EDITO
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Yannaële, Rédac’ chef En quête de nouveaux membres.
Couverture Modèle : Hayate Privé Photographe : Pendora’s Box
SOMMAIRE
Trepanboub Orhelys Eis Traum Shopping
IMAGINARIUM vous publie Artiste en herbe ou confirmé, soumettez-nous votre travail via imaginarium.magazine.contact@gmail.com pour une éventuelle publication dans nos pages et même peut-être en couverture de notre prochain numéro ! Photographe, modèle, créateur d’images, peintre, digital artist, retoucheur d’images, brodeuse folle ou corsetier passionné, n’hésitez pas à nous soumettre votre travail !
Si vous souhaitez nous faire parvenir votre travail pour une prochaine publication veuillez nous adresser une sélection de 8 à 12 images par mail à l’adresse imaginarium.magazine.contact@gmail.com, objet du mail « Demande de parution ». Chaque image devra être non signée (aucun marquage/logo) en résolution 72dpi et d’une largeur minimum de 1024px. (Notez-bien que plus l’image est grande plus belle elle apparaîtra sur la publication.) N’oubliez surtout pas de nous fournir pour chaque oeuvre les crédits appropriés (nom de toutes les personnes impliquées dans sa conception). [Si vous êtes créateur (textile / bijoux / cuir etc) nous acceptons vos photos signées/ marquées par leur auteur] Nous étudions chaque demande et vous ferons parvenir une réponse si nous souhaitons publier votre travail pour une prochaine parution. Concernant la close de non-marquage : il vous est demandé de nous fournir des photos non marquées pour la publication magazine dans le but de normaliser les signatures des différents artistes. Nous voulons mettre en avant vos oeuvres pour que le lecteur les voit dans leur globalité sans être distrait par les différentes typographies et fioritures inhérentes à votre marquage. Ceci étant dit, nous sommes conscient de la possibilité du vol de vos oeuvres lorsque celles-ci ne sont pas protégées, nous les marquons donc lors de la publication avec leurs crédits et lorsque nous publions vos créations sur notre page facebook nous utilisons uniquement des images marquées par votre signature.
Modèles : Seham I. - Lady Arkham Créatrice : Charlie Robs Photographe : Pendora’s Box
TREPANBOUB
Quelque part entre fantasy, dark, et science-fiction, les illustrations de François D’Haese, alias TrepanBouB, nous ouvrent les portes de son imaginaire. TrepanBouB utilise Photoshop pour animer des réalisations à base de photomanipulation et de peinture digitale. Grand amateur de littérature en tous genres, il met en scène ses créations pour donner vie à des univers et des personnages sombres et poétiques.
Interveiw par Gab.
Depuis combien de temps êtesvous illustrateur ? Avez-vous suivi une formation ou êtes-vous autodidacte ? Je me suis toujours servi de Photoshop, plus ou moins sérieusement, mais je n’ai réellement commencé qu’en 2012 avec la planche « Birth of a World », très largement inspirée des Annales du Disque Monde de Terry Pratchett. Je n’ai suivi aucune formation particulière : j’ai appris à manier le logiciel en autodidacte, en tâtonnant beaucoup au début, puis, plus tard, avec des tutoriels de photomanipulation ou de peinture digitale pour parfaire ma technique.
ressens parfois le besoin de montrer ces bases à quelques personnes autour de moi pour avoir un avis que je prends parfois en compte. Puis je brode autour de l’idée de base en me servant de beaucoup d’autres images et textures, afin de m’éloigner du rendu trop photographique, trop propre de la photomanipulation. Je termine généralement par utiliser un peu de peinture digitale pour ajouter des détails et éviter d’obtenir une illustration qui ferait trop photomontage. L’animal est très présent dans vos créations, que ce soit en tant que tel ou comme une hybridation entre l’humain et l’animal, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Quels sont les artistes qui vous inspirent ? J’aime beaucoup l’univers graphique de Ian McQue, dont j’ai réalisé un fan art sur Illustrator à partir de l’un de ses dessins. Il y a aussi Jakub Rozalski, Eric Lacombe, le street artist Dran, et tant d’autres… Bref, beaucoup trop et dans des styles très variés pour tous les citer, mais paradoxalement très peu réalisant de la photomanipulation car je les estime souvent trop propres dans le rendu de leurs créations. Ce qui inspire vos illustrations, le temps que vous leur consacrez… De l’idée à la réalisation finale, pouvez-vous nous parler de votre processus de création ? Mes lectures m’inspirent énormément. J’ai toujours un livre sous la main, un roman, un recueil de nouvelles ou un livre relatant les sombres périodes de l’Histoire. Je lis beaucoup de science-fiction, de fantasy, de fantastique, de polar noir. J’ai une culture assez sombre en fait. Je m’intéresse aux grands criminels, aux tueurs en série, aux grand procès de l’Histoire. J’écoute aussi beaucoup de musique dans des styles très variés. Je ne peux pas travailler sans mon iPod sur les oreilles. Etant perfectionniste, le plus compliqué quand je travaille sur une illustration est de cesser les retouches et d’avoir conscience que le résultat est satisfaisant. En moyenne, je passe une bonne quinzaine d’heures sur chacune. J’essaie ensuite de laisser reposer le travail en cours. A force d’avoir le nez dessus, on ne voit plus rien, prendre un peu de recul aide beaucoup. Avant de commencer une illustration, j’ai déjà une idée générale de l’ambiance que je veux donner : dark, fantastique ou plutôt SF. De là, je commence par chercher une photographie qui sera le sujet central de la composition et je pose les bases. Un peu comme une esquisse. A cette étape du processus de création, je
On me parle souvent de La Métamorphose de Kafka pour « Bad Dream » ou du livre de Mathias Malzieu, Métamorphose en bord de ciel, pour « Birdy ». Un jour, il faudra que je lise ces deux livres pour comprendre les comparaisons ! Ces deux illustrations, même si elles ne sont pas choquantes en elles-mêmes, perturbent toujours les gens lorsque je les expose. Elles sont dérangeantes d’une certaine façon. Certaines personnes ne peuvent même pas les regarder. D’autres les apprécient mais ne mettraient pas ça chez veux. L’hybridation humain-animal est une imagerie très ténébreuse et je comprends que ce genre d’illustrations puisse perturber un peu. J’aime assez ce genre de réaction : chacun y voit quelque chose de différent. Mais curieusement, « Birdy » est ma première pièce à avoir vu les 8 exemplaires de sa série limitée vendus en totalité. L’animal est effectivement très présent dans mes créations, surtout dans les plus récentes. J’adore les animaux, je suis végétarien depuis quelques années par conviction vis-à-vis de la souffrance animale. Alors quand j’utilise un animal comme sujet principal, il est toujours en pleine détresse, malheureux. Et souvent on devine que c’est à cause de l’Homme. L’idée de base de « Old Rat Song » est l’histoire d’Hector le premier rat et être vivant à avoir été envoyé dans l’espace par la France. Il est en revenu vivant, mais plutôt que de lui donner une médaille, on l’a autopsié six mois après. « 1011 MMXV » m’a été inspiré par Autre-Monde, la série de romans fantasy/SF de Maxime Chattam où les adultes se servent d’ours pour tirer des cages remplies d’enfants enlevés. Employer les animaux de la sorte est, pour moi, une façon indirecte et imagée de dénoncer le triste sort que l’Homme réserve, ou pourrait réserver, aux animaux.
Les paysages que vous présentez semblent provenir d’un monde dévasté, d’une période « post-apocalyptique »… Pourtant, et paradoxalement, ces derniers semblent préserver quelque chose de profondément onirique, est-ce volontaire ?
on ne voit aucune vie humaine, juste la nature reprenant ses droits dans un monde dévasté et abandonné, comme dans « Welcome To The Jungle » ou « The Gate ». Je recherche sincèrement ce parallèle entre destruction et espoir de renouveau.
Il est vrai qu’on ne peut pas dire que j’ai une vision très optimiste de notre futur. J’aime bien l’ambiance post-apocalyptique : elle permet de tout imaginer sans s’encombrer de détails réalistes, et dépeint la vie après une catastrophe l’ayant détruite (pense-ton, anthropocentriquement). C’est aussi un sous-genre de la science-fiction, c’est pour ça que, dans mes paysages, il y a souvent une touche SF très présente, comme dans « Bubble Factory », « The Guardians » ou « Eath$ », ce dernier inspiré, une fois de plus, par un livre écrit par Terry Pratchett et Stephen Baxter, La Longue Terre. Dans beaucoup de mes illustrations représentant un paysage post-apocalyptique,
Pensez-vous avoir trouvé votre style ? Si oui, auriez-vous un conseil pour ceux qui cherchent encore le leur ? Je pense avoir développé un style particulier mais qui n’est pas arrêté. Je ne me mets aucune barrière dans la créativité. Je m’intéresse constamment à de nouvelles choses, de nouveaux artistes, de nouvelles techniques de travail… Je n’ai pas de conseils à donner, sauf peut-être celui d’être curieux de tout et de développer au maximum son imaginaire, que ce soit en lisant, en regardant des films ou des séries, ou encore en écoutant de la musique.
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ORHELYS
Mais qui est Orhélys ? Difficile de savoir, au travers des personnages qu’elle incarne au fil de ses clichés colorés. Nous avons décidé de gratter un peu le papier et de percer le mystère de cette passionnée de l’autoportrait.
Interveiw par Spade.
Qui êtes-vous, Jennifer Orhélys ? Qu’est-ce qui vous a amenée à travailler la photographie ? Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cet art ? Née en France, je suis depuis toujours attirée par le monde de l’art, de la poésie, de la musique et de la mode. Petite, je regarde et observe le monde qui m’entoure. Je trouve l’inspiration pour mes photographies dans mes souvenirs d’adolescente où se confondent la nostalgie de maisons de vacances à l’île de Ré, où règne une belle lumière blanche d’été, et mon rêve caché, voire impossible, d’embrasser le métier d’actrice, du fait d’une nature beaucoup trop timide. Initialement formée à des études en biologie, j’ai poursuivi de brillantes études scientifiques, mais qui finalement m’ennuyaient. Ainsi c’est la passion ardente pour l’art qui me poussera à quitter ma région pour entreprendre, dans un premier temps, des études de cinéma à la faculté de Nanterre à Paris. C’est là que je découvre un réel don pour l’écriture de scénarios et l’analyse d’image. L’année suivante, je décide de donner corps à ma vision du monde en m’intéressant à la photographie. J’ai rencontré un photographe lors de mes études en Cinéma qui a tout de suite vu mon potentiel. Il m’a suggéré de suivre mon instinct et de me libérer de la contrainte technique. C’est ma fascination autour de l’art de l’autoportrait qui me guidera, quelques années plus tard, vraiment vers la photographie, une discipline dont j’ai véritablement commencé la pratique dans le cadre de mes études d’arts plastiques au sein de la Sorbonne à Paris. Actuellement, j’étudie l’esthétique du Cinéma à la Sorbonne. Ce qui me plaît le plus dans l’autoportrait, c’est de pouvoir exploiter tous les domaines de la réalisation. Je suis directrice de la photographie, photographe, actrice, styliste, designer make-up et coiffeuse. C’est l’attrait pour tous ces corps de métiers qui est fascinant et passionnant. Je suis seule face à moi même et je ne dépends de personne. Vous travaillez l’autoportrait, technique difficile, qui met le cœur et le corps de l’artiste à nu. Cependant, votre touche personnelle apporte une pointe de
mystère, en y ajoutant de la brume ou de la végétation qui cache le sujet. N’est-ce pas un peu contradictoire ? Essaieriez-vous de brouiller les pistes à votre sujet ? Comment en êtes-vous arrivée à cette technique plutôt originale ? Dans mes autoportraits, je partage un monde rempli de féérie et d’une esthétique ardente. Mon but créatif est de décliner mon visage en des dizaines de mises en scène, et grâce à la magie de la réalisation, je donne à voir mille femmes différentes. Mon idée n’est pas forcément de vouloir me cacher puisque mon travail explore l’émotion pure à travers moi et le spectateur. Un ami peintre connu m’a dit un jour : « si ta photo procure une émotion chez l’autre, bonne ou mauvaise, alors là c’est gagné. » Ma hantise de photographe est l’atmosphère empruntée et qui ne dégage aucune émotion. Mais j’aime bien l’idée que vous suggérez, sur le fait de brouiller les pistes. Je joue ou pas avec mes personnages que j’invente. C’est un continuel renouvellement, afin de créer des images que l’on n’a encore jamais vues. D’ailleurs, j’entends souvent cette réflexion sur mes travaux photographiques : « Être, mais jamais la même. » Mon art est caractérisé par une aura remplie de poésie, dans un monde bucolique, onirique et sensible. La photographie sculpte l’espace et ma personne, en créant du relief par la « scénarisation » de la lumière. Je préfère travailler le cadrage en maniant un objectif à focale fixe, le plus souvent un 50 mm plutôt qu’un zoom. Chaque objectif a sa personnalité, il enferme ou ouvre plus ou moins la lumière. Je me suis lancée dans l’autoportrait à la suite d’une profonde solitude que je n’avais pas choisie. Mon premier autoportrait était un accident avec mon appareil photo et tout est parti de cette erreur. J’ai commencé à créer dans le plus grand secret et un photographe célèbre, Uwe Ommer, m’a dit à la vue de mes travaux que je devais absolument persévérer dans ce domaine ; c’est là, par son encouragement, que je me suis lancée corps et âme dans la photographie.
Qui sont vraiment ces personnages que vous incarnez au fil de ces clichés ? Une partie de vous ou, au contraire, quelqu’un que vous auriez aimé être ? « Qui suis-je ? » : la question philosophique que tout un chacun se pose, c’est difficile. Mais quand on trouve la réponse, on atteint la liberté. On peut créer sans contraintes, aller au-delà de soi même, voire dans des terrains hostiles où de toute manière rien ne peut vous renverser. Alors, qui sont mes personnages ? Je suis peut-être une fleur, une saison, un papillon ou une fée… ou peut-être tout ça en même temps. Un monde tout droit sorti de l’imaginaire d’un Lewis Carroll époque Alice, celui du petit chaperon rouge de Charles Perrault ou bien celui d’Elina Brotherus — ce n’est pas un hasard si je l’affectionne. En véritable boulimique de ma propre mise en scène aux abords d’un monde réel, que je rends irréel par force d’effets, de cadrage et de profondeur de champ. Pour cela, je m’amuse des codes photographiques et pose seule au monde sur des clichés comme une diva lyrique et fragile. Est-ce une recherche fantasmée de ma personne ? Je pense que je vais au-delà de cette idée. Je suis une matière brute que je sculpte pour atteindre une certaine universalité. C’est l’émotion avant tout qui est mon moteur. Et je sais aussi que si je ne m’amuse plus, j’arrêterai l’Autoportrait pour aller vers autre chose, l’écriture par exemple. Quelles sont vos habitudes de travail ? Comment se passe la réalisation de vos photos ? J’organise mes autoportraits sur un coup de tête. Je suis chez moi, j’ai une idée, et je me lance. Je mets le retardateur et j’ai 10 secondes pour me mettre en place et exprimer quelque chose. J’adore ce moment. J’aime ces ambiances de travail où parfois cela ne donne pas du tout ce que j’avais imaginé. Mon travail
est aléatoire, cela marche ou cela ne marche pas. Je ne sais pas à l’avance ce que cela va donner. Depuis toujours, je crée mes costumes, et j’invente la mise en beauté, maquillage et coiffure. Qu’est-ce qui vous inspire au quotidien ? Qui sont vos artistes préférés ? Mes influences artistiques sont musicales. Quand je travaille une photo, je me baigne dans la musique. Suivant mes humeurs, je passe de Twenty One Pilots, Lost Frequencies, Karin Park, Grimes… à Mozart et Tchaïkovski. Pour mes influences graphiques, je m’inspire des lignes que je trouve dans la nature et… de mon inconscient qui est malgré tout un important investigateur dans mon processus de création. Dans le domaine de la photographie, j’aime beaucoup le travail d’Elina Brotherus, Ellen Kooi, Cindy Sherman et Kimiko Yoshida. Autrement le cinéma est aussi une importante source d’inspiration, j’apprécie le travail de Wong Karwai pour les couleurs saturées et sombres, les gros plans de La Passion de Jeanne d’Arc de Dreyer ou bien Metropolis de Fritz Lang. Est-ce que vous excluez totalement d’avoir recours à d’autres modèles que vous-même ? Je photographie mes amies, mais elles ne désirent pas être sur internet. J’ai réalisé, il y a quelque temps, le shooting pour les Hairdressing Awards. J’avais tout à ma disposition : modèles, maquilleuse, styliste et bien sûr coiffeurs. C’était très intéressant. Que peut-on vous souhaiter pour 2016 (même si l’année est déjà bien entamée) ? De trouver un agent.
www.jenniferorhelys.fr
Modèle : Natali
EIS TRAUM
Eis Traum est un morceau de Lune sombre, une beauté froide qui, depuis cinq ans, pratique la photographie. Grâce à une éducation favorisant la créativité, cet art s’est toujours dessiné en filigrane dans son existence. Son parcours, empirique, en compagnie de son fidèle Canon 400D et à l’aide de conseils et de tutoriels, est étoilée d’essais, d’échecs, de tâtonnements et de réussites. Pour cette jeune artiste autodidacte, la photographie est une pulsion de vie qui fait naître ses rêves, qui incarne ses idéaux de beauté, qui la transporte dans des mondes imaginaires, qui lui permet d’échapper au carcan de la réalité le temps d’un cliché. Eis Traum crée ce qu’elle ne peut raconter autrement que par la photographie, d’où de nombreux clichés obscurs et profonds. Trop timide pour vraiment se lancer dans la photographie en tant qu’autrice, elle virevolte actuellement entre plusieurs petits projets.
Interveiw par She D.
Modèles : Val DÊ et Natasha Ninni / Natsumiii
Pourquoi avoir choisi « Eis Traum » comme nom d’artiste ?
Comment concevez-vous vos projets ?
Oui, même si à mes débuts, ce penchant était plus visible dans mon traitement de l’image que par les sujets sur lesquels je m’entraînais.
Je ne les planifie pas vraiment : j’ai une idée un peu floue, je contacte un modèle, et toute la séance se déroule à l’instinct. Il n’y a que mes autoportraits qui sont vraiment travaillés. Souvent, c’est une très vieille idée que je n’ai pas réussi à réaliser avec des modèles, ou bien quand j’ai une émotion particulière à exprimer à un moment précis. Généralement, j’utilise le retardateur, ou alors mon compagnon appuie sur le déclencheur une fois que j’ai fini les réglages et le cadrage. Je préfère d’ailleurs les autoportraits aux séances avec modèle : cette façon de photographier, cette intimité avec l’objectif me permet de me révéler plus librement.
Qu’est-ce qui, selon vous, fait qu’une photographie est réussie ?
Quels sont vos remèdes contre les pannes d’inspiration ?
Des photographies peuvent être réussies, au sens esthétique du terme, sans pour autant dégager une histoire. Personnellement, je suis satisfaite d’un cliché quand il devient un livre ouvert et qu’il amène à ressentir une émotion.
Malheureusement, je n’en ai pas. Donc je me laisse du temps, je passe à un autre support comme le dessin ou l’écriture. Cependant, récemment, je me suis rendu compte qu’être entourée de gens qui créent peut stimuler ma créativité.
Entre le paysage et le portrait, quelle est votre préférence et pourquoi ?
Un dans
Le portrait dans le paysage ! Plus sérieusement, comme je ne réussis pas à faire parler les montagnes, le portrait et sa mise en scène sont ce que je préfère. Certainement aussi à cause du théâtre, discipline que j’ai pratiquée de nombreuses années.
Essayer toutes les choses qu’on veut essayer. Savoir écouter les critiques, en faire le tri, et appliquer les conseils qu’on vous donne. Faire des erreurs. Et ne pas trop se laisser obnubiler !
Quels artistes vous ont le plus inspirée ?
Comme beaucoup, ce serait de pouvoir vivre de ce métier. Et en toute humilité, je souhaiterais gagner un concours, si je trouvais le courage de participer.
« Eis » (la glace) vient d’une chanson allemande que j’apprécie énormément : « Eisblumen », du groupe gothique Subway to Sally. Et je trouve que « Traum » (le rêve) est un mot fort, représentatif… mais toutefois auréolé de la nuance « Trauma » (le traumatisme), ajoutant un certain antagonisme qui fait sens pour moi. Cette tendance à l’obscurité dans votre travail a-t-elle toujours été présente ?`
Niiv tout d’abord ; ensuite, un peu tous les photographes que j’ai côtoyés, suivis, découverts dans des livres d’arts. A brûle-pourpoint : Memories of Violette, Flou Sentimental, JeanFrancois Ravier, Sophie Calle, Cindy Sherman, Diane Arbus…
conseil ce
pour progresser domaine ?
Avez-vous un rêve pour la photographie ?
Pourriez-vous message à
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un ?
Soyez ce qui vous rend heureux !
Mod猫le : Vener每s Dies Coiffe/Collier : Delorian Creations Robe/Cape : Argothe Couture Maquillage : Mathilde Guilbert Maquilleuse Assistant : Allan Drasnop
Modèle : Julie Cherki
Autoportrait
Modèle : Natali Music
Modèle : Allan Drasnop
www.facebook.com/Eisblumen.photographie 500px.com/eisblumen
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