Magazine
g ra t u i t
d u Ce n t re B re t a g n e - P a y s d e Lo u d é a c e t d e P o n t i v y
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JAN/FÉV. 2020
N°
DOSSIER :
Nouveaux lieux, nouveaux liens en Centre Bretagne
SAINT-AIGNAN :
JOUR DE MARCHÉ
LOSC À LOUDÉAC
Un cadre de vie qui attire
à Pontivy
L’orange brille
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EDITO
Ici et Là, c’est mieux comme ça. Beaucoup plus mieux... D’abord, ne pas déroger à notre excellente habitude : trèstrès bonne année à toutes et tous. Et surtout, bien sûr, la santé ! Sinon, vous l’avez forcément remarqué. Peut-être même qu’en nous prenant en main en même temps que vos bonnes résolutions pour la belle année qui débute, certains nous ont pris pour un autre, pour un nouveau venu. Bah non, c’est bien nous que vous feuilletez. C’est bien Ici et Là. Un petit nom que nous avons la faiblesse de trouver joli et résumant gaiement, en quatre petites syllabes, notre ambition de départ : créer un joli magazine pour raconter les pays de Pontivy et de Loudéac en donnant la parole à leurs acteurs. Deux pays qui n’en font qu’un. Un vrai bassin de vie sans hiérarchie entre les deux « capitales ». Tellement pas de hiérarchie qu’on ne sait pas où est Ici et où est Là. Plus exactement, on dira que pour ce numéro, Ici, c’est Pontivy et Là, Loudéac. Étant entendu que dans le numéro suivant, ce sera l’inverse. On le trouve donc joli, ce petit nom. Mais on a mesuré au fil des ans à quel point vous êtes peu nombreux à le connaître. Le magazine, si, mais son nom, non. Alors, ni une ni deux. Sans même une tempête de cerveaux, on a tranché : aux oubliettes le joli logo d’Ici et Là. L’arrivée de la nouvelle année coïncide ainsi avec notre nouveau joli titre. Moins stylé, moins artistique, moins « t’as vu comment j’ai des idées qu’elles sont bonnes… », moins tout ça, mais lisible, beaucoup plus lisible. Et pour un petit nom de magazine, si joli soit-il, c’est mieux. Nettement mieux, clairement mieux. Sinon, nous consacrons notre dossier aux jolis nouveaux lieux qui créent de nouveaux liens dans notre beau pays.
JANV / FEV 2020
de Pontivy Pays de Loudéac et
N°
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• Dossier :
SOMMAIRE Nouveaux lieux, nouveaux liens en Centre Bretagne
P. 5 à 12
• Entreprise : Polymécanic
p. 14-15
• Circuits courts : Fromages de nos terroirs
p. 18-19
• Commune : Saint-Aignan
p. 20-21
• Loisirs : L’agenda culturel • Culture : Festival Gamineries
p. 23 à 28 p. 30
• Patrimoine : Jour de marché à Pontivy
p. 32-33
• Sport : Loudéac Olympique Sporting Club
p. 36-37
• Histoire : L’électrification du Centre Bretagne p. 38-39 • Animaux : Le chevreuil
p. 42
• Gastronomie : La recette de Stefano Piras
p. 44
Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires Directeur de la publication : Dominique Perrot. Rédaction : Stéphanie Biju, Dominique Perrot, Daniel Thépaut. Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut. Photographe : Michel Langle, Pascal Granger. Conception et réalisation : Iris Imprim. Rédaction et régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@gmail.com N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim
Bonne lecture...
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DOSSIER
En Centre Bretagne
NOUVEAUX LIEUX, NOUVEAUX LIENS Espace de création, de travail partagé, de convivialité… S’il n’en existe pas de définition officielle, les tiers-lieux sont un peu tout ça à la fois. Leur vocation ultime : favoriser le faire ensemble et tisser des liens. Ils se multiplient aux quatre coins de la France… dont en Centre Bretagne. Travailler, accéder à des services ou des outils, amorcer une création culturelle, se rencontrer, échanger… À chacun sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement. Mais la même philosophie pour tous : faire ensemble. On ne parle que d’eux ou presque, ces fameux tiers-lieux qui essaiment un peu partout en France. En 2018, on en recensait jusqu’à 1 800 sur l’ensemble du pays, en zone urbaine comme à la campagne. Et le Centre Bretagne n’échappe pas au phénomène… À Baud, l’Effet Papillon fait même figure de référence pour une telle structure en milieu rural (pages 6 et 7). En deux ans, le tiers-lieu baldivien a déjà reçu un prix « Écovisionnaire » décerné par le réseau Femmes de Bretagne et un trophée breton du développement durable. Ces deux cofondatrices sont régulièrement invitées, ici et là, voire même jusqu’à Paris dernièrement, à partager leur expérience.
Coworkings et fablabs Prochainement, le conseil de développement de Loudéac Communauté Bretagne Centre organisera justement une visite publique de l’Effet Papillon. Objectif ? Séduire les porteurs de projets, leur montrer ce qui existe et ce qui marche pour voir éclore de tels endroits sur le territoire costarmoricain (page 8). Aux origines des tiers-lieux, de nouvelles dynamiques, de nouveaux besoins. En l’occurrence, l’espace FlexiBureau, aménagé par Pontivy Communauté répond à celui des télétravailleurs,
free-lance, professions libérales, de pouvoir disposer de bureaux. Un espace de travail mutualisé, qui fonctionne à la carte, en attendant l’ouverture d’un coworking dans la cité napoléonienne. C’est dans les cartons… À Rohan, Local&Co, lui, est déjà opérationnel depuis deux ans (pages 12 et 13). Les fablabs, vous connaissez ? Sur le pays de Pontivy, l’association Lab Bro Pondi s’appuie sur un maillage de médiathèques pour multiplier les accès aux nouvelles technologies. Sous la houlette d’animateurs multimédia, « makers » de tous âges et de tous horizons acquièrent techniques de base et compétences leur permettant de réaliser à peu près n’importe quel objet (page 10). Des Géo Trouvetou 2.0 dont on peut mesurer le potentiel créatif, lors de la Fête de la Science et du Numérique, qui a lieu chaque année, début octobre. Nouveaux lieux, nouveaux liens… L’État ne s’y trompe plus qui a lancé, l’été dernier, un appel à manifestation d’intérêt « Fabriques de territoires », visant à accompagner (financièrement) la dynamique des tiers-lieux en France. L’Effet Papillon et Lab Bro Pondi ont choisi d’y répondre ensemble. Pour défendre ses chances, le projet du binôme centre breton s’articule autour de trois axes : le développement des low techs (basses technologies), le déploiement de Repair Café et le lancement du projet « Ordi Libre », qui consiste à donner accès à un ordinateur, et une connexion internet, en zones rurales et/ou « blanches ». Un « espace informatique » est ainsi déjà en service au Florion d’Or, à Moustoir-Remungol.
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DOSSIER
À BAUD, L’EFFET PAPILLON OUVRE LE CHAMP DES POSSIBLES À Baud, l’Effet Papillon fait référence comme tiers lieu en milieu rural. Il se décline à la fois en magasin solidaire, cantine numérique, espace de travail partagé et, surtout, lieu de rencontres. Le crédo de ses fondatrices : montrer à tous, que tout est possible. Effet Papillon. Petite action, grande conséquence… Et ici, on ne parle pas d’un battement d’ailes de coléoptère au Brésil qui déclencherait une tempête au Texas. Au contraire, c’est une version optimiste de la métaphore qui donne son nom au tierslieu de Baud. « Dans notre société actuelle, le moindre petit geste peut engendrer de vraies belles choses. Pour nous, le plus important, c’est de montrer aux autres, ceux qui ont peur, qui sont timides ou tout simplement qui n’osent pas, que l’on a tous un pouvoir d’agir », insiste Solen de Mars, cofondatrice avec Virginie Letort, d’un « espace des possibles » qui, deux ans après sa création, fait référence en milieu semi-rural.
6 salariés, 40 bénévoles À l’origine de l’Effet Papillon, une envie, et plus encore un besoin : celui de monter un lieu de convivialité et de cohésion sociale, ouvert à tous, dans la campagne de Centre Bretagne. Des projets avait déjà été portés dans ce sens, sans qu’ils n’aboutissent. La pugnacité de Solen et Virginie a payé. « Nous voulions un lieu de jour, qui ne soit pas institutionnalisé, et pas
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non plus alternatif à la baba cool, rappelle Solen. Pour être crédible, on s’est dit qu’il fallait l’associer à un développement économique et créer de l’emploi ». Porté par l’association Dans L’ensemble, L’Effet Papillon s’inscrit ainsi dans une démarche d’Économie sociale et solidaire (ESS). Depuis deux ans, il déploie ses ailes dans les anciens locaux d’un magasin de meubles, route de Locminé, à Baud. Il génère six emplois à temps partiel. Et peut compter sur une armée d’une quarantaine de bénévoles, « dont une douzaine sont présents chaque jour pour faire tourner la boutique », indique Solen. « Solen, à combien on le vend ? », l’interpelle justement, Chantal, bénévole, une maquette de voilier en bois dans les mains. Au rez-de-chaussée, le magasin solidaire permet de financer l’ensemble de la structure. Une vraie caverne d’Ali-Baba où l’on trouve de tout. Voilier miniature donc mais aussi meubles, vaisselle, vêtements, jouets, livres… Cette recyclerie/friperie fonctionne sur l’apport volontaire, « pour sensibiliser les particu-
liers sur ce qui est réutilisable ou pas », précise Solen. Les prix, eux, défient toute concurrence. « À combien tu l’estimes ? Je te laisse décider, ton prix sera le bon…», répond Solen à Chantal. À l’Effet Papillon, l’objectif est aussi de favoriser l’autonomisation de tous : bénévoles, visiteurs, utilisateurs, coworkers… Ces derniers disposent de bureaux « minutes » ou individuels, et même d’une salle de réunion, à l’étage. Un espace de travail partagé par ailleurs investi par des professionnels du bien-être (masseuse, ostéopathe…), des artisans et autres créatifs indépendants (décorateur, tapissier, bijoutière…)
Favoriser les rencontres et donner des ailes « L’Effet Papillon a vraiment vocation d’être un espace « ressource », pour mettre en lien, les uns avec les autres », note Solen. Pour faciliter les rencontres, le tiers-lieu baldivien propose ainsi une cantine numérique, des ateliers permanents (tricot, couture, zéro déchets, arts plastiques… ) ou temporaires (minéralogie, yoga pour enfants et ados…), des expos photos ou peinture renouvelées tous les trimestres en moyenne. On peut aussi juste papoter au salon de thé en libre gestion. Et les déjeuners sont la plupart du temps partagés, autour de plats concoctés par les bénévoles. Dernièrement, c’est Yvette qui régalait l’équipe avec le premier kig ha fars de l’histoire de l’Effet Papillon. Quant à la mousse au chocolat de Corinne, hummm… « Il y a un vrai côté foyer. Les gens viennent ici pour un café, un thé. Ici tout le monde est un peu chez lui », fait remarquer Yannick, architecte retraité et président de l’association Dans l’Ensemble. Récemment arrivée de Lyon, Justine, 23 ans, apprécie d’y rompre un certain isolement. Diplômée d’arts et spectacles, la jeune femme souhaite lancer sa marque de vêtements fabriqués à partir de matériel et matériau de seconde main, « de l’aiguille au fil », précise-t-elle. « Au départ, je suis venue, une fois par semaine, à l’atelier couture, pour ne pas coudre toute seule chez moi. » Séduite par l’esprit du tiers-lieu, Justine en est
devenue une bénévole assidue, présente six jours sur sept. Elle s’apprête aujourd’hui à passer salariée, chargée de la communication et du développement de l’espace de coworking, avec un contrat de 20 h/semaine. « Ce qui me laissera le temps, en parallèle, de monter mon entreprise. » Accompagner le développement de projet personnel, donner des ailes… À Baud, c’est ça aussi l’Effet Papillon.
PRAT IQUE Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 19 h. 19, route de Locminé, à Baud. Contact : danslensemble@gmail.com Tél : 09 51 58 11 50 Page Facebook : Effet Papillon
Ouvert il y a deux ans, L’Effet Papillon fait aujourd’hui figure de référence comme tiers lieu en milieu semi-rural.
Sur les ondes « Quess ». C’est l’émission animée sur Radio Bro Gwened, par Solen de l’Effet Papillon, en partenariat avec le pôle ESS de Centre Bretagne. Le concept : présenter et valoriser des initiatives relevant de l’Économie sociale et solidaire de Centre Bretagne. Éco-domaine, repair café, tiny house, conserverie de légumes… « On parle de tout pendant 15 minutes. L’esprit est toujours le même : donner des idées et l’envie à chacun de faire des choses », s’enthousiasme Solen. À écouter chaque lundi à 12 h 12, ou en podcast.
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DOSSIER
Conseil de développemenT de Loudéac Communauté Les tiers-lieux : une bonne réponse pour favoriser le lien social
Les membres du groupe de travail « centralités » du conseil de développement de Loudéac Communauté Bretagne Centre, dont Nicolas Le Querré (au premier rang, en rouge).
Au sein du conseil de développement de Loudéac Communauté Bretagne Centre, le groupe de travail « centralités » veut impulser des tiers-lieux sur le territoire. Les explications de Nicolas Le Querré, référent. Pourquoi une telle volonté de voir émerger des projets de tiers-lieux, sur le territoire de Loudéac Communauté Bretagne Centre ? L’idée émane d’une première réflexion, plus large, autour de la revitalisation des centres-bourgs. Notre volonté, c’est d’y voir naître des espaces favorisant le lien social, les rencontres intergénérationnelles, espaces qui font aujourd’hui défaut sur le territoire. Les tiers-lieux nous semblent être une bonne réponse.
Quelles sont les structures déjà existantes sur le territoire ? Actuellement, il n’existe qu’un lieu de type « tiers lieu » sur le secteur : le commerce associatif « Cœur de bourg » à Laurenan. Il est déjà à la fois un dépôt de pain, de paniers bio et un espace de rencontres, et doit encore se développer. Deux projets sont également sur les rails à Merléac et à Gomené. En centre-ville de Loudéac, au sein de la recyclerie « Seconde Vie », que je préside, nous tendons aussi vers ce concept en proposant, en plus de l’espace vente, de plus en plus d’ateliers : tricot, informatique…
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Au conseil de développement, qu’entendez-vous par tiers-lieu ? Pour nous, un tiers-lieu, c’est un espace physique, éphémère ou durable, ni public, ni privé, mais porté par un collectif. D’habitants, de citoyens, d’associations... Surtout, c’est un espace hybride, qui peut avoir plusieurs fonctions, à la condition que ces fonctions répondent aux besoins des habitants. Par exemple, ce peut-être le maintien d’un café ou d’un commerce de proximité, un endroit pour réparer son vélo, des ateliers d’entraide autour de l’informatique, des bureaux à partager pour travailler, ou tout simplement un lieu de convivialité… Enfin, le projet de tiers-lieu doit aussi s’inscrire dans une démarche de développement durable.
Quel rôle veut jouer le conseil de développement dans l’émergence de ces tiers-lieux ? Notre volonté, ce n’est pas de porter des projets mais bien d’aider à leur développement. Déjà en faisant en sorte que les gens se rencontrent, en aidant les collectifs à se former… Et une fois qu’ils
sont formés, les accompagner dans leurs premières démarches et les diriger vers les bonnes structures (pôles ESS, financement). Après Loudéac en novembre, nous allons animer deux autres réunions publiques : en janvier à Merléac et en mars à Plouguenast. Ces réunions permettent de présenter le concept de tiers-lieu, de partager des retours d’expériences et aussi d’échanger sur les besoins et envies des personnes présentes. Parallèlement, nous proposons aussi des visites, ouvertes à tous. Après le Champ Commun à Augan, nous prévoyons de découvrir L’Effet papillon à Baud, le Cœur de bourg à Laurenan… De quoi donner de vraies bonnes idées !
PLUS D’INFOS Sur la page Facebook : conseil de développement Loudéac Communauté Bretagne Centre. Ou contacter, Blandine Dunesme, animatrice du Conseil de développement au 02 96 66 09 09
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DOSSIER
Au Lab Bro Pondi Jouez au Géo Trouvetou 2.0 ! Découpeuse numérique, imprimante à chocolat, trousse sur mesure… et même une machine à calculer la position des planètes. On peut tout créer au sein du réseau de Fablabs du pays de Pontivy. L’important, c’est d’être curieux et d’avoir envie d’apprendre. Un Fablab, c’est quoi ? Un espace d’expérimentation et de partage d’outils et de compétences numériques pour permettre à chacun de fabriquer (presque) n’importe quel objet. L’idée de manipuler des machines de prototypage électronique ou une imprimante 3D vous fait peur ? N’ayez crainte, au sein d’un Fablab, la seule limite que l’on rencontre est celle… de son imagination. Et d’imagination, les « makers » du Lab Bro Pondi n’en manquent pas ! Ces Géo Trouvetou des temps modernes développent leurs projets grâce aux équipements de l’IUT de Pontivy mis à leur disposition chaque mercredi soir. Yves Lemée, président du Lab Bro Pondi, donnant chaque semaine un peu de son temps pour transmettre ses connaissances et initier les débutants. Retraité, Christian a ainsi fabriqué, de A à Z, une table traçante à commande numérique (CNC) dont il se sert aujourd’hui pour graver des circuits imprimés. Une machine également bien utile à Didier qui, de son coté, améliore un prototype d’imprimante à chocolat. Hummm…
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Parmi les « makers » pontivyens, il y a aussi Melvin, ado, qui crée sa trousse sur mesure. Ou encore Max, adepte de surf, qui, en équipe avec Cyrille et à l’aide d’un logiciel de modélisation, s’efforce de simuler la vague optimale produite avec un minimum d’énergie. Les femmes ne sont pas en reste. Initiée à la modélisation 3D pour refaire la poignée de son parapluie, Pascale applique cette nouvelle compétence pour remplacer une pièce cassée sur son sèche-linge.
Un réseau qui doit s’étoffer Si, au Lab Bro Pondi, il n’y a pas de petit projet, certains ne manquent pas d’ambition. La machine d’Anticythère, ça vous parle ? Il s’agit du premier mécanisme à engrenages connu qui permet de calculer la position des planètes. Passionnés d’astronomie, Pierre et Philippe se sont mis en tête de construire, grâce aux nouvelles technologies, un exemplaire grand format de cette machine datant de la Grèce antique. Depuis des mois, les deux hommes se forment ainsi patiemment, apprennent à modéliser,
assimilent des notions de résistance des matériaux, fabriquent des prototypes… Ça vous donne envie d’essayer ? En plus du rendez-vous du mercredi au Lab Bro Pondi, des animations sont organisées régulièrement autour de la fabrication 2.0 dans les médiathèques de Pontivy, Locminé, Pluméliau, au Quatro de Baud, au centre culturel de Cléguerec, à la Maison pour tous de Pontivy. Un réseau de mini-labs qui doit s’étoffer au cours de l’année 2020 et ainsi contribuer à diffuser la culture et les pratiques numériques encore plus largement en Centre Bretagne.
PRAT IQUE Lab Bro Pondi Le mercredi de 17 h 30 à 20 h, à l’IUT de Pontivy. Ouvert à tous. E-mail : labbropondi@gmail.com Page Facebook : Lab Bro Pondi
SAMEDI 28 MARS 2020
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au départ de Corlay, Guerlédan, Le Mené et Merdrignac
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DOSSIER
Partager son espace de travail, c’est tendance !
FlexiBureau à Pontivy, Local&Co à Rohan La tendance et le besoin d’espaces de travail partagés gagne le Centre Bretagne, en ville comme à la campagne. Rencontre avec les usagers réguliers des bureaux mutualisés FlexiBureau à Pontivy et de l’espace de coworking Local&Co à Rohan. 14 h, ce lundi de mi-décembre. Christian Quivouron, cogérant associé de Moncourtiercredit.com retrouve Sébastien Guillerm, courtier mandataire, dans les locaux de Flexibureau à Pontivy. Les deux hommes souhaitent implanter une antenne de cette société finistérienne en Centre Bretagne. Deux fois par semaine, en moyenne, Christian et Sébastien occupent ainsi un des bureaux mis à disposition par Pontivy Communauté. En attendant, ils l’espèrent, d’ouvrir prochainement leur agence en centre-ville. « Nous travaillons sur cette implantation depuis six mois. Dans un premier temps, nous avons surtout besoin d’un bureau pour des rendez-vous ponctuels et d’une boîte aux lettres, explique Christian Quivouron. Cet espace de travail nous permet de tester le marché, d’apprendre à connaître la région, de commencer à constituer un réseau d’apporteur d’affaires… sans engagement, et à moindre frais », apprécie ce chef d’entreprise, forcément attentif aux rapports coûts/risques. L’espace de travail Flexibureau est opérationnel depuis septembre 2018, dans le bâtiment modulaire situé à l’entrée de la
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salle Safire à Pontivy. « À l’époque, nous étions régulièrement sollicités par des travailleurs aux profils divers, télétravailleurs, indépendants, professions libérales…, qui cherchaient des bureaux à la journée ou occasionnels », justifie PierreYves Lefebvre, responsable du pôle développement économique de Pontivy Communauté. Plutôt que d’un coworking, il présente Flexibureau comme des bureaux mutualisés à louer selon ses besoins. En 18 mois, l’espace a largement trouvé son public, « avec une quinzaine d’adhérents qui l’utilisent régulièrement », précise Pierre-Yves Lefebvre. Un troisième bureau a même été ouvert en septembre dernier, pour encore mieux répondre à la demande.
Avant FlexiBureau, il y avait… le Mac Do « Ce qui nous plaît dans cet espace, c’est son mode de fonctionnement, très souple. On l’utilise à la carte. On y est au calme, au chaud, on dispose d’une connexion internet. Des améliorations y sont même apportées régulièrement, selon
nos demandes, comme le micro-onde. En fait, cet espace rend vraiment le service, simple, pour lequel il a été pensé », juge Stéphane Legrand, consultant au sein du cabinet Colibri Tourisme. Lui habite Vannes, son associée Nathalie Blivet, Merléac, où la société a aussi son siège social. Flexibureau leur offre un point de chute à équidistance. « Quand on a lancé notre société, il y a deux ans, cette offre n’existait pas et pendant plusieurs mois, nous avons travaillé dans un des rares endroits qui ont le wifi gratuit : le Mac Do ! », sourit Stéphane Legrand. Aujourd’hui, les deux associés de Colibri Tourisme n’ont pas besoin de plus. « Nous sommes tellement souvent sur la route, que ça ne sert à rien d’avoir un bureau fixe. Quand la société aura grossi et qu’on accueillera des stagiaires, on avisera…» Quand elle a eu l’idée d’ouvrir un coworking à Rohan, Ghislaine Chauvel souffrait elle-même de la solitude du free-lance. « C’est sympa de travailler de chez soi. Mais, au bout d’un moment, on finit par tourner en rond, et peut-être encore plus en milieu rural », témoigne la fondatrice de Local&Co. Associatif, cet espace de travail partagé a ouvert en janvier 2018, au dessus de la boutique Solid’Art, en plein cœur de la petite cité rohannaise. Il propose des bureaux individuels, deux open-spaces, dont un équipé d’ordinateurs, et des salles de réunion. « Même si ce n’est pas tous les jours, venir de temps en temps dans un espace comme Local&Co, c’est élargir son réseau, côtoyer des personnes qui rencontrent les mêmes difficultés, se posent les mêmes questions… et trouver ensemble des réponses. »
au mois ou à l’année… « Un historien généalogiste de Rohan a loué un bureau juste le temps d’accueillir un stagiaire », donnet-elle en exemple. Faute de moyen pour bien communiquer, la fondatrice de Local&Co regrette juste que l’open-space ne soit pour l’instant pas aussi souvent fréquenté qu’elle l’avait imaginé… « Et pourtant, je suis sûre qu’il y a à Rohan et dans les communes autour des travailleurs isolés aux besoins desquels Local & Co peut répondre ». Avis aux intéressés.
Avec Flexibureau, le pôle de développement économique de Pontivy Communauté a voulu répondre à la demande grandissante des télétravailleurs, indépendants, professions libérales…, en quête de bureaux à la journée ou occasionnels.
Partage de local… et de compétences Parfois aussi, on trouve chez les autres des compétences qui nous font défaut. Ainsi Maud, réflexologue plantaire mais avec une formation de comptable, dépanne Michel, artisan qui vient remplir ses tâches administratives au Local&Co. Corine Azzopardi, praticienne en hypnose, et Yve Hondareyte, praticienne en massage sensitif, occupent en alternance le même bureau. « J’avais besoin de séparer mon activité professionnelle de mon domicile. Ici, je suis dans un lieu neutre pour accueillir ma clientèle. Cela me sert aussi de tremplin pour me faire connaître localement et envisager, à terme et sans précipitation, d’ouvrir mon propre cabinet », observe Corine. Naturopathe installée au pôle Santé, Annie Michard a besoin d’un espace ni trop grand, ni trop petit, pour organiser ses ateliers hebdomadaires. « La salle de réunion est parfaitement adaptée, s’enthousiasme-t-elle. Et en plus si on a envie de se faire un thé, il y a la cuisine juste à côté. » Animatrice du Conseil de développement du pays de Pontivy, Lucie est l’une des rares présentes tous les jours au Local&Co. « C’est un chouette espace en milieu rural, avec une connexion internet bien meilleure que chez moi et tous les services à proximité immédiate : deux banques, une poste et même deux boulangeries… Pas besoin d’être en ville. » Ghislaine Chauvel insiste. Local&Co se prête à toutes les utilisations et toutes les durées. Pour quelques heures, à la journée,
PRAT IQUE • FlexiBureau 8, avenue de Cités Unies, à Pontivy. Trois bureaux, une salle de réunion, connexion wifi et service de base (thé, café, micro-onde). Adaptés à des besoins ponctuels ou récurrents. Tarifs : Forfait de base, 15 € TTC les 3 demi-journées, puis 4 € TTC la demi-journée supplémentaire. Renseignements : au 02 97 25 01 70 et sur le site : www.pontivy-communaute.bzh
• Local&Co 2, rue du Cuir-Vert, à Rohan. Cinq bureaux, deux open-spaces, une salle de réunion. Ouvert à tous, individuels, entreprises, associations… Tarifs : à partir de 3 € la 1/2 journée en open-space, 2 € l’heure et 4 € la 1/2 journée pour un bureau fermé, 12 € la 1/2 journée pour une petite salle de réunion (jusqu’à 10 pers.) ou 30 € la 1/2 journée pour la grande salle de réunion (20 pers. max). Renseignements : au 07 88 30 45 74 ; e-mail : localco.rohan@gmail.com Page Facebook : Local & Co
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ENTREPRISE
L’urgentiste de l’usinage
POLYMECANIC Installée à Loudéac depuis plus de 20 ans, la société Polymécanic est spécialisée dans la mécanique de précision. Pour répondre aux besoins des services maintenance des entreprises du territoire, mais également des particuliers, elle fabrique des pièces, à l’unité ou en petites séries, sur tous types de matériaux.
Un savoir-faire et des outils performants.
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Tours, fraiseuses, perceuses... Les machines-outils qui peuplaient les ateliers de l’entreprise familiale basée dans la région angevine, ont marqué d’une empreinte indélébile l’enfance et l’adolescence de Françoise Roinard. Patron d’une entreprise de décolletage, c’est-à-dire d’usinage de pièces grandes séries, son père lui a transmis sa passion pour la mécanique de précision. « Je suis tombée dedans quand j’étais toute petite », reconnaît celle qui a travaillé pendant plus de dix ans dans l’entreprise familiale. Si elle décide de la quitter pour élever ses enfants, elle demeure toujours passionnée par ce métier. Elle en profite pour suivre de nombreuses formations techniques et développer son projet entrepreneurial. Un projet qui se construit à deux, avec son mari Michel. Informaticien de gestion, lui s’occupera de la partie financière. Elle de la partie technique et industrielle. Le projet se concrétise en 2003, par l’achat de la société Polymecanic. Installée depuis 1996 à Loudéac, la petite entreprise a ouvert une seconde agence à Pontivy, en 2000. « Forte de sept salariés, elle disposait d’un fort potentiel », se souvient la dirigeante. Le couple va le faire progresser. Le développement de la société s’appuie d’abord sur la modernisation du parc des machines-outils. D’un équipement conventionnel, l’entreprise évolue rapidement vers le numérique haut de gamme. « Nous disposons de cinq machines dont un centre d’usinage cinq axes en continu », précise Françoise Roinard. Il se concrétise aussi par une évolution des compétences des collaborateurs, dont l’effectif est passé de 7 lors de la reprise, à 16 aujourd’hui. Le développement continu de la compétence des équipes et
des capacités techniques du parc de machines, s’est naturellement accompagné d’une croissance maîtrisée et régulière de l’entreprise. D’un peu moins de 400 000 € en 2003, le chiffre d’affaires a dépassé 1,2 million d’euros, l’an passé. « À terme, notre objectif est d’atteindre 1,5 million d’euros », assure la dirigeante.
Technicité et réactivité Capable de répondre aux besoins d’usinage dans tous les secteurs industriels, Polymecanic dispose assurément des moyens de ses ambitions. Qu’il s’agisse de l’acier, de l’inox, de l’aluminium, du plastique ou encore du bronze... l’entreprise loudéacienne est en effet en capacité de répondre à toutes les demandes. Pour les industriels bien sûr, mais également pour les particuliers. « Nous avons acquis une solide expérience au contact des services de maintenance des industries bretonnes, se réjouit Françoise Roinard. De la pièce unique jusqu’à la petite série, en passant par les prototypes, nous pouvons réaliser des pièces à partir de plans ou selon un modèle à reproduire. » Une technicité qui se double d’une grande réactivité. Ces spécialistes de l’urgence sont en effet capables de sortir une pièce dans la journée. « Nous sommes obligés de répondre aux demandes dans des délais très courts, explique la gérante. Notre visibilité sur la production ne va pas au-delà de deux semaines. » Il n’est d’ailleurs pas rare que des clients attendent leur pièce au pied de la machine. Pour l’essentiel, soit près de 70 %, la clientèle est localisée dans le bassin de Loudéac-Pontivy. Pour des raisons d’organisation, l’agence de la cité morbihannaise a toutefois été fermée.
Acier, inox, aluminium, plastique ou encore bronze... Polymecanic peut fabriquer tous types de pièces.
Françoise et Michel Roinard ont repris l’entreprise en 2003.
Mais les clients de ce département n’ont pas été pour autant abandonnés puisqu’un service de livraison à domicile a été mis en place.
Créations d’emplois Bien implanté au cœur de la Bretagne, les gérants entendent aujourd’hui voir plus loin. Pour y parvenir, ils ont investi dans la construction d’un nouveau siège (lire ci-dessous). Grâce au soutien du Breizhfab (un dispositif visant à accompagner le développement du tissu industriel régional), ils entendent également passer un nouveau cap. « Nous voulons aller vers des entreprises industrielles ayant des besoins de pièces de forme complexe, explique Françoise Roinard. De plus nous venons d’investir dans un logiciel nous permettant de réaliser des formes de type aube ou hélice, compétence peu répandue en France. Nous avons un savoir-faire, nous devons changer notre image pour montrer que nous sommes aptes à faire des réalisations plus techniques. Nous voulons aussi rendre l’entreprise plus attractive pour nos clients et pour nos collaborateurs. » L’acquisition d’un logiciel de gestion assistée par ordinateur et l’embauche récente d’un responsable performance industrielle, devraient y contribuer. Une embauche qui en appelle d’ailleurs d’autres puisque l’entreprise est actuellement à la recherche d’un chargé de production et de deux tourneurs-fraiseurs. Autant de pistes de développement qui devraient rapidement permettre à Polymecanic de rayonner bien au-delà du Centre Bretagne.
Un nouveau siège avant l’été Installée dans le bâtiment construit lors de la création d’entreprise, rue d’Arsonval, à Loudéac, Polymecanic est aujourd’hui à l’étroit. « Le site n’est plus adapté et les conditions de travail ne sont pas optimales », reconnaît Françoise Roinard. Les gérants se sont donc lancés dans un projet de construction de nouveaux locaux, dans la zone de La Hoyeux. Ce nouveau siège, qu’ils pourraient intégrer avant l’été prochain, permettra d’augmenter considérablement la surface de l’entreprise qui passera de 300 m2 à 850 m2.
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CIRCUITS COURTS
Fromages de nos terroirs Valoriser les produits bretons Le Pondi, le Saint-Ivy, le Guerlédan ou le Cœur de Bretagne... Encore nouveaux, ces fromages bretons commencent à se faire une place de choix sur les étals. Produits dans la région, ils sont affinés dans les caves de Lucie et Vincent Thoby, fromagers installés depuis près de dix ans, à Pontivy.
Quatre fromages bretons sont affinés dans les caves pontivyennes
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« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ? » En lançant cette boutade devenue célèbre, le général de Gaulle ne pensait assurément pas à la Bretagne ! Et pour cause... Aujourd’hui encore, cette région ne compte toujours pas une seule appellation d’origine contrôlée dans un domaine pourtant considéré comme un fleuron de la gastronomie hexagonale. Cette réalité, ils sont pourtant de plus en plus nombreux à vouloir tenter de la faire évoluer. Certes, la Bretagne n’a jamais été une terre de fromage. Pour autant elle possède des atouts qui pourraient lui permettre d’apparaître enfin sur la carte nationale des terroirs fromagers... quitte à en augmenter encore le nombre de variétés. Lucie et Vincent Thoby sont de ceux-là. Tous deux originaires de Loire-Atlantique, le couple de trentenaires n’était pourtant pas prédisposé à s’engager dans cette voie. Après des études en hydrobiologie, Vincent débute sa carrière professionnelle dans un bureau d’études chargé de la gestion des rivières et des zones humides. Fraîchement diplômée après des études de commerce, Lucie signe son premier contrat comme employée de banque. C’est une même passion pour la gastronomie en général et le fromage en particulier, qui va pourtant les inciter à franchir le pas. Après une formation de crémier-fromager, le couple installé à Camors, décide d’ouvrir une fromagerie à Pontivy, à l’automne 2010. Ils auraient pu privilégier la côte, ils préfèrent le Centre Bretagne. « Nous avons parié sur l’attractivité de cette
région », sourient-ils. Un pari pas forcément gagnant puisque les clients ne se bousculent pas pour pousser la porte de leur magasin de la rue Lorois, à Pontivy ! Nouveauté de l’offre, habitudes alimentaires différentes... les débuts sont difficiles.
Affinage et commercialisation L’activité escomptée n’est pas au rendez-vous et pendant un moment, le couple pense même lâcher l’affaire. La qualité de l’accueil, le professionnalisme du couple et la qualité des produits proposés, vont faire leur œuvre. « Nous avons réussi à fidéliser une clientèle et la croissance régulière de notre activité était encourageante », se souviennent-ils. Pour développer encore leur activité et par envie personnelle, les fromagers souhaitent gérer la production plus en amont. Mais pour cela, encore faut-il se doter d’un équipement adapté. Trop à l’étroit dans leur petite boutique du centre ville, ils décident de s’installer en périphérie. « Ce n’était pas notre choix de départ, assurent-ils. Simplement, nous n’avons pas réussi à trouver ce que nous souhaitions dans le centre. » Depuis mars 2019, c’est dans un bâtiment d’une surface totale de 250 m2, situé dans la zone d’activité de Pont er Morh, que les commerçants accueillent désormais les clients. Outre un étal présentant plus d’une centaine de variétés de fromages, ils proposent également une cave à vin et un rayon crémerie et épicerie. Surtout, pour s’engager encore davantage dans le processus de fabrication, ils disposent aujourd’hui d’un atelier d’affinage. « Il existe de nombreux producteurs de fromages en Bretagne, précise Vincent. Mais de la traite à la vente, les agriculteurs
Plus d’une centaine de variétés est proposée sur l’étal du fromager pontivyen
ne peuvent pas être sur tous les fronts. » Pour valoriser leurs productions, le couple leur propose donc d’assurer à la fois l’affinage et la commercialisation. « La filière n’est pas encore organisée en Bretagne et les producteurs n’ont pas l’habitude de travailler avec des affineurs », explique Lucie. Entre visites dans les fermes et essais dans les caves, ils parviennent toutefois à nouer des partenariats avec quelques producteurs.
Une première appellation d’origine contrôlée ? Du Pondi (une tome de vache brossée au lambic) au Cœur de Bretagne (un munster de vache) en passant par le Saint-Ivy (de la famille des camemberts) et Le Guerlédan (un crottin de chèvre)... quatre formages bretons, parmi d’autres affinés par les producteurs eux-mêmes, sont aujourd’hui proposés sur l’étal du fromager pontivyen. Mais pas seulement ! Ils se sont également fait une place dans d’autres crémeries comme sur les tables des restaurants de la région. Affinés pendant une période qui peut aller d’une semaine à deux mois, les fromages font l’objet d’une attention quotidienne. Lavage, brossage, retournement.... le travail ne manque pas. « Pour cette première année d’activité, la production devrait atteindre six tonnes, explique Vincent. À terme, l’objectif est d’atteindre la capacité de notre cave, soit une quinzaine de tonnes par an. » Une croissance qui devrait s’accompagner de l’arrivée de nouveaux fromages... Et qui sait, de la première appellation d’origine contrôlée pour un fromage breton ?
PRAT IQUE Découvrez les caves d’affinage Après le succès d’une première opération portes-ouvertes des caves d’affinage, en décembre dernier, Lucie et Vincent Thoby vont de nouveau proposer aux clients, une visite guidée de leur atelier d’affinage, suivie d’une dégustation. Trois visites d’environ une heure seront ainsi proposées au mois de février. Inscription obligatoire.
Fromages de nos terroirs 5B, rue Colette Besson Zone de Pont er Morh - Pontivy 02 97 38 09 88 www.fromagesdenosterroirs.com Ouvert du lundi au samedi, de 9 h à 13 h et de 14 h à 19 h.
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COMMUNE
SAINT-AIGNAN Un cadre de vie qui attire Bordée par le lac de Guerlédan, traversée par le Blavet, vallonnée et très boisée... la petite commune de Saint-Aignan offre un cadre de vie particulièrement attractif. Des atouts qui se doublent d’un dynamisme du bourg, régulièrement animé par les nombreuses associations.
Pas la moindre dent creuse et une seule maison à vendre dans le bourg ! L’attractivité de Saint-Aignan pourrait être enviée par bon nombre de communes rurales du Centre Bretagne... D’autant que la situation apparaît identique sur l’ensemble de son territoire. « En campagne, il ne reste aujourd’hui pratiquement plus de maisons à vendre, assure le maire Stéphane Le Coz. Depuis quatre ou cinq ans, une trentaine de jeunes couples ont acheté et rénové. Surtout, il ne s’agit pas de résidents secondaires mais de personnes qui vivent au quotidien dans la commune. » Certes, le lotissement réalisé au cœur du bourg, le Clos du verger, peine à décoller et seulement trois des sept lots ont aujourd’hui trouvé preneur. « On le savait, c’est toujours compliqué de commercialiser un lotissement dans les communes rurales, reconnaît le maire. Les gens qui s’installent ici, souhaitent plutôt une longère en campagne. » Pour autant, avec 625 habitants, Saint-Aignan a tout de même enregistré une augmentation de 5 % de sa population au recensement de février 2019.
Richesses naturelles et patrimoniales Il est vrai que la commune ne manque pas d’arguments pour séduire les amoureux de la nature. Située en bordure du lac de Guerlédan, la topographie vallonée est aussi particulièrement boisée (les bois représentent en effet un tiers de sa superficie totale). « C’est joli, tranquille et plutôt bien situé puisque nous ne sommes qu’à cinq minutes de Mûr ou de Cléguérec... Et à un quart d’heure de Pontivy », précise le maire.
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Un patrimoine naturel exceptionnel qui a permis de développer une politique ambitieuse dans le domaine du tourisme. Outre des dizaines de kilomètres de chemins de randonnée et le Blavet, non canalisé sur la commune, qui attire des pêcheurs de toute la Bretagne, Saint-Aignan dispose de la seule plage du nord du Morbihan, à l’anse de Sordan, très prisée pour la qualité de son eau ! La création d’une aire naturelle de camping, en bordure du petit lac de Saint-Aignan (sans gardien et fonctionnant en auto-paiement), ou encore la construction d’un observatoire à oiseaux, en aval du barrage de Guerlédan, vont encore contribuer à en augmenter l’attrait.
Un bourg très animé Abondance de biens ne nuit pas, la commune possède également quelques éléments du patrimoine bâti qui méritent le détour. Le barrage de Guerlédan, construit il y a près d’un siècle fait bien évidemment partie de ceux-là. Tout comme l’électrothèque qui transporte le visiteur dans la belle histoire de la
en BREF
Population : 625 habitants Superficie : 2 733 hectares
Gentilé : Saintaignanaise, Saintaignanais
fée électricité. Sans oublier le promontoire de Castel Finans, un camp protohistorique classé aux monuments historiques. Mais la commune se distingue aussi par un réel dynamisme, souvent initié par la vingtaine d’associations qu’elle compte. Des concerts organisés chaque premier vendredi du mois, en passant par le festival des Noctambuleries, le marché de Noël ou encore le passage du trail de Guerlédan... le calendrier des festivités de Saint-Aignan apparaît à la fois diversifié et bien chargé.
3 QUEST IONS
À STÉPHANE LE COZ
maire de Saint-Aignan Élu adjoint en 2001, puis maire en 2011, Stéphane Le Coz ne briguera pas un nouveau mandat en mars prochain. Confronté à la difficulté de concilier vie professionnelle et fonction municipale, c’est à regret qu’il va quitter la mairie d’une commune à laquelle il demeure toujours très attaché. Quel bilan tirez-vous de votre expérience à la tête de la commune ?
Les Noctambuleries... L’une des animations phares du bourg, au mois de septembre.
Il n’y a pas une seule manière de gérer une commune. Tout dépend de l’investissement de chacun. Je suis plutôt diplomate et ma règle de conduite a toujours été de travailler en concertation avec l’équipe du conseil mais également avec la population. Les projets qui aboutissent après une concertation sont toujours des bons projets. En écoutant les gens, on résout généralement pas mal de problèmes.
Cette manière de gérer a permis de concrétiser des projets structurants pour la commune...
L’anse de Sordan, la seule plage du nord du Morbihan !
Oui, c’est notamment le cas de la maison des associations que nous avons inaugurée en 2017. Le projet a été élaboré en concertation avec les associations. On peut également citer la rénovation du cœur de l’église en 2014, en étroite collaboration avec la paroisse. C’est également le cas du projet « Revitalisation cœur de bourg ». Nous avons mis en place un comité de pilotage avec la population pour répondre à l’appel à projet lancé par le conseil régional. Preuve qu’un petit bourg comme le nôtre peut être dynamique, notre étude a été primée dans la catégorie des communes de moins de 1 000 habitants. Ce sera désormais à la nouvelle équipe municipale de le concrétiser.
Pourquoi ne pas briguer un nouveau mandat ?
Observatoire à oiseaux, aire naturelle de camping... divers aménagements ont été réalisés à proximité du petit barrage de Guerlédan.
Je suis très attaché à ma commune et ça va être difficile de quitter la mairie. C’est comme une deuxième maison. Pour faire tourner la boutique au quotidien il faut déployer un gros investissement personnel. J’ai une activité professionnelle qui exige beaucoup de concentration et la fatigue se fait de plus en plus sentir avec les années. C’est devenu compliqué de mener les deux de front. C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de ne pas me représenter.
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L’AGENDA
JANVIER / FÉVRIER 2020 VENDREDI 17/01 - BLACK BOY Paru en 1945, Black Boy est le premier roman écrit par un noir, Richard Wright. L’auteur y raconte son enfance et son adolescence dans le sud ségrégationniste américain du début du XXe siècle. Confronté à l’injustice, à la misère, à la violence des rapports entre noirs et blancs, il réussit à sortir du carcan dans lequel on veut l’enfermer grâce à sa découverte de la lecture et de l’écriture…Le spectacle propose une « vibration » sensible de ce roman aussi mythique que bouleversant, qui mêle sur scène un comédien, un musicien et un illustrateur de bande dessinée. 20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarif : plein,13 € ; réduit, 11 € ; jeune, 5 €. Réservations au 02 96 41 40 02 - Courriel : mosaique@mene.fr
SAMEDI 18/01- ENSEMBLE MATHEUS JUDITHA TRIUMPHANS DE VIVALDI Composé pour voix de femmes et orchestre, Juditha triumphans est le seul des quatre oratorios de Vivaldi à avoir survécu. Cette partition extraordinaire se prête très bien à une mise en scène et à la présence d’un récitant, pour nous en restituer tout le contexte tant l’explicitation des situations, la diversité des caractères exprimés, se rapprochent de l’opéra. Le livret est basé sur le récit biblique du Livre de Judith. Après le spectacle, « Il était une fois Rinaldo », donné en avril dernier, Jean-Christophe Spinosi, son Ensemble Matheus et Emmanuel Daumas, reviennent à Loudéac avec Antonio Vivaldi qui a fait leur réputation dans le monde entier. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 13 € ; 17 € ; 20 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc@ville-loudeac.fr
DIMANCHE 19/01 - FRED PELLERIN UN VILLAGE EN TROIS DÉS
Au Canada, Fred Pellerin est une star, en France, il est en passe de le devenir. Ses histoires sont celles de son village : Saint-Élie-de-Caxton, petit village québécois de la Mauricie. Anecdotes, potins, rumeurs passent à la moulinette… Dans ce sixième « voyage », on retrouve la faune légendaire du village préservée : Méo le barbier « décoiffeur », Toussaint le marchand généreux, Lurette la belle… et on découvre de nouveaux personnages : Alice, la première postière de l’histoire locale qui savait « licher » les enveloppes dans les deux sens, tant pour les fermer que pour les ouvrir… On approche le nouvel homme d’église qui tente de maintenir la communication entre tous et « le Tout ». 17 h, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 € Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr
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samEDI 25/01
DEBOUT SUR LE ZINC CHANTE VIAN Debout sur le Zinc est un groupe de rock littéraire composé de six musiciens-chanteurs. Leur point commun : leur passion pour les textes de Boris Vian. Ça donne quoi « Debout » en concert ? Un irrésistible sourire. Une audace folle. Un passage gratuit au stand « objets trouvés » où vous remettrez la main sur votre confiance et votre tendresse égarées ! 20 h 30, salle La Maillette de Locminé. Tarifs : adulte, 16 € ; enfant de moins de 12 ans, 12 € ; guichet, 18 €. Réservation au 02 22 07 30 00 Courriel : lamaillette@cmc.bzh
samEDI 25/01 - GRAND BALLET DE KIEV
casse-noisette Ballet-féerie en deux actes de Tchaïkovski, Casse-Noisette est une des œuvres les plus connues, les plus interprétées et les plus célèbres du répertoire classique. Véritable fable sur le passage de l’enfance à l’adolescence, Casse-Noisette se base sur le thème immortel de l’amour et des forces du mal. Le soir de Noël, Clara reçoit de son oncle un casse-noisette. Pendant la nuit, une merveilleuse féerie commence : dans le salon, les jouets s’animent et le casse-noisette se transforme en prince... 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 20 € ; 24 € ; 27 €. Réservations au 02 96 28 65 50 - Courriel : pcc@ville-loudeac.fr
JEUDI 30/01
INTRON ARSENIK Le parcours d’Hélène Jegado, la plus grande empoisonneuse de tous les temps. Jamais nous ne connaîtrons le nombre exact de ses victimes. Pourtant, dans cette basse Bretagne du début XIXe siècle, mélange de chaos institutionnel, de choléra et de croyances Intron Arsenik a sévi, au service de quoi ? Découvrons l’intérieur maléfique et torturé de la cuisinière. C’est un conte, une gwerz, un road movie, un thriller machiavélique. 20 h 30, au théâtre des Halles de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr
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SAMEDI 01/02 - DAN AR BRAZ TRIO Après une décennie aux côtés d’Alan Stivell, d’innombrables tournées, « L’Héritage des Celtes » et une vingtaine d’albums, Dan Ar Braz revient sur scène avec son « trio guitares » ! Dans son univers basé le plus souvent sur la guitare, l’envie était forte de revisiter les classiques de son propre répertoire mais aussi d’autres moins connus et certains même jamais joués publiquement. Cette fois l’idée n’est pas d’habiller les mélodies d’une guitare mais de trois : six mains au service d’un univers celtique (mais pas uniquement). Jacques Pellen et David Er Porh, deux guitaristes d’exception, complémentaires, avec leur rigueur et leur talent, sont les camarades de jeu de cette balade. 20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarif : plein, 16 € ; réduit, 14 € ; jeune 7 €. Réservations au 02 96 41 40 02 - Courriel : mosaique@mene.fr
2019 2020 AGENDA
1
conservatoire de musique et de danse 2
Dans le cadre de la politique culturelle de Pontivy Communauté, ces temps portés par le conservatoire sont
gratuitS.
3
21 janvier 18h30, Salle de la Ruche, Guern Concert traditionnel Classes du conservatoire
7 février 20h, Palais des congrès, Pontivy Trio Higginson Chansons françaises
22 janvier 18h, conservatoire, Pontivy Concert classes de formation musicale Chansons françaises
11 mars 18h, conservatoire, Pontivy Conférence « les musiques électroacoustiques » Par Lucie Prod’homme 2
24 janvier 20h30, conservatoire, Pontivy Concert Nuit des conservatoires Cor à cor Trio voix, piano, cor 1
28 mars 10h, conservatoire, Pontivy Conférence « Dance in Bach », master-class par Benjamin Munoz 3
Le conservatoire est un établissement d’enseignement artistique de Pontivy Communauté Avec le soutien du conseil départemental du Morbihan, du Ministère de la culture et de la communication - DRAC Bretagne
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DIMANCHE 02/02 - TRIO EWEN,
DELAHAYE, FAVENNEC EN ROUTE POUR LA GLOIRE Trois papys souriants assis sur un banc... Au bord de la mer ? Au bord de la Bretagne ? Au bord de la vie ? À eux trois, plus de deux siècles de vie, un siècle et demi d’amitié, et 60 années de compagnonnage musical en trio. Patrick, Gérard et Melaine, c’est le Trio Ewen, Delahaye, Favennec, que les Bretons appellent en souriant : Trio E.D.F. Entre eux, le courant passe en continu. Ils s’écrient aujourd’hui : En route pour la gloire ! Passer une vie entière à chanter, jouer, conter, et réussir à ne pas être des stars, il faut le faire quand même !
Ne riez pas : c’est un parcours improbable. Voilà trois hommes, trois amis, traversés par les joies et les blessures du temps qui sourient encore, et nous disent à 70 ans passés : « savourez la vie ». 17 h, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € ; 11 € ; 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc@ville-loudeac.frr
DIMANCHE 02/02
« BON ANNIVERSAIRE GINET TE ! » Un hommage à Ginette Neveu, cette jeune violoniste et femme d’exception morte quelques semaines après ses 30 ans, avec son frère Jean, Marcel Cerdan et 44 autres passagers membres de l’équipage du Constellation, vol Paris - New-York, dans la nuit du 27 octobre 1949, aux Açores. La violoniste Estelle Hiron et Colette Diard au piano, accompagnées par Denisa Kerschova, animatrice de l’émission Allegretto de France Musique, ont créé un spectacle sous la forme d’une émission radiophonique imaginaire avec ses pièces de musiques préférées, des photos, des extraits de livres, des lettres et des archives sonores. 15 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr
JEUDI 06/02
LA BELLE AU BOIS DORMANT La Belle au bois dormant est l’occasion de découvrir toute la richesse du baroque en étant au plus près de l’esprit du conte. L’histoire se déroule au sein d’une cour. Et que fait-on à la cour à l’époque baroque ? On danse ! On danse pour paraître, pour se divertir, pour exister. Avec La Belle au bois dormant, la compagnie Fêtes galantes propose un voyage dans le temps à cette Belle qui s’endort chez Lully et se réveille chez Mozart... L’occasion de montrer toute la palette et la magie intemporelle de la danse baroque, du répertoire du XVIIe siècle à nos jours. 20 h, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr
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vendredi 07/02
« anima animus »
Une passerelle entre les arts avec ce concert de musique expérimentale, entre batterie, claviers, percussions, contrebasse, modulobuk, cornet à piston... ponctué de lectures par le peintre Marcus. L’improvisation fait appel à des états particuliers, apprendre à lâcher prise pour conquérir d’autres territoires de création, le musicien oublie les partitions et cherche sa propre musique, d’autres perspectives s’ouvrent à lui. Les musiciens Fabien Robbe, Jérôme Gloaguen, Tangi Le Henanff ainsi que Marcus échangeront avec le public à la fin du concert autour de la pratique de l’improvisation dans les arts.
20 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr
SAMEDI 08/02
DINER SPECTACLE AVEC AKIM OMIRI Âgé d’à peine 30 ans, Akim Omiri a déjà vécu plusieurs vies : homme à tout faire au Havre, spéléologue à Neuilly, rescapé d’un cancer à Rouen, boxeur titré, célibataire trop endurci, étudiant touriste, réalisateur assisté, il a joué au cinéma avec Dany Boon... Avec son air de premier de la classe et son sourire malicieux, il nous donne l’impression de passer une soirée avec un ami. À la fois touchant et engagé, il sait aussi se montrer piquant et trouve matière à rire de tout ce qui lui arrive. Une soirée gourmande à déguster en famille ou entre amis.
19 h 30, centre culturel Kastell d’Ô à Uzel. Plein tarif : 35 € ; abonné et tarif réduit : 30 € (repas + boisson + spectacle). Infos et réservations : 09 62 08 39 53
Salam (paix en arabe) est une création franco-palestinienne qui fait dialoguer la danse et la musique. Hervé Maigret aborde ici le thème de l’identité et interroge la notion de frontières : les frontières imaginaires, politiques, culturelles et la frontière corporelle sont-elles des obstacles à la paix extérieure et intérieure ? Sur le plateau, quatre danseurs et un musicien, quatre frères comme les quatre points cardinaux et un axe, celui du centre du monde, celui qui les rassemble. Ils ouvrent l’espace par le mouvement et la voix. Occidentaux, Sud-Américains et Palestiniens, ils dansent la joie, leurs doutes, leurs cultures, leurs croyances. Ils tentent de construire ensemble, en quête de paix, de liberté et de fraternité. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € ; 11 € ; 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc@ville-loudeac.fr
sameDI 15/02
« gwener 13 »
dimanche 16/02
Un couple attend des amis pour dîner... un accident d’avion... le loto... le vendredi 13... les événements se téles copent : chance ou malchance ? Pièce de théâtre de Jean-Pierre Martinez, pro posée en collaboration avec l’association Gevred de Baud et interprétée en breton par la troupe C’hoarivari.
vendreDI 14/02 - salam
« c’est toujours la même chanson »
Prenez une bonne chanson d’amour, déshabillez-la délicatement de sa mélodie originelle pour n’en retenir que le patio à histoires. Comédien et violoncelliste de la compagnie Casus Délire revisite de manière insolite, humoristique, voire 16 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre. décalée, les textes des chansons d’amour. Elles n’en ont plus du tout l’air, mais parole, ce sont toujours les mêmes Réservation conseillée sur www.lequatro.fr chansons. À vous de les reconnaître !
jamel comedy club Véritable pépinière de talents depuis maintenant dix ans, la troupe du Jamel Comedy Club met en lumière les nouvelles stars du stand-up qui, saison après saison, font l’unanimité auprès du public et de la presse. Ce spectacle se compose de six artistes enchaînant sketchs, vannes et happenings pendant près d’une heure et demie. Créé et initié par Jamel Debbouze en 2007, le Jamel Comedy Club est devenu le premier « label » JAMEL COMEDY CLUB humour français !
15 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr
LA TROUPE DU
D O S S I E R
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P R É S E N T A T I O N
20 h 30, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr
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VENDREDI 21/02 - ALEX RAMIRÈS SENSIBLEMENT VIRIL Sensiblement viril : nom masculin singulier (masculin pas forcément, singulier évidemment) ; individu qui s’assume en toute contradiction, situé quelque part entre ténébreux et flamboyant, extraordinaire et banal, beauf et précieux, chevalier et princesse, croustillant et mœlleux, sucré et salé. S’emploie également pour désigner un spectacle fun, sincère et à forte vocation humoristique. Avec une énergie rare, Alex Ramirès s’assume en toute contradiction dans un spectacle à son image et sensiblement viril. Un rythme effréné dans lequel son sens du show laisse toujours une place à l’émotion, car on peut aussi être drôle et touchant ! 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 15 € ; 19 € ; 22 €. Réservations au 02 96 28 65 50 - Courriel : pcc@ville-loudeac.fr
JEUDI 05/03
ROUKIATA OUEDRAOGO JE DEMANDE LA ROUTE Roukiata Ouedraogo conte avec dérision et autodérision son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire du Burkina Faso aux scènes parisiennes. Chacune de ses aventures est l’occasion d’une réflexion drôle et délicate sur les décalages culturels entre la France et l’Afrique. « Je demande la route », est une traversée initiatique dans un monde de brutes. L’école n’est pas douce en Afrique pour les écoliers. L’arrivée en France est dure pour une migrante désargentée. Le parcours professionnel est compliqué pour une jeune africaine non diplômée. Mais c’est en surmontant ces épreuves que la jeune fille devient une femme maîtresse de son destin. La comédienne offre une belle histoire, à la fois grave et légère, à laquelle chacun peut s’identifier. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € ; 11 € ; 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 - Courriel : pcc@ville-loudeac.fr
VENDREDI 06/03 - VERINO Il est comme un pote aux 300 000 spectateurs qui te parle de tout, avec un regard… comment dire… bien à lui... Rien ne lui échappe. Verino saisit tout. Verino voit tout. Il a l’art et la manière de surprendre et de te faire rire quand tu ne t’y attends plus en maniant habilement tous ses sujets, des plus légers aux plus sérieux : le féminisme, la paternité, l’actualité, le handicap... Pendant plus d’une heure, Verino t’aura fait rire. Sans répit. Sans te rendre compte de rien. Et ça t’aura fait du bien ! 20 h 30, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 €. Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr
SAMEDI 07/03 - LIOR SHOOV Lior Shoov cultive son goût du risque et puise dans son intimité pour délivrer une chose artistique unique et insaisissable. Seule en scène, avec sa voix, quelques instruments et dispositifs, elle explore la matière entre chant, discussion et improvisation. Et le temps se suspend... Performances à mi-chemin entre le concert, le numéro de clown et le théâtre improvisé. Elle chante, mime, parle, tout en jouant du ukulélé, des clochettes, du charango, de l’harmonica, de la sanza...
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20 h 45, centre culturel Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif : plein, 15 € ; réduit, 10 € ; abonné, 6 €. Infos et réservations : 09 62 08 39 53
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Festival gamineries du 10 au 21 février à pontivy Des contes, du cirque, un ciné-concert, du théâtre, de l’humour, un bal, un spectacle participatif, un concert, des animations et des échanges avec les artistes... Du 10 au 21 février, la 14e édition du festival Gamineries devrait, une nouvelle fois, ravir petits et grands. Mardi 11 Little Olimpia Perdue dans le désert, Little Olimpia, petite poupée de tissu, trouve un étrange œil qu’elle décide de garder soigneusement dans son sac à dos. Guidée par son intuition et son courage, elle part à la conquête du monde qui l’entoure, peuplé de créatures étonnantes et bienveillantes. 9 h 30 et 11 h, Espace Kenere. Séances réservées aux assistantes maternelles. Gratuit sur inscription. Mercredi 12 Badaboum C’est l’heure du concert, quatre personnages se rejoignent sur scène. Ils sont à la fois musiciens et acrobates. À l’endroit ou à l’envers, sur un fil ou à vélo, ils se chamaillent et se défient… 15 h, palais des congrès. Dimanche 16
Le Petit Phil rouge Le petit Phil est un enfant solitaire. Dans sa chambre, il bricole, il rêve et s’interroge : “C’est quoi la vie ?”. Porté par quelques notes de guitare live et un univers pictural qui se colore devant nos yeux, Phil nous embarque dans une forêt où les rencontres seront nombreuses… 15 h, théâtre des Halles. Lundi 17 Le son de la sève Une promenade visuelle, tactile et sonore de Benoît Sicat dans une forêt. Chaque arbre est creux ; le visiteur, du
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tout petit à l’adulte, est invité à le toucher, y entrer, lui procurer des sons. 10 h, 11 h, 15 h et 16 h, palais des congrès. Mardi 18 Blanche neige Baskets, escarpins, ballerines ou mocassins... l’important est de trouver chaussure à son pied et Blanche Neige le sait bien, mais sa belle-mère, la reine, préfère davantage la voir en boîte que dans son miroir, alors elle va s’employer à lui faire prendre ses cliques et ses claques pour rester au pouvoir. 15 h, 16 h et 17 h, palais des congrès. Mercredi 19
Salut les Scopains Il n’y a rien de tels que les vinyles ! Ce bal met en lumière les disques 45 et 33 tours. Les DJs/comédiens y sont déjantés, l’ambiance festive et familiale avérée, le kitch assuré et assumé. 14 h 30, palais des congrès. Jeudi 20 Jean de la Lune Le professeur Ekla des Ombres, vieux génie loufoque et passionné, adore partager sa science mais aussi raconter des histoires oubliées. Sa préférée : l’aventure de son ami Jean de La Lune qui, se sentant seul sur son astre, part explorer notre planète. 14 h, théâtre des Halles.
Vendredi 21
Moustache Academy Avec Moustache Academy, le trio du Moustache Poésie Club retourne au CM2 et s’invite à la récré. Nos joyeux slameurs moustachus passent par l’énergie du hip-Hop et du rap, dans un spectacle à l’écriture moderne et ludique bousculant les codes de la langue française. 19 h 30, palais des congrès.
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MARCHÉ MARCHÉ
JOUR DE MARCHÉ Le lundi à Pontivy, un marché prisé avec beaucoup d’habitués Nouvelle année, nouvelle série d’articles sur les marchés de Centre Bretagne. On commence avec celui de Pontivy. Labellisé « Marché de France », il compte environ 60 commerçants abonnés et, selon les semaines, entre 20 et 30 passagers. On y trouve de tout et surtout une vraie convivialité. Après plus de 40 ans, Marie-Claire et Guy, maraîchers de Langueux, ont assuré leurs derniers marchés à Pontivy en décembre.
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Lendemain de tempête à Pontivy. Si le soleil est bien là, Atiyah qui pousse ses derniers soupirs sur la Plaine a découragé plusieurs marchands à déballer leurs étals, en ce lundi matin. Bruno et Abdallah, inséparables vendeurs de vêtements, eux, sont présents. Fidèles au poste. Depuis plus de 40 ans pour le premier, un peu moins de 30 pour le second. « Qu’il pleuve, qu’il vente, c’est ça le charme du métier et des marchés », souffle Bruno, qui en a vu d’autres. « On fait partie des durs », sourit son acolyte, en réajustant une veste sur un cintre. Pour Cédric, pas question non plus de sécher ce marché de décembre. Tout juste a-t-il renoncé à déployer son parasol. « C’est la meilleure période pour la vente de miel », justifie l’apiculteur de Plumelin. De fait, il a déjà écoulé une quinzaine de pots, en à peine deux heures… Chaque lundi, apiculteur, maraîchers, bouchers-charcutiers, rôtisseurs, traiteur vietnamien, maroquiniers, vendeurs de vêtements… convergent dès 8 h 30 sur la place du Général de Gaulle. Labellisé « Marché de France », le marché de Pontivy compte ainsi 56 commerçants abonnés. « On accueille aussi entre 20 et 30 passagers, selon les lundis, note Marine Estrada, placière et régisseuse. La météo joue évidemment beaucoup dans la fréquentation du marché. En temps normal, les quatre allées sont occupées. Et l’été, c’est toujours complet. »
Des passagers… réguliers Sur le marché pontivyen, les emplacements ne sont pas désignés par tirage au sort. Si les abonnés peuvent s’installer librement, les passagers, eux, doivent attendre l’accord de Marine Estrada pour déballer. À 10 h 30, carnet de reçus en main, la placière fait le tour des passagers du jour pour encaisser leurs droits de place. « Alors, on a eu une panne de réveil ce matin », taquine-t-elle gentiment le boulanger d’Hennebont, déjà presque devenu un habitué. Tout comme Vincent, horticulteur à Campénéac, présent sur la Plaine depuis début octobre. C’est Ludovic, marchand de saucisson qui lui en a soufflé l’idée. « On est à 40 minutes de route de la pépinière, ce qui reste raisonnable, et surtout il n’y avait pas d’horticulteur », motive
Olivier, plutôt satisfait des premières ventes. « On a commencé avec les chrysanthèmes, on continue avec les arbres fruitiers et au printemps, on passera aux plantes à massifs », énumère le vendeur de Campanéac qui dit prendre « des commandes d’une semaine sur l’autre ». De quoi le faire envisager, sérieusement, de s’abonner. « C’est très rare que les passagers ne reviennent pas », note Marine Estrada. Aurélie, poissonnière basée à Quiberon et présente pour la toute première fois, se donne un mois pour tester le marché pontivyen. Son objectif : « venir à l’année, si je réussis à atteindre le chiffre d’affaires minimal que je me suis fixé », annonce-t-elle. Ses premières impressions sont plutôt bonnes : « Je m’attendais à un droit de place plus élevé. Les clients ont l’air content et se montrent plutôt curieux. Et la curiosité, c’est déjà un bon point de départ pour moi », se satisfait-elle. « À combien sont vos noix de Saint-Jacques ? », l’interpelle Agnès, une cliente. « 5,50 € les 100 g ! Elles ont été pêchées en baie de Quiberon », répond la jeune poissonnière. « On va vous en prendre 200 g ». C’est peu dire qu’Agnès et Claudine, sa maman, sont des habituées du marché. « Ma mère habite à 100 m de la place. On vient tous les lundis, à pied, et on y fait nos courses pour la semaine », témoigne Agnès. Dans leur cabas : le traditionnel poulet du lundi, du thon et des noix de Saint-Jacques. En plus ce jour-ci, des fruits et légumes choisis de préférence sur les stands bio. « On complète avec ceux de chez Loïc. »
Fidélité et tutoiement Loïc Pellois, en l’occurrence, du stand « Édith Fruit », de Trémuson, un des piliers de la première allée du marché, exclusivement dédiée à la l’alimentaire. Loïc en occupe 12 mètres linéaires, « toujours à la même place, depuis dix ans » , signale le revendeur de fruits et légumes. « L’avantage du marché pontivyen, c’est sa régularité. Pas de pic ou de creux de fréquentation comme pour les marchés sur la côte, plus saisonniers. Ici, on voit toujours du monde, tout au long de l’année », apprécie-t-il. Et d’autant plus que, « c’est aussi ce qui nous permet de nouer de vraies relations avec nos clients. On
Bruno (à droite) vend des vêtements pour hommes ; Abdallah, pour femmes. Inséparables, les deux marchands comptent parmi les piliers du marché pontivyen.
finit par bien les connaître, au point même de les tutoyer ». En face de son stand, la file n’en finit pas de s’allonger devant le camion du boucher-charcutier Lavandier. Un autre incontournable du marché de La Plaine. Comme chaque lundi, Martine et Patrick, habitants de Noyal-Pontivy, y attendent patiemment leur tour. Sur leur liste, rien de précis : « on prend en fonction de ce qu’il y a. Du jambon, de l’échine, du pâté…», hésite encore Martine. Elle, aime la convivialité du marché pontivyen. « Même l’été avec les vacanciers, cela reste vivable. Et quand la famille, vient nous rendre visite, c’est l’occasion de lui faire découvrir les produits bretons ». Au bout de la même allée, « c’est vrai vous partez, alors ? », s’inquiète Marie, une autre habituée du marché tout en saisissant une botte de carottes. Marie-Claire et Guy, maraîchers de Langueux, s’apprêtent en effet à tirer leur révérence. « On fait encore trois marchés d’ici la fin de l’année 2019 et on s’arrête », confirme Guy, lui-même présent depuis 45 ans. Un marché de Pontivy qui aura largement marqué sa vie. Avant la place de Gaulle, il a connu le rendez-vous de celle de la rue Lorois. Et encore auparavant… « Mes parents et mes grands-parents faisaient du porte à porte ici », se souvient-il. Après autant d’année, Marie-Claire et Guy servaient leur clientèle toujours avec la même bonne humeur, qui va manquer à Marie. « On va vous regretter ».
PRAT IQUE Le lundi, sur la Plaine, de 8 h 30 à 14 h. Droit de place : 0,65 €/m linéaire pour les abonnés ; 0,80 € pour les passagers. Renseignements auprès de Marine Estrada : 02 97 38 21 85 ou marine.estrada@ville-pontivy.fr Après les avoir accueillis, Marine Estrada, placière et régisseuse, fait le tour des marchands passagers pour encaisser leur droit de place.
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SPORTS
L’orange brille
Loudéac Olympique Sporting Club Après deux montées successives, l’équipe première du Loudéac Olympique Sporting Club (LOSC), effectue une brillante première partie de saison. Le résultat d’une politique sportive volontariste, menée depuis quelques années, et axée sur la formation des jeunes joueurs du Centre Bretagne. « Allez les jaunes ». « Aux chiottes les rouges »... Ou inversement ! Cela fait maintenant bien longtemps que ces encouragements ou ces insultes, n’ont plus été criées par les supporters, dans l’enceinte du stade Louis-Chevé, à Loudéac. Et pour cause ! En juin 2001, les jaunes du Stade et les rouges de l’Avenir, des clubs respectivement créés en 1909 et en 1966, ont décidé d’unir leurs destins « pour former un grand club à Loudéac ». Désormais, les joueurs du tout nouveau Loudéac Olympique Sporting Club, joueront en effet sous une seule et même couleur, le orange.
De l’école de foot aux seniors, le club compte plus de 350 licenciés.
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Faire monter les équipes à un échelon supérieur, stabiliser les effectifs chez les jeunes, renforcer l’encadrement... sur le papier, la fusion de deux des quatre clubs de football que la ville comptait à l’époque, ne faisait apparaître que des avantages. Les bonnes intentions étaient sans doute réelles, mais dans les faits, l’union des équipes dirigeantes s’est avérée plus qu’orageuse. Entre querelles intestines et débordements sur le terrain politique, l’ambiance était loin d’être sereine. « Délétère », disent même certains, à l’époque ! Et forcément, elle ne tarde pas à avoir des répercussions sur le terrain sportif. Outre une
fonte des effectifs, qui fait le bonheur des clubs avoisinants, les résultats sont catastrophiques. Le club descend en effet jusqu’en première division de district, le plus bas niveau jamais atteint. Humiliation suprême, il se retrouve même à un niveau inférieur à celui de l’autre club de la ville, le FC Saint-Bugan. L’implosion est inévitable ! Elle interviendra en juin 2015, lors d’une assemblée générale particulièrement tumultueuse. Après trois ans comme vice-président, Sébastien Kiefer prend la direction de la section football du club (1). Avec une équipe renouvelée et dans un climat désormais plus apaisé, il peut présenter un nouveau projet pour le club.
« Ici on ne paye les joueurs » S’agissant des équipes seniors, l’objectif vise bien évidemment à atteindre un niveau plus en adéquation avec celui d’une ville de la taille de Loudéac. « Beaucoup de joueurs qui avaient débuté à l’école de foot jouaient dans des clubs de la région, à des niveaux souvent plus élevés, se rappelle Sébastien Kiefer. Nous nous sommes attachés à les faire revenir . » Devenu plus attractif, le club ne peine plus à recruter. Mais attention, sans payer les joueurs ! « Il n’y a pas d’argent chez nous, si ce n’est une prime par match gagné », insiste le président. La formule s’avère néanmoins rapidement gagnante. Après deux montées successives, le club parvient à se hisser en championnat de Régionale 1, pour la saison 2019-2020. Un championnat où elle n’entend pas faire de la figuration puisqu’après un très bon début de saison, elle pointe actuellement à la 5e place. Des bons résultats qui ont suscité l’intérêt du public qui remplit désormais le stade Louis-Chevé, pour chaque match à domicile. La dynamique enclenchée par l’équipe première s’est vite répercutée sur les deux autres équipes seniors. L’équipe réserve vient d’accéder à la Régionale 3 et espère bien s’y maintenir. L’équipe C, quant-à-elle, ne souhaite pas être en reste et affiche la volonté de gravir un nouvel échelon cette saison.
L’équipe première a réalisé un excellent début de saison en championnat de Régionale 1.
(1) Le LOSC omnisports dispose également d’un club des supporters, d’une section volley et d’une section karting. Cette dernière est toutefois en suspens depuis quelques années.
« Faire progresser les jeunes » Mais le nouveau projet de club va aussi et surtout se décliner en direction des jeunes. « Nous souhaitions engager une dynamique dès l’école de foot (de 6 à 13 ans), explique le président. Pour y parvenir nous avons décidé d’embaucher un éducateur. » Avec le soutien de 35 éducateurs bénévoles, Anthony Le Goff assure ainsi l’encadrement des jeunes, de l’école de foot aux U 18, soit tout de même près de 300 joueurs, sur les 350 que compte le club au total. Avec une volonté clairement affichée de « faire progresser les jeunes », le club n’a pas hésité à nouer des partenariats avec les clubs de la région. Depuis quelques années, c’est notamment le cas avec le Football Club du Lié ou encore En Avant Guingamp. « C’est un fonctionnement gagnant pour tout le monde, assure Sébastien Kierfer. Et le plus beau résultat est de voir des jeunes formés au club, évoluer en équipe première, comme c’est le cas actuellement. »
Sébastien Kiefer, préside la section football du LOSC depuis quatre ans.
Objectif National 3 ? « Il faut toujours avoir un objectif ». Le président du LOSC, Sébastien Kiefer en a bien évidemment pour son club. Mais l’homme demeure mesuré. Si sportivement, la marche qui mène vers le championnat de Nationale 3 n’est pas si élevée, d’autres paramètres devront aussi être gérés pour pouvoir accéder à l’échelon supérieur. Du côté des finances, il faudra nécessairement trouver des partenaires pour gonfler un budget qui avoisine aujourd’hui 140 000 €. S’agissant des infrastructures, il faudra également procéder à la mise aux normes du stade et sans doute l’équiper d’éclairage pour les matchs en nocturne. Mais pour l’heure, l’objectif est d’effectuer une bonne seconde partie de saison et stabiliser l’équipe première à ce niveau... avant de penser à la montée !
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histoire
Episode 3/3
LA FÉE ÉLECTRICITÉ ENTRE DANS LES CAMPAGNES BRETONNES La Bretagne est la dernière région de France à avoir été électrifiée. Jérôme Lucas a recueilli les souvenirs d’anciens du Centre Bretagne et effectué des recherches dans les archives départementales du Morbihan et des Côtes d’Armor. Il en a tiré un livre : « La fée électricité entre dans les campagnes bretonnes ». Pour le magazine Ici et Là, il retrace en trois volets, l’arrivée de cette innovation technologique dans notre région. Troisième et dernière partie : l’après guerre. Dans les numéros précédents, le passeur de mémoire évoquait les prémices de l’électrification en Bretagne, le plan d’électrification qui vit le jour dans les années 1920 et sa mise en œuvre interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Les années d’après-guerre, les temps sont encore durs. Les villes détruites sont à reconstruire et une grande partie des campagnes reste à « moderniser ». Le 8 avril 1946, la loi de nationalisation des entreprises françaises de production, transport et distribution d’électricité donne naissance à Électricité de France : EDF. La Bretagne accuse un retard considérable dans l’électrification des campagnes. Dans le Morbihan seulement 52 % des logements des communes de moins de 2 000 habitants ont l’électricité, dans les Côtes-du-Nord 55 % ; tandis que 90 % des logements
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Après la guerre, deux décennies seront nécessaires pour électrifier les campagnes bretonnes.
Dans les communes, la mise en service d’un transformateur fait l’objet d’une cérémonie d’inauguration.
L’arrivée de la fée électricité... Une révolution dans les foyers !
ruraux de l’est de la France sont alimentés. Il faudra attendre le début des années 1950 pour pouvoir engager des moyens importants dans l’électrification de nos campagnes. Les syndicats intercommunaux sont à pied d’œuvre. Ils cherchent des financements pour entreprendre des opérations hors des programmes de l’État, de façon à avancer plus vite. L’entreprise Garczinski et Traploir met en place une grande partie des lignes du Centre Bretagne des années 1950. Elle crée des fabriques de poteaux dans différentes communes, à proximité d’une gare, pour en faciliter le transport. Dans chaque commune, on établit des quartiers regroupant plusieurs villages comptant 25 à 30 foyers. Chaque quartier est doté d’un poste de transformation.
tout de découverte. » Mais on ne fait pas de folie : une ampoule par pièce. « Et il fallait faire attention de ne pas laisser une lumière allumée. Et si on allumait trop tôt la lumière, on s’entendait dire : Éteins don ! Tu vas brûler le jour. » Les moteurs électriques soulagent les artisans et les paysans, tout comme la clôture électrique, la machine à traire. À la maison, les premiers équipements électroménagers apportent du bien être. Des habitants installent une pompe électrique sur le puits. La ménagère est soulagée grâce à la machine à laver. L’électrification des campagnes bretonnes s’achève en 1964. En moins de deux décennies, la Bretagne rurale s’est ouverte à la modernité. Grâce aux équipements électriques, la vie des habitants s’est améliorée, réduisant les différences entre les catégories sociales au sein même de la société rurale, et la fracture entre les citadins et les campagnards.
Et la lumière vient ! Dans les années 1950, personne ne refusait l’électricité, même les plus modestes. « Depuis le temps qu’on attendait. » Le métier d’électricien se développe… « C’est enfin à notre tour ! » Des ruraux vivent cette installation comme un rétablissement de leur droit de citoyens. « Ça y est, je suis en France, je peux enfin écouter la radio chez moi », déclare un père de famille. Parfois, c’est même l’explosion de joie ! « Quand on a eu l’électricité, on aurait bien porté l’électricien, dans nos bras ! Tellement on était excités. Quel bonheur d’avoir l’électricité ! C’était la fête. Vous vous rendez compte, on avait la lumière électrique. On n’en croyait pas nos yeux ! C’était une joie, un soulagement aussi. Quelle avancée. On appréciait la commodité, il n’y avait qu’à appuyer sur le bouton et on avait de la lumière. C’était un sacré progrès ! » Des fêtes de la lumière sont organisées dans chaque quartier. Les habitants mettent un honneur à décorer le poste de transformation devenu l’équipement emblématique. Les élus, les personnalités locales et le curé inaugurent le transformateur. À la maison, on a un autre regard sur son environnement. « On ne se reconnaissait plus. L’inconvénient, c’était tellement bien éclairé qu’on voyait la saleté et des toiles d’araignée partout. » Bien souvent, on achète une radio. « Grâce au poste, nous sortions de notre milieu fermé. La radio nous donnait accès à un espace de liberté, de discussion, de contradiction aussi, et sur-
Les campagnes bretonnes sont parmi les dernières en France à bénéficier de la fée électricité, le programme d’électrification ne s’achève qu’en 1964. L’arrivée de l’électricité dans une maison fait partie des choses qui changent la vie radicalement. Des habitants racontent comment ils vivaient sans électricité et confient leurs souvenirs sur ce qui fut un des grands bouleversements de leur vie. Le livre évoque aussi le parcours d’ingénieux bricoleurs qui créent de petites centrales électriques, le parcours d’artisans qui s’improvisent électriciens et les péripéties de l’ingénieur constructeur du barrage de Guerlédan et son usine hydroélectrique. Jérome Lucas. Éditions Récits. Prix : 15 €. www.vosrecits.com
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santé
LES CHRONIQUES
SANTÉ
DE KAT IA DUBOIS Les remèdes d’antan contre les frimas de l’hiver L’hiver, le froid et l’humidité nous guettent. Nous nous couvrons, nous calfeutrons devant un bon feu en espérant éviter les grippes, rhumes, gastro-entérites, douleurs rhumatismales ou musculaires... Si elles survenaient tout de même, Katia nous dévoile quelques remèdes d’antan pour les éloigner. La tisane de thym Dès que vous sentez les frissons parcourir votre corps, vous éternuez, le nez commence à couler. Il est temps d’agir pour stopper les symptômes sans tarder. Une tisane de thym avec une rondelle de gingembre frais ou un peu de cannelle à faire infuser dix minutes. Rajoutez une rondelle de citron et du miel. Trois tasses par jour.
Le foulard et le sèche-cheveux Mettre un foulard de soie et chauffer l’arrière de la nuque avec un sèche- cheveux pendant une minute. La soie est conductrice de chaleur. Les vents froids
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pénètrent souvent par le cou. Cette technique permet de les évacuer. Retirer vos colliers/pendentifs avant de chauffer pour éviter les brûlures.
rop le soir avant de se coucher et remplir à nouveau le navet qui vous en fournira jusqu’à flétrissement.
Les gousses d’ail Les oreilles et la gorge commencent à vous irriter. Prenez deux gousses d’ail, taillez-les et appliquez-les dans l’orifice de chaque oreille sans trop les enfoncer. Faites-les tenir avec un pansement. Gardez-les au moins deux heures. Sinon, frottez l’intérieur de l’orifice et du pavillon de l’oreille avec la gousse d’ail qui est un excellent anti bactérien.
Le navet et le miel Si vous vous y êtes pris trop tard et que vous toussez la nuit, le sirop de navet maison est un excellent remède qui vous évitera de tousser la nuit sans empêcher l’expectoration. Les nuits seront plus reposantes pour les grands et les petits. Choisir un gros navet biologique, peler le dessus et faire un trou dans la chair, poser le navet dans une coupelle et le remplir avec du sucre brun ou du miel. Un sirop naturel donné par le navet se formera en quelques heures. Boire le si-
PRAT IQUE Katia Dubois Praticienne en médecine traditionnelle chinoise et naturopathie 8, rue d’Angleterre 56310 Melrand 06 76 87 36 34 duboiskastell@gmail.com La consultation d’un praticien en médecine traditionnelle chinoise/naturopathe ne saurait remplacer le suivi médical habituel ou en cours, ni se substituer aux traitements en cours. Seul votre médecin peut décider de l’arrêt ou de la modification d’un traitement médical.
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Adeline vous souhaite une merveilleuse annee
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animaux
Le chevreuil se pique la ruche au printemps « Farpaitement… J’ai bu un chevreuil bourré ! » Il fait un tabac Gégé, au retour de la chasse, quand il explique au comptoir du coin qu’il a (presque) trinqué avec un brocard qu’il aurait presque pris pour un collègue : un chevreuil ivre. Et il ne galèje pas, le Gégé. Le chevreuil se pique vraiment la ruche. Surtout au printemps.
l’on pourrait l’allonger à l’envie par une simple petite recherche sur la Toile. N’étant pas ici pour l’accabler, on brisera là. Juste après avoir précisé que le chevreuil ne picole pas au même comptoir que Gégé. Il se pique le museau exclusivement au printemps. Sa « picolerie » se réveille en même temps que la nature. Il se met sur le dos en se gavant des délicieux bourgeons qu’il inscrit systématiquement à cette période à la carte de ses menus préférés. Il kiffe grave les bourgeons.
Deux poignées, ça va… Bon d’accord, c’est vrai, on aurait pu l’entamer autrement l’esquisse du portrait du gentil coureur de nos bois et campagnes. Bien sûr, sa « saoulographie » reste une facette marginale de sa personnalité. N’empêche... Les élèves de ce collège de Beauvais racontent encore l’histoire du bel animal égaré dans la cour de leur établissement et ne sachant manifestement pas ce qu’il faisait là. La gentille promeneuse qui se baladait, tranquille, en mai dernier, du côté de Saint-Brieuc n’a pas oublié sa grosse frayeur quand le brocard, réputé super trouillard, l’a chargée… Dans le Lot, plusieurs automobilistes ont aperçu, incrédules, des chevreuils titubant sur la route, dans un champ, une vigne ou même un jardin. Sans parler de celui qui divaguait dans les rues de Toulouse. Lui aussi, à l’évidence, avait un sacré coup dans le museau. Pareil pour celui qui a mis une drôle d’animation à proximité de la maréchaussée de Lons-le-Saunier. « Le chevreuil sautait frénétiquement près de la caserne, précise dans son rapport, le gendarme encore sous le choc. Il bondissait dans un sens, ressurgissait de l’autre, se cachait dans un fourré avant de franchir à toute vitesse un massif de fleurs… Il était ici et, l’instant d’après, il était là. » Ici et Là, farpaitement, partout à la fois... tellement partout qu’il faudra deux heures et demie aux pandores pour le coffrer avant de l’inviter en cellule de dégrisement. La petite liste des ébriétés avérées du cervidé est éloquente et
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Et il affiche une nette préférence pour ceux de la bourdaine, un bel arbrisseau qu’il dévalise goulument. En fermentant dans son estomac, les bourgeons produisent un alcaloïde aux effets psychotropes que certains spécialistes comparent à ceux de la cocaïne, plus « forts » donc que ceux du pinard, fut-il un solide gascogne flirtant avec les 15 chevaux. En d’autres termes, le cervidé se défonce aux bourgeons au point de (presque) devenir un autre : « bourgeonné », le farouche animal se cachant d’habitude dès qu’un bipède l’approche devient chargeur de promeneuse, bouffon de cour de collège ou provocateur de gendarmes… Sinon, à jeun, c’est à dire la plupart du temps, le chevreuil est peinard et, on l’a dit, farouche, voire pétochard. Haut d’environ 70 cm, long de 140, il pèse entre 15 et 30 kg. Son pelage est brun-roux en été et gris foncé en hiver. Une robe discrète, pas du tout « m’as-tu-vu » donc, mais qu’il agrémente quand même d’un joli miroir, ou « rose », sur son arrière-train : une jolie tache blanche en forme de haricot chez le brocard (mâle) et en forme de cœur chez la chevrette. Oui, de cœur. Dame Nature est féminine... et féministe aussi. Elle discrimine, mais positivement. Vous admettrez avec elle que le « miroir cœur » est bien plus classieux et glamour que le « haricot » ou la paire de bois qu’elle a réservés au mâle. Discrimineuse mais jamais oublieuse d’égalité ou de parité, Dame Nature a fait mâle et femelle égaux devant le bourgeon : deux poignées, ça va ; trois, bonjour les dégâts !
RECET TE
Stefano Piras,
Chef du restaurant Al Dente à Pontivy
Meringue mi-cuite ananas-coco Ingrédients
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Préparation
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Pour 6 meringues : 3 blancs d’œufs 90 g de sucre en poudre 1 cuillère à café de jus de citron 5 g de fécule de maïs Noix de coco râpée
Monter en neige les blancs d’œufs. Lorsqu’ils commencent à être fermes, ajouter le sucre petit à petit. Pour finir, ajouter le jus de citron et la fécule de maïs.
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Ananas en cube : 1 ananas frais Noix de coco râpée 20 cl de coulis d’ananas Glace d’ananas ou sorbet d’ananas
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Pocher sur du papier sulfurisé à l’aide d’une poche à douille (largeur moyenne étoile) en faisant des cercles de 15 cm de diamètre environ. Saupoudrer de noix de coco râpée. Mettre au four (cuisson à 160°) pendant 25 à 35 minutes selon la taille. Les meringues doivent rester moelleuses à l’intérieur. Couper l’ananas en petits cubes et saupoudrer de noix de coco râpée. Mettre au four à 180° pendant 10 minutes, réserver.
Dressage
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Poser la meringue au centre de l’assiette. À l’aide d’une cuillère, faire un trou au centre, poser les cubes d’ananas puis, juste avant de servir, poser le sorbet et saupoudrer l’assiette de noix de coco.
Buon Appetito !
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HOROSCOPE
l
JANVIER / FÉVRIER 2020
Poisson
(19 fév - 20 mars)
Janvier : Ce mois va vous aider à poursuivre certains projets dans le sens de la continuité, de la stabilité dans l’effort. C’est idéal pour mobiliser pleinement votre sens pratique, notamment dans les affaires professionnelles et familiales. Vous ne rechignerez pas devant les efforts à accomplir, bien au contraire. Février : Le quotidien peut poser problème aux deux premiers décans qui devront privilégier l’écoute et le compromis pour ramener la paix dans les chaumières. Quant au 3e décan, il caracole en tête des sondages et profite sans trop de réserve de son actuelle popularité.
a
Bélier
(21 mars - 20 avril)
Janvier : Vous allez traverser des circonstances qui vous mèneront à des prises de conscience et vous permettront de créer des ponts entre vos idéaux intérieurs et la réalité extérieure. Se rendre compte pleinement des différences entre vous et les autres est un premier pas positif vers l’acceptation. Février : Un mois où vous devrez composer avec une tendance certaine à provoquer tout le monde inconsciemment ou non. Essayez d’y voir clair en vous-même et dans vos intentions avant de risquer de déclencher en amour et en famille des guerres de tranchées qui vous feraient plus de mal que de bien!
b
Taureau
(21 avril - 20 mai)
Janvier : Vous ne manquerez pas d’agir de façon directe, de dire tout haut ce que vous pensez tout bas, et de faire la preuve de vos capacités. Dans le domaine professionnel notamment, vous aurez à coeur de vous mobiliser pour améliorer votre situation, faire valoir officiellement vos talents, et revendiquer ce qui vous revient de droit. Février : Le clan peut poser problème aux deux premiers décans bien inspirés alors de mettre alors un peu d’eau dans leur vin et miel dans les échanges pour calmer le jeu. Quant au 3ème, il ne devrait avoir à se plaindre de rien... ni de personne.
c
Gémeaux (21 mai - 20 juin)
Janvier : Les influx planétaires vont créer des contretemps dans certains de vos projets. Retards, délais supplémentaires, travail de fond qui réclame des réaménagements, vous devrez revenir sur certains détails pratiques pour faire évoluer votre situation. N’oubliez pas que résoudre ce qui vous irrite est libérateur. Février : Votre sens de la négociation pourrait vous valoir un franc succès. Vous séduisez tous azimuts et parvenez à mettre tout le monde dans votre poche et pourquoi pas à gagner du galon... ou des sous. Un mois où tout semble vous sourire et où vos échanges s’avèrent a priori très fructueux.
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d
Cancer
(22 juin - 22 juil)
Janvier : Ce mois va provoquer en vous d’intenses énergies qui vont vous pousser à actionner tout ce qui est possible pour faire avancer vos projets les plus essentiels. En effet, les influx de Mars vont mettre en relief vos ambitions et vous n’aurez de cesse de poursuivre vos objectifs avec rigueur, ténacité et détermination. Février : Vous défendez vos intérêts ou cherchez à faire reconnaître vos talents ou vos droits. Ce sera difficile mais pas impossible. Pour tirer le meilleur parti d’un contexte toutefois un peu sensible, évitez les passages en forces qui ne pourraient que se retourner contre vous.
e
Lion
(23 juil - 22 août)
Janvier : Dès le début de ce mois, vous serez animé d’une énergie peu commune qui va mettre en relief votre instinct de fond, ce qui va vous être très utile si vous la canalisez dans le domaine financier. Vous aurez d’excellentes inspirations pour sauvegarder vos intérêts et vous battre pour acquérir davantage de sécurité. Février : Un nouveau cycle d’évolution vient de s’ouvrir et vous êtes bien disposé à défendre vos convictions et vos intérêts. Vous continuez sur la lancée de janvier et accumulez discrètement mais sûrement les succès en négociant avec un flair mais à couvert.
f
Vierge
(23 août - 22 sept)
Janvier : Rien ne sera tiède et vous ne lâcherez rien dans vos efforts, ce qui va vous permettre de rattraper certains retards qui datent surtout de l’automne dernier. L’influence de Saturne met l’accent sur une nécessité de dépassement de soi dans le domaine matériel, pour accéder à vos objectifs. Février : Un mois pour freiner et prendre du recul, de façon à évaluer le chemin parcouru et éviter de reproduire les schémas et erreurs du passé. Seul le 3e décan continue à caracoler en tête et en forme sans trop se préoccuper de soigner ses arrières tant il semble actuellement porté par les événements.
g
Ba l ance
(23 sept - 22 oct)
Janvier : Les configurations planétaires vont vous conduire à mobiliser votre énergie légendaire vers davantage de ténacité pour construire ou reconstruire votre vie. Attendez-vous à devoir patienter pour obtenir des réponses, des accords en tous genres. Profitez de ce temps pour fignoler vos anticipations. Février : Des projets plein la tête et des relations amicales et sociales à cultiver pour optimiser vos chances d’aller de l’avant et de vaincre certaines résistances liées à une conjoncture un peu restrictive.
h
Scorpion
i
Sagittaire
j
Capricorne
(23 oct - 21 nov)
Janvier : Les influx du Soleil vont vous apporter des circonstances favorables à la mise en place de nouveaux projets. Votre sens pratique sera renforcé, vous allez ressentir en vous un besoin accru de réalisme. Un réalisme, vous aurez spontanément besoin de l’appliquer à la progression de votre vie sociale. Février : Évitez de mettre de l’huile sur le feu en attisant les jalousies et en communiquant à tort et à travers surtout en début de mois, où on vous attend probablement au tournant. Si la nouvelle lune vous expose en première ligne, attendez la fin du mois pour placer vos billes avec audace et circonspection.
(22 nov- 20 déc)
Janvier : Ce mois va être le terrain idéal pour renouer pleinement avec vos espoirs, vos projets, vos valeurs. Votre façon de réfléchir sera plus calme et cela vous permet de voir les choses davantage en profondeur. Vous ne manquerez pas d’idées fécondes pour améliorer votre vie sociale tout particulièrement. Février : Vous ne manquez ni d’idée, ni d’audace pour soutenir vos ambitions et obtenir gain de cause. Vous pourriez remporter de belles victoires et peut-être les fonds nécessaires pour réaliser certains de vos rêves. Un mois où vous aurez le champ libre pour agir, parler et réussir ce que vous entreprendrez.
(21 déc - 19 janv)
Janvier : Le Soleil en opposition à votre signe va mettre l’accent sur votre vie relationnelle. En effet, votre entourage aura tendance à vous solliciter davantage. On aura besoin de vous et vous ne pourrez pas faire semblant de ne pas le remarquer. Vous serez amené à remettre en question certaines de vos responsabilités. Février : Vous chercherez à faire évoluer votre situation, à innover, à faire bouger les lignes. Comptez sur la pleine lune du 22 pour éclairer vos potentiels, exalter vos dons et peutêtre doper votre libido et vos amours. En toute fin de mois, vous aurez sans doute l’occasion d’élargir vos horizons et de toucher du doigt un idéal.
k
Verseau
(20 janv - 18 fév)
Janvier : Ce mois va susciter en vous un intense besoin de renouvellement dans vos projets, et de prendre de nouveaux virages inédits. Le carré de Mars à votre signe va vous inciter à prendre des décisions radicales, notamment dans vos rapports avec les autres, dans vos échanges, vos communications. Février : Le Soleil vous place sous les feux de la rampe et vous profiterez de cette mise en vedette pour avancer vos pions lentement mais sûrement. Vous marquez indubitablement des points et vos propos feront mouche. Un mois où vous bénéficierez des faveurs de Jupiter pour obtenir la reconnaissance que vous méritez.
P O R T E S D ' E N T R É E / F E N Ê T R E S / P O R TA I L S / P O R T E S D E G A R A G E / S TO R E S E T V O L E T S
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