RentrĂŠe littĂŠraire septembre octobre 2017
Nicolas Ancion Né en 1971 à Liège de parents marionnettistes professionnels, Nicolas Ancion est un écrivain belge. Il suit des études de philologie romane à l’Université de Liège avant de se lancer dans l’écriture de théâtre et de nouvelles. Il est récompensé en 1989 et 1991 par le Prix international Jeunes Auteurs. C’est avec Ciel bleu trop bleu, qu’il signe son premier roman, aux accents surréalistes. Depuis, il a publié une oeuvre prolifique au caractère diversifié ; théâtre, nouvelles, romans, chroniques, poésies, qui lui ont valu de nombreux prix, à la fois en Belgique et à l’étranger. Parmi ces oeuvres, Écrivain cherche place concierge, Le Dortoir ou encore Nous sommes tous des playmobiles. Il remporte notamment le Prix Rossel des jeunes en 2009 pour son roman L’homme qui valait 35 milliards, dans lequel il raconte l’enlèvement du patron du groupe sidérurgique ArcelorMittal. Ce roman a été mis en scène par le Collectif Mensuel. Ses histoires sont souvent drôles et cruelles, mettant en scène des personnages banals vivant des aventures extraordinaires. La critique a souvent souligné ce mélange d’humour et d’engagement social présent au sein de ses oeuvres. Il est également critique de bandes dessinées et auteur de littérature jeunesse. Écrivain par passion, il a toujours conservé une activité professionnelle à côté de son travail d’écriture, il fut ainsi tour à tour enseignant, chercheur, employé, rédacteur commercial ou encore homme à tout faire dans des associations à buts culturels. Pigeon voyageur, celui-ci a posé ses valises tour à tour à Liège, Montréal, Bruxelles, Carcassonne, Madrid. Sa dernière création, Blockbuster, fait actuellement salle comble et va fêter sa centième représentation cette saison à Bourges, mais la tournée comptera au moins 100 dates supplémentaires, réparties sur deux saisons au moins.
Nous sommes tous des playmobiles Nicolas Ancion postface de Stéphanie Biquet
Bruxelles est une ville en plastique, comme le reste de la planète : on y voit courir des petits bonshommes dérisoires, emportés dans le courant de leur vie comme des bouteilles vides à la surface du canal. On rit, on se bat, on se débat, puis on se laisse aller et on se retrouve noyé dans la vase, sans avoir rien remarqué.
Sommes-nous aussi libres que ce que l’on croit ?
À moins qu’un soubresaut ne change le cours des choses. Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu’une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l’absurde redonne des couleurs à une existence terne.
en librairie le 7 septembre nouvelles 224 pages n° 357 12 x 18,5 cm ISBN 978-2-87568-268-0 8,5 €
Quatrième étage Nicolas Ancion postface de Nicolas Marchal
Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a ce vieil immeuble.
Tu y crois, toi, à la chance ?
Les deux derniers niveaux, insalubres, ont été condamnés. Ce qui fait du quatrième étage (sans ascenseur), le véritable sommet de ce taudis. Marie, malade, est alitée. Thomas, son mari, tâche de lui cacher les alentours, l’enfer urbain où la vie se troque. Ils ne sont plus du tout jeunes. Ils sont amoureux. Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a Serge. Qui, un jour de chance, a pris le vieil escalier. Et qui, au quatrième étage, s’est arrêté.
en librairie le 7 septembre roman 224 pages n° 358 12 x 18,5 cm ISBN 978-2-87568-269-7 8,5 €
Charles De Coster Charles-Théodore-Henri De Coster naquit à Munich le 20 août 1827. Son père, un Flamand de Ypres, était intendant de l’archevêque Comte Mercy d’Argenteau, nonce apostolique de Bavière. Sa mère, Anne Marie Cartreul, une wallonne de Huy. Charles fait ses humanités gréco-latines au Collège Saint-Michel (18361844) où il reçoit un enseignement catholique traditionnel et, à dix-sept ans, il entre comme employé à la Société Générale dont il démissionnera en 1850 parce que la vie d’employé ne lui convenait en aucune façon. Il fonde avec quelques amis la Société des Joyeux, à Ixelles, le 15 septembre 1847, dont le but est « d’encourager les essais littéraires de ses membres » (règlement, article 1) ne fut pris à la lettre que par De Coster lui-même. Son rêve est de « devenir le premier grand écrivain d’une littérature encore bien éloignée d’avoir fait ses preuves ». Il y fait ses premières armes, écrivant textes et poèmes d’un romantisme exalté, sensibles aux injustices sociales de son temps et volontiers anticléricaux. Il y rencontre aussi le célèbre dessinateur et illustrateur Félicien Rops. Il s’inscrit en 1850 à l’ULB pour n’obtenir le grade de candidat en philosophie et lettres qu’en 1855. Son passage par l’ULB lui aura fait découvrir le XVIe siècle, la libre-pensée, la franc-maçonnerie (il sera initié en janvier 1858), les idées de Quinet et de Proudhon. Sa rencontre de Charles Potvin, anticlérical acharné, socialiste avant la lettre, le conduira vers un certain rejet de l’esprit français et un goût pour la sentimentalité et l’authenticité allemandes (ce qui ne l’a pas empêché de lire avec passion les oeuvres françaises). Sa foi candide pour des lendemains de justice, son soutien à la condition féminine (après avoir lu George Sand qu’il admire), au droit à la liberté, à l’amour contre les exigences de l’Église, se retrouveront dans ses oeuvres futures. Au moment de fonder avec Félicien Rops et quelques amis, en 1856, l’hebdomadaire culturel, politique et satirique Uylenspiegel, De Coster possède déjà un certain bagage sur le plan politique et social et les milieux progressistes l’ont nettement marqué. La revue privilégie la fantaisie et un « art vrai », plus proche de la nature. Elle évoluera plus tard, comme De Coster lui-même, vers des questions plus politiques lorsqu’en 1860 elle prendra le nom de Uylenspiegel, Journal des Ébats politiques, artistiques et littéraires. De Coster y écrira beaucoup d’articles qui témoignent de sa passion de jeune progressiste libéral. Le 2 février 1862, le journal expose son credo qui n’est pas sans faire songer à La Légende : « S’il faut faire une déclaration de principes, nous la ferons courte : ni les dieux, ni les saints, ni les papes, ni les princes, empereurs ou rois ne seront nos amis. » En 1860, il est nommé aux Archives du Royaume à la Commission chargée de publier les lois anciennes, ce qui lui permettra de se documenter aux sources originales (comme sur les manifestations de fanatismes religieux et les procès de sorcières). Il y restera jusque 1864. En 1870, il devient professeur d’histoire générale et de littérature française à l’École de guerre et répétiteur à l’École royale militaire. Il publiera encore quelques textes et un roman Le Voyage de noces, un roman réaliste plus conforme aux canons réalistes de l’époque, mais qui ne lui apportera aucun succès. Il meurt dans la misère à Ixelles, rue de l’Arbre bénit, le 7 mai 1879.
Légendes flamandes Charles De Coster postface de Jean-Marie Klinkenberg
Les Légendes flamandes (1857) de Charles De Coster sont situées dans un Moyen-Âge pieux et brutal, gai et cruel à la fois, nourri de l’inspiration populaire.
Aux sources de La Légende d’Ulenspiegel.
De Coster rejoint les grands thèmes du folklore européen : le pacte avec le diable, la renaissance dans le sang et la victoire de la jeunesse (aussi à l’origine de Barbe-bleue), le sanctuaire plusieurs fois détruit jusqu’à ce que la lettre des prescriptions divines ait été respectée, puis construit miraculeusement. Charles De Coster y écrit dans un français archaïque, dans la lignée de Rabelais, qui annonce la langue savoureuse de sa Légende d’Ulenspiegel. D’autres traits annoncent d’ailleurs cette grande oeuvre : on y voit s’exprimer les grandes valeurs morales de fraternité et de justice autour desquelles l’Ulenspiegel sera bâti.
en librairie le 5 octobre contes 240 pages n° 359 12 x 18,5 cm ISBN 978-2-87568-144-7 9€
La Légende d’Ulenspiegel Charles De Coster
édition anniversaire des 150 ans par Jean-Marie Klinkenberg avec une couverture d’Olivier Deprez
« L’édition originale de La Légende d’Ulenspiegel, de 1867, est la seule que l’écrivain a assumée. Mais cette édition n’était pas exempte de défauts : composée à la hâte, corrigée dans la même précipitation, elle présente des erreurs manifestes. La première édition destinée au grand public, publiée chez Paul Lacomblez, à Bruxelles, en 1893, a aggravé la situation en introduisant des corrections arbitraires ; et, depuis lors, La Légende n’a plus été accessible que dans des éditions fautives et parfois fantaisistes. C’est pourquoi le pionnier des études costériennes, Joseph Hanse, décida d’offrir au lecteur un texte enfin conforme aux intentions de l’auteur. Son travail minutieux devait aboutir à la première édition définitive, publiée en 1959 aux éditions de La Renaissance du Livre et révisée en 1966. Toutefois, l’édition de Joseph Hanse n’est pas elle-même à l’abri de toute critique. Les raisons que l’on a de s’éloigner du texte de mon devancier se laissent grouper en trois familles. La première raison est que l’édition de La Renaissance du Livre joue trop souvent le manuscrit ou les épreuves contre le texte de l’édition originale. La deuxième raison est que cette édition s’autorise des modifications par rapport à l’édition originale qui ne sont justifiées ni par le manuscrit ni par les épreuves, ni même par la logique interne du texte. Mon troisième apport concerne la typographie, où j’ai corrigé une série d’inadvertances laissées par l’auteur. Mon édition respecte le parti pris archaïsant adopté par Charles De Coster dans l’édition originale de sa Légende : les "s" à l’intérieur des mots y sont transcrits par le signe "ſ ", et le "et" non initial y apparait sous les espèces de l’esperluette. Il y a là, en tout cas, un trait qui fait partie du dessein stylistique de l’œuvre. Et ceci a contribué à diffuser le mythe d’une œuvre archaïsante. Aucune version de La Légende d’Ulenspiegel n’a jusqu’à ce jour respecté cette importante particularité de l’originale. La présente édition est donc la première qui, élaguée de ses erreurs, soit vraiment conforme à la volonté de l’auteur. » (extrait de la note liminaire de Jean-Marie Klinkenberg)
Tirage de tête À l’occasion des 150 ans de La Légende d ’Ulenspiegel, la collection Espace Nord publie, en plus de l’édition courante disponible en librairie, une version de luxe, hors commerce, en tirage limité. D’un format de 15 x 21 cm, cette édition cartonnée, numérotée de 1 à 100, est présentée dans un coffret. Le coffret est illustré par des gravures sur bois inédites d’Olivier Deprez. Un ex-libris entièrement conçu et imprimé par l’artiste belge (sur papier fabriano, ivoire, 200 g) accompagne cette édition exceptionnelle. Vendue au prix de 80 euros, frais de port inclus pour la France et la Belgique, cette édition limitée peut être commandée dès à présent.
Pour acquérir un des 100 exemplaires de cette édition limitée, il suffit d’envoyer un courriel à l’adresse info@espacenord.com en mentionnant votre prénom, votre nom, votre adresse postale et le nombre d’exemplaires souhaités. Dans tous les cas, vous pouvez régler dès à présent par virement (au compte SPRL Les Piérides – BIC GEBABEBB – IBAN BE95 2100 3454 2358) ou par carte de crédit Visa/Mastercard. La commande sera effective après réception du montant dû. Nous vous enverrons le colis à parution du volume en octobre 2017.
en librairie le 5 octobre roman 512 pages hors série 15 x 21 cm ISBN 978-2-87568-150-8 30 €
Dossiers pédagogiques un appui direct au travail du professeur trois nouveautés
Les dossiers pédagogiques sont : L’autofiction étude transversale
Dossier pédagogique étude transversale
L’autofiction
réalisée par Stanislas Pays
* un outil clair et attractif pour faciliter l’apprentissage de la littérature belge * une analyse d’un titre ou d’un aspect (courants, thèmes, personnages) de la collection Espace Nord * composés d’un résumé, du contexte de rédaction, de la biographie de l’auteur, d’une proposition de séquence de cours, de prolongements * enrichis de matériaux iconographiques et documentaires soigneusement sélectionnés par les Archives et musée de la littérature
La Nouvelle Carthage Dossier pédagogique Georges Eekhoud
La Nouvelle Carthage
analyse du livre réalisée par François Degrande
Les ours n’ont pas de problème de parking Dossier pédagogique Nicolas Ancion
Les ours n’ont pas de problème de parking
* conçus par des rédacteurs titulaires d’un diplôme en Lettres et de l’agrégation, et pour la plupart d’une expérience significative en enseignement
analyse du livre
réalisée par Amélie Vrla
en ligne dès septembre entre 20 et 30 pages téléchargeable en PDF format A4 gratuit
21 dossiers déjà disponibles sur
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Charly Delwart
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Dossier pédagogique Jean Ray
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Camille Lemonnier
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Pelléas et Mélisande
La Salle des profs
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Chants des gorges
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Le Bonheur dans le crime
Paix sur les champs
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L’Herbe à brûler
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Michel de Ghelderode
Charles De Coster
Michel de Ghelderode
Xavier Hanotte
Fernand Crommelynck
Don Juan
La Légende d’Ulenspiegel
Barabbas
Les Lieux communs
Monsieur Larose est-il l’assassin ?
Dossier pédagogique
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