Appel à l'action: Colonialisme, nettoyage ethnique, génocide et apartheid d’Israël

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Les actes atroces de colonialisme, de nettoyage ethnique, de génocide et d’apartheid d’Israël: un appel à l’action des Associations étudiantes en médecine de la Méditerranée, des Amériques, de l’Europe, de l’Asie-Pacifique et de l’Afrique.

Résumé: Le 16 mai, le cœur lourd et endolori, les jours de célébration suivant le mois sacré du Ramadan, de la part de pays à travers le monde, nous écrivons en souvenir du jour où plus de 750 000 Palestinien.ne.s ont fui de force ou ont été contraint.e.s de fuir de leurs maisons, pendant la guerre de Palestine en 1948. La Nakba marque le début de l’injustice et des crimes commis contre les Palestinien.ne s, qui se poursuivent à ce jour, entraînant environ 7 millions de réfugié.e.s Palestinien.ne.s déplacé.e.s. Pendant le mois de Ramadan, les Palestinien.ne.s ont vécu dans la détresse, luttant contre les attaques atroces des forces Israéliennes contre les enfants, les personnes âgées, les adorateurs, le personnel soignant et les civils innocents non armés. La violence s’est aggravée au début du mois de Ramadan lorsque les forces israéliennes ont décidé de limiter davantage l’accès à la mosquée Al-Aqsa et de bloquer les portes. Les tensions à l’Est de Jérusalem, dans le quartier de Sheikh Jarrah en particulier, ont également augmenté, des familles palestiniennes étant menacées d’être déplacées. L’escalade des événements a conduit aux pertes humaines constatées chez les Palestinien.ne.s à ce jour, le 16 mai. Alors que nous suivons de près les événements en cours en Palestine, notre inquiétude grandit face à l’escalade continue de la violence et du terrorisme. Les actuelles tactiques en Palestine sont clairement des actes d’oppression, de colonialisme, de nettoyage ethnique et d’apartheid selon les lois internationales. En tant qu’associations étudiantes en médecine, nous croyons fermement au droit de chaque individu à ses droits humains fondamentaux, nous ne pouvons pas répondre à une telle injustice et souffrance par le silence. En tant que tels, nous devons tous jouer notre rôle en nous éduquant, en sensibilisant, en amplifiant les voix des Palestinien.ne.s et en faisant la lumière sur les atrocités vicieuses commises à leur encontre.

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Contexte et actualité: Le quartier palestinien de Sheikh Jarrah a été et est toujours le témoin de multiples violations des droits de l’homme à l’encontre de ses habitants, en plus des agressions continues qui menacent de manière répétitive la sécurité de ses civils palestiniens. Le catalyseur identifié de ces événements a été la décision planifiée de la Cour centrale israélienne de déplacer de force des familles de Sheikh Jarrah, un quartier de Jérusalem-Est, en faveur de colons israéliens après des batailles judiciaires avec les citoyen.ne.s palestinien.ne.s. Cela se produit alors que les autorités israéliennes n’ont aucune juridiction légale sur Sheikh Jarrah, une zone géographique reconnue comme territoire palestinien par le droit international, et en violation de multiples lois et conventions humanitaires internationales. Ces événements se déroulent alors que les autorités israéliennes étendent leur contrôle sur les terres palestiniennes et les déplacements de Palestinien.ne.s des maisons et des quartiers de leur terre indigène, ignorant et violant continuellement les droits humains fondamentaux dans ce processus. [5] Les atrocités commises par les forces israéliennes ont été dénoncées par de nombreuses organisations internationales de défense des droits humains telles qu’Amnesty International [6] et Human Rights Watch, qui ont déclaré: «Le gouvernement israélien a continué d’appliquer des restrictions sévères et discriminatoires aux droits humains des Palestiniens». , [7] poussant également le bureau des droits de l’homme de l’ONU à appeler à «arrêter immédiatement les expulsions dans le quartier de Jérusalem-Est» le 7 mai 2021, en vain. Voici le contexte et les faits de base sur l’origine de la crise du quartier de Sheikh Jarrah: • Depuis le déplacement forcé de Palestinien.ne.s pendant la Nakba (catastrophe) de 1948 par les forces coloniales sionistes, Israël a publié un certain nombre de pratiques, lois et politiques discriminatoires, assurant la domination et l’oppression raciales sur le peuple palestinien dans son ensemble, y compris les citoyens palestiniens. Les Palestinien.ne.s dans la Palestine historique de 1948, et les réfugié.e.s palestinien.ne.s, à travers la loi sur la propriété des absents, 1950.

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• Depuis le début des années 1970, Israël a promulgué la loi sur les questions juridiques et administratives en 1970, qui permet exclusivement aux Israélien.ne.s de réclamer des terres et des propriétés [16], ce qui a entraîné de multiples tentatives de la part des autorités israéliennes de déplacer de force les habitant.e.s du quartier. En juillet 1972, deux associations israéliennes ont lancé des poursuites pour expulsion contre des Palestinien.ne.s devant les tribunaux israéliens pour expulser quatre familles de leurs maisons dans le quartier; cependant, les familles palestiniennes ont nommé un avocat pour défendre leurs droits et, en 1976, un verdict a été rendu par les tribunaux israéliens en leur faveur. • En 1928, les comités ont initié des procédures judiciaires pour expulser 23 autres familles . Quatorze des familles étaient représentées par un avocat israélien, qui n’a pas contesté les revendications de propriété qui avaient été revendiquées et a plutôt conclu un accord, une décennie plus tard, signant sans connaissance préalable des familles que la terre appartenait aux associations de colonisation. [17] • En novembre 2008, l’expulsion des familles de Sheikh Jarrah a commencé. Depuis lors, quatre familles ont été déplacées de force de leurs foyers et sont devenues sans abri, tandis que huit autres courent un risque imminent d’expulsion forcée. • En 2021, les familles palestiniennes résidant à Sheikh Jarrah ont poursuivi la lutte pour la propriété de leurs maisons, et le tribunal israélien a prévu de décider d’expulser les familles. Ils ont ensuite été informés de force des avis d’expulsion. [1] • En réponse aux décisions des colons israéliens, les familles de Sheikh Jarrah qui ont acheté leurs terres, construits leurs maisons et y ont vécus pendant des décennies après leur expulsion des régions du pays en 1948, ont décidé de protester pour leur droit de vivre • Par conséquent, une mobilisation nationale et internationale ainsi que des manifestations pacifiques ont eu lieu pour soutenir les familles , qui ont été face à de l’harcèlement, de la violence physique, des abus et des menaces de la part des forces israéliennes. Nous dénonçons la pratique coercitive connue sous le nom d’épuration ethnique utilisée pour enlever et déplacer de force les civils à Sheikh Jarrah, qui comprend l’utilisation de la violence, de l’intimidation et des attaques militaires délibérées ou des menaces d’attaques contre les civils et les zones civiles.

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Attaque actuelle des forces israéliennes au cours des 2 dernières semaines: • Les atrocités s’étendent également aux Palestinien. ne.s vivant à l’intérieur d’Israël (arabe 1948) qui sont restés chez eux et elles durant la Nakba en 1948. Dans ce qui rappelle certaines des périodes les plus sombres de leur histoire, ils ont été témoins de de foules de lyncheurs descendant sur les villes avec une importante population arabe, comme Lyd, Ramleh, Haïfa et Akka, pour n’en nommer que quelques-uns, où des colons israéliens armés, avec l’aide et sous la protection de la police israélienne, marquent les maisons où vivent les Palestinien.ne.s afin que des foules scandant «Mort aux Arabes » puissent plus tard cibler les familles vivant dans ces maisons, souvent avec violence et incendie criminel contre les hommes, les femmes et les enfants, en toute impunité. • Vendredi 7 mai, la mosquée Al Aqsa, l’un des trois sites les plus sacrés de l’Islam, a été attaquée par les forces israéliennes alors qu’elles attaquaient des fidèles à la mosquée, faisant de multiples blessés. • Le même jour, trois ambulances de la Société du Croissant-Rouge palestinien (CRP) ont été arrêtées pendant plus de 30 minutes et ont été empêchées d’atteindre la porte du Lion pour évacuer les blessé.e.s de la mosquée Al Aqsa. • Au cours des jours suivantes, les attaques ont continué à s’aggraver, avec des missiles et des frappes aériennes dirigés sur des zones civiles de Gaza, une enclave assiégée, alors que les musulman.ne.s du monde entier célébraient les festivités de l’Aïd, tuant et blessant les milliers de personnes, dont des enfants et des femmes. • Des manifestations palestiniennes contre l’ordre d’expulsion illégale de familles palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah et les attaques sur la bande de Gaza se sont rassemblées en Palestine historique-1948 et en Cisjordanie. Les manifestations ont été accueillies par des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des violences de la part des forces israéliennes. Des milliers de personnes, dont des enfants et des femmes, ont été arrêtés, blessés et tués. Il s’agit d’une privation évidente des droits civils et de la liberté d’expression, qui n’a pas seulement fait l’objet d’une ingérence violente de la part du gouvernement, mais aussi d’une censure des médias, affectant la narration de la cause. • Le 15 mai, une maison dans un camp de réfugiés de Gaza, le camp Shati, a été frappée par l’aviation israélienne pendant la nuit, tuant au moins 10 Palestinien.ne.s de la même famille élargie dont huit enfants, et un bébé de 5 mois est sorti des décombres vivant. • Le 16 mai, des frappes aériennes israéliennes visant la bande de Gaza ont tué au moins 42 Palestiniens, en ont blessé des dizaines, et ont rasé au moins trois immeubles résidentielles[21].

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Le droit à la santé demeurant primordial dans cette cause, des attaques ciblant les unités médicales ainsi que le personnel de santé sont constamment rapportées, la plus récente ayant été commise le 12 mai 2021. Le CroissantRouge Palestinen a rapporté avoir été la cible de tirs réels et les équipes médicales d’urgence ont été attaquées à l’entrée du camp de réfugié.e.s de Fawar, près de Hébron. En outre, deux hôpitaux de Gaza et Jérusalem ont été la cible d’attaques qui ont ôté la vie à deux médecins ainsi qu’à leurs familles et à un étudiant en médecine. En tant qu’étudiant.e.s en médecine, nous condamnons les attaques ciblant les établissements de soins et le personnel soignant, ainsi que l’entrave de la prestation des services de santé et l’apport des soins en empêchant le personnel soignant et les véhicules d’accéder aux palestinien.ne.s blessé.e.s. Entraver la délivrance de soins médicaux de base en temps de grand besoin est un crime contre l’humanité et une violation grave de la neutralité médicale. Les Palestinien.ne.s ont le droit de se défendre et de défendre leurs terres légitimes en recourant à la force pour se protéger, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies- “Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l’objet d’une agression armée”- face aux violentes attaques qu’ils subissent de la part de l’oppresseur, qui dispose d’un budget de 17 milliards de dollars consacré aux forces militaires, ce qui lui confère un avantage militaire considérable sur le plan quantitatif et qualitatif. Ce qui leur donne le pouvoir de lancer des centaines de frappes aériennes et de bombes dans la bande de Gaza, dont certaines contiennent des composés phosphorés interdits par le droit international humanitaire. Ces attaques visent les civils dans les immeubles résidentiels, les zones densément peuplées, les camps de réfugié.e.s, les hôpitaux et les établissements d’enseignement tels que les écoles de l’UNRWA. Sur la base de ce qui a été mentionné ci-dessus et de la différence de pouvoir entre les parties, nous devrions nous abstenir d’utiliser les termes “conflit” ou “guerre” lorsque nous discutons de la cause palestinienne, car ils impliquent un pouvoir égal entre les parties. Les attaques violentes mentionnées précédemment ont causé des dommages considérables à 28 bâtiments résidentiels et commerciaux abritant des agences de presse, des cliniques, des écoles et des universités, dont l’un des comités locaux de PMSA-Palestine, l’Université Al Quds, a été attaqué par des réservoirs de gaz, ainsi qu’à des infrastructures telles que des routes, des réseaux électriques, des installations d’eau, des usines de désalinisation et des terres agricoles laissant environ 250 000 personnes sans accès à l’eau potable et avec une alimentation électrique réduite, ce qui a perturbé la fourniture des services de base, y compris les soins de santé.[14]

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Selon le ministère palestenien de la santé, le nombre de morts au 15 mai dans la bande de Gaza est estimé à plus de 188 personnes, dont 55 enfants, 33 femmes, tandis que 1230 personnes seraient blessées. On estime à plus de 17 000 le nombre de personnes déplacées cherchant à se mettre à l’abri dans 41 écoles de de l’UNRWA à travers Gaza jusqu’à présent[21]. Nous condamnons fortement le ciblage et le meurtre de civils innocent.e.s, en particulier d’enfants, qui continuent d’être victimes de la violence et nous réaffirmons que les enfants ne devraient pas être mis en danger et doivent toujours être protégés. Il s’agit d’une grave violation des résolutions du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés. En outre, nous condamnons également les attaques contre les infrastructures, qui non seulement affectent l’accès aux établissements de santé mais perturbent également la fourniture de services médicaux en cas de besoin, mettant en danger l’effondrement du système de santé palestinien, qui est mis à rude épreuve après 15 ans de siège encore exacerbé par la pandémie de COVID-19. Violations des normes relatives aux droits de l’homme: Rien qu’au cours du mois dernier, Israël a violé à plusieurs reprises un certain nombre de conventions internationales et de lois internationales en prenant pour cible les Palestinien.ne.s. • Un nettoyage ethnique actif selon le Bureau des Nations Unies pour la prévention du génocide,[19] et les violations claires du droit des Palestinien.ne.s à un abri, à la sécurité et à une vie décente. • En violation de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) et des lois internationales:[10] ◊ Article 9: Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. ◊ Article 12: Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. ◊ Article 17: Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété. ◊ Article 19: Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

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◊ Article 20: Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. ◊ Article 25: Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bienêtre et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. ◊ Article 26: Toute personne a droit à l’éducation. • En violation de la quatrième Convention de Genève, y compris l’article 49, qui stipule: «La Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle.» Elle interdit également “[l]es transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé».[11] Et l’article 18 «Les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades, aux infirmes et aux femmes en couches ne pourront, en aucune circonstance, être l’objet d’attaques ; ils seront, en tout temps, respectés et protégés par les Parties au conflit.» [22] • En violation du droit international humanitaire qui donne accès à des soins de santé pendant des conflits armés internationaux. [12] Appel à l’action: Nous demandons à chaque personne dans le monde d’ évaluer minutieusement les événements en cours et de réfléchir à ce qui se passe actuellement en Palestine. Il ne s’agit pas d’une cause religieuse, mais plutôt d’une cause humanitaire. Nous demandons : Aux partis impliqués de: 1. Respecter, adhérer et agir conformément au droit international humanitaire et aux traités et conventions régionaux, nationaux et internationaux pertinents. 2. Arrêtez immédiatement les attaques en cours sur les terres palestiniennes. 3. Prendre toutes les mesures pour protéger les civils, en particulier les jeunes et les enfants. 4. Garantir un accès impartial aux services de base, y compris la nourriture, l’eau, les soins de santé et un logement convenable. 5. Ne pas interdire, entraver, retarder, paralyser ni en aucun cas empêcher l’aide médicale et humanitaire d’atteindre les personnes dans le besoin. 6. Mettre un terme à la procédure judiciaire israélienne contre les familles palestiniennes sous la menace imminente d’expulsion forcée.

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Aux gouvernements de: 1. S’abstenir de se livrer à des actes de violence et gérer toutes les formes de guerre par résolution pacifique des conflits tout en plaidant pour la paix par la prévention et l’élimination des menaces à la paix. 2. Tenir le gouvernement israélien responsable des crimes commis et des violations du droit international humanitaire, des Conventions de Genève et de la Déclaration universelle des droits de l’homme 3. Atténuer les accords pour mettre fin aux attaques actuelles sur les terres palestiniennes et à l’escalade de l’hostilité et de la violence. 4. Soutenir la solidarité universelle avec les citoyens palestiniens, en fournissant l’aide médicale et financière nécessaire au rétablissement du peuple. 5. Condamner les expulsions illégales de familles palestiniennes par l’Israël. Aux organisations internationales et les organisations non gouvernementales (O.N.G.) de: 1. Faire appel à une action internationale contre les politiques discriminatoires d’Israël. 2. Appeler à la fin immédiate de la violence et à un cessez-le-feu. 3. Sensibiliser aux droits de l’homme et aux obligations juridiques des communautés qu’ils servent. 4. Plaider et collaborer avec les gouvernements pour mettre en place des mécanismes législatifs efficaces en matière de droits de l’homme. 5. Veiller à ce que toute assistance médicale et humanitaire soit impartiale, neutre et indépendante des agendas politiques. 6. Mener des recherches et collecter des données sur l’accessibilité à l’aide médicale et humanitaire 7. Développer des mécanismes de responsabilisation et assurer la coopération des pays où une aide humanitaire est nécessaire. Que pouvons-nous faire maintenant? Alimentez vos sentiments d’impuissance en devenant solidaires aux familles palestiniennes en: • Sensibilisant et parlant des événements en cours, en créant un espace régional et international de discussion, et en menant des campagnes de sensibilisation sur les violations des droits de l’homme par les forces israéliennes. • Amplifiant la voix des Palestinien.ne.s en partageant des publications sur les réseaux sociaux sur vos plateformes personnelles:

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◊ Bien que certains ne reconnaissent pas le pouvoir que cela a, en publiant, en partageant et en utilisant des hashtags sur les réseaux sociaux, nous décrivons les réalités qui se déroulent et empêchons les médias de changer le récit. ◊ Cela sert également à lutter contre la désinformation circulant sur ces plateformes.[13] • En faisant des dons: ◊ Aux aides médicales, aux fonds d’aide aux enfants et aux organisations de confiance, y compris: » » » » »

Palestinian Red Crescent Islamic Relief UNRWA International Medical Corps Medical Aid for Palestinans

Avec cela, nous, les signataires, sommes solidaires de nos frères et sœurs en Palestine et nous nous opposons aux actes atroces de génocide, de nettoyage ethnique, d’apartheid et de colonialisme commis par les forces et le gouvernement israéliens. Nous demandons à tous et à chacun d’agir en ses capacités respectives.

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Signatures Associa-Med

IFMSA-Bahrain

Khouloud Bnouni

IFMSA-Jordan

Ala Rawashdeh

KuMSA-Kuwait

Mohammad Abdulwahed

MedSCO-Oman

Riham Khalid Al-Zadjali

IMSA-Iran

Fereshteh Bagheri

Lemsic Lebanon

Karim Jaber

PMSA-Palestine

Feras A. Zaqout

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Signatures QMSA-Qatar

Ghada Abdelaziz

IFMSA-Egypt

Menna Yasser Zohny

LIMSA-Libya

SOFMSA Somaliland

A'Nazir A'Wahab Hussein

BoHeMSABosnia and Herzegovina

Bakir Kudić

CIMSA-Indonesia

Hamdan Hilan

Muhammad Orri Baskoro

IFMSA-Kurdistan

BMSSBangladesh

Shajwan Kadir Salih

Tasnia Noor Salim

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Signatures DENEM-Brazil

Victória Taveira de Castro

IFMSA-Iraq

Balsam Ahmed

BeMSA Belgium

Laure-Elise Seghers

IFMSA-Québec

Maria Alexandra Rosca

IFMSA-Spain

Elizabeth A. McGarr

FNESSSENEGAL

Nada Bouazizi

IFMSA Morocco

Omar HALLI

IFMSA-Pakistan

Aliezeh Fatima Rai

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Signatures IFMSA-The Netherlands

Johara Oemar & Bram Kisteman

AECS Catalonia

Núria Singh

ANEM Portugal

André Fontoura

MedSIN - Sudan

Zainab M. Elyas

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Références: [1] https://www.dailysabah.com/world/mid-east/what-ishappening-in-sheikh-jarrah-of-east-jerusalem-past-andpresent [2] https://www.aljazeera.com/news/2021/5/11/sheikhjarrah-residents-speak-out-on-israels-forced-expulsions [3] https://www.washingtonpost.com/politics/2021/05/12/young-people-areleading-palestinian-protests-israel-they-arent-going-away/ [4] https://thetab.com/uk/2021/05/12/this-is-how-to-show-support-and-helpfor-those-in-palestine-205049 [5] https://www.dw.com/en/with-jerusalem-on-edge-palestinian-familiesface-eviction/a-57471530 [6] https://www.amnesty.org/en/countries/middle-east-and-north-africa/ israel-and-occupied-palestinian-territories/report-israel-and-occupiedpalestinian-territories/ [7] https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/israel/palestine [8] https://news.un.org/en/story/2021/05/1091492 [9] https://www.aljazeera.com/news/2021/5/14/several-palestinians-killed-byisraeli-fire-in-west-bank-protests [10] https://www.un.org/sites/un2.un.org/files/udhr.pdf [11] https://www.amnesty.org/en/latest/campaigns/2019/01/chapter-3-israelisettlements-and-international-law/ [12] https://www.icrc.org/en/download/file/1056/health-care-law-factsheeticrc-eng.pdf [13] https://www.palestinercs.org/index. php?page=post&pid=26571&catid=4&parentid=67&y=&langid=1 [14] https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/occupiedpalestinian-territory-opt-flash-update-4-escalation [15] https://www.un.org/en/genocideprevention/ethnic-cleansing.shtml [16] https://www.nevo.co.il/law_html/law01/319_009.htm [17] https://www.asf.be/wp-content/publications/ASF%20Housing%20 Rights%20Report%20(May%202011).pdf [18] https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/occupiedpalestinian-territory-opt-flash-update-5-escalation [19] https://www.un.org/en/genocideprevention/genocide.shtml [20] https://www.nytimes.com/2021/05/15/world/middleeast/an-israeliairstrike-killed-at-least-10-members-of-a-family-in-a-gaza-refugee-camp. html [21] https://www.aljazeera.com/news/2021/5/16/more-deaths-gaza-israellaunches-most-intense-raids-yet [22] https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/ BMDictionnaire?iddictionnaire=1764

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