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CATHERINE PERREAULT : L’ÉLU

Dominique Roy
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culpabilité, mais aussi la résilience, l’espoir et la lueur au bout du tunnel, car la reconstruction est difficile, mais possible. Pour cette histoire, l’auteure s’est inspirée de son vécu avec son garçon. « Toute la partie de la relation mère-fils, ça découle de ce que je vis avec mon fils, encore actuellement. Après ça, tout ce qui est autour, la manière dont elle réagit aux événements, j’ai voulu romancer », explique-t-elle. Dans le roman, les relations sociales ne sont pas au beau fixe pour Isabelle et elle tombe dans la dépendance. « Moi, j’ai plutôt été le genre de personne à prendre le chemin contraire. J’ai changé d’emploi. Je me suis étourdie beaucoup dans le travail quand tout ça est arrivé. » Son défi a d’ailleurs été de s’éloigner de la plume du journal intime pour éviter de copiercoller son quotidien.
Ce type de récit ne s’écrit pas à la maison entre deux brassées de lavage. Comme il est lourd en émotions, il lui fallait trouver des moments appropriés. Le processus s’est donc échelonné sur une période de trois ans, parsemée de retraites fermées ici et là. Ce laps de temps lui a permis de faire des choix d’écriture judicieux, notamment la brillante analogie entre les étapes de la naissance d’un enfant et celles du deuil, ainsi