IMAGAZINE PDF N째 12
[ Mars 2012 EDUCATION
EDITORIAL Page 4 Les ressources mondiales en eau menacées
ECONOMIE Pages 17/22
Transferts Financiers
renforcé et la poursuite des réformes Approbation du Prix OBIANG-NGUEMA Le Journalisme dans un Monde Numérique Sécurité et Droits Trophées de l’Accessibilité BUSINESS
Dogad DOGOUI, AFRICAGORA Leila BENHACEM BAD SENEGAL BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Appui du premier fonds Carlyle en Afrique subsaharienne
Pages 8/14
Le Club des Leaders Michel Soyer Président AGME DROIT Mireille Gillet le Turnier Présidente Pure Digital Medias Pascal Dasseux DIPLOMATIE Pages 14/17
Coopération Chine/Afrique Afrique du Sud : Un développement majeur Gabon : Une croissance du PIB de 5,7% pour 2012
STEPHANE BOMPERZT
ACP Group: IntraAfrica trade may ease stalled EPA negotiations
Ancien Directeur Afrique et Océan Indien du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes
SOCIAL-BUSINESS Pages 3/8
Fondation CHIRAC Le Conseil exécutif de l’UNESCO approuve un programme
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Burkina Faso KOUMBA BOLY BARRY Ministre de l’Education et de l’Alphabétisation
Haut Conseil des Ressortissants d'Afrique Centrale
GEOPOLITIQUE PAGE 25/26 EUROPE : LE JOUR OU LA GRECE A EVITE LA FAILLITE : SOLUTION OU REPIT ?
INTERNATIONAL ENVORONMANT HOUSE CITES SecretaryGeneral expresses grave concern over reports of mass elephant killings in Cameroon
PAIX & SECURITE pages 26/27 Union Africaine Réunion d'Experts sur la situation dans le Sahel Lutte contre la LRA l’Union Africaine et l’ONU pour la mise au point rapide d`une stratégie régionale globale
CULTURE & SOCIETE Pages 28/33 Journée Internationale de la Femme Le Cameroun fête à Paris
Livre Une compagnie pétrolière chinoise face à l'enjeu environnemental au Tchad Union Européenne ATLAS Permanent Jean-Dominique GIULIANI et Pascale JOANNIN OHADA La protection du créancier (…) : droit de l'OHADA et pratiques européennes Rapport Lafarge 2010 sur le développement durable Directeur de publication : Nicolas ABENA Rédactrice en chef déléguée : Marie CORNET-ASHBY Dossiers Pays Nguéma Thérèse Chargée de Missions Ndinga Patricia Rédacteur en chef Technique : Oussouf DIAGOLA Rédaction générale : N chaise, N Ndong, S Abba, M. Cornet- Ashby , B ANANI Collaboration Onana Sylvestre
Henri Spitezki
ENVIRONNEMENT
Expert : Francis Dooh Collins
Pages 22/24
Fondation Chirac Jacques Bertrand Président d’AquaOrbi et Délégué Général
APPEL AUX DONS
RCS : 510710262 Siret 510 710 265 00013 Siren 510 710 265
Message Africaine
de
l’union
Statistiques ONU
Cameroun BP 14018 Aéroport international de Douala La Table Royale Dépôt légal à parution
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[ Mars 2012
Editorial Les ressources mondiales en eau menacées par la hausse de la demande et le changement climatique d’après le Rapport des Nations Unies sur l’évaluation des ressources en eau La croissance sans précédent de la demande menace tous les objectifs majeurs de développement, met en garde le Rapport mondial des Nations Unies sur l’évaluation des ressources en eau, « Gérer l’eau dans des conditions d’incertitude et de risque ». L’augmentation des besoins alimentaires, l’urbanisation rapide et le changement climatique exercent une pression croissante sur cette ressource. Face à cette situation, la gestion de l’eau doit être entièrement repensée, conclut le Rapport qui sera lancé le 12 mars par la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, et le président de l’ONU-Eau, Michel Jarraud, lors du Forum mondial de l’eau qui se tient à Marseille. « L’eau douce n’est pas utilisée de manière durable compte tenu des besoins et des demandes, assure Irina Bokova dans la préface du Rapport. L’information reste disparate et la gestion est fragmentée. Dans ce contexte, l’avenir est de plus en plus incertain et les risques susceptibles d’augmenter », « Les défis, les risques et les incertitudes qui se dressent face au développement durable et aux Objectifs de développement du Millénaire des Nations Unies exigent une réponse collective de la communauté internationale », déclare Michel Jarraud. « L’ONU Eau relaiera les importants messages de ce Rapport sur l’eau lors du Sommet de Rio+20 en juin 2012 ».
D’après le Rapport, de nombreuses personnes dans le monde bénéficient désormais d’un accès à l’eau potable -86% de la population des régions en développement y auront accès d’ici 2015. Mais aujourd’hui encore, un milliard de personnes ne disposent pas d’un tel accès et dans les villes leur nombre est en hausse. Les infrastructures sanitaires ne suivent pas le rythme de l’évolution urbaine mondiale, dont la population devrait pratiquement doubler d’ici 2050 pour atteindre 6,3 milliards de personnes. Aujourd’hui, plus de 80% des eaux usées dans le monde ne sont ni collectées ni traitées. Dans le même temps, le Rapport estime que les besoins alimentaires devraient augmenter de 70% d’ici à 2050, avec une demande grandissante pour les produits d’origine animale. De fait, cette hausse de la demande alimentaire devrait se traduire par une augmentation de 19% de l’eau utilisée par le secteur agricole, qui représente déjà 70% de la consommation globale de l’eau. Mais les auteurs soulignent que ces chiffres pourraient être plus élevés encore si les rendements agricoles ne s’améliorent pas de manière significative dans les années à venir. Pour répondre à l’augmentation continue de la demande, les eaux souterraines ont été largement mises à contribution. Résultat de cette « révolution silencieuse » : les prélèvements ont triplé au cours des 50 dernières années. Certains de ces bassins souterrains, non renouvelables, ont dores-et-déjà atteint un seuil critique. Face aux besoins agricoles croissants, de nombreux pays se tournent aujourd’hui vers d’autres pays disposant de terres fertiles, notamment en Afrique. On estime ainsi que l’achat transnational de terres est passé de 15-20 millions d’hectares en 2009 à plus de 70 millions aujourd’hui. Dans les accords
signés entre pays, l’eau n’est jamais explicitement mentionnée. Dans les années qui viennent, la pression croissante qui s’exerce sur l’eau devrait encore s’exacerber. Le changement climatique devrait en effet affecter cette ressource en modifiant la pluviosité, l’humidité des sols, la fonte des glaciers et l’écoulement des rivières et des eaux souterraines. Les risques liés à l’eau représentent 90% des risques naturels et leur fréquence et leur intensité s’accentue. Les auteurs du Rapport estiment que la production agricole de l’Asie du Sud et de l’Afrique australe sera la plus exposée au changement climatique d’ici 2030. Le stress hydrique devrait également augmenter dans le centre et le sud de l’Europe d’ici 2070, affectant près de 44 millions de personnes. D’après le Rapport, ces pressions sur l’eau vont exacerber les disparités économiques entre les pays, mais aussi entre les différents secteurs et régions à l’intérieur des pays. Et cette évolution se fera au détriment des plus pauvres. Le sous-financement chronique n’a pas permis aux gestionnaires de l’eau de réaliser les adaptations qui sont nécessaires. Si l’eau ne tient pas une place plus importante dans les projets de développement, des milliards de personnes, notamment dans les pays en développement pourraient être confrontées à une réduction de leurs moyens de subsistance et de leurs chances de réussite. Une meilleure gouvernance des ressources en eau est nécessaire, notamment des investissements des secteurs privés et publics dans les infrastructures.
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[ Mars 2012 est internationalement reconnu pour ses compétences dans le domaine de l’arbitrage
SOCIAL-BUSINESS Fondation CHIRAC A la fin de ses mandats en 2007, le Président Jacques Chirac déclarait son intention de « servir autrement ». A la différence des organisations non gouvernementales, auxquelles elle n’entend pas se substituer mais qu’elle souhaite au contraire accompagner dans leurs projets de terrain, la fondation Chirac consacre la plus grande part de ses ressources en plaidoyers et à l’élaboration de programmes fédérateurs. Fondation d’un ancien Président de la République française, son rôle est de donner toute la visibilité et la résonance nécessaires aux actions efficaces déjà entreprises et qui pourraient être des solutions à une plus grande échelle. Protection de la biodiversité, dialogue des cultures, respect de l’environnement : parce que les réponses à ces nouveaux défis sont plurielles, la fondation Chirac agit sous des formes multiples. Elle rassemble des femmes et des hommes de tous les continents, décidés à agir aux côtés du président Chirac et au service de la paix. Elle poursuit son action grâce à la générosité de ses donateurs et mécènes. Le Conseil d’administration répartit les ressources à raison de 200 000 euros par an et par programme. Chaque action de la Fondation se construit grâce à des partenariats qui prennent différentes formes : partenariat institutionnel, partenariat de conseil, partenariat financier ou partenariat de terrain. Rencontre avec Bernard Vatier
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Comment a eu lieu votre rencontre avec la Fondation Chirac ? J’ai eu la chance de travailler, dès son origine, au service de la Fondation. En tant que membre fondateur, j’ai, avec Jean-Pierre Lafon, René Ricol, Valérie Terranova et bien sûr le Président Jacques Chirac, contribué à mettre en œuvre les programmes qui y sont développés. Ceux-ci ne sont autres
« Oui et personne ne peut vouloir le contraire. Mais en plus de proclamer la nécessité de la paix, il faut le vouloir » que la traduction et la poursuite des idées maitresses que le Président a défendues tout au long de sa vie, en faveur du développement et de la paix. J’assume aux côtés de jean Pierre Lafon les fonctions de vice-président de la Fondation et je préside également le Comité d’experts qui sélectionne les dossiers soumis au jury du Prix pour la prévention des
A quand remonte la création de la Fondation Chirac ? La fondation Chirac a été créée en 2008. Sa création a donné lieu à une cérémonie au musée du quai Branly le 8 juin 2008, reconnue d’utilité publique par décret du 7 mars 2008. Ce musée est un peu un symbole de l’action du Président Chirac. Il abrite les richesses des civilisations et témoigne de leur histoire. Il est un symbole de ce dialogue des cultures auquel le Président, à travers la Fondation, est très attaché. Voilà donc maintenant trois ans et demi que les cinq programmes sont mis en œuvre. Par le Président lui même ? Une idée pour la paix... Une absolue nécessité ? Oui et personne ne peut vouloir le contraire. Mais en plus de proclamer la nécessité de la paix, il faut le vouloir. C’est cette volonté dont le Président Jacques Chirac a porté témoignage lorsqu’il assumait des responsabilités politiques, qui est à l’origine de la Fondation. Son objectif est en effet d’agir au service de la paix en rassemblant les énergies pour renforcer la lutte contre les principales causes d’instabilité : l’intolérance, la pauvreté, l’injustice que connaissent les populations les plus fragiles face au partage des ressources naturelles et l’absence de dialogue au sein de certaines communautés.
Bâtonnier
Membre fondateur de la fondation Chirac, est Délégué général pour la prévention des conflits. Il dirige le Comité d’experts du Prix pour la prévention des conflits. Avocat, ancien Bâtonnier de Paris, il a également été président du Conseil des Barreaux de l’Union européenne de 2003 à 2005. Il a acquis son expertise au sein d’un cabinet de conseils juridiques devenu cabinet d’avocat spécialisé dans les transactions commerciales et le droit de l’entreprise. Enseignant, très actif dans la défense des valeurs que représente la profession d’avocat, il
conflits. Ce prix est attribué chaque année par la Fondation par le jury présidé par le Président Chirac entouré de personnalités prestigieuses.
Nous ne pouvons plus l’ignorer, la paix, que ce soit à un niveau local ou régional, passe inévitablement par le bien-être des populations et par une gouvernance saine. Il faut veiller à ce que chaque être humain ait accès à une eau potable, à un service de santé de qualité et que les ressources que prodigue la terre soient exploitées de façon équitable et durable. Mais, en travaillant avec des femmes et des hommes qui font de leur vie un combat Vice-Président
Bâtonnier Bernard Vatier, Conseiller juridique de la Fondation Chirac
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[ Mars 2012 quotidien pour défendre ces droits fondamentaux, il est impossible de nier qu’œuvrer en sens est une absolue nécessité. Quel message, le Président Chirac souhaite faire passer, au delà des mots par la création de sa fondation ? Je pense que le message est simple. Il s’agit de sensibiliser et de mobiliser tous les acteurs ayant le pouvoir de faire avancer les sujets traités par la Fondation. Des responsables politiques à la société civile en passant par les experts du développement et les représentants du secteur privé, la capacité de mobilisation de la Fondation est inouïe. Elle travaille donc à rassembler toutes les parties prenantes afin qu’elles s’engagent communément au service de la prévention des conflits, de l’accès aux ressources naturelles, à la santé et de la diversité culturelle. Quels en sont les programmes ? Les partenaires ? La Fondation développe cinq programmes : la mise en valeur de ceux qui dans l’ombre et avec courage et générosité contribuent à la prévention des conflits, sous la forme du prix, la mise en valeur des programmes d’accès à l’eau et à l’assainissement, d’accès à une santé et aux médicaments de qualité, d’accès aux ressources de la terre et la défense de la diversité culturelle. Chacune de ces lignes d’action sont mises en place avec des partenaires de terrain. Ainsi, l’association AquaOrbi, l’Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS), l’association Sorosoro ou The Forest Trust (TFT), accompagnent la Fondation dans la mise en œuvre d’actions de plaidoyer et de terrain. la Fondation travaille en concertation notamment avec le Ministère des Affaires étrangères et européennes, le Forum Mondial de l’Eau, l’Agence Française de Développement, la Fondation AFP, la Caisse des Dépôts et Consignations, le musée du Quai Branly, la Fondation Pierre Fabre, l’Institut Mérieux, le Conseil supérieur du notariat.
Pour quelles ambitions ? Avec quels moyens ? La Fondation a pour ambition de faire avancer des sujets qui ne figurent pas forcement parmi les priorités des responsables politiques ou de la communauté internationale. Comme je l’explique la Fondation a l’avantage de pouvoir réunir des acteurs à tous les niveaux. Nous le voyons en Afrique, le Président Jacques Chirac a cette incroyable faculté de mobiliser un public considérable et à tous les niveaux. Ce qui est très important car aucune des actions engagées par la Fondation ne peut véritablement évoluer sans une interpellation de la conscience internationale.
« La Fondation soutient également des actions de terrain s’inscrivant bien sûr dans le droit fil des plaidoyers qu’elle mène » Un exemple est l’Appel de Cotonou contre les faux médicaments, que le Président a lancé en 2009. Sept chefs d’Etat, trois anciens chefs d’Etat et onze Ministres ou représentants de gouvernement ont signé l’Appel le 12 octobre 2009. Aujourd’hui plus d’une cinquantaine de chefs d’Etat ou de responsables d’Organisations Internationales sont signataires de l’Appel. La Fondation soutient également des actions de terrain s’inscrivant bien sûr dans le droit fil des plaidoyers qu’elle mène. Concernant la lutte contre les faux médicaments, elle accompagne depuis trois ans et avec la Fondation Pierre Fabre, le développement du Laboratoire de Contrôle de la Qualité des Médicaments de Cotonou. Quelles méritent
régions selon vous, le plus d'attention
« En revanche, beaucoup de pays d’Afrique souffrent du manque d’eau et l’Afrique de l’ouest fait aujourd’hui face à un problème majeur d’accès à la ressource «
concernant l'accès à l'eau ... De nombreuses régions du monde nécessitent encore d’être équipées en infrastructures permettant aux populations d’accéder à une eau saine. Souvent la ressource est présente mais les services d’eau et d’assainissement en mauvais état de fonctionnement, mal gérés voire totalement absents. La Fondation mobilise les volontés et suggère des programmes en faisant intervenir des opérateurs de disciplines différentes. Ainsi pour l’accès à l’eau, les entreprises des ONG peuvent se combiner avec des travaux de géomètres et l’appui des notaires et des juristes. En revanche, beaucoup de pays d’Afrique souffrent du manque d’eau et l’Afrique de l’ouest fait aujourd’hui face à un problème majeur d’accès à la ressource. Les grandes nappes phréatiques et fleuves qui la parsèment sont surexploités, de plus en plus pollués. Les retards en termes de politiques publiques d’eau et d’assainissement sont gigantesques. Le fleuve Niger en est un parfait exemple. Mais ce qui fait de cette région une priorité est le double enjeu qui l’attend. D’abord, elle sera l’une des plus durement touchée par le changement climatique. Ensuite, l’explosion démographique et l’urbanisation croissante décuplent les besoins de la population et les transforment. Les volontés existent à tous les niveaux : c’est ce qu’a prouvé le Forum « Solidarité pour l’eau dans les pays du bassin du Niger ». La Fondation a organisé ce Forum en partenariat avec la République du Mali précisément pour mobiliser les volontés et organiser leurs actions. Plus d’un millier de participants de toute la région se sont rassemblés les 17 et 18 octobre 2011 à Bamako. Cette mobilisation massive a débouché sur des engagements et recommandations qu’il convient désormais de faire entendre et de mettre en œuvre concrètement. La fondation Chirac accompagnera les pays du bassin du Niger au 6ème Forum Mondial de l’Eau, qui se
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[ Mars 2012 tiendra à Marseille en mars prochain, afin que les solutions qu’ils mettront en avant aient la plus forte résonnance possible. En quelle année a été créé le prix de la prévention des conflits ? La volonté de distinguer des personnes œuvrant pour la prévention des conflits a pris naissance dès la création de la fondation. Elle a été le sujet principal des échanges qu'ont eu les hautes personnalités membres du Comité d'honneur, venues spécialement à Paris le 8 juin 2008, pour le lancement de la fondation Chirac. Ce Prix est ainsi le dessein de Kofi Annan, Boutros, Diouf, Wangari Maathai, Federico Mayor, Rigoberta Menchu Tum, Muhammad Yunus, etc. Il est en quelque sorte le symbole des engagements et des projets menés par la Fondation. Comme je l’ai expliqué, la ligne directrice pour chaque programme est la paix, le retour à la stabilité. Chaque année, la Fondation décerne le Prix pour la prévention des conflits à des personnes œuvrant quotidiennement pour apaiser des tensions. Conflits entre différentes communautés, guerre de religions, partage de la terre et de ses ressources, absence de dialogue sont autant de facteurs pouvant conduire à des situations de rupture. Cette distinction permet, outre de récompenser ces efforts, de faire connaître et d’encourager toute initiative, qu’elle soit personnelle ou encadrée par les grands organismes internationaux que nous connaissons, permettant un chemin vers la réconciliation. Etes vous satisfait du choix de cette année, pourquoi ? Les deux lauréates du Prix de cette année sont deux femmes exceptionnelles. Marguerite Barankitse, lauréate du Prix pour la prévention des conflits, est une burundaise qui a recueilli depuis 1994 des dizaines de milliers d’orphelins hutus, tutsis et twas, victimes de la guerre civile. Elle leur a offert accès à l’éducation, à la culture, aux soins, et
leur a appris à vivre ensemble. La canadienne Louise Arbour a remporté le Prix spécial du Jury pour son action en tant que procureur des Tribunaux Pénaux Internationaux pour le Rwanda et l’exYougoslavie. Un trait d’union entre ces deux dossiers retenus par le jury est l’originalité de leur démarche en faveur de la paix et de la prévention des conflits. D’un côté, c’est par l’éducation et l’apprentissage dès le plus jeune âge du respect de l’autre et de la vie en société. De l’autre, c’est par l’instauration d’une justice internationale plus forte et légitime. Certes, en punissant les coupables d’exactions, elle n’intervient de manière visible qu’après les conflits, mais cette justice joue un rôle de dissuasion de plus en plus important en faisant progressivement disparaître la voie de l’impunité. Cette justice internationale est une forme nouvelle d’expression des valeurs universelles et des droits fondamentaux. Le choix d'un jury composé d'experts ? Qui interviennent dans quels domaines ? Le processus de sélection est assez simple. Un comité d’experts est en charge d’identifier les zones de tensions et de recenser les actions en faveur de la prévention des conflits. Il se réunit trois fois par an et sélectionne les dossiers qui seront ensuite présentés aux membres du jury, composé de personnalités ayant œuvré pour la paix. Le Jury distingue les deux lauréats, pour l’exemplarité de leur action et remet : Le Prix de la fondation Chirac, doté de 100 000 euros, à des personnes de la société civile. Le Prix Spécial du Jury, à une ou des personnalités publiques. Composition du Jury :
Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Michel Camdessus, ancien Directeur général du Fonds Monétaire International Jacques Chirac, Président de la fondation Chirac Joaquim Alberto Chissano, ancien Président de la République du Mozambique Federico Mayor, ancien Directeur de l’UNESCO Jorge Sampaio, ancien Président de la République du Portugal Ismaïl Serageldin, Directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie Simone Veil, Ancien Ministre d’Etat, membre de l’Académie Française. Vaira Vike-Freiberga, Ancienne Présidente de Lettonie Jean-Pierre Landau, sousgouverneur de la Banque de France Les membres du comité d’experts : Aldo Ajello / Représentant spécial de l’Union européenne pour la région des Grands lacs africains jusqu’en 2007 Catherinne Colonna / Ancien Ministre, Managing partner du bureau de Paris de Brunswick Peter Harling / Directeur Projet Irak, Syrie, Liban de l’International Crisis Group (ICG) Robert Holloway / Directeur de la Fondation AFP Jean-Pierre Lafon /Ambassadeur de France, membre fondateur et VicePrésident de la fondation Chirac Olivier Lafourcade / Directeur pourle Mexique de 1996 à 2002 à la Banque Mondiale, Spécialiste de l’Amérique latine Marie Mendras / Politologue au CERI et au CNRS, professeur à Sciences Po Paris Besnik Mustafaj / Homme politique albanais et homme de Lettres, Professeur de littérature étrangère à l’Université de Tirana
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[ Mars 2012 Omar Saghi / Essayiste, Professeur et chercheur à Sciences Po Paris Valérie Terranova / Conseil en stratégie, Membre fondateur et Secrétaire général du Conseil d’Administration de la fondation Chirac Georges Tsaï / Ambassadeur spécial du Recteur de l’Université pour la Paix (Costa Rica) Yannis Valinakis / Professeur, Président du Centre d'Excellence Jean Monnet, Ancien Ministre délégué aux Affaires Européennes (Grèce) Pierre-André Wiltzer / Ancien Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie Moi-même, ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats au Barreau de Paris de 1996 à 1997, ancien président du Conseil des barreaux Européens et Membre fondateur de la fondation Chirac Concernant la préservation de l'environnement, est-ce selon vous une nécessaire évidence, un enjeu...urgent ? Bien sûr, l’environnement est source de la vie. Notre présent et notre futur dépendent de lui et nous sommes tous responsables de son équilibre. Si nous ne faisons pas de l’environnement une priorité et si nous ne prenons pas conscience de la nécessité de sa protection, nous en serons les principales victimes. Des drames, comme nous en avons été les témoins ces derniers mois dans la corne de l’Afrique, nous le rappellent. Ils nous prouvent qu’il y a urgence et qu’il est souvent trop tard encore aujourd’hui pour inverser la tendance. Outre les conséquences climatiques et les enjeux humains intimement liés à la préservation de l’environnement, il ne faut pas oublier que de très nombreuses économies reposent sur l’exploitation des matières premières tirées de la terre. La priorité n’est plus à démontrer et la communauté internationale a pris conscience des enjeux liés à la préservation de l’environnement. Les rendez-vous internationaux comme le Forum Mondial de l’Eau ou les Sommets de la Terre sont désormais incontournables mais nous devons agir de manière commune et à tous les niveaux.
Quels sont les prochaines dates clefs de la Fondation ? Bien sûr, la Fondation participera au 6ème Forum Mondial de l’Eau qui se tient du 12 au 17 mars à Marseille. Son rôle majeur sera d’y accompagner les pays du bassin du Niger et d’y porter les solutions, notamment concernant le financement de l’eau, permettant de répondre aux besoins cruciaux des populations de cette région. Nous préparons également Rio + 20 qui se tiendra du 20 au 22 juin 2012, où nous lancerons une mobilisation en faveur de la responsabilité sociale et environnementale des investisseurs et pour un accès équitable aux ressources de la terre. Dans ce cadre, nous travaillons avec le Ministère des Affaires étrangères et européennes, le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable, la Caisse des Dépôts et Consignations, le Conseil supérieur du Notariat, Sciences Po et le CIRAD (Centre de recherche agronomique pour le développement). Par ailleurs, nous travaillerons tout au long de l’année sur les dossiers des nominés au Prix de la fondation Chirac pour la prévention des conflits qui sera décerné, comme de coutume, en novembre au musée du quai Branly. Enfin, nous poursuivons nos efforts sur le sujet de la santé. Nous continuons à plaider en faveur de la ratification de la Convention MEDICRIME, premier outil juridique international de lutte contre les faux médicaments. La Fondation veut également sensibiliser le plus possible les opinions publiques sur ce fléau et travaille notamment avec Interpol sur la communication autour des risques qu’engendrent la consommation de médicaments falsifiés.
aujourd’hui la nouvelle « feuille de route » qui permet à l’Organisation de mener à bien son programme pour 2012-2013 en dépit des graves difficultés de financement. La stratégie, présentée au Conseil exécutif par la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, met l’accent sur les programmes, la réduction des coûts et renforce la mobilisation de fonds extrabudgétaires. Ces réformes sont devenues impératives après la suspension de la contribution des Etats-Unis en octobre dernier, qui a fait passer le budget 2012-2013 de 653 à 465 millions de dollars. La « feuille de route » met en avant les priorités de l’UNESCO, notamment l’Afrique et l’égalité des genres, tout en optimisant les méthodes de travail et en réduisant les coûts. Avec ces réformes, l’UNESCO pourra continuer à servir ses Etats membres avec des programmes visant les jeunes, les pays les moins développés, les Etats insulaires en développement et les pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe. L’Organisation se prépare à une année très active marquée par le Forum mondial de l’eau à Marseille, le Congrès sur l’enseignement et la formation technique à Shanghai, la Journée mondiale de la liberté de la presse à Tunis, le sommet Rio+20 au Brésil et le 40e anniversaire de la Convention du patrimoine mondial à Saint Petersbourg. « La feuille de route fournit à l’Organisation une orientation claire et fixe des objectifs définis à atteindre pour aller de l’avant », a déclaré la Directrice générale lors de la session de clôture du Conseil. « Je suis déterminée à atteindre les objectifs que nous avons fixés dans tous les domaines –notamment la maîtrise des coûts, la restructuration et la gestion des ressources humaines. Mon engagement à réformer l’Organisation est indéfectible. La réforme que nous avons initiée est irréversible ».
Le Conseil exécutif de l’UNESCO approuve un programme renforcé et la poursuite des réformes malgré les difficultés de financement Les 58 Etats membres du Conseil exécutif de l’UNESCO ont approuvé
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Au cours de cette session, le Conseil exécutif a également voté la mise en œuvre du Prix international UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie. Les Etats membres ont exhorté la Directrice générale de mettre en œuvre le Prix par un vote de 33 voix contre 18. Ils ont également approuvé une modification du nom du Prix qui s’appelle désormais le Prix international UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie. Plus tôt dans la semaine, le conseiller juridique de l’UNESCO avait indiqué que la source de financement du prix n’était pas claire et qu’il n’était « plus possible de le mettre en œuvre ». La Directrice générale a déclaré qu’elle allait solliciter d’autres avis juridiques sur la manière de procéder. Le Conseil exécutif a également abordé le conflit civil en Syrie. Les Etats membres ont exprimé leur grande inquiétude à propos de « la détérioration continue de la situation en Syrie avec la répression violente qui affecte les civils, notamment les enfants, les étudiants et les journalistes ». Le Conseil exécutif a également condamné la violation systématique des droits de l’homme et des libertés fondamentales par les autorités syriennes et invité l’UNESCO « lorsque la situation sur le terrain le permettra, à prendre toutes les mesures possibles […] pour reprendre son rôle essentiel dans les domaines de l’éducation, de la liberté d’expression, de la communication et de la protection du patrimoine ».
Le Journalisme dans une Monde Numérique, Sécurité et Droits En 2011, le nombre d’utilisateurs d’Internet atteignait deux milliards en 2011 et l'on recensait près de 156 millions de blogs publics. Le monde s'accorde à constater qu'une nouvelle forme de communications est née... Lors d’une conférence au siège de l’UNESCO les 16 et 17 février se sont retrouvés : professionnels, responsables de médias
mondialement connus, universitaires, experts du droit des médias et représentants des organisations de défense de la liberté de la presse pour débattre sur l’avenir du journalisme dans un environnement de plus en plus numérisé. Organisée conjointement par l’UNESCO et l’ONG Comité mondial pour la liberté de la presse, la conférence se voulait mesurer l’impact sur le journalisme professionnel des approches et des acteurs nouveaux désormais à l’oeuvre dans le monde numérique. Pratiques, normes établies ou traditions... Ont été abordées, de nombreuses problématiques dont celles de la diffusion de câbles diplomatiques par le site Wikileaks et des écoutes téléphoniques par le journal britannique News of the World. La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, évoqua en ouverture de cette conférence l’objectif de l’UNESCO ( inscrit dans son Acte constitutif) : promouvoir « la libre circulation des idées par les mots et par l’image », tout en déclarant dans un message aux participants : « La réalisation de cet objectif nécessite une constante réactualisation de la réponse aux événements, aux développements politiques et au nouvel environnement des médias […] Cela soulève d’importantes questions – des questions à propos de la régulation et de la sécurité, à propos de l’équilibre entre expression et responsabilité, entre la nécessité de rendre des comptes et la crédibilité Sur deux journées, avec six débats, l’occasion était donnée d’envisager comment les professionnels des médias abordent l’environnement numérique ; le professionnalisme et l’éthique dans le nouvel environnement médiatique après Wikileaks et News of the World ; la liberté d’expression sur Internet. Les intervenants venus de toutes les régions du monde ont dressé des pistes pour réconcilier liberté d’expression et normes professionnelles et éthiques dans un environnement numérique. Il s’agit de deuxième conférence l’UNESCO sur
défis posés par les médias numériques au journalisme. La première, intitulée "Les nouveaux médias et la liberté de la presse", s’était tenue il y a cinq ans. Deux événements qui s’inscrivent dans le cadre des activités de l’UNESCO dans le domaine de la communication et de l’information pour promouvoir la liberté d’expression, la liberté de la presse et l’accès à l’information. La conférence était coparrainée par l’Association mondiale des journaux, le World Editors Forum et l’Institut international de presse, avec le soutien du groupe éditorial JPPolitiken (Copenhague, Danemark) ; le Programme média de la Fondation Open Society (Londres, Royaume-Uni) et la Fondation Nicholas B.Ottaway (New York, Etats-Unis).
Trophées de l’Accessibilité La cérémonie de remise des Trophées de l’Accessibilité, organisée par le Conseil National du Handicap et l'association Accès pour Tous, a eu lieu le lundi 6 février au théâtre de la Porte Saint Martin. Tadeo était pour la 2e fois partenaire (transcription et interprétation en langue des signes en simultanées et à distance) de cet événement, placé sous le haut parrainage du Premier Ministre, monsieur François FILLON. Cette cérémonie a réuni de nombreuses personnalités (plus de 700 invités), dont celles de Mme Roselyne Bachelot, Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Mme Monique Pelletier, Présidente du
la de les
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[ Mars 2012 Conseil National du Handicap, Mme Marie-Prost Coletta Déléguée Ministérielle à l’Accessibilité et les réalisateurs du film « Les Intouchables », messieurs Eric Toledano et Olivier Nakache. (De gauche à droite : Paul Joly, architecte DPLG, Eric Toledano et Olivier Nakache, réalisateurs du film « Intouchables », Mme Roselyne Bachelot, Mme Monique Pelletier et Xavier Gallin, fondateur des Trophées de l’Accessibilité)
Les Trophées décernés L’objectif est de faire découvrir des attitudes, des bonnes pratiques et des réalisations exemplaires au niveau national. Au final, plus de 100 dossiers ont été reçus et 8 trophées décernés + une mention spéciale et un trophée coup de cœur: - Mention spéciale : le Trophée « Changer de Regard », attribué à l’Equipe du film « Intouchables ». - Trophée Conseil d'enfants et de jeunes : Conseil Municipal d'enfants de la ville d'ECHIROLLES (38). - Trophée Communication et Sensibilisation : « Les Pros de l’Accessibilité » Fédération Française du Bâtiment - Trophée Accessibilité & Emploi : Dispositif régional CAP VAE du centre de la Gabrielle - Trophée ERP : Mise en accessibilité du palais du Tau (Reims) - Trophée Intégration, Mixité et Citoyenneté : la base de loisirs de Cergy-Pontoise - Trophée Produit accessible à tous : Banque d'accueil adaptée, association des Aveugles et Amblyopes d'Alsace-Lorraine - Trophée Collectivités Territoriales (petites communes) : la Ville de FOMPERRON (79) - une petite commune accessible à tous - Trophée Collectivités Territoriales (plus de 5000h) : Un canal accessible à tous, Syndicat Mixte d'Aménagement Touristique de l'Aulne et de l'Hyères (SMATAH). - Trophée Coup de Cœur : Euromed Management et Ethik Investment Trophées de l’Accessibilité 2013 : Objectif pour l'édition 2013 : réalisation de la plus grande fresque jamais produite pour l'accessibilité pour tous : la chaîne des compétences. Le projet sera piloté par un artiste de renommée internationale.
BUSINESS LE CLUB DES LEADERS officie en France sous la présidence de Michel Soyer Crée à Genève il y a un an, le Club des Leaders, puissant réseau dans le monde des affaires et le luxe étend son développement en France... Rencontre avec Michel Soyer Par Marie Cornet-Ashby A quand remonte la création Club des Leaders ?
Le Club des Leaders a été créé par Jean-Sébastien Robine à Genève, il y a un an. Il réunit des hommes d’affaires anti-mondains et axés sur une typologie de sociétés : des grandes PME. Jean-Sébastien Robine m’a demandé de monter et de présider le club à Paris. Je suis donc le Président du Club des Leaders en France qui regroupe des managers que nous sélectionnons. Nous accueillons aussi de façon ponctuelle “des visiteurs” qui peuvent participer à trois événements du club à l’année. Notre politique est de rester sur un format assez restreint d’une quarantaine d'hommes d'affaires au maximum et afin de faciliter les échanges privilégiés et le dialogue de proximité. Comment se retrouvent vos adhérents ? Nos membres se retrouvent lors de déjeuners mensuels. Et, nous accordons une grande importance aux fonctions et aux personnes, elles doivent être actives et présentes dans une sphère professionnelle. Nous avons organisé déjà quatre déjeuners à Paris et précisément au Polo de Paris, situé à l’intérieur du bois de Boulogne, qui est un cadre magnifique à ces rencontres axées sur le partage
des expertises et la création de passerelles entrepreneuriales. Et notre formule évolue puisque nous accueillons désormais des speakers lors de ces déjeuners. En février, j’ai accueilli mon homologue de Shangaï. Nous allons d’ailleurs commencer à accueillir des hommes politiques et des grands patrons. Nous venons, à cet effet, de sceller des partenariats avec par exemple, les groupes : Entreprendre, HEC International. Je précise que la qualité morale de nos membres est essentielle et je pense très sincèrement que la base des affaires réside dans la confiance. Des échanges de cartes de visites certes, mais surtout le partage de points de vue, d’expériences et de qualités de valeurs communes. L’idée de se retrouver lors de déjeuners est conviviale au départ. Et... les liens se créent, les gens se présentent, l’alchimie devient alors naturelle. Le nombre de participants aux déjeuners est limité pour faciliter les dialogues, et ces rendez-vous sont mensuels pour l’instant. Dans nos membres nous retrouvons des banquiers, des avocats, des gens des médias, des patrons de grandes PME. Il s’agit pour les membres de rencontrer de nouvelles personnes et de faire grandir un réseau de qualité. Et je suis persuadé qu’il faut dans la vie, toujours continuer à apprendre des autres et par les autres. Je suis très heureux de contribuer à cet élan d’énergie vitale. Comment définissez-vous l’atmosphère de ces rencontres ? Elle est conviviale, agréable peut être un peu familiale... Et les clubs de Londres et Shangaï viennent d’ouvrir avec les mêmes bases que ceux du club de Paris et celui de Genève qui reste la référence et “le pilote” de l’ensemble des clubs à travers la gestion des banques des données et des photos. Si vous êtes membre, par exemple du Club les Leaders en France, vous êtes naturellement admis dans les autres clubs. Nos membres sont toujours très heureux de se retrouver, c’est une vraie réussite !
AGME DROIT Mireille Gillet le Turnier Présidente AGME Mireille GILLET LE TURNIER a une carrière de près de trente cinq ans au sein d’une entreprise du BTP, de taille internationale et en tant que
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[ Mars 2012 Directeur Juridique. A l’âge de la retraite, elle décide de mettre son expérience professionnelle en particulier au profit des entreprises et elle s'intéresse alors naturellement à la médiation. Aujourd'hui elle préside d’AGME.... Eclairages A quand remonte la création de L'AGME, quels en sont les objectifs ? L’AGENCE DE MEDIATION D’ENTREPRISES (AGME) a été constituée le 28 septembre 2009, sous la forme d’une association régie par la loi du 1er Juillet 1901. AGME a été enregistrée auprès des services compétents de la Sous-préfecture de Boulogne Billancourt (92). L’objet de l’association est de promouvoir, développer et gérer toutes activités en lien direct ou indirect avec la médiation et plus généralement toute forme alternative de résolution des conflits. Les membres fondateurs d’AGME sont tous des médiateurs formés, ce qui est une obligation pour pouvoir adhérer à AGME. Ses membres ont tous été formés par des organismes habilités et reconnus par l’Association Nationale des Médiateurs ou la Fédération Nationale des Centres de Médiation. Les médiateurs se sont engagés à respecter le Code de Déontologie (2009) établi par un grand nombre d’organisations de médiation sous l’égide de l’Association Nationale des Médiateurs. « Les
membres fondateurs d’AGME sont tous des médiateurs formés, ce qui est une obligation pour pouvoir adhérer à AGME ».
De plus, les médiateurs d’AGME sont tous issus de secteurs variés et complémentaires (construction, industrie, juridique, médias, judiciaire, psychologie…) ; ils ont exercé une activité professionnelle durant de nombreuses années, ce qui leur confère une expérience probante dans le monde de l’entreprise. Les Médiateurs d’AGME s’intéressent à tous domaines connaissant des situations difficiles ou conflictuelles
comme les problèmes de voisinage, de succession, de partage de biens suite à un divorce, les restructurations d’entreprises, les conflits salariaux, les conflits contractuels avec les clients, les fournisseurs, les prestataires de service, l’environnement, le développement durable, les assurances, etc… Très simplement, AGME c’est la rencontre de personnes convaincues de l’efficacité de la médiation pour apaiser des situations conflictuelles mais aussi de personnes qui, de par leurs expériences professionnelles, peuvent mettre au service des entreprises et des particuliers leur pragmatisme. En quoi consistent les missions d'un médiateur de votre association ? Le rôle d’un médiateur d’AGME est de permettre le rétablissement d’un dialogue entre des personnes physiques ou morales en conflit et de les aider à explorer des solutions mutuellement satisfaisantes. Il n’a pas à donner de conseils, c’est à l’avocat des parties de le faire. Le médiateur n’est pas plus un juge qu’ un arbitre. Les réunions avec le médiateur sont confidentielles, ce qui permet aux parties en difficulté d’exposer librement leur point de vue. Il est utile de rappeler que la médiation est un processus volontaire qui peut être interrompu à tout moment par l’une ou l’autre des parties ou par le médiateur. L’accord conclu en fin de médiation a force de loi entre les parties et peut être homologué par le juge si les parties le souhaitent. En deux mots, un bon médiateur pour vous ?
Pour être un bon médiateur il faut savoir écouter, agir dans le respect des personnes, maintenir sa position de tiers et veiller à ce que les règles de droit, en particulier les règles d’ordre public soient respectées.
PURE DIGITAL MEDIAS Pascal Dasseux Havas Media est l’entité media du Groupe Havas, 6ème groupe de communication au monde. Havas Media est la division media du Groupe Havas. Havas Media est présent dans plus de cent pays avec 3200 collaborateurs. Quelles sont les branches d'activités Media ?
principales de Havas
Havas Media France regroupe MPG et Euromedia, les réseaux d’agences conseil média, Havas Digital, le réseau international de marketing interactif, Havas Sports & Entertainment, le réseau d’agences dédié à l’association d’une marque et d’un contenu (stratégie, production et diffusion nationale et internationale). Havas Media France propose également via des entités spécifiquement dédiées des solutions de communication sur-mesure répondant aux différentes problématiques des annonceurs : le luxe avec MPG LUXE, la santé avec MPG LIFE, la communication locale et en région avec HAVAS MEDIA REGIONS, les réponses innovantes et émergentes en matière de stratégies et de solutions interactives (partenariat, product placement, programming, branded content, social media, experientiel…) avec HAVAS CROSS MEDIA, le Hub de communication international avec HAVAS MEDIA INTERNATIONAL…. Comment s'est structuré le groupe durant les dix dernières années ? En France à l'international ?
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[ Mars 2012 Fin 2009, Havas Media France a lancé – en joint-venture avec Bolloré Africa Logistics - Havas Media Africa, sur les principaux marchés de l'Afrique subsaharienne francophone. Avec 9 filiales sur les principaux marchés (Sénégal, Côte d'Ivoire, Cameroun, Burkina Faso, Togo, Gabon, Kenya, Nigeria et République Démocratique du Congo), Havas Media Africa se distingue de l'ensemble de ses concurrents en Afrique en étant propriétaire de son réseau d'agences. Havas Media Africa, a, après deux ans et quelques, atteint l'équilibre, en terme de résultat, fin 2011. Pour vous Havas Media en chiffres, c'est ...? Havas Media France c’est plus de 400 clients, avec plus de 90% de renouvellement des contrats depuis 2004. Havas Media France compte plus de 800 collaborateurs en France. La productivité média étant notre cœur de métiers, 300 experts sont formés aux innovations d’aujourd’hui et de demain. Le Groupe Havas Media France (regroupant les réseaux d’agences médias MPG et Euromédia) est depuis 2011 le Groupe Media leader en France avec un billings estimé à 2802 millions d’Euros (en progression de 3%). La part du Digital et du horsmédia du Groupe Havas Media est estimé à 31% par le Recma. Cette première place confirme les excellents résultats du Groupe et valide les stratégies de développement et d’intégration menées par Havas Media France depuis 5 ans. Le monde numérique a t-il révolutionné les tendances des annonceurs, comment ? L’arrivée de l’internet a bousculé les annonceurs dans leur prise de parole. Le web a offert aux consommateurs les moyens de s’exprimer et de prendre la parole à la place des marques. Les marques ont ainsi été dépossédées d’une partie de la maîtrise de leur communication. Les blogs, les forums et réseaux sociaux ont permis d’une part aux
consommateurs de s’exprimer librement, d’y trouver une écoute et ont agi d’autre part comme une véritable caisse de résonnance en raison de la vitesse de diffusion et de propagation des infos sur le net. D’une communication unilatérale, elles ont dû repenser leur stratégie vers davantage d’interaction, qui offre l’opportunité d’améliorer substantiellement la connaissance de leur clientèle via notamment la constitution de bases de données, véritables mines d’or. Par ailleurs d’une communication de masse, celle-ci a glissé en une communication one to one. Le numérique a également permis d’élargir le contenu des messages. Autrefois, les messages se limitaient à un slogan, désormais, les marques disposent de multiplient supports (sites web, plateformes de diffusion, réseaux sociaux…) qui leur offrent des prises de parole plus diversifiées à travers notamment le brand content (la marque devient média), l’entertainment (jeuxconcours, vidéos virales…) et l’engagement consommateur (recueil d’avis, participation et co-création…). Qui sont les grands acteurs internationaux du numérique ? Concernant la téléphonie mobile, Internet, les tablettes, les applications ? Et leurs parts de marché ? Google, Microsoft, Apple, Facebook sont les principaux acteurs du monde numérique qui donnent le ton et impulsent les innovations / mutations des habitudes de consommation. Sur le marché de la téléphonie, l’iPhone est à l’origine d’une profonde révolution en faisant évoluer le téléphone de simple outil de communication vers un véritable support d’information, de divertissement, de contenus audiovisuels, un vrai couteau-suisse. Ainsi sur le marché des smartphones, Apple détient une part de marché relativement élevée, toutefois,
Pascal Dasseux
Samsung et Nokia avec le système d’exploitation Android ont devancé Apple au niveau mondial. En revanche, sur le marché des tablettes, l’iPad d’Apple maintient son avancée. De nombreux constructeurs ont été contraints sur ce marché à l’arrêt ou enregistrés des contreperformances de plusieurs modèles (TouchPad de Hewlett-Packard, retiré sept semaines seulement après son lancement, Blackberry PlayBook de RIM, le Streak 7 de Dell…) ou encore les démêlés judiciaires entre Apple et Samsung (la première accusant la firme coréenne de violation de brevet)… Sans compter la Kindle Fire d’Amazon, lancée en grande pompe aux USA le 15 novembre 2011, qui fait aussi des remous… Vendue à perte par la marque (qui mise sur la vente de contenus) et disponible à 199$ (contre un minimum de 499$ pour un iPad), elle figure déjà parmi les meilleures ventes outre-Atlantique ! Pour l’instant, aucune date de sortie pour l’Europe n’a été communiquée. En France côté chiffres, les analystes ont revu leurs estimations à la hausse et évaluent à 1,5 million de tablettes vendues fin 2011 (contre 1 million initialement prévu) ! Côté annonceurs, l’essor des tablettes
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[ Mars 2012 est synonyme de nouvelles opportunités ! L’enjeu pour les marques sera de profiter du succès de ces nouveaux écrans pour prolonger l’expérience avec leurs consommateurs. Les applications spécifiquement dédiées aux tablettes voient d’ailleurs le jour : 140 000 sont déjà disponibles sur l’iPad et Apple a lancé iAd en France et retenu Havas Media pour les accompagner (premier bilan d’ici fin 2012). Concernant Internet, les usages des internautes définissent le poids des intervenants, ainsi la recherche fait de Google le leader du web, la communication à travers l’emailing, les messageries instantanées et les réseaux sociaux font de Microsoft et de Facebook des acteurs incontournables, enfin, la consommation de contenus audiovisuels (vidéos, musique, radio) place YouTube comme le leader incontesté. Au niveau des applications mobiles, on retrouve le même classement avec Google, Youtube, iTunes et Facebook en tête des audiences en France. Quelle est pour vous, la principale révolution technologique ou analogique de ces dernières années ? La révolution technologique a profondément affecté les consommateurs, les marques et les médias. Je vois deux principales innovations à l’origine de ces évolutions : Le phénomène de l’ATAWAD et de la mobilité connectée à travers la 200technologie (Wifi, 3G…) et les supports (netbooks, smartphones, tablettes). Les individus sont donc connectés en permanence à leurs réseaux d’amis et ont la possibilité de consulter des contenus quelque soit l’endroit où ils se trouvent impliquant une profonde révolution au sein des éditeurs et diffuseurs de contenus pour satisfaire les demandes de délinéarisation. L’ATAWAD permet aux individus de se libérer de contraintes spatiotemporelles. Les marques doivent
également prendre en compte cette évolution en profitant des opportunités de dispositifs autour du Digital OOH. Les réseaux sociaux, ou autant dire Facebook, constituent l’autre évolution majeure de cette première décennie. De simples sites de mise en relation entre individus, les médias sociaux se sont transformés en véritables plateformes d’édition, de diffusion et de recommandation des contenus. Pour rencontrer et renforcer les liens avec sa clientèle ou son audience, les marques et les médias doivent intégrer cette nouvelle donne dans leur stratégie de développement. Autrefois porte d’entrée du web, Facebook commence à faire de l’ombre à Google et phagocyte le web en mettant à disposition des internautes tous les outils nécessaires à leurs principaux usages numériques : communication, divertissement, achat, recherche… On parle désormais de Social TV, de Social Commerce, de Facebook Money… Les réseaux sociaux, font-ils partie intégrante du nouveau paysage audiovisuel ? Quel rôle pour vous vont-ils jouer ? Peuvent-ils être intégrés à des campagnes publicitaires ? Comment, dans quelles proportions ? Pour quel usage ? A ce titre, oui, nous pouvons affirmer que les médias sociaux font partie intégrante du paysage média audiovisuel. Ils permettent aux médias d’étendre leur empreinte média, d’exploiter les outils de recommandation et de diffusion pour favoriser le « buzz » et élargir son audience, d’apporter une valeur ajoutée et de valoriser son audience, de créer des communautés, d’interagir avec elles et de les engager pour doper les audiences et peuvent constituer une source de revenus supplémentaires. Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) ont reconfiguré le paysage audiovisuel et ont obligé les médias à repenser leur modèle éditorial et économique. Ils jouent également un rôle essentiel et capital pour les annonceurs qui
disposent d’un nouvel espace de communication et de mise en relation avec leur clientèle. De nombreuses marques sont présentes au sein des réseaux que ce soit à travers de classiques campagnes de communication ou de dispositifs plus élaborés avec la création de pages et d’espaces dédiés pour les consommateurs. Les usages sont nombreux : diffuser des informations, recruter de nouveaux clients, proposer des expériences produits (show rooms, défilés en live…), développer des applications, installer des boutiques. Les réseaux sociaux sont désormais au cœur des stratégies globales de communication des annonceurs et constituent ponctuellement des bons supports pour des prises de paroles. Toutefois, une présence au sein de ces nouveaux médias doit être réfléchie et conçue très en amont pour rencontrer une large audience. Le but n’est pas de créer une page Facebook pour avoir une page Facebook mais d’identifier le type de contenus et les moyens d’interagir avec son audience pour émerger et bénéficier de tous les atouts que ces derniers apportent. Si le marché publicitaire s'est déplacé ? Comment, vers quels supports ? A quel moment précisément ? Dans quelles proportions ? Au départ, les investissements on line représentaient peu, Internet représentait à peine 4% des investissements médias en 2006 selon l‘IREP. Les principaux annonceurs web étaient de nouveaux acteurs ayant une activité fortement liée à ce média (e commerce, produits hightech, e-voyagistes…). Jusqu’à 20082009, on n’a pas assisté à un bouleversement du marché publicitaire, les annonceurs ne consacrant qu’une faible partie de leurs investissements sur ce nouveau support dont ils n’étaient pas convaincus de l’efficacité. C’est à partir de 2009 qu’on a assisté à une véritable reconfiguration du marché en termes de montants investis et de prise en compte du média comme un support à part entière.
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[ Mars 2012 Plusieurs phénomènes expliquent ce basculement : la démocratisation du média, l’efficacité avérée du search et l’avènement de la vidéo et de formats impactants et qualitatifs. En 2009, les internautes représentent plus de 60% de la population française et leur profil, jusqu’alors très typé CSP+ jeunes urbains, s’homogénéise. Internet est désormais devenu un média de masse, du quotidien sur lequel les individus consacrent plus d’une heure de leur temps à son usage. En communiquant sur ce média, les annonceurs sont assurés de toucher leur cible en exploitant d’ailleurs des techniques de ciblage très élaborées (ciblage comportemental, retargeting…), un des avantages comparatifs d’Internet par rapport aux autres supports. Le search représente également un élément important de la croissance du média. Avec plus d’un milliard d’euros nets investis, le search reste le segment le plus investi par les annonceurs et représente 42% du marché total en 2011 selon l’Observatoire de l’e-pub SRI – Cap Gemini- Udecam. .Parallèlement, ce sont développés des formats impactants qui améliorent substantiellement l’efficacité des campagnes en termes de branding et de performance. L’avènement de la vidéo permise notamment grâce au développement du haut débit permet aux annonceurs de mettre en place des dispositifs tv/web très fructueux en termes d’apport de couverture. A partir de cette date, les investissements publicitaires dépassent ceux de l’affichage et de la radio (lorsque l’on prend en compte le search) et représentent entre 12 et 15% des budgets médias en moyenne. Les annonceurs TV sont d’ailleurs les plus actifs sur ce support et génèrent près de 71% des recettes publicitaires on line. Toutefois, les dépenses publicitaires ne sont pas extensibles, surtout en temps de crise et l’augmentation des parts de budget consacrés au web s’est probablement fait au détriment d’autres supports. La réduction des investissements consacrés aux autres médias sont à la
fois le fait d’une réorientation des budgets vers les supports interactifs ainsi qu’une conséquence de la crise économique. Il est donc impossible d’estimer dans quelle proportion les investissements média se sont détournés vers Internet. Croyez-vous connectée ?
en
la
télévision
En 2011, 2,65 millions de TV connectées ont été vendues selon GfK, représentant 30% des ventes sur un marché de 9 millions de téléviseurs. D'après le Simavelec (Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques), 75% des téléviseurs vendus en 2013 seront connectables. Ainsi, 43% du parc des TV installés sera connectable à Internet. Toutefois, à l'heure actuelle seulement 30 à 40 % des télévisions connectables sont réellement connectées.
contenus. Mais qui seront les grands gagnants : les acteurs actuels ou les nouveaux entrants ? Ainsi, une chose est sûre, cette évolution risque d’entraîner une profonde reconfiguration du paysage numérique dans lequel les fabricants, les fournisseurs d’accès, les éditeurs de contenus, les diffuseurs et les sites web vont avoir chacun leur carte à jouer. La confrontation risque d’être intense, chacun manifestant une volonté profonde de se tailler la part du lion et d’attaquer le gâteau publicitaire télévisuel ! De notre point de vue, nous misons sur un scénario innovant dans lequel le téléviseur reste un écran audiovisuel mais se dote de nouveaux services, via des appli, toujours dans un cadre convivial et sur un mode plus participatif.
La télévision connectée ne va pas remplacer la télévision ou plus précisément la diffusion télévisuelle, elle va plutôt venir enrichir les usages audiovisuels à travers des applications web qui vont confirmer des tendances de consommation média : délinéarisation à travers la télévision de rattrapage, la VOD et la SVOD, social TV à travers des dispositifs sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) autour des émissions et des programmes proposés, t-commerce et publicité interactive. Ainsi, la télévision connectée reste de la télévision, c’est une mutation, une évolution mais pas une rupture ou un enterrement de la télévision.
Dans ce scénario, une véritable concurrence s’établirait entre les différents acteurs et redessinerait ainsi le paysage audiovisuel actuel. Il serait aussi l’occasion de développer de nouveaux services à valeur ajoutée, avec ou sans lien avec les contenus audiovisuels. Pour le consommateur, la consommation de contenus audiovisuels quelque soit l’éditeur ou le diffuseur représentera l’essentiel du temps média télé. Toutefois, les services proposés sous forme d’applications qu’ils soient liés ou non à de la vidéo devraient connaître un véritable engouement. On observera des usages plus élaborés de l’écran télé grâce aux appli à valeur ajoutée : infos complémentaires sur les programmes, les produits, services pratiques : météo, cours de bourse, …
On peut donc envisager que l’arrivée des télévisions connectées va faire évoluer à terme les habitudes de consommation médias. Si les usages du téléviseur seront logiquement plus impactés que ceux de l’internet, le temps consacré à la télévision va augmenter sans se faire au détriment du temps passé sur le web. Dans ce contexte, le téléviseur ne doit plus être considéré uniquement comme un moyen de diffuser la télévision ou une vidéo mais devient la tour de contrôle du réseau domestique en intégrant de nouveaux services et de nouveaux
services annonceurs : T-commerce, publicité interactive, placements de produits… Et des comportements plus participatifs envers les contenus via les social media: Twitter, Facebook… pourraient se développer. Dans ce contexte, le multitasking (l’utilisation de plusieurs écrans instantanément) devrait progresser, de réelles interactions entre smartphones, tablettes et écrans télé devraient enrichir l’expérience télévisuelle. Les annonceurs, quant à eux, bénéficieraient de prises de parole enrichies par de nouveaux formats
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[ Mars 2012 (publicitaires, développement d’applications dédiées, …) et de nouveaux contenus (création de chaîne, de programmes,…) et y trouver de nouvelles sources de revenus: le T-commerce, la publicité interactive,… Les groupes de presse, peuvent-ils exister sans adaptation au numérique ? Quelle place pour la radio dans ce nouveau paysage ? Le secteur de la presse tente de s’adapter à une crise structurelle entamée il y a plusieurs années, les ventes de journaux s’érodent confrontés au vieillissement de leurs lecteurs et à la rupture des modes de consommation. Certains pensent que la diffusion du papier devrait se stabiliser, convaincus que le papier n’est pas mort et « que le quotidien papier reste et restera encore pour quelques temps le navire amiral de la flotte et la principale source de recettes », (E. Izraelewicz). D’autres tablent sur une disparition du papier d’ici 2040 remplacé par des supports numériques (François Gurry – OMPI), remettant ainsi en cause le principe du quotidien national. De notre point de vue, l’adaptation du monde de la presse au numérique permet de maintenir une diffusion papier. Profusion de l’information, gratuité apparente, les conditions de production, de diffusion et de réception de l’information sont chamboulées et notre relation à la presse s’en trouve bouleversée. La digitalisation permet une solution à des problèmes de diffusion et s’adapte aux nouveaux usages des consommateurs et de leur consommation média. En phase avec la notion « d’accélération du temps » que connaît notre époque, la consommation de la presse sur supports numériques – dont l’équipement ne cesse de croître répond aux exigences d’immédiateté et d’accessibilité rapide à l’information et les nouvelles générations, qui feront le lecteur et le journaliste de demain, sont immergées dans ces nouvelles technologies. Aujourd’hui,
La presse 2.0 poursuit son développement à travers les kiosques numériques. La présence de la presse sur ces nouveaux supports est vitale pour conserver son lectorat et ses revenus, d’autant plus que les consommateurs ont tendance à privilégier les acteurs traditionnels de l’information ayant une marque forte. Toutefois, face à la profusion d’applications et à la fragmentation de l’audience, l’alliance entre titres est nécessaire pour aider les usagers à se repérer ainsi qu’une campagne de communication auprès d’une éventuelle nouvelle clientèle. Envisager le devenir de la presse uniquement au travers du prisme du support, ne serait ce pas réducteur ? Il convient donc plutôt de s’interroger sur le rôle de la presse écrite d’information - un rôle crucial dans la préservation du pluralisme démocratique si elle permet de garantir la rigueur du traitement de l’information, d’apporter du sens à l’évènement, de garder une distance par rapport à l’émotion immédiate et de jouer un rôle d’investigation. Ainsi la problématique on/off s’estompe. Au final, ce sont les lecteurs qui décideront quand, comment et sur quel support ils liront la presse. A ce prix, c’est la qualité des contenus, éternel défi de la presse, qui attirera les lecteurs et donc les annonceurs. En ce qui concerne la radio, la radio numérique est déjà une réalité depuis plusieurs années : 40% des français ont déjà écoute la radio sur Internet. Un taux qui atteint même les 65% chez les 15-24 ans, plus fortement équipés en numérique. Cette écoute en convergence a été en grande partie stimulée par le développement de l’Internet fixe et mobile, la démocratisation des smartphones mais aussi par une offre de contenus riche et gratuite en ligne. En effet, 74% des Français peuvent se connecter à Internet et 49.7% disposent d’un téléphone mobile équipé de la fonction Internet et 18% des équipés mobiles y ont écouté la radio selon l’étude Téléphonie et Services Mobiles de Médiamétrie, décembre 2011. Quant à l’offre, la radio a été l’un des premiers médias à investir la sphère numérique
en créant, dès 2005, des podcasts puis des webradios et plus récemment des applications IPhone. Pour la radio, la digitalisation offre de véritables opportunités au niveau de l’offre de contenus et de fonctionnalités. Les stations de radio étaient jusqu’à présent limitées par une diffusion unique (une bande hertzienne), parcellaire (certaines stations ne sont pas présentes sur l’ensemble du territoire) et une programmation respectant des quotas de chansons d’expression française. Avec une diffusion on line, elles peuvent désormais toucher l’ensemble des individus au-delà des frontières et décliner leur offre sur plusieurs thématiques. Au début des années 2000, l’ensemble des stations FM lancent des webradios musicales, présence essentielle on line pour contrer la baisse d’audience et toucher un public complémentaire. Le groupe NRJ propose sur son site plus de 35 webradios thématiques (NRJ R&B, NRJ Pop, NRJ Rock…), idem pour les radios du groupe Lagardère. Certaines proposent également des webTV sur lesquelles sont diffusés des clips par thématique, à l’image de MTV. Du côté des auditeurs, la digitalisation de la radio représente un réel bénéfice pour l’écoute de ce média qui a profondément modifié la façon de consommer la radio. Tout d’abord, l’accès à la radio s’est largement développé : les supports d’écoute se sont multipliés (ordinateur, téléphone mobile, baladeurs MP3, télévision, consoles, GPS…) ainsi que les moments d’écoute, essentiellement en situation de mobilité. Ensuite, la radio se «déportalise», c'est-à-dire que les internautes peuvent installer leur player dans leur espace personnel (blogs, sites persos), leur page sur les réseaux sociaux… Les audinautes n’ont plus à se connecter aux sites de leurs stations musicales, c’est le flux audio qui vient à eux, à l’image des flux RSS. La
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[ Mars 2012 multiplication des supports d’écoute a permis aux stations de radio de reconquérir un public jeune par essence mobile et nomade. Le développement des applications sur les téléphones portables s’inscrit également dans cette tendance. Audélà de la simple écoute d’un flux en situation de mobilité, les différents acteurs ont développé des applications qui permettent une véritable interactivité entre les auditeurs et la programmation de la station. Du téléchargement de podcasts au visionnage de webTV, les stations de radio proposent de nouvelles expériences à leur public (commenter en direct, devenir reporter, proposer des bons plans via la géolocalisation) qui rencontrent un véritable succès au vu du nombre de téléchargements enregistrés. Pour résumer, "… le monde fermé de la radio passe de l'aquarium à l'océan", dixit Pierre Bellanger, les océans sont vastes et loin d’être silencieux, il reste donc une multitude d’espaces à explorer pour ce média en perpétuel mouvement… Quelles tendances voyez-vous d’ici 2015 ? Les principales tendances identifiées précédemment à savoir le phénomène de l’ATAWAD ainsi que les réseaux sociaux vont s’intensifier et se densifier pour devenir de véritables phénomènes de masse. La généralisation des smartphones et des tablettes qui démultiplient les points de contact vont s’accompagner du renforcement et / ou du développement de nouveaux usages comme le paiement mobile grâce à la technologie NFC, la consultation de contenus audiovisuels en live ou en rattrapage, l’amplification du multitasking. Dans le même temps, l’intensification des réseaux sociaux se développe à tous les niveaux : consommateurs, marques, médias, entreprises. De simples sites de mise en relation entre individus, les médias sociaux se transforment en véritables plateformes d’édition, de diffusion et de recommandation des contenus. Pour rencontrer et renforcer les liens, les différents acteurs doivent intégrer cette nouvelle donne dans leur stratégie de développement. Ainsi, le mariage entre des supports (écrans) connectés et des usages digitaux de masse permet la naissance des objets
connectés (voitures connectées à Facebook ou Spotify, cafetière reliée grâce à une carte SIM, réfrigérateur gestionnaire des listes de courses, réalité augmentée, technologie RFID…), synonyme de convergence du physique et du numérique. On assiste à l’essor de technologies qui permettent de lier des objets réels à des services virtuels. Dans ce contexte, la multi-connexion et la digitalisation de pans entiers de nos vie (numérisation des contenus, multiplication des terminaux, apparition de nouveaux services qui bouleversent nos façons de consommer, travailler, communiquer …) va générer des déluges de données anonymes. Nous changeons d’ordre de grandeur et le petaoctet (1015 octets, un million de Go) devient maintenant l’unité de base. Ce phénomène, qu’on appelle Big Data, et qui porte à la fois sur le volume d’informations et leur gestion, ne sera pas sans poser de problèmes pour la capture, le stockage, la recherche, le partage et l’analyse de ces données. De nouveaux outils sont donc apparus pour traiter ces data en parallèle (Hadoop, logiciel de calcul distribué inventé par Google), stockées dans des milliers de serveurs interconnectés (cloud computing), mais aussi de nouvelles techniques d’analyse reposant sur des méthodologies mathématiques avancées à même d’en extraire des règles de décision opérationnelles. Toutefois, la collecte de toutes ces données personnelles ne va pas sans poser des questions d’ordre éthique et légal. Si les principaux réseaux et acteurs (Facebook, Twitter, Google) renforcent leur politique de confidentialité, la capacité à reconstituer tout un historique de navigation (quelque soit le support utilisé), à usurper des identités, à tirer profit de données personnelles et à couper les accès numériques ne sont pas à exclure incitant les législations nationales et supra-nationales à se pencher sur ces questions. Si l’accès à Internet est désormais un droit humain fondamental selon l’ONU, le respect de la vie privée et des données pourraient bientôt faire partie du droit international, il faudra alors identifier quels en seront les impacts à tous les niveaux notamment à celui de la communication.
DIPLOMATIE STEPHANE BOMPERZT, Ancien Directeur Afrique et Océan Indien du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Il est actuellement en poste comme Ambassadeur de France en Autriche et remplacé par Mme Elisabeth BARBIER, Ambassadrice chargée du suivi de la renégociation des accords de défense franco-africains. A quelques jours de son départ du Quai d’Orsay, il a livré à IMAGAZINE un bilan exhaustif de son passage au département Afrique, de la gestion des crises en Afrique, de la place de la France en Afrique et celle de l’Afrique en France. Comment avez-vous vécu l’année 2011 à la direction Afrique et Océan Indien au Quai d’Orsay ? Je l’ai vécue comme une passion, ensuite comme un travail collectif. Passion parce qu’il est difficile de travailler avec l’Afrique, pour l’Afrique sans y mettre de la passion. L’Afrique est un continent qui bouge, qui se développe très vite, qui connait naturellement des crises, mais qui est le continent de demain. Et donc nous, mes collègues et moi qui avons la chance de travailler sur les affaires africaines nous nous engageons personnellement. Travail collectif parce que naturellement nous travaillons avec la Présidence, le Ministère de la Défense, avec le Trésor, les entreprises, avec les ONG. Tout cela est un travail collectif. Je crois que dans l’ensemble nous avons fait du bon travail. Il y a eu des crises très dures à gérer, la crise ivoirienne, libyenne et il y en a d’autres qui durent. La RDC n’est pas totalement sortie des incertitudes où elle se débattait, les soudanais sont en état de crise plus ou moins larvée, plus ou moins ouverte. La Somalie, il va y avoir la conférence à Londres dans quelques jours. Il y a encore
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[ Mars 2012 beaucoup de pain sur la planche. Mais globalement, le sentiment que je retire sur ce travail, c’est que l’Afrique comme on le dit familièrement tient le bon bout. L’Afrique se développe, les crises ont tendances à s’estomper, l’Afrique va dans la bonne direction. Vous parliez passion, est permet de situation est arriver ?
toute à l’heure de ce que la passion se dire que la grave,.... on va y
Bien sûr, la passion n’empêche pas le réalisme. Il ne faut pas être naïf, il ne suffit pas de nier les problèmes qui subsistent, qui surgissent et l’Afrique n’est pas le seul continent dans ce cas. Sans parler naturellement de toutes les questions globales, le réchauffement climatique, la surpopulation, les crises alimentaires. La passion n’empêche pas d’être lucide, mais je crois qu’elle donne quand même une certaine direction. Nous faisons notre travail parce que nous croyons à ce que nous faisons. Bien sûr la France et nous avons le privilège de travailler pour la France, mais nous avons aussi le privilège de travailler aux relations entre la France et l’Afrique et nous croyons beaucoup à l’Afrique. Il n’y a pas d’incompatibilité bien au contraire. La passion nous oriente, mais ça n’empêche pas d’être réaliste. Vous avez évoqué deux cas qui sont des pics de crises, notamment la Côte d’Ivoire et la Libye. La Côte d’Ivoire en premier où il y a eu des interventions assez dures, est-ce que vous avez l’impression que les relations avec le continent africain et l’Afrique de l’ouest en particulier ont changé de visage ? Oui et non, elles n’ont pas changé dans la mesure où la crise ivoirienne, n’est pas la première du genre. Il y a eu beaucoup de violence et c’est peut-être ce qui nous a le plus inquiété. C’était parfois une obsession, ces violences qui se déroulaient. Quand on a vu des hommes à la solde de BGAGBO
tirer sur des femmes désarmées qui manifestaient dans les rues d’Abidjan, c’était l’horreur. Ce n’est pas le seul pays ou il y a eu des horreurs, il y en a eu en France aussi, mais là, c’était très dur. On se disait comment arriver à conjurer ces violences, comment arriver à résoudre la crise le plus rapidement possible… C’était nouveau de voir la Côte d’Ivoire dans c’est état-là, c’était nouveau aussi parce que la France s’est imposée dans cette crise comme dans bien d’autres une règle de conduite qui est relativement nouvelle. Pas question de mener cette crise d'une façon unilatérale. Le Président Sarkozy l’a dit très clairement dans son discours du Cape en février 2008. Il inaugure une nouvelle attitude de la France visà-vis du continent africain « nous interviendrons, mais il n’y aura plus d’intervention automatique au bénéfice d’un gouvernement, nous n’interviendrons plus dans les crises intérieures, sauf naturellement si nous avons un mandat international donné par les Nations Unies. Ce qui a été le cas en Côte d’Ivoire. Mais, même dans le cas de ce mandat donné par le Conseil de sécurité, nous sommes intervenus soit à la demande des Nations Unies, notamment de l’ONUCI, soit lorsqu' il y avait une urgence, il fallait aller secourir des gens dont la vie était en danger. C’était le cas notamment à la fin de la bataille d’Abidjan, si je puis dire, lorsque certains ambassadeurs ont été assiégés par des miliciens. Nous sommes intervenus, sans casse heureusement. Nos interventions de même que la résolution du conseil de Sécurité ont été dictées par le primat
M STEPHANE BOMPERZT humanitaire. C’était quelque chose de nouveau, le calcul que nous avons fait a été payant puisque finalement, la légalité a été rétablie en Côte d’Ivoire, grâce à l’action de la Communauté Internationale, à l’action des ivoiriens aussi. Mais, naturellement notre satisfaction ne peut être sans mélange puisqu’il y a eu d’après les estimations officielles 3000 morts, sans parler des blessés, des gens qui n’ont pas pu recevoir des soins médicaux, du coût économique et social, de tous ces jeunes qui ont été déboussolés. (La conférence de Londres allie aides et pressions pour aider la Somalie) LONDRES (AFP) - (AFP) - Les participants à la conférence sur la Somalie jeudi à Londres ont loué les récents progrès politique et militaire enregistrés dans le pays dévasté par 20 ans de guerre civile, en alliant aides et pressions pour éliminer les fléaux de la corruption, la piraterie et "la menace terroriste". Le Premier ministre britannique David Cameron a ainsi ouvert la rencontre internationale en évoquant "une occasion sans précédent de changer" la situation dans ce pays de la Corne de l'Afrique que le chef de la diplomatie de Londres, William Hague, a qualifié de "pire Etat de non-droit au monde". "Il s'agit d'une opportunité que nous ne pouvons pas nous permettre de rater", a renchéri le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. "Il est plus que temps que (la) transition intervienne et que la Somalie soit dotée d'un gouvernement stable", a ajouté la
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[ Mars 2012 secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en annonçant une aide américaine supplémentaire de 64 millions de dollars (48 millions d'euros) pour les pays de la Corne de l'Afrique.)… Vous disiez tout à l’heure, que le Président Sarkozy inaugure une nouvelle aire dans les relations avec le continent africain, il y a l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola. Aujourd’hui, par la visite d’Etat du Président OUATTARA, la Côte d’Ivoire. Est-ce le nouvel axe ? Il n’y a pas d’axes, il y a des partenaires et des relations diversifiées. Mais il est exact que certains pays, par leur taille, par la puissance, par l’importance de la population, par leur puissance économique, par leur poids politique exercent une influence particulière. Pourquoi avoir fait de la visite du Président OUATTARA une véritable exception ? A cause de l’importance de la Côte d’Ivoire, c’est une façon pour la France de montrer un attachement à la démocratie, au respect des règles du jeu. Nous avons fait le pari du suffrage universel, du respect du choix des électeurs, du respect de la démocratie. Et la France comme ses partenaires, comme la CEDAO, l’Union Africaine à soutenu le vainqueur légitime de cette élection. C’est vrai que nous sommes contents que la démocratie l’ait emporté. Et cette visite d’Etat est une façon de dire « La Côte d’Ivoire revient, reprend sa place parmi les nations légitimes. La Côte d’Ivoire est en train de redécoller malgré les problèmes immenses, et la démocratie l’a emporté. C’est tout cela que la France a entendu faire l’éloge à travers cette visite d’Etat, aussi et d’abord une visite d’amitié. Vous disiez que c’était difficile au plus fort de la crise, on a du mal à imaginer vous ici, dans votre bureau en train de tourner en rond ?
Ah non, c’était du travail collectif avec les amis de l’Elysée, le ministère de la Coopération, le ministère de la Défense, avec les entreprises, les ONG et ceux avec lesquels nous étions en contact (Human Wrigth R, Amnesty International,) Une prise de conscience collective ? Bien sûr, le gouvernent français a pris cette décision collectivement mais en tant que gouvernement, cela a été du travail collectif. Il nous est souvent arrivé de quitter le bureau vers 22h ou minuit. Nous avons toujours eu pour but de faire triompher la légalité…de limiter le plus possible les dégâts, les conséquences pour les populations… L’intervention en Libye c’est toujours avec le mandat de la communauté internationale, comment vous l’avez vécue ? Comme une urgence, la situation était simple. Il y avait une révolte populaire, il y avait des blindés au début qui s’approchaient de la ville de Bengazi, deuxième ville du pays et qui allaient rentrer dedans comme dans du beurre et massacrer la population. Donc il y avait urgence, il fallait qu’on intervienne. On avait fait voter une résolution par le Conseil de Sécurité qui autorisait l’usage de tous les moyens pour sauver la population civile. Nous avons certainement sauvé des dizaines de milliers de vies. C’était l’urgence n °1. Les enjeux français en Afrique francophone sont multiples. Sur place, il y a un multilatéralisme au niveau des partenaires, la Chine, l’Inde, le Brésil et qui amène sur le terrain une concurrence féroce, ce qui amène des pertes de parts de marchés français en Afrique. Vous pouvez dire que les acquis français en Afrique francophone sont solidement encrés ? Oui, ils sont solidement encrés, mais ils ne sont pas à l’abri de toutes épreuves ou à l’abri de tous
risques. Rien ne serait plus dangereux pour nous comme pour nos entreprises de dire nous avons des positions qui sont acquises. Il y a une vraie concurrence, et je dirais que cette concurrence est une bonne chose. Le président Sarkozy l’a dit publiquement, il l’a dit à propos de la Chine, on pourrait le dire à propos de l’Inde, le Brésil, de la Turquie.. la Corée. Le fait que l’Afrique s’ouvre au comme international, aux investissements des puissances émergentes est une bonne chose, à nous de nous défendre. La seule demande que nous faisons c’est que chacun joue les règles du jeu, c'est-à-dire qu’il n’y ait pas d’opacité dans les contrats, que les nouveaux venus adoptent un comportement transparent et respectent la Responsabilité Environnementale et Sociale(RES). Cela a été l'un des messages du Sommet de Nice. Il y a eu toute une partie dédiée au dialogue entre gouvernement et entreprises, et les entreprises présentes ont adopté une charte, dans laquelle les entreprises s’engagent à respecter ces règles. C’est aussi rencontres ?
nouveau
dans
les
Oui, il y a eu un volet politique et un volet économique (commerciale, entreprises), les deux ont été extrêmement intéressants… … Avec ces nouveaux entrants, vous vous dites que l’Afrique sera bien avec nous, ou alors nous d’une façon définitive nous devons nous affranchir de l’Afrique pour qu’elle puisse économiquement avoir de véritables embellies ? Il ne s’agit pas de s’affranchir l’un de l’autre. L’Afrique doit être indépendante comme l’Europe, comme la France. Les pays africains doivent être indépendants. Mais indépendance ne veut pas dire vivre en cercle fermé. On dépend toujours un peu des autres. L’Afrique, de plus en plus, s’ouvre au commerce
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[ Mars 2012 international, l’Afrique dépend des investissements mais nous aussi. Comme vous le savez, nous avons en France une agence, l’Agence pour les investissements internationaux et qui va prospecter à gauche et à droite pour que les gens viennent investir chez nous. C’est pareil pour l’Afrique. Il ne s’agit pas d’être à la remorque de l’un ou de l’autre, l’Afrique ne doit pas de l’Europe, de la France, des Etats Unis, et de même l’Europe, la France ne doivent pas être à la remorque de l’Afrique, ni de la Chine. Mais en même temps, nous vivons dans un monde ouvert, où les relations que nous pouvons avoir les uns avec les autres sont de plus en plus importantes, cela ne nous empêche pas d’être indépendant… Au moment où vous allez quitter Paris pour l’Autriche, quels sont vos plus grands regrets ? Question difficile, je n’ai pas vraiment de regrets. Je suis triste de quitter les affaires africaines et je garderai toujours une partie de mon cœur en Afrique et j'y retournerai certainement à titre privé puis j’aime beaucoup les pays africains… J’aurais aimé quitter l’Afrique après la résolution de la crise somalienne, la résolution de l’hostilité entre les deux soudans, j’aurais aimé que les élections en RDC eu été parfaites… mais, en même temps, beaucoup de progrès ont été accomplis. Il faut être modeste, il faut regarder vers l’avenir. Quels sont vos plus grandes fiertés ? De deux ordres, d’une part avoir œuvré à la politique de la France pour essayer de faire évoluer notre relation avec l’Afrique et de contribuer aussi à la résolution d’un certains nombre de crises… Il n’y a pas que la grande politique, il y a aussi les gens. Pouvoir aider les gens individuellement, pour nous diplomates... est une grande satisfaction.
L’intégralité de cet échange est à trouver sur WWW.IMAGAZINE.PRO
ECONOMIE Transferts Financiers A l’initiative du Ministère français de l’économie et des Finances, de la Banque Africaine de Développement, de l’Agence Française de Développement, du Trésor français, du Ministère de l’Intérieur, une réunion sur la réduction des coûts des transferts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement s’est tenue au Ministère de Finances et de l’Economie. Les envois d’argent des migrants en direction de la zone franc se sont établis en 2008 à près de 3 milliards de $ américains, soit 2 % du PIB. En moyenne annuelle, la zone franc a, entre 2003 et 2008, reçu 334 millions de $ avec un taux d’accroissement annuel de 28 %. Les pays du Maghreb central ont enregistré des soldes d’envoi positifs sur la période considérée. Le présent rapport est le résultat d’études et recherches menées par une équipe d’experts sous la direction d’Épargne Sans Frontière, au Maroc et en Tunisie, deux pays du Maghreb central, au Sénégal, membre de l’Union économique et monétaire (UEMOA) et siège de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest, au Cameroun, membre de la Communauté économique d’Afrique centrale (CEMAC) et siège de la Banque centrale des États d’Afrique centrale ainsi qu’aux Comores, membre de la Zone franc tout comme ceux de l’UEMOA et de la CEMAC.
de la BAD sur financement de la France. Le Comité de pilotage est coprésidé par les représentants du Ministère français de l’économie et des finances et de la Banque africaine de développement, respectivement MM Laurent Weill et Patrick Giraud. En sont également membres Stéphane Gallet et Frédéric Bard, représentant le Ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration – Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration, Virginie Lucas, Sarah Lahmani et Cécile Berriet (Agence française de développement), Suzanne de Bellescize représentant le Ministère des affaires étrangères et européennes, Luc Jacolin, repré Les conférenciers senta nt la Banque de France. Les idées et opinions exprimées dans ce rapport ne reflètent pas forcément les points de vue de la Banque africaine de développement et de la France et n’engagent que les consultants. Du fait de leur importance pour les populations destinataires, les flux d’argent des migrants tendent à rester stables et sont peu sensibles aux évolutions de la conjoncture. Les envois d’argent des migrants constituent une importante source de financement des économies des pays en développement et des populations récipiendaires. Ils bénéficient en particulier à de larges couches de la société qui, sans ces ressources, vivraient dans une pauvreté extrême. De ce fait, même en situation de crise économique et financière des pays de résidence des migrants, les flux d’argent de ces derniers tendent à rester stables et à être moins liés à la conjoncture économique que l’aide
L’étude a été conduite sous la supervision d’un Comité de pilotage mis en place en janvier 2008 pour assurer la mise en œuvre des recommandations de l’étude « Migrations, un enjeu de développement »
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[ Mars 2012 publique au développement et les investissements directs étrangers. C’est le cas pour les pays du Maghreb et de la Zone franc, notamment ceux qui ont fait plus précisément l’objet de cette étude (Maroc, Tunisie, Sénégal, Cameroun, Comores). Les envois d’argent des migrants constituent une importante source de financement des économies des pays en développement et des populations récipiendaires. Ils bénéficient en particulier à des couches pauvres de la société qui grâce à ces ressources voient leur niveau de vie augmenter. De ce fait, même en situation de crise économique et financière des pays de résidence, les flux d’argent des migrants tendent à rester stables et à être moins liés à la conjoncture que les investissements directs étrangers. C’est le cas pour la Tunisie et le Maroc au Maghreb et pour le Cameroun, les Comores et le Sénégal au sein de la Zone franc6, pays objets de cette étude. Les envois d’argent des migrants jouent partout un rôle contracyclique et permettent d’amortir les effets induits des crises économiques, du fait même de leur finalité première. En effet, les envois d’argent contribuent à plus de 75 % à financer les besoins 0de base de populations vivant à la limite du seuil de pauvreté. _ Ce rapport analyse les moyens de réduire les coûts des envois d’argent des migrants et d’optimiser leur contribution au codéveloppement par des innovations financières et réglementaires adaptées, en conformité avec les objectifs du G20 (notamment à travers le GPFI8) et du CICID9. Il fait suite à d’autres travaux et activités initiés par la Banque africaine de développement (BAfD) avec l’appui de la France : ● Conduite de l’étude Migrations, un enjeu de développement (publiée en 2008), Création d’un fonds fiduciaire multilatéral « Initiative migration et développement »placé auprès de la BAfD, ● Lancement et organisation d’un programme de renforcement des capacités des opérateurs de ce secteur dans les pays du Maghreb central et de la zone franc (2009). Les envois d’argent des migrants en direction de la zone franc se sont établis en 2008 à près de 3 milliards de $ américains, soit 2 % du PIB. En moyenne annuelle, la zone franc a, entre 2003 et 2008, reçu 334 millions
de $ avec un taux d’accroissement annuel de 28 %. La zone franc comprend deux sousrégions, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) ainsi que les Comores. Selon les données statistiques disponibles, les envois d’argent de l’étranger représentent 4 % du PIB de l’UEMOA, contre moins de 0,5 % pour la CEMAC. Les envois d’argent des migrants ne semblent, en effet, pas avoir partout la même importance11. Certains pays s’inscrivent davantage dans des migrations intra-régionales (comme le Burkina Faso) qu’internationales. Les envois d’argent à l’intérieur de la même union économique et monétaire sont appréhendés de façon très imparfaite et approximative par les statistiques internationales. C’est le cas du Burkina Faso où les envois d’argent internationaux représenteraient selon ces sources moins d’1 % du PIB. Ainsi, pour l’UEMOA et les Comores le solde est positif alors qu’il est négatif dans le cas de la CEMAC. En fait, seul le Cameroun se différencie au sein de cette Communauté par un solde positif. U MAGHREB CENTRAL Les pays du Maghreb central ont enregistré des soldes d’envoi positifs sur la période considérée. Au Maghreb central, les envois d’argent sont variables d’un pays à l’autre. En 2008, le Maroc a reçu 7 milliards de $ américains, la Tunisie 2 milliards et l’Algérie le même volume. Rapportés au PIB, ces transferts représentent respectivement 8 % pour le Maroc, 5 % pour la Tunisie et un peu plus d’1 % pour l’Algérie. Dans les trois pays, les envois d’argent ont suivi une tendance ascendante. Leur accroissement annuel a été
en moyenne de 90 millions de $ pour l’Algérie, 145 pour la Tunisie et 656 pour le Maroc. Ces différences, de même que leur poids relatif dans la balance des paiements, comme dans le fonctionnement des systèmes financiers nationaux et de l’économie, expliquent les différences de politiques suivies par les pays et les stratégies développés par les opérateurs financiers pour mobiliser ces ressources. Tout comme c’est le cas de la zone franc et comme le montrent les graphiques ci-dessous l’importance des envois d’argent est indéniable en comparaison avec les IDE et l’APD, y compris pour l’Algérie. Les graphiques ci-dessous rendent compte de l’évolution des envois d’argent (EA). Ils font ressortir l’importance et la stabilité de cette ressource en comparaison avec les IDE et l’APD.
Rencontre avec : DOGAD DOGOUI, AFRICAGORA
Que faut-il conférence ?
retenir
de
cette
Deux choses : Pour une fois, la France en pointe au sein de l’OCDE, du G20, de l’AFD cherche des solutions pour encadrer les transferts. C’est une
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[ Mars 2012 manne qui échappe aux grands flux. Il faudrait penser à l’optimiser. Je pense qu’à force de dire que les 10 milliards d’euros transférés de façon visible sans compter ce qui n’est pas visible informel. C’est une manière aussi d’envoyer un message aux pays du nord sur la faiblesse de l’Aide Publique au développement. Soit on considère que l’APD doit s’arrêter et l’Afrique, avec sa diaspora et son développement endogène prendra son émergence et la partie intermédiaire en main, soit on considère que l’aide est très faible et que il ya pas de raison que les états fassent moins bien que les ressortissants travailleurs de ces pays là. Pourquoi vouloir mettre l’accent sur l’APD dès lors que l’on sait que les transferts des immigrants sont largement supérieurs, est-ce une façon de vouloir tout mettre dans l’APD? Je pense qu’aujourd’hui il ya un soucie, ces 30 milliards d’euros transféré ne sont pas profitable au développement. Ils le sont à la consommation. Il ya pas encor suffisamment de transfert vers la micro-finance, vers le développement local. C’est la famille et la communauté villageoise régionale. On n’est pas encor dans le secteur productif d’où l’émergence de fonds diaspora pour accompagner, rémunérer du transfert qui est une mise à disposition, mises à participation au capital. Ce ne serait pas un danger que se soit les institutions qui veuillent mettre en place ce fonds diaspora ?
« Vous avez raison sur une chose, ce n’est pas aux institutions de le mettre en place, mais il faut qu’elles créées un cadre et de laisser le secteur privé s’en charger ». Les acteurs de transfert d’argent et les nouveaux acteurs de transfert de services devraient être en pointe dans la manière de rendre productif, efficient pour le développement des pays africains cette contribution de la
diaspora. Le seul soucie est que très peux d’acteurs arrivent à émerger pour drainé et transformer. Les questions de confiance, de lisibilité. Une grande partie des migrants travailleur, non intellectuel, la première résolution pour eux c’est d’aider le village et la famille, et il n’ya pas de réflexion sur la création de richesse, sur la création de valeurs, sur la plu value des entreprises. Tout ceci est une éducation à apporter.
La Banque africaine de Développement vient pour étudier, sortir avec des recommandations mais aussi proposer des instruments financiers et une organisation autour du système financier qui va faire ce programme de développement communautaire par la diaspora.
Leila BENHACEM, BAD SENEGAL Il ya une coopération étroite entre la BAD, L’AFD, le trésor français, le ministère de l’économie et aussi le département sur l’immigration et le développement du ministère de l’intérieur français pour étudier cette problématique et sortir avec un plan d’action, des recommandations qui vont permettre de voir comment utiliser les flux des migrants pour financer le développement dans les pays du Sud, et notamment en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale. C’est détourner l’objectif premier de ces transferts financiers, ils sont fait pour les familles, c’est le rôle des gouvernements de leurs pays, les familles c’est pour apporter un soutien ! Ce qu’on a vu dans ces études c’est aussi de part nos projets. Il y a deux phénomènes : Le premier est que le gouvernement fait face à de nombreux défis et que les gaps financiers pour le développement sont immenses et important. Le gouvernement ne peut le faire seul, il a besoin du secteur privé, mais il à besoin aussi des fonds des migrants qui eux de plus en plus s’appropries le développement communautaire au sein de leur région, au sein de leur village. Et je pense qu’un des enseignements tirés du développement en général et du financement du développement quand les communautés s’appropries leurs développement ça marche mieux et c’est plus efficace parce qu’elles évoluent dans leur environnement et savent qu’elles sont les solutions appropriés.
Leila BENHACEM, BAD SENEGAL La suite des ces interviews intégralités sur IMAGAZINE.PRO
en
BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Appui du premier fonds Carlyle en Afrique sub-saharienne Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une prise de participation de 50 millions de dollars EU à Carlyle Sub-Saharan Africa Fund. Ce fonds est le premier outil de capital-investissement mis en place par le Groupe Carlyle, société américaine de fonds d’investissement, pour poursuivre sa percée géographique en Afrique subsaharienne. L'un des meilleurs opérateurs dans le monde des fonds de capitalinvestissement privés, le Groupe Carlyle a constaté l’amélioration de la stabilité politique et la croissance rapide de pays comme le Ghana, la
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[ Mars 2012 Tanzanie, le Botswana et le Bénin. La firme a décrit ces pays comme des lieux attractifs pour les capitaux, en plus de l'Afrique du Sud, du Nigeria et du Kenya, les premiers pays phares des investissements du Fonds. Carlyle prévoit que le portefeuille de Carlyle Sub-Saharan African Fund à la sortie sera une combinaison de rachat d’actions et de dépenses d’investissement pour assurer la croissance dans 15 pays de la région. Le Fonds prévoit d'investir au total 500 millions de dollars, avec la possibilité de doubler ce montant par le biais d’investissements conjoints avec d’autres fonds mondiaux du Groupe Carlyle. Carlyle Sub-Saharan African Fund cherchera à investir dans les grandes entreprises nationales qui veulent développer leur marché au sein de la région et réaliser une intégration verticale avec les pays voisins. Conformément à ce qu’il a réalisé dans d'autres marchés émergents, il espère aboutir à transformer des entreprises uniquement nationales en plateformes d’entreprises régionales. L'équipe d'investissement du Fonds a examiné les marchés d’un large éventail de pays de la région, y compris l'Angola, le Botswana, le Ghana, la Côte d'Ivoire, Maurice, le Mozambique, la Namibie et la Zambie. Comme le président de la BAD, Donald Kaberuka, l’a déclaré, «La Banque africaine de développement est la mieux placée pour accueillir les opérateurs mondiaux qui investissent pour la première fois en Afrique. En tant que première institution de financement de l’Afrique, c'est notre rôle d’offrir notre expertise sur le marché, de partager notre connaissance des risques et notre savoir-faire sur la façon d'investir en Afrique d’une manière qui soit écologiquement et socialement responsable. Aucune autre institution de financement du développement ne saurait mieux que la BAD jouer le rôle d'accueil des grands investisseurs sur le continent. » Conformément à cette déclaration, la BAD a aidé Carlyle à créer un système de gestion environnementale et sociale à part entière et un système de mesure des résultats du développement, pour suivre la création d'emplois, les recettes fiscales et les flux de capitaux supplémentaires pour les entreprises du portefeuille.
La BAD et Carlyle lanceront conjointement “In-the-Board-Room”, programme audio conçu spécialement pour les étudiants africains en entrepreneuriat. Le programme présentera à plus d’un millier d’étudiants africains le leadership stimulant, le sens du commandement stratégique dans la gestion des situations de crise.
development in Africa.
« Du point de vue de la diversification et de l’équilibre du portefeuille», a indiqué Tim Turner, directeur des opérations du secteur privé de la BAD, «le Fonds Carlyle permettra d'équilibrer notre portefeuille d'actions pour nous permettre de faire des investissements supplémentaires dans les segments de marché les plus risqués.
The talks touched upon private sector promotion, infrastructure, education and progress in medical care in Africa. Mr Kaberuka and Mr Nakao also discussed the best way forward in partnering to promote development in Africa through targeted support for poorer populations.
Avec Carlyle, nous avons rencontré un promoteur à la responsabilité sociale réelle, bien conscient de sa capacité à façonner l'avenir des sociétés du portefeuille ainsi que le bien-être de centaines de salariés, des ménages et des consommateurs. Nous pensons que l'Afrique est prête à accueillir ces investisseurs et nous espérons que l’exemple de Carlyle fera des émules parmi les autres sociétés mondiales de capitalinvestissement.»
Un haut fonctionnaire japonais en visite à la BAD réaffirme le soutien de son pays à la croissance de l'Afrique (Japan’s vice-minister of finance for international affairs, Mr Takehiko Nakao, visited the African Development Bank (AfDB) on 8 March 2012, and held talks with the AfDB president, Donald Kaberuka, on various issues related to
He noted the fact that the African economy was growing and affirmed Japan’s confidence in the continent’s future. Mr Nakao said: “Africa is currently growing again with better policies and it is high time for Japan to refocus on the continent.”
Both of them noted that domestic demand had improved on the continent, and confirmed the need for stronger support for both the Fund for African Private Sector Assistance (FAPA) and Enhanced Private Sector Assistance for Africa (EPSA). The minister and his delegation expressed their appreciation for the support of the AfDB and its staff on the occasion of the earthquake in northeast Japan on 11 March 2011. Japan began its cooperation with the AfDB Group in 1973 with the African Development Fund and then with the African Development Bank in 1982. Referring to the latest phase in this cooperation between the AfDB and Japan, Mr Nakao said: "We appreciate the opening of the Bank’s office in Tokyo and we will make the best use of it to promote Africa’s development.” Mr Nakao pronounced ‘excellent’ that AfDB
it was reports
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[ Mars 2012 indicated that the first phase of the EPSA (2005-2010) had provided USD 1 billion in concessional finance, and that the target had been reached on time and on budget. The Third Non-Sovereign Loan for Private Sector Assistance for USD 110 million was signed in October 2011. Japanese Cooperation (JICA) and the AfDB have started working on co-financing activities under revised sovereign co-financing guidelines signed in February 2012. For its part, FAPA provides grant funding for technical assistance and capacity building for the AfDB’s public and private sector clients. The discussions with Mr Kaberuka were held in the presence of the Executive Director for Japan, Masahiro Kan and the Japanese ambassador to Tunisia, Toshiyuki Taga.
Afrique du Sud : Un développement majeur Air Liquide vient de signer un important contrat à long terme avec le producteur d'acier deuxième en Afrique du Sud. Pays aux vastes ressources naturelles et d'une infrastructure de plus en plus.Air Liquide a été un partenaire industriel de ce pays depuis plus de 50 ans. Air Liquide vient de signer un important contrat à long terme avec l'entreprise Evraz Highveld Steel and Vanadium, le producteur d'acier deuxième en Afrique du Sud. L'investissement dans une unité de séparation de l'air nouvelle (ASU) d'une capacité de 770 tonnes d'oxygène par jour, devrait être commandé à la fin de 2013, sera d'assurer l'approvisionnement de l'oxygène. L'utilisation de ce gaz contribue à améliorer la productivité et la performance énergétique des aciéries tout en réduisant les émissions atmosphériques. Cette nouvelle ASU produira aussi l'oxygène liquide, azote, argon et à répondre à la demande croissante de
la part de marché en Afrique du Sud Industriel Marchand. L'installation sera conçue et fabriquée par les équipes d'Air Liquide Ingénierie et Construction en utilisant le groupe dernières technologies, qui offrent des niveaux élevés d'efficacité énergétique et la fiabilité. L'investissement global s'élève à environ 40 M €. Cet investissement fait suite investissements dans une nouvelle ASU dans le KwaZulu-Natal en Afrique et l'unité de production la plus grande argon, à la fois mis en service en 2011. Pierre Dufour, Directeur Général VicePrésident du Groupe Air Liquide superviser l'Afrique et du MoyenOrient une zone, a déclaré: «Ce contrat est une étape importante pour le Groupe une autre en Afrique du Sud, car il représente une amélioration majeure dans notre position dans un marché en pleine croissance. Air Liquide est le joueur le plus rapide de plus en plus en Afrique australe et ce sera aussi nous permettre d'étendre notre présence dans la zone subsaharienne. Les économies en développement sont un des moteurs de la croissance du Groupe. " Mike Garcia, chef de la direction d'Evraz Highveld Steel and Vanadium, a commenté: "Nous sommes ravis de collaborer avec Air Liquide pour la fourniture d'oxygène et d'autres gaz, qui sont essentiels à nos processus. Air Liquide apporte son expérience dans le monde entier et nous sommes convaincus qu'il livrera la fiabilité dont nous avons besoin. "
Gabon-Economie-PIB Une croissance du PIB de 5,7% pour 2012
Les perspectives de croissance sont positives pour 2012 et font entrevoir un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 5,7% en 2012 contre 6% en 2011. Ces prévisions proviennent d’un rapport réalisé par le Comité monétaire et financier. La situation macroéconomique est très bonne à
tous les niveaux. L’excédent budgétaire et l’endettement seront maîtrisés dans les prochains mois, rapporte le quotidien. La production de minerai de manganèse s’est amélioré de +11,3% tandis que la production de pétrole a baissé de -2,1%. Ce qui s’explique par les arrêts dus aux avaries sur les installations pétrolières. Le taux d’inflation en 2011 par rapport à 2010 a été de +1,3% et le taux d’endettement pour la même période de 9% du PIB. D’autre part, le crédit intérieur net a évolué à +38,3%, soit 979 milliards de francs CFA et les avoirs extérieurs nets ont atteint +16,8%, soit 1046,5 milliards de francs CFA. Quant à la masse monétaire en 2011 comparée à celle de 2010, elle s’élevait à +29,9%, soit 1822,7 milliards de francs CFA. FIN/INFOSPLUSGABON/NBV/ GABON 2012 La livre sterling et le dollar américain en baisse par rapport au franc CFA de la BEAC Les taux de change de la livre sterling et du dollar américain sont en baisse par rapport au franc CFA de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), indique le bulletin des cours de change du jour des principales devises publié vendredi par l’institution financière à Libreville.
Voici les cours : Monnaie Achat Vente Euro 629,71 ; 655,95/ Dollar américain 489,43 ; 509,22 / Livre sterling 774,90 ; 806,32/ Dollar Canadien 494,66 ; 514,74 / Yen 6,03 ; 6,28 / Franc suisse 539,45 ; 561,37 / Rand sud-africain 65,34 ; 68,05 /Yuan 77,45 ; 80,71/ Dir 58,11 ; 60,82/ Naïra 3,11 ; 3,23 / Livre égyptienne 81,01 ; 84,85.
Intra-Africa trade may ease stalled EPA negotiations, says ACP Group Les 79 membres des Caraïbes et du Pacifique, le Groupe des États a montré son appui aux efforts vers
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[ Mars 2012 une zone à l'échelle africaine de libre-échange - l'élément clé du sommet de l'Union africaine récente des chefs d'État, lieu du 23 au 30 Janvier dernier à Addis-Abeba, capitale Ethiopienne.
Secrétaire général du Groupe ACP, Dr Mohamed Ibn Chambas a assisté à la conférence, exhortant les dirigeants et les intervenants pour renforcer les approches interrégionales au commerce en vue d'approfondir les échanges commerciaux et renforcer leur participation dans l'économie mondiale. "Stimuler le commerce interrégional pour l'Afrique sera également l'occasion pour les membres africains du Groupe ACP à renforcer leurs processus d'intégration régionale et à approfondir leurs échanges commerciaux. Une zone de libre échange pour l'Afrique pourrait être considéré comme un bloc de construction pour l'avenir de tous les pays ACP zone de libre échange et une «porte de sortie» de l'impasse actuelle des négociations des APE, "a déclaré le Dr Mohamed Ibn Chambas. Presque tous les Communautés économiques régionales africaines sont membres de l'ACP mécanisme de coordination inter-régionale. Ils ont été la négociation d'accords de partenariat économique avec l'Union européenne depuis 2002. Au cours des délibérations, le sommet a approuvé la position commune ACP / UA / CEA / Université d'Oxford Proposition pour le système de préférences commerciales améliorée et renforcée pour les pays les moins avancés et les pays à faible revenu. Selon le Groupe ACP, le régime sera en mesure de fournir des flexibilités pour permettre une finalisation
harmonieuse des négociations des APE au point mort. Les dirigeants africains ont convenu de continuer à discuter de ce thème lors du prochain sommet qui se tiendra à Lilongwe, au Malawi en Juin 2012 et rendre la Commission de l'UA à explorer des solutions pratiques qui mèneront à la création d'une zone de libre-échange continental. Lors de sa visite, le Secrétaire général des ACP a été reçue par le Président du Ghana John Evans Atta-Mills, le président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema et d'autres dirigeants et dignitaires clés d'organisations internationales telles que l'Organisation des Nations Unies. La Guinée équatoriale a accepté d'accueillir les chefs 7e Sommet ACP de l'Etat en Décembre. (Photos: Sommet de l'UA (Photo par The Guardian); Secrétaire général des ACP Dr Mohamed Ibn Chambas salue le Président de la Tanzanie Jakaya Kikwete; Chambas Dr avec les dirigeants africains, dont le président du Bénin Yayi Boni (à gauche plus).
l’environnement, dont 20 années dans différents postes de direction générale du Groupe SUEZENVIRONNEMENT, il s’établit en 2010 comme expert indépendant et fonde l’association AquaOrbi partenaire de Fondation CHIRAC dont il est le Délégué Général pour l’eau et en préside le comité scientifique. Jacques Bertrand est à l’initiative de la création de la Chaire « Suez Environnement - Eau pour tous » de Paris Tech, dont il préside le Comité d’Orientation Stratégique. Membre de l’Académie de l’Eau, il est aussi administrateur du Pôle de Compétitivité Mondial de l’Eau, créé à Montpellier en 2010, dont l’objectif est de favoriser l’éclosion de programmes de recherche unissant entreprises et laboratoires, et de leur accorder son label. AquaOrbi : Pour la transmission de l’expérience et du savoir à des entreprises de l’eau des pays en croissance afin de leur permettre de développer une offre locale et durable.
ENVIRONNEMENT
AquaOrbi Jacques Bertrand - Président d’AquaOrbi et Délégué Général de la Fondation Chirac Ancien élève de l’École Polytechnique et ingénieur du Génie Rural des Eaux et des Forêts, Jacques Bertrand débute sa carrière professionnelle en 1982 chez Coyne et Bellier, bureau d’Ingénieur Conseils référence mondiale dans le domaine des grands barrages. Son parcours le conduit à diriger des grandes entreprises liées à l’eau et l’assainissement, à piloter des études et projets complexes et à apporter son expertise à diverses grandes autorités publiques de l’eau et de l’assainissement. Après 30 ans d’expérience internationale dans les différents secteurs liés à l’eau et à
(Jacques Bertrand, Président Fondateur de l’Association AquaOrbi) Par Marie Cornet-Ashby Quels sont les statuts l’Association AquaOrbi ?
de
Aquaorbi est une association de loi 1901, qui œuvre pour l’accès à l’eau et à l’assainissement. Elle a été créée en 2010. Le constat est simple, le problème de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans le monde est un problème très complexe et devenu encore plus complexe à cause de l’urbanisation. En effet, aujourd’hui le monde est devenu plus urbain que rural et cette course vers l’urbanisation s’est accélérée. Et pour gérer ce
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[ Mars 2012 problème d’accès à l’eau, il est absolument nécessaire de compter sur les forces locales. Les grands groupes internationaux qui œuvrent dans ce domaine ne peuvent s’occuper des villes de taille intermédiaire qui ont besoin d’un tissu de professionnels locaux pour mettre en œuvre et gérer les dispositifs d’accès à l’eau et l’assainissement. Or, ce tissu de professionnels n’existe pas en général. L’objectif d’AquaOrbi est donc de montrer par l’exemple que l’on peut identifier des acteurs potentiels capables de devenir ces professionnels nécessaires à la fourniture du service, et de les aider à le devenir. Les compétences à créer sont de divers type : gestion globale du service public avec ses milliers de clients, pose et maintenance des réseaux de distribution, traitement de l’eau et pompage, systèmes d’informations… Donc le problème est beaucoup plus complexe que la gestion d’un simple point d’eau, il intègre les acteurs de toute la chaîne de l’accès à l’eau dont chacun constitue une entreprise à part entière avec sa propre spécificité. Par ailleurs, AquaOrbi considérer qu’il ne peut y avoir de durabilité si la gestion de l’ensemble n’est pas intégrée dans une économie réelle du service, c'est-à-dire où l’existence de chaque acteur repose sur des circuits de paiement locaux, sans recours au don. Combien de fournisseurs dans ce process ? Il n’y a en général qu’un seul fournisseur de service public pour l’accès à l’eau, et de même pour l’assainissement, mais il travaille avec des prestataires. Et ce fournisseur ne peut travailler que s’il est entouré de sociétés capables d’installer et de réparer, par exemple, des installations électriques, des pompes, ou des logiciels spécifiques. Et le professionnalisme des prestataires est indispensable pour l’opérateur pour qu’il puisse rendre de manière durable le service public de l’eau. Je souligne ici que parler d’eau sans parler d’assainissement est une omission grave. L’hygiène et l’assainissement sont les fondamentaux à toute la problématique de l’eau, et la première cause de maladie, avant l’eau de consommation elle même.
Dans quelles régions l’activité AquaOrbi ?
se
situe
Aujourd’hui, essentiellement en Haïti. Et pour une raison simple : la création d’un tissu d’entreprises travaillant de façon régulière les unes avec les autres demande une action géographiquement ciblée. Le but est de créer un réseau qui fonctionne durablement et qui puisse être dupliqué de façon naturelle dans d’autres régions. Notre objectif étant d’aider à la crédibilité et la notoriété des entreprises avec l’indispensable professionnalisme nécessaire au bon fonctionnement du réseau dans son ensemble. Et nous souhaitons développer d’autres réseaux d’accès à l’eau en Haïti. Je tiens à signaler que AquaOrbi n’intervient que dans le cadre et le respect d’une politique nationale, d’une législation, des normes existantes, et en lien avec les administrations en charge. Conforter l’autorité du cadre public national est indispensable pour éviter la confusion, et permettre le progrès à l’échelle d’un pays. C’est bien cette autorité nationale en effet qui assure in fine la responsabilité du service public devant les citoyens, et, adhérant au projet d’AquaOrbi, se l’appropriera pour faciliter sa réplication.
à l’issue de ce premier partenariat que la Fondation Chirac a demandé à AquaOrbi d’être son association partenaire de référence pour son programme d’accès à l’eau et à l’assainissement. Au travers de la Fondation Chirac et dans le cadre de ce partenariat, nous sommes acteurs d’autres collaborations internationales pour transmettre de l’expertise, porter des plaidoyers, et mettre en relation des acteurs de l’accès à l’eau et à l’assainissement. C’était par exemple le cas lors du Forum « Solidarité pour l’eau dans les pays du bassin du Niger » qui s’est tenu à Bamako (Mali) en octobre 2011 à l’initiative de la Fondation Chirac, avec la République du Mali et l’Autorité du bassin du Niger, et dont les conclusions seront portées au Forum Mondial de l’eau qui se tient en mars 2012 à Marseille. Le 6ème Forum Mondial de l'Eau est en mars...un rendez-vous essentiel pour vous ?
Aujourd’hui vous collaborez avec la Fondation Chirac ?
Ce forum est un moment essentiel durant lequel absolument tous les acteurs de l’eau seront présents. Des administrations, entreprises, ministres et chefs d’états, associations internationales, associations locales, collectivités locales… viendront échanger autour de la problématique de l’eau et de l’assainissement. Des foules d’expériences et d’initiatives seront apportées et échangées sur place entre les participants, et cellesci, je le souhaite, resterons à l’issue de ce forum comme des panoplies de solutions à disposition du monde entier. D’ailleurs, ce forum s’est intitulé le « Forum des solutions ». Il faut qu’il amène à des propositions pragmatiques, sans idéologie. Il faut regarder ce qui fonctionne et encourager les initiatives vers des réalisations fiables et concrètes, qui peuvent d’ailleurs répondre à des principes différents en fonction des pays ou régions. Il n’y a pas une solution, mais des solutions. Pour ma part, je dirais qu’il est important de faciliter le développement d’entreprises locales s’intégrant dans un réseau complet de savoir faire, en un tissu durable. Je participerai bien sûr au Forum de Marseille, et serai présent avec la Fondation Chirac qui y présentera les conclusions du Forum de Bamako, avec des chefs d’états et ministres de la région du Niger.
Oui, et il est important de souligner que la Fondation Chirac a été la première à soutenir notre projet. C’est
Quelles sont vos ambitions pour AquaOrbi ?
Vous intervenez donc, avec l’appui des autorités sur place ? Je pense que dans ce cadre de projets, il ne faut pas agir si l’on n’est pas au service d’une autorité publique d’eau et d’assainissement. Et il faut inscrire ces projets dans l’économie de la société sur place et en utilisant aussi sa main d’oeuvre. AquaOrbi travaille avec Haïti et des haïtiens, et surtout dans une perspective de durabilité. S‘il est nécessaire de construire, il faut donc intégrer immédiatement le réseau professionnel et humain qui permettra d’entretenir l’ensemble sinon l’action pourrait rester ponctuelle et condamnée à l’inefficacité. Et la vocation d’AquaOrbi est de créer des acteurs autonomes. Nous souhaitons aussi rester en relation avec eux, non pour les maintenir sous assistance mais pour faciliter leur mettre en relation, créer et développer ce réseau entre elles.
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[ Mars 2012
Notre première ambition est de consolider le travail réalisé en Haïti, et ensuite, de reproduire ce processus en un modèle qui puisse être adapté à d’autres pays, afin d’être copiés pour une diffusion large... En un mot, apporter notre petite contribution, au côté de toutes les autres, à ce problème majeur que la croissance démographique et urbaine, et maintenant le changement climatique rendent de plus en plus complexe. Car l’eau et son assainissement sont bien des enjeux parmi les plus fondamentaux pour le monde qui s’annonce, ses pays, leurs populations, leur progrès économique, leur bien être, et la paix entre les hommes.
EDUCATION Burkina Faso : Mme KOUMBA BOLY BARRY, Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation De passage à Paris promotion de l’éducation au Burkina, Mme BOLY BARRY s’est IMAGAZINE
pour la pour tous KOUMBA livrée à
Quels sont les grands axes développés pour une éducation pour tous au Burkina ? Je voudrais vous dire merci pour l’opportunité donnée pour exprimer notre vision de l’éducation au Burkina Faso. Il y a trois axes essentiellement : Le premier est basé sur l’accès, il faut élargir l’offre éducative pour l’ensemble des Burkinabès si l' on veut que l’effectivité du droit à l’éducation soit une réalité dans ce pays. Pour cela, il faut commencer par la petite enfance et passer d’un taux de scolarisation de 2 à 10 % dans les cinq prochaines années. L’étude primaire pour les garçons et les petites filles doit avoir un taux d’achèvement de 75% dans les cinq ans. Si, l'on prend exemple sur les adolescents et les adultes, le taux d’alphabétisation est de 30%, on
devrait aller, si l'on veut construire l’émergence, plus loin. Pour nous, l’accent est mis sur les jeunes, les adolescents et les adultes. Il y a la dimension qualité fondamentalement importante. Les enseignants doivent être bien formés et compétents, motivés. Nous avons augmenté la formation des enseignants à deux années, les thèmes émergents comme la responsabilité citoyenne seront pris en compte dans les modules de formation sans oublier celles des NTIC, véritable médium de l’éducation. L’Afrique, comme le Burkina doivent aller de l’avant, l’anglais tout comme les langues africaines doivent être prises en considération et l’interrogation doit être faite sur le rôle de ses langues dans le système éducatif du Burkina. Nous sommes en train de faire des choix au niveau des communes et régions pour voir quelles sont les langues africaines qui doivent être enseignées. La décision revient à la communauté, à la population et aux acteurs du système éducatif dans leur ensemble. Entre la ville et le milieu urbain, il y a toujours une grande barrière, quelles sont les actions menées pour que le monde rural soit aussi formé que le milieu urbain ? Il faut déjà savoir ce que le milieu rural souhaite pour ses enfants, ses adolescents et même les adultes. C’est ce système éducatif que doit proposer l’Etat...
pacquages. Le système éducatif doit être porté par les élus locaux sur la base d’un curriculum commun, c’est ce qui répond à la demande des individus, des collectivités. Cette démarche doit être enclenchée en terme de réflexion et de perspective.
GEOPOLITIQUE
LE JOUR OU LA GRECE A EVITE LA FAILLITE : SOLUTION OU REPIT ? PAR Henri Spitezki Le vendredi 9 mars 2012, tôt le matin, le gouvernement grec a pu annoncer l’accord passé avec ses créanciers pour réaliser une énorme opération de réduction de la dette du pays. Le pire a été évité, et le monde peut reprendre son souffle. Mais tout danger est-il définitivement écarté ? A l’issue de difficiles négociations qui ont duré près de neuf mois, la Grèce a finalement obtenu la garantie d’effacer
Le redéploiement de l’Etat … Absolument, sa capacité à répondre à la demande et non d’imposer des
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[ Mars 2012 au moins 100 milliards d’euros de la dette qu’elle a contractée envers le secteur privé.
contribution de la zone euro au financement du second programme d’ajustement grec ».
Ceci constitue la plus grosse restructuration de dette jamais réalisée dans l’histoire. Athènes a obtenu un concours de ses créanciers représentant 95,7% de la dette détenue par le secteur privé, qui s’élève à 206 milliards d’euros (sur une dette totale de plus de 350 milliards). L’échange des titres doit avoir lieu lundi pour les obligations de droit grec, et au plus tard le 23 mars pour les détenteurs de titres non soumis à cette juridiction.
Forts de ce constat, les pays membres de la zone euro vont pouvoir verser à la Grèce, de manière échelonnée, l’aide de 130 milliards d’euros qu’ils lui avaient promise antérieurement. Dans les faits, cette somme sera allouée en plusieurs étapes. D’ores et déjà, la zone euro a débloqué, dès vendredi, un chèque global de 35,5 milliards d’euros d’aides pour les banques qui ont consenti à échanger leurs titres de dette, a indiqué M. Schäuble, le ministre allemand des Finances. Le reste du paquet (94,5 milliards d’euros, sous forme de prêts, principalement) sera, selon toute vraisemblance, dispensé la semaine prochaine.
D’après les projections officielles, la dette de l’État grec, qui représente actuellement 160 % de son PIB, devrait redescendre à 120 % en 2020. Un chiffre jugé supportable par les créanciers, même si, en pure analyse économique, ce montant reste encore beaucoup trop élevé. Sans l’opération qui vient d’être annoncée, la Grèce risquait de se trouver dans une situation de défaut de paiement totalement incontrôlée. Ce qui aurait eu pour effet de déclencher une crise financière dramatique au Portugal et en Espagne, d’abord, et dans le reste de la zone euro, ensuite, menaçant celle-ci d’éclatement. Le plan de sauvetage de la Grèce peut être, dorénavant, mis en œuvre. De cet accord découle, comme conséquence directe, un déblocage de la participation des pays de la zone euro et du Fonds Monétaire International au gigantesque plan de soutien financier promis à la Grèce depuis plusieurs mois.
De son côté, le FMI, par la voix de sa directrice générale, Christine Lagarde, a annoncé que le montant qu’il envisageait de verser, au titre de son aide, s’élèverait à 28 milliards d’euros sur quatre ans, soit davantage que les 23 milliards envisagés jusque-là. Ce concours prendra la forme d’un prêt remboursable sur une durée maximale de dix ans. La solution financière pourra-t-elle suffire ?
actuelle
Notons, tout d’abord, que les souffrances financières de l’Europe ne sont pas encore terminées, malgré les injections de liquidités réalisées par la BCE. Le système financier et bancaire du continent reste encore bien fragile. Si la bonne nouvelle de vendredi est une source d’espoir pour l’Europe entière, les économistes ne se font
guère d’illusions : la situation de la Grèce (et donc de l’Europe) est loin d’être rétablie. Pourquoi ? Parce que l’économie grecque persiste à s’enfoncer dans une terrible récession, avec un PIB qui a chuté de 7,5% sur un an au quatrième trimestre, selon les derniers chiffres officiels publiés vendredi à Athènes. On le comprend fort bien, la République hellène traverse une terrible crise économique et sociale qui risque de durer encore longtemps. Et ce n’est pas l’euro, qui caracole toujours à des niveaux élevés, ni l’activité économique du reste de l’Union Européenne, qui apporteront l’oxygène indispensable à ce pays pour se sortir définitivement de cette dramatique impasse. La Banque Centrale Européenne n’a-telle pas annoncé vendredi qu’elle revoyait à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone euro, en tablant sur un recul de 0,1 % du PIB en 2012 ? On le voit, la journée de vendredi a apporté son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles. Il serait donc imprudent de crier victoire trop tôt. Si la Grèce et la zone euro viennent de remporter une grande bataille, la solution de la crise économique européenne reste encore bien lointaine. L’Europe ne marche, actuellement, que sur une seule jambe, celle de la résolution des problèmes financiers. Par contre, l’indispensable pilier de la croissance continue de lui faire cruellement défaut, ce qui hypothèque sérieusement son avenir. Henri
Spitezki
est
économiste.
« C’est quelque chose qui nous permet à la fois de rester sur une base volontaire qui évite le défaut, donc le risque de faillite pour la Grèce, et qui nous permet d’atteindre tous les objectifs que nous nous étions fixés », a déclaré vendredi le ministre français de l’Économie, François Baroin. Le président de l’Eurogroupe, JeanClaude Juncker a indiqué, pour sa part : « Je salue les progrès importants accomplis dans la préparation du second programme d’ajustement grec. » (…) « Je considère que les conditions nécessaires sont en place pour lancer les procédures nationales appropriées, requises pour l’approbation de la
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[ Mars 2012 Docteur en Sciences de gestion et titulaire d’un D.E.S.S. de Sciences économiques. Il a enseigné à l’Université Paris-Dauphine et intervient en tant que conseiller auprès de grandes entreprises et de la Commission Européenne. Son dernier livre traite de la crise : « L’économie du chaos, chronique d’une faillite annoncée », éditions Unicomm, juillet 2011.
PAIX & SECURITE UNION AFRICAINE Réunion d'Experts sur la situation dans le Sahel L’Union Africaine et les Nations unies ont entrepris, du 7 au 23 décembre 2011, une mission pluridisciplinaire conjointe dans les pays de la région pour évaluer la situation. Le rapport de cette mission a été soumis à l’examen du Conseil de sécurité des Nations unies, le 26 janvier 2012, ainsi qu’à celui d’une réunion consultative ministérielle des pays de la région tenue le 29 janvier 2012, à Addis Abéba, en marge de la 18èmesession ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement. Les conséquences de la crise qui a secoué la Libye tout au long de l’année 2011 se font durement ressentir sur les pays de la bande sahélo‐saharienne. Crise ayant accentuée la prolifération d’armes de toutes sortes, une criminalité transnationale organisée, de nombreux conflits latents sur des populations fragilisés. Les défis auxquels la région du Sahel est confrontée sont multiples, ils ne pourront être relevés avec succès que dans le cadre d’une approche holistique et coordonnée, pour les saisir dans leur globalité et pour appliquer des traitements différenciés aux phénomènes en présence. Le retour précipité, dans leurs pays d’origine, de dizaines de milliers de travailleurs migrants constitue une pression supplémentaire. Ce phénomène s’est en effet traduit par des pertes de revenus substantiels, dans un contexte caractérisé par une très grande pauvreté et une insécurité alimentaire aigue
résultant de la sécheresse qui affecte les pays du Sahel. L’absence de perspectives de réintégration socio‐économique crée un risque de tensions sociales susceptibles de dégénérer en crises politiques. Les attaques perpétrées depuis la mi‐janvier par des rebelles armés de retour de Libye, au Nord du Mali, constituent un facteur de complication supplémentaire. Non seulement parce qu’elles portent en elles le danger d’une plus grande déstabilisation de la région, mais aussi parce qu’elles ont induit des déplacements significatifs de populations, y compris en direction des pays voisins du Mali que je tiens à remercier, au nom de l’UA, pour leur accueil de ces milliers de Maliens en détresse. Il est tout aussi évident que le rôle principal revient aux pays de la région, qui, au cours de ces dernières années, ont déployé des efforts soutenus pour s’attaquer aux défis auxquels ils sont confrontés. L’Union Africaine entend jouer pleinement son rôle de la lutte antiterroriste et contribuer, à travers le CAERT, au développement d’une coopération régionale renforcée au Sahel et à travers tout le continent. Cinq objectifs majeurs sont fixés pour cette réunion: I- Faire le point des efforts et initiatives en cours pour faire face aux défis auxquels la région est confrontée II- Examiner les recommandations de la Mission d'évaluation conjointe et à convenir des modalités d’une action qui soit complémentaire aux efforts déployés par la région et renforce les programmes de soutien existants; III- Convenir d'actions prioritaires dans les trois domaines suivants: (a) aspects sécuritaires et
diplomatiques (b) questions humanitaires et réintégration des travailleurs migrants, et (c) développement à long terme IV- Formuler les grandes lignes d'un cadre d'action et d’accompagnement, fondé sur les plans existants, qui renforcera les efforts déployés dans la région et permettra un appui coordonné par la communauté internationale tant en matière de sécurité que de développement ; V- Convenir d’un cadre éventuel et des modalités d'une meilleure coordination entre tous les parties prenantes compte dûment tenu de leurs rôles respectifs, et d’un suivi efficace des recommandations qui résulteront de la réunion. Les conclusions contribueront à informer les délibérations de la réunion de haut niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’UA sur la situation dans la région du Sahel, prévue à Bamako le 20 mars 2012.
Lutte contre la LRA : l’UA et l’ONU pour la mise au point rapide d`une stratégie régionale globale L’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont décidé mercredi 29 février 2012 à Addis-Abeba (Ethiopie), de renforcer leurs partenariats dans le cadre du combat contre l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), un «groupe terroriste » dont les activités affectent le développement de la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et l`Ouganda. A l`issue de la réunion conjointe coprésidée par l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la question de la LRA, M. Francisco Madeira, et le Représentant spécial du Secrétaire général et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, les participants ont insisté sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour mettre rapidement au point une stratégie régionale globale. Ils ont aussi encouragé les actions en faveur des défections au sein des combattants de la LRA. Dans ce sens, ils ont apprécié les efforts que déploient déjà les institutions des Nations Unies sur le terrain,
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[ Mars 2012 notamment à travers les programmes de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion, Réintégration et Réhabilitation (DDRRR). De plus, les participants ont vivement recommandé d`accompagner l`UA dans la mise en place de son Initiative de coopération régionale pour l’élimination de la LRA. A cet égard, l`UA a été invitée à faire un état des lieux précis de ses besoins logistiques et financiers afin de présenter une demande formelle d`assistance aux partenaires. Par ailleurs, les débats et les échanges ont permis d’envisager des mesures qui devraient permettre, entre autres, d`avoir plus de visibilité dans la coordination entre les forces de sécurité intervenant dans les pays affectés par la LRA, de développer les échanges d`information et de renforcer les mécanismes d`alerte précoce. Les recommandations de la réunion du 29 février mettent un accent sur cet aspect, ainsi que sur l`importance des concertations régulières entre les militaires et les civils impliqués dans le combat contre la LRA. Les représentants de la RDC et de l’Ouganda ont pris part à la réunion. D’autres acteurs et partenaires impliqués dans la lutte contre la LRA ou préoccupés par ce problème, notamment l’Union européenne, les Etats unis d’Amérique (USA), la France, la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Afrique du Sud, étaient également présents.
International Environment House Cameroun CITES Secretary-General expresses grave concern over reports of mass elephant killings in Cameroon
The Secretary-General of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), John E. Scanlon, has expressed grave concern over recent reports of the poaching of close to 450 elephants
in Bouba Ndjida National Park in northern Cameroon. Governments of the region are being offered support to find, and bring to justice, the criminals responsible and to locate and seize the poached ivory. Potential transit and final destination countries have also been urged to remain extremely vigilant and to cooperate. “This most recent incident of poaching elephants is on a massive scale but it reflects a new trend we are detecting across many range States, where well-armed poachers with sophisticated weapons decimate elephant populations, often with impunity. The CITES programs for Monitoring Illegal Killing of Elephants (MIKE) has revealed increasing levels of poaching in 2011. This spike in elephant poaching is of grave concern not only to Cameroon, a member State to CITES, but to all 38 range States of the African elephant, as well as the Secretariat”, said Mr Scanlon. It is reported that elephants have been slaughtered by groups from Chad and the Sudan during the last weeks, taking advantage of the dry season. The poached ivory is believed to be exchanged against money, weapons and ammunition to support conflicts in neighbouring countries. A collaborative and coordinated enforcement response is needed. The Secretariat is contacting the Ministers for Forests and Wildlife from Cameroon, Chad, the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo and the Sudan offering support to help galvanize enforcement efforts and transboundary anti-poaching mechanisms in Africa. Mr Scanlon has designated Mr Ben Janse Van Rensburg, CITES Chief Enforcement Support, as the CITES Secretariat’s focal point for coordinating support in responding to major elephant poaching incidents. Mr Rensburg is engaging with the countries concerned as well as with
partners in the International Consortium on Combating Wildlife Crime (ICCWC), namely Interpol, the World Customs Organization, the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC), and the World Bank, to share intelligence that could be used to help bring the perpetrators to justice, to locate and confiscate the poached ivory, and to help prevent future incidents. Innovative tools such as wildlife forensics, DNA profiling and community-based anti-poaching are also being explored as complementary tools to support the enforcement efforts from the governments. In his briefing to the United Nations Security Council on Emerging Challenges to International Peace and Security last November, UNODC Executive Director, Mr Yuri Fedotov, raised the issue of wildlife crime. Interpol and the United Nations Commission on Crime Prevention and Criminal Justice, have also recently passed strong resolutions concerning the involvement of organized crime in illegal wildlife trafficking. The MIKE programme will report the latest trends in the illegal killing of elephants across Africa at the 62nd meeting of the CITES Standing Committee in July this year, and will provide a comprehensive analysis of poaching data at the 16th meeting of the Conference of the Parties to CITES, to be held in Bangkok in March 2013. The spike in poaching that has been detected is affecting African elephants across much of their range. Illegal ivory seized overseas has been shipped from East, West, Central and southern Africa. CITES authorities have not been able to identify the actual origin of this seized ivory, save for a few cases where it was possible to make DNA profiling analysis. Therefore, a national, regional and international approach to manage and conserve elephants is essential
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[ Mars 2012 This most recent mass killing demonstrates the need for effectively implementing the Action Plan for the control of trade in elephant ivory that was created under the auspices of CITES. The African Elephant Fund was launched last August at the 61st meeting of the CITES Standing Committee and has collected USD 250,000 in its first few months of operation. Contributions have been received from France, Germany, the Netherlands and the United Kingdom, and more are expected from additional donors such as South Africa.
et leur rôle dans l’élimination de la pauvreté et de la faim, le développement et le règlement des problèmes actuels. Pourquoi ce thème est-il important ? Les femmes rurales constituent un quart de la population mondiale. Ce sont des dirigeantes, des décideuses politiques, des productrices, des travailleuses, des entrepreneuses et des fournisseuses de services. Leurs contributions sont cruciales pour le bien-être de leurs familles et de leurs communautés, et pour les économies locales et nationales.
CULTURE & SOCIETE
Journée Internationale de la Femme
« Autonomiser les femmes rurales pour éradiquer la faim et la pauvreté » ONU FEMME Commission de la condition de la femme 2012
La 56ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW56) rassemble à New York les responsables gouvernementaux, les femmes rurales, les représentants des Nations Unies et de la société civile, les médias et le secteur privé. Tous se sont réunis au Siège des Nations Unies en vue d’examiner les progrès accomplis, d’échanger leurs expériences et bonnes pratiques, d’analyser les lacunes et les défis à relever, et de convenir d’actions prioritaires à prendre pour accélérer la mise en application du Programme d’action de Beijing et la réalisation de l’égalité des sexes. La Commission s’est focalisera sur l’autonomisation des femmes rurales
Et pourtant, les droits, contributions et priorités des femmes ont été largement ignorés. Les femmes rurales ont été durement frappées par la crise économique et financière, la volatilité des prix alimentaires et le fait que l’agriculture soit centrée sur les exportations. Il convient de leur donner l’opportunité de participer pleinement aux initiatives visant à répondre à ces crises étroitement liées entre elles et à être associées à la prise de décisions à tous les niveaux. Libérer le potentiel des femmes rurales contribuera grandement à mettre fin à la pauvreté et à la faim, à accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et à parvenir au développement durable. Défilé des femmes camerounaises en France, rue d’Auteuil à Paris. Le moment d’agir est venu Les femmes rurales sont des agents essentiels du changement. Leur leadership et leur participation sont essentiels pour élaborer des réponses aux problèmes de développement actuels et aux crises récentes. Les femmes sont essentielles au développement des zones rurales : elles constituent une forte proportion de la main-d’œuvre agricole, produisent la majeure partie des cultures vivrières, notamment dans le cadre de l’agriculture de subsistance, et effectuent la plus grande part des
travaux domestiques non rémunérés dans les zones rurales. Il est crucial de reconnaître leurs contributions et de faire entendre leurs voix dans les processus de prise de décisions à tous les niveaux gouvernementaux et au sein des organisations rurales. Les approches participatives, les consultations des parties prenantes et l’appui apporté aux organisations rurales et de femmes peuvent contribuer à assurer la prise en compte des priorités des femmes rurales dans les politiques macroéconomiques et dans les programmes de développement rural et agricole. Des mesures temporaires spéciales, telles que l’instauration de quotas ou de seuils de référence, peuvent souvent permettre d’accroître rapidement le nombre de femmes rurales impliquées dans la gouvernance nationale et locale, et contribuer à renforcer leurs capacités à participer effectivement aux processus pertinents. Une étude récente couvrant 17 pays d’Asie et du Pacifique a montré que la proportion de femmes représentantes élues au sein des conseils ruraux varie de 0,6% à 37%. Les pays dotés du plus grand nombre de femmes au sein de ces conseils ont tendance à être ceux qui ont mis en place des mesures de discrimination positive telles que les quotas. Le pourcentage de femmes élues comme responsables ou présidentes de ces conseils ruraux est toutefois resté constamment inférieur à 10%. Il convient donc de prendre des mesures courageuses afin d’assurer que les femmes rurales se voient offrir des postes de direction au sein des institutions de gouvernance locale. L’autonomisation économique des femmes rurales est essentielle. Si les femmes rurales bénéficiaient d’un accès égal aux ressources productives, les rendements
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[ Mars 2012 agricoles s’en trouveraient augmentés, et on compterait de 100 à 150 millions de personnes en moins souffrant de la faim dans le monde. Les femmes bénéficient de l’égalité des droits de propriété dans 115 pays et des droits à l’héritage dans 93 pays. Les disparités entre les sexes en matière de propriété foncière sont observables dans toutes les régions, ce qui illustre les écarts importants qui existent au niveau de l’application de ces lois. Les femmes rurales ont également un accès restreint aux autres ressources productives telles que les intrants agricoles, les services de vulgarisation et la technologie, ce qui a pour conséquence de limiter la production agricole. 5% seulement des services de vulgarisation agricoles bénéficient aux agricultrices. En Afrique sub-saharienne, les femmes détiennent moins de 10% du crédit alloué aux petits exploitants agricoles. Ces désavantages ont des conséquences négatives non seulement sur les femmes ellesmêmes, mais aussi sur les familles et les communautés des zones rurales. Les femmes rurales sont confrontées à davantage de difficultés que les hommes au niveau de l’accès aux services publics, à la protection sociale, aux opportunités d’emploi, et aux marchés et institutions locaux et nationaux, en raison des stéréotypes culturels, des préoccupations de sécurité et du manque de documents d’identification. Les recherches récemment réalisées par ONU Femmes montrent que la proportion de femmes dénuées de carte d’identification s’élève à 80% dans certains villages d’Egypte rurale. Cette situation entrave leur accès à la santé, à l’éducation et aux pensions, et les empêche de demander des titres ou actes de propriété, de bénéficier d’autres services sociaux ou même de voter. Le travail domestique non rémunéré limite la capacité des femmes rurales à tirer avantage de l’emploi dans ou à l’extérieur de l’exploitation agricole, ainsi que des nouvelles opportunités de marché du secteur agricole. A titre d’exemple, huit personnes sur dix ne bénéficiant pas de l’accès à des
sources d’eau potable améliorées vivent dans les zones rurales, et ce sont souvent les femmes et les filles qui ont la tâche d’aller collecter l’eau. Les femmes rurales pauvres peuvent travailler jusqu’à 16 à 18 heures par jour, assurant les travaux des champs tout en devant assumer toutes leurs responsabilités domestiques. Le fardeau du travail domestique non rémunéré des femmes et des filles doit urgemment être réduit en assurant des infrastructures améliorées, des technologies permettant d’économiser du travail et des services de soins dans les zones rurales. Il est nécessaire de mettre en place des stratégies, des politiques et des réponses programmatiques efficaces afin de construire la base d’actifs nécessaire aux femmes des petites exploitations agricoles, d’améliorer leur accès aux ressources et aux services, d’élargir leurs possibilités de diversifier leur production, d’augmenter leur productivité, et de faciliter leur accès aux marchés des produits de valeur. Le financement du développement rural, de l’agriculture et de la lutte contre les changements climatiques doit donner la priorité aux femmes et aux filles rurales. La communauté internationale a versé une somme de 7,5 milliards de dollars américains sous forme d’aide publique au développement en faveur du développement rural et du secteur agricole en 2008-2009. Toutefois, seulement 3% de cette somme ont été alloués à des programmes ayant pour objectif principal l’égalité des sexes, et seulement 32% à des programmes où celle-ci constituait un objectif secondaire. Des ressources financières plus importantes sont nécessaires pour le développement rural, et de tels investissements doivent répondre à la situation et aux priorités des femmes et des filles. Les gouvernements doivent donner la priorité aux projets en matière d’infrastructures, tels que les routes et les transports vers les marchés locaux, les systèmes d’approvisionnement en eau communautaires, et les sources d’énergie renouvelable, et investir
dans les initiatives des femmes rurales favorisant l’agriculture durable et la diversité biologique. Il est crucial d’assurer que les femmes rurales bénéficient sur un pied d’égalité des financements actuels et futurs visant à soutenir le développement rural, l’agriculture et l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Il convient également d’assurer que les responsables gouvernementaux et les fournisseurs de services ont la capacité d’utiliser les outils disponibles, dont la budgétisation tenant compte des questions de genre, pour élaborer, mettre en œuvre, contrôler et évaluer les politiques et programmes tenant compte des questions de genre en matière de développement rural et d’agriculture, ainsi que le développement des infrastructures et la fourniture de services. Les interventions ponctuelles ne sont pas suffisantes : l’environnement politique général doit répondre aux droits et aux besoins des femmes et des filles rurales. La situation des femmes rurales n’a pas bénéficié d’une attention suffisante, et les réponses politiques ont eu tendance à être sporadiques et à avoir une portée limitée. L’autonomisation des femmes rurales exige des stratégies d’ensemble qui traitent des nombreux obstacles auxquels elles sont confrontées. Les décideurs politiques doivent donc adopter une approche systématique pour autonomiser les femmes rurales. Ils doivent également assurer que les priorités des femmes rurales sont prises en compte dans tous les processus de gouvernance aux niveaux international, national et local, y compris dans l’élaboration des politiques, l’administration publique, la fourniture de services, et les mécanismes de financement et de responsabilité.
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[ Mars 2012 Il convient de donner la priorité aux femmes et aux filles rurales dans les politiques et programmes en matière de développement rural et d’agriculture, les plans nationaux de développement et les stratégies de réduction de la pauvreté si l’on veut assurer aux femmes un accès égal aux ressources productives, aux services essentiels, aux opportunités d’emploi et aux technologies économisant du travail. Les Etats doivent abolir les lois et changer les politiques qui favorisent la discrimination à l’égard des femmes et des filles, telles que celles qui limitent les droits des femmes aux terres, à la propriété et à l’héritage, ou qui restreignent leurs capacités sur le plan juridique. Des actions et une responsabilité fortes sont nécessaires pour promouvoir les droits, les opportunités et la participation des femmes rurales. Les partenariats mondiaux doivent être renforcés pour honorer les engagements pris au niveau international en vue de promouvoir les moyens d’existence et les droits des femmes rurales. La 56ème session de la Commission de la condition de la femme est une occasion de solidifier le consensus au sein des gouvernements et de la société civile sur les actions urgentes à prendre pour changer véritablement la vie de millions de femmes rurales. Les recommandations politiques qui seront adoptées par la Commission doivent être pleinement mises en œuvre au niveau national. Elles doivent être promues dans les autres principaux forums politiques, tels que la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20). L’engagement sur le plan international doit être suivi de mesures générales sur le terrain. Des mécanismes de responsabilité efficaces doivent être mis en place ; les femmes et les filles rurales ne peuvent plus attendre, et les gouvernements ne sauraient les décevoir. Les organisations de femmes non gouvernementales et locales sont cruciales pour sensibiliser les femmes et les filles rurales sur leurs droits et sur les responsabilités et obligations des gouvernements nationaux et locaux pour ce qui est de respecter, protéger et promouvoir ces droits. Statistiques Mondiales
PARIS : AMBASSADE DU CAMEROUN LA DIASPORA CAMEROUNAISE INVITEE A INVESTIR DANS LES PROJETS DE LA FEMME RURALE
70% des 1,4 milliard de personnes en situation d’extrême pauvreté dans le monde en développement vivent dans des zones rurales. L’Afrique subsaharienne abrite près d’un tiers de ceux-ci, tandis que l’Asie du Sud en accueille aujourd’hui environ la moitié. En 2010, 925 millions de personnes, dont 60% de femmes, souffraient chroniquement de la faim. L’agriculture assure des moyens d’existence à 86% des femmes et des hommes ruraux, et un emploi à environ 1,3 milliard de petits exploitants agricoles et travailleurs sans terre, dont 43% sont des femmes. On estime qu’environ deux tiers des 400 millions de gardiens d’élevage pauvres dans le monde sont des femmes. Le fardeau du travail domestique non rémunéré est important. Au niveau mondial, on compte 884 millions de pauvres sans eau potable saine, 1,6 milliard de personnes sans sources fiables d’énergie, 1 milliard de personnes sans accès aux routes, 2,6 milliards de personnes sans installations d’assainissement satisfaisantes, et 2,7 milliards de personnes qui dépendent des feux ouverts et des fourneaux traditionnels pour subsister. Les femmes rurales assument la plus grande partie du fardeau du travail non rémunéré en raison du manque d’infrastructures et de services.
La 27ème Edition de la Journée Internationale de la Femme, s’est célébrée cette année, par la communauté camerounaise de France, dans un impressionnant mouvement d’ensemble, rythmé de retrouvailles et de liesse communautaires. Et, cerise sur le gâteau, les camerounaises ont fêté, en présence de deux membres du gouvernement, venues spécialement de Yaoundé, pour la circonstance. Il s’agit de mesdames Marie-thérèse ABENA ONDOA, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, et présidente du comité national de l’organisation de la Journée Internationale de la Femme, et de Clémentine Antoinette ANANGA MESSINA, Ministre délégué, auprès du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural. Le tout, orchestré par Mme Marguerite MBELLA MBELLA, Présidente du comité d’organisation de la Journée Internationale de la Femme à Paris. Le coup valait vraiment la chandelle, car la femme camerounaise installée en France, dans sa diversité professionnelle sait bien se distinguer, et mériter l’attention de ses congénères du monde entier. En fait, la Journée Internationale du 08 mars 2012, s’est célébrée le samedi 10 mars, mettant ainsi un terme à un programme commencé le 03 mars avec les activités sportives,
Dans les zones rurales du monde en développement, à l’exception de la Chine, 45% des femmes âgées entre 20 et 24 ans ont été mariées ou unies avant l’âge de 18 ans, contre 22% chez les femmes urbaines.
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[ Mars 2012 comprenant deux matchs, dont un de volley-ball masculin en lever de rideau et l’autre en football dames, qui a vu les lionnes indomptables de l’Ambassade, venir à bout de leur adversaire française de l’association Femme d’abord, une ONG constituée de dames amies du Cameroun. « Autonomiser les femmes rurales pour éradiquer la faim et la pauvreté. » le thème de cette année, constituait une plate-forme idoine pour les autorités de l’ambassade, de formuler des problématiques interpellatrices en direction des camerounais installés en France, pour les amener à s’intéresser à l’activité de la femme rurale, et à considérer son espace de déploiement, comme un milieu riche en ressources et en potentiel, et qui ne demande qu’un peu d’attention et d’ investissement, de la part des nationaux en quête d’opportunités d’affaires prometteuses. Au cours de la table ronde, les panélistes ont abordé l’autonomisation des femmes rurales, pour éradiquer la faim et la pauvreté, sous cinq angles, afin d’élucider les enjeux : 1-Sous-thème 1 : « Femme rurale et droits humains : expériences françaises (Me Marie Christine GIALOMBARDO, avocat) ; 2- Sous-thème 2 : « Femmes rurales et accès aux moyens de production/femmes rurales et techniques de transformation et de conservation des aliments.(Mme Odette TEDGA, chef d’entreprise) ; 3- Sous-thème 3 : « Femmes rurales et sécurité alimentaire/femmes rurales et lutte contre la faim et la pauvreté. (Mme Jeanne-Louise DJANGA, écrivaine) ; Un public attentif
4- Rural Women and Sustainable Environmental Management/ Femme rurale et gestion de l’environnement (Mme MANGA BESSEM, diplomat) ; 5- Femmes rurales et accès à la terre, aux crédits et à l’éducation (Me Ginette TCHIENGUE, avocat). Les deux membres du gouvernement, ont pris la parole juste avant la table ronde, pour restituer à l’auditoire ( plus de 400 personnes- camerounais et amis du Cameroun confondus), l’essentiel de la politique du gouvernement, en ce qui concerne la promotion de la femme en général et de la femme rurale en particulier. Le point d’orgue de leur intervention a été leur posture en V.R.P des productions agricoles des femmes camerounaises, ramenées du pays, et qu’elles présentaient alors derrière un comptoir. Des produits frais et bien conditionnés, prêts à l’exportation issus de plusieurs associations féminines qui essaiment nos contrées. Cette attitude des Ministres Mariethérèse ONDOA ABENA et Clémentine Antoinette ANANGA MESSINA, a suscité un fort intérêt de l’assemblée, et comme une vague de curiosité émotive. En tout cas, entre production, conservation et commercialisation, les membres de la diaspora ont été invités, chacun selon ses compétences, ses moyens et ses ambitions à s’insérer dans le circuit, pour apporter une plus value dans l’amélioration des conditions de vie des femmes rurales. Tout aussi éloquent et révélateur, a constitué le défilé de mode baptisé « la croisière » et « les fils du soleil », de Doceline et de Mme
EPESSE, deux créatrices Camerounaise de la place Parisienne. Un passage qui a démontré que les Camerounaises, n’étaient en reste dans l’univers de la haute couture, et que celle-ci, s’adaptait facilement à nos modèles de pagnes. Cette séquence du charme et de l’élégance, a été bien égayée par les airs d’un Makossa bien enlevé de l’artiste de renom Dina BELL alias « bazor »
La journée du 10 mars a commencé avec le défilé des femmes, organisé à proximité de la représentation diplomatique du Cameroun. En fait, la forte affluence, n’est que la traduction visible de la politique qualifiée de « diplomatie de proximité », mise en œuvre, avec beaucoup de tact et de perspicacité, par S.EM. MBELLA MBELLA, Ambassadeur du Cameroun en France, et qui, depuis quelque temps, transforme depuis son arrivée, le 73, Rue d’Auteuil, en point de convergence privilégié de rencontres, de débats et de résolutions des problèmes de nos compatriotes de l’hexagone, en conformité avec la feuille de route édictée par le Président de la république S.E.M Paul BIYA . ONANA (AMBACAM Paris)
Livres Une compagnie pétrolière chinoise face à l'enjeu environnemental au Tchad
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[ Mars 2012 L’essor des investissements chinois en Afrique s’accompagne d’inquiétudes, qui concernent notamment leurs impacts écologiques dans les pays hôtes. Mais les principes et la mise en œuvre de la gestion environnementale par les entreprises chinoises demeurent largement méconnus. Cet ouvrage, issu d’un partenariat original entre des chercheurs européens, tchadiens et chinois, propose d’éclairer cette question à partir d’une étude de cas réalisée au Tchad sur un projet initié depuis 2009 par la première entreprise pétrolière chinoise, la CNPC. Pour comprendre la manière dont l’entreprise gère les enjeux environnementaux dans ce pays, l’ouvrage détaille les progrès récents de la régulation environnementale en Chine, puis décrit les actions menées par l’entreprise dans le domaine, au Tchad, durant la période de construction. Une analyse de l'influence du projet mené par Exxon avec l'appui de la Banque mondiale permet de comprendre les interactions entre conceptions chinoise, tchadienne et occidentale des enjeux environnementaux.
Union Européenne ATLAS Permanent Sous la direction de JeanDominique GIULIANI et Pascale JOANNIN
L'Union européenne est présente dans la vie de chacun de ses citoyens. Pourtant sa complexité et sa diversité en font un objet difficile à comprendre. L'Europe et ses Etats membres sont largement méconnus. Qui peut évoquer en quelques lignes la riche histoire de l'Espagne, de l'Italie ou de
la France, la formation de l'Allemagne où les épopées polonaises? Et en même temps avoir une image actualisée et fiable de l'économie estonienne, des finances grecques ou du commerce extérieur portugais ? Ou savoir d'un coup d'œil le nom du Premier ministre finlandais ou la composition du Parlement suédois ? Comment vote-t-on à la BCE ? Quel est le poids économique de l'Europe dans le monde ? Quel est le monument qui incarne l'indépendance de la Slovénie, le passé glorieux de la Lituanie, ce dont les Bulgares sont le plus fiers ? L’équipe de la Fondation Robert Schuman, l'un des tout premiers laboratoires d'idées consacrés à la construction européenne, a décidé d'offrir au public le plus large des réponses à toutes ces questions dans cet Atlas permanent de l'Union européenne. Grâce à 50 cartes et des textes composés spécialement, chaque pays de l'Union est ici présenté pour la première fois sous cette forme, avec son histoire, sa vision de l'Europe et du monde, ses particularités. Avec des statistiques pour chaque pays, pour l'Union et pour la zone Euro en tant que telle, cet ouvrage offre un tableau européen complet et inédit. Facile à consulter, agréable à lire et accessible à tous, ce voyage à travers l'Europe est aussi un outil de travail unique et une référence utile aux décideurs, aux commentateurs, aux enseignants, et à tous ceux qui souhaitent s'informer sur l'Europe, rapidement et aux meilleures sources. Facile à consulter, agréable à lire et accessible à tous, ce voyage à travers l'Europe est aussi un outil de travail unique et une référence utile aux décideurs, aux commentateurs, aux enseignants, et à tous ceux qui souhaitent s'informer sur l'Europe, rapidement et aux meilleures sources. OHADA A. de Saba intitulé La protection du créancier (…) : droit de l'OHADA et pratiques européennes.
La protection du créancier dans la procédure simplifiée de recouvrement des créances civiles et commerciales : droit de l'OHADA et pratiques européennes. Présentation de l'ouvrage : Dans un contexte économique caractérisé par le raidissement du crédit, le recouvrement des créances civiles et commerciales constitue un précieux moyen de refinancement des entreprises et des Etats. Le législateur de l'OHADA ne semble pas avoir pris la mesure de ces enjeux si bien que les créanciers qui utilisent son principal instrument de recouvrement des créances qu'est l'injonction de paiement, s'exposent à des risques processuels qui hypothèquent souvent les chances de recouvrement de la
créance. Ces risques sont aggravés par la crise financière actuelle. La pratique économique enseigne qu'en période de crise économique et financière, la morale des paiements est fortement détériorée et les débiteurs procèdent à une politique sélective des paiements. L'injonction de paiement dans son architecture actuelle est inadaptée à ces circonstances nouvelles. L'ouvrage fait non seulement l'inventaire de ces difficultés mais aussi des propositions de réforme pour les circonscrire. Ces recommandations s'appuient sur les Best Pratices observés dans les pays européens notamment, l'Allemagne, l'Italie, la Suède, la Finlande, l'Espagne... Le Règlement (CE) n°
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[ Mars 2012 1896 du Parlement européen et du Conseil du 12 déc. 2006 instituant une procédure européenne d'injonction de payer a constitué aussi un champ d'investigation car, ce texte aborde des problèmes qui ont échappé au législateur de l'OHADA, notamment ceux qui touchent au besoin de déjudiciarisation, de simplification de la procédure et à la libre circulation des titres exécutoires dans les Etats de l'OHADA. Apollinaire de Saba, est directeur associé du cabinet GFS et membre du Fonds scientifique Jean Bastin. Expert en management des risques, l'auteur conseille les entreprises dans la maîtrise des risques et assiste les Etats dans l'élaboration d'un cadre légal favorable aux investissements et aux entreprises. L'auteur a éprouvé son expertise dans plusieurs sociétés à Genève, notamment à ECODIAGNOSTIC où il a conduit le Rapport du département fédéral suisse de l'économie (SECO) sur le thème : Retards de paiements, défaillances et faillites : état du droit suisse et ses effets sur les entreprises. Il collabore également avec Dalloz, LGDJ et publie dans des revues économiques comme celle de l'Observatoire de la finance.
Rapport Lafarge 2010 sur le développement durable
démarche de progrès se prolongera par la définition de nouvelles ambitions en 2011-2012. Cette 10ème édition privilégie une approche factuelle et chiffrée. Le Rapport développement durable permet ainsi au Groupe de donner à ses parties prenantes une vision précise et mesurable de son engagement. Une démarche de reporting transparent qui fonde les ambitions de développement durable de Lafarge depuis 2001. Le rapport 2010 reprend : Les avancées enregistrées au cours de l'année dans les domaines suivants : avancées sociales, santé et sécurité, relations avec les communautés locales, changement climatique, biodiversité, empreinte hydrique, construction durable ... ; Des exemples de réussites concrétisées par le Groupe sur le terrain ; Les positions publiques du Groupe et les principaux enjeux qui mobilisent le Groupe ; La méthodologie de reporting utilisée par Lafarge pour calculer ses performances ; Les commentaires du panel de parties prenantes.
Haut Conseil des Ressortissants d'Afrique Centrale Appel aux dons Mobilisons-nous !
Le 4 mars 2002, Brazzaville est surprise par une série d’explosions accidentelles qui a fait des centaines de morts et encore plus de blessés et de sinistrés. Afin de porter secours à nos frères et sœurs victimes de cette catastrophe à Brazzaville, le Hcrac s’associe à la diaspora congolaise, rassemblés autour du réseau international des Congolais de l’extérieur (Rice), appellent à une action commune, coordonnée et efficace de tous les amis et frères du Congo. Pour répondre à cet appel, la diaspora issue de l’Afrique centrale et réunie autour du Haut conseil des ressortissants d’Afrique centrale vous adresse cet appel aux dons (médicaments, nécessaire de toilette, vêtements, produits de première nécessité, etc.) afin de porter secours aux victimes du 4 mars à Brazzaville. Lieux de dépôt de dons matériels : 1/Siège du Hcrac, Hotel de ville de Vincennes (MDA), 41-43 rue Raymond du temple, 94300 Vincennes 2/Ambassade du Congo, 37bis, rue Paul Valéry 75016 Paris, entre 10h et 17h Les personnalités qui ont déjà répondu: Son Excellence l’Ambassadeur Henri Lopes, Joe Wilfried Ntsonga, Manu Dibango, Passi, Groupe Biso na Biso, Singuila, Fally Ipupa, Kaysha, etc. Associations et fondations : Urgence Congo, Fondation Ebina, Fondation Génération Avenir, Issap Productions, Association Ayhupedela, l’association des pharmaciens africains de France, la Maaf, Ambulanciers sans frontière, Afrique sans frontière, Fédération des associations africaines et créoles et bien d’autres encore.
En 2010, Lafarge a poursuivi ses efforts et ses progrès en matière de développement durable. Le Groupe a encore réduit ses émissions de CO2 et amélioré la sécurité sur ses sites, tout en renforçant le dialogue avec les communautés locales. Cette
Le Hcrac, en soutien au Réseau international des Congolais de l’Extérieur(RICE) mobilise la diaspora d’Afrique Centrale pour aider les blessés et sinistrés à Brazzaville
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