Ici et là magazine - Numéro 6 - Pays de Loudéac et de Pontivy by Ici et là magazine

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gratuit Magazine Bretagne du Centre

y v i t n o P e c et d a é d u o L Pays de

Lac de Guerlédan LA VIDANGE DU SIÈCLE

Terres Bleues

Kerguéhennec

Patrimoine

Des artisans de la glace

L’art au château

Au fil du lin

S oc i ét é - Cul ture - Économie - Loisirs - Tou r is m e

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Dans un cadre unique Sur le plus grand lac de Bretagne Dans un écrin de verdure PARCELLES ET CHALETS EN TOUTE PROPRIETE Cessibles et transmissibles

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Edito Joli (premier) printemps Ici et Là, trois tout petits mots, quatre minuscules syllabes qui en disent tant en ce joli mois de mai qui est déjà là. Ils disent par exemple que votre magazine en est à bientôt presque une année de vie. Au point que l’on a failli anticiper le premier anniversaire en calculant trop vite : sixième numéro, parution tous les deux mois, donc... un an. « À y’est notre joli bébé a un an », avions nous commencé à entonner en chœur en débouchant un joli flacon quand le moins borné d’entre-nous s’est risqué à une petite remarque : « Euh... Il me semble que le numéro un est né à zéro mois... » Après avoir souri à la naïveté du briseur de rêve, force nous a été de nous rendre à son argument. Nous n’avons donc que dix mois... mais dix mois, pour un nouveau-né, c’est une étape qui compte, une étape de montagne, souvent celle qui voit le petit-bout franchir un sacré cap. En se dressant tout seul pour la première fois, par exemple... et en tentant ses premiers pas, un véritable événement que le jeune aventurier « qui n’en veut » se plaît à marquer d’un joli sourire, d’une risette, plus exactement, de celles qui font craquer les plus endurcis. Vous la voyez notre risette craqueuse ? Vous devinez les jolies fossettes qu’elle creuse dans nos adorables petites joues ? Parce que si on n’a pas tout à fait un an, c’est notre premier printemps ! Et fort heureusement, la gentille tempête de cerveaux générée par le presque anniversaire ne nous a pas détournés de notre raison d’être : vous concocter un chouette numéro. Un numéro de printemps de derrière les jolies jonquilles agrémenté d’une agréable nouveauté : notre site Internet qui perce fièrement la pelouse. Juste là : icietla-magazine.fr. Comme d’habitude, le menu de fête (lire ci-contre), est un menu, proximité oblige, d’Ici et de Là. La Rédaction

N°6 - mai/juin 2015

SOMMAIRE • Dossier : Lac de Guerlédan (p. 5 à 11) • Entreprise : Terres Bleues (p. 12-13) • Entreprise : Décograph (p. 14-15) • Commune : Bréhan (p. 18-19)

• Patrimoine : Château de Kerguéhennec (p. 20-21)

• Découverte : Festival « Au fil du lin » (p. 22-23) • Sport : Pont Querra (p. 24-25) • Agenda culturel (p. 27-30)

• Culture : Festival En Arwen (p. 32-33)

• Gastronomie : Christophe Le Fur (p. 45) • Voyage : Malmö (p. 46)

Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires Directrice de la publication : Christine Le Bourdonnec Rédacteur en chef : Dominique Perrot Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut Photographe : Michel Langle Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication Iconographie : Fotolia Régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr N° ISSN : 2276-1934 Impression : Imprimerie Armoricaine

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D O SS I E

Lac de Guerlédan LA VIDANGE DU SIÈCLE Né de la construction d’un barrage, dans la première moitié du XXe siècle, le lac de Guerlédan est aujourd’hui le plus grand de Bretagne. Enfin, plus en ce moment, car depuis la mi avril et jusqu’à la fin octobre, la vallée va avoir les pieds au sec et attirer des millions de visiteurs. Le Blavet ! Depuis sa source dans la commune de Bourbriac, il traverse plusieurs dizaines de communes des Côtes-d’Armor et du Morbihan, pour finalement se jeter dans la rade de Lorient. C’est sur ce cours d’eau, qui s’étire sur plus de 160 km, qu’il a été décidé d’ériger un barrage... dans la première moitié du XXe siècle. Totalement artificiel, le lac né de cette création de l’homme est aujourd’hui le plus grand de Bretagne. Il s’étend en effet sur une superficie de plus de 300 hectares et affiche une profondeur de plus de 40 mètres, au pied du barrage. À l’époque sa construction visait, d’abord et surtout, à produire de l’électricité pour une région qui en manquait cruellement. Neuf décennies plus tard, c’est toujours la fonction première de cet équipement, propriété d’EDF depuis 1946. Pour vérifier le bon état de l’ouvrage et suivre son évolution dans le temps, des opérations d’assèchement sont ponctuellement conduites. Au cours du XXe siècle, ce fût déjà le cas à quatre reprises. À chaque fois, des millions de visiteurs étaient venus découvrir les mystères de la vallée engloutie. Pour cette première vidange du XXIe siècle, ils devraient encore être plus nombreux. Depuis le début du mois d’avril, la grande marée des visiteurs est déjà bien réelle.

Au fil des jours, l’eau qui s’écoule à marche forcée par les vannes du barrage, révèle peu à peu cette vallée engloutie, avant qu’elle ne se dévoile totalement. Contrairement à une légende tenace, aucun village ne fut immergé par une mise en eau qui a tout de même recouvert plus de 12 km de la vallée du haut Blavet. Certes, 17 écluses, des maisons éclusières et quelques autres furent recouvertes par les eaux. Mais n’en déplaise à certains, il sera une nouvelle fois impossible d’y trouver la confirmation d’une légende de ville engloutie, à l’image de la cité d’Ys ! Les millions de visiteurs qui devraient s’y presser, entre le mois de mai et le mois d’octobre vont y découvrir des paysages à la fois lunaires et mystérieux. Ils pourront marcher sur les bords d’un Blavet, serpentant dans son ancestral lit naturel et canalisé. Ils pourront également imaginer l’ancienne activité humaine dans les maisons éclusières, les carrières de schistes ou les abris de carriers et voir reverdir cette vallée de Guerlédan. Des moments qu’il serait dommage ne de pas aller apprécier. Car dès novembre, les vannes se refermeront et la mythique vallée de Guerlédan sera à nouveau submergée par les eaux pendant de très nombreuses décennies... 5

D O SS I E

1924-1930 UNE CONSTRUCTION MOUVEMENTÉE Au sortir de la Première Guerre mondiale, les besoins en électricité sont de plus en plus pressants. Dans le centre Bretagne, le sous-préfet de Pontivy, Joseph Ratier, émet le premier l’hypothèse visant à barrer le Blavet pour produire de la « houille blanche ». Une première qui suscite rapidement l’hilarité et même l’hostilité. Un homme pourtant y croit. Originaire de Pontivy, Auguste Leson est alors tout jeune diplômé de l’École supérieure d’électricité. Le courant va passer avec le sous-préfet et il sera successivement le concepteur, le promoteur, le réalisateur et le directeur du projet. Pour le réaliser, une société, l’Union Hydro-Électrique Armoricaine (UHEA), est créée. Les capitaux nécessaires à l’édification du barrage sont rapidement réunis et les premiers coups de pioche sont donnés, le 1er juin 1923. Entre des études préalables imprécises et des matériaux inadaptés, les problèmes techniques apparaissent très vite. Des difficultés auxquelles s’ajoutent des conditions de travail particulièrement pénibles pour les 300 ouvriers du chantier. Et forcément l’argent vient à manquer. Le budget total est entièrement consommé alors que le chantier n’en est qu’aux fondations ! Arrêté en septembre 1925, il reprend un an et demi plus tard, porté par une nouvelle société et un nouveau chef de chantier. Mais l’adhésion n’est toujours pas totale. Et lorsqu’en septembre 1928, la navigation est entièrement suspendue, une guerre acharnée s’engage entre les mariniers et les défenseurs de l’électricité. Qu’importe, les travaux se poursuivent et le barrage peut être mis en eau, en août 1929. L’euphorie est de courte durée. Au cours de l’automne et de l’hiver suivant, le chantier est inondé par une crue exceptionnelle du Blavet. Comme toujours, le Blavet finit par se calmer et si tous les problèmes ne sont pas réglés, le barrage peut démarrer la production d’électricité en novembre 1929. Il faudra toutefois attendre plus d’un an pour que l’inauguration officielle soit enfin célébrée, le 12 octobre 1930. 6

LE BARRAGE EN CHIFFRES

208

mètres de long

45 mètres de haut 304 hectares de superficie 240 000 tonnes de béton

51 million de m3 de retenue d’eau

Une capacité de production équivalente aux besoins d’une ville de 15

000 habitants

D O SS I E

2015

LE CALENDRIER DE LA VIDANGE

UN EXAMEN ET DES TRAVAUX Depuis sa construction, le barrage de Guerlédan fait régulièrement l’objet d’examens techniques. Ils peuvent se faire par inspection subaquatique à l’aide d’un robot, ou, comme cette année, par une vidange complète de la retenue. Pendant l’assec, les services d’EDF vont y effectuer d’importants travaux, pour un montant total d’environ 4 M€. Outre l’entretien de la surface de la paroi habituellement immergée du barrage et la rénovation des deux vannes de vidange de fond, un batardeau pérenne pour les vidanges de fond va être créé. Une réalisation qui permettra ensuite d’assurer la maintenance sans procéder à une vidange. Et a priori, il ne devrait plus y en avoir, avant plusieurs décennies.

Mars-avril :

abaissement progressif du niveau de la retenue d’eau par turbinage, puis par ouverture des vannes du fond du barrage.

Mai-octobre :

période d’assec au cours de laquelle l’inspection des parties habituellement immergées et les travaux seront réalisés.

À partir de novembre :

remplissage de la retenue d’eau par le débit naturel du Blavet.

Début 2016 :

remise en service de la centrale hydroélectrique.

LE FONCTIONNEMENT D’UN AMÉNAGEMENT HYDROÉLECTRIQUE Un barrage hydroélectrique fonctionne selon le principe d’un moulin : l’eau retenue derrière le barrage, est amenée par une conduite forcée sur une turbine qui se met en rotation. La turbine entraîne un alternateur qui génère le courant électrique. Le transformateur élève ensuite la tension pour faciliter le transport de l’électricité sur de longues distances.

D O SS I E

Musée de Saint Aignan DÉCOUVRIR LA FÉE ÉLECTRICITÉ Les mercredis électriques

Chaque mercredi à 15 h, une visite d’environ une heure et demie, ponctuée d’expériences scientifiques simples, permettra de mieux comprendre les étonnantes propriétés de l’électricité.

L’histoire de la fée électricité

Créé il y a plus de 20 ans, le musée de l’électricité situé à SaintAignan, a longtemps été géré par une association de passionnés. Agrandi et réaménagé, il l’est désormais par l’office de tourisme de Pontivy Communauté. Grâce à une collection particulièrement riche, composée de photographies, d’objets de production électrique et d’appareils électroménagers du début du XXe siècle, il permet de découvrir de manière originale, l’histoire passionnante de l’électricité depuis la construction du barrage. Tout au long du printemps et de l’été, il sera bien évidemment ouvert au public et proposera également diverses animations.

Chaque samedi à 15 h 30, les plus jeunes pourront découvrir l’histoire de la fée électricité qui, après avoir voyagé autour du monde pour souffler aux plus grands scientifiques de merveilleuses inventions, s’est aujourd’hui installée dans une lanterne magique au musée. Une découverte romancée des plus grandes inventions électriques, depuis la découverte de l’électricité statique par Thalès au VIe siècle avant notre ère, jusqu’à la construction du barrage de Guerlédan au début du XXe siècle.

Le musée et l’exposition

Les jeudis et les dimanches, à 14 h 30, après la découverte du musée, les visiteurs pourront également découvrir une exposition en plein air qui retrace sur un circuit de 3 km, rythmée par 23 photos grands formats, l’épopée de la construction du barrage de Guerlédan, de 1923 à 1930.

Contact

Musée de l’électricité de Guerlédan Rue du Musée, 56480 Saint-Aignan - Tél. 02 97 27 51 39 www.musee-electricite-guerledan.com

De mai à octobre : ouvert du lundi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Le dimanche de 14 h à 18 h. Tarif plein : 4,50 €. Tarif réduit : 2,50 €.

Pratique

D O SS I E

VISITES GUIDÉES DU FOND DU LAC Pendant quatre mois et demi, les offices de tourisme de Pontivy Communauté, du Pays du Centre Bretagne et du Kreiz Breizh proposeront des visites guidées de la vallée. Différentes « portes d’entrée » seront proposées aux visiteurs.

- Portes d’entrée de l’Anse de Sordan et du Rond-Point du Lac :

Du 14 mai au 31 octobre, quatre visites par jour, tous les jours. Horaires : 10 h, 11 h 30, 14 h 30 et 16 h. Tarifs : 2 € par personne. Gratuit pour les moins de 12 ans et accompagnateur de personne en situation de handicap. Durée de la visite : 45 minutes. Pas de pré-réservation.

- Portes d’entrée de Beau Rivage et de Trégnanton :

Mi-mai, juin et septembre : quatre visites par jour les week-ends et jours fériés uniquement. Horaires : 10 h, 11 h 30, 14 h 30 et 16 h. Juillet, août : quatre visites par jour, tous les jours. Horaires : 10 h, 11 h 30, 14 h 30 et 16 h. Tarifs : 2 € par personne. Gratuit pour les moins de 12 ans. Durée de la visite : 45 minutes. Pas de pré-réservation. Beau Rivage (Caurel) : 02 96 28 25 17 (office de tourisme du Pays Centre Bretagne). Trégnanton (Saint-Gelven) : 02 96 29 02 72 (office de tourisme du Kreiz Breizh).

Des navettes le week-end

Pendant toute la durée de l’assèchement du lac de Guerlédan, son accès sera réglementé. Pour faciliter les déplacements, Pontivy Communauté propose un service de navettes permettant de rejoindre l’Anse de Sordan, à Saint-Aignan. Quatre circuits seront mis en place au départ de Pontivy, Cléguérec, Neulliac, Silfiac et Saint-Aignan. Du 14 mai au 31 octobre, les week-ends et jours fériés, quatre allers-retours seront proposés en cohérence avec les horaires des visites guidées du fond du lac (10 h, 11 h 30, 14 h 30 et 16 h). Tarif : 2 € par personne aller-retour. Gratuit pour les moins de 12 ans. Pré-réservation possible auprès de l’office de tourisme de Pontivy Communauté. Tél. 02 97 25 04 10.

Renseignements

Anse de Sordan (Saint-Aignan) : 02 96 28 51 41 (office de tourisme de Pontivy Communauté). Anse de Guerlédan / Rond point du Lac (Mûr-de-Bretagne) : 02 96 28 51 41 (office de Tourisme de Pontivy Communauté).

D O SS I E

Spectacle équestre LIN

EXCALIBUR, L’ÉVEIL DE MER

La Bretagne des contes et légendes, berceau d’innombrables mythes chevaleresques et terre inoubliable de la naissance d’Excalibur... De mai à octobre, pendant toute la période de l’assèchement du lac de Guerlédan, la troupe Arkaval s’installera à Landroanec, à Mûr-de-Bretagne, et proposera des spectacles inspirés des légendes locales et de l’histoire de la vallée de Guerlédan. « Une Ombre s’est abattue sur les terres de Quénécan apportant un goût de cendre et d’amertume au quotidien des habitants totalement démunis. L’infâme comte de Kerguézangor, assoiffé de magie noire, a pris possession de ce fief et entend bien en extirper toute essence de vie en n’hésitant pas à tuer quiconque se dressera sur son chemin. Deux paysans, pas vraiment érudits, mais au sens pratique très développé, vont tenter d’enrayer cette terrible mise à mort de toute une région en profitant de l’aide inopportune de chevaliers en mal de reconnaissance, d’un forgeron aux pouvoirs insoupçonnés et d’une lame magique qui ne demande qu’à entrer dans la mythologie Bretonne ! » Épique et original le spectacle équestre « Excalibur, l’éveil de Merlin », retrace avec force et humour, la genèse de la plus célèbre des légendes... Le mythe arthurien comme vous ne l’avez encore jamais vu ! Au rythme du galop des chevaux, vibrez sous le choc des joutes et des combats d’épées, découvrez l’aventure du légendaire Merlin et de chevaliers qui, un jour, feront partie de la Table Ronde...

Horaires Mai

14 h 30 : mercredis 6, 13, 20 et 27 ; jeudis 7, 21 et 28 ; vendredis 22 et 29. 14 h 30 et 17 h : jeudi 14 ; vendredis 1er, 8 et 15 ; samedis 2, 9, 16, 23 et 30 ; dimanches 3, 10, 17, 24 et 31.

Juin

14 h 30 : mercredis 3, 10, 17 et 24 ; jeudis 4, 11, 18 et 25. 14 h 30 et 17 h : samedis 6, 13, 20 et 27 ; dimanches 7, 14, 21 et 28.

Tarifs Adultes : 9 €. Enfants (moins de 12 ans), 7 €. Groupes, 8 €.

D O SS I E

1985

e LA DERNIÈRE VIDANGE DU XX SIÈCLE

Une vidange et une visite complète des installations tous les dix ans ! Clairement affiché, aussitôt après la mise en service du barrage, l’objectif n’a pas été tenu, loin s’en faut. En sept décennies, le lac de Guerlédan n’aura finalement été vidé que quatre fois : 1951, 1966, 1975 et 1985. Arrêt sur images, de la dernière vidange du XXe siècle.

ENTREP

RISE

Terres Bleues Des artisans de la glace Depuis maintenant plus de dix ans, Karine et Philippe Jouan fabriquent des crèmes glacées à partir du lait bio de l’ancienne exploitation familiale, à Cléguérec. Une diversification réussie au pays de la terre bleue. Douaroù glaz... terres bleues en breton ! Comme la couleur de celles du hameau de Kerantourner, dans la commune de Cléguérec. Une terre aux reflets schisteux exploitée et travaillée par ses parents et où il est né. Une terre qu’il a lui même exploitée, à partir de 1997, en reprenant la ferme familiale avec son frère. Sur une exploitation de 65 ha, ils élèvent alors une soixantaine de vaches laitières. Mais le modèle ne leur convient guère. Dès 1999, les deux jeunes hommes décident donc de se convertir à l’agriculture biologique. « C’était un choix personnel, mais aussi économique », se souvient Philippe Jouan. Les débuts sont prometteurs. Mais trois ans plus tard, la conjoncture devient beaucoup moins favorable. L’offre de lait bio est supérieure à une demande encore naissante et, forcément, le prix baisse. « Nous faisions 12

un bon produit mais les coopératives ne le valorisaient pas à sa juste valeur », assure Philippe. Avec sa femme Karine, qui vient de le rejoindre au sein de l’exploitation, il comprend rapidement qu’il va falloir se diversifier. Reste à trouver la bonne idée, celle qui pourra être concrétisée. Les pistes visant à transformer la production laitière en yaourt ou en fromage, sont rapidement abandonnées.

Au lait fermier

Ce sera finalement la crème glacée. « Il n’y avait pas encore beaucoup d’artisans glaciers et surtout, nous en faisions déjà un peu pour les clients du gîte d’hôtes que nous développions aussi à la ferme », précisent-ils. Un peu juste tout de même pour se lancer dans une production, certes artisanale, mais qui nécessite une réelle

technicité. C’est dans le sud de la France, auprès d’un retraité du métier qui accepte généreusement de communiquer son savoir-faire, qu’ils vont se familiariser avec les secrets de fabrication de la glace et du sorbet. Et pour trouver un nom, les nouveaux artisans glaciers ne vont pas hésiter bien longtemps. Ce sera bien évidemment « Terres Bleues ». Le laboratoire est immédiatement construit à proximité de l’exploitation et les premières glaces sont fabriquées au printemps 2003. Elles le sont bien évidemment avec le lait bio de la ferme. Pour les autres ingrédients (beurre, crème, sucre, arômes, purées de fruits...), ils privilégient les circuits courts et les producteurs régionaux. D’entrée, leur gamme de base, composée pour les deux tiers de crèmes gla-

cées et pour l’autre tiers de sorbet, compte déjà plus de 25 parfums. Conditionnée dans des bacs de 2,5 litres et de 5 litres, la production est alors exclusivement vendue aux professionnels, glaciers et restaurateurs.

100 000 litres par an

Le succès est rapidement au rendez-vous et dès la fin de la première année d’exploitation, ils décident d’attaquer le marché des grandes et moyennes surfaces avec des conditionnements plus petits, de 500 ml à un litre. Là encore, si le prix de vente est un peu plus élevé que celui des glaciers industriels, la qualité séduit le consommateur. Elle est bien évidemment liée à celle des produits utilisés. Mais elle doit aussi au processus de fabrication qui comprend deux phases bien distinctes : la pasteurisation où le mélange d’ingrédients (le mix) est chauffé à 85° avant d’être refroidi à 4° ; la maturation où le mix est passé dans la machine à glace afin de faire foisonner le produit, c’est-à-dire lui injecter de l’air. « C’est une opération obligatoire sinon la glace serait dure comme de la pierre, ex-

Chaque année, Terres Bleues produit 100 000 litres de crème glacée.

En crème glacée ou en sorbets, la gamme compte aujourd’hui plus d’une cinquantaine de parfums. plique Philippe. Cela permet également de la rendre plus onctueuse. » Si l’expérience se révèle rapidement être une réussite, la tâche est lourde. Pour se consacrer exclusivement à la fabrication de crème glacée, le couple décide finalement de vendre l’exploitation agricole. Il continue toutefois d’acheter le lait auprès des nouveaux propriétaires qui ont poursuivi la filière bio. Parallèlement, il développe très largement la gamme des produits qui compte aujourd’hui 55 parfums. « Nous innovons régulièrement. Il y a des échecs comme celui du chocolat-lambig, mais également et fort heureusement des succès », sourit Philippe. La dernière création, une glace à la vanille marbrée avec du caramel au beurre salé, baptisée « Vanille Breizh », fait partie de ceux-ci. À peine mise en rayon, elle se taille déjà un beau succès. La multiplication des parfums s’accompagne d’une diversification des produits. Depuis quelques années Terres Bleues pro-

pose aussi des gâteaux glacés, des bûches, des verrines ou encore des omelettes norvégiennes. Désormais renforcée par trois salariés, l’entreprise produit annuellement plus de 100 000 litres de crème glacée et apparaît sur les étals d’environ 250 points de vente en Bretagne. Résultat, depuis la création, le chiffre d’affaires a été multiplié par dix et a dépassé les 400 000 €, l’an passé. L’activité demeure toujours liée à la saisonnalité et l’entreprise artisanale de Cléguérec réalise ainsi 60 % de son chiffre entre mai et septembre et 25 % à l’occasion des fêtes de fin d’année. Mais depuis 2012, elle bénéficie également d’une notoriété et d’une visibilité beaucoup plus grande, grâce à son adhésion à l’association « Produit en Bretagne ». Et si en plus, le printemps et l’été breton avaient la bonne idée d’être ensoleillés, les artisans glaciers seraient assurément comblés...

ENTREP

RISE

Décograph En communication, tous les supports sont bons ! Installée à Loudéac depuis un peu plus de 20 ans, la société Décograph s’est imposée comme un professionnel incontournable de la signalétique. Des voitures aux camions en passant par les enseignes et les totems... Tous les supports sont bons pour la communication. « Les jeunes qui seront bientôt diplômés doivent s’attendre à exercer plusieurs métiers au cours de leur vie. » Dans un environnement professionnel en constante mutation, cette affirmation semble aujourd’hui résonner comme une évidence. Et pourtant, lorsqu’au début des années 80, Jean-Luc Blanchard quitte l’institut universitaire technologique de Vannes, avec un diplôme d’informatique en poche, il peut légitimement rêver d’une belle carrière professionnelle dans ce secteur d’activité. L’informatique n’en est encore qu’à ses débuts, et les perspectives de développement apparaissent en effet immenses. Elle démarre d’ailleurs plutôt bien puisqu’il décroche rapidement un poste de chef de projet dans une société de service 14

informatique. Une fonction qu’il occupera quelques années avant de prendre des responsabilités commerciales chez Xerox. En 1992, un licenciement économique fait basculer son univers professionnel. L’homme n’a pas encore 31 ans et caresse depuis quelques temps déjà, le rêve de monter sa propre entreprise. L’occasion est inespérée, il ne la laisse pas filer. Il crée une entreprise spécialisée dans la signalétique et s’installe rue de Pontivy, à Loudéac.

L’adhésif remplace la peinture À l’époque, le métier est en profonde mutation. Pour l’essentiel, le travail sur les véhicules ou les panneaux installés aux frontons des entreprises, est effectué par des

peintres en lettres. Mais dans ce domaine comme dans d’autres, l’heure est à l’informatisation des techniques de production. Et ça tombe plutôt très bien puisque dans ce domaine, Jean-Luc Blanchard dispose de quelques solides notions. « C’est vrai que mon expérience m’a beaucoup aidé au départ et l’entreprise a rapidement compté plus d’ordinateurs que d’employé », sourit-il. Pragmatique, le nouveau chef d’entreprise s’attache d’abord à développer le marché local. Et là encore, l’environnement est plutôt favorable puisque le Centre Bretagne affiche une concentration importante de transporteurs routiers. Ceux-ci vont d’ailleurs rapidement faire appel à ses services pour sigler tracteurs et remorques, au nom de leur entreprise. La peinture est désor-

Publi-reportage mais remisée au fond de l’entrepôt et l’habillage du véhicule se fait par la pose d’un adhésif spécial, préalablement imprimé et découpé au format. Développée avec des logiciels qu’il a parfois lui même créés, la technique s’avère terriblement efficace et le résultat indifférent aux épreuves du temps. Surtout, il présente l’avantage de s’adapter à tous les supports : camions, véhicules utilitaires et voitures de service, bien sûr... Mais de la conception graphique à la pose, la signalétique qu’il propose peut également se décliner sur des panneaux, des totems ou encore des vitrines.

Un million de chiffre d’affaires Régulier et constant, le développement de son activité va l’obliger à quitter ses locaux initiaux dans le centre-ville, pour déménager en périphérie. En 2008, il s’installe ainsi dans un bâtiment de 750 m2, situé dans la zone d’activité de Calouët. Désormais, avec

...préalablement imprimé et découpé au format.

L’habillage du véhicule se fait par la pose d’un adhésif spécial... ses cinq salariés, l’entreprise loudéacienne peut aussi effectuer les travaux à domicile ou chez le client. Cette dernière option est privilégiée pour certains chantiers, comme celui de la direction interdépartementale des routes (DIR). Aux véhicules de l’ouest, dont il réalise le marquage depuis sept ans, il vient d’ajouter ceux de la Normandie et de Picardie, soit tout de même une flotte de plus de 700 unités. Le développement interne s’accompagne rapidement d’un essor externe. Entre 2013 et 2014, Jean-Luc Blanchard renforce son emprise régionale dans son domaine d’activité avec la reprise d’un concurrent en Illeet-Vilaine. La société qui compte deux sala-

riés et rebaptisée Décograph Publicité, lui ouvre de nouvelles perspectives d’expansion. Parallèlement, il diversifie son activité avec la reprise d’une société basée à Erquy et spécialisée dans la pose d’affiches publicitaires sur les bus de transports urbains. Après Rennes, Saint-Malo, Saint-Brieuc et Vannes, l’entreprise rebaptisée Décograph Services, va également marquer aussi les bus lorientais. Désormais regroupée au sein d’une holding, la société, qui compte aujourd’hui une dizaine de salariés, affiche un chiffre d’affaires avoisinant le million d’euros. Et il devrait encore croître puisque Jean-Luc Blanchard a d’autres projets en tête.

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Bréhan Entre le Lié et l’Oust Bordée par deux cours d’eau, le Lié et l’Oust, la commune de Bréhan a longtemps lié son destin à cette proximité fluviale. Aujourd’hui, elle se distingue surtout par la présence d’une importante concentration d’établissements médicaux spécialisés. Il n’y a pas si longtemps, elle s’appelait encore Bréhan-Loudéac. Des confusions fréquentes avec une commune homonyme du département des Côtes-d’Armor, ont fini par avoir raison du second patronyme. Et depuis un décret de septembre 1977, cette commune du Morbihan porte désormais l’unique nom de Bréhan. À la « frontière » des deux départements et pratiquement à égale distance des villes de Loudéac et Pontivy (une vingtaine de kilomètres), Bréhan est bordée par deux cours d’eau. Le Lié, qui s’écoule du nord vers le sud, délimite la commune sur la totalité de sa partie est. L’Oust, qui dans ce secteur se confond avec le canal de Nantes à Brest, marque les limites de la commune dans sa partie sud. Une forte présence fluviale qui n’a bien évidemment pas manqué de façonner la cité avec une forte concentration 18

de moulins à eau. Ce fût d’abord le cas à la fin du XVe siècle, avec la création de l’un des premiers moulins à papier de Bretagne par Robin Fouquet et Jean Crès. En 1484, ces maîtres imprimeurs éditent ainsi le premier incunable (1) breton : le trépassement de la Vierge. Ce fût ensuite le cas, du XIXe siècle à la seconde moitié du XXe, avec les nombreuses minoteries, notamment installées sur les rives du Lié. Les roues des moulins ne tournent plus depuis la fin des années 70, mais les vestiges patrimoniaux, à l’image du moulin de la fosse, subsistent toujours.

Une activité médicale développée

La commune compte par ailleurs de nombreux témoignages d’une forte culture religieuse. Outre de multiples calvaires et trois

chapelles, le cœur du bourg est occupé par une vaste et imposante église. Reconstruit à la fin du XIXe siècle sur les ruines d’une ancienne église, cet édifice de style néogothique, dessiné sur le plan d’une croix latine, abrite quelques petites richesses. Mais dans ce domaine, l’abbaye de Timadeuc, reste le joyau du patrimoine architectural de la commune. Fondée en 1841, dans un ancien manoir, elle accueille aujourd’hui plus d’une vingtaine de moines qui partagent leur temps entre la prière et la production de fromage et de pâtes de fruit (lire Ici et Là n° 5 - mars-avril 2015). Économiquement, la vie de Bréhan est dominée par l’agriculture. Sur une superficie totale de 5 165 hectares, on comptabilise en effet 5 000 hectares de terres agricoles. « Ici la terre est bonne. Il y a un siècle, on comptait près de 150 exploitations », pré-

cise le maire, Hervé Guillemin. Aujourd’hui, on en dénombre encore une soixantaine. À côté de la polyculture, l’élevage de vaches laitières y est particulièrement développé. Mais l’industrie est également présente. Spécialisée dans la valorisation des ressources naturelles et plus particulièrement les algues, la société Olmix affiche en effet plus de 150 salariés. De son côté, la société PRP (Procédés Roland Pigeon), qui produit des engrais et des fertilisants, compte aujourd’hui près d’une cinquantaine de salariés. Mais ce qui fait la spécificité de la commune de Bréhan et qui représente la principale source d’emploi, c’est la présence d’une très forte densité de centres médicalisés. Une spécificité qui doit beaucoup à Jean Saulnier, médecin psychiatre et maire de la commune de 1968 à 1993. Si elle n’est pas la plus ancienne, la résidence Barr Heol, gérée par la fondation Claude Pompidou, demeure la plus connue. Spécialisée dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, elle apparaît toujours comme un établissement pilote. Mais des maisons de Kerlaouën, Kervihan et Kersioul, en passant par le centre Gwenn Ran ou encore la maison de repos de Penker, on compte six centres médicalisés, générant plus de 400 emplois. Ces activités, auxquelles il convient d’ajouter un espace pluridisciplinaire de santé qui regroupe 25 professionnels, ne sont bien évidemment pas étrangères au développement démographique de la commune. Après être retombée sous la barre des 2 000 habitants dans les années 60, Bréhan enregistre en effet une hausse constante depuis le milieu des années 70, et dépasse aujourd’hui les 2 300 habitants. Et cette dynamique ne devrait pas s’inverser puisque la commune vient de lancer un nouveau lotissement d’une vingtaine de lots avec un prix du m2 oscillant entre 12 € et 18 € pour les primo-accédants. Des nouveaux propriétaires qui pourront profiter des charmes de la campagne tout en bénéficiant d’une offre de services, de commerces et d’équipements scolaires adaptés à leurs besoins. (1)

Se dit d’un ouvrage imprimé en occident avant 1500.

En Bref

Population : 2 332 habitants (2012) Superficie : 5165 ha Gentilé : Bréhannaise et Bréhannais.

I N T E R V I E W

Hervé Guillemin Maire de Bréhan

Élu à 22 ans, Hervé Guillemin a siégé pendant deux mandats au conseil municipal de Bréhan. Après un passage à Loudéac, où il a également été élu, il est premier magistrat de la commune depuis 2008. Vous avez été réélu en mars 2015. Comment abordez-vous ce second mandat ? Avec plus de sérénité car je connais la fonction. Mais j’ai toujours la même envie de servir le mieux possible tous les concitoyens. Aujourd’hui, la difficulté réside dans l’élaboration de prospectives. Nous allons en effet devoir faire face à une diminution des dotations d’environ 140 000 € sur trois ans. Les nouvelles règles d’urbanisme vont en outre resserrer le périmètre constructible de 40 ha à 8 ha. Il convient donc de ne pas se tromper sur nos réels besoins. Quels projets souhaitez-vous développer au cours des cinq prochaines années ? D’abord, nous allons parfaire notre schéma pour un meilleur service public, notamment dans le domaine du transport. Nous allons acheter deux minibus et créer une régie pour adapter le système de transports communaux aux besoins des écoles et du centre de loisirs. Nous allons également engager la construction d’une cantine neuve pour les deux écoles et pour le portage des repas à domicile. Elle sera désormais située au plus près des écoles, c’est-à-dire au centre du bourg. Êtes-vous favorable à un rapprochement entre la Cidéral et Pontivy-Communauté ? Oui, j’y suis bien évidemment favorable, mais il convient néanmoins de faire très attention. Nous avons une vocation et même une obligation à la régionalisation. Il serait souhaitable d’avoir une vision du territoire plus large encore avec un véritable département de Bretagne intérieure. Cela passera nécessairement par une jonction ou une fusion des petites communes. Nous devrons avoir le courage d’adopter un tel schéma tout en veillant à conserver les services de proximité.

OI PAT R I M

Kerguéhennec L’art contemporain au château « Le Versailles breton » ! C’est le joli surnom généralement accolé au château de Kerguéhennec. Un château construit au XVIIIe siècle à Bignan, aujourd’hui propriété du département du Morbihan et qui abrite désormais un centre d’art contemporain. Au début du XVIIIe siècle, c’est au cœur du domaine de Kerguéhennec, situé sur le territoire de la commune de Bignan, que deux riches financiers suisses, choisissent d’ériger un château. En 1710, ils en confient la réalisation à l’architecte vannetais Olivier Delourme. Installés à Paris, les frères Hogguer, par ailleurs actionnaires de la Compagnie des Indes, s’en séparent une vingtaine d’années plus tard. D’abord acquis par un membre de la famille des Rohan, il verra ensuite se succéder différents propriétaires avant d’être racheté par le comte Paul-Henri Lanjuinais en 1872. Maire de Bignan, député puis président du conseil général du Morbihan, il va en faire sa résidence principale et y entreprendre d’importants travaux. D’une superficie de 170 hectares, le parc est notamment aménagé par le célèbre paysagiste suisse, Denis Bülher. Celui qui est également connu pour avoir conçu le parc du Thabor, 20

à Rennes, y mêle les influences et fait cohabiter les allées rectilignes à la française et les lignes plus amples et sinueuses. Le parc est par ailleurs agrémenté d’un arboretum composé d’essences provenant de différents continents.

Un projet culturel

Un siècle plus tard, en 1972, le département du Morbihan décide d’acheter le domaine pour y développer un véritable projet culturel. Classé au titre des monuments historiques en 1988, celui-ci s’attache au dialogue permanent entre l’art, l’architecture et le paysage. Depuis maintenant plus de deux décennies, la programmation artistique et culturelle prend en compte la variété des lieux d’exposition et invite à la circulation dans les différents espaces du domaine. Le parc apparaît bien évidemment comme l’un d’eux. Créé à l’initiative du ministère

de la Culture, de la Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne et du Fonds régional d’art contemporain de Bretagne, il est même devenu une référence pour la présentation de sculptures contemporaines. Déjà doté d’une trentaine d’œuvres d’artistes majeurs, il vient de s’enrichir de deux nouvelles sculptures au cours du printemps : « Chêne » de Roland Cognet, et « La hache et la rose », de Matthieu Pilaud. Le château et ses dépendances sont également devenus des espaces privilégiés pour présenter régulièrement des expositions monographiques et thématiques (lire cicontre). L’espace ouvert des anciennes écuries est propice à la présentation d’œuvres monumentales. Plus cloisonné et intimiste, celui de la bergerie abrite la collection Tal Coat; enfin, la qualité des volumes et de la lumière des salles du premier étage du château favorisent la déambulation et la découverte de la peinture.

EXPOSITION

DE PRINTEMPS

EXPOSITION

D’ÉTÉ

FÊTE DES ENFANTS LE 7 JUIN

Lancée en mars, la saison artistique printanière du château de Kerguéhennec, se poursuit jusqu’à fin mai. Elle invite à découvrir une oeuvre d’une grande rareté, avec la présentation, au château, d’une exposition retraçant, à travers cinquante peintures et un ensemble d’aquarelles, le parcours d’un peintre méconnu, François Aubrun (1934-2009). Dans la solitude de son atelier, il a peint sans relâche, une oeuvre silencieuse d’une grande densité. Des œuvres seront également présentées dans la bergerie en regard de celles de son ami Tal Coat. Vincent Barré investira, quant-à-lui, les vastes volumes des anciennes écuries et le bassin de la cour d’honneur avec un ensemble de sculptures, dont certaines produites pour l’exposition (photo ci-contre). S’inscrivant formellement dans le champ de l’abstraction, ses œuvres ne sont pas sans évoquer des formes connues, s’apparentant à des objets, usuels ou rituels, ou à des corps. Enfin, dans le même temps, au rez-de-chaussée du château, parmi les dorures des lambris, des fleurs dans des vases... Rien de plus normal dans une telle maison, sinon que ces fleurs de grès émaillé, dont les dimensions excèdent toujours l’échelle des fleurs naturelles, sont l’oeuvre d’un sculpteur, Clémence van Lunen . Une manière magistrale de réinterpréter, dans un répertoire plutôt baroque, le décor néo-renaissant de la fin du XIXe siècle.

L’exposition d’été sera ouverte au public au 28 juin au 1er novembre. Au château, poursuivant le dialogue avec la dimension patrimoniale du site, neuf artistes, sont invités à prolonger les décors peints du rez-de-chaussée, par les moyens du dessin et de la peinture, transformant le premier étage en une vaste entreprise générale de peinture. Dans le même temps, Paul Wallach succédera à Vincent Barré dans les anciennes écuries. « Where what was », présentée l’hiver dernier au musée d’art moderne de Saint-Étienne, montrera un ensemble d’œuvres récentes et quelques-unes plus anciennes. Paul Wallach est l’un des sculpteurs les plus singuliers de sa génération. Dessins dans l’espace, ses assemblages reprennent des questions chères à la sculpture, comme l’équilibre, le vide, la présence. C’est sa première exposition personnelle d’envergure en France. En contrepoint : un cycle de vidéos avec François Daireaux, trois sculptures de Nicolas Fedorenko dans la chapelle et dans le parc et un ensemble de photographies au sténopé prises in situ par Claire Lesteven.

Avec la Fête des enfants, c’est un dimanche créatif et poétique que propose, le dimanche 7 juin, le Domaine de Kerguéhennec. Partez à la rencontre d’artistes travaillant au croisement des arts plastiques, de la danse, du théâtre ou encore de la musique, et laissez-vous imprégner par l’esprit et la magie des lieux... Au programme : parcours tout court (piloté par la compagnie Zabraka et Benoît Bradel. Danse, théâtre, musique, vidéo... dans tous les espaces du domaine) ; jeu de piste (départ à 10 h) ; parcours de lecture ; salon de lecture ; grimpe dans les arbres ; ateliers photographie ; carnet de promenade, cabane... Dimanche 7 juin, de 10 h à 19 h. Entrée libre et gratuite. Parcours tout court : 5 € (gratuit pour les moins de 16 ans). 21

V DÉCOU

ERTE

Festival «Au fil du lin» Le retour des tisserands Les 1er, 2 et 3 mai, la région d’Uzel va renouer avec son glorieux passé. De la Maison des toiles de Saint-Thélo à l’Atelier musée du tissage d’Uzel, le festival « Au fil du lin » fait revivre l’âge d’or des tisserands du Centre Bretagne. Le savoir-faire du Centre Bretagne prisé aux Amériques ! Il y a près de quatre siècles, c’était déjà le cas... Entre le milieu du XVIIe siècle et la fin du XVIIIe, la manufacture des toiles « Bretagne » fut en effet une belle aventure économique et humaine concentrée au cœur d’un triangle formé par Quintin, Moncontour et Loudéac. Durant toute cette période, le filage et le tissage des toiles de lin y ont représenté la principale activité. Un contemporain a même estimé que cet artisanat faisait vivre 35 000 personnes sur ce territoire. Du lin sur pied à l’embarquement des balles de toile blanche vers les Amériques, de nombreuses étapes de traitement étaient nécessaires. La graine était achetée dans les pays du nord de l’Europe puis semée. Le lin cultivé dans le Trégor était alors réputé pour sa beauté et sa souplesse. Récolté en été, on commençait par séparer la graine de la tige de lin, puis on lui faisait subir un « rouissage », une fermentation 22

dans l’eau qui a pour effet de détacher la fibre textile du reste de la plante. Après séchage, le lin était broyé, afin d’assouplir les fibres et d’en enlever la gomme. Le lin était ensuite acheminé en ballots jusqu’aux fabriques où il était filé par les femmes puis tissé par les hommes. Une fois les toiles fabriquées, le tisserand se rendait au marché le plus proche pour les négocier. Sans oublier de les faire estampiller au bureau de marque avant de trouver un acheteur parmi les trois cents ou quatre cents marchands de la région.

De la prospérité à la pauvreté

Encore brute, la toile devait encore subir l’étape du blanchissage. Au cours d’une opération qui pouvait tout de même durer de deux à quatre mois, les toiles étaient mises au trempage dans de grandes cuves en bois remplies d’eau mêlée à de la cendre. Beaucoup plus fines que celles tissées avec du chanvre, elles étaient utilisées

pour fabriquer des vêtements et de la lingerie de luxe : coiffes et manchettes pour les plus fines ; chemises et mouchoirs pour les autres... Les marchands revendaient ensuite a des négociants, le plus souvent au port de Saint-Malo. Les toiles prenaient alors la direction du port de Cadix, en Espagne, où elles ne faisaient que transiter avant d’être acheminées en Amérique du Sud, où elles étaient particulièrement prisées. Si pendant près de deux siècles les toiles « Bretagne » ont su s’imposer sur le marché international, la fin du XVIIIe siècle va pourtant annoncer leur déclin. Faute de savoir s’adapter aux nouvelles données économiques, le filon va en effet se tarir et la situation des tisserands rapidement se dégrader. Passant de la prospérité à la pauvreté, la région sera au XIXe siècle le théâtre d’un exode rural massif. Reste que cette véritable industrie a marqué de son empreinte le paysage de la région.

: Gaëlle HUAN

«Au Fil du Lin»

La CIDERAL - Illustration

Animations autour du patrimoine du Lin ET Spectacles Tout Public

: Isabelle VISDELOUP,

Festival

Conception graphique

Le programme

Uzel

Place du Martray / centre ville d’Uzel Entre St Brieuc et Loudeac sur la RD700

2015

Mieux, elle a façonné son patrimoine architectural. D’Uzel à Saint-Thélo, en passant par Allineuc, Merléac ou encore Le Quillio, les nombreuses et belles maisons de marchands en sont le témoignage. Les anciennes halles aux toiles (l’actuelle mairie de Grâce-Uzel), comme les églises, chapelles ou enclos paroissiaux, sont également les témoins de cette épopée. Et c’est justement cette riche histoire que retrace aujourd’hui deux espaces muséographiques où il convient de faire étape sur la « Route du lin » en Centre Bretagne : la Maison des toiles à Saint-Thélo et l’Atelier musée du tissage à Uzel.

1 2 3 MAI

Balade animée «Au fil du lin...» Bourse au Lin Marché artisanal Tissage sur métier, filage au rouet...

Vendredi 1er mai Dans les rues d’Uzel

Stage créatif Conte «Sur la route du Lin» Spectacle de danses bretonnes du «Rondeau de l’Oust»

RESTAURATION SUR PLACE

INFO / RESA

Tél : 09 62 08 39 53

/ www.festival-aufildu

lin-uzel.jimdo.com /

mdenoual@centrebretagne.com

Balade animée « Au Fil du Lin... » en semi-nocturne. Visite guidée dans le cœur d’Uzel ponctuée de mini-spectacles (lectures, contes, théâtre, musique), et de surprises costumées. Inscription obligatoire au point de départ. Création de groupes de visite afin de faciliter une meilleure écoute. Rendez-vous devant la mairie, à 20 h 45. Gratuit ; durée : 2 h 30.

Samedi 2 mai

Atelier musée du tissage

Démonstrations de tissage sur métier à tisser, de filage au rouet et au fuseau, de teinture végétale, par Marie Pierre Puybarret. De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Tarif : 5 €. Gratuit pour les moins de 12 ans (pass valable pour les deux musées de la « Route du Lin » et pour assister à l’une des séances de conte à 11 h et 17 h). Spectacle de conte « Sur la Route du Lin » par la compagnie Lysandore. À 11 h et 17 h. Tarif : entrée au musée. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Place du Martray

La Maison des toiles

De la graine aux « toiles Bretagne », la Maison des toiles de Saint-Thélo, située dans une ancienne demeure de marchand de 1715, invite le visiteur à découvrir cette petite fleur bleue et son histoire. Du linceul dont on recouvrait hier les défunts, aux acides gras linoléiques recherchés aujourd’hui dans les produits riches en Oméga 3, les vertus du lin n’ont pas fini de nous étonner ! Animations, présentations audiovisuelles, circuits de découverte, permettent aux visiteurs de partir à la rencontre de l’histoire de ces tisserands et de ces Bretons marchands de toiles et surtout de voir, toucher et découvrir, l’univers du lin...

L’Atelier musée du tissage

Installé sur le site des « Murettes », dans des anciennes maisons de négociants et de tisserands, à Uzel, l’Atelier musée du tissage retrace l’histoire des ateliers artisanaux Léauté puis Planeix de 1885 à 1996. La destinée hors du commun de ces ateliers, entre la fin du XIXe et la fin du XXe siècle, y est présentée de manière ludique et interactive. Faisant preuve d’innovations techniques pour contrer la concurrence des textiles industriels, les ateliers sont toujours restés fidèles à la fabrication de véritables toiles anciennes. Ils se sont aussi tournés vers le monde de la création artisanale et artistique avec des artistes telle que Jeanne Malivel du mouvement « Ar Seiz Breur ». L’Atelier musée du tissage présente des métiers à tisser ainsi que différentes projections audiovisuelles.

« La cabane d’Amélie » Atelier enfant avec réalisation de jouets buissonniers De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. À partir de 6 ans. Inscription sur place. Gratuit… Bistro Mémoire : « Les bretons en pays de Caux ». Rencontre et causerie autour d’un café, avec des Bretons de SaintMayeux partis en Normandie, travailler dans les champs de lin. De 16 h à 18 h 30. Gratuit.

Salle culturelle Kastell d’Ô

Apéritif musical, restauration sur place et buvette dès 18 h. Danses bretonnes par « le Rondeau de l’Oust » : « Qui détient la formule ? » De 21 h à 23 h. Tarif : 6 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Pavillon Météore

Stage de croquis « réalisation d’un carnet de balade » par Gildas Chasseboeuf, pour les croqueurs du dimanche et élèves d’écoles d’art. De 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Tarif : 50 €.

Dimanche 4 mai Place du Martray

Marché artisanal autour du lin, de la fibre et des loisirs créatifs. « Bourse au lin » : vente, troc de vêtements et linge de maison en lin (ou rentrant dans la composition du tissu). Ouvert aux particuliers et aux associations. De 10 h à 18 h. Gratuit. À 18 h, concert en plein air.

Dans les rues d’Uzel

Balade animée « Au Fil du lin… » en semi-nocturne. Visite guidée dans le cœur d’Uzel ponctuée de mini-spectacles (lectures, contes, théâtre, musique), et de surprises costumées. Inscription obligatoire au point de départ. Création de groupes de visite pour faciliter une meilleure écoute. Rendez-vous devant la mairie, à 15 h. Gratuit ; durée : 2 h 30.

Informations et réservations : Tél : 09 62 08 39 53 www.festival-aufildulin-uzel.jimdo.com et www.centrebretagne.com

SPORT

Pont Querra Une base sports nature Située en bordure du Lié, à Plémet, la base sports nature de Pont Querra propose des activités touristiques et sportives aux groupes et aux sportifs amateurs. Du canoë-kayak à la marche nordique, en passant par le stand up paddle, le VTT ou le tir à l’arc... L’offre est riche et variée. Depuis maintenant près de 30 ans, la base de Pont Querra, récemment baptisée « Jean-Yves Mainguy » et gérée par la Cideral symbolise l’heureux mariage du sport et de la nature. Ce complexe touristique et sportif construit en bordure du Lié et à proximité de la voie verte, offre en effet une vaste palette d’activités. Il y a bien évidemment celles que l’on peut pratiquer sur place ou à proximité (kayak, VTT, marche nordique, tir à l’arc...), mais également celles proposées sur l’ensemble du territoire, au lac de Guerlédan et à celui de Bosméléac, notamment (escalade, stand up paddle,...) 24

Si tout au long de l’année, elle accueille principalement des groupes (écoles, centres de loisirs...), elle s’ouvre également aux particuliers d’ici comme à ceux de là. Un gîte d’étape et un camping sont ouverts toute l’année pour accueillir les touristes. Les cinq animateurs sportifs qui œuvrent quotidiennement à la base, sont également à l’origine, en partenariat avec les clubs locaux, de la journée sports nature, organisée tous les deux ans, depuis le milieu des années 2000. Cette année, elle aura lieu le dimanche 7 juin, au lac de Bosméléac.

Kayak : balade au fil de l’eau

Entre Plémet et la Chèze, une balade nature au fil de l’eau d’environ 8 km, permet de découvrir les secrets de la vallée du Liée. Son patrimoine naturel bien sûr, mais également historique avec notamment l’ancienne abbaye de Lanthénac, dans la commune de La Ferrière. Sa faune également avec le martin pêcheur aux vives parures bleutées. Au fil des méandres et des glissières, la balade procure également d’agréables sensations et de doux frissons aux kayakistes. Et pas besoin d’être un pratiquant confirmé pour participer à cette randonnée. Encadrée et sécurisée, elle est ouverte à tous. Tarifs : moins de 18 ans, 5 €; adultes, 7,50 €. Randonnée : moins de 18 ans, 8 € ; adultes, 15 €.

VTT : 400 km balisés

Des vallées du Lié à celles de l’Oust, en passant par la forêt de Loudéac ou les berges de la rigole d’Hilvern... les amateurs de VTT disposent d’un terrain de jeu aussi vaste que varié. Au total, on comptabilise en effet 400 km d’itinéraires balisés. Au départ de la base sports nature de Pont Querra, mais également de celle de Pontgamp, à Plouguenast, du plan d’eau de Saint-Caradec ou encore de Saint-Guillaume, en lisière de la forêt de Loudéac, 15 circuits sont proposés. D’une distance qui oscille entre 10 et 45 km, ils sont classés en fonction du dénivelé et des difficultés techniques (vert, bleu, rouge et noir... comme les pistes de ski). Mais des vététistes aguerris aux sportifs en herbe et débutants, ils sont accessibles à tous. Un topo guide des circuits vendu 12 € est disponible à la base sports nature. Il est possible de louer des vélos et des initiations, notament pour les groupes, peuvent être dispensées par un animateur diplômé. Enfin, plusieurs aires de lavage sont gratuitement à la disposition des vététistes. Tarifs : Demi- journée : moins de 18 ans, 5 €; adultes, 7,50 €. Journée : moins de 18 ans, 8 € ; adultes, 15 €.

Le 7 juin UN DIMANCHE SPORTS NATURE Pour sa 7e édition, la communauté de communes du Pays de Loudéac (Cideral) et ses partenaires, proposent une journée « sports Nature » autour du site du lac de Bosméléac et de la Rigole d’Hilvern, dans les communes d’Allineuc et de Merléac, le dimanche 7 juin. Dans une ambiance conviviale, l’occasion de profiter en famille des nombreuses activités sportives proposées gratuitement autour des sports de pleine nature. Au programme, de 10 h à 18 h : canoëkayak et paddle, grimpe d’arbres, tir à l’arc, tour d’escalade, marche nordique, ski nautique, escalade, course d’orientation, balade à poney, trampolines à élastiques, VTT, pêche, kids stadium... et de nombreuses surprises.

Marche nordique : innovant et convivial

Marche accélérée avec des bâtons spécifiques, la marche nordique connaît un succès grandissant. Innovante et conviviale, cette activité présente l’avantage de pouvoir être pratiquée tout au long de l’année. Grâce à un partenariat avec l’association des randonneurs loudéaciens, des créneaux ont même été ouverts le week-end. Bref, une pratique sportive agréable qui permet de découvrir les richesses du territoire et que chacun peut adapter à ses possibilités. Tarifs : Le trimestre (prêt du matériel inclus), 30 €. Deux trimestres, 50 €. Année, 80 €.

Pratique

De septembre à juin, du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. De juillet à août , tous les jours, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Renseignements Tél. 02 96 25 97 22 Site Internet : sportsnature.cideral.com Adresse mail : sportsnature@cideral.fr 25

SPORT

La randonnée Le choix des chaussures Les chaussures sont l’élément matériel le plus important du randonneur car c’est ce qui fait le lien entre le mouvement du corps et le sol. Mais comment les choisir ? Quand on regarde un rayon de chaussures de marche dans un magasin, il est très facile de se sentir dépassé par le nombre de modèles différents : • Des chaussures de balade et loisirs • Des chaussures de randonnée • Des chaussures de trek ou grande randonnée • Des chaussures de haute montagne ou d’alpinisme • Des chaussures de trail ou Raid. Le choix d’une paire de chaussures de marche dépend principalement de la longueur de la randonnée, des conditions climatiques, des terrains traversés …. C’est pourquoi vous devez savoir si vous voulez des chaussures pour vous balader en famille, faire des randonnées en bord de mer, faire des treks en montagne, etc. Prenons l’exemple des chaussures de trail ou raid : Ce type de chaussures a été développé à la base pour les trails qui sont de longues courses sur des terrains difficiles avec beaucoup de dénivelé et les raids qui sont des courses comprenant plusieurs activités (vtt, kayak, course à pied…).

Caractéristiques : Elles sont semblables à des chaussures de course à pied (running), donc à tige basse mais renforcées et adaptées à des terrains plus difficiles. Elles bénéficient d’un meilleur maintien que des chaussures de running, sont un peu plus rigides et mieux protégées. Elles ont également une meilleure accroche et adhérence. Ces chaussures ont l’avantage d’être très légères et de permettre un bon déroulé du pied. Utilisation : elles sont assez polyvalentes et peuvent être utilisées pour des balades, pour courir en pleine nature, pour des petites randonnées, pour de la marche sportive, pour des raids,

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des trails, etc. Elles sont couramment utilisées pour d’autres activités de plein air (kayak, vtt…). Par ailleurs, des personnes expérimentées les utilisent parfois pour des grandes randonnées sous certaines conditions (terrain assez sec, pieds et chevilles musclées, sac léger, bâtons de randonnée…). Voici un exemple de modèle proposé chez SPORT 2000

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Stable, agile et confortable. Cette chaussure de trail vous offre l'amorti, l'accroche et la protection nécessaires pour affronter n'importe quel parcours. Femme : du 37 au 41. Homme : du 40 au 45.

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spec

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Samedi 2 mai

musique

bi-p / Mickaël Phelippeau Pour Ethan Portrait sobre et intense d’un adolescent dans son courage scénique (…) Adolescent, déjà bien grand de taille, Ethan Cabon balance en scène une personnalité corporelle contradictoire, propre à son âge : quelque chose d’entier et incisif, tout sauf mièvre ou inconsistant, mais quelque chose de non terminé à la fois, encore un peu schématique, avec un reste de fragilité. Chorégraphié par Mickaël Phelippeau, il s’en tire à merveille. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif C : 5 € / 8 € / 10 €. Réservations au 02 96 28 65 50.

Du 6 au 9 mai

Festival Bombarde et Compagnie 30 ans, ça se fête ! Pour le 30e anniversaire du festival de Kleg, l’association En Arwen invite les festivaliers à embarquer pendant quatre jours pour un voyage musical qui les mènera d’Irlande à Madagascar, en faisant bien évidemment quelques escales en Bretagne. Mercredi 6 mai : Marcello Kabiry (Madagascar). 21 h, café-concert « Aux Anges », à Quelven. Gratuit.

Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Jeudi 7 mai : Marcello Kabiry (Madagascar).

21 h, « Vacanciel », à Mûr-de-Bretagne. Gratuit.

Vendredi 8 mai : à partir de 20 h, concert avec Sylvain Barou Trio et Four men and a dog (Irlande). À partir de 23 h, fest-noz avec Carré Manchot, Loened Fall, Traines Meuriennes et Veillon/Mollard. Salle omnisports de Cléguérec. Tarif : concert et fest-noz, 15 € ; fest-noz, 6 €.

Samedi 9 mai : à partir de 12 h, sur la place du bourg, apéro-concert avec Marcello Kabiry, cochon grillé, puis scène ouverte l’après-midi. 17 h 30, défilé de la Kerlenn Pondi, de la place du bourg à la salle omnisports. 18 h, les 30 ans du grand fest-noz de Kleg. À l’affiche : Kerlenn Pondi, Frères Guichen, Ampouailh, Startijenn, Le Lu/Le Hetet/Noguet, Frères Morvan, Kerbedig, Hervieux/Beauchamp, Hiks, Marcello Kabiry. Salle omnisports de Cléguéréc. Tarif : 10 €.

Jeudi 7 mai

Duo Nicolas Hayes - Hélène Brunet Travelling est une invitation chaleureuse au voyage transatlantique, à la rencontre des diasporas « celtiques » australo-américano-européennes… À découvrir si ce n’est déjà fait ! 10 h 30, salle polyvalente de Crédin. Gratuit.

Arnaud Tsamere Après avoir triomphé pendant trois ans en incarnant Patrice Valenton dans « Chose promise », Arnaud Tsamere réunit à nouveau ses coauteurs fétiches (François Rollin et Arnaud Joyet), pour nous raconter de nouvelles histoires. Nous connaissons le talent de ces trois mousquetaires du rire et de l’écriture pour nous inventer de nouveaux univers, au service du style unique et inimitable d’Arnaud Tsamere. Ce virtuose de l’improvisation ne manquera pas de nous surprendre une nouvelle fois ! 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif A : 20 € / 24 € / 27 € Réservations au 02 96 28 65 50. Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

spectacle

musique

Dimanche 7 juin

7, 8 et 9 mai Festival Mayfest C’est devenu une tradition du printemps culturel pontivyen. Chaque année, au palais des congrès, on célèbre la musique et la danse country dans le cadre du festival Mayfest. À l’affiche de cette édition 2015 : Mario Flores, un artiste texan qui se produira, pour la première fois en Europe, avec son groupe au complet, le « Soda creek band ». • Vendredi 8, 20 h, grand bal CD, animé par Coco Tilly. • Samedi 9, 20 h, grand bal country et concert avec Mario Flores & « Soda creek band ». • Dimanche 10, 11h, exposition de voitures américaines et concert acoustique avec Mario Flores. 15 h, grand bal country avec « The Subway cowboys ». Réservations : www.westcountrydancers.fr

Mercredi 13 mai Cow Love Nanda Suc et Fédérico Robledo mettent en scène un couple étrange et mêlent la danse et le cirque. Cow Love est un coin absurde où cohabitent la haute couture sportive, le goût aigre du lait et les chansons qui ne seront jamais des grands tubes. 20 h 30, salle des fêtes de Trévé. Tarifs : 5 € et 8 €. Réservations au 06 86 07 00 13.

Maurane Maurane est revenue en force cet automne avec la sortie de son nouvel album. On y trouve deux duos avec Bernard Lavilliers et Yseult, des collaborations avec Lionel Florence et Pascal Obispo, Miossec et Stanislas, Christophe Mae et cinq textes de Maurane. On la retrouve plus authentique que jamais. De belles surprises en perspective…

Samedi 16 mai L’opéra de quat’sous L’association « Scènes en perspectives » qui permet à des jeunes artistes des conservatoires costarmoricains de se produire sur scène avec la même rigueur que des professionnels a monté un nouveau projet en 2015 : « L’Opéra de Quat’sous » de Brecht. Une œuvre iconoclaste qui mêle mélodrame, burlesque, cabaret et un comique proche du cinéma muet.

20 h 30, salle de la Maillete à Locminé. Tarifs : prévente, 28 € ; réduit, 24 € ; guichet, 30 €. Tel. 02 22 07 30 00. Mail : lamaillette@locminecommunaute.com

20 h 45, salle du Kastell d’Ô à Uzel. Plein tarif : 12 € ; abonnés, 8 €; enfants moins de 15 ans, 4 €. Réservations au 09 62 08 39 53. Courriel : kastelldo@orange.fr

Lundi 25 mai Rallye de l’orgue Dans le cadre du festival Itinéraires, musiques et patrimoine en Morbihan, l’académie de musique et d’arts sacrés organise un rallye pour faire découvrir le monde fascinant de l’orgue. Tous les mélomanes sont chaleureusement invités à prendre part à cette journée originale alliant orgue et patrimoine local. 14 h, église de Malguénac (avec Mickaël Gaborieau). 15 h 30, église de Noyal-Pontivy (avec Michel Jézo). 17 h, basilique de Pontivy (avec Françoise Pasco).

• 3 juin Concerts des ensembles

20 h, palais des congrès de Pontivy.

19, 20 et 21 juin

Fête de la musique

Certaines communes choisiront le vendredi 19, d’autres le samedi 20 et d’autres encore le dimanche 21, pour marquer cette édition 2015 de la fête de la musique. À l’heure où nous imprimons ces lignes, les programmes n’étaient pas encore communiqués.

Conférences

« Rôle de l’équilibre acido-basique sur notre santé ». L’importance de cet équilibre sur notre santé et comment le maintenir ou le rétablir. Conférence proposée par l’association Callune et animée par Magali Jézéquel, naturopathe. Mercredi 29 avril, à 20 h 30 au palais des congrès de Pontivy. Entrée : 5 €. Adhérents : 3 €. Renseignements au 06 89 15 06 36.

« Les toxicités domestiques ». Conférence-vidéo animée par Julien Gauthier. Dimanche 31 mai, à 17 h, à la bibliothèque de Sainte-Brigitte. Renseignements au 02 97 27 63 32.

« La Phyto épuration ». Un moyen écologique de purifier nos eaux usées. Conférence proposée par l’association Callune et animée par Mathieu Rolland. 28

Vendredi 5 juin, à 20 h 30, au palais des congrès de Pontivy. Renseignements au 06 89 15 06 36.

n i o c e L des Expos L’œuvre de Marcel Dirou Pas de téléphone, pas de voiture, pas de permis, sans enfants... Marcel Dirou, professeur de lettres et d’histoires au lycée Henri-Avril de Lamballe, vivait dans un appartement de 100 m², à Lamballe, en face du Musée de Mathurin Méheust, où il consacrait deux pièces à la peinture. Il a peint pendant 40 ans sans que personne ne le sache : ni ses collègues, ni sa voisine, ni sa logeuse, ni sa mère. Jusqu’à sa mort en 2007, il a peint plus de 2 500 œuvres. Presque toutes ont été acquises par Hervé Le Roch, collectionneur d’art, dans une salle des ventes de Saint-Brieuc lors des enchères de la maison et des biens de Marcel Dirou. Un cinquantaine d’entre-elles seront présentées lors de cette exposition. Du 6 au 13 juin, salle du conseil, aux heures d’ouverture de l’hôtel de ville de Loudéac. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à17 h 30. Samedi, de 9 h à 12 h.

La Main au Collet La Main au Collet présente les maquettes, décors et personnages originaux des films d’animation de Bruno Collet : Calypso is like so, Le Petit Dragon, Le Jour de gloire et RIP. Né à Saint-Brieuc en 1965, Bruno Collet est diplômé des Beaux Arts. En 2001, son premier court-métrage, Le Dos au mur, est sélectionné puis primé à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes. Cette date marque le début de sa carrière de réalisateur de films d’animation. Les tournages de séries et de films en Stop Motion vont alors s’enchaîner et les récompenses aussi. Animation le 27 mai : à 14 h, au cinéma Quai des Images, projection d’épisodes de RIP et de La tête dans le guidon. Tarif : 3,50 €. Et poursuivez à la médiathèque, à 15 h : thaumatrope ou phénakistiscope... Venez découvrir ces inventions amusantes, précurseurs du cinéma. Participez à l’atelier-découverte autour du film d’animation : son histoire, ses métiers et ses techniques... et retrouvez les décors des films que vous venez de voir au cinéma. Gratuit. Rencontre avec le réalisateur Bruno Collet, autour du film d’animation, le samedi 30 mai, à 15 h. Du 19 mai au 10 juin, médiathèque, 66, rue de Cadélac, à Loudéac. Mardi de 13 h 30 à 19 h ; mercredi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h ; vendredi, de 12 h à 19 h ; samedi, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.

« Petites coupures à Shioguni » Tout au long du mois de mai, la médiathèque de Pontivy, se met à l’heure japonaise. Expositions, ateliers avec les artistes, mais aussi musique et danse sont au programme. Du 5 mai au 5 juin, exposition. Remarqué pour deux carnets de voyage japonais (Tokyo Sanpo et Manabé Shima), Florent Chavouet vient de publier une bande-dessinée, une enquête policière le temps d’une nuit à Shioguni… L’exposition présente les dessins originaux de la bande-dessinée, ainsi que des carnets précédents. Petites coupures à Shioguni a obtenu le prix du polar-SNCF au festival d’Angoulême 2015. Jeudi 21 mai, à partir de 18 h 30, haïkus dansés. Suite au passage d’Alain Kervern, spécialiste du haïku, lors du Printemps des Poètes, plusieurs élèves du conservatoire de musique et de danse ont travaillé à un rendu en musique et danse des haïkus, qu’ils restitueront lors de cette séance.

1940 : combats et résistances Pour mieux comprendre la Seconde Guerre mondiale, cette exposition revient sur cette « année terrible ». La « drôle de guerre », les combats des mois de mai et de juin, la défaite et l’armistice constituent les thèmes principaux du début de cette exposition. Dans un second temps, l’exposition présente les deux visages de la France qui vont s’affronter jusqu’en 1944 : la France Libre du général de Gaulle à Londres et le gouvernement du maréchal Pétain à Vichy. Une exposition en 25 panneaux prêtée par l’ONAC.

Du 1er au 30 mai, salle du conseil, aux heures d’ouverture de l’hôtel de ville de Loudéac. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Samedi, de 9 h à 12 h.

Un instrument à l’honneur : La vielle à roue Réalisée par « Collectif Vielle », grâce à un prêt de l’association «Vielle à roue en Bretagne», cette exposition propose de nombreuses photos, présentation d’instruments rares et extraits sonores par M. Lemeu, président de Vielle à roue en Bretagne. Rencontre-découverte, le mercredi 17 juin : à 15 h, dès 8 ans; à 16 h, tout-public. Concert, le samedi 20 juin, à 15 h avec Ingrid Blasco, interprète-compositrice. Du 16 au 20 juin, médiathèque, 66, rue de Cadélac, à Loudéac. Mardi de 13 h 30 à 19 h ; mercredi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h ; vendredi, de 12 h à 19 h ; samedi, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.

Samedi 23 mai, journée japonaise, en lien avec l’association Jap & Co Saison. De 14 h 30 à 16 h, Chiaki Miyamoto. Cette illustratrice japonaise a publié plus de dix ouvrages pour la jeunesse, en France. Venez découvrir son travail ainsi que les différences entre notre culture et la culture japonaise, qu’elle explore dans ses ouvrages. De 10 h à 12 h, atelier BD avec l’auteur de Maliki, personnage principal d’une bande dessinée humoristique inspirée des méthodes de dessin des mangas. Venez découvrir ses secrets et apprendre à dessiner les mangas ! Espace Kénéré, 34 bis, rue du Général-de-Gaulle, à Pontivy. Mardi, de 13 h à 19 h ; mercredi et samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; jeudi de 13 h à 18 h ; vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Quai

des

Images

Dimanche 10 mai

Petite leçon de cinéma autour du cinéaste Ingmar Bergman avec Roselyne Quémener. (Films en VOSTF). 11 h : Les fraises sauvages. 14 h : Petite leçon de cinéma par Roselyne Quémener. 15 h 15 : Persona. 16 h 50 : Fanny et Alexandre. Tarifs : pass 3 films, 12 € ; le film, 4,50 €.

printemps fait

son

cinéma

ici et là...

Du 27 mai au 2 juin

Spécial Bruno Collet, en partenariat avec la médiathèque. Avec une animation le mercredi 27 mai, au cinéma à 14 h. Projection d’épisodes de RIP et de La tête dans le guidon (à partir de 6 ans). Tarif : 3,50 €. + projections au cours de la semaine de plusieurs de ces films d’animation.

Dimanche 7 juin

Petite leçon de cinéma autour du cinéaste Chris Marker avec Roselyne Quémener. (Films en VOSTF). 10 h 45 : Le fond de l’air est rouge. 14 h 30 : Petite leçon de cinéma par Roselyne Quémener. 15 h 45 : Courts métrages (Dimanche à Pékin, La jetée, Vive la baleine, Junkopia) 17 h 15 : Sans Soleil Tarifs : pass 3 films 12 € - Le film 4,50 €

Du 1er au 31 mai

Une programmation européenne dans les cinémas du Pays de Pontivy Le Pays de Pontivy en partenariat avec les cinémas de Baud, Locminé, et Pontivy met le cinéma européen sur le devant de la scène : courts métrages, documentaires, films d’animation sont au programme, tout au long du mois de mai. Et à un tarif unique : 4 €.

Le Rex-Pontivy

Les merveilles (vostf) : Lundi 4, à 20 h 30 et mardi 5, à 17 h 45. Spartacus et cassandra : Lundi 11, à 20 h 30 et mardi 12, à 17 h 45. Questions de jeunesse : Lundi 18, à 20 h 30. Les Moomins sur la riviera: Mercredi 20, à 14 h 30 et dimanche 24, à 11 h.

Le Club-Locminé

Questions de jeunesse : Jeudi 30, à 20 h 30. Les merveilles (vostf) : Lundi 11, à 18 h 30. Les Moomins sur la riviera : Samedi 16, à 17 h.

Le Celtic-Baud

Le Petit monde de Léo : Samedi 2, à 16 h 30. Crosswind : Mardi 5, à 19 h. Les Moomins sur la riviera : Samedi 9, à 16 h 30. Libres : Mardi 12, à 18 h 45. Melody : Mardi 19, à 19 h. Le Petit Homme : Mardi 26, à 18 h 45. 30

Le Cithéa à Plouguenast CHARLOT FESTIVAL

Ciné-concert avec la compagnie Il Monstro Après douze années de ciné-concert (Chaplin, Murnau, Lloyd, Hitchcock, Julian...) et des tournées dans le monde entier, les créations musicales d’Il Monstro ont acquis encore plus de maturité, de sensibilité, de magie. Car le ciné-concert n’est pas une simple addition de cinéma et de musique, mais une alchimie réunissant les deux médias, qui demande un jeu fin et particulier. Christian et Daniel Pabœuf ont décidé de créer un nouveau ciné concert pour les 100 ans de Charlot. L’image de Charlie Chaplin accompagne la formation Il Monstro depuis sa création, et les courts métrages diffusés (The Rink, The Immigrant, Easy street) permettront de retrouver le génie de Chaplin et d’en faire ressortir toute la drôlerie, la tendresse et la finesse de jugement. Ils seront accompagnés sur l’un d’eux par des jeunes musiciens amateurs. Dimanche 10 mai, à 17 h, au cinéma Cithéa, à Plouguenast. Tarifs : 5 € et 8 €. Réservations au 02 96 28 93 53.

Quai des Images 9, bd Victor-Étienne - 22600 Loudéac 02 96 66 03 40 www.cinemaquaidesimages.org

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Le programme

Mercredi 6 et jeudi 7 Marcello Kabiry C’est le grand retour de Marcello Kabiry sur les terres du festival Bombarde et Compagnie. Cette formation malgache était déjà à l’affiche en 2010. Ce groupe, dont la naissance doit beaucoup à la rencontre entre Hervé Le Lu et Marcello Tongozo Andriamanongarivo, connaît beaucoup de succès dans de nombreux festivals de l’île. Mercredi 6, à 20 h 30, café-concert « Les Anges », à Quelven. Gratuit. Jeudi 7, à 20 h 30, « Vacanciel », à Mûr-de-Bretagne. Gratuit.

Vendredi 8

Festival de Kleg J’ai 30 ans ! Il y a un peu plus de 20 ans, en 1992, d’ardents défenseurs du Centre Bretagne décident d’organiser un festival des Vieilles Charrues, pour répondre à leurs amis côtiers qui viennent de lancer les rassemblements de vieux gréements. Depuis, l’idée a largement fait son chemin, mais ils n’étaient pas des précurseurs ! Quelques années plus tôt, toujours dans le Centre Bretagne, mais du côté de Cléguérec cette fois, de jeunes locaux amoureux de leur région, avaient en effet lancé un festival pour défendre la culture traditionnelle. En 1984, leur idée était simple : « créer un grand festival dans un petit bourg ». L’association En Arwen était née et dès le premier fest-noz, organisé en mai 1985, le succès avait été au rendez-vous. Il se ne démentira plus. Mieux, la simple fête se transforme en un véritable festival qui s’installe durablement dans le paysage culturel, au début du mois de mai. Dans les années 90, il devient même incontournable et attire parfois plus de 15 000 spectateurs. Tous les grands noms de la musique bretonne y sont passés. Certains comme Ar Re Yaouank, y sont même nés ! Dans les années 2000 pourtant, l’événement demeure prisé mais il semble s’essouffler. Ses créateurs s’adaptent et avec un festival désormais baptisé « Bombarde et Compagnie », ils vont mettre en valeur la modernité et l’universalité de la culture bretonne. En une décennie, des musiciens de plus de 30 pays ont été invités sur la scène de Cléguérec et des créations y ont été initiées. L’espace d’un week-end,c’est toute cette histoire qui sera célébrée dans le bourg de Kleg. 32

Concert et fest-noz D’entrée, à 20 h, le trio composé de Sylvain Barou (flûtes), Ronan Pellen (cistre) et Julien Stevenin (contrebasse), embarquera les spectateurs dans un voyage musical étonnant aux accents jazz, de l’Irlande à la Bretagne et du MoyenOrient à l’Inde. Le concert se poursuivra avec « Four men and a dog ». De véritables légendes de la musique traditionnelle irlandaise qu’ils interprètent avec fougue et passion. 23 h, fest-noz avec Carré Manchot, Veillon/Molard, Loened Fall, Les Traines Meuriennes. Salle omnisports de Cléguérec. Tarifs : concert et fest-noz, 15 € ; fest-noz, 6 €.

Samedi 9 mai

Four men and a dog

Apéro-concert À partir de 12 h, sur la place du bourg, apéro-concert (gratuit) avec Marcello Kabiry, suivi d’un cochon grillé. Scène ouverte l’après-midi. À 17 h 30, défilé de la Kerlenn Pondi, de la place du bourg à la salle omnisports. Grand fest-noz 18 h, les 30 ans du grand fest-noz de Kleg. À l’affiche : Kerlenn Pondi, Frères Guichen, Ampouailh, Startijenn, Le Lu/ Le Hetet/Noguet, Frères Morvan, Kerbedig, Hervieux/Beauchamp, Hiks, Marcello Kabiry. Salle omnisports de Cléguéréc. Tarif : 10 €.

Les coups de cœur

COUTER LIRE ET É

Pontivy

Balles perdues Matz/ Jef / Walter Hill

BD Polar 1931, Amérique de la prohibition. Condamné à la prison à perpétuité, Roy Nash sort de prison grâce à un parrain de la mafia qui a besoin de lui pour un contrat. Un magot à récupérer. Roy en profitera pour essayer de retrouver celle qu’il aime, elle-même aux mains de ceux qu’il va poursuivre. Matz ( scénariste ) et Jef ( dessin, couleurs ) nous offrent un vrai polar, sombre, désespéré, haletant. On n’est pas loin du story-board d’un film de gangsters, avec des gueules, des belles femmes, des gros calibres, de l’argent mais aussi des gros plans, du rythme dans les fusillades, des costumes... Une très belle BD de genre ! Stéphanie

Un océan d’amour - Lupano/Panaccione Gautier - Languereau Après « Les vieux fourneaux » et ses dialogues à la Audiard, Lupano fait un virage à 180° avec un récit muet ! Avec Panaccione au dessin, ils réussissent à nous faire vivre une histoire tendre, émouvante mais aussi très drôle. Celle d’un couple (lui pêcheur, tout petit et malingre, elle une bretonne toute en formes) qui, le temps d’une parenthèse, va être séparé. Un matin, il part pour la pêche mais va se retrouver embarqué par un énorme bateau. Inquiète de son absence, sa femme va partir à sa recherche. Loin. On voit le monde et ses dérives à travers ces deux personnages très attachants. Ils s’aiment et c’est le plus important. On en redemande.

Stéphanie

Temps glaciaires Fred Vargas

Roman

s Je me suis tue - Mathieu Menegaux

Ed. Grasset Ed. Flammarion Une impensable tragédie menée par l’auteur qu’on lit d’une traite ou rien. Nous sommes emAprès quatre ans de silence, Fred Vargas revient portés, désarçonnés… Un roman qui laisse littéralement sans voix… pour notre plus grand plaisir avec un très bon roman délirant et mystérieux à souhait. Déborah Nous retrouvons le commissaire Adamsberg et toute son équipe aux prises avec une belle « pelote d’algues » où s’entremêlent un voyage en Islande qui a mal tourné et une société secrète Un cœur bien accordé - Jan-Philipp Sendker qui voue un culte à Robespierre. Ed. Lattès Une belle pelote d’embrouilles que seul AdamsPoussée par une voix, Julia part en quête d’elle-même en renouant berg sait dérouler sous la plume pleine d’humour avec ses origines en Birmanie. Une quête qui pourrait bien bouleveret d’érudition de Fred Vargas. ser sa vie… Une lecture spirituelle emplie de sagesse. Bénédicte Déborah

CD Ritual - Other Lives

Pias Deux ans et demi après le sublime et très acclamé « Tamer Animals », Other Lives est de retour pour notre plus grand plaisir avec Ritual. Laissez-vous guider par le premier extrait « Reconfiguration », les mélodies hypnotiques de l’album feront le reste.

Bénédicte

Older – Yaël Naïm

Tôt ou tard Cinq ans après leur dernier album, Yael Naïm et David Donatien ressurgissent avec le brillant Older, un album à la fois tendre, triste et vertigineux.

Bénédicte

Spectacles vivants professionnels

Le spectacle s’invite

Chez vous (au pays de Pontivy)

Mutualiser la diffusion de spectacles vivants professionnels et l’action culturelle

MELRAND

LOCMINÉ

Tarif unique : 18 €

Tarif : prévente : 28 € / réduit : 24 € Guichet : 30 €

Espace La Maillette. Gratuit.

21 mai – 19 h Restaurant La Tourelle

7 juin – 20 h Espace La Maillette - Collaboration

24 juin toute la journée 25 juin toute la journée et 21 h pour une séance nocturne

« Cabanes Ephémères »

« Princesse de Clèves »

« Toujours aussi scène »

Cie La Bao Acou Théâtre - Dîner-spectacle

Maurane Chanson

Cie La Bao Acou Terrains d’aventures

L’histoire de la Princesse de Clèves nous est racontée ici au moment du repas. Dans cet instant, il existe une fragilité, une ouverture, une détente, propices à recevoir ce drame où la psychologie et les mouvements de l’âme sont si bien décrits. Benoit Schwartz, comédien et conteur, amoureux de la plume et fort porté sur les plaisirs de la table, raconte et joue le texte de Madame de Lafayette, proposant à chaque spectateur une complicité particulière, autour d’une table dressée d’une élégance étrangement baroque où la gastronomie se mêle aux émois de la cour.

Nouveau répertoire, nouvelle tournée ! Maurane revient en force nous présenter son nouvel album « Ouvre » avec de magnifiques chansons. À noter, de belles collaborations : Lionel Florence, Miossec et Stanislas, Christophe Maé, Bernard Lavilliers, et Yseult. À travers cette nouvelle proposition artistique, on la retrouve plus authentique que jamais. Des musiciens seront sur scène pour accompagner sa voix groovie… On vous promet une très belle soirée musicale…

Suite aux actions culturelles menées auprès de 20 écoles, une installation de cabanes vous sera proposée sur un site en plein air proche de l’espace La Maillette. Durant deux jours ces mêmes écoles déambuleront dans cette mise en scène par la Compagnie La Bao Acou. Des animations autour des cabanes leur seront proposées. Le vendredi soir, une aventure artistique, « un terrain d’aventures » autour de ces cabanes éphémères sera proposé au public. Lectures, laboratoire artistique pourront être vécus en nocturne. Laissez-vous transporter par cet univers calme et magique.

http://www.baoacou.com

Dans le cadre du printemps des arts

www.access.fr

Éducation artistique : École de Naizin et de Moustoir-Remungol

Dans le cadre de la résidence « RALENTIR ! ENFANT…» Avec la Cie La Bao Acou et la plasticienne Julia Quintel Mil Tamm et l’inspection académique de l’Éducation nationale du Morbihan, ont pour mission de développer l’offre d’éducation artistique et culturelle proposée aux élèves du territoire du Pays de Pontivy.

Depuis le début du mois de mars, certaines classes des écoles de Naizin et de Moustoir-Remungol (soit 100 enfants), travaillent avec Cécile Mangin et Benoit Schwartz, les deux artistes de la Cie La Bao Acou. Ces artistes proposent aux enfants d’explorer le théme de l’enfance dans sa force et sa créativité. Ceci au travers d’une expérience incroyable que sont les « terrains d’aventures ». Cette proposition artistique emmène les enfants dans un voyage imaginaire, composé de mises en scène, de lectures d’albums, d’ateliers d’écriture et autres expérimentations… L’objectif : donner vie à un personnage, lui inventer une histoire, un univers et lui créer une cabane éphémère…

Renseignements : 02 97 27 86 66

culture@pays-pontivy.fr - www.pays-pontivy.fr facebook : culture@pays-pontivy.fr

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ILIER

Publi-reportage

Villa Juliette Une nouvelle résidence de standing Sur les hauteurs de Kerjalotte, à deux pas du centre-ville de Pontivy, la Villa Juliette bénéficie d’un panorama exceptionnel sur la cité napoléonienne. Idéalement située, à proximité immédiate d’établissements scolaires et proche des commerces, elle offre également la quiétude d’un quartier résidentiel. Son environnement dégagé et ses prestations de grande qualité lui confèrent des atouts indéniables ! D’entrée, le hall donne le ton de cette résidence à la fois jeune et colorée avec notamment une reprise de la Bigoudène de Frank Margerin, par un jeune artiste de la société Aérostick. Les parties communes, comme d’ailleurs les aménagements extérieurs sont en cours de finition, mais plus de la moitié des 36 appartements que compte la résidence ont été livrés et sont déjà habités. Aujourd’hui, dix appartements sont encore disponibles à la vente. Alors ne manquez pas cette occasion unique de concrétiser le rêve de devenir propriétaire d’un appartement neuf... au prix de l’ancien !

Jacques Lemeille, promoteur immobilier

Jacques Lemeille pilote ce programme immobilier et se tient à votre disposition pour des visites sur rendez-vous ou tous les mercredis après-midi, de 15 h à 18 h, sans rendez-vous.

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La résidence Nous avons apporté un soin tout particulier à l’aménagement de cet immeuble de trois étages, qui dispose également d’appartements en rezde-jardin. Il comprend 18 appartements T2, 18 appartements T3, 41 garages en sous-sol (dont 18 garages doubles), places de stationnement en extérieur, un ascenseur desservant tous les étages. Chaque logement est doté d’un large balcon ou d’une terrasse. Tous les séjours sont baignés de lumière grâce à une exposition plein sud.

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Des prestations de qualité • Menuiseries extérieures en aluminium (noires en face extérieure et blanches en face intérieure). • Portes intérieures en bois rainurées. • Volets roulants sur l’ensemble des fenêtres et portes-fenêtres. • Sols souples sur l’intégralité des appartements (gamme Transit de GERFLOR). • Deux placards à façades coulissantes. • Équipement des salles de bains : meuble vasque à deux tiroirs, miroir et applique lumineuse, douche faïencée, paroi et porte de douche en verre, sèche-serviette...

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3500 €

Les avantages du neuf Choisir un appartement neuf c’est bénéficier d’un confort optimal (fonctionnalité, luminosité, modernité...) et profiter des dernières normes (isolation thermique et phonique, sécurité...). C’est aussi avoir la possibilité de personnaliser son logement selon ses envies et d’y intégrer des travaux modificatifs. En choisissant de vous installer à la VILLA JULIETTE ou en y investissant pour du locatif, vous bénéficierez de toutes les garanties du neuf (garantie de parfait achèvement d’un an, garantie de bon fonctionnement de deux ans et garantie décennale). Vous bénéficierez d’avantages financiers déterminants : • Des frais de notaire réduits ; de l’ordre de 3 %, contre 7 à 8 % dans l’ancien. • Une exonération partielle de la taxe foncière pendant deux ans.

2 appartements témoins à visiter - Rue de Kerjalotte à Pontivy www.villa-juliette-pontivy.com - Tél : 06.60.12.74.03 37

T H A B I TA

Véranda :

l’espace en ligne de mire Fondée sur l’alliance de matériaux et d’équipements de plus en plus performants, la véranda s’adapte à tous les goûts en apportant à la maison une vraie pièce de vie supplémentaire. Pour réussir son projet de véranda, il faut d’abord s’interroger sur ce qui est autorisé au niveau de l’urbanisme car cette construction est cadrée par la loi. Il faut aussi mener une réflexion budgétaire et tenir compte des besoins réels d’espace, car il vaut mieux privilégier la qualité de l’ouvrage à la grandeur. À partir de 16 m2, on peut déjà se faire plaisir avec une véranda. Pour cela, ne pas hésiter à faire le tour des spécialistes, visiter des réalisations et interroger leur propriétaire, pour valider ses propres choix. Soyez exigeant sur la structure, les vitrages, l’isolation et la ventilation. Au chapitre des innovations, on notera la véranda à toiture plate et dôme vitré, le triple vitrage, de nouveaux panneaux d’isolation phonique révolutionnaires, des brises soleil, des volets roulants et des éclairages basse consommation intégrés à commande radio, ou pilotables (depuis son smartphone), sans oublier d’autres options techniques dédiées à la maîtrise de l’énergie… Bref, une belle palette pour dessiner sa future véranda comme le plus parfait des espaces.

Aluminium : le matériau privilégié C’est le matériau réunissant toutes les qualités : légèreté, résistance mécanique, variété de coloris et de finitions possibles, bi-coloration

même pour s’harmoniser à la fois à vos façades et à votre décoration intérieure ! De plus, l’aluminium n’exige qu’un entretien réduit et résiste très bien à la corrosion. Sans oublier ses performances thermiques, grâce aux systèmes de profilés à « rupture de pont thermique » à présent largement généralisés, notamment certaines régions.

Véranda-cuisine : mariage réussi L’une des fonctions privilégiées de la véranda reste la convivialité. Dès lors, rien de plus évident que d’équiper sa véranda d’un espace dévolu à la cuisine. Autant de besoins qui requièrent des équipements particuliers et des précautions préalables indispensables.

Qu’impose la législation ? Une véranda est exonérée de permis de construire endessous de 20 m2, mais celui-ci est exigible pour toute modification de la façade ou des ouvrants de la maison. De même, le recours à un architecte est obligatoire pour une extension envisagée sur une maison dont la surface est supérieure à 170 m2 (seuil incluant l’addition projetée).

Constructeur de Maisons Individuelles de référence en Morbihan. Garanties Constructeur.

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Sophie Robert, Décoratrice à Lignes Exclusi ves

Un air de printemps souffle sur votre intérieur Chaque année c’est pareil... Le jardin se réveille, avec lui nos envies de renouveau dans la maison. Alors bien sûr, on ne va pas tout changer. Quelques astuces suffisent pour adapter son intérieur à la nouvelle saison.

www.lignesexclusives.com

C’est parti pour le grand nettoyage de printemps !

On profite de cette période où fleurissent les vide-greniers pour faire du tri. Un objet resté depuis plus de 24 mois dans le fond d’une armoire n’a qu’une chance très mince de retrouver vos faveurs... Alors sans remords, on fait place nette ! Pour vous aider à tout organiser, les rangements se font gais et colorés comme ceux de l’enseigne « Derrière la porte ». Vous avez redécouvert au fond du grenier des merveilles oubliées ? Redonnez une seconde vie à vos objets en les relookant ou en les détournant : les sites internet regorgent d’idées « DIY » ( do it yourself). Le plus célèbre, www.pinterest.com, propose des tutoriels pour tout réussir à coup sûr. Alors à vos pinceaux, vos ciseaux, vos aiguilles, et amusez vous !

On repense ses accessoires

Exit jusqu’à l’automne les coussins en velours du canapé, le jeté de lit molletonné et les double rideaux empesés ! On choisit des matières tout en légèreté comme le lin ou le coton. Le décor se veut plus décontracté. Les housses de couette se dévoilent, le lin froissé habille négligemment vos baies, un plaid en cotonnade jeté sur un accoudoir, des idées qui résonneront comme autant d’invitations à la détente et au bien être. Dans le même temps on dynamise son intérieur avec quelques notes acidulées... corail, fuchsia, jaune-vert, turquoise... pour les coussins du sofa, les jardinières en terrasse, la nappe bayadère du séjour ou la vaisselle du salon (plateau Snacklight de « Fatboy » ou raviers Bohème du « Jardin d’Ulysse »).

La nature dedans, dehors, partout …

On privilégie le « in-out ». Certains matériaux sont conçus pour ne plus avoir à choisir entre l’intérieur et l’extérieur : on adore ! Les tapis Dickson par exemple aussi résistants sur le ponton d’un bateau que dans votre salon ! Dans le même esprit on choisit du mobilier ou de l’éclairage nomade : le bout de canapé « Fergus » chez AMPM se transforme rapidement en table à café sur la terrasse. Les lanternes ou autres boules de sol lumineuses deviendront les meilleures alliées d’une soirée qui se prolonge. Dernière étape : on file dans sa jardinerie préférée pour y faire le plein de mini plantes grasses à glisser sur la table du séjour, de pots d’herbes aromatiques pour la cuisine, de terrarium ou vase XXL à déposer au pied d’un fauteuil et... on craque pour un arrosoir Aquastar d’Eva Solo... tout est bon pour voir la vie en vert... et en rose !

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JARDIN

AGE

Un jardin utile atique

m Le potager aro

Reconnues pour leurs qualités aromatiques et médicinales, les herbes aromatiques ont été adoptées par l’homme depuis des millénaires. Parmi les plantes aromatiques les plus connues, on peut citer l’aneth, l’anis, le basilic, la camomille, le cerfeuil, la ciboulette, la coriandre, l’estragon, le fenouil, le laurier, la lavande, la menthe, le persil, la pimprenelle, la réglisse, le safran, la sarriette, la sauge, le serpolet, le romarin et le thym. Vous pouvez cultiver différentes aromatiques dans un même contenant, à condition qu’elles aient les mêmes exigences de terre et d’arrosage. Où, quand et comment planter vos aromatiques ? Exigeant du soleil et de la chaleur, le basilic se sème en pleine terre dans le Midi d’avril à mai, mais reste sous abri ailleurs en France, et ne sera repiqué au jardin qu’en mai-juin. Le basilic est gourmand en eau, il réclame des arrosages copieux aussi bien au pied que sur les feuilles. Tout au contraire, le thym aime vivre à la dure : une terre sèche, bien drainée, voire caillouteuse, fera son bonheur.

Optez pour la qualité !

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Adoptons une

La poule est un auxiliaire agricole de choix ! En parcourant le jardin dès le printemps, elle contribue à la lutte contre les nuisibles ! Elle dévore les limaces, les vers, les escargots… et réduira considérablement la prolifération des insectes en brisant la chaîne de leur développement : elle les mange à tous leurs stades de croissance, œufs, larves, chenilles, adultes. Vous économisez alors l’utilisation de produits phytosanitaires et bénéficiez d’un insecticide écologique. La poule tond aussi l’herbe et le grattage de la couche superficielle du sol, avec ses pattes permet de limiter l’envahissement des mauvaises herbes. Cela accélère aussi la décomposition des feuilles et végétaux et évite ainsi le développement de champignons responsables de maladies (tel l’inoculum primaire de tavelure, maladie du pommier) et favorise aussi l’éparpillement des engrais. L’objectif ici est de réactiver la flore microbienne et retrouver un équilibre naturel. La poule est très complémentaire au potager, puisqu’elle peut être nourrie de ses surplus et autres déchets verts non comestibles par l’humain. Elle aidera à recycler ces déchets, ainsi que les restes de vos repas. Car la poule est omnivore et gourmande ! On ne jette plus les épluchures, restes de viande, ni salade ... On redistribue aux poules, qui en échange, vous offriront leurs bons œufs goûteux et sains.

CE PRINTEMPS OUVERTURE dès LE DIMANCHE MATIN ! 40

poule !

74, rue Albert-de-Mun PONTIVY Ouvert le dimanche de 14h à 18h30

Publi-reportage

Carpaccio Le choix du frais, le goût du vrai C’est en 1990 que l’ancienne biscuiterie artisanale de la rue du Caire a laissé place au restaurant Il Carpaccio Ristorante, à Pontivy. Un restaurant-pizzeria avec des plats aux couleurs de l’Italie et des spécialités maison, à consommer sur place ou à emporter. Pascale et Franck Picot vous accueillent dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Depuis huit ans, ils sont à la tête d’une équipe dynamique et s’assurent que vous passerez un moment agréable tant par le professionnalisme du service que par la qualité et la richesse des plats élaborés avec passion par le chef de cuisine. « Nous avons une équipe qui ne travaille qu’avec des produits frais et avec passion depuis plus de vingt ans, précise Franck, le patron. Nous vous proposons des plats riches en saveurs, d’une qualité unique. » Les suggestions sont établies en fonction des arrivages de produits frais, mais également en fonction des saisons et de la météo.

Venez profiter de notre terrasse !

L’établissement vous accueille quotidiennement dans l’une des trois salles du restaurant et en extérieur l’été. La terrasse ombragée pouvant accueillir 100 convive, a l’avantage d’être côté jardin, vous ne serez pas dérangés par les bruits et les regards de la rue. En venant manger au Il Carpaccio Ristorante, vous pourrez constater, d’une part, qu’il est facile de se garer devant le restaurant, et d’autre part, la véracité de notre slogan : « Le choix du frais, le goût du vrai ».

Vente à emporter :

Le restaurant-pizzeria Carpaccio Ristorante vous propose également des pizzas, des pâtes et des plats à emporter, aussi bien pour vos repas en tête à tête, vos repas entre amis ou en famille que pour les repas d’entreprises ! Pour des renseignements personnalisés, contactez-nous au 02 97 25 36 91

MODE

Rétro... fleuri... marin...

t o l l i a m LE qu’il vous faut !

«L’été sera chaud, l’été sera chaud... dans les t-shirts, dans les maillots...». Voilà. Vous êtes bien décidée à exhiber votre joli maillot de bain, mais il ne suffit pas de savoir le chanter. Il faut auparavant suivre nos conseils pour trouver LE maillot tendance qui enflammera les bords de plage et de piscine ! La star des maillots de cette été 2015, c’est le bandeau sous toutes ses déclinaisons. Porté avec ou sans bretelles, à franges ou encore décolleté en V, vous ne passerez pas à côté, car il est le modèle incontournable de la saison. Que celles qui ont du mal à franchir le pas du deux-pièces se rassurent, cette année, les créateurs misent sur le retour du maillot une pièce, et plus seulement à la piscine municipale. Après avoir sélectionné les modèles qui siéront le mieux à votre morphologie, il faudra vous décider pour un imprimé ou un uni, mais aussi faire un choix de couleurs parmi l’arc en ciel déployé par les fabricants.

Fleuri

Pour être la plus belle cet été, le fleuri évite de se décider pour une couleur ou pour une autre. Il affiche immédiatement une 42

explosion multicolore. Ou bicolore pour un joyeux effet, mais tout en discrétion.

Marin

Eh oui, le maillot de bain à l’imprimé marin se croisera sous tous les parasols. À rayures bleues, rouges, ou jaunes, on le mixera avec des accessoires (du doré : tongs, bijoux, barettes...), mais on laissera de côté les paréos rouges ou bleus (ne parlons même pas des imprimés encre !) pour éviter le total look matelot.

Rétro

C’est là que va notre préférence. Cette saison, les marques redoublent d’inventivité pour nous proposer des tenues de bain au style rétro. En général, ces formes conviennent à toutes les morphologies et affinent les formes pulpeuses. À vous les décolletés balconnets, les culottes hautes,

les pois et autres petits noeuds fantaisie. Le rétro permet de tout oser car il ne se prend pas au sérieux.

Le « one shoulder »

Comment vous dire... ? Nous ne pouvions pas passer à côté de l’incontournable maillot « one shoulder », car il fera (et nous en sommes désolés) intégralement partie des tendances de cet été. Certains diront que cette fantaisie apporte « la petite touche élégante nécessaire à une pièce si classique », ou encore qu’ « une unique bretelle twiste ce basique ». À voir...

Blanc

À se procurer de toute urgence si vous avez la peau mate. Le contraste fort avec le blanc mettra votre silhouette en valeur. Pour les autres, dépêchez vous d’allez bronzer avant de pouvoir le porter...

Le printemps est là... les allergies aussi !

SANTÉ

Les allergies saisonnières reviennent avec le printemps. Ne laissez pas un nez qui pique et des éternuements vous empoisonner la vie. Certains gestes au quotidien peuvent améliorer les symptômes. Inversement, certaines erreurs les favorisent. Contre les allergies aux pollens

• Prenez votre traitement sans attendre l’arrivée des premiers symptômes d’allergie. • Veillez à ne pas ouvrir les fenêtres pendant la pollinisation. • Évitez les sorties lorsque les taux de pollens sont très élevés. Les pires conditions sont les mi-journées par grand soleil et petit vent ou après un orage. • En voiture, gardez les fenêtres fermées. Il existe des filtres à installer sur le système de ventilation, qui retiennent les pollens. • Après une sortie en période de pollinisation, rincez votre nez avec du sérum physiologique, changez de vêtements et lavez-vous les cheveux avant de vous mettre au lit. • Faites tondre votre jardin avant la floraison des graminées. • Séchez votre linge à l’intérieur. • Consultez régulièrement la qualité de l’air : le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) publie le contenu de l’air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique. • Consultez la carte des pollens : http://www.pollens.fr/les-bulletins/bulletin-allergo-pollinique.php.

D’autres petits gestes peuvent prévenir les symptômes des allergies de printemps

• Faites un nettoyage de printemps afin d’éliminer les poussières et les moisissures accumulées durant l’hiver. • Lavez votre literie une fois par semaine. • Utilisez un déshumidificateur automatique. • Ne laissez entrer ni chien ni chat dans votre chambre. • L’automédication n’est pas recommandée. Consultez un allergologue, à défaut votre médecin afin de bénéficier d’un traitement adapté et personnalisé. Méfiez-vous des allergies croisées ! Certains symptômes de l’allergie résultent d’une allergie croisée entre pollens et aliments. Par exemple, les allergiques au pollen de bouleau ou d’aulne sont aussi souvent allergiques au céleri, aux pommes ou aux cerises. Une allergie aux acariens peut également entraîner une réaction aux crevettes, aux moules ou aux huîtres. C’est ainsi que certains aliments peuvent être déconseillés aux allergiques. D’où l’intérêt de consulter un allergologue pour identifier les aliments qu’il serait préférable d’éviter.

ENTREP

RISE

Biocoop Callune Le bio au menu Installée depuis 1990 à Pontivy et depuis 2011 à Loudéac, la Biocoop Callune s’est fait une place dans le marché de l’alimentaire. La qualité et la traçabilité des produits attirent de plus en plus les consommateurs. « Nous sommes ce que nous mangeons. » Lorsqu’au début des années 80, plusieurs dizaines de familles pontivyennes se regroupent au sein de l’association « Utopinambour », leur objectif est d’appliquer cette maxime et surtout de consommer une alimentation plus saine. Ils créent alors un groupement d’achat pour s’approvisionner en produits bios. Une décennie plus tard, leur utopie devient de plus en plus partagée et des magasins commencent à fleurir dans les grandes ville bretonne. D’abord hésitants, les bénévoles de l’association décident finalement de se lancer dans l’aventure et ouvrent le premier magasin en Centre Bretagne. En octobre 1990, dans un local de 50 m2, situé quai du Couvent, le magasin « Callune de miel », ouvre ses portes. Le succès est immédiat et dès le printemps 1993, ils s’installent rue du Caire, dans un local quatre fois plus grand.

Traçabilité et transparence

Au départ, le statut de coopérative ne leur permet de vendre qu’aux adhérents. Mais dès le milieu des années 90, s’ils conservent l’esprit coopératif, ils choisissent de la transformer en SCOP (société coopérative et participative), et d’ouvrir en grand les portes du magasin. En même temps, ils adhèrent au réseau national Biocoop et à une charte qualité qui interdit le non bio, les OGM et les produits alimentaires hors saisonnalité... mais qui exige une traçabilité et une transparence facilement lisible pour le consommateur. Pour moitié, les produits proposés proviennent de la plate-forme nationale qui livre aujourd’hui plus de 350 magasins sur l’ensemble du territoire. « Dès l’origine, nous avons voulu privilégier les circuits courts, assure Michel Dinard, directeur de la Biocoop et présent depuis le début de cette belle aventure. Dans l’alimentaire, un tiers de l’offre émane de producteurs installés dans un rayon de 150 km ». 44

L’esprit n’a pas changé, et même si le prix est forcément un peu plus élevé, l’offre attire de plus en plus de consommateurs. Après chaque scandale alimentaire, ils sont de plus en plus nombreux à prendre conscience que l’alimentation est un pilier de la santé. Aujourd’hui, c’est une évidence, l’achat de produits bios n’est plus réservé à une minorité, mais répond à une demande et à une attente, de plus en plus grandes. Alors ici comme ailleurs, il a fallu s’adapter. Et en deux décennies, le petit magasin du quai du Couvent a bien grandi, avant de faire des petits. En 2007, la coopérative a ainsi dû, une nouvelle fois, déménager, pour s’installer dans les locaux neufs et plus vastes, situés route de Vannes. Plus récemment, la coopérative qui compte tout de même plus d’une vingtaine de salariés et qui affiche un chiffre d’affaires annuel avoisinant 4 M€, a ouvert un second magasin à Loudéac.

Pontivy

Loudéac

Route de Vannes

11, Bd Victor-Étienne

Tél. 02 97 25 63 73 Ouvert du lundi au jeudi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Vendredi et samedi, de 9 h à 19 h.

Tél. 02 96 67 10 69 Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.

GASTRO

NOMIE

RECETTE DE CHEF

Christophe Le Fur

Auberge Grand’Maison

Foie gras et anguille fumée en chapelure et confiture de tomate verte Ingrédients pour 4 personnes : • 200 g de marbré de foie gras • 40 g de filet d’anguille fumée • 50 g de choux rouge • 80 g de chapelure blanche • 250 g de tomates vertes • 75 g de sucre en poudre • 4 feuilles d’ail des ours • 1 dcl de lait entier

Préparation :

Foie gras

Mettre en pommade le foie gras. Mouler dans des demi-sphères et incorporer un morceau d’anguille fumée. Rassembler les deux demi-sphères pour faire une sphère. Mixer le choux rouge avec la chapelure et paner les sphères de foie gras.

Confiture de tomate verte

Cuire à feu doux les tomates vertes avec le sucre. Réduire comme une confiture. Mixer les feuilles d’ail des ours. Blanchir avec le lait afin d’obtenir une émulsion.

Dressage

Dresser deux sphères de foie gras panées, deux quenelles de tomate verte et l’émulsion d’ail d’ours. En complément, ajouter deux morceaux de guimauve à la pomme de terre vitelotte... Servir et déguster...

Merci à Christophe Le Fur, chef de l’auberge Grand’Maison, à Mûr-de-Bretagne. Une étoile au guide Michelin. 45

GEE AG VO YA

Le quartier écolo de Västra Hamnen

Malmö, la Suèdoise

Bains de Ribersborg Kallbadhus

À deux heures de vol de Paris, la ville de demain vous attend. Malmö borde la côte du détroit de l’Öresund, séparant la Suède du Danemark. Cette ville suédoise mise sur le développement durable et offre une richesse culturelle fascinante. Malmö réinvente sans cesse son architecture. Sur le port ouest, le gratte-ciel Turning Torso veille sur le nouveau quartier Västra Hamnen, construit dans une optique de développement durable. Ce nouveau mode de construction est même devenu une attraction touristique, attirant chaque année des milliers de visiteurs qui viennent découvrir ce quartier hors norme. « La ville de demain » Malmö mise donc activement sur le développement durable et fait figure de leader mondial dans ce domaine. Le site de Västra Hamnen couvre une superficie de 18 hectares. Plusieurs architectes scandinaves de renommée internationale furent invités à y aménager des habitations. L’objectif de l’exposition était de construire Bo01 avec une autosuffisance énergétique totale. La Turning Torso est une spectaculaire tour d’habitation, située dans le quartier nord de la ville, dont la construction s’est achevée novembre 2005. Du haut de ses 190 mètres, elle est la deuxième plus haute tour d’habitation d’Europe, et le plus haut bâtiment de Scandinavie. Malmö fait partie des 15 villes vertes de Suède depuis 2007. Vous y trouverez un grand nombre de parcs et autres coins de nature qui vous procureront une agréable sensation de bien-être. En plein centre-ville, sur une bande de deux kilomètres, la 46

plage de Ribersborg a été aménagée dans les années 20. Les parcs et les canaux qui cheminent à travers les vieux quartiers ajoutent incontestablement au charme de la ville et sont des havres de paix et de tranquillité. Kungsparken offre aux promeneurs ses massifs fleuris, ses étangs décoratifs et ses zones ombragées. Non loin de là, Slottsparken présente une nature plus sauvage et des espaces plus larges, avec de grandes zones boisées, des étangs et des pelouses qui font la joie des pique-niqueurs. Vous pourrez vous restaurer sous une charmante serre tout en dégustant un smörbord (sandwich suédois) composé des produits naturels récoltés au jardin. Dans le jardin botanique d’Augustenborg, un autre quartier de Malmö transformé en écoparc, vous admirerez les toitures végétales et pourrez même apprendre à réaliser votre propre toiture verte ! Shopping branché Malmö est une ville propice au shopping. Découvrez le cadre typique de la place du marché du XVIè siècle, du marché aux puces très populaire et du quartier très éco-chic sur la place Drottningtorget avec de nombreux cafés bio, des marchés fermiers au printemps et en automne, et des magasins de prêt-à-porter écologiques. Lilla Torg est une charmante petite place pavée, bordée de maisons postmédiévales à pans de bois. On y trouve de l’artisanat suédois ou sâme (de Laponie).

Les petits plus • Fin août, ne manquez pas le Malmöfestivalen, qui, avec ses 250 concerts, attire plus d’1,5 million de visiteurs. • Séjourner à Malmö et ne pas franchir le pont pour aller à Copenhague, ville voisine danoise, serait une aberration ! Avec des trains toutes les 20 mn au départ de Malmö, ce trajet durera une trentaine de minutes. • Le pass Malmö City Kort permet d’accéder gratuitement aux attractions touristiques, de bénéficier d’offres spéciales dans les magasins et d’utiliser des parkings gratuits.

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Cette grille se compose de 64 cases réparties en 8 rectangles de 2X8. Elle doit être complétée avec toutes les lettres de : LOCMINÉ Chacune des lettres devant être utilisée une fois dans chaque ligne, chaque colonne et chaque rectangle. Dans les cases colorisées vous pourrez découvrir un mot mystère.

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HOROS

COPE

Mai / Juin 2015

Le retour des beaux jours d Cancer

(22/06-22/07)

Mai. L’arrivée de Vénus dans votre constellation vous apporte un courant de chance. Vous n’irez pas vous perdre dans des directions stériles, notamment sur les plans financier et sentimental. Vous retrouverez confiance en vous. Juin. Vous souhaitez mettre un terme à certaines situations qui ne correspondent plus à vos attentes profondes. Vous fuirez spontanément la superficialité pour vous pencher davantage sur la qualité de vos liens dans votre vie relationnelle.

(23/10-21/11)

Mai. Ce mois va vous permettre de mettre les bouchées doubles dans les activités sur lesquelles vous misez en priorité. Votre acharnement à l’aboutissement de vos projets va se renforcer et la lassitude se transformer en ténacité. Juin. Pour vaincre la mélancolie, votre vie relationnelle sera d’un excellent soutien. Ne vous isolez pas. Votre vie sentimentale se teinte de passion et d’échanges agréables, tournés vers les plaisirs et les grands projets de couple.

e Lion (23/07-22/08)

i Sagittaire

f Vierge

j Capricorne

Mai. Ce mois va être synonyme de chambardements dans votre vie professionnelle. Votre vie amoureuse va, quant-à-elle, connaître un flamboiement riche en émotions et en plaisirs immédiats. Juin. Vous allez vivre un mois très agréable, durant lequel des facilités s’annoncent dans tous les domaines. Vos projets, financiers notamment, ont le vent en poupe. C’est le moment de sortir vos griffes et de les affûter. (23/08-22/09)

Mai. Entre devoir et plaisir, vous n’aurez pas de sacrifices à faire. Ces deux aspects fusionnent agréablement, que ce soit parce que l’affectif se mêle au professionnel ou parce que votre partenaire vous soutient davantage. Juin. Vous allez traverser un mois relativement agité durant lequel vos capacités d’adaptation devront tourner à plein pour faire progresser votre vie dans un sens positif. Votre entourage vous sollicitera et vous devrez rendre service.

g Balance (23/09-22/10)

Mai. Les influx planétaires vont galvaniser vos énergies mentales et vous permettre de faire avancer vos projets. Surtout, vous aurez des facilités à franchir les obstacles administratifs et juridiques qui freinent votre ascension sociale. Juin. Il n’est pas exclu que de nouvelles amitiés prennent une importance majeure dans votre destinée ce mois-ci. Les rencontres amoureuses se présentent positivement, l’affectif gagne en aisance. Tous les espoirs sont permis.

h Scorpion

(22/11-20/12)

Mai. Les influx planétaires vont favoriser un retour ou une progression vers vos valeurs de fond. Votre franchise va s’accroître et assainir l’atmosphère, notamment aux plans professionnel et sentimental. Juin. Le ciel de ce mois va vous propulser littéralement vers des changements radicaux, qui ne seront pas pour vous déplaire. Vous serez transporté par un vent d’optimisme et d’énergie active.

(21/12-19/01)

Mai. Votre vie affective s’annonce dynamique avec beaucoup d’échanges à la clé. Vous devrez bon gré mal gré sortir de votre réserve pour vous dévoiler davantage. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Juin. Les influx planétaires de ce mois vont bousculer certaines de vos habitudes et certitudes. Mais ce processus va vous mener à vivre des échanges qui vous pousseront à considérer la vie sous un angle différent.

k Verseau

(20/01-18/02)

Mai. Les influx de Mars dans votre signe vont libérer vos énergies et vous aider à franchir des obstacles pour aller au-delà et enrichir votre vie de nouveautés qui étendent votre espace vital. Il y a des changements dans l’air. Juin. Les instances planétaires de ce mois vont vous permettre de réajuster des situations difficiles au plan familial et d’harmoniser les choses à l’aide de solutions radicales. Mercure sera un allié pour trouver des solutions raisonnables et efficaces.

l Poisson

(19/02-20/03)

Mai. Ces prochaines semaines vont s’avérer propices à l’éclosion de certains de vos rêves ou projets. Vous allez gagner en pragmatisme et vous n’hésiterez pas à travailler sur des questions complexes pour simplifier les choses. Juin. Vous souhaitez bousculer vos habitudes et en abandonner certaines. Avec davantage de sociabilité vous saisirez des opportunités relationnelles qui vous permettront d’explorer de nouvelles perspectives.

a Bélier

(21/03-20/04)

Mai. Le transit de Mercure dans la constellation des Gémeaux va venir renforcer votre vivacité mentale. Cette énergie va provoquer des sursauts de créativité extrêmement positifs si vous les canalisez vers le renforcement de vos acquis. Juin. Votre audace séduira certains de vos interlocuteurs, le tout sera de garder de bonnes limites et de ne pas brûler d’étapes afin de ne pas brusquer votre auditoire. Tout le monde ne peut pas aller aussi vite que vous !

b Taureau

(21/04-20/05)

Mai. La famille, le clan amical seront un rempart puissant, ce qui vous permettra de vous recentrer sur vous-même aisément. En revanche, vous aurez tendance à avoir des pulsions qui peuvent mettre à mal vos finances et le bon suivi de votre budget. Juin. Les efforts que vous avez fournis ces deux derniers mois commencent à porter leurs fruits, notamment aux plans financier et professionnel. Vous pourriez vous engager dans des situations fécondes pour accroître vos gains.

c Gémeaux

(21/05-21/06)

Mai. Ce mois est pour vous porteur de progrès dans la bonne marche de vos projets. Vous ne rencontrerez pas d’obstacles majeurs et c’est grâce à vos échanges que vous aurez le plus de facilités. Juin. Vos échanges vont créer des déclics de conscience en vous qui vont galvaniser votre action dans des directions positives. Le tout sera d’éviter de griller des étapes et de vous réserver une intimité reposante.

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VENDREDI 12 JUIN Soirée fluo ambiance musicale VENDREDI 19 JUIN Soirée Aqua Zumba LUNDI 29 JUIN Soirée des abonnés Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/spadiumPontivy

Horaires d’ouverture

Période scolaire : Lun : 17 h - 19 h Mar : 12 h - 13 h 30 et 17 h - 22 h Mer : 14 h 30 - 20 h Jeu : 17 h - 19 h Ven : 12 h 13 h 30 et 17 h - 22 h. Sam : 14 h 30 - 18 h Dim : 9 h 30 - 13 h et 14 h 30 - 18 h 30 Périodes vacances : Lun : 12 h - 20 h Mar : 12 h - 22 h Mer : 12 h - 20 h Jeu : 12 h - 20 h Ven : 12 h - 22 h Sam : 14 h - 18 h Dim : 10 h - 18 h

spadium Pontivy

Réservations au : 02.97.28.97.97 ou à l’accueil du centre.