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Procédés Le groupe Haldor Topsoe a mis en service un démonstrateur de production de méthanol à partir de biogaz, au Danemark. D’une capacité de 10000 litres par an, cette installation sera entièrement opérationnelle en 2022.

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Fournir du méthanol durable pour les secteurs des carburants et de la chimie, c’est avec cette ambition que le fournisseur danois de technologies Haldor Topsoe a mis en route une unité de démonstration de production de méthanol à partir de biogaz, à Fouloum, au Danemark. Il s’agit de l’aboutissement d’un projet public-privé mené en collaboration avec les universités d’Aarhus, celle d’Aalborg, l’université technique du Danemark et les sociétés Sintex, Blue World Technologies, Energinet et PlanEnergi. «Grâce à cette initiative, nous démontrerons que nous sommes capables de transformer le processus de production classique en un système entièrement neutre en carbone. Plus précisément, nous démontrerons que du méthanol durable peut être produit à partir de biogaz à un coût très compétitif par rapport à d’autres méthanols verts produits à partir de combustibles non

r T opsoe do al © H

Le démonstrateur permet de produire 10000 l/an de méthanol à partir de biogaz.

fossiles», déclare Kim Grøn Knudsen, directeur de la stratégie et de l’innovation chez Haldor Topsoe.

Une technologie de reformage de biométhane

Dans le détail, cette installation, qui sera pleinement opérationnelle en 2022, va permettre la production de 10000 litres par an de méthanol. Ce composé sert d’intermédiaire pour la production d’une grande variété de produits chimiques, de carburants et de polymères plastiques. L’unité de démonstration se base sur la technologie de reformage de biométhane eSMR de Haldor Topsoe, afin d’obtenir un syngas. Ainsi, outre le méthanol, il sera possible de coproduire d’autres composés tels que de l’hydrogène vert, de l’ammoniac vert ainsi que des e-carburants (neutres en carbone). «La nouvelle technologie de reformage du méthane à la vapeur électrifiée est essentielle dans un avenir fondé sur les énergies renouvelables et la bioéconomie circulaire, et l’usine de démonstration eSMR s’intègre parfaitement dans notre centre de recherche sur l’énergie, à Foulum. Nous voyons de nombreuses perspectives intéressantes dans cette nouvelle technologie, et nous sommes impatients de débloquer le potentiel de développement et d’intégration de la technologie dans le système énergétique du futur», déclare Thomas Lundgaard, chef de projet à l’université d’Aarhus au département de génie biologique et

chimique. ■ DINHILL oN

Biotechnologies industrielles

ArD investit 9 M€ à Pomacle pour muscler ses capacités

■ Le centre de R&D ARD a investi neuf millions d’euros sur son site de Pomacle (Marne). Pour répondre à la demande croissante du marché, la société a décidé de doubler ses capacités industrielles de fermentation d’une part, et de production à façon pour ses clients, d’autre part. « Nous allons installer un deuxième fermenteur d’un volume d’environ 200000 litres, représentant un investissement de quelque 9 M€. En outre, le nécessaire renforcement des fonctions support et opérationnelle va nous conduire à créer entre 30 et 35 emplois», a indiqué Jean-Christophe Duval, directeur général d’ARD. Ces nouveaux équipements devraient entrer en service à la fin de l’année 2022. Créé

© A xe l C oeuret

en 1989, ARD est spécialisé en biotechnologies industrielles, fractionnement et chimie du végétal et travaille à la valorisation des agro-ressources. ARD, qui emploie 100 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 20 M€, est notamment détenu par le groupe coopératif céréalier Vivescia (62 %) et le groupe coopératif sucrier Cristal Union (18 %). Pour rappel, ARD a repris la plateforme du projet Futurol, dont l’objectif est de développer un procédé de production d’éthanol cellulosique, en novembre 2018. F.V. séParation

Sulzer équipe une usine d’Arbaflame

■ Le spécialiste suisse des équipements de procédés Sulzer a annoncé sa collaboration avec le groupe norvégien Arbaflame. Ce partenariat prévoit la fourniture d’une unité de séparation sur une installation de production de biochar, d’une capacité de 70000 tonnes par an, à Grasmo (Norvège). Ce biochar, qui prendra la forme de granulés, est produit à partir de résidus de bois et pourra remplacer le charbon dans la production d’énergie. Le procédé de production de l’usine d’Arbaflame permettra également d’obtenir des coproduits issus de condensats, à savoir du méthanol et du furfural. D.o.

ingénierie

Wood collabore avec renewable Energy Group

■ L’ingénieriste Wood a noué un partenariat avec le groupe américain Renewable Energy Group. Ce contrat prévoit la fourniture de prestations d’ingénierie, de construction et d’approvisionnement (EPC) de projet pour l’amélioration et l’extension d’une bioraffinerie, à Geismar (Louisiane, États-Unis). Une fois le projet achevé, Renewable Energy Group renforcera sa capacité de production de 90 millions à 340 millions de gallons (340 à 1,3 Ml) de biodiesel. De plus, cela lui permettra d’optimiser sa fiabilité opérationnelle et sa logistique. Outre son site américain, la société opère également une bioraffinerie en Allemagne. D.o.

Chez JrS la cosmétique végétale est notre nature

Fort de son expertise en transformation mécanique, le groupe JRS métamorphose les végétaux comme la cellulose de bois, les algues brunes ou les coproduits de l’industrie alimentaire en ingrédients cosmétiques fonctionnels naturels, renouvelables, biodégradables, sans microplastiques, nonnano, classés en trois familles : Agents de rhéologie, Poudres sensorielles, Exfoliants. Au-delà de ces trois grandes fonctionnalités, le groupe JRS offre des solutions innovantes: Tout d’abord en Cosmétique solide : véritables «Problem solvers», les fibres et poudres JRS aident la cohésion, la compaction, la désintégration dans la formulation des sticks, comprimés, poudres libres. Il est également possible de réaliser des formes flexibles, patchs, billes de soin unidoses avec les alginates fabriqués sur le site JRS en Bretagne. Du coté de la Cosmétique liquide, JRS se positionne sur la formulation d’émulsions sans émulsionnant synthétique en proposant des ingrédients multifonctionnels qui réduisent le nombre d’INCI dans les formules et diminuent la sensibilité sur la peau. Certains coprocess de cellulose microcristalline mais aussi les poudres végétales issues de l’upcycling donnent accès à des textures très variées tout en s’affranchissant de l’utilisation d’émulsionnant synthétique. L’innovation verte est également renforcée avec les alternatives naturelles aux silicones; substituer un épaississant synthétique et simultanément l’emploi d’un silicone est désormais possible! Le remaniement inévitable des formules passe par un choix judicieux d’ingrédients naturels techniques, agissant seuls ou en synergie. Le groupe JRS donne de l’impulsion à cette nouvelle ère cosmétique plus végétale qui ne fait pas de compromis avec les textures et laisse une grande place au confort et au plaisir!

Nathalie Fayolle

Responsable Cosmétique JRS Rettenmaier France

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