Réseau d'écrivains

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RESEAU D'ECRIVAINS Projet d'écriture de romans policiers "à plusieurs mains" Année 2016 Ecoles et classes participant au projet : Ecole française internationale d'Odessa, classe de CE2/CM1/CM2 Ecole française internationale de Skopje, classe de CE2/CM1/CM2 Ecole française de Thessalonique, classe de CM1/CM2 Ecole française Jean Giono Turin, classe de CM1/CM2 et classe de CM1 Ecole française internationale de Varna, classe de CM2

Nos romans policiers :      

Mystère et boules de gomme Panique à l'opéra de Varna Dans la cabane du jardinier La vengeance est un plat qui se mange froid Les cochonnets, à l'attaque ! Les 4 détectives et le vol au Louvre


Ecole française deThessalonique Groupe d'écriture des romans policiers :  Abache Anaïs  Bock - Sideropoulou Daphné  Kotchine Aliénor  Le Rigoleur Louis  Illiadou Thalia



MYSTERE ET BOULES DE GOMME Je m'appelle Georges Dupont et je suis professeur d'art, à Paris, pour des personnes du 3ème âge. Tous les jeudis, à 15 heures, je donne des cours à quatre personnes : Madame Caroline, Monsieur Coco, Madame Duchesse et Monsieur Sweety. Madame Caroline dessine des monstres, des zombies... Quand elle était jeune, elle faisait les décorations pour les films d'horreur ! Elle est très précise dans tout ce qu'elle fait. C'est une solitaire. Monsieur Coco est barbu avec des moustaches et des lunettes grises, le dos un peu courbé, très gentil, peureux et c'est un ancien vétérinaire. Il est aussi solitaire ! Madame Duchesse est très gentille, romantique et c'est une ancienne chanteuse d'amour très connue. Elle aime dessiner des fleurs et des papillons. Monsieur Sweety est très gentil, imaginatif et rigolo. Il aime surtout dessiner des bonbons. C'est un ancien détective privé et il vient toujours avec un chapeau mou, un imperméable, une pipe dans sa bouche, une loupe dans sa poche avec un calepin. Il est plutôt dodu.

Aujourd’hui jeudi, il ne fait pas beau et je me sens mal. C’est l’hiver, il fait froid. Il pleut, le ciel est tout noir. Dehors, on voit des éclairs, le vent souffle si fort qu’on a l’impression qu’il y aura une tornade. A mon avis, Monsieur Coco ne viendra pas car il a peur des éclairs. Madame Caroline ne viendra pas non plus car elle n’a pas de parapluie.

A 15 heures, j’arrive en classe. Dans l’escalier, j’ai vu des gouttes de sang. Je commence mon cours. Il y a deux absents. - Bonjour, Madame Duchesse. - Bonjour Georges. - Bonjour, Monsieur Sweety. - Bonjour, Georges." - Est-ce que vous avez vu Madame Caroline et Monsieur Coco ? Non, personne ne les a vus.


Le jeudi suivant, Madame Caroline et Monsieur Coco sont toujours absents. C’est le début du printemps. Il fait beau, aucun nuage n’assombrit le ciel. Les oiseaux dans les arbres chantent joliment. Ils sont joyeux à cause du soleil. Pourtant Monsieur Coco et Madame Caroline ne sont pas là. Je suis très inquiet, cela fait maintenant deux semaines. - Où sont Madame Caroline et Monsieur Coco ? - Je ne sais pas, répond Madame Duchesse. - Moi, non plus, dit Monsieur Sweety. Je vais téléphoner à Monsieur Coco. - Moi, je téléphone à Madame Caroline, dit Madame Duchesse.

Elle prend son téléphone et compose le numéro de Madame Caroline. Madame Caroline ne répond pas. Alors, Madame Duchesse lui envoie un SMS. Pendant ce temps, j’appelle Monsieur Coco qui ne répond pas non plus. Je suis encore plus inquiet. Monsieur Sweety est détective. Peut-être qu' il pourrait m’aider à retrouver Madame Caroline et Monsieur Coco !

Le lendemain, je décide d'aller avec M.Sweety chez M.Coco. Il fait très beau, 23°. J'appelle M.Sweety qui me dit: - Bonjour professeur. - Bonjour M. Sweety, je vous appelle pour savoir si vous voulez venir avec moi chez M.Coco. - Pour quelle raison? - Parce qu'on ne l'a pas vu hier à l'école. - D'accord, à quelle heure? - A treize heures trente. - A tout à l'heure.


M. Sweety et moi, on va chez M. Coco. Dans la cuisine, le frigidaire est vide. Il y a des papiers de bonbons par terre qui mènent jusqu'à la chambre de M. Coco. Il est couché au lit, malade, et il n'arrive plus à se lever car il a mangé trop de bonbons. - Pourquoi es-tu malade ? Mais M.Coco ne peut pas parler parce qu'il a trop mal au ventre.

Il me donne alors une liste avec écrit dessus : Acheter au supermarché : - bonbons à la vanille. - bonbons à la fraise. - bonbons au chocolat noir. - bonbons au chocolat blanc. - bonbons aux cerises. - bonbons à la crème. - bonbons aux kiwis. - etc... » Je lui demande alors : « Mais, manges-tu des légumes ? » et il me répond, à voix basse : « Non, je n'aime ni les légumes, ni les fruits ! »

Maintenant que nous savons pourquoi M. Coco n'est pas venu en classe, nous allons voir où est passée Mme Caroline. On entre chez Mme Caroline. Dans le salon, je me baisse et, sur la table, je vois un bocal de faux sang. Je me redresse brusquement, et je me repasse la scène où j'ai vu du sang dans l'escalier de l'école. Aussitôt, je prends l'échantillon que j'avais prélevé à ce moment-là. Je l'examine attentivement. - J'ai déjà vu ce sang quelque part, mais où ? - De quoi tu parles ? » dit M. Sweety. - Mais oui ! C'est le sang que j'avais vu dans l'escalier ! Je vais l'examiner. Sweety, tu me passes ta loupe, elle est dans ton manteau qui est sur le porte-manteau vampire.


- Tiens, elle est là , dit M. Sweety. Deux secondes plus tard : - HHHHHAAAAAAAAAAAA !!!! crie M. Sweety. - Qu'est-ce qu'il y a !! ? Je demande en me retournant furieusement. - Une...une souris sans tête !!!!!!! Surpris, et tout rouge, je me redresse et lui dis: « c'est normal. »

M. Sweety entre dans la chambre de Mme Caroline, elle est toute sombre. Je cherche la lumière et je sens un bras qui me touche et je hurle : « Aaaaaaaaaaaaaah ». M. Sweety trouve l'interrupteur, il se retourne et voit un masque de zombie accroché au mur. Je cherche ce qui m'a fait peur et je découvre que c'est un faux bras. C'est à ce moment-là que je me souviens que Mme Caroline faisait les décors de films d'horreur avec des zombies quand elle était plus jeune.

Alors que je vais aux toilettes pour me laver les mains, je tourne le robinet vers la gauche mais je sens qu'il résiste. Alors je le tourne vers la droite, mais il résiste toujours. Je tourne encore une fois à gauche et le robinet recule. Je vois que c'est un passage secret ! Je rentre dedans et, en quatre minutes, je me retrouve sur une terrasse. Une antenne marron s'y trouve. Je m'appuie dessus et l'antenne se plie. Je glisse sur un toboggan et, en trente secondes, me retrouve devant la Tour Eiffel illuminée. Mais tout à coup, les lumières s'éteignent. Soudain, une main se pose sur mon épaule. J’ai peur, je crie : - Aaaaaahhhhhhh ! - C’est moi, banane, Sweety ! - Tu m’as fait peur. Il me semble que j’ai entendu Madame Caroline crier. Alors voir, le bruit semblait provenir d’ici.

Ensemble, nous montons au premier étage de la Tour Eiffel. Nous y trouvons Madame Caroline allongée par terre, seule.


- Ca va ? - Des … des … des zombies m’ont attaquée. - D’accord, mais êtes-vous blessée ? - Oui, et je pense que j’aurai du mal à marcher. Elle nous montre alors sa jambe qui semble avoir été mordue par une terrible créature. - Ne vous inquiétez pas, nous allons vous aider. Nous vous ramenons à la salle de classe pour vous soigner. Puis Sweety se retourne vers moi : - Peux-tu appeler Duchesse et Coco pour une petite réunion ?

Peu après, nous nous retrouvons tous à l’atelier. Sweety mène la discussion : - Alors, Caroline, dis-moi ce qui s’est passé ? - Je te l’ai dit … - Les zombies n’existent pas Caroline. - Pourtant, je t’assure. Cela fait deux semaines qu’un zombie me menace et je n’ose plus sortir de chez moi. Il m’a même envoyé un flacon de sang pour me montrer ce qu’il resterait de moi si je sortais. Et aujourd’hui j’ai décidé d’avertir la police. J’ai même pris le passage secret pour sortir de chez moi. Mais à la sortie, il m’attendait et m’a agressée. J’ai eu juste le temps de monter sur la Tour Eiffel pour me mettre en sécurité. - Et tu as pu le voir ? - Non, je l’ai juste entendu fredonner une chanson d’amour en partant. - Et toi Coco, depuis quand aimes-tu les bonbons ? - Depuis que Madame Duchesse m’a fait goûter un des tiens. Ceux en forme de lune. - Mais je n’ai jamais mangé de bonbons en forme de lune. Je me retourne alors vers Madame Duchesse qui semble pâlir. C’est alors que j’aperçois, au-dessus de sa tête l’affiche que j’avais collée sur le mur un mois avant : CONCOURS ILLUSTRER VOTRE CHANSON D’AMOUR PREFEREE


1 seul participant par atelier Le tableau gagnant sera exposé au musée d’Orsay Un reportage de France 2 permettra de faire connaître la chanson illustrée.

Alors que beaucoup d’idées me passent par la tête, je m’assois. Je ne peux pas croire que Madame Duchesse ait drogué au sucre M. Coco et agressé Madame Caroline pour les empêcher de finir leurs œuvres. Je me dirige vers la fenêtre pour prendre un peu l’air. C’est alors que je m’aperçois que le flacon d’encre rouge de Madame Duchesse est anormalement vide. Plus de doute. Je me retourne vers Monsieur Sweety, mais... où est-il ? il n'est plus là ! J'interroge Madame Duchesse : - Pourquoi avez-vous empêché Monsieur Coco et Madame Caroline de finir leurs oeuvres ? - Euh... Je... Voilà, je vais vous dire la vérité. - Alors ? J'attends ! Et puis, on doit retrouver Monsieur Sweety ! - Non, je ne dis rien ! Puisqu'elle ne disait rien, je l'ai enfermée dans la petite pièce sombre au fond de l'atelier. Au moment où Madame Duchesse y est entrée, elle a craqué et a crié en pleurant : - Non, non !!! Ce n'est pas moi ! On m'a obligée, menacée ! Je peux vous aider ! Laissez-moi sortir ! Je vais dévoiler la vérité ! C'est Monsieur Sweety ! Il nous a menacés, moi et ma famille ! Désolée mais j'avais peur ! Sur ces paroles, je délivre tout de suite Madame Duchesse et nous nous mettons à la recherche de Monsieur Sweety mais il s'est volatilisé ! Nous retournons chez Madame Caroline et nous entrons dans le passage secret. Mystérieusement, on y voit des traces de chocolat et des petits papiers de bonbons... mais pas de Monsieur Sweety. Je me tourne vers Madame Duchesse et je lui demande : - Savez-vous où habite Monsieur Sweety ? - Oui, j'allais chez lui chaque dimanche prendre le thé avant qu'il ait son plan en tête. Il y a deux semaines, c'est la dernière fois qu'il m'a invitée. Il se comportait un peu


bizarrement alors je lui ai dit que j'allais aux toilettes mais je me suis faufilée dans sa chambre. Sur son étagère, j'ai vu un poignard et des flacons avec du liquide rouge dedans. Et j'ai aperçu un papier où était écrite une liste : - Distraire les autres avec du faux sang et les empêcher de finir leurs oeuvres. - Harceler les autres en me déguisant en zombie et en mettant une fausse affiche et des faux masques dans la chambre de Madame Caroline pour qu'elle soit accusée. - Etre vainqueur de la compétition. Je n'ai pas pu le récupérer car la femme de ménage est entrée dans la chambre." - Quelle est son adresse ? - 12, rue des Petites Ecuries - Allons-y vite ! Nous sommes tous allés à l'adresse indiquée, nous sommes entrés en forçant la porte et j'ai pu constater que Madame Duchesse ne disait pas de mensonges. J'ai vu la liste, les flacons de liquide rouge de mes propres yeux. Et la liste comportait une étape 4 : Tuer les autres ! Soudain, nous avons entendu des pas derrière nous : Monsieur Sweety ! Nous lui avons sauté dessus, nous l'avons capturé et nous lui avons demandé des explications. - Bon, d'accord, j'avoue ! C'est moi qui ai obligé Madame Duchesse à droguer les autres avec des sucreries pour gagner le concours. Maintenant, vous pouvez m'emmener en prison, faire tout ce que vous voulez ! Je voulais tellement gagner la compétition que je suis devenu comme fou ! Je n'ai rien réussi dans ma vie et j'ai pensé que c'était l' occasion de devenir quelqu'un d'important. J'en ai oublié mes amis ! Allez, emmenez-moi en prison ! Je me tourne vers Madame Duchesse, Monsieur Coco et Madame Caroline et je leur dit : - On ne va pas livrer Monsieur Sweety à la police, vous êtes d'accord ? Nous allons demander l'annulation des résultats du concours et ainsi, vous pourrez tous y participer. - Vous avez raison, Georges, nous aimons bien ce pauvre Sweety et nous lui pardonnons à condition qu'il ne recommence jamais !


- Merci, mes amis, je vous promets d'être un ami exemplaire à l'avenir et pour vous prouver ma bonne foi, je ne participerai pas à la nouvelle compétition ! Monsieur Sweety a tenu parole et nous avons repris nos cours du jeudi dans la bonne humeur et l'harmonie retrouvée. FIN



Panique à l’opéra de Varna

Tout avait pourtant si bien commencé. Depuis des mois, la classe de Madame Axel avait appris et répété la pièce. Et ce soir, vendredi 13 avril, les élèves allaient enfin jouer devant leurs familles et les autres spectateurs. Le projet avait commencé six mois plus tôt. Marina était revenue un matin en parlant d’un magnifique ballet. Et tout le monde avait décidé que la classe de CM1 de l’école Française de Varna présenterait Casse-Noisette à l’Opéra de la ville. Tout le monde s’était concentré sur ce spectacle : les enfants avaient écouté plusieurs fois la pièce. Ils s’étaient réparti les rôles. Et cela n’avait pas été très facile. Surtout entre David et Dimitar. Ils voulaient tous les deux interpréter le roi des souris. Mais David était tombé malade au cours de l’automne. Il avait raté l’école plusieurs semaines. Et la maîtresse avait donné le rôle à Dimitar. David jouait un rôle moins important : l’oncle La distribution finale était : Clara, la fille : Anaïs Fritz, le petit frère : Pesho Casse-Noisette : Viktor Le roi des souris : Dimitar L’oncle : David

Madeleine, Marina, Elisa et Stanko jouaient les autres rôles (les autres enfants, les jouets enchantés, les fées et les souris).Et tous les élèves avaient appris leurs textes. La classe avait construit les costumes. Ils étaient parfaits. Il était impossible de savoir qui se cachait dans chaque costume. Ensuite la classe avait répété à l’école et à l’Opéra. Maintenant tous les enfants connaissaient le théâtre comme leur poche. Des coulisses aux toilettes, du vestiaire aux balcons, tous les enfants pouvaient trouver les meilleures places et les endroits pour se cacher. La classe avait passé beaucoup de temps à se préparer. Ce soir, tous ces efforts allaient être récompensés. Le spectacle allait débuter dans une demi-heure. Les parents avaient déposé leurs enfants. La salle se remplissait. Tous les enfants auraient dû être là. Il ne restait plus aucun costume dans les loges. Madame Axel appela tous les élèves dans les coulisses pour vérifier les présences. Oh ! Stupéfaction ! Avec angoisse, elle découvrit qu'il manquait le roi des souris -

« Mais, où est Dimitar ? » s'écria-t-elle « sans lui, on ne peut pas présenter le spectacle ! » « Mais je suis là !" répondit une souris. » « Mais, comment, ce n'est pas possible! » dit la maîtresse. « Tu portes le costume de quelqu'un d'autre !!! ». « Oups ! Je me suis trompé... » dit Dimitar, tout penaud.


-

« Mais, alors, qui manque ?? »

Afin de dissiper le mystère de l'élève manquant, Madame Axel demanda aux élèves d'enlever la tête de leur costume. Un à un, ils l'ôtèrent et elle comprit qui n'était pas là : c'était David. Il devait avoir mis le costume du roi des souris, rôle qu'il convoitait. -

« Mais, où peut-il bien être ? Les enfants, il nous reste dix minutes pour le trouver et faire l'échange des costumes. Vite, vite, dispersez-vous, fouillez l'opéra !!! Rendezvous ici dans dix minutes » cria Madame Axel, proche de la crise d'hystérie.

Dix minutes plus tard, les enfants se rassemblèrent autour de leur maîtresse. David n'était pas avec eux ! Anaïs, affolée, s'agrippa au bras de Madame Axel et s'écria : -

« Maîtresse, regardez ce que j'ai trouvé dans le placard à balais ! ». "Mon Dieu, qu'est-ce que c'est ? » demanda Madame Axel. « Ca ressemble à une demande de rançon » répondit Anaïs, au bord des larmes.

Madame Axel se mit à lire le message à voix haute : -

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« Si vous voulez revoir David vivant, Dimitar doit déposer une rançon d'un million d’euros dans l'entrée de l'entrepôt industriel qui se trouve en face de l'opéra avant les douze coup de minuit ! Pour s'introduire dans l'entrepôt, il doit escalader le grillage et ouvrir la porte avec une épingle à cheveux » « Mais, c'est horrible » s'écrièrent en chœur les enfants et la maîtresse.

L'heure du spectacle approchait, il fallait faire quelque chose et vite ... La Maitresse Axel et Dimitar décidèrent de mener l'enquête ensemble. Pendant ce temps, les élèves eurent l'idée de réciter des fables de Jean de la Fontaine pour distraire les parents. Heureusement qu'ils avaient appris les fables en classe! Mais quelques parents se doutaient qu'il se passait quelque chose d'étrange!!! Toute cette agitation! Tous deux commencèrent à marcher vers l'entrepôt. Ils arrivèrent devant la grille. Ils virent le masque du roi des souris accroché à la grille. Ils repartirent puis ils remarquèrent, dans la terre mouillée, des traces qui ressemblaient à des mesures de pas d'enfant. La maitresse commença à se douter de quelque chose mais le garda pour elle. L'usine était noire comme si elle était abandonnée. C'était un parfait endroit pour se cacher et faire comme s’il n'y avait personne. La maîtresse dit à Dimitar: -

« Je pense savoir qui se cache! » « Oui, moi aussi. Retournons au théâtre. Voyons s’il y a d'autres pistes pour démasquer une bonne fois pour toute le coupable. » répondit Dimitar.

Ils retournèrent au théâtre. La maîtresse demanda aux enfants de fouiller à nouveau tout l’Opéra et leur donna à nouveau rendez-vous dans cinq minutes. Tous les enfants se dirigèrent vers les vestiaires qu’ils avaient oublié de fouiller la première fois. Mais ils ne purent pas ouvrir la pièce. Sur la porte était écrit : « SI VOUS NE DONNEZ PAS UN MILLION D‘EUROS DANS CINQ MINUTES, VOUS NE VERREZ PAS DAVID. » Madame Axel tira le premier message de sa poche et vérifia l’écriture. Et là elle vit que ce n’était pas la même écriture. Les lettres avaient été tracées par un enfant. Elle demanda l’aide de Dimitar pour aller vite chercher les clés dans le bureau du Directeur du théâtre.


Surprise ! Dans le bureau se trouvait l’autre partie du costume de Dimitar. Le Directeur était peutêtre le coupable ! -

« Mais pourquoi le costume de Dimitar est-il dans votre bureau, Monsieur le Directeur ? » dit la maîtresse. «Je l ‘ai trouvé dans l’entrepôt », dit-il en souriant. «On ne vous a pas vu là-bas », répondit Dimitar «Je me suis caché, donc vous ne m’avez pas vu. » «Pourquoi vous êtes-vous caché ?» « Je ne voulais pas vous faire peur. »

Madame Axel ne fut pas convaincu par cette réponse mais pas de temps à perdre, il fallait aller voir ce qu’il y avait dans le vestiaire ! Elle se saisit des clés tendues par le directeur et c’est au pas de course qu’elle rejoignit ses élèves dans le couloir. -

« Le costume ! Le costume de David est dans le bureau du directeur ! dit Dimitar à ses petits camarades. « Il n’est pas clair celui-là” répondit la pourtant discrète Elisa.

La porte du vestiaire s’ouvrit sans problème grâce au passe du directeur. Il était vide, pas de David en vue… Dimitar remarqua alors un sac, caché sous un banc. Il se jeta sur celui-ci et l’ouvrit précipitamment. Il en ressortit une paire de chaussures boueuses qu’il montra à ses camarades. -

« C’est celles de David » s’écria Aristid. « Et moi, je sais où chercher » dit Madame Axel avec un clin d’œil à l’intention de Dimitar.

Tous deux avait en effet compris que la boue provenait de l’entrepôt où ils étaient allés peu de temps auparavant. Ce fut Dimitar qui arriva en premier. Il enjamba la grille suivi de la maitresse. Ils étaient sur de toucher enfin au but lorsqu’ils franchirent le terrain boueux avant d’arriver à l’entrée principale de l’entrepôt. Ils entendirent alors des bruits de pas dans le fond. Prenant leur courage à deux mains, ils se dirigèrent vers ce coin obscur. Au milieu des cartons abandonnés, le pull de David était sur le sol. -

« Regardez !» dit Dimitar.

A ce moment-là, un bras d’enfant surgit de derrière un gros carton en direction du pull abandonné. Dimitar s’élança et se saisit du bras inconnu. Madame Axel se jeta à son tour sur le carton… pour découvrir David à quatre pattes, des larmes plein les yeux. -

« J’en étais sûr » s’écria Dimitar. « Pardon, pardon… Je suis désolé… » gémit alors David.

La maitresse s’agenouilla devant lui, lui sourit et d’une voix douce lui dit : -

«Je crois que tu nous dois quelques explications mon garçon »

Rassuré par cette gentillesse, David raconta alors : -

« Ce n’était pas juste. Cette maladie qui m’a fait perdre le rôle. J’étais très en colère alors je me suis dit que si je ne pouvais jouer le rôle alors personne ne jouerait… Et puis, quand vous êtes parti à ma recherche, j’ai compris mais je ne pouvais plus faire marche arrière.


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« Qui a écrit le premier message ? Qui t’a aidé ? » demanda Dimitar « C’est le directeur mais il ne se doutait pas de la vérité. Je lui ai dit de m’écrire le premier message pour un jeu avec mes copains. Pour que personne ne soit au courant, je lui ai demandé de me le remettre à l’entrepôt, c’est alors que je lui ai aussi demandé de garder mon costume dans son bureau. Je dois être un bon acteur car il a bien voulu faire tout cela sans aucun problème. » « Et pour le second message ? » « J’avais très peur, je ne savais plus ce que je faisais. J’ai donc écrit ce second message et je comptais revenir un peu plus tard en disant que j’avais réussi à m’enfuir et que mon kidnappeur avait pris la fuite… J’ai honte… » « Cesse de pleurer ! dit sévèrement Dimitar, puis plus doucement « Tu as encore un rôle à jouer ».

Il le prit par la main et le serra dans ses bras. -

« Tu vas être un oncle formidable, c’est comme cela que tu seras pardonné » dit-il en lui adressant un clin d’œil. « Cette histoire restera notre secret, mais maintenant en scène !!! » ajouta Madame Axel, pas du tout en colère et très heureuse d’avoir retrouvé toute sa troupe.

La pièce commença certes un peu en retard, mais tous les enfants jouèrent leur rôle avec beaucoup de cœur, et un encore plus que les autres ; vous devinez sûrement lequel…



Dans la cabane du jardinier

Je m'appelle Ricky et j'ai 8 ans. Je suis fort dans tous les sports. J'aime beaucoup l'école et résoudre des énigmes. J'habite à Las Vegas avec mon père. Il s'appelle Miguel. C'est un policier très occupé. Il est fort et courageux et il trouve souvent les coupables mais il se fâche quand ceux-ci s'échappent. On est très proches tous les deux. Comme Las Vegas est très polluée, on ne sort pas beaucoup. Depuis que ma mère est partie, je suis souvent seul chez moi car mon père part avec Dolores pour enquêter. Dolores, c'est mon robot. C'est aussi un chien policier. Mon père me l'a donné comme cadeau pour mon anniversaire. Une nuit, en marchant, Dolores se cogna contre un homme un peu étrange qui s'est mis à l'insulter. Aujourd'hui, ça fait un mois que mes parents ont divorcé. Je ne connais pas encore le nouveau copain de ma maman, mais on m'a dit que c'est le jardinier du quartier. Il s'occupe des plus belles villas de Las Vegas. Et il s'habille toujours en noir. Il est très bizarre. Depuis quelques temps, il y a eu des vols dans les villas du quartier : un collier d'or, un coussin très précieux, un blouson avec la signature de Victoria's Secret. Papa est en train d'enquêter et il arrive souvent très tard le soir. Ce soir-là, je rentrais d'un entrainement de basket-ball. Je n'avais pas été bon et mon entraineur me l'avait reproché. Cette journée avait été horrible depuis mon réveil. Des mauvaises notes, des disputes et des mauvaises nouvelles. Je marchais donc, le pas pesant espérant en finir avec cette mauvaise journée. C’est en arrivant devant chez moi que je vis les véhicules de police. Ça criait, ma mère était là. - Pourquoi toutes ces voitures ? me dis-je. Je courus pour retrouver ma mère qui me prit dans ses bras, me couvrant de baisers. - Que se passe-t-il ? m’inquiétai-je. Pourquoi ces policiers ? Et toi, que fais-tu là ? - Il faut que tu sois courageux, Ricky. Ces policiers ont retrouvé la voiture de ton père. Il n’était pas là et Dolores non plus. Mais, il y avait une lettre très étrange… Ton père a été enlevé… Je me mis à crier, à pleurer. Personne ne pouvait me calmer ! C’est alors que j’entendis un policier s’écrier :


- Dolores, Dolores est revenue !!! Arrivant de nulle part, épuisée, elle se dirigea vers moi et se mit à aboyer semblant vouloir me dire quelque chose. Encore en larmes, j'ai couru vers elle et je l'ai serrée contre moi. Quel soulagement de la retrouver ! A cet instant, j'ai décidé de mener l'enquête sur la disparition de mon père. Rien ne pourrait m'arrêter : avec l'aide de Dolorès, j'allais le retrouver et le ramener à la maison. Avant tout, il fallait que je lise cette lettre étrange dont ma mère venait de parler. Peutêtre y trouverais-je des pistes ? Je me suis tourné vers maman et tous les policiers qui l'entouraient : - Je dois lire cette lettre tout de suite ! - Lis-là, mon chéri, mais j'ai peur que tu n'en tires pas grand-chose. C'est incompréhensible. J'ai pris la lettre :

‫ أٌطلق عليه‬،2003 ‫ في" بداية المشروع عام‬.‫من أهم ما حقّقته اإلمارات في الميدان المعماري برج خليفة الذي يعتبر أعلى برج في العالم‬ ‫ أعادت‬، ‫ و لكن بما أن بلدانا أخرى ق ّررت بناء أبراج أعلى من برج دبي‬، ‫ مترا‬560 ‫ و كان من المتوقّع أن يكون علوّه‬، »‫اسم « برج دبي‬ .‫ مترا‬828 ‫اإلمارات النّظر في المشروع و ق ّررت زيادة علوّه إلى‬ »‫ د ّشن حاكم دبي البرج و أطلق عليه اسم رئيس دولة اإلمارات «الشيخ خليفة» بدال من االسم األول « برج دبي‬،2010 ‫و في سنة‬

- Mais, c'est de l'arabe ! Dolores, viens ici, mon bon chien ! Tu vas m'aider à traduire. Grâce à ton super programme incorporé, tu vas nous aider. -Whouaf ! Whouaf ! Dolorès s'est mise au travail et cinq minutes après, le texte traduit en anglais est apparu sur l'écran qu'elle portait sur le dos : "Si vous voulez revoir Miguel X, vous devez retrouver le collier d'or, le coussin précieux et le blouson avec la signature Victoria Secret qui ont étés volés dans la villa de madame Eve. Vous avez jusqu'à demain minuit pile pour les déposer dans la limousine rouge garée devant le casino Flamingo. Si vous réussissez, Miguel X sera libéré, sinon..."


Décidément, le mystère s'épaississait ! J'ai demandé aux policiers : " Quels indices avez-vous trouvés jusqu'à maintenant ?" -

Nous

avons

seulement

les

empreintes

digitales

relevées

sur

la

lettre.

Malheureusement, cette personne ne figure pas dans notre fichier de criminels. Il fallait agir et vite, trouver des pistes pour retrouver papa. Je me suis tourné vers Dolorès : - Dolorès, tu es la seule à pouvoir m'aider ! Amène-moi à l'endroit où tu as été relâchée par le kidnappeur ! - Whouaf ! Whouaf! Dolorès s'est mise à courir en direction du centre de Las Vegas, moi derrière elle. Soudain, elle s'est arrêtée brusquement devant la grille du jardin botanique... - Mais ça alors ! C'est le jardin botanique où travaille à mi-temps le nouveau copain de maman. Dolorès, c'est bien là que tu as été relâchée ? - Whouaf ! Whouaf ! (Oui) Nous sommes entrés dans le jardin et nous en avons fait le tour à la recherche d'indices de la présence de mon père. Tout au fond du jardin, dans un endroit très tranquille, j'ai vu une cabane de jardinier. - Viens, Dolorès, allons voir ce qu'il y a à l'intérieur de cette cabane. J'ai poussé la porte avec précaution et, au milieu des ustensiles de jardinage, j'ai aperçu un portefeuille poussiéreux qui traînait dans un coin. Je l'ai ramassé et ouvert. - Mon Dieu, c'est le portefeuille de papa, il y a sa carte d'identité dedans ! Il n'y avait rien d'autre dans le portefeuille. L’argent, les cartes de crédit avaient disparu. J'ai regardé ma montre, il était 21h30. - Dolorès, rentrons à la maison pour faire le point avec maman et nos amis policiers.


Une fois chez moi, j'ai eu l'idée de composer le numéro de portable de papa. Au bout de plusieurs sonneries, quelqu'un a répondu ! Mais ce n'était pas mon père. J'ai entendu une grosse voix qui me parlait en arabe. Malheureusement, je n'ai rien compris. J'ai dit à maman : "Je vais me coucher. Demain, je n'irai pas à l'école. Je vais essayer de retrouver les objets disparus pour payer la rançon de papa. Je ne vois pas d'autre solution."... Au petit matin, je suis allé chez Madame Eve, je lui ai demandé quelle était la valeur de ses objets. Elle m'a répondu que c'était très important pour elle, car la veste Victoria’s secret lui avait été donnée par Michael Jackson et qu'il lui avait donné aussi les autres objets. C’était très sentimental ! J'ai compris pourquoi il y avait eu ce vol. J’ai décidé ensuite d’aller chez le jardinier. Avec Dolores, nous nous sommes dirigés vers la cabane du jardinier où nous sommes entrés et où nous l’avons fouillée entièrement. Dolores a aboyé. - Qu'y a-t-il Dolores ? - Wouaf, (j'ai trouvé quelque chose) ! - Vraiment, montre-moi ! Dolores s'est dirigée vers une planche, elle l'a enlevée et en-dessous se trouvait une boîte poussiéreuse. Je l'ai ouverte et dedans, j'ai découvert les trois objets volés, si précieux pour Mme Eve et le groupe qui avait enlevé mon père... Je me doutais que le jardinier était le coupable avec le groupe arabe car il y avait des lettres écrites en arabe. J'ai mis le programme de traduction de Dolores et j'ai eu la preuve que le jardinier travaillait avec le groupe. Il y avait son nom écrit plusieurs fois dans les lettres… Il faisait partie de ceux qui avaient enlevé mon père ! Le jardinier, l'ami de ma mère, était complice du groupe d'arabe ! Incroyable ! Quel choc ! Au dernier moment, il avait certainement dû changer d'idée. Il ne voulait plus donner les objets volés au groupe car il pensait les vendre lui-même. Il aurait gagné beaucoup d'argent...


J'ai appelé la police pour les prévenir du lieu et de l'heure du rendez-vous et de tous les indices que j'avais trouvés avec Dolores. Nous nous sommes dirigés vers le lieu du rendez-vous à minuit. Je me suis approché de la limousine, une porte s'est ouverte. Une voix a dit : "Donnez-moi les objets". J'ai les ai donnés et j'ai crié : "Vous devez me rendre mon père en échange !" A ce moment, le moteur s'est mis en route, mais heureusement, les policiers sont arrivés et ont encerclé la limousine avec des mitraillettes. Dolores s'est mise à aboyer et elle est allée vers le coffre de la voiture : - Wouaf, wouaf. -Qu'est-ce qu'il y a Dolores ? Je me suis approché du coffre et j'ai entendu un murmure : "Mmmm". Il y avait quelqu'un enfermé dedans... J'ai eu soudain un grand espoir... J’ai crié : « Papa ! ». J’ai voulu ouvrir le coffre mais il était fermé à clé. Pendant ce temps les policiers avaient ouvert la portière de la voiture et fait sortir un homme habillé tout en noir. J’ai reconnu le jardinier. Ils ont pris la clé et ils ont ouvert le coffre. J’avais peur ! C’était bien mon papa, il avait du scotch sur la bouche et il était attaché avec une corde. Je l’ai détaché. Il avait l’air fatigué, mais nous étions très contents de nous retrouver. C’était donc le jardinier le coupable ! Les policier l‘ont arrêté ainsi que son complice qui avait essayé de s’enfuir. Madame Eve a retrouvé son coussin, son collier et sa veste. Plus tard à la maison, papa m’a demandé comment je l’avais retrouvé. Je lui ai expliqué que, dans la cabane du jardinier, avec l’aide de Dolorès, j’avais trouvé son téléphone, son porte-monnaie et une demande de rançon. Je lui ai dit que j’avais aussi retrouvé dans la cabane les affaires de Madame Eve pour lesquelles il menait l’enquête. J’ai compris que papa, qui avait découvert les voleurs, avait été kidnappé pour cette raison !



LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID

Un matin, Samuel, un riche américain, descend de sa limousine devant l'hôtel cinq étoiles de la rue Shibuya, à Tokyo. Il loue la suite Royale et entre dans la chambre avec ses gardes du corps qui l'inspectent puis prennent place devant la porte, dans le couloir. De l'autre côté de Tokyo, un groupe de meurtriers accueille de nouveaux membres qui doivent faire leurs preuves. Parmi les quatre nouveaux, il y a deux chinois surnommés "Les Deux Terribles" qui vont tout faire pour entrer dans le groupe de meurtriers ! De son côté, Samuel, fatigué par le décalage horaire et ayant un peu trop bu s'allonge et s'endort rapidement. Après minuit, ses gardes du corps inquiets de ne pas l'avoir vu sortir de la journée, entrent dans la chambre et... OH ! Surprise ! Samuel a disparu.... Affolés, ils appellent les détectives privés Sam et Matt de l'agence SM. Sam et Matt sont des enquêteurs sérieux. Sam est très beau et Matt est un génie des maths. Matt dit : "N'entrons pas, c'est dangereux". Alors ils entrent peu à peu. En entrant, ils voient la fenêtre ouverte. La vitre est à moitié cassée et l'ouverture a été enlevée. En s'approchant pour examiner la fenêtre, Sam glisse violemment sur une flaque d'eau. Alors qu'il est au sol, il aperçoit un objet sous le lit. Il s'approche lentement et découvre que c'est un petit couteau pointu avec des diamants incrustés. Matt le prend, le regarde attentivement et voit qu'il est d'une grande valeur. En le touchant, il sent une inscription qu'il n'arrive pas à déchiffrer, alors il l'emmène au laboratoire.

Sam continue à chercher des indices. Aux toilettes, il trouve un billet et le lit: "C'est notre revanche. Si vous voulez revoir Samuel vivant, venez demain à midi au temple de Hozomon".


Drôle d’histoire. Il est temps d’en savoir un peu plus ? Alors, pendant que Matt s’occupe du couteau, Sam décide d’interroger quelques personnes. Les premiers qu’il croise sont les gardes du corps de Samuel « -Bonjour messieurs les gardes du corps, J'aimerais vous posez quelques questions. - Oui, oui allez-y. -Et bien, il semble que Samuel avait quelques ennemis. Est-ce vrai ? - Aaaaaah oui, tout le monde sait qu’il avait quelques soucis avec les deux chinois qu’on appelle « Les deux terribles ». Une histoire assez vieille mais je m’en souviens comme si c'était hier… - Voulez-vous bien me raconter toute l'histoire? - En fait, un jour, Samuel a réussi à leur voler 10 000 000 euros. Voulez-vous savoir comment il a fait ? - Oui, si vous plait. - Alors qu'il était au parc de Tokyo, il a vu deux hommes qui transportaient une mallette ; un en costume blanc, l’autre en costume noir. Ces deux hommes se sont assis sur un banc. C’est alors que Samuel s’est approché d’eux très silencieusement et qu’il leur a volé leur mallette. Samuel était un très bon pickpocket à l’époque. Je crois d’ailleurs que c’est depuis ce jour qu’il est si riche. Il paraît que quand les deux Terribles s’en sont aperçus ils étaient fous de rage. Nous, ça nous fait toujours autant marrer… -Merci, merci beaucoup…Et bonne journée ! - De rien et...Bonne journée ! -A bah ça alors ! » Content de ses premières découvertes, Sam décide d’aller voir le réceptionniste. Avant d’arriver à l’ascenseur, il croise la femme de ménage. « - Bonjour Madame ? - Bonjour Monsieur - Vous travaillez ici ?


- Oui, tous les jours. - Et vous n’avez rien remarqué de spécial. - Non rien … On a juste eu le contrôleur des fenêtres il y a quelques jours. - Et vous le connaissiez ? - Non, mais comme il avait un costume noir, qu’il m’a posé beaucoup de questions sur les fenêtres et qu’il a examiné le mécanisme d’ouverture, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un spécialiste. - Avait-il quelque chose de spécial ? - Rien, un homme asiatique … Ah si, il parlait japonais avec un très fort accent chinois. - Vous a-t-il demandé quelque chose d’autre ? - Oui il m’a demandé où trouver des échelles dans l’hôtel ? - Et vous lui avez montré ? - Bien sûr. Il y a une échelle dans la salle de bain de chacune des chambres. - Merci Madame. » La piste des deux terribles commence donc à se préciser. Arrivé dans la hall, Sam se dirige vers le comptoir de la réception bien décidé à demander à voir les enregistrements des caméras de sécurité. « Bonjour. Vous accueillez un certain Samuel dans l’hotel ? - Oui, un américain. Mais je ne savais pas qu’il était aussi connu. - Pourquoi dîtes-vous cela ? - Parce que vous n’êtes pas la première personne qui me parle de lui. - Ah bon ? - Oui, il y a même un type qui est venu il y a plus jours pour savoir quand Samuel allait arriver et dans quelle chambre il logerait. Un chinois en costard blanc. Le genre de gars qui fait des affaires. l avait l’air impatient de revoir son ami. - Et vous lui avez répondu ?


- Oui, il semblait bien le connaître. - Très bien, pouvez-vous m’indiquer où se trouve le poste de sécurité de l’hôtel ? - Oui c’est au sous-sol. - Merci » Plus vraiment de doutes sur le rôle des deux terribles.

Arrivé au poste de sécurité, Sam remarque un vigile occupé à regarder les crans de surveillance. « - Bonjour, pouvez-vous me montrer les enregistrements de la nuit dernière. - Pourquoi ? - Parce qu’il y a eu un incident et je suis l’enquêteur. - Ah d’accord. Alors, on va les voir. » Le vigile reprend alors la vidéo de la nuit précédente. « Pouvez-vous accélérer jusqu’à minuit ? - D’accord » C’est alors que sur le film, on voit deux hommes grimper le long de l’immeuble, s’arrêter devant une fenêtre, l’ouvrir puis ressortir quelques minutes plus tard en portant un homme ligoté sur leurs dos. Impossible de zoomer pour voir leurs visages. Mais leur identité ne fait pas de doutes pour Sam. Le lendemain, Matt rejoint Sam à 10h à l’hôtel. Voici comment il lui explique l’histoire du couteau retrouvé sur le lieu de l’enlèvement : « - Je suis allé au laboratoire et nous avons découvert sur le couteau que c’était bien l’ADN des ‘’ deux terribles ‘’, très bien connus du poste de police pour avoir commis de graves délits comme meurtres, vols, kidnappings… L’inscription sur le couteau était: ‘复仇是一盘最好的冷食’ (La vengeance est un plat qui se mange froid) - Nous avons assez de preuves pour les arrêter ! »S’exclama Sam.


Ils se mettent alors en route pour attraper les bandits. Peu avant midi, ils arrivent au temple. Ils voient les deux escrocs assis sur les marches. Ils leur sautent dessus par derrière et les désarment. Ils les embarquent dans leur voiture et appellent la police locale. Peu après, ils font le tour du temple, à la recherche de Samuel. Ils aperçoivent une voiture isolée, ouvrent le coffre et découvrent avec horreur le corps de Samuel, inconscient. Dans sa bouche, il y a un papier sur lequel il est écrit le même message que sur le poignard : 复仇是一盘最好的冷食.

Sam aide Matt à déplacer Samuel pour vérifier s'il est blessé! Il a le dos plein de sang... Il est gravement blessé...Est-ce une blessure par balle ou par couteau? Rapidement, Sam téléphone à l' hôpital. Pendant ce temps, Matt s'occupe de Samuel et il lui tamponne le front avec un mouchoir mouillé. Il va peut-être reprendre connaissance!!! Les policiers arrivent, menottent "les Deux Terribles" qui sont dans la voiture des deux détectives et les font monter dans leur véhicule. Ils les emmènent au poste de police pour ensuite les transférer en prison. Matt et Sam peuvent maintenant transporter Samuel à l'hôpital où il est directement pris en charge. Les infirmiers l'emmènent tout de suite dans la salle d'opération. Les chirurgiens ont examiné Samuel et ils ont diagnostiqué que la colonne vértébrale de Samuel était gravement touchée par une balle. L'opération dure longtemps... Les chirurgiens sortent et se dirigent vers Sam et Matt pour leur dire que Samuel devra rester dans un fauteuil roulant toute sa vie! Quelle triste fin !!! Même s'il était pickpocket, il ne méritait pas de finir comme cela. Mais l'important, malgré tout, c'est qu'il soit vivant ... Même en fauteuil roulant , il pourra continuer sa vie... Matt et Sam ont terminé leur enquête. Ils repartent tristement vers l’agence SM. La vengeance a vraiment été terrible pour Samuel! La vengeance est un plat qui se mange froid….



Les cochonnets, à l’attaque !!!

Un des petits de maman Cochon a disparu. Elle vit dans une ferme avec ses dix petits cochons. Il y en a trois blancs avec des taches noires, six roses et un tout noir. Ils aiment tous beaucoup jouer dans la boue, sauf le petit cochon noir qui préfère l’eau. Il s’échappe souvent pour aller à l'Aquapark, le parc aquatique qui se trouve près de la ferme. Quand sa maman, ses frères et ses sœurs dorment, le petit cochon noir s’en va. Il creuse un trou dans la terre pour arriver au parc. Une nuit, maman Cochon se réveille car elle a entendu la porte se refermer. Stupéfaite, elle se lève et cherche ses petits. Elle les compte. Il n’y en a que neuf ! Alors, elle décide de partir rechercher son dernier petit. Elle sort de la ferme. Dehors c’est la pleine lune. Maman cochon remarque vite les empreintes que son petit a laissé derrière lui. Elle découvre le trou et y entre. Au loin, elle entend les cris de son petit. Alors elle court encore plus vite. Elle commence à voir la fin du tunnel. Et, enfin elle arrive à l’air libre. C’est alors qu’elle sent un filet s’abattre sur elle. « Je t’avais bien dit que le petit attirerait le gros » s’écrie alors une voix que maman cochon semble reconnaître. « Ouais, tu avais raison. Avec cette prise, plus besoin du p’tit truc noir ». Avant que le sac ne se referme, maman cochon aperçoit une ombre assommer puis libérer son petit cochonnet. Lorsque le cochonnet reprend ses esprits, il ne reste que deux traces de roue sur le sol. Il faut faire vite.

Le petit cochon rentre précipitamment chez lui.


Le lendemain matin, le fermier qui est rentré à la ferme, s’aperçoit qu'il lui manque un cochon. Le fermier court jusqu'à son téléphone pour appeler la police. «Allô Mr. policier,» dit le fermier, avec une voix inquiète «Allô, qu'est-ce-que vous voulez?» répond le policier. «Il me manque un cochon! Ce matin quand je me suis réveillé et que je suis allé à la ferme, le cochon n'était plus là!» «Mais Monsieur, qu'est-ce-que vous croyez? Un cochon disparu, c'est rien! Allez, au revoir» répond le policier en riant. Les petits cochons, qui écoutaient à la porte, commencent à perdre courage. Le petit cochon noir décide alors: «On doit retrouver notre maman coute que coute!» Ils partent donc à la recherche de leur mère. Courageusement, ils rentrent dans le tunnel et quand ils sortent à l'air libre, par chance, les traces de roues sont encore là. Ils remontent la piste sur le chemin entouré de très belles fleurs. Le cochon noir se rappelle alors que le camion était vert avec des tâches de boue. Les cochons commencent donc à demander aux autres animaux rencontrés s’ils ont vu le camion. Malheureusement, aucun ne semble pouvoir les aider jusqu’à ce qu’un lapin gris, vêtu d’une chemise rose et d’un pantalon bleu surgisse de nulle part. «Suivez-moi, suivez-moi! Ils ont aussi attrapé ma sœur! Je sais où ils se trouvent et seul je ne pourrai rien faire!» Le petit cochon noir et les cochonnets, remotivés, décident de s’allier à ce curieux compère. Après une heure de chemin, ils arrivent enfin devant une grange. Malheureusement, la porte est fermée à clé et on entend à l'intérieur les cris d'un homme. - Il faut absolument les libérer s'écrient-ils tous ensemble.


Les petits cochons et leur nouvel ami vont derrière la grange où ils voient une haute fenêtre. - Comment est-ce qu'on va monter là-haut ? demanda l'un des cochonnets. - On va monter sur l'échelle qui est à côté de la porte dit le lapin. - Mais comment va-t-on la déplacer ? - Euh... hésite le lapin. - J'ai trouvé ! dit le petit cochon noir, on va demander de l'aide aux chevaux ! Aussitôt dit, aussitôt fait : les chevaux acceptent d'aider la compagnie et un quart d'heure plus tard, ils sont dans la grange. Tous ensemble, ils se jettent sur le kidnappeur et l’assomment !!! Vite, ils ouvrent les cages où étaient enfermées la sœur du lapin et maman cochon et les libèrent. Quelle retrouvailles joyeuses ! Ils rentrent tous à la ferme et après une bonne nuit de sommeil, ils décident qu'il faut arrêter les kidnappeurs et les mettre en prison. Ces bandits ne doivent pas enlever d'autres animaux innocents ! Mais comment les retrouver ? Ils décident de mener une enquête et d'essayer de retrouver le camion vert taché de boue. C'est leur seule piste... - Allons retrouver ma mère, propose le lapin, elle pourra peut-être nous aider. Alors, la compagnie se met en marche. Tout au long du chemin qui mène au terrier de Madame lapin, ils demandent aux animaux qu'ils rencontrent s'ils ont remarqué le camion vert. Sans succès, malheureusement ! Mais ils ne perdent pas espoir de retrouver ces affreux bandits et poursuivent gaillardement leur chemin. Madame lapin les voit arriver et s'élance vers eux avec joie ! Ses enfants sont rentrés sains et saufs ! Elle accueille la famille cochon et la remercie d'avoir aidé son fils à délivrer sa petite sœur. Elle leur dit qu'elle peut les aider à retrouver la trace du camion car elle l'a vu passer il y a peu de temps et elle a noté le numéro de la plaque minéralogique. Quelle chance ! Les cochons et leur maman disent au revoir à leurs amis et continuent leur quête...


Ils décident alors de se séparer. Pendant qu'un des deux groupes va vite chercher les policiers, l'autre s'amuse à assommer le kidnappeur. Quand il se réveille. et les cochonnets lui sautent dessus méchamment .Puis ils l'attachent avec des cordes bleues et noires électriques trouvées en dessous du foin. Les autres petits cochons arrivent au commissariat. - « Toc toc toc », fait le petit cochon noir en frappant son sabot sur la porte. Soudain, elle s'ouvre brusquement. - « Qu'est qu'il y a ? » demande un policier. « J’espère que c'est pas encore le fermier avec son histoire de cochons. » Il ouvre la porte et là, grande surprise. - « Quoi ! Des...des….des cochons !!! » - « Oui, nous sommes des cochons en effet, nous voudrions vous donner la plaque... » - « Oui mais c'est bizarre que des...des…cochons nous... » - « Stop! Le numéro de la plaque des kidnappeurs est 1 345 ». - « Mais quels kidnappeurs ? » - « Eh bien, ceux qui ont enfermé ma maman ». Grâce à la plaque d'immatriculation et aux indications des cochons, les policiers retrouvent les deux kidnappeurs. Ils commencent alors les interrogatoires. Ils demandent aux voleurs, qui étaient un vieux monsieur et un homme d'environ 30 ans : - « Pourquoi avez-vous kidnappé la cochonne et la lapine ? » Au début, les kidnappeurs ne veulent rien dire, mais quand les policiers les menacent de les envoyer 100 ans en prison, ils commencent à parler.


« Nous avons agi comme ça parce que nous détestons les animaux, surtout les cochons, et pour nous enrichir. On aurait pu les vendre ou bien faire des sacs à main avec leur peau! Ou peut-être les deux. Nous aurions pu être riches si vous n'aviez pas découvert qu'on était les kidnappeurs ! » Les malfaiteurs sont emprisonnés. Quant aux cochons, on les invite à la télé pour parler des kidnappeurs. « Bonjour », dit le journaliste. « Comment ça va ? », dit le cochon. « Bien », dit le journaliste, « mais parlons plutôt de l'enquête. » « C'est grâce à nous que les kidnappeurs ont été arrêtés. On est trop forts. » Et ils sont devenus célèbres.



Les 4 détectives et le vol au Louvre Delfina, Eugénie et Mia étaient en vacances à Paris. Toutes les trois du même âge, elles s'étaient connues à l'école où elles appartenaient au club d'écriture. Les années étaient passées mais elles ne s'étaient jamais perdues de vue. Delfina était devenue un grand architecte reconnu mondialement. Âgée de 26 ans, elle vivait à Gênes. Eugénie et Mia étaient de jeunes actrices et débutaient une carrière prometteuse à Hollywood. Toutes trois profitaient de ces vacances pour se retrouver et se raconter leurs nouvelles aventures. C'était aussi l'occasion de retrouver le dernier membre de leur petite bande et c'est pour cette raison qu'elles se rendirent en métro au stade de France pour assister à un match de football. Ce soir là le PSG jouait contre FC Chelsea. Philippe, numéro 10 de l'équipe parisienne était devenu un grand joueur. Il avait 24 ans, il avait les cheveux blonds, les yeux verts. Ce soir-là, son équipe remporta la victoire de ce match comptant pour la Champions League. Pour fêter cela, il emmena ses amies de collège Eugénie, Mia et Delfina pour boire un café près du Musée du Louvre. « Bravo, Philippe tu as gagné encore une fois! » dirent les trois filles. « Merci d'être venues ! » Répondit-il. A cet instant, le serveur demanda: « Est-ce que je peux avoir un autographe de vous tous? » Ils lui donnèrent ce qu'il demandait et commandèrent leurs boissons. Delfina alluma sa cigarette et but un macchiato, Eugénie un Nescafé Ice, Mia un Cappuccino et Philippe Markov un jus frais. Ils payèrent les boissons terminées. À ce moment, ils entendirent une alarme qui semblait venir du musée tout proche. C'était le musée du Louvre qui était situé au bout de la rue Sainte-Anne. Ils regardèrent dans cette direction et ils virent arriver vers eux, deux jeunes gens qui couraient très vite. L'homme était grand, musclé et barbu. La femme était de taille moyenne et avait un nez pointu avec des boutons et tous deux portaient un sac à dos noir. Ils se dirigeaient vers un taxi mais la femme se cogna contre un mur avant de rentrer dans l'automobile. Elle fit tomber son bracelet en or sur le trottoir sans s'en apercevoir. Philippe ramassa le bijou. Il voulut lui rendre mais la dame était déjà partie. Ils décidèrent d'apporter le bracelet à la police dès le lendemain matin car il était trop tard! Il était plus de minuit. Delfina, Eugénie, Mia et Philippe allèrent voir ce qui se passait dans le Musée. Ils virent le gardien dehors à l'entrée.

Philippe lui demanda: "Qu'est-ce qui s'est passé? - Nous nous sommes faits cambrioler!", répondit le gardien affolé. Les quatre jeunes gens voulurent en savoir plus. Ils demandèrent: "Vous avez vu les voleurs?" Le gardien acquiesça, " Oui j'ai vu deux personnes avec des sacs à dos noirs qui s'enfuyaient avec des petites statuettes grecques." Les quatre amis rentrèrent à la maison à pied, ils n’habitaient pas bien loin. Pendant tout le trajet, ils se demandèrent qui pouvaient être ces voleurs.


Le lendemain, ils allèrent à la police. Delfina avait bien été tentée de garder le bracelet. Mia, Eugénie et Philippe lui dirent que le bracelet était une pièce à conviction et qu'il fallait le rendre à la police. « Bonjour. Vous savez qu’hier soir des voleurs ont cambriolé le Musée du Louvre ? - Oui, nous savons que le Musée a été cambriolé. Nous avons reçu un appel nous disant que le gardien du Musée avait volé des statues. - Nous avons vu les voleurs, dit Philippe, nous pouvons même vous les décrire. - Pourriez-vous nous faire un portrait-robot de ces personnes ? demanda un policier. - Nous avons trouvé par terre le bracelet de la femme qui s’est enfuie avec un sac à dos. Nous avons vu le bracelet tomber de son bras. Elle ne s’en est pas aperçue. - C’est ce bracelet ? dit un autre policier. - Mais oui ! dit Mia. - C’est le bracelet de ma femme. Cela fait une semaine qu’elle ne le porte plus. Elle croyait qu’elle l’avait perdu mais en fait il lui avait été volé. - Est-ce que nous pouvons vous aider à rechercher ces voleurs? - Mais c’est notre travail ! répondit le policier. Mia aimait bien jouer au détective. Elle trouvait tout, elle aimait chercher des traces partout. Sur le chemin du retour, elle proposa de mener l’enquête et demanda à ses amis de l’aider. “Moi je ferai Sherlock Holmes et toi Eugénie, tu seras Watson. J’ai l’habitude de retrouver tout ce que mes copains et moi avons perdu ! - Je vais au Musée pour essayer de retrouver cette dame qui a perdu le bracelet.” Eugénie alla au Musée et vit une dame qui ressemblait à la voleuse. Elle portait une robe rose et avait des cheveux blonds et des yeux bleus. Mais elle était petite. Mia entra dans la boulangerie située près du Musée. Peut-être que quelqu’un avait vu les voleurs. Et en plus, elle avait un peu faim. Le boulanger lui dit : “Je peux téléphoner au taxi dans lequel ils étaient hier car j’ai vu le numéro de la voiture. C’est 6345.” Le boulanger était gros et gras avec les cheveux blonds, un peu bruns, avec des gros boutons sur le visage. Le boulanger mit le haut-parleur pour que Mia entende la conversation. - « Bonjour, chauffeur. » - « Bonjour Monsieur le boulanger, comment je peux vous aider ? » - « Tu peux nous aider à savoir qui était dans ton Taxi 6345? » dit le boulanger, un peu impatient. « Quelqu'un veut te rencontrer à 9 heures au parking des taxis pour te poser des questions ! » - « Et pourquoi cette personne voudrait me voir à cette heure-là ? Et pourquoi veut-elle savoir qui était dans mon taxi? » dit le chauffeur, un peu fâché et curieux. - « Tu verras bien! Alors, elle peut venir à 9 h ? » dit le boulanger en se calmant un peu. - « D'accord, comme tu veux, au revoir. » dit le chauffeur, un peu confus. Mia remercia le boulanger. « -Au revoir !», dit-elle, très contente. Elle sortit de chez le boulanger et vit ses amis qui parlaient à des touristes japonais. - « Venez, il y a le boulanger qui m'a dit que nous pourrions aller à la gare des taxis à 9 h ». Ses amis vinrent joyeusement et dirent à Mia: - « Peux-tu nous traduire ce qu'ils nous disent? ». - « Euh euh, pas maintenant!!! » répondit Mia en rougissant, et ils allèrent à la gare des taxis. A ce moment, Philippe commença à avoir faim. - « Hé Mia j'ai faim, moi ». Mia ne répondit pas.


Ils arrivèrent à la gare des taxis et retrouvèrent le chauffeur. Mia et ses amis lui demandèrent : - « C'est bien vous le chauffeur du taxi 6345 ? » - « Oui, c'est bien moi. » Le chauffeur du taxi était chauve et un peu gros avec un appareil doré fluo et un t-shirt avec des cœurs et des pizzas. Philippe demanda : - « Quel âge avez-vous ? » - « J'ai 40 ans et aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Voulez vous un morceau de gâteau? » Ils répondirent ensemble : - « Non ça va. » - « Hé bien tant mieux, il en restera plus pour moi! » Eugénie dit : - « Passons aux choses sérieuses. Pouvez vous me dire où vous avez déposé les personnes que vous avez prises au musée du Louvre à 1h00 du matin? » - « La femme, je l'ai déposée au 49 rue de Richelieu et l'homme, je l'ai déposé près de la Préfecture de Paris, dans le 14ème. » Ils décidèrent alors de fouiller le taxi pour trouver des indices. Ils regardèrent sous les sièges et ne virent rien, sauf un vieux saucisson à moitié mangé. Mia dit à Philippe : - « Vu que tu avais faim, pourquoi ne manges-tu pas un peu de saucisson? » - « Mia, ta blague est vraiment nulle. » Ils regardèrent alors entre les sièges et virent une énorme fausse barbe. « Mais alors le voleur n'est peut-être pas barbu... » dit Delfina. Ils se mirent à imaginer le voleur sans sa barbe. « Ça me rappelle quelqu'un, mais qui…? », dit Eugénie. Après avoir fouillé le taxi Philippe hurla: « J'ai faim!! ». Mia dit: - « Qui a faim? ». - « Moi », dit Philippe. Il était tout blanc. Mia prit peur. - « Bon … bon… On va aller au restaurant », dit-elle. En chemin, Mia dit à Philippe: - « Tu m'as fait une peur bleue. » Bientôt, ils arrivèrent au restaurant. Delfina, Philippe, Mia et Eugénie avaient choisi le restaurant «Le grand Véfour». Ils demandèrent au serveur une table pour quatre personnes. En mangeant, ils aperçurent le policier de l'autre jour arriver en voiture. Une femme descendit et entra dans le restaurant. Elle demanda une table pour deux personnes. Le policier gara la voiture et entra à son tour. Ils s'assirent devant Delfina, Philippe, Mia et Eugénie qui décidèrent d'aller leur parler. - « Bonjour monsieur, bonjour madame. Comment allez-vous aujourd'hui ? » - « On va bien », répondit la dame d'un air apeuré. Elle était de taille moyenne et avait un long nez. Eugénie se rapprocha alors de la dame et vit sur son poignet une trace de bracelet. - « Avez-vous porté un bracelet récemment ? », demanda Eugénie. - « Non, qui vous a dit ça ? », dit la femme en cachant son poignet. - « C'était juste pour savoir. » Eugénie se disait : « Mais… C'est bizarre, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue... » C'était étrange…


- « Mais oui ! C'est la femme que nous avons vu s’enfuir du Louvre. » pensèrent ensemble les quatre amis. Alors sans même se concerter, un plan se mit en place. « Je dois aller aux toilettes, dit Philippe » Les autres comprirent aussitôt qu’il allait appeler la police, la vraie. Pendant ce temps, Delfina, Eugénie et Mia, resteraient pour tenir compagnie au policier et à sa femme maintenant qu’ils savaient qui étaient les coupables. « Bonjour, je m’appelle Philippe, nous nous sommes rencontré à propos du vol au musée de Louvre. Et je pense avoir trouvé les coupables. Ils sont actuellement en train de dîner au grand Véfour. Faits-vite. Vous allez être étonné. - Très bien, nous arrivons dans 5 minutes Attendez-nous et gardez-les à l’intérieur. » Cinq minutes plus tard, la police arriva. « Ah, vous avez fait connaissance avec notre collègue. Mais pouvez-vous nous indiquer où sont les coupables ? - Juste devant vous, répondit Eugénie - Peu de temps pour jouer aux devinettes, Montrez les moi vite. » Alors Mia tendit le doigt en direction du policier attablé avec sa femme « - Je ne peux pas vous croire. C’est impossible. - Et pourtant si, répondit Eugénie. - Comment vous croire ? » Alors calmement Delfina commença a expliqué : « - Vous voyez les traces sur le poignet de cette femme. Elle a forcément porté un bracelet récemment. Cependant, elle nous a dit qu’elle n’en avait pas mis. Cela nous a étonnés. Et puis, nous nous sommes rappelé que la personne que nous avions vu monter dans la voiture ressemblait à cette femme. De plus, si on met une fausse barbe à votre collègue, il ressemble au portrait robot que vous avez diffusé. - Et nous avons trouvé cette fausse barbe dans le taxi, reprend Philippe. - Enfin, votre collègue nous a menti en disant que sa femme s’était fait voler son bracelet. En fait, c’est le bracelet que la cambrioleuse avait fait tomber en montant dans le taxi. Nous vous l’avons donné, mais je me souviens parfaitement de sa forme et elle ressemble à la trace sur le poignet de Madame. - Facile à vérifier, dit le policier, en sortant le bracelet de sa poche. » Et effectivement, le bracelet allait parfaitement avec les traces du poignet de la femme. Devant toutes ces évidences, le faux-policier et sa femme avouèrent : « C’est vrai, c’est nous. On ne peut plus le cacher. - Mais pourquoi as-tu fait cela ? demanda Mia - Nous sommes très pauvres et nous voulions revendre les objets que nous avions volés au Louvre. - Mais pourquoi avoir volé ces objets ? - Et bien c’est simple, il y deux semaines j’ai arrêté un cambrioleur qui m’a expliqué qu’il voulait voler des bracelets au Louvre. Il m’a même expliqué comment il allait faire. J’ai donc appliqué son plan. - Mais tu sais que tu vas finir en prison. - Oui, je sais bien. - Tu peux quand même encore nous aider en nous disant où vous avez caché les bijoux. - D’accord, ils sont dans la cave de la vieille maison du numéro 14 de la rue Saint-Louis. C’est proche de rue Richelieu. »


Alors les policiers mirent les menottes à leur ancien collègue et à sa femme. - Merci beaucoup pour votre aide, dirent-ils aux quatre amis en sortant. Philippe, Mia, Eugénie et Delfina reprirent alors leur soupe « Ca m’a donné une idée, s’écria Eugénie. Et si nous continuions à mener des enquêtes. - Super idée, répondirent les trois autres - Et on pourrait s’appeler les 4 détectives. Et c’est au cours de se repas que la célèbre agence de détective privée fut fondée. Mais vous la connaissez tout, vous avez déjà entendu parler des nombreux mystères qu’ils ont élucidé.


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