IMAGAZINE JANVIER EN LIGNE

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[ 5 janvier 2012

EDITORIAL Page 4 2012 : ET SI L’ONU AVAIT RAISON ?

« Faut-il espérer un maillage entre les préoccupations de Ban Ki-moon et celles de nos leaders ? » Ban Ki-Moon ECONOMIE Pages

7-12/15/21-22

Interview « L'ECONOMIE DU CHAOS » Rencontre avec Henri SPITEZKI Le BAL de PARIS - XIVème édition ECLAIRAGES sur le forum économique avec Paul GOLUNSKI et Aurélien MAURICE Rencontre avec Dominique LANCASTRE, lauréat du Prix littéraire Bal de Paris pour son roman "La Véranda" Doing Business -AFD - L’Afrique n’atteindra pas en 2015 les objectifs du millénaire pour le développement SOCIAL-BUSINESS Pages 15-16 -Guinée Equatoriale : 1er Forum International sur le Changement Climatique et le Nouvel Ordre Mondial (du 22 au 28 mars 2012 à Malabo)

l'agroforesterie et la conservation de forêts primaires. Pacte Mondial Pages 19 - 20 Eclairages et Progrès avec Conrad ECKENSCHWILLER, Délégué Général du Pacte Mondial pour la France Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique opérationnel en 2012 Page 20 CULTURE, MEDIA ET BUSINESS Pages 22/24 Forum des Leaders de Médias d’Afrique Renforcement et le développement des entreprises médiatiques en Afrique Journée des Associations de la Diaspora et du Bal de la Diaspora Africaine à Paris Pages 29-30 Francophonie & Culture Pages 24-25 Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor en sciences humaines Le jury a distingué Abdelkader MHIRI et Hammadi SAMMOUD pour la traduction, du français vers l’arabe, de l'ouvrage Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage Kwame Nkrumah Scientific Awards for Women Page 25- 26 POLITIQUE

Pur Projet, acteur majeur au service de la nature Pages 16/19 Rencontre avec Jean-Marie DESHOUX Créée en 2008, Elle figure parmi les entreprises pionnières du développement de projets de compensation carbone par la reforestation, IMAGAZINE PDF N°16

-Diplomatie Culturelle Colloque 12 et 13 décembre Page 5 «La diplomatie culturelle, un atout pour la France dans un monde en mouvement» ONU /Afrique Les Nations Unies entendent renforcer la collaboration

interrégionale à Dakar - Page 6

PUR MEDIAS - Pages 26/29 Rencontre avec : GUILLAUME ASTRUC GUILLAUME PIERRE Networking : « L’Afrique, Riche d’opportunités » Pages 30-31 La 15ème réunion annuelle de l’ASEA (African Securities Exchanges Association) SECURITE ET IMMIGRATION Page31/34 Les Nations Unies entendent renforcer la collaboration interrégionale The republic of Côte d’Ivoire signs African Marintime Transport Charter Mission conjointe Union Africaine/Nations Unies Accord d’appui à l’AMISOM Union Africaine/CHINE SOUDAN/Lutte contre la LRA BURKINA FASO /Délivrance des visas sécurisés d’entrée et de séjour Directeur de publication : Nicolas ABENA Rédactrice en chef déléguée : Marie CORNET-ASHBY Dossiers Pays Nguéma Thérèse Rédacteur en chef Technique : Oussouf DIAGOLA Rédaction générale : N chaise, N Ndong, S Abba, M. Cornet- Ashby , B ANANI Expert : Francis Dooh Collins RCS : 510710262 Siret 510 710 265 00013 Siren 510 710 265

Dépôt légal à parution

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[ 5 janvier 2012

Editorial

2012 : ET SI L’ONU AVAIT RAISON ?

« Peu de choses sont réalisables sans l'ONU. Les peuples sont en train de contourner les institutions traditionnelles dans leur désir de changement, dans leur demande de démocratie, de justice, de droits de l'homme et de nouvelles opportunités sociales et économique s. Notre défi est de suivre, de nous adapter et d'agir » Ban Ki-moon.

A l'occasion de sa dernière conférence de presse de l'année, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a insisté sur ses cinq priorités pour l'année 2012 : le développement durable, construire un monde plus sûr, prévenir les conflits, aider les pays connaissant une transition politique et faire davantage d'efforts en faveur des femmes et des jeunes. IMAGAZINE PDF N°16

Sur le développement durable, Ban Ki-moon insiste sur la nécessité de « faire le lien entre le changement climatique, l'énergie, l'alimentation, l'eau, la santé et l'éducation ». Sur la sécurité, il réitère l'importance de la diplomatie préventive et de la médiation notamment en Sierra Leone, en Guinée, au

Kirghizistan, à Chypre et au Népal. Sur la création de l'ONU Femmes, il approuve l'aboutissement d'un long effort, soutenu par la conviction que les femmes constituent la clé du développement et de la paix. A ce titre, il souligne : L'initiative 'Chaque femme, chaque enfant' détient un potentiel pour

empêcher des millions de morts inutiles. Passant en revue les événements phares de l'année 2011 et les actions décisives de l'ONU. Il a, entre autres, évoqué, le Printemps arabe, l'admission du Soudan du Sud comme 193e Etat membre de l'ONU, la promesse d'une ouverture au Myanmar mais également la famine dans la Corne de l'Afrique, les négociations sur le climat ou encore la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon. il indique pour finir que tous ces sujets seront au cœur de la Conférence sur le développement durable de Rion+20 en juin.

Faut-il espérer un maillage entre les préoccupations de Ban Ki-moon et celles de nos leaders ? Bonne et Heureuse Année 2012 PAGE N°4


[ 5 janvier 2012 POLITIQUE Diplomatie Culturelle

La diplomatie culturelle, un atout pour la France dans un monde en mouvement Organisé les 12 & 13 décembre au Collège de France par le ministère des Affaires étrangères et européennes et l'Institut français, le Colloque de haut niveau « La diplomatie culturelle, un atout pour la France dans un monde en mouvement », a permis d'aborder les enjeux contemporains de la diplomatie culturelle mondiale. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication et Xavier Darcos, président de l'Institut français, plus de soixante personnalités du monde diplomatique, culturel et universitaire sont intervenues a cette occasion. La politique culturelle extérieure de la France est un élément d'influence historique de sa diplomatie. L'Institut français, nouvel opérateur fort d'une longue histoire, a été créé pour faire évoluer l'action culturelle de l'Etat. Sous la conduite du Ministère de Affaires étrangères et européennes qui s'appuie sur

l'ensemble du réseau des établissements culturels français à l'étranger, composés des Instituts français et des Alliances Françaises. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes : «Je suis déterminé à renforcer le dialogue entre les civilisations tout comme je suis résolu à développer notre diplomatie culturelle sur les 5 continents. Il n'y a pas d'échanges économiques et politiques sans affinité ni compréhension mutuelle. La France se donne les moyens de la diplomatie culturelle. Il s'agit d'adapter notre dispositif pour le rendre plus efficace et plus économe.» Ce réseau au maillage dense contribue à mener une part essentielle de la diplomatie d'influence, mais aussi à donner une meilleure visibilité comme une plus grande lisibilité à l'action culturelle publique.

Pour Xavier Darcos, président de l'Institut français : «Notre diplomatie culturelle est directement concernée par les effets de l'interconnexion universelle. La mise en place d'outils, de plateformes éditoriales, d'indexation, de classement que ce soit dans les domaines des arts visuels avec l'application IF Mapp, du livre et de la traduction avec IF Verso, ou des médiathèques

numériques avec le projet Culture thèque comptent parmi les projets prioritaires de l'Institut français.» Cette intercommunication encourage les échanges artistiques internationaux et travaille à accueillir en France les cultures étrangères. L'Institut français diffuse le patrimoine cinématographique et s'efforce à promouvoir à l'international l'enseignement du français, une langue enseignée aujourd'hui par un quart des professeurs de langue de la planète à quelques 100 millions d'élèves. L’Institut soutient également le développement culturel des pays du Sud et assure la promotion des savoirs et du débat d'idée, tout en portant un message de diversité et de dialogue en accord avec les valeurs universelles de la France. Plusieurs tables organisées, et des l’ordre du particulièrement :

rondes thèmes à jour plus

-La diplomatie culturelle et les mutations du monde -Culture et économie : le rôle des industries culturelles -Politiques culturelles, lutte contre la pauvreté et enjeux de civilisations -Le numérique : nouveaux espaces de diffusion, nouveaux espaces de débat.

@photos Bruno Klein IMAGAZINE PDF N°16

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[ 5 janvier 2012 ONU : Réunion de concertation à Dakar Les Nations Unies entendent renforcer la collaboration interrégionale

Les responsables des bureaux des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et pour l’Afrique Centrale (UNOCA) ont tenu leur première réunion de concertation à Dakar en vue de discuter des termes de leur collaboration en faveur de la paix et la sécurité dans les deux sous‐régions du continent africain. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, Abou Moussa, ont souligné la nécessité d’une collaboration renforcée pour faire face à la régionalisation des menaces à la paix et la stabilité. A cet égard, ils ont insisté sur l’importance de promouvoir la dimension régionale en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix en renforçant les capacités des institutions sous‐régionales.

«A travers la collaboration entre UNOWA et UNOCA et nos soutiens respectifs aux efforts des organisations sous‐régionales, notamment ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), nous espérons favoriser les synergies interrégionales, » ont‐ils déclaré.

Les Représentants spéciaux ont échangé sur les menaces transfrontalières communes aux deux sous‐régions à savoir l’insécurité au Sahel notamment suite à la crise libyenne et la piraterie dans le golfe de Guinée. M. Abou Moussa a fait état des efforts menés pour lutter contre la menace que constitue l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) en Afrique Centrale. En sa qualité de Président de la Commission Mixte Cameroun Nigeria, Said Djinnit a informé son homologue des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de la décision de la Cour internationale de Justice relative à la délimitation pacifique de la frontière entre les deux pays. Les Représentants spéciaux ont convenu de se rencontrer périodiquement et de favoriser l’échange d’information continu entre les deux bureaux. Les mandats d’UNOWA et UNOCA visent à harmoniser l’approche des Nations Unies en faveur de la paix et de la sécurité dans leur sous‐région respectives. Etabli en 2002 à Dakar (Sénégal), UNOWA qui couvre l’Afrique de l’Ouest est le premier bureau politique à vocation régionale mis en place par les Nations Unies. UNOCA, inauguré le 2 mars 2011 à Libreville (Gabon), est en charge de l’Afrique Centrale.

mardi par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUE) permet aux utilisateurs de calculer leur empreinte carbone et apprendre comment réduire les émissions à travers des actions spécifiques. Grâce à l'application « Blue and REDD », les utilisateurs peuvent introduire les détails d'un voyage par avion, par train ou par route et connaître combien représente leur émission de gaz pour un écosystème donné, tel qu'une forêt tropicale. L'application donne ensuite une série de conseils et de suggestions pour montrer comment l'utilisateur peut réduire la dégradation environnementale des écosystèmes à travers des actions comme l'achat de poissons issus de production durable. L'application gratuite pour iPhone qui a été conçue par PNUE met en valeur les bienfaits des différents écosystèmes. L'application est disponible en anglais, français, arabe, chinois, japonais, russe et espagnol. ECONOMIE

Mesurer l'empreinte carbone

« L'ECONOMIE DU CHAOS » !

Une

nouvelle application pour téléphone portable lancée

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[ 5 janvier 2012 INTERVIEWS A l'heure où les peuples s'interrogent sur leur devenir, cet ouvrage présente une analyse sur l'étude des mécanismes, l'émergence des marchés, le triomphe du néolibéralisme, la mondialisation de l'économie, les systèmes bancaires (...). Du libéralisme triomphant de Margaret Thatcher au "Reaganomics" de Ronald Reagan, tout y est explicité. Henri Spitezki, conseiller auprès de la Commission Européenne est Docteur en Sciences de gestion et lauréat de la faculté en économie. Il est également enseignant aux universités de Paris Sorbonne et Dauphine. Rencontre SPITEZKI

avec

La France – qui n’écarte pas l’idée de rigueur pour autant – verrait d’un bon œil une « monétisation » de la dette, par des rachats massifs, par la BCE, de bons du Trésor des Etats européens. Ceci fait peur à l’Allemagne, hantée par l’hyperinflation des années 1920. C’est ainsi que l’on aboutit à la politique de grande rigueur qui s’est mise en place en Europe.

Le problème posé par cette orientation est que l’austérité débouche sur la récession, comme nous le voyons. Sans politique de soutien à la croissance, cette cure peut durer longtemps, comme l’a déclaré Mme

Henri

? CELA JUSTIFIE-T-IL

LE TITRE DE VOTRE LIVRE «

»!

La crise, pour l’instant ne cesse de s’aggraver. Voir la déclaration de Christine Lagarde du 26.12.11 : « L’économie mondiale est dans une situation dangereuse, à un tournant très dangereux ». La notion de chaos dans mon livre fait référence à l’instabilité congénitale dans laquelle est actuellement plongé le système économique mondial, avec les sévères conséquences que l’on voit tous les jours. Il est bien difficile, d’ailleurs, de dire jusqu’où ira cette aggravation. LE

COUPLE FRANCO-ALLEMAND PEUT-IL SORTIR LA ZONE EURO DE CETTE IMPASSE ?

Oui, à condition qu’il s’entende sur une même ligne politico-économique d’organisation de l’Europe. Ce qui n’est absolument pas le cas, en réalité, pour le moment. L’Allemagne exige la plus grande rigueur de la part des Etats européens.

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PEUT-ON

IMAGINER UNE SORTIE DE

LA ZONE EURO DE CERTAINS PAYS COMME LA

GRECE,

LA

ROUMANIE,

Un éclatement partiel de la zone euro est une hypothèse que l’on ne peut plus totalement exclure aujourd’hui. Même si, pour le moment, elle reste encore peu crédible. Qu’adviendrait-il, dans une telle situation, dans le cas d’une sortie (même temporaire) d’un ou plusieurs Etats de la zone euro ? On pense, évidemment, en particulier, à la Grèce.

ELLE AUSSI GRAVE QU’ON

L'ECONOMIE DU CHAO

La réduction de ces dépenses est le signe de la propagation de la crise du niveau global vers le niveau local. Qu’engendrera-t-elle ? Une contagion du chômage et des faillites d’entreprises au niveau local.

ETC. ?

LA CRISE ACTUELLE ESTLE DIT

qu’engendrer un renchérissement des emprunts des collectivités locales et, par voie de conséquence, un alourdissement de leurs dettes. Ainsi, le ralentissement des dépenses de l’État central va se combiner à la surcharge du poids de la dette, avec, comme conséquence, une réduction des dépense des collectivités locales.

Merkel. Ce qui ne contribuera pas à la résolution de la crise, puisque la récession diminue les recettes fiscales. POUR

VOUS, QUELLES POURRONT

ETRE LES DIFFERENTS IMPACTS SUR ECONOMIES LOCALES ? Si, par « économies locales », vous entendez l’économie des régions, des départements et des villes, la crise se propagera forcément à cet échelon. LES

L’annonce de début décembre de Standard & Poor’s de mise sous surveillance de la note des états européens a été suivie par une mise sous surveillance de la note des échelons locaux. Ce qui ne peut

Pour le pays qui vivrait cette expérience, cela reviendrait à une dévaluation. Ses importations coûteraient plus cher, tandis que ses exportations se présenteraient sur les marchés étrangers à un moindre prix. Il s’ensuivrait, THEORIQUEMENT, un ralentissement des importations et une accélération des exportations, ce qui permettrait, à terme, un rééquilibrage de la balance commerciale. A cet égard, cependant, une importante question se pose. Celle de savoir quelle est la composition des échanges extérieurs de la nation en question. Concernant la plupart des Etats européens, une partie

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[ 5 janvier 2012 impact, à cause du freinage de leurs exportations. Par ailleurs, l’aide au développement, qu’elle soit multilatérale ou émane de tel ou tel État, est forcément ralentie par la crise, ce qui est un deuxième facteur d’impact sur des économies fragiles. CONCERNANT

LES PAYS AFRICAINS

QUI ONT POUR MONNAIE LE

FCFA,

FAUT-IL DEVALUER CETTE MONNAIE OU

DOIVENT-ILS

SORTIR

DE

CE

SYSTEME MONETAIRE ?

Le contexte

substantielle de leurs importations est constituée par des achats d’énergie (pétrole, gaz, etc.). Cette facture énergétique est souvent un poste incompressible, qui peut empêcher le rééquilibrage de jouer pleinement. Par exemple, l’armement maritime grec payé en dollars ou les touristes amenant des devises fortes à la Grèce déclencheraient une augmentation du revenu en drachme dans le pays. Pour l’instant, en effet, avec l’euro fort, il est souvent plus avantageux pour les touristes de choisir le soleil de la Turquie plutôt que celui de la Grèce.

Jusqu’à il y a peu, en tout cas, la zone euro semblait attrayante, puisque la Roumanie, qui n’en fait pas encore partie, continuait d’envisager de l’intégrer. Voir la conférence de presse commune avec Angela Merkel (10/11/2011), au cours de laquelle le président roumain Traian Basescu a réaffirmé vouloir entrer dans la zone euro en 2015.

QUEL

SERAIT L'IMPACT DE CETTE

CRISE DANS LES ECONOMIES DES PAYS EMERGENTS, PRINCIPALEMENT L'AFRIQUE ?

Un second élément doit être pris en compte, le facteur financier : le pays qui sortirait de l’euro à cause de ses problèmes de dette souveraine verrait instantanément le coût de sa dette majoré du montant de la dévaluation. Ce qui aggraverait d’autant le problème de la dette que ce pays cherche à résoudre, et le rapprocherait un peu plus du défaut de paiement. Enfin, l’éclatement partiel de la zone euro, par la sortie des pays les plus endettés, entraînerait automatiquement un renchérissement de l’euro. Le résultat serait, de manière mécanique, une aggravation du déséquilibre de la balance commerciale des Etats restés dans la zone. On le voit, donc, nul n’a intérêt à un éclatement de la zone euro.

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En ce qui concerne les pays émergents, ils subissent déjà les effets de la crise, puisque la plupart d’entre eux ont à faire face à un ralentissement de leur croissance. Mais, à long terme, leur montée en puissance se poursuivra, malgré tout. Notamment du fait du développement de leur marché intérieur, amené à prendre partiellement le relais de leurs exportations.

Quelle est la situation actuelle des pays de l'UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) et de la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale) ? Ils doivent faire face à de nombreux défis : recherche d’une croissance équilibrée, mise en œuvre de réformes structurelles, maîtrise des pressions inflationnistes, renchérissement des produits de base, existence d’un important emploi informel (d’où découlent une situation précaire des travailleurs et une absence de protection sociale). Comment la balance commerciale se décompose-t-elle ? Une part importante des exportations se fait vers la zone euro. En termes de provenance et de devises de facturation, les importations peuvent, quant à elles, se décomposer globalement en trois parties :

La situation des pays en développement est beaucoup plus défavorable, elle, car leur balance commerciale est souvent déséquilibrée, de même que leur balance des paiements. Le ralentissement de l’économie mondiale a donc sur eux un fort

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[ 5 janvier 2012 Hors zone euro : 1) facture énergétique, en dollars ; 2) produits de base, majoritairement en dollars ; Zone euro : autres produits et services (majoritairement en euros). La problématique porte sur trois scénarios : quitter la zone euro ? Dévaluer ? Ne rien faire ? 1-La première alternative est de quitter la zone euro. Ce qui entraînerait, automatiquement une dévaluation et, donc, un renchérissement de l’énergie et des produits de base. Ceci impacterait très durement les populations, notamment sur des biens de première nécessité. Il s’ensuivrait une poussée inflationniste très difficilement maîtrisable, aux effets sociaux et politiques ravageurs. Sous réserve d’analyse plus poussée,

il paraît donc plus sage de demeurer dans la zone euro. La parité fixe du franc CFA avec l’euro permet, ainsi, de maintenir la stabilité monétaire de la zone CFA. 2-La seconde possibilité est celle d’une dévaluation par rapport à l’euro. Sur un plan structurel, il convient, tout d’abord, de se rappeler les enseignements de la dernière dévaluation (1994), qui a fait apparaître plusieurs éléments sensibles : *La fragilité de la compétitivité externe ; *La fragilité commerciale ;

de

la

balance

L’existence de sérieuses disparités de

performances entre les pays, faisant craindre la survenue de forces centrifuges, défavorables à la nécessaire convergence des politiques économiques nationales dans une union monétaire. Du point de vue de ses effets sur la balance commerciale, la dévaluation serait intéressante pour ce qui concerne les exportations. Par contre, pour ce qui a trait aux importations, elle produirait des effets sensiblement comparables à ceux de la sortie de la zone euro. Ce qui ne pousse pas à recommander la dévaluation. Ajoutons que si la baisse actuelle de l’euro était amenée à se poursuivre, la question d’une dévaluation du franc CFA serait d’une moindre actualité (CARTE DES PAYS D'AFRIQUE DE

LA ZONE FRANC CFA)

Par Marie Cornet-Ashby

LE BAL DE PARIS - XIVème édition Fondateurs : Son Altesse Duchesse Rixa von Oldenburg et Michel Soyer

la

Le week-end débuta par un Colloque Economique au Ministère de l’Outre Mer, un diner au restaurant La Gioia du VIP Room, que dirige Thierry Klemeniuk et un déjeuner Jazz New-Orleans au Polo de Paris. Puis, dans le cadre somptueux et terriblement parisien du Palais des Plessis-Bellière, sur la place de la Concorde ornée de sa grande roue de Noël, aujourd’hui Automobile-Club de France, la XIVème édition du Bal de Paris a pris comme thème la célébration de l’Année Nationale des Outre Mer, apportant du soleil à l’hiver hexagonal et rappelant que la France est, grâce ses 12 territoires, proche de l’Afrique, de l’Amérique et de l’Asie, situation géographique exclusive qu’elle apporte à l’Europe des 27. Réservoir de croissance et terre de jeunes générations

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[ 5 janvier 2012 d’entrepreneurs, l’Outre Mer doit se développer dans le luxe, les services et l’économie tertiaire.

MAÏWEN et MATHIEU KASSOWITZ, LAUREATS DU PRIX CINEMA PATRIMOINE DE PARIS DECERNE AU BAL DE PARIS 2011 Parmi les grands films sélectionnés pour l’édition 2011, pour la présence de la Ville de Paris dans leurs images et leurs scénarios, Si tu Meurs, je te Tue de Hiner Saleem, Les Femmes du 6ème Etage de Philippe Legay, La Conquête de Xavier Durringer, Minuit à Paris de Woody Allen, Les Yeux de sa Mère de Thierry Klifa, Polisse de Maïwenn, Une Education de Lone Scherfig, L’Exercice de L’Etat avec Olivier Gourmet, Michel Blanc, Zabou Breitman.

En présence d’Alexandre Steiger, Comédien, Michael Lonsdale, Comédien, Marouchka Detmers Actrice, Louis-Michel Colla Directeur de la Gaité Montparnasse, Jean-François Lepetit Producteur, Steve Suissa Acteur, réalisateur, metteur en scène, SA la Duchesse Rixa von Oldenburg, SAR la Princesse Anne de BourbonSiciles, Sylvana Lorenz, galeriste de Pierre Cardin, Comte Patrick de Villenoisy Candidat Royaliste à l’Election Présidentielle, Claudy Siar, Délégué Interministériel à l’Outre Mer, Son Excellence Jean-Pierre Razafy, Ambassadeur de Madagascar, Jimmy Jean-Louis Acteur Haïtien, Lucien Jean-Baptiste réalisateur Antillais

Et pour le Prix BAL DE PARIS du Film sur l’Outremer L’Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz et Case Départ de Thomas Njijol. Présidé par le producteur JEANFRANCOIS LEPETIT, LE JURY MAROUSHKA DETMERS, MICHEL SUISSA, LOUISMICHEL COLLA, MARIESOPHIE L, SECRÉTAIRE GÉNERAL : PAUL HAGNAUER A attribué le PRIX à POLISSE, de MAÏWEN, avec Joey Starr, Karin Viard, Lou Douillon, Anthony Delon (Mars Distribution) Et a attribué le Prix BAL DE PARIS du film sur l’Outremer à l’ORDRE ET LA MORALE de Mathieu Kassowitz, avec Alexandre Steiger, Iabe Lapacas, Malit Zidi (Nord-Ouest Films) PRESIDENT DU PRIX : MICHEL SOYER

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Xavier de Fontenay créateur des Miss France, Béatrice Rosen actrice Michel Soyer est qui préside ce prix, est aussi Président du club des leaders Européens, créé et lancé en septembre 2010 à Genève par Jean-Sébastien Robine. Le Club des Leaders regroupe des personnalités occupant des postes à hautes-responsabilités. La XIVème édition du Bal de Paris qui s'est déroulée le Vendredi 2, Samedi 3, Dimanche 4 Décembre 2011, placée sous le sous le Haut-Patronage de Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication résonne déjà comme un immense succès ...

ECLAIRAGES SUR LE FORUM ECONOMIQUE DU BAL DE PARIS PRESIDE PAR PAUL GOLUNSKI Vous présidiez les journées économiques qui se sont déroulées au Ministère de l’Outre-Mer, dans le cadre du Bal de Paris pouvez-vous nous en parler ? Déjà, le forum économique j’en suis fier. Il se développe d’année en année et je tiens à ce qu’il reste souple et flexible. Ce qui signifie que les participants ne doivent pas dépasser le nombre de 50 afin qu’il y ait une interaction entre les personnes et c’est bien là où se situe toute la difficulté. Je pourrais d’ailleurs me contenter d’un exposé compte tenu de mes études universitaires. Le seul souci, dans ce cas, est que souvent les participants ne se souviennent ni de ce qui a été évoqué, ni même le nom du conférencier. Pour cela, l’idée de l’échange immédiat et interactif entre les participants me semble opportune. Et pour preuve, nous nous rencontrons aujourd’hui vous et moi. D’autres ont échangé des cartes ou se sont revus par la suite. Pour ce qui me concerne, ma fierté et ma joie résident dans le fait que Michel Soyer m’ait fait confiance depuis plusieurs années pour faire cette ouverture, je dirais, du Bal de Paris et par l’organisation d un forum économique. Il y a le côté festif du Bal de Paris mais il ne s’agit pas d’une danse pendant un weekend end complet mais bien un échange culturel avec une certaine idée du savoir vivre à la française. Les gens viennent d’ailleurs du monde entier et pour 50% de

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[ 5 janvier 2012 Quelles sont les motivations qui vous ont poussées à rejoindre la journée économique en faveur de l 'OUTRE MER (organisée par Michel Soyer, Président France du Club des Leaders Européens ? En dépit d’un parcours international (j’ai travaillé en Espagne, en Zambie, en Suisse et aux Etats-Unis), je reste très attaché à la Martinique où j’ai passé les 17 premières années de ma vie. Je conserve un lien fort avec ma terre natale où je garde des attaches familiales, et où je reviens régulièrement en vacances. Un concept qui vous parle ? Pourquoi ? l’étranger. L’année 2010 était consacrée à la Russie. Cette année était sous les couleurs de l’Outre-Mer et par décision de la Présidence de la République. Je trouve d’ailleurs cette initiative très importante, car à travers l’OutreMer, la France est présente dans le monde entier... Q’attendez-vous de ce forum économique en fait, aux niveaux des instances politiques ? La suite logique serait, peut être de transmettre ces idées échangées aux ministères concernés...Nous y pensons et cela pourrait se concrétiser... Les futures journées économiques pour 2012, sont déjà en préparation ? PG : Oui, mais il y a des variantes possibles même si le Bal de Paris, reste une figure de proue. Le Bal de Paris devient incontournable. Et nous travaillons sur un projet avec la Mongolie, si lointaine et historiquement si proche. Chaque année est différente...et toujours éblouissante. Monsieur Paul Golunski est diplômé de l'ESSEC et d' HARVARD - John F. Kennedy School of Government et de l' IHEDN . Il possède une LicenceMaitrise en Droit et une LicenceMaitrise de Russe et Langues Slaves. Il est Associé de Recherche de l'Université de HARVARD - Russian Research Center...

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Eclairages avec Aurélien Maurice, directeur des projets au sein de l’activité solaire du groupe Alstom, membre du Groupement HEC Environnement et Développement Durable. Quel est votre parcours ? J’ai commencé ma carrière professionnelle en 2002 en Espagne, dans le cadre d’un programme de la Commission Européenne. Je suis depuis maintenant près de 9 ans dans le groupe Alstom. J’y ai commencé en tant que responsable administratif et financier à Lusaka, en Zambie, dans le cadre de projets hydroélectriques. J’ai ensuite été assistant exécutif du Président d’Alstom Power, avec pour principale responsabilité la gestion du plan stratégique et budgétaire à trois ans, au siège de la branche énergie en Suisse. Enfin, j’ai été directeur de projet, en Europe, puis aux Etats-Unis, dans le cadre de la mise en place d’une nouvelle usine Alstom dans le Tennessee. Depuis l’été dernier, j’ai intégré la branche énergies renouvelables, au sein de laquelle je fais partie d’une équipe en charge de la création de l’activité solaire. Votre formation ? Je suis diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, de l’Ecole HEC, et du DESS de Droit des Affaires de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

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[ 5 janvier 2012 Au delà de mes origines « ultramarines », lors de mes études, j’ai activement fait partie d’associations visant à promouvoir les régions ultra périphériques européennes. De par cet engagement, j’ai développé une certaine familiarité avec les problématiques de développement de ces territoires, hautement stratégiques pour la France. N’oublions pas que grâce à l’Outre Mer, la France dispose aujourd’hui de la seconde plus grande Zone Economique Exclusive maritime mondiale.

XVIIIième siècle, la matière première principale du commerce international. Quelles sont les orientations nécessaires, selon vous pour développer l'économie en Outre Mer ? L’Outre-mer ou les Outre-mers partagent trois défis : -L’isolement. Les territoires d’Outre Mer sont principalement des îles, à

On l’oublie aujourd’hui, mais les Antilles ont longtemps été au cœur d’enjeux géopolitiques et économiques majeurs. Au delà de leur localisation stratégique qui font de l’arc antillais une voie d’accès vers l’Amérique, les Antilles furent le lieu de production majeur du sucre, denrée aujourd’hui banalisée, mais qui fut au

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-Un sous-développement économique chronique. Quasiment l’intégralité des territoires et départements d’Outre Mer souffre d’un niveau de chômage élevé (généralement plus de 25%). La sphère économique privée est souvent très limitée, et les jeunes ont peu de perspectives professionnelles.

A ces trois défis il nous faut répondre par :

La Martinique que vous connaissez, car vous en êtes originaire ? La Martinique est un lieu fabuleux, par son environnement, sa culture, son histoire. Cette petite île de 400,000 habitants a donné au Monde les figures révolutionnaires et littéraires que sont Frantz Fanon, Aimé Césaire et Edouard Glissant. C’est un creuset de cultures où se sont entrechoquées l’Amérique, l’Europe, l’Afrique, et l’Asie avec une violence inouïe : le génocide des amérindiens et l’esclavage des Noirs d’Afrique en étant l’expression la plus vive.

Mer le plus peuplé, ne compte que 800,000 habitants : ce n’est pas assez pour développer une économie solide compétitive, ce qui doit pousser l’Outre Mer a regarder vers l’extérieur.

*Le désenclavement des territoires, avec la création ou le maintien d’infrastructures de connectivité internationale forte (ports, aéroports notamment). Certains territoires d’Outre Mer pourraient avoir vocation à développer un rôle d’interconnexion régional, comme l’ont fait avec succès certains Etats comme Singapour.

l’exception de la Guyane. Mais même ce territoire, qui fait partie du continent sud américain, est finalement isolé par la forêt amazonienne qui l’entoure. -L’étroitesse des marchés locaux. Si les territoires de l’Outre Mer sont parfois immenses, particulièrement en prenant en compte les Zones Economiques Maritimes Exclusives, le nombre d’habitants est bien limité. La Réunion, le département d’Outre

*Le développement d’une offre touristique. Le tourisme est une activité majeure, qui doit être renforcée de façon intelligente. La structure de coût étant plus élevée que d’autres territoires ne bénéficiant pas de la couverture sociale française, la stratégie concernant le tourisme doit être qualitative, en misant sur un positionnement de niche. La Réunion l’a bien compris, en développant un tourisme vert, et en faisant classer son Parc des Volcans au Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO. *Le développement économique passera par le tourisme, mais pas seulement. Il nous faut revaloriser

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[ 5 janvier 2012 certaines activités industrielles et artisanales, tout en protégeant les marchés locaux. L’Union Européenne a reconnu, dans le cadre de la législation spécifique aux régions ultra périphériques, la spécificité de ces zones, et l’importance de parfois protéger l’économie locale par des barrières douanières spécifiques. Certains secteurs économiques technologiques, comme les énergies renouvelables, ont un potentiel de croissance non négligeable. D’autres secteurs plus traditionnels, comme la production de rhum de qualité par exemple, peuvent être développés davantage. Avec une idée de développement durable ou de Responsabilité Sociale des Entreprises? Les territoires d’outre mer sont des zones à fort potentiel en ce qui concerne les énergies renouvelables (éolien, solaire, et géothermie, mais aussi hydrolienne et houlomotrice). Il faut impérativement en faire un vecteur du développement économique. Par contre, au niveau de la responsabilité sociale des entreprises, je ne pense pas que l’Outre Mer soit un endroit différent d’un autre. HEC, à travers un groupe d'experts, (dont vous faites partie ? ) travaille sur ce thème, depuis combien de temps ? Pour quels objectifs ?

Je fais partie du groupement HEC Développement Durable depuis seulement quelques semaines ! De façon générale, il me semble que nous savons tous que les ressources de la planète sont limitées, et qu’il nous faut absolument les consommer différemment. La diminution des émissions de CO2 est indispensable. Mon engagement professionnel et personnel reflète ma préoccupation concernant l’importance de préserver notre planète. Quelles sont pour vous les sociétés modèles dans le domaine de l'entrepreunariat social ?

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Je ne saurais vous répondre, même s’il me semble que la société américaine a fait émerger un nombre considérable d’entrepreneurs sociaux. En France également, certains grands patrons se sont engagés pour des causes importantes : j’ai notamment à l’esprit Claude Bébéar (ex-PDG d’AXA) avec son engagement pour le développement des banlieues. Je suis également impatient de voir le résultat des travaux de Louis Gallois (actuellement PDG d’EADS), qui vient de mettre en place le think-tank « La Fabrique de l’Industrie » qui vise à revaloriser la place de la production industrielle dans l’économie. Est-ce pour vous, un concept sociétal indispensable ? Pourquoi ? Le concept d’entrepreneur tout court est fondamental pour les sociétés humaines. L’entrepreneur est souvent celui qui amène un vent de changement, brisant les anciens carcans, ouvrant de nouvelles portes. Une société, ou un pays qui arrête d’entreprendre n’a pas d’avenir.

Puis je m’inscris en faculté de Droit. A la suite de mes études, je m’intéresse à l’enseignement. Je serai professeur d’anglais dans divers lycées et collèges de l’Académie Paris-Versailles-Créteil, jury de concours, jury du Bac, correcteur et examinateur. J’abandonne l’enseignement pour la compagnie nationale britannique British Airways où je deviens Personnel Navigant Commercial (P.N.C) jusqu’à ce jour. Un geste que je ne regrette pas puisque cela m’a servi à découvrir le monde et d’avoir une vision en directe de l’effet de la mondialisation et des enjeux diplomatiques. J’interviens également comme Traducteur technique à Caroline Translation, une agence basée à Londres et d'une renommée internationale. L'idée de votre roman ?

Rencontre avec Dominique LANCASTRE, lauréat du Prix littéraire Bal de Paris pour son roman La Véranda Quel est votre parcours ? Après avoir obtenu mon baccalauréat au lycée Gerville Réache de BasseTerre en Guadeloupe , lycée où d’ailleurs a étudié la Ministre de L’Outremer, Marie-Luce Penchard, je poursuis mes études à l'université Paris XII où j’obtiens un D.E.U.G, une Licence, puis une Maîtrise en Études Américaines. Je poursuis une année d'étude complémentaire en D.E.A (Diplôme d’Études Approfondies) toujours en Études Américaines. Mon principal sujet porte sur (Some aspects of school inequalities in the United States / quelques aspects de l'inégalité scolaire aux USA). En parallèle, je vais suivre des études de Chinois et de Japonais pendant trois ans à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales ( Langues’ O’) dans le but de me présenter aux différents concours du Ministère des Affaires Etrangères.

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[ 5 janvier 2012 Mon poste au sein de la Compagnie Nationale britannique m’a permis de visiter un certain nombre de pays en découvrant leur spécificité. C’est en se déracinant que l’on prend conscience de l’importance de sa culture. J’ai commencé à écrire très jeune. J’ai adoré « Pluie et Vent sur Télumée » Miracle de Simone Schwarz-Bart. J’ai tout de suite eu l’envie d’écrire. Ecrire n’est pas aussi facile que l’on pense, fautil encore avoir des choses à dire, à transmettre. Car, je suis dans un schéma de transmission. Je suis issu d’un peuple qui a connu la souffrance. Mais, il ne s’agit pas pour moi de rabâcher cette souffrance, de créer un état de misérabilisme ni de tomber dans une amnésie collective en oubliant le passé. Il y a de très belles choses à raconter, à partager et surtout à inculquer, car comme disait André Malraux : « Ceux qui ne connaissent pas leur passé sont destinés à la revivre ».Il est donc important de connaître son passé et de regarder vers l’avenir pour mieux la construire. Parler de la Guadeloupe, dont vous êtes originaire, une évidence, un choix, une atmosphère ? La Guadeloupe, une petite île, un petit point perdu dans l’océan Atlantique, mais qui revête toute son importance géopolitique. Un point de passage obligé pour les navires marchands à destination du canal de Panama. C’est l’endroit où je suis né et où j’ai passé une partie de mon adolescence avant de m’envoler pour la France, comme la majorité des jeunes après leur baccalauréat faute de structure pouvant les accueillir. La banane et la canne à sucre sont les seules ressources économiques. Des ressources économiques qui connaissent de nombreuses difficultés de concurrence et d’adaptation face à

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d’autres pays en voie de développement avec une main d’œuvre moins chère. Une destination touristique mal exploitée, mal desservie. Une population très mal formée sur les possibilités touristiques. « Tout cela génère des crises sociales et un chômage galopant des jeunes en âge de travailler » pour reprendre les paroles d’Alex J.Uri rédacteur en chef à direction de l’information de France Télévisions. « Les prix des principaux produits alimentaires et de l’énergie donnent souvent le vertige aux consommateurs les plus démunis. » (A.J.U)Car, comme je le fais remarquer, cette île a peu de moyens et dépend de l’importation pour sa survie. Un marché de l’importation souvent

concentrée dans les mains d’une partie de la population. Une richesse mal distribuée. Une population à deux vitesses. « L’autosuffisance alimentaire pourrait être une solution en développant la production locale de produits traditionnels et la recherche de nouvelles ressources alimentaires »(AJ.U). Un chantier économique et culturel qui pourrait valoriser au quotidien cette île de Guadeloupe qui a donné naissance à des écrivains fort célèbres comme Maryse Condé. D’autres écrivains et poètes comme Ernest Pépin. Une littérature antillaise bien assise qui trouve sa place dans la littérature française tout en gardant sa spécificité, sa couleur, ses son parfum, son métissage. Des points que l’on retrouve dans La Véranda et qui

plaisent tant à nos jeunes lecteurs des îles qui ne demandent que d’avoir un peu plus de cette littérature sur leur table de classes dans nos collèges et dans nos lycées. Pourquoi, le roman est-il court ? Le roman n’est pas court. C’est un roman en 3 parties, avec comme principal objectif familiariser les jeunes lecteurs avec la littérature, en créant l’envie de lire, de rechercher et susciter la curiosité et pour les adultes se replonger dans les histoires d’antan des îles. Un pari osé dans un monde où internet et la télévision occupent une bonne partie de leur temps libre. Ce n’est pas une trilogie. Je serai tenté de dire que je me classe dans le nouveau réalisme magique. Puisque je mélange à la fois les contes et l’histoire, mais sans m’étaler sur des détails, je reste concis et précis. Pédagogiquement le roman offre au corps enseignant plusieurs possibilités d’études en milieu scolaire. Quel message souhaitez-vous faire passer ? Comme vous le savez peut-être nous sommes de tradition orale avec une ambivalence, celle du créole et du français. Les contes d’antan sont tous en créoles. En écrivant de la sorte, mon intention n’est pas de rompre avec la tradition orale. Bien au contraire, je la crois importante. Elle devrait être mise plus en avant. Il a été pour moi de consigner par écrit ces histoires pour garder une trace tout en l’incluant dans les faits historiques des îles à fin de réveiller les consciences, mais aussi d’informer ceux qui s’intéressent à la civilisation caribéenne. Le Prix de Bal de Paris, vous permet-il de passer une étape ?...pour une suite à ce roman ? Une idée déjà ? Une date ? Le Prix Bal de Paris est de toute évidence un atout non négligeable

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[ 5 janvier 2012 dans mon parcours littéraire. La deuxième partie du roman est prête. Elle devait être publiée en décembre. Mais, une équipe pédagogique à la Martinique a eu la brillante idée de créer une exposition autour du thème des contes d’antan et de l’histoire des Antilles en lançant un concours de nouvelle pour développer la créativité, mais aussi susciter l’imagination des jeunes. Quatre classes de quatrième du collège de Sainte-Luce étudient La Véranda ainsi que d’autres classes de lycée général et lycée professionnel (Amep Martinique). Ce concours est lancé en décembre. Il sera récompensé par un prix au mois de mai que je remettrai à un élève. Une fois le concours lancé et les règles établies. Je pourrai lancer la publication de la deuxième partie avec une date de sortie vers février 2012.

SOCIAL-BUSINESS Guinée Equatoriale : 1er Forum International sur le Changement Climatique et le Nouvel Ordre Mondial Du 22 au 28 mars 2012 à Malabo, se tiendra le premier Forum International sur le Changement climatique et le Nouvel Ordre Mondial, la première plate-forme interdisciplinaire initiée et organisée par la Société Civile Africaine. Ce rendez-vous ultime à deux mois de Rio + 20 permettra à de nombreux experts internationaux d’exposer leurs points de vue sur les défis cruciaux qui se présentent à l'Afrique contemporaine dans un monde globalisé. Cette mise en bouche avant de savoir dans quelle planète nous voulons vivre, thème principal de Rio, permettra à la fois de revenir sur la nature de l'étendue du Changement Climatique, les différentes susceptibles d'y remédier de façon internationale et solidaire, de débattre sur le Nouvel Ordre Mondial et sa nature politique, économique et sociale, et surtout de savoir quelles sont les conséquences du changement pour l'Afrique et les actions à mener ? Pour Lucien Tapé Mambo, Président de l'ONG Action et Développement des pays d'Afrique, des Caraïbes et du

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Pacifique - Président de la Confédération des Présidents des Unions Nationales d'ONG des 54 pays d'Afrique, « La société civile a un nouveau visage, elle veut faire en sorte que les accords donnés par les grandes puissances puissent faire aboutir à un accord de bon sens. Aujourd’hui, se sont les Présidents des organisations des sociétés civiles, des gens de haut niveau qui ont décidé de se rencontrer et de faire avancer les choses. Vous savez que dans chaque pays, il y a deux piliers, les acteurs étatiques et non étatiques. Nous voudrions que désormais les acteurs étatiques regardent en face d’eux des acteurs non étatiques responsables avec lesquels ils vont discuter sur les points d’évolution de ce monde. Les changements climatiques dont on parle font beaucoup de ravages dans de nombreux pays, beaucoup de continents, notamment en Afrique. Je prends le cas du Lac Tchad qui est en train de tarir, les problèmes de famine en Somalie. Il faudrait une mobilisation de la société civile. C’est en cela que les accords de Kyoto et de Durban font que les sociétés civiles de ces pays développés doivent prendre conscience qu’il est bon de ramener leur dirigeants à la table de négociation pour qu’une solution soit prise. Qu’on aille dans le sens de la diminution des gaz à effet de serre dans le monde, non pas dans des contradictions qui n’apportent rien parce que la planète nous appartient à tous. Et la société civile en tant que tel doit jouer son rôle pleinement. C’est pour cela que nous invitons les sociétés civiles notamment du monde : de l’Union Européenne, de l’Afrique, des Etats-Unis, de l’Asie à se réunir à Malabo, afin de trouver ensemble des solutions à nos problèmes. De tout temps, on a traité la société civile de barbare, de casseur, il faut qu’on la voit responsable et pour participer aux grandes réunions(G20) afin qu’ensemble l'on puisse faire des

propositions concrètes à ce haut niveau. Pour qu’ils comprennent que l’essentiel se trouve dans la solution des problèmes et non dans la divergence. Nos moyens de pression sont connus. Nous ne voulons pas bloquer les routes, de désobéissance civile. Nous voulons qu’ils sachent qu’aujourd’hui, il y a de nouveaux visages et des gens responsables qui ont décidés de faire avancer les choses ». Et de poursuivre « La société c’est le peuple, c’est une prise de conscience du peuple. Je vous ramène aux images du printemps arabe. Se sont les sociétés civiles qui se sont levées pour régler le problème. Le monde nous appartient tous. Dans une décision du G20, s’il n’y a pas une implication de sa société civile, il y aura un problème pour que les décisions prises puissent être bien comprises des populations et qu’elles adhèrent ». En acceptant sur son sol la tenue de ce forum, les autorités équato-guinéennes mettent en exergue la politique écoute effective de l’Etat à l’égard de la Société Civile, autre pilier incontournable de la Nation. En juin 2011, La Guinée Equatoriale a accueilli les travaux de la 17ème session ordinaire de l’Union Africaine(UA) à Sipopo, cité de l’Union Africaine. Il est a noté que la dite cité abrite aussi le siège de la Jeunesse de l’UA. La Guinée équatoriale est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par le Cameroun et le Gabon, l'autre insulaire avec l'île de

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[ 5 janvier 2012 Bioko. Son économie est caractérisée par une forte production pétrolière qui place le pays comme le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Le pays possède en effet de modestes réserves de brut conventionnel, estimées à un peu moins de 5,4 milliards de barils, mais les plus importantes réserves connues de sable bitumineux, estimées fin 2008 à plus de 172 milliards de barils.

http://www.changementclimatique malabo2012.org/

Au-delà de la volonté de participer à la reforestation et de préserver la biodiversité, l’objectif est de promouvoir la souveraineté alimentaire et de lutter contre le réchauffement climatique tout en éveillant les consciences à ces enjeux. Géographe de formation, j'ai d'abord travaillé dans le domaine de l'aide au développement, dans l'Himalaya, au début des années 90. Les forêts y reculaient et la raréfaction du bois de feu associée au recul ou la fermeture des forêts communautaires avait aussi des impacts sociaux auxquels il fallait tenter de répondre. La problématique de la gestion des ressources forestières dans les

Pur Projet, acteur majeur au service de la nature Créée en 2008, Elle figure parmi les entreprises pionnières du développement de projets de compensation carbone par la reforestation, l'agroforesterie et la conservation de forêts primaires. Rencontre avec Jean-Marie DESHOUX Qui part d'une analyse, d'une passion ou les deux ? Comment ? De la passion évidemment pour l'ailleurs, l'écologie, la diversité des cultures, la responsabilité et une certaine idée du partage. Et bien sûr d'une analyse pour trouver comment nos constats et engagements personnels pouvaient générer une activité viable économiquement, équitable pour nos partenaires et capable d'agir de façon jubilatoire mais certes humblement, face aux milliards consacrés à la destruction de ce à quoi nous sommes attachés. La déforestation représente 17 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial (plus que les transports). Nous voulons engager le maximum d'acteurs à la préservation de la forêt grâce à des mécanismes économiques qui profitent aux populations locales.

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pays du Sud était alors partagée par les institutions et bailleurs de fonds ; cela permettait aux ONG de trouver des budgets pour des programmes de diffusion de foyers améliorés par exemple qui répondent dans certains cas à ces questions. Après quelques années de promotion de cette solution, on s'est toutefois rendu compte que la diffusion de cette technologie simple et peu coûteuse n'était toutefois pas réussie car elle entrait en conflit avec des pratiques religieuses, culturelles et surtout qu'elle ne répondait pas aux besoins premiers des populations. Certains villageois savaient, contre toute attente des

observateurs occidentaux, s'adapter seuls à la pénurie de produits de la forêt grâce à l'arbre privé. Dans le cas étudié, la fermeture aux villageois des forêts communautaires, dont les photos satellites prouvaient c'est vrai le recul, a poussé ces familles privées de ces ressources à développer des stratégies d'adaptation que ces photos ne voyaient pas... Leur sagesse paysanne les avait conduits à l'agroforesterie. Nombre d'observateurs occidentaux continuaient de crier au désastre et proposaient des alternatives exogènes pas toujours adaptées, alors que localement des familles entreprenantes réussissaient à pérenniser leurs besoins en produits issus de l'arbre en modifiant la gestion de leur parcelles aussi petites fussent-elles. Parallèlement, le sommet de la Terre de Rio, le développement du commerce équitable, la notion de développement durable puis Kyoto se sont imposés à nous comme d'autres grilles de lecture des relations Nord-Sud et d'autres guides d'actions positifs, systémiques, holistiques. Ils mettaient en avant les connaissances, attitudes, pratiques des populations du Sud, leur capacité à être entreprenantes et répondre aussi à leur échelle à des besoins du Nord, en produits tropicaux ou crédits carbone. Grâce à ces conférences, les scientifiques ont été entendus. Il fallait dès lors trouver d'autres moyens d'engager au Nord le plus grand nombre d'acteurs (entreprises, collectivités, individus) à la préservation des forêts au Sud. La dépendance du Nord par rapport à ces forêts était attestée dans un contexte de réchauffement climatique et sa responsabilité dans leur destruction des forêts également désignée (recherche minière, pétrolière, extraction de bois précieux, agriculture non vivrière, intensive, agroindustrielle (soja, huile de palme, maïs...).

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Les petits producteurs et leurs familles représentent 4,2 milliards d’individus soit deux tiers de la population mondiale. Ils sont en mesure, s’ils sont soutenus financièrement, de lutter efficacement contre le réchauffement climatique grâce aux modèles agro forestiers qui intègrent les arbres à leurs cultures existantes. Avec une telle approche, l’agroforesterie apporte de multiples co-bénéfices sociaux et environnementaux, bien audelà de la simple action de lutte contre le réchauffement climatique. L'analyse initiale fut aussi le constat de l'inégalité face aux impacts changement climatique, à l'urgence de l'action contre la déforestation. Cette analyse économique et sociale à l'origine de Pur Projet est celle de Tristan Lecomte, fondateur du collectif. Quels en sont les fondateurs ? Autour de Tristan Lecomte, fondateur d'Alter Eco, entreprise pionnière du commerce équitable, Young Global Leader en 2010 et désigné personnalité parmi les 100 personnes les plus influentes du monde par Time magazine la même année, s'est constitué un pool d'entrepreneurs et consultants en développement durable. Vous exercez quelle fonction au sein de Pur Projet ? Je promeus la mission de Pur Projet en accompagnant mes partenaires - entreprises, grand groupes et collectivités - dans des démarches de conseil en développement durable, d'évaluation, réduction et compensation de leurs émissions carbone, et plus largement pour leur engagement en faveur de la forêt, la biodiversité, et des populations du Sud. Nos clients partenaires appréhendent de mieux en mieux la question du changement climatique et intègrent de plus en plus le lien entre leur activité et la biodiversité, les services rendus par les forêts intertropicales. Ils ont aussi besoin de s'ancrer localement, surtout en temps de crise. Il m'a semblé

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important de les accompagner dans leur volonté d'engagement au Nord car je pense que c'est une étape, pour certains, nécessaire avant de se sentir légitimes à prendre la parole ou consacrer des ressources à la protection des forêts au Sud. C'est pourquoi je développe en particulier des projets d'agroforesterie, de boisement ou de reboisement aussi en France. Pouvez-vous nous parler de l'organisation Pur Projet, ses prérogatives ? Pur Projet est un collectif de structures associées autour d'un objectif commun de lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique, œuvrant à la préservation du climat par la reforestation et la conservation forestière communautaires en zone tropicale essentiellement. Nous comptons actuellement plus de 20 associés et partenaires qui ont rejoint le collectif pour s’engager et engager leurs clients et partenaires dans la démarche. Nous couvrons ainsi de très nombreux secteurs d’activités : grande consommation et distribution, cosmétiques, bâtiment et construction, banque et finance, équipement et entretien, collectivités, salons et événements… L’objectif est de développer un maximum de synergies et avoir un impact significatif grâce au collectif. Nous avons chacun nos domaines d'expertise que nous rassemblons pour accompagner nos partenaires. Concrètement, nous accompagnons les entreprises et collectivités au Nord dans l’évaluation et la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre puis nous leur proposons des solutions novatrices de compensation carbone à travers des projets forestiers que nous développons en direct avec la triple dimension environnementale, économique et sociale. L’objectif est de développer un «carbone social » – ou encore « carbone équitable» – qui maximise les bénéfices directs des populations locales.

Pur Projet travaille sur l’intégralité de la chaîne de valeur Développement Durable d’une organisation et de ses produits ou services : Bilans Carbone et calcul d’empreintes environnementales multicritères , accompagnement dans la réduction des émissions carbone, proposition de compensation de l'impact environnemental à travers la participation à des projets forestiers communautaires de grande ampleur développés sur le long terme (40 ans), animation et valorisation de la démarche. En quoi consiste celui de développer un carbone social ? Aujourd'hui, l'immense majorité des crédits Carbone vendus sont issus de projets réduisant ou évitant des émissions industrielles et prenant faiblement en compte les aspects sociaux. La compensation carbone n'est pas un objectif en soi, mais un mécanisme de développement socio-environnemental. L'objectif est de préserver la Vie sur Terre, en aidant les populations pauvres a se développer via les mécanismes de développement propre, c'est précisément l'esprit du protocole de Kyoto. Certains Pur Projets développés génèrent ainsi des crédits de carbone qui sont enregistrés sur le marché volontaire du carbone : une entreprise ou un individu peut donc compenser ses émissions de CO2 en participant aux projets. Parallèlement, on peut et on doit bien sûr s’engager en France dans la baisse des émissions, et le développement des projets "énergie" de compensation comme la participation au solaire, à l'hydraulique. Mais pour Pur Projet, le mouvement de lutte contre le changement climatique doit être considéré comme Mondial et à travers la coopération Nord/Sud, car nous ne sommes pas tous égaux face à la crise climatique. Vous êtes présent à l'international ? C'est- à-dire ? Et pour l 'Afrique en particulier...

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Pur Projet repose sur la dynamique de son réseau composé de 50 organisations de petits producteurs de commerce équitable en Afrique, Asie et Amérique du Sud soit plus de 150 000 planteurs répartis dans 30 pays du Sud. En Afrique, Pur Projet développe pour l'instant des projets : Au Ghana avec la plantation de 300 000 arbres au sein des parcelles de cacao des petits producteurs de la coopérative Kuapa Kokoo et en complémentarité également sur des parcelles uniquement dédiées au bois. Au Maroc, dans la région reculée du Rif, particulièrement pauvre et très peu aidée, la culture des oliviers et la fabrication d’huile représentent la seule alternative viable à la culture du cannabis. Pur Projet y travaille avec les femmes de la coopérative FedOlive. Ce sont 350 femmes qui sont ainsi concernées.

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Comment définissez-vous les projets que vous soutenez ? Et qui sont au nombre de combien à ce jour réalisés ? Les projets soutenus et développés par Pur Projet ont une très forte valeur ajoutée sociale et une qualité environnementale supérieure à la moyenne des projets carbone observés. Une forme de carbone équitable, liée à l’amélioration des conditions de production et à la préparation aux changements climatiques (sécheresses et pénuries d’eau en particulier). L’objectif est autant de travailler sur les résultats concrets que sur la dimension intérieure des projets (satisfaction, bien-être, bonheur). Il ne s’agit pas de développer un modèle productiviste, complexe, lourd et stressant pour les agriculteurs. L’idée est de développer au contraire des modèles agro écologiques, à taille humaine qui fonctionnent plus facilement et combinent de bons rendements avec une vraie satisfaction quotidienne. Une vingtaine de projets sont suivis par Pur Projet et financés par ses partenaires Avec des partenaires ? Pur Projet crée une dynamique cohérente, directement en lien avec les activités des entreprises partenaires pour faire vivre les projets de reforestation et de conservation des forêts au coeur même de la culture de l’entreprise et non comme du mécénat L’entreprise partenaire ne se contente pas alors d’appliquer les critères du Développement Durable avec une approche

classique et non dynamique, elle offre au contraire la vision d’une nouvelle économie qui fait école et qui tire l’ensemble du secteur vers des meilleures pratiques. Une cinquantaine d'entreprises sont partenaires de Pur Projet dans de très nombreux secteurs d’activités : grande consommation et distribution, cosmétiques, bâtiment et construction, banque et finance, équipement et entretien, délégataires de services publics, collectivités, salons et événements… . La préservation de la nature est essentielle pour vous...et la forêt une passion ? La « préservation de la Nature » m'évoque le respect du vivant dans sa diversité. Je ne vois pas me concernant d'impératif supérieur si ce n'est, à titre personnel, de me connaître et de m'accepter. C'est souvent dans la nature que l'on se rencontre justement, lorsque l'on est détaché du matériel, du confort, des fuites que nous propose notre vie urbaine. Les deux vont donc de pair. J'ai choisi de travailler sur ces sujets pour vivre le plus souvent possible au contact de la nature et valoriser au mieux aujourd'hui la biodiversité, même si je vis maintenant comme plus de la moitié de la population mondiale en ville. C'est en forêt que cette biodiversité est la plus importante. J'aime aller la fréquenter... Quelle région du monde mérite pour vous la plus grande attention et concernant la préservation de ses forêts ? Les scientifiques et les gouvernements s'accordent sur l'urgence et la priorité de la sauvegarde des grands bassins forestiers inter tropicaux mais l'action est encore peu coordonnée. L'initiative des populations locales doit donc être encouragée, respectée et soutenue. En Afrique, les communautés ont un immense rôle à jouer, peut-être plus encore qu'ailleurs. Les circonstances et les rencontres orientent peu à peu Pur Projet à participer et renforcer ces initiatives communautaires sur chaque continent. L'Afrique et ses

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[ 5 janvier 2012 habitants l'humanité.

sont

l'avenir

Quant au regret de Kofi Annan, il réside dans le fait qu’il n’existe pas d’Etat-monde.

de

Quels sont les futurs projets de Pur Projet ? A ce jour, la prise en conservation par les populations locales dans le cadre d'un consortium sous l'impulsion de Pur Projet, de 300 000 hectares de forêt primaires amazoniennes au Pérou dans le cadre d'un projet REDD +. Et votre sentiment sur l'avenir concernant la préservation de la nature ? L'optimisme est de volonté. Travaillons-y si nous ne voulons pas être spectateurs malheureux. Plus les constats scientifiques sur notre dépendance à la biodiversité et notre vulnérabilité face à son recul seront partagés, moins il sera possible d'agir contre ou de dire que l'on ne sait pas ou que l'on s'en remet au destin. C'est un point de vue européen bien sûr qui n'est pas forcément partagé sur tous les continents. Mais qu'avons nous à perdre à agir ? Faisons de ces constats des leviers de croissance durables, générateurs d'une économie au service des hommes qui les respecte, entretient leur support de vie. Notre responsabilité s'impose face aux plus démunis, à ceux dont la capacité d'adaptation est la plus limitée voire nulle, face aux générations futures et à la perte de biodiversité qui risque d'être irréversible. Nous ne pourrons pas dire à nos enfants, comme nos grands parents, « nous ne savions pas ». Sensibilisons, informons, éduquons autour de nous et le plus largement sur ces sujets. Créons de l'engagement autour de nous, avec nos partenaires respectifs, même modestement. Je suis convaincu que nous avançons et que nos enfants poursuivront nos efforts. C'est une dynamique de reconquête jeune, comment ne pas être optimiste ?

SOCIAL- BUSINESS Le Pacte Mondial, principale initiative mondiale d’entreprises citoyennes qui regroupe des

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Face donc à ce constat et ce regret, Kofi Annan formule un rêve celui de demander aux entrepreneurs qui sont bénéficiaires de la mondialisation, de respecter dix principes et de prouver chaque année qu'ils font des progrès. En d’autres termes il s’agit de bâtir un monde qui soit plus responsable et moins violent et par la gouvernance privée. Ce discours d’ailleurs, passe mieux dans les pays anglo-saxons que dans des pays jacobins comme la France. Et Kofi Annan dit clairement aux entrepreneurs : vous allez avoir plus de pouvoirs donc je vous demande d’avoir plus de responsabilités... milliers de participants répartis dans plus de 100 pays, a pour objectif premier de promouvoir de manière volontaire la plus grande responsabilité des entreprises et des marchés. Adhérer au Pacte Mondial c’est partager la conviction que des pratiques industrielles et commerciales fondées sur un certain nombre de principes universellement reconnus contribueront à l’émergence d’un marché mondial plus stable, plus équitable et plus ouvert et de sociétés prospères et dynamiques. Eclairages et Progrès avec Conrad ECKENSCHWILLER, Délégué Général du Pacte Mondial pour la France A quand remonte la création du Pacte Mondial ? Quels en sont les fondateurs ? Le Pacte Mondial provient d’un constat de Kofi Annan, alors Secrétaire Général de l’ONU. Il a émis un regret et il a fait un vœu. Le constat est le suivant : la mondialisation a pour conséquences, l’affaiblissement considérable des Etats-nations. Le cadre réglementaire institutionnel dans lequel évoluaient les entreprises était national, les Etats respectaient les règles du jeu et... l’exportation fonctionnait. Aujourd’hui ce mot est entrain de disparaître. Les frontières n’existent plus vraiment et il faut reconnaître en plus qu’il n’y a pas d’arbitre au niveau mondial. Il existe peu de règles internationales et je pense que des Etats-nations qui trouvent leur origine en 1648, sont peut être condamnés à disparaître.

Quels en sont les fondements et les objectifs ? Cela signifie que les entreprises chaque année et de façon volontaire fassent des progrès et dans quatre domaines : les droits de l’homme, les conditions de travail, le respect de l’environnement et la lutte contre la corruption. Et l’accumulation des progrès doit amener une amélioration du monde de façon générale en constituant une base de données accessible et ouverte à tous les autres. Comment définissez-vous la notion de progrès ? C’est assez simple, le progrès doit

s’appliquer aux quatre points : les droits de l’homme, les conditions de travail, le respect de l’environnement et la lutte contre la corruption. Et vous avez 200 pays dans le monde et sur tous ces pays certains sont plus avancés, comme par exemple : la Suède, La Norvège, l’Islande. Et d’autres, plus méridionaux ou équatoriaux le sont beaucoup moins... Et, il est donc impossible d'appliquer une norme unique à des situations aussi différentes. En fait l’idée de progrès réside dans la progression par rapport à l’année d’avant pour chaque cas particulier. D’ailleurs, les entreprises françaises sont en moyenne très bien classées. Les entrepreneurs français sont légalistes et pour l'énorme majorité respectent la loi. Et le Pacte Mondial demande de faire mieux que la loi. Il y a environ 6

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[ 5 janvier 2012 500 entreprises dans le monde qui adhérent au Pacte Mondial et 650 en France. La France est leader. Et les entreprises se doivent de faire des progrès. L’obligation de progrès est communicative à travers la bibliothèque web à disposition. L’objectif du Pacte Mondial est d’atteindre 20 000 entreprises adhérentes en 2020. Et si ce chiffre est atteint, cela pèsera évidemment sur la gouvernance. D’ailleurs la Chine, par exemple, commence à être présente au sein du Pacte Mondial. Comment les entreprises adhérent -elles au Pacte Mondial ? C’est assez simple, en écrivant une lettre au Secrétaire Général de l‘ONU, expliquant que les grands principes ont été assimilés et que l’entreprise s’engage à les respecter et en informant des progrès annuels qui seront postés sur le site web qui est public. La première année, il n’y a évidemment pas de contrôle. Par contre, la deuxième année il y a un contrôle et si l’entreprise ne communique pas les informations attendues, elle est radiée du Pacte Mondial. Adhérer au Pacte Mondial est un argument de Business to Business aussi... Quelles sont pour vous les priorités à gérer compte tenu de l'accroissement de la population et de la mondialisation ? La démographie et l’accroissement de la population est un vrai défi. En matière d’alimentation et de ressources par habitant. Le vieillissement de la population est aussi un facteur important, avec tous les problèmes de coûts que cela va générer... Et pour la Chine, par exemple, ce problème est important. Et la Chine représente aujourd’hui 21 % de la population et 9% des terres arables. Comment voulez-vous aujourd’hui nourrir 21% de la population avec 9% de terres. Je pense, par ailleurs que l’énergie va être beaucoup plus chère, l’eau va devenir un enjeu majeur. Les souverainetés disparaissent, il va

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falloir penser à un droit international pour l’air ou pour l’eau afin d’assurer l’équilibre du monde, à mon avis. Les seules règles internationales non contestées aujourd’hui sont celles du droit maritime. Pour moi, le défi essentiel à venir, s’i il y en a un, c’est la réduction des inégalités. La mondialisation n’augmente pas la pauvreté. Au niveau du Pacte Mondial et dans les domaines des droits de l’homme, des conditions de travail, du respect de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté, les inégalités augmentent. Et le défi réside bien là. Le Pacte Mondial pèsera, je le crois volontiers et l’espère vivement sur la gouvernance du monde dans les années à venir...

Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique opérationnel en 2012 January 2012 will see the operational inception of the Sustainable Energy Fund for Africa (SEFA), with a call for proposals for up to a total of USD 8 million to be granted as seed funding for innovative small/medium-scale clean energy and energy efficiency projects in Africa. With financing from the Danish government, SEFA is a vehicle to enhance the commercial viability, as well as bankability, of smaller, private sector-driven projects. The seed funding window will provide grants of up to USD 1 million to cover up-front development costs, from prefeasibility studies and PPP preparation to assistance in achieving financial close. A second financing window providing equity investments will be introduced in the second half of 2012 to address the lack of access to startup and growth capital for SMEs, as well as the limited managerial and technical capability of small/mediumscale entrepreneurs. The Board of Directors of the African Development Bank (AfDB) has approved a technical cooperation agreement with the Government of Denmark for the establishment of a sustainable energy fund for Africa (SEFA) for capacity building and investment in sustainable energy over

a five-year period. The budget for the fund is set at a DKK 300 million (equivalent to USD 57 million). The objective of this Fund is to provide technical capacity building and investment capital to support the provision of sustainable energy to SMEs in Africa. SEFA seeks to serve the overall purpose of generating employment and economic growth. This proposal to establish a Sustainable Energy Fund for Africa demonstrates a strong commitment of the Government of Denmark to support African Countries through the Bank in addressing the major development challenges towards the achievement of the Millennium Development Goals by 2015. It is intended that SEFA becomes a multi donor fund as soon as additional donors agree to join. SEFA is completely untied and intended for financing projects with special emphasis on sustainable energy in support of the Bank’s mandates. Africa’s untapped renewable energy sources could become the backbone of a reliable, affordable and lowcarbon energy system. The technologies are well known and are becoming more reliable and profitable in response to fluctuating fossil fuel prices, increasing market volumes and technological innovation. There are thus promising market opportunities in Africa for small and medium enterprises, both as energy producers and energy consumers, be it in agriculture, industry (especially agroindustry), tourism or commerce. Le Pacte Mondial, principale initiative mondiale d’entreprises citoyennes qui regroupe des milliers de participants répartis dans plus de 100 pays, a pour objectif premier de promouvoir de manière volontaire la plus grande responsabilité des entreprises et des marchés. Adhérer au Pacte Mondial c’est partager la conviction que des pratiques industrielles et commerciales fondées sur un certain nombre de principes universellement reconnus contribueront à l’émergence d’un marché mondial plus stable, plus équitable et plus ouvert et de sociétés prospères et dynamiques.

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[ 5 janvier 2012

Doing Business AFD L’Afrique n’atteindra pas en 2015 les objectifs du millénaire pour le développement fixés par la communauté internationale. La région au sud du Sahara abrite le tiers des personnes de la planète vivant avec moins d'un dollar par jour. Longtemps freinée par une économie au ralenti, l’Afrique subsaharienne connaît depuis le milieu des années 90 une reprise réelle de sa croissance. Cette reprise ne s’est pourtant pas traduite par des progrès suffisants en matière de réduction de la pauvreté.

Les évolutions actuelles placent l’Afrique à une nouvelle place géopolitique. La croissance démographique et urbaine, les ressources naturelles et enfin l’ouverture de son économie aux marchés internationaux représentent une chance pour le développement de cette région. A condition que ces différents facteurs soient bien maîtrisés. La réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne est un enjeu prioritaire pour l’AFD. L’Agence consacre près de la moitié de ses engagements au développement de cette région : en 2008 ils ont représenté 42 % de l'activité de l'AFD dans les pays étrangers et 56 % de l'effort de l'Etat français (subvention, bonification des prêts concessionnels, aide budgétaire, contrat de désendettementdéveloppement). L’Agence intervient dans la quasi totalité du continent. Plus que jamais, et dans un contexte de crise financière, l'AFD soutient le développement en Afrique subsaharienne et poursuit deux objectifs : Créer de la richesse pour réduire la pauvreté Pour que la croissance démographique en Afrique subsaharienne soit une opportunité et que la population africaine en âge de travailler puisse participer à la croissance, le contexte économique doit leur en offrir l’opportunité.

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Pour créer de la richesse, soutenir la croissance économique et la création d’emplois, l’AFD poursuit plusieurs objectifs : - Aider les entreprises à développer et s’adapter commerce international

consiste à élargir leur accès au financement, en mettant à leur disposition des prêts, des garanties et en prenant des participations. L’initiative est mise en œuvre par l’Agence Française de Développement, principal opérateur français de l’aide au développement, notamment au travers de sa filiale Proparco spécialisée dans le financement du secteur privé.

se au

Pour cela l’Agence développe un programme de mise à niveau des entreprises, essentiellement destiné aux PME ; elle accompagne également les Etats dans l’élaboration d’une stratégie de croissance. - Investir dans les infrastructures et en améliorer la gestion Ces investissements concernent l’énergie (fourniture d’électricité, principalement en zone rurale, soutien à l’élaboration des politiques sectorielles…), les transports (structures ferroviaires, portuaires et aéroportuaires) et les télécommunications. - Renforcer l’efficacité du système financier africain Le système bancaire et financier en Afrique reste très insuffisant et ne joue pas son rôle de financeur de l’économie. Face à cette situation, l’AFD soutient le secteur de la microfinance, de la mésofinance et développe les outils de garantie afin de partager les risques pris par les banques. - Rendre l’agriculture capable de nourrir les villes et de s’ouvrir sur le monde : L’agriculture et l’élevage contribuent en Afrique pour environ le tiers de la croissance du PIB. 65 % de la population vit encore dans un espace rural. L’agriculture doit donc se réorganiser pour être en position de nourrir les populations urbaines et combattre la pauvreté rurale. L’Agence soutient donc la réorganisation agricole via l’organisation des marchés nationaux et régionaux, la structuration des filières et des techniques de culture et la mise aux normes internationales. Partenariat avec l’Afrique L’initiative vise à favoriser le développement des entreprises privées locales en accompagnant en particulier les PME qui sont souvent les plus génératrices d’emploi. Elle

L’initiative se développe sur trois axes : 

la création d’un fonds d’investissement africain de 250 millions d’euros  la mise en place d’un nouveau fonds de garantie de 250 millions d’euros  le doublement de l’activité de prêts et prise de participation du groupe de l’AFD auprès du secteur privé africain qui atteindra 2 milliards d’euros sur 5 ans. L’engagement financier de la France sur cette initiative sera de 2,5 milliards d’euros. Il permettra de mobiliser 7,75 milliards d’euros grâce à l’effet d’entraînement des financements français sur d’autres investisseurs, y compris des investisseurs africains. Il permettra de soutenir 2000 entreprises et de créer plus de 300 000 emplois, portant ainsi le soutien de la France au secteur privé en Afrique à un niveau jamais atteint jusque là. Création d’un fonds d’investissement africain La France lance la création d’un fonds d’investissement africain de 250 M€. Il favorisera la croissance des PME africaines en leur apportant une ressource financière de long terme et un appui en matière de management. Ce fonds sera consacré à des opérations plus risquées que ce que le marché accepte spontanément de financer. Il s’intéressera notamment aux nouvelles frontières de l’économie, les secteurs sociaux, les pays ou zones en sortie de crise, les très petites entreprises, afin de susciter un effet d’entraînement sur l’économie. Il pourra catalyser, à terme, environ un milliard d’euros de capital risque sur le continent et créer et maintenir plus de 100 000 emplois. Il s’agit, à travers ce fonds, de prendre principalement des participations

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[ 5 janvier 2012 dans des fonds d’investissement afin qu’ils prennent à leur tour des participations dans des entreprises ou des institutions de micro finance. L’objectif est de mettre en place une plateforme permettant de partager des risques et de créer un effet d’entraînement sur l’économie locale. Cet outil financier permettra d’atteindre au moins vingt fonds différents eux mêmes actionnaires d’environ 800 PME. Il permettra l’émergence de gestionnaires de fonds locaux qui apporteront, en plus de leur soutien financier, un appui en termes de management, aux entreprises qu’ils soutiendront. Une partie des gains attendus sera réinvestie localement dans des programmes de formation et de service aux entreprises.

Le fonds devrait couvrir d’ici 5 ans plus de 750 M€ d’encours de garantie. Il permettra de soutenir chaque année environ 400 entreprises et de créer ou maintenir à terme de plus de 60 000 emplois. Doublement de l’activité de l’AFD en faveur du secteur privé en Afrique Parallèlement à la mise en place des deux fonds régionaux de 250 M€, l’Agence Française de Développement (AFD) doublera d’ici 5 ans son activité directe de prêts et de prise de participation auprès des entreprises privées en Afrique sub-saharienne qui atteindra 2 Milliards d’€ au cours des

La France lance la création d’un nouveau fonds de garantie, doté de 250 M€. Il permettra aux petites entreprises d’avoir accès au crédit bancaire et au capital en partageant le risque commercial avec les banques locales et en réduisant le risque pris par les investisseurs.

Fort de cette expérience, ce nouveau fonds de garantie, ARIZ 2, est destiné à changer d’échelle. Il élargira l’accès des PME aux garanties en allégeant les procédures actuellement en place et en assouplissant les critères d’éligibilité. Plus de banques partenaires y adhéreront, permettant de toucher de nouvelles entreprises (plus grosses et plus petites), et dans des secteurs nouveaux, notamment le développement durable.

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Cette augmentation de capital préfigure l’agenda français sur l’Afrique et la Méditerranée. PROPARCO est la seule institution financière de développement européenne dont la gouvernance repose sur les partenariats publics et privés associant des institutions financières françaises, européennes et africaines.

Culture, Médias et Business Forum des Leaders de Médias d’Afrique Déclaration 2011

Création d’un fonds de garantie

L’expérience menée depuis trois ans par l’Agence Française de Développement (AFD) avec le fonds de garantie ARIZ a montré son succès. En permettant de partager les risques à hauteur de 50% avec les banques locales sur les prêts qu’elles octroient aux entreprises, le fonds ARIZ a amené un nombre croissant de banques à financer des PME et ainsi créer des emplois.

ainsi 6 milliards d’investissement et créer ou maintenir 140 000 emplois.

cinq prochaines années. Cette augmentation passe en premier lieu par PROPARCO, la filiale secteur privé de l’AFD qui a triplé son capital en 2008. Cette augmentation de capital lui permet d’accompagner la croissance actuelle de l’Afrique en répondant à ses besoins de financement nouveaux en particulier en matière de capital investissement et de financements longs dans les secteurs des infrastructures, des mines et des agro-industries. En engageant sur 5 ans plus de 2 milliards d’euros de prêts et de prises de participation au profit du secteur privé en Afrique, la filiale Proparco pourra catalyser

de

Tunis

Nous, propriétaires de medias d’Afrique, réunis dans le cadre du Quatrième Forum des Leaders de Médias d’Afrique (AMLF) à Tunis, en République de Tunisie, du 9 au 11 novembre 2011, à l’effet de discuter de la situation du secteur des medias en Afrique et d’œuvrer ensemble pour le renforcement et le développement des entreprises médiatiques en Afrique afin d’apporter des changements aux plan économique, politique, social et culturel. Avec près de 350 participants venus de 48 pays africains, la rencontre de Tunis a constitué un jalon important et la plus grande réunion de propriétaires et d’opérateurs de médias représentant l’ensemble du continent africain. Depuis le lancement de l’AMLF à Dakar, au Sénégal, en 2008, ce Forum et son organe de tutelle, l’Initiative des Médias d’Afrique (AMI), ont enregistré une croissance en portée, en stature et en expansion de leurs activités, unis par l’objectif commun qui est de créer des médias respectueux de l’éthique, durables, variés et pluriels en Afrique.

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[ 5 janvier 2012 Conscients du fait que l’Afrique est un continent à l’orée d’une transformation économique riche de promesses et que, comme l’a montré le “printemps arabe” né à Tunis, les medias ont un important rôle à jouer en matière de transformation sociale, pour donner la voix aux sans voix, et dans la promotion des libertés fondamentales. Pris ensemble, ces développements promettent une plus grande participation citoyenne et un pluralisme accru. Conscients de la nécessité d’œuvrer collectivement au renforcement du secteur des medias, en tant que partenaires, dans le cadre d’un développement et d’une plate-forme viable pour l’investissement, nous nous engageons, par conséquent, à participer pleinement et entièrement à l’écriture des plus belles pages de la réussite du développement de l’Afrique à travers une plus grande couverture des questions de développement, le positionnement des populations au cœur de nos reportages et l’orientation de nos efforts vers le changement du profil des reportages stéréotypés sur l’Afrique autour de questions portant sur la mort, les maladies, les catastrophes naturelles et le désespoir, en un autre profil fait d’espoir, d’innovation, de visions éclairées, d’intérêts et également de bonnes informations positives sur le développement de notre continent. Avons répondu à ces défis en centrant nos discussions à Tunis sur d’importantes problématiques impactant le secteur des medias en Afrique, notamment : • Le Rôle et la Pertinence des Médias Traditionnels. Les leaders de medias d’Afrique voient l’avènement des medias sociaux comme une opportunité pour les medias traditionnels de permettre aux citoyens d’apporter des changements sociaux. Le secteur des médias en Afrique doit continuer à mettre l’accent sur la qualité des contenus et la diffusion en temps utile des reportages en exploitant les forces des nouvelles technologies des médias. • Le Défi de l’Établissement d’une Coalition pour le Développement des Médias en Afrique. Nous reconnaissons notre rôle de

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fournisseurs de nouvelles, d’idées et d’innovations, et nous estimons que la cause du bien public est mieux servie à travers la diffusion et la publication de nouvelles inédites concernant les histoires à succès du développement de l’Afrique. Le rôle des médias dans l’alimentation des débats est au cœur même du processus de développement durable et de l’amélioration des conditions de vie des populations africaines ordinaires. • Le Renforcement du Rôle des Médias dans la Consolidation de la Démocratie et de la Bonne Gouvernance en Afrique. Nous estimons que le secteur des médias peut jouer un rôle éminemment utile dans le développement de la démocratie à travers l’émergence d’une citoyenneté informée, et appuyer les processus de bonne gouvernance au travers de l’exercice de la fonction traditionnelle de veille. Des insuffisances en matière de démocratie et de gouvernance vont à l’encontre de la croissance du secteur des medias en Afrique. • L’Élargissement des Sources de Financement pour le Secteur des Médias en Afrique. Le secteur des médias en Afrique est entravé par le manque de capitaux et un niveau de financement adéquat est d’une importance capitale pour le développement de ce secteur. Nous devons approfondir les discussions avec un grand nombre de parties prenantes, notamment des partenaires au développement qui veulent voir les retombées du développement, les institutions financiers telles que les banques et les bailleurs de capital à risque, et opérateurs de téléphonie mobile qui veulent voir de bons rendements financiers – afin que le secteur des medias puisse commencer à attirer de nouvelles sources de financements et développer des modes innovants de financement d’importance vitale pour sa réussite. Notre rencontre de Tunis a été une réussite à plus d’un titre. Dans le sillage des ateliers précédents organisés au Cameroun, nous avons examiné les modèles de génération de revenus et d’affaires pour les médias,

discuté des transitions numériques, y compris les problèmes de la publicité et les stratégies à court et moyen termes, débattu des améliorations dans la gestion des salles de rédaction, la convergence, la rationalisation, et d’autres questions relatives au développement des médias. Ces discussions nous ont aidés à déterminer les prochaines phases du renforcement du secteur des medias en Afrique, pour améliorer les aptitudes professionnelles des journalistes à travers l’accroissement des opportunités de formation, et la nécessité pour l’AMI et l’AMLF d’œuvrer en collaboration avec les gouvernements et la société civile à l’extension de l’accès à l’information. Par conséquent : Nous nous réjouissons des progrès réalisés par l’AMI et l’MLF au cours de ces quatre dernières années, et remercions le Conseil d’administration de l’AMI pour son leadership et l’orientation apportée dans le renforcement du secteur des medias en Afrique ; Nous apprécions le rôle de précurseur de l’AMI à travers ses efforts déployés pour le développement “du leadership et des principes directeurs pour les propriétaires et gestionnaires de medias en Afrique”, et considérons cela comme étant un pilier central de la poussée globale vers l’amélioration de la viabilité et de la durabilité des industries médiatiques en Afrique ; Approuver la Plateforme africaine sur l’accès à l’information (APAI), une déclaration phare adoptée par les parties prenantes au Sommet africain sur l’information et les médias (Africa Information and Media Summit— AIMS) au Cap, en Afrique du Sud, le 19 septembre 2011. Si toutefois elle est pleinement mise en œuvre, cette déclaration va améliorer la libre circulation de l’information en Afrique. Par conséquent, invitons les organes pertinents de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a approuver, à leur tour, cette déclaration pour la rendre effective ; Nous approuvons la création d’associations nationales de propriétaires et d’opérateurs de

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[ 5 janvier 2012 medias dans tous les pays africains en vue d’un plus grand engagement et une meilleure interaction aux plans national, régional et continental. L’implantation du siège de l’AMI au Kenya est un développement qui vient à son heure et nous attendons avec impatience la finalisation de l’Accord de siège de l’AMI avec le Gouvernement kenyan ; Nous saluons le soutien reçu de la Banque africaine de développement et envisageons avec empressement un plus grand engagement avec d’autres institutions multilatérales telles que la Banque mondiale, la Société financière international, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, les bailleurs de fonds internationaux et la société civile. Nous reconnaissons et remercions la Fondation Konrad Adenauer pour son soutien à l’AMI, et exprimons notre profonde gratitude à tous nos bailleurs et partenaires pour leur collaboration et leur assistance permanentes. Nous appelons de tous nos vœux la tenue d’une réunion technique à l’effet de discuter de financement innovateur avant le Forum de 2012.

Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage Créé conjointement par l’Organisation arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Prix de la traduction Ibn KhaldounSenghor 2011 est attribué à Abdelkader MHIRI et Hammadi SAMMOUD (Tunisie), pour la traduction du français vers l’arabe du Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage (Le Seuil, 1995), éditée par le Centre national de Traduction de Tunis en 2010.

participent à l’enrichissement des bibliothèques en langue arabe. Après délibération, le jury a reconnu à l’unanimité la valeur scientifique du Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, réalisé sous la direction d’Oswald Ducrot et Jean-Marie Schaeffer, ouvrage de référence fournissant aux chercheurs, étudiants et universitaires, ainsi qu’au public intéressé par les sciences humaines et la traduction, un savoir très large. Il a en outre relevé la rigueur et la fidélité de cette traduction du français vers l’arabe et hautement apprécié la pertinence des choix terminologiques ainsi que l’utilité

Nous confions au Secrétariat de l’AMI la mission d’étudier les diverses offres reçues pour l’organisation de l’AMLF en 2012 et d’informer les membres à chaque fois que de besoin.

FRANCOPHONIE - CULTURE

Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor en sciences humaines

Le jury a distingué Abdelkader MHIRI et Hammadi SAMMOUD pour la traduction, du français vers l’arabe, de l'ouvrage

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Le Prix a été remis à l’occasion d’une cérémonie organisée au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, le jeudi 15 décembre 2011 par Mohammed-El Aziz Ben Achour, directeur général de l’ALECSO et Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie. Réuni les 24 et 25 novembre à Tunis, le jury présidé par Mme Tahani Omar, présidente honoraire de l’Université française du Caire (Égypte), a souligné l’excellent niveau des nombreuses traductions présentées, plus de trente ouvrages couvrant la sociologie, l’histoire, la philosophie, les sciences du langage et de la traduction qui

des index ajoutés par les traducteurs en fin du volume, facilitant ainsi son utilisation. Pour rappel, le Prix de la traduction Ibn KhaldounSenghor en sciences humaines a été créé en 2007, avec l’objectif de promouvoir la diversité culturelle et linguistique et d’encourager les échanges culturels et littéraires entre le monde arabe et l’espace francophone. Ce prix récompense alternativement la traduction d’une œuvre du français vers l’arabe et de l’arabe vers le français.

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[ 5 janvier 2012 KWAME NKRUMAH SCIENTIFIC AWARDS FOR WOMEN The Pan African University (PAU) was officially launched today, 14th December 2011, by Dr. Jean Ping, Chairperson of the African Union Commission (AUC) and Mr Sam Ongeri, the Chairperson of the Conference of Ministers of Education of the African Union (COMEDAF) in the presence of Professor Jean Pierre Ezin, Commissioner for Human Resources, Science and Technology (HRST) at the AUC, whose department has coordinated the establishment of the PAU. The same occasion also witnessed the awarding of $20 000 each to 7 women scientists under the African Union Kwame Nkurumah Scientific Awards. In his remarks, Dr. Ping noted that this year ends with positive events. “This is the continuation of the realization of the great adventure of the Pan African University (PAU) with the launch of its five thematic areas on the one hand; and the third edition of the Kwame Nkrumah Scientific Awards on the other. He briefly reviewed the milestones in the recent history of the African Union, which led to the PAU realization. According to the Chairperson, “our Heads of State and Government during their meeting at the AU summit took important decisions to accelerate the development agenda and the integration of the continent. At the same time, science and technology have been more visible in official statements at the highest level”. The Chairperson commended the enthusiasm and total commitment from Member States of the African Union and Regional Economic Communities (RECs) in the realization of the Pan-African University. This demonstrates the will and commitment of all stakeholders to work together for a better –being, he said.

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The Pan-African University is designed as a process of joint implementation of the Plan of Action for the Second Decade of Education in Africa (20062015) and the Consolidated Plan of Action for Science and Technology in Africa (CPA) (2006-2011). In his remarks, Professor Ezin said that for over three years, the realization of the Pan African University has evolved through various workshops and fora, the African Diaspora, and partners of African Union with the strong support of all political authorities of the continent and that of the AUC Chairperson. Kwame Nkurumah Scientific Awards For the 2011 edition of the African Union Kwame Nkrumah Scientific Awards, prizes of $20 000 each were awarded to top African women scientists in each of the following sectors (a) Life and Earth Science; and (b) Basic Science, Technology and Innovation at the national, regional and continental levels. The successful seven laureates are from Southern, Northern, Western and Central Regions. The following are the winners for 2011 edition: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Prof. Rose Gana Fomban Leke; Prof. Dr. Ebtehal ElDemerdash; Assistant Prof. Nermin El Semary; Prof. Maureen Coetzee; Dr. Etheresia (Resia); Prof. Dosso Mireille Carmen; and Prof. Kakou Yao Rita.

Pur Medias Par Marie Cornet-Ashby GUILLAUME ASTRUC DIRECTEUR GENERAL D’IP, UN POSITIONNEMENT SUR LE

MARCHE DE LA REGIE RADIO ET INTERNET

Pouvez-vous nous parler de votre expérience avant d’arriver à la direction générale d’IP ? J’ai débuté ma carrière dans la presse au groupe Expansion. Plus précisément à La Tribune de l’Expansion, il y a vingt ans maintenant. J’y suis resté 3 ans pour intégrer par la suite la régie publicitaire de France Télévisions de 1993 à 1998. En 1999, je suis arrivé une première fois chez IP pour prendre la direction commerciale du pôle F M, c’est-à-dire Fun Radio et RTL 2. Ce qui m’intéressait s’était de compléter mon expérience médias. J’avais déjà une expertise presse et télévisuelle et cette nouvelle fonction me donnait l’opportunité d’avoir une expérience transversale sur tous les médias. J’y suis resté un an, car j’ai été rappelé par France Télévisions Publicité pour assurer la direction commerciale de France 2, France 3 puis la direction commerciale et marketing et enfin la direction générale adjointe jusqu’en 2006. En 2007, j’ai rejoint IP pour en prendre la direction générale. Un parcours plurimédias ? Oui : presse, radio, télé et web. Je suis chez IP depuis 4 ans maintenant. IP est une filiale de RTL group qui commercialise 3 stations de radios que sont : RTL, RTL 2 et Fun Radio. Des stations leaders sur un marché concurrentiel ? Je dirais qu’elles sont leaders sur leur segment de marché : RTL, en tant que 1ére radio de France est leader toutes catégories confondues, mais RTL 2 est la première radio musicale pour adultes et Fun est au coude-à-coude

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[ 5 janvier 2012 devant Sky Rock sur les musicales jeunes. Comment le groupe RTL est-il structuré aujourd’hui ? Le groupe RTL est une filiale de RTL Group présent dans 17 pays. RTL Group est lui-même une filiale du groupe Bertelsmann qui est présent en France avec le groupe RTL pour la radio, le groupe M6 pour la télévision et le groupe Prisma pour la presse. Avez-vous quelques chiffres sur IP ? IP réalise environ 180 millions de chiffre d’affaires annuel pour l’ensemble des stations du groupe. Nous allons faire un CA 2011 en légère croissance dans un marché qui sera vraisemblablement en léger recul. Pouvez-vous nous parler plus en profondeur du métier de la régie publicitaire ? Ce qu’il faut avoir en tête, c’est que pour la radio comme pour la presse gratuite, les revenus publicitaires sont les seuls ressources qui permettent à ces médias de vivre et de se développer. On parle de publi-rédactionnel en presse, est-ce possible en radio ? Ce n’est pas vraiment adapté sur ce média de même que le placement de produit pratiqué dans la production TV/cinéma Une grande régie, est une garantie de réussite ? Il ne faut pas se tromper, notre métier est de monétiser l’audience de nos éditeurs. Vous avez, donc, des éditeurs qui produisent de l’audience que nous devons transformer en chiffre d’affaires. Ce que nous vendons à nos clients, ce sont avant tout des contacts. Si nous sommes l’une des plus grosses régies, cela vient du fait que nous commercialisons la première radio de France RTL. Comment fonctionnez- vous avec les éditeurs ? Quel taux pratiquezvous ? Je ne vous communiquerai pas le taux de régie, qui est une information confidentielle. Nous intervenons via deux types de démarches : d’une part, celles auprès des intermédiaires du marché qui sont

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des acheteurs professionnels et qui ont un mandat de la part de leurs clients pour l’achat au mieux d’espace publicitaire. Nous négocions donc les contrats avec ces intermédiaires. D’autre part, l’autre démarche consiste à voir les annonceurs directement avec une approche plus qualitative à travers la présentation d’études ou d’opérations ponctuelles réalisées par nos équipes marketing. La radio est considérée par les annonceurs davantage comme un média tactique que comme un média stratégique, contrairement à la télévision. Cela signifie que la réflexion concernant son utilisation éventuelle intervient assez tardivement malgré son rôle avéré de catalyseur des ventes. La grande distribution étant l’exception qui confirme cette règle, elle intègre ce média en amont au moment de sa réflexion concernant sa stratégie de communication. Enfin, les moyens consacrés à la création sonore sont encore trop limités. Notre travail consiste donc à collaborer avec les agences de publicité et les annonceurs pour les accompagner dans ce sens. Avec notre laboratoire sonore, unique en son genre et destiné à faire de l’analyse prédictive de l’efficacité publicitaire, nous faisons en quelque sorte un travail pour la collective du média afin d’optimiser le retour sur investissement des campagnes réalisées. Les annonceurs sont sensibles à cette démarche ? Totalement tout comme les agences de publicité. Si aux Etats-Unis cette spécialisation existe, en France le visuel est omniprésent par rapport à l’univers sonore, ce qui n’est pas forcément l’équilibre naturel. La radio est aussi importante que la télévision ? Notre objectif est de placer la radio au même niveau de réflexion stratégique que la télévision. J’explique régulièrement que la radio est très complémentaire de la télévision. La télévision est créatrice d’envies ou de désirs à travers l’imaginaire. Les messages radio, parce que c’est le dernier média consommé avant l’acte d’achat, en utilisant les mêmes codes sonores que

les spots TV (ou visual transfer) restimulent la mémoire et déclenchent les ventes. La Radio est donc le meilleur ami de la TV ! Il y a t’il des quotas à respecter en terme publicitaire en radio ? Bien sûr. Il est de 25 minutes par heure, là où nous nous autorégulons pour RTL par exemple, à 13 minutes par heure et pour les radios musicales nous sommes plutôt à 6 ou 7 minutes. C’est un choix volontaire ? Tout à fait. C’est un équilibre à trouver entre la nécessité d’audience et l’obligation de recettes publicitaires. Quels sont les formats utilisés pour les spots ? En radio, 30 secondes et en télévision 20 secondes, ce sont les grandes normes. Et le nombre pour une efficacité assurée ? Là il n’y a pas de règle, tout dépend du message, et des objectifs de communications recherchés. Et pour la périodicité ? Une bonne campagne peut durer une douzaine de jours avec en moyenne 10 à 12 spots par jour pour garantir l’impact. La radio est accessible à toutes les bourses ? Oui. Le spectre des possibilités se situe entre 50 000 euros et 500 000 euros. Les saisons ou périodes comme celles des fêtes de fin d’année n’ont pas les mêmes grilles tarifaires que celles des périodes dites creuses où il y a des opportunités à saisir. IP s’occupe et intervient en régie publicitaire et pour le web, le web et la publicité vous y croyez ? La question n’est pas de savoir si j’y crois. IP commercialise les opérations spéciales de RTL, RTL 2 et Fun Radio sur le web, le numérique étant le prolongement naturel de nos marques sur ce support. Il est donc indispensable de faire cet accompagnement. Avez-vous un conseil pour réussir une bonne campagne ? Oui un travail collaboratif avec la régie et une exigence de qualité et de

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[ 5 janvier 2012 précision réciproque sur les objectifs recherchés. IP : Près de 350.000 spots par an, traités avec efficacité grâce au travail d'une équipe de 116 personnes, bénéficiant de supports informatiques et logistiques très sophistiqués. IP : Une force commerciale dynamique qui met au service des clients et des médias ses outils d'études et de marketing toujours plus performants. IP, une société appartenant au premier groupe de radio, télévision européen : RTL Group IP : La régie des sites RTL.fr, Funradio.fr et RTL2.fr. RTL Group est n°1 dans la diffusion TV & Radio en Europe et détient des participations dans plus de 29 stations de radios et 39 chaînes de télévision qui sont pour la plupart leaders sur leurs marchés : RTL Télévision en Allemagne, RTL Radio en France, RTL TVI en Belgique et RTL4 aux Pays-Bas. RTL Group est également leader mondial en matière de contenu (production & droits) avec plus de 10.000 heures de programmes produits et diffusés dans plus de 22 pays et atteignant une audience de 250 millions de téléspectateurs dans le monde, chaque jour.

CFI Afrique GUILLAUME PIERRE : Directeur de CFI Afrique, L'expertise qui rime avec Coopération Guillaume Pierre est directeur de Canal France International (CFI) Afrique. Résolument tourné vers les pays d’Afrique, de la Méditerranée, des Balkans, du Caucase et de l’Asie, CFI dirigé par Etienne Fiatte, existe depuis 20 ans et est l’opérateur de la coopération médias. Fort de son expérience passée de chaîne, CFI subventionné par le Ministère français des Affaires étrangères et européennes est une filiale de France Télévisions. CFI est à même d’identifier les besoins de ses partenaires, de proposer des réponses adaptées et d'accompagner leur réflexion et choix stratégiques dans leur mutation vers les nouveaux médias numériques. Sa mission unique de transfert d'expertise lui permet d’encadrer ou d’orienter les efforts de perfectionnement des équipes de leurs partenaires et de

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rationalisation de leurs grilles. Les professionnels de France Télévisions mais aussi d’autres médias comme l’AFP, Canal+ ou Rue 89 assurent des formations. En identifiant leurs besoins, les directions opérationnelles de CFI leur proposent alors des conseils ou des ateliers adaptés. L'objectif de CFI vise essentiellement le renforcement de leur autonomie et l'amélioration de leur compétitivité. Eclairage précis, rationnel et passionnant d'ouverture par Guillaume Pierre... Guillaume Pierre, Directeur de CFI Afrique Par Marie Cornet- Ashby En quoi consiste CFI ? Guillaume Pierre : CFI est un OVNI dans le paysage des médias et de la coopération, et précisément entre les médias et la coopération puisque c'est une structure qui fait de la coopération dans les domaines des médias. Cela signifie de l'assistance au développement des médias dans les pays du sud. Statutairement, CFI est une filiale de France Télévisions et possède un financement du Ministère des Affaires étrangères français. Notre travail s'organise autour de trois grandes zones prioritaires qui sont l 'Afrique, le monde Arabe et l'Asie. L'aide que nous proposons est entre autres de l'ordre du conseil et de la formation personnelle dans les domaines de la production ou de la réalisation de contenus audiovisuels. Quels sont les programmes diffusés et ceux soutenus par CFI ? En premier lieu, il est nécessaire de signaler que l'activité en terme de programmes n'est qu'un aspect du travail de CFI. Notre collaboration se situe sur toutes les formes d'œuvres qui constituent la télévision : l'information, des séries télévisées, des émissions musicales ou pour la jeunesse, des documentaires de création, éducatifs ou culturels et le sport. Et nous soutenons les programmes à partir du moment ou un professionnel du sud intervient dans le mécanisme de la production ou de la réalisation. Quels sont vos référence ?

partenaires

Nous avons deux types de partenaires, ceux qui interviennent au nord et le Ministère des Affaires étrangères. Nous collaborons avec de grandes institutions pour la formation et le développement en France. En deuxième lieu, nos partenaires du Sud qui sont des médias : radios, télévisions, internet...Et notre partenariat avec les médias africains est unique puisqu'il regroupe la quasitotalité des chaînes publiques, on en compte 46 et environ le même nombre pour ce qui concerne les chaînes privées Vous organisez des colloques ou des conférences ? Oui, en dehors de notre activité en terme de programmes, de conseil, de formation et d'assistance technique, nous organisons des opérations d'expertise sur le terrain pour les professionnels du sud. Cela peut être à travers des conférences ou des colloques. La collaboration technique sur place est conséquente : environ 60 actions sur le terrain. Notre aide est concrète dans la fabrication ou celle de la réalisation de contenus. Comment se décide le choix des actions que vous soutenez ? En concertation avec nos partenaires qui nous sollicitent. Par exemple, la télévision sénégalaise veut moderniser son JT et nous contacte. Après l'étude de moyens à mettre en oeuvre, CFI enverra un réalisateur et un présentateur afin de les aider dans leur demande. Il nous est possible aussi de faire des propositions et nos déplacements d'investigation sont nombreux...

de

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[ 5 janvier 2012 Quels sont vos relais sur place ? Ce sont nos télévisions partenaires et nous les accompagnons tout au long de l'année au travers de réunions de travail comme celles avec des directeurs généraux et de programmes des chaînes et afin d'optimiser l'aide potentielle de CFI. Et si l'aide de CFI est financée par la coopération française, nos médias partenaires doivent financer l'autre partie. Vous vous positionnez sur les élections ? Oui, il semble que la télévision soit le miroir de la vie des pays. Et les enjeux des élections en Afrique sont très importants pour les démocraties et suffisamment pour que nous aidions à l'expression de la liberté des courants d'individualité qui constituent le futur. Et cela n'est pas toujours évident. Nous avons travaillé cette année au Cap-Vert, au Bénin, au Tchad, en Côte d'Ivoire. La démocratie et les élections est l'une de nos thématiques, le sport est essentiel, la musique et la jeunesse sont aussi des thématiques que nous traitons. Nos thématiques prioritaires sont les grandes questions de société et de développement : l'éducation, l'environnement et la santé... Notre prochaine grande action se situe en juin 2012 lors du Sommet de la Terre à Rio et notre objectif est d'assurer la plus grande couverture medias possible. Vous avez une action pour le Sunny Side of the doc, cette année ? Oui, car la présence des réalisateurs africains était quasi inexistante jusqu’à cette année. Et pour la première fois cette année nous avons fait un partenariat avec ce festival de documentaires en invitant 5 professionnels africains à la Rochelle. Nous avons aussi invité au mois de novembre à la 5eme édition WEMF, (Word Electronic Media Forum) au Ghana une dizaine de directeurs de chaînes qui participeront aux débats. Quel est votre parcours ? Je suis à la fois réalisateur et j'ai un parcours à l'International. J'ai grandi en Côte d'Ivoire et j'ai eu différentes fonctions dans plusieurs pays comme le Cambodge, la Turquie...Aujourd'hui en tant que Directeur de CFI Afrique, je mets ma connaissance de la

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télévision au service du développement des chaînes du sud et l'Afrique toute entière. Quelle est votre cible, ou votre audience à CFI ? Notre cible est les professionnels de télévision. Nos relais sont une centaine de décideurs médias en Afrique. Et nous développons beaucoup nos partenariats avec les chaînes privées qui nous permettent de toucher des centaines de millions de spectateurs. Avez-vous des chantiers importants pour vous dont vous pouvez nous parler ? Oui sur 3 ou 4 ans, sur la série télévisée ou la fiction africaine afin qu'elles puissent se hisser à un standard international. Et notre aide se porte déjà sur environ 200 épisodes de séries par an ou 8 à 10 séries télévisées par an. Vous intervenez dans le secteur du divertissement ? Nous pourrions davantage mais la culture de la télévision en Afrique est assez sérieuse. Il existe des petites pastilles comiques, néanmoins. Nous avons aidé des divertissements comme Africa Star, Star Chef... Et dans le domaine du Web ? Oui, comme processus de diversification de la chaîne premium. Nous sensibilisons les chaînes sur les blogs, les réseaux sociaux et leur présence sur le web. Nous pouvons aider dans la création de sites web aussi. L'Afrique d'aujourd'hui est amatrice de radio ou de télévision ? Longtemps de radio du fait qu'elle soit essentiellement rurale. Les choses évoluent et du fait de l'urbanisation massive de certaines villes. 3 villes africaines ont dépassé les 10 millions d'habitants. Une quinzaine tourne autour des 5 millions d'habitants. Si les pays d'Afrique fonctionnaient en monopole d'une seule chaîne et d'état, l'offre des télévisions privées se développe désormais. La RDC aujourd'hui possède environ 100 télévisions. Les

standards

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télévision sont les mêmes qu'en France, en terme de contenus ? La télévision est par définition régit par les mêmes codes : de l'information, du divertissement et de l'éducation comme le sport, la musique ou la culture au sens large. Vous avez des goûts personnels en termes de documentaire ? J'aime tous les genres. Du moment qu'on y retrouve un ingrédient essentiel qui est le talent. Que vous manque- t'il pour créer une chaîne ? Je l'ai déjà fait. Si, il me manquait quelque chose, je dirais assurément le temps...

NOVEMBRE 2011 : JOURNÉE DES ASSOCIATIONS DE LA DIASPORA ET DU BAL DE LA DIASPORA AFRICAINE A PARIS

La Journée des Associations de la Diaspora Africaine et le Bal de la Diaspora se définissent comme laboratoire innovant dans ses démarches et un espace partagé d'idées, d'initiatives et d'actions. Ce rendez-vous se veut être le témoin de l'engagement d'hommes et de femmes du monde entier pour un monde meilleur, contre la « Françafrique » et toutes autres actions qui sapent les bases du développement. Cette manifestation inscrite au calendrier de l'UNESCO depuis 1998, est l'occasion de rappeler au monde que les disparités au niveau du développement des communautés humaines persistent toujours et que l'entraide est le ciment de

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[ 5 janvier 2012 l'humanité. Selon un rapport d'Afrique Renouveau ONU, les migrants de l'Afrique subsaharienne envoyaient 1,8 milliards de dollars dans leur pays en 1990. En 1998 au moment où se tenait la première édition de la semaine internationale de la solidarité et du développement durable, ils en envoyaient près du triple, soit 4,3 milliards de dollars. Cette manne financière, selon le même rapport, a atteint 6 milliards en 2003 et serait sans doute supérieure à cela, car elle ne tient pas compte des envois informels. Elle «concurrence même l'aide publique au développement». Cet évènement est l'occasion de rassembler des centaines de membres de la diaspora et leurs amis autour d'activités et de sonorités africaines d'ici et de làbas. L’objectif premier est de promouvoir l'Afrique, la solidarité entre Africains et l'implication de la diaspora africaine en France en particulier, dans le développement de leur continent. De donner au public, avant, pendant et après l'évènement, une autre vision de la solidarité internationale loin des engagements récurrents non tenus et des actions stériles dans leur élaboration et dans leur réalisation. Le Rassemblement de la Diaspora Africaine a été crée le 13 juin 2009 à l'initiative de M. Sékou DIABATÉ, Consultant en génie social et culturel. Initiateur et co-organisateur de plusieurs projets et actions innovants au bénéfice de l'Afrique et de sa Diaspora. Photo : Quelques acteurs reconnus récompensés à la fin de la Journées des Associations de la Diaspora Africaine du 26 Novembre à Paris dans le 7ème arrondissement. Au premier rang de Droite à gauche: Boubou Sow, Président

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de l'AADEFA, Michelle Papillon, architecte et fana de photo, Amy Ndour Présidente d'Atikka Assistance; Modibo Sissoko, Educateur en retraite; Soraya Benyedder, Présidente de l'Association "Doutien au Peuple Tunisien"; Marthe Dèdè Bokoni Koivogui, Présidente de l'AMEG; Marlou Mona, Responsable de Femmes au Centre Martinique. Au second rand, de gauche à droite: Djibril Diaby, animateur de la "Voix des sans papiers " sur Paris pluriel; Adrienne Ntankeu, Présidente d'ANIDA; Diarra Ly, Présidente de femme de "Les Champs du cœur"; Lamine Ndaw, Chef d'Entreprise et élu dans le XVII arrondissement de Paris. PS.

Networking : « L’Afrique, Riche d’opportunités » La 15ème réunion annuelle de l’ASEA au Maroc La 15ème réunion annuelle de l’ASEA (African Securities Exchanges Association) s’est déroulée du 11 au 13 décembre 2011 à Marrakech. Le thème de la réunion était axé sur les opportunités qu’offre le continent africain. Plus de 400 participants d’une centaine de pays ont répondu présents à ce rendez-vous annuel la Chine, les Etats-Unis, et les pays du Moyen-Orient. Contexte de la réunion annuelle Cette réunion annuelle de l’ASEA était organisée par la Bourse de Casablanca. Plusieurs réflexions étaient à l’ordre du jour notamment sur la dotation des bourses africaines d’une résilience importante face à un contexte international très particulier. En effet, la crise de la dette européenne et l’abaissement de la note des Etats-Unis, entre autres, ont eu des effets directs et viraux quant au comportement des

principales places financières mondiales induisant des tensions sur les liquidités et de faibles volumes de transactions. Ainsi, la réunion de cette année a revêtît d’une attention particulière expliquant la présence de plusieurs institutions nationales et internationales de grande envergure, telles que la China-Africa Developpement Fund, HSBC, le cabinet d’études BCG, Auerbach Grayson & Company, Nasdaq OMX, Maroc Telecom. Durant les trois jours de l’événement, des experts de la finance et des responsables de grandes institutions internationales ont pris place à des ateliers et séminaires afin de proposer des solutions et débattre de plusieurs problématiques qui caractérisent les bourses africaines. Le secteur privé n’est pas en reste. Des sociétés africaines cotées et noncotées opérant dans les secteurs de l’énergie, l’agro-alimentaire, les mines, la finance, et les télécommunications étaient présentes aux divers réunions et ateliers programmées. Les objectifs de la réunion annuelle de l’ASEA La 15ème réunion de l’ASEA s’est fixé plusieurs objectifs à même de réhabiliter les bourses africaines. Proposer des solutions concrètes afin de doter ces bourses des derniers mécanismes et pratiques en la matière et ainsi les adapter aux changements récurrents de la finance mondiale. Par ailleurs, les initiateurs de l’événement se sont activés à la création des leviers de financement pour les entreprises africaines.

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[ 5 janvier 2012 L’ultime but visait à attirer les investisseurs étrangers et contribuer à la hausse des IDE (Investissement directs à l’étranger) à destination de l’Afrique. Particularités des bourses africaines Les bourses africaines présentent plusieurs particularités telles que leur grande disparité en termes de réglementation, fiscalité et politiques de change. On constate une absence de synergies opérationnelles entre les places du continent. Pour rappel, sur les 22 bourses du continent africain, seules 4 d’entres elles (Johannesburg, Egyptian Stock Exchange, Casablanca Stock Exchange et Stock Exchange of Mauritius) font partie de la Fédération mondiale des Bourses (WFE), qui compte 52 membres et représente 90% de la capitalisation boursière mondiale.

SECURITE ET IMMIGRATION Les Nations Unies entendent renforcer la collaboration interrégionale Les responsables des bureaux des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et pour l’Afrique Centrale (UNOCA) ont tenu leur première réunion de concertation à Dakar le 21 décembre dernier en vue de discuter des termes de leur collaboration en faveur de la paix et la sécurité dans les deux sous‐régions du continent africain. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, Abou Moussa, ont souligné la nécessité d’une collaboration renforcée pour faire face à la régionalisation des menaces à la paix et la stabilité. A cet égard, ils ont insisté sur l’importance de promouvoir la dimension régionale en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix en renforçant les capacités des institutions sous régionales.

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«A travers la collaboration entre UNOWA et UNOCA et nos soutiens respectifs aux efforts des organisations sous régionales notamment ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), nous espérons favoriser les synergies interrégionales, » ont‐ils déclaré. Les Représentants spéciaux ont échangé sur les menaces transfrontalières communes aux deux sous‐régions à savoir l’insécurité au Sahel notamment suite à la crise libyenne et la piraterie dans le golfe de Guinée. M. Abou Moussa a fait état des efforts menés pour lutter contre la menace que constitue l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) en Afrique Centrale. En sa qualité de Président de la Commission Mixte Cameroun Nigeria, Said Djinnit a informé son homologue des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de la décision de la Cour internationale de Justice relative à la délimitation pacifique de la frontière entre les deux pays. Les Représentants spéciaux ont convenu de se rencontrer périodiquement et de favoriser l’échange d’information continu entre les deux bureaux. Les mandats d’UNOWA et UNOCA visent à harmoniser l’approche des Nations Unies en faveur de la paix et de la sécurité dans leur sous‐région respectives. Etabli en 2002 à Dakar (Sénégal), UNOWA qui couvre l’Afrique de l’Ouest est le premier bureau politique à vocation régionale mis en place par les Nations Unies. UNOCA, inauguré le 2 mars 2011 à Libreville (Gabon), est en charge de l’Afrique Centrale.

Mission conjointe Union africaine-Nations unies dans les pays affectés par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA)

Dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions pertinentes du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) et du Conseil de sécurité des Nations unies, M. Francisco Madeira, Envoyé spécial a.i. du Président de la Commission pour la question de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), et M. Abou Moussa, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, chargé de la question de la LRA dans le système des Nations unies, entreprennent, à compter d’aujourd’hui, une mission conjointe dans les pays affectés par la LRA. Après la République centrafricaine, où elle se trouve présentement, la Mission se rendra successivement à Juba, en République du Soudan du Sud, à Kampala, en Ouganda, et à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Dans chacun de ces pays, la délégation s’entretiendra avec les autorités nationales compétentes, ainsi qu’avec les représentants de la Communauté internationale. La Mission vise à accélérer la mise en œuvre de l’initiative régionale de coopération contre la LRA (IRC/LRA) dont le lancement a été autorisé par le CPS de l’UA, lors de sa 299ème réunion tenue le 22 novembre 2011, avec l’appui des Nations unies et de nombreux partenaires au sein de la communauté internationale. L’UA, en coopération avec les Nations unies, dépêchera une mission d’évaluation à Yambio, au Soudan du Sud, à la mi‐janvier, pour préparer le terrain à la mise en place effective de la Force régionale d’intervention (FRI) et de son Etat‐major. Cette visite sera suivie par une réunion d’experts militaires des pays membres de l’Initiative de coopération régionale contre la LRA.

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[ 5 janvier 2012 Ambassador ABOUA indicated that, the signature is the live testimony that the Republic of Côte d’Ivoire is engaged in fulfilling its continental obligation. In that regard, matters concerning signature and ratification of international law instruments under the African Union will be subject to consideration by the Authorities of the Republic of Cote d’Ivoire in order to adequately participate in the activities of the continent.

THE REPUBLIC OF CÔTE D’IVOIRE SIGNS AFRICAN MARITIME TRANSPORT CHARTER The Ambassador of the Republic of Côte d’Ivoire in the Federal Democratic Republic of Ethiopia and Permanent Representative of the Republic of Cote d’Ivoire to the African Union (AU) and the United Nations Economic Commission for Africa, Mr. Georges ABOUA, on 23 December 2011, signed the African Maritime Transport Charter at the AU headquarters in Addis Ababa, Ethiopia. The signing of the Charter brings the number of signature of this international law instrument to seven signatures as of today. Mr. Aboubakari BABA-MOUSSA, Director of Infrastructure and Energy, Mr. Adiron ALBERTO, Senior Policy Officer and Mr. Mourad B.DHIAB, Legal Policy Officer attended the signing ceremony in the Office of the Director of the Legal Counsel. During

the

signing

ceremony,

Mr. Mourad B. DHIAB, Legal Policy Officer, highlighted the role played by the Republic of Côte d’Ivoire for the creation of the African Unity through its founding Father the late President Felix Houphouet Boigny of Cote d’Ivoire. He said the African Union is currently enjoying this legacy. Mr. Aboubakari BABA-MOUSSA, Director of Infrastructure and Energy, recalled that the African Union Commission is facilitating the implementation of the regional project on Abidjan-OuagadougouNiamey-Cotonou railway. “The acceptance by the Republic of Côte d’Ivoire to integrate this multinational network is a strong commitment of this country to positively contribute to the economic integration of Africa” he underlined. Worth recalling that, the most significant outcome of the Second African Union Conference of Ministers responsible for maritime transport held in September 2009 was the adoption of the new African Maritime Transport Charter which was subsequently endorsed by the African Union Summit in July 2010 in Kampala, Uganda. The Charter constitutes the main policy and strategic framework for the development of maritime transport in the continent. It is also a key item in the

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Maritime Transport Plan of Action whose implementation merits special attention of all the stakeholders in the continent and the international partners. The Second Session of the Conference of African Ministers of transport held in Luanda, Angola, from 21 to 25 November 2011 decided in its Declaration that African States should expedite action for the ratification and implementation of the African Maritime Transport Charter. The ratification of the African Maritime Transport Charter is among the priority tasks of the 2012-2015 Maritime Transport Plan of Action adopted by the Second Session of the Conference of African Ministers of transport.

L'UNION AFRICAINE ET LA CHINE SIGNENT UN ACCORD D’APPUI A L'AMISOM La Commission de l'Union africaine (UA) et la République populaire de Chine ont signé, aujourd'hui, un Accord portant appui supplémentaire à la Mission de l'UA en Somalie (AMISOM). Aux termes de l'Accord, la Chine fournira des équipements et du matériel à l'AMISOM pour un montant s’élevant à 30 millions de RMB (soit 4 526 252 millions de dollars). L'Accord a été signé, au nom de la Commission, par l'Ambassadeur Ramtane Lamamra, Commissaire à la Paix et à la Sécurité, et, au nom de la République populaire de Chine, par l'Ambassadeur Xie Xiaoyan, Ambassadeur de Chine en Ethiopie et Représentant permanent auprès de l'UA. Au cours de la cérémonie de signature, l'Ambassadeur Xie Xiaoyan a félicité la Commission pour le rôle qu'elle joue dans la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, soulignant l’engagement continu de la Chine à soutenir l'AMISOM et les autres

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[ 5 janvier 2012 efforts de paix de l'UA. «J'ai l'intention, comme mon prédécesseur, d'établir un contact régulier avec l'UA, et je me réjouis à l’avance de pouvoir échanger avec les dirigeants de la Commission sur diverses questions d'intérêt commun", a‐t‐il déclaré.

préparent actuellement sur la prochaine phase de la mise en œuvre du mandat de l'AMISOM, avant d’être transmis au Conseil de sécurité des Nations unies pour action appropriée.

Burkina Faso Pour sa part, le Commissaire Lamamra a remercié la Chine pour son appui continu à l'UA et à son agenda paix et développement. «Nous croyons que nous avons effectivement atteint un niveau très élevé de compréhension et de solidarité. Le soutien de la Chine a été déterminant dans bien de situations, alors que nous nous employons à trouver des solutions africaines aux problèmes africains. La contribution apportée aujourd'hui contribuera grandement à consolider notre partenariat. Nous n'avons aucun doute que l'année 2012 marquera de nouveaux progrès dans ce partenariat ".

Lancement de la délivrance des visas sécurisés d’entrée et de séjour Dans le cadre du suivi du flux migratoire aux frontières du Burkina Faso et au renforcement de sa sécurité intérieure, le pays s’est engagé

Le jeudi 29 décembre 2011, à 10 heures, en présence du Professeur Joseph PARÉ, Ambassadeur du Burkina Faso en France, le Burkina Faso a officiellement lancé la délivrance de visas sécurisés d’entrée et de séjour sur tout le territoire national. La cérémonie était placée sous la présidence du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Djibril Y. BASSOLÉ, encadré par ses homologues de la Culture et Tourisme, Baba HAMA et de la Communication, Porte parole du Gouvernement, Alain Edouard TRAORÉ. Ce visa sécurisé vient

UNION AFRICAINE1 Il convient de rappeler que, le 20 juillet 2011, la Chine avait également fait un don d'équipements et de matériel à l’AMISOM d’une valeur de 30 millions de RMB. Par ailleurs, du 13 au 18 septembre 2011, une délégation du Conseil de paix et de sécurité et de la Commission de l’UA s’est rendue en Chine pour participer à un atelier UA‐Chine sur la paix et la sécurité et échanger avec les autorités chinoises sur des questions d'intérêt commun. Le don fait aujourd’hui par la Chine intervient à un moment crucial dans les efforts visant à renforcer l'AMISOM, afin de lui permettre d’appuyer davantage le processus de paix et de réconciliation en cours en Somalie. L'AMISOM et les forces du TFG ont enregistré des gains importants sur le terrain. Le CPS devrait examiner et approuver, au début du mois de janvier 2012, le Concept stratégique que la Commission et le Secrétariat des Nations unies

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pour l’informatisation du secteur. L’émission de ces nouveaux visas intervient à la suite de la fourniture et de l’installation du système d’émission dans les différentes représentations diplomatiques du Burkina Faso. Suivant les délibérations du Conseil des Ministres en date du 1er juin 2007, la société Oberthur Technologie avait été retenue pour fournir un système de sécurisation des visas burkinabè pour un montant de 3 965 407 086 cfa sur une période de 4 ans

en remplacement de système de cachet à remplissage manuel. Par cette démarche, le Gouvernement du Faso instaure un système moderne de délivrance de visa de type « vignette » plus sécurisé, et qui participe au renforcement de sa sécurité intérieure et à la lutte contre l’immigration irrégulière. Surtout, de se conformer aux normes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale(OACI). Les objectifs affichés pour les autorités burkinabè sont multiples : Une gestion efficace des visas

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sécurisés, une amélioration de l’accueil des usagers, la création de bases de données fiables, et enfin, la réduction des délais d’attente dans les ambassades et consulats.

PHOTO N°1: les officiels avec de droite à gauche: Monsieur Stéphane GUILBAULT, DG de la Division Identité de Oberthur Technologies,monsieur Alain Edouard TRAORE, ministre de la Communication Porte parole du Gouvernement, monsieur Yipènè Djibril BASSOLE, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, S.E.M Joseph PARE, Ambassadeur du Burkina Faso en France, monsieur Sibiri Michel OUEDRAOGO, Ministre Conseiller à l'ambassade; PHOTO N°2: un agent de Oberthur Technologies remettant un spécimen du visa établi au chef du service consulaire Bourèma KI;

Lutte contre la LRA : les autorités ougandaises partagent l’impatience de la communauté internat Les autorités ougandaises ont indiqué jeudi 5 janvier à Kampala, la capitale de l’Ouganda, qu’elles adhèrent « sans réserves » aux démarches entreprises par l’Union africaine avec le soutien des Nations Unies pour mettre définitivement fin aux activités de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). « Notre engagement est total », a affirmé M. Odongo Jeje, ministre d’Etat chargé de la Défense lors d’une réunion avec

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l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour la question de la LRA, M. Francisco Madeira, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa. « Nous sommes mobilisés contre la LRA depuis plusieurs années », a-t-il précisé, se réjouissant de la grande implication de la communauté internationale par rapport à cette rébellion partie de l’Ouganda pour semer la terreur et la désolation au sein des populations innocentes, notamment en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC) et au Sud Soudan. M. Odongo Jeje a rassuré les délégations de l’UA et de l’ONU quant à la participation active de son pays au fonctionnement de la Force régionale d’intervention, dont le quartier général sera bientôt inauguré dans la zone de Yambio, dans le Sud Ouest du Sud Soudan. « Nos troupes sont déjà présentes sur tous les terrains où opèrent la LRA. Le moment venu, nous pourrions éventuellement procéder à leur réorganisation en fonction des enjeux et des besoins », a-t-il expliqué, évoquant la contribution de l’Ouganda à la mise en place des 5000 hommes devant constituer cette Force. Il a également confirmé la désignation du Colonel Dick Prit Olum comme Commandant en chef de cette Force régionale, en encourageant l’Union africaine à diligenter sa nomination formelle et à préciser son cahier de charges. Pour montrer l’engagement de son pays dans ce sens, le ministre d’Etat chargé de la Défense a associé le Colonel Olum et plusieurs autres hauts fonctionnaires à la réunion tenue avec l’Envoyé spécial de l’UA et le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale, qui ont entrepris, depuis mardi 3 janvier, une mission conjointe dans les pays affectés par la LRA. « Nos portes vous restent ouvertes », a conclu

le ministre, partageant l’optimisme de l’UA et de l’ONU par rapport à la conclusion rapide de ce dossier. « Nous devons en finir dans tous les cas », a répété M. Madeira. « Vous pouvez continuer à compter sur les Nations Unies », a rappelé M. Moussa, révélant qu’une importante réunion est envisagée en février à AddisAbeba avec toutes les parties prenantes, afin de poursuivre les réflexions sur les stratégies d’une coordination rationnelle des efforts visant à combattre la LRA. Lors d’une séance de travail avec M. Jerry P. Lanier, ambassadeur des USA en Ouganda, la mission conjointe UA/ONU a plaidé pour une meilleure coopération entre les conseillers militaires promis par les USA et les troupes que l’UA déploiera sur le terrain dans un avenir proche. « Leur contribution en termes de renseignements sera très utile », a souligné M. Francisco Madeira, insistant par ailleurs sur la nécessité de trouver une solution urgente aux questions stressantes comme celles des équipements de communication, le matériel roulant, etc. Ces doléances et bien d’autres, y compris celles relatives aux conséquences humanitaires catastrophiques des attaques de la LRA, ont été aussi exprimées au chef de la délégation de l’Union européenne (UE), Dr. Roberto Ridolfi. Il a renouvelé le soutien de l’UE dans le cadre de la construction d’une Afrique où règnent la paix et la sécurité. « Il faudrait que la communauté internationale et les partenaires au développement mettent davantage de moyens pour nous permettre d’atteindre rapidement notre objectif commun qui est l’élimination de la LRA », a noté M. Henry Okello Oryem, ministre d’Etat chargé des Affaires étrangères, impatient, lui aussi de vivre l’éradication de la LRA. Après Bangui (RCA), Juba (Sud Soudan) et Kampala (Ouganda), la mission conjointe UA/ONU se rendra à Kinshasa (RDC)

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Dossier Pays / GABON

Le Gabon entre au capital de Rougier . La Caisse des Dépôts et Consignations du Gabon est entrée à hauteur de 35% au capital de Rougier Afrique International, pour un montant de 24 millions d’euros. Un accord a été signé en ce sens par le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Alain Ditona Moussavou, et le Vice-Président Directeur Général de Rougier SA, Francis Rougier. Il s’agit sans conteste d’un partenariat gagnant-gagnant, aussi bien pour Rougier qui bénéficie d’un renforcement de ses fonds propres, que pour le Gabon, qui entend ainsi booster sa politique de transformation locale des grumes tout en assurant un meilleur contrôle sur l’exploitation de ses ressources forestières. « Il est certain que l'Etat gabonais souhaite détenir des positions dans des sociétés de référence qui agissent sur son territoire, on l'a vu dans le pétrole, les mines et aujourd'hui les forêts... C'est aussi une volonté politique et un moyen pour l'Etat gabonais de faire émerger des leaders dans ces activités. Mais Rougier est aussi gagnant puisque c'est le développement de cette entité qui se trouvera accéléré, que cela soit au Gabon, mais aussi au Cameroun et au Congo », a expliqué Francis Rougier. Rougier se place donc comme un partenaire de choix du Gabon pour garantir à la fois la gestion durable des forêts et l’industrialisation de la filière bois. L’arrivée de la Caisse des Dépôts et Consignations du Gabon au capital de la société va

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en effet lui permettre d’accélérer ses programmes d’industrialisation et de certification des forêts naturelles du Bassin du Congo. Le développement de forêts de plantations industrielles est aussi envisagé. La filiale Rougier Afrique International, qui regroupe les activités du groupe dans le cadre de l’exploitation des forêts situées dans le Bassin du Congo, dispose de plus de deux millions d’hectares de concessions forestières certifiées au Gabon, au Cameroun et en République du Congo. Environ 35% de ces concessions sont déjà placées sous l’écolabel FSC (Forest Stewardship Council). La Caisse des Dépôts et Consignations a quant à elle été créée sous l’impulsion du Président Ali Bongo Ondimba afin de mener à bien les politiques publiques du Gabon, notamment par la prise de participations dans les secteurs stratégiques de l’économie nationale.

MEDIA / COTE D’IVOIRE COMMUNIQUE DE L’UNION DES JOURNALISTES IVOIRIENS DE FRANCE (UJIF) SUITE AU DECES ACCIDENTEL DE MONSIEUR NADY RAYESS PDG DU GROUPE OLYMPE C’est avec une grande consternation et profonde tristesse que nous avons appris le décès accidentel le lundi 2 janvier 2012 de Monsieur Nady RAYESS, Président Directeur Général du Groupe Olympe éditeur des titres Soir Info, L’Inter et Star Magazine. M. Nady RAYESS a été pour beaucoup d’entre nous, un grand patron de presse exemplaire. Depuis 1993, il a su bâtir une solide entreprise respectable qui a garanti des emplois aux journalistes et à tout le personnel qui travaillent pour ce groupe depuis ces nombreuses années. Devant ce douloureux événement, les Journalistes Ivoiriens de France réunis au sein de l’UJIF sont aussi tristes que décontenancés. Ce malheur qui vient une fois encore de frapper la grande famille de la presse ivoirienne nous bouleverse tous. Le départ tragique de ce grand patron résonne en nous comme un cruel coup du sort, et laissera, assurément, un grand vide. Le décès accidentel de Nady RAYESS est une grande perte pour toute la grande famille de la presse ivoirienne voire africaine. L’Union des Journalistes Ivoiriens de France (UJIF) s'associe à la douleur de sa famille, de ses proches et du personnel du Groupe Olympe, et leur adresse ses plus sincères condoléances. Fait à Paris, le 4 janvier 2012 Clément YAO, Président de l’UJIF

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