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MICROMACROM/// Un projet de la Générale d'Expérimentation, collectif de musiciens aventureux en Bourgogne
Olivier Dumont, micros contacts, magnétocassettes,tiges, brosses, MicroMacroM/// / Festival ressorts métalliques, mini-ventilateurs, pédales d'effets, de temps en Nuit d’Hiver - Marseille / décembre 2014 temps guitare... Baptiste Chatel, laptop, micros-contacts, reverb à ressort. Stéphane Mulet, guitare électrique, pédales d'effets, archet, micro, remue-soupe électrique... Nicolas Thirion, console en feedback, magnétos à bandes et à cassette, micros contacts, minisynthé, pédales d'effets... MicroMacroM/// parce que le troisième M change en fonction du programme, de la saison ou de l'humeur des musiciens : Mashup / Mezze / Mushroom / Mayhem / Mayonnaise...
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LE PROJET MicroMacroM/// c’est une heure de cuisine musicale dans laquelle les quatre musiciens mixent, concassent, malaxent des morceaux de musique contemporaine alternative : pièces minimalistes, graphiques, partitions-textes (de Stockhausen à La Monte Young, en passant par Tom Johnson) et concoctent des petites mignardises sonores faites maison, avec des extraits naturels de John Cage, Karlheinz Stockhausen, Luc Ferrari, Ludwig Van, Pierre Dac, Francis Blanche et Nana Mouskouri dedans. Dans une performance à mi-chemin entre concert et installation sonore, le quatuor invite le public à entrer dans sa cuisine pour voir la musique littéralement en train de se fabriquer. Les spectateurs déambulent d'un poste sonore à l'autre et choisissent leur point de vue et d'écoute. Les musiciens annoncent les pièces jouées, les explicitent et les traduisent en temps réel, se posent en direct les questions d'interprétation de ces œuvres parfois déroutantes et informent en toute transparence les spectateurs des processus qu'ils vont utiliser. S'il y a une dimension didactique dans ce dispositif, il y a surtout une dimension ludique, une envie de jouer ensemble (dans les deux sens du mot jouer) en incluant chacun des spectateurs. Ceux-ci sont conviés à partager une expérience sonore, parfois propice à la méditation, parfois plus nerveuse, parfois très douce et parfois à très haut volume. LE REPERTOIRE Un répertoire d'oeuvres de musique contemporaine expérimentale pour instrumentation libre, qui donne une grande liberté d’interprétation aux musiciens et qui suppose une dialectique entre la liberté des musiciens et la fidélité due au texte du compositeur. Œuvres de John Cage, Tom Johnson, Karlheinz Stockhausen, James Saunders, Joseph Kudirka, Douglas Barrett, Christian Marclay, Cornelius Cardew... choisies en fonction du contexte, de l'espace de la performance etc. Micro, parce qu’il s’agit d’aller voir de tout près comment fonctionne la musique, comment elle se fabrique, comment l’œuvre naît du geste de chaque instrumentiste. L'instrumentarium utilisé est très spécifique : matériel électronique détourné, micros-contacts, guitare préparée... Les musiciens créent leurs propres gestes instrumentaux, développent une nouvelle virtuosité née de l'écoute et de la manipulation des sons qui émanent de leurs outils. L'attention est portée sur chaque mouvement, chaque détail. Macro, parce qu’à partir d’éléments a priori hétérogènes, le quatuor d’instrumentistes souhaite développer une grande forme, un parcours sonore et musical cohérent, articulé, tout en encourageant le spectateur à choisir son propre itinéraire d'un point sonore à l'autre, à redevenir maître de l'espace/temps du concert. Mezze, Mashup, parce que les musiciens jouent avec les partitions, les sources sonores, les juxtaposent (sur un mode cut-up) ou les superposent (mashup), et mettent en relief les époques, les écritures. Mushroom, parce que la figure de John Cage – compositeur et mycologue – est MICROMACROM///
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bien sûr continuellement présente dans le travail et la pensée des musiciens, notamment la place laissée au hasard, l'attention portée sur les sons tels qu'ils sont, et bien sûr le sourire aux lèvres, loin des amphigourismes contempopo. Mayhem (grabuge) parce que l'esprit des musiciens demeure éminemment rock'n'roll. Le vocabulaire et la grammaire changent, mais l'histoire est la même !
MicroMacroM/// / Festival Nuit d’Hiver - Marseille / décembre 2014
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LES RÉFÉRENCES Ce projet musical se veut à la croisée de deux héritages musicaux majeurs mais finalement assez méconnus : La musique contemporaine anglo-saxonne à partir des années 50/60, à la fois la New York School, de John Cage, Christian Wolff, Earle Brown, Morton Feldman, James Tenney, et la musique minimaliste de La Monte Young, Steve Reich, Tom Johnson... des musiques qui vont à l'encontre du formaliste européen et insistent sur le son en tant que tel, jouent avec le temps et l'espace. > http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-cage/ENS-cage.html > http://cral.ehess.fr/docannexe/file/1079/jean_yves_bosseur_l_ecole_de_new_york.pdf La free improvisation (ou «improvisation non-idiomatique ») développée à la fin des années 60 par des groupes comme AMM ou Musica Elettronica Viva. Une musique éminemment politique voire politisée, qui cherche à réinventer les rapports entre les musiciens dans un groupe, penser la question de la création collective au-delà des compétences et des savoir-faire des musiciens, chercher des nouveaux rapports aux publics, à la consommation culturelle etc. > http://fr.wikipedia.org/wiki/AMM_%28groupe%29 > http://fr.wikipedia.org/wiki/Musica_Elettronica_Viva Ces deux pratiques ont plus à voir ensemble qu'il n'y paraît au premier abord : elles jouent toutes les deux avec les figures et rôles du compositeur et de l'interprète, elles furent pionnières de l'utilisation de dispositifs électroniques dans la création sonore, souvent d'ailleurs des dispositifs « lo-fi » avec des matériels de récupération etc. MicroMacroM/// souhaite aussi apporter un nouvel éclairage sur cette dimension historique de la pratique sonore, mais bien sûr la projeter dans le monde contemporain, témoigner de la vivacité et la persistance des enjeux esthétiques et culturels mis à jour par ces grands anciens.
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LE PROGRAMME (liste non exhaustive)
Superstition's Willing Victim, de Joseph Kudirka - 2007 « Each player chooses one sound capable of being sustained for at least a short period of time. Each player chooses one other player, attempting to anticipate both when the player will start their sound and end their sound, playing their own sound at the same time. If your chosen player starts their sound before you, you may start your sound later and try to stop at the same time as them. If you start your sound first, you should continue sustaining it until your chosen player enters, trying to stop with them. If the player you are trying to align with stops their sound first, you may keep sustaining your sound as long as you'd like. All sounds should overlap at some point. So, if any player has stoppped their sound before you've started yours, you should not play. This process is carried out as many times as there are players, even though all players may not play each time. Your chosen player may be different each time. Naturally, someone must start each time. » Écouter : > https://soundcloud.com/death-in-death-valley-1/micromacromezze-superstitions-willingvictim-1-j-kudirka > https://soundcloud.com/death-in-death-valley-1/micromacromezze-superstitions-willingvictim-2-j-kudirka
Les Alexandrins, et Music and Questions de Tom Johnson Deux œuvres du répertoire du grand compositeur minimaliste américain. Les Alexandrins pour guitare (1989), neuf miniatures en phrases de 12 et 13 notes, en référence à la métrique classique de la poésie française. Est indiqué sur la partition que ces miniatures peuvent être complétées par des «éléments poétiques ». Music and questions (1988), 120 permutations de 5 notes et à chaque fois une question posée au public (ironique, philosophique, hilarante, déstabilisante...et tout ça à la fois) Écouter : > https://soundcloud.com/death-in-death-valley-1/micromacromezze-variation-sur-lesalexandrins-de-tom-johson > http://youtu.be/0nVQVBozJGU
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Composition 1960 #10 – La Monte Young
Écouter : > https://soundcloud.com/death-in-death-valley-1/micromacromezze-composition-1960-10-lamonteyoung
At least one hundred devices being turned on and off, James Saunders - 2012 « Players source at least one hundred automated sound-making devices between them. Devices could be powered by electricity, clockwork or other sources Devices must be able to produce constant sound when turned on, which continues until turned off. One turned on, devices are left to make their sounds until turned off, without further intervention or manipulation by the players. Each player independantly selects a pulse and number of beats, players count their pulses internally turning one of the devices either on or off on every multiple of the number of beats. Each device ends when all devices have been turned on and off once. »
Écouter : > http://youtu.be/ZAfhFGY3sFE
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Right Durations – Karlheinz Stockhausen - 1968 « Play a sound Play it for so long until you feel that you should stop
And so on Stop when you feel that you should stop
Again play a sound Play it for so long until you fell that you should stop
But whether you play or stop Keep listening to the others At best play when people are listening Do not rehearse »
A Few Silence, (location, date, time of performance), Douglas Barrett for any number of performers « Preparation Each performer provides a battery of instruments/objects with a range of sound-producing abilities including but not limited to: sustained noises, sustained tones, pitched or nonpitched percussive sounds, metallic sounds, wood sounds, plant sounds, brief tones or noises. A stopwatch is required for each performer. I The piece starts with a duration of five minutes in which the performers listen to the “silence” of the performance space while creating written scores based on their observations of sounds that occur within this time span. A list of timings should be created, each timing to correspond to a textual description of a sound occurring at the given moment. Included in each description should be features such as the overall shape or contour of the sound, dynamic level, duration, etc. An occasional reference to a sound’s source is ok but should not predominate. Examples: “low sustaining tone”; “soft sustaining noise”; “quick percussive sound”; “noisy descending glissando”. [See also the included example score.] II At the end of the five minutes the performers reset their stopwatches and perform their respective scores, creating the indicated sounds to the best of their ability using the instruments at hand. The piece ends at the end of this, the second five-minute duration. »
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BIOGRAPHIES
Baptiste Chatel Ordinateur – Dispositifs électronique Diplômé en génie mécanique et en psychologie cognitive, bricoleur et chercheur en bidouilles de haut, moyen et bas niveau, Baptiste s'intéresse principalement aux notions d'interaction, de systèmes génératifs et de détournement. I l accouple ainsi fréquemment logiciel et matériel afin de produire et/ou contrôler sons, lumières et vidéos pour des spectacles, concerts ou installations. Son côté musicien (laptop, basse) l'amène dans les eaux du post-rock et de la musique électronique, expérimentale et contemporaine, appréciant aussi bien un battement de sinusoïdales qu'un long crescendo de guitares saturées. Baptiste combine ces centres d'intérêts dans des réalisations qui mêlent le numérique et le physique, toujours à la frontière entre le discret et le continu : au gré des collaborations, il développe ainsi le rapport entre les monde sonore, visuel et tactile dans des installations interactives (Plaques/Rumeurs, La cage aux fauves, Séquenceur génétique) ou autonomes mais génératives (Gros animal, Salle de classe). Il travaille également à la création sonore pour le théâtre (Cie des Faux-Fuyants, Cie Ces Messieurs Sérieux, Cie Les Écorchés) et des installations (Ping......Pong), et crée des dispositifs électromécano- informatiques spécifiques à la base de spectacles (Le Mur du Son, Percuson, Human Arcade, Objecto Sonata, La Nuit au Jardin). Avec le collectif la Générale d'Expérimentation, Baptiste a joué avec Jean-Marc Montera, Didier Aschour et Sylvain Kassap. On a pu également le rencontrer aux festivals Sons de plateaux (Marseille), Dièse (Dijon), Châlon dans la rue (in), Rhyzomes - Zoophonies (Aubervilliers), Entre cour et jardin (Barbirey sur Ouche), Strade del cinema (Aosta), les Nuits Sonores (Lyon)... Stéphane Mulet Musicien – guitariste – arrangeur – auteur/compositeur/interprète Guitariste de formation (acoustique et électrique), Stéphane est un musicien multi-facettes. Musicien de scène et en studio, il a collaboré avec un grand nombre d’artistes avant de mener ses propres projets : Mulet-Mulet, Méchant Cheval et aujourd’hui Toro Piscine, pour lesquels il est auteur et compositeur de l’ensemble des titres. Ses activités de compositeur et d’arrangeur s’exercent aussi pour la télévision (Erika mon amour et Les Zigs diffusés sur France 2) et depuis 2009 au théâtre (Oedipe Tyran mis en scène par Eric Ferrand pour sa compagnie L’Oreille Interne en 2009/2010, La Dispute de Marivaux, mise en scène de Christian Duchange pour la Compagnie l’Artifice en 2012, et en 2012 une création personnelle, Le 12 bis, cirque d’objets avec Franck Ténot.) Stéphane Mulet a développé également des actions pédagogiques. Depuis 2008, il anime régulièrement des cycles d’ateliers en direction de populations diverses : détenus, scolaires, enfants, adolescents en difficulté, adultes en situation de dépendance… Il intervient aussi bien à l' Fedosad ou à la Maison d’Arrêt de Nevers, que dans les collèges (Vitteaux,Arnay Le Duc, Marsannay La Côte) et Lycées (Brochon) qu’à l’Adosphère de Dijon ou dans des centres de loisirs. Il transmet son savoir-faire dans les domaines de la composition musicale par la M.A.O., de l’écriture et la mise en forme de chansons, dans la composition de bandes-sons pour films
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d’animation. Il adore jouer et faire jouer dans des univers sonores les plus insolites. Et se transforme volontiers en un chercheur de sons constamment à l’affût. Nicolas Thirion Musicien – arrangeur, claviers, électronique live Né au milieu des années 70 sans pour autant être trop marqué par la disco. Ses premières expériences musicales : accords à deux doigts sur l’harmonium et l’orgue Farfisa de son grandpère. Il découvre ainsi bourdons et clusters. À 15 ans, première guitare ; il laisse tomber le sport et passe des heures à tenter de reprendre AC/DC, avant de découvrir Sonic Youth et les musiques industrielles : les vertus du bruit lui révèlent une forme différente de beauté. Traversé plus tard par la vague électro, il achète son premier ordinateur pour toucher d’abord à la techno puis à des musiques plus expérimentales. Nicolas Thirion a collaboré à d’innombrables groupes rock depuis une vingtaine d’années, formations éphémères ou plus substantielles comme aujourd’hui Projet Vertigo, Death in Death Valley, Toro Piscine et produit plusieurs Cds autoproduits ou avec différents labels : Le Son du Maquis, Dokuro, KassetCulture… Il mène depuis 2012 de nombreuses actions pédagogiques autour des notions de son, d'environnement sonore, d'écritures alternatives de la musique, de synthèse et de musique assistée par ordinateur, dans les écoles élementaires (Ecoles Chevreul et J.B Lallemant à Dijon), les Collèges (Selongey, Arnay-le-Duc, Marsannay la Côte), les Lycées (Brochon, Eiffel à Dijon) et dans enseignement supérieur (Ecole Nationale Supérieure d'Art de Dijon). Il a achevé un cursus de composition de musique électroacoustique au Conservatoire de Chalonsur-Saône. Il est depuis 2003 directeur de Why Note à Dijon, structure dédiée à la création, la diffusion et la promotion des musiques contemporaines et expérimentales, organisatrice notamment des festivals Why Note, Mégaphone, le Son en Scène et Ici l’Onde, et a été à l’initiative de la Générale d’Expérimentation, collectif de musiciens aventureux en Bourgogne. Olivier Dumont Musicien – objets, micro-contact, effets, guitare Olivier Dumont acquiert un bagage musical évoluant entre rock noise et jazz, alternant en pratique instrumentale guitare et contrebasse. Souvent proche de l'équilibre instable, cherchant moins qu'il n'est à l'écoute, il traque les vibrations, scrute les textures, épouse les silences. Il évolue aujourd'hui dans différentes configurations en adoptant une approche de la musique bruitiste et exploratoire: solo, duo (Rodolphe Loubatière / KOD B / Death in Death Valley), trio (Ghotul), collectif (Gex), collaborations ponctuelles (Jean Marc Montera, Don Moyé, Didier Ashour, Fabrice Viera, Thierry Bruneau...). Ses préoccupations actuelles relatives au domaine sonore concernent les questions de composition / improvisation / environnement / geste / intention / écoute / notation / image.
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LIENS Vidéo - Nuit d’Hiver #12 : > https://vimeo.com/115275979 Écouter sur Bandcamp: > www.micromacrom.bandcamp.com
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CONTACTS Alexandre Fernandes : diffusion alexandre.fernandes@whynote.com Tél : 06 17 14 67 35 Why Note 29 boulevard Voltaire - 21000 DIJON contact@whynote.com Tél : 03 80 73 31 59 www.whynote.com
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