Hsiaohan lan's works

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籃筱涵 Lan Hsiao-Han


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Avant-propos

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# La vie en rose

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# À ma recherche du temps perdu

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# 13052013-14012014

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# Blank verse / Blanc versé

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# Réminissance

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# It remainds me of something

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# It was one time

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# Comme l’eau qui coule

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# L’attente du train

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# Sans titre


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Avant-propos Nous vivons dans le temps en apportant notre mémoire qui change notre expérience de vie à tout moment. Autrement dit, notre action ou notre sentiment du présent est juste une représentation de notre passé. Notre souvenir s’intègre à la perception, il est lié au moment vécus, et à la façon dont nous concevons le monde. Je me suis toujours dit que le souvenir est juste une histoire qu’on se raconte. Au moment où l’on parle des moments précédents, les événements semblent avoir été oubliés qui sont petit à petit se surgissent progressivement. Par l’histoire des autres, je retrouve également moi-même ; leurs souvenirs souvent me rappellent un scénario analogue, une émotion similaire.

Sur ce postulat et basé sur mes expériences quotidiennes, j’explore l’aspect du souvenir par les façons de la reprise, de la représentation, de la reformulation, de la fragmentation, et de la répétition. Et à travers ces ressentis du passé à présenter un monde à la fois fictif et réel que j’ai reçoit. Sans médium de prédilection, mon travail s’attache à des notions telle que l’archive personnelle, la narration, la version etc.


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# Travaux l

La vie en rose Installation variéé, 189 photos+189 textes,12x12cm / 2013-2014

C’est un projet concerne le temps, durée six mois. Une minute, un jour, un an sont des unités du temps. En ce qui me concerne, la temporalité, il s’agit d’une transition. Le processus mécanique pour compter le temps qui simplifie la complexe du changement de temps. Notamment pour moi, le temps est imperceptible. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu de représenter autrement le temps, surtout par une approche organique. Donc j’ai choisi une fleur à la place des unités du temps pour raconter l’écoulement d’une période. J’ai pris la rose car l’image de la rose est un poncif, elle est surtout une image universelle pour symboliser le cycle dans la nature. Et ce passage du temps s’affirme grâce au moyen de la photographie qui fige l’instant, et les textes rendent ce temps plus personnel.


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Je me sens être ailleurs en marchant dans ce brouillard. L’avenue devant la fac a été emplie par ce blanc. La fin de ce chemin est floue. Face à cette figure brumeuse, je m’avance doucement pour rendre Nostalghia de Andrei Tarkovsky.


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Comment l’image nous fait réfléchir ? Comment nous pouvons échapper à l’ennui de la répétition ? L’ennui est-il inutile ? Peut-être l’ennui nous donne le temps de réfléchir.


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L’autoportrait ne révèle qu’un aspect de nous, une partie de nous, une tranche du temps où nous nous situons.


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Tout change, il n’y a que le changement qui est Êternel.


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Un objet ou un mot peut signifier plusieurs choses, cette multiplication me permet d’ouvrir mon imagination, d’avoir plus de liberté.


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Il n’attend personne. Il avance discrètement mais jamais tout seul, il force le monde à avancer avec lui.


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Le temps ne se soumet Ă rien, au contraire, toutes choses se soumettent Ă lui.


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La photo donne un point de dĂŠpart pur la recherche du souvenir.


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Vue d’installation


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# Travaux l

À ma recherche du temps perdu installation Vidéo-Son HD, 4’10 / 2014

Il s’agit d’un état précaire.


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aussitôt je vous raconterai la vue et je t’ai bien étonné de trouver autour de moi *** curité

Vidéogramme

https://vimeo.com/110098409

*Texte origine : aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité


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Texte dictĂŠe par un logiciel transcription vocal


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Dictée un passage du roman de Marcel Proust à un logiciel transcription vocal, pour mettre en valeur ma réception défaillante en lisant À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Et ce processus de produire les erreurs reflète aussi mon apprentissage de la langue, et en s’aidant avec les textes absurdes et l’histoire verbale, nous reconstruirons chacun une interprétation différente selon notre imagination. Et les textes illogiques ou le non sens présentent une compréhension lacunaire, qui revendique également la question de la communication : le message que nous avons reçu, est peut-être un malentendu ou une version mal-comprise par rapport à notre système de connaissance qui est différente pour chacun.


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Vue d’installation


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Vue d’installation


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# Travaux l

13052013-14012014 livre d’attiste, 13x20cm / 2013-2014

Il concerne la transition du temps par rapport la pensée ou le souvenir. La forme écrite rendre lisible et visible ce changement du temps. Au lieu d’exprimer la transformation de la pensée par du temps écoulé en utilisant une façon démonstrative, je préfère laisser les lecteurs face à ce changement tout au long de leurs lectures. À l’aide de l’écriture qui peut figer les instants comme un arrête sur le temps, cela me permet de déborder la transformation de la pensée au fil du temps en aidant d’accumuler mes réflexions des différents aspects sur les mêmes œuvres.


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Je mélange souvent les langues différentes en pensant, tant que je vis dans un pays étranger.


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Une langue implique une période de ma vie, l’importance d’un mot est autant son signifié que son signifiant.


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# Travaux l

Blank verse/Blanc versé Photo sur papier calque, 15.5x23cm/ 2013

Vue d’installation


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C’est une représentation de mon expérience sous la neige. En représentant les poèmes en prose et les images-souvenirs, cet albume apporte une impression de se perdre comme dans le roman La montagne magique de Thomas Mann, le protagoniste est perdu dans la neige puis ses souvenirs surgissent.



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L’image et le texte sont assimilable, même si leurs langages narratifs sont différents. Le mot peut évoquer une image, et pour moi un mot n’est que le signifié d’un mot, aussi sa forme de la composition alphabétique.

Grâce à ma langue maternelle, un texte ou un mot égale une image.


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# Travaux l

Réminissance Crayon et papier calque, 28x40 cm / 2012

Réminiscence. Il s’agit de la mémoire confus. Elle synthétise le concept d’une partie de mon travail. J’ai décidé de le faire dire par une forme cohérente.


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RĂŠminissance-1


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RĂŠminissance-2


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# Travaux l

Sans titre Vidéo-Son SD, 3’10 / 2011-2012

L’espace mental m’apporte plus de possibilité à évoquer le ressenti de l’autre. Il se concerne d’une disponibilité qui se manifeste quand le texte et l’image se présentent simultanément. Par le croisement de deux mediums qui créent un intervalle dans lequel notre imagination peut apparaître.

Vidéogramme

https://vimeo.com/52792828


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# Travaux l

Comme l’eau qui coule Vidéo-Son HD, 2’46 / 2014

Parfois, nos souvenirs se chevauchent au moment où nous voyons un paysage similaire à une scène passée. Ce travail est inspiré par un roman de Marguerite Yourcenar, il s’agit d’une pensée jamais coupée. Et en empruntant l’image d’eau comme métaphore de la pensée pour raconter le passe nous inspire et exerce son influence sur notre future. Par cette façon, le passé devient porteur d’avenir. https://vimeo.com/95210452

Vue d’installation


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# Travaux l

It was one time Vidéo-Son, composé par HD et 16mm film, 3’49 / 2013

https://vimeo.com/64634004

Vidéogramme

Tout comme nous lisons une poésie, les fragments de phares suggèrent un espace intérieur. Et cet espace intérieur existe grâce à notre expérience comme notre pensée erre sur notre mémoire. Cela me rappelle le moment qui s’évade quand je me souviens de quelque chose grâce à certains éléments intermédiaires. J’ai choisi l’esthétique du souvenir comme l’image désuète de la caméra 16mm et je les ai transmis en numérique pour produire et accentuer une perte. L’image de 16 mm est détachée de l’origine par la numérisation qui est comme notre moment passé : nous ne retrouvons plus l’orignal, il ne nous reste qu’un semblant de copie.


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# Travaux l

It remainds me of something Vidéo-Son HD, 3’17 / 2012

https://vimeo.com/42365155 Le regard de chacun associé aux expériences de chacun divers. Nous portons notre propre perspective différente à s’apprivoiser à tous les lieux où nous avons passé. Ils sont devenues assimilés grâce au souvenirs unique de chaque personne. Comme Marcel Proust a dit « Le monde est semblable et si différent pour chacun ».

Vidéogramme


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# Travaux l

L’attente du train Vidéo-Son HD, 2’10 / 2011

Notre pensée repose sur l’accumulation des souvenirs qui sont les moments passés lient à nos sensations. Et nous ressentons ce que nous avons expérimenté quand une pensée surgit par un rappel de souvenir précis. Encore plus souvent, cette évocation ne représente qu’un seul souvenir. Et quand tout d’un coup, plus d’un souvenir apparaissent, notre pensée sera confuse par le chevauchement des différents moments passés. Et au fur et à mesure, notre pensée mêle tout ce que nous avons ressenti, nos souvenirs s’influencent l’un et l’autre et reconstruisent une pensée totalement nouvelle

https://vimeo.com/42223240

Vidéogramme


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http://iris99330.wix.com/hsiaohanlan Contacte: iris99330@gmail.com


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