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[ 5 décembre 2012

EDITORIAL

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ONUSIDA -Chute de plus de 50 % des nouvelles infections à VIH dans 25 pays

La sécurité des journalistes : Pourquoi est-ce important ?

ECONOMIE

pages 20-32

-EADS : Eurocopter affiche sa présence croissante sur le continent Africain -Germany supports African Union with additional € 30 Million -African Leadership important in success of agriculture led development -The MasterCard Foundation and CGAP forge $11.4 million Partnership -Doha Africa's challenges - Les enjeux pour l'Afrique -Les envois de fonds dans les pays moins avancés(PMA) pourraient renforcer les économies -La Banque européenne d'investissement et UBA apportent leur soutien à des petites entreprises en Afrique DROIT ET SOCIETE page -Première édition des Rencontres internationales du droit des affaires en Afrique

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GEOPOLITIQUE pages 4-12 L’Afrique au Palais de l’Elysée -Déclaration conjointe du Président français et de la présidente de la Commission de l'Union Africaine, Mme DLAMINI ZUMA -Entretien avec M. Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger -Entretien avec M. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de –Mauritanie -Entretien avec M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire -Entretien avec M. Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad -IMAGAZINE au Palais de l’Elysée Jules NGALLE EBOA -Elu municipal Fontenay aux Roses

Ministère de la Défense -Capitaine Mickaël Molinié Guinée Equatoriale -Le Représentant spécial reçu par le Président Obiang Nguema Mbasogo -OBIANG/BIYA : Relations au beau fixe Afrique-Caraïbe-Pacifique -Trois chefs d’Etats à l’honneur UNESCO -«Le rôle des femmes : hier, aujourd’hui et demain » A.I.D.H. -«Violences faites aux Femmes » IMAGAZINE PDF N°23

SECURITE 32-33 -Gestion des conflits : Les experts de l’UNOCA et de la CEEAC désormais mieux outillés en matière de médiation UNOCA -Relations de bon voisinage SOCIAL BUSINESS 33-47 Lutte contre le Paludisme Le Satis dévoile les Lauréats des Trophées 2012 -David Lesage

CICP Nouvelle approche des relations franco-africaines World AIDS DAY -African Union commemorates World AIDS DAY -Fonds panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel (FPCA) TIME2MARKETING / T2M -Franck Prime

DHL : Indice de connectivité mondiale -L’Afrique subsaharienne au rendez-vous Wolrld Forum de l’ILLE Prix UNESCO/Bilbao 2012 -Desmond Tutu lauréat CULTURE ET MEDIAS 47 Trophées de l'Innovation Presse CULTURE & LIVRES 48-50 -Jean-Paul Gourévitch -"L’appui à l’intégration régionale en Afrique : quels enjeux pour les partenaires au développement ? PAGE N°3


Editorial La sécurité des journalistes : Pourquoi est-ce important ? Plus de 600 journalistes et professionnels des médias ont été tués au cours des dix dernières années. Ainsi, chaque semaine en moyenne, un journaliste perd sa vie pour donner de nouvelles actualités et des informations au public. Pour en finir avec la violence contre les journalistes et pour lutter contre l'impunité, le président du Conseil exécutif des Nations Unies a approuvé le premier Plan d'action de l’ONU sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité, en avril 2012, selon un processus mené par l'UNESCO. Afin de faire progresser le plan et produire des stratégies concrètes, une seconde réunion inter-agences des Nations Unies organisée par l'UNESCO et l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) a eu lieu à Vienne, en Autriche, les 22 et 23 Novembre. Le 23 novembre a été proclamé la Journée internationale contre l’impunité par Le réseau mondial pour la liberté d’expression (IFEX), qui compte aujourd’hui 90 organisations indépendantes basées dans différents pays. Pourquoi les journalistes sont-ils réduits au silence ? Au cours des neuf premiers mois de 2012, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a condamné les meurtres de 95 journalistes, professionnels des médias et blogueurs, ce qui constitue une augmentation spectaculaire par rapport aux années précédentes. En outre, la Directrice générale a également noté dans son« Rapport sur la sécurité des journalistes et le risque d'impunité » que de nombreux autres professionnels des médias ont subi des attaques non-mortelles, soit des blessures, des viols, des enlèvements, des harcèlements, des intimidations, ou des arrestations illégales. Le même rapport a également mis en évidence le problème de l'impunité, ce qui signifie que les auteurs de ces crimes ne sont jamais traduits en justice. Fait inquiétant, moins de dix pour cent des cas mentionnés dans le rapport de la Directrice générale ont conduit à la condamnation des auteurs des crimes. De nombreux enjeux sont liés à la plupart des problèmes signalés par les journalistes. La guerre est la situation la plus dangereuse à couvrir. Mais en général, dans la plupart des cas, les journalistes assassinés ne couvraient pas les zones de conflit armé, mais travaillaient sur des histoires locales dans leurs villes d'origine, en particulier liées à la corruption et autres activités illégales telles que le crime organisé et le trafic de drogues. Enquêter sur les questions des droits de l’homme est également de plus en plus dangereux, selon le rapport de 2012 du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Margaret Sekaggya. Même faire un reportage sur des questions d’environnement peut parfois être fatal aux journalistes. En fait, ces journalistes rapportent le genre de nouvelles utiles à chaque citoyen comme vous et moi. Comme l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) l’indique, «le crime alimente la corruption, l'infiltration économique et politique, et entrave le développement. Et il sape la gouvernance en autonomisant ceux qui opèrent en dehors de la loi ». En effet, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Frank La Rue, a axé son rapport de 2012 sur cette réalité, il a fait valoir que «les journalistes locaux continuent de faire face à des défis quotidiens dans des situations

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qui n’ont pas atteint le seuil d'un conflit armé, mais qui sont caractérisées par la violence, l'anarchie et la répression ». Il est anormal qu’un journaliste enquêtant sur une affaire de corruption mêlant un puissant politicien ou un cartel de la drogue reçoive des menaces de mort également adressées aux membres de sa famille. Pire encore, un trop grand nombre de ces menaces dépassent le stade d'intimidation et vont jusqu’à l'élimination des journalistes - la privation la plus brutale du droit de savoir de la population. Chaque journaliste réduit au silence est une attaque contre le droit humain à la liberté d'expression, qui est un droit fondamental pour une démocratie forte, une éducation de qualité, un environnement plus sain, l’accès à la santé, et un secteur commercial transparent. Vous pouvez aussi aider L'UNESCO a mobilisé des ressources financières et humaines pour soutenir une formation en matière de sécurité pour les journalistes du monde entier, et nous avons collaboré avec de nombreuses ONG sur la recherche et les publications à

propos de sujets connexes, ainsi qu’avec des gouvernements sur la promotion de l’environnement sûr pour journalistes. Nous avons souligné l'importance de la sécurité lors de nombreux événements organisés pour la Journée mondiale pour la liberté de la presse, le 3 mai. Ces journées ont été l’occasion de mettre en évidence le fait que les assassinats de journalistes ont des ramifications bien au-delà de la douleur de la perte d’êtres humains sacrifiés.


[ 5 décembre 2012 GEOPOLITIQUE Mer 14 nov 2012 Déclaration conjointe du Président français et de la Présidente de la Commission de l'Union Africaine François Hollande : « Nous avons avec la Présidente de la Commission africaine des relations chaleureuses parce que je sais le rôle éminent qu'elle joue depuis son accession à cette responsabilité. La France soutient tous les efforts de l'Union africaine pour régler les conflits qui affectent le continent africain. Nous avons donc évoqué la Somalie, où des progrès sérieux sont maintenant réalisés ; le Soudan, où il y a encore des incertitudes mais où il y a eu des solutions ; la République démocratique du Congo, qui est menacée à ses frontières au détriment de ses populations civiles. Nous avons évidemment parlé du Mali, où nous avons fait converger nos efforts, au Conseil de sécurité des Nations Unies. Maintenant c'est la responsabilité des Africains donc de l'Union africaine et de la CEDEAO - de trouver les

solutions, pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale, pour qu'il puisse y avoir des élections, pour que le dialogue politique puisse être encore poursuivi le temps nécessaire afin que des groupes se détachent des terroristes et, enfin, pour envisager une intervention si elle est décidée par les africains eux-mêmes. Puis avec Madame DLAMINI ZUMA nous avons parlé du principal enjeu, c'est-à-dire l'avenir de l'Afrique. Nous avons grande confiance dans le continent africain, dans ce qu'il peut contenir de ressources, de vitalité, de possibilité de développement. A condition que luimême s'organise et que nous lui apportions le concours de nos entreprises, de nos politiques de développement, de nos aides lorsqu'elles sont nécessaires sur le plan alimentaire et sanitaire. C'est cet esprit-là que nous voulons développer ensemble, avec une grande préoccupation, qui d'ailleurs ne concerne pas que l'Afrique mais l'ensemble du monde : le trafic de drogues. Il mine un certain nombre de territoires et permet que des trafiquants défient des Etats. Ce problème étant donc mondial nous devons le maîtriser également à l'échelle mondiale. Je remercie Madame la Présidente de sa venue à Paris, elle y sera toujours bien accueillie, au regard compte tenu du prestige de son

L’Afrique au Palais de l’Elysée De déclarations conjointes en entretiens téléphoniques, François Hollande affine ses relations avec le continent africain. Depuis son arrivée aux affaires, seuls deux chefs d’Etats d’Afrique Centrale ont eu les faveurs du Palais de l’Elysée, le gabonais Ali Bongo en premier et à sa demande, suivi du tchadien Idriss Déby ITNO : Il faut souligner que son arrivée coïncidait avec l’affaire malienne, c’est dire les préoccupations Elyséennes du moment. Qu’à cela ne tienne, à mesurer un ballet diplomatique africain incessant, l’Afrique de l’Ouest ne ferait pas fine bouche. L’Union Africaine n’est pas en reste, Toni Yayi Boni et DLAMINI ZUMA, respectivement Présidents sortant et entrant de la Commission ont bénéficié l’un de la chaleur du Palais, l’autre du froid hivernal de novembre. Dans les 60 engagements du candidat Hollande, la proposition 58, il est dit : »Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel. Je romprai avec la « Françafrique », en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité. Je relancerai la francophonie. Je prendrai les mesures nécessaires pour accompagner nos compatriotes établis hors de France, notamment en matière d’enseignement, en fonction de leurs revenus.». L’’avenir en sera témoin… IMAGAZINE PDF N°23

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[ 5 décembre 2012 organisation et également de son parcours personnel. DLAMINI ZUMA : Merci beaucoup. Je suis très heureuse d'être ici et je suis reconnaissante pour cette opportunité de discuter de notre approche de notre propre continent, l'Afrique, sur les plans du développement et de la résolution des conflits. Je ne répéterai pas ce que le Président a déjà dit. Nous avons discuté de tous ces enjeux et nous pensons que l'Afrique doit compter avec la communauté mondiale. Nous sommes tous partenaires pour nous occuper de ces problèmes.

puisse être adoptée avant la fin de l'année pour autoriser le déploiement de cette force et marquer ainsi le soutien de la Communauté Internationale aux africains dans la lutte contre le terrorisme. Il a également souligné la mobilisation de la France pour qu'une mission européenne puisse apporter à l'armée malienne un soutien en matière de formation et d'équipement, afin que les Forces Armées Maliennes puissent être les premiers acteurs de la libération de leur pays. La France est prête à assumer un rôle de premier plan au sein de cette mission européenne. Les deux Présidents ont insisté sur la nécessité d'un dialogue direct entre les autorités transitoires de Bamako et les représentants des populations du Nord du pays, dès lors que leurs revendications sont exclusivement politiques. Les autorités transitoires de Bamako doivent également adopter une feuille de route comportant notamment un calendrier électoral. Le Président de la République s'est réjoui de l'excellence du partenariat franco-nigérien et du succès de la table ronde des donateurs organisée par le Niger à Paris les 13 et 14 novembre. Par ailleurs, la France et le Niger amplifieront dans les prochains mois leur partenariat en matière d'aide au développement et de sécurité.

Jeu 15 nov 2012 Entretien entre le Président de la République et le Président de la République du Niger, M. Mahamadou Issoufou

L'échange a porté sur la situation au Sahel. Les deux Présidents ont salué l'adoption par le Mali, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union africaine d'un concept d'opérations conjoint, qui permet de préparer un renforcement de l'armée malienne et le déploiement d'une force africaine qui lui viendrait en appui, afin de lutter contre les groupes terroristes présents au Nord du Mali. Le Président français a exprimé le souhait de la France qu'une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies IMAGAZINE PDF N°23

Entretien téléphonique avec M. Dioncounda TRAORE, Président de la République du Mali L'échange a porté sur la situation au Mali et l'occupation illégitime du Nord du pays par des groupes rebelles et terroristes. M. HOLLANDE a confirmé à M. TRAORE la volonté de la France qu'une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies puisse être adoptée avant la fin de l'année pour autoriser le déploiement d'une force africaine au Mali, ainsi que le demandent explicitement la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union africaine. Le président de la République s'est réjoui des progrès accomplis dans la préparation des Assises nationales maliennes, dont l'a informé le Président TRAORE. La France rappelle son souhait que le dialogue politique s'intensifie entre les autorités maliennes et les représentants des populations du Nord du Mali qui rejettent le terrorisme. L'accélération de ce dialogue doit accompagner la progression des efforts africains de planification militaire. Le chef de l'Etat a également informé son homologue malien des travaux en cours dans la préparation d'une mission européenne de renforcement de l'armée malienne, qui doit permettre aux Forces Armées Maliennes de jouer un rôle central dans la libération de leur pays. Mar 20 nov 2012 Entretien avec le Président de la République islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Abdel Aziz PAGE N°4


[ 5 décembre 2012 François Hollande a rappelé la détermination de la Communauté Internationale à apporter des réponses à l'ensemble des défis auxquels est actuellement confronté le Sahel. Il a ainsi marqué son soutien aux actions engagées par la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Africaine pour apporter leur appui au Mali et a souligné le rôle actif de la France au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de l'adoption d'une résolution, au cours du mois de décembre, autorisant le déploiement d'une force africaine au Mali. Cette force devra permettre le rétablissement de l'intégrité territoriale malienne et une lutte efficace contre les groupes terroristes et de narcotrafiquants qui occupent actuellement le Nord du Mali. Le président français a également rappelé l'engagement de la France dans les discussions en cours au sein de l'Union Européenne en vue d'un soutien à la formation de l'armée malienne. Les deux Chefs d’Etats ont convenu de la nécessité d'un renforcement du dialogue politique entre les autorités maliennes et les représentants des populations du Nord du Mali, dès lors que ceux-ci reconnaissent l'unité du pays et rejettent sans ambiguïté le terrorisme et la violence. Mar 4 déc 2012 Entretien avec M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire et Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). IMAGAZINE PDF N°23

Au cours de cet entretien, le partenariat bilatéral franco-ivoirien a été évoqué, en particulier la signature le 1er décembre dernier d'un programme de conversion de dette. Ce contrat de désendettement et de développement, d'un montant de 630 millions d'euros sur la période 2012-2015, permettra à la Côte d'Ivoire de financer une partie importante de ses priorités dans les secteurs de l'éducation et de la formation, la santé, la sécurité alimentaire, l'eau, les transports et la justice. Sur la situation au Mali, les deux Présidents ont constaté leur convergence de vues, en particulier leur volonté que le Conseil de Sécurité des Nations Unies autorise par une résolution, adoptée avant la fin de l'année, le déploiement d'une force africaine en soutien de l'armée malienne pour permettre le rétablissement de la sécurité au Nord du Mali et restaurer l'unité du pays. Le Président de la République a indiqué que l'Union européenne participerait au renforcement de l'armée malienne par une action de formation et avait également exprimé sa détermination à soutenir financièrement la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA). Il apparaît également indispensable que les Nations Unies jouent pleinement leur rôle et participent à l'appui logistique à l'armée malienne et à la force africaine qui la soutiendra. Mer 5 déc 2012 Entretien avec M. Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad. Le Président Hollande a indiqué qu'il souhaitait que la France puisse continuer à accompagner le Tchad dans ses projets de développement et de protection de l'environnement. La France poursuivra également ses efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire que connaît le pays, par des programmes en faveur de l'agriculture et du PAGE N°5


[ 5 décembre 2012 pastoralisme. Au cours de cet entretien, la situation sécuritaire au Sahel a été évoquée, de même que les violences au nord du Nigeria et les actions terroristes dans cette région. Les situations de la République Centrafricaine, du Soudan et de la Libye ont également été évoquées. Concernant le Mali, le Président de la République a rappelé la disponibilité de la France à soutenir logistiquement une intervention africaine destinée à rétablir l'intégrité territoriale du Mali et à lutter contre les groupes terroristes qui occupent le Nord du pays.

Jules NGALLE EBOA Elu municipal Fontenay aux Roses, chargé de l'Emploi et de l'Insertion, membre du Conseil National Mon entrée au Conseil National du Parti Socialiste symbolise la volonté de renouvellement et de rajeunissement des instances du parti telle que voulue par François Hollande et Harlem Désir. La parité, le non cumul de mandat, une Europe forte et la transition énergétique sont quelques orientations fortes qui gouverneront mon action au sein de cette instance Analyse de la première conférence de presse du président Hollande Il me semble évident que c'était une première réussie. Le président a définitivement endossé son costume. Après les critiques des médias et surtout de la droite sur son action au sommet de l'Etat, le président Hollande a fait là une démonstration cinglante de sa capacité à diriger la France. Il a soigneusement fixé un cap en énumérant les mesures urgentes à prendre non sans rappeler que la situation était difficile, notamment sur le front de l'emploi. Les économistes avertis, au vu des orientations énumérées, comprendront aussi qu'il a amorcé un tournant décisif. Nous sommes ici, au coeur du personnage Hollande: une volonté constante d'adapter la pratique politique à la réalité quotidienne. Le président a t-il convaincu les français ou seulement les militants socialistes? L'exercice ne consistait pas à convaincre les militants socialistes. Depuis ses 60 propositions qui l'ont amené à gagner les primaires socialistes et définitivement la magistrature suprême, nous socialistes, sommes convaincus de la justesse de son combat pour la France. Sa sortie était plus une démarche pédagogique qu'autre chose. Expliquer ce qu'on a décidé de faire, fixer le cap et s'en tenir,

Le 13 novembre dernier, lors du premier rdv avec la presse, 400 membres de la presse et le gouvernement au grand complet, François Hollande, Président français a défendu pied à pied sa politique et le tempo de son action. Il a répondu à la question posée par IMAGAZINE sur la sécurité concernant une possible intervention militaire dans le nord du Mali, et sur les moyens apportés pour sécuriser les frontières des pays voisins. (lire la vidéo(1h50mn)) IMAGAZINE PDF N°23

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[ 5 décembre 2012 dire quel est l'état du pays et surtout faire une analyse objective de la situation. N'oublions pas qu'il n'y a que 6 mois qu'il est aux fonctions et que ce n'est pas en ce laps de temps qu'il finira par reconstruire ce que la droite a patiemment déconstruit en plus de 10 ans.

souhaite choisir le moment opportun pour le soumettre à l'appréciation des français. Le président Hollande estime que les préoccupations économiques actuelles ne nous autorisent pas à nous disperser sur des sujets que certains mal intentionnés, tenteront de récupérer politiquement. Telle est la méthode de l'homme: penser d'abord collectivement. Ce projet de loi pourra évidemment voir le jour en vue des échéances de 2014 si les conditions sont réunies. Je ne doute pas un seul instant de la volonté du président Hollande à transformer la société française dans son ensemble. (photo :Caroline ADOMO, attachée parlementaire, GN.EBOA)

Mon entrée National

au

Conseil

D'abord, je me réjouis d'appartenir désormais pour au moins 3 ans, au cercle très fermé des cadres du parti. Je suis conscient de la tâche qui est et sera la mienne. Fidèle à ma philosophie, je continuerai à être proche des français au quotidien pour comprendre leurs préoccupations. Cette proximité qui est et doit être le fil conducteur de tout homme politique sérieux, me permettra d'abord de faire un diagnostic de la société et ensuite d'être force de propositions pour améliorer le quotidien des français. N'oublions pas que l'objectif fondamental de la politique, c'est de servir les autres pour qu'ils voient la vie autrement, en tout cas de la façon la mieux possible. C'est ma conception, je ne m'y dérogerai pas. Sur le vote des immigrés

Guinée Equatoriale / UNOCA Le Représentant spécial reçu par le Président Obiang Nguema Mbasogo Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef de l’UNOCA, M. Abou Moussa a été reçu le 11 novembre à Malabo par le Président équato-guinéen, en présence du Coordonnateur résident, M. Leo I. Heileman. Quatre sujets essentiels ont été évoqués par le Représentant spécial lors de cette audience. Il a rendu compte de l’état d'avancement du dossier relatif à l'organisation du Sommet régional sur la piraterie maritime et les vols à main armée dans le Golfe de Guinée. M. Abou Moussa a notamment rappelé les principales résolutions de la première réunion du Comité de pilotage, qui a décidé que cet événement aura lieu au Cameroun en avril 2013. La réunion ministérielle préparatoire se tiendra au Benin un mois avant. L'implication de la Guinée Equatoriale dans les travaux des Commissions mixtes avec les pays voisins (Cameroun et Gabon) était également au centre des propos du Chef de l’UNOCA, ainsi que la contribution des autorités de Malabo au succès du 11e Sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) tenu en juillet à Brazzaville (Congo). La question de l’intégration régionale préoccupe en effet l’UNOCA, qui travaille activement pour garantir la paix et la sécurité, condition sine qua non de cette intégration et du développement durable.

Il est important de rappeler que le projet de loi sur le vote des immigrés est une promesse de campagne du candidat Hollande. Cette promesse émanait d'un constat clair. Ceux et celles qui payent des impôts dans notre pays doivent être associés aux décisions des municipalités dans lesquelles ils résident. Ce projet, quoiqu'en pensent certains, n'est pas en berne et est plus que d'actualité pour le président Hollande. Seulement, il IMAGAZINE PDF N°23

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[ 5 décembre 2012 Dans la continuité de son action diplomatique, le Président équato-guinéen a effectué une visite de travail et d'amitié au Cameroun le 30 novembre dernier. Un huit clos d’une trentaine de minutes a certainement permis aux deux chefs d’Etas d’évoquer les longues et chaleureuses relations entre les deux pas. Le couple équato-guinéen était, pour la circonstance, logé à l’hôtel Hilton. Dans le communiqué final publié à l'issue de la visite de travail, les deux homologues ont convenu d'élargir et de renforcer leur coopération dans les domaines économique, commercial, agricole, des travaux publics et des transports. Dans cette perspective, ils ont décidé de créer un organisme de financement des projets d'intérêt commun, notamment dans les domaines des logements sociaux et de l'agroindustrie. Obiang Nguema a invité son homologue camerounais à effectuer une visite officielle en Guinée équatoriale à une date à précise. Discours du Président BIYA, Président hôte lors du Toast «L’intégration permettra de développer nos échanges», Paul Biya «Monsieur le président, cher frère, Madame Constancia Mangue de Obiang, C’est toujours un grand plaisir de recevoir chez soi un ami, un frère, si proche, avec lequel il est facile de se comprendre. Soyez les bienvenus au Cameroun. A mes yeux, les rencontres comme celle-ci sont très importantes. IMAGAZINE PDF N°23

Elles permettent de faire le point des problèmes qui nous concernent les uns et les autres. Et cela en toute confiance et sans arrièrepensées. C’est pourquoi je me félicite que nous ayons eu cette occasion de faire un tour d’horizon des questions bilatérales, sous-régionales et internationales. Je n’ai d’ailleurs jamais douté que nos entretiens fassent apparaître un large éventail de convergences. Car, bien entendu, dans la plupart des cas, nos intérêts sont communs. Et nous n’avons que des avantages à trouver des solutions communes. Je crois que deux principes doivent continuer à orienter nos relations : - D’abord, la fraternité. Il est évident en effet que nos deux peuples sont des peuples frères et cela depuis la nuit des Temps. Ils se comprennent. Ils doivent se comprendre. - Ensuite, la solidarité. A bien des égards, nos deux pays sont complémentaires. Leurs économies ont tout intérêt à se rapprocher. Leur situation géographique impose qu’ils se concertent sur, notamment, les questions de communications terrestres, maritimes et aériennes, ainsi que sur les problèmes de sécurité. Une meilleure prise de conscience de cette solidarité n’aurait que des résultats bénéfiques. Un développement de nos relations bilatérales n’est pas contradictoire avec les rapports qui nous unissent au sein de la CEMAC. La somme des progrès obtenus par chacun des pays de notre Organisation, dans ses relations avec les autres pays membres, va dans le sens du renforcement de l’intégration sousrégionale. Et je crois sincèrement que nous avons tous beaucoup à gagner à resserrer ces liens. L’intégration nous permettra non seulement de développer nos échanges à l’intérieur de notre zone mais aussi de nous présenter dans de bien meilleures conditions face à nos interlocuteurs extérieurs dans les grandes concertations et négociations qui vont se multiplier à l’avenir, comme le 7e Sommet des ACP qui se tiendra PAGE N°8


[ 5 décembre 2012 prochainement à Malabo.

MINISTERE DE LA DEFENSE

Monsieur le président, cher frère, Madame, Au-delà du plaisir que nous procure votre visite, je voudrais vous dire de nouveau tout l’intérêt que j’attache aux entretiens que j’ai eus avec vous. Je suis sûr qu’ils nous permettront d’avancer dans la voie du progrès de nos deux peuples frères et amis. Mesdames, Messieurs,

Par Marie Cornet-Ashby

Je vous demande maintenant de bien vous lever et de lever nos verres à la santé de Monsieur le président de la République de Guinée équatoriale et de Madame Constancia Mangue de Obiang. Vive l’amitié entre la Guinée équatoriale et le Cameroun ! Je vous remercie de votre attention.»

En

réponse, le président Obiang Nguema Mbasogo a remercié son homologue et le peuple camerounais pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé à lui-même et à sa délégation. Un grand merci encore au président Paul Biya qui a accepté de le recevoir dès qu’il a sollicité une visite officielle au Cameroun. Pour lui, le Cameroun et la Guinée équatoriale sont deux pays voisins cultivant des relations fraternelles fortes, il faut tout mettre en œuvre pour que les comportements individuels ou la désinformation ne portent atteinte aux bonnes relations de coopération et de solidarité entre les deux pays.

La France est une puissance diplomatique mais aussi militaire prête à relever les défis en matière de sécurité et de défense de la Nation. La stratégie de défense et de sécurité nationale est aujourd’hui définie grâce à cinq grandes fonctions stratégiques : connaître et anticiper, prévenir, dissuader, protéger, intervenir. Dans ce cadre, le rôle du ministère de la Défense est d’assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts français. Il répond aussi à d’autres missions dans le cadre des accords et traités internationaux (OTAN) ou régionaux (Europe de la défense). Au delà de ces missions, le Ministère de la Défense s’implique également dans des missions de service public. Ses moyens humains et matériels soutiennent ou suppléent les actions d’autres ministères, au quotidien ou dans l’urgence, sur le territoire national et à l’étranger. La délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD) est responsable de l’ensemble des actions de communication internes et externes destinées à parfaire la connaissance de la politique de défense de la France. Créée en 1998 par un décret du 28 juillet, cette délégation est structurée en quatre départements : Stratégie, Médias, Création et administration. La Délégation à l'Information et la Communication de la Défense est une entité active et dynamique pour une " contribution au devoir de mémoire".... RENCONTRE avec le Capitaine Mickaël Molinié Je suis responsable du bureau de la politique audiovisuelle au sein du Ministère de la Défense dans le cadre d'une structure qui s'appelle la Délégation à l'Information et la Communication de la Défense qui est en fait l'agence de la communication du Ministère. Quelle est votre présence au Festival de Cannes ? En 2012, nous avons eu un stand en tant que tel, un pavillon. Et la politique du Ministère dépasse largement celle de l'ouverture des sites. Le Ministère de la Défense qui est le premier propriétaire foncier de France peut proposer beaucoup d'autres soutiens et qui intéressent au premier chef les producteurs donc les professionnels. Il existe au sein du Ministère de la Défense une politique de soutien financier sur des projets : documentaires, téléfilms, longs métrages à condition qu'ils aient un lien direct ou indirect avec des thématiques militaires. En fait, nous allouons des subventions, qui n'ont rien à voir avec celles du CNC, mais non négligeables,...pour exemple de 8 000 à 15 000 euros pour un documentaire et jusqu'à 20 000 euros pour un téléfilm. Nous devons néanmoins, avoir la certitude que le projet aille à son terme, qu'il soit diffusé et qu'il concerne de près ou de loin l'univers de la défense. Sur quels critères précisément, octroyez-vous ces aides ?

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[ 5 décembre 2012 an, et environ 20 projets sont présentés. Le principal critère est celui de la contribution au devoir de mémoire. Le Ministère de la Défense est attaché à la sauvegarde de son patrimoine et qu'ils s'agissent d'oeuvres, de bâtiments, d'actions, d'homme... En 2010, pour exemple nous avions le 70ème anniversaire de l'appel du Général de Gaulle depuis Londres : une action commémorative que le Ministère a souhaité soutenir et accompagner. Et bon nombre de projets sur ce sujet, ont fait l'objet d'une attention particulière du Ministère. Tout projet, qui concerne l'action de la Défense de façon directe et indirecte et de quelque nature que ce soit peut susciter un intérêt de notre part. Une action sur des coproductions est-elle envisageable ?

Vous êtes présent dans le domaine de la fiction et du dessin animé ? Tout à fait. Notre finalité est d'affiner notre présence sur tous les supports. Notre mission de transmission, est essentielle. Elle contribue à l'un de nos objectifs qui vise la pédagogie. Notre angle est large avec la nécessité d'avoir une fenêtre de diffusion et une pertinence pour le public et pour une meilleure connaissance de la Défense. Notre fonds de soutien financier vise tous ces critères. Au delà des sites ou emprises, nous avons une politique d accueil des tournages et de conseils. Sur les conseils, ils peuvent être donnés en amont de la production avec l'aide à l'écriture du scénario. Nous pouvons à cet effet faire organiser des rencontres entre des militaires de terrain (dont les témoignages sont tangibles) et des scénaristes pour les aider à transcrire avec vraisemblance leurs projets. Nous conduisons aussi des actions de coaching pour les figurants ou les acteurs dans des actions militaires. Les archives du Ministère de la Défense sont importantes aussi et doivent être valorisées par le CPAD qui est à même d'engager des productions ou des coproductions sur évidemment des thématiques de la Défense. Il est possible pour le CPAD de faire des appels en industrie...La coproduction implique la caution, ce qui signifie que nous nous investissons sur des sujets ou problématiques qui nous intéressent particulièrement. Le parc patrimonial de la Défense est prestigieux et sa diversité immense... Vous travaillez souvent avec d'autres ministères ?

Là, nous quittons le domaine des subventions pour celles des productions. Concrètement comment ces aides peuvent-elles être sollicitées ? Il est nécessaire de constituer un dossier avec un véritable plan de financement et extrêmement transparent avec de l'acquis sur un budget afin d'allouer une aide sur un projet qui va réellement se réaliser et être diffusé. Les producteurs, connaissent souvent le mécanisme et, les dossiers que nous recevons sont très solides pour être éligibles. Le Comité de subventions se réunit 4 fois par

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Oui, absolument...Je crois que les mots à retenir nus concernant sont : armée et nation. Faire en sortes, finalement de donner aux professionnels dont c'est le métier, (c'est-à dire fabriquer des programmes), des données de compréhension pour les publics sur la Défense au sens large et les ressources de l'Etat. Notre démarche est pionnière en Europe... Elle est aussi volontariste, large et très fournie.

Afrique-Caraïbe-Pacifique ACP : les trois visites présidentielles, la semaine dernière, au Secrétariat du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ont mis en lumière l’engagement du Groupe à réfléchir sur son avenir et son rôle dans la promotion du développement entre ses États membres. «L’avenir du Groupe ACP dans un monde en évolution : défis et opportunités », tel est le thème qui guidera les travaux du 7ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement ACP prévu les 13 et 14 décembre prochains à Malabo, en Guinée équatoriale.

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[ 5 décembre 2012 Le Président du Bénin et Président de l’Union africaine, S.E Yayi Boni, a déclaré jeudi au Comité des ambassadeurs ACP que le Groupe se trouve à la « croisée des chemins ». « Ce rendez-vous très important devra nous permettre, nous Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membre du groupe ACP, dans un dialogue franc, non seulement de donner des orientations politiques et stratégiques, mais également de prendre des engagements fermes pour la cohésion, le rayonnement et l’avenir de notre Organisation…. En ma qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, j’ai entrepris en collaboration avec le Secrétaire Général des ACP, une actions de sensibilisation auprès de mes pairs africains sur l’utilité et l’importance de la rencontre de Malabo afin de garantir leur pleine participation aux travaux, » a-t-il souligné. Il a ajouté que dans un monde caractérisé par la mondialisation, la crise financière mondiale, l’évolution des modalités de l’aide et l’émergence de nouveaux acteurs, les États ACP doivent se repositionner pour mieux répondre aux nouveaux défis économiques et sociaux que représentent notamment la sécurité alimentaire, la paix et la stabilité ainsi que le changement climatique. Le Président s’est félicité par ailleurs de la création, l’année dernière, d’un groupe de travail des ambassadeurs sur les perspectives futures du Groupe ACP.

ambassadeurs que le développement économique et social demeure une préoccupation centrale pour les États ACP. “Le Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et Pacifique, que nous formons, porte l’empreinte de la solidarité de trois régions du monde, qui ont, tout au moins, une identité historique, une identité culturelle et surtout une identité de destin… Le premier des défis qui nous concerne directement, en tant que regroupement de 79 Etats composé de pays en développement et comportant le plus grand nombre de pays les moins avancés (PMA), est celui du développement”, a-t-il fait observer Lors de son passage mardi à la Maison ACP, le Chef d’État gabonais, S.E Ali Bongo Ondimba, a quant à lui appelé à la solidarité entre les États membres en ces termes: « Je voudrais lancer un appel au nécessaire renforcement de la solidarité au sein du Groupe ACP, pour davantage faire face aux défis multiformes auxquels nous sommes tous confrontés… Je ne doute pas que cette rencontre sera pour nous l’occasion d’exprimer plus fortement notre foi dans la capacité de notre groupe à tirer le meilleur profit de son partenariat avec l’Union Européenne en définissant des orientations encore plus prévoyantes et innovantes. » Les trois Chefs d’État étaient venus à Bruxelles la semaine dernière pour participer aux Journées européennes du développement. Ils ont tour à tour rendu une visite spéciale au Secrétariat afin d’informer les représentants ACP des évolutions récentes intervenues dans leurs pays respectifs. Par ailleurs, ils ont tous souligné l’importance de conclure avec la partie européenne des accords de partenariat économique équitables et favorables au développement. Le Sommet de Malabo sera précédé de la session du Conseil des ministres ACP et d’une réunion des ministres des Affaires étrangères ACP, qui se dérouleront du 10 au 12 décembre. Le dernier Sommet en date des chefs d’État et de gouvernement ACP s’est tenu en 2008 à Accra, au Ghana.

Le Président du Sénégal, S.E. Macky Sall, qui a également honoré le Secrétariat de sa visite mercredi, a indiqué aux IMAGAZINE PDF N°23

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[ 5 décembre 2012 UNESCO «Le rôle des femmes : hier, aujourd’hui et demain » Célébration à l’UNESCO du 50e anniversaire de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF) sur le thème

Femmes et Développement en Afrique La Conférence Femmes et Développement en Afrique est organisée par l’Union Internationale des Ingénieurs et des Scientifiques utilisant la langue française (UISF) et l’Union Internationale des Associations et Organismes Techniques (UATI), en partenariat avec le Département Afrique de l’UNESCO, et sous le haut parrainage de Mme Antoinette Sassou Nguesso, épouse du Président de la République du Congo, a pour but d’établir d’établir le bilan de la situation et de présenter des recommandations en rapport avec la santé des femmes et le développement en Afrique. Ouverte par la Sous-directrice générale pour l’Afrique, Mme Lalla Aïcha BEN BARKA, aura pour but de présenter la santé des femmes dans sa dimension culturelle. Les femmes africaines utilisent bien plus de produits cosmétiques que les femmes occidentales ; il est donc important de connaître les produits fabriqués ou transformés en Afrique et l’industrie qui s’y rapporte. Les thèmes de la conférence étaient variés, (allant du diabète aux produits cosmétiques à

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vocation éclaircissante), débattu au cours de deux séances de travail, l’une portant sur la santé et l’esthétique, l’autre portant sur la santé et le développement, le tout suivi d’une table ronde. Les Etats, les laboratoires et les industries peuvent contribuer à l’amélioration de la santé et de la beauté des femmes africaines. Cette rencontre marquera l’occasion pour l’UISF de lancer un nouveau secteur d’activité» Femmes et développement », priorité de l’UNESCO, divisé en deux pôles : Femmes et Afrique, et Femmes et Développement par l’Education, la Science et la Technologie. Il a aussi été question de la célébration du 60ème anniversaire de la création de l’UATI par l’UNESCO, ce qui a permis à Son Excellence M. Papa Momar DIOP, Ambassadeur permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO de délivrer son témoignage. Pour le Dr. Elisabeth ILBOUDO "Le rôle des femmes : hier, aujourd’hui et demain" ... sans refaire l'histoire, cette thématique reprise par l'UNESCO pour marquer le premier jubilé de l'OCP est plus que symbolique avec, autour de la table, en chair ou en images, trois générations de femmes remarquables qui ont fait l'histoire de l'Afrique et du monde et nous rappellent l'importance de l'action, du courage et de la foi en nos ambitions et rêves pour une Afrique et un monde meilleurs. Je ne citerai aucun nom car, et de mon point de vue, elles sont toutes importantes, des plus jeunes qui ont rendu hommage à nos mères et grand-mères pionnières pour leur avoir servi de modèle, aux plus modestes qui demandent humblement aux femmes élites actuelles de ne pas oublier de leur tendre l'échelle pour les aider à grimper un peu plus haut, aussi haut et voire plus... Aujourd'hui, grâce à l'évolution de l'humanité en général et des médias en particulier, la femme est de plus en plus visible dans ses actions et c'est un stimulus pour toutes les femmes qui ont des capacités et manquaient de courage pour la mise en œuvre de leurs idées, quelles qu'elles soient. Par exemple, qu'une femme inconnue et instruite consacre deux heures par semaine de son temps libre pour l'alphabétisation d'autres femmes de son lieu de vie ou de travail est, à mon sens, aussi noble et valorisant que toute action remarquable que posent nos élites locales et internationales.

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[ 5 décembre 2012 Hier, aujourd'hui et demain, donner du courage à toutes les femmes pour qu'elles se lèvent, dans leur domaine de compétences afin de contribuer au développement économique et social de leur microenvironnement et plus largement selon les moyens. C'était ainsi l'un des messages de cette table ronde organisée par l'UNESCO et dans mon humble contribution, à l'adresse de l'auditoire et pour action l'UNESCO et l'OPF avec l'appui de l'ONU-FEMMES, l'OMS et l'UNICEF, la Francophonie, l'UA, demander à quatre femmes remarquables de faire rayonner leur aura sur l'ensemble du continent africain en portant symboliquement avec nous le projet sur la santé de la mère et l'enfant, un des points d'aboutissement exigés déjà depuis 1977 à Alma Ata (Almaty), et éveiller toutes ces femmes dormeuses afin qu'elles prennent leur place dans la construction d'une Afrique qui progresse et crée de la valeur ajoutée sur capitaux durable, des emplois et de la richesse pour leurs enfants. Quatre femmes pour porter symboliquement le flambeau du projet pour l'ensemble du continent : la First Lady Mrs Michèle Obama, Mrs Melinda Gates, Ms Angelina Joly et la Duchesse de Cambridge Kate Midleton. Pour ma part, je dirais simplement "le rôle de la femme toujours" car son potentiel est réel et depuis le début de l'humanité et, chaque fois, il a suffit d'une étincelle pour la faire briller de toutes ses qualités et compétences, sans qu'il soit question d'ignorer celles, également réelles de l'homme mais souvent bien plus visibles! Le facteur humain IMAGAZINE PDF N°23

de qualité n'a pas de genre, sa valeur et son efficacité sont, pour une action à réaliser, dans la mesure juste en quantité et qualité de la ressource nécessaire, homme ou femme, homme et femme.

Violences faites aux Femmes Colloque de l’A.I.D.H. sur les violences faites aux femmes Paris, le 24 Novembre 2012, Assemblée Nationale Françoise TRAVERSO «La garantie des droits des femmes et des filles, l’élimination des discriminations et la réalisation de l’égalité entre les genres se situent au cœur du système international des droits de l’homme, à commencer par l’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui stipule clairement que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits...». Mme Navi PILLAY, Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, «L’effet “MALALA » En cette veille de la Journée Internationale de l’élimination des violences à l’encontre des Femmes, l’Association Internationale des Droits de l’Homme – A.I.D.H. a consacré son colloque aux violences faites aux femmes, afin de dénoncer cette barbarie humaine d’un autre temps. Monsieur Michel LACHARTRE, modérateur de ce Colloque, nous rappela que nul, homme, femme, enfant, n’est épargné par les violences au sein de nos sociétés. Concernant la femme, la première de ces violences n'est-elle pas celle de l'accouchement qu'on PAGE N°13


[ 5 décembre 2012 appelle un heureux évènement, mais qui, sur le moment, est semble-t-il autre chose qu'une partie de plaisir ? Madame Françoise TRAVERSO, Présidente de l’A.I.D.H. a rappelé que la violence peut être physique, verbale et psychologique. Elle a rappelé le rôle essentiel des Nations Unies dans la prise de conscience de ce phénomène au niveau international dès 1975 à Mexico. Parmi les solutions préconisées dont la formation des acteurs concernés (policiers, assistants sociaux, magistrats, médecins…), elle souhaite que la mère retrouve son rôle premier d’éducatrice. Qui mieux que la mère peut donner les bases d’une éducation indifférenciée aux jeunes enfants ? Il s’agit de résoudre le problème de l’égalité de sexe en amont. A la société de prendre le relais afin de décloisonner les genres. Par une Déclaration de la Hautcommissaire aux Droits de l’Homme, Madame Navi PILLAY (ONU – Genève) célébrant la Journée Internationale contre les violence à l’encontre des femmes et suite à l’agression de la jeune pakistanaise par les Talibans, Madame Navi PILLAY estima que « MALALA a été attaquée parce qu’elle est une fille et elle a été attaquée pas simplement parce qu’elle souhaitait recevoir une éducation, mais parce qu’elle militait pour que toutes les filles puissent exercer leur droit à l’éducation, comme énoncé IMAGAZINE PDF N°23

dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. MALALA et toutes les filles méritent de mener une vie à l’abri de la violence…. ». Le professeur Franklin NYAMSI, Agrégé de philosophie, démontra que les origines de la violence proviennent du fait de la domination masculine au sein de nos sociétés. La violence envers les femmes n’est donc que la traduction du système patriarcal instauré depuis l’époque néolithique. Ceux qui dominent ne reconnaissant pas les autres dans leur différence. Monsieur Olivier STIRN dénonça également la violence persistante envers les femmes malgré les lois en vigueur. Il encouragea les politiques publiques en directions des victimes et prône la tolérance zéro envers les auteurs des violences. Madame Caroline DE HAAS, conseillère en charge des politiques féministes au Ministère des Droits des Femmes, s’exprimait au nom de la Ministre des Droits des Femmes, Madame Najat VALLAUDBELKACEM. Madame De HAAS apporta une vision des politiques publiques sur les questions d’égalité femme-homme au sein de notre société. Madame De HAAS dénonça le système de fonctionnement de nos sociétés qui fait la part belle à l’hégémonie masculine et plaida en faveur d’une refonte de ce modèle de société et pour cela, tout le système est à revoir. Elle exposa les mesures à mettre en œuvre sur la protection des victimes et notamment, la généralisation sur tout le territoire, du téléphone portable à bouton unique, relié à un commissariat central du Département. Madame DE HAAS souligna que le Gouvernement actuel et notamment la Ministre des Droits des Femmes mettra en œuvre un

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[ 5 décembre 2012 plan d’action qui permettra d’améliorer l’accueil, l’accompagnement et la protection des victimes. Les témoignages du mannequin Colette BADJI sur les femmes victimes de violences conjugales et de la Présidente de l’AMEG Marthe Dédé KOÏVOGUI sur l’excision furent poignants. Il faut savoir qu’une femme meurt en France sous les coups d’un conjoint tous les 3 jours, 122 sont décédées en 2011. Ce sont des morts de trop et la société peut les éviter. En ce qui concerne l’excision, l’on recense environ 150 millions de femmes excisées et infibulées dans le monde. S’ajoutent à ce chiffre 3 millions environ chaque année. La France compte 30 000 femmes et jeunes filles excisées. Il y en a 6000 fillettes excisées par jour dans les Etats Arabes et en Inde. Malika KADRI et Monsieur Mohamed ABAÏD, par leurs poèmes en hommage à la femme, apportèrent un moment d’apaisement et de légèreté en cette fin d’aprèsmidi. Madame Marlène MONA nous parla des violences verbales qui sont tout aussi traumatisantes, humiliantes et finissent par vous détruire. Elles sont souvent annonciatrices de violences physiques. Monsieur Alain TONG, président du Lotus Sacré dénonça la situation des Droits de l’Homme en Chine et IMAGAZINE PDF N°23

notamment les violences faites aux femmes. Madame Françoise TRAVERSO compléta en évoquant les effets pervers de la politique de l’enfant unique qui privilégie le genre masculin au détriment des petites filles. Les mères se font avorter en cas de grosses de filles. A la naissance, ces petites filles sont tuées par noyade et si elles y échappent, elles n’existeront pas officiellement. Ce qui donne les femmes sans noms. Quelques mots de conclusion. En France la volonté de changement est affichée jusqu’au plus haut niveau, mais la route est encore longue : éducation de la jeunesse, formation des différents acteurs (éducateur, police, justice) sont à réaliser. Dans d’autres parties du monde on assiste à une régression vers des situations du passé. Pour une grande partie de la planète tout est à faire : abandon de traditions cruelles, reconnaissance de l’égalité homme femme. Le colloque s’acheva après que la Présidente de l’A.I.D.H eut remercié tous les participants, les intervenants, les organisateurs et bien évidemment toute l’équipe de l’A.I.D.H. sans laquelle ce colloque n’aurait pu se tenir. L’A.I.D.H. est à l’écoute pour conseiller juridiquement les victimes et les orienter efficacement dans leurs démarches de défense de leurs droits.

Prix UNESCO/Bilbao 2012 L’archevêque Desmond Tutu lauréat du Prix UNESCO/Bilbao 2012 pour la promotion d’une culture des droits de l’homme La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a nommé l’archevêque émérite Desmond Tutu (Afrique du Sud) lauréat 2012 du Prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme. L’archevêque Desmond Tutu a été sélectionné par un jury international en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l’élaboration d’une culture des droits de l’homme aux niveaux national, régional et international.

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[ 5 décembre 2012 La Directrice générale remettra le Prix au siège de l’UNESCO le 10 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme à 17h30 (Salle I) en présence du maire de Bilbao, Iñaki Azkuma. L’archevêque Desmond Tutu sera représenté par sa fille aînée Thandeka Tutu-Gxashe.

chèque d’un montant de 30 000 dollars, un diplôme et un trophée de bronze conçu par l’artiste japonais Toshimi Ishii. Il récompense les contributions exceptionnelles des organisations ou des individus à la cause des droits de l’homme par l’éducation et la recherche. Le Prix vise aussi à sensibiliser à la question des droits de l’homme, notamment parmi les responsables et le grand public.

En choisissant Desmond Tutu, le jury a tenu à attirer l’attention sur le rôle exceptionnel qu’il a joué dans la construction de la nouvelle Afrique du Sud, démocratique et non raciale et sur sa contribution inestimable à la reconstruction nationale en tant que président de la Commission Vérité et réconciliation d’Afrique du Sud, qui est devenue un modèle pour d’autres sociétés connaissant des situations de post-conflit. Par ailleurs, le Prix reconnaît son engagement, notamment avec et auprès des jeunes, pour promouvoir la nonviolence et s’opposer à toute forme de discriminations et d’injustice.

La cérémonie de remise du Prix marquera la fin des activités organisées au siège de l'UNESCO dans le cadre de la Journée internationale des droits de l'homme. Elle se déroulera après un événement de haut-niveau destiné à renforcer l'engagement en faveur de l'éducation des filles et à saluer le courage de ceux qui se battent pour cette cause, comme la jeune élève pakistanaise Malala Yousafzai, qui a été blessée par balles le 9 novembre pour avoir défendu haut et fort son droit à aller à l'école.

Le jury a également souligné la contribution exceptionnelle de l’archevêque Tutu au travail des Nations Unies et de l’UNESCO sur les questions des droits de l’homme, notamment sur la promotion d’une culture des droits de l’homme. Les 80 chanteurs de tous âges de la Chorale invisible, la chorale pour la paix de Desmond et Leah Tutu (Royaume-Uni) interprétera des chansons a capella inspirées du gospel sud-africain et de la musique soul avec des paroles de l’Archevêque Desmond Tutu lors de la cérémonie de remise du Prix. Le Prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme a été créé en 2008 grâce à une dotation de la Ville de Bilbao. Il consiste en un IMAGAZINE PDF N°23

Le défenseur français des droits de l’homme Stéphane Hessel a été le premier lauréat du Prix. En 2010, il a été remis au célèbre défenseur des droits de l’homme pakistanais Asma Jahangir.

ONUSIDA Chute de plus de 50 % des nouvelles infections à VIH dans 25 pays alors qu’il reste 1 000 jours pour atteindre les objectifs mondiaux de la riposte au sida

De plus, le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral a augmenté de 63 % sur les 24 derniers mois et les décès liés au sida ont diminué de plus de 25 % dans le monde entre 2005 et 2011. Le nouveau rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida intitulé Résultats du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) montre qu’une accélération sans précédent de la riposte au sida génère des résultats au profit des personnes. Le rapport indique que le nombre de nouvelles infections à VIH a été réduit de plus de 50 % dans 25 pays à revenu faible ou intermédiaire – dont plus de la moitié sont en Afrique subsaharienne, région la plus durement touchée par le virus. Dans certains pays qui affichent les taux de prévalence les plus élevés au monde, le nombre de nouvelles infections à VIH a été réduit de façon spectaculaire depuis 2001, de 73 % au Malawi, 71 % au Botswana, 68 % en Namibie, 58 % en Zambie, 50 % au Zimbabwe et 41 % en Afrique du Sud et au Swaziland. Outre les bons résultats de la prévention du VIH, l’Afrique subsaharienne a réduit d’un tiers le nombre des décès liés au sida sur les six dernières années et augmenté de 59 % le nombre de personnes sous traitement antirétroviral sur les deux dernières années seulement. PAGE N°16


[ 5 décembre 2012 « Le rythme des progrès s’accélère – on peut maintenant réaliser en 24 mois ce qui prenait une décennie auparavant » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous élargissons et intensifions nos efforts plus vite et de façon plus intelligente que jamais auparavant. Cela prouve qu’avec de la volonté politique et en poursuivant de notre action, nous pouvons atteindre nos objectifs communs d’ici à 2015 ». L’Afrique du Sud a, par exemple, renforcé son élargissement de l’accès au traitement de 75 % sur les deux dernières années – ce qui a permis à 1,7 million de personnes d’avoir accès à un traitement vital – et réduit les nouvelles infections à VIH de plus de 50 000 en l’espace de seulement deux ans. Pendant cette période, l’Afrique du Sud a aussi augmenté ses investissements nationaux alloués à la riposte au sida à US$ 1,6 milliard, niveau le plus élevé parmi les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le rapport montre également que les pays assument une responsabilité partagée en accroissant leurs investissements nationaux. Plus de 81 pays ont augmenté leurs investissements nationaux de 50 % entre 2001 et 2011. Les nouveaux résultats arrivent au moment où la riposte au sida dispose de 1 000 jours pour s’efforcer d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et les objectifs 2015 de la Déclaration politique sur le VIH et le sida des Nations Unies. Diminution des nouvelles infections à VIH chez les enfants IMAGAZINE PDF N°23

Le domaine dans lequel on constate peut-être le plus de progrès concerne la réduction des nouvelles infections à VIH chez les enfants. Sur les deux dernières années, la moitié de la diminution mondiale des nouvelles infections à VIH a été enregistrée chez les nouveaux nés. « Il devient évident qu’il est possible d’atteindre l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants » a déclaré M. Sidibé. « Je suis enthousiasmé par le fait qu’un nombre beaucoup moins important de nourrissons naissent porteurs du VIH. Nous passons du désespoir à l’espoir ». Sur les deux dernières années, le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a diminué de 24 %. Dans six pays – Burundi, Kenya, Namibie, Afrique du Sud, Togo et Zambie – le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH a diminué d’au moins 40 % entre 2009 et 2011. Moins de décès liés au sida Le rapport montre que le traitement antirétroviral s’est imposé comme un outil efficace pour sauver des vies. Sur les 24 derniers mois, le nombre de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral a augmenté de 63 % au niveau mondial. En Afrique subsaharienne, un nombre record de 2,3 millions de personnes ont eu accès au traitement. La Chine a augmenté de près de 50 % le nombre de personnes sous traitement contre le VIH pour la seule année dernière. Entre 2005 et 2011, les décès ont diminué de plus d’un demi-million. Les pays où le VIH est le plus présent ont enregistré les plus fortes baisses du nombre de décès liés au sida. Par rapport à 2005, les décès ont diminué de 100 000 en Afrique du Sud, de près de 90 000 au Zimbabwe, de 71 000 au Kenya et de 48 000 en Éthiopie. Des progrès impressionnants ont aussi été accomplis au niveau de la réduction des décès du sida liés à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH. Sur les 24 derniers mois, on a observé une diminution de 13 % des décès du sida liés à la tuberculose. Ce résultat est attribuable au nombre record de personnes affectées par une co-infection VIH/tuberculose qui ont accès au traitement antirétroviral – en augmentation de 45 %. Le rapport est conscient qu’il reste encore beaucoup à faire pour réduire le nombre de décès du sida liés à la tuberculose. Plus d’investissements Le rapport signale que les pays augmentent leurs investissements alloués à la riposte au sida malgré une conjoncture économique difficile. L’insuffisance de financement, au niveau mondial, des ressources nécessaires chaque année d’ici à 2015 est maintenant d’environ 30 %. En 2011, la riposte disposait de US$ 16,8 milliards alors que les besoins pour 2015 sont évalués à entre US$ 22 et 24 milliards. En 2011, pour la toute première fois, les investissements nationaux des pays à revenu faible ou intermédiaire ont dépassé les dons mondiaux en faveur de la lutte contre le VIH. Cependant, l’aide PAGE N°17


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internationale – qui a été stable au cours des dernières années – reste une ressource essentielle pour de nombreux pays. Dans 26 des 33 pays d’Afrique subsaharienne, le soutien des donateurs représente plus de la moitié des investissements alloués à la riposte au VIH. Les États-Unis représentent 48 % de toute l’aide internationale à la lutte contre le virus et fournissent, avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l’essentiel des investissements engagés pour financer les traitements du VIH. Cependant, les pays doivent prendre des mesures pour réduire l’importante dépendance des programmes de traitement du VIH vis-à-vis de l’aide internationale.

grand nombre d’individus connaissaient leur statut, ils pourraient chercher à bénéficier de services de prise en charge du VIH.

Il nous reste 1 000 jours

«L’ONUSIDA s’efforcera d’aider les pays à accélérer l’accès au dépistage et au traitement du VIH. Maintenant que nous savons qu’il est possible d’élargir et d’intensifier les actions de façon rapide et massive, nous devons en faire davantage pour apporter aux populations clés des services essentiels de prise en charge du VIH » a décl aré M. Sidib é.

On estime à 6,8 millions le nombre de personnes qui ont droit à un traitement et n’y ont pas accès. L’ONUSIDA estime également que 4 millions de couples sérodiscordants (dont un partenaire vit avec le VIH) supplémentaires pourraient bénéficier d’un traitement du IH pour protéger le partenaire non infecté de la contamination.

En outre, il faut de toute urgence améliorer les taux d’observance du traitement du VIH, réduire le coût du traitement de deuxième et de troisième intention, et explorer de nouvelles manières d’élargir et de pérenniser l’accès au traitement, y compris grâce à la production nationale de médicaments et à des financements innovants. Malgré les progrès encourageants au niveau de l’arrêt des nouvelles infections à VIH, leur nombre total demeure élevé – 2,5 millions en 2011. Le rapport souligne que pour réduire les nouvelles infections à VIH au niveau mondial, il faut promouvoir à grande échelle les services de prévention combinée du VIH. Par exemple, porter à grande échelle la circoncision masculine médicale volontaire pourrait permettre de prévenir une nouvelle infection à VIH sur cinq (estimation) en Afrique orientale et australe d’ici à 2025. Le rapport indique que le VIH continue d’avoir un impact disproportionné sur les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables. Les programmes de prévention et de traitement du VIH ne parviennent globalement pas à atteindre ces populations clés.

Sur les 34 millions de personnes vivant avec le VIH, la moitié d’entre elles environ n’ont pas connaissance de leur statut sérologique VIH. Le rapport indique que si un plus IMAGAZINE PDF N°23

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ECONOMIE DOHA 2012 et la Banque Africaine de Développement Doha Africa's challenges Les enjeux pour l'Afrique La Banque africaine de développement (qui prévoit d’investir près de 7 milliards USD au cours des cinq prochaines années pour soutenir un développement pauvre en carbone et soucieux de l’environnement en Afrique) a joué un rôle moteur dans la formulation de la position africaine et de l’émergence du continent comme un partenaire majeur dans la lutte contre la crise économique et le changement climatique. Interview exclusive de Mme Mafalda Duarte, Spécia liste en chef des énergies renouvelables / Le financement climatique / La part de l’Afrique dans les Fonds d’investissement climatique The financing of renewable energy in Africa by the bank, according to the priorities (Le financement des énergies renouvelables en Afrique par la banque, suivant les priorités) Africas’ power sector is facing a number of key challenges such as inadequate generation capacity, limited electrification, low power consumption, unreliable services, high costs, and a financing gap of more IMAGAZINE PDF N°23

than $20 billion a year. These challenges call for the development of an energy sector that seeks to use the vast renewable resources of the continent.(photo, bad) The African Development Bank works very closely with its regional member countries to develop appropriate country strategy papers which set the priority areas for the engagement of the Bank over periods of three to five years. The specifics of each strategy, and thus the choice of investments, including renewable energy, are based on the individual circumstances and needs of each country as well as other external factors like availability of concessional finance. Given the natural resource stocks present in Africa the Bank is focusing on hydro-potential (estimated around 1,750 TWh), geothermal (estimated at 9,000 MW), wind, and solar. In 2012 the Bank has already tripled its 2011 record of helping to finance investments which will lead to the initiation of up to 1,9GW of clean energy in Wind, CSP and Geothermal. This is to be achieved with US$ 1.65 billion of financing from the Bank which is leveraging another US$5 billion from other financiers. The fact that highly concessional finance was available, for many of those projects, through the Climate Investment Funds, was key to make these projects viable. Segmentation (Distribution?) of funding in countries (Africa) by the CIF? (La segmentation du financement pays(Afrique) concernant le Fonds climat ?) One of the largest fast-tracked climate financing instruments in the world (USD$ 7 billion), the Climate Investment Funds give developing countries worldwide an urgently needed jump-start toward achieving low carbon and climate-smart development. The AfDB has been involved with the CIF since its inception in 2008 and expects to channel nearly $1 billion to Africa, supported by its own co-financing. PAGE N°3


[ 5 décembre 2012 The CIF are made up of four programs: the Clean Technology Fund (CTF), the Scaling Up Renewable Energy Program in Low Income Countries (SREP), the Forest Investment Program (FIP) and the Pilot Program for Climate Resilience (PPCR). At present, 17 of the 54 African nations are benfitting from CIF financing, predominately in the area of mitigation as the CTF, SREP and FIP are mitigationoriented instruments. As far as regional funding distribution is concerned Africa is estimated to receive around 33% of total CIF funding distributed as follows: The African continent has been making use of renewable energy since the dawn of time or does much remain to be done in this area? (Le continent africain n'a-t-il pas depuis l'aube des temps amorcée l'utilisation des énergies renouvelables ou tout reste à faire dans ce domaine ?) The African continent has large, untapped renewable energy endowments. Both East and Central Africa possess extensive hydropower reserves, the potential for geothermal development is very high in East Africa, wind energy could be a significant resource in North Africa, South Africa and the Horn of Africa also, and solar energy potential is considerable in several countries across the entire continent. Historically, most African countries have IMAGAZINE PDF N°23

had to resort to conventional energy sources (coal, oil, etc.) to try to address their citizens’ energy needs because the economics of renewable energy were not favorable in the large majority of cases to favor such investments. However, the fact that most national power systems are small scale and the widespread reliance on expensive oil-based generation has implied exceptionally high energy costs in Africa, particularly Sub-Saharan Africa (US$0.18 per kilowatt-hour with an average effective tariff of US$0.14 per kilowatt-hour when compared with tariffs of US$0.04 per kilowatt-hour in South Asia and $0.07 in East Asia). Now, in the face of growing climate concerns and with support of climate-friendly finance mechanisms such as the Climate Investment Funds (CIF), a number of African countries have looked to leapfrog traditional energy paths and begun to invest in development of renewable energy sources as core pillars of national energy policy. In Northern Africa, countries have come together and have created regional solutions including with partner Middle Eastern countries, to create and scale-up renewable energy for a large number of citizens, particularly through the five-country Concentrated Solar Power program. In Sub-Saharan Africa, where countries that had least global responsibility for climate concerns have had most to face in terms of the need to address climate impacts, a number of countries have begun to incorporate climate-friendly approaches to their energy strategies. Ethiopia has taken huge strides in the development of a series of large hydropower dams while Kenya (discussed in more detail below) is making headways to facilitate private sector investments in geothermal power generation. Many other African nations are beginning to do the same by exploiting the capacity that exists for large-scale renewable energy development. Key to continuing the growth of renewable energy development is establishing conducive enabling environment frameworks for private sector investment. This means working with private sector to identify viable sectors of the economy for investment, building national and institutional capacity and working to provide access to concessional funding. Such an approach will allow countries and the private sector to properly address risk and mitigate higher upfront capital costs. Numerically, do renewables offer the ability to develop or boost African economies? (Comme le numérique, les énergies renouvelables sont-elles une chance pour développer ou doper les économies africaines ?)

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[ 5 décembre 2012 Very much so. Africa boasts abundant renewable energy stocks which can contribute to the reduction of the energy costs to the productive sectors of the economy but also at household level, they can be sources of job creation and private sector investment. They promote indigenous business and help with infrastructure development. Two examples from the African Development Bank portfolio highlight the broad benefits that renewable energy projects can have. The Menengai Geothermal Development Project in Kenya and the Ouarzazate Concentrated Solar Power (CSP) project in Morocco. Kenya’s Vision 2030, and its five-year (2008-2013) Medium Term Plan (MTP) recognize the importance of welldeveloped economic infrastructure in transforming Kenya into a globally competitive economy. The Vision 2030 acknowledges that Kenya’s energy costs are currently higher than the average costs in other competing African economies. In order to spur growth and attract investment, Kenya must generate cost effective electricity and increase efficiency in energy production and consumption. In recognition of the importance and reliability of geothermal power and the energy requirements to meet the Vision 2030 objectives, the government has embarked on an ambitious generation expansion plan to increase the IMAGAZINE PDF N°23

installed capacity through enhanced geothermal development. Additionally making geothermal a reliable base load will enable the country to exploit the world class high capacity factor of the wind resources. The Menengai Geothermal Development Project focuses on gradually changing the base source of electricity from hydropower to geothermal power, also a renewable energy source and more sustainable than the drought-prone hydro-based system. This will translate to lower electricity tariffs given that expensive emergency power from thermal will be replaced by geothermal energy but also in other socio-economic co-benefits such as infrastructure development with road and water access in areas where access was very limited; opportunity for direct utilization of geothermal heat and condensate for industrial and agricultural based activities leading to employment creation and income generation; increased security in the area as a result of increased economic activities and the associated growth in social amenities. Added to these benefits is also the fact that the project is expected to lead to the creation of 500,000 new electricity connections among households, 300,000 new connections among business and the creation of approximately 800 jobs. In terms of Ouarzazate, the Government of Morocco (GoM) has articulated a broad vision to address energy security in light of the fact that Morocco’s energy balance is dominated by imported fossil fuels (a challenge faced by many African nations). To address the challenges of energy security, sustainable development and competitiveness, the government formulated a new strategy “Assises de l’Energie”, part of which is the Integrated Solar Plan with the goal of installing 2000MW of solar power capacity by 2020. The objectives of this strategy are: energy security, availability of energy to all Moroccan households and businesses at competitive prices, energy demand management, promotion of national expertise and development of technological know-how as well as local

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[ 5 décembre 2012 development promotion through industrial integration. Qarzazate will for 500 MW of the total capacity once the two phases are implemented (phase I was for 120-160 MW). This project has the potential to contribute to the realization of the commercial viability of CSP power and illustrate its importance as an energy source for the entire MENA region. With Qarzazate, Morocco expects to test and demonstrate the storage technology component, trigger important cost reductions, foster associated economic benefits; such as local manufacturing industries, as well as test a business model that could attract and increase private-sector backing and enhance the availability of capital and ‘know-how’ to support the development of a CSP portfolio. Can the notion polluter can be applied to the African continent? Should it seek compensation for the rest of the world (Europe, USA, etc.) If the answer was no? (La notion pollueur peut-elle appliqué au continent africain, doit-elle demander des indemnisations au reste du monde (Europe, USA, etc) si la réponse était non?) Taxes aimed at internalizing the costs of environmental externalities, such as those falling under the category of “polluter pays” can provide clear incentives to reduce the creation of pollutants or emissions and use natural resources more efficiently. As IMAGAZINE PDF N°23

such they are part of the suite of fiscal policy tools that all countries should consider using when appropriate to promote socio-economic development while reducing environmental risks. And such instruments are already being used in Africa. One example is the establishment in September 2010 in South Africa of an ad valorem CO2 emissions tax on new passenger vehicles. The main objective of this emissions tax is to influence the composition of South Africa’s vehicle fleet to become more energy efficient and environmentally friendly, while generating fiscal revenue. However, when it comes to anthropogenic climate change it is important to respect the principle of “common but differentiated responsibilities”. This principle, which was formulated in the context of the 1992 Rio Earth Summit and has emerged as a principle of international environmental law, essentially implies that Annex I countries should provide adequate support in the process of assisting and supporting Africa to transition to a low carbon, climate smart and resilient development path. The world, as a whole, has developed on the basis of high carbon emitter economies and Africa is in urgent need of addressing its massive infrastructure gap if it is to unlock its development potential. Africa’s sustained economic growth will inevitably result in increasing carbon dioxide (CO2) emissions and the key is to support the Continent to make the lower carbon options possible in the short to medium-terms. Suite : L’Afrique s’est métamorphosée au cours de la dernière décennie. Avec des taux de croissance annuelle moyenne d’environ 5%, de nouvelles opportunités et perspectives se profilent pour les ménages africains. Le continent est également de plus en plus considéré comme un moteur important de la croissance mondiale pour les prochaines années. Le défi consiste désormais à s’assurer que cette croissance profite à tous les segments des société africaines et qu’elle reste vivace pour compenser la croissance démographique et les fluctuations internationales. La Banque africaine de développement organise le 3 décembre 2012 un important événement de haut niveau pour discuter de toutes ces opportunités. Cet événement parallèle sur « le Financement du changement climatique : l’accès de l'Afrique aux fonds de la Convention et les enseignements pour le Fonds vert pour le climat » fournira un forum pour le dialogue sur les efforts actuels pour développer et rendre opérationnel le Fonds vert pour le climat avec un accent particulier sur l'Afrique. Des bailleurs de fonds, des représentants de la société civile et du gouvernement discuteront de

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[ 5 décembre 2012 leurs expériences respectives avec des fonds conventionnels et fourniront des recommandations concrètes. La discussion permettra de mieux comprendre les défis et les opportunités liés au financement du changement climatique en Afrique et qui sont particulièrement rattachés au Fonds vert pour le climat. Cette discussion vise également à mieux faire connaître les mécanismes de financement actuels et futurs, ainsi que les initiatives institutionnelles stratégiques et leurs impacts sur l'Afrique et son programme de développement. La présence d’un nombre d’experts du changement climatique en Afrique (le changement climatique est le défi le plus important de l’Afrique, comme l’avait relevé le président de la BAD à Rio+20 : « Nous avons deux défis : la lutte contre la pauvreté et la lutte contre le changement climatique. Que l’une échoue, l’autre échouera également ») devrait constituer pour votre organe une bonne opportunité de recueillir un large éventail de points de vue et de données sur le changement climatique à partir d’une perspective africaine.

croissance fasse un bond qualitatif. Pour permettre à l’Afrique de réaliser ses ambitions de développement, tout en faisant un meilleur usage des ressources, pour plus de durabilité et de résilience. Dans ce contexte général, relever les défis posés par le changement climatique est une préoccupation de premier plan. Cela nécessite de renforcer les capacités de tous les corps de métier et des secteurs économiques pour pouvoir gérer la variabilité climatique et s’adapter au changement climatique. Cela signifie également promouvoir l’accès et la sécurité énergétiques, tout en tirant profit des opportunités de développement résilient et à faibles émissions de carbone là où c’est possible. La BAD a porté haut la voix d’une Afrique durable : La Banque africaine de développement a joué un rôle significatif dans la conception du Fonds vert pour le climat, en prêtant son expertise au Comité transitoire. La BAD continue ce travail en mettant aujourd’hui son expertise au service des pays africains membres du conseil du Fonds vert pour le climat. La BAD a, au cours des dernières années, fortement appuyé la contribution africaine au processus de l’UNFCCC, de l’Union africaine et du Groupe africain des négociateurs en fournissant de l’expertise juridique et du conseil sur des questions financières et sectorielles. Cet appui a permis à l’Afrique de parler d’une seule voix dans le processus COP, lui permettant ainsi de renforcer sa base de négociation. Doha COP18 Un nouveau rapport de la BAD apporte des solutions concrètes pour faire profiter les pays africains du Fonds vert pour le climat Un nouveau rapport de la Banque africaine de développement, publié en collaboration avec Vivid Economics, met sur la table des propositions concrètes pour faciliter l’accès des pays africains au Fonds vert pour le climat. Lancé à Doha en marge de la conférence de l’ONU sur le changement climatique COP18, le rapport « Pour que l’Afrique soit prête pour le Fonds vert pour le climat… », adresse une série de recommandations au conseil du Fonds vert et aux pays africains destinées pour augmenter les chances de ces pays, appuyés par la Banque africaine de développement, à accéder à plus de flux de financement climatique.

Information de fond: EADS : Eurocopter La Banque africaine de développement a fait de la croissance verte et inclusive le pilier de sa stratégie à long terme. Croissance verte et inclusive pour que la IMAGAZINE PDF N°23

EADS : Eurocopter affiche sa présence croissante sur le continent africain à l’occasion du salon « Africa Aerospace & Défense » de Pretoria en Afrique du Sud Avec plus de 650 appareils en service en Afrique soit 31% de la flotte utilisée sur le continent, les hélicoptères d'Eurocopter sont PAGE N°7


[ 5 décembre 2012 opérés quotidiennement pour assurer de nombreuses missions telles que la sécurité des pays, la surveillance des frontières, le sauvetage, mais Eurocopter entend demeurer le fournisseur d'hélicoptères préféré pour les usages civils et parapublics aussi bien que militaires » a déclaré Olivier Lambert senior vice-président d'Eurocopter en charge des ventes et des relations avec la clientèle. « Equipés des technologies les plus modernes, nos hélicoptères sont conçus pour intervenir dans les environnements opérationnels les plus difficiles et dans les situations les plus exigeantes.» Grâce à sa filiale Eurocopter Southern Africa le Groupe assure l'assistance technique des quelques 250 appareils actuellement en service en Afrique australe. Ces hélicoptères sont essentiellement mis en œuvre par les forces armées et de police, les sociétés d'exploitation de ressources naturelles ou de transport d'affaires et de personnalités, ainsi que pour les missions utilitaires. Poursuivant le développement de ses activités, Eurocopter est également équipée d'un Centre de formation établi à Grand Central, près de Johannesburg. Cette école dispense des formations techniques et de certification aux pilotes et mécaniciens de ses clients dans la région. En juin dernier, le premier simulateur de vol pour hélicoptères a été mis en service par la Société à Kempton Park, près de Johannesburg. Conçu pour assurer la formation des pilotes et des ingénieurs de vol sur le Super Puma et des hélicoptères similaires, tels que l'Oryx de l'armée de l'air IMAGAZINE PDF N°23

aussi le transport d'affaires et le transport offshore. « Par sa présence significative aux cotés des pays africains et son engagement à leur fournir un soutien sans faille, sud-africaine (SAAF), ce simulateur est basé dans le centre de formation SimAero, à côté de l'aéroport international O.R. Tambo. «Nos investissements soulignent l'engagement et la volonté d'Eurocopter Southern Africa de fournir des services de premier ordre à ses clients et confirment notre engagement à long terme dans la région », a déclaré Fabrice Cagnat, CEO d'Eurocopter Southern Africa. En préalable à ce salon, la filiale Eurocopter SudAfricaine organisera deux séminaires à Centurion près de Pretoria. Le premier séminaire dédié aux missions héliportées de maintien de l'ordre rassemblera une centaine de représentants d'agences et des forces de polices du monde entier. Parmi elles, la police de San Francisco, de la Namibie, du Botswana ainsi que la Gendarmerie française partageront leur expériences opérationnelles et échangeront sur l'évolution de leurs missions dans les prochaines années Le second séminaire qui réunira les opérateurs d'hélicoptères, les clients mais aussi des experts et ingénieurs du Groupe sera consacré à la Sécurité des Vols et aux dernières évolutions dans ce domaine. A propos d'Eurocopter Créé en 1992, le groupe franco-germano-espagnol Eurocopter est une division d'EADS, leader mondial dans les domaines de l'aéronautique, de l'espace, de la défense et des services associés. Le groupe Eurocopter emploie environ 20000 personnes. En 2011, Eurocopter confirme sa position d'hélicoptériste numéro 1 mondial sur les marchés civils et parapublics, avec un chiffre d'affaires de 5,4 milliards d'euros, 457 hélicoptères neufs commandés et 43 % du marché civil et parapublic. Les produits du Groupe représentent 33 % de l'ensemble de la flotte mondiale d'hélicoptères civils et parapublics. Eurocopter est fortement présent à l'international grâce à ses filiales et participations implantées dans 21 pays. Le réseau Eurocopter de centres de maintenance, de centres de formation, de distributeurs et d'agents agréés servent quelques 2900 clients à travers le monde. 11 300 hélicoptères Eurocopter sont actuellement en service dans 149 pays. Eurocopter, dont la priorité est d'assurer le plus haut niveau de sécurité, offre la gamme d'hélicoptères civils et militaires la plus large au monde.

Germany supports African Union with additional € 30 Million After a week of constructive engagement and negotiations between the African Union (AU) Commission and the Federal Republic of Germany, the German Government has today pledged an additional amount of Euro 30 million in support of different programmes of the AU Commission.

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This pledge comes against the backdrop of the German Government’s New Africa Strategy, which seeks to foster coordination and cooperation with regional actors in Africa. The cooperation with the AU is an integral part of this new Strategy. Focus areas of cooperation are peace and security,infrastructure,agriculture, education and capacity building. During the negotiations, KfW Development Bank, on behalf of the German Government, signed a financial agreement with the AU Commission to support the full operationalization of the African Peace and Security Architecture (APSA). Part of the funding will be used to scale up the pilot phase of the Trading for Peace Project of mobilization of resources for post-conflict reconstruction and development, as well as coordination and complementarity between the AU and the Regional Economic Communities (RECs). The Agreement comes at a time when the Commission is stepping up its efforts to mobilize support from Africa and beyond to assist countries emerging from conflict within the context of the recently-launched African Solidarity Initiative (ASI). Speaking during the signing ceremony, the Deputy Chairperson of the AU Commission, Mr. Erastus Mwencha, expressed appreciation to Germany for its continued support to the AU Commission. “The funding will also create an opportunity for enhanced interdepartmental synergy on cross-cutting issues like infrastructure development in the post-conflict context, as well as deepen coordination between the RECs and the AU”, he noted. Further assistance will be given to establish the Pan-African University (PAU). With the establishment of the PAU, Germany’s support intends to link up the fields of higher education, knowledge exchange and cooperation with the private sector, based on German expertise, especially in the areas of climate, water and energy. With regard to agriculture, Germany supports NEPAD in its Comprehensive Africa Agriculture Development Programme (CAADP), providing incentives to increase the agrarian-economic development up to 6 % growth in selected countries through systemic economic reforms and targeted investments. With additional technical support for CAADP, technical vocational education and training systems for the food and agriculture sector will be strengthened. The AU Commission views the current support as a further demonstration of Germany’s confidence in Africa’s determination to carry forward its integration agenda. Germany being an important player in European integration, there is a lot that the two parties can share.

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COMESA, which seeks to support small-scale trade in the Great Lakes Region and to foster peace-building. The Agreement constitutes an important milestone in the implementation of the AU Policy on Post-Conflict Reconstruction and Development (PCRD) adopted in Banjul, in June 2006, which, among others, calls for the The AU Commission notes with satisfaction that, in spite of tough economic and political challenges in Europe, Germany support to Africa has been unwavering. Several changes are currently on going within the AU Commission, which the new leadership intends to take forward and deepen. In this respect, the Commission will scale-up its efforts towards strengthening its internal systems and operations, to ensure that the support received from partners, such as Germany, is utilized in an effective, efficient, transparent and accountable manner. Mrs Ulrike Haupt, Head of the German Delegation from the Ministry of Economic Cooperation and Development (BMZ), stated: “Our interest is to assist Africa strengthen its capacity to address its security and developmental challenges in a more effective and sustainable way. The German contribution thereby aims to foster


substantive progress of the

AU

in

achieving

political

particularly by creating the required environment of peace and stability, including in the Horn of Africa. In this regard, the AU as actor on the highest political level in regional and continental politics has a key role to play”. Ambassador Lieselore Cyrus of Germany acknowledged the achievements of the AU Commission in recent years, and lauded the new impetus under its newly-elected Chairperson, Dr Dlamini-Zuma: “The AU has demonstrated its political relevance in the region and its capacities to act in crisis through its conflict management efforts in Sudan – South Sudan, as well as the stabilization of Somalia, through AMISOM deployment. This deserves our highest recognition. However, political and security challenges on the continent persist for the AU – as just shown by the current crisis in Mali”. Cooperation between Germany and the AU Commission dates back to 2006. Since then, and adding the new commitment of today, around Euro 172 million have been provided for bilateral development programs in the focus areas of peace and security, good governance and infrastructure (especially in water and energy sectors). This includes further projects, such as the German African Border Project, the Police Component of the African Standby Force, and the construction of the AU Peace and Security Building, amounting to Euro 42 million since 2009.

African Leadership important in success of agriculture led development Midrand, South Africa 21 It is an uncontestable fact that access to food is a basic human right. The agricultural sector also offers many opportunities to spearhead development in Africa. It is therefore imperative for Africa to produce enough food for its people, as well as excess for export, which will contribute to jobs and growth of economies. With 70% of its population engaged in agricultural activity, any sustainable development agenda needs to take agriculture into account. As such, food security is one of the top priorities of the African Union, the continental organization charged with spearheading development, integration and peace and stability. In this respect, the African Union is in a two day meeting with Chairpersons of parliamentary committees on agriculture and the environment from African Union member states, with the aim of sensitising, building understanding and further enhancing ownership of the Comprehensive African Agriculture Development Programme (CAADP) and other AU initiatives. The meeting is part of a broader drive to advance political ownership, championing and facilitating faster compliance and adoption of key continental decisions aimed at advancing the agricultural transformation agenda. The focus of the meeting is

and

economic

integration,

on African agricultural transformation, underpinned by sound environmental management. At the meeting taking place from 21- 22 November in Midrand, South Africa, the parliamentarians are reviewing how political and technical leaders at country level can be more effectively engaged and mobilized to ensure compliance with the key principles and targets of CAADP. This is because, in their responsibilities as MPs, the parliamentarians represent the primary stakeholders in Africa’s development i.e. the African people. The meeting will share lessons, experiences and challenges of CAADP implementation, expand the enabling environment for implementation, foster a consultative approach to bring about collective responsibility and mutual accountability around CAADP, and nurture champions of CAADP. The experience sharing offered by the meeting will contribute to

Achievements registered so far under CAADP  40 of the 54 African countries have formally launched CAADP implementation process  30 countries have signed the CAADP compacts  27 countries have completed the CAADP based National Agriculture and Food Security Investment Plans  IGAD, COMESA and SADC are in advanced stages of formulating regional CAADP compacts and regional agricultural and food security investment plans  Nearly ten countries have either reached or surpassed the 10% allocation to the agriculture sector. The average allocation in Africa stands at 6%  The East, West and Southern regions are showing an increase in agricultural growth  The CAADP process has stimulated critical thinking towards policies, strategies and actions in agriculture led development and poverty reduction  Agriculture accounts for 60-80% of employment in Africa  240 million Africans do not eat enough for their health and well being

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[ 5 décembre 2012 strategies on promoting agriculture led growth. Under CAADP, African governments committed to allocating at least 10% of national budgets to agriculture to achieve annual agricultural growth rates of 6%. Under this programme, African leadership is critical. “A key feature of CAADP is its emphasis on African political leadership and ownership towards sustainable agricultural development. It is in this context that the AUC and the NPCA continue to engage with our political leadership to explore options of sustaining momentum”, said AU Commissioner for Rural Economy and Agriculture Mrs. Rhoda Peace Tumussiime at the meeting today. In terms of concrete outcomes, the parliamentarians’ meeting will realize the following: Firm individual commitments to influence policy on accelerating CAADP processes towards sustainable results and outcomes, through strategies that will see African Heads of State and Government champion the CAADP cause and demonstrate strong will to drive CAADP forward. Additionally, parliamentarians will be informed on the incentives associated with implementation of CAADP. The engagement of parliamentarians will facilitate government commitments in moving forward the national CAADP agendas.

The MasterCard Foundation and CGAP forge $11.4 million Partnership Today, CGAP announced a partnership with The MasterCard Foundation to develop effective and low-cost financial products that meet the needs of the poor. This $11.4 million initiative will support CGAP’s activities in two priority areas to advance access to financial services. Over four years, CGAP will expand access to branchless banking services in West Africa, while convening critical research into the preferences and behaviors of clients. Branchless banking refers to technologies, such as payment cards and mobile systems, which provide people living in poverty with financial services at a dramatically lower cost. CGAP’s Technology and Business Model Innovation Program has worked in this field since 2006. As part of the partnership, CGAP will expand its work into West Africa, where it aims to serve one million clients in four years. In addition, CGAP engages in detailed client research, using those insights to design better financial service products for the poor. Through its Client work stream, CGAP will identify vital research questions to spur development of effective products. CGAP will also work with the industry to answer practical questions on client impact, IMAGAZINE PDF N°23

preferences and behavior, with a particular focus on improving approaches to reach two client segments: the extreme poor and youth. “Branchless banking and client research are two important areas that have the potential to make financial services available to millions of unbanked people.” said Tilman Ehrbeck, CEO of CGAP. “Applying the lessons from client research to develop branchless banking solutions tailored specifically to the needs of the poor can shape our thinking on financial inclusion in a fundamental and meaningful way.” "This partnership will provide the microfinance industry with deeper insights about the preferences and behaviours of clients," said Reeta Roy, President and CEO of The MasterCard Foundation. "The knowledge generated will help financial institutions better serve those living in poverty, and will result in the creation of diverse, technology-driven products."

Les envois de fonds dans les pays moins avancés(PMA) pourraient jouer un grand rôle en matière de diversification et de renforcement de l’économie. Ces pays doivent trouver les moyens de mettre à profit ces flux monétaires, majoritairement privés pour améliorer les capacités productives En 2011, les ressortissants des pays les plus pauvres, qui PAGE N°3


[ 5 décembre 2012 travaillent à l’étranger, ont envoyé chez eux quelque 27 milliards de dollars. Dans son dernier rapport, la CNUCED recommande aux gouvernements de ces pays d’exploiter ces importantes ressources, dont une grande partie fait l’objet de transferts privés directs destinés aux familles, pour diversifier et renforcer leur économie. Le Rapport 2012 sur les pays les moins avancés1 : Mettre à profit les envois de fonds et les compétences des diasporas pour renforcer les capacités productives est rendu public aujourd’hui.

Pour la CNUCED, les 48 pays les moins avancés (PMA) devraient prendre des mesures, par exemple en améliorant leurs services bancaires et financiers nationaux, afin qu'une plus grande partie de cet argent serve à financer l’investissement, le développement de petites entreprises et la création d’emplois en faveur de populations de plus en plus urbanisées qui ne peuvent plus vivre de l’agriculture. Les envois de fonds n’ont cessé d’augmenter, même pendant la crise financière mondiale. C'est d’autant plus important aujourd’hui que les PMA, considérés dans leur ensemble, ont affiché de moins bons résultats en 2011 qu’en 2010, signe de problèmes à venir. Les envois de fonds devraient continuer de croître à moyen terme. Au cours des dernières décennies, les migrations en provenance des PMA ont été caractérisées par un mouvement Sud-Sud, 80 % des émigrants des PMA s’expatriant dans des pays en développement. La destination varie selon la région d’origine, mais la plupart d’entre eux émigrent en Asie du Sud, au Moyen-Orient ou en Afrique. Selon la CNUCED, les gouvernements devraient aussi prendre des mesures pour réduire les coûts de transfert liés à l’envoi de fonds, qui peuvent atteindre 12 % du montant transféré, soit un tiers de plus que la moyenne mondiale. Il est estimé qu’en 2010, si les coûts de transfert avaient été équivalents à la moyenne mondiale, les destinataires des fonds envoyés en Afrique subsaharienne auraient reçu 6 milliards de dollars supplémentaires.

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Ces flux monétaires considérables devraient être mieux mis à profit pour améliorer les capacités productives des PMA − c’està-dire, la capacité de leur économie de produire une gamme de biens et services plus large et d’une plus grande sophistication pour le marché intérieur et l’exportation. Depuis des années, la CNUCED défend l’idée que l’amélioration des capacités productives est la stratégie à long terme la plus efficace et la plus stable pour sortir les pays et leur population de la pauvreté. La diversification de la production de biens et services rend les pays moins vulnérables en cas d’effondrement de la demande et du prix de certains biens, en particulier des matières premières et des produits agricoles de base dont beaucoup de PMA restent tributaires. De plus, l’amélioration des capacités productives accroît les connaissances et les capacités technologiques, tandis que la production de biens et services plus élaborés génère des profits plus importants et la création d'emplois mieux rémunérés. Etant donné que les PMA comptent 27,5 millions de leurs ressortissants à l’étranger, les retombées positives sont loin d’être négligeables. Au cours de la dernière décennie, les envois de fonds ont dépassé les entrées d’investissements étrangers directs (IED) dans les PMA. Des études montrent que les familles dépensent l’argent reçu pour subvenir à des besoins vitaux tels que l’alimentation et le logement. Néanmoins, une fois ces PAGE N°4


[ 5 décembre 2012 besoins élémentaires satisfaits, il serait bon de consacrer une part plus importante de ces fonds à des activités telles que le développement d’infrastructures locales ou la formation professionnelle. En 2011, le taux de croissance global des PMA était de 4,2 %, soit 1,4 point de pourcentage de moins qu’en 2010, ce qui reflète le ralentissement de la croissance mondiale. Bien que, dans l’ensemble, les PMA aient obtenu de meilleurs résultats à l’exportation en 2010 et 2011, en grande partie grâce à l’augmentation des cours internationaux des produits de base, le déficit en ressources s’est creusé dans les PMA non exportateurs de pétrole: 18 PMA présentaient un déficit courant de plus de 10 % du produit intérieur brut (PIB), alors que cinq PMA seulement affichaient un excédent courant. Les versements nets d’aide publique au développement (APD), conjugués à un allégement net de la dette concédé aux PMA par l’ensemble des donateurs, ont atteint un niveau record de 44,8 milliards de dollars en 2010, ce qui a compensé la baisse des flux financiers privés et des IED. Toutefois, en raison d’une économie peu diversifiée, les PMA n’ont ni les réserves, ni les ressources nécessaires pour amortir les chocs et s’y adapter facilement. Compte tenu du risque croissant de voir l’économie mondiale entrer dans une longue période de stagnation et de déflation, les PMA doivent se préparer à une période relativement prolongée d’incertitude, avec une possible aggravation des tensions financières et un ralentissement économique réel, prévient la CNUCED. Il est donc urgent de repenser les politiques relatives aux envois de fonds et le rôle que ceux-ci pourraient jouer dans la promotion du développement industriel et de la transformation structurelle de ces pays. Malgré une certaine hétérogénéité des situations nationales, la valeur des envois de fonds par rapport au PIB ou aux recettes d’exportation a toujours été beaucoup plus importante dans les PMA que dans d’autres pays en développement. En moyenne, les envois de fonds représentent jusqu’à 4,4 % du PIB et 15 % des recettes d’exportation dans les PMA, contre 1,6 % et 4,5 %, respectivement, dans les autres pays en développement. Même si, de par leur nature même, les envois de fonds se distinguent des flux de capitaux, ils sont à l’évidence, pour un grand nombre de PMA, une source appréciable de devises. Il a été estimé qu’en 2010 les deux tiers des envois de fonds vers les PMA provenaient d’autres pays du Sud. Le Rapport 2012 sur les pays les moins avancés décrit les incidences positives des envois de fonds sur le niveau de vie des ménages en matière de réduction de la pauvreté et de diversification des sources de revenu. Néanmoins, les liens entre envois de fonds et croissance économique sont complexes et multiformes. Il y a des aspects négatifs: les envois de fonds très importants qui ne sont pas accompagnés des mesures correctives appropriées risquent de provoquer une appréciation du taux de change réel, qui pèse sur la compétitivité interne et freine la croissance économique (phénomène dit du «syndrome hollandais»). Pour ce qui est des aspects positifs, ces fonds peuvent contribuer à la croissance économique et au développement des capacités productives de deux façons: par l’investissement et par le développement du secteur financier, c’estIMAGAZINE PDF N°23

à-dire par une offre accrue et plus diversifiée de services financiers adaptés à toutes les couches sociales. En effet, les envois de fonds constituent une source appréciable de financement extérieur susceptible d’accélérer le développement économique et social, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la réduction de la pauvreté. Les services postaux, les coopératives d’épargne et de crédit et les organismes de microcrédit peuvent grandement contribuer à améliorer l’accès, aux envois de fonds et aux services financiers, en particulier pour les populations rurales. Il conviendrait en outre d'éviter les accords d’exclusivité conclus avec des sociétés de transfert de fonds car ils étouffent la concurrence et tendent à augmenter les coûts de transfert. Enfin, l’attention accrue accordée aux envois de fonds ne signifie pas qu’ils peuvent être considérés comme un substitut de l’IED et de l’APD, de l’allégement de la dette, de la mobilisation de ressources internes ou d’autres sources de financement du développement. Compte tenu de la nature essentiellement privée des flux d’envois de fonds, la mobilisation effective de ces fonds à des fins productives dépend d'un ensemble d’améliorations, notamment institutionnelles, visant à renforcer à la fois la «filière investissement» et le développement des services financiers. Cela pourrait passer par une série de mesures, par exemple des politiques nationales et PAGE N°5


[ 5 décembre 2012 régionales de développement encourageant l’investissement privé, ainsi que par des réformes financières et réglementaires qui permettent de réduire les coûts de transaction et de promouvoir l’accès des petites et moyennes entreprises aux services financiers et au crédit.

professionnels du droit, du conseil et des affaires internationales. Les débats étaient animés par des avocats venant du Mali, du Nigéria, de l’Ile Maurice, des Etats-Unis, d’Angleterre, de France et du Bénin.

DROIT ET SOCIETE Première édition des Rencontres internationales du droit des affaires en Afrique (RIDDA) à Abidjan, Côte d’Ivoire Paris, le 25 octobre 2012. La première édition des Rencontres internationales du Droit des Affaires en Afrique (RIDAA), a eu lieu le 17 octobre 2012 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Organisé par le cabinet Lazareff Le Bars (Barreau de Paris), avec les cabinets Girard Gibbs LLP (Barreaux de New-York et San Francisco) et Jurifis Consult (Barreau du Mali), l’événement avait cette année pour thème : « les enjeux contemporains de l’arbitrage international en Afrique ».

Les participants sont venus nombreux et notamment de la République Démocratique du Congo, du Mali, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Togo. Forts du succès de cette première édition, tous les participants et animateurs se sont d’ores et déjà donné rendez-vous l’année prochaine, dans un autre pays de l’Ohada ou d’Afrique du Nord, pour une nouvelle édition des RIDAA.

La Banque européenne d'investissement et UBA vont apporter leur soutien à des petites entreprises en Afrique.

A l’occasion de cette journée se déclinant sous la forme de conférences, d’ateliers et de cas pratiques, plusieurs sujets ont été abordés, et plus particulièrement : -les Actes Uniformes et l’arbitrage en Afrique, et notamment son application en zone Ohada ; -le Règlement de la récente Cour Permanente d’Arbitrage et de médiation du Cameroun et les grandes places d’arbitrage en Afrique ; -les aspects internationaux de l’arbitrage et les rapports entre les pays de Common law et de droit civil ainsi que la tendance à une certaine convergence de ces deux systèmes, et -l’évolution du droit de l’arbitrage aux Etats-Unis et ses impacts au niveau international. Pour cette première édition, les RIDAA ont regroupé des IMAGAZINE PDF N°23

La Banque européenne d'investissement (BEI), l’institution de financement à long terme de l’Union européenne, et United Bank for Africa (UBA), une institution financière panafricaine de premier plan présente dans 19 pays africains, ont conclu un accord visant à renforcer les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique par l'intermédiaire d'une initiative régionale de financement dotée d'une enveloppe de 50 millions d'EUR. « La Banque européenne d'investissement est résolue à soutenir le secteur privé en Afrique. Ce partenariat important entre UBA et la PAGE N°6


[ 5 décembre 2012 Banque européenne d'investissement bénéficiera aux petites entreprises qui cherchent à se développer et contribuera à consolider le secteur financier dans 16 pays africains. En outre, l'accès à des services financiers harmonisés transfrontaliers

d'investissement de petite dimension dans les régions d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique. À propos de la BEI La Banque européenne d'investissement reconnaît la nécessité d'aider le secteur bancaire africain à surmonter les conséquences de la crise financière mondiale et à garantir l'expansion durable des petites et moyennes entreprises dans la région.

favorisera également l'intégration économique régionale du continent », a déclaré Pim van Ballekom, vice-président de la Banque européenne d'investissement chargé des opérations de prêt en Afrique subsaharienne. « C'est notre volonté d'encourager l'intégration économique du continent et de favoriser le développement des entreprises africaines qui a rendu possible notre développement en Afrique ces cinq dernières années. Ce partenariat avec la BEI nous apporte une source supplémentaire de financement à moyen et long terme et renforcera l’intermédiation financière dans des secteurs clés tels que l'agriculture, l'industrie, les infrastructures, les transports, l'énergie, la santé, l'enseignement et d’autres secteurs qui nécessitent des financements à long terme », a indiqué Phillips Oduoza, président et directeur général d’UBA. UBA rétrocédera le prêt de la BEI à des clients admissibles dans les pays où elle est présente. Cette initiative lui permettra de renforcer son réseau régional en Afrique. Par ailleurs, c'est la première fois que la BEI accorde une telle ligne de crédit à une banque nigériane pour rétrocession à des PME dans plusieurs pays. Outre le soutien direct qu'elle apportera aux entrepreneurs africains cherchant à développer leur activité grâce à des financements à moindre coût, cette initiative encouragera encore l'essor du secteur financier et la mise en place de meilleures pratiques dans des pays importants où UBA est présente. Elle s'adressera principalement à des entreprises du secteur privé, y compris des petites entreprises dans des pays en situation de postconflit tels que la Sierra Leone et la Côte d'Ivoire, mais servira également à étendre et renforcer les secteurs financiers sousdéveloppés du Bénin, du Tchad, du Gabon et de la République démocratique du Congo. La Banque européenne d'investissement est déterminée à soutenir l'investissement dans le secteur privé et à remédier aux déficits d'investissement qui entravent le financement des petites entreprises en Afrique. Au cours des cinq dernières années, la BEI a apporté plus d'un milliard d'EUR pour rétrocession à des projets IMAGAZINE PDF N°23

Au cours des cinq dernières années, la Banque européenne d'investissement a prêté plus d'un milliard d'EUR à l'appui des PME et du financement spécialisé via des intermédiaires financiers locaux en Afrique, dans les Caraïbes et dans le Pacifique. À propos d’UBA United Bank for Africa Plc est l'une des plus grandes institutions financières d’Afrique ; elle offre des solutions financières à plus de 7,5 millions de clients. Présente dans 19 pays africains et dans trois centres financiers mondiaux – New York, Londres et Paris – UBA s'efforce de concourir à l'inclusion financière dans les pays où elle est active, en proposant des services bancaires innovants, en favorisant le commerce et l'investissement, ainsi que le développement des infrastructures et des populations sur l'ensemble du continent africain.

SECURITE Gestion des conflits : Les experts de l’UNOCA et de la PAGE N°7


[ 5 décembre 2012 CEEAC désormais mieux outillés en matière de médiation La vingtaine d’experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) qui ont pris part à un atelier de formation sur la médiation, du 12 au 14 novembre au siège de l'UNOCA à Libreville (Gabon) ont exprimé leur satisfaction, soulignant qu’ils sont désormais mieux outillés dans ce domaine.

Ils ont notamment renforcé leurs capacités professionnelles et opérationnelles en ce qui concerne la facilitation des processus de dialogue, première étape dans la compréhension des enjeux liés au règlement pacifique des différends et des conflits. Une approche basée sur le partage des expériences et les études de cas a permis aux formateurs d’enrichir la réflexion sur ce sujet tout en plongeant les participants dans des réalités concrètes pouvant inspirer leurs pratiques de la médiation. « Cette rencontre était très importante. La CEEAC compte sur l’appui de l’UNOCA pour organiser une formation similaire au profit des Etats membres afin de leur permettre de disposer de ressources humaines suffisantes pour la prévention et la gestion des conflits », commente M. Salomon Abba Nyerambaye, Directeur de cabinet du Secrétaire général de la CEEAC. Plusieurs recommandations ayant sanctionné les travaux vont dans ce sens. Elles insistent particulierement sur la nécessité de développer des dispositifs politiques et institutionnels de la CEEAC, y compris en mettant en place des structures d’appui à la médiation dans chaque pays de la sous-région et en promouvant les cadres de dialogue avec les partis politiques, la société civile et les organisations de femmes en matière de prévention de conflits et de médiation. Un accent a été mis sur cette contribution des femmes, dont la présence dans les unités compétentes au sein de l’UNOCA et de la CEEAC devrait être renforcée. IMAGAZINE PDF N°23

En mettant fin aux travaux mercredi 14 novembre, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, M. Abou Moussa, a favorablement accueilli ces conclusions. Il a rappelé l’importance que le Secrétaire général de l’ONU attache à la médiation et surtout à la diplomatie préventive, un des piliers de son deuxième mandat. Dans ce contexte, M. Abou Moussa a invité les différentes parties prenantes à prendre les mesures nécessaires pour assurer la mise en oeuvre des recommandations de Libreville. Le Comité de suivi et d’évaluation composé des membres de l’UNOCA et de la CEEAC qui a été mis en place a la lourde responsabilité d'y veiller. M. Olai Voionmaa, l’un des formateurs venu de New York (USA) où il est en poste à l’Unité d’appui à la Médiation du Département des Affaires politiques de l’ONU a indiqué que ladite Unité reste disposée à accompagner ce processus.

SOCIAL BUSINESS Lutte contre le Paludisme Sanofi récompensé par le prix Pierre Potier 2012 pour son innovation industrielle française contre le paludisme - Un procédé unique de fabrication d’artémisinine synthétique, base des PAGE N°8


[ 5 décembre 2012 d’une plante, l’ « armoise annuelle » à l’issue d’un cycle de production d’environ douze mois.

médicaments contre le paludisme Sanofi annonce aujourd’hui avoir reçu le Prix Scientifique et Technologique Pierre Potier 2012 dans la catégorie «Procédé Respectueux de l’Environnement ». Le groupe a été récompensé pour la mise au point d’un procédé industriel innovant de fabrication d’artémisinine, base des médicaments contre le paludisme. Ce projet a été initié en 2007 par l’Institute for One World Health (iOWH), sous l’égide de la Fondation Bill & Melinda Gates, dans le but d’industrialiser un procédé initié à l’échelle du laboratoire et découvert par le Pr. Keasling, de l’université de Berkeley en Californie. Le Prix Pierre Potier a été remis à Francis Carré, Vice-Président Chimie & Biotechnologies de Sanofi par Monsieur Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif. « Sanofi est très honoré de recevoir ce prix, qui souligne ses capacités d’innovation en matière industrielle », a déclaré Francis Carré, Vice-Président Chimie & Biotechnologies de Sanofi. « Grâce à ce nouveau procédé innovant de production d’artémisinine synthétique, le délai de production a été divisé par trois et réduit à quatre mois. Nous sommes très heureux d’annoncer le démarrage de cette nouvelle production dès ce mois-ci ». « La mise au point d’artémisinine synthétique va permettre de sécuriser l’approvisionnement d’une partie des besoins mondiaux et de maintenir le prix de cette matière première à des niveaux acceptables pour les organismes de Santé Publique, au bénéfice des patients », a déclaré le Dr. Robert Sebbag, Vice-Président, Accès au Médicament de Sanofi. « Cette étape marque un tournant décisif dans la lutte contre le paludisme, qui atteint près de 300 millions de personnes chaque année et était responsable de plus de 650 000 décès en 2010. » L'artémisinine est le produit de base à partir duquel sont fabriqués les ACTs (Artemisinin Combination Therapies), médicaments destinés à combattre le paludisme. Elle est habituellement extraite IMAGAZINE PDF N°23

L’innovation de Sanofi, qui représente un investissement de près de 15 millions d’euros, permet la production à grande échelle d’artémisinine synthétique, afin de créer une source complémentaire d’artémisinine non saisonnière, atténuant de ce fait les risques de pénurie. Ce procédé industriel totalement innovant consiste en la fabrication par biologie synthétique d’une petite molécule intermédiaire, l’acide artémisinique, suivie d’une transformation chimique en artémisinine. Il a été développé en France et un brevet a été déposé par Sanofi pour cette dernière étape clé. Créé en 2006 par le ministère de l’Economie des Finances et de l’industrie en partenariat avec la Fédération Française pour les sciences de la Chimie (FFC) et l’Union des Industries Chimiques (UIC), le prix Pierre Potier récompense l’Innovation en Chimie en faveur du Développement Durable. A propos du paludisme Le paludisme est une maladie parasitaire transmise d’homme à homme par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique, l’anophèle. Il se traduit par des accès de fièvre et divers autres troubles. Le parasite, appelé Plasmodium falciparum, colonise et détruit les globules rouges du sang. C’est la destruction de ces derniers qui entra ne l’accès palustre caractérisé par l’apparition soudaine de fièvre, de la fatigue, des maux de tête, des frissons, des PAGE N°9


[ 5 décembre 2012 vomissements, etc. L’accès peut parfois s’aggraver et conduire à des anémies sévères, des convulsions, un coma, voire à la mort. Les jeunes enfants et les femmes enceintes sont particulièrement exposés au risque de paludisme grave. Le paludisme est la plus répandue des maladies transmissibles, affectant la plupart des pays tropicaux et subtropicaux d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud et du Sud-Est, et certaines zones d'Amérique du Sud. On estime qu’un tiers de l’humanité vit dans des zones où existe le paludisme, et que chaque année, environ 300 millions de personnes développent un accès palustre, entrainant plus de 650 000 décès en 2010, dont la grande majorité sont des enfants africains de moins de 5 ans.

Nos clients sont les sociétés de production, les diffuseurs (TF1, France Télévisions, BFM, ITELE, Canal+Horizon, Canal Plus....) mais aussi les sociétés de postproduction, l'Etat, les écoles et BTS audiovisuels et, des amateurs de la vidéo pro. Nous pensons développer de plus en plus nos relations à l'export pour ces prochaines années. Et, principalement en Algérie et en Tunisie. Quelle est la taille de votre structure ?

VISUAL IMPACT France Après avoir travaillé dans différentes société européennes (suisses et espagnoles) de vente de matériel vidéo professionnelles, David Lesage fonde VISUAL IMPACT FRANCE en 2003 et, pour le compte du groupe Anglais VISUAL IMPACT ( groupe créé il y a 27 ans et, composé de 25 agences dans 10 pays). Résolument positionné sur le secteur de la vente, l'intégration et la location des produits audio pro, David Lesage nous éclaire sur VISUAL, lors du SATIS 2013... Votre société distribue des produits audiovisuels pro ? Avec quels fabricants travaillez-vous ? Nous sommes distributeurs de grandes marques de vidéo pro : SONY, PANASONIC, CANON ET JVC, .je ne vais pas toutes les citer, car nous distribuons plus de 150 marques et, principalement des camescopes et leur accessoires, trepied, paulières, batterries, système HF audio et vidéo, mélangeur vidéo, optique, moniteurs... Etes-vous leader dans ce domaine ? Comment vous positionnez-vous sur ce marché ? Dans notre secteur d'activité nous faisons partie des trois plus importants....Nous travaillons avec les agences du groupe dans toute l'Europe et en Afrique du sud. Nous avons de nombreux clients en Afrique, en Algérie, en Tunisie, en Côte d'Ivoire, au Gabon et au Sénégal. Pour quelles demandes et pour quelles solutions en Afrique du Sud ? IMAGAZINE PDF N°23

Nous sommes 27 employés avec un chiffre d'affaires de 16,7 millions d'euros pour cette année. Comment se répartit votre chiffre d'affaire de façon sectorielle ? 85% a la vente et 15% à la location. L'Innovation, pour vous ... Les prochaines innovations vont tourner autour du 4K, ce qui va rapprocher le monde du cinéma du monde de la vidéo numérique Pouvez-vous développer, la 4K ... La 4K est ce qui va succéder à la HD, les caméras sont capables d'enregistrer dans une qualité 4 fois mieux définie que la HD, ...Des marques comme Sony vont présenter l'année prochaine les premiers téléviseurs 4K... Comment se porte le marché de la location de matériel professionnel ? Quelle est la tendance de vos utilisateurs ? Le marché se porte bien en location, et beaucoup de clients tournent maintenant PAGE N°10


[ 5 décembre 2012 avec des cameras équipées de capteur super 35, ou de DSLR (appareil photo pro qui fait de la vidéo), ce qui signifie... un rapprochement entre les équipements du cinéma et ceux de la vidéo.

TROPHEES 2012 SATIS Le Satis dévoile les Lauréats des Trophées 2012 Le 14 novembre, dans l’espace Agora du Satis ont été décernés les Trophées 2012. 34 nominés répartis dans 3 catégories. Après avoir délibéré à huis clos, le jury composé d’experts de la communauté audiovisuelle a attribué les trophées de l’édition 2012

transmission live HD 1280x720 en résolution 720p depuis un iPhone avec une latence ultra-faible. Panasonic PVDE : PT-DZ21KE PT-DZ21KE, dernier né de la gamme système de Panasonic, ce projecteur 3DLP a une résolution native de 1920x1200 pour une luminosité de 20000 ANSI lumens dans un châssis léger et compact (43kg, 620 x 291 x 800mm). CATEGORIE PRODUCTION Aeta Audio : ScoopFone HD ScoopFone HD est le "téléphone mobile professionnel" du broadcaster. Il apporte une solution légère mais performante pour tirer parti du service "Voix HD" sur les réseaux mobiles, et effectuer des transmissions de commentaires audio en direct avec une bande passante de 7 kHz.

Les membres du jury : Jean-Marie Billard-Madrières - Stations Services Olivier Binet – Tapages Alain Chaptal - Journaliste, Chercheur Jacqueline Delaunay, Acc&Led, Denis Harnois, La Compagnie des Réals, Julien Gachot – Ivory, Antoine Gruber - Play & Pause Jean-Baptiste Neyrac - Neyrac Films Emmanuel Pampuri - Les Machineurs Jacques Pigeon - Monteur, truquiste, formateur Bruno Tezenas-Du-Montcel – RFI ont primé les solutions suivantes pour les Trophées du SATIS 2012 dans les catégories.

Object Matrix : MatrixStore Quattro Il est maintenant possible d’emmener un cluster MatrixStore Quattro directement sur le plateau de tournage en pré-production pour sécuriser et administrer les rushs dématérialisés. Photocinerent : AATON Delta Penelope Première Camera 35mm a visée optique avec capteur 7 k CCD Dalsa. Enregistrement en DNG 3.5k, ergonomie exceptionnelle. Fabriquée en France.

CATEGORIE DIFFUSION Hexaglobe : Hexaglobe Media Platform - Plugin Advanced Replay Hexaglobe Media Platform permet la création d'applications verticales de diffusion vidéo OTT. L'application est déjà utilisée pour créer des offres de VOD, Catch-up TV et SVOD mais aussi de consultation de catalogue pour des entreprises de production. IEC Telecom : iShotgun & Application Quicklink Quicklink et IEC Telecom présente la première application de IMAGAZINE PDF N°23

Photocinerent : Fujinon ZK4.7x19 19-90mm T 2.9 Compact Zoom Première Optique Zoom couvrant les capteurs Super35 avec poignée de commande détachable. Alliant la qualité PAGE N°11


[ 5 décembre 2012 Rencontre avec M. Dominique ZANGA, Président de la CICP Quelles sont les missions de la Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion (CICP) ?

optique du cinéma à la flexibilité du Broadcast. Sony Europe Limited : NXL-IP55 système de transmission vidéo temps réel Le NXL-IP55 permet la transmission en temps réel de 4 signaux vidéo HD, de 10 signaux Audio et de 8 GPIO/Tally sur un lien IP Gigabit. CATEGORIE POST-PRODUCTION Trinnov Audio : SmartMeter V3 Le premier système de mesure du Loudness asservi au TimeCode. Cette fonctionnalité unique permet de présenter des mesures de loudness consistantes tout au long d’un mixage et d'alimenter un système d'alertes dynamiques. TROPHÉES DE LA CREATION Dans la catégorie WEB TV : Institut Français TV La société Cellules représentée par M. Rousselier Samuel pour Institut Français TV Conception interactive et graphique, développement informatique de la webtv de l'Institut Français.

La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion en abrégé CICP est une institution internationale associant des entreprises du monde entier, les chambres de commerce, les investisseurs, experts, les diplomates, les personnalités académiques et politiques, des réseaux d’affaires vouer développer des échanges économiques et commerciaux internationaux avec l’AFRIQUE. Il s'agit pour nous de proposer les meilleures opportunités internationales, des informations et des conseils et d'actions pour votre développement commercial, de l'environnement réglementaire et juridique et des ressources humaines à travers des conférences, des rendez-vous personnalisés, des forums, des foires et salons internationaux, etc... Quel est votre rôle au sein de la CICP ?

CICP Nouvelle approche des relations franco-africaines

Je suis le Président Exécutif

Créée le 3 Mars 2003, la CICP est un organisme de promotion des échanges économiques et commerciaux internationaux entre l’Afrique et le monde. Elle est une importante plateforme d'échanges d'expériences qui aide les entreprises à se développer à l'international de manière efficace et durable quel que soient votre taille et votre secteur d'activité ou votre pays.

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[ 5 décembre 2012 de la CICP. Mon rôle est de représenter la CICP partout où besoin est de promouvoir les activités de promotion des entreprises, des opportunités d’affaires et d’investissement en Afrique ou avec l’Afrique, de penser la politique, de favoriser la création des partenariats ou des mises en relation inter-entreprises, de sceller des partenariats gagnant-gagnant, de coordonner l’organisation des évènements (forums, diners et voyages d’affaires, etc) Et votre équipe ? Notre équipe est constituée de : Président Fondateur & Président Exécutif : M Dominique ZANGA, Cadre Commercial auprès des Domaines LionelDufour, http://www.lionel-dufour.fr Maison de Grands Vins vignobles de renommée mondiale, Vice-Président Chargé des Relations Publiques et des Stratégies: M KEITA Président de CIDIGA Vice-Présidente Chargée des Relations Publiques et des Partenariats : Mme Nadège KONE, PDG des Sociétés COTE D IVOIRE, BURKINA FASO, Chargé des relations publiques & partenariats (Afrique de l'Ouest & Maghreb) : M Raymond KOUDO, PDG du Groupe VP-S Parrains: - M Philippe CHANDEZON: Président Directeur Général de la BICP-GABON - M FADIL MOHAMADOU : Vice-Président Administrateur Directeur Général SN Hôtel Le Méridien Douala - Responsable Conseil & Contentieux: Monsieur Roland DANA, Juriste Nos Représentants à L'international : - Représentant COTE D'IVOIRE: M François EHOUMAN Representant Burkina Faso: M Bakary BARRO, Marketing Executive Marina Market, - Représentant USA & CANADA: Joseph NNOMO, Chargé du Développement Comité d’Expansion Economique de la ville de Montréal - Représentant Asie : M Inane GURBUZ, Président Fondateur d’AZKAN GROUP Vous collaborez, avec le SIRA, sous quelles formes ? La Société SIRA INTERNATIONAL, http://www.sira-international.fr est une entreprise qui a mis en place un site sécurisé d’achats en ligne de produits de consommation courante et de BTP, et livrés auprès des familles en Afrique. Notre mission étant la promotion des entreprises, afin de leur donner plus de visibilité et de les faire connaitre à l’international, IMAGAZINE PDF N°23

SIRA-INTERNATIONAL est donc membre de notre club Busines International, la CICP. Sa présentation, son site et son logo apparaissent dans tous nos supports de communication internationaux (flyers, plaquettes, sites internet) diffusés à travers le monde lors de forums, salons économiques et très prochainement dans l’Annuaire International des Entreprises dénommé Réseau Mondial Des Affaires(REMA) que nous sommes entrain de mettre en place. Il en est de même de plusieurs autres entreprises telles que la société de produits de bienêtre dont le site est : http://www.cosmoprincesseka sai.com et bien d’autres entreprises membres de notre réseau d’affaires international. Avez-vous d'autres partenaires dont vous souhaitez parler ? Oui, nous avons d’autres partenaires, des entreprises de différents pays, des consultants et des experts. Je vous parlerai par exemple de Monsieur Philippe MANGEARD Vice-Président de UBIFRANCE, organisme d’expansion économique des entreprises françaises à l’international et Président Fondateur de JKPM. Et aussi de KEITA INTERNATIONAL, une entreprise d’investissement, de trading sur les marchés financiers, d’informations économiques et financières. Egalement, Excellence Consulting dont le PDG est Mme Géraldine ZOUNGOULA et qui nous représente d’ailleurs en République Centrafricaine. Je vous parlerai aussi de la société PAGE N°13


[ 5 décembre 2012 SN STRATEGIES dont le Directeur est Monsieur Paul MBIA qui nous représente au Cameroun. Autres partenaires : Le Comité d’Expansion du Val d’Oise, La Chambre de Commerce de Paris, Le « Réseau Mondial des Affaires » ou REMA, l’annuaire international des entreprises, Linkedafrica, réseau social africain, Africa 24, Festival international du Film Black de Lille Métropole, Vox Africa Le MOCI, le moniteur du Commerce International, Africa n° 1 Agence Panafricaine de la Presse Africaine (APPA) Nord-Sud Partners, Magazine économique, Géopolitique Africaine. Impossible de tous les citer. Vous êtes intervenu lors du colloque international " Nouvelle approche de la gouvernance Africaine" , sur la thématique : nouvelle approche des relations franco-africaines, quelles sont le résultat des vos réflexions ? Le résultat de notre réflexion est pragmatique, simple et clair. L’Afrique a un très gros potentiel sur le plan de ses richesses minières, énergétiques, humaines, animalières, halieutiques, climatiques, etc… Doit-on « aider » un continent aussi riche ? Non ! Simplement, faire évoluer les relations franco-africaines afin que ces échanges commerciaux en particulier soient Gagnant-Gagnant. Pourquoi l’Afrique ne fixerait elle pas le prix de son pétrole, de son café ou de son cacao comme la France fixe le prix de son véhicule de son avion ? Nous savons tous qu’il y a une contre partie de l’aide chiffrée que l’Afrique reçoit de la France. Pourquoi ne pouvons-nous pas aussi chiffrer ce que la France reçoit de l’Afrique afin de voir comment faire évoluer de manière transparente cette relation France Afrique devenue anachronique ? Car, sans aide et si simplement ces relations économiques sont réactualisées, l’Afrique deviendra l’un de plus grands continents du XXIe siècle et un important partenaire d’affaire pour le monde entier. IMAGAZINE PDF N°23

Quels sont vos futurs projets ? Nous allons finaliser la mise en ligne de notre annuaire International des Entreprises, « Réseau Mondial des Affaires (REMA) qui permettra aux entreprises d’avoir une forte visibilité à l’étranger. Ce sera aussi un support de promotion de grandes rencontres d’affaires internationales de salons, foires, etc.…Nous invitons déjà les entreprises, annonceurs, experts et consultants à nous contacter pour réserver des espaces publicitaires afin de profiter des tarifs promotionnels de lancement. La CICP est Parrain et Invité d’Honneur au 1er Festival International du Film Black les 30 et 31 Mars à Lille. Imaginé et proposé par l'association KALEA DEPARTEMENT, le projet de créer un festival inédit autour du cinéma Black .Plus qu’un simple festival, Le FIFBLM est à la fois un rendez-vous cinématographique, citoyen, un espace d’échanges et de rencontres, une plateforme de réflexion sur l’avenir du cinéma Black. Cette manifestation exceptionnelle, devrait rassembler les cinéphiles de la Métropole Lilloise et d’ailleurs. Un festival dynamique, rafraichissant et audacieux qui vise à favoriser le développement de l’industrie du cinéma indépendant et mettre en valeur plus de films sur les réalités des BLACKS de partout dans le monde. Aussi, La CICP est partenaire du 8e Salon du Recrutement PAGE N°14


[ 5 décembre 2012 pour l’Afrique à Paris le 4 Mai à ESCP-EUROPE à Paris. Ce Forum unique à la hauteur de vos ambitions sur le marché africain, il attire chaque année une quinzaine d’entreprises les plus dynamiques sur le continent pour 600 candidats en moyenne à la conquête des débouchés aussi bien d’affaires que de carrières. Parmi les plus fidèles on retrouve Orange, Deloitte, PWC, IFC, Michael Page Africa, Africsearch, Ernst and Young, Petro Gabon… En partenariat avec le Premier Ministère Ivoirien, les Ministères du Tourisme, du Commerce et aussi le CEPICI, organisme de promotion des entreprises ivoiriennes, nous avons organisé notre 8e Forum Economique et le 1er Forum Economique International en sol africain à Abidjan en COTE D’IVOIRE les 21,22 et 23 Juin sur le thème : « Les Opportunités d’investissement en Afrique ». Et comme chaque année, nous préparons rendez-vous annuel des entreprises a eu lieu les 24 & 25 Octobre 2012 à Paris, le 8e Forum du Commerce International à Paris sur le thème : « Perspectives de croissance économique et investissements en Afrique ». Cette manifestation, l’un des plus importants de nos rendez-vous d’affaires, réunira plus de 300 exposants et 15 000 visiteurs. Le 8e forum donnera la parole aux responsables d’entreprises, investisseurs et hommes d’affaires voulant réaliser des projets en Afrique. En présence d’officiels, Ministres, et d’opérateurs économiques africains, l’objectif sera de favoriser les échanges afin de faciliter la création des partenariats d’affaires durables. Enfin, comme chaque fin d’année à l’occasion de la Saint-Sylvestre, nous organisons un important Dîner et Réveillon à l Hôtel Marriott à Paris le 31 Décembre de 20h à l’aube avec près de 350 participants et responsables d’entreprises. Occasion de vous faire connaitre, de nouer des contacts, d’échanger et de passer de moments agréables.(photos :lancement au Press Club du Salon de Casablanca)

World AIDS DAY African Union commemorates World AIDS DAY The African Union Commission (AUC) joins the global community in commemorating the World Aids Day today, 1st December 2012. Commemorative activities at the African Union headquarters was held for two days from 30th November to 1st December 2012, under the theme “HIV Free Generation in Africa is Possible. AUC commemoration featured various activities on 1st December including a bazaar by Ambassador’s spouses group, Children’s performance, AU choir, and shows by children from different schools of Ethiopia. These activities were attended by African Union staff and members of African Embassies and community in Addis Ababa. On 30th November, AUC launched the commemoration of World AIDS Day with the decoration of AUC staff with red ribbons in the presence of the Deputy Chairperson of the Commission Mr. Erastus Mwencha. A condom and Information-EducationCommunication campaign was conducted as well as the distribution of condoms and IEC materials for all. The campaign was organized by the AUC Medical Services

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[ 5 décembre 2012 Directorate in collaboration with partners dealing with HIV-AIDS issues, The African Union Commission has always observed the World AIDS Day through awareness – raising and educational activities earmarked for the occasion to sensitise the population on the pandemic. This year commemorative events aim to express solidarity in awareness raising efforts in line with the International Community while drawing attention to the most vulnerable groups in the African Continent; that is young people and women. It also raises awareness among AUC/ African Embassy staff and their families in order to reduce HIV transmission to zero amongst them. Backed by the UN “Getting to Zero” campaign theme which runs until 2015, the African Union Commission has chosen the theme “Getting to Zero: HIV- free Generation in Africa is possible”. In line with this theme, this year’s commemoration will focus on getting to zero with the youth and getting to zero at the AU workplace. This underscores the importance of “Getting to zero”, in terms of zero new HIV infections, zero discrimination and zero AIDS-related deaths.

Fonds panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel (FPCA) 21 programmes de télévision soutenus par le Fonds francophone de production audiovisuelle Réunie à Bujumbura (Burundi) début novembre, la Commission de sélection du Fonds francophone pour les programmes audiovisuels s’est réunie à Bujumbura (Burundi) a retenu 21 des 50 projets qui lui ont été soumis pour un montant attribué s’élevant à 300 000 euros. Seize œuvres bénéficieront d’une aide à la production (huit documentaires unitaires, deux séries documentaires, cinq séries de

Série fiction - 40 x 26’, 20.000 € Les chenapans de Christiane Chabi-Kao (Bénin) Série fiction - 20 x 26’, 20.000 € Miss diamant de François Kandonou (Togo) Série fiction - 26 x 26’, 15.000 € Turbulences de Daniel Kamwa (Cameroun) Long métrage d’animation (70’), 20.000 € Trois épisodes de la série de « Formation en Afrique » (CIRTEF) Lobé Ndiaye (Sénégal), Fatoumata Coulibaly (Mali) et Pierre Komdaogo (Burkina Faso) Série documentaire - 3 x 26’ 21.000 € (3 x 7.000) Premières du Collectif de réalisateurs (Cameroun) Série documentaire - 10 x 26’, 20.000 € La femme à la caméra de Karima Zoubir (Maroc) Documentaire, 52’, 15.000 € Hass Keïta, le temps d’un album de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire) Documentaire, 52’, 15.000 €

fiction et un film d’animation), quatre autres (trois documentaires et une série télévisée) d’aides à la finition, tandis qu’un projet de documentaire recevra une aide au développement. AIDES A LA PRODUCTION La sacoche de Boubakar Diallo (Burkina Faso) Série fiction - 20 x 26’, 30.000 € Teenagers de Célestin Konan (Côte d’Ivoire) Série fiction - 52 x 26’, 22.500 € Bienvenue à Kikideni de Aminata Diallo Glez (Burkina Faso) IMAGAZINE PDF N°23

Chacun sa bonne de Maher Abi Samra (Liban) Documentaire - 52’, 12.000 € L’amour en cage de Dani Kouyaté (Burkina Faso) Documentaire - 5’, 10.000 € Femmes de Tunisie de Ismahen Lahmar (Tunisie) Documentaire, 52’, 10.000 € Une simple parole de Khady et Mariama Sylla (Sénégal) Documentaire, 52’ 10.000 € PAGE N°16


[ 5 décembre 2012 Retour au cimetière de Djibril Diaw (Mauritanie) Documentaire, 52’ 10.000 € Tambours sacrés de Joseph Bitamba (Burundi) Documentaire, 52’, 10.000 € AIDES A LA FINITION A la recherche du premier film tunisien de Kamel Chérif (Tunisie) Documentaire, 26’, 7.500 € Kinshasa bien de Georges Kabongo (RDC) Documentaire, 52’, 7.500 € Licorne, le film de Vincent Toi (île Maurice) Documentaire, 52’, 7.425 € Atchaaba Arice Siapi (Cameroun), Série fiction – 24 x 26’, 10.075 €

passionné par son secteur d’activité... Proche de plus de 10 000 professionnels du net, il en étudie les tendances pour être toujours à la pointe des nouveautés. Créatif avec une assurance naturelle, il est aussi un gestionnaire lucide capable d’anticiper les tendances à venir... Est-il difficile d’organiser un salon professionnel ? Je dirais qu’il est difficile dans le temps de tenir dans l’organisation de salons professionnels et que les

AIDE AU DEVELOPPEMENT La route de la rumba de David Pierre Fila (Congo) Documentaire, 90’, 7.000 €

TIME2MARKETING / T2M Le 30 octobre dernier, s’est tenu le salon TIME2MARKETING / T2M de LYON dans le cadre prestigieux du château Perrache à Lyon. Un salon professionnel dont les thèmes : Big data, emarketing, marketing 3.0, cross & multi canal, soa & sem, référencement naturel, web sémantique, web3.0, datamining, serious game etc… ont été abordés de façon très naturelle par les plus grands professionnels du secteur des technologies numériques...Orateurs et exposants se sont retrouvés dans une ambiance dynamique et positive pour aborder des thématiques complexes et résolument actuelles. Le T2M fort de son contenu inédit sur le marché événementiel se positionne aujourd’hui comme un point de rencontre unique … Le rendez-vous est pris pour lT2M PARIS 2013 les 22 et 23 MAI 2013, Porte de Versailles... avec aux commandes Franck Prime, créateur des salons E-COMMERCE PARIS, E-COMMERCE 1TO1 et E-MARKETING revendus en 2011 a COMEXPOSIUM Portrait par Marie Cornet-Ashby FRANCK PRIME : QUAND LA CREATION RIME AVEC INTELLIGENCE Depuis quinze ans, Franck Prime, imagine et développe des salons professionnels. A ses actifs : l’E-commerce Paris, le Emarketing et le E-commerce 1to1 de Monaco. Spectateur et acteur de l’émergence la net économie, il avoue volontiers être IMAGAZINE PDF N°23

visiteurs sont lassés de ces phénomènes de foires où le monde n’a pas la valeur de qualitatif. C’est assez organique : un salon quel qu’il soit,( les miens compris), atteignent des seuils où ils ne peuvent évoluer (un salon pro ne dure généralement et au maximum que 8 a 10 ans, d’où une maturité vers 7 à 8 ans et une dépréciation puis chute en années 9 et 10). Et sans contenu fort, on accélère sa chute. Le T2M est le salon au contenu le plus fort PAGE N°17


[ 5 décembre 2012 et au potentiel de développement le plus puissant, et dixit toute la presse et la majorité des éditeurs. Aviez-vous des prédispositions dans ce domaine très spécifiquement ? Je viens de la carte vitale et je suis plutôt un développeur à l’origine. Je suis un créatif et je ne suis pas quelqu’un qui, sur le long terme, aime à conserver les choses...Je ne considère pas que ma création m’appartient car ce sentiment de possession ne vous permet jamais d’évoluer, juste de se raccrocher à la chute. J’aime créer, développer mais lorsque je suis en terrain conquis, cela me donne envie d’initier un autre projet. Je me situe véritablement à la genèse d’une idée et, j’aime la voir émerger et devenir réelle in fine. Lorsque l’idée est définitive et fonctionne bien, je ne vois pas l’utilité d’en rester là mais, plus d’en passer le relai et de créer autre chose. Par exemple, j’ai créé le salon E-commerce à Paris qui est devenu une institution et, je m’en suis dégagé puisque sa notoriété lui a permis de fonctionner de façon relativement automatique. Le salon E-commerce est un très beau salon, il évolue maintenant sans ses fondateurs...Et je suis passé à d’autres challenges. Vous avez créé combien de salons en tout ? J’ai créé 104 salons. Et mes expériences au sein de Reed OIP (maintenant REED EXPOSITION et, à la création du 1er salon du E-BUSINESS en France en 1999) puis la société Ebusiness (qui ne faisait initialement qu’un peu de journalisme), ont été le point de départ de cette passion. D’ailleurs, E-Business était au départ une société de presse. Pour accroître son bénéfice nous avons décidé de l’orienter vers l’événementiel. Et, nous sommes devenus de plus en plus pertinents, à travers l’organisation de 8 à 10 salons par an et sur cinq ans. Cinq années qui ont vu émerger l’Ecommerce, l’E-marketing et la dématérialisation. Trois secteurs sur lesquels nous avons concentré toutes nos énergies à travers 3 salons ...! C’est à ce moment, d’ailleurs, qu’ils ont pris de l’ampleur et se sont installés en terme de réputation. Au bout de huit ans, notre salon Ecommerce est devenu leader, et nous l’avons alors vendu à COMEXPOSIUM (leader en Europe dans l’événementiel), Alain et moi. Nous sommes restés alors deux années au service des acquéreurs... Ensuite, nous sommes partis vers d’autres défis et je suis moi-même resté dans le domaine de l’événementiel en ouvrant ONE PLACE avec COMEXPOSIUM justement (et d’autres très forts financiers). J’ai gardé des relations professionnelles avec le dirigeant de COMEXPOSIUM dont j’ai une grande estime. Nous continuons à collaborer IMAGAZINE PDF N°23

ensemble, même si je suis de nouveau indépendant à travers ma société ONE PLACE. Le libre arbitre est plus important que l’argent ou le pouvoir. C’est du moins ce que je pense. Quel est le cœur de métier de votre société ONE PLACE ? ONE PLACE lance et teste des salons. Nous analysons ceux qui fonctionnent, ceux qui émergent et, ... aussi ceux qui ne fonctionnent pas du tout. Depuis dix ans, j’ai acquis plus 30 000 contacts (et aussi clients), nos rapports sont proches et ils me permettent aussi de penser, d’imaginer, d’anticiper des nouveaux projets en rapport avec des attentes, des problématiques... Ma vision professionnelle se situe à trois ans. Et pour être précis, ONE PLACE était déjà stabilisé financièrement la première année. Je sais ce que je veux avec précision et vers quoi je veux amener un salon.... Quel est investissement minimum pour lancer un salon ? Tout dépend de la taille mais concernant le type de salons que je lance : environ 100 000 euros. Et si vous ratez votre opération, ce sont 100 000 euros de perdus. Sur 104 salons, je les ai tous réussis. La première année du lancement de ONE PLACE, quatre salons ont été lancés, tous ont fonctionné et aussi en terme de rentabilité. Je suis passionné par la création et j’ai vu évoluer les secteurs de l’E-commerce et l’E-marketing et de la dématérialisation... Cette immersion pendant dix années dans ces domaines PAGE N°18


[ 5 décembre 2012 me permet d’en comprendre les subtilités et de dégager des tendances futures mieux qu’un repreneur de salon qui ne le fait que par objectif financier, ce type de personnage se plante toujours. Et je suis passionné... J’aime aussi la notion la déontologie. D’ailleurs, le secteur de l’événementiel est un petit milieu et je revendique l’éthique comme une marque de crédibilité sur le long terme. Vous avez des maîtres ou des référents dans votre secteur ? Oui, le patron de COMEXPOSIUM : Renaud Hamaide, c’est l’homme que je connais le plus. Chez REED EXPOSITION MES, Alain Bagnaud Ce sont les pairs de l’événementiel réel et, incontournables en terme de respectabilité. Mais aussi Sylvain Arquie, le patron d’INFOSPROMOTION sans oublier Romuald GADRAT le patron de TARSUS. Ces quatre hommes font la pluie et le beau temps dans l’événementiel, tous les autres et moi compris, ne sommes rien Et je tiens à respecter mes pairs. Très clairement avec des idées nouvelles ! Recopier ce qui existe déjà, n’a pour moi aucun crédit, aucun sens, cela ne m’intéresse pas du tout. C’est une vision financière de sa propre existence, cela oublie le libre arbitre et l’esprit créatif. Et j’envisage déjà de nouveaux salons sur le thème du marketing sémantique et nous venons de lancer le DEV-PRO, le 1ercongrès sur la formation professionnelle. Cela ne s’est jamais fait. Le salon DOC&FINANCES fédère tous les acteurs pertinents de la dématérialisation et de la finance, un vrai produit de contenu. Et pour terminer, le bébé sur lequel vous vous trouvez actuellement (son édition lyonnaise) : le T2M. C’est le salon reconnu par toute la presse et tous les éditeurs comme étant le plus en devenir sur le marché du marketing3.0 et e-marketing. J’ai créé et géré des salons pendant 10 ans, je me suis battu face à des groupes leaders pour établir une notoriété d’un E-commerce de 17 à 500 sociétés et ratisser tout le marché dans le sens de ce salon. Je sais, le potentiel que certains salons ont et celui là va faire beaucoup de bruit. Il a un potentiel hautement supérieur a tous mes autres salons. Nous allons d’ailleurs annoncer un rapprochement puissant avec un autre salonnier sous peu. Croyez-moi, le T2M va devenir LE salon de référence du domaine au rang international. Un homme, une parole ?

Je vais vous raconter une histoire. J’ai eu un accident quand j’étais jeune et il était certifié que je ne remarcherai plus. Et bien, j’ai décidé le contraire et je marche aujourd’hui. Cela parait simple à dire, risible peut-être, mais lorsque vous vous trouvez confronter à ça, reste plus que vous seul pour vous en sortir. Ma vie a été confrontée à 6 reprises à ce genre de chose soit disant définitives. En fait, n’est définitif que ce que j’ai décidé, jamais ce que l’on décide pour moi. Je ne laisse personne décider à ma place, c’est un fait, ni pour un pouvoir éphémère, ni pour de grosses sommes d’argent et, ce qu’on m’a proposé très souvent).C’est une mentalité et un mental, mes décisions sont prises avec lucidité, il est impossible de me laisser influencer dans cette démarche. Et je vais jusqu’au bout de ma passion...

Steve Jobs : " Il ne faut jamais aller vers la facilité..." Vous déposez vos idées de façon juridique ? Oui, bien entendu. C’était le job de mon ex-associé dans ma 1ère vie de salonnier, on a assez eu de soucis avec ces erreurs de non protection INPI ou BOPI pour que je ne les fasse pas moi-même. Et, j’avance avec mon instinct essentiellement et volontairement. Quand en 2001, j’ai lancé le E-commerce, on disait que cela ne marcherait pas, ce salon est devenu leader sur son secteur... Vous décidez toujours seul ? IMAGAZINE PDF N°23

Que pensez-vous réseaux sociaux ?

des

Ce sont des nouveaux outils que j’utilise quotidiennement à usage uniquement professionnel pour ma part. La vie privée, c’est autre chose. Je préconise aussi, des échanges vrais et discussions réelles entre personnes physiques. PAGE N°19


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Faut-il une éducation, sur la maîtrise de ces outils et ses usages ? C’est une vraie question, il est impossible de revenir sur l’évolution des technologies. Et il est impossible de la contrôler. Ce qui est contrôlable, c’est ce que vous avez envie de dire à travers les réseaux sociaux. Et effectivement, à mon avis, il est préférable de réfléchir à ce que l’on souhaite ou non communiquer sur le web, c’est-à-dire, au plus grand nombre...Et il faut différencier la vie professionnelle et la vie privée. J’avoue que l’on retrouve souvent la mixité entre la vie professionnelle et privée sur certains réseaux sociaux. La vie privée des gens ne m’intéressent pas, je suis attaché essentiellement à leurs compétences et leurs activités professionnelles, jamais à leur impression d’être. Il s’avère que mon nom est passé dans le domaine un peu public sans que je ne le veuille et par un acte qui m’avait été ordonné par feu mon patron et du fait d’avoir fait venir plus d’un million de professionnels sur des salons. Clairement, construisez une société de 0.1 a 5 Millions d’euros et de 3 à 27 salariés, sans vous faire connaitre et , en ne restant que le gentil qui ne fait pas de bruit, on en reparlera...! Et c’est vrai que je lis sur le web, certaines choses sur moi, qui me laissent perplexes. Il a été écrit une fois que je devais être tué, un truc incroyable non ? Moi je m’en fou, ma famille non. Mais vu que de petits rigolos sans déontologie, ni respect pour les autres (donc pour eux-mêmes) se sont aussi attaqués à mes enfants, j’ai décidé de couper court et ne plus lire. Ce type de nombrilisme envers la vie des autres visant à faire du mal pour se faire remarquer est de la masturbation décérébrée. En fait, les détracteurs ne vous connaissent jamais, j’en ai même deux qui ne m’ont jamais vu, ni rencontré mais payent du référencement à mon propre nom afin de mettre leur site plus en avant. Exister par les autres, c’est triste non ? En bref, il ne faut pas chercher à comprendre. Mélanger la vie professionnelle et privée, peut être dangereux donc, surtout si vous ne l’avez pas voulu. Jamais une seule fois et malgré mes quelques 30 000 connaissances ou 1 million de contacts, je n’ai utilisé mes réseaux pour agir contre quelqu’un. J’existe par moimême, je n’ai pas besoin des autres pour ça et encore moins de faire du mal pour me faire connaître.

Aujourd’hui, c’est la clôture du salon T2M et DOC&FINANCES LYON, combien de temps pour préparer cet événement, que vous qualifiez comme un succès ? Il nous a fallu deux mois de préparation pour l’organisation de ce salon. J’ai atteint plusieurs objectifs : sa rentabilité, sa segmentation, sa légitimité en terme de contenu. En d’autres termes, cet événement sera reconduit en double de sa taille, l’année prochaine...

L’Afrique sub-saharienne enregistre la plus forte hausse dans l’indice de connectivité mondiale de DHL Les pays ayant enregistré les hausses de connectivité mondiale les plus marquées sont en Afrique, ceux affichant les hausses les plus notables sont le Mozambique, le Togo, le Ghana, la Guinée et la Zambie •La connectivité mondiale n’a pas encore récupéré après la chute brutale observée au début de la crise financière

A la fin, on est juste, tous, de petits atomes, donc pas grand-chose.

•Le déplacement du centre de gravité économique du monde refaçonne la connectivité industrielle

Et sans doute, est-ce pour cela que j’ai décidé de lancer le ENetwork, un réseau, et avec 50 patrons et qui vont maîtriser le contenu. Le 1er réseau social de la net-économie. Je connais beaucoup, énormément, de monde et de patrons très puissants dans le monde de la net-économie. Il était légitime qu’un type comme moi lance ce site. En bref, ca va commencer sous peu. D'ailleurs, on ne parlera pas de sa vie ou de sa petite haine envers machin ou bidule, ni de sa soirée devant une série tv. C’est un réseau social de pros pour les pros et sans pub. Légitimité de la presse et libre arbitre des éditeurs. Rien de plus. IMAGAZINE PDF N°23

DHL a publié aujourd’hui la deuxième édition de son Indice de Connectivité Mondiale (ICM), qui représente une vaste analyse de l’état de la mondialisation de la planète. Ce rapport, réalisé avec plus d’un million de points de données sur la période de 2005 à 2011, PAGE N°20


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conclut que le monde d’aujourd’hui est moins connecté qu’il ne l’était en 2007. Il documente la progression solide de la connectivité mondiale, mesurée en fonction des échanges de marchandises, de capitaux, d’informations et de personnes, entre 2005, l’année de référence du rapport, et 2007, avec une chute brutale au début de la crise financière. En dépit d’une progression modeste depuis 2009, la connectivité mondiale n’est pas encore remontée au plafond observé avant la crise. Bien qu’à l’échelle internationale, la connectivité mondiale n’ait enregistré qu’une hausse très légère de 2010 à 2011, certains pays ont nettement progressé. Les pays ayant enregistré les hausses de connectivité mondiale les plus marquées entre 2010 et 2011 sont le Mozambique, le Togo, le Ghana, la Guinée et la Zambie, et ils sont tous situés en Afrique sub-saharienne. Bien que cette région compte toujours parmi les moins connectées du monde, elle affiche en moyenne la hausse de connectivité la plus importante de 2010 à 2011. Les Pays-Bas conservent leur place de 2010 comme étant le pays le plus connecté du monde. En 2011, neuf des dix pays les plus connectés étaient situés en Europe, qui représente donc la région la plus connectée du monde. Selon Charles Brewer, Directeur général de DHL Express en Afrique sub-saharienne, l’ICM révèle également qu’en 2011, le commerce intra-africain était toujours loin derrière ses homologues européens et asiatiques. « Si nous désirons améliorer cette interconnectivité, nous devons chercher à faciliter les activités commerciales entre les frontières, et améliorer les accords commerciaux régionaux, les procédures douanières et l’efficacité des postes frontaliers, entre autres choses. » Selon M. Brewer, l’ICM 2012 indique que, d’un point de vue mondial, l’environnement commercial volatil et incertain d’aujourd’hui supporte les conséquences durables de la crise financière. « À cette époque de croissance lente, il est important de ne pas oublier les progrès considérables que la mondialisation a apporté au monde et de reconna tre qu’elle constitue un moteur de progrès économique. Il est primordial que les gouvernements de la planète résistent aux mesures protectionnistes qui entravent les échanges transfrontaliers. »

Le thème « Entreprise Responsable, Entreprise Rentable » a attiré trois fois plus d’entreprises qu’en 2011, preuve que dirigeants et directeurs sont convaincus que la responsabilité des entreprises peut être une vraie réponse à la crise. Les entreprises de plus en plus impliquées dans un contexte de crise www.worldforum-lille.org - 76 sessions (du déjeuner thématique à la conférence plénière) - 150 intervenants du monde entier - 40 réseaux et experts de la RSE du monde entier coorganisateurs - 50 engagements déclarés pour la Global Union for Sustainability le 16 Novembre Un Forum rythmé de temps forts tout au long des 3 jours La région Nord-Pas de Calais va devenir pionnière de la Troisième Révolution Industrielle L’économiste américain Jeremy Rifkin a fait salle comble en conférence d’ouverture en dévoilant sa Troisième Révolution Industrielle (TRI) basée sur la convergence entre la communication par Internet et les énergies renouvelables. Très applaudi, sa présentation a été suivie par l’annonce d’un projet d’envergure : la région Nord-Pas de Calais a annoncé son intention de devenir pionnière de cette TRI.

WORLD FORUM LILLE Le World Forum de Lille s’affirme comme le forum de référence des acteurs internationaux de la responsabilité sociétale.

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Le lancement Européen de la Global Union for Sustainability (GUS) : une dynamique d’action est en marche ! PAGE N°21


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« QUI VEUT FAIRE QUELQUE CHOSE TROUVE UN MOYEN, QUI NE VEUT RIEN FAIRE TROUVE UNE EXCUSE. » MARC ROQUETTE, PDG, ROQUETTE (FRANCE) Partenaires et intervenants du World Forum Lille, entreprises et acteurs de la région, réseaux d’entreprises locaux et internationaux, ce sont plus de 50 personnalités qui se sont publiquement engagées lors de la conférence de clôture à entreprendre dès 2013 des actions simples, concrètes et mesurables en faveur du développement durable. Repères 2012 - 76 sessions (du déjeuner thématique à la conférence plénière) - 150 intervenants du monde entier - 40 réseaux et experts de la RSE du monde entier co-organisateurs - 50 engagements déclarés pour la Global Union for Sustainability le 16 Novembre

-ePresse et GQ, ex-aequo pour le Trophée de la meilleure innovation digitale et nomade (GIE ePresse pour son kiosque numérique et le magazine GQ pour son application iPad) - Closer pour le Trophée de la meilleure innovation commerciale. - Les Inrockuptibles pour le Trophée de la meilleure innovation marketing diffusion promotion. - Ascenceo 360 et le Moniteur pour le Trophée de la meilleure innovation technique industrielle. - Le déplacement papier dans les Hautes-Alpes pour le Trophée de la meilleure innovation vente au numéro. La cérémonie s'est déroulée

CULTURE ET MEDIAS LA PRESSE AU FUTUR Dans le cadre de la 6è édition de la Presse au Futur s'est déroulée la cérémonie des Trophées de l'Innovation Presse.

avec la présence d'Audrey Pulvar, Olivier Poivre d'Arvor et Jean-Luc Hess.

Les 8 lauréats qui ont été récompensés sont : CULTURE & LIVRES Publication : « l’appui à l’intégration régionale en Afrique : quels enjeux pour les partenaires au développement ? »

- France Culture papier pour le Trophée de la meilleure innovation éditoriale et le Trophée de la catégorie Innovation Presse. -Le Télégramme pour le Trophée de la meilleure innovation marque et diversification.

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L’intégration régionale en Afrique subsaharienne est aujourd’hui une priorité poursuivie par l’ensemble des États du continent. En effet, elle représente un moyen efficace d’accélérer leur développement économique et de réussir progressivement leur insertion dans la mondialisation.

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[ 5 décembre 2012 Pour ces raisons, la France fait du renforcement de l’intégration régionale en Afrique un axe fort de sa politique de coopération ; une priorité clairement réaffirmée dans le « document cadre de coopération au développement » élaboré en 2011. On constate cependant aujourd’hui que les appuis français se trouvent largement concentrés sur les seules régions d’Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Réalisé avec le soutien de l'AFD, ce rapport analyse les enjeux et les perspectives de l’intégration régionale sur l’ensemble du continent africain. Cinq communautés économiques régionales ont été étudiées, ainsi que l’Union africaine. L’objectif était d’approfondir nos connaissances des processus en cours, afin d’orienter au mieux nos futures actions de coopération en termes de géographies, de secteurs d’intervention et d’outils à mobiliser. Cette étude présente l’intérêt de fournir un aperçu actualisé et exhaustif des enjeux, des besoins d’appui et des pratiques des principaux bailleurs de fonds intervenant dans ce domaine.

Jean-Paul Gourévitch Jean-Paul Gourévitch est expert international en ressources humaines, spécialiste de l'Afrique et des migrations. Il a publié dans ce domaine « Les Africains de France » (Acropole 2009), L'immigration ça coûte ou ça rapporte (Larousse 2009) et cinq monographies pour Contribuables Associés dont la dernière L'immigration en France: dépenses, recettes, investissements, rentabilité sort début décembre 2012. Il est aussi l'auteur d'une soixantaine d'ouvrages divers: romans pour la jeunesse, biographies, beaux livres, polars et enseigne également l'image politique et la littérature de jeunesse. On peut le retrouver sur son site acrostiche www.leplaisir.net

d'outremer, les scénarios pour réduire les déficits. Pour répondre plus précisément à votre question, la conception date de février 2012, la naissance de novembre 2012. Neuf mois de gestation. Peut-on dire, que l'immigration est une problématique ? Pourquoi ? Si on considère qu'une problématique est l'ensemble des questions qu'une science ou une philosophie peut poser en fonction de ses moyens, de son objet d'étude et de ses points de vue, la réponse est oui. La question de l'immigration est à la fois axiologique, sociétale, économique et politique. Elle divise les Français selon une ligne de partage qui ne recoupe pas vraiment la distinction droite-gauche. Son interprétation est encombrée de schématismes, d'amalgames et de non-dits. D'où la nécessité d'expliciter cette problématique pour contribuer à la recherche de solutions. Comment se situe la France par rapport aux autres pays de la zone euro ? La France a mis plus de temps que ses principaux

Propos recueillis pour Imagazine Combien de temps pour écrire cet ouvrage ? Ce n'est pas une question de temps. Je travaille depuis vingt ans sur l'immigration et depuis douze ans sur l'analyse de ses coûts pour les pays d'origine, les migrants eux-mêmes et les pays d'accueil. Les monographies sorties en 2008 et 2010 chez Contribuables Associés, le rapport pour le Conseil de l'Europe de 2008 ou l'ouvrage publié par Larousse en 2009 sont aujourd'hui un peu obsolètes. Par ailleurs cette étude intègre de nouvelles notions: le coût des migrations irrégulières, l'apport des descendants d'immigrés, l'élargissement de l'analyse aux territoires et communautés IMAGAZINE PDF N°23

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[ 5 décembre 2012 partenaires pour aborder ce sujet longtemps tabou. Comme si l'immigration était la chasse gardée de l'extrême droite! Par rapport aux autres pays de la zone euro, la France est celui qui reçoit le plus de demandes d'asile même si elle n'en accepte pas plus que les autres. En raison du regroupement familial et de l'immigration en provenance du continent africain, elle a aussi un des ratios les plus faibles en termes d'immigration de main d'œuvre par rapport à l'immigration de peuplement même si la situation évolue quelque peu. Quels sont donc, les chiffres effectifs de l'immigration en France... La monographie les détaille sur près de 100 pages. Pour résumer, sur la France entière, la population d'origine étrangère (immigrés+ descendants directs de familles immigrées) représente 8,875 M d'habitants dont 70% en provenance du continent africain (Maghreb et Afrique subsaharienne). Sa proportion (13,3% de la population française) s'accroît d'environ 0,15% par an. Environ 680.000 migrants sont en situation irrégulière dont 550.000 en métropole. 3,8 millions seraient en activité avec un taux de chômage de 15,8% contre 9,8% pour l'ensemble des Français et des salaires moyens qui accusent une décote de 8,7% par rapport à la moyenne nationale. Est-il possible de calculer le coût de l'immigration de façon très précise? Quels sont les données validées à ce jour ? Dans ce domaine, personne ne peut se targuer de détenir la vérité. Il faut y intégrer, et certains oublient de le faire, les coûts de l'immigration irrégulière et la partie des coûts de structure, des coûts sécuritaires, des coûts sociétaux qui relèvent de l'immigration. En contrepartie, on doit aussi mesurer la plus value que les immigrés apportent à l'économie en termes de PIB. Pour l'Etat, la balance dépenses/recettes de l'immigration régulière est légèrement négative de 5,551 milliards d'euros (88,921 Mds d'euros de dépenses, 83,370Mds d'euros de recettes) auxquels il faut ajouter 3,209 Mds d'euros pour le surcoût de l'immigration irrégulière. Quant aux investissements de l'Etat et des collectivités territoriales (8,652 Mds d'euros), leur rentabilité est nulle pour freiner la pression migratoire par l'aide aux pays d'origine et difficilement mesurable pour ceux en faveur de l'intégration (éducation, logement, politique de la ville) En termes de société, peut-on parler d'immigration positive? Si cela est le cas, existent-ils des critères objectifs qui pourraient faire basculer ce positif vers une tendance alors négative, IMAGAZINE PDF N°23

lesquels ? Ces critères sontils les mêmes dans une période de crise ou de récession économique ? Question très difficile. La mixité suppose l'acceptation par les deux parties du métissage. Le métissage culturel fonctionne plutôt bien, le métissage social assez ou très mal, le métissage religieux pose des problèmes quasi insurmontables. Les moteurs traditionnels de l'intégration l'éducation, l'armée, l'Eglise, la cité, le travailsont obsolètes ou grippés. Les nouveaux moteurs - sport, musique, solidarité - ont des résultats contrastés. La crise qui touche particulièrement les populations d'origine étrangère et renforce le poids de l'économie informelle n'arrange rien. Etes-vous partisan, d'une immigration contrôlée quelque soit la nation ? Si cela est le cas, pourquoi ? Quels seraient les risques pour vous, dans un cas contraire ... Je vais vous décevoir. En tant qu'expert international, je n'ai pas à prendre une position personnelle. Notre travail est d'informer non de conseiller. Ce qu'on peut dire c'est que l'absence de contrôle de l'immigration dans certains pays qui ont ouvert leurs frontières sans contrôle, systématiquement ou temporairement (Grèce, Espagne, Italie, Libye, Côte d'Ivoire, ...) ne leur a pas permis d'atteindre la maîtrise comptable de leurs dépenses ni de parvenir à un "vivre ensemble" acceptable par tous. PAGE N°24


[ 5 décembre 2012 Peut-on dire à ce jour, que l'immigration est visible en termes macro-économiques, sous quelle forme ? Selon beaucoup d'experts, l'immigration est le problème majeur du XXIe siècle et les différences de niveau et de qualité de vie entre les pays du Nord et ceux du Sud ne feront que l'amplifier. Comment imaginer qu'à l'heure de la mondialisation puissent coexister sans heurts deux continents, l'Europe et l'Afrique, dont le premier est actuellement deux fois moins peuplé et dix fois plus riche que le second ?

Que pensez-vous de la phrase : "c'est dans la diversité, que l'on reconnaît son identité " ? Jolie formule. Vraie et fausse comme toute équation posée en termes de valeurs. Une nation, un pays ont- ils un devoir de respect, lequel ? Je reprendrai si vous le permettez, un passage de la monographie qui me servira de conclusion. "Les migrations ne sont pas seulement l'arithmétique des entrées et des sorties, l'équation entre les dépenses et les recettes ou la cartographie parfois chaotique des parcours. Chaque migrant porte en lui l'espoir d'une vie meilleure pour lui et sa famille, la conscience des sacrifices consentis pour y accéder, des craintes quant à la découverte d'un monde sans repères où il doit trouver sa place, se refabriquer une identité et surtout réussir." Cela devrait suffire, sans tomber dans le compassionnel ou la victimisation, à inspirer le respect.

http://www.people whotravel.com/ Directeur de publication & Rédacteur en chef: Nicolas ABENA . Rédactrice en chef déléguée : Marie CORNET-ASHBY Dossiers Pays : Nguéma Thérèse. Chargée de Missions :Ndinga Patricia Rédacteur en chef Technique : :Oussouf DIAGOLA. Rédaction générale : :N chaise, N Ndong, S Abba, M. Cornet- Ashby , B ANANI Collaboration externe :Onana Sylvestre, Henri Spitezki, Expert : Francis Dooh Collins RCS : 510710262 Siret 510 710 265 00013 Siren 510 710 265 Cameroun :BP 14018 Aéroport international de Douala. La Table

Royale. Dépôt légal à parution Contact : redactionimagazine@gmail.com Téléphone : 0699792263 www.imagazine.over-blog.fr

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