Vincent Laisney
sept génies Voyage au centre de la littérature
Homère dante Shakespeare Cervantès Goethe Hugo Joyce
LES I M P R E S S I O N S N O U V E L L E S
Vincent Laisney
Sept génies
Voyage au centre de la littérature Homère dante Cervantès Shakespeare Goethe Hugo Joyce
LES IMPRESSIONS NOUVELLES
extrait
« Les génies n’ont fait de grandes choses que parce qu’ils étaient inspirés par un grand idéal. On a besoin d’accrocher sa charrue aux étoiles. » (Emerson)
Introduction « L’Europe n’a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c’est là son irréparable échec intellectuel. » (Kundera)
Je me souviens de ma déception lorsque j’ai lu l’Iliade pour la première fois. J’avais seize ans. Excité à l’idée d’aborder seul ce chef-d’œuvre immémorial, de vibrer après tant d’autres aux exploits d’Achille, je m’étais procuré la plus belle édition possible et m’étais lancé tête baissée dans Homère. Hélas, je n’avais pas tardé à déchanter. Au lieu du plaisir attendu était venu l’ennui – un ennui croissant à mesure que je tournais les pages… J’avais beau me persuader d’avoir entre les mains « le plus beau livre du monde après le livre de Dieu » (comme dit Hugo), rien n’y faisait : non seulement je n’en comprenais pas la beauté, mais je n’en comprenais pas l’histoire – du moins ses enjeux m’échappaient-ils. Aussi avais-je fini, furieux contre moi-même, par abandonner. Pour ne pas rester sur un échec, j’entrepris la lecture de l’Odyssée. Sans plus de succès. Ce nouveau revers me jeta dans un profond désarroi, que de nouveaux déboires, survenus par la suite, ne firent qu’aggraver : la lecture de La Divine Comédie tourna elle aussi au fiasco ; celle de Faust, le chef-d’œuvre de Goethe, ne connut pas meilleur sort. Quant à Ulysse, le fameux roman de Joyce, je n’en dépassai pas, à ma grande honte, le premier chapitre ! De cette série d’abandons je tirai la conclusion que les grands chefs-d’œuvre de la littérature n’étaient pas à ma
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portée. Cette découverte n’était pas agréable, mais au moins dissipait-elle l’illusion qu’on pouvait avoir accès à Homère, Dante, Cervantès, Shakespeare, Goethe, Hugo et Joyce sans préparation. L’immense popularité dont jouissaient ces auteurs et leurs œuvres, me disais-je pour me rassurer, ne pouvait s’expliquer que par les nombreuses adaptations qui les rendent accessibles – consommables. Mais à quel prix ? M’étant replongé bien des années plus tard dans l’Iliade avec une détermination nouvelle, je fus étonné de découvrir que l’épisode du cheval de Troie n’y figurait pas. Tous les films tirés de l’épopée d’Homère ne le montraient-ils pas ? En lisant le théâtre complet de Shakespeare, je tombai également des nues en constatant que les tirades enflammées de Roméo à l’acte I ne s’adressaient pas à Juliette mais à une certaine Rosaline. Mon étonnement ne fut pas moindre quand, m’aventurant dans la seconde partie de Faust (je m’étais arrêté à la première), je lus que Goethe y mariait le savant allemand à Hélène de Troie ! 2 Fabrice Luchini déclarait récemment dans un entretien que, si on le nommait ministre de la Culture, sa première mesure serait de « distribuer à chaque citoyen deux cents livres de poche ». On applaudit à cette idée. Mais cette distribution serait-elle suffisante ? Il est permis d’en douter. Pour avoir lu à haute voix des auteurs classiques à des salles entières durant des années, l’acteur sait mieux que personne que, de nos jours, la littérature a besoin d’un intercesseur pour être comprise, appréciée, aimée. Possédé du même désir de transmettre le plaisir du texte à autrui, bien que ne possédant pas l’art de le faire entendre et aimer par la récitation, je me suis résigné à user d’un moyen plus ordinaire. Ce moyen consiste simplement à lever les bar-
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rières intimidantes qui, le plus souvent, entravent notre accès aux chefs-d’œuvre. Imposantes, ces barrières ne sont pas si hautes qu’elles ne puissent être enjambées. Dans cet ouvrage, je m’emploie à introduire le lecteur dans la forteresse des grands textes de la littérature européenne, à en parcourir les avenues et les voies intérieures, à en découvrir la chambre secrète – un peu à la manière de Virgile guidant le héros de La Divine Comédie vers le Paradis à travers les éboulements de l’Enfer et les escarpements du Purgatoire. Ce livre est donc une visite guidée des grands édifices littéraires de l’Europe : on y admirera – non sans avoir au préalable fait connaissance avec tous ses architectes – les deux grandes cités d’Homère (l’Iliade et l’Odyssée), le labyrinthe de Dante (La Divine Comédie), les châteaux de Cervantès (Don Quichotte), les trente-sept citadelles de Shakespeare (Hamlet, Othello, Roméo, etc.), les monuments de Goethe (Faust I & II), les gouffres de Hugo (Les Contemplations, Les Misérables et La Légende des siècles), les tours Martello de Joyce (Ulysse). 2 Ce mot de « génie », présent dans le titre, ne manquera pas de surprendre ceux qui y voient un stéréotype éculé, une notion fumeuse, voire une qualification douteuse. D’usage courant pour désigner un savant d’exception ou un musicien hors pair (le génie d’Einstein, le génie de Mozart), le terme, appliqué aux hommes de lettres, blesse nos oreilles égalitaires. Aujourd’hui, on réfléchit à deux fois avant de dire que Hugo est supérieur à Musso. Les hommes du XIXe siècle avaient moins de scrupules. Flaubert, par exemple, distinguait sans sourciller la « famille des génies » – Homère, Virgile, Shakespeare, Dante, Cervantès, Balzac, Hugo (sa liste a bougé avec le temps) – de la foule des écrivains
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« ingénieux ». Pour lui, il y a, dans notre histoire littéraire, des « génies intemporels » qui surclassent tous les autres. Ce discours, très largement répandu au XIXe siècle, est fortement sous-tendu par l’idéologie romantique. Le génie y est une sorte de Dieu caché au fond de l’homme. On comprend mieux pourquoi des écrivains tels qu’Edgar Poe ou Paul Valéry, opposés à l’idée de transcendance poétique, défenseurs acharnés de l’idée de « travail » en matière de création littéraire, aient dénoncé sans relâche l’imposture du « génie ». Pour l’auteur du Corbeau, génie rime avec charlatanerie. La création est affaire de logique, un point c’est tout ! Déplorant comme lui le culte aveugle qu’engendre l’idée de génie chez les esprits faibles toujours en proie à la vénération, Valéry s’en prend à ceux-là mêmes qui en sont l’incarnation : « Shakespeare, Dante, Cervantès, Goethe, écrit-il dans ses Cahiers, idoles fabriquées – croquemitaines littéraires. […] Ces déifications sont contraires à la lecture et à la vraie “admiration”. » Grâce à Valéry, nous sommes guéris de l’usage naïf du mot « génie ». Mais peut-on vraiment s’en passer ? Comment désigner cette petite poignée de créateurs que la postérité, à tort ou à raison, a placée au sommet de la hiérarchie littéraire ? Sauf à recourir à des hyperboles ridicules (colosse, géant, titan, etc.) qui nous ramènent aux errements romantiques, ou à des euphémismes vagues (écrivains majeurs, poètes qui comptent, créateurs importants, etc.) qui sont commodes mais manquent le caractère exceptionnel du phénomène, il paraît difficile d’échapper au mot « génie ». Aussi vaut-il mieux l’assumer franchement. Pour être acceptable, son usage exige néanmoins qu’on le vide de sa substance mystique et qu’on le nourrisse, en contrepartie, de sa composante logique. Car, si on l’examine avec l’œil de la raison, le génie mobilise des qualités de caractère et d’intelligence
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identifiables. Paradoxalement, l’adversaire le plus féroce de l’idée de génie est celui-là même qui l’a servie de la manière la plus efficace en analysant les caractères propres à l’écrivain d’exception : pour Edgar Poe, l’artiste « génial » est celui qui possède, à un degré très élevé, en plus de « la patience, de la faculté de concentration, de l’indépendance d’esprit et du mépris de l’opinion », la « capacité de construction » (Marginalia), autrement dit, l’art de construire une œuvre, d’en organiser les parties, d’en combiner les éléments. Le très haut degré de sophistication architecturale de toutes les œuvres évoquées dans ce livre témoigne de ce que la faculté de composition est l’un des traits essentiels du génie. Flaubert, qui a beaucoup réfléchi lui aussi sur ce qui apparente les différents génies, y ajoute la faculté d’assimilation : Homère, Rabelais, mais aussi Shakespeare, Cervantès et Goethe, sont « des encyclopédies de leur époque ; ces hommes savaient tout ». Or cette assimilation, précise Flaubert, ne concerne pas que le savoir, elle englobe également les êtres vivants, la matière, les objets. « Shakespeare, poursuit-il, avait des grands hommes en lui, des foules entières, des paysages. » On pourrait en dire autant des autres génies. Si l’on me demandait d’éclairer les critères qui ont gouverné la sélection des sept génies qui forment la matière de ce livre, je n’aurais qu’à me prévaloir du jugement de la postérité qui, de siècle en siècle, a forgé cette petite liste inamovible. Mais outre que ce serait céder à la facilité, je m’en voudrais de passer sous silence deux autres caractéristiques qui, tout évidentes qu’elles soient, n’en sont pas moins fondamentales. Architectes et savants, les génies sont aussi des travailleurs infatigables et des créateurs inimitables. Un simple coup d’œil sur le volume de leur production – gigantesque dans le cas de Shakespeare, Goethe et Hugo – permet de comprendre que, décidément, l’on
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n’a pas affaire à des hommes ordinaires. Cette production colossale, fruit d’une productivité elle-même surhumaine, contient des œuvres aux proportions qui défient l’entendement : Homère écrit deux épopées de 15 337 vers (Iliade) et de 12 109 vers (Odyssée) ; Dante écrit un poème de 14 229 vers ; Cervantès fait un roman de plus de 1000 pages, Shakespeare crée 37 pièces d’environ 3000 vers (mêlés de prose) chacune ; Goethe établit avec Faust le record de la pièce la plus longue avec 12 111 vers ; Hugo écrit plus de pages que Cervantès, Dante et Shakespeare réunis ; Joyce enfin écrit un roman de 1200 pages condensant toute la littérature européenne depuis l’Antiquité jusqu’à la modernité. Un mot résume ce gigantisme : incommensurable. Par le volume qu’elles occupent, par la matière qu’elles brassent, les œuvres de Shakespeare et de tous ses homologues dépassent la mesure. Ira-t-on jusqu’à dire que la vie de leurs auteurs a elle-même quelque chose d’incommensurable ? On serait tenté de le penser tant elles offrent chacune un aspect extraordinaire. De l’exil qui frappe Dante au milieu de sa vie à celui que s’inflige Joyce au premier tiers de la sienne, en passant par celui qui scinde l’existence de Hugo en 1851, il y a comme une communauté de destins… Mais revenons à nos critères. Ce qui réunit en dernier ressort Homère, Dante, Cervantès, Shakespeare, Goethe, Hugo et Joyce, c’est leur aptitude à créer des types et des mythes universels. Homère invente Ulysse, Cervantès invente don Quichotte, Goethe invente Werther. Le premier crée le type du voyageur téméraire, le second le mythe de l’idéaliste forcené, le troisième le mythe de l’amant suicidaire. Shakespeare accouche à lui seul d’une dizaine de personnages résumant en un type unique des centaines de personnalités éparses : Hamlet, Othello, le Roi Lear, Falstaff, Macbeth, Richard III, Roméo et Juliette, etc. Plus
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largement, les œuvres géniales sont toutes porteuses d’une mythologie qui nourrit nos imaginaires et, par contrecoup, féconde tous les arts, de la peinture à la sculpture en passant par l’opéra, l’opérette, la chanson, la danse, le cinéma, la bande dessinée, les installations et les jeux vidéo. Troie et ses remparts, les neufs cercles de l’Enfer, le pacte de Faust, le rire de Méphistophélès, les bijoux de Marguerite, le pistolet de Werther, Gavroche sur les barricades, les égouts de Paris, don Quichotte et les moulins, la mule de Sancho, la tapisserie de Pénélope, Achille sous sa tente, Ulysse et les Sirènes, la mort d’Hector, le sourire de Javert, le balai de Cosette, le to be or not to be de Hamlet, le balcon de Juliette, la tombe de Léopoldine, Béatrice au Paradis, le ventre de Falstaff, le monologue de Molly Bloom… des dizaines d’images surgissent sans qu’on les convoque, à la seule évocation des titres des œuvres des génies. 2 Toute anthologie – et ce livre en est une au sens où les extraits des œuvres citées y sont fort abondants – comporte, on le sait, une part d’arbitraire. Pourquoi Homère ? Pourquoi pas Eschyle, Virgile ou Ovide ? Pourquoi Dante et non Pétrarque, Boccace, L’Arioste ou Le Tasse ? Pourquoi Cervantès et non Lope de Vega, Quevedo ou Calderón ? Pourquoi Shakespeare et non Dickens, Conrad ou Virginia Woolf ? Pourquoi Goethe et non Schiller ? Pourquoi Hugo et non Rabelais, Molière, Balzac, Proust ou Céline ? Kafka, Ibsen, Strindberg, Musil, Broch, Pessoa, Mickiewicz, Gombrowicz, n’auraient-ils pas eu leur place dans cet ouvrage ? Pourquoi, d’autre part, nous être limité au domaine strictement européen ? Tolstoï, Dostoïevski, Nabokov, Grossman, Faulkner, Tagore, Cao Xueqin, Borges, Mahfûz, Senghor et Mishima (j’en oublie sûrement) ne sont-ils pas,
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eux aussi, des génies ? Il serait trop long, dans le cadre de cette introduction, de répondre à toutes ces questions. Aussi me bornerai-je à y apporter une réponse globale permettant d’éclairer le type de sélection opéré. Notre choix est en effet porté par une ambition sous-jacente, complémentaire de celle du partage de la jouissance littéraire, consistant à offrir au lecteur, pour pallier sa méconnaissance éventuelle des grands auteurs européens, un concentré de ce qui s’est fait de plus grand en matière littéraire sur le continent de l’Europe depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. À en croire les politologues, l’Europe connaîtrait depuis plusieurs années une crise d’identité, que n’aurait en rien réglée, bien au contraire, la création du marché commun, de la monnaie unique et des institutions centralisées. Il manquerait au citoyen de l’Europe, replié sur son territoire national, ce socle de valeurs, ce mythe fondateur, ce supplément d’âme, pour se sentir vraiment européen. Or ce je ne sais quoi qui permettrait de nous forger une identité européenne existe ! Il est dans la littérature de ces « franchisseurs de limites », de ces passeurs de frontière, que sont Homère, Dante, Cervantès, Shakespeare, Goethe, Hugo et Joyce. Il est dans ces héros, impénitents voyageurs, éternels errants, que sont Ulysse, don Quichotte, Hamlet, Faust, Jean Valjean ou Léopold Bloom. Panthéonisés par des nations avides de héros pour glorifier leur génie, les Génies dénient le cadre national auquel l’Institution les assigne. Non qu’ils n’aiment pas leur pays, mais leur territoire de pensée et d’action les porte plus loin, aux confins de l’Europe. Hugo revit à Guernesey, d’où il domine l’océan. Goethe est plus heureux à Rome qu’à Weimar. Cervantès adore Naples. Joyce ne jure que par Trieste et Paris. Il est amusant – instructif aussi – d’observer que les histoires qu’ils nous racontent se passent davantage à l’étranger que dans leur pays de nais-
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sance. L’Iliade ne se déroule pas en Grèce, mais sur la plaine de Troie (située dans la Turquie actuelle) ; l’Odyssée nous entraîne un peu partout sur la mer Méditerranée. Le voyage dans l’au-delà que narre Dante a pour point de départ la ville de Jérusalem. Une bonne moitié des pièces de Shakespeare se déroule hors de l’Angleterre : en France, au Danemark, en Italie. Faust déserte l’Allemagne médiévale pour la Grèce antique. Méfiant à l’idée d’une littérature nationale qu’il juge trop étriquée, Goethe a plaidé à la fin de sa vie pour une Weltliteratur (une littérature mondiale), cependant que Hugo a défendu sans relâche l’idée, promise à un bel avenir, d’États-Unis d’Europe. À notre modeste échelle, nous invitons le lecteur à déambuler dans ce vaste paysage littéraire que nous offre l’Europe en compagnie des sept génies qui l’ont façonné. 2
[…]
Table des matières Introduction ………………………………………………… 9 Homère …………………………………………………………… 19
La « question homérique » ………………………………………… 22 L’Iliade, ou la « Colère d’Achille » ………………………………… 28 L’Odyssée, ou le « Retour d’Ulysse » ……………………………… 48 Dante ……………………………………………………………… 61
L’amour, l’étude, l’exil ……………………………………………… 65 Cosa mentale ………………………………………………………… 73 Promenade chez les Morts ………………………………………… 83 Cervantès ……………………………………………………… 101
El Desdichado ……………………………………………………… 104 Le Chevalier rêvant ………………………………………………… 121 Shakespeare ………………………………………………… 153
Jours tranquilles à Stratford ……………………………………… 157 Shake-scene ……………………………………………………… 160 La société du spectacle (élisabéthain) ………………………… 163 Shakespeare’s Treasury ……………………………………………… 166 O, horrible ! O, horrible ! most horrible ! ………………………… 170 Prospero’s books ……………………………………………………… 173 « Un miroir tendu à la nature » ………………………………… 177 Le théâtre de la cruauté …………………………………………… 183 Sagesse des fous – science des fourbes ………………………… 189 Roméo et Hamlet ………………………………………………… 194 Love, luxury ! ……………………………………………………… 200
Goethe …………………………………………………………… 209
Contre Saint Goethe ……………………………………………… 212 Werther ……………………………………………………………… 215 Faust ………………………………………………………………… 222 Le dépassement des extrêmes …………………………………… 245 Hugo ……………………………………………………………… 253
Les vies de Victor Hugo …………………………………………… 258 Le cas « Hugo » …………………………………………………… 268 Vers les cimes ……………………………………………………… 281
Joyce ……………………………………………………………… 295
Non serviam ! ………………………………………………………… 299 Magnum opus ……………………………………………………… 323 Le plaisir du texte ………………………………………………… 333 Prose et profondeur ……………………………………………… 341 Conclusion …………………………………………………… 355 Prolongements bibliographiques ………………………………………… 361 remerciements ……………………………………………… 371 Index ………………………………………………………………372
sept génies Voyage au centre de la littérature septembre 2014
« Il y a des hommes océans en effet, et c’est la même chose de regarder ces âmes ou de regarder l’océan. » Victor Hugo Si leurs noms sont familiers du grand public, les grands créateurs littéraires sont en réalité très mal connus. Qui est Dante ? Qu’est-ce que La Divine Comédie ? Qui est Goethe ? Que raconte Faust ? Intimidés ou rebutés par la difficulté, la plupart des lecteurs se satisfont d’adaptations fades et tronquées. Faute de lire l’Iliade, on regarde le film… Cet ouvrage se donne pour objectif de réconcilier le lecteur avec les chefs-d’œuvre de la littérature européenne en levant les barrières qui lui en barrent l’accès. Chaque chapitre est consacré à un « génie » : Homère, Dante, Cervantès, Shakespeare, Goethe, Hugo et Joyce. Ce voyage au centre de la littérature auquel nous invite Vincent Laisney, allie à merveille rigueur scientifique et clarté pédagogique. Vincent Laisney, maître de conférences à l’université de Paris-Ouest, est l’auteur de L’Arsenal romantique (Champion, 2002) et de L’Âge des cénacles (Fayard, 2013).
Retrouvez-nous sur www.lesimpressionsnouvelles.com Diffusion / Distribution : Harmonia Mundi EAN 9782874492143 ISBN 978-2-87449-214-3 384 pages – 22 €