« C’est par la liberté de la presse qu’une nation devient pleinement libre, c’est par elle que les citoyens s’éclairent mutuellement et prennent leurs décisions sur la base d’informations fiables. » Irina Bokova »
EDITORIAL Page 3
Prix UNESCO-Hamdan (Banco del Libro, Caracas Venezuela- Project
"Words for non violence")
L'ONU réclame une nouvelle dynamique pour le désarmement nucléaire ECONOMIE
Pages 30-34
* FDI into Africa -*Afrique du Sud * Sciences et Technologies * 2012 BAD : Assemblées annuelles * La SFI investit 55 millions $ dans Armajaro Trading
SOCIAL-BUSINESS Pages 10-24
UNESCO – Sauvegarde du PATRIMOINE CULTUREL
JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
BAN KI-MOON appelle à défendre les journalistes / Les 10 pays maîtres de la censure / Freedom of Expression, Security and Protection of Journalist / STES PURE DIGITAL MEDIAS Pages 4-10 DIPLOMATIE
Pages 25/30
LAURENCE AUER, Secrétaire générale de l'Institut français Yves Bonnet ancien directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST), un service de renseignements du ministère de l'Intérieur
BleanGo® = ISO 50001 Patrizio PIASENTIN YOU FIRST – MEDIAS Samir Ghouti-Terki
GEOPOLITIQUE
Rotary honors Nigerian President Goodluck Microfinance Private Equity Transactions Double in 2011
PAIX & SECURITE
Pages 32/34
Le contre-amiral Jean Dufourcq
LEVACOMM Christian Bodier et Christine Lecomte
CULTURE & SOCIETE Livres
Prix de l'entrepreneur social
Page 34
Roman Dominique Lancastre / Liberté de connexion - Liberté d’expression
DOSSIER PAYS Cyrille van EFFENTERRE Président de ParisTech
Page 34
l'UNOCA et la CEEAC mettent en place un cadre de coopération
Cameroun Pages 35/39
Clermont-Ferrand / 83ème Session du Conseil Permanent de la Francophonie(CPF) Décès de Noel EKWABI / 20 Mai 2012 à Paris
Du biodiesel à partir d’hybrides de sorgho sucrier Directeur de publication : Nicolas ABENA / Rédactrice en chef déléguée : Marie CORNET-ASHBY Dossiers Pays : Nguéma Thérèse / Chargée de Missions : Ndinga Patricia Rédacteur en chef Technique : Oussouf DIAGOLA / Rédaction générale :N chaise, N Ndong, S Abba, M. Cornet- Ashby , B ANANI Collaboration : Onana Sylvestre, Henri Spitezki, Expert : Francis Dooh Collins RCS : 510710262 Siret 510 710 265 00013 Siren 510 710 265 : Cameroun : BP 14018 Aéroport international de Douala
La Table Royale / Dépôt légal à parution
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EDITORIAL
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[ Avril 2012
JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE 2011 : Les chiffres 66 journalistes tués (+ 16%) / 1044 journalistes arrêtés / 1959 journalistes agressés ou menacés 499 médias censurés / 71 journalistes enlevés / 73 journalistes qui ont fui leur pays 5 net-citoyens tués / 199 blogueurs et net-citoyens arrêtés/ 62 blogueurs et net-citoyens agressés 68 pays concernés par une forme de censure du Net
African Union and UNESCO African Union and UNESCO to Commemorate World Press Freedom Day on May 3RD at the AU Headquarters World Press Freedom Day (WPFD) will be celebrated tomorrow, Thursday 3rd May 2012 under the theme: “New Voices: Media Freedom Helping to Transform Societies”. The event at the AU Headquarters is organised by the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) in collaboration with the African Union Commission, some Associations of Journalists based in Ethiopia and the Ministry of Information of the Federal Democratic Republic of Ethiopia amongst other partner organizations. Commemorative activities marking the World Press Freedom Day at the AU Headquarters will begin from 9:00 am to 2:00 pm, in the Medium Conference Hall at the new African Union Conference Center (AUCC) in Addis Ababa, Ethiopia. The event will feature several messages on freedom of the press presented by different
Organisations. There will be a presentation on the statistics and perspectives of social media in Ethiopia, as well as an award ceremony for the recognition of Excellence in Journalism among others. The theme of this year’s World Press Freedom Day is consistent with Article 19 of the Universal Declaration of Human Rights, the establishment, maintenance and fostering of an independent, pluralistic and free press is essential to the development and maintenance of democracy in a nation, and for economic development. (Windhoek Declaration of, 3 May 1991)
Union Africaine Jean Ping, Président de la Commission « En 2012, l’Union africaine célèbre l’année des Valeurs partagées. Ces valeurs constituent le dénominateur commun à tous les États membres de notre Union. Parmi elles, il en est une qui est un droit humain fondamental consacré par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la Charte Africaine des
Droits de l’Homme et des Peuples: c’est la liberté d’expression. Elle revêt une importance capitale car elle nourrit la démocratie et consolide la bonne gouvernance dont notre monde a besoin. Les revendications populaires intervenues en 2011dans plusieurs pays d’Afrique, notamment dans des pays d’Afrique du Nord ainsi que tout récemment encore, la mobilisation massive des Sénégalais lors de l’élection présidentielle tenue en février et mars de cette année, sont venues confirmer, s’il en était besoin, que c’est un des droits humains les plus précieux, source même de transformation sociale. Et tous ceux qui ont cru que leurs sociétés pouvaient évoluer et se développer en se passant de la liberté d’expression ont appris à leurs dépens que le progrès doit nécessairement emprunter la voie de la liberté et le respect des droits de l’homme, sous peine d’être sanctionné par leurs concitoyens.. Aujourd’hui, la libération de parole longtemps étouffée a fait aussi éclore la liberté de presse que l’on célèbre ce jour. Dans ce contexte, je ne peux qu’adhérer pleinement
au thème qui a été retenu par les Nations Unies, pour cette journée internationale de la liberté de la presse, à savoir, «De nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés». En effet, de nouvelles voix plus audibles et toujours plus nombreuses se sont élevées à travers la rue, mais aussi et surtout à travers les médias traditionnels et les nouveaux réseaux sociaux, pour demander que leur volonté soit prise en compte et que leurs droits soient respectés, afin que le peuple retrouve son «Al Karama» ou sa dignité et qu’il exerce tout simplement sa citoyenneté. Des voix ont désiré un changement et l’ont exprimé en dépit des risques et périls encourus. Mais ils ont réussi à faire passer le message. C’est d’ailleurs le lieu pour moi, de rendre hommage à tous ceux qui ont perdu leur vie, en brisant le mur du silence pour informer davantage leurs concitoyens, mus par le désir de voir leur société évoluer et se transformer., C’est par l’accès à l’information, la liberté d’expression, et partant, la liberté de la presse, que le citoyen se sent pleinement intégré à la vie de la cité, ces éléments lui permettant de mieux maîtriser l’agenda social, politique et économique de son environnement. Avec de nouveaux moyens comme les médias sociaux, les populations principalement les jeunes, se sont soulevées pour protester vigoureusement contre toutes les formes d’injustice qui leur étaient infligées et en particulier contre les entorses faites à la liberté d’expression et aux droits de l’homme. Car c’est avant tout, par la parole et les messages qu’elle véhicule, que
l’être humain existe. Refuser ce droit revient tout simplement à supprimer toute une dimension de la démocratie. En réalité, les soulèvements populaires ont introduit une nouvelle donne aussi bien dans les rapports que dans la communication entre gouvernants et gouvernés. Avec le souffle du «Printemps arabe» qui a accompagné l’année 2011, un tournant décisif a été pris, eu égard à la liberté d’expression et de presse et je me réjouis des avancées enregistrées. La vulgarisation de l’usage des médias et des réseaux sociaux est une opportunité à saisir pour répondre aux questions soulevées par les populations. Aujourd’hui, tous les jeunes de 7 à 77 ans
tenté de le faire; cette commémoration nous permet aussi de rendre hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur mission. L’Union Africaine qui a signé la Plateforme Africaine sur l’accès à l’information (APAI) à l’issue de la première Conférence panafricaine sur l’accès à l’information tenue à Cape Town en Septembre de l’année dernière, ne ménagera aucun effort pour contribuer à renforcer la sécurité et la protection des journalistes ainsi que la liberté d’expression qui sont les ferments naturels de la liberté de presse ; elle poursuivra également les efforts déployés de concert avec ses États membres , en vue de l’adaptation aux nouvelles réalités et aux besoins des populations, des lois appliquées dans les Etats, sur l’accès à l’information et le liberté d’expression». Jean Ping Président de la Commission de l’Union Africaine BAN KI-MOON appelle à défendre les journalistes qui
possèdent un ou plusieurs comptes parmi les nombreux réseaux sociaux à leur disposition. En outre, les campagnes lancées sur la toile planétaire ont montré la grande portée de ces nouveaux moyens de communication grâce à leur accessibilité, à leur globalité et à leur simplicité. Elles offrent l’occasion de partager les informations, d’en faciliter l’accès et la diffusion, en vue d’une plus grande transparence. La célébration de la journée internationale de la liberté de la presse est aussi l’occasion pour nous de condamner avec la dernière énergie, les attaques et les traitements ignobles infligés, ici et là, aux journalistes au seul motif qu’ils ont bien fait leur devoir ou
sont de plus en plus la cible de violences et de menaces On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Kimoon, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai: À l’ère des changements rapides et souvent historiques, l’importance d’une presse dynamique, indépendante et pluraliste est indéniable. Dans la transformation que connaissent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord depuis 18 mois, les médias sociaux, la téléphonie mobile et la télévision par satellite
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[ Avril 2012 ont joué un rôle capital en créant un effet d’entraînement: l’appel à la dignité lancé par un simple marchand de légumes a conduit à la chute de régimes autocratiques et offert la possibilité à des millions de personnes de connaître, pour la première fois, la démocratie et de profiter de perspectives dont elles étaient privées depuis si longtemps. Ce rôle est mis en évidence dans le thème choisi cette année pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse: De nouvelles voix: la liberté des médias aide à transformer les sociétés. La liberté de la presse permet aux gens d’avoir accès à l’information dont ils ont besoin pour prendre des décisions cruciales concernant leur vie. Elle permet de responsabiliser les dirigeants, de dénoncer la corruption et de promouvoir la transparence dans la prise de décisions. Elle sensibilise l’opinion et elle permet à différentes voix, en particulier à celles qui sans elles ne pourraient pas se faire entendre, de s’exprimer.
liberté de la presse défendent nos droits et nous devons, nous aussi, défendre les leurs. En septembre dernier, l’ONU a tenu sa toute première réunion inter institutions consacrée à la sécurité des journalistes. À l’issue de cette réunion, nous avons élaboré un plan d’action complet et le système des Nations Unies se mobilise pour sensibiliser l’opinion à cette question, aider les États Membres à renforcer leur cadre juridique en la matière et les encourager à enquêter sur les attaques commises contre des journalistes. En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, engageonsnous à faire tout notre possible pour que les journalistes, que ce soit dans les médias classiques ou les nouveaux médias, puissent faire leur travail, qui contribue de manière essentielle à l’avènement d’une société plus forte, plus saine et plus pacifique.
caracolent en tête de cette liste, ce qui témoigne que les restrictions sur l'information à l'échelle nationale ont de lourds impacts sur la stabilité géopolitique mondiale. « Au nom de la stabilité ou du développement, ces régimes répriment le journalisme indépendant, amplifient la propagande et se servent de la technologie pour contrôler leurs propres citoyens plutôt que de leur donner plus d'autonomie», a déclaré Joël Simon, directeur exécutif du CPJ. « Les journalistes sont perçus comme une menace et souvent ils paient le prix fort pour leurs reportages. Cependant, à cause de la mondialisation de l'information par l'Internet et le commerce, la censure à l'intérieur d'un pays affecte les populations partout au monde », a-t-il dit.
Le rapport du CPJ analyse de manière détaillée comment la censure fonctionne dans chaque pays et met en relief certaines tendances parmi les pays où la censure sévit, notamment la Les dix lieux les plus dangereux contestation de la Mais la liberté de la légitimité du pouvoir en pour les journalistes en 2011 presse reste fragile. place et le retard en Chaque jour, des journalistes font matière de développement face à de graves menaces alors économique. Selon le rapport du qu’ils essaient de faire leur travail. CPJ, en Érythrée, seul les médias L’an dernier, plus de d'Etat sont autorisés à opérer et la L'Erythrée, la Corée du Nord et 60 journalistes ont été tués dans le presse internationale est interdite. la Syrie en tête de la liste monde et de nombreux autres ont L'Agence de presse nationale de er été blessés. Au 1 décembre la Corée du Nord produit tout le Un nouveau rapport publié par le 2011, d’après le Comité pour la contenu pour les médias locaux, Comité pour la protection des protection des journalistes, tandis que les journalistes journalistes (CPJ), dans le cadre 179 journalistes étaient placés en étrangers ont un accès restreint à de la Journée mondiale de la détention, soit 20 % de plus que ce pays et y sont sous une liberté de la presse, a révélé que l’année précédente et le nombre le surveillance continue. La Syrie a les dix pays où la presse est la plus élevé depuis les années 90. imposé une restriction totale sur la plus censurée au monde se Bien d’autres ont été réduits au caractérisent par silence ou censurés par des États, un contrôle des entreprises ou des gens arbitraire des puissants. Fait troublant, activités de la l’impunité dont jouissent ceux qui presse qui se attaquent ou menacent des traduit par journalistes reste monnaie l'usage de la courante. propagande, de la brutalité et Je suis outré que les attaques d'une contre des journalistes se technologie multiplient. J’appelle tous ceux qui sophistiquée. sont concernés à empêcher ces L'Érythrée, la violences et à en poursuivre les Corée du Nord auteurs. Les défenseurs de la et la Syrie
presse indépendante depuis plus d'un an, déclenchant ainsi une série d'agressions physiques et d'attaques électroniques pour museler les organes de presse. A la liste des 10 pays où la presse est le plus censurée au monde s'ajoutent l'Iran, la Guinée Equatoriale, l'Ouzbékistan, la Birmanie, l'Arabie saoudite, Cuba et la Biélorussie. Le nouveau classement, qui met à jour une liste publiée en 2006, a été élaboré sur la base de 15 critères évalués par des experts du CPJ. Ces critères sont, entre autres, le blocage des sites web, les restrictions relatives à l'enregistrement et la diffusion de contenu électronique, l'absence de médias privés ou indépendants, la limitation des mouvements des journalistes, le brouillage des chaînes étrangères et l'interdiction d'exercer imposée aux correspondants étrangers. Tous les pays figurant sur la liste ont rempli au moins 10 des critères retenus. Le CPJ a également considéré l'Azerbaïdjan, l'Ethiopie, la Chine, le Soudan, le Turkménistan et le Vietnam comme des pays où la presse est fortement censurée et qui requièrent un examen scrupuleux. African Union to spare no Effort to Strengthen Freedom of Expression, Security and Protection of Journalists In his message to mark World Press Freedom Day (WPFD) observed today 3rd May 2012 under the theme: “New Voices: Media Freedom Helping to Transform Societies”, Dr. Jean Ping, Chairperson of the African Union Commission (AUC), underlined that the African Union is celebrating the year 2012 as the
year of Shared Values. These values, he said are accepted and shared by all member states of the Union. They include human rights as entrenched in the Universal Declaration of Human Rights and in the African Charter on Human and Peoples’ Rights, freedom of speech, democracy and good governance. Dr. Ping paid tribute to journalists who lost their lives in breaking the wall of silence to inform their fellow citizens. “This commemoration gives us an opportunity to honor all those who have lost their lives in carrying out their mission…. It is through access to information,
freedom of speech and freedom of the press that citizens feel that they are part and parcel of the life of their countries; since they are in a better position to perceive the social, political and economic agendas of their environment”, he emphasized, adding that, the celebration of World Press Freedom Day is an opportunity for the African Union to condemn in the strongest terms, attacks and unacceptable treatment perpetuated on journalists around the world. (See the complete speech in French, English and Arabic on the AU website: www.au.int).
The AUC Chairperson`s comments were made at an event held at the AU head quarters in Addis Ababa, to mark world press freedom day. The event was organized by the United Nations Educational Scientific and Cultural Organization (UNESCO) in collaboration with the AUC, associations of journalists based in Ethiopia and the Ethiopian Ministry of Information amongst other partner organizations. Keynote addresses were made by representatives from the Ethiopia National Journalist Union (ENJU), Horn of Africa Press Institute (HAPI), Ethiopian Journalist
Association (EJA), and Ethiopia Free Press Journalists Association (EFPJA). Official messages were delivered by the AUC, the European Union (EU) Ambassador to Ethiopia, the Ethiopian Government Communications Affairs Office, and the Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR). The gathering also heard a joint message from the UN Secretary General Ban Ki-moon and the UNESCO Director General Ms. Irina Bokova, which was delivered by the UN Resident Coordinator in Ethiopia. (See
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[ Avril 2012 complete message on the AU website: www.au.int) Mr. Shimelis Kemal, Ethiopian State Minister of the Government Communication Affairs Office, in his message highlighted the measures taken by his country to protect and promote an independent media. (See complete message of State Minister Shimelis on the AU website: www.au.int). The event concluded with presentations on the statistics and perspectives of social media in Ethiopia, as well as an award ceremony for the recognition of excellence in journalism among others. zerbaijani journalist Eynulla Fatullayev receives UNESCO Guillermo Cano World Press Freedom prize UNESCO Director-General Irina Bokova today awarded the 2012 UNESCO Guillermo Cano Press Freedom Prize to Azerbaijani journalist Eynulla Fatullayev . The award ceremony took place in Tunis, where an international conference is being held to mark World Press Freedom Day. (© Mohamed Iyadh LABBEN Tunisian President Dr Moncef Marzouki, 2012 UNESCO Guillermo Cano World Press Freedom Prize winner Eynulla Fatullayev, Director-General Irina Bokova and President of the Jury for the prize, Diane Senghor.) Mr Fatullayev is the former editorin-chief and founder of the popular independent Russian languageweekly Realny Azerbaijan, and the Azeri language daily Gundalik Azarbaycan. A fierce defender of the principles of freedom of expression who provided a critical perspective on the governance of societies, Mr Fatullayev served four years of prison, before being released by presidential pardon in 2011. Expressing his gratitude for the efforts of the international
community in calling for his release, Mr Fatullayev said the prize was in fact a tribute to all journalists who strived to protect freedom of speech.
A minute of silence was observed in memory of those journalists
The award ceremony, which opened celebrations for World Press Freedom Day, was hosted by the President of Tunisia, Dr Moncef Marzouki. In his welcome address, President Marzouki acknowledged the importance of a free media and said that his country still had some progress to make in this domain. He pledged to “remain loyal” to the promises made in the wake of last year’s revolution, and said that the freedoms won would not be violated.
United States Secretary of State Hillary Clinton expressed similar concerns in a video message to the ceremony, where she was represented by Esther Brimmer, US Assistant Secretary, International Organization Affairs.
The Director-General said that she was “deeply moved” to be awarding the prize “in a country that, a year ago, gave rise to a vast movement for democratic change that gave hope to the whole world.” She also highlighted the dangers faced by journalists, stressing that more than 500 media professionals had been killed over the past ten years. With over 20 killed in the line of duty so far this year she added, 2012 was shaping up as the most deadly year for media since the creation of World Press Freedom Day in 1997.
“who had paid with their lives for the right to keep us informed.”
“When a free media is under attack anywhere, all human rights are under attack everywhere,” Mrs Clinton said. “That is why the United States joins its global partners in calling for the release of all imprisoned journalists in any country across the globe, and an end to intimidation.” The issue of security for journalists is one of the subjects to be discussed over the next two days at an international conference “New Voices: Media freedom helping to transform societies”, organized by UNESCO and the Tunisian Government with support from a range of intergovernmental, non-governmental, private sector and media partners. More than 770 participants from 88 countries are attending the event.
AFRICAN UNION A KEY PART OF WORLDWIDE CELEBRATIONS As the world celebrates press freedom and takes stock of progress and challenges, in the context of World Press Freedom Day (WPFD), the main celebrations, bringing together the world’s major media players are taking place in Tunis, Tunisia under the theme “New voices: Media freedom helping to transform societies”. The meeting is running from 3 to 5 May. Central to these celebrations is the role that social media has played in democratizing nations and bringing about socio- economic change. Much reference is being made by all speakers to the Arab Spring which started in Tunisia and spread to other countries, notably Egypt and Libya. Official celebrations for WPFD started yesterday 3 May, which is international Press Freedom Day, with an address by the Tunisian President Mr Moncef Marzouki, delivered to hundreds of guests at the presidential palace. Today, the Tunisian Prime Minister Mr. Hamadi Jebali made an impassioned plea for media to be given the freedom to report on all issues so as to play their part n socio- economic development. As Tunisia is going through a democratic transition after its revolution last year, Mr. Jebali pledged his government’s support to enhancing press freedom, access to information and freedom from interference at all levels. “The new Tunisia reinforces both the traditional and new media” the Prime Minister said and “will support them to remove all the shackles that inhibit their work”. He also announced that various consultations are taking place to improve internal communication within the Tunisian government and to free up the space for media in general. The gathering in Tunisia is unprecedented and underlines the country’s
celebration of its new found liberty, which was one of the pivotal reasons for the revolution. In statements which were a departure from the old regime, the Prime Minister congratulated stalwarts of media freedom such as Yemeni journalist Tawakkul Karman, one of the three Nobel Peace Prize Laureates for 2011 and Azerbaijani journalist Eynulla Fatuyallev, the laureate of this year’s UNESCO Guillermo Cano World Press Freedom Prize. Mr. Bejali distanced his government from the old regime, which he accused of targeting the media and thereby depriving the people of Tunisia of objective news. The African Union Commission joined the key speakers today in pledging support for freedom of the media and highlighting its initiatives in this respect. Mrs Habiba Mejri- Cheikh, the Director of Information and Communication represented the Commission’s Chairperson Dr Jean Ping at the celebrations. She delivered his address, in which he reminded the world that the WPFD is taking place in the African Year of Shared Values, of access to information is one. Dr Ping applauded the young people of Africa who, using social media “rose up to protest vigorously against all forms of injustice imposed on them”, adding that social media have introduced a new relationship between the governed and the governors. The Chairperson’s speech also gave examples of practical ways in which the AU Commission is
helping to promote freedom of the media. He referred e.g. to the Pan African Media Network which seeks to provide a platform for media to interact freely and share views on developments within the continent. This is part of the Commission’s media development strategy. He also mentioned the African Platform on Access to Information (APAI), a successor to the landmark Windhoek Declaration, the most commonly cited document on press freedom across the African continent. The AU Commission signed the APAI declaration in 2011, thereby establishing its commitment to freedom of the media. The African Union is a leader in assuring freedom of expression on the continent through different instruments. For example; article 9 of the African Charter on Human and Peoples’ Rights says: “Every individual shall have the right to receive information. And every individual shall have the right to express and disseminate his opinions within the law.” The Union’s Declaration of Principles on Freedom of Expression considers the role of media and other means of communication as key, in ensuring full respect for freedom of expression, in promoting the free flow of information and ideas, in assisting people to make informed decisions and in facilitating and strengthening democracy. It says:
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[ Avril 2012 “Respect for freedom of expression, as well as the right of access to information held by public bodies and companies, will lead to greater public transparency and accountability, as well as to good governance and the strengthening of democracy”
The WPFD celebrations will conclude tomorrow 5 May with the adoption of the Carthage Declaration, which proposes actions for different stakeholders, in order to consolidate the culture of protecting journalistic freedoms. Celebrations to mark WPFD this year were organized by the United Nations Education, Scientific and
Cultural Organisation (UNESCO). The organisations’s Director General Ms Irina Bukova addressed the meeting today, focusing on the role of social media in transforming socities.
SOCIAL-BUSINESS UNESCO – PATRIMOINE CULTUREL
Irina Bokova s’inquiète de l’aggravation des menaces sur le patrimoine culturel au Mali La Directrice générale de l’UNESCO a exprimé sa très grande préoccupation suite à la profanation du mausolée Sidi Mahmoud, au Mali, le 4 mai 2012, par le groupe Ansar Dine. D’après les informations reçues par l’UNESCO, la porte d’entrée du mausolée et son rideau de protection auraient été brûlés et les populations de Tombouctou qui s’y rendent tous les vendredis pour la procession ont été empêchées d’y accéder.
« Cette profanation marque une aggravation très préoccupante des attaques sur le patrimoine malien déjà fortement menacé au cours des dernières semaines. J’en appelle à toutes les parties impliquées pour qu’elles assurent sans délai la protection de ce bien du patrimoine mondial, essentiel à la préservation de la riche culture malienne, et relevant du patrimoine indivisible de l’humanité. Ce Patrimoine culturel est notre bien commun, et rien ne saurait justifier qu’on y porte atteinte, » a déclaré la Directrice générale.
SOCIAL-BUSINESS BleanGo® = ISO 50001 Un module intelligent et communiquant au service de l'efficacité énergétique de l’industrie «Non seulement nous avons élaboré BleanGo®pour assurer une réduction de la facture énergétique, mais aussi pour contribuer à l’amélioration de la qualité de la production, tout en participant à la sécurisation du processus
industriel ». « Il suffit donc de concevoir les règles d’efficacité énergétique qui déterminent le comportement de BleanGo® dans cette perspective.» Gaël Richard, Président de LEANERGY. BleanGo® a été conçu dans le but de mettre en œuvre les règles d’efficacité énergétique opérationnelles spécifiques à l’entreprise : outil simple et performant, peut s’intégrer dans une solution de gestion centralisée d’efficacité énergétique, ce qui lui permet de s’adapter aux nouvelles normes de gestion de l’énergie,
Les mosquées de Tombouctou et leurs 16 mausolées témoignent de l’âge d’or de Tombouctou au 16e siècle, et des activités d’enseignement universitaire de l’islam qui s’y déroulaient. La Directrice générale a déjà lancé plusieurs appels à la protection du patrimoine culturel et à la vigilance contre le trafic illicite des biens culturels, depuis le déclenchement du conflit dans le nord Mali.
telle l’ISO 50001. BleanGo® réunit les ressources matérielles des dispositifs habituels de mesure/comptage et de contrôle/commande. Totalement autonome, et indépendant des machines et des automates avec lesquels il peut interagir, BleanGo® est en mesure de réaliser des économies importantes (pouvant dépasser 25% en fonction du type d’équipement et de son mode d’utilisation). La prise en compte des paramètres de fonctionnement dans la définition des règles d’efficacité énergétique permet en outre
[ Avril 2012 d’accroître les performances qualitatives et de sécurité du processus de production. Valorisant les équipements existants de l’entreprise, en particulier dans leur dimension énergétique, la solution BleanGo® s’inscrit ainsi naturellement dans la dynamique de la norme ISO 50001. Quelques spécifications techniques : • Alimentations : 3 phases / 1 neutre • Mesure de tension, courant, puissance et énergie active, réactive et apparente • Mesure du facteur de puissance • Mesure de températures par thermocouples J (1 port) et K (1 port) • 2 entrées analogiques 0-10V / 420mA • 2 entrées numériques • 2 sorties analogiques 10V max. • 2 sorties numériques 500mA / 60V • 1 écran Oled • 1 port Ethernet/Modbus A propos de Leanergy :
Entretien exclusif avec Patrizio PIASENTIN, Partner of LEANENERGY
Créée en septembre 2010, la société LEANERGY développe un concept innovant d’efficacité énergétique en temps réel inspiré des principes du Lean et répondant principalement aux besoins du secteur industriel. LEANERGY s’appuie sur un écosystème de compétences transverses, regroupant des experts de l’audit énergétique, des équipementiers, et des industriels. Ce concept fondateur repose sur une méthodologie et la mise en œuvre de matériels et de logiciels dans le but d’optimiser la consommation d’énergie.
Patrizio PIASENTIN : Il ya quelques années, tout le monde parlait qualité, pour être bien dans la qualité c’était aller vers la norme ISO. De même maintenant, toutes les sociétés disent on est vert, on va tout faire pour montrer qu’on est vert, on va diminuer les consommations énergétiques. Maintenant, il y a une nouvelle norme qui est la ISO 50001, développée par British Standard Institution, le pendant de l’Afnor en France. La suite de cet entretien sur http://www.youtube.com/user/primuspr imes
WWW.LEANERGYGROUP.COM
Prix de l'entrepreneur social La suisse récompense le projet de télé-irrigation horticole de Abdou Maman Kané. Une médaille de bronze a été remise fin avril à l'inventeur de la "TéléIrrigation Horticole" lors du 40e Salon International des Inventions de Genève (Suisse). Cette nouvelle récompense survient alors qu'Abdou Maman Kané a déjà reçu l'année dernière le premier prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique pour le même projet. Interview Abdou Maman Kané avec le projet "Télé-Irrigation" remporte le 1er prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique. Son projet est un procédé technologique qui permet à un horticulteur de piloter à distance, quelque soit sa position géographique, le système d’irrigation de son exploitation maraîchère au moyen de son téléphone fixe ou mobile Pourriez-vous, nous parler un peu de vous, de votre parcours professionnel ? Après mes études universitaires en informatique (développeur d’application) j’ai opté pour la profession libérale qui m’a permis
d’abord d’occuper le poste de Directeur Technique au Cabinet APSI (Infogérance) ensuite Directeur des Technologies et Informatique au 5èmes Jeux de la Francophonie pour enfin m’engager définitivement en freelance (consultant indépendant). Parallèlement je suis actuellement étudiant en Master MIAGE (formation à distance FOAD) à l’Université Picardie Jules Verne UPJV Amiens (France). J’ai été honoré plusieurs fois à des concours nationaux et internationaux notamment « Concours du Meilleur Projet d’Entreprise au Niger » (Grand Prix du Jury et Prix de l’Innovation), Word Bank Challenges Application (lauréat) ; TIC World Awards (Nominé). Votre projet « la télé-irrigation horticole » est un procédé technologique qui permet à un horticulteur de piloter à distance,
quelque soit sa position géographique, le système d’irrigation de son exploitation maraîchère au moyen de son téléphone fixe ou mobile. Ce système utilise la combinaison téléphonie, informatique et domotique. Quels sont les points fondamentaux au niveau de l’infrastructure téléphonique, informatique surtout dans les zones rurales pour une exploitation optimale de cette technologie ? Pour une exploitation optimale de notre technologie il est indispensable que la zone de son installation soit couverte par le réseau GSM avec une disponibilité d’énergie électrique ou solaire. Le tout accompagné des équipements informatiques de notre système. Quel
va
être
le
coût
pour
[ Avril 2012 appropriées afin de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de travail. Quels sont les obstacles auxquels les entrepreneur s sociaux sont le plus souvent confrontés ?
l’horticulteur qui souhaiterait bénéficier de cette technologie ? Nous comptons procéder à un système de préfinancement et/ou de subvention de notre technologie (partenariat avec les institutions bancaires, les partenaires techniques au développement, les associations et ong) pour permettre à une grande masse des horticulteurs de l’acquérir. Il faut noté ici que nous continuons à travailler le système afin de le rendre plus accessible au grand nombre « le prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique » a été lancé pour promouvoir l’innovation sociale en faveur du développement. Pourriezvous revenir sur la dimension sociale et innovante de votre projet ? Comme vous l’avez constaté notre projet participe à l’amélioration des conditions de travail des laborieux maraichers. Ils donnent également la chance aux femmes et aux handicapés d’exercer une activité. Le système apporte une certaine mobilité de l’horticulteur pendant l’irrigation (antérieurement l’horticulteur est prisonnier de son système d’irrigation), donc une liberté de vaquer à d’autres activités génératrices de revenu notamment la recherche d’intrants agricoles et de débouchés, la commercialisation et l’écoulement de la production (couplage de l’irrigation avec d’autres activités en simultanée) ; la disponibilité en temps réel des informations agricoles (température, humidité) constituent les innovations majeures apporté par ce projet. Pourquoi avez-vous choisi de vous orienter vers l’entrepreneuriat social ? Servir et aider les populations les plus démunis par des technologies
Problème de financement et d’accompagnement technique. L’entrepreneuriat social est une démarche très nouvelle les banques ne sont-elles pas frileuses à soutenir ce genre de projet ? Comme vous le savez les financiers sont très regardants sur les questions de niveau de risque d’un projet et par nature une activité nouvelle présente des risques réels. Il faut avoir de l’audace et le goût du risque, c’est pourquoi je les comprends. Cependant des initiatives du genre de ce concours peuvent les sécurisés et les rassurés davantage de part la qualité et la renommée du panel de jury. En effet (c’est mon point de vu personnel) une appréciation positive d’un projet de la part d’un jury de ce niveau constitue un crédit inestimable et un énorme investissement initial en capital risque. La prochaine étape ? Nous projetons dans un proche avenir de procéder à la migration de tous nos systèmes applicatifs (logiciel CTI et domotique) vers de plate forme libre (Open source) afin de minimiser le coût d’acquisition de notre technologie. Nous comptons à moyen terme procédé à un compactage de tous les équipements constitutifs de notre technologie afin de les rassembler dans un seul boitier. Des contacts ont été déjà pris avec une usine. Nous envisageons enfin de collaborer plus activement avec Orange sur d’autres projets porteurs que nous avons déjà ficelés. Vous faites partie des 3 gagnants quel est votre sentiment ? C’est un honneur pour moi d’être distingué à ce prestigieux concours qui est d’ailleurs à sa 1ère édition et dont
je souhaite bon vent. Je profite également pour témoigner ma gratitude et ma reconnaissance à l’endroit d’Orange du groupe France Télécom pour avoir imaginer cette initiative qui confirme leur engagement au concept de « La Responsabilité Sociale Entreprise RSE ». [i] MIAGE : Méthode Informatique Appliquée à la Gestion des entreprises [ii] CTI : Couplage Télécommunication Informatique © copyright StarAfrica.com
La SFI investit 55 millions $ dans Armajaro Trading (Agence Ecofin) - La Société Financière Internationale (SFI), filiale pour le secteur privé de la Banque mondiale, a investi $ 55 millions dans la société de négoce britannique Armajaro Trading, spécialisée dans le cacao, le café et le sucre. La SFI devrait recevoir un rendement de 7,5% au-dessus du Libor ainsi que des warrants pour acheter 6% de la société pour un prix nominal. «L'investissement de la SFI représente une opportunité unique de s'associer à une entreprise mondiale leader, active dans l'amélioration de la vie de ses communautés agricoles sur les marchés émergents et qui développe des chaînes d'approvisionnement traçables et durables», a déclaré le directeur Industrie, agrobusiness et services de la SFI, Vipul Prakash, dans un communiqué de presse. Armajaro, qui exerce ses activités dans plus de 20 pays et a une présence dans les principaux pays producteurs de cacao et café, avait perturbé le marché du cacao en 2010 en opérant un impressionnant squeeze sur la position de juillet sur le NYSE Liffe à Londres. Squeeze qui avait donné lieu à la livraison effective de 240 000 tonnes de cacao, soit 7% de la production mondiale. Opération qui avait fait bondir les cours à un niveau de prix jamais enregistré en 30 ans de marché (£ 2 732 la tonne) mais qui une fois la position dénouée se sont écroulés. D’autres investissements dans des sociétés de négoces sont envisagés, une façon de répondre à la hausse des prix des denrées alimentaires selon la SFI. En 2002, elle avait pris une participation dans le singapourien Olam, participation qu’elle avait cédée environ 5 ans plus tard à la suite de
préoccupations sur forestière en Afrique.
SCIENCES, BUSINESS
sa
stratégie
TECHNOLOGIES
&
Cyrille van EFFENTERRE Président de ParisTech (Institut des Sciences et technologies de Paris) Président de ParisTech (Institut des Sciences et technologies de Paris) depuis sa création en 2007, Cyrille van Effenterre est reconduit pour un second mandat, en février 2011. Il a présidé également le réseau académique européen, Idea League, en 2010 et 2011. Né en 1955, il est diplômé de l’École polytechnique et Ingénieur général diplômé de l’Engref (Ecole nationale du génie rural des eaux et des forêts). Cyrille van Effenterre réalise la première partie de sa carrière dans le domaine des eaux et forêts, en tant qu’ingénieur au CEMAGREF (Centre d’études du machinisme agricole du génie rural et des eaux et forêts) de Grenoble (1979-1984) puis en tant que chef de service départemental de restauration des terrains en montagne à l’ONF (Office national des forêts). A partir de 1989, il intègre le ministère de l’Agriculture et de la Forêt. Tour à tour Chef du bureau protection de la forêt, conseiller technique de cabinet de 1991 à 1993, Directeur départemental de l’agriculture et de la forêt de la Savoie (1993-98), il conclue ce parcours par une nomination comme Directeur de l’espace rural et de la forêt au ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Cyrille van Effenterre est ensuite appelé à des postes de direction dans l’Enseignement supérieur et la recherche. Son expérience de Directeur de l’Engref, de 2000 à 2007, le désigne naturellement comme président du nouveau consortium Paristech. Décoration agricole.
:
officier
du
mérite
ParisTech est un pôle de recherche et de développement, qui regroupe combien d'écoles ? Sur quels critères sont-elles sélectionnées ? ParisTech est un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) qui rassemble 12 des plus prestigieuses grandes écoles françaises : chaque
école est reconnue comme la meilleure en France dans son domaine. Institut de sciences, technologies et management, ParisTech couvre l’ensemble du spectre des sciences et des technologies ainsi que le management. ParisTech constitue ainsi une véritable université de dimension internationale. La complémentarité des domaines d’excellence des écoles de ParisTech met à la disposition des chercheurs, des élèves et de l’ensemble de nos partenaires institutionnels ou entreprises un regroupement exceptionnel, permettant une transdisciplinarité unique. Réparties sur 3 grands campus, les écoles de ParisTech jouissent d’une situation exceptionnelle permettant de profiter de la vie de campus en même temps que de la ville. La mise sur pied de projets internationaux est le domaine par excellence où l'action des écoles membres de ParisTech s'exerce de manière collective.
Les écoles portent les attributs et valeurs de la marque : Excellence des formations, haut niveau du corps des enseignants-chercheurs, qualité des étudiants, lien rapproché avec les entreprises, ouverture internationale, multidisciplinarité, passerelles interécoles et employabilité importante à la sortie du cursus. Quels en sont fondamentales ?
les
missions
-favoriser et organiser l’exercice en commun d’activités de formation, d’enseignement supérieur, de recherche et de valorisation dans les domaines scientifique, technique, économique et professionnel, éducatif et culturel ; -entreprendre toute action commune de coopération européenne et internationale, bilatérale et
C'est aussi un établissement public, qui a été fondé à quel moment ? Sur quelles valeurs ? Qui vous correspondent ? ParisTech a été fondé en 1991 sous le nom de "Grandes Écoles d'Ingénieurs de Paris" par l’association volontaire de neuf écoles d'ingénieurs parisiennes. Les actions communes se sont développées progressivement au cours des années 1990, surtout dans le domaine international. Le nom de ParisTech, plus compréhensible au niveau international, fut adopté en 1999. Trois nouvelles écoles se sont jointes à ParisTech au fil des ans. La plupart de ses membres sont des établissements publics placés sous la tutelle de différents ministères (Enseignement supérieur et recherche, Environnement, Budget, Agriculture, Défense) mais aussi de la Ville de Paris, ou encore de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris qui les financent respectivement. Un seul, est un établissement privé reconnu d’utilité publique. Le 21 mars 2007, ParisTech a été créé par décret comme pôle de recherche et d’enseignement supérieur. Il revêt désormais la forme d’un établissement public de coopération scientifique, l’Institut des sciences et technologies de Paris, dénommé ParisTech.
multilatérale avec des institutions et établissements étrangers, dans le cadre défini par les pouvoirs publics ; -assurer des formations conduisant à la délivrance de diplômes nationaux ou internationaux et de diplômes d'établissement ; -labelliser des formations assurées par ses membres et délivrer en leur nom et à leur demande les diplômes d’établissement ou les diplômes nationaux et internationaux correspondants ; -plus généralement, mettre en œuvre des projets communs à tout ou partie de ses membres, dans les domaines entrant dans leurs missions. Aujourd'hui quelle est au delà de l'excellence, la particularité ou l'originalité de ParisTech?
4
[ Avril 2012 C’est de constituer un ensemble regroupant à la fois des écoles d’ingénieurs et la meilleure école de management ( HEC PARIS)
Les 12 écoles de ParisTech proposent une offre complète et unique de formations de réputation internationale :
C’est le seul PRES qui offre cette configuration .Chacune des écoles a un passé historique bien marqué et un présent (et futur) commun s’appuyant sur la marque ParisTech.
38 masters avec 82 programmes ; 11 diplômes Grande École d’ingénieur ; 1 diplôme Grande École de management ; une vaste offre de doctorats 90 Mastères Spécialisés ; plusieurs MBA ; une palette complète de séminaires de Formation continue
De quelles actions significatives dont vous avez été le témoin, pouvez-vous nous parler ? En l’espace de 5ans, j’ai été le témoin de la profonde modification du paysage de l’enseignement supérieur en France. La LRU, puis les différents regroupements opérés au travers des PRES et les foisonnements d’alliances ont constitué des éléments déterminants. Le plan campus et les appels à projets lancés dans la cadre du plan d’investissements d’avenir ont mobilisé les différentes écoles de ParisTech. Celles-ci ont renforcé à cette occasion les partenariats avec les organismes nationaux de recherche et les universités de proximité. Concernant plus particulièrement ParisTech, il convient de mettre en exergue à l’actif des réalisations collectives, un enrichissement de l’offre de formation commune et une promotion renforcée à l’international avec une marque exceptionnelle et une visibilité collective accrue, S’y ajoutent une multiplication des partenariats d’entreprises, un réseau d’alumni, et une communauté de travail qui a fait ses preuves au travers d’outils communs, de pratiques concertées, de confiance, de méthodologie collective, de valeurs partagées, d’échanges d’expériences et d’approches décloisonnées.
Couvrant l’ensemble du spectre des sciences, de la technologie et du management, ces programmes partagent de nombreuses caractéristiques d’excellence : Des partenaires universitaires français et internationaux reconnus mondialement ; Des enseignants-chercheurs irriguant en permanence leurs enseignements des dernières avancées scientifiques; Une forte proximité avec le tissu économique (laboratoires, entreprises, collectivités…) ; Une démarche d’excellence validée par des accréditations nationales et internationales (CTI, CGE, AERES, Equis, AMBA, AACSB…) ; L’adossement à des réseaux d’anciens élèves, acteurs de haut niveau du monde économique Quelles sont les entreprises ou sociétés avec lesquelles vous collaborez ? ParisTech œuvre à pérenniser et étoffer la relation industrielle de ses écoles. ParisTech valorise leurs atouts et apporte son concours à l’avènement de projets collectifs et transversaux.
ParisTech compte plus de 100 partenaires industriels majeurs, représentatifs des liens noués avec le monde économique. Leur engagement se traduit par une grande diversité d’actions de soutien aux politiques de développement des écoles de ParisTech initie aussi des ParisTech dans le cadre de : formations ? Chaires d’enseignement et de recherche FDI into Africa accelerates as investor perceptions begin to shift. FDI projects into Africa have more than doubled from 339 in 2003 to 857 in 2011. Intra-African investment has grown exponentially increasing from 27 in 2003 to 145 in 2011 - 17% of all new FDI projects on the continent last year. 60% of respondents say perception of Africa as a business location has improved over past 3 years and three quarters say attractiveness will improve further over next 3 years African GDP forecast to grow between 4 and 5% in next decade and FDI into Africa to reach US$150b by 2015
Masters pluri-écoles Recrutement international mutualisé Parrainage de promotion Programmes de bourses Mécénat de compétences. Citons particulièrement RENAULT– PSA-THALES-EDF-TOTAL-L’OREALBNP Quels projets ou souhaits formulezvous sur les prochaines années ? Les perspectives pour 2012 Dans la continuité des actions engagées, mais en prenant en compte le nouveau contexte créé par le « plan campus » et les « investissements d’avenir », ParisTech, veut prioritairement : Se présenter comme un outil de coopération inter-écoles devant contribuer à la construction des idex, en particulier leurs schools of engineering, facilitant leur rapprochement physique et leur intégration opérationnelle sur chacun des sites, et développant des liens inter-sites, à travers la mise en avant de leur complémentarité et de leurs synergies, Se positionner, encore plus clairement, comme un espace d’élaboration et de portage de projets collectifs. C’est dans les domaines de l’action à l’international, des relations avec les entreprises, des nouvelles constructions pédagogiques et des actions en faveur de la diversité que devraient se concentrer les efforts pour les années à venir, en mettant notamment en œuvre les nombreuses actions préparées en commun au cours de l’année écoulée. J’en retiens notamment : le projet de formation post-bac innovant « Institut Villebon Georges Charpak », la conduite de partenariats stratégiques avec certains grands groupes industriels, les coopérations nouvelles en Inde et avec la TU München, la montée en charge des nouveaux masters, tels le master « réseaux », et le projet d’école d’ingénieurs franco-chinoise de JiaoTong à Shanghai, qui constitueront nos principaux chantiers pour 2012. Growing optimism and confidence among international and African investors has lead to significant inward investment into Africa over the last decade according to Ernst & Young’s second African Attractiveness Survey. The report combines an annual analysis of investment into Africa since 2003, with a survey of 505 global executives on their views about how and where investment will take place
[ Avril 2012 in the next decade and predicts that Africa is poised to enter the premier league of investment destinations. There was strong growth in the number of new foreign direct investment (FDI) projects in Africa in 2011 with project numbers almost up to levels last seen in 2008. In the last decade Africa has seen an increase in inward investment from 339 new projects to the continent in 2003 to 857 in 2011 (an increase of 153%). Investment has come from across the world, with strong growth in project numbers from rapidgrowth markets and developed markets alike with projects from the former increasing from 99 to 319 and developed markets projects from 240 to 538 since 2003. Intra-African investment has also been a key driver of this growth. Among rapid growth markets, India has led the way as the fourth largest FDI investor by number of projects since 2003 with annual compound growth of 46% since 2007. China and the UAE remain prominent too, but there is high growth in investment from an increasingly diverse range of other rapid growth markets, with South Korea, Saudi Arabia and Turkey among those at the forefront. At the same time, and despite the challenges they face, there has also been robust growth in investment into Africa from many developed markets. In the period from 2007 to 2011 UK project numbers have been up 27%, with the US and Germany also both increasing by 21%. Philippe Peuch-Lestrade, Partner Ernst & Young Maghreb says, “With rapid-growth markets not only dominating investor attention and capital flows, but also playing an increasingly strategic role in defining the global economic agenda, the competition for global FDI is intensifying. African countries must position themselves appropriately in this shifting landscape to attract a greater proportion of the investment that will accelerate growth and development.” Perception versus reality Overall this year’s survey paints a positive picture reflecting growing confidence in Africa’s prospects. Sixty percent of survey respondents say that their perception of Africa as a place to do business has improved over the past three years. Looking forward, 73% of respondents anticipate that Africa’s attractiveness will improve over the next three years, while only 4% believe it will deteriorate. Of those who believe that Africa’s growth prospects in the near term are significantly positive, half have a dedicated Africa strategy in place, and 92% have an active business presence on the continent. The survey results do, however, also highlight that there is stark difference in perception between those who already have a business presence in Africa and those who do not. This perception gap is reflected in the fact that, despite the positive African growth story, and Ernst & Young forecasting that growth in the region will remain at a robust rate of four and five percent per annum in the next decade and that FDI into Africa to reach US$150b by 2015, the continent still only attracted 5.5% of global FDI projects in 2011.
exponentially with project numbers increasing from 27 in 2003 to 145 in 2011. As a result, in 2011, intraAfrican investment accounted for 17% of all new FDI projects on the continent. The growth in intra-African investment is being led by the respective regional powerhouses of Kenya, Nigeria and South Africa. All three of these African economies are ranked among the top 20 investors into the rest of the continent between 2003 and 20011, and since 2007 the growth rate in investment from Kenya, Nigeria and South Africa has been 78%, 73% and 65% respectively. Philippe Peuch-Lestrade comments, “There has been a radical shift in mindset and positioning over the last decade, with Africans themselves increasingly leading from the front by providing African solutions to Africa’s challenges. Clearly work still remains to be done, but pushing ahead with key initiatives such as regional integration and investment in infrastructure will ensure that Africa remains on a sustainable growth curve.” Moving beyond dependence on commodities Last year’s African Attractiveness Survey highlighted the growing diversification of FDI as a key trend. This has continued this year with even greater levels of investment into less capital intensive sectors, resulting in a growing number of FDI projects in manufacturing, business services and sales, marketing and support highlighting the shift away from extractive activities on which Africa has historically been dependent. Looking ahead
While this is up from 4.5% last year and is, in fact, the highest proportion of global FDI that Africa has ever received, reservations remain among those who have not yet invested into the continent. Marc Lhermitte, Partner in charge of Ernst & Young Attractiveness surveys comments “Despite high optimism, high growth and high returns, the perception gap still exists and the African continent as a whole still attracts fewer FDI projects than India and far fewer than China. There is still clearly work to be done by Africans – government and private sector alike – to better articulate and “sell” the growth story and investment opportunity for foreign investors.” Intra-African investment leads the way A key theme highlighted in the report is the growing confidence, self-belief and commitment by Africans to move Africa forward, reflected in the substantial growth of intra-African investment. Between 2003 and 2011, there has been 23% annual compound growth in intra-African investment into new FDI projects. This growth has been accelerating, with the growth rate up by 42% since 2007 Over a period in which the annual number of FDI projects into Africa has more than doubled – from 339 in 2003 to 857 in 2011 – intra-African investment has grown
Africa remains high on the agenda of those looking to invest in foreign markets but despite the growth and progress a perception gap still remains. However, significant improvements in trade agreements, regional integration and an increased investment in infrastructure will push Africa into the top league of investment destinations. Marc Lhermitte comments, “In the midst of a global economy that is being reshaped, with growth and capital flows shifting from north to south and west to east, Africans have a unique opportunity to break the structural constraints that have marginalized the continent for decades, if not centuries.”
Intertek et RDC Environnement Marine Faber est responsable marketing opérationnel d’Intertek RDC depuis octobre 2011, après avoir occupé pendant un peu plus d’un an la fonction de responsable développement durable et partenariats privés pour un festival de musique et arts de rue à Lyon, en France, le Festival Woodstower ( un endroit idéal pour tester de nouvelles propositions, comme par exemple régaler les festivaliers avec des légumes plantés directement sur le site d’implantation du festival). Avec un parcours atypique, diplômée de l’EM Lyon où elle développe des compétences en communication et marketing, sa sensibilité « durable » la suit et accompagne son parcours, notamment en 2009 dans l’espace info-énergie du Jura, l’AJENA, une association de conseil et accompagnement pour l’énergie et l’environnement où elle attise encore son intérêt pour les thématiques environnementales. Une expatriation en Belgique en 2011 la conduit chez Intertek RDC. Intertek et RDC Environnement... Comment ? Une fusion ou une acquisition, qui date de quel moment ? Pour quelles raisons ? Une stratégie ? Laquelle ? J’ai rejoint le groupe Intertek en octobre, soit après l’acquisition du bureau d’études RDC Environnement qui s’est faite en août 2011, après plusieurs années de partenariat sur de nombreux projets. Intertek est un groupe mondial proposant depuis plus de 100 ans des services et solutions pour garantir la qualité et la sécurité des produits, processus et systèmes. Avec des prestations d’audit, de conseil, de testing, d’inspection et de certification, Intertek est présent dans de nombreuses industries : biens de consommation, chimie et pharmaceutique, électrique et électronique… RDC Environnement est reconnu sur le plan Européen comme expert, depuis 20 ans, des problématiques d’impacts environnementaux pour les entreprises, leurs produits matériaux, ou emballages. Intertek a fait l’acquisition de RDC Environnement
pour être son centre d’expertise Européen de gestion des impacts environnementaux, afin de proposer à l’ensemble de leurs clients une offre complète de produits et services dédiés à la mesure et la réduction des impacts environnementaux, en bénéficiant du réseau global de laboratoires et d’experts en environnement d’Intertek qui couvre plus de 110 pays. Quelles en sont les activités fondamentales ? Et celles que vous développez à moyen terme ? Quelques chiffres pour évoquer Intertek RDC ? Analyse de cycle de vie (études, production d’outils, conseil…), audits énergétiques, bilan carbone, projet de gestion eau et déchets, de nombreux services environnementaux sont proposés par Intertek dans le monde entier suite à cette acquisition. Intertek RDC développe des outils de calcul des impacts environnementaux connus sous le nom Instant LCA™, avec des solutions prêtes à l’emploi pour le textile et le packaging. Nous proposons ainsi à nos clients un accompagnement dans chacune de leurs démarches liées à l’analyse du cycle de vie, grâce à ces outils innovants qui permettent de restituer des résultats utilisables pour l’affichage environnemental et de les guider dans leur démarche d’éco conception. Ces solutions sont flexibles, et développées sur-mesure, pouvant répondre à différents besoins et métiers de l’entreprise (développement produit, marketing, …) et différents niveaux d’expertise en ACV et éco conception. Le centre d’expertise Intertek RDC est composé de plus de 50 experts en analyses de cycle de vie (ACV) et d’économistes, ayant une expérience de plus de 200 ACVs, et qui rejoignent dorénavant les 30 000 employés du groupe Intertek. Avec un réseau global de 130 auditeurs environnementaux, la force d’Intertek RDC est d’être une solution « onestop-shop », où chaque industrie trouve des réponses concrètes à ses besoins. Si Intertek RDC est considéré comme un expert européen dans une offre de services globale de la mesure des impacts environnementaux des entreprises, des produits, des emballages et de la chaîne d’approvisionnement, quelle est sa présence à l'international ? Comme expliqué plus haut, Intertek RDC est le centre d’expertise Européen d’Intertek sur les aspects environnementaux. Le centre de Bruxelles est capable d’agir dans le monde entier, et de nombreux experts techniques ainsi que des économistes sont implantés dans le reste du monde pour répondre aux besoins « environnementaux » à l’international. Quelles solutions sont mises en place d'un point de vue opérationnel par le groupe ? Intertek RDC propose des solutions sur mesure, que ce soit des outils, du conseil ou des formations, les études réalisées essaient toujours de répondre aux besoins opérationnels du client. Ainsi, un de nos clients avait par exemple besoin d’un de nos conseillers qui soit détaché sur place quelques jours par semaine, pour être justement dans l’opérationnel. Cela a permis à la collaboration de prendre un tournant nouveau, et de pouvoir expliquer en direct aux équipes les mises en place en temps réel. Comment se positionne le marché de l'affichage environnemental ?
[ Avril 2012 création des étiquettes, sites web, etc. pour l’affichage environnemental. HopCube peut ainsi récupérer les données issues de notre solution Instant LCA™ et les intégrer dans le format désiré. Etes-vous initiateurs d'évènements de sensibilisation au principe de l'économie solidaire? En 2011, le Ministère de l’Ecologie a lancé une expérimentation sur l’affichage environnemental dans le cadre du Grenelle 2, afin de tester, évaluer et analyser le comportement des consommateurs face aux informations environnementales lors de l’achat, ainsi que la capacité des industriels et distributeurs à mesurer et communiquer les impacts environnementaux de leurs produits. 168 entreprises se sont portées volontaires pour participer à l’expérimentation, permettant de tester différents supports et formats d’affichage, ainsi que la réaction des consommateurs. RDC Environnement a également développé une plateforme en ligne d’analyse du Cycle de vie dénommée «Instant LCA™», pouvez-vous en expliquer les objectifs ? Instant LCA™ regroupe sous une même marque un catalogue de solutions d’éco conception et d’affichage environnemental simples d’utilisation et adaptées à chaque secteur, que ce soit pour le textile, les emballages, les jouets. La solution Instant LCA™ existe en versions JAVA, Full Web, ou en plateforme web, répondant à différents besoins, selon le niveau d’expertise de l’utilisateur, selon les besoins d’intégrer les données des fournisseurs… Instant LCA™ est un outil spécifique de calcul des impacts environnementaux, qui utilise des méthodologies d’analyse de cycle de vie pré-intégrées, et offre comme avantage client la garantie du respect des standards en cours : ISO 1404044 :2006, les règles de catégories des produits de votre secteur (PCR) etc. Il est simple d’utilisation à travers la sélection de paramètres clés et la fourniture de valeurs défauts pour les autres paramètres. Le groupe collabore-t-il avec des partenaires ? Lesquels principalement ? Intertek RDC s’est rapproché de partenaires comme HopCube, qui fournit des prestations de communication et accompagne à la
Non, en revanche, nous organisons divers événements en lien avec l’environnement. Nous avons ainsi été labellisés par La Semaine du Développement Durable en France pour l’organisation d’une conférence sur le web sur l’affichage environnemental, le contexte et les enjeux. Quelles sont vos objectifs pour cette année ? Et vos priorités ? Les entreprises ont besoin d’être accompagnées dans leurs démarches de changement. De nombreuses règlementations et lois sont en discussion, puis appliquées, et il faut pouvoir suivre le rythme. Etre accompagné par Intertek RDC permet de connaître en temps réel les actions à mettre en place, et ce dans plusieurs domaines : que ce soit pour les produits, leurs emballages, les services, ou plus globalement pour l’entreprise en elle-même. Ainsi, nous pouvons accompagner à la fois pour des démarches d’éco conception mais aussi apporter du conseil en construction durable. Nous souhaitons continuer à nous développer et proposer nos services dans le monde entier. Les nouveaux développements de nos outils seront particulièrement mis en avant cette année.
«Si nous avons tous le courage d'aller au bout de nos efforts, nous parviendrons à éradiquer la polio.» Bill Gates http://www.rotary.rg/fr/ServiceAndFellowship/Polio/Pages/ridefault.aspx?housead Rotary honors Nigerian President Goodluck Jonathan as a champion in the worldwide effort to eradicate polio. Jonathan’s Emergency Action Plan and additional funding to spur polio progress Rotary International (http://www.rotary.org) has recognized His Excellency Goodluck Jonathan, president of Nigeria, as a Polio Eradication Champion for his leadership and dedication to a polio-free world. Photo: (Chairman of The Rotary Foundation, Wilf Wilkinson, with President Goodluck Jonathan Presented to Jonathan on April 23rd, by incoming Chairman of The Rotary Foundation, Wilf Wilkinson, the Polio Eradication Champion Award is the highest honor Rotary presents to heads of state, health agency leaders and others who have made significant contributions to the global polio eradication effort.
“On behalf of Rotary’s 1.2 million members worldwide, including nearly 6,000 in Nigeria alone, I would like to express the solidarity of Rotary members in standing firmly beside President Jonathan and the Nigerian people in the polio eradication effort. I am honored to recognize the commitment of President Goodluck Jonathan for support of a polio-free Nigeria, and a polio-free world,” said Wilkinson. During Jonathan’s term, Nigeria posted a 95 percent decline in polio cases in 2010 as compared with 2009. However, 2011 saw a resurgence of the disease (62 reported cases), emphasizing the need for continued vigilance in the fight against polio. Jonathan renewed his attention to polio eradication with the launch of Nigeria’s Emergency Action Plan – a comprehensive strategy to accelerate progress toward polio eradication at every level. To support the plan, Jonathan announced that he would significantly increase funding for polio eradication activities: US$30 million annually for 2012 and 2013. In receiving Rotary’s Polio Eradication Champion Award, Jonathan joins a roster of distinguished leaders, including India’s Prime Minister Manmohan Singh, Chancellor of Germany Angela Merkel, current UN SecretaryGeneral Ban Ki-moon and former Secretary General Kofi Annan, President Asif Ali Zardari of Pakistan, and former Chairperson of the African Union Commission Alpha Oumar Konare. A highly infectious disease that can cause paralysis and sometimes death, polio still strikes children in parts of Africa and South Asia. As there is no cure, the best protection is prevention. For as little as 60 cents worth of vaccine, a child can be protected for life. Globally, the number of polio cases has been reduced from 350,000 children annually in the mid-1980s to fewer than 700 reported cases all last year, a decline of more than 99 percent. Yet, challenges remain in the three polio-endemic countries of Pakistan, Afghanistan, and Nigeria. Rotary made polio eradication its top philanthropic goal in 1985. As the volunteer arm of the Global Polio Eradication Initiative -a public/private partnership including the World Health Organization, US Centers for Disease Control and
Prevention, UNICEF and the Bill & Melinda Gates Foundation -- Rotary has contributed more than US$ 1.2 billion to ending polio, including some US$145 million to support polio eradication activities in Nigeria. A près 25 ans de travail intense, le Rotary et ses partenaires sont sur le point d'éradiquer cette maladie tenace. Dans cette dernière ligne droite, un effort soutenu est nécessaire pour faire disparaître la polio de la surface de la terre. Il s'agit d'une occasion historique. Cependant, de nombreux obstacles subsistent, comme par exemple un besoin de financement de 535 millions de dollars en 2012. Le Rotary ne peut bien sûr pas combler à lui seul ce déficit mais des efforts soutenus de plaidoyer pour obtenir le soutien des gouvernements peuvent contribuer à rassembler ces fonds. Tant que la polio mettra un seul enfant en danger dans le monde, tous les enfants du monde risqueront de contracter la maladie. Cette probabilité n'est pas acceptable. Le 15 septembre 2011, près de 190 millions de dollars avaient été collectés dans le cadre du Défi 200 millions de dollars du Rotary en réponse à la subvention défi de 355 millions de dollars accordée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Les 555 millions de dollars réunis ont été alloués à des campagnes de vaccination dans les pays en développement où la polio continue de paralyser les enfants, les privant de leur avenir et aggravant les difficultés auxquelles les familles sont confrontées.
YOU FIRST – MEDIAS Samir Ghouti-Terki, Président et Co-fondateur
"Spécialiste du web depuis 1998, Samir Ghouti-Terki a notamment occupé le poste de Webmaster pour Sony France S.A. Il a également fondé et dirigé une Web Agency Nord Américaine entre 2001 et 2010. En septembre 2011, il créé en partenariat, You First , une agence de communication Interactive située en France sur le technopôle de Sophia Antipolis". You First est une agence de communication interactive avec une mission, celle de créer des expériences utilisateurs Web riches. L'offre consiste alors à rejoindre le plus de prospects qualifiés, puis à les diriger vers un site Web accrocheur, en rendant leurs expériences mémorables, tout en les incitant à interagir, à acheter et à revenir... Comment définiriez vous, le nom très accrocheur, de votre société : "You First", mais encore... ? Nous avons choisi « You First » comme nom de société pour deux raisons fondamentales : D’une part, parce que nous plaçons nos clients et la satisfaction clientèle au cœur de nos activités. Il ne s’agit pas de belles paroles mais d’un engagement très concret : Notre raison d’être est avant tout d’offrir un service irréprochable ! D’autre part, parce que nous offrons une formation et une étude sur Google et ce, de manière à permettre à une entreprise de gagner concrètement en visibilité sur le moteur de recherche. Une start-up au départ ? Créée par vous- même ? Sur quel fondement ? J’ai créé You First en partenariat en septembre 2011. Notre objectif était clair dès le début : Offrir un service de qualité et différenciateur consistant à proposer des solutions novatrices pour attirer et convertir le plus de prospects qualifiés en utilisant le Web et les plateformes mobiles. Quels sont vos principaux clients ? Français essentiellement ? Avec une typologie de société en particulier ? Nous comptons le Crédit Foncier comme client avec qui nous travaillons sur diverses solutions novatrices en référencement naturel. Bien que notre offre s’adapte à toute entreprise désireuse de gagner en visibilité Web et de capter l’intérêt de son public, nous ciblons prioritairement, en France et à l’international, les
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[ Avril 2012 au moins qu’elle propose une offre de qualité. Maintenant, comme tout système, il y a des limites. Aujourd’hui, on ne peut plus se contenter d’être visible. Il faut tisser des liens avec son public cible, l’alimenter d’informations pertinentes, l’amener à interagir régulièrement avec vous… Bref, cultiver une relation de plus en plus personnalisée tout en offrant une expérience utilisateur de plus en plus riche et différenciatrice. Avez- vous des initiations ou des formations de sensibilisation pour la gestion d'une marque sur le Web ? C'est à dire ? e-marchands ainsi que les entreprises impliquées dans le référencement Google (dont notamment les « Web Agencies »).
Quelque soit notre offre, nous sensibilisons systématiquement nos clients sur comment placer l’humain, et non la technologie, au cœur de leur présence sur le Web. En effet, cette démarche impacte directement la notoriété et donc la marque.
Quelles offres leur proposez-vous ?
En deux mots, une bonne visibilité sur le Web, pour vous ?
Notre offre de services s’articule autour de trois solutions principales : 1. Une formation aux bonnes pratiques de référencement pour Google dont l’objectif est de comprendre comment Google positionne une page Web. Cette formation d’une journée, accessible à tous, est dispensée en petits groupes (de 4 à 8 participants). 2. Une étude inédite de 89 pages, baptisée « Google 360 », présentant l'impact estimé de 200 critères sur le classement d’une page Web dans Google. 3. Un abonnement clef en main à notre solution de coupons promotionnels à gratter online. Il s’agit d’une solution originale et ludique visant à inciter les visiteurs à acheter et à revenir sur votre site Web. Vous pensez réellement, que la visibilité sur le web est fondamentale pour une société ? Avec alors quelles limites ? Absolument ! D’ailleurs, même si l'on se limite simplement à Google, les faits parlent d’eux-mêmes : 91% des français utilisent Google pour trouver une réponse à leurs besoins, et la première page de résultats du moteur représente 89% du trafic. De plus, un classement naturel en page 1 renforce la notoriété d’une entreprise et/ou d’une marque puisque les internautes estiment que si elle a gagné sa place parmi les premiers résultats, c’est donc qu’elle est importante dans son domaine ou tout
Se hisser parmi les résultats naturels sur la première page de Google, ainsi qu'une présence réfléchie et soutenue sur les réseaux sociaux.
MEDIAS et BUSINESS La société LEVACOMM voit le jour en juin 2007 grâce à une rencontre entre Christian Bodier et Christine Lecomte. Deux co-fondateurs aux talents très différents et complémentaires. De formation juriste, Christine Lecomte possède une expérience de dirigeante d’entreprise industrielle outre une mission de service public en tant que Juge au Tribunal de Commerce. Christian Bodier, cumule les expertises en terme de développement d’affaires (dans des réseaux de business travel et loisirs), et de Nouvelles Technologies comme au sein de Cap Gemini. Rencontre croisée avec les deux créateurs de cette Start-Up qui partageant les mêmes valeurs, afin d’apporter un service nouveau dans la chaîne de valeur pour l’entreprise. Propos recueillis au salon Digital Paris. Votre société se base sur un constat, celui de la nécessité de l'intégration des médias sociaux, dans la réflexion stratégique d'une société. Une évidence, pour vous ? L’entreprise ne peut rester indifférente aux évolutions d’internet et du web qui façonnent les nouveaux comportements, usages et pratiques de ses consommateurs, de ses salariés ainsi que de ses partenaires. L’élément nouveau réside dans la vitesse à laquelle s’opèrent ces changements qui touchent tous les domaines opérationnels de l’entreprise, comme le service après-vente, le commerce, la communication ainsi que les services transversaux notamment les ressources humaines par exemple à travers le recrutement. Une étude 2012 de Boston Consulting Group par Paul Zwillenberg montre que le taux de progression des ventes est de +22% pour les PME qui ont des relations actives avec les consommateurs sur internet. L’étude 2012 sur « Optimisation de la relation client à l'ère du marketing digital et des réseaux sociaux » par Laetitia Bardoul, Analyste Senior, responsable de l’étude chez MARKESS International) révèle qu’1/3 des décideurs en 2014 ont des projets
de « Visualisation client à 360° ». Les dirigeants ont besoin d’intégrer les interactions clients sur les médias sociaux dans tous les process de l’entreprise. Comment expliquez-vous l'explosion des réseaux ou médias sociaux ? Une dynamique positive pour vous ? Des évolutions technologiques pour les devices comme le mobile et les applications communautaires interactives pour internet conjuguées à de nouvelles approches en matière de développement d’applications ont permis cette explosion. Cette transformation est irréversible. La facilité d’usages des services proposés et la valeur perçue seront les clés de réussite. En ce sens, nous pouvons estimer que la dynamique impulsée par les réseaux sociaux est positive car le consommateur en est l’acteur principal. Pensez-vous que ce phénomène va s'amplifier, à quelle cadence ? Comment ? Difficile de prévoir tant les évolutions sont rapides. Toutefois nous pensons que les transformations à venir vont s’articuler autour des majors du secteur Google pour ce qui est du Web et Facebook, Twitter pour internet. L’ouverture des systèmes va aller grandissant notamment avec Windows 8 de Microsoft et son Windows store à l’instar d’Apple. De fait, la migration des 500 millions de PC équipés Windows7 en Windows 8 ouvre l’ère des applications téléchargeables. Les médias sociaux vont trouver de formidables relais de diffusion via ces applications. Ce phénomène devrait amplifier la cadence des changements en cours.
de l’état des stratégies des entreprises. Quelle solution ou expertise souhaitez-vous apporter à travers votre offre? Comment peuton la définir ? PoolMedias est un outil de gestion de contenus global et multicanal puisque nous concentrons en une seule plateforme un réseau communautaire et collaboratif d’entreprise et 3 moteurs : • Agrégation et Interfaçage des médias sociaux de l’entreprise comme Facebook, Twitter, Blog et prochainement de ses sites de contenus • Programmation des publications de contenus différents sous différentes formes • Statistiques et analyse de la performance Est-elle adaptée à tous les types de structures ? Bien sûr, d’ailleurs nous avons lancer notre site marchand www.poolmedias.com qui propose aux TPE et PME de s’abonner à des packages élaborés en fonction de leurs attentes et de leurs environnements. Sur tous les supports, dans toutes les langues ? La plateforme PoolMedias fonctionne en 156 langues. Cela signifie que les utilisateurs peuvent programmer le système dans la langue de leur choix. A ce jour, les entreprises clientes de PoolMedias dispose d’une version en 3 langues avec les dictionnaires de ressources renseignées et modifiables en temps réel pour les adapter à leurs terminologies : français, anglais, chinois. Avez-vous des blogs ? Nous avons trois blogs : l’un pour Levacomm en français http://blog.levacomm.fr, l’autre pour Levacomm en Anglais, Espagnol, http://blog.levacomm.com le troisième intégré dans le site de PoolMedias http://www.poolmedias.com/blog Que pensez-vous de la démocratie sur internet ?
Quelle part de budget les sociétés accordent-elles à ces réseaux... et leur gestion? Y a-t-il aujourd'hui une gestion interne de ces réseaux ? Pour ce qui est de la France et de ce que nous pouvons évaluer, nous jugeons la part budgétaire trop faible. Cette frilosité est certainement due à un manque de prise de conscience stratégique ou à un manque de préparation et d’organisation dans l’entreprise. A ce titre, les entreprises qui n’accordent pas assez d’attention aux médias sociaux prennent un risque majeur pour leur avenir. Pour ce qui est de la gestion des médias sociaux, nous constatons tous les cas de figures : en interne et par externalisation de certaines prestations. C’est révélateur là aussi
La démocratie est par nature un régime dans lequel le peuple est souverain. Internet et en particulier l’émergence du Web 2.0 privilégient la relation et l’expression de l’internaute. En ce sens, nous pouvons dire que nous sommes proches de l’esprit démocratique. Toutefois, il convient de rester vigilant. Quels en sont pour vous les limites ? Et les meilleures chances ? Certainement sa fabuleuse force créatrice. Quels sont vos principaux clients ? Français essentiellement ? Avec une typologie de société en particulier ? Pour l’instant nos clients sont français avec un panel large en terme de typologie de clients mais aussi de plus en plus d’agences marketing intéressées par notre outil pour apporter des solutions à valeur ajoutée à leurs clients. Quelles offres leur proposez-vous ? Outil de gestion de contenus pour leurs médias sociaux afin de gérer leurs médias sociaux comme de
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[ Avril 2012 nouveaux canaux de ventes, de communication et de relation-client.
« Le sorgho sucrier peut offrir la souplesse occasionnelle d'un produit de base couplée d'avantages environnementaux. Nous avons hâte d'utiliser le sorgho sucrier Ceres dans nos usines de production commerciale », a estimé Todd Pray, directeur de gestion de la production chez Amyris.
Vous pensez réellement, que la visibilité sur le web est fondamentale pour une société ? Bien sûr dès lors qu’une entreprise est dans un business B2C ou B2B2C. L’expression suivante résume bien danger : « Osez prendre la parole sinon d’autres le feront pour vous. » L’entreprise doit être maître de son destin. Avez- vous des initiations ou des formations de sensibilisation pour la gestion d'une marque sur le Web ? C'est à dire ? Nous avons surtout un rôle de conseil et d’écoute auprès de nos clients pour bien les accompagner dans l’usage de notre outil. De fait,ces points sur la gestion d’une marque sur le web sont abordés. En deux mots, une bonne visibilité sur le Web, pour vous ? Ecoute et transparence.
Du biodiesel à partir d’hybrides de sorgho sucrier (Agence Ecofin) - Cinquième céréale mondiale, le sorgho, surtout cultivé en Afrique et en Asie, est une source riche en sucre qui pourrait remplacer la canne à sucre pour fabriquer du biodiesel. Dans un communiqué de presse, la société américaine de cultures énergétiques Ceres a annoncé que ses hybrides améliorés de sorgho sucrier avaient été transformés avec succès en diesel renouvelable par la société Amyris. Dans le cadre de ce projet-pilote, financé par une subvention du ministère américain de l'Énergie, le jus de sorgho concentré en sirop par Ceres a été transformé par Amyris dans son usine pilote de Californie, à l'aide d'un système breveté de fermentation à la levure, qui convertit les sucres de la plante en son produit de marque déposée, Biofene, un hydrocarbure renouvelable communément appelé Farnésène, facilement transformable en carburant et produits chimiques renouvelables. Les fibres non comestibles de la plante ont été aussi testées avec succès comme source supplémentaire de sucre.
Le Ceres indique qu’en « tant que culture énergétique exclusive, le sorgho sucrier présente de nombreux avantages. C'est une plante qui pousse rapidement et qui peut efficacement produire à la fois de grandes quantités de sucres fermentescibles et de grandes quantités de biomasse. Les plantes ont besoin de considérablement moins d'engrais que la canne à sucre et peuvent être cultivées dans des zones plus sèches, puisqu'elles utilisent l'eau de manière plus efficace ».
L'ObsAR L'ObsAR est une association loi de 1901 dont l'ambition première est l'échange de bonnes pratiques concernant l’acte d’Achat Responsable et cela à travers la mise à disposition pour ses adhérents d'indicateurs de mesure et d'évolution des pratiques métiers. Pierre Pelouzet, président de la CDAF (Compagnie des Acheteurs de France), rappelle "que les progrès en la matière sont notables, même s’ils doivent encore être confirmés". En se référant aux résultats du Baromètre 2011 de l’ObsAR; Jacques Schramm, président de l’ObsAR, note que "si les grandes entreprises privées sont désormais aussi performantes en la matière que les acteurs publics, des marges de progrès non négligeables s’imposent toutefois encore parmi les PME et au sein du secteur industriel".... Gérard Brunaud est co-fondateur et vice-président de l'ObsAR, il indique que “la responsabilité sociétale et environnementale est essentielle et doit être prise très en amont dans les politiques de développement des entreprises ou celles des services publics”. Son ambition de ‘‘toujours mieux fédérer les pratiques d'Achats Responsables” vise à renforcer un véritable élan vers une économie solidaire et sociétale... Rencontres de convictions Gérard Brunaud, co-fondateur et vice-président de l'ObsAR Par Marie Cornet- Ashby Pouvez-vous nous parler de la création de l'ObsAR ? L'ObsAR est né, avant toute autre chose, de rencontres entre des personnes. C'est en 2009 que nous avons lancé le Baromètre des Achats Responsables, un beau succès suivi d'un colloque en janvier 2010 avec l'idée de réunir des acteurs du service public et du privé. Ces initiatives très positives ont conduit Pierre Pelouzet et moi-même, avec le soutien des cabinets A2 Consulting et Mazars, à créer l'ObsAR, l’Observatoire des Achats Responsables. L'ObsAR est une association loi de 1901 qui promeut les démarches de développement durable et de responsabilité sociétale dans la politique d’achats. C'est aussi un espace de partages de connaissances pour ce qui concerne l'Achat Responsable et ses pratiques. Et ce monde est en constante évolution : notre rôle est aussi d'informer et d'accompagner... Aujourd'hui combien de personnes collaborent au sein de l'ObsAR ? Nous sommes, aujourd'hui, un peu plus de 70 si l'on comptabilise les entreprises privées de grands groupes, les PME et les services publics. Ce qui est intéressant au sein de l'ObsAR est véritablement la diversité des différents tissus représentatifs de l'économie.
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Quelle est votre politique en terme de développement ? Nous sommes très clairement sur une politique d'adhésion volontaire. Et cela n'exclut pas notre envie de nous développer et de devenir un référentiel au sein du monde de l'achat et plus précisément celui de l'Achat Responsable. Nous voulons aussi accueillir les personnes qui souhaitent aller vers cette politique sans forcément en connaître le savoir-faire. Notre objectif étant de leur communiquer le mode opératoire que nous avons de par nos expériences concrètes. Ces échanges de partages d'expériences sont parfaitement au coeur des ambitions affichées de l'ObsAR. Pouvez-vous communiquer des chiffres sur le développement de l'ObsAR ? Oui, dès la première année nous avons enregistré 50 adhésions. Et les sponsors qui nous ont aidés à démarrer ont financé l'ObsAR à 50 % la première année. Cette année, je suis quasiment certain que le financement sera de l'ordre de 70% pour les adhérents et de 30% pour les sponsors. Quel est votre objectif en termes d'adhésions ? Notre objectif est bien évidemment d'atteindre les 100 adhérents très rapidement. Nous devons être représentatifs du domaine de l'achat dans l'entreprise (quelqu'en soit la taille) et celui des services publics (ministères, collectivités territoriales, établissements publics). Il n'y a pas, d'ailleurs, de tendance sectorielle qui se dégage concernant les entreprises adhérentes à l'ObsAR mais plus une appétence au principe de Développement Durable. L'ObsAR vise à fédérer des entrepreneurs soucieux du respect et de la protection de l'environnement et du progrès social pour le développement économique. L'ObsAR préconise la responsabilité sociétale et environnementale comme valeur fondatrice et devant être prise très en amont dans les politiques de développement des entreprises ou celles des services publics.
Jacques Schramm, Pierre Pelouzet, Guy Isimat-Mirin et moi-même, assisté d’un Délégué Général : Alain Chatenet et renforcé cette année de deux élus dans le collège adhérents (membres bienfaiteurs ou associés) pour en augmenter la représentativité. D'un autre côté, un Conseil d'Orientation *, instance de réflexion, est composé de 15 personnalités éminentes. Les adhérents soumettent de façon régulière des idées qui sont débattues lors des réunions du Conseil d'Orientation. Ainsi quatre grands thèmes ont été retenus pour nos groupes de travail : Instruments de mesure et reporting, coût global et création de valeur, rapports entre donneurs d'ordre et PME, Achat Responsable comme levier pour l'insertion. Le Baromêtre des Achats Responsables permet d'évaluer les pratiques des Achats Responsables... Et le résultat des sessions de travail fait l'objet d'un colloque annuel. L'ObsAR est aujourd'hui reconnu des instances politiques, économiques et ce, après un an d'existence... Cela me paraît un réel développement et une prise de conscience de la légitimité de l'action que nous avons engagée. Cet élan est extrèmement positif ! Les entreprises ou collectivités qui adhérent à l'ObsAR sont majoritairement françaises ? Oui, totalement. Cela n'est d'ailleurs pas une obligation mais un fait constaté. Avez-vous un équivalent en Europe ? Non, pas à ma connaissance. Quelle est votre plus importante initiative, cette année ? Déjà le colloque, le troisième de l’ObsAR, organisé le 23 janvier dernier et qui a été très suivi. Il nous a permis de confirmer des tendances de l’Achat Responsable : la plupart des structures publiques (91 %) et pas moins de 82 % des entreprises privées ont désormais mis en place une politique d’Achat Responsable, des résultats en hausse... Ce colloque a très bien fonctionné et les résultats sont prometteurs.
Comment s'organise l'ObsAR d'un point de vue interne ?
Ensuite, les groupes de travail que nous avons initiés avec l’AFNOR en vue de la déclinaison de la norme ISO 26000 sur le process d’achat, en application des 7 questions centrales de la norme et des principes de la RSO (responsabilité sociétale des organisations) : redevabilité, transparence, comportement éthique, reconnaissance des parties prenantes, respect du principe de légalité, prise en compte des normes internationales de comportement, enfin respect des droits de l’homme.
L'ObsAR est organisé, d'une part, avec un Comité Directeur composé de 4 dirigeants fondateurs :
L'enquête publique s'est terminée le 6 avril. Cela donnera naissance à deux études, la première à base de recommandations pour les directions générales et la deuxième plus opérationnelle.
[ Avril 2012 L’ensemble forme une norme d'Achat Responsable dont le développement pourra ensuite aboutir à une norme internationale.
cela est fondamental. Nous ne sommes pas là pour accaparer mais faire se développer des projets avec des notions d'humanité respectée. Je crois que la valorisation de cette notion immatérielle aura un sens dans les années à venir. Or, la réputation d'une entreprise passe aussi par son capital humain.
Quels sont vos partenaires ?
Le contexte législatif est-il favorable au Développement Durable ?
Il est difficile de tous les citer, par exemple le C3D (Collège des Directeurs du Développement Durable), Handeco, Alliance Villes Emploi, le label LUCIE, les Entrepreneurs d’Avenir, qui ont rejoint le Service des Achats de l’Etat, la CDAF (Compagnie Des Acheteurs de France), A2 Consulting (un cabinet de conseil en management investi depuis 3 ans aux côtés de l'AFNOR sur les problématiques liées à la normalisation), Mazars, et puis Epixelic, (une société spécialisée depuis 7 ans dans le développement d’applications Internet).
Je suis un ancien acheteur public et donc marqué par le Code des marchés publics, transposé des directives européennes, l'ensemble découlant très – trop ? – directement des accords de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), qualifiant les marchés comme une concurrence libre et non faussée. Je crois très sincèrement en la nécessité de donner du sens à ce que l'on fait. Il serait très utile que les ordres de la responsabilité sociétale soient inclus dans les objectifs d’achat et dans la réglementation procédurale.
Quelle est votre définition d'un Achat Responsable ?
Nos ambitions sont liées à nos démarches : des capacités et des opportunités d'échanges et de partages d'expériences, de façon à ce que toutes ces expérimentations deviennent des normes de l'achat responsable avec une application systématique dans le monde de l'entrepreneuriat au sens large en France, en Europe et dans le monde en général. Pour moi, cette responsabilité va dans le sens de la transparence et du respect en particulier. Moins de consommation, plus d'actes réfléchis et intelligents... Faire des économies peut signifier intégrer l'impact de l'acte d’achat dans la réflexion en amont. Là, réside véritablem nt la responsabilité.
Un Achat Responsable, tel que l'ObsAR le définit, est un achat qui intègre dans un esprit d'équilibre entre les parties prenantes des exigences, spécifications et critères en faveur de la mise en valeur et la protection de l'environnement, du progrès social et du développement économique. L'acheteur recherche bien évidemment l'efficacité, l'amélioration de la qualité des prestations, l'optimisation des coûts globaux immédiats et différés de ses achats et en mesure l'impact au sein de son écosystème (économique, social, écologique). Cet acte d'achat est très important et commence par la juste détermination de son besoin d'achat. Cela nécessite de vérifier très en amont la pertinence de cet achat et aussi son impact. Cela me paraît être l’exercice de la responsabilité... Et celle de l'économie sociale et solidaire ? Qu'il y a t'il derrière les mots : économie sociale et solidaire ? Un monde particulier certes, mais un monde d'entrepreneuriat social qui vise la responsabilité sociale, c'est-àdire sociétale et, sans placer le profit comme valeur fondamentale; ce monde peut mesurer au contraire l’impact économique de ses actes. Et je suis pour l'entrepreneuriat social, je le soutiens activement. Je pense aussi que le monde de l’ESS mériterait d'être plus développé car actif, positif et positionnant l'humain au centre de ses valeurs. Pour moi,
Nous avons communiqué à la Commission européenne que nous pensons qu'il faudrait plus d'objectifs de politique publique (environnement, emploi, …) dans la détermination du besoin d'achats. Aujourd'hui l'article 5 du Code des marchés est une belle orientation, mais qui n'est pas sanctionnée et s'applique au public sans implication pour le privé. Il faudrait des directives plus incitatives et même des sanctions positives pour les entreprises de bonne conduite dans ce domaine. Je suis pour l'incitation et les sanctions, pour les bonnes et mauvaises conduites... Vos ambitions sont justes...
La tendance, pour vous, est positive concernant la nécessaire obligation d'aller dans le sens de la responsabilité sociale environnementale ? Il n'est pas simple de faire bouger les lignes. Notre démarche est incitative, à travers des colloques et des mises en relation de réseaux. Notre mot d'ordre est bien évidemment de faire passer notre message, celui d'investissement certes, mais avec une vision de l'avenir... Et l'économie doit s'inscrire dans la durée. *Jacques Barrailler-Directeur du Service des Achats de l'Etat (SAE), Guillaume de Bodard-Président de la Commission Environnement et Développement Durable de la CGPME, Dorothée Briaumont-Directrice Générale du COMITE 21, Jean-François ConnanMEDEF, Direction Insertion et Innovation Sociale ADECCO, Jean-Baptiste de Foucauld-ancien Inspecteur Général des Finances, Administrateur de Solidarités Nouvelles contre le Chômage, Didier Gauthier-Président de la Commission ISO 26000 France / Directeur Général Délégué de CFG Services (BRGM), Ghislaine Hierso-Présidente d’OREE, Jacques Landriot-PDG du Groupe Chèque Déjeuner, Daniel Lebègue- Président de l’ORSE, Président de Transparency International France, Sylvie Lemmet-Directrice de la DTIE/Programme des Nations Unies pour l'Environnement, Hélène Loubeyre-Responsable de projets à IMS Entreprendre pour la Cité, Michel Meunier-Président du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), Michèle Pappalardo-ancienne Commissaire Générale au Développement Durable, Olivier Peyrat-Directeur Général AFNOR, Jean Pierre Salaün-Médiateur délégué des Entreprises industrielles et de la Sous-traitance.
référence qui travaillent sur les mêmes thématiques que nos équipes. Par exemple, dans le domaine du cinéma, uniFrance, institution qui a été créée après la guerre, a pour mission rôle la promotion commerciale du cinéma français. Nous collaborons avec uniFrance de façon complémentaire.
DIPLOMATIE FRANCE Institut Français LAURENCE AUER, Secrétaire générale de l'Institut français , Par Marie Cornet-Ashby Laurence Auer entre au d'Orsay en 1985. Ancienne
Quai
collaboratrice de Dominique de Villepin et de Jacques Chirac à l'Élysée, rompue aux postes à l'étranger, elle exerce aujourd’hui la fonction de Secrétaire générale de l’Institut français. La nouvelle agence de coopération culturelle créée par la loi du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’État est un établissement public industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle du Ministère des Affaires étrangères et européennes. Elle a pour mission de concourir, en faisant appel au réseau culturel français à l’étranger, à la politique culturelle extérieure définie par le ministre des Affaires étrangères, en étroite concertation avec les ministres concernés, en particulier le ministre chargé de la culture. Rencontre avec Laurence Auer ou quand lumière rime avec intelligence de la diplomatie... Quels sont les symboles ou valeurs de fond qui définissent au mieux pour vous l'Institut français ? Déjà, la nouveauté... L'institut français est très jeune. Un an, c'est très peu dans un paysage aussi complexe et historiquement riche que celui de la diplomatie culturelle. Ce qui caractérise l'Institut français aujourd'hui, c'est sa jeunesse, son arrivée dans le paysage institutionnel, la nécessité d'y trouver son rôle en liaison les autres acteurs qui œuvrent pour la culture à l'étranger. La deuxième valeur que nous défendons est le caractère opérationnel de l'Institut français. Nous souhaitons avant tout renforcer notre appui aux instituts français à l'étranger dont le travail est immense et leur apporter expertise, projets. Ce rôle d'opérateur central de la diplomatie culturelle française implique que nous développions depuis Paris des collaborations avec des partenaires culturels de
Pour ce qui concerne la troisième valeur, je parlerais d’efficacité. Nous ne sommes plus dans une période où l’on peut se permettre de créer une institution supplémentaire qui n'aurait pas une réelle valeur ajoutée. Or, la France a une immense carte à jouer pour promouvoir ses créateurs à l'étranger, son patrimoine, ses industries culturelles. Il est aujourd'hui frappant de constater la force de la demande de culture française et la pertinence de cette action culturelle extérieure, dans un monde moderne composé de réseaux, de connexions diverses humaines et professionnelles. Et dans le même temps, les Instituts français représentent la permanence, des lieux uniques de présence...C’est en 1907, qu’a été créé le premier Institut français, à Florence, et cette continuité extraordinaire permet d’en légitimer la valeur et le rôle. Peut-on dire que le fonctionnement de l’Institut français est conçu pour privilégier une certaine souplesse ? Lorsque l’on crée un établissement public, et que l'on donne naissance à une structure administrative en période de contrainte budgétaire forte, on privilégie tous les effets de levier possibles : coopération avec les collectivités, mécénat,... L’Institut français est une structure légère qui a, dès sa création, développé des outils utilisant l'Internet et permettant la diffusion culturelle, l’échange d’informations mais aussi leur partage. Chaque secteur de l’Institut a développé des platesformes numériques, pour les médiathèques, le livre traduit, l'apprentissage de la langue française ou pour les arts visuels. Cela permet d’avoir une démarche très en amont sur les thématiques en établissant des maillages, et d'aider les Instituts à l'étranger à entrer dans des modes de diffusion culturelle nouveaux. J’aimerais ajouter que les valeurs françaises de la culture incluent des dynamiques intellectuelles fortes, d'échange, de promotion des droits de l’homme, de diversité culturelle. Il faut se rappeler que le réseau culturel s'est développé à partir de la Troisième République autour des symboles de liberté, d'égalité et fraternité. Et ces notions sont également portées à travers les universités, les écoles et les institutions françaises à l’étranger. Quel est votre budget ? Notre budget est de 62 millions d’euros pour notre action propre et celle des 12 postes qui nous sont aujourd'hui rattachés. Concrètement, nous développons des projets de coopération culturelle, par exemple en Afrique, nous co-finançons des échanges artistiques, des débats d'idées, nous formons les professionnels du réseau. Notre action ne se substitue pas à celle des Instituts, elle la complète. La notion de valeur ajoutée est essentielle dans le réseau. En terme de numérique, avez-vous développé des applications ? Nous avons commencé par développer des outils professionnels qui passent par Internet comme la plate-forme IFcinéma ou IFVerso sur le livre traduit. Puis, nous avons conçu la carte géolocalisée des lieux d'arts visuels, IF mapp. Aujourd'hui, nous
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[ Avril 2012 mettons la dernière main à Culturethèque : la bibliothèque numérique à destination des membres des instituts à l'étranger. Quel lien entretenez-vous avec le Ministère des Affaires étrangères ?
Instituts français à la structure centrale de Paris. Il s’agit de pays qui on été volontaires et qui sont importants sur le marché culturel, comme le Royaume-Uni, le Sénégal, Singapour, l’Inde... Je ne peux pas tous les citer mais tous sont très précieux à nos yeux. Cette expérience administrative et financière aura une durée de deux ans. La réforme administrative définitive n'a pas encore été décidée. Elle sera tranchée fin 2013 par le législateur, devant le Parlement. Sur combien de temps visualisez-vous vos actions ?
C’est le Ministère des Affaires étrangères qui pilote l’Institut français et qui finance plus de 95% de son budget. Mais le Ministère de la Culture et de la Communication intervient dans le financement de l’Institut, et est essentiel à notre action, par exemple, pour les saisons culturelles. L’objectif à venir est bien de développer d’autres partenariats avec différents ministères. Si nous sommes l’opérateur du Ministère des Affaires étrangères, nous nous inscrivons donc dans une démarche de réactivité dans les périodes de changement, par exemple suite aux printemps arabes. De quel programme pouvez-vous nous parler pour cette année 2012 ? Nous allons être présents au Festival de Cannes, où l'Institut français dispose d'un pavillon depuis plusieurs années qui s’appelle “Les Cinémas du Monde”. Cette année, il revêtira une importance particulière puisque à l'occasion du Festival, un fonds sera lancé par le CNC et l’Institut français pour une aide prioritaire au cinéma du sud et en appui à la diversité culturelle. Le Fonds sud existant était doté d’un budget de 2 millions d’euros, l'objectif est d'élargir le fonds et les financements disponibles. Je souhaite aussi parler de notre programme sur la langue française, une compétence nouvelle. Le président de l'Institut français, Xavier Darcos sera présent au Forum de la langue française à Québec, le 5 juillet. Nous travaillons à la modernisation des méthodes d'apprentissage du français, à la qualité de cet enseignement ou à des programmes novateurs de classes bilingues dans les écoles à l'étranger. Notre rôle est précis et technique : puisque nous sommes en particulier chargés de la formation des professeurs de français spécialisés dans l'enseignement du français, langue étrangère. Et concernant l’expérimentation ? C’est la grande nouveauté de cette année, l'expérience est en cours et porte sur le rattachement de 12
Nous avons clairement défini nos objectifs jusqu’à fin 2013. Et nous ferons une évaluation à ce moment de notre travail et des nouveaux developpements et projets. Vous pouvez évoquer votre expérience à Londres ? J’ai eu la chance de diriger l’Institut français de Londres entre 2006 et 2010. Un fabuleux laboratoire car Londres est un moteur en constante ébullition en terme, par exemple, d’art contemporain, de musées ou de création musicale. Et puis l'Institut français de Londres est un lieu magnifique et classé que nous avons entièrement modernisé et numérisé, en particulier son cinéma, le CINE LUMIERE. Et L’Angleterre avait en 2006 un taux de pénétration des industries numériques très fort, ce qui a permis de faire des passerelles avec Paris dans ce secteur et notamment en créant, en 2010, la plate-forme Culturethèque, qui offre livres, films etc. A cela, s’ajoute le fait qu’il y a entre la France et le Royaume-Uni une relation de respect partagé et d’émulation extraordinaire qui perdure...aujourd’hui. Cela vous ennuie de parler de vos fonctions de porte-parole ? C’est une option … J'ai été porte-parole adjointe de la Présidence de la République pendant près de 4 ans, après avoir occupé la même fonction au Ministère des Affaires étrangères et à la Commission européenne. Je dirais que les fonctions de communication et de coopération culturelle ont des caractéristiques communes : des modes de faire en constante évolution, la nécessité d'une réactivité immédiate à la nouveauté, à l'événement, des objectifs identiques de transmission, de création de liens entre les hommes. En tout état de cause, des métiers passionnants ! D’autre part, c’était le résultat du travail que nous avons mené, nous étions en pointe dans ce domaine, pour convaincre tous nos partenaires européens de la nécessité d’avoir une véritable action de l’Union européenne dans le Sahel, que ce soit sur le plan social, alimentaire et autres, mais également dans le domaine de la sécurité. Et c’est la raison pour laquelle la première opération européenne dans ce domaine de la sécurité au Sahel va commencer d’ici l’été prochain. Vous allez rétablir les accords de coopération avec le Mali prochainement ? Le moment venu, c’est-à-dire prochainement. Cela rejoint ce que je disais tout à l’heure, encore faut-il avoir un gouvernement formé. Nous espérons naturellement que le gouvernement à Bamako soit très rapidement formé, ce qui nous permettra, comme nous l’avons annoncé, mais cette fois sur le terrain de la pratique, du concret, de reprendre nos coopérations dans tous les domaines avec le Mali. Il y a deux sujets. Je crois qu’il ne faut pas aller trop vite. Je comprends votre hâte à anticiper sur des événements qui pourraient se produire. La réalité aujourd’hui, quelle est-elle ? Premier élément de cette réalité sur laquelle nous travaillons, c’est que c’est hier que le nouveau président intérimaire du Mali a été investi. Je crois qu’il faut lui donner du temps, il a des priorités, etc.… La deuxième chose c’est qu’au nord du Mali il y a deux sujets : il y a premièrement le sujet de la question touareg qui se décompose dans les attentes de la population touareg et comment on traite la question de la proclamation unilatérale d’indépendance. De l’autre côté il y a la menace terroriste qui n’est pas virtuelle, qui est physiquement présente sur le terrain, et de plus en plus sur le terrain au nord-Mali, et que nous appelons à traiter le plus rapidement et le plus dynamiquement possible. Notre position est très claire. Il faut trouver dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali les bonnes formules pour régler la question touareg. Il y a plein
de choses sur lesquelles on peut discuter. Deuxièmement, il y a la menace de la présence terroriste dans le nord du Mali et là il y a un
Palais de l'Élysée Mercredi 18 avril 2012 Le président de la République a reçu mercredi 18 avril 2012 à 13h00 au Palais de l'Élysée, M. Macky SALL, président de la République du Sénégal, qui effectuait en France son premier déplacement à l'étranger depuis son investiture le 2 avril dernier. Un nouvel accord de défense ainsi qu'une convention de prêt de 130 millions d'euros, (dont une première tranche de 50 millions sera débloquée dès la fin juin) ont été signés. "C'est un gros ballon d'oxygène que vous me donnez, que vous donnez au peuple sénégalais", s'est réjoui M. Sall. A l'issue de cet entretien, les deux chefs d'Etat ont tenu une conférence de presse conjointe. © Présidence de la République - C. Alix « Même si la visite s'effectue officiellement à l'invitation de Nicolas Sarkozy, il reste que le président sénégalais est à Paris pour soumettre une requête pour 200 milliards de FCFA, qu'il estime nécessaire pour commencer à travailler, en faisant face à ses promesses électorales" LE PRESIDENT- Mesdames et Messieurs, je voudrais dire combien nous sommes heureux de recevoir le président du Sénégal, le président Macky SALL, et l'importante délégation qu'il conduit. Nous avons eu un déjeuner de travail, j'étais accompagné et entouré, d'Alain Juppé, le ministre d'Etat, de François BAROIN, le ministre des finances et d'Henri de RAINCOURT, que je remercie.
vrai souci qui nécessite une action déterminée./.
12 J'ai dit au président Macky SALL combien nous avions été heureux pour le Sénégal en particulier, et pour l'Afrique en général, du déroulement parfaitement démocratique des dernières élections présidentielles. Je lui ai dit d'ailleurs combien nous avions été sensibles à l'attitude digne du président WADE et combien nous avions souligné l'esprit de rassemblement du président Macky SALL. Il y avait, pourquoi le cacher, des inquiétudes sur cette transition démocratique au Sénégal. La France, et j'en remercie Alain JUPPE, ne s'est ingérée à aucun moment et d'aucune façon dans le déroulement de ces élections présidentielles. C'est normal, c'est ainsi et c'est la politique que nous avons voulue même si je connais depuis de nombreuses années le président Macky SALL, que j'ai connu
Voilà une troisième transition en Afrique -- je veux dire dans l'Afrique francophone -- après la succession démocratique qui a vu l'élection du président Ali BONGO au Gabon, après l'accession du président élu Alassane OUATTARA en Côte d'Ivoire, où ça été plus compliqué cher Macky, mais il a fallu prendre ses responsabilités après dix ans sans élections ; une nouvelle transition démocratique au Sénégal, c'est une victoire pour l'Afrique et cela montre, et je terminerai par-là, qu'il faut espérer en l'Afrique, espérer en l'Afrique démocratique, avec un homme comme Macky SALL et espérer dans l'avenir économique de l'Afrique et dans sa capacité à avoir une croissance supérieure à ce qu'elle est dans nombre de nos pays, y compris européens. Cher Macky c'est donc en ami que tu as été reçu ici. M. MACKY SALL - Merci Nicolas, merci Monsieur le président de la République,
comme ministre de l'Intérieur, comme premier ministre, comme président de l'assemblée nationale -- qui fut une période pour lui à la fois épanouissante et dangereuse, en tout cas, où il a dû prendre ses responsabilités et c'est un homme pour qui j'ai beaucoup d'admiration et en qui j'ai grande confiance. Nous lui avons indiqué que la France se tiendrait aux côtés du Sénégal, qu'un prêt d'aide budgétaire de 130 millions d'euros sur 2012 serait versé avec une première tranche dès le début du mois de juillet, la fin du mois de juin, de 50 millions d'euros. Grâce au président Macky SALL, nous avons signé un nouvel accord de défense dans la transparence, cet accord sera publié comme nous l'avions décidé et notre volonté de travailler main dans la main avec nos amis sénégalais est totale.
Monsieur le président, c'est avec honneur et plaisir que j'ai conduit une importante délégation sénégalaise auprès de vous pour signer ces deux accords importants. Cet accord de défense qui permettra de définir les nouvelles relations en matière de coopération militaire entre la France et le Sénégal, dans un contexte de démocratisation, de transparence, où nous avons convenu ensemble de coopérer et je voudrais vous remercier pour surtout l'amitié que vous me faites, la façon dont vous m'avez reçu en ami et en ami du Sénégal, merci pour cela. Je suis venu accompagné du ministre des Affaires étrangères, du ministre des Forces armées, du ministre de l'Économie et des Finances et du Général, Chef d'Etat-Major Général des Armées, de mon conseiller diplomatique. Monsieur le Président, je voudrais surtout remercier la France parce que nous avions connu quelques turbulences mais heureusement cela s'est limité au stade de turbulences.
[ Avril 2012 Un peu comme le vol aérien parfois il y a des zones de turbulences mais cela ne perturbe pas fondamentalement la trajectoire. Et le Sénégal a une vieille tradition démocratique. Le Sénégal a aussi un peuple qui sait trouver les mécanismes internes pour gérer ses contraintes et ses contradictions. Heureusement donc, ce peuple dans sa maturité a su donner une orientation nouvelle, claire et nette. Le Sénégal est un pays démocratique et il le restera. Je veillerai personnellement à ce que ce modèle de démocratie soit irréprochable. C'est la raison pour laquelle dès l'entame de mon mandat j'ai décidé de renoncer à deux années de mandat pour passer du septennat vers un quinquennat. Et je ferai inscrire dans la nouvelle constitution qui sera en élaboration, et qui va consolider les aspects démocratiques pour que le mandat soit dorénavant de 5 ans renouvelable une seule fois. La France a aidé avec l'Union Européenne dans la concertation pour avoir un dialogue politique, puisque nous ne parlions pas entre nous. Il a fallu cette intervention pour mettre en place un comité de veille qui a réfléchi avec nous, avec la classe politique sénégalaise sur le fichier électoral, sur la transparence du scrutin et sur la mission d'observation de longue durée. C'est tout cela aussi qui nous a permis d'avoir des élections irréprochables qui ont permis d'élire un président de la République dans des conditions de transparence absolues. Monsieur le Président, je voudrais vous remercier surtout pour l'aide budgétaire importante : 130 millions d'euros, avec un décaissement immédiat disons d'une cinquantaine de millions. Parce que dans le contexte où j'ai hérité du Sénégal, c'est un gros ballon d'oxygène que vous me donnez et que vous donnez au peuple sénégalais. Je voudrais vous en remercier au nom du Sénégal et aussi demander également aux partenaires techniques
et financiers de notre pays d'aider, en fait, ce modèle démocratique qui doit prospérer sur tout le continent, à pouvoir asseoir une politique de transparence et une politique de développement. Et nous saurons bien utiliser ces ressources dans la perspective que je vais assigner à mon gouvernement : travailler dans la transparence, mettre l'argent dans les choses utiles au développement économique et social du pays. Et c'est dans cette perspective que nous serons toujours vos partenaires pour des relations assainies entre l'Afrique et la France, mais particulièrement des relations de très, très grande qualité entre la France et le Sénégal. Et merci aussi en tant qu'ami, Nicolas, pour votre action, et tous mes vœux
vous accompagnent. QUESTION - Bonjour Messieurs les présidents. Vous venez de signer deux importantes conventions. Compte tenu des liens de coopérations qui unissent les deux pays, peut-on s'attendre, comme il s'agit d'un nouveau gouvernement qui est en place et d'un nouveau président qui est élu du côté du Sénégal, peut-on s'attendre à des innovations dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et la France ? LE PRESIDENT - Je ne sais pas ce que vous entendez par innovation. Ce que je peux vous dire, c'est que dès vendredi le Ministre des finances français va aider son collègue sénégalais pour négocier avec le FMI un déblocage des crédits dont le Sénégal a besoin, que le Ministre d'Etat et Henri DE RAINCOURT vont aider les autorités sénégalaises vis-à-
vis de l'Union européenne pour obtenir le déblocage des fonds. Le président Macky SALL a dit : une nouvelle relation. Cela veut dire quoi ? Totale transparence, publication des accords de défense, développement économique, développement dans la formation, coopération. Le temps de la colonisation est derrière nous, nous voulons simplement être à notre place, les amis du Sénégal. Nous ne demandons aucun traitement particulier. Nous comprenons qu'un grand pays comme le Sénégal ait d'autres amis. Nous partageons une langue, nous partageons une histoire, nous partageons une culture. Nous voulons vous aider à former vos élites, être à vos côtés. Mais c'est deux grands pays indépendants qui sont amis et qui se parlent. Nous aiderons l'armée sénégalaise dans sa formation, nous aiderons les forces de sécurité intérieures sénégalaises dans une région du monde extrêmement instable et par ailleurs, nous prendrons des initiatives diplomatiques communes pour que l'Afrique voit sa place dans la gouvernance mondiale respectée et représentée. Tout sera sur la table et je redis mon admiration pour le président Macky SALL. Moi, je ne connais pas beaucoup de présidents dans le monde, et de présidents en Afrique, qui sont élus pour sept ans et qui disent à la population que la première conclusion qu'ils en tirent, c'est que ce ne sera pas sept ans, ce sera cinq. Franchement, c'est la grandeur du président Macky SALL, son courage, de faire cela. Je pense effectivement que le quinquennat correspond mieux aux démocraties et j'approuve son idée de limiter à deux le nombre de mandats, c'est moi-même ce que j'ai voulu en France. Ce qui montre bien l'évolution du Sénégal et l'évolution de la France. C'est une très bonne nouvelle pour le Sénégal et une excellente nouvelle pour l'Afrique. L'Afrique n'est pas désespérée de la démocratie, des institutions. L'Afrique a une classe politique de très grande qualité, extrêmement expérimentée. Ils sont passés par de grandes épreuves
et c'est avec cette classe politique que nous voulons travailler sur un pied de stricte égalité. QUESTION -- Deux questions sur la situation en Afrique de l'Ouest : sur le Mali, comment évaluez-vous la menace sécuritaire internationale suite aux évènements au Mali et craignezvous un Etat un petit peu comme l'Afghanistan et la Somalie ? Deuxièmement, sur la Guinée Bissau, est-ce que vous avez confiance que la junte va retourner le pays dans une transition politique civile ? M. MACKY SALL -- Sur l'Afrique de l'Ouest : oui nous avons en ce moment beaucoup de difficultés d'ailleurs autour du Sénégal puisque vous voyez bien à l'Est c'est la situation au Mali, un peu au Sud, la situation en Guinée Bissau, qui font un peu l'actualité. La situation du Mali est assez complexe puisqu'elle lie à la fois une crise politique interne, un coup d'Etat qui vient s'ajouter à cette crise et situation de rébellion au Nord avec le MNLA mais également avec l'incrustation d'éléments de l'AQMI ainsi que d'autres éléments touaregs qui sont dans cette zone de l'Azawad. Aujourd'hui, le Mali est en partition, un pays divisé en deux. Il y a un coup d'Etat. Heureusement que les efforts diplomatiques de la CEDEAO, appuyés par nos amis de l'Union européenne, la France, ont permis de revenir un peu à une vie constitutionnelle normale. C'est-à-dire un président de transition a été désigné, il vient hier de nommer un premier ministre qui doit former le gouvernement. Malheureusement hier soir, il y a eu encore des développements avec l'arrestation de certains dignitaires, l'ancien premier ministre, Modibo SIDIBE, le président Soumaïla CISSE et d'autres qui ont été arrêtés et dont nous souhaitons la libération immédiate. Il y a également que le président Amadou Toumani TOURE, se trouve en ce moment à la résidence de l'ambassade du Sénégal à Bamako. C'est une situation assez trouble mais
nous essayons, avec le président de la CEDAO, le président OUATTARA, avec le médiateur la président Blaise COMPAORE et les autres collègues africains de trouver une issue rapide et pacifique. D'abord sur le plan intérieur, pour que la normalité constitutionnelle revienne et après que l'on s'occupe de la partition du Mali puisque aujourd'hui on a un pays divisé en 2. Là aussi je pense qu'il faut qu'on trouve le mécanisme pour que le Mali soit un et indivisible. Comment y arriver ? C'est toute la question qui est posée. Faut-il une action militaire ou une discussion, une négociation avec les Touaregs ? Je pense qu'il faudrait plutôt privilégier cela. Mais ne pas négliger aujourd'hui l'arrivée d'Al-Qaïda jusque dans cette zone de l'Azawad en Mauritanie, aux portes du Sénégal. Le péril terroriste est une réalité qui touche tous les pays de l'Afrique de
l'ouest et aujourd'hui le Sénégal est devenu un pays de la ligne de front. D'où la nécessité, et je l'ai dit au président SARKOZY, de nous renforcer et de renforcer notre coopération en matière d'échange d'informations sur ces questions de sécurité qui menacent la stabilité même de l'Afrique de l'ouest. Pour la Guinée Bissau, c'est un pays qui malheureusement a plongé encore dans la violence et les coups d'Etat, mais c'est un pays qui doit mériter le soutien de la communauté internationale. Les périls qui y sont, sont nombreux et, nous, ayant une frontière sud avec la Guinée Bissau, bien sûr nous sommes disposés à appuyer fortement toutes les initiatives de la CEDAO et à nous rendre disponibles pour toute recherche de solution afin de revenir à la normalité constitutionnelle également dans ce pays et donc de poursuivre le processus démocratique.
LE PRESIDENT -- L'analyse de la France est très proche de celle du Sénégal. En Guinée Bissau, le président SANIA est décédé en France au mois de janvier. Il y avait un processus électoral, nous condamnons le coup d'État sans aucune espèce d'ambiguïté. S'agissant du Mali, nous sommes inquiets des derniers événements. Je rappelle que le président ATT (Amadou Toumani Touré) a démissionné, comme on lui demandait. Franchement, sans m'immiscer dans les affaires maliennes, on se demande un peu ce qu'il se passe, alors même qu'il y avait une campagne électorale qui était engagée, que le président ATT n'était pas candidat lui-même ; qu'on se demande vraiment quelle urgence y avait-il à un coup d'État et que partant, les problèmes qui sont ceux de l'État malien remontent à bien longtemps. Le Mali est un pays ami de la France, nous voulons les aider. Nous les aiderons, mais à partir du moment où l'ordre constitutionnel sera respecté et si les États de la région -- je pense à la Mauritanie, je pense au Niger, je pense bien sûr au Mali une fois la situation stabilisée, ou même au Sénégal -- ont besoin du soutien logistique de la France dans la lutte contre le terrorisme, la France est disponible pour les aider tout en respectant l'indépendance de ces États. Par ailleurs nous sommes attachés à l'unité du Mali. Parce que si on commence à envoyer comme signal que le Mali peut être divisé, dans la région, j'appelle à la très grande prudence. On pourrait parler longtemps des questions des frontières, des questions des ethnies et de l'héritage, malheureux d'ailleurs, de la colonisation -- sur ce point-là précis. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas des discussions à avoir avec les Touaregs. En tout cas, c'est un sujet de préoccupation que l'activité terroriste dans cette région du monde.
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[ Avril 2012 riches du Maghreb et maîtrisaient l'art de bien traiter avec autrui, sans compter qu'ils baignaient dans la paix et la sécurité, et donc la situation qui leur a été imposée est tout à fait différente de ce qu'elle était auparavant".
Yves Bonnet, a accusé le président Nicolas Sarkozy d'être responsable « du chaos en Libye, au Mali » L'ancien directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST), un service de renseignements du ministère de l'Intérieur, Yves Bonnet, a accusé le président Nicolas Sarkozy d'être responsable « du chaos en Libye, au Mali », soulignant que " le manque de confiance entre l'Algérie et la France a aggravé la situation dans la région de la côte de l'Afrique". L'ancien directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST), un service de renseignements du ministère de l'Intérieur, Yves Bonnet, a accusé le président Nicolas Sarkozy d'être responsable « du chaos en Libye, au Mali », soulignant que " le manque de confiance entre l'Algérie et la France a aggravé la situation dans la région de la côte de l'Afrique ". Dans une interview accordée au quotidien algérien alAkhbar(almanar.com.lb), Bonnet a jugé que "l'Afrique fait l'objet de perturbations sécuritaires de plus en plus dangereuses en raison du chaos provoqué en Libye, et dont les parties responsables sont bien connues à savoir l'OTAN et la France. Or, ces derniers n'ont pas tenu compte de quelque chose de grave, celui de réfléchir sur les résultats d'une intervention dans les affaires d'un Etat quel que soit la nature de son régime". Il a souligné qu' "en politique, il est impératif de s'assurer que le règlement que nous cherchons dans une quelconque situation sera de loin meilleur que la situation elle-même, autrement dit dans le cas de la Libye, je pense que la situation d'avant était bien meilleure que celle d'aujourd'hui." Directeur du DST entre 1982 et 1985, Yves Bonnet connaît bien la Libye et les Libyens, c'est pour cela il affirme que "la Libye était un pays bien géré et a réalisé des progrès sociaux importants, voire que les Libyens étaient parmi les peuples les plus
Et de poursuivre :"qu'au cours de sa visite l'an dernier à Benghazi et à Tripoli, durant laquelle il était accompagné par les membres d'un centre qui s'intéresse aux questions sécuritaires, nous avons exprimé de sérieuses préoccupations envers l'extrémisme islamique croissant et mis en garde contre la fragmentation de l'Etat ". Yves Bonnet a accusé "le gouvernement du président Nicolas Sarkozy et l'OTAN d'avoir entraîné la Libye dans un chaos et une perturbation sans précédent ", soulignant que "ces deux parties savaient parfaitement la taille des conflits tribaux là-bas et ses conséquences dans le cas où le pays sortait de sa stabilité". Pour ce qui est du Mali, l'ancien DST a mis en garde contre la présence d'AlQaïda en Lybie: "Nul doute que certaines parties en Libye sont contrôlées par Al-Qaïda, or cette dernière a implanté un homme dans une région vitale, ce qui est dangereux non seulement pour la Libye, mais pour tous les pays dans la région" ! Interrogé sur la nécessité d'une intervention militaire étrangère au Mali pour résoudre la crise, Bonnet n'a pas exclu cette option mais ne l'a point encouragée en raison de la gravité de ses conséquences, surtout que « les pays dans la région du Sahel sont confrontées à des situations de plus en plus difficiles, et que cette région est une zone de confluence des civilisations, ainsi la civilisation bédouine et celle des nomades autochtone n'ont pas réussi à trouver un état d'harmonie ». Enfin, l'ex-DST a mis en garde contre une marginalisation du rôle de l'Algérie : « La plus grande erreur qu'a commis la France, c'est qu'elle a oublié que Algérie est aussi un Etat du désert du Sud, et donc un partenaire incontournable ». "On peut trouver des solutions aux problèmes de la région sous influence française, en créant une entente ou un accord entre l'Algérie et la France, sans que cela n'évolue en un problème plus complexe, surtout si les
deux pays n'ont pas confiance l'un dans l'autre. Malheureusement, la France n'a pas confiance en Algérie, et non l'Algérie", a ajouté Yves Bonnet .
ECONOMIE Microfinance Private Equity Transactions Double in 2011; Valuations Closer to True Value, Say CGAP and JP Morgan The microfinance private equity market experienced stronger deal flow in 2011, with almost twice the number of transactions and a 43 percent increase in capital compared to 2010, according to the 2012 Global Microfinance Equity Valuation Survey published by CGAP and J.P. Morgan. This year’s survey of private equity investments in microfinance captured the largest flow of equity capital into microfinance to date reaching US$292 million across 68 transactions as reported by 29 investors comprised of asset managers of Microfinance Investment Vehicles (MIVs) and Development Finance Institutions (DFIs). While asset quality improved and transaction volumes increased, equity valuations continued to decline in 2011 from their peak in 2010, reversing the previous expansion. This is likely due to lingering uncertainties in some markets and continued public scrutiny, which was most pronounced in a few countries such as India. The comparables in the public equity market also declined with a drop in the average valuation of the Lower Income Finance Institutions (LIFIs) Index. “We believe this reflects a wider trend where LIFI and microfinance valuations in the public and private markets are beginning to converge toward those of traditional financial institutions in emerging markets, and are probably closer to their true value,” added Jasmina Glisovic of CGAP. The fourth CGAP/J.P. Morgan report confirmed Latin America as a leading region, accounting for more than half of the amount of investments in private equity, followed by Asia. Within these regions, Peru and India were once again the leading markets accounting for around 70 percent of the total volume. Within the public equity markets, the report found that the expected return on equity (ROE) of institutions included in the LIFI Index has been relatively stable around 27 percent, but
book value contracted from 4.2x in last year’s edition to 2.7x using most recent data. This correction is mostly due to the pressure on the individual stock valuations of Bank Rakyat (Indonesia) and Compartamos (Mexico). “2011 saw the continued decline of valuation multiples from the highs in 2009,” noted Yasemin Saltuk of JP Morgan. “In 2012, we expect valuations in most markets to remain stable, with the possible exception of Sub Saharan Africa and certain countries in Latin America and the Caribbean, which could see some increase.”
AIRTEL MONEY ADJUDGED BEST MOBILE MONEY SERVICE IN GHANA Airtel’s mobile commerce product, Airtel Money, has been adjudged the ‘Best Mobile Money Service’ in Ghana at the Mobile World Ghana Telecoms Awards. Airtel Money which has been praised by industry players for its innovative features and secured nature has been expanding over the past few months roping in more banks and business outlets in the process. The organizers of the awards say Airtel Money was found to be the best among similar services deployed on the market and provided a seamless, simple to understand mobile based experience for users while at the same time being reliable, consistent and providing value to the user. Managing Director at Airtel Ghana, Philip Sowah said “I believe this award gives ample testimony to the innovation and strength of the Airtel Money product. We have developed Airtel Money as a product tailored to meet the needs of our customers. As you may know, Airtel Money is the only mobile commerce product which customers are able to link to their banks and are thus able to undertake banking transactions via their mobile phones”. Mr. Sowah added that “the list of partners for Airtel Money is also growing taller every day. We have several banks partnering with us as well as a host of other business outlets”. Mr. Sowah revealed that Airtel Money is continuing with its expansion via partnering with a lot more financial and business institutions and through the opening of a lot more outlets for Airtel Money.
de la journée mondiale de la liberté de la presse, le président de l’institution, Donald Kaberuka a soutenu la vision d’un continent africain en pleine croissance et plein d’opportunités.
Customers in Ecobank, UBA, Standard Chartered Bank; Unibank , UT Bank, GT Bank and Zenith Bank are able to link their bank accounts to their Airtel Money wallets, a service unique to the service. Airtel Money recently announced new products to further excite their customer - Free Life Insurance Cover for all Airtel Money Customer with Unibank - Interest on your mobile wallet with UT Bank Additionally some of the largest outlets in Ghana including Melcom and Koala and Marx Mart (at A&C), Palace Hypermarket, Sneda Supermarkets, accept payments via Airtel Money. Restaurants – Sunshine, Honeysuckle, Tante Marie, Crossroads, Nibbles etc The Airtel Money service allows customers to pay utility bills, goods and services, make direct payment for savings and loans contributions, buy airtime, purchase Airtel data bundle, send money from Airtel Money account to other Airtel money customers, send money from Airtel Money account to people on other networks, receive money on Airtel Money account, deposit physical cash for electronic money (e-value), withdraw cash from Airtel money account, send money to and withdraw money from bank account, and use mobile phone to check your bank balance and request for bank mini statement.
«C’est la première que l’Afrique résiste à toutes les crises » a-t-il affirmé en répondant aux questions des journalistes, « tout en poursuivant son chemin avec une croissance moyenne de 6%». Il a ajouté que l’Afrique avait changé et que l’une des missions principales du groupe de la Banque africaine de développement étaient de continuer à œuvrer pour maintenir un climat favorable aux opérations et aux investissements et ainsi participer à un développement durable. A la fin du mois de mai aux Assemblées générales du Groupe de la BAD, en Tanzanie, à Arusha, les discussions des experts, des chefs d’entreprises, des représentants des gouvernements et des banques centrales vont se pencher sur les moyens de pérenniser cette dynamique de croissance. Donald Kaberuka a insisté sur trois axes : le soutien de la croissance par un meilleur partage au sein de la population, par une meilleure gestion des ressources naturelles et par une meilleure intégration régionale. Sur la question de la gouvernance, le thème central de la journée de la liberté de la presse dont la Banque est partenaire avec l’UNESCO, Donald Kaberuka a affirmé sur la nécessité d’avoir des médias libres. « Ils participent, a-t-il dit, au développement mais cette liberté des médias ne suffit pas elle seule, il faut y ajouter les actions de la société civile et d’autres actions qui concourent à la liberté civile et à la transparence ».
Les Assemblées annuelles 2012 de la BAD auront pour thème le rôle de l'Afrique dans le nouveau paysage mondial La
Le Président de la BAD affirme son soutien à l’Afrique qui gagne Dans le cadre du programme de sensibilisation des médias aux opérations et aux thématiques de la Banque africaine de développement (BAD) en pleine préparation des assemblées annuelles en Tanzanie et en marge
Banque
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[ Avril 2012 développement (BAD) tient ses Assemblées cette année à Arusha, en Tanzanie, du 28 mai au 1e juin. Le thème central sera : «L'Afrique et le nouveau paysage mondial : défis et opportunités». Comme de coutume, les assemblées draineront un grand nombre de personnalités de haut niveau depuis les pays membres du Groupe de la Banque. Cette année, le thème donnera aux délégués l’occasion de se pencher sur l’évolution du rôle de l’Afrique dans le monde, au moment où ses économies continuent d’enregistrer des taux de croissance plus rapides que le reste du monde. Les délégués débattront aussi du rôle de la BAD dans la promotion de cette croissance et de ce développement, par ses projets, ses interventions et ses investissements à travers le continent. Les participants viendront des pays membres régionaux de la BAD, ainsi que des pays membres non africains, représentants des milieux de la finance, de la banque, de l’économie, des pouvoirs publics, des bailleurs de fonds, des médias, de la société civile, du développement et des milieux académiques. Les délégués participeront à une grande variété de discussions, de séminaires de haut niveau et d’ateliers sur l’avenir de l’Afrique. A cette occasion, la BAD recevra les contributions à la formulation de sa nouvelle Stratégie décennale à long terme couvrant la période 2013-2022. Elle a déjà entamé, en interne comme à l’extérieur, les consultations sur cette Stratégie à long terme qui remplacera la Stratégie quinquennale actuelle pour la période 2008-2012. Créée en 1964 en vue de mobiliser des ressources pour le développement économique et social de ses pays membres régionaux en favorisant la croissance durable et inclusive, ainsi que la réduction de la pauvreté, la BAD est la première institution de financement du développement de l'Afrique. La BAD poursuit ses objectifs de croissance et de réduction de la pauvreté grâce à une stratégie de concentration de ses investissements opérationnels dans les domaines des infrastructures, du secteur privé, de la gouvernance et de l’éducation.
L’évènement constituera la 47e Assemblée annuelle de la BAD et 38e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêt à taux bonifié du Groupe.
Développement majeur en Afrique du Sud L’Afrique du Sud dispose d’importantes ressources naturelles et d’infrastructures en constant développement. Depuis plus de 50 ans, Air Liquide compte parmi les partenaires industriels de ce pays. Air Liquide vient de signer un important contrat à long terme avec Evraz Highveld Steel and Vanadium, deuxième plus grand producteur d’acier en Afrique du Sud. Air Liquide investira dans une nouvelle unité de séparation des gaz de l’air (ASU), d’une capacité de 770 tonnes d’oxygène par jour qui sera mise en service fin 2013. L’utilisation de l’oxygène dans les aciéries améliore leur productivité et leur performance énergétique, tout en réduisant les émissions dans l’atmosphère. Cette nouvelle ASU produira également de l’oxygène, de l’azote et de l’argon liquides pour répondre à la demande croissante du secteur industriel marchand d’Afrique du Sud. Les installations seront conçues et construites par les équipes Ingénierie & Construction d’Air Liquide, s’appuyant sur les technologies du Groupe les plus récentes, gages d’une haute fiabilité et d’un rendement énergétique élevé. Le montant total de l’investissement s’élève à environ 40millions d’euros. Cette opération s’inscrit dans la continuité des investissements précédents en Afrique du Sud dans une nouvelle ASU située dans le KwaZulu-Natal et dans la plus grande unité de production d’argon d’Afrique, deux sites mis en service en 2011. Pierre Dufour, Directeur Général Délégué du groupe Air Liquide, supervisant la zone Afrique et MoyenOrient, a déclaré : « Ce contrat constitue une nouvelle étape en Afrique du Sud pour le Groupe, qui renforce de façon significative sa position sur ce marché en croissance. Air Liquide est l’industriel qui enregistre la plus forte progression dans le sud de l’Afrique et ce contrat permettra également au Groupe d’accroître sa présence en Afrique subsaharienne. Les Économies en
développement sont l’un des relais de croissance d’Air Liquide. » Mike Garcia, Président-DirecteurGénéral de Evraz Highveld Steel and Vanadium, a déclaré : « Nous sommes heureux de nous associer à Air Liquide pour la fourniture d’oxygène et des autres gaz, indispensables à nos activités. Air Liquide apporte son expertise mondiale et nous sommes convaincus que la fiabilité du Groupe sera à la hauteur de nos attentes. »
Ai r L i q u i d e e n Af r i q u e d u Su d Présent en Afrique du Sud depuis 1948, Air Liquide emploie aujourd’hui plus de 700 collaborateurs. Le Groupe opère dans les secteurs des gaz industriels (essentiellement la production d’acier et de verre, l’automobile, la pharmacie et la pétrochimie), ainsi que sur les marchés de l’ingénierie et de la construction et de la santé. Les principaux sites sont situés dans les provinces du Gauteng, du KwaZuluNatal, du Cap-Oriental et du CapOccidental. Air Liquide est implanté dans 20 pays d’Afrique subsaharienne où il emploie quelques 1 500 collaborateurs au total.
La coopération entre l'Union européenne et la Côte d'Ivoire : Appuyer les services de l'Etat à la population et relancer l'économie Comment l'Union européenne vientelle en aide à la Côté d'Ivoire ? L’Union européenne constitue le premier bailleur de fonds en Côte d’Ivoire et décide de l'orientation de son aide en partenariat avec le gouvernement ivoirien. L'Union européenne soutient activement la relance économique du pays et la réconciliation nationale. Une attention particulière est actuellement portée à la construction des infrastructures, au transport, à la gouvernance, à la justice, au développement rural, à la formation professionnelle et aux secteurs sociaux, notamment la santé et l'éducation. A cet effet, cinq nouveaux programmes ont étés lancés en 2011 pour un total de € 125 millions. L'UE a aussi fourni une aide humanitaire de € 80 millions d'euros et €12 millions d'appui aux élections et à la
Un programme de soutien aux organisations de la société civile, principalement celles de femmes et de jeunes (€ 4 millions) est en cours. Ce programme contribuera à l'amélioration de la participation citoyenne à l'enracinement de la émocratie.
réconciliation en réponse à la crise ivoirienne. En total, depuis la fin de la crise postélectorale en 2011, de nouvelles ressources importantes ont été mobilisées pour porter l'aide totale de l'UE en faveur de la Côte d'Ivoire à plus de € 600 millions pour l'ensemble de la période couvrant 2008 à 2013. Quelles sont les actions concrètes mises en œuvre? Quelques exemples de projets qui ont été réalisés, ou sont en cours d'exécution, grâce au soutien de l'Union européenne: Les investissements dans le secteur des transports (€ 70 millions) vont permettre d'entretenir et de réhabiliter le réseau routier, y compris l'axe le plus dégradé du pays qui relie la Côte d'Ivoire au Ghana, augmentant ainsi la mobilité des personnes et des biens au bénéfice du commerce et de la population en général. Un soutien à la relance de la formation professionnelle et à l'insertion des jeunes, par le développement de formations orientées vers l'emploi (€ 25 millions) est en cours. Plusieurs centres de formation professionnelle sont en train d'être réhabilités et équipés. Ce projet est particulièrement important dans le contexte post-conflit. Un programme de redynamisation du secteur de la santé est mis en œuvre. Il vise à améliorer les soins de santé de base et à optimiser l'accès des populations les plus démunies aux médicaments essentiels (€ 15 millions). Un programme d'appui à la gouvernance financière et institutionnelle, notamment par l'amélioration de l'appareil statistique ainsi qu'à la réforme du système budgétaire ivoirien est lancé (€ 11 millions).
Un appui très important a été apporté pour soutenir les établissements privés qui avaient connu un afflux important d'enfants déplacés: l’appui a concerné l’apurement des arriérés de l’Etat (€ 21 millions) pour le financements des frais de scolarité des élèves pris en charge par le secteur privé et les salaires des enseignants concernés. 444 écoles privées laïques et 498 écoles privées confessionnelles scolarisant plus de 1 million d’enfants sont concernées par cet appui de l'Union européenne. Les appuis de la Commission européenne dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie ont eu pour objet d’apporter aux populations affectées par la crise un meilleur accès aux services sociaux de base et à des conditions de salubrité satisfaisantes. La société gestionnaire du réseau d’eau potable, la SODECI a été soutenue (€ 4,5 millions) permettant ainsi, entre autres, le renforcement et le renouvellement des installations, des travaux d’extension du réseau, la continuité de l’approvisionnement en eau potable des centres urbains et la réhabilitation d’urgence en milieu rural avec notamment la création de points d’eau et de réseaux d'adduction d’eau potable. Des travaux d’infrastructure urbaine et rurale de transport ont été effectués, tels que la réhabilitation de voiries, l’aménagement de gares routières, la construction de pistes (4 200 km de pistes et de 200 ouvrages de franchissement dans la zone cotonnière du Nord du pays, par exemple). Les appuis de la Commission européenne au secteur agricole concernent notamment les cultures paysannes et agroindustrielles d'exportation, en vue de maintenir l’emploi rural, augmenter le revenu paysan et combattre la pauvreté. Des actions sont également financées pour la sécurisation du foncier rural, la formation agricole, la lutte contre les maladies animales (épizooties), ainsi que pour la sécurité sanitaire des produits exportés en vue
du renforcement de leur compétitivité. Un appui particulier est prévu pour la filière banane. Quelles sont les prochaines étapes de la coopération entre l'Union européenne et la Côte d'Ivoire ? L'Union européenne est à présent en train d'identifier conjointement avec les autorités ivoiriennes les secteurs qui seront ciblés de façon prioritaires et les nouveaux projets à mettre en œuvre jusqu'en 2013. Les discussions porteront notamment sur les modalités et l'ampleur de l'appui budgétaire en vue de soutenir la restauration des services de l'Etat sur l’ensemble du territoire. Les organisations de la société civile et du secteur privé seront aussi appelés à jouer un rôle déterminant dans la programmation du 11ème FED. Une réflexion sera menée avec les acteurs ivoiriens à ce sujet. Elle intégrera les mesures à prendre pour développer le marché de toute la région d'Afrique de l'Ouest en vue de stimuler les échanges et la croissance économique.
GEOPOLITIQUE Merci Contre-Amiral Jean Dufourcq de recevoir Imagazine dans vos bureaux, Animateur rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, que pouvezvous nous dire sur votre expérience africaine ? C-A J D : Mon expérience est essentiellement de contact avec les hommes. Je connais plus l’Afrique par africains, que l’Afrique par ses territoires que j’ai que peu sillonnés étant officier de marine, c’est surtout autour de l’Afrique que je me suis déplacé et non à l’intérieur. La plupart des analystes disent que l’Afrique est mal partie, l’Afrique est en difficulté. J’ai abordé l’Afrique de façon méthodique, de façon rationnelle, non seulement à travers les contacts des africains qui sont devenus mes amis ou que je connaissais déjà, mais également avec les outils de l’analyse stratégique. Si l’on regarde la planète d’aujourd’hui, la planète de 7 milliards d’habitants, on peut dire qu’elle est confrontée à 3 grands défis : 1- L’évolution démographique 2- Celui de l’exigence écologique
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La mondialisation de son économie, la marchandisation de tous les biens avec une financiarisation complète de toutes les activités économiques qui les rend parfois très loin des hommes.
Ces 3 grands défis intéressent tous les trois le continent africain. C’est le continent où sont concentré l’ensemble de ses difficultés ou l’ensemble de se perspectives. Sur la démographie, on sait que la démographie africaine est l’un des facteurs clé de son avenir, de sa perspective au 21ème siècle. Il comptait environ 350 millions d’habitants en 1970 autant que le continent européen, aujourd’hui, le continent européen est à peut près à 500 millions d’habitants et le continent africain à 1 milliards d’habitants. Nous avons en Afrique un doublement de population d’ici 2050, ce qui est considérable. Préparer l’arrivé de ses 800 millions ou 1 milliards d’habitants complémentaires en Afrique est un défi tout à fait énorme. Le 2ème défi qui concerne directement l’Afrique. Elle comporte l’un des grands poumons vert de la planète avec l’amazone, la forêt congolaise est aujourd’hui l’un des grands poumons qui comme une éponge, absorbe le gaz carbonique et permet de réguler la température de la planète. C’est tout à fait important. Dans cette question écologique, il y a aussi toutes les matières premières dont l’Afrique est très bien dotés, estce que l’Afrique va pouvoir les utiliser à son propre profit ou vont-elles être réparties et distribuer ailleurs ? La dernière partie concerne les échanges économiques L’Afrique n’a pas un taux d’change économique interne qui permet aujourd’hui de pouvoir homogénéiser l’ensemble des comportements économiques. L’Afrique concentre ses trois grands défis en son sein avec une
organisation qui n’est pas parfaite, organisation politique est actuellement fondée sur 54 pays qui sont des héritages qui politiquement n’ont pas encor trouvés leurs assises. Ces pays sont des états tacites avec un noyau national, d’autres n’ont pas de ses cultures d’états nations, ils ne sont pas suffisamment stabilisés pour que tous les peuples, toutes les populations soient rassemblés dans le même projet.
structurer, et qui a encor des pays qui sont marqués par l’espace sahélien, une sorte de tampon entre l’Afrique du Nord et l’Afrique Sub-saharienne, un tampon qui est aujourd’hui l’objet de toutes les difficultés, considérée comme une zone grise…
Il y a encore de grandes difficultés. Des états en nombre insuffisant, des états en homogénéité, en densité qui est assez faible, c’est ce qui fait qu’il est difficile de conduire du changement avec des états faibles. Egalement avec un problème de structuration générale en sous-région. On compte cinq sous-régions africaines différentes les unes des
Une Afrique de l’Est dont on ne sait pas d’ailleurs si elle est unie ou double.
autres. L’Afrique aborde ces défis avec une Afrique du Nord qui est essentiellement tournée vers l’Europe, quasiment intégrée dans l’ensemble euro-méditerranéen, et une Afrique australe très tournée vers les relations sud-sud, le Brésil d-un côté, l’Inde de l’autre, une Afrique australe qui est en soit presqu’un continent et qui a avec l’Afrique du Sud un leader qui est d’ailleurs le pays le plus important d’Afrique. Et puis trois autres sous-régions centrales qui toutes les trois sont comparées, mais ne sont pas comparables. L’Afrique de l’Ouest qui est un ensemble francophone en général mais pas que francophone qui a trouvé un point de développement avec la CEDAO qui cherche à la
Vous avez dans cette région des défis, des réalités, des projets qui sont très différents de ce qu’on trouve en Afrique de l’Est.
.. la suite sur http://www.youtube.com/user/primuspr imes?feature=mhee Ancien commandant du sous-marin d’attaque Ouessant en Méditerranée et de l'aviso escorteur EV Henry en Atlantique, le contreamiral (2S) jean Dufourcq a également travaillé pour le Centre d'analyse et de prévision du Ministère des Affaires Etrangères, la représentation permanente de la France pour l'Union Européenne à Bruxelles et le collège de défense de l'OTAN à Rome. Il est depuis l'été 2007 directeur d'étude à l'Ecole militaire à Paris (Cerem puis Irsem) et depuis l'été 2009, rédacteur en chef de la Revue défense nationale. Il est docteur en science politique et auditeur de la 47ème session de l'IHEDN. Officier de la Légion d'honneur, 2002 Bibliographie Publications 2010 L’alliance en mouvement (contribution), Cahier de l’Irsem (sept) - L’Europe en quête d’un modèle énergétique, Passages n°164 (automne 2010) - Les artisans de la paix (contribution) in Les acteurs de la guerre (collectif), Centre Chevrier Dijon (août) - Penser la guerre au 21ème siècle : des combats sans guerre ? (contribution) Economica
2010 (juin) - Esquisses stratégiques, Cahier d’Agir n°3 (mai) - L’ouverture atlantique du Maroc, in Le temps de l’Afrique, Passages n°162 (mars) Strategic maneuvering in Eurasia, EUFAJ n°2 (mars) - Paroles d’officiers (avec JCl Barreau et F. Teulon), Fayard (mars) - Quelle sécurité pour les Méditerranéens? in Euroméditerranée (contribution) L’Harmattan (février) Le positionnement turc, Site diploweb Intégration africaine : réflexion sur deux continents conjugués et leur interface. Cahier RDN (janvier) Palestine/Israël : le conflit israélopalestinien et la tension stratégique régionalePresses Universitaires Bordeaux - Intérêts stratégiques français, RDN janvier Il a publié de nombreuses réflexions dans les revues Agir, Politique étrangère, Commentaire, Défense Nationale...
CULTURE & SOCIETE Livre : Liberté de connexion Liberté d’expression
rapport incite à examiner plus avant les multiples enjeux qui conditionnent la liberté d’expression sur l’Internet. Les conclusions de cette étude révèlent la nécessité d’être mieux attentif à tout un vaste ensemble de tendances mondiales en matière de lois et de règlements. J’ai l’espoir que cette publication sera instructive et utile pour tous les utilisateurs – chercheurs, étudiants ou décideurs – qui travaillent dans ce domaine. Jānis Kārkliņš, Sous-Directeur général pour la communication et l’information, UNESCO Écologie dynamique des lois et règlements qui façonnent l’Internet Par William H. Dutton, Anna Dopatka, Michael Hills, Ginette Law et Victoria Nash Livre, 108 pages, encadrés, tableaux, figures, annexes, glossaire, références,notes. Format: 17 x 24,5 cm 2012, 978-92-3-204188-3
PAIX & SECURITE Paix et sécurité en Afrique centrale : l'UNOCA et la CEEAC mettent en place un cadre de coopération Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, et le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), M. Nassour Guelengdouksia Ouaidou, ont signé jeudi 03 mai à Libreville, la capitale du Gabon, un document définissant le cadre opérationnel de coopération pour « une action commune dans le domaine de la paix et de la sécurité ».
Comme il est expliqué dans la présente publication, la liberté d’expression n’est pas un simple sousproduit du changement technique ; elle a besoin d’être protégée par des mesures législatives et réglementaires qui mettent en balance des valeurs et intérêts divers et potentiellement conflictuels selon une complexe écologie générale des choix. Plaidant pour que priorité soit donnée aux recherches dans ce domaine, le
L'UNOCA et la CEEAC envisagent notamment de travailler ensemble dans des champs clés tels que la gouvernance politique, l'intégration humaine, la communication, la formation, les processus électoraux, les opérations humanitaires et de soutien à la paix, la gouvernance sécuritaire. L'UNOCA et la CEEAC prévoient de mettre en place un plan d'actions pour mieux organiser leur collaboration dans ces domaines prioritaires. Il faut rappeler que l'UNOCA a été créé à la demande des dirigeants des
pays membres de la CEEAC. Ils souhaitaient avoir un partenaire sur le terrain qui puisse faciliter la coordination entre la CEEAC, le système des Nations Unies et les autres organisations régionales. Dans la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité le 11 décembre 2009 pour soutenir ce projet, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, explique que les Chefs d'Etat concernés avaient également « fait valoir que cette présence aiderait à définir et à mettre en œuvre une approche globale et intégrée des défis relatifs à la paix, à la sécurité et au développement en Afrique centrale ». « Nous ne ménagerons aucun effort pour renforcer les capacités de la CEEAC et l’accompagner dans ses efforts en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix et de la sécurité. Le développement durable et l’intégration sous-régionale de l’Afrique centrale en dépendent », a commenté le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef de l’UNOCA. M. Abou Moussa s’est réjoui de la signature du document encadrant la coopération entre l’UNOCA et la CEEAC, expliquant que cette « action majeure concrétise les bonnes relations de travail » entre les deux institutions. La cérémonie de signature de ce document a eu lieu au siège de la CEEAC à Libreville. Elle a été suivie d’une réunion tripartite entre le Secrétaire général de la CEEAC, le chef de l’UNOCA et la Secrétaire exécutive adjointe de la Commission du Golfe de Guinée (CGG), Mme Florentina Adenike Ukonga. Cette rencontre a permis poser les bases d’une collaboration étroite dans la recherche des solutions aux questions d’intérêt commun, et en particulier celles relatives à la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée.
[ Avril 2012
DOSSIER PAYS
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Cameroun
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par ONANA Sylvestre – AMBACAM-Paris Coopération décentralisée France-Cameroun La ville de Rambouillet, connectée aux localités camerounaises
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Grâce à l’association « lumière du monde », fondée par la camerounaise -
Construction de 11latrines sèches au profit des écoles, Equipement du centre de santé intégré : 6 latrines, réhabilitation de l’adduction, d’eau potable et construction de 6 cabines de douche, Equipement du dispensaire par le Lions Club de Rambouillet, Mise en route du projet de valorisation du bambou ; Etc.
En 2012-2013, l’association « lumière du monde », prévoit d’étendre ses réalisations à d’autres villes des Régions du Sud et de l’Ouest du Cameroun. Il s’agira surtout de mettre l’eau potable à la disposition des populations urbaines et rurales. Création d’une journée d’amitié Cameroun-Rambouillet
Virginie SIMO-NKAMSIPA, cette ville française, entretient depuis dix ans, une coopération fructueuse avec deux villages de l’ouest du Cameroun. (Le sénateur Maire Gérard Larcher remettant la médaille de la ville à l’ambassadeur MBELLA MBELLA)
La visite de travail que vient d’effectuer la délégation du Cameroun, dans cette ville de la Région Ile de France, constituait un événement spécial. Car il fallait célébrer une longue amitié qui lie les populations de cette cité française à deux villes de la Région de l’ouest Cameroun, en l’occurrence Bangang-Fokam et Bahouoc, et en profiter partant, pour poser les jalons, pour un partenariat d’avenir entre Rambouillet et le Cameroun tout court. L’ambassadeur MBELLA MBELLA qui conduisait personnellement la délégation du Cameroun à Rambouillet, citant l’ancien ministre Michel AURILLAC, a eu des mots justes, pour situer les enjeux de la coopération et de la solidarité internationale « Si la coopération n’existait pas, il faudrait l’inventer. Expression de la solidarité entre les peuples, elle est l’espoir, même lorsqu’on est tenté de désespérer. L’ouverture contre le repliement, la générosité contre l’égoïsme : tel est son combat. Un combat difficile, incertain, où les déceptions le disputent âprement aux succès. Mais ces succès existent » Beaucoup plus concrètement, le bilan des activités entre la ville de Rambouillet et les deux localités camerounaises, est très positif et augure des lendemains bien radieux pour les populations rurales, en particulier les jeunes et les femmes. Ainsi, on peut relever les actions suivantes : Pour la ville de Bangang-Fokam : 19 puits d’eau potable pour 7500 habitants, 12 latrines pour les 4 écoles constituées de 1000 élèves , 4 containers ont été envoyés avec des médicaments, des fournitures scolaires, des fauteuils roulants ; 21 jeunes rambolitains se sont rendus au Cameroun en 2010 ; aménagement de la cour de l’école maternelle ; etc. Pour la ville de Bahouoc : Réhabilitation de 6 sources d’eau potable,
La partie rambolitaine à ces rencontres, personnellement dirigée par Gérard LARCHER, Sénateur des Yvelines et Maire de Rambouillet, a manifesté sa disponibilité, à étendre toujours davantage la coopération entre Rambouillet et le Cameroun, dans des domaines beaucoup plus spécialisés tels que : L’agronomie et l’élevage. La ville de Rambouillet dispose d’un grand centre de recherche zootechnique. On retrouve ici depuis Louis XVI, la célèbre race de mouton, les Mérinos, unique au monde… Le développement durable, La Cosmetic Valley. Domaine très promoteur où la recherche sur les plantes est mise au service de l’industrie de la mode et des soins corporels ; L’artisanat dans les domaines du bois, du bambou, les tisserands et la poterie peut faire l’objet d’échanges promoteurs. La sérénité des discussions et le climat de confiance, ont amené l’ambassadeur du Cameroun MBELLA MBELLA, à suggérer l’institutionnalisation d’une journée d’amitié entre le Cameroun et cette ville française, au potentiel énorme, et qui fera d’elle le poste avancé de la décentralisation entre les deux pays.
[ Avril 2012 « La ville de Rambouillet, lieu historique de retraite des grands hommes politiques français et, par conséquent, poste avancé de la stratégie de gouvernance en France, mais aussi terre d’accueil et d’hospitalité pour des citoyens du monde d’origines diverses. La ville de Rambouillet, je le pense, plus qu’un partenaire, doit devenir pour le Cameroun un partenaire de choix » (Remise du cadeau fait à partir de la matière OBOM à Mr Gérard Larcher, Sénateur Maire de Rambouillet)
Il est à relever que pour clôturer cette journée de travail à Rambouillet, la délégation des diplomates Camerounais a rencontré la petite communauté Camerounaise, les Camerouno – Rambolitains et les Camerouno – Rambolitaines. MBELLA MBELLA a réitéré son message habituel : Etre des Camerounais dignes des valeurs nationales et respectueux des lois et règlements de leur cité d’accueil. Surtout l’ambassadeur les a interpellés à faire preuve de courage et d’ingéniosité pour que les populations Camerounaises profitent de leur expertise et de leur entregent. En fait, visiter Rambouillet, c’est aller à la rencontre du miroir de l’histoire de la France. Rambouillet est d’abord un site historique et, pour l’essentiel, son histoire correspond à celle de la France, tant les différentes étapes de la civilisation française se sont reflétées à travers son domaine. Riche de son massif forestier exceptionnel et de son précieux écosystème, Rambouillet se présente comme une véritable mosaïque naturelle et culturelle.
Les visages du Cameroun sur les flancs de Clermont-Ferrand Pour la 7e édition des Journées de l’Afrique, organisée par cette ville du centre de la France, le Cameroun était à l’honneur. Occasion propice pour l’Ambassadeur MBELLA MBELLA, de parler de la coopération décentralisée et de rencontrer les opérateurs économiques de la Région d’Auvergne. Le Pays du Mont-Cameroun, était à l’honneur à Clermont-Ferrand, à l’occasion de la 7e édition des « Journées de l’Afrique », organisées par la Mission des Relations Internationales (MRI), la Mairie de la ville, en collaboration avec diverses associations de Camerounais. L’histoire de la diplomatie contemporaine, retiendra t-elle dans son livre d’or la praxis diplomatique de S.E.M. MBELLA MBELLA, Ambassadeur du Cameroun en France, comme un modèle de la pratique et de la méthode diplomatique ? En tout cas, tout porte à le croire. (Rodrigue Yossa, le président de la fédération des associations
camerounaises (à droite AMBACAM) et les artistes camerounais.)
Le célèbre diplomate Américain, Henry KISSINGER, avait lui, la diplomatie des petits pas… le plénipotentiaire Camerounais, lui, met en œuvre depuis son installation à Paris, comme Chef de mission diplomatique, une approche originale dite de la « diplomatie de proximité ». Pour le haut diplomate, il s’agit de sortir du cadre feutré Parisien, de se transformer en Héraut des valeurs et des ambitions du peuple Camerounais, et de toucher les cibles, de manière personnalisée, à l’endroit où elles se trouvent. Cette approche stratégique et humaniste, touche depuis quelque temps déjà, le secteur de la coopération décentralisée. Après Rambouillet (24/09), voici l’ascension de Clermont-Ferrand, dans le cadre des « Journées de l’Afrique » organisées du 30 mars au 6 avril 2012, par la MRI, la Mairie de la ville et les associations partenaires, dont l’Association des Camerounais et Amis du Cameroun, et l’association Auvergne - Nord - CamerounDéveloppement. Et il faut préciser ici que l’exposition baptisée « Visages du Cameroun » qui se tenait en marge des Journées de l’Afrique 2012 était spécialement organisée du 30 mars au 28 avril. « Le soleil d’Afrique pour réchauffer les Clermontois – le Cameroun à l’honneur », pouvait-on lire sur le communiqué de Presse annonçant l’événement. Ainsi le vernissage de l’exposition « Visages du Cameroun », s’est faite en
présence de l‘Ambassadeur du Cameroun en France, S.E.M. MBELLA MBELLA et du maire de la ville de Clermont-Ferrand Serge GODARD. On notait aussi la présence de Mr Gérard QUEMOT, Directeur de la Mission des Relations Internationales(MRI). (Vernissage de l’exposition « Visages du Cameroun » : l’expression du dialogue inter culturel, en compagnie de Serge GODARD, maire de Clermont – Ferrand)
Cette grande exposition a ouvert une fenêtre sur ce pays unique qualifié d’Afrique en miniature, en proposant les œuvres de quatre artistes Camerounais de renom : -
Pascal KENFACK, peintre sculpteur, Martine NJOYA, créatrice d’objets d’art, Et Elizabeth MBANA Clothes, sculpteuse (il s’agit de la sculpture des tissus à plat ou en relief. Les tissus, matière première essentielle, sont ensuite taillés et associés à des opérations de peinture et de collage, le tout travaillé sur une toile à peindre ou carton rigide).
Pendant le colloque ayant pour thème « la Coopération décentralisée dans les pays d’Afrique Centrale », l’Ambassadeur du Cameroun en France a eu l’honneur de faire en quelque sorte, la leçon inaugurale. Le chef de la mission diplomatique Camerounaise a non sans brio, campé véritablement le problème de la coopération décentralisée. Il s’agissait d’interpeller la posture des collectivités territoriales, mais aussi celle des Etats, face à l’émergence de cette nouvelle gouvernance multi acteurs. Comment définir le cadre Juridique ? Quel rôle dévolu à l’Etat et l’apport de la coopération décentralisée sur les pays bénéficiaires ? L’Ambassadeur MBELLA MBELLA a profité de cette occasion pour édifier tous les participants sur l’expérience Camerounaise de la décentralisation. Diplomatie économique tous azimuts Samedi, le 31 mars 2012. Salle des conférences de l’institut de la viande de Clermont-Ferrand. Le temps est à la diplomatie économique. A chacun son rôle. D’un côté de la table, la délégation camerounaise conduite par l’Ambassadeur MBELLA MBELLA, en V.R.P des intérêts socio-économico-industrielles du Cameroun et, de l’autre, une vingtaine de chefs d’entreprises clermontois. On va droit au but des échanges : démonstration et pragmatisme. Les spécialités représentées autour de la table, sont des plus variées et constituent l’essentiel du potentiel industriel de cette région de l’Auvergne. (Vernissage de l’exposition « Visages du Cameroun » : l’expression du dialogue inter culturel.) A Clermont-Ferrand, on est rompu dans tout le process du traitement de la viande. A partir, de la recherche, en passant par la production, jusqu’à la conservation. Tout est valorisé. Ici aussi, on a la maitrise de la conduite des technopoles des sciences du vivant ( biopoles), où on retrouve par exemple des activités sur le contrôle des médicaments. La production des photos voltaïques et l’énergie solaire, sont rentrées dans l’ordinaire de la vie. Le Centre Hospitalier Universitaire(CHU) d’Estaing’ (du nom de l’ancien Président français, Valery Giscard d’Estaing), est alimenté uniquement par cette source d’énergie ; Bien avant le volet économique, la rencontre entre l’ambassadeur MBELLA MBELLA, et tous les membres de la communauté camerounaise de ClermontFerrand encadrés par le duo dynamique, Rodrigue YOSSA et CHLOE TANKAM, respectivement Président et Vice présidente, de ce regroupement de compatriotes,
a constitué un grand moment d’échanges et de partage d’information sur le Cameroun. Etudiants ou travailleurs, pour la plupart (une camerounaise est même adjointe au maire), ces jeunes, ont manifesté leur curiosité et leur émotion, à écouter, les précieux conseils du « père ». L’ambassadeur MBELLA MBELLA, a reconnu qu’il s’agissait là d’une communauté très mobilisée, soudée et responsable, attachée au Pays et aux institutions ; il a invité ses jeunes compatriotes, à se rapprocher de la mission diplomatique, pour rendre efficient et efficace, le déploiement de leurs multiples activités de coopération décentralisée, en faveur des localités camerounaises .le soir même, la communauté camerounaise et les amis du Cameroun assistaient à une soirée culturelle(remise des trophées, exécution des danses nationales et défilé de mode, de stylistes camerounaises et gastronomie…) Chef-lieu de la Région Auvergne (centre de la France), ClermontFerrand, 140.000 habitants, est un don de la famille Michelin et de ses entreprises. Sa situation géographique, qui rappelle celle de Dschang, a inspiré plus d’un penseur. A l’exemple de Châteaubriant (17681848),qui éprouvait déjà gaiement sa muse « la position de ClermontFerrand est une des plus belles du monde. Qu’on se représente des montagnes s’arrondissant en un demi-cercle ; un monticule attaché à la partie concave de ce demi-cercle ; sur ce monticule, Clermont ; au pied de Clermont, la Limagne ». Née du jumelage au 17è siècle des villes de Clermont et de Montferrand, les clermontois présentent leur ville comme celle de la création et de l’innovation culturelle, ils sont tout aussi fières de son passé guerrier et de ses dignes fils comme Blaise Pascal (1623-1662)…
Décès de Noel EKWABI La révérence à voix basse La communauté camerounaise de France, à travers une double commémoration religieuse et culturelle, a rendu un vibrant hommage, au célèbre artistemusicien, décédé à Paris, le mercredi, 18 avril 2012.
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[ Avril 2012 Pour ceux qui ne le connaissaient pas physiquement, Noel EKWABI, pouvait passer pour un homme d’un certain âge, quelque peu vieillot. Tant sa renommée perdurait. Généralement, dans les milieux artistiques, on l’appelait « papa noel », ou encore « papa nono ». En fait, il est tout simplement né un 25 décembre. Il meurt à 51 ans, dont une trentaine d’années de musique professionnelle. Et, toujours dans le registre des petits noms, on retrouvait encore : « Bili bass » ; « Adou » ; « Bibi »…qui était donc Noel EkWABI, pour marquer ses congénères et les mélomanes, qui lui témoignaient ainsi leur sympathie et leur admiration ? Pour Manu DIBANGO, dont il fut pendant dix bonnes années le chef d’orchestre, il était certainement, l’un des plus grands bassistes du monde. Avec lui, les notes devenaient évidentes, transformant la musique en cet art, qui décharge le corps pour libérer l’esprit et permettre à l’homme, de retrouver sa nature première, qui a fait dire à Hermann HESSE « aussi avidement que j’ai pu chercher sur d’autres chemins la rédemption, l’oubli et la liberté, autant que j’ai eu soif de Dieu, de connaissance et de paix, ce n’est que dans la musique que j’ai trouvé tout. » Artiste dans l’âme, papa noel était un virtuose de la basse, un arrangeur de génie. Bête de scène, il aura touché à presque tous les genres musicaux. Il était le maître reconnu, de ce jeu de guitare appelé « slap », qui consiste, à tirer des sons de l’instrument, étrangement apparentés aux roulements de tambour… Paris, samedi 28 et dimanche 29 avril, c’était le week end du souvenir, à travers un double hommage, religieux et culturel. Deux lieux, mais même public. La conjonction entre le spirituel et le temporel. Environ cinq cents personnes ( camerounais et étrangers confondus), dans un grand mouvement de recueillement et de célébration. S.E.M . MBELLA MBELLA, ambassadeur du Cameroun en France, fidèle à ses options de pratique active et dynamique de la diplomatie de proximité, apporte tout le soutien de l’Etat à la famille, et, est présent à toutes les articulations qui ponctuent le départ de ce camerounais d’exception. Ainsi, dimanche en milieu d’après midi, à Montparnasse, où a lieu le volet culturel, coordonné, par le grand Manu, l’ambassadeur MBELLA MBELLA, profondément ému, aura ses suggestions à l’attention des artistes : Fais gaffe au soleil 1-
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L’organisation par les artistes camerounais d’une « journée du souvenir », en la mémoire de leurs camarades récemment disparus : Tom YOMs, Charlotte MBANGO, Hoigen EKWALA… La pérennisation de la mémoire de Noel EKWABI, en garantissant le dépôt de sa guitare magique, aux sonorités providentielles, dans un musée.
En fait, ce qui est important pour MBELLA MBELLA, c’est que les artistes euxmêmes se rendent comptent qu’ils sont les meilleurs ambassadeurs de la culture camerounaise. Voilà pourquoi, il s’est toujours senti bien au milieu d’eux. « fais gaffe au soleil. » c’était un peu la devise de papa Nono, son slogan, bref son référent symbolique, mystique et mythique, intellectuel et spirituel. Il commençait et terminait son propos, en prononçant ces quatre mots. Qui saura nous expliquer l’essence et le sens profond de son inspiration… Et, dimanche dernier, la circonstance faisait de Paris, la capitale culturelle du Cameroun. ils étaient tous là pour célébrer Nono : arbogast MBELLA ;Georges SEBA ; Lokua KANZA ; Aladji TOURE ;Charles EWANDJE ; Coco ATEBA ; le groupe MASSAO avec les jumeaux Pierre et Benoit NDOCKO, qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau ;Asta NJIMBE, BENKA tobie ; Coco MBASSI ; Etienne MBAPPE ;Olivier MARCHAND (France) ; LULENDO(Angola) ; François ESSINDI, Albine ZONO… Un temps, papa Nono était étudiant de médecine. On l’a aussi vu champion sportif ( ancien handballeur international et footballeur, karaté). L’éclectisme était sa force. La générosité et l’humanisme étaient les motifs motivationnels de toutes ses actions. En 2009, à Baltimore aux Etats-Unis, avec sa partenaire professionnelle et compagne dans la vie, AVLINE AVA, il cofonde ARK JAMMERS Connection Inc. ARK pour Act of Random Kindness Through Music. Il frappe fort, dans l’ inconscient collectif de la communauté internationale, en concrétisant un vieux
rêve : Etablir un programme effectif de « reconnection ancestrale », dont le but est d’aider les descendants d’esclaves, à renouer avec la terre de leurs ancêtres… Sur scène, se situant quasiment en lévitation ou quittant la planète ( l’expression est de AVlINE), Papa Nono , vous renvoyait des sonorités qui résonnaient au plus profond de vous. « la bonne musique disait Stendhal, ne se trompe pas. Elle va au fond de l’âme chercher le chagrin qui nous dévore. » ET c’est là véritablement que l’on peut situer la mission des artistes, qui ont su donner à l’art son archéologie providentielle et les artistes comme Noel EkWABI, devenant ainsi, les hérauts entre cette sphère divine et le terre. L’art, c’est le domaine par excellence de l’élévation, ou la vulgarité , sans qu’on ait besoin de la prohibée, devrait se saborder d’elle même…Ludwig Van Beethoven, l’ un des plus grands artistes de toute l’histoire de l’humanité, avait , avec la hauteur, la largeur et la profondeur qui caractérisent son œuvre, su appréhender cette juste perception des choses : « Il n’ya rien de plus beau que de s’approcher de la divinité et d’en répandre des rayons sur la race humaine. » Papa Nono, Fais gaffe au soleil !
83ème Session du Conseil Permanent de la Francophonie(CPF) Le « fonds d’aide d’urgence aux pays victimes de catastrophes naturelles » activé.
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Une initiative du président Paul Biya. C’est la principale décision, prise lors de la tenue de la 83ème session du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), qui s’est tenue à Paris, le 30 mars 2012. La délégation Camerounaise qui a pris part à cette importante rencontre était constituée de : M. Jean Joseph ATANGANA, Ministre Conseiller à l’Ambassade du Cameroun en France, M. Philippe Fouda TSILLA, Premier Secrétaire à l’ambassade du Cameroun en France. Dans sa brève et dense intervention, le Dr Jean Joseph ATANGANA, après avoir rappelé les résultats satisfaisants obtenus, conséquences du modèle structuro – fonctionnaliste, base du déploiement de l’organisation Internationale, a tenu ces propos qui feront date dans l’histoire de l’UNESCO : « Votre décision de créer au sein de la Francophonie un Fonds d’Aide d’Urgence aux pays victimes de catastrophes naturelles est une très bonne nouvelle, à la fois pour l’espace Francophone en général, qui renforce ainsi son approche préventive dans la gestion des crises, et pour le Cameroun en particulier dont le chef de l’Etat, S.E Paul BIYA est comme vous le savez, profondément attaché au principe de la Solidarité Internationale, comme garant d’un développement équilibré à l’échelle mondiale » .
le plan international. Cette séquence sera personnellement animée par le saxophoniste (20 Mai 2011 à Paris : l’ambassadeur itinérant Roger MILLA en conversation avec l’ambassadeur MBELLA MBELLA)
Manu DIBANGO et son orchestre. La journée, sera clôturée avec le repas de corps offert par la mission militaire.
Pendant la session, le Président DIOUF a tenu à rendre un vibrant hommage au chef de l’Etat pour cet acte de solidarité et de fraternité. Il est à préciser que le Cameroun est représenté au sein du Conseil Permanent de la Francophonie par M. René Emmanuel SADI, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, qui est en l’occurrence, le représentant personnel du Chef de l’Etat.
Vendredi, 25 mai 2012, à l’espace chevreuil à Nanterre, en banlieue parisienne, place sera faite à l’ensemble de la communauté camerounaise de France . Ici aussi, l’animation musicale sera assurée par une bonne brochette d’artistes nationaux installés à Paris.
20 Mai 2012 à Paris
Selon le comité d’organisation, le mouvement et l’ambiance seront garantis.
CE SERA DANS LA COUR ET DANS LE JARDIN Les préparatifs de la célébration de la fête nationale du 20 mai s’intensifient, pour faire de cet évènement national un grand moment de communion fraternelle et de projection de la personnalité internationale du Cameroun.
Pour cette édition parisienne, l’accent ne sera pas que protocolaire et festif. Les organisateurs y ont ajouté un volet sportif.
A un rythme de deux réunions par semaine, généralement le lundi et le jeudi, les préparatifs de la fête nationale du 20 mai, occupent une place privilégiée dans l’agenda des responsables de la mission diplomatique du Cameroun en France. Comme à l’accoutumée, l’évènement se passera globalement en deux temps, mais cette fois –ci, avec des articulations spéciales.
Ainsi, le samedi 19 mai, un match de football opposera l’équipe masculine de l’ambassade du Cameroun en France à son homologue de l’ambassade du Cameroun en Belgique.
Car, il s’agit de donner à l’édition 2012 de la fête de l’unité nationale une dimension à la mesure des attentes légitimes de la diaspora camerounaise qui, à l’instar de l’ensemble de la communauté nationale, trouve dans la célébration du cinquantenaire de la réunification en octobre prochain, la symbolique éclatante et flamboyante, du Cameroun éternel. Dimanche, 20 mai 2012 sera consacré au volet militaire et diplomatique. La salle des fêtes de l’ambassade du Cameroun servira de cadre aux premières cérémonies, avec l’honneur au drapeau, conduit par la mission militaire, la remise des décorations aux différents récipiendaires civils et militaires et, point d’orgue de la journée : la grande réception offerte au pavillon dauphine, à l’attention du corps diplomatique, accrédité sur la place parisienne, par son S.E.M l’ambassadeur du Cameroun en France et madame Marguerite MBELLA MBELLA. Ce sera véritablement l’occasion de démontrer à la face du monde, l’esprit d’humanisme et l’hospitalité légendaire qui fondent la renommée du Cameroun, sur
[ Avril 2012