Imagazine juin en ligne

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IMAGAZINE PDF N째23


[ IMAGAZINE juin 2013 EDITORIAL : « Faire Plus et Mieux avec Moins» Le PNUE lance une plateforme de connaissance et de coopération pour un futur durable. Dans un contexte de changement climatique, de crise économique et de dégradation croissante de l’environnement, il est urgent que la communauté internationale fasse plus et mieux avec une utilisation plus efficiente des ressources naturelles de la Terre. Pour mettre en œuvre les actions nécessaires qui inaugurent un avenir plus durable, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), qui assure le secrétariat du Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables (10YFP), a lancé aujourd’hui le Portail mondial pour la Consommation et la Production durables. Depuis de nombreuses années les décideurs politiques et les praticiens à travers le monde ont développé des initiatives et des outils pour contribuer à une consommation et une production durables (CPD), mais les informations existantes sont fragmentées et il n’y a pas de liens de connexion entre les acteurs. Le portail mondial utilise le principe des réseaux sociaux pour rassembler la communauté globale de la CPD et créer un guichet unique de connaissance et de coopération de la CPD. Il constitue un lieu unique permettant de découvrir une grande diversité de communautés régionales et thématiques, depuis les achats publics durables, les villes et bâtiments durables, jusqu’à la production durable et plus sûre en passant par les modes de vie durables et l’éducation. Il vise à inspirer les gouvernements, les entreprises, les chercheurs, la société civile et tous les praticiens de la CPD ou d'autres parties concernées à partager des initiatives, des informations, des idées, des meilleures pratiques et des outils pour créer une base de données mondiale, un réseau d’experts, et encourager et renforcer les partenariat à travers un marché de coopération, des groupes de travail et des forums. «La consommation et la production durables ne signifient pas consommer moins, il s'agit de faire plus et mieux avec moins, d'augmenter l'efficience des ressources et promouvoir des styles de vie durables et contribuer à la réduction de la pauvreté», a déclaré Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations et Directeur exécutif du PNUE. «En amenant tout le monde ensemble à créer un pool de connaissances et un marché coopératif, le PNUE espère accélérer le passage vers des modes de vie plus durables, et aider à rendre ces modes de vie accessibles aux populations des pays en développement », a-t-il ajouté.

Le constat de la science qui montre que les modes de vie actuels de l'humanité ne sont pas durables est accablant. Les ressources d’une planète et demie sont nécessaires pour nourrir les sept milliards de personnes du monde. Si les tendances de consommation actuelles se poursuivent, en 2050, quand la population devrait atteindre neuf milliards, les ressources fournies par trois planètes seront nécessaires. L’urbanisation accélérée constitue une pression supplémentaire. Bien que les villes n'occupent que trois pour cent de la surface de la terre, elles consomment 75 pour cent des ressources naturelles, produisent 50 pour cent des déchets globaux et sont responsables de 60 à 80 pour cent des émissions de gaz à effet de serre. En définitive, l'urbanisation renforce davantage les taux disproportionnés de la consommation. La CPD peut aider les populations les plus pauvres du monde à créer de nouveaux marchés, des emplois verts et décents, (par exemple, les aliments biologiques, le commerce équitable, le logement durable, l'énergie renouvelable, le transport et le tourisme durables), ainsi qu’une gestion des ressources naturelles plus efficiente et durable. Il offre également la possibilité aux pays en développement de « franchir le pas » vers des technologies plus efficientes en ressources, respectueuses de l'environnement et compétitives, en contournant les phases inefficaces et polluantes du développement. 3


[ IMAGAZINE juin 2013 EDITORIAL 2 « Faire Plus et Mieux avec Moins» Le PNUE lance une plateforme de connaissance et de coopération pour un futur durable. ECONOMIE

CULTURE & MEDIAS 24-33

ACTIVIS Patrick Rein- Président et co-fondateur

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Donald Kaberuka, Président de la BAD au 50e anniversaire de l’Union Africaine OUA / UA 50E Anniversaire : Les dirigeants africains signent la Déclaration finale La BAD approuve un prêt de 20 millions de dollars CofaMag des finances de crédit pour UT Bank Ghana 53,9 millions d’euros pour les PME d’Afrique Subsaharienne Plan stratégique de la Commission de l'Union africaine 2014-2017 GEOPOLITIQUE & DIPLOMATIE

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Printemps des Etudes Philippe Legendre, D 'IREP

La RTBF Philippe Pilate, réalisateur CAPA JACQUES MOREL Directeur associé Livres :

FRANCE / ELYSEE Dioncounda TRAORE, Président de la République du Mali John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana AFRIQUE, 50 e anniversaire de l'OUA / UA

PAIX & SECURITE 39-40 CEEAC – Commission de Défense et de Sécurité- RCA Union Africaine : JEAN PING remporte la médaille de réalisation

Perspectives économiques en Afrique 2013

de Marque

SOCIAL BUSINESS

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Global Health, Development and Business Leaders Partenariat de financement innovant Forest management in Central Africa Prix scientifiques africains 2013 Palmarès Deauville Green Awards 2013 Les dirigeants africains contre le SIDA BEDEVELOPMENT Cédric A. Lombardo, Président et fondateur

Impacts of international timber procurement policies on Central Africa's forestry sector

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[ IMAGAZINE juin 2013 DIPLOMATIE & GEOPOLITIQUE UNESCO : François Hollande consacré par le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix « Ce qui a été attaqué à Tombouctou, ce n’était pas uniquement le patrimoine d’une région ou d’un peuple, il s’agissait de patrimoine mondial »

l’information, l’UNESCO est libératrice. Alors, recevoir le prix Houphouët-Boigny ici à l’UNESCO prend une portée particulière ». Réuni le 21 février, le jury du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix avait décidé de décerner le Prix au Président français « pour sa haute contribution à la paix et à la stabilité en Afrique ». « La culture est davantage qu’un monument » a soulignée , Irina Bokova « Protéger la culture, c’est soutenir les peuples, leur donner la force de se reconstruire, de regarder vers l'avenir. »

Moins de deux ans après son entré en fonction, François Hollande a reçu le 5 juin dernier, au siège de l’UNESCO, devant un parterre de chefs d’Etats africains, le Prix Félix HouphouëtBoigny pour la recherche de la Paix. Le Prix lui a été remis par la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. Plusieurs chefs d’Etat de la CEDEAO et de la région sahélienne prendront part à cette cérémonie : Plusieurs présidents de l’Afrique de l’Ouest et de pays de la région sahélienne ont assisté à la cérémonie : Thomas Boni Yayi, Président du Bénin, Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, Alassane Ouattara, Président de Côte d'Ivoire, Dioncounda Traoré, Président du Mali, Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la Mauritanie, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, Idriss Déby Itno, Président du Tchad, et Macky Sall, Président du Sénéga. « C’est le symbole d’une sagesse islamique millénaire, qui traverse le Sahel, une culture commune de l’Afrique de l’Ouest » a-t-elle ajouté, « de l'ancien empire du Ghana à l'empire Toucouleur et aux royaumes peuls et bambaras, qui s’est transmise jusqu’à nos jours pour le dialogue entre les cultures. » Le Président Hollande s’est vu remettre un diplôme de la paix, une médaille d’or et un chèque de 150 000 dollars des Etats-Unis dont il fera don à deux organisations – à l’une pour aider les femmes en Afrique et à l’autre pour les victimes de la guerre et leurs familles. Il a également salué les actions de l’UNESCO, tout en ajoutant « Lorsque l’UNESCO pratique le multilinguisme, cher au monde francophone, elle est fidèle sa mission. Lorsque l’UNESCO met l’émancipation des femmes au cœur de l’éducation, elle est exemplaire. Lorsqu’elle place la culture au cœur de son projet, elle est visionnaire. Lorsqu’elle défend partout le pluralisme et l’accès à

Le Prix Félix HouphouëtBoigny – créé en 1989 – se propose d’honorer des personnes, institutions ou organisations qui ont contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO. Le Prix a déjà été décerné à de nombreuses personnalités parmi lesquelles Nelson Mandela et Frederik W. De Klerk ; Yitzhak Rabin, Shimon Pérès et Yasser Arafat ; le Roi Juan Carlos d’Espagne et l’ancien Président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva. En envisageant d’organiser à Paris une conférence sur la paix en Afrique en fin d’année 2013, le chemin s’ouvre pour être promu Nobel de la Paix d’ici 2015.

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[ IMAGAZINE juin 2013 FRANCE / ELYSEE

17 mai, 9 h M. Dioncounda TRAORE Président de la République du Mali

des transferts et rapatriements vers l’étranger (57,3 M USD), le solde net d’IDE s’élevait à 1029,4 M USD fin 2009. La visite du Président par intérim malien intervient au lendemain de la réunion des bailleurs de Fonds à Bruxelles concernant la reconstruction du Mali. François HOLLANDE : Extraits :

Parmi les pays de l’UEMOA, le Mali se maintient depuis 2004 au 4e rang des pays clients, 6e pour les fournisseurs, et au 5e rang au niveau des échanges (imports + exports), avec en 2010 286,2 M € (soit une part de 7,6%), loin derrière la Côte d’Ivoire (1 433 M €, soit 38,2% de nos échanges dans la zone UEMOA), le Sénégal (798 M € , 21,2%), le Niger (407 M €, 10,8%) et le Bénin (402 M €, 10,7%). Le Mali représente en 2010 4,6% de nos échanges en zone Franc. Le Mali a retrouvé en 2010 son rang moyen comme partenaire commercial de la France : il apparaît au 87e rang de nos clients, et figure à la 165e place comme fournisseur. La France se classe en 2010 comme 4e fournisseur du Mali (280,4 M € selon les douanes françaises) derrière le Sénégal, la Côte d’ivoire et la Chine ; elle s’était hissée au second rang lors de la crise ivoirienne de 2002. Concentrant ses exportations sur l’or, le coton et le cheptel bovin, le Mali n’est qu’un fournisseur négligeable de la France avec des exportations qui ne dépassent pas 10 M€/an en moyenne depuis 5 ans, et sont en baisse en 2010 (5,8M €). Les investissements directs étrangers au Mali sont récents (début des années 2000) et liés à l’activité minière (exploitation de gisements aurifères, prospection d’hydrocarbures et de ressources minières). Selon la CNUCED, le stock d’IDE est passé de 210,4 M USD en 2001 (flux entrant de 122 M USD) à 1086,7 M USD fin 2009 (flux de 109 M USD). En tenant compte

« Si la France est allée au Mali, c’est parce qu’elle a été sollicitée, appelée. Et c’est le Président TRAORE qui a eu cette responsabilité imminente au moment où son pays pouvait être submergé par le terrorisme. Ce terrorisme venant de l’extérieur qui avait gravement déjà blessé son pays au Nord. Il a considéré que la solidarité internationale devait être sollicitée et nous avons fait notre devoir avec les Maliens, avec les Africains. Et, aujourd’hui, l’ensemble du territoire malien a été libéré. Je voulais donc lui exprimer ma gratitude parce qu’il a eu, pour le Mali, la bonne attitude, pris la bonne décision mais il ne l’a pas fait que pour le Mali, il l’a aussi fait pour l’Afrique de l’Ouest et même pour la sécurité de l’Europe et de la France. Aujourd’hui, nous sommes passés à une autre phase puisque l’opération de maintien de la paix va intervenir au mois de juillet, va se substituer à la MISMA, les troupes françaises vont réduire leur présence tout en intégrant cette opération de maintien de la paix et, en maintenant, un dispositif autour du Mali. Mais ce que nous avons à faire, c’est la 6


[ IMAGAZINE juin 2013 reconstruction. Cette reconstruction a déjà été engagée depuis plusieurs semaines par le Mali lui-même mais elle va être accompagnée par l’ensemble de la communauté internationale, notamment l’Europe. Cette réunion s’est tenue avant-hier à Bruxelles et elle a été extrêmement fructueuse puisque deux milliards d’euros ont été dégagés en plus du milliard qui avait déjà été prévu. Ce qui fait trois milliards. Il y a aussi ce que nous avons à faire pour permettre la transition politique, le dialogue, les élections. Le Président TRAORE a rappelé que les élections devaient se tenir à leur date, ce qui est également notre position et que toutes les conditions devaient être réunies pour que ce vote puisse avoir lieu partout au Mali, c’est-à-dire dans toutes les villes, dans tous les villages. L’administration civile malienne doit pouvoir organiser le scrutin. Il y a bien sûr, l’accueil qui doit être fait pour les réfugiés et, pour l’avenir, avoir un système de sécurité qui puisse protéger le Mali et l’ensemble de la région du Sahel et nous allons y travailler. »

Dioncounda TRAORE : Bien entendu, je ne vous surprendrais pas si je vous disais que je suis très heureux de me retrouver ici ce matin. Et d’avoir l’opportunité de remercier mon ami, mon frère, François HOLLANDE et de lui dire combien le peuple malien est reconnaissant à lui, à l’armée française et à toute la France de ce qu’elle a fait pour le Mali et pour l’Afrique. Il faut dire que ce qui s’est passé au Mali est révélateur du danger que représentent le terrorisme international, le djihadisme et tous ces extrémismes qui n’ont pour agenda que de semer le désordre et de mettre à mal la civilisation. Le Mali s’est trouvé être le théâtre des opérations mais le Mali n’était pas l’objectif principal. S’ils sont venus au Mali, c’est certainement parce qu’ils ont senti que la situation s’y prêtait et si la même situation s’était réalisée ailleurs, ils seraient certainement allés ailleurs. Nous les avons vus en Afghanistan, nous les avons vus ailleurs. Hier, ils étaient au Mali mais j’espère que l’étape malienne sera probablement l’une des dernières dans la lutte contre ces terroristes et ces djihadistes.

marqué et de faire en sorte que, après avoir gagné la guerre, nous puissions aussi gagner la paix, c’est-à-dire la reconstruction du Mali. Cela veut dire aussi prendre toutes les dispositions utiles pour que ce qui s’est passé ne se répète plus. J’ai eu le grand bonheur de constater que nous sommes en parfait accord sur toutes ces questions-là, que nos analyses sont les mêmes et que nous arrivons donc aux mêmes conclusions. Il est évident que, à partir du Mali, avec le Président HOLLANDE, la France a ouvert une nouvelle page dans les relations internationales et surtout dans les relations entre la France, l’Europe, le Mali et l’Afrique.

Nous nous félicitons donc de l’intervention salutaire de la France qui a pris ses responsabilités et qui a su faire en sorte que l’ensemble de l’Union européenne et aussi la Communauté internationale se mobilisent autour du Mali et autour de la région sahelo-saharienne.

Nous repartons très satisfaits de cette visite et nous sommes certains que l’avenir nous donnera raison d’avoir pris les décisions que nous avons prises qui vont simplement dans le sens de la défense de la civilisation contre l’obscurantisme.

Nous avons parlé de nos relations bilatérales. Nous avons parlé de la nécessité de transformer cet essai que nous avons si brillamment

QUESTION : Monsieur le Président, vous parlez de 7


[ IMAGAZINE juin 2013 gagner la paix au moins pour le Président TRAORE. J’imagine que c’est la même position pour vous Monsieur le Président HOLLANDE. Il semble qu’il y ait quand même un sérieux blocage, notamment avec le MNLA qui, au cours d’une conférence de presse à Paris a bien précisé qu’il était hors de question de parler de décentralisation puisque ce thème avait déjà été abordé au Mali. Que seule l’autonomie était valable pour eux et qu’à défaut d’obtenir une marge d’autonomie, ils seraient prêts à reprendre les armes et, cette fois, à les retourner à nouveau contre l’armée malienne. Vous avez dit hier qu’il n’était pas question de parler d’autonomie, Monsieur le Président TRAORE, mais uniquement de décentralisation. Il semble que manifestement la situation est bloquée dans les négociations et bloquerait finalement toute élection pour le mois de juillet au moins.

Dioncounda TRAORE : Non, la situation n’est pas bloquée du tout. Vous savez, je ne sais pas trop le contenu que les uns et les autres mettent dans le mot autonomie mais je suis certain que, dans la décentralisation que nous envisageons, chacun y trouvera son compte. Je suis sûr qu’au moment où je vous parle, le MNLA est prêt à s’engager dans un dialogue sincère et profond avec le reste du Mali. Le MNLA est constitué de Maliens, de compatriotes à nous auxquels nous avons réservé un traitement différent de celui qui a été réservé aux terroristes et aux djihadistes avec lesquels nous allons dialoguer, avec lesquels nous allons discuter. Vous savez, les termes n’ont d’importance que le contenu que l’on y met. Il ne faut pas s’accrocher à des termes tels que, autonomie etc… Nous sommes certains que, dans la décentralisation que nous envisageons et qui prévoit des transferts importants de compétences et de responsabilités et de moyens, je suis certain que le MNLA trouvera son compte et que l’ensemble du Mali n’en tirera que des bénéfices. 28 mai, 15h M. John DRAMANI MAHAMA, Président de la République du Ghana Les 6 et 7 janvier 2013, Yamina Benguigui, ministre déléguée

chargée de la Francophonie, s’était rendue à Accra pour représenter la France à la cérémonie d’investiture du nouveau Président de la République ghanéenne, John Mahama, elle avait également rencontré le ministre des Affaires étrangères, M. Alhaji Muhammad Mumuni. En 2009, les échanges entre la France et le Ghana atteignent 535 millions d’euros et se stabilisent par rapport à 2008 après une croissance supérieure à 20% par an depuis 2005. Notre commerce bilatéral se caractérise par la croissance modérée de nos exportations (352 millions d’euros ; +4,3%) et une accélération du repli de nos achats (183 millions d’euros ; - 8,4%). La France est le 5ème client et le 3ème fournisseur au sein de la zone CEDEAO du Ghana. La coopération militaire quant à elle est principalement axée sur la formation. Communiqué : Reçu cet après-midi à l’Elysée, M. John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana, F. Hollande s’est réjoui que son homologue ghanéen ait symboliquement choisi d’effectuer en France sa première visite officielle en Europe. Les deux présidents ont convenu d’intensifier les échanges politiques et économiques entre les deux pays, alors que la dernière

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[ IMAGAZINE juin 2013 Tunisie et le Zimbabwe, le Directeur de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères du Soudan et le doyen de l'Institut des études africaines et de la recherche, de l'Afrique International University. Les panélistes ont discuté de questions relatives au rôle de l'Union africaine, les défis auxquels l'Organisation et de ses perspectives d'avenir.

visite d’un président ghanéen en France remontait à 2007. Le président de la République a salué l’implication du Ghana dans la résolution des crises internationales, puisque ce pays participe à cinq opérations de maintien de la paix des Nations Unies ainsi qu’à la Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite Africaine (MISMA). Les deux présidents ont fait le constat d’une grande convergence de vues sur la situation au Mali. L’amélioration en cours de la situation sécuritaire doit se poursuivre jusqu’au déploiement de la mission des Nations Unies, prévu à partir du 1er juillet. Ils ont également convenu de continuer à soutenir le processus électoral, selon le calendrier fixé par les autorités maliennes, pour permettre à ce pays d’achever sa transition politique et de rétablir la démocratie sur l’ensemble de son territoire. Les deux présidents ont également souligné la nécessité de renforcer la relation bilatérale et se sont réjouis de la signature d’un Document Cadre de Partenariat à l’occasion de cette visite, qui fixera les priorités du partenariat franco-ghanéen pour la période 20132016 (gouvernance ; culture et francophonie ; développement durable ; croissance). Au cours de sa visite, le président ghanéen rencontrera plusieurs entreprises françaises afin d’intensifier les échanges économiques bilatéraux.

Les panélistes ont convenu à l'unanimité que l'unité du continent africain est l'ingrédient clé pour favoriser la croissance et le développement en Afrique. On a également envisagé la relation particulière entre l'UA et le Soudan d'être une nation fondatrice de l'OUA pour son engagement envers processus de l'UA, en particulier les négociations sur le Groupe de haut niveau. La table ronde a été diffusée sur les chaînes de télévision locales et couvert à la fois en arabe et en anglais Press. Le 25 mai 2013, les AULOS avec le groupe des ambassadeurs africains ont accueilli plus de sept à cent

Afrique 50 e anniversaire de l'OUA / UA Le Bureau de liaison de l'Union africaine au Soudan (AULOS) a lancé les festivités du 50 e anniversaire de l'OUA / UA avec une discussion en table ronde le 22 mai 2013. La table ronde avait réuni un jury composé des ambassadeurs africains accrédités au Soudan, y compris les ambassadeurs de l'Ethiopie, la 9


[ IMAGAZINE juin 2013 ECONOMIE La BAD approuve un 20 millions de dollars CofaMag des finances de crédit pour UT Bank Ghana pour soutenir les PME et les entreprises locales

invités, dont des diplomates de tous les secteurs de la communauté diplomatique au Soudan, des responsables gouvernementaux, des chefs religieux et des membres de la société civile, dans une soirée remplie d'un variété d'activités au Club diplomatique à Khartoum. Le programme a débuté par un match de football entre le groupe diplomatique africain et le Soudan qui a été remporté par le Groupe africain après tirs au but, après un match nul 2 tout dans le temps réglementaire. Elle a été suivie par une exposition d'arts africains et de l'artisanat, des textiles, des produits agricoles et des sites touristiques, entre autres. Le stand de AULOS était le plus populaire auprès des clients qui reçoivent de l'UA souvenirs marquant les 50 ans. L'exposition a été suivie par les discours du doyen du groupe africain qui est aussi l'ambassadeur du Maroc au Soudan, l'ambassadeur d'Éthiopie au Soudan, le directeur de l'International La coopération au ministère des Affaires étrangères du Soudan, et le Chef du Bureau de liaison de l'UA. Ceci a été précédé par le jeu de l'hymne de l'UA et le Soudan. Immédiatement après les discours, les orateurs ont conduit à la coupure de la 50 ème gâteau d'anniversaire de ravissements applaudissements des invités de donner le ton pour les fêtes. Par la suite, les invités ont eu droit à un tableau de la cuisine africaine à travers le continent qui a été ponctuée par un affichage de la musique et de la danse par des artistes soudanais. Le spectacle comprenait aussi un récital du poème «Je suis un Africain», du discours de l'ancien président Thabo Mbeki en 1996, par des étudiants de l'Université des sciences et de la technologie médicale. La soirée s'est terminée par une tombola où les prix étaient deux nuits à l'hôtel Corinthia et deux Artisanat du Kenya.

Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le mardi 22 mai, un 20 millions de dollars CofaMag des finances de crédit pour UT Bank Ghana ( UT Bank) pour soutenir les activités de financement du commerce des petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises locales au Ghana. Comme l'économie ghanéenne continue de croître et se diversifier, il est de plus nécessaire de répondre à la demande du marché crucial pour le financement du commerce en soutenant les entreprises dans des secteurs économiques clés comme l'agriculture et l'industrie légère. Cette installation va donc favoriser le développement du secteur financier, de renforcer l'intégration régionale par le commerce intra-africain, et de contribuer à la génération de revenus du gouvernement. Compter roll-overs, le projet devrait faciliter environ 140 millions de dollars du commerce des matières premières essentielles, les biens intermédiaires et les produits finis et des équipements pour soutenir la croissance économique au Ghana. Cette installation de 3,5 ans est la première intervention de financement du commerce de 10


[ IMAGAZINE juin 2013 la BAD au Ghana depuis sa participation dans la Ghana Cocoa Board (COCOBOD) syndiqué de facilité de financement des produits de base en 2009. Le projet vise à renforcer la capacité de l'UT Bank pour fournir un soutien de financement du commerce approprié pour les PME et les entreprises locales, favorisant ainsi une croissance inclusive et contribuer au progrès économique du Ghana. La facilité non seulement s'aligne sur dix ans (2013-2022) Stratégie de la BAD et de Stratégie Pays Ghana, mais résonne aussi bien avec l'intention stratégique de l'UT Bank de devenir un important fournisseur de solutions financières commerciales aux PME au Ghana. L'additionnalité de la BAD dans ce projet provient de sa capacité à fournir Bank UT avec des ressources à moyen terme qui ne sont pas facilement disponibles dans le marché du financement du commerce dans l'environnement économique actuel. À propos UT Bank Ghana: UT Bank est un de taille moyenne, de la banque nationale ghanéenne dont le siège est à Accra, au Ghana. Créé en 1997 comme une institution financière non bancaire, UT Bank a au fil des ans transformé en une banque commerciale à part entière qui est reconnu comme un partenaire fort des PME au Ghana. Avec le soutien de l'actionnaire auprès d'investisseurs institutionnels, y compris les grandes institutions de financement du développement, UT Bank est cotée à la Bourse du Ghana. Elle compte environ 600 employés et 26 succursales à travers le pays.

OUA / UA 50E Anniversaire : Les dirigeants africains signent la Déclaration finale

Les dirigeants africains ont réaffirmé dans cette déclaration, leur engagement envers les idéaux panafricanistes et souhaitent que l'Afrique aspire à "une plus grande unité". Ils ont également réaffirmé leur «détermination» pour construire un système intégré, une Afrique prospère et pacifique tirée par ses citoyens et représentant une force dynamique, y compris ceux de l'égalité entre hommes et femmes et une union des peuples. Les États membres de l'UA ont réaffirmé leur "indéfectible croire» dans leur destin commun, des valeurs partagées et s'engager à le développement de l'identité africaine, la célébration de l'unité dans la diversité et l'institution de la citoyenneté africaine. Dans le cadre de la promotion de l'identité africaine, ils vont promouvoir et d'harmoniser l'enseignement de l'histoire africaine dans toutes les écoles et les institutions éducatives en Afrique. Ils ont également confirmé l'engagement à l'agenda de l'intégration politique, sociale et économique de l'Afrique, et à cet égard, d'accélérer le processus de réalisation des objectifs des communautés économiques africaines (CER), et s'engagent pas vers la construction d'une Afrique unie et intégrée.

Les chefs de l'Union africaine d'Etat et de gouvernement (UA), ont signé solennellement le dimanche à Addis-Abeba (Ethiopie), lors de leur sommet de 21, la déclaration du cinquantième anniversaire de l'OUA / UA.

S'appuyant sur les engagements et les instruments existants, les États membres de l'UA 11


[ IMAGAZINE juin 2013 s'engagent en particulier la mise en œuvre rapide de la zone continentale de libre-échange, la libre circulation des personnes et des biens, en mettant l'accent sur l'intégration des marchés locaux et régionaux, et ils se rendent compte des progrès de la construction d'une Afrique unie à travers la mise en œuvre de leur gouvernance continental commun, la démocratie et les cadres des droits de l'homme et se déplacer avec vitesse vers l'intégration et la fusion des CER comme les blocs de construction de l'Union. Union africaine des chefs d'État et de gouvernement ont exprimé leur "détermination à atteindre l'objectif d'une Afrique sans conflit de faire la paix une réalité pour tous les Africains et pour effacer le continent des guerres, des conflits civils, les violations des droits de l'homme, les catastrophes humanitaires et violents conflits. "

Les dirigeants de l'Afrique s'engagent à articuler les idéaux et les objectifs ci-dessus dans le contexte de l'élaboration de l'Agenda Continental 2063 grâce à un processus axé sur les gens pour la réalisation de leur vision pour une, centrée sur les personnes, l'Afrique prospère intégrée en paix avec luimême.

53,9 MILLIONS D’EUROS, DEDIÉ AUX PME D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE. Le dernier closing du fonds I&P Afrique Entrepreneurs a 53,9 millions d’euros dédiés aux PME d’Afrique subsaharienne. Suite à son lancement en mai 2012, le fonds IPAE, dédié aux PME d’Afrique subsaharienne, réalise un troisième et dernier « closing » à près de 54 millions d’euros, au-delà de la taille cible initiale du fonds. Il compte désormais 34 investisseurs. L’objectif du fonds IPAE est la contribution à l’émergence du secteur privé pérenne et dynamique. Jean-Michel Severino, le gérant d’Investisseurs et Partenaires déclare : « Nous avons une grande responsabilité : celle d'investir avec succès ces fonds, pour nos investisseurs, certes, mais aussi pour les promoteurs des entreprises que nous soutenons, et l'Afrique, dont le succès du développement est notre cause. Notre équipe d’investissement expérimentée est là pour relever le défi. » Le fonds IPAE a pour vocation d’accompagner les besoins de croissance d’entrepreneurs africains responsables qui sont à la recherche d’un financement compris entre 300 000 et 1,5 millions d’euros, ainsi que d’un accompagnement stratégique et d’un appui technique ciblé. L’objectif visé par le fonds est d’effectuer jusqu’à 50 investissements au cours des cinq prochaines années dans des secteurs variés de l’économie formelle : santé, micro finance, équipements, agro-industrie ou transport.

Un an après son lancement, IPAE a engagé près de 11 millions d’euros dans plus d’une dizaine d’entreprises. Le fonds soutient par exemple le développement du groupe Conergies au Mali et en Côte d’Ivoire, spécialiste des systèmes de climatisation et de froid industriel ; de la startup malgache IOT, une entreprise d’aquaculture industrielle ; du réseau médical Nest For All au Sénégal, dédié à la femme et à l’enfant en bas âge ou de l’institution de microfinance ougandaise Uganda Finance Trust. Le Fonds IPAE, témoigne de l’engouement pour le « PRIVATE EQUITY » et « l’IMPACT INVESTMENT » en Afrique séduits par un taux de croissance moyen du continent africain excédant 5%, les investisseurs se tournent de plus en plus nombreux vers des véhicules financiers ciblant l’Afrique. En 2012, 1,4 milliards d’euros ont été levés pour 1,16 milliards investis en capital en Afrique sub-saharienne. Cependant, les PME africaines manquent aujourd’hui d’accès aux financements de long terme. IPAE est un fonds « d’impact investment » destiné à faire émerger une génération d’entrepreneurs responsables et d’entreprises africaines durables, qui suivent les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Il se distingue dans le paysage du « private equity » africain par son expérience et surtout la taille de ses investissements, destinés aux 12


[ IMAGAZINE juin 2013 petites et moyennes entreprises. A PROPOS D’INVESTISSEURS & PARTENAIRES (I&P) Investisseurs & Partenaires (I&P) est une famille de fonds d’investissement « d’impact investment » fondée en 2002 par Patrice Hoppenot et dirigée depuis 2011 par Jean‐Michel Severino.I&P a pour mission de promouvoir le développement de PME africaines rentables et responsables. Ces entreprises créent de la valeur locale et des emplois pérennes, mais génèrent aussi d’importants impacts sociaux, environnementaux et de gouvernance. Pour accomplir cette mission, I&P dispose de deux véhicules financiers (IPDEV et IPAE) et met en œuvre des instruments diversifiés (prises de participation minoritaires, prêts, ...) auprès des entreprises d’Afrique subsaharienne. I&P leur apporte des capitaux et un accompagnement technique et stratégique destiné à répondre à leurs besoins de croissance. Les équipes d’I&P tissent un partenariat de long terme avec les entrepreneurs, qui consiste à partager leurs compétences et leur expérience dans la gestion de PME et les accompagner dans la structuration et la formalisation de leur entreprise. L’équipe d’I&P compte une quinzaine de collaborateurs présents à Paris et dans cinq bureaux africains au Cameroun, en côte d’Ivoire, au Sénégal, au Ghana et à Madagascar.

UNION AFRICANE 50e anniversaire Le Président de la BAD salue l'UA lors des célébrations du 50e anniversaire : "L'ordre du jour suivant est la transformation économique» "Le géant endormi est sur son chemin", a déclaré Président de la BAD, Donald Kaberuka, lors de l'ouverture du 50e anniversaire de l'Union africaine dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, le samedi 25 mai 2013, en tant que leaders de partout le continent marqué des progrès réalisés au cours des cinq dernières décennies. Il a ajouté que les cinquante premières années obtenu la liberté politique et jeté une base pour le développement socio-économique. Maintenant, l'ordre du jour doit être la transformation économique. M. Kaberuka a donné les dignitaires présents, un regard profond à trajectoire passée et future de l'Afrique pour les 50 prochaines années. PIB de l'Afrique a augmenté, passant de 600 milliards $ US à 2,2 billions $ US depuis l'année 2000, at-il dit, et le continent "offre maintenant le rendement ajusté du risque le plus élevé sur investissement ... nos responsables économiques font un assez bon

travail naviguer dans la difficile crise économique mondiale ralentissement ". Le président de la BAD, en collaboration avec un grand nombre de chefs d'État africains, a été rejoint par le chef de l'ONU Ban Ki-moon, le président brésilien Dilma Rousseff et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, au siège de l'Union africaine le samedi. M. Kaberuka a cependant noté que malgré une forte croissance économique, la transformation économique reste un défi pour le continent. Il s'avança affirmant en outre qu'un «croissance qualitative» de 7% est ce que l'Afrique a besoin pour la décennie à venir. Il a souligné l'importance d'une croissance de qualité dans l'action », qui n'est pas seulement forte, mais durable, équitable, lutter contre les inégalités, et ne laisse personne derrière" Le 25 mai 1963, le prédécesseur de l'Union africaine, l'Organisation de l'unité africaine, l'OUA ou, a été créé dans le but de forger une identité commune pour le continent comme la domination coloniale de l'Europe de l'Afrique s'est effondré. Depuis lors, l'Union africaine a changé d'orientation pour le développement et l'intégration d'une organisation lancerubrique Afrique. "Cette journée historique marque non seulement un grand bond en avant dans la quête panafricaniste pour la liberté, l'indépendance et l'unité, mais aussi le début de notre effort collectif pour les réalisations de l'émancipation 13


[ IMAGAZINE juin 2013 socio-économique de l'Afrique", a déclaré le Premier ministre éthiopien Hailé-Mariam Desalegn. "Lorsque nous parlons de solutions africaines aux problèmes africains, c'est parce que nous savons que nous pouvons faire taire définitivement les armes seulement si nous agissons en solidarité et l'unité", a déclaré le chef Commission de l'UA Nkosazana DlaminiZuma, ajoutant que le continent avait un "vif avenir ".

UNION AFRICAINE 2014-2017 : Plan stratégique de la Commission

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine ont adopté le Plan stratégique de la Commission de 2014 à 2017 au cours de leur 21e session ordinaire le 26 mai 2013 Selon le Président de l'Union qui est également le Premier ministre de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, M. Hailemariam Dessalegn, le Plan stratégique de la Commission de l'Union africaine est un document important qui permettra à la Commission d'atteindre ses objectifs pour la prochaine quatre ans. Il a déclaré que le plan vise à un progrès Ccelerate vers une Afrique intégrée, prospère et inclusive, en paix avec lui-même, en jouant un rôle dynamique dans l'arène continentale et mondiale, tirée par une Commission responsable, efficace et réactif. Dr Nkosazana Dlamini Zuma, dans sa déclaration de la conférence de presse tenue à l'issue de la st Summit 21 UA, aujourd'hui, le 27 mai 2013, dit, l'adoption par l'Assemblée de cet important document est un pas en avant vers la réalisation de la vision 2063 en Afrique. Elle a déclaré que le plan stratégique constitue le cadre qui définit les grandes priorités de la Commission pour la période de quatre ans, et fournit des conseils pour la formulation des programmes et des priorités. Elle a ajouté que, Il cherche à établir la base pour créer des biens publics continentaux et les conditions favorables nécessaires pour la paix, la sécurité, la stabilité politique et la croissance. Président Dlamini Zuma a souligné que, avec ce Plan stratégique, la Commission s'efforcera d'accélérer les progrès vers une Afrique stable, pacifique, prospère et intégrée dans un environnement de bonne gouvernance, tout en accordant une attention particulière aux femmes et aux jeunes, entre autres. Elle a dit que la Commission travaillera à construire une Union

centrée sur les personnes grâce à une communication active des programmes de l'Union africaine, de l'image de marque de l'Union et la participation de toutes les parties prenantes, y compris ceux de la diaspora, dans la définition et la mise en œuvre de l'agenda africain. A noter que, le Plan stratégique 2014-2017, arrive à un moment charnière dans l'histoire du continent africain, à l'horizon 2013 marquant le 50e anniversaire de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en 1963, alors que 2012 a marqué la première décennie de la création de l'Union africaine (UA) comme le successeur de l'OUA. Ce plan fournit un espace pour l'ASC à jouer son rôle de facilitateur, en particulier, à l'égard de la politique et de définition de la stratégie, de la coordination et de catalyser socio-économique de l'Afrique et programme d'intégration, de consensus et de plaidoyer, l'expérience et le partage d'informations. Les huit domaines prioritaires de la Commission tel que stipulé dans le Plan stratégique : 1. Développement des capacités humaines en mettant l'accent sur la santé, l'éducation, la science, la recherche, la technologie et l'innovation; 2. Agriculture et agroindustrie; 3. Développement économique inclusif à travers l'industrialisation, le développement des infrastructures, l'agriculture et 14


[ IMAGAZINE juin 2013 le commerce et l'investissement; 4. La paix, la stabilité et la bonne gouvernance; 5. L'intégration des femmes et des jeunes dans toutes nos activités; 6. La mobilisation des ressources; 7. Construire une Union centrée sur les personnes grâce à une communication active et l'image de marque, et 8. Renforcement de la capacité institutionnelle de l'Union et tous ses organes. Pour la première fois, la communication est devenue l'une des priorités de la Commission (n ° 7 prioritaires). En outre, vu l'importance du document stratégique, la Direction de l'Information et de la Communication de l'Union africaine a décidé d'élaborer un plan de communication spécifique à vulgariser et informer les citoyens africains sur la mise en œuvre du Plan afin qu'ils puissent prendre une part active dans le processus

SOCIAL BUSINESS Des leaders mondiaux de la santé, du développement et des affaires annoncent un nouveau partenariat de financement innovant pour fournir des produits médicaux essentiels plus rapidement et plus efficacement Une nouvelle garantie de 5 ans a le potentiel de débloquer un important financement du secteur privé, accélérant les efforts pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement Le 17 mai dernier, des spécialistes de premier plan de la santé et du développement des secteurs public et privé se sont mobilisés à l'occasion de la GBCHealth Conference 2013 pour annoncer un nouveau partenariat qui collectera des financements du secteur privé pour accélérer la fourniture et l'accès à des produits médicaux vitaux tels que des contraceptifs, des moustiquaires et des médicaments aux personnes dans le besoin. Par le biais de la Garantie d'engagement pour la santé (PGH Pledge Guarantee for Health), ce nouveau mécanisme de financement aidera à accroître l'impact de chaque dollar des financements des donateurs et finalement à améliorer l'accès aux soins de santé et les résultats pour les millions de personnes qui bénéficient de l'aide étrangère. L'ordre et le calendrier traditionnels du versement des aides peuvent conduire à des retards dans l'approvisionnement en fournitures et produits de base. La PGH, développée et préparée par la Fondation

des Nations unies, facilite le financement innovant qui accélère le versement des fonds des donateurs, rendant les produits médicaux mondiaux plus accessibles et plus abordables pour les pays en développement. L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID - United States Agency for International Development) et l'Agence suédoise pour la coopération internationale au développement (SIDA Swedish International Agency for Development Cooperation) prolongent la PGH d'une garantie partielle de 5 ans pour aider à accélérer l'approvisionnement en médicaments et en produits médicaux essentiels par les partenaires gouvernementaux et la société civile. En collaboration avec des banques commerciales partenaires, cette garantie partielle permet à la PGH d'accéder à un crédit de 100 millions de dollars qui, sur 5 ans, peut mobiliser une valeur considérable de capacité de prêt. Reconnaissant le potentiel pour un accès et une accessibilité accrus qu'une accélération des financements peut fournir, des fournisseurs du secteur privé tels que MSD, connue sous le nom de Merck & Co., Inc. aux États-Unis et au Canada), et Vestergaard Frandsen, se sont proposés pour accorder des remises sur les prix initiaux afin de permettre aux bénéficiaires de l'aide qui utilisent la PGH d'acheter leurs produits médicaux vitaux. Avec le soutien d'organisations de donateurs 15


[ IMAGAZINE juin 2013 multilatérales de premier plan, telles que le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, cette collaboration intersectorielle peut aider à renforcer l'impact de l'aide des donateurs et à accélérer les progrès pour atteindre les principaux Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de santé et améliorer la vie des mères, des enfants et des familles dans le monde entier. Outil financier développé par la Fondation des Nations unies, la PGH œuvre à la rationalisation de l'approvisionnement en produits médicaux vitaux. En facilitant les prêts à court terme aux pays en développement, ce partenariat de financement innovant permet aux pays bénéficiaires d'accéder à des méthodes plus efficaces et de qualité supérieure d'approvisionnement en produits médicaux sans frais supplémentaires. Actuellement, en raison du décalage important entre les donateurs et les bénéficiaires, le versement des aides peut prendre jusqu'à 14 mois. En fournissant des financements initiaux, la PGH réduit de plusieurs mois le délai entre l'engagement et le versement. Citations des principaux intervenants : Dr Raj Shah, administrateur de l'USAID : « Cette annonce renforce nos efforts visant à collaborer avec le secteur privé pour aider à mettre un terme aux décès évitables d'enfants en l'espace d'une génération. Le partenariat de l'USAID avec la Garantie d'engagement pour la santé contribuera à concrétiser cette promesse en assurant que les personnes du monde entier— notamment les mères et leurs enfants—aient accès à des vaccins, moustiquaires et autre équipement vital qui soient fournis plus rapidement, à moindre coût et à plus grande échelle que jamais. La garantie PGH, facilitée par l'Autorité de crédit au développement de l'USAID, assurera 50 % de tout prêt que les banques commerciales émettront à la PGH au cours des cinq prochaines années. Cela permettra aux prêteurs commerciaux de se familiariser avec cette structure unique et finalement de continuer à prêter à la PGH après l'expiration de la garantie. Avec cette nouvelle approche, nous pouvons réduire davantage l'inefficacité et maximiser encore l'impact et la portée de chaque dollar que nous investissons. » Dr Anders Nordström, ambassadeur pour la santé mondiale au ministère suédois des Affaires étrangères : « Nous devons tous penser de manière collaborative et créative, par le biais de partenariats tels que la PGH, pour rassembler les parties prenantes et se concentrer sur la fourniture d'une plus grande rentabilité aux donateurs. » Dr Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme : « Le Fonds mondial a entrepris plusieurs améliorations de son processus, et nous joignons nos efforts avec nos partenaires tels que la Garantie d'engagement pour la santé, non seulement pour accélérer la fourniture de produits

médicaux de base essentiels mais également pour accroître la rentabilité. » Mme Kathy Calvin, présidente et PDG de la Fondation des Nations unies : « La Garantie d'engagement pour la santé travaille pour fournir de l'aide plus rapidement, sauvant des millions de vie. Malgré la complexité des mécanismes financiers, l'objectif de la PGH est simple : réduire rapidement et efficacement le nombre de décès évitables. » M. Adam Schechter, président de la division Santé humaine mondiale chez MSD : « En rejoignant ce partenariat avec la PGH, notre société aidera à fournir aux pays en développement et au personnel de santé local un accès amélioré et plus rapide à nos médicaments et vaccins capables de sauver des vies. Cela correspond à notre objectif global visant à collaborer avec des gouvernements pour développer des programmes et des efforts durables pour accroître l'accès aux soins de santé. » M. Mikkel Vestergaard Frandsen, PDG de Vestergaard Frandsen : « Grâce à ce précieux partenariat avec la PGH, nous pouvons contribuer à sauver plus de vies et à prévenir des maladies évitables chez les personnes vivant dans les pays en développement, qui recevront nos moustiquaires anti-paludisme rapidement et efficacement. »

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[ IMAGAZINE juin 2013

M. Aron Betru, directeur général de la PGH : « À partir de la preuve du succès du concept de la PGH en Afrique subsaharienne, avec l'aide de nos partenaires garants, donateurs, fournisseurs et bancaires, nous sommes prêts à élargir et à entreprendre plusieurs transactions pour des contraceptifs, des vaccins, des antirétroviraux et des moustiquaires anti-paludisme. En obtenant des financements innovants, nous espérons aider les programmes à avoir un impact plus important à chaque transaction, aidant chaque dollar versé à atteindre l'utilisateur final plus rapidement et avec une valeur ajoutée. » À propos du Fonds mondial (The Global Fund) Le Fonds mondial est une institution financière novatrice qui apporte des financements à des pays pour soutenir des programmes qui préviennent, traitent et soignent des personnes atteintes du VIH, du SIDA, de la tuberculose et du paludisme. Le Fonds mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a été créé en 2002 avec l'objectif de considérablement augmenter les ressources dédiées à la lutte contre ces trois pandémies. Il stimule les partenariats entre le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les communautés vivant avec ces maladies, la manière la plus efficace de lutter contre ces maladies infectieuses mortelles. Le Fonds mondial ne gère et ne met pas en œuvre des programmes sur le terrain, comptant plutôt sur les spécialistes locaux. Il travaille avec des partenaires pour assurer que les financements servent aux hommes, aux femmes et aux enfants touchés par ces maladies de la manière la plus efficace possible. À propos de MSD MSD est aujourd'hui un leader mondial des soins de santé qui œuvre pour le bien-être du monde. MSD est un nom commercial de Merck & Co., Inc., dont le siège social est basé à Whitehouse Station, dans l'État du New Jersey, aux États-Unis. À travers nos médicaments vendus sur ordonnance, nos vaccins, nos thérapies biologiques et nos produits de santé destinés aux individus et aux animaux, nous travaillons avec nos clients dans plus de 140 pays à travers le monde pour apporter des solutions innovantes dans le domaine de la santé. Nous montrons également notre engagement pour accroître l'accès aux soins de santé par des politiques, programmes et partenariats de grande envergure. Pour tout complément d'information, rendez-vous à l'adresse : www.merck.com. À propos de Vestergaard Frandsen

Vestergaard Frandsen est une société de santé publique mondiale qui crée des solutions révolutionnaires pour améliorer la vie des personnes défavorisées dans le monde entier. Notre fonctionnement respecte le modèle commercial de l'Entreprenariat humanitaire et vise à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies. Nos filtres à eau primés LifeStraw® luttent contre les maladies diarrhéiques, et plus d'un demi-milliard de nos moustiquaires PermaNet® largement vendues ont contribué à réduire d'un tiers les décès liés au paludisme depuis 2000. Les autres solutions de la société visent les maladies tropicales négligées, l'augmentation du dépistage du VIH, la réduction de la faim et de la malnutrition, et l'atténuation du changement climatique.

Forest management in Central Africa: We’ve come a long way but there’s still a long way to go Nearly 20 years ago, when I was working as a PhD student with the Tropenbos Cameroon Program, we hosted a team of researchers from the Center for International Forestry Research studying sustainable forest management in Africa. The team needed to test its criteria and indicators in an area with a forest management plan. The only problem: the country’s forestry law had only recently been adopted, and so no forest management plan had been set up yet. 17


[ IMAGAZINE juin 2013 Management of the forests of the Congo Basin in Central Africa, my home, has come a long way in the past 20 years. Before 1992, there was only one Ministry of Forestry in Gabon; in other countries forestry issues were tucked away inside the various ministries of agriculture. There was little discussion of the role of forests in mitigating climate change and no mention of it in the laws of Central African countries. Laws and policies did not provide for the role of communities or women in forest management and access. Forest concession management plans, the first step in sustainable forest management, were almost unheard of and rarely in use. The importance of forests in ensuring food security and nutrition for tens of millions of people was taken for granted. China had not yet arrived in Africa. Biofuels were still in research labs and there were few oil palm plantations. The idea that forests transcended national borders and should be managed collectively remained a long way off. But vast changes swept across the region shortly after the 1992 United Nations Conference on Environment and Development (UNCED) or Rio Summit. Ministries governing forests alone were introduced in country after country, along with supporting institutions. Officers went to work drafting new and extensive legal frameworks for forests. (We need to see a dramatic increase in properly managed areas over the next 20 years, not a return to the businessas-usual exploitation of forests. Ollivier Girard/CIFOR) Forest management needs to evolve from a colonial model that was ‘exported’ to the tropics in the 1950’s, existing forest management plans need to be implemented, and law enforcement and governance need to be bolstered. The Forest Stewardship Council was born in 1993 and the first certified forests appeared in Africa in 2005. The European Union launched the FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance and Trade) Action Plan in 2003. The nearly 50 percent increase in population across the region put a spotlight on the critical link between forests and food security and nutrition. The progress of forest-based climate mitigation schemes at the UN Climate Change conferences has seen an increased understanding amongst African policymakers of the importance of the Congo Basin forests. While not an exhaustive list, it’s clear the sustainable forest management in Central Africa seems to have made some progress. But there are still some questions in the air – and a conference held by the Center for International Forestry Research next week will aim to provide insight for researchers and development institutions alike: What has really been done? What has been the impact of these changes? Where are we today ? And what are the challenges ahead? What are the priorities for researchers, policy-makers and practitioners ? Annual deforestation rates have been comparatively low over the past 20 years, however there are strong indications that Central African forests are at a critical turning point.

If current rates of demographic growth remain constant, the population of the Congo Basin will double in the next 25 to 30 years. Forest roads associated with logging are slowly penetrating previously untouched forest areas, increasing accessibility and opening up forests to more indirect threats. Central African countries are facing large-scale acquisition of land by foreign investors to develop agro-industries, and the mining sector. Vulnerability of forests and forestdependent populations to climate change is a cause for concern at the local, national and international levels. These issues will be discussed at the two-day conference Sustainable forest management in Central Africa: Yesterday, today and tomorrow Yaounde, Cameroon. 22-23 May, 2013. For CIFOR’s special feature on Central Africa’s forests, visit blog.cifor.org/yaounde Legal frameworks put in place to promote the sustainable management of forests are inconsistent. Informal and illegal activities have continued to grow uncontrollably. Knowledge on available resources, their dynamics and their interactions still seem insufficient. Problems of governance and corruption persist. We have come a long way in 20 years in Central Africa, but there is still much more to be done. Forest management needs to evolve from a colonial model that was 18


[ IMAGAZINE juin 2013 ‘exported’ to the tropics in the 1950’s, existing forest management plans need to be implemented, and law enforcement and governance need to be bolstered. We need to see a dramatic increase in properly managed areas over the next 20 years, not a return to the business-as-usual exploitation of forests.

la science et de la technologie est clairement éducation, non seulement l'éducation au niveau tertiaire, mais à tous les niveaux de l'école primaire et vers le haut".

Prix scientifiques africains 2013 Union Africaine : Kwame Nkrumah primé

Deauville Green Awards 2013, an 2.

La Commission de l'Union africaine propose Kwame Nkrumah Prix scientifiques 2013 pour les ressortissants de l'Union (AU) Les États membres africains qui ont accompli des réalisations remarquables et soutenir l'utilisation et le développement de la science et de la technologie en Afrique. La cérémonie de remise des prix de cette année a eu lieu le dimanche 26 mai 2013, lors de la 21 ème session de l'Assemblée des Chefs d'Etat et de gouvernement, au siège de l'UA à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le scientifique Kwame Nkrumah Prix 2013 ont été présentés au nom de l'Assemblée par M. Hailemariam Desalegn, Premier ministre d'Ethiopie et Président de l'Union africaine, le professeur Nabil A. Ibrahim d'Egypte, bénéficiaire des Sciences fondamentales, la Technologie et Innovation Award et leprofesseur Michael John Wingfield d'Afrique du Sud, le destinataire de la vie et sciences de la Terre Award. Dans son allocution à l'occasion, le Dr Nkosazana Dlamini Zuma, président AUC, a déclaré que la Commission a suscité un élan formidable dans le déploiement de la science comme un outil pour le développement en Afrique. Elle a ajouté que, avec l'appui de ses partenaires au développement, la Commission a lancé un certain nombre de programmes, notamment l'Union Kwame Nkrumah Prix scientifiques africains ", comme un moyen de renforcer les capacités scientifiques et technologiques; de vulgariser la science parmi nos citoyens, de responsabiliser ceux qui sont engagés dans la recherche, afin de célébrer leurs réalisations et l'excellence, et de promouvoir tous les efforts pour transformer la recherche scientifique dans le développement durable de la contine nt "at-elle ajouté. S'exprimant au nom des récipiendaires, le professeur Michael John Wingfield exhorté l'Afrique à s'engager à renforcer les capacités du continent. "Nous appelons les dirigeants de l'Afrique, d'unir leurs forces et à s'engager sérieusement à la capacité en sciences et en technologie du bâtiment". Il a dit ce qu'il faut, c'est un soutien durable sur une longue période. "Une question clé dans le développement de

Le Palmarès La deuxième édition des Deauville Green Awards... Avec une compétition rassemblant plus de 200 films en provenance de plus de 20 pays, le succès de ce Festival international démontre l’intérêt d’un lieu de réflexion consacré aux problématiques de développement durable et aux programmes qui s’y consacrent. Initié par l’association Un Ecran pour la Planète, l’évènement favorise les échanges autour des pratiques éco responsables et de l’environnement, il valorise également les productions audiovisuelles des entreprises, institutions et collectivités consacrées à ces thématiques. Un Jury composé de professionnels de la communication audiovisuelle et de spécialistes du développement durable a décerné 5 grands prix et des «Astérias d’or» dans 11 catégories. Ces Trophées 19


[ IMAGAZINE juin 2013 ont été remis dans le superbe cadre du Théâtre du Casino Barrière de Deauville les 17 et 18 Avril... Le Palmarès des DEAUVILLE GREEN AWARDS 2013 : Grand Prix de la politique audiovisuelle environnementale de collectivité - A farm for Africa (Commanditaire : Kwara State Government / Production : Matt Reid Film & TV / Réalisation : Ed Wardle)

Grand prix de la politique audiovisuelle environnementale d’entreprise - A city with two voices (Commanditaire : Siemens AG / Production : Carolin Jäger / Réalisation : Carolin Jäger)

Grand Prix du meilleur - La mort est dans le pré

film

documentaire

(Commanditaire : Program33 / Production : Fabrice Coat / Réalisation : Eric Gueret)

Grand Prix du meilleur film publicitaire - Green affairs (Commanditaire : Environmental Protection Department / Production : Samantha Wong / Réalisation : Karin Wong)

Grand Prix du meilleur film corporate - Black Inside-Three Women's Voices (Commanditaire : United Nations Foundation Global Alliance for clean cookstoves / Production : Phil Tidy London / Réalisation : Rodney Rascona)

Downy-Beyond the Fabric: Zaida (Commanditaire : Procter and Gamble / Production : Jeremy Yaches / Réalisation : Galen Summer)

3 - TRANSPORTS & ÉCOMOBILITÉ Section Film Corporate Racontez-nous (Commanditaire : Parc national des Ecrins / Production : Olivier Alexandre / Réalisation : Olivier Alexandre)

Prix Spécial SNCF 9 femmes du tram (Commanditaire : Mairie de Paris / Production : We agency / Réalisation : Romuald Gentess)

4 - SANTÉ & CADRE DE VIE Section Film Corporate SITA De la suite dans vos déchets (Commanditaire : SITA / Production : Charles Drouin / Réalisation : Benoît Millot)

Prix par catégories

Section Film Documentaire Le Saint-Laurent, un géant fragile

1 - CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET SOCIÉTÉS Section Film Documentaire Magic Mountains - Land of the Chamois

(Production : Société RadioCanada / Réalisation : JeanFrançois Michaud)

(Commanditaire : ORF / Production : Heinrich Mayer-Moroni / Réalisation : Franz Hafner)

Section Film Publicitaire Messages Sanitaires

Section Film Publicitaire Macro Déchets

(Commanditaire : France Télévisions / Production : François Morgant / Réalisation : Frédéric Durand, Arnaud Labille)

(Commanditaire : Ministère de l'Ecologie, du Développement-durable et de l'Energie / Production : Ministère de l'Ecologie, du Développement-durable et de l'Energie/ Réalisation: Patrice Soufflard)

2 - ÉNERGIES RENOUVELABLES & TECHNOLOGIES DURABLES Section Film Corporate Wind is our passion (Commanditaire : ENERCON GmbH / Production : Tina Illgen / Réalisation : Carsten Gutschmidt)

Section Film Publicitaire

Prix Spécial de la Ville de Deauville « Meilleur Webdocumentaire » Chimex, objectif 100% eau propre (Commanditaire : CHIMEX / Production : MRM Paris / Réalisation : Vincent Bousserez)

5 - AGRICULTURE & ÉCONOMIE VERTE 20


[ IMAGAZINE juin 2013

Section Film Corporate New vision for agriculture (Commanditaire : World Economic Forum/ Prod. : Lonelyleap / Réal. : Simon Waldron)

Section Film Documentaire Global gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire (Commanditaire : Canal + / Production : CAPA Televisions / Réalisation : Olivier Lemaire)

6 - HABITAT & ÉCO-INNOVATIONS Section Film Corporate The rubber band ball (Commanditaire : Siemens AG / Production : Virtual Identity AG / Réalisation : Caroline Jaeger)

Section Film Documentaire Naturopolis New York : la révolution verte (Commanditaire : ARTE / Production : DOCSIDE PRODUCTION / Réalisation : Bernard Guerrini)

Prix Spécial Cap’Com « Engagement citoyen » Ile-de-France 2030 : venez inventer l'Ile-de-France de demain (Commanditaire : Région Ile-de-France / Prod. : Mathieu Rozières / Réal. : Rafael Ferré Sentis)

7 - ÉCO-TOURISME ET NATURE DURABLE Section Film Documentaire Hunt for the Russian Tiger

Que sont-ils devenus ou la deuxième chance (Commanditaire : Ecole de la deuxième chance / Production : Ecole de la deuxième chance / Réalisation : Dimitri Sandler)

Section Film Publicitaire Le réveil (Commanditaire : ADIE / Production : Galmar Films / Réalisation : Nicolas Galoux) Prix Spécial Framepool « Meilleure utilisation d’archives » Penser l'avenir (Commanditaire : Caisse des Dépôts / Production : Auditoire / Réalisation : Marion Toucas)

Prix Spécial des Ministères sociaux « Nouveaux métiers, nouveaux emplois » VINCI se décline au féminin (Commanditaire : VINCI / Production : Tulipes&Cie / Réalisation : Pascal Gadeau)

(Commanditaire : A Mike Birkhead Associates Production for Terra Mater Factual Studios in co-prod/ Production : Fred Kaufmann / Réalisation : Mike Birkhead,Joe Loncraine)

Prix Spécial Cie des réals « Originalité de la réalisation » Vitens Continues

Prix Spécial Ecoprod Surfriders

(Commanditaire : Vitens / Production : Talmon | Online Storytelling / Réalisation : Ab Talmon)

(Commanditaire : Génération en Actions Groupe Generali / Production : A way to wake up / Réalisation : Florence Al Aswad Douat)

8 - PRODUCTION & CONSOMMATION DURABLES Section Film Corporate Recycling, triez peluches (Commanditaire : Aéroports de Paris / Production : Martin Kouchner / Réalisation : Alex Franchet)

Section Film Documentaire Behind the screen (Commanditaire : Fh Salzburg / Production : Sandra Heberling / Réalisation : Stephan Baumgartner)

Section Film Publicitaire Les poubelles vident leur sac (Commanditaire : Conseil Régional d'Île-de-France / Production : Dailymotion Studio / Réalisation : Julien Jourdain De Muizon)

Prix Spécial Des Enjeux et des Hommes What’s for lunch for today ? (Commanditaire : Sodexo/ Production : Davytopiol / Réalisation : Dolorès Larroque)

9 - ENTREPRISES & RESPONSABILITÉ SOCIALE Section Film Documentaire

Prix Spécial Universal Publishing Production Music « Meilleure musique » There is no planet B (Commanditaire : Globally Responsible Leadership Initiative (GRLI) / Prod. : Ilka Franzmann / Réal. : Claudius Bensch & Ilka Franzmann)

10 - ÉCONOMIE & ÉCOLOGIE Section Film Documentaire Billion Dollar Fish (Commanditaire : Terra Mater Factual Studios / Production : Sabine Holzer / Réalisation : Alfred Schwarzenberger)

Section Film Publicitaire L'effet papillon (Commanditaire : EcoEmballages / Production :

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[ IMAGAZINE juin 2013 Jérémie Morichon / Réalisation : Bjorn Taguemose)

11 - MÉCENAT & ACTION HUMANITAIRE Section Film Publicitaire Un rêve au bout des doigts (Commanditaire : Fondation Antoine de Saint-Exupéry / Production : Prodethic Images / Réalisation : Pierre Schumacher)

« Cette année, 50 % des programmes inscrits aux Deauville Green Awards étaient étrangers. Dans les rues de Deauville, vous pouviez notamment croiser des producteurs américains, hongkongais, croates… Nous sommes heureux d’avoir pu mettre en place une plateforme d’échange conviviale où les professionnels de la communication corporate et documentaire peuvent désormais échanger dans un cadre international et cosmopolite. C’est donc le monde qui vous donne rendez-vous sur les Deauville Green Awards 2014 ! », a souligné Jean-Charles Pentecouteau, président du Festival.

LUTTE CONTRE LE SIDA LES DIRIGEANTS AFRICAINS S'ENGAGENT À INTENSIFIER LEURS EFFORTS POUR METTRE FIN SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME 13 chefs d'Etat et 50 autres dirigeants mondiaux africains se sont réunis aujourd'hui et ont examiné les progrès vers la mise en œuvre des réformes transformatrices dans le sida, la tuberculose (TB) et les réponses de paludisme. Ils se sont engagé à accélérer le rythme du changement (augmentation annuelle des financements nationaux pour les soins de santé, en particulier le sida, les services de lutte contre la tuberculose et le paludisme). AIDS Watch Africa (AWA), une plate-forme de plaidoyer pour les chefs d'Etat africains sur le sida, la tuberculose et le paludisme a convoqué la réunion à Addis-Abeba, en Ethiopie sur les lignes de côté du sommet de l'Union africaine pour célébrer les 50 ans de l'Unité Africaine. Les dirigeants africains ont également examiné les progrès accomplis dans la mise en œuvre d'une feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale contre le sida, la tuberculose et lutte contre le paludisme en Afrique, qui ont adopté Juillet dernier à tracer une nouvelle voie pour la réponse du continent à ces trois maladies. «En tant que dirigeants se sont engagés à un continent en bonne santé, nous devons redoubler d'efforts pour assurer l'accès universel à la prévention, les services de lutte contre la tuberculose et le paludisme en vue d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et décès liés au sida zéro, ainsi que l'élimination de la tuberculose et le paludisme ", a déclaré M. Haile Mariam Desalegne,

le Premier Ministre de l'Éthiopie, qui est également le président de l'Union africaine et AIDS Watch Africa. La Commission de l'Union africaine (CUA) président, le Dr Nkosazana Dlamini Zuma, a déclaré que l'adoption de nouvelles mesures de financement de la santé va démontrer une forte volonté politique de l'Afrique à la santé et au développement de son peuple. «Notre continent démontre un engagement politique fort et d'action en adoptant des réformes transformatrices pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme», a déclaré le Dr Zuma "Pour atteindre l'OMD s'adresse à tous les États membres de l'UA devront élaborer des plans d'investissement durable qui va détourner l'attention de la dépendance des financements extérieurs à la mobilisation novatrice des ressources intérieures. "ditelle. AIDS Watch Africa a été fondée lors du Sommet spécial d'Abuja en 2001 pour établir le programme de leadership de haut niveau pour la réponse du sida en Afrique et en Janvier 2012 son mandat a été élargi pour inclure la tuberculose et le paludisme. L'organisation a pris la responsabilité du suivi des progrès vers les trois piliers d'action de la Feuille de route, qui comprennent: (1) la création plus diversifiée et équilibrée, et des modèles de financement durable; (2) élargir l'accès aux médicaments grâce à la production locale et 22


[ IMAGAZINE juin 2013 l'harmonisation des réglementations, et ( 3) établir un solide leadership, la gouvernance et la surveillance. "La feuille de route montre précisément ce qui doit être fait pour mettre fin au sida en Afrique", a déclaré Nations Unies Secrétaire général Ban Ki-moon. "De nombreux pays ont pris des mesures concrètes dans l'année écoulée et a réalisé des améliorations tangibles. Je salue ces efforts et rejoindre les dirigeants africains en appelant à une action soutenue et unie ». Le succès récent dans la riposte au sida montre comment les dirigeants africains mènent une vague de transformation durable dans la santé mondiale avec des solutions africaines à un fournisseur. «Leadership africain est la formule magique insaisissable qui a irrévocablement changé le cours de ces trois maladies et peuvent maintenant faire encore plus», a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Je suis convaincu que le leadership africain peut être le pionnier d'une meilleure santé globale." Pour avancer vers premier pilier de la feuille de route, un certain nombre de pays ont commencé à mettre en œuvre des mesures de financement innovantes destinées sida à réduire la dépendance aux bailleurs de fonds externes. Zimbabwe et au Kenya aujourd'hui consacrent une partie des revenus fiscaux nationaux pour un Fonds d'affectation spéciale du sida, alors que des pays comme le Bénin, le Congo, Madagascar, Mali, Maurice, le Niger, le Rwanda et l'Ouganda ont mis en place des prélèvements spéciaux à VIH sur l'usage du téléphone mobile ou de billets d'avion. Adoptant une approche différente, en Afrique du Sud a réduit ses dépenses en médicaments antirétroviraux de 53% en réformant son processus d'appel d'offres pour accroître la concurrence entre les fournisseurs. Dr Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a félicité les chefs d'État et de gouvernement disant que leur leadership sur la question est encore une autre détermination à faire en sorte que le sida, la tuberculose et le paludisme peuvent devenir des maladies le passé. «Nous avons un moment de grandeur historique, et si nous travaillons tous ensemble avec un sentiment de responsabilité partagée et une action coordonnée, nous allons vaincre ces maladies", at-il dit. Partenariats trans-continentales ont été créés dans la dernière année pour améliorer la disponibilité des traitements contre le VIH abordable, un objectif clé du second pilier de la Feuille de route. Il s'agit notamment du Plan de production pharmaceutique de plan d'affaires en Afrique, qui appuiera la mise à l'échelle de la fabrication

locale de médicaments, et le Programme d'harmonisation de la réglementation des médicaments africaine, ce qui permettra de réglementer la qualité des médicaments et des systèmes de livraison de sorte que la vie ne sont pas perdus parce que les traitements sont dangereux ou indisponible. Pour améliorer le leadership, la gouvernance et la supervision, l'objectif du troisième pilier, une série de réunions de haut niveau à travers le continent ont eu lieu au cours des 12 derniers mois pour réaffirmer l'urgence de la sida, la tuberculose et le paludisme réponses sur l'agenda africain. Les pays dont la Côte d'Ivoire, le Rwanda et l'Afrique du Sud ont également intégré la programmation du VIH et de la surveillance dans leur infrastructure de santé général, rationalisation de la coordination de la maladie et de la gouvernance.

BeDEVELOPMENT Cédric A. Lombardo BeDevelopment Révolution des tendances et transformation des défis en opportunités B to B. Rencontre avec Cédric A. Lombardo, Président Fondateur Par Marie Cornet-Ashby

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[ IMAGAZINE juin 2013 Avec « Innovations & Développement », le film que vous présentez au "Deauville Green Awards", vous abordez la transition verte en Afrique. Le constat est simple, en Afrique et partout dans le monde. Nous sommes face de grands défis. Une croissance démographique pouvant entraîner une privation des ressources alimentaires ou énergétiques; des changements environnementaux modifiant nos écosystèmes productifs. Nous devons trouver des solutions face à une hausse importante de la population mondiale, avec des ressources limitées, dans un environnement dégradé. Elles existent. Nous pouvons mettre "des grains de sables" dans cette mécanique, apporter des solutions opérationnelles. Le développement durable est un sport de combat… une prise de judo pour construire les forces d’un nouveau monde sur les faiblesses de l’ancien. La crise multiforme observée depuis 2008 est le symptôme d’une transition identifiée depuis « Les Limites de la Croissance » et le Sommet de Stockholm en 1972. Depuis, des gens ont conscience de ces données, apportent des innovations technologiques, économiques ou réglementaires. En Afrique aussi. Il est urgent de s’en saisir et passer à un nouveau mode développement. Comment avez-vous choisi, les douze intervenants de votre film… Je ne suis de métier ni réalisateur, ni producteur, mais il fallait multiplier la parole de nos chercheurs et de nos développeurs. L’Afrique de l'Ouest est consciente des enjeux. Nous avons créé des centres de recherches nationaux et régionaux. Leurs travaux ne doivent pas rester dans des tiroirs. L'enjeu de ce film est de montrer à nos décideurs des constats mesurés en contexte africain, avec des solutions opérationnelles issues de nos contextes africains. Les chercheurs africains interviewés sont reconnus pour leurs travaux, les opérateurs économiques ont un « track records » vérifiable. Yann Arthus Bertrand nous a fait l’amitié de partager ces échos africains à Rio+20.

Tout ceci pour présenter une Afrique prête à innover pour un développement durable. L’Afrique n’est pas réfractaire à l'innovation. La Côte d'Ivoire est premier producteur mondial de Cacao, le cacao ne vient pas de Côte d'Ivoire…Des centaines de milliers de planteurs ont innové pour y arriver. Ils subissent les impacts climatiques, ils sont prêts à innover pour des pratiques qui répondent à ces problèmes. Qu'est - ce que finalement l'innovation, pour vous ? Lorsque l'on fait du développement de projet en Afrique, cela donne la grande chance d'être en contact avec les centres de recherche africains. Nous collaborant avec eux pour identifier de nouveaux modèles technologiques, économiques ou règlementaires. L’innovation est prospective. Quels résidus agricoles non alimentaires utiliser avec quelle technologie, pour fournir de l’énergie selon quel modèle économique, dans quel cadre social et réglementaire ? Quels sont les blocages, comment les levers ? L’innovation est aussi rétrospective, quand la recherche étudie les pratiques ancestrales africaines. Elles sont adaptées aux populations rurales, immédiatement accessibles, réplicables dans différents contextes quand la recherche a isolé leurs facteurs de mise en œuvre. Ces populations ont des acquis méconnus qu’il faut diffuser, et des ressources qu’elles méconnaissent.

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[ IMAGAZINE juin 2013 L’innovation c’est aussi de créer un écosystème, de trouver un équilibre harmonieux entre plusieurs facteurs, pour obtenir une mélodie harmonieuse qui fera éclore chaque projet de développement durable. Rien n'est irréversible? Ces défis sont une chance pour l’Afrique, celle de repenser son développement, de bénéficier de sauts technologiques et nous en avons les compétences. La question est de savoir comment la saisir, comment transformer chaque défi en opportunité. Pour cela il nous faut mieux former et informer. Nous préparons une rencontre d’information sur l’Economie verte avec la Chambre de Commerce de Côte d’Ivoire, le secteur publique et des organisations internationales, où nous projetterons « Innovations & Développement ». Il sera offert aux télévisions nationales d’Afrique de l’Ouest le 5 juin 2013, Journée Mondiale de l’Environnement, puis diffusé dans des universités et écoles ivoiriennes. Il est aussi important que nos partenaires au développement comprennent le potentiel de l’économie verte en Afrique. Le Ministre Fabius fait souvent référence à une éco-diplomatie, il faut y faire un écho écologique : les technologies occidentales sont parmi les plus respectueuses de l’environnement, en bioénergie, bio fertilisants, recyclage, traitement de l’eau, transports, etc. De véritables valeurs ajoutées dont la France et l’Europe devraient se saisir, dans une compétition internationale tournée vers les ressources de l’Afrique et marquée par de nouveaux marchés avec l’Inde et l’Asie.

aux côtés de Rentz, d'Activis.

Sébastien

Interview de Patrick ReinPrésident et co-fondateur d'Activis. Quand le succès rime avec étique... Rencontre avec Patrick Rein, Président Directeur Général et co-fondateur d'Activis. Par Marie CornetAshby Leur idée commune : rendre les sites Internet visibles auprès des internautes ! Aujourd'hui, OSEO Excellence couronne une collaboration sans faille et classe leur société parmi les 2 000 entreprises françaises les plus prometteuses. Activis, agence digitale innovante, est présente (depuis plus de 13 ans) sur un marché avec des compétences intégrées de promotion et de développements de sites Web. En 2012, Activis a franchi une nouvelle étape de son développement en renforçant le Pôle digital du Groupe ADLPartner … Quels étaient les fondements de la création d'Activis ?

CULTURE & MEDIAS MEDIAS : ACTIVIS

Patrick Rein-Président et cofondateur C'est à Paris, que Patrick Rein décroche un diplôme de Direction d'Administration et des Entreprises. Au début d’une carrière fructueuse comme entrepreneur, la création de Links Conseil, une société de portage salarial dont il cède ses parts en 2006. L'aventure du web débute en 2000 avec la création,

Nous avons créé Activis en 2000, avec pour objectif la génération de trafic sur Internet. Ce qui signifie, en fait, développer le référencement sur Internet. C'était vraiment le premier fondement de la naissance d'Activis. L'idée m'est venue assez simplement et, je sentais cette demande émergente. D'ailleurs, j'avais une autre activité en 2000, je m'occupais du trafic d'un site web dans le domaine du conseil avec, environ 6 à 7000 25


[ IMAGAZINE juin 2013 visiteurs. Des prospects sont, alors, venus me solliciter afin de savoir, si je pouvais faire la même chose pour eux. A ce moment, par le biais de petites annonces, j'ai cherché des personnes compétentes pour répondre aux attentes de clients potentiels. J'ai trouvé, en fait, une personne qui est mon associé principal, aujourd'hui. Une rencontre, très intéressante. Quand, j'ai démarré en 2000, on parlait à peine de Google. On évoquait surtout, Yahoo et d'autres moteurs de recherche…Nous étions dans les prémices de ce qui est aujourd'hui industrialisé, par des méthodes, des formations, des techniques. Je dirais, qu'à cette époque, nous étions presque des évangélisateurs. Aujourd'hui, l'évolution a même permis de valider une formation unique universitaire : une licence, avec un titre de référenceur à Mulhouse. En fait, il s’agissait d’un métier qui n'existait pas et qui était donc dépourvu de règles. Cette formation permet, d'ailleurs, à certains clients de se former. Notre approche est de développer avec eux, leur visibilité sur le web. Un bon projet web, c'est bien entendu des compétences techniques mais, aussi une connaissance du marché. Et, je dirais que la réussite d'un projet dépend de la symbiose entre le fournisseur web, et le client. Vous intervenez, alors, dans une phase de conseil ? Totalement. La génération du trafic sur Internet a un but, celui de générer des visiteurs ou des clients. Vous avez deux niveaux, pour cela. Je vais prendre un exemple, pour être plus explicite. Imaginez, qu'un site génère 1000 visiteurs pendant un temps. En général, 1,5 % achète sur ce site ; c'est que l'on appelle le taux de conversion. Pour augmenter le chiffre d'affaires, il est nécessaire d'augmenter le nombre de visiteurs à 1500 ou celui des acheteurs à 2 %… En d'autres termes, il s'agit d'augmenter l'ergonomie du site ou de faire de la réassurance. Nos développons, chez Activis, des offres de conversion avec du marketing, en temps réel ; faire en sortes, que les sites réagissent comme si il y avait un commercial sur ces sites, finalement. Ce qui signifie : analyser le comportement de l'internaute. Nous intervenons sur le "online", uniquement. Vous privilégiez, certains secteurs d'activités par rapport à d'autres dans vos choix de clients ? Non, absolument pas. Notre clientèle est très large et sans à priori quant à la taille de l'entreprise ou son domaine d'activité. Nous avons des gros clients comme Orange, GDF (pour ne citer qu'eux) mais aussi des PME. Notre étique exclut ce qui touche la pornographie, la politique ou la religion. Nous avons fait ce choix, à l'origine et nous restons sur cette ligne directrice Pour ce qui concerne la création, nous nous focalisons sur la création de gros sites et ceux de ecommerce, environ 25 par an. La grande partie du travail réside au sein du marketing ( la génération trafic) et de la conversion. En combien de temps, votre optimisation de référencement peut-elle être visible, pour un client ? Déjà, nous avons besoin de bien comprendre le client. C'est vraiment la première étape. Ensuite, bien fixer ses objectifs, me semble essentiel. Il s'agit après, de déterminer la stratégie pour

optimiser les attentes du client. L'univers de la concurrence est déterminant quant aux délais nécessaires pour atteindre les résultats. Si celui-ci est très concurrentiel, 6 à 8 mois pour atteindre une vitesse de croisière sont nécessaires sinon un ou deux mois suffisent. Notre métier requiert une très bonne connaissance des moteurs de recherche et, de techniques qui varient en fonction de la stratégie client. Il est nécessaire d'avoir une excellente approche des personnes et leur analyse se fait de façon méthodologique. Nous nous battons sur ces méthodologies et avec des référenceurs (au sein d'Activis) qui sont des encyclopédies du référencement. Quels sont les métiers de votre agence ? Nous avons des développeurs informatiques et des web designers. Ensuite pour la partie marketing, nous avons (ce que nous appelons) des ebusiness architect dont le métier consiste à trouver des solutions pour l'amélioration de trafic. Elle sera mise en oeuvre, par la suite, par des chefs de projets. Au delà de ces aspects, nous avons évidemment, une partie administrative, communication et commerciale. Vous livrez, les sites " clefs en main "? Oui, totalement. Il est intéressant, que le client intervienne dans les étapes de la création de son site. Et qu'il valide, aussi, la charte graphique. Nous nous adaptons aux demandes des clients. 26


[ IMAGAZINE juin 2013 Une société sans site web, cela vous paraît raisonnable ? Je connais, des consultants, qui sont dans des domaines tellement pointus, qu'ils n'ont pas de sites. Je pense néanmoins, qu'une entreprise doit être présente sur Internet, la façon peut varier d'une société à l'autre. Vous avez des clients dans le domaine du développement durable ?

Oui, c'est fondamental. Et dans tous les domaines…Ils nous permettent d'offrir plus de compétences à nos clients. Avez-vous travaillé, avec le continent africain ? Nous avons eu des projets qui n'ont pas abouti. Si j'avais des opportunités avec des offres sérieuses, j'irais sans hésiter. Activis existe dans d'autres pays ?

Oui. Oui, la Suisse et l'Irlande. Quel est la part de votre chiffre d'affaires à l'international ? Nous faisons 10 % de notre chiffre d'affaires à l'international et, à travers des filiales de sociétés françaises. Nous travaillons, aussi, avec un réseau qui s'appelle Yamondo ; une association localisée en Allemagne qui regroupe 15 sociétés de pays différents avec la même activité que nous. Il y a une interaction entre toutes ces sociétés. J'étais en Chine, il y a dix jours, et nous avons été choisis pour être le représentant exclusif commercial de Baidu pour toute l'Europe francophone, cela est très intéressant pour nous. Tous les membres de Yamondo, ont signé cet accord et pour leur pays respectif. Quelle est la société, en termes de référence sur le web ?

Activis est impliqué niveau sociétal ?

au

Nous avons signé la Charte de la Diversité et la Charte de la Parentalité et, nous avons à cœur de nous montrer actifs sur ces questions. Nous sommes, aussi, membres de l'association Unichefs, pour la mise en place de pompes à eau dans certains pays d'Afrique.

Google, sans hésiter. Pour revenir sur l'international, cela vous semble important de développer cet aspect ? Oui, Internet est par essence international. Au sein d'Activis, nous avons plus de 6 nationalités présentes. Au delà de la langue, il y a la culture du pays. Nous faisons ce choix de privilégier la double culture quant à nos salariés. Activis en chiffres ? Activis représente 43 salariés avec 4 millions de chiffre d'affaires annuels. Votre distinction par Oseo excellence est importante pour vous ? Oui, c'est une vraie distinction. Vos futures ambitions ? Travailler encore plus, sur le taux de conversion. Vous avez une politique forte dans le domaine des partenariats ?

Pour conclure, en tant que professionnel, qu'est-ce qu'un bon site pour vous ? Et un bon référencement ? Ce sont deux questions que je vais regrouper en une réponse. Un bon site, est un site simple à utiliser avec une excellente ergonomie et réassurance. Il doit, aussi, être très bien référencé pour générer fondamentalement du trafic...

Printemps des Etudes Philippe Legendre Philippe Legendre est le directeur délégué de l'IREP, association interprofessionnelle créée par les professionnels du 27


[ IMAGAZINE juin 2013 secteur de la publicité et de la communication. Directeur à l'AACC, pendant seize années, il est (par ailleurs) Professeur Associé à l'Université Paris 2 Panthéon Assas où il enseigne l'économie de la publicité. L'IREP assure à ses membres une diffusion de la connaissance autour de la recherche publicitaire. Suscitant des échanges d'expériences entre chercheurs, publicitaires, universitaires ; elle propose une mesure annuelle et semestrielle de son marché. L'IREP provoque des recherches afin de détecter des voies nouvelles et d'aider à leur développement. Dotée d'une véritable expertise, elle nourrit de façon permanente des relations et des échanges avec les associations professionnelles dont les buts sont complémentaires ou convergents, elle développe des liens avec les organismes similaires à l'étranger. L’IREP représente ses membres auprès des institutions publiques et privées, son action est assurée de façon permanente. De part ses séminaires professionnels, elle intervient pour compléter la formation des cadres et collaborateurs des entreprises concernées par la publicité et la communication. L'IREP, organisme de formation se veut impartial et vecteur de nouveautés… Rencontre avec Philippe Legendre, directeur délégué de l'IREP Par Marie Cornet-Ashby Si l'on parlait du “Printemps des Etudes”*, …dont vous étiez partenaire cette année ? Il s’agit de la deuxième édition de ce salon, soutenue par des associations professionnelles du secteur telles que l’ADETEM, l'UDA, ESOMAR, SYNTEC et l'IREP. D'ailleurs, ce salon est une réponse à une demande importante des professionnels du domaine des études. L’IREP s’est engagé à apporter à cette manifestation à la fois son savoir-faire et son réseau afin de contribuer à sa réussite. Et très sincèrement, je pense que cette deuxième édition s’est particulièrement bien passée avec plus de visiteurs, plus de conférences ; un bilan pour les partenaires, globalement très positif. Pouvez-vous évoquer les fondements de l’IREP ? J’en suis le directeur délégué depuis, maintenant 8 ans. L'IREP est une association créée en 1957 ; son principal objectif est de favoriser la réflexion autour de la recherche et des études et, pour ce qui

concerne le secteur de la publicité. Son nom, porte ses fondements et celui, d’Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires. Il s'agit très nettement pour l’IREP, de favoriser les relations entre des professionnels du secteur des études ; avec une réflexion approfondie sur des concepts visant à faire progresser ce marché. L’IREP a travaillé très vite sur des thématiques liées à l’efficacité, à l’audience ou à l’impact de la publicité... Sont nés sous cette impulsion des congrès et des colloques pour développer des partages d’expériences, d’échanges ou de réflexion. L’IREP, indépendante et impartiale est à l’origine de la première étude (annuelle) sur la mesure économique du marché publicitaire. D’ailleurs cette étude existe toujours, même si elle a évolué. Et sa longévité est synonyme à mon sens, de qualité, de crédibilité et d’utilité. L’IREP est donc une association interprofessionnelle ; elle rassemble l’ensemble des acteurs liés au marché de la communication et de la publicité, c'est- à-dire : les agences, les régies publicitaires, les médias, les annonceurs et les instituts d'études… Comment favorisez-vous les rencontres pour vos membres ? Je dirais qu’elles se situent sur plusieurs niveaux. Bien entendu, déjà, à travers les séminaires que nous organisons (sur deux jours, une journée ou une demijournée) : les professionnels issus des univers évoqués tissent (lors de ces 28


[ IMAGAZINE juin 2013 opportunités) des liens proches et d'échanges. Il faut aussi évoquer le Comité de programme qui pilote ces rendez-vous ; il est composé d'experts issus d’univers différents qui échangent aussi, entre eux. L’étude de l’IREP mesure, quant à elle, différentes catégories d’univers des médias. Elle peut solliciter certains d’entre eux, afin de faire évoluer la réflexion. L’étude de l’IREP évolue, d’ailleurs, vers une périodicité trimestrielle. Les lieux de l’IREP, favorisent les échanges de part leur neutralité. L’étude existe grâce à des partenaires (entreprises privées, associations), elle est payante. Et l’IREP a la grande chance d’avoir des relations avec l’ensemble des organisations professionnelles de ce secteur. Pour ma part, je connais toutes ces organisations et les gens de qualité qui les dirigent. Nous communiquons de façon régulière et, afin de toujours faire évoluer le secteur…Cela est fondamental. Comment, le secteur de la publicité s’organise face à la conjoncture économique tendue et, celle structurelle de la multiplicité des nouveaux vecteurs de communication ? L’étude s’adapte de deux façons, face aux deux tendances justes que vous évoquez. Elle était uniquement annuelle, elle est devenue semestrielle afin de répondre aux mutations rapides de l’économie...En 2013, nous préparons sa périodicité trimestrielle avec l’objectif de donner des indicateurs de plus en plus conjoncturels aux acteurs du marché et, face à l'accélération des mutations…Lorsque, je suis arrivé à l’IREP en 2005, seuls les cinq médias historiques étaient mesurés. Depuis nous avons intégré la mesure des annuaires, de l’internet, du mobile, du courrier publicitaire et des ISA. Concernant le marché publicitaire, si je reste sur une analyse macroéconomique, il est parfaitement corrélé à la santé économique d’un pays. A l’échelle du monde, les pays en forte croissance ont un marché publicitaire en expansion. A l’inverse, les pays plus tendus économiquement, constatent un ralentissement des investissements dans ce domaine. Et cela se passe ainsi depuis une dizaine d’années. Internet décuple les contacts individuels par de multiples canaux. Les annonceurs face à cette situation, optimisent leurs investissements par une redistribution des moyens de communication. Globalement les médias historiques (comme la presse) sont en décroissance depuis des années. Le consommateur est devenu multi canal, il est aussi plus averti dans un monde qui s’est complexifié…Les annonceurs s’adaptent. Le constat est aussi, que la mesure d’audience n’est plus la même. Le flux de données émis par les personnes est considérable, c’est le phénomène du Big Data, dont nous parlerons le 30 mai, lors d’un séminaire IREP. Comment avez-vous mis en place votre étude ? Sur une base d’enquêtes. Elle doit être de plus en plus légère dans les sollicitations auprès de nos acteurs. C’est un véritable objectif, pour moi. Les mesures de l’étude de l'IREP sont économiques, et de

plus en plus sophistiquées. Et avec des enjeux, très importants car financiers. Il faut, évidemment, ne pas se tromper pour les décideurs économiques qui ont une exigence évidente. Les comportements évoluent de façon rapide, cela est très visible dans notre étude… Comment s'organise le marché des régies publicitaires, vous qui en enquêtez plus de 2 000 d’entre elles ? Le métier de la régie publicitaire est de vendre l’espace publicitaire d’un média auprès des annonceurs. Les régies publicitaires sont confrontées, elles-aussi , aux évolutions et mutations des marchés. En d’autres termes, elles ont (à peu près toutes) intégrées le digital. Elle deviennent, naturellement plurimédias. Aujourd’hui, la presse se déploie sur le web, le mobile...Les régies s’adaptent mais elles sont confrontées à la multiplicité des offres de qualité gratuite, sur le web. D'ailleurs, les recettes publicitaires de la presse sont très affectées par cette gratuité et elle doit nécessairement repenser son système économique. Une information de qualité est essentielle et fondamentale. Face à la multiplicité des circuits de diffusion et ses nouveaux arbitrages, les régies se doivent de trouver des nouvelles économies d'échelle adaptées. Comment se sectorisent les membres de l’IREP ? Les collèges les plus nombreux au sein de l'IREP 29


[ IMAGAZINE juin 2013 sont les instituts d’études et les régies publicitaires. Ce sont les deux plus importants. Ensuite, viennent les agences et les annonceurs. Quels sont vos futurs projets ? Le séminaire sur le Big Data, le 30 mai. Les résultats semestriels du marché publicitaire fin septembre, un séminaire international avec des experts venant de l’étranger le 17 octobre, les rendez-vous de la recherche avec la collaboration de chercheurs et de professionnels en novembre et enfin le séminaire médias les 3 et 4 décembre. L’IREP, rassemble 90 membres...Cela vous convient ? Oui, avec un équilibre. Mais, je suis ouvert à toute progression. Je suis intéressé par la pérennité de cette association, aussi. Bien entendu avec plus de membres, j’aurais plus de moyens utiles à notre secteur...L’exercice d’avancer me semble utile et intéressant. L’IREP, en trois mots... L’impartialité ou la neutralité, le respect et enfin la nouveauté.

Un magazine, à ne pas manquer de suivre avec une curiosité saine et une "open mind" et, dont le réalisateur a réussi le mélange subtil des genres et des thématiques. Rencontre avec Philippe Pilate, réalisateur de "Alors, on Change" au "Deauville Green Awards" Par Marie Cornet-Ashby

* Le Printemps des Études, s'est tenu les 4 et 5 avril au Palais Brongniart. Il conforte son image, affirme son positionnement et s'installe durablement dans le paysage des études Marketing et Sondages d’Opinion. Avec 120 acteurs présents (dont 55 instituts d'études parmi lesquels les grands noms de la profession), 51 rendez-vous organisés par 45 sociétés de la filière, 1268 participants aux 9 grandes conférences, une ouverture à l'international, le Printemps des Études 2013 a accueilli 2180 visiteurs professionnels soit une progression de 22,13% par rapport à 2012. Succès incontestable…

La RTBF Philippe Pilate, réalisateur La RTBF (Radio-Télévision belge de la Communauté française), entreprise publique autonome à caractère culturel est en charge du service public, de la radio et de télévision pour la Communauté française de Belgique ( Wallonie et Bruxelles). Si elle dispose de trois offres : radio, TV et Internet ; on découvre parmi ses nouveautés, un formidable magazine de société " Alors on change", qui évoque à travers des exemples finement personnalisés des modèles de transition. La réalisation est rythmée et ponctuée de plans qui invitent naturellement au questionnement. Est-il temps de changer ? On peut se poser de multiples questions intelligentes, à travers ce nouveau magazine produit par la RTBF et cinq télé locales ( (No Télé, Télé MB, Canal Zoom, Canal C et TV Lux). Ce magazine, innovant traite d'une nouvelle façon de penser «son» environnement, ses solidarités actives, sa consommation, son développement personnel et des liens avec l'économie créative.

"Alors on change", au festival des " Deauville Green awards" . Oui, c'est un programme de télévision d'une durée de 28' diffusé sur « La Deux » RTBF chaque mois. Nous avons décidé de thématiser les différentes émissions. La première d'entre elles s'appelle : "Et, mon job" et traite de la manière de travailler que nos témoins ont décidé de changer en s'engageant sur une voie durable et plus épanouissante :. L'idée étant de montrer des pistes et des stratégies pour se mettre en accord avec les nouvelles idées présentes autour de nous, comme celle du développement durable. Les émissions s'illustrent d'exemples concrets. Comment être en accord, avec soi-même, sa vie et son organisation. La RTBF, produit cette série. il s'agit donc d'une série ?

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[ IMAGAZINE juin 2013 de la confiance pour surmonter ces obstacles. La dernière partie de chaque reportage montre l'épanouissement, le mieuxêtre qui accompagne ce type de décisions. Il y a toujours quatre portraits dans le magazine, qui est un mensuel actuellement Ou se situent les lieux de tournage ?

Absolument. C'est une collection de neuf programmes. Nous en avons déjà fabriqué 6 et nous entamons, le 7ème. Après "Et, mon job", a suivi : " Et, mon argent" qui est une réflexion sur notre rapport à l'argent. Vient ensuite, à titre d'exemple " Et mon assiette" qui parle de ce que nous mangeons. Les numéros déjà diffusés sont également visibles sur le site la RTBF www.rtbf.be/alorsonchange Qu'est-ce qui vous a inspiré dans ce programme ? J'ai écrit ce projet, avec pour inspiration déjà, les villes en transition ; l'ensemble de ce concept est né en Angleterre, il y a 15 ans. La Transition en question est le passage « de la dépendance au pétrole à la résilience locale ». Les populations locales sont invitées à créer un avenir meilleur et moins vulnérable devant les crises écologiques, énergétiques et économiques qui menacent en agissant dès maintenant pour : -Réduire la consommation d'énergie fossile ; -Reconstruire une économie locale vigoureuse et soutenable. -Résilience par la relocalisation de ce qui peut l'être ; -Acquérir les qualifications qui deviendront nécessaires. J'ai été aussi sensibilisé par les « Créatifs Culturels » qui viennent des Etats-Unis dans l'écriture de notre magazine « Alors, on change ! ». En fait, ces gens qui ont envie de ce changement, représentent 25 à 30 % de la population. Vous avez envie de mettre en avant, la transition ? Oui, c'est important de parler de ces envies de changement. Et, il est toujours possible de changer de stratégie, par rapport à ce qui vous arrive. L'idée est de se mettre en phase avec nous même, ce que nous sommes et ce que nous voulons vraiment. Le programme sélectionne des candidats très attractifs dans leur changement. Il est nécessaire qu'il soit attachant afin de toucher le plus grand nombre de téléspectateurs. L'émission montre aussi les difficultés à surmonter face au changement, les doutes peuvent exister.Et il faut

Principalement en Belgique et un peu en France. A titre d'exemple, dans l'émission consacrée à l'habitat, nous avons rencontré des personnes vivant près d'une cimenterie polluante. Ils ont quitté les lieux, pour s'installer dans les Alpes. Nous les avons suivis afin de filmer la vie, pour laquelle ils avaient optée. Quelle est le programme ?

prochain

Il met en valeur quatre jeunes, de 25 ans, qui ont changé de dynamique pour être mieux avec eux-mêmes. Et les éléments déclencheurs de cette transition sont intéressants car toujours complètement différents. Ce sont des exemples de la force de la jeunesse, c'est plein de fraicheur mais sans naïveté. Je les trouvent touchant et juste. Quelle est votre souhait, aujourd'hui ? C'est une émission mensuelle de 29 minutes, produite et soutenue par la RTBF en partenariat avec cinq Télévisions Locales. Nous espérons de nouvelles contributions financières à la saison prochaine. Des contacts concernant une diffusion sur TV5 sont en 31


[ IMAGAZINE juin 2013 cours. L'idée d'avoir d'autres partenaires européens permettrait d'installer l'émission sur le long terme, ce que nous voulons...

CAPA JACQUES MOREL Directeur Associé CAPA, c'est d'abord une agence de presse télévision fondée il y a 20 ans par Hervé Chabalier. C'est aussi une holding détenue à 60 % par Fabrice Larue au sein du groupe au NEWEN. Avec des projets très ambitieux dans le documentaire mais aussi la fiction via CAPA DRAMA, CAPA et NEWEN veulent être présents en France et à l'international. CAPA entreprises est la filiale corporate de CAPA. Elle vocation à produire des contenus innovants pour accompagner la communication par l'écran des entreprises et des marques. L'offre de CAPA Entreprises vient de s'élargir avec la création de CAPA Pictures une agence spécialisée dans la photographie corporate qui dispose d'un réseau d'une centaine de photographes dans 70 pays... CAPA vient d’être distinguée par 2 récompenses aux Deauville Green Awards… Rencontre avec Jacques Morel, le directeur associé de CAPA entreprises Par Marie Cornet-Ashby

Comment vous présenter, lors de ces "Deauville Green Awards" ? Je suis directeur associé de CAPA Entreprises qui est la filiale corporate de l'agence de presse CAPA. L'agence CAPA est la première agence de documentaires et de reportages en France.

Elle a été créée, il y a une vingtaine d'années, par Hervé Chabalier, une figure du grand reportage. L’agence produit des programmes qui sont diffusés partout dans le monde par plus de 150 chaînes de télévisions. Sous quelle forme, l'agence de presse CAPA est elle présente à Deauville ? Nous présentons des programmes dans les catégories documentaires et corporate. Cette manifestation est – pour partie - consacrée à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, la RSE. Certains considèrent encore que la RSE est un alibi, et que seule la performance économique et financière compte pour les grandes entreprises internationales. Je ne le crois pas. Les entreprises s’engagent aujourd’hui dans un espace qui était occupé jusqu’ici par l’Etat, par les syndicats, par les ONG ; et les actions qu’elles conduisent - directement ou via leurs fondations - ont un impact réel, à la mesure de leurs moyens. Loin d’en faire des gadgets ou des prétextes à communiquer, les entreprises conduisent souvent ces politiques dans une assez grande discrétion. Les "Deauville Green Awards" sont une des rares occasions de valoriser ces initiatives ; et l’événement est en train de s'installer de façon durable sur des enjeux - la solidarité, l’engagement social – qui, à CAPA, nous tiennent à cœur depuis toujours… Comment cela se traduit il dans vos productions ? 32


[ IMAGAZINE juin 2013

Cela se traduit par le choix des sujets et, je crois, par une certaine exigence éditoriale. Cela n'est pas forcément simple aujourd’hui, quand il existe une demande « naturelle » et « dominante » de programmes de divertissement, de continuer à filmer les fracas du monde, pour les raconter et les mettre en perspective… CAPA, c'est d’abord cela, je crois ; c’est aussi une méthode et une culture journalistiques, propre à l'agence, qui est depuis 20 ans s’obstine à raconter des histoires humaines pour aider à comprendre le monde dans lequel nous vivons… Le documentaire GLOBAL GACHIS - qui vient d'être récompensé par un asteria d’or du documentaire par le jury du festival - est une illustration de cette méthode ? Ce documentaire a été produit pour Canal + qui partage depuis longtemps avec CAPA cette volonté de produire des documentaires ambitieux. « Global Gâchis » dénonce l'obscénité du gaspillage alimentaire et notamment le fait que 1/3 de la production alimentaire mondiale est jetée avant même d'être mise dans les circuits commerciaux. Mais au delà de la dénonciation, ce documentaire présente et propose des solutions… Dans le même esprit, CAPA avait produit des films - « Global Sushi » , « Global steak » - qui évoquaient les conséquences de l’explosion mondiale de la consommation de viande ou de sushis… CAPA travaille actuellement sur un projet de 90 minutes "Global sharing" qui évoque le modèle alternatif que représente l'économie du partage. Il s’agit toujours de raconter, à hauteur d’homme, des problématiques globales et émergentes… Un autre asteria d’or du meilleur film corporate a été attribué à CAPA Entreprises cette fois, pour un film produit pour Aéroports de Paris ? Oui. Ce film traite de l'incitation au tri des déchets dans les aéroports… Il a été commandité par Aéroports de Paris qui a fait avec nous le pari d’un traitement décalé ; le film connait un vrai succès sur le web, et je suis très heureux de ce succès pour les équipes qui ont travaillé sur ce projet Beaucoup de constats alarmistes dans ce festival sur des problématiques graves, mais aussi des propositions concrètes de solutions… C’est une bonne chose ? Oui, cet événement peut contribuer à informer et à sensibiliser sur des enjeux importants pour l'avenir de la planète, et sur la manière dont les entreprises abordent ces enjeux. Si un doute existe parfois sur la volonté réelle des entreprises d'évoluer vers une éthique de responsabilité sociétale, cet événement apporte des illustrations concrètes de l’engagement de certains acteurs économiques. Et, il faut, je crois en finir avec ce pessimisme ambiant ou ce cynisme qui laisserait penser que de

façon systématique les entreprises manquent de sincérité ou de volonté sur ces sujets. Les entreprises ont une conscience de plus en plus grande de leur responsabilité et, lorsqu’elles s’intéressent à la transition énergétique par exemple, c’est à la fois parce que ce sont des opportunités et des marchés d’avenir, bien sûr, mais aussi parce que réduire la part des énergies fossiles au profit de renouvelables basse par des solutions techniques que seuls les industriels savent développer. Et la volonté d’aller vers de meilleures pratiques environnementales est forte et réelle chez ces grands acteurs économiques… Oui, mais lorsque l'on parle du "tout-électrique" pour les moyens de locomotion ou du passage d'une société de consommation vers celle d'usage, ce sont des modèles qui disparaissent et des emplois aussi … C'est le principe bien connu de la « destruction créatrice » énoncé par Joseph Schumpeter. C’est un processus inévitable… Mais il est essentiel d’accompagner ces phénomènes par de la formation, par exemple, ou par des transferts sociaux. Ces transitions doivent s’opérer de façon douce ; cela fait aussi partie de la responsabilité sociale des entreprises… Qu'avez pensé de la table ronde, sur " La Ville Durable " avec la présence de Bouygues, d'ailleurs ?

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[ IMAGAZINE juin 2013 Je ne suis pas forcément, un spécialiste de ces sujets. Mais, le phénomène de concentration urbaine est aujourd'hui, un enjeu majeur. Les Nations Unies estiment qu’en 2050, les deux tiers de la population mondiale vivront en ville… C’est un défi considérable. Et anticiper cette évolution, réinventer la notion de « temps long » dans la construction d'une ville est, à mon avis, essentiel. Ensuite chacun doit jouer son rôle : la puissance publique doit planifier et organiser la croissance urbaine selon des critères de bien commun. Et aux acteurs privés de mettre en place les innovations et les solutions qui répondent à ces critères et qui seront collégialement acceptées par les habitants et par les collectivités. Le partenariat public privé me paraît de ce point de vue un bon modèle, très européen. Quel est votre regard sur les grandes mutations technologiques dans votre secteur ? Le passage de l'écrit vers l'écran est une mutation majeure. On peut le regretter-je suis un grand amoureux de l'écrit – mais c'est ainsi. Et, Il n'y aura pas de retour en arrière. Aujourd'hui le premier booster d'audience sur Internet, ce sont les vidéos… Et le marché est considérable. A un détail près : c’est que le web est perçu par les internautes comme le média du choix et de la gratuité : « Je veux accéder à tout, partout, quand je veux, gratuitement ». Or, produire des contenus audiovisuels de qualité, cela coûte de l'argent, c'est une industrie de compétences et de talents. De nouveaux modèles apparaissent : je crois beaucoup aux outils transmédias, multi usages donc mieux amortis, comme le webdoc ; et il est très intéressant de développer la communication des entreprises avec ces nouveaux outils et de nouvelles écritures. La communication et la parole des entreprises est plus métissée mais elle est toujours passionnante à inventer… Pouvez-vous parler de CAPA Entreprises ? Dans ce contexte, CAPA entreprises se porte bien. Nous travaillons pour, environ, 80 sociétés ; des grands groupes qui nous sont souvent fidèles depuis des années. Nous fonctionnons comme une agence intégrée, et la mission de conseil que nous exerçons est incluse dans nos productions et dans nous films… Vous serez là, l'année prochaine ? I hope so, oui, avec plaisir..

LIVRE : 2013, Perspectives économiques en Afrique Les ressources naturelles peuvent alimenter la transformation économique de l'Afrique Les ressources agricoles, minières et énergétiques en Afrique pourrait stimuler la croissance économique du continent et ouvrir la voie à une percée dans le développement humain, selon les Perspectives économiques en Afrique 2013

Le rapport est publié chaque année par la Banque africaine de développement (BAD) , le Centre de Développement de l'OCDE, la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le Programme de développement des Nations Unies (PNUD). Les perspectives économiques du continent pour 2013 et 2014 est prometteur, confirmant sa bonne résistance aux chocs internes et externes et de son rôle en tant que pôle de croissance dans une économie mondiale en difficulté. L'économie de l'Afrique devrait croître de 4,8% en 2013 et d'accélérer à 5,3% en 2014. Le rapport montre cette croissance s'est accompagnée d'une réduction de la pauvreté insuffisant, le chômage persistant, l'augmentation des inégalités de revenu et dans certains pays, la détérioration des niveaux de santé et d'éducation. "Le moment est venu d'accélérer le rythme de la transformation économique, de sorte que les économies africaines à devenir plus 34


[ IMAGAZINE juin 2013 compétitives et à créer des emplois plus rémunérateurs", affirment les auteurs du rapport, ajoutant que "l'élargissement des sources de l'activité économique est fondamentale pour relever ce défi ». Le rapport fait valoir que les pays africains doivent puiser dans la richesse des ressources naturelles pour accélérer le rythme de croissance et de s'assurer que le processus puisse bénéficier Africains ordinaires. «La croissance n'est pas assez», a déclaré Mario Pezzini, Directeur du Centre de développement de l'OCDE. "Les pays africains doivent fournir les conditions adéquates pour transformer les ressources naturelles en emplois, d'optimiser leurs revenus tirés des ressources par la fiscalité intelligente et aider les investisseurs et les habitants de tirer le meilleur parti des liens." Selon le rapport, quatre éléments clés sont nécessaires pour atteindre cet objectif. Tout d'abord, les pays africains doivent créer les conditions propices à une telle transformation ait lieu, y compris les infrastructures, l'éducation et la création de marchés plus vastes et plus compétitive. «L'accès aux marchés est fondamentale pour la transformation structurelle basée sur les ressources naturelles: l'intégration régionale et un meilleur accès aux marchés des grands partenaires pourraient ouvrir de nouvelles opportunités pour tous», a déclaré Emmanuel Nnadozie, Directeur, Division de la politique macroéconomique de la CEA. Dans le second cas, les secteurs primaires nécessitent une gestion saine des terres, les systèmes fiscaux équilibrées et efficaces et les bons mécanismes et des mesures incitatives pour provoquer une accélération et une diversification des sources de croissance. Dans le secteur agricole par exemple, les transports, les engrais et les semences plus résistantes sont nécessaires pour augmenter la productivité. L'Afrique a 24 pour cent des terres agricoles dans le monde, mais ne représente que 9 pour cent de sa production. Troisièmement, les gouvernements et les investisseurs doivent s'assurer que leur juste part des recettes provenant des ressources naturelles et les industries extractives profitent à la société: par exemple, ils devraient être investis dans la capacité des gens à relever de nouveaux emplois dans des secteurs prometteurs. Enfin, le rapport suggère que les pays africains peuvent favoriser le changement et la diversification économique activement, par exemple à travers les corridors de développement autour des lignes électriques, de transport et de communication. Une utilisation stable et transparente des budgets est la clé pour atteindre cet objectif.

a fait les nations africaines plus libre que jamais de choisir leurs propres voies de développement et mettre en œuvre des politiques actives pour la transformation économique ". En fin de compte, moyens de transformation des opportunités d'ouverture afin que les gens peuvent trouver des emplois, créer des entreprises, ainsi que d'investir dans la santé, l'éducation et la sécurité alimentaire. À son tour, la hausse des niveaux de développement humain pour tous, y compris les plus vulnérables, peuvent accélérer le rythme de la transformation économique, conduisant à un cercle vertueux de croissance et de développement. «Parmi les nombreux autres avantages, le développement humain peut aider à la transformation structurelle de l'Afrique du lecteur en accélérant à la fois le rythme de l'innovation et l'adoption de nouvelles technologies», a déclaré Pedro Conceição, économiste en chef au Bureau régional du PNUD pour l'Afrique. "Mais pour que cela se produise, plus d'attention devrait être accordée à l'amélioration de l'accès et la qualité des systèmes d'éducation et de santé, transformation de l'agriculture et de favoriser la création d'emplois pour les inégalités de revenus étroites."

"Le moment est venu", a déclaré Mthuli Ncube, économiste en chef et vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), "Après dix ans d'amélioration de la stabilité, les politiques macroéconomiques saines et épanouies liens commerciaux, la croissance 35


[ IMAGAZINE juin 2013 LIVRE : Impacts of international timber procurement policies on Central Africa's forestry sector. The case of Cameroon Authors: Eba'a Atyi, R.; Assembe Mvondo, S.; Lescuyer, G.; Cerutti, P.O Public concerns about the environmental credentials of timber products have led to the introduction of procurement policies that add criteria other than price into the decision-making process. This demand-driven initiative alongside the importance of European markets for timber exports have prompted Cameroon to sign a Forest Law Enforcement, Governance and Trade Voluntary Partnership Agreement (FLEGT/VPA) with the European Union. This paper reviews the impacts of this policy. Firstly, the institutional arrangement for timber production is presented with special focus on various legal forms of forest exploitation. Secondly, the estimated costs for the required development and control of various types of forest management are presented. Finally the impacts of the FLEGT/VPA on forest governance, forest management, timber trade and socio-economic and development issues is explored. The positive impact of the agreement will be especially felt by industrial forest concession holders that harvest timber products for exports to international markets, but it will hardly be the case of community forests. However, the implementation of the agreement will engender huge financial costs for forest managers and national governments. Also, the livelihoods of small-scale loggers (who are the main suppliers of national markets) may be adversely affected by the procurement policies.

Rapport OMD «L'Afrique avance à grands pas vers de nombreuses cibles des OMD encore de sérieux défis demeurent."

Converting impressionnante performance économique de l'Afrique au cours de la dernière décennie dans de plus grands gains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) reste un défi majeur pour l'Afrique, selon un nouveau rapport. Le rapport 2013 des OMD: Évaluation des progrès accomplis en Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement conclut que l'Afrique est la deuxième région la plus forte croissance dans le monde, son taux de réduction de la pauvreté est insuffisante pour atteindre l'objectif de réduire de moitié l'extrême pauvreté d'ici 2015. Le rapport d'étape, rédigé par la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), le Programme des Nations unies (PNUD) etla Banque africaine de développement (BAD), a été lancé lors de la dernière journée de l'Union africaine Sommet. Une analyse de l'insécurité alimentaire - le thème du rapport - donne un aperçu de la façon dont ce phénomène affecte d'autres OMD, en particulier les objectifs liés à la santé, et comment les efforts visant à améliorer l'agriculture, la distribution alimentaire et nutritionnelle serait progrès accéléré vers d'autres OMD concertée. Le rapport révèle que les chocs liés au climat se manifeste par des conditions météorologiques extrêmes ont détruit les moyens de subsistance et aggravé 36


[ IMAGAZINE juin 2013 l'insécurité alimentaire en Afrique, entraînant un nombre élevé d'enfants souffrant d'insuffisance pondérale, la faim généralisée et les mauvaises habitudes de consommation alimentaires. Avec moins de 1.000 jours jusqu'à ce que l'objectif de 2015 pour la réalisation des OMD, le rapport dresse un bilan de la performance globale de l'Afrique sur les OMD et identifie les pays les plus performants par indicateur, basé sur les progrès réalisés par rapport aux conditions initiales de chaque pays. Globalement, en 2012, 15 des 20 pays qui ont fait le plus de progrès sur les OMD venaient d'Afrique. Des pays tels que le Bénin, l'Egypte, l'Ethiopie, la Gambie, le Malawi et le Rwanda font des progrès impressionnants sur un certain nombre d'objectifs et de cibles. Le rapport conclut qu'il est impératif que les pays continuent à apprendre les uns des autres, que les pays qui ont une croissance soutenue et équitable, à la stabilité politique et les politiques axées sur le développement de l'homme, se portent bien dans la plupart des objectifs. Il évalue quatre buts que «sur les rails» et quatre comme "hors piste": Sur la bonne voie: OMD 2 - Assurer l'éducation primaire pour tous, l'OMD 3 - Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes; OMD 6 - Combattre le VIH / SIDA, la tuberculose, le paludisme et d'autres maladies, et l'OMD 8 - partenariat mondial pour le développement. Hors piste: OMD 1 - Réduire l'extrême pauvreté et la faim; OMD 4 Réduire la mortalité infantile; l'OMD 5 - Améliorer la santé maternelle et l'OMD 7 - Assurer un environnement durable. Pourtant, certains pays ont enregistré des progrès appréciables. Surtout, le rapport affirme que l'Afrique doit mettre en place des structures pour soutenir son développement au-delà de l'échéancier des OMD. «Nous espérons que ce rapport inspire et dynamise les États membres à accélérer les efforts vers la réalisation des OMD. En outre, nous recommandons que le post-2015 programme de développement d'examiner les conditions initiales des États-nations et de reconnaître les efforts des pays en direction des objectifs, plutôt que de simplement mesurer à quel point ils sont loin », déclare la préface du rapport, co-signé par le ASC président Nkosazana Dlamini Zuma, Secrétaire exécutif CEA Carlos Lopes, président de la BAD, Donald Kaberuka, et l'Administrateur du PNUD, Helen Clark. "L'Afrique doit s'engager à inclusive, le développement de transformation qui réduit la pauvreté des revenus, créer des emplois décents, améliore l'accès aux services sociaux, de réduire les inégalités et favorise la résilience face aux aléas liés au climat», poursuit la préface. Le rapport d'étape de cette année couvre toute une gamme de questions et de recommandations politiques, et révèle une répartition inégale des succès, des défis, des innovations et des obstacles.

Progression accélérée :

des

OMD

Fréquentant l'école primaire devient la norme, mais la qualité de l'éducation reste un défi - la plupart des pays africains ont réalisé la scolarisation universelle à l'école primaire, avec des taux supérieurs à 90 pour cent, et le continent dans son ensemble est prévu pour atteindre l'OMD 2. programmes d'alimentation scolaire et l'accès aux écoles maternelles ont contribué au progrès. Encourager les progrès vers la parité entre les sexes - Les femmes d'Afrique sont de plus en plus autonomes, avec plus de filles qui fréquentent les deux écoles primaires et secondaires, et plus de femmes à des postes de pouvoir politique. Mais les pratiques culturelles telles que le mariage précoce et les faibles opportunités économiques pour les femmes ralentissent les progrès. L'Afrique a stoppé la propagation du VIH / sida, la tuberculose et le paludisme grâce à un leadership politique fort, des interventions ciblées et la disponibilité des médicaments contre le sida à la majorité des gens, et les efforts de prévention et de traitement améliorées pour la tuberculose et le paludisme. Les principaux :

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[ IMAGAZINE juin 2013 Les taux de la faim et de la malnutrition restent élevés en Afrique, en particulier chez les enfants - En 2012, la plupart de l'Afrique a été identifié comme ayant sérieux à des niveaux alarmants de la faim sur le Global Hunger Index. L'insécurité alimentaire a joué un rôle important dans le ralentissement des progrès sur les OMD en matière de santé, en particulier pour les enfants et les mères. Le changement climatique, l'instabilité politique et la croissance démographique sont parmi les facteurs qui y contribuent. La population du continent augmente si rapidement que les pays pourraient ne pas être en mesure de produire toute la nourriture dont ils ont besoin. L'Afrique a toujours le plus lourd fardeau des enfants et des décès maternels, bien que des progrès significatifs ont été accomplis - de moins de cinq décès d'enfants a diminué de 47 pour cent en Afrique entre 1990 et 2011. Au progrès accéléré, le rapport sur les OMD de cette année met en lumière l'importance des interventions intégrées de santé maternelle et infantile, en mettant l'accent sur la mortalité infantile et la nécessité de politiques globales qui s'attaquent aux causes sous-jacentes de la mortalité maternelle et infantile. La contribution de l'ensemble Afrique au commerce mondial est en grande partie inchangée, à environ 3 pour cent - La proportion des importations des pays développés de l'Afrique (admis en franchise de droits) a généralement stagné pour la plupart des pays, mais a augmenté de plus de 50 pour cent pour les 14 pays africains. Les moyens de subsistance de nombreux ménages africains seront à risque sans efforts visant à améliorer la résilience aux risques environnementaux- y compris ceux qui sont attribuables au changement climatique. La poursuite des progrès sur les OMD, il faudra renforcer les capacités à anticiper et répondre aux catastrophes liées au climat et à capitaliser sur les opportunités de croissance verte. La plupart des pays africains ont du mal à atteindre les objectifs fixés dans de l'eau et de l'assainissement - Les pays doivent concentrer leurs efforts dans les zones rurales et les groupes à faible revenu que les disparités entre les revenus urbains et ruraux dans l'accès freinent les progrès réalisés dans la plupart des pays. Les principales recommandations :

Afrique dans son ensemble se porte bien en termes de réduction des émissions de dioxyde de carbone et de substances appauvrissant la couche d'ozone, mais la couverture forestière est en baisse. Les gouvernements africains doivent mettre en place des stratégies et des programmes de boisement. Les gouvernements africains doivent constamment étendre la frontière agricole, la productivité, par exemple grâce à des politiques qui soutiennent l'application des connaissances locales, les investissements d'infrastructure et le développement des marchés financiers. Accélérer la création d'emplois décents nécessitera des changements de politiques audacieuses qui font la promotion des activités à valeur ajoutée, la diversification économique et l'investissement dans les infrastructures. Le rapport soutient que les décideurs doivent poursuivre des stratégies de croissance inclusive qui favorisent une large participation de la population active, tout en assurant que les rendements de croissance sont investis dans des programmes qui renforcent les capacités productives de larges segments de la société, notamment les femmes, les jeunes et les vulnérables. Pour transformer l'agriculture africaine pour l'amélioration des moyens de subsistance et, les gouvernements africains autonomisation économique doivent continuer à augmenter la productivité agricole grâce à l'amélioration des politiques et des investissements lourds en 38


[ IMAGAZINE juin 2013 semences améliorées, l'agriculture irriguée, l'utilisation d'engrais et un meilleur accès au financement. Rapport conjoint BAD/ GFI Afrique un créancier net au reste du monde Un nouveau rapport conjoint de la Banque africaine de développement (BAD) et Global Financial Integrity (GFI), lancé officiellement le mercredi 29 mai 2013 à la 48e Assemblées annuelles de la BAD à Marrakech, au Maroc, révèle que le continent africain a été un créancier net à long terme pour le reste du monde. Le rapport estime que l'Afrique a souffert entre US $ 597 milliards et 1,4 billion de dollars en sorties nettes entre 1980 et 2009 après ajustement des transferts nets enregistrés pour les flux financiers illicites. "La fuite des ressources de l'Afrique au cours des 30 dernières années, presque l'équivalent de l'Afrique actuelle PIB freine le décollage de l'Afrique", a déclaré le professeur Mthuli Ncube, économiste en chef et vice-président de la Banque africaine de développement. "La pensée traditionnelle a toujours été que l'Occident est investi de l'argent en Afrique grâce à l'aide étrangère et d'autres apports du secteur privé, sans recevoir beaucoup en retour. Notre rapport met cette logique à l'envers l'Afrique a été un créancier net au reste du monde pendant des décennies », a déclaré Raymond Baker, président de GFI, un projet de recherche basé à Washington et de l'organisation de défense des droits. Résultats Préparé par une équipe mixte composée de GFI économiste en chef Dev Kar, GFI économiste Sarah Freitas, BAD économiste principal Jennifer Mbabazi Moyo, économiste et la BAD Guirane Samba Ndiaye, l'étude constate que les flux financiers illicites cumulatifs du continent africain sur la durée de 30 ans durée variait entre entre 1,2 billion $ US à 1,3 billion $ US en termes réels. Ces sorties illicites de capitaux non enregistrés considérablement submergés flux enregistrés nettes cumulées sur la même période. En tant que tel, les sorties de ressources nettes cumulées en provenance d'Afrique ont varié de 597 milliards de dollars US à 1,4 billion de dollars entre 1980 et 2009. Intitulé «Flux financiers illicites et le problème des transferts nets de ressources en provenance d'Afrique: 1980-2009», le rapport ne considère pas les pilotes derrière les flux financiers illicites, en notant que les études de cas spécifiques à chaque pays devraient être effectuées pour déterminer le sous-jacent des causes qui varient probablement entre les pays africains. En outre, une grande partie du produit du trafic de drogue, trafic d'êtres humains et d'autres

activités criminelles activités qui sont souvent réglées en espèces, ne sont pas inclus dans ce travail. Cependant, la BAD et GFI noter que ces importants transferts de capitaux hors du continent sont susceptibles d'avoir un effet négatif sur le développement économique. "Le continent africain est riche en ressources naturelles. Avec un bon élevage des ressources, l'Afrique pourrait être en mesure de financer une grande partie de son propre développement », a déclaré Ncube de la BAD. «Plus d'un billion de dollars coulaient illicite hors de l'Afrique au cours des 30 dernières années, éclipsant les entrées de capitaux, et d'étouffer le développement économique», a souligné l'économiste en chef GFI Dev Kar, qui était auparavant économiste en chef au FMI. "Freiner ces sorties devrait être primordiale pour les décideurs en Afrique et en Occident parce qu'ils conduisent et sont, à leur tour, entraînés par un mauvais climat des affaires et la mauvaise gouvernance globale, à la fois de qui entravent la croissance économique. Les résultats des taux de croissance plus lente des plus tributaires de l'aide avec l'argent des contribuables étrangers remplissant le déficit de production nationale "revenus dans la mesure où l'évasion fiscale est une partie du flux illicites.

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[ IMAGAZINE juin 2013 PAIX & SECURITE CEEAC- RCA Le Chef de l’UNOCA réitère le soutien de l’ONU pour un retour à la paix Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, a pris part, vendredi 17 mai à Libreville (Gabon), à la cérémonie officielle d’ouverture de la réunion extraordinaire de la Commission de Défense et de Sécurité du Conseil de Paix et sécurité de l’Afrique centrale (COPAX).

La session, essentiellement consacrée à la situation en République Centrafricaine (RCA) lui a permis de rappeler la position et les préoccupations des Nations Unies par rapport à l’impact humanitaire de la crise que traverse ce pays. M. Abou Moussa (à droite sur la photo) a indiqué que « les risques de débordements transfrontaliers et les conséquences régionales [de cette instabilité] sont de plus en plus réels et significatifs ». Dans ce contexte difficile, il a transmis aux participants, le message du Secrétaire général de l’ONU, qui réitère l’engagement des Nations Unies de continuer à accompagner les organisations régionales dans leurs efforts de rétablissement de la sécurité et de la paix en RCA. A cet égard, il a ajouté que M. Ban Ki-moon salue la participation des pays de la sous-région au déploiement de la MICOPAX. Sortir urgemment de la crise M. Abou Moussa a fait observer que, le 15 mai, la Représentante spéciale et Chef du Bureau intégré de l’ONU pour la consolidation de la paix en Centrafrique (BINUCA), Mme Margaret Vogt, a présenté un Rapport du Secrétaire général qui rend compte, entre autres, de la détermination de l’ONU à œuvrer pour une sortie urgente de crise en RCA. Le Rapport souligne par ailleurs que l’ONU poursuivra sa

collaboration étroite « avec les parties prenantes nationales, notamment le Premier ministre et le Conseil national de transition, ainsi qu’avec la CEEAC, l’Union africaine et la communauté internationale, pour contribuer à rétablir au plus vite l’ordre constitutionnel » en RCA. Organisés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) avec le soutien du Gabon, les travaux s’achèvent le 18 mai. La cérémonie officielle d’ouverture a été ouverte par le ministre délégué auprès du ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, M. Dominique Guy Noël Nguieno, en présence du Secrétaire général de la CEEAC, des Chefs d’Etatsmajors des pays membres et de plusieurs diplomates ainsi que des représentants des organisations internationales, y compris l’Union européenne. La Campagne internationale pour mettre fin viol et la violence sexiste dans les conflits est dirigé par les lauréats du prix Nobel de la paix de l'Initiative des femmes Nobel et un comité consultatif composé de 25 organisations qui travaillent aux niveaux international, régional et communautaire pour arrêter le viol. Depuis son lancement en mai 2012, plus de 700 organisations du monde entier ont rejoint. La campagne exige une direction politique urgente et audacieuse afin de prévenir le viol dans les conflits, de protéger les civils et les survivants de viol, et appelle à la justice pour tous, y compris des poursuites efficaces contre les responsables. 40


[ IMAGAZINE juin 2013 Union africaine: Le temps d'agir sur le viol est maintenant à la Renaissance africaine est vrai inclut un plan pour mettre fin à la violence sexiste dans les conflits. Construire un plan d'action pour mettre fin à la violence sexuelle dans les conflits est un moyen puissant pour l'Union africaine pour célébrer son 50e anniversaire lors de son sommet historique cette semaine, la Campagne internationale pour mettre fin viol et la violence sexiste dans les conflits armés, a déclaré aujourd'hui. «Protéger les femmes contre la violence sexiste dans les conflits devrait être au sommet de l'ordre du jour UA", a déclaré le prix Nobel Leymah Gbowee, co-président de la Campagne internationale pour mettre fin viol et la violence sexiste dans les conflits. "Nous avons beaucoup de réalisations à célébrer, mais future dépend de la prospérité sur les femmes africaines vivent une vie exempte de violence et de participer pleinement au processus de paix." L'Union ordre du jour du Sommet africaine (UA) comprend une discussion sur la paix et la sécurité dans cinq pays, la République démocratique du Congo, Somalie, Soudan et République centrafricaine-tous les pays où le viol et la violence sexuelle sont très répandus. Président de l'UA Nkosazana Dlamini-Zuma a souligné la nécessité de s'attaquer à ce problème. Dans une déclaration marquant la Journée internationale de la femme 2012, elle a déclaré: «Il est maintenant temps de nous consacrer à la situation des femmes dans les situations de conflit, où la violence sexuelle est souvent devenu une arme de guerre visant à humilier l'ennemi en détruisant leur dignité." La campagne est encouragée par son leadership, et demande Dlamini-Zuma à donner suite à un plan d'action ciblé qui comprend l'affectation des ressources et des mesures de responsabilisation. Les chefs de la collecte de l'État pour le Sommet sur 26 au 27 mai comprennent le président soudanais Omar el-Béchir et le président kényan Uhuru Kenyatta. La Cour pénale internationale (CPI) a inculpé deux AlBashir et Kenyatta de crimes contre l'humanité, y compris orchestrer la violence sexuelle. Aucun des deux n'a eu à répondre de leurs crimes présumés. La campagne appelle l'UA à appuyer sur AlBashir et Kenyatta à coopérer pleinement avec la CPI, à respecter la primauté du droit et de promouvoir les droits humains des femmes et des filles victimes de violence sexuelle mais n'ont pas encore de voir la justice.

exceptionnelles et une excellente contribution à l'Union africaine. L'Union africaine a eu l'occasion de reconnaître son service désintéressé pour le continent africain lors de sa 21 e sommet qui s'est tenu à Addis-Abeba, 19-27 mai dernier. Comme tous les dirigeants du continent africain, au cours de son mandat, le Dr Ping a la responsabilité de réaliser le rêve établi par les ancêtres du continent de l'indépendance il ya des années, celle d'un continent uni politiquement et économiquement. Dr. Ping estime que la "vision de l'UA est celle d'un avenir commun, qui permettra de garantir le bien-être, l'amélioration de la qualité de vie, les libertés, la justice sociale et la paix et la sécurité pour le peuple continent africain", et " l'unité en Afrique a une résonance historique profonde et c'était l'objectif des pères de l'indépendance et est resté l'aspiration

Le Dr JEAN PING remporte la médaille de réalisation de Marque Ancien commissaire AUC Président, Lors de la célébration du 50e anniversaire de l'OUA / UA l'exAUC Président Dr Jean Ping a reçu une médaille et un certificat d'appréciation en reconnaissance de ses réalisations

fondamentale des citoyens africains à travers le continent.

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