet de créer plus d’espace, de liberté, de regarder les nombreuses facettes de son être, pour mieux les observer, les accueillir et créer un lien harmonieux avec elles.

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Pour cela, je vous invite vous aussi à trouver votre propre chemin vers l’estime et l’amour de vousmême. C’est un chemin passionnant, fascinant, où l’on ne peut qu’avancer. Si parfois vous vous sentez reculer et vous désaimer à nouveau, regardez l’ensemble du chemin parcouru. Regardez, avec enthousiasme et avec paix, le chemin qu’il vous reste à parcourir. Et venez déposer un message d’espoir et de tendresse, dans l’oreille de chacun des aspects de vous-même qui attendent patiemment leur tour. En sachant qu’ils n’aspirent qu’à une seule chose : désirer votre liberté, pour les rendre libre eux aussi ! La liberté et l’amour sont comme le sourire, il ne sert à rien de les imposer. Ils se propagent naturellement, de manière contagieuse…

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Magnifique journée à vous, Enguerrand

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Epicurien, humaniste, amoureux de la vie et de l’Humain, j’accompagne les personnes à se rencontrer, à devenir qui elles sont. Thérapeute, coach et formateur, j’accompagne celles et ceux qui le souhaitent, à Toulon, Lyon, et Paris.

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Texte et portrait: Enguerrand De Christen Devenir Soi Soulager la douleur

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L’amour de Soi, c’est explorer les confins de son monde intérieur, et Accepter. Accepter d’y trouver le moins bon, comme le Meilleur. Accepter qu’à travers les failles et les cicatrices de nos malheurs, s’exprime le Parfait, dans toute sa magnificence et sa splendeur. Accepter que l’image que l’on renvoie n’a que peu d’importance, car elle n’est que le pâle reflet de nos racines intérieures. Alors prenons soin de nous nourrir d’Amour et de Lumière, de Bon et de Juste, et cette bienveillance rejaillira sur les autres. Ils nous verront ainsi Grandis et épanouis, lumineux et vivants. Ils ne verront pas l’image illusoire qui nous fait tant souffrir parfois, mais notre vrai Moi.

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Il n’est jamais évident de s’Aimer quand l’existence s’est acharnée à vous molester… Quand votre confiance a été démontée, quand votre amour-propre s’est vu lourdement humilié… Mais il n’est pas impossible pour la graine de germer et de pousser dans le purin, il n’est pas impossible que, nourrie de crasse et de boue, elle devienne une magnifique fleur au parfum subtil et aux couleurs rayonnantes de Joie et de Beauté.

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C’est parfois dans la laideur que naissent les plus belles choses, parce que la Vie est présente en permanence. Dans les moindres recoins, dans les moindres parcelles de votre esprit, elle jaillit et vous invite à saisir ces occasions inespérées d’enfin vous relever… De ré-apprendre à sourire, de vous accorder bienveillance et bonté… De vous permettre d’accepter qu’en vous se terrent bien des qualités et qu’il va vous falloir de nombreux efforts pour oser creuser sous la souffrance, sous la peur et les doutes, pour les trouver. Et une fois qu’elles seront à l’abri dans vos mains, une fois que votre travail du Cœur aura porté ses fruits, vous commencerez tout doucement à vous Aimer…

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C’est si compliqué d’envisager que nous sommes Parfaits. Et pourtant, c’est là une vérité. Quand

vous l’aurez comprise et acceptée, alors vous serez prêts à avancer.

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L’Amour de Soi est le premier outil dont vous aurez besoin pour reprendre en mains le cours de votre destinée. La reprendre dans un sens Parfait, en direction de vos rêves, de vos projets, de tout ce que votre Âme souhaite réaliser. Alors ne perdez pas de temps, brandissez cette Bienveillance, accordez-vous le droit de vous Aimer. Franchissez ce premier pas et vous verrez que dans cette harmonie profonde et intérieure, dans cette relation sereine du Cœur à Soi, s’élève la Lumière. Elle est si forte, puissante et lumineuse, qu’elle en viendra à éblouir le monde et vos semblables. Tous, auront l’image d’une personne qui brille par ce qu’elle Est, par le Parfait. Et tous voudront à leur tour, s’en Inspirer.

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Comprenez que l’amour de Soi est la main tendue à votre petit moi, qui se laisse gouverner par son ego, qui se convainc de sa misère et de son insignifiance. La matière n’est que le reflet du subtil. Tendez la main, saisissez-la, voyez à travers votre réconciliation intérieure, les bénéfices d’un avenir heureux et lumineux.

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Médium et écrivain, Marie Ribeill propose des consultations individuelles de guidance par channeling et écriture intuitive. Par ses écrits, elle invite les gens à puiser en eux-mêmes l’Inspiration nécessaire pour évoluer en Conscience et oser la voie de l’épanouissement. Son ouvrage « Les Contes Inspirés pour le Cœur et l’Esprit » est sorti chez Hugues Facorat Edition.

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Texte et portrait: Marie Ribeill Plume et Zoom Facebook: plumeetzoom Holistik magazine - 34


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J'ai longtemps cru que je n'avais pas eu de chance à la naissance... Je me disais qu'il devait y avoir eu une erreur, qu'être aussi sensible devait pouvoir se changer. Alors, j'ai effectué mes premières thérapies au collège, en commençant par un psy, puis en passant par l'énergétique, la géobiologie, les constellations familiales, les régressions, la gestalt, les personnages intérieurs, le yoga, le chamanisme... Je dois dire que j'ai exploré de nombreuses méthodes pour me libérer de ce fardeau que je percevais comme un handicap! Au fur et à mesure, j'ai découvert des outils passionnants (que je me suis finalement appropriés), mais cette hypersensibilité était toujours là.

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J'ai cherché ma place dans mes études, passionnée par l'art, l'architecture, la poésie, la spiritualité... Je voulais créer un monde plus beau, plus joyeux, plus harmonieux. Mais j'avais l'impression d'être un peu extra-terrestre dans la sinistrose ambiante. Je n'étais pas normale, à rêver d'un monde plus humain, plus sensé, plus vrai. Je m'entendais souvent dire que j'étais trop sensible, idéaliste, rêveuse. Je ne savais pas à l'époque, que l'hypersensibilité était finalement assez fréquente. Il semblerait que nous représentions de 15 à 20% de la population!

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Au fait, savez-vous comment reconnaître les personnes dites hypersensibles ou extrasensibles? Peut-être reconnaîtrez-vous une personne de votre entourage ou vous-même? Et peut-être la lecture ce texte vous permettra-t-elle de vous aimer un peu plus ou de mieux comprendre l'autre.

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Les personnes hypersensibles ressentent tout de manière décuplée : - les bruits peuvent les agresser plus que la moyenne, s'ils sont stressants ( moteurs, télévision ou radio trop fortes... les open spaces sont aussi une source de stress pour elles, leur amenant des troubles de la concentration) ou au contraire les apaiser (sensibles au calme, au bruit de l'eau, au chant des oiseaux... Elles peuvent être profondément touchées par la musique ) . Elles ont besoin d'un espace de travail où s'isoler pour se concentrer, afin de pouvoir "s'entendre penser". - les lumières artificielles peuvent les angoisser (néons, flash...avec en général une aversion des

grandes surfaces, discothèques...) tandis que la lumière naturelle va les rassurer ( elles sont très touchées par les levers et couchers de soleil, l'ambiance d'un feu de cheminée, l'atmosphère chaleureuse d'une maison) . - l'ambiance, les couleurs, l'art vont être des éléments importants pour e l l e s . Vo u s t r o u v e r e z b e a u c o u p d'hypersensibles dans la création artistique. Elles ont a u s s i tendance à a v o i r besoin d ' u n habitat qui les protège, comme un cocon. - le toucher d'une matière peut les rendre allergiques (notamment lorsqu'elles sont synthétiques) ou au contraire leur procurer un sentiment de bien-être incroyable si ce sont des matières naturelles, douces, soyeuses... - elles sont sensibles aux énergies des lieux et des personnes et ont des perceptions intuitives plus affinées que la moyenne. - la foule peut être source d'angoisse pour elles. Elles auront tendance à avoir besoin de temps pour récupérer après avoir été au contact du monde aux moments d'affluence. - leur empathie est tellement développée qu'elles peuvent ressentir non seulement les émotions des autres, mais aussi parfois leurs douleurs physiques. Il leur arrive même parfois de repartir avec ces émotions ou douleurs, à la manière d'une « éponge". Elles sont par conséquent très attentives aux autres. Elles sont ainsi des personnes très douées pour travailler en équipe et jouer les médiateurs. Elles vont naturellement attirer des personnes qui se confient à elles, sans qu'elles posent aucune question, car leur écoute est emplie de profondeur et de respect. Holistik magazine - 36


Elles vont aussi rencontrer des manipulateurs psychologiques, car elles sont d'une nature bienveillante et ont des difficultés à comprendre que l'on puisse avoir du plaisir à faire souffrir l'autre, vu qu'elles-mêmes ressentent la souffrance des autres. Un de leur défi sera d'apprendre à poser des limites et identifier les jeux des manipulateurs.

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Les personnes hypersensibles peuvent avoir des difficultés à faire des choix et à oser s'affirmer - Elles ont en général une faible estime d'ellesmêmes : un autre de leur défi est de trouver la confiance en elles. Elles passent beaucoup de temps à remettre les choses en question, à s'interroger sur leur légitimité et ont souvent besoin d'être rassurées. - Elles ne savent pas toujours identifier ce qui est bon pour elles, car elles ont tendance à vouloir faire plaisir à l'autre, par habitude de fonctionnement. Un autre de leur défi sera d'identifier qui elles sont, leurs envies, ce qui les porte, afin de choisir une vie en adéquation avec leur rêve profond. -Elles croient en général être dispersées : elles ont de nombreuses activités ou passions et ont des difficultés à choisir une direction. Elles sont en fait très créatives! Un autre défi va être d'apprendre de ne plus se laisser happer par l'extérieur : se poser en elles pour se recentrer et choisir la direction qui leur correspond le plus. - Elles ont besoin de trouver un sens à ce qu'elles font, toujours. Après, l'important sera de garder le cap!

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Apprendre à s'aimer est le plus grand défi des personnes hypersensibles. Souvent elles s'en veulent d'être traversées par toutes ces émotions, d'être "différentes" des autres. Elles cherchent à cacher aux autres ou à ellesmêmes cette sensibilité à fleur de peau.

vous? Ce n'est pas être égoïste, c'est retrouver l'essentiel pour avoir une meilleure disponibilité aux autre, au moment choisi. Il n'y a que vous à pouvoir identifier ce qui est bon pour vous et le moment approprié pour passer à l'action. - Elle nous aide à être à l'écoute de notre intuition, notre meilleur guide, si nous y prêtons attention. Le tout est d'apprendre à dialoguer avec celle-ci. Nos orientations sont de plus en plus évidentes si nous suivons cette boussole intérieure. Je vous invite vraiment à mieux identifier les mécanismes de votre sixième sens, car cela peut changer votre perception de la vie : vous saurez enfin choisir la bonne direction et tracer votre route! - L'hypersensible peut être un excellent accompagnant. Il peut non seulement écouter les autres avec profondeur, mais aussi identifier là où ça bloque, pour les accompagner à le transformer. Pour cela, il est fondamental de garder toujours le positionnement approprié : trouver une manière de questionner l'autre afin qu'il identifie lui-même ses propres réponses et lui laisser le soin de transformer ce qui lui appartient. Il pourra ainsi reprendre son plein pouvoir sur sa vie afin de sortir de ses croyances et schémas limitatifs. C'est une clé importante pour que chacun retrouve son autonomie. - Exprimée en mots, en images, en créations artistiques, notre sensibilité va toucher les personnes qui nous entourent : ces créations véhiculent bien plus qu'une idée... Elles parlent souvent de l'âme du monde. Osez exprimer le beau, la magie de la vie, car elle vous le rendra au centuple.

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À toutes ces personnes qui se sont reconnues dans les lignes précédentes, j'ai envie de dire : "vous avez, nous avons, de la chance d'être aussi sensibles".

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J'ai mis du temps avant de l'accepter, mais cette hypersensibilité est réellement un cadeau, pour peu qu'elle soit canalisée : - Elle peut nous aider à mieux identifier nos besoins : on vous l'a souvent dit, je suppose, que la personne la plus importante dans votre vie, c'est

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J'ai passé tout un temps de ma vie à vouloir me débarrasser de cette hypersensibilité et aujourd'hui, elle est devenue pour moi un atout précieux, vous voulez savoir pourquoi?

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J'ai choisi d'en faire une alliée : j'ai même choisi d'en faire mon métier!

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Tous les outils que j'ai explorés deviennent des outils que je partage aux personnes que j'accompagne à qui j'apprends à être plus à l'écoute d'eux-mêmes, à se poser, à écouter leur intuition, à découvrir qui ils sont, à transformer leurs obstacles et à oser créer une vie à leur image. J'ai même décidé de revenir à l'architecture, que j'avais rejetée car je ne me croyais pas adaptée à ce métier. J'y suis revenue en mode "hypersensible", c'est à dire que j'accompagne mes clients à exprimer leur sensibilité dans leur intérieur, pour qu'ils s'approprient les lieux et en créent un à leur image. Je les accompagne à identifier les couleurs qui leur correspondent, les matériaux, les ambiances, les objets qui les font vibrer... et à raconter la nouvelle histoire qu'ils souhaitent matérialiser dans leur vie, au moment où je le rencontre. Finalement, dans tout ce que je fais aujourd'hui, je crée des passerelles entre l'univers intérieur (le monde de l'inconscient) et le monde palpable du conscient. C'est pour moi une source de joie immense que de sentir des personnes qui vont de mieux en mieux et qui rayonnent, tout simplement. C'est magique de voir une être qui agit par ce qu'il se sentent à sa place, en harmonie entre qui il est, ce qu'il vit.

Si vous avez cette sensibilité, c'est qu'elle peut être utile. Vous pouvez en trouver le sens, en allant à la recherche du fil rouge de votre vie... Ne résistez plus : ouvrez les bras et accueillez un des plus beaux cadeaux que la vie a mis sur votre chemin. Vous verrez, cela change beaucoup de choses d'accepter un don comme celui-ci : vous vous offrez la possibilité de regarder les choses avec un autre angle de vision et ça, ça change tout!

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Alexandra Merer a créé un métier sur mesure pour relier ses différentes compétences : SENSITIVEconsultante, une rencontre entre sensibilité, ressenti, sens et essentiel . Elle accompagne des personnalités uniques à créer une vie qui leur ressemble, à l'écoute de leurs propres ressentis, valeurs, talents.

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Texte et portrait: Alexandra Merer Odyssee Creative Alexandra Merer

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Rappelez-vous : votre monde intérieur se manifeste dans le monde extérieur. Donc, plus vous serez dans une relation d'amour avec vous, plus la vie vous présentera des situations et des personnes qui correspondent à cette relation. Il n'existe pas de plus hautes vibrations que celles de l'amour et il n'y a que vous à pouvoir agir pour cela.

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Et si vous choisissiez, aujourd'hui, de plonger à l'intérieur de vous et d'accepter cette sensibilité, pour la laisser la vie circuler en vous? Non, ce n'est pas vous qui avez un problème, vous êtes différents, mais c'est le propre de la vie. Nous sommes tous différents et uniques.

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Si seulement il existait une baguette magique pour lever tous les blocages, écarter toutes les difficultés, nous faire avancer d’un grand bond directement dans la vie dont nous rêvons… Mais elle existe cette baguette !

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Seule notre notion du temps déformée et notre attachement à notre « vie » telle que nous la percevons nous retient et nous fait souffrir.

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À chaque difficulté, nous avons la possibilité de respirer profondément et de regarder ce qui se passe en nous au lieu de nous plaindre (ou d’en avoir l’impression), et ainsi de ne plus nous identifier aux émotions qui nous traversent.

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Nous nous sentons perdus  ? C’est normal, toute transformation passe par un temps plus ou moins long de flottement, de ballottement entre deux mondes, d’hésitations, de questionnements. On sait déjà que l’on veut aller vers autre chose, mais ne connaissant encore que l’ancien nous n’arrivons pas encore à transposer, à faire le lien, à visualiser le pont qui nous emmènera de l’autre côté.. Et pourtant, pourtant… Un regard attentif permet facilement de voir le chemin en cours, le pont nous le construisons chaque instant par nos choix et nos expériences.

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Une expérience est seulement un moyen d’apprendre. Si nous luttons contre elle, elle revient sous une forme plus ou moins similaire. Si nous l’acceptons et voyons la leçon de vie qu’elle nous montre, nous nous relevons et continuons à avancer plus fort de cet apprentissage. Comme un enfant qui apprend à marcher ! Cela ne se fait pas en un jour, mais cela se fait à chaque instant, dans une sorte de magie de la vie. Cette magie est là tout au long de notre vie même si nous l’oublions trop souvent.

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Cela peut prendre du temps pour s’y reconnecter tout dépend de nos choix. Nous pouvons agir sur nos émotions, nos comportements, nos schémas de bien des façons. Ancrer certains choix en nous comme objectifs à plus ou moins long terme, peu importe si nous pensons pouvoir y arriver dans une semaine ou 10 ans, permet de garder un horizon indispensable auquel se raccrocher quand nous nous sentons perdus. « Oui je sens que je traverse une période difficile, mais je sais que cela fait partie de mon apprentissage et que je vais dans

telle direction ». C’est aussi une balise repère que nous pouvons recalibrer de temps à autre.

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Mon ancrage a longtemps été « je souhaite vivre en harmonie avec tout ce qui m’entoure ». Et c’est ce vers quoi je vais, même si au début je ne comprenais pas vraiment ce que j’entendais par là. C’était un appel de mon cœur, et j’ai décidé d’y apporter ma conscience et mon énergie.

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Un travail indispensable également pour avancer c’est de prendre conscience de nos habitudes : langage, intentions, gestes automatiques, regards, posture…

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Pour le langage, nous utilisons énormément de mots, de phrases types, d’expressions sans même y réfléchir, sans avoir conscience de leur sens. Vous souvenez-vous de ce que signifie souhaiter « Bonne journée » à une personne  ? Est-ce qu’à chaque fois que vous le formulez dans tout votre être vous souhaitez réellement une bonne journée à votre interlocuteur ? Cela n’a pas toujours été mon cas… Non pas que je souhaitais une mauvaise journée ou quoi que ce soit (même s’il m’est très certainement arrivée dans le cadre du travail par exemple d’avoir les dents un peu serrées en le disant), simplement que je n’avais pas conscience du sens des mots, c’était plutôt une formule de politesse.

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À ce propos qu’est-ce que la politesse  ? Quand avons-nous commencé à mentir pour faire plaisir aux autres, pour ne pas « leur faire mal »…  ? Faisons-nous plus mal à quelqu’un en lui cachant ce que nous pensons ou en lui partageant nos ressentis  ? Qu’aimerions-nous que les autres nous transmettent  ? Des mensonges pour nous faire « plaisir », pour être bien vus de nous, ou leur réalité, qui ne reste de toute façon que leur réalité, leur point de vue, l’expression de qui ils sont et de ce que nous leur reflétons sur eux-mêmes. Et du coup à qui mentons-nous  ? Vous trouvez que le terme « mentir » est exagéré peut-être ? Qu’est-ce qu’un mensonge ? Où est la limite entre la vérité et le mensonge, entre la politesse et le mensonge ?

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De mon expérience, la limite entre politesse et mensonge n’existe tout simplement pas. Ce sont deux façons de modifier volontairement notre réalité, quant à l’intention derrière elle est toujours de se protéger. De quoi  ? De qui  ? Du regard de l’autre, de son jugement. Et si nous avons tant peur du jugement d’autrui, c’est en raison de notre si fort jugement sur nous-mêmes… C’est souvent automatique et non contrôlé, mais ce n’en est pas moins volontaire puisque nous pouvons agir dessus.

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Essayez sur une journée de regarder objectivement tout ce que vous exprimez aux autres, et à vousmême. Et décidez en conscience de changer ce qui ne vous correspond plus, ce qui n’est pas l’expression de ce que vous souhaitez être. Je suis encore surprise de tout ce que je formule et qui ne correspond pas à ce que je souhaite exprimer, du décalage entre mes intentions et mes paroles… Réussir à retrouver l’harmonie entre qui nous souhaitons être, ce que nous voulons exprimer, ce que nous disons et l’intention qui est derrière, c’est parfois un long chemin. Mais ça en vaut la peine !

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Il en va de même pour les schémas corporels et tous les moyens d’expression que nous avons à notre disposition (une très grande majorité de notre communication est « non verbale »). J’avais très souvent les bras croisés jusqu’à en apprendre un peu sur la signification des postures et des schémas corporels. J’ai d’abord lu avec scepticisme, oublié un temps, ça m’est revenu par un autre biais et j’ai commencé à l’observer chez moi d’abord et ensuite chez les autres. J’ai été obligée de reconnaître que je me « refermais » physiquement (croisement devant moi des bras et des jambes selon ma position et le contexte) dès que je me sentais « sur la défensive ». Pourquoi ? Généralement parce que les propos de la personne en face remettaient en cause certaines de mes croyances. Le plus impressionnant est qu’en décroisant alors volontairement les bras cela ouvrait mon esprit et me permettait d’être à l’écoute plutôt qu’en réaction. Expérience très enrichissante, et aujourd’hui quand je sens mes bras se rabattre devant moi je regarde toujours ce qui en est la cause à l’intérieur de moi. Souvent, je vais même jusqu’à le formuler puisque tout ceci se ressent entre deux personnes : si je passe en mode « défensive », que ce soit visible (bras croisés) ou non (parce que j’ai appris

à maîtriser ma posture), ce sera très clairement perçu inconsciemment en face de moi, et l’attitude en sera automatiquement modifiée.

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Donc, exprimer « ce que j’entends fait réagir quelque chose en moi, je le vois à mon comportement et je n’ai plus la même écoute » permet de sortir du schéma action-réaction sans fin et de repartir sur une base saine. Il est sûr que plus les deux interlocuteurs sont dans une démarche de discussion consciente plus c’est simple, mais c’est tout aussi possible avec n’importe qui, j’ai testé ! Il faut juste accepter de regarder tout ce qui remonte en nous et de l’accueillir…

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En plein apprentissage d’un "autre monde" possible depuis 2010…Depuis, j'ai vécu nombre d'éveils de conscience qui modifient mes perceptions mois après mois, et je m'efforce de partager cet amour que je reçois et les compréhensions que cela amène en moi.

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Texte et photo: Pénélope Nazzari Portrait:© Sainte Camelle onde-ascension Facebook: penep

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Comment les choses viennent à soi quand on s’arrête pour écouter ce que notre corps a à nous dire et comment ma vie s’en est trouvée bouleversée. Ce long chemin vers la découverte de soi a commencé il y a quinze ans. À l’époque, je vivais dans une des plus belles villes du monde, j’avais un job dans la mode qui m’aurait permis d’évoluer, j’avais un appartement agréable, un amoureux... bref à peu près tout ce dont on peut rêver à 24 ans. Mais malgré ce décor et ce confort matériel non négligeable, une petite voix se manifestait en moi. Une petite voix de plus en plus présente qui au fur et à mesure des années s’est exprimée dans mon corps avec plus d’intensité.

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D’abord lorsque j’étais toute jeune femme par des problèmes de peau, puis des tensions corporelles et enfin des douleurs abdominales. Chaque fois que je me retrouvais dans une situation qui n’était pas confortable pour moi, une situation qui me mettait en contradiction, l’angoisse s’incorporait. Jour après jour, année après année ces maux se sont installés.

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Jusqu’au jour où un ami professeur de philosophie, mais aussi de yoga, m’a fait découvrir une autre manière de m’alimenter, mais surtout, il m’a ouvert les yeux sur le lien entre l’alimentation et le bien-être. Et bien au-delà de l’alimentation, il m’a permis d’ouvrir une porte sur la vie, une porte sur moimême.

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Cette découverte est arrivée comme un don du ciel, un immense cadeau que cette synchronicité m’apportait. C’était la rencontre parfaite d’un profond malaise, d’une vie inconsciente donc souffrante et la découverte d’une alimentation vivante et d’un corps qui respire.

" Du jour au lendemain, mais non sans difficulté, j’ai radicalement changé mon alimentation. Ma perception de moi-même et donc du monde s’en sont trouvées transformés. Je me suis ouverte à ce que je ressentais, à qui j’étais vraiment et cela n’a pas toujours été facile. J’avais bien senti que mon monde « fait de croyances » n’était pas bien solide, mais je m’y accrochais avec force comme si je savais inconsciemment que le jour où j’ouvrirai les yeux, il s’effondrerait totalement et qu’après plus rien ne serait pareil. Il me fallait passer à autre chose, une autre chose à inventer.

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Je me suis engagée dans ce changement avec une vitalité que je n’avais jamais eue ! Et comme le corps et l’esprit ne sont pas dissociables, dans la foulée je me suis inscrite à un cours de Yoga. J’ai lu et dévoré de très nombreux livres sur cette pratique et la spiritualité qui l’accompagne, je me suis engagée de manière parfaitement intuitive dans cette direction sentant que mon salut était là. Que le bonheur serait sur la route, qu’il deviendrait le chemin. Et comme le corps ne ment pas, très vite je me suis sentie mieux et très vite mon esprit s’est calmé. J’ai commencé à mincir naturellement, car je mangeais mieux, je respirais mieux et ma peau est devenue plus belle parce que j’étais enfin apaisée.

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Mon mental s’est ouvert laissant l’espace aux changements. J’étais enfin en train de devenir moimême.

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J’ai laissé tous ces mouvements mûrir et les choses se sont manifestées d’elles-mêmes. Alors j’ai pu m’écouter vraiment, écouter mes intuitions et enfin me faire confiance !

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Et tout naturellement j’ai senti et su où je désirais vivre, ce qui était vraiment important pour moi et ce que je voulais faire de ma vie. Les changements ont eu lieu dans l’année et ils m’ont sauvé la vie !

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Pendant douze ans je me suis réparée puis enfin construite et je suis devenue heureuse. J’ai réussi à aller là où je voulais, à faire ce qui me tenait à cœur. J’ai rencontré des personnes merveilleuses qui ont contribué à me faire devenir qui je suis aujourd’hui. Nos chemins se sont croisés non, par le fruit du hasard ou par chance, mais parce que j’étais ouverte et réceptive à mon environnement.

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Pendant toutes ces années, j’ai travaillé sur cette capacité à me faire confiance, à écouter mes intuitions et à accepter mes ressentis. Parfois cela a été douloureux, il a fallu lutter contre mes peurs, mes doutes, mais finalement ça a été la chose la plus merveilleuse de mon existence, car rien ne serait arrivé sans cette ouverture de soi, cette ouverture du cœur, cette ouverture à la vie.

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J’ai compris au fil du temps que pour que ces transformations et ces prises de conscience s’enracinent il fallait encore aller plus loin, car l’ego est très habile ! Chaque matin en conscience et avec ouverture, je me suis servie de rituels comme la salutation au soleil et la préparation d’un petit déjeuner vivant. C’est ensuite ajouté la pratique quotidienne de la méditation de pleine conscience.

personnes croisées m’ont tant apportée et ont fait la personne épanouie que je suis aujourd’hui.

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Par mon activité professionnelle j’ai compris ce que le corps avait voulu me dire pendant toutes ces années et combien il était important de l’écouter. J’ai pu mettre en lien les maux de l’esprit avec les manifestations corporelles et je suis devenue thérapeute holistique ! Il était fondamental de transmettre ce chemin et de partager ce que j’avais découvert. Nous avons tous droit au bonheur. Il est bon et juste d’apprendre à s’écouter et à s’aimer pour accueillir la vie.

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Amélie Valentini, naturopathe et coach en développement personnel et en gestion du stress.

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Texte et portrait: Amélie Valentini amelievalentini Facebook: AmelieValentiniNaturopathieReflexologie

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Grâce à ces pratiques et ces rituels, ma vie a continué à s’ouvrir aux possibles et à l’amour. J’ai avancé sur mon chemin de vie, modifiant ce qui devait l’être, allant là où mes intuitions me portaient, mais surtout j’ai continué à travailler cette confiance indispensable pour être ouverte à la vie.

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Aujourd’hui je réalise mes rêves avec ce sentiment que je n’ai plus de limites, que tout est possible puisque j’ai confiance. Je me sens vivante et forte de la richesse de mon histoire, de ce que la vie m’a appris et apporté. Je regarde ces années passées et tout ce qui est advenu avec une infinie gratitude. Toutes ces

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« S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie. » — Oscar Wilde — L’Amour de Soi est tout à fait en accord avec les énergies astrologiques du printemps qui commence avec l’impulsion, l’élan du Bélier. Dans ce signe, nous revenons à nous, à notre égo, à notre affirmation, à l’élan vital. Le printemps est un moment pour démarrer de nouvelles activités ou situations. Si nous sommes habitués à vivre en nous reniant, souvent à cause de notre éducation, de nos modèles, de nos croyances, la même chose se passe, de nouvelles situations peuvent nous être imposées et/ou, nous sentons en nous le besoin de vivre, de commencer autre chose, du moins de se vivre différemment. Mais dans le manque d’amour de soi, nous pouvons nous sentir coincés, frustrés, et dans ce cas là, ce signe du Bélier fait ressortir toutes nos frustrations et nos colères. Sauf si vous avez des idées de meurtre☺, tout cela est une bonne chose pour commencer à s’affirmer et faire naitre l’amour de soi. Nous sommes constitués d’une âme et d’un égo. Dans le courant spirituel, nous aimerions souvent être en contact et aimer notre âme tout en rejetant notre égo. C’est une grosse erreur et c’est la marque d’une dévalorisation de nous-mêmes, d’un manque d’amour. L’amour de soi, c’est avant tout aimer notre égo, car c’est à travers lui que notre âme peut s’exprimer. Il est bon d’accepter de faire des erreurs, accepter d’en être là où nous en sommes, de nous accepter tels que nous sommes. Il ne s’agit pas là de se prendre pour le nombril du monde, mais simplement se porter de la considération et de l’amour. Notre égo, il nous faut l’apprivoiser jusqu’à ce qu’il comprenne que lâcher les commandes peut lui être profitable.

Comment fonctionne notre égo ? Il classifie et juge en permanence ; cela est bien, cela est mal… Pour notre âme, il n’y a pas ces jugements, tout est expérience. Comment pourrions-nous savoir que le feu brûle si nous n’en faisons pas l’expérience. Et parce que nous nous sommes brûlés, nous devrions nous en vouloir et ne plus avoir de considération pour nous-mêmes ?!!! Non, nous avons fait une expérience et avons appris quelque chose. Notre éducation socio-culturelle et peut être aussi familiale, veut nous faire croire que l’expérience collective est la meilleure au détriment de notre propre expérience personnelle, et nous nous calquons sur ces modèles qui ne font que nous éloigner de notre essence, de qui nous sommes vraiment, nous comparant désespérément aux autres, pensant même que ceux-ci sont plus doués que nous, d’où une dévalorisation et un désamour de nous-mêmes. C’est pourtant ce que nous sommes vraiment qui demande à être entendu avec ces énergies du printemps. C’est ce qu’essaient de nous montrer les frustrations et colères qui surgissent à ce moment de l’année  ; qui suis-je, de quoi ai-je besoin pour me sentir bien, pour me sentir moi, pour retrouver mon essence ? Ces questions sont de l’amour pour nousmêmes. Alors bien sûr, pour cela, il nous faut être conscients de la responsabilité de notre vie, de nos choix, et aussi oser sortir de notre zone de confort et de nos habitudes. Ce n’est pas toujours facile, mais est-ce plus facile de vivre dans la frustration ou le désamour de nous-mêmes ? Non, je ne le crois pas.

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Avoir de la colère, c’est déjà sortir la tête hors de l’eau, c’est déjà nous accorder une meilleure considération, et même parfois, tout simplement, un droit de vivre. Et, une saine et bonne colère qui remet les « pendules à l’heure », ça fait du bien. Nous sentons quand nos colères sont bonnes ou quand elles sont abusives. Dans le premier cas, nous nous sentons vivifiés et apaisés, dans le second, nous sommes toujours aussi mal et prisonnier d’un égo despote malheureux et, qui surtout ne s’aime pas.

notre petite voix qui fait beaucoup moins de bruit que l’égo.

Si l’égo juge l’extérieur, il en fait de même à notre sujet. Je peux même ajouter que nos jugements envers nous-mêmes sont bien plus durs que les jugements d’autrui à notre égard. En cessant ces jugements et les classifications, nous cessons de nous maltraiter et commençons à aimer, à NOUS AIMER.

La vie peut devenir une aventure, une découverte. La découverte de qui nous sommes et de nos facultés, la découverte de notre propre appréciation qui mène à la satisfaction, au bienêtre et à la gratitude. La gratitude envers la vie, envers nous-mêmes est une notion très importante pour ressentir l’amour…

Alors, pour ce printemps, prenez du temps pour vous, notez bien les sensations qui vous animent, elles ont une raison d’être et veulent vous montrer quelque chose. Osons nous affirmer, aller à la découverte de notre essence, de notre singularité, et ne me dites pas que vous n’en avez aucune, c’est faut et je ne vous croirais pas... Soyez curieux de vos expériences, observez ce qu’elles vous apprennent sur vous-mêmes. Soyez curieux de découvrir les résultats qu’elles engendreront. Allez vers vos désirs, cultivez-les, et cela même si vous ne savez pas encore comment. « Même si je ne sais pas comment »… En affirmant ceci, vous apaisez votre mental qui est l’égo, et vous laissez libre court à tous les possibles. Vous remettez les « directives » dans les mains de votre âme à votre grand soulagement, et l’amour de soi peut se développer et prendre place. Alors bien sûr, il faut apprendre à faire taire ce mental et à se mettre à l’écoute de notre âme, de

Si votre âme vous avait soufflé d’aller à gauche et que vous êtes quand même allé à droite, par habitude — l’égo aime bien les habitudes —, acceptez de vous être trompé, ce n’est pas grave, la prochaine fois vous serez plus attentif et oserez vous aventurer. L’égo a besoin d’être apprivoisé et de savoir qu’il ne sera pas en danger. Devenez curieux et expérimentez…

Un petit exercice que vous connaissez peut être et qui peut apporter beaucoup : « Devant le miroir, en vous regardez droit dans les yeux, vous vous dites à haute voix : je t’aime, tu sais que je t’aime toi  ?! Et si votre voix n’est pas affirmée et/ou que votre regard se détourne, provoquez-vous en rajoutant : Et pourquoi pas ?!!! Là encore, ça apaise et ouvre le champ des possibles. Et si ces mots provoquent des émotions de tristesse, voir des larmes, c’est que vous êtes en train de vous rapprocher de votre amour pour vous. De tout cœur ! Denise. Denise Feurtey, astrologue spirituelle et intuitive. Plus de trente ans d'étude astrologique couplée d'une grande quête spirituelle.

Texte et portrait: Denise Feurtey Nos astres en couleur Facebook: Nos vies en couleurs Holistik magazine - 48


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Hier, en route pour une journée bien remplie et un peu stressante, je me suis demandé « pourquoi estce si difficile de s’aimer tel que l’on est? » Alors mon mental s’est mis à trouver des réponses qui tournaient toutes plus ou moins autour de « parce qu’on n’est pas assez ceci, ou trop cela ». Je me suis aperçue aussi qu’automatiquement j’allais chercher des facteurs extérieurs : l’éducation reçue, l’école, la société… (Prise en flagrant délit de « victimite » !) Puis j’ai pris quelques instants de recul en observant toutes ces réponses… Elles me semblaient vraiment affligeantes… On ne s’aime pas parce qu’on n’a pas de temps à se consacrer. On ne s’aime pas parce qu’on ne sait pas se donner la priorité. Il faut faire passer les autres en premier. On ne s’aime pas parce que nos corps ne sont pas parfaits, et nos vies pas parfaites... Mais ces réponses, nous aident-elles à avancer réellement ? Je n’en suis pas sûre. Je crois qu’elles nous permettent surtout de rester dans notre zone de confort, inconfortable, mais connue, cet espace dans lequel on sait très bien se cacher derrière ce tas « d’excuses ». Car nous le savons bien, nous sommes responsables de nos vies : nos choix créent notre réalité. Si nous ne nous aimons pas ou pas suffisamment, nous sommes les seuls responsables ! Alors je me suis prêtée à un petit exercice, pour déjouer en quelque sorte mon mental. Je me suis placée du côté du verre plein et je me suis demandé « pourquoi est-ce si facile de s’aimer ?» Utiliser cette belle « afformation » m’a automatiquement poussée à trouver des réponses, à remettre en question mes croyances limitantes et finalement à revoir ma définition de l’amour de soi.

1) On se connaît sur le bout des doigts. Le véritable amour naît dès lors que l’on voit au-delà des imperfections. Il ne s’arrête pas au look, aux apparences, à la surface. Chaque jour nous voyons au-delà de nos imperfections en donnant le meilleur de nous-mêmes au travail, à la maison, avec les amis... 2) On est en mesure de faire les choses exactement comme on aime qu’elles soient faites. On peut parfaitement répondre à nos attentes puisque nous les comprenons jusque dans leur essence pure. 3) C’est une évidence naturelle  ! Avez-vous déjà vu un petit enfant s’arrêtant de jouer parce qu’il ne s’aime pas  ? Ou passer devant le miroir et se lancer des yeux noirs  ? Non, il EST tout simplement : explorateur du monde, étincelle et source d’amour. Il tombe, se relève, apprend de ses erreurs... Il ne se juge pas. C’est là notre véritable nature. 4) Notre corps nous envoie continuellement des messages pour nous guider. Nous recevons à chaque instant des signaux pour avancer sur notre route : sensations, émotions, intuitions... Nous n’avons qu’à les suivre !

" Toute cette réflexion m’a finalement conduite à me questionner sur la définition même de l’amour de soi. Ne serions-nous pas enfermés dans un concept qui ne peut exister ? Je m’explique. Si nous partons du principe que l’amour se mérite — en ce qui nous concerne — et qu’il nous faut FAIRE telle ou telle chose pour en être digne, estil réellement possible de s’aimer un jour ? Est-ce qu’un jour on se dira « tiens c’est bon, aujourd’hui je mérite de m’aimer » ? Je crois que c’est là que se cache la clef de l’amour de soi : dans l’inconditionnel.

Voici les quatre réponses qui ont retenu mon attention. Il est facile de s’aimer, car :

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" " Oui l’amour de soi peut se traduire dans des gestes, des paroles, des instants, mais c’est surtout un état d’ÊTRE. En vérité, ce n’est pas difficile de s’aimer à partir du moment où l’on ne pose plus aucune condition, aucun prérequis et aucune attente. C’est une décision en soi, de s’autoriser à juste être. Ce n’est pas parce que l’on n’aime pas particulièrement sa tête ou ses hanches, qu’on regrette certains de nos choix ou encore qu’on s’est trompé, qu’on a fait fausse route, que l’on ne peut pas s’aimer à un niveau plus profond. Délestons-nous du poids des conditions, des obligations, des devoirs de résultats et de performances. Soyons, tout simplement.

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« Je m’aime inconditionnellement, car je suis la Vie » Qu’en pensez-vous ?

" Coralie Poli, Thérapeute intuitive et holistique, propageuse de paix et de magie. Je vous accompagne avec douceur et bienveillance sur le chemin du bonheur, de l’épanouissement et de la santé optimale en prenant en considération votre être dans sa globalité. Texte et portrait: Coralie Poli clefsdharmonie Facebook: clefsdharmonie

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Je connais des gens qui n’ont pas la télévision chez eux. Parfois, c’est parce qu’ils sont incapables de demeurer insensibles, ou à tout le moins neutres, devant le flot d’informations, d’images et de sons qui arrivent ainsi dans nos maisons. D’autres ne lisent pas les journaux, car ils ont observé que la lecture des nouvelles du monde – des nouvelles dont on choisit de parler dans les quotidiens – leur foutait le moral à terre. Ou bien, ça les mettait de mauvaise humeur. Avant d’aller travailler le matin, qui a besoin de savoir qu’un ministre a fraudé l’électorat, qu’un homme a été condamné à la prison pour avoir tué sa femme et ses deux enfants et que le smog rendait invisible la Tour Eiffel, hier ? Certaines personnes sont facilement affectées par les « mauvaises » nouvelles et choisissent de ne pas se mettre en contact avec elles, le moins possible du moins, afin de préserver leur équilibre interne. Est-ce votre cas ? Avez-vous remarqué quelles sont vos zones sensibles, plus fragiles, celles où vous devenez déstabilisé, perturbé ? Qu’est-ce qui vous met très vite dans une colère noire ? Qu’est-ce qui vient, à coup sûr, vous attrister ? Qu’est-ce qui vous rend anxieux instantanément ? Chacun de nous devient plus sensible et vulnérable lorsqu’il se retrouve dans certaines situations. Moi, par exemple, si je suis dans un contexte compétitif, je serai rapidement tentée de m’éloigner de moi-même. De mon centre. Plus jeune, j’ai fait beaucoup de sport de compétition. Pour gagner, être meilleure, être vue et reconnue, j’ai accepté parfois de souffrir, physiquement et moralement. Je me suis fait violence. Je n’ai pas respecté pas mon rythme naturel, mon état d’être. Aujourd’hui, j’ai développé une conscience de moi-même qui me permet de voir ce schéma intérieur qui est facilement réactivé quand je me retrouve dans un milieu qui favorise la compétition

sportive. Si j’écoute un match de foot à la télé, oups ! Voilà la compétitrice en moi qui réapparaît. Je m’emporte, je prends parti, gesticule, argumente, blâme ou louange, et hausse la voix. Ce comportement peut aussi surgir plus subtilement, même sournoisement, tel un chasseur guettant sa proie. Ainsi, si je vais nager à la piscine le dimanche après-midi, je ne me laisserai pas dépasser par un autre nageur ! Dans l’instant, peu m’importe si mes épaules me font mal et que je manque de souffle, l’essentiel, c’est d’arriver en premier. Se dorloter Lorsque nous choisissons consciemment d’éviter de nous placer dans certaines situations où nous nous savons à risque de nous retrouver « hors de nous-mêmes », nous ne sommes pas en train de nier la réalité ou d’y résister. Nous sommes en train de prendre soin de nous. De nous respecter. De nous dorloter. Un peu comme l’alcoolique nouvellement abstinent s’assurera de ne pas conserver une goutte d’alcool chez lui et évitera les bars, nous nous protégeons. Nous sommes attentifs aux besoins de notre être qui, parfois, est un peu comme un enfant. Nous l’entourons et veillons sur lui de la même manière que nous agissons envers nos enfants. Lorsqu’ils sont petits, nous refusons de leur présenter des films violents, ou qui font peur. Plus tard, quand ils grandissent, nous continuons de superviser leurs jeux vidéo, les sites Internet, les endroits et les amis qu’ils fréquentent. Puis, au fur et à mesure qu’ils deviennent adultes, notre vigilance cesse. Elle n’est plus nécessaire, car ils ont acquis la maturité requise pour sélectionner eux-mêmes leurs activités. Devenir conscient de notre environnement, de ce qui nous influence, nous affecte, nous touche permet de choisir ce que nous voulons nourrir à l’intérieur de nous. Si nous désirons faciliter l’épanouissement de notre être, de notre enfant intérieur, fournissons-lui un espace où il se sent accueilli et respecté.

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Un peu comme si nous apportions à une plante le compost, le soleil, l’eau et le terreau nécessaire à sa croissance. Tout ce que nous faisons, pensons, toutes nos habitudes, nos relations, notre milieu exercent une action constante sur nous. Maintenant, j’ai assez d’amour pour moi pour ne plus me placer volontairement dans une situation où je devrai travailler très fort pour rester centrée. Où, facilement, je serai submergée par des pensées comme « je devrais pouvoir nager plus vite, plus longtemps, mieux ». Se choisir Est-ce que votre mode de vie vous aide à prendre soin de vous ? Les gens qui vous entourent sont-ils généralement de bonne humeur, optimistes, ouverts et accueillants ? Ou y en a-t-il qui vous rappellent sans cesse que la vie est difficile, que le malheur n’est pas loin, que rien n’est parfait ?

Quel bénéfice en retirons-nous ? « Ne me quitte pas », de Jacques Brel, est un hymne à la résistance au changement, à une séparation éventuelle que le chanteur ne veut pas voir survenir. Pourquoi ne pas plutôt écouter des c h a n s o n s j o y e u s e s  ? U n c h e r c h e u r e n neurosciences a réalisé une étude qui a permis d’identifier les chansons « qui rendent heureux* ». Choisissez ! Vous êtes-vous déjà demandé quelle partie de vous « aime » voir sur un grand écran un combat, un viol, un meurtre, la fin du monde  ? Ce n’est pas votre divinité, l’être lumineux que vous êtes qui se complait à regarder et à vivre par procuration la souffrance, la peur, l’anxiété, l’inconfort. C’est l’égo. L’ é g o c o l l e c t i f regroupe en son sein l’ensemble les peurs, des souffrances, des violences subies par les humains depuis des millénaires. Lorsque nous regardons ces films, que nous écoutons ces chansons, nous nous y relions.

Les activités que nous accomplissons machinalement peuvent être modifiées. Par exemple, avez-vous déjà prêté attention aux paroles de certaines de vos chansons préférées, ou de celles que vous entendez de manière répétitive dans la radio de votre auto  ? Très souvent, les chansons sont des exutoires pour les artistes qui expriment de cette façon leur désarroi, leur tristesse, leur colère, leur impuissance vis-à-vis un évènement qui les touche. Nous sommes ainsi exposés directement à leur souffrance. Cela nous affecte et nous entraîne à notre tour à ressentir cette souffrance.

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" " ________________________________________ * C’est Don’t Stop Me Now, de Queen, qui figure au sommet de cette liste, établie à partir de critères « scientifiques » : « La chanson doit répondre à trois obligations : le tempo doit être, au minimum, de 150 battements par minute. Les paroles seront positives. Et le compositeur utilisera une gamme de notes en mode majeur ». Hugo-Pierre Gausserand, « Les 10 chansons qui rendent heureux selon la science », Le Figaro, 24 septembre 2015 :http://tinyurl.com/zpb6xc5 Holistik magazine - 54


Ces agents de souffrance sont comme des cordes qui retiennent notre ballon-montgolfière, notre être, au sol. Ils nous empêchent de nous élever dans l’intemporel, l’état de paix et d’équilibre que nous éprouvons quand nous vivons à partir du cœur. Ces cordes nous lient aux pensées-émotions souffrantes. Elles nous maintiennent attachées à elles, à l’égo collectif. Quand vous faites une activité, posez-vous cette question : est-ce que ce film, ce livre, cette chanson, cette occupation m’apportent la légèreté, le bien-être, la joie, la paix  ? Sinon, pourquoi devrais-je m’y intéresser  ? Quel bénéfice j’en retire ? Qu’est-ce que je cherche en me propulsant volontairement dans un univers fictif de misère ? Si vous souhaitez prendre soin de votre être, de votre essence, offrez-lui des activités, un environnement et des pensées qui l’animent, qui le font rire, qui le rendent joyeux, léger et paisible. Choisissez-vous, choisissez de vous aimer !

" " ________________________________________ Ce texte est une adaptation du dernier livre de l’auteure, Caroline Beauchamp, Entre Taka et moi, Chemin vers une nouvelle conscience, Le Dauphin Blanc, 2016, (p. 236 et ss). Le livre est disponible dans toutes les librairies du Québec et en Europe à compter du mois de mars prochain. Dauphin

Blanc

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Caroline Beauchamp est auteure et naturothérapeute (ANQ). Elle dirige Nouvelle Conscience, une entreprise québécoise qui fournit des services et des publications destinés à l’accompagnement vers la découverte de son essence personnelle. Texte et portrait: Caroline Beauchamp nouvelleconscience Facebook: Nouvelleconscience Holistik magazine - 55


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J’ai expérimenté l’amour de moi-même à plusieurs reprises, mais c’est l’expérience que j’ai vécue dernièrement que j’ai envie de partager avec vous.

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Je venais de mettre au monde mon activité professionnelle et m’apprêtais à la faire vivre de manière concrète. Seulement, je sentais en moi comme une incohérence, un tiraillement intérieur entre la part de moi qui avait envie de s’exprimer à travers ces accompagnements et celle qui ne se sentait pas légitime de le faire.

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Un soir de pleine lune, je sentais une faille s’ouvrir dans ma poitrine. La peur m’envahissait, car je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer en moi, j’avais l’impression de me diviser en deux. Alors je mis ma musique préférée pour m’intérioriser et m’assis confortablement. Je pris mon journal dédié à mes questionnements intérieurs et mon stylo et je commençai à écrire. Je savais que c’était LE moyen pour arriver à décoder ce qui pulsait à l’intérieur de moi. Je pensais que j’allais devoir écrire pendant des heures avant d’accueillir le message guérisseur. Mais au bout de quelques lignes, je me suis arrêtée d’écrire et c’est la visualisation qui prit le relais. Je vis mon bébé intérieur pleurer, crier, s’enrager. Je compris alors qu’il se passait quelque chose de primordial pour moi. Je visualisai alors la femme que je suis devenue s’approcher de moi bébé et lui dire : « Ton cœur tu n’as à le donner à personne, il est à toi. Reprends-le, réintègre-le en toi ».

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À ce moment-là, je sentis une profonde reconnexion intérieure, un éclairage cohérent de mon chemin de vie. En effet, le bébé que j’ai été, vécu plusieurs semaines dans une couveuse avant de pouvoir vraiment rencontrer ses parents. Alors, il avait prévu pour ce grand moment de leur offrir le plus cadeau qui soit : son cœur. Lorsqu’il les vit s’approcher de lui, il souriait et avait les yeux pétillants d’amour et avant même qu’ils ne le prennent dans leur bras il leur offrit son cœur. Ses parents furent surpris et ne s’attendaient pas à cela. Ils le prirent quelques instants dans leur main et ne purent le recevoir. Ils lui redonnèrent aussitôt ne sachant pas quoi en faire. Le petit bébé que j’étais fut profondément affecté, blessé, surpris par leur réaction et ne comprit pas pourquoi son cœur avait été ainsi incompris et rejeté. Il se sentit alors illégitime de faire quoi que ce soit avec son cœur.

Alors, il le garda dans ses mains ne sachant pas quoi en faire non plus  ; ressentant qu’il n’avait aucune valeur. Et puis avec le temps, il installa en lui la croyance que pour que ses parents l’aiment il devait faire tout ce qui leur faisaient plaisir et ne plus rien faire avec son cœur.

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Arrivée à l’âge adulte, c’est lors d’un voyage initiatique qui me tenait à cœur que je trouvai une merveilleuse clé de vie : « Quand je vis quelque chose que j’aime profondément je me sens bien. » Le retour à ma vie quotidienne, qui ne me ressemblait pas du tout, fut très violent. Je vis même mon hologramme à quelques centaines de mètres de moi. Après quelques instants de peur, je compris le message : je ne suis pas à ma place, je ne vis pas ma vie ! Alors j’entrepris une introspection de quelques mois pour me rencontrer et comprendre ce que j’étais venu vivre sur Terre. Lors d’une lecture où il était posé la question : « Si demain tout était possible que ferais-tu ? » J’eus une vision très claire de moi en train de masser et je me sentis immédiatement regroupée. Je décidai de me former à différentes techniques de massage et de quitter mon travail. Et puis, vint le moment de créer mon activité de massage. J’étais pleine de joie, je me sentais alignée avec mon cœur pour la première fois de ma vie ! Les premiers temps furent plaisants, mais au bout de quelques mois, je ressentis de l’illégitimité à faire cela. Je ne comprenais pas pourquoi puisque je me sentais pleinement alignée avec mon cœur ! Je cherchai encore et encore sans trouver la réponse. Finalement, je fis le choix d’arrêter mon activité après plusieurs années. Je sentais que j’avais besoin d’un grand changement dans ma vie à tous les niveaux. La vie que j’avais créée jusque-là ne me correspondait plus. Je changeai de lieu de vie, de région et ressentis de nouveau l’envie de créer une activité qui vibrait très fort dans mon cœur : accompagner les âmes, enfants et adultes, vers leur naissance lumineuse.

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" " « Bienvenues sur Terre » naquît fin 2015. Comme pour ma précédente activité, la phase de création fut plaisante et amusante. Puis vint le temps de passer à l’action, de me faire connaître, d’oser proposer mes activités. C’est à ce momentlà que le sentiment d’illégitimité réapparut. Ce soir de pleine lune, je compris alors pourquoi quand j’étais alignée avec mon cœur je me sentais illégitime alors que quand j’étais complètement déconnectée de lui j’éprouvais de la légitimité. Mon cœur n’était pas à sa place légitime tout simplement. Je compris aussi pourquoi j’étais passée par le massage pour travailler avec mon cœur  ; et oui il était resté dans mes mains depuis que j’étais bébé !

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Joy, accompagne les âmes vers leur naissance lumineuse. Elle organise des visualisations collectives en ligne et sur Montpellier pour soutenir les âmes qui ressentent l’appel de la Terre.

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Texte et portrait: Joy bienvenuessurterre Facebook: Bienvenues sur Terre

Alors sous la guidance bienveillante de la femme adulte que je suis devenue, mon bébé intérieur regarda son cœur dans ses mains et l’approcha doucement de la faille qui s’ouvrait dans sa poitrine. Il le rapprocha et le posa délicatement. Son cœur reprit sa place tendrement. Aussitôt, il ressentit une intense énergie dans sa poitrine et sa faille commença à se refermer. Son cœur était désormais à sa place légitime. Il dépassa alors le stade de la blessure et ressentit au plus profond de lui le précieux cadeau que ses parents lui avaient fait en refusant son cœur. Au bout de quelques semaines, il comprit que sa légitimité à faire quelque chose qui lui plaisait était reliée à la juste place de son cœur. Il comprit qu’il devait d’abord respecter la place de son cœur, s’aimer soi-même et ses élans de cœur pour pouvoir construire un lien d’amour avec les autres. Il s’imagina alors simplement ouvrir son cœur pour partager ce qui l’animait profondément. Remettre son cœur à sa juste place en conscience c’est se réaligner avec son essence profonde, avec sa vibration d’amour originel pour soi. C’est selon moi un acte fondateur pour faire naître l’amour de soi.

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J’ai passé une bonne partie de ma vie à « souffrir » de mal-être, de peurs, d’angoisses, de douleurs. Pour ne pas trop « entendre » ce que je ressentais au fond de moi, dans mon corps, j’allais chercher à « l’extérieur » ce qui pouvait m’apporter un peu de bonheur, de joie, d’impression que tout allait bien, que je n’étais pas si « malheureuse » que cela… j’avais un travail, une maison, une belle famille…. quoi espérer de plus, je n’avais vraiment pas de quoi me « plaindre » alors vraiment, qu’est-ce que mon corps venait m’embêter avec ces « choses » que je ressentais, mais que je ne comprenais pas ? Il est vrai que je ne connaissais rien de plus sur ce qu’était le corps, à part, une « machine » qui fonctionnait pour nous permettre de vivre : il fallait l’entretenir, lui donner à manger… mais à part cela, que représentait il de plus à mes yeux ? Comme tout le monde, je ressentais des « sentiments », des « émotions » quelquefois agréables et d’autres fois beaucoup moins, mais comme on dit « c’est la vie » ! L’éducation et les croyances étaient très « ancrées » en moi… On m’a appris que nous étions là pour « travailler », pour « gagner » sa vie, un peu de place pour le « plaisir », mais pas trop… qu’il fallait être courageux, que la vie n’était pas « facile », qu’il fallait se « battre », qu’il ne fallait pas trop « s’écouter »… et voilà, je faisais donc comme « tout le monde » croyant que c’était normal. Puis, au fur et à mesure de mon évolution, mon « corps » se faisait de plus en plus « entendre », surtout lorsque je vivais des évènements douloureux, cela me provoquait de plus en plus de peurs, d’angoisses, de mal-être, de douleurs….. et je commençais à me poser beaucoup de « questions »… comment vais-je continuer à vivre dans cet état là ? Comment vais-je continuer à supporter les épreuves, car je sais qu’il allait, forcément, s’en présenter d’autres… Puis, j’ai commencé tout doucement à prendre conscience que quelque chose n’allait pas en moi, même si beaucoup de personnes vivaient les mêmes choses que moi, étaient encore « moins bien » que moi, je ne pouvais plus « faire semblant » et quelque chose me disait que la

vraie vie n’était peut-être pas tout à fait ce que je croyais et ce qu’on m’en avait dit. Pourquoi serions-nous sur la terre pour « souffrir » ? Quel intérêt y aurait- il ? J’ai alors commencé à me poser des questions sur le sens de la vie. Pour arriver à comprendre, j’ai orienté mes « lectures » vers des choses plus « spirituelles », plus « philosophiques »… je me sentais de plus en plus attirée vers ce genre de lectures… J’y ai découvert des témoignages, des expériences, qui m’ont laissée très « perplexe », et de plus en plus, je ressentais que je devais m’y intéresser. Mais comment faire pour mettre en pratique ?

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Pour trouver la réponse, il m’a fallu du temps, mais je pense que j’ai eu besoin de tout ce temps, de toutes ces « expériences » pour trouver enfin ce qui allait bouleverser ma vie et me donner l’opportunité de changer les choses. Je pense que je suis allée jusqu’au bout de ce que je pouvais « supporter » pour enfin comprendre que je devais « lâcher-prise »… et d’ailleurs, je suis persuadée aujourd’hui que le lâcher-prise ne s’effectue pas sur « commande », c’est plutôt un processus…

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À un moment de ma vie, j’ai pris conscience qu’il fallait que je prenne en considération tout ce que je ressentais (mal-être, tristesse, colère, peurs, angoisses…), que tout cela existait bien en moi, que ça m’appartenait et que je ne pouvais plus ne pas le voir, l’entendre…. le nier tout simplement. J’ai pris conscience que je ne me sentais pas « heureuse », pas « épanouie », pas « à ma place », pas « comme les autres », et c’est cette « différence » qui me faisait « peur ». Une certaine « culpabilité » m’habitait aussi. Par ces prises de conscience, j’ai commencé à « rencontrer » dans ma vie, certaines personnes qui me semblaient elles aussi « différentes », qui avaient un autre « langage », une autre « compréhension » de la vie, un autre « regard » et je ressentais une envie d’apprendre, car cela me parlait !

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C’est alors qu’un événement familial « difficile » sur une période d’environ 1 an m’a complètement désemparée et là, j’étais arrivée en bout de course… quelque chose lâchait en moi, mes résistances se sont écroulées, je ne maîtrisais ni ne contrôlait plus rien au niveau de mon corps…. et en même temps, c’était presque une « délivrance », comme si je déposais les « armes », je n’avais plus envie de me « battre », je voulais me laisser aller…

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J’ai alors pris la décision de « m’arrêter », de faire une « pause », je le ressentais très fortement. Un livre, un déclic, une rencontre, une formation en développement personnel et spirituel et le début d’un grand voyage vers MOI !

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Pourquoi est-il « important » d’établir une bonne relation avec « soi-même », se respecter, être en accord avec ce que l’on dit, ce que l’on pense et ce que l’on fait et qu’elles peuvent en être les « conséquences » dans notre corps et dans notre vie ? J’ai d’abord compris que la personne avec qui je passais l’essentiel de mon existence, c’était moi… Donc, il fallait que je devienne une bonne compagne pour moi-même…

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Et comment devenir une bonne compagne pour moi-même ? - Apprendre à m’accepter telle que je suis aujourd’hui - Reconnaître en moi tout ce qu’il y a de bon comme de moins bon - Reconnaître également mes peurs, mes craintes, mes doutes… - Prendre conscience que ma présence sur terre n’est pas un « hasard », le « hasard » n’existe pas - Prendre conscience du « pourquoi » je suis ici et qu’est-ce que j’ai à y faire ? - Prendre conscience du « pouvoir » qui est en moi et arrêter de donner mon pouvoir aux autres ! NON, les autres ne savent pas ce qui est bon et juste pour moi!

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1. M’accepter telle que je suis  ? Qu’est-ce que cela veut dire ? M’accepter telle que je suis, c’est tout simplement un acte de respect envers soimême, la reconnaissance de ma propre personne ! Oui, j’ai des faiblesses et c’est normal, je suis aussi un ÊTRE HUMAIN ! Comment puis-je parler de respect si je ne commence pas par moi-même ? Comment puis-je « respecter » les autres si je ne me respecte pas moi-même ? Comment puis-je aimer les autres si je ne m’aime pas moi-même ? Comment faire pour m’aimer ? - Prendre le temps pour soi comme on le ferait avec quelqu’un qu’on aime. - Apprendre à être « douce » avec moi-même - M’accorder le droit de faire ce que je ressens (même si cela, soi-disant, ne se fait pas - Arriver à comprendre que les autres n’ont pas le même regard sur moi que celui que j’ai sur moi-même. - Être en accord avec ce que je dis, ce que je fais, ce que je pense : ce qui s’appelle « l’harmonie »

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En fait, nous sommes toujours en quête d’amour pour nous-mêmes, et malheureusement, cet amour, nous le recherchons constamment à l’extérieur, chez les autres, et cela ne peut nous mener qu’à la frustration et à l’échec, car on n’est jamais « satisfait ». Notre égo exige que les autres prennent soin de nous et nous apportent la sécurité et souvent nous nous sentons « rejetés », « trahis » quand les autres ne peuvent satisfaire nos besoins. SEUL, L’AMOUR DE SOI EST SATISFAISANT, CAR IL EST AUTO-SUFFISANT.

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Il ne dépend de rien ni de qui que ce soit ! Et lorsque l’on est dans l’amour de soi, on ne trouve rien à redire sur soi-même ni sur les autres ! L’amour, c’est l’acceptation et l’attention que nous nous accordons à nous-mêmes, et lorsque l’on prend bien soin de soi, on déborde d’énergie, d’enthousiasme et c’est spontanément que l’on va vers les autres !

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2. Reconnaître en moi tout ce qu’il y a de bon et de moins bon ?

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- Il faut reconnaître ces 2 aspects pour prendre la décision de « changer ». Souvent, les gens disent « je suis comme çà, on ne peut pas me changer » (en effet, personne ne peut nous changer, mais moi, je peux prendre la décision de me changer) - Se remettre en question n’est pas une « faiblesse », c’est au contraire une reconnaissance de soi-même, une reconnaissance de ses limites, et cela demande beaucoup d’humilité. - Prendre conscience que rien ni personne ne peut décider pour nous de ce qui est bien ou mal, personne ne peut agir à notre place

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3. Apprendre à reconnaître et à accepter nos blessures, nos émotions négatives

- Au cours de nos expériences, des évènements

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que nous vivons, nous créons en nous des « émotions » et surtout des « émotions négatives » qui se transforment en « blessures émotionnelles » et qui nous empêchent d’avancer, elles nous enchaînent… (la colère, la tristesse, la peur, la rancœur…) et cachent la lumière qui est en nous. Nous sommes faits d’ombre et de lumière !

En effet, pour pouvoir arriver à cela, il faut autre chose :

- Il faut tout simplement « croire » en la Vie, -

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avoir la « foi », la confiance en soi et en la vie ! Et la 1ère question qui s’impose, c’est : qu’estce que je fais ici ? Quel est mon rôle ?

Nous sommes des Etres issus de l’Esprit, nous venons de la Lumière, nous sommes des Etres divins qui venons vivre des expériences humaines… pourquoi ? Pour découvrir l’Amour tout simplement que nous portons en nous ! Regardez un petit enfant : il est tout Amour ! Nous faisons partie de la « création » au même titre que la nature, les animaux, les minéraux, les végétaux sauf que nous nous avons une « conscience » et du coup, avec cette conscience qui est « énergie », nous sommes aussi des « créateurs »…. donc, nous « créons »… Et qu’est-ce que nous créons ? Tout ce qui nous arrive dans notre vie… car nous créons avec nos pensées, nos paroles, nos actes, nos croyances… qui sont également « énergie » C’est pourquoi, le hasard dans notre vie n’existe pas ! Ce qui se passe à l’extérieur de notre vie n’est que le reflet de tout ce qui est à l’intérieur de nous.

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C’est ce qu’on appelle « l’effet miroir » !

Voilà pourquoi, avoir des pensées positives, des paroles bienveillantes, des actes réfléchis, c’est devenir « responsable, auteur de sa vie ».

OK, je comprends qu’il faut s’accepter, s’aimer, reconnaître en soi le bon et le moins bon, apprendre à reconnaître et accepter ses blessures, ses émotions… mais est-ce suffisant pour me sentir bien, heureux, épanoui, serein... ?

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4. Quelles sont les conséquences dans notre corps et dans notre vie ? Lorsque nous ne nous aimons pas, ne nous respectons pas, ne vivons pas en harmonie, ne reconnaissons pas nos valeurs, nos talents, nos limites… lorsque nous n’acceptons pas les expériences douloureuses qui créent en nous des « blessures », nous vivons alors comme des victimes, nous sommes désabusés, passifs, nous « subissons » la vie… une fois de plus, manque d’amour envers nous-mêmes ! Il est tellement plus facile de penser que c’est de la faute des autres, cela peut nous « arranger », car nous fuyons notre responsabilité. Si je me permets d’être aussi affirmative, c’est tout simplement parce que je l’ai expérimenté ! Mais tout cela sans « jugement », car nous sommes ici pour apprendre des leçons de vie et chacun avance à son rythme, selon son évolution…

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5. Notre corps dans tout cela ?

Nous accordons souvent peu d’attention à notre corps, je parle ici de ce que nous « ressentons » dans notre corps. Lorsque nous avons un peu mal, on se dit souvent « ce n’est pas grave, ça va passer, ça ira mieux demain ». Lorsque nous avons un peu plus mal, on prend des « médicaments »… (Cela peut être « nécessaire et important » dans un 1er temps, mais allez voir plus loin !). Lorsque nous avons très mal, on commence à s’inquiéter… Et si nous apprenons que nous avons une grave maladie, nous sommes effondrés… Notre corps est notre meilleur ami sur terre, c’est notre véhicule terrestre, sans lui, impossible de vivre sur cette planète… notre corps connaît tout de notre passé, même ce qui est dans notre « inconscient », lui, il se souvient de tout, il n’oublie rien…. et à la 1ère occasion, il nous ramènera tout ce que nous n’avons pas « compris », « accepté », « entendu »… Alors, quand notre corps se « manifeste », c’est comme s’il était une « sonnette d’alarme »…

Donc au début, il va commencer par des petits « signes » qui peuvent devenir plus importants si nous n’y prêtons pas attention !

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Voilà pourquoi, il est « important » d’écouter son corps… c’est un « signal » ! Il est également important de se remettre en question… de revoir nos « croyances », ce qui était bon pour nous, il y a 1 an, 2 ans, 10 ans, 20 ans, n’est peut-être plus bon aujourd’hui ! Ce que nous ont dit nos parents lorsque nous étions enfants n’est peut-être plus d’actualité ! La vie évolue, la terre évolue, les humains évoluent, nos consciences s’élèvent… Ne pas hésiter à se faire aider… Il faut être très humble et savoir quelquefois se faire accompagner. C’est un geste d’amour envers vous-mêmes que de désirer le meilleur pour vous ! et ceci vous permettra de faire votre propre autoguérison ! ________________________________________ Je rappelle que ce texte est basé sur ma propre expérience, donc n’y voyez aucune « vérité absolue », aucun « jugement », à chacun de voir ce qui résonne en lui et d’agir en conséquence.

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Fabienne JOUAULT Accompagnatrice en Développement Spirituel par les soins énergétiques du corps et de l’âme. « Guider, Eclairer, Enseigner, Soigner »

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Texte et portrait: Fabienne Jouault fabienne-jouault Facebook: A la rencontre de soi

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J’aime beaucoup observer la nature humaine et je constate souvent que la société que nous avons créée est pleine de paradoxes. Par exemple, aujourd’hui encore l’individualisme reste une philosophie dominante, ce qui pousse les individus à être centrés sur eux-mêmes. Mais si vous demandez à n’importe qui s’il s’aime, s’il s’apprécie tel qu’il est, la plupart vous répondront que non.

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C’est parce que notre façon de concevoir l’individu rime avec performance. Il faut afficher une certaine image qui est souvent étroitement liée à ce que les autres perçoivent de nous. « Je m’aimerais avec 5 kilos en moins », « je m’aimerai davantage en changeant de travail », « quand j’aurai teint mes cheveux, là je m’aimerai vraiment »... Nous nous fixons sans cesse des conditions qui bien souvent se révèlent insuffisantes pour pouvoir enfin nous apprécier. Car nous pourrons toujours faire mieux et donc nous ne serons jamais assez bien.

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Pour sortir de ce cercle vicieux, arrêtons-nous un instant et posons-nous cette question : faut-il nécessairement une raison pour s’aimer  ? Se pourrait-il que vous puissiez décider de vous aimer là maintenant, tout de suite et inconditionnellement ? Simplement parce que vous existez et que vous en avez envie ?

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Cela peut paraître difficile. Vous me direz : « Je veux bien, mais regarde mes points faibles ! Je ne peux pas m’aimer avec ça ». Si, vous le pouvez ! C’est la définition même du verbe aimer. L’amour de soi n’est pas un culte que l’on se voue, cela ne fait pas de nous des mégalomanes et nous n’avons pas besoin d’être dignes de monter sur un piédestal.

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Vous avez certainement déjà aimé une autre personne. S’il y a une chose qui est caractéristique de l’amour, c’est bien cette capacité à apprécier l’autre avec ses forces comme avec ses faiblesses — non pas fermer les yeux sur les défauts de l’autre, mais bien accepter qu’ils fassent partie intégrante de son être. Et bien, ce n’est pas si différent de l’amour de soi. Vos défauts vous rendent unique, et même si vous ne serez jamais suffisamment parfait pour votre juge intérieur, vous pouvez vous accepter pleinement tel que vous êtes. S’aimer, c’est cela. S’aimer est source de paix intérieure.

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Lorsque vous vous acceptez pleinement, vous cessez de rechercher la reconnaissance systématique d’autrui et devenez psychologiquement autonome. Peu importe qu’un tel vous critique ou qu’une telle n’aime pas quelque chose chez vous. Vous êtes vous, et parmi plus de 7 milliards d’habitants de cette planète il n’y en a pas un autre comme vous. Vous vous rendez compte ? Vous êtes totalement unique, rien ne manque, vous êtes déjà complet tel que vous êtes !

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Avec cette reconnaissance vient la fin des conflits intérieurs, vous connaissez la paix. Et lorsque vous connaissez la paix en étant ce que vous êtes, vous laissez les autres être ce qu’ils sont. C’est la fin du jugement et le début d’un magnifique chemin pavé de relations harmonieuses.

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Anastasiya AKHADOVA est sophrologue à Lyon. Elle aide ses clients à traverser sereinement leurs crises existentielles et à se libérer des situations difficiles.

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Texte et portrait: Anastasiya Akhadova mapausesophro Youtube: Ma pause sophro

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Agenda avril 1, 2, 3 - Formation DECEMO (issu de l'EMDR et d'autres apports) pour les thérapeutes. - Paris www.decemo.fr

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2 et 3 - Salon Nature et Bien-Être - St Yriex 16710 - Salle de la Combe Hélaine-Charbonnier-Teljesseg

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7 - Réunion d’information - « Retrouvez-vous pour être heureux et en bonne santé » sur internet (Youtube) - à 12h30 (Paris) Lien pour le direct

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Tous les mois - Méditations en petit groupe - Figeac amelievalentini

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23 - Atelier sur le bonheur et le bien-être - Figeac - de 15h à 18h amelievalentini

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mai 7 et 8 - Salon ATLANTICA Bio - Nature et Bien être - Jonzac 17500 - Cloître des Carmes Hélaine-Charbonnier-Teljesseg

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juin 4 et 5 - Salon Nature et Bien-Être - Cognac 16100 - Palais des Congrès Hélaine-Charbonnier-Teljesseg

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19 - Formation DECEMO (issu de l'EMDR et d'autres apports) pour les thérapeutes. - Paris www.decemo.fr

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«… Ce livre nous invite à devenir l'héroïne de notre propre vie et à reprendre le fil de notre destinée sans perdre l'inspiration de notre coeur. Il est dédié à celles qui désirent accéder à leur potentiel créatif ou qui se sentent bloquées dans un stade de leur évolution. Il éclaire ceux et celles qui désirent mieux comprendre les femmes et accompagner leurs transformations. Par cette mise en lumière de «la femme qui se réinvente» nous apprendrons à relier notre créativité à notre vie intérieure tout en traversant plus sereinement l'étape délicate de la naissance à soi-même.»

"« Femmes qui se réinventent »

Monique GrandeÉditions Le Souffle d’Or - 290 pages

«Dès leur première rencontre, une communion particulière s’établit entre Taka, un chat des plus normaux en apparence, et l’auteure. Entre Taka et Caroline Beauchamp, un espace se crée, hors normes, hors temps. Dans cet espace unique, l’auteure se sent guidée vers sa propre intériorité qu’elle aborde comme un retour vers la Source, vers sa source, vers elle-même…»

"«Entre Taka et Moi»

Caroline Beauchamp Éditions Dauphin Blanc - 280 pages

«… Oser être vulnérable, c'est cela le courage ! Dans un monde où domine le «jamais assez», où la peur est devenue une seconde nature, la vulnérabilité peut paraître subversive, inconfortable et parfois même dangereuse. En réalité, parce que l'on se sent vulnérable, que l'on ne veut pas prendre le risque d'être critiqué ou blessé, on reste «à l'extérieur de l'arène», à la porte de notre vie (nouvelle relation, processus créatif, enjeu professionnel ou familial)... Alors ayons le courage d'y entrer et notre vie s'en trouvera transformée.»

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Le Pouvoir de la Vulnerabilité» Brené Brown - Éditions Guy Trédaniel - 318 pages Holistik magazine - 69


James Vincent McMorrow - Post Tropical Il y a parfois comme ça, des êtres inspirés par l’essence de la matrice et qui nous reconnectent au grand Tout par le biais de la musique. James Vincent McMorrow est l’un d’entre eux. Dans ses deux albums, la grâce est partout  ; dans sa voix qui équilibre l’animus et l’anima, dans ses mélodies évanescentes, dans ses mots empreints de poésie. C’est une méditation intimiste, mélancolique, moderne et vaste de beauté. Définitivement, de la nourriture pour l’âme…

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Post Tropical - l'album mis à disposition gratuitement sur Youtube par James lui-même James Vincent McMorrow - son site

Sommet de la Conscience - 4 Du 20 au 29 mars - Gratuit et en ligne

- 1 conférence en video & une session de questions/réponses -

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en direct avec un intervenant reconnu et de grande qualité 2 ateliers, exercices pratiques ou méditations guidées pour VIVRE des transformations intérieures 1 concert de musique pour l'Âme offert par le Festival des CIELS

Sommet de la Conscience - Évolution des consciences

Harmonique N°3 - Sérénité - L’idéale Eprouvez la légèreté souveraine que provoque la disparition des peurs et la joie pétillante de votre enfant intérieur libéré. Cette fine synergie aromatique et fruitée à la fois vous donne l'énergie équilibrante d'une communication fluide, d'une ouverture paisible.

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Douces Angevines - Femmes herboristes qui créent avec le Soleil et la Lune Holistik magazine - 70


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