NICOLAS KEY envoyé spécial de Ban KI-MOON en Somalie
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« C’est un pays pauvre, même si les choses bougent, il y a moyen de réaliser une croissance importante » N° 18 - Décembre 2013 - 3,00 €
SOMMAIRE ! ! ! ! 5 !
EDITORIAL
Mandela: stratège de violence et de réconciliation
12-21 ÉCONOMIE
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Sommet de l’Elysée Partenariat Economique et Développement - 10 propositions Les femmes, les enfants et les autres groupes vulnérables dans les situations de conflit en Afrique La BAD investit 25 millions de dollars et en mobilise 39,5 millions auprès du SEFA et du FEM L'industrialisation, condition préalable de la transformation économique de l’Afrique Le fonds Africa50 partenaire du BUILD Africa Forum Strategic and Operational Plans for 2014-2017
6-12 GEOPOLITIQUE & DIPLOMATIE
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Sommet de l’Elysée Réactions : Zacob ZUMA Donald KABERUKA Pouria AMIRSHAHI
25-35 SOCIAL BUSINESS
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Interviews : SmartAngels Benoît Bazzocchi, Président et Fondateur de SmartAngels Reporting Intégré IIRC - Deputy of CEO Philippe PEUCH-LESTRADE Côte d’Ivoire : Forum ICI 2014 Electronic Territories Group SAS Christophe Agnus, Président de ELTEG (Electronic Territories Group SAS) INDIA Dr. Bindeshwar Pathak Sommet de l’Elysée Forum Afrique – 100 innovations pour le développement durable Prix UNESCO Sultan Qabus Des institutions en Pologne et en Afrique du Sud lauréates Les entreprises créatives, moteur de l’économie et du développement Sanlam Awards to celebrate journalists’ role in African growth story
22-25 PAIX ET SECURITE
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Sommet de l’Elysée 15 propositions SOMALIE Nicolas KEY, représentant de Ban KI-MOON
35-37 CULTURE & MEDIAS
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CHINDIAFRIQUE Rapport Védrine : Hommage à l’action de la BAD
37-44 SOMMET DE L’ELYSÉE Extrait du Sommet de l’Élysée
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Directeur de publication & Rédacteur en chef Nicolas ABENA
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Rédactrice en chef déléguée Marie CORNET-ASHBY Dossiers Pays N.N A.K
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Chargé de Missions Patricia Ndinga Rédaction technique Yawo KUWONU Rédaction générale N. CHAISE S. ABBA Andréa KINGUE Marie CORNET-ASHBY Oussouf DIAGOLA
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Collaboration externe Onana SYLVESTRE Henri SPITZKI Harold HYMAN
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Chargée de missions Patricia NDINGA RCS : 510710262 Siret : 510 710 265 00013 Siren : 510 710 265
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Dépôt légal à parution Contact : redactionimagazine@gmail.com Téléphone : (33) 699 792 263 www.imagazinepost.info
Décembre 2013
EDITORIAL DE HAROLD HYMAN
Spécialiste des affaires internationales et de géopolitique - BFM TV
MANDELA Stratège de violence et de réconciliation Depuis des jours, une boulimie de lamentations sur le grand homme de liberté et de justice qui nous a quitté. Père de la nation, amplificateur de Martin Luther King, disciple de Gandhi. Las! Nelson Mandela était un prince au sens dynastique du terme, aux origines prestigieuses de grand noble Xhosa, dont le propre cousin était un roitelet dans le Transkei.
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Donc un homme du peuple. non. Un homme de génie et de courage, oui. Disciple de Gandhi dans sa jeunesse, il entama les mouvements de refus pacifique de l'apartheid, régime discriminatoire de domination blanche qui à partir de 1948 se durcit démesurément. Gandhi, après tout, avait commencé son militantisme dans l'Afrique du sud coloniale britannique contre l'exploitation des travailleurs indiens.
militaires dans les pays amis voisins, d'où il participa à plusieurs batailles contre l'armée sud-africaine et ses alliés. Pas très non-violent que tout ceci. Curieusement, la voie de la non-violence de l'ANC était d'ailleurs incarnée par Albert Luthuli, le président de l'ANC en 1961, et qui reçut le PRIX NOBEL DE LA PAIX !
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Et qui alla même le chercher en Norvège. L'histoire l'a bien oublié. En fait luthuli accepta la ligne du parti sans jamais l'approuver moralement.
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Un acte de génie de Mandela: en prison il étudia la langue et la culture afrikaans à la perfection. Il en fit le fondement de son approche de dialogue avec le pouvoir, depuis l'intérieur de la prison. Il profita du légalisme des Blancs sud-africains, qui avaient créé une société hautement discriminatoire et injuste et exploitatrice, mais qui avaient tendance néanmoins à observer leurs propres règles.
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La prison, toute dure et punitive qu'elle fut, était un bagne (pendant 10 ans) mais non un cachot de torture. Mandela pouvait lire, et avoir quelques contacts avec des visiteurs. Ce détail est crucial, et Mandela le comprit: la prison serait le lieu de départ de la négociation pour une nouvelle Afrique du Sud. Il fit tout pour permettre à F.W. De Klerk, ce "plus honnête et intelligent des dirigeants blancs de l'époque" selon ses propres termes, de communiquer avec lui.
! Mais dès la fin des années 50 et le début 60, et surtout après le massacre de Sharpeville en 1960 (la police tire sur les manifestants noirs, 69 morts) MANDELA ABANDONNA LA NON-VIOLENCE. Lui et la mouvance majoritaire de la coalition autour de l'ANC en avaient fini avec Gandhi, et les sabotages, rarement mortels il est vrai, commencèrent et conduisirent à la condamnation de Mandela et consorts. Presque seul parmi les chefs d'État à s'exprimer sur le sujet lors du Sommet 2013 sur l'Afrique à Paris, Macky Sall président du Sénégal, a voulu ''rétablir les faits historiques: Mandela a trouvé une réponse armée à l'apartheid, et c'est ensuite, après qu'est venue la paix et la réconciliation.'' Merci Monsieur le Président Macky Sall d'avoir dévié de la sirupeuse adoration aveugle qui envahit l’atmosphère !
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En effet, Mandela fut un moment membre du parti communiste, dont la non-violence n'était pas la doctrine. Il se distança d'eux, par conviction chrétienne. Toutefois, il fut chargé de créer le MK (Umkhonto we Sizwe, lance de la nation), branche armée de l'ANC. Ce groupe commis plus d'une centaine d'actions violentes, des plasticages sans carnage et généralement sans blessés.
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Par la suite MK devint une organisation combattante, et agit clandestinement en interne, et dans des camps
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Enfin, Mandela sut concilier l'aile dure de l'ANC, d'autres mouvements radicaux noirs, le MK, le parti Inkhata zoulou qui fit une terrible concurrence à l'ANC, les ultraafrikaners, et l'establishment blanc. Du génie, ancré dans ses analyses rationnelles et sa foi chrétienne dans le pardon. Cela tombait bien : le MK avait perpétré de nombreux attentats meurtriers contre les Blancs, et la police blanche de son côté avait tué abondamment mais sans jamais tomber dans les extrêmes du régime syrien par exemple.
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Lorsqu'il devint président, il devait ramener un esprit de non-violence crédible, là où lui l'avait abandonné pendant les années 70 et début 80. Cette démarche de défaisante de la violence fut une réussite historique. Son échec: ne pas avoir su se façonner une succession à sa hauteur.
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Avec tous ces éléments, il est donc simpliste, réducteur, voir injuste, de faire de Mandela une espèce de Gandhi ou de Martin Luther King (pacifiste jusqu'au bout).
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"Militant pour la liberté et la justice" est un concept très droits-de-l'hommiste, Mandela était le bâtisseur d'une nouvelle nation. Il était un homme d'une acuité politique extrême, et mania la dose nécessaire de dureté et de flexibilité pour faire bouger son adversaire, ce blanc sudafricain qui en fin de compte n'était pas une simple brute. Mandela sut faire sortir le bon côté du blanc, sans se diminuer lui-même d'un iota. Un vrai philosophe tacticien.
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PAIX ET SÉCURITÉ Somalie
Rencontre avec Nicolas KEY Envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU à Mogadiscio depuis juin 2013 Dans les années 80, le conflit somalien a marqué de nombreuses générations d’africains. Dans le Nord du pays, le Somali National Movement (SNM) du clan Issak, armé et entraîné par l'Éthiopie, s'oppose à Siyaad Barre et gagne rapidement du terrain.
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Les Nations Unies ont donné mandat à l’AMISOM pour avoir 2 hélicoptères, des avions de combat, 4000 hommes supplémentaire, mais rien ne vient pourquoi ?
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La résolution du Une répression est Conseil de Sécurité menée par l'armée « C’est un pays pauvre, même si les choses bougent, m e s a t i s f a i t , j ’ a i régulière sur les oujours été il y a moyen de réaliser une croissance importante. tconvaincu civils, faisant par la L’investissement de la diaspora est important dans la n é c e s s i t é cinquante à soixante mille tués entre relance économique, d’autres pays ont des d ’ a u g m e n t e r l e s 1988 et 19901, ce éléments de troupe investisseurs sur place, la Turquie, les pays arabes. » qui en fait un des et du matériel. conflits les plus meurtriers sur le On ne peut pas continent. Depuis lors, les différents Présidents n’ont combattre les Al Shebab sans les moyens. Nous sommes jamais réussir à s'imposer politiquement et militairement en train de travailler avec l’Union Africaine pour avoir les sur l'ensemble du territoire. troupes additionnelles dans les brefs délais. Il y a une volonté des contributeurs de l’AMISON pour commence Dix ans après l’intervention des forces de l’AMISOM, ce reconquête du Pays. ou en est la feuille de route décidée par l’Union Africaine, la Communauté Internationale et les Les tensions existantes entre le Président et le bailleurs de Fonds ? premier ministre mettent-elles en danger le fragile équilibre actuel dans le pays ? Nicolas KEY : L’objectif des Nations Unies est d’accompagner les forces de l’AMISOM de l’Union Oui et non. Il y a des dissensions dans tout système Africaine dans la lutte contre les Al Shabab, aussi de politique, les institutions du parlement vont le résoudre soutenir les institutions politique du pays. selon les règles du jeu. Tout le système politique est actuellement focalisé sur cette dissension, ce qui pose La présence des Nations Unies, de l’AMISOM et des problèmes. Pour moi, il devrait être résolut dans un bref autres partenaires représente un nouveau visage de la délai. Somalie, après 22 années de guerres ou on a vu une désintégration totale de l’Etat, le climat de confiance et de La question du Somalie Land peut-elle être un frein sécurité s’établit au fur et à mesure dans le pays, mais, pour la Somalie ? beaucoup reste à faire. J’ai pris mes fonctions comme représentant de M Ban KIMOON, Secrétaire Général des C’est vrai qu’elle pose un problème, nous soutenons le Nations Unies en juin 2012. dialogue engagé par le gouvernement Turc et Mogadiscio sur cette question et nous le soutenons, souhaitons son C’est difficile pour la communauté internationale, aussi succès. pour les somaliens. Il y a une amélioration sur le terrain, ce qui était impossible deux ans en arrière. Bien que les Quel est la perception des Nations Unies pour les élections de 2016 quand on sait qu’au-delà des Al Schabab, les clivages politiques sont perceptibles ?
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La perspective des élections démocratiques de 2016 sont un objectif ambitieux à atteindre, nous devons y arriver dans un premier temps avec la formation des Etats membre de l’Etat fédéral, ce travail à commencer, et des progrès sont enregistrés (Djuba et …)se sont mis d’accord sur la possibilité d’avoir un Etat membre de trois régions. Les leaders traditionnels de Baïdoa discutent de la formation d’un état membre, dans la région centrale aussi. Al shabab continuent de jouer un rôle principal dans le pays, ils n’ont pas le contrôle des villes clés. Il reste de nombreux défi sur le plan sécuritaire.
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Les somaliens pourront se focaliser sur la finalisation de la constitution et l’élection présidentielle après la formation de ces états membre. Le contrôle des ressources, des revenus est indispensable pour l’avenir
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PAIX ET SÉCURITÉ Somalie
L’Italie n’est pas en reste ?
! du pays. Il y avait 18 régions en Somalie en 1991 sont les blocs avec le quels seront construit les états membres, qui eux même seront constitués au moins de 2 ou 4 régions, la décision finale revient aux somaliens.
C’est aussi un signal positif, de confiance. C’est nécessaire parce 70% de la population est jeune et sans travail, c’est pour cela qu’il est important de travailler pour la croissance afin de donner un espoir à la jeunesse de ce pays.
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Le seul qui existe actuellement est la Punt Land, le Somalie Land se considère comme un pays à part entière, mais reconnu par un seul autre pays.
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Peut-on dire que l’objectif 2016 soit uniquement politique ? De nombreux problèmes en Somalie sont politique, la solution est plutôt politique, économique que militaire. Le pays a vraiment un problème politique à résoudre.
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C’est pour cela que je suis optimiste, nous sommes en train de trouver des solutions par la solution politique. Il existe désormais un parlement fédéral, des représentations dans le pays.
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Le débat entre acteurs politiques existe. La menace idéologique et terroriste des Al shabab existe, elle n’a rien à voir dans le processus politique du pays.
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On voit chaque jour s’ouvrir de petits commerces comme des grands ici à Mogadiscio, aussi, on observe un boom dans le bâtiment.
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Ce qui est très encourageant pour la suite. Ce qui pose encore problème, c’est le petit budget avec lequel l’Etat doit tout faire. L’expansion de l’économie se fait pas à pas, le niveau de démarrage bas, le défi est de le relever.
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Le gouvernement reçoit par moi 10 millions$ qui représente le double de celui de l’année dernière. C’est ça qu’ils ont pour gérer tout le pays, les dépenses de santé, l’éducation, l’infrastructure.
« 10 millions$ par moi, c’est parfois le budget de certains grands magasins parisiens, voire plus »
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C’est un pays pauvre, même si les choses bougent, il y a moyen de réaliser une croissance importante. L’investissement de la diaspora est important dans le relance économique, d’autres pays ont des investisseurs sur place, la Turquie, les pays arabes.
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SOCIAL BUSINESS Forum ICI 2014
Rencontre à Paris avec Emmanuel ESMEL ESSIS Commissaire Général du Salon ICI 2014 Directeur Général du CEPICI Selon le rapport Doing Business 2014 de la Banque mondiale publié cette semaine, la Côte d’Ivoire fait partie du top 10 mondial des pays qui ont le plus réformé leur économie.
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Lors du Forum de Londres le 30 octobre dernier, Mr Daniel Kablan Duncan, Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire, avait souligné les priorités de son pays : investir dans le maintien de la paix, la stabilité et la sécurité.
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L’objectif visé est de faire de la Côte d’Ivoire un pays industrialisé avec une économie structurée grâce à trois grands axes de gouvernance :
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Une gestion efficace des ressources publiques Des efforts durables de transparence L’amélioration et la stabilisation du cadre macroéconomique.
On estime à un millier de participants et 3 500 visiteurs attendus du 29 janvier au 1er Février 2014 à l’Hôtel Sofitel placé sous le thème « Secteur privé, levier d’une intégration régionale réussie », le Forum ICI 2014 est conçu pour mettre en relation les entreprises africaines et les investisseurs du monde entier.
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Depuis l’arrivée aux affaires du Président Dominique OUATTARA, il n’a cessé de prendre le bâton de pèlerin pour solliciter des partenaires extérieurs à investir dans son pays. Ce salon marquera-t-il un tournant économique pour le pays ?
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Rencontre avec le commissaire Général du Salon ICI 2014 Quels sont les critères qui ont déterminés pour l’organisation de cette édition en début d’année ? M. Emmanuel ESMEL ESSIS : On commencera l’année avec ce forum pour confirmer le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, et sur le milieu politique Ouest africain pour lequel nous entendons reprendre la place de locomotive de cette région ouest africaine. Le Forum Investir en Côte d’Ivoire se veut un forum international d’investissements s’inscrit, dans cette perspective d’affirmer deux choses ; l’importance du secteur privé dans notre croissance, celle de l’émergence de notre pays. C’est l’étape des investisseurs, des projets, des partenaires.
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Le CEPECI a organisé il y a quelques mois à Paris un Forum dédié à la diaspora, quels sont les retours ce cette première étant donné que la deuxième édition est en préparation ?
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Exact, nous réfléchissons sur la deuxième que nous voulons plus aboutie que la précédente. On peut parler d’une meilleure compréhension du rôle de la diaspora en rapport aux investissements pays, surtout en rapport aux différents objectifs fixés par le Président Ouattara. Le premier message était de communiquer avec cette diaspora pour lui dire qu’il y a une grande attente des autorités, aussi bien sur le plan de l’expertise que celui de l’investissement. Quand j’observe les différentes réactions, on peut dire que le message est bien passé. En deuxième lieu, c’est de pouvoir aller aux aspects concrets de ces projets. Quelques-uns ont été identifiés, nous y travaillons.
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Combien ? Entre 5 et 6. Nous travaillons aussi sur la mise en place d’un Fonds d’investissement qui accompagnera en garanti out investissement venant de la diaspora. C’est dire que le chantier est vaste. Nous irons au deuxième Forum avec des acquis, des accords de l’Etat. La diaspora sera partie prenante de ce Fonds, quand on sait que quelques 400 milliards de FCFA sont transférés par les diasporas à destination des familles restés au pays. Tout cet argent rentre beaucoup plus dans la consommation et non l’investissement.
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Il y a 5 secteurs pour le Forum Investir en Côte d’Ivoire ; l’Investissement, l’Infrastructure, Les Mines, le Tourisme, l’Education, la Santé. Peut-on imaginer la participation opérationnelle de la diaspora ?
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Disons plutôt 4 Grands secteurs ; l’Agri Business, les Infrastructures au sens large, l’Economique et Social, les PME. Pour chacun de ces éléments, la diaspora a toute sa place. Ce n’est pas un rendez-vous de conférences, mais celui de l’investissement. Il y a plus de 200 projets dans l’ensemble des secteurs, cela servira d’opportunité à chacun des participants.
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Il y a des secteurs sensibles, seront-ils ouverts à l’investissement de la diaspora ? Le Ministre des Mines sera présent, l’occasion sera d’en parler. Les grandes infrastructures sont en cours de réalisation en Côte d’Ivoire, plus de 500 milliards de FCFA sont engagés à travers l’investissement et l’agrément, c’est une première dans l’histoire du pays. Les chantiers sont multiples. C’est pour dire que le CEPECI reçoit entre 50 et 60 investisseurs par jour, un véritable taux record, tous secteurs confondus. ICI 2014 sera le rendez-vous de début d’année le plus inoubliable dans l’histoire de investissements dans notre pays, en adéquation avec la stratégie politique du Président de la République.
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Rapport sur l’économie Les entreprises créatives, moteur de l’économie et du développement.
SOCIAL BUSINESS Forum ICI 2014
Le commerce mondial de biens et services créatifs a atteint un niveau record en 2011 – 624 milliards de dollars – et il a plus que doublé entre 2002 à 2011. De plus, la créativité et la culture apportent une valeur non marchande significative qui contribue au développement social inclusif ainsi qu’au dialogue et à la compréhension entre les peuples. Tel est le principal message de l’édition spéciale du Rapport sur l’économie créative 2013 des Nations Unies, Elargir les voies du développement local, publié par l’UNESCO et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) par le biais de son Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud. Le Rapport a été lancé aujourd’hui à Paris, lors de la Conférence générale de l’UNESCO.
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Il entend contribuer à un nouvel et audacieux agenda du développement durable post-2015 qui reconnaîtrait l’importance de la culture en tant que catalyseur et moteur.
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L’économie créative – qui comprend les produits audiovisuels, le design, les nouveaux médias, les arts du spectacle, l’édition et les arts visuels – est un des secteurs connaissant la croissance la plus rapide de l’économie mondiale. Mais il s’agit aussi d’un secteur qui fait la différence en termes de génération de revenus, de création d’emploi et d’exportations.
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« La culture est à la fois catalyseur et moteur du développement durable. Elle permet aux personnes qui en ont la capacité de prendre en main leur propre développement et elle encourage l’innovation et la créativité qui mènent à une croissance inclusive et durable », a déclaré Helen Clark, Administratrice du PNUD.
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Le Rapport s’appuie sur des exemples illustrant la diversité et le caractère innovant de l’économie créative, ainsi que sa capacité à améliorer la vie au niveau local et les moyens d’existence dans les pays en développement. Ainsi, en Argentine, les industries culturelles et créatives emploient près de 300 000 personnes et représentent 3,5% du PNB.
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Au Maroc, l’édition et l’imprimerie emploient 1,8% de la main d’oeuvre et représentent un chiffre d’affaires de plus de 370 millions de dollars. En 2009, l’industrie musicale représentait plus de 54 millions de dollars et elle a encore progressé depuis cette date.
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A Bangkok, en Thaïlande, la seule industrie de la mode représente 20 000 entreprises et dans toute la région, des jeunes gagnent leur vie en tant que designers au niveau local.
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Dans la ville de Pikine, au Sénégal, l’association Africulturban a fondé une Hip Hop Akademy qui dispense aux jeunes des environs une formation au graphisme et au design numérique, à la production de musique et de vidéo, à la gestion promotionnelle et au marketing, ainsi qu’à la fonction de DJ et à l’apprentissage de l’anglais.
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Ce programme novateur aide les jeunes professionnels des industries créatives à devenir plus performants sur des marchés locaux et internationaux en perpétuelle évolution artistique et technologique.
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Entre 2002 et 2011, les exportations de biens créatifs ont augmenté chaque année en moyenne de 12,1% dans les pays en développement. « En créant des emplois, l’économie créative contribue au bien-être général des communautés, à l’estime de soi et à la qualité de la vie des individus, contribuant ainsi à un développement durable et inclusif. Au moment où le monde esquisse un nouvel agenda mondial du développement post-2015, nous devons reconnaître l’importance et le potentiel des secteurs culturels et créatifs en tant que moteurs de ce développement», a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.
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A Chiang Mai, au nord de la Thaïlande, l’initiative CMCC (Chiang Mai Creative City), un cercle de réflexion doublé d’une plate-forme d’activité et de réseautage, a été lancée comme une entreprise coopérative par des militants venus du monde de l’éducation, du secteur privé
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Rapport sur l’économie
SOCIAL BUSINESS Forum ICI 2014
SmartAngels Benoît Bazzocchi, Président-Fondateur et des instances gouvernementales, associés à des groupes communautaires locaux. S’appuyant sur les ressources culturelles disponibles sur place, la CMCC a pour objet d’accroître l’attractivité de la ville en tant qu’endroit où vivre, travailler et investir et d’en faire la promotion comme une destination de choix auprès des investisseurs, entreprises et industries culturelles.
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Le Rapport propose aussi des études de cas sur l’industrie cinématographique nigériane (Nollywood), sur le développement d’une industrie textile à Nantong (Chine) et sur le soutien apporté aux producteurs par la ville de Buenos Aires (Argentine).
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Le Rapport formule dix recommandations pour ouvrir de nouvelles voies au développement :
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Reconnaître qu’outre ses avantages économiques, l’économie créative produit de la valeur non marchande qui constitue une contribution majeure à un développement durable, inclusif et à dimension humaine. Faire de la culture un moteur et un catalyseur des processus de développement économique, social et environnemental. Révéler des opportunités par un état des lieux des atouts locaux de l’économie créative. Renforcer la connaissance disponible par une collecte rigoureuse des données comme un investissement fondamental, en amont, de toute politique cohérente de développement d’une économie créative. Etudier les liens entre les secteurs formel et informel comme une étape cruciale pour la formulation de politiques éclairées relatives à l’économie créative. Analyser les principaux facteurs de réussite qui contribuent à ouvrir de nouvelles voies au développement de l’économie créative locale. Investir dans le développement d’entreprises créatives durables autour de la chaîne de création de valeur. Investir dans le renforcement des capacités locales pour autonomiser les créateurs et les entrepreneurs culturels, les représentants des pouvoirs publics et les entreprises du secteur privé. Favoriser la coopération Sud-Sud pour faciliter l’apprentissage mutuel productif et éclairer les agendas politiques internationaux du développement. Inscrire la culture dans les programmes de développement économique et social à l’échelle locale, même s’il existe d’autres priorités.
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J’
" ai travaillé dans un fonds d’investissement spécialisé dans les small & mid caps pendant quatre ans. C’est là que j’ai pu constater le dysfonctionnement dans la chaîne de financement des jeunes entreprises françaises. Le f o r m i d a b l e développement du crowdfunding dans les pays anglosaxons a conforté mon intuition et c’est ainsi que j’ai créé SmartAngels en 2011, pour un lancement de la plateforme au début de l’année 2012" … Benoît Bazzocchi
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Si Benoît Bazzocchi est diplômé de l'EM Lyon en 2006 et, du CEFA (Certified European Financial Analyst) ; il est, aussi, membre titulaire de la SFAF Un entrepreneur qui débute sa carrière en tant que chargé d'affaires pendant quatre ans chez Natixis Equity Management (Groupe Natixis Private Equity), spécialiste de l'investissement en capital-développement dans des small et mid-cap cotées. C'est en 2010 qu'il crée Y Capital, société de conseil et spécialisée en ingénierie financière et levées de fonds !
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En 2011, il se lance avec des convictions et une certitude, dans un très beau défi : SmartAngels… Quelle fonction exercez-vous au sein de Smart Angels ? En tant que fondateur de la société, mon rôle consiste à piloter l’ensemble de l’activité. Je suis particulièrement impliqué dans la relation avec nos membres investisseurs.
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Aujourd'hui, SMARTANGELS regroupe combien de collaborateurs ? SmartAngels compte aujourd’hui quatre collaborateurs : une personne en charge du développement et des aspects techniques de la plateforme, une personne qui s’occupe du sourcing, de l’analyse et de la constitution des dossiers des start-up que nous mettons en ligne, une personne responsable de la communication, du marketing et des relations presse et moi-même.
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Rapport sur l’économie Les entreprises créatives, moteur de l’économie et du développement. Quelles sont vos sources de revenus ?
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SmartAngels se rémunère au success fee, lorsqu’une opération est réalisée. Nous prélevons un pourcentage des montants levés auprès des entrepreneurs ainsi qu’une commission dégressive sur les sommes versées par les investisseurs.
avons présentées sur notre plateforme sont toutes différentes les unes des autres ! Nous recevons des dossiers d’entreprises de tous secteurs, de tous stades de développement, portés par des profils variés d’entrepreneurs… mais ce qui est indéniable, c’est qu’il s’agit souvent de projets de qualité.
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Votre offre s'adresse aux créateurs de société, mais aussi aux investisseurs…Comment décrire au mieux votre offre de services ? Notre équipe, spécialiste du financement des PME, accompagne les entrepreneurs dans la définition et la structuration de l’opération. Nous intervenons également dans la mise en relation entre entrepreneurs et investisseurs.
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Nous mettons par ailleurs à disposition des entrepreneurs tous les outils leur permettant d’optimiser la relation avec les investisseurs sur le long-terme, qu’elles aient ou non levé des fonds sur notre plateforme.
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Quant aux investisseurs, notre équipe réalise pour eux une sélection rigoureuse des dossiers qui leurs sont présentés. Nous nous assurons de leurs perspectives de croissance, effectuons un travail d’analyse et de duediligence puis réalisons un dossier d’investissement complet présentant les dimensions stratégique, opérationnelle, juridique et financière de l’entreprise et de l’opération.
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Au-delà de la plateforme web, avez-vous d'autres événements organisés comme des colloques et des conférences ?
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Parce que nous sommes conscients de l’importance de "l’humain" dans une levée de fonds, nous organisons des vidéoconférences ainsi que des rencontres avec nos 5 000 membres investisseurs afin que les entrepreneurs puissent présenter leur projet, répondre aux questions et ainsi les convaincre.
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SmartAngels participe par ailleurs à des conférences portant sur le financement participatif, le financement des start-up ou l’entrepreneuriat.
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Quels types de sociétés vous contactent ? Combien par mois et par an ? Françaises majoritairement ? + Sentez-vous une tendance qui se distingue dans les porteurs de projets, depuis quelques temps ?
SOCIAL BUSINESS Forum ICI 2014
Le fait que des entreprises à fort potentiel de croissance frappent à notre porte indique clairement que les acteurs traditionnels du financement n’arrivent plus à jouer leur rôle seuls. Il y a aujourd’hui un véritable problème d’accès au financement pour les start-up et PME de croissance : les plateformes d’"equity crowdfunding" auront désormais un rôle central à jouer, afin d’y remédier.
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L'inscription est-elle gratuite ? Les entreprises peuvent postuler gratuitement. Une fois sélectionnées par notre comité d’experts, elles doivent s’acquitter de frais de gestion de l’ordre de 1 000 € pour être mises en ligne : c’est pour nous un gage de l’implication de l’entreprise dans sa campagne de levée de fonds !
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Quel est le minimum requis, pour une levée de fonds crédible ? Nous présentons des entreprises recherchant généralement entre 200 000 € et 800 000 €. Intervenez-vous dans des conseils d'ordre juridique ? Absolument pas. Nous travaillons avec des avocats afin de nous assurer que les intérêts de nos investisseurs sont bien respectés mais n’avons pas de rôle de conseil auprès des entrepreneurs.
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Etes-vous présent en régions, lesquelles en particulier ; en Europe et à l’international ? Le propre d’une plateforme de crowdfunding étant d’avoir une activité en ligne, nos membres investisseurs présentent une grande diversité géographique en France. Pour des raisons réglementaires, les investisseurs étrangers doivent en revanche être considérés au cas par cas.
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Quels sont vos objectifs à venir ?
Nous recevons plus d’une dizaine de dossiers par semaine et mettons en ligne entre une et quatre entreprises par mois.
Notre objectif à long terme est de permettre aux nombreuses pépites françaises de trouver les financements qui leur permettront de se développer et de devenir les futures grandes entreprises de demain.
Pour être tout à fait franc avec vous, on ne dégage aucune tendance particulière en terme de secteurs d’activité. La preuve en est : les entreprises que nous
Nous souhaitons pour cela continuer de présenter un choix varié d’entreprises à nos investisseurs tout en maintenant un niveau de rigueur et de sélection élevé.
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SOMMET DE L’ÉLYSÉE
SOCIAL BUSINESS
Le Rapport Védrine
15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l’Afrique et la France Le rapport Védrine sur « un partenariat d’avenir entre la France et l’Afrique » rend hommage à l’action de la BAD.
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Trente-deux fois. Le sigle “BAD”, pour Banque africaine de développement, apparaît en effet 32 fois dans le rapport intitulé “Un partenariat pour l’avenir : 15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l’Afrique et la France”
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Rédigé par Hubert Védrine, ancien ministre français des affaires étrangères, Lionel Zinsou, Tidjane Thiam, Jean-Michel Severino et Hackim El Karoui, le document de 166 pages a été remis officiellement le 4 décembre 2013 au ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici. Avec ses 15 propositions, il s’est imposé comme le plat de résistance du Forum économique « pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France », organisé le jour même dans les locaux du ministère à Paris, en présence de plusieurs chefs d’Etats et de représentants de gouvernements africains, ainsi que du président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka.
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Dès l’introduction, le rapport donne le ton, et « invite la France à prendre la mesure de l’émergence économique et sociale de l’Afrique, qui en fera l’un des pôles majeurs de la mondialisation du XXIe siècle. » Car le constat est clair : depuis l’orée des années 2000, l’Afrique est un continent « en pleine croissance économique et sociale ». Porté par une croissance moyenne de 5 % par an depuis plus d’une décennie, le continent a vu les investissements directs étrangers (IDE) sur son sol passer de 1,2 % des IDE mondiaux en 2007 à 3,1 % en 2012. Et « les potentialités du continent demeurent impressionnantes » : sa population doublera d’ici à 2050 pour atteindre 2 milliards de personnes, « ce qui en fera l’un des plus grands marchés du monde. »
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Or, si la France demeure le premier investisseur en Afrique – hors hydrocarbures –, elle perd des parts de marché sur un « continent soumis à une compétition mondiale croissante. » Avec 9 propositions pour « un agenda économique partagé au service d’une croissance africaine et française », et cinq autres « pour remobiliser la France aux côtés d’une Afrique en marche », le groupe de travail présidé par Hubert Védrine recommande aux autorités françaises de doubler le montant des exportations vers l’Afrique dans les cinq ans à venir – ce qui permettrait notamment à la France de gagner « au moins 200 000 emplois. »
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La Banque africaine de développement a largement inspiré la nouvelle doctrine économique de la France. Socle de la nouvelle stratégie de la France en Afrique, le rapport menyionne ainsi 32 fois les analyses, études, rapports, propositions, et la stratégie et les initiatives de la BAD en faveur du développement du continent. Le rapport indique d’ailleurs clairement que la France a tout intérêt à soutenir des actions de la BAD.
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La proposition 3 du rapport, qui appelle à « soutenir le financement des infrastructures en Afrique », précise ainsi que la France devrait « au niveau multilatéral, appuyer le Fonds Africa50 de la BAD en détachant des experts français. » Ce Fonds Africa50 entend créer un effet de levier pour libérer des sources de financement privées dans l’optique d’accélérer le rythme de réalisation d’infrastructures en Afrique. Ainsi, « avec 10 milliards USD de mise initiale, la BAD escompte lever 100 Md USD. »
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Au titre de la proposition 5, destinée à « contribuer au renforcement des capacités de financement de l’économie africaine », le rapport souligne : « lancé en 2008, le “Partenariat pour le financement en Afrique” est une plateforme de cofinancement collaborative qui rassemble autour de la BAD sept autres institutions actives dans le financement des projets du secteur privé dans le domaine des infrastructures, des industries extractives et des institutions financières. » « La France aurait intérêt à soutenir pleinement ce travail très concret », souligne ledit rapport.
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La BAD est également citée en exemple dans la proposition 6, sur l’augmentation des capacités d’intervention de l’Union européenne en faveur de l’Afrique : « La mission recommande de poursuivre l’appui aux initiatives internationales visant à renforcer la transparence dans les industries extractives (ITIE) et à améliorer les capacités africaines juridiques en matière de contractualisation de la Facilité africaine de soutien juridique de la BAD ».
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La proposition 11, intitulée « réinvestir au plus vite la présence économique extérieure française en Afrique subsaharienne », fait également la part belle à la BAD : « Les sommets Afrique-France, s’ils sont maintenus à un rythme régulier, constituent des rendez-vous clés de la relation de la France avec l’Afrique », est-il noté.
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Et les auteurs d’inviter les autorités françaises à s’associer à un évènement initié par la Banque : « Il existe depuis 2012 un forum annuel des dirigeants des grandes entreprises africaines à Genève, organisé par Jeune Afrique et The Africa Report, en partenariat avec la BAD. Il permettrait de donner un élan médiatique aux relations économiques avec la France et de fortifier la relation d’affaires avec le continent. »
IMAGAZINEPOST
Décembre 2013
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