Agenda INHA - avril > juillet 2017

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Institut national d’histoire de l’art AVRIL JUILLET 2017

A G E N D A


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Éditorial Depuis la réouverture en décembre 2016 de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) et son installation en salle Labrouste, les chercheurs en histoire de l’art et du patrimoine en ont retrouvé le chemin. Notre volonté a été à la fois de maintenir sa spécificité comme bibliothèque de recherche et d’ouvrir ses capacités d’accueil à tous ceux qui, au-delà des statuts officiels et des querelles de chapelle, pratiquent ou font vivre notre discipline, en interrogeant inlassablement les travaux de ceux qui les ont précédés ou dont ils sont les contemporains, en étudiant les fonds d’archives et de documents accumulés depuis que Jacques Doucet a eu l’intuition, il y a un peu plus d’un siècle, qu’une bibliothèque d’histoire de l’art et d’archéologie à visée universelle était un outil essentiel de la recherche et de la vie intellectuelle. L’actualité des prochains mois à l’INHA montre qu’une bibliothèque de recherche c’est aussi un lieu qui suggère de nouveaux terrains aux chercheurs et permet leur diffusion. C’est ainsi que nous initions la publication de textes inédits issus des collections de la bibliothèque avec L’esthétique de la techné, la thèse que Robert Klein avait entreprise en 1960 sous la direction d’André Chastel et que son suicide laissa inachevée. L’historien de l’art y remet au centre de la réflexion la question aristotélicienne des processus matériels qui donnent naissance aux œuvres. Cette intuition, si elle avait été connue il y a cinquante ans, aurait pu orienter tout autrement l’histoire de l’art, qui s’est longtemps focalisée sur les interprétations néoplatoniciennes de la Renaissance : sa publication pourra ouvrir des voies nouvelles et fécondes à une nouvelle génération de chercheurs ou leur en confirmer la justesse. C’est également à partir des fonds patrimoniaux de la bibliothèque (et de ceux de la Bibliothèque nationale de France, notre partenaire au quotidien) que nous organisons plusieurs manifestations autour des photographies prises au Caire à la fin du xixe siècle par un photographe italien, Beniamino Facchinelli. L'extraordinaire noyau formé par les collections Jacques Doucet peut ainsi rester pleinement vivant et actif, comme en témoigne également une nouvelle rubrique de cet agenda, qui donne un aperçu de ses fonds à travers leurs circulations à l'occasion de projets artistiques et scientifiques. Il le fait d’autant mieux qu’il s’insère dans un institut de recherche dynamique, dont les projets portés en propre pour explorer des questions émergentes (comme l’étude des revues culturelles dans les pays du Sud) ou pour reprendre à nouveaux frais des questions plus anciennes (comme le signe de la croix dans les contextes médiévaux) viennent s’enrichir de nombreuses collaborations et de points de vue en confrontation. Nous espérons que les pages suivantes permettront de les porter vers le plus large public, qui est tout particulièrement invité à Fontainebleau pour assister à la septième édition du Festival de l’histoire de l’art, dont l’INHA assure la direction scientifique : les tables rondes et les conférences qui s’y dérouleront, sur le thème de la nature et autour de l’histoire de l’art telle qu’elle est pratiquée aux États-Unis, devraient en faire une occasion à la fois conviviale et ambitieuse.

Éric de Chassey Directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art


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Sommaire L'Institut national d'histoire de l'art

Programmation

Infos pratiques

p.  12 - 13

p. 70

p.  6 - 7

Colloques La nouvelle bibliothèque de l'INHA p.  8 - 9

p.  14 - 19

Journées d’études p.  20 - 27

Les études et la Recherche

Séminaires

p. 10

p.  28 - 35

Le laboratoire InVisu

Conférences et tables rondes

p. 11

p.  36 - 47

Ateliers numériques p.  48 - 53

Exposition p.  54 - 57

Sur les cimaises p.  58 - 63

Festival p.  64 - 65

Publications p.  66 - 67

À venir p.  68 - 69

Eurydice mourante de Charles-François Leboeuf, (1792-1865), rotonde de la galerie Colbert © INHA 2017



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Un institut au service de l’histoire de l’art et du patrimoine L'institut national d'histoire de l'art (INHA) a été créé en 2001 pour fédérer et promouvoir la recherche en histoire de l'art et du patrimoine. Il a pour mission principale le développement de l'activité scientifique et de la coopération internationale dans ce domaine, et déploie des programmes de recherche ainsi que des actions de formation et de diffusion des connaissances, au service de tous les historiens de l'art et du grand public. Il est placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de la Culture et de la Communication. Pôle national et international de l'histoire de l'art et du patrimoine, l’INHA accueille des chercheurs confirmés français ou étrangers, conservateurs du patrimoine ou universitaires et contribue à la formation de jeunes chercheurs par le biais de contrats doctoraux et post-doctoraux. Depuis sa création, l'institut entretient des relations étroites avec les différents établissements installés à ses côtés dans la galerie Colbert, qui abrite, outre l’Institut national du patrimoine, la plupart des activités doctorales en histoire des arts et en archéologie des universités et institutions d’Île-de-France. L'INHA a également tissé de nombreux liens avec différents partenaires internationaux, comme le Centre allemand d’histoire de l’art (Paris), le Getty Research Institute (Los Angeles), l’université de Leyde (Pays-Bas), la Samuel H. Kress Foundation (New York), le Sterling and Francine Clark Art Institute (Williamstown), la Terra Foundation for American Art ou le département Recherche du Victoria and Albert Museum (Londres). Bénéficiant d’une reconnaissance internationale qui ne cesse de croître, l'INHA est membre du RIHA (Research Institutes in the History of Art), de Liber (Ligue des bibliothèques européennes de recherche), de l’IFLA (The International Federation of Library Associations and Institutions) et du réseau international des bibliothèques d’art. L’établissement développe également des partenariats avec l’Afrique subsaharienne (Bénin), l’Amérique du Sud (Brésil) et l’Asie (Taïwan). Désormais bien installé dans le paysage institutionnel national et international, l’INHA se trouve aujourd’hui à un tournant de son histoire avec la réouverture de sa bibliothèque, devenue la plus grande bibliothèque d’histoire de l’art et du patrimoine au monde, dans la prestigieuse salle Labrouste (avec des magasins attenants sur plusieurs niveaux du site Richelieu). Ce nouvel instrument, au service de tous les historiens de l’art et du patrimoine et de ceux qui, plus largement, sont les destinataires et les bénéficiaires de leurs travaux, doit permettre de donner à l’histoire de l’art et du patrimoine, que celle-ci s'exerce au sein des universités, des musées, des écoles de la création ou de façon indépendante, sa pleine visibilité, son entière dimension citoyenne et un véritable élan d’ensemble, pour constituer un service public d'étude et de réflexion sur l'histoire des images, des œuvres d'art visuel et du patrimoine.

Salle Labrouste © INHA, 2017


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La nouvelle bibliothèque de l’INHA Fruit d’un long et ambitieux processus de conception, de restructuration et de travaux, la nouvelle bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art a ouvert ses portes le 15 décembre 2016 rue de Richelieu à Paris, au sein d’un espace patrimonial exceptionnel : la salle de lecture et le magasin central conçus par l’architecte Henri Labrouste au milieu du xixe siècle. Le déménagement des collections depuis la salle Ovale vers la salle Labrouste a donné lieu à une profonde modernisation de l’organisation et de l’infrastructure de la bibliothèque. La nouveauté la plus spectaculaire est la disposition en libre accès de 150 000 documents sur trois niveaux du magasin central. Chaque lecteur peut circuler dans cet espace accessible au public pour la première fois de son histoire, et trouver les ressources nécessaires à son travail et à ses recherches. De plus, les collections actuellement stockées au Centre technique du livre de l’enseignement supérieur (CTLes) sont revenues sur le site et les fonds de la Bibliothèque centrale des musées nationaux, intégrés à l’INHA depuis janvier 2016, sont à nouveau consultables. 400 places de lecture, 63 heures d’ouverture par semaine, 1,7 million de documents et des ressources numériques en expansion constante sont désormais à la disposition des étudiants, chercheurs, artistes et amateurs pour explorer tous les domaines, géographies et temporalités de l’art et de l’archéologie. Les collections des Archives de la critique d'art, également intégrées au fond de la bibliothèque de l'INHA, sont consultables sur le site délocalisé de Rennes, dans le cadre d'un Groupement d'intérêt scientifique constitué avec l'université Rennes 2 et l'Association internationale des critiques d'art (AICA).

Salle Labrouste © INHA, 2017


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Magasin central © BnF/INHA – Bruno GAUDIN, Architecte, Paris – Photo INHA, 2017

Estampilles et cachets de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art © Philippe Fuzeau, 2016

La nouvelle bibliothèque de l’INHA rayonne désormais au sein d’un environnement patrimonial, documentaire, scientifique et institutionnel dense, dédié en grande partie à l’histoire de l’art et, plus largement, à l'histoire et aux arts : sur le site Richelieu, grâce aux départements spécialisés de la Bibliothèque nationale de France (BnF) dont, en particulier, le département des Estampes et de la photographie, installé provisoirement dans la salle Labrouste, à la bibliothèque de l’École nationale des chartes, mais aussi grâce aux partenaires universitaires de la galerie Colbert, toute proche. Une carte commune à l’INHA et à la BnF, délivrée dans un même espace d’inscription à l’entrée du vestibule Labrouste, en est le passeport essentiel. La nouvelle bibliothèque de l’INHA propose ainsi un espace de travail unique par la richesse de ses collections et la palette des services offerts à chacun de ses lecteurs.

Chiffres clés : –– –– –– –– –– –– ––

4 500 m² ouverts au public 400 places de lecture 1,7 million de documents 150 000 documents en libre accès Plus de 650 000 images de documents numérisés en ligne sur la bibliothèque numérique 63 heures d’ouverture par semaine 17 km linéaires de collections transférées


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Les Études et la Recherche Le département des Études et de la Recherche (DER) compte une cinquantaine de chercheurs. Huit domaines de recherche structurent les programmes scientifiques de l’INHA : Histoire de l’art antique/Histoire de l’archéologie ; Histoire de l’art médiéval ; Histoire du goût ; Histoire de l’architecture ; Arts décoratifs, design et culture matérielle ; Histoire de l’art contemporain xxe-xxie siècles ; Pratiques de l’histoire de l’art ; Art et architecture dans la mondialisation. Le département accueille, sous la conduite de conseillers scientifiques et pour des périodes déterminées, des pensionnaires (jeunes docteurs ou conservateurs), des chargés d’études et de recherche (doctorants), des moniteurs-étudiants (inscrits en master) et des boursiers étrangers. Ces équipes sont formées à l’élaboration d’outils scientifiques, au travail en partenariat, à la valorisation scientifique, ainsi qu’à la maîtrise de la dimension documentaire de la recherche et aux humanités numériques. Les 28 programmes de recherche et actions collaboratives présentement menés au sein du DER le sont en partenariat avec des institutions françaises ou étrangères, universitaires ou muséales, permettant ainsi la rencontre d’historiens de l’art d’horizons divers et la mise en œuvre de programmes ambitieux. Ces programmes donnent lieu à la production de ressources documentaires disponibles en ligne pour la communauté scientifique et le grand public via l’application AGORHA (agorha. inha.fr), à la programmation d’événements scientifiques et de manifestations accessibles à tous dans les espaces de la galerie Colbert et hors les murs, ainsi qu’à la publication d’ouvrages en coédition ou disponibles en ligne (inha.revues.org). Par ailleurs, le département invite chaque année près de quarante autres chercheurs français et étrangers, pour des périodes allant d’un mois à deux ans. Le printemps 2017 à l'INHA sera notamment marqué par la continuation des journées d'études sur les revues culturelles dans le monde, la tenue du premier colloque – sur la croix – du programme Ontologie du christianisme médiéval en image et par la publication du premier volume de la nouvelle collection « Inédits » de l'INHA pour laquelle, à partir des fonds de la bibliothèque, nous avons choisi la thèse du regretté Robert Klein.

Chiffres clés : Depuis la création de l’INHA : –– –– –– –– –– –– –– ––

21 programmes de recherche et 7 actions collaboratives 172 chercheurs associés aux programmes de recherche 492 chercheurs invités 36 bases de données en ligne 76 colloques internationaux des centaines de conférences, de tables rondes et de journées d’études 32 expositions temporaires 150 publications en coédition

Couverture de l'ouvrage L'Esthétique de la Technè, Robert Klein, Collection Inédits, INHA, 2017


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Le laboratoire InVisu Dans le cadre d’un partenariat avec le CNRS, l’INHA accueille le laboratoire InVisu (Information visuelle et textuelle en histoire de l’art : nouveaux terrains, corpus, outils), une unité mixte de service et de recherche. Cette unité a pour vocation de contribuer à la réflexion méthodologique en histoire de l’art par l’expérimentation des nouvelles technologies de l’information afin de constituer des outils et des méthodes permettant une maîtrise raisonnée du numérique au service du développement de la connaissance en histoire de l’art et de l’élargissement de ses domaines d’investigation. Elle expérimente et développe de nouvelles formes de traitement et de mise à disposition des données scientifiques ; elle exerce une veille active et propose des formations sur ces sujets. Elle applique particulièrement ces outils et méthodes à l’histoire de l’architecture et du patrimoine en Méditerranée aux xixe et xxe siècles.

Chiffres clés : –– Formation au numérique : 4 initiatives suivies par 360 participants en 2015 –– Gestion d’images numériques : 10 collections totalisant 40 000 reproductions de dessins ou de photographies d’artistes et auteurs européens actifs sur la rive Sud de la Méditerranée –– Expérimentation d’outils : ressources partagées (Halimede), catalogues raisonnés (Nakalona), publication de référentiels (Ginco) –– Édition électronique : enrichissement des collections électroniques de l’INHA (96 contributions) et publication d’ABE sur revues.org (75 textes) –– Enrichissement des bases Halimede (882 notices), AGORHA (1 234), Data.bnf (60) et Gallica (169)


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PROGRAMMATION AVRIL – JUILLET 2017 04 AVR

Autour d’Élie Faure

04 AVR

Les Conférences Richelieu Colbert

04 AVR

Architecture et arts décoratifs au Maghreb et au Moyen-Orient (xixe - xxe siècles)

10 AVR

Les lundis numériques de l’INHA

11 AVR

À propos d’un livre d’architecture : Rencontre autour de l'ouvrage de Jean Wirth, Villard de Honnecourt, architecte du xiiie siècle

18 AVR

Architecture et arts décoratifs au Maghreb et au Moyen-Orient (xixe - xxe siècles)

19 AVR

À propos d’un livre d’architecture : Rencontre autour de l'ouvrage dirigé par Viviane Delpech, Viollet-le-Duc, Villégiature et architecture domestique

21 AVR

À propos d’un livre d’architecture : Rencontre autour de l'ouvrage d'Isabelle Backouche, Paris transformé, Le Marais 1900-1980: de l'îlot insalubre au secteur sauvegardé

21 AVR - 08 JUIL

Le Caire sur le vif. Beniamino Facchinelli, photographe (1875 - 1895)

26 AVR

Art global et périodiques culturels : Volet 3. Les revues dans le monde : des contradictions de la modernité à la Grande Guerre

02 MAI

Formes et espaces d’écoute dans l’art contemporain

05 MAI

L’iconographie musicale et l’art occidental II : Lieux et espaces en musique

09 MAI

à propos d'un livre d'architecture : Rencontre autour de l'ouvrage de Jacques Lucan, Précisions sur un état présent de l’architecture

12 Mai

Matisse et le coup de Bambou

16 MAI

à propos d'un livre d'architecture : Rencontre autour de l'ouvrage d'Antoine Gournay, La maison chinoise, construire et habiter en Chine à la fin de l'époque impériale

17 MAI

L'invention photographique du Caire historique: jalons, raisons, leçons

17 MAI

L’iconographie musicale et l’art occidental II : Lieux et espaces en musique

18 MAI

Les Tic et l'Art : OpenTheso, Ginco : conception de thésaurus

22 MAI

Les lundis numériques de l’INHA

23 MAI

Les Conférences Richelieu Colbert

30 MAI

Les objets de la toilette dans la culture médiévale

02 - 04 JUIN

Festival de l’histoire de l’art, 7e édition

07 JUIN

L’effet «inédit»

07 JUIN

Collections et collectionneurs d’art italien en Picardie, autour du duc d’Aumale

07 JUIN

L’iconographie musicale et l’art occidental II : Lieux et espaces en musique

12 JUIN

Les lundis numériques de l’INHA

13 JUIN

Les Conférences Richelieu Colbert

14 - 16 JUIN

Matrice et signum. La croix dans la culture médiévale occidentale : histoire de l'art et anthropologie

14 JUIN

Art global et périodiques culturels : Volet 4. Les revues dans le monde : xviiie-xixe, des révolutions au chaos colonial

19 JUIN

à propos d'un livre d'architecture : Rencontre autour de l'ouvrage de Valérie Nègre, L'art et la matière. Les artisans, les architectes et la technique (1770-1830)


13 conférence

INHA, salle W. Benjamin

p. 38

cycle de conférences

INHA, auditorium

p. 42

séminaire

INHA, salle W. Benjamin

p. 31

Atelier NUMérique

INHA, salle G. Vasari

p. 50

cycle de conférences

INHA, salle G. Vasari

p. 45

séminaire

INHA, salle W. Benjamin

p. 31

cycle de conférences

INHA, salle G. Vasari

p. 45

cycle de conférences

INHA, salle G. Vasari

p. 46

exposition

INHA, salle R. Longhi

p. 56-57

journée d’études

INHA, salle G. Vasari

p. 23

conférence

INHA, salle G. Vasari

p. 39

séminaire

INHA, salle G. Vasari

p. 33

cycle de conférences

INHA, salle G. Vasari

p. 46

conférence

INHA, auditorium

p. 40

cycle de conférences

INHA, salle G. Vasari

p. 47

colloque

INHA, salle G. Vasari

p. 16-17

séminaire

INHA, salle N.-C. Fabri de Peiresc

p. 34

Atelier NUMérique

INHA, salle A. Chastel

p. 52

Atelier NUMérique

INHA, salle G. Vasari

p. 50

cycle de conférences

INHA, auditorium

p. 42

journée d’études

Hors les murs

p. 24

festival

Hors les murs

p. 64-65

journée d’études

INHA, salle G. Vasari

p. 25

journée d’études

Hors les murs

p. 26

séminaire

INHA, salle W. Benjamin

p. 35

atelier numérique

INHA, salle G. Vasari

p. 51

cycle de conférences

INHA, auditorium

p. 43

colloque

INHA, auditorium

p. 18-19

journée d’études

INHA, salle G. Vasari

p. 23

cycle de conférences

INHA, salle G. Vasari

p. 47


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17 mai

L'invention photographique du Caire historique : jalons, raisons, leçons

14, 15 et 16 juin

Matrice et signum. La croix dans la culture médiévale occidentale : histoire de l'art et anthropologie

Colloques


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colloqueS

17 MAI 2017

L'invention photographique du Caire historique : jalons, raisons, leçons À l'occasion de la présentation en salle Roberto Longhi, du 21 avril au 8 juillet 2017, de l'exposition consacrée aux vues du Caire du photographe italien Beniamino Facchinelli (1839-1895), ce colloque se propose de revenir sur les multiples entreprises photographiques qui se sont vouées à l’inventaire des richesses artistiques du Caire ancien par le biais du nouveau medium. La photographie topographique n’est certes pas née au Caire, mais la cité des Fatimides et des Mamelouks en a été l’une des grandes capitales, aux côtés de Rome ou de Paris. Cette riche iconographie aurait par làmême contribué à la « médiévalisation » de la ville dans les représentations contemporaines, c’està-dire à la fixation d’un stéréotype visuel éloigné de la réalité urbaine de la capitale égyptienne. Outre la théorie critique, l’archéologie s’est également intéressée à ces images pour documenter l’histoire des bâtiments photographiés. Plus rares sont les travaux dédiés à l’histoire même de ces corpus visuels, à leurs modes de constitution et de diffusion. La rencontre ambitionne de revenir sur quelques grands jalons et raisons de ces opérations de photographie topographique, que la motivation en ait été commerciale, documentaire, artistique ou architecturale. Elle s’intéressera à la circulation des images produites ainsi qu’à leurs usages, de la création architecturale ou ornementale à l’édition de livres illustrés. Elle évoquera enfin les enseignements que peut livrer aujourd'hui cette imagerie historique sur la physionomie architecturale et urbaine du Caire historique et sur sa vie sociale. En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France Intervenants Sylvie Aubenas (Bnf), Dina Bakhoum (université Panthéon-Sorbonne et AUC, Le Caire), Thomas Cazentre (Bnf), Jérôme Delatour (INHA), Ezio Godoli (Università degli Studi di Firenze, Florence), Ella Ravilious (V&A, Londres), Estelle Sohier (université de Genève), Harald R. Stühlinger (ETH, Zurich), Mercedes Volait (Laboratoire InVisu CNRS / INHA) Comité scientifique Sylvie Aubenas (Bnf) Mercedes Volait (Laboratoire InVisu CNRS / INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 10 H - 18 H

Beniamino Facchinelli, Vue de la mosquée Qaytbay au Caire, in Raccolta artistica di fotografie sull’architettura araba, ornati ecc. dal XII° al XIII° secolo (1887), bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art


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colloqueS

14, 15 et 16 juin 2017

Matrice et signum. La croix dans la culture médiévale occidentale : histoire de l'art et anthropologie Symbole graphique, objet manufacturé, manifestation théophanique ou infrastructure plus ou moins perceptible, la croix investit, et à toutes les échelles, l'ensemble des lieux et des temps de la culture médiévale occidentale. Par-delà ses déclinaisons formelles et la multiplicité des médiums et matériaux qu'elle convoque, la croix se présente fondamentalement comme une matrice et un signe au sens médiéval du terme. En tant que matrice, elle est une forme visuelle dotée de qualités géométriques et mathématiques et constitue le schème d’un ordre universel, celui du Verbe incarné, et un référentiel qui oriente, compose, déploie les champs où elle s’inscrit. En tant que signum, la croix signifie une présence active, symbolise un avènement, marque un point dans l’histoire d'un monde qu'elle transforme, qu’elle s’appuie sur la médiation d’un objet, fixe ou mobile ou qu'elle apparaisse sous forme miraculeuse. De la liturgie à la science en passant par l'appréhension du corps et le transport spirituel, l’investissement, dans la croix, d’un pouvoir d'établissement, de métamorphose ou de restauration traverse à ce point les strates de la culture médiévale occidentale que le colloque, Matrice et signum. La croix dans la culture médiévale occidentale propose de l’aborder dans une perspective à la fois sémiotique, herméneutique et anthropologique, qui prend en compte les systèmes où la croix agit ou est présentée en position d'agir : la cosmologie, la figuration iconique, les lieux et les territoires. En partenariat avec le Centre allemand d'histoire de l'art, la Technische Universität Dresden et l’Institut Universitaire de France - Centre Georges - Chevrier UMR 7366 (Dijon) Intervenants (sous réserve) Marco Aimone (Università di Torino), Jean-Claude Bonne (EHESS), Raphaël Demès (université de Bourgogne), Christian Frost (Birmingham City University), Bruno Haas (Technische Universität Dresden), Jane Hawkes (University of York), Geoffroy Heimlich (Institut français d'Afrique du Sud), Beatrice Kitzinger (Princeton University), Holger Klein (Columbia University), Bianca Kühnel (Hebrew University of Jerusalem), Thomas Le Gouge (université de Bourgogne / Technische Universität Dresden), Kathrin Müller (Goethe-Universität Frankfurt), Simone Piazza (université Paul-Valéry Montpellier 3), Giulia Puma (université Nice Sophia Antipolis), Ioanna Rapti (EPHE), Véronique Rouchon Mouilleron (université Lumière-Lyon 2), Daniel Russo (IUF, université de Bourgogne), Frédéric Tixier (université de Lorraine) Comité scientifique Sébastien Biay (INHA) Markus A. Castor (Centre allemand d'histoire de l'art) Charlotte Denoël (BnF) Bruno Haas (Technische Universität Dresden) Isabelle Marchesin (INHA) Daniel Russo (IUF, université de Bourgogne) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 9 H - 17 H

Margelle de puits (détail), ixe - xe siècle, marbre, Paris, musée du Louvre, Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / RenéGabriel Ojéda


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Art global et périodiques culturels 26 avril

Volet 3. Les revues dans le monde : des contradictions de la modernité à la Grande Guerre

14 juin

Volet 4. Les revues dans le monde : xviiie - xixe siècles, des révolutions au chaos colonial


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30 mai

Les objets de la toilette dans la culture médiévale

7 juin

L’effet « Inédit »

7 juin

Collections et collectionneurs d’art italien en Picardie, autour du duc d’Aumale

Journées d’études


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JOURNÉES D’ÉTUDES

CYCLE

Art global et périodiques culturels Art global et périodiques culturels est un projet du collectif Global Art Prospective, qui regroupe des spécialistes des espaces territoriaux et culturels périphériques à l’Occident. En 2016 / 2017, le collectif mène un projet international de recherche et de valorisation des revues culturelles et critiques produites dès la fin du xviiie siècle aux années 1980 en Afrique, Afrique du Nord, Amérique centrale et du Sud, Asie, Asie de l'Ouest, Mer des Caraïbes, Océan Indien, Pacifique et territoires autochtones. Envisageant le rôle matriciel du périodique à la fois comme laboratoire d’expérimentation sociale, culturelle et politique, et lieu d’archivage d’une pensée en gestation, le projet donnera lieu à un colloque international les 16 et 17 novembre 2017 à l'INHA. Le colloque est précédé de quatre journées d’études dédiées à la mise en valeur de travaux de recherche consacrés à la dynamique des revues à un moment signifiant de l'histoire moderne et globale. En partenariat avec le Labex CAP, la Bibliothèque Kandinsky, le musée du quai Branly - Jacques Chirac, la Cité de l’architecture et du patrimoine et la Bibliothèque nationale de France Comité scientifique Florence Duchemin-Pelletier (INHA), Collectif Global Art Prospective, Zahia Rahmani (INHA)

Revue amérindienne Talks and Thoughts of the Hampton Indian Students (détail), 1886-1907, © UC San Diego, La Jolla


JOURNÉES D’ÉTUDES

Couverture d’un numéro de la revue japonaise Seito (détail), 1912 © Bibliothèque de l’université Waseda

26 AVRIL 2017

14 JUIN 2017

Volet 3. Les revues dans le monde : des contradictions de la modernité à la Grande Guerre

Volet 4. Les revues dans le monde : xviiie - xixe siècles, des révolutions au chaos colonial

Intervenants (sous réserve) Emmanuelle Affidi (université Paris Diderot) Kmar Bendana (Université de La Manouba) Annick Lempérière (université Panthéon-Sorbonne) Christine Lévy (université Bordeaux-Montaigne) Patricia Salinas-Desmond (université Sorbonne Nouvelle)

Intervenants (sous réserve) Michel Beniamino (université de Limoges) Rachel Danon (université Péléforo Gbon Coulibaly, Korhogo) Jacqueline Emery (State University of New-York at Old Westubury) Benjamin Fagan (Auburn University) Marie Fourcade (CNRS / EHESS) Lachy Paterson (University of Otago) Nelly Schmidt (CNRS)

Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 9 H 30 - 18 H

Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 9 H 30 - 18 H

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JOURNÉES D’ÉTUDES

30 mai 2017

Les objets de la toilette dans la culture médiévale Le musée de Cluny et l'Institut national d'histoire de l'art poursuivent leur partenariat sous la forme de journées d'études consacrées aux objets médiévaux. Selon une formule désormais éprouvée, la prochaine manifestation concernera les objets de la toilette considérés au prisme de l’histoire, de l'histoire de l'art et de la littérature, comme de l’archéologie et de l’anthropologie. Longtemps victime d'une vision faussée de l'attention que les femmes et les hommes du Moyen Âge portaient à leur corps, ces objets bénéficient d'un nouvel intérêt et d'avancées de la recherche. Ils seront questionnés dans leurs spécificités techniques, leurs usages et fonctions, ainsi que dans leur iconographie. En partenariat avec le musée de Cluny, musée national du Moyen Âge

Intervenants (sous réserve) Isabelle Bardiès (musée de Cluny), Almudena Blasco (Universitat de Barcelona), Didier Boisseuil (université de Tours), Dorothée Chaoui (SRA Île-de-France), Marie-Astrid Chazottes (LA3M), Jean-François Goret (DHAAP), Manon Lequio (ENC), Perrine Mane (CNRS / EHESS / CRH), Howard Williams (University of Chester) Comité scientifique Sébastien Biay (INHA), Luc Bourgeois (université de Caen), Véronique Dominguez (université d'Amiens), Isabelle Marchesin (INHA), Élisabeth Taburet-Delahaye (Musée de Cluny) Lieu et horaire Musée de Cluny, salle Notre-Dame 9 H - 17 H

Le Bain, tenture de La Vie seigneuriale (détail), vers 1510-1520, tapisserie de laine et soie, Pays-Bas, © RMN-GP / Frank Raux


JOURNÉES D’ÉTUDES

7 juin 2017

L’effet « Inédit » Cinquante ans après la mort tragique de l’historien et théoricien de l’art de la Renaissance Robert Klein (1918-1967), sa thèse L’Esthétique de la techné. L’art selon Aristote et les théories des arts visuels au xvie siècle paraît enfin comme premier ouvrage de la nouvelle collection «Inédits» de l’INHA. Cette parution a été rendue possible grâce au rigoureux travail d’édition de Jérémie Koering (CNRS / Centre André Chastel). À cette occasion, et en attendant que la réception de l’ouvrage permette un retour plus approfondi sur l’œuvre de Klein, une journée d’études est organisée autour du titre même de la collection afin d’ouvrir la discussion sur différents aspects de la publication savante aujourd’hui. Outre la présentation de l’ouvrage par Koering, des tables-rondes permettront le débat autour des questions d'actualité de l'édition contemporaine en histoire de l'art.

Partenaires Philippe Despoix (université de Montréal), Thomas Kirchner (Centre allemand d’histoire de l’art), Jérémie Koering (Centre André Chastel) Intervenants (sous réserve) Philippe Despoix (université de Montréal), Jérémie Koering (Centre André Chastel), Arnaud Timbert (INHA), Martin Treml (Zentrum für Literatur - und Kulturforschung, Berlin), Mercedes Volait (Laboratoire InVisu CNRS / INHA), Claudia Wedepohl (The Warburg Institute) Responsable scientifique Johanne Lamoureux (INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 8 H 30 - 18 H

Robert Klein, photographie anonyme (détail), bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, collections Jacques-Doucet, fonds Chastel © INHA

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JOURNÉES D’ÉTUDES

07 juin 2017

Collections et collectionneurs d’art italien en Picardie, autour du duc d’Aumale À l’occasion de l’exposition Heures italiennes. Trésors de la peinture italienne en Picardie (xivexviiie siècles) présentée de mars à juillet 2017 à Amiens, Chantilly, Beauvais et Compiègne, l’INHA s’associe avec le musée Condé à Chantilly pour organiser une journée d’études autour des collections de peinture italienne en Picardie. Cette journée se situe à la croisée de l’histoire du goût pour la peinture italienne, de sa réception et de l’histoire des collections. Elle se concentrera sur les grandes figures de collectionneurs du xixe siècle, ainsi que sur les œuvres qui composent ces collections. Elle a pour objectif d’étudier les comportements des collectionneurs, ces « personnages centraux du monde des arts » (André Chastel), de les comparer pour étudier les proximités et différences de goût à l’aune de leur dimension géographique, sociale et culturelle.

Intervenants (sous réserve) Arnaud Bertinet (université Panthéon-Sorbonne), Christophe Brouard (co-commissaire), Giancarla Cilmi, (EPHE, École du Louvre), Laure Dalon (musée de Picardie) Servane Dargnies (INHA), Éléonore Dérisson (École du Louvre), Nicole Garnier (Domaine de Chantilly, musée Condé), Vincenzo Mancuso (INHA), Nathalie Volle (Conservateur général honoraire du patrimoine) Comité scientifique Christophe Brouard (historien de l'art indépendant), Servane Dargnies (INHA), Mathieu Deldicque (musée Condé), Matteo Gianeselli (INHA), Vincenzo Mancuso (INHA) Nathalie Volle (co-commissaire) Lieu et horaire Domaine de Chantilly, Maison de Sylvie 9 H 45 - 19 H

Palma Le Jeune, Suzanne et les vieillards (détail), vers 1615-1620, huile sur toile, 130 x 292 cm, Abbaye royale de Chaalis, MJAC 346 © C2RMF / Thomas Clot


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ARCHITECTURE ET ARTS DÉCORATIFS AU MAGHREB ET AU MOYEN-ORIENT (xixE-xxE SIÈCLES). SOURCES, MÉTHODES ET ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE 4 avril

18 avril

Séance consacrée aux travaux de doctorants autour de Jean-Jacques Deluz (1930-2009) et Georges Wolff (1873-1970)

Architectural Mobilities: Large Data Approach


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L’iconographie musicale et l’art occidental II – Lieux et espaces en musique 5 mai

Sounds of the Tavern Historical Approaches to Musical Performance in the Early Modern Public House

Vin, musique et tempérance dans la peinture européenne entre le xvie et le xviie siècle

17 mai

Le musicien des jeux dans la Rome antique. Performance, acoustique et lieux de spectacle

Séminaires Les métiers de la musique dans la Grèce ancienne : espaces publics et sacrés

7 juin

Le salon de Madeleine Lemaire (1880-1910)

Le salon de Berthe de Rayssac (1846-1892)


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SÉMINAIRES

CYCLE

Architecture et arts décoratifs au Maghreb et au Moyen-Orient (xixe-xxe siècles). Sources, méthodes et actualité scientifique Que les contours en aient été déterminés par la colonisation, par les « modernités indigènes », par les conditions de la Guerre froide ou désormais par le système de la « starchitecture », l’architecture et les arts qui lui sont liés sur le pourtour sud et est méditerranéen, et au-delà dans la Péninsule arabique, constituent un vaste champ d’étude encore largement en friche. Les mêmes grands noms – Le Corbusier à Alger, Écochard à Beyrouth – sont indéfiniment travaillés, au détriment de l’appréhension d’un paysage plus riche et plus complexe, qui prend à revers bien des certitudes et questionne les circuits et les enracinements de la pratique architecturale et décorative au cours de la période contemporaine. Pour sa seconde année, le séminaire se centrera sur les sources et les méthodes que les chercheurs se donnent pour aborder ce parent pauvre de l’histoire de l’art et de la culture matérielle du monde contemporain, en termes de corpus, de découpages chronologiques et thématiques, de perspectives problématiques. Les séances offriront l’occasion de discuter les travaux européens les plus récents conduits dans le domaine. Responsables scientifiques Juliette Hueber (InVisu, CNRS/INHA), Claudine Piaton (InVisu, CNRS/INHA), Mercedes Volait (InVisu, CNRS/INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Walter Benjamin 15 H - 17 H

Bibliothèque Mouloud Feraoun à Alger, Larbi Merhoum architecte, 2004 © InVisu, 2013


SÉMINAIRES

Couverture du numéro 1 de la revue El-Emara [L’architecture], première revue d’architecture en langue arabe publiée au Caire entre 1939 et 1959 à l’initiative de l’architecte égyptien Said Korayem (1911-2005) (collection particulière)

4 AVRIL 2017

18 AVRIL 2017

Séance consacrée aux travaux de doctorants autour de Jean-Jacques Deluz (1930-2009) et Georges Wolff (1873-1970)

Architectural Mobilities: Large Data Approach

Les présentations porteront sur l’activité de deux architectes actifs en Algérie au xxe siècle. Le premier, Jean-Jacques Deluz, fait partie des architectes européens ayant accompagné la décolonisation : arrivé à Alger en 1956, il travaille à l’Agence du Plan d’Alger avec Gerald Hanning à qui il succède en 1959. Il exerce en libéral à partir de 1963, et commence à enseigner l’année suivante à l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger, et ce jusqu’en 1988. Le second, Georges Wolff, est l’auteur de la plupart des bâtiments publics construits durant la période coloniale à Oran, après un début de carrière internationale qui l’avait conduit en Tunisie, en Grèce et au Mexique. Intervenants Mourad Bouzar (université Panthéon-Sorbonne, ESBA, Alger) Nabila Metair (Université Panthéon-Sorbonne)

Les articles de presse qui permettent de documenter les réalisations des architectes d'Europe centrale au Moyen-Orient et en Afrique durant la Guerre froide constituent de vastes réservoirs de données, qui appellent l'invention de nouvelles méthodes de fouille et de traitement de l'information. La réflexion méthodologique proposée s'appuiera en particulier sur des recherches relatives à des architectes polonais actifs au Koweit et en Iraq dans les années 1960-1980. Intervenant Lukasz Stanek (Manchester Architecture Research Centre)

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SÉMINAIRES

CYCLE

L’iconographie musicale et l’art occidental II – Lieux et espaces en musique Dans le prolongement d’une première session dédiée aux représentations des pratiques musicales et à leurs significations, la deuxième édition du séminaire L’iconographie musicale et l’art occidental sera consacrée aux représentations de la musique dans les lieux et espaces où s’accomplit la performance musicale. On envisagera ces performances dans leurs dimensions vécues, mentales aussi bien que leurs représentations visuelles. Qu’ils soient réels ou fictifs, qu’ils inscrivent la musique dans une construction spéculative du monde, ces lieux et espaces sont de différentes natures : parfois clos (studiolos, villas aristocratiques, chapelles et églises réservées à une communauté), parfois semi-ouverts et incluant différents acteurs sociaux selon des logiques sélectives (églises accueillant des fidèles, salons de musique, salles de concert, opéras), ou encore ouverts (performances en plein air, représentations de la musique dans sa relation à la totalité du cosmos). En partenariat avec l’Institut de recherche en musicologie (UMR 8223 – CNRS, université Paris-Sorbonne, BnF, ministère de la Culture et de la Communication) et l’UFR Musique et musicologie, université Paris-Sorbonne Comité scientifique Sébastien Biay (INHA), Frédéric Billet (université Paris-Sorbonne), Florence Gétreau (CNRS-IReMus), Fabien Guilloux (CNRS-IReMus), Isabelle Marchesin (INHA)

Titien, La Bacchanale des Andriens (détail), v. 1523-1526, huile sur toile, Madrid, Museo del Prado


SÉMINAIRES

Barthel Beham, Country Fair (détail), v. 1530, gravure sur bois

5 MAI Sounds of the Tavern - Historical Approaches to Musical Performance in the Early Modern Public House Après quelques considérations sur les sources primaires, l’historiographie récente et l’histoire des conceptions de l’espace, cette présentation explorera les interactions entre sujets sociaux, environnements physiques et contextes situationnels qui ont influencé la représentation en milieu populaire des performances musicales dans les tavernes et les auberges du début de l’époque moderne. Le champ d’investigation portera sur l’Angleterre et les pays de langue germanique entre 1400 et 1800. Intervenant Beat Kümin (Warwick University, Coventry)

Vin, musique et tempérance dans la peinture européenne entre le xvie et le xviie siècle Cette nouvelle réflexion sur la tradition dionysiaque dans l’art moderne entend approfondir le rôle qu’y joue la tempérance en rapport au vin et à la musique, dans le prolongement de la Bacchanale des Andriens de Titien. En se concentrant sur la consommation du vin, sur les objets et la gestuelle qui l’accompagnent, ainsi que sur le contexte, notamment musical, dans laquelle elle est mise en scène, cette enquête vise au déchiffrement d’une sorte de langage du vin dans l’art des xvie et xviie siècles. Intervenant Philippe Morel (université Panthéon-Sorbonne) Répondant Florence Gétreau (CNRS / IReMus) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H - 21 H

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SÉMINAIRES

Pélike attique à figures noires (vers 500 av. J.-C.), New York, Metropolitan Museum of Art

17 MAI 2017 Le musicien des jeux dans la Rome antique. Performance, acoustique et lieux de spectacle

Les métiers de la musique dans la Grèce ancienne : espaces publics et sacrés

Les lieux des spectacles à caractère musical à Rome et dans l’empire se résument aux édifices publics qui ont vocation à accueillir des spectacles précis : théâtre et odéon pour les représentations scéniques et poétiques, où la musique est une composante essentielle des performances ; cirque et amphithéâtre, où la musique est réduite à un rôle signalétique et accessoire. Nous essaierons de voir dans quelle mesure ces lieux sont adaptés à leur fonction autre. La rue, espace du sonore, sera également évoquée. Au-delà de cette évocation, nous soulèverons les difficultés qu’il y a parfois à documenter les lieux et les espaces de la musique à l’aide de l’iconographie.

L’analyse des représentations figurées permet d’identifier les lieux de l'acte musical dans la Grèce antique. Les événements religieux et civils les plus significatifs de la polis grecque étaient en effet caractérisés par des performances musicales confiées à des musiciens professionnels – ces événements sonores se développaient principalement dans les espaces publics, en particulier ceux dédiés aux spectacles, aux rites religieux et à l’éducation. Mais, les images montrent aussi comment la musique joua un rôle central dans certaines activités de l’espace domestique, notamment lorsqu’elle est associées aux femmes ou aux banquets.

Intervenant Christophe Vendries (université Rennes 2)

Intervenant Daniela Castaldo (Università del Salento, Lecce) Répondant Béatrice Caseau-Chevallier (université Paris-Sorbonne) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Nicolas - Claude Fabri de Peiresc 15 H - 18 H


SÉMINAIRES

Jean Béraud, La Soirée, v. 1880, huile sur toile, Paris, musée Carnavalet

7 JUIN 2017 Le salon de Madeleine Lemaire (1880-1910)

Le salon de Berthe de Rayssac (1846-1892)

Cette séance se propose d’interroger l’iconographie musicale du salon musical mondain sous la IIIe avec une attention particulière pour celui de Madeleine Lemaire (1845-1928). Du début des années 1880 à 1910, cette artiste-peintre et femme du monde organisa dans son atelier-salon de la rue Monceau, des rendez-vous musicaux courus par le Tout-Paris et dont la médiatisation fut assurée par la presse et l’image.

Entre le lendemain de la guerre franco-prussienne et le début des années 1880, Berthe de Rayssac a accueilli dans son petit salon parisien des philosophes, mathématiciens, théologiens, écrivains, ainsi que des artistes – peintres et musiciens. L’iconographie générée dans ce contexte permet d’envisager l’atmosphère et les goûts propres à cet espace oublié, et d’évaluer le rôle de l'imaginaire musical dans le renouvellement des arts visuels à l’aube du symbolisme.

Intervenant Fabien Guilloux (CNRS/IReMus)

Intervenant Sarah Hassid (université Panthéon-Sorbonne) Répondant (sous réserve) Barthélémy Jobert (université Paris-Sorbonne) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Walter Benjamin 15 H - 18 H

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4 avril

2 mai

12 mai

Autour d'Élie Faure

Formes et espaces d’écoute dans l’art contemporain

À propos d’un livre d’architecture 11 avril

Rencontre autour de l'ouvrage de Jean Wirth, Villard de Honnecourt, architecte du xiiie siècle

19 avril

Rencontre autour de l'ouvrage dirigé par Viviane Delpech : Violletle-Duc : villégiature et architecture domestique

21 avril

Rencontre autour de l'ouvrage d'Isabelle Backouche, Paris transformé, Le Marais 1900-1980 : de l'îlot insalubre au secteur sauvegardé

Matisse et le coup du bambou

Les Conférences Richelieu Colbert 4 avril

L’épave de la JeanneElisabeth et son trésor d’argent (1755)

23 mai

Le japonisme au théâtre : les maquillages de kabuki dits kumadori dans la collection d’Edward Gordon Craig

13 juin

Les choses de Paul Poiret vues par Georges Lepape


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9 mai

Rencontre autour de l'ouvrage de Jacques Lucan, Précisions sur un état présent de l’architecture

16 mai

Rencontre autour de l'ouvrage d'Antoine Gournay, La Maison chinoise, construire et habiter en Chine à la fin de l'époque impériale

19 juin

Rencontre autour de l'ouvrage de Valérie Nègre, L'art et la matière. Les Artisans, les architectes et la technique (1770-1830)

Conférences et tables rondes


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CONFéRENCES ET TABLES RONDES

4 avril 2017

Autour d’Élie Faure Élie Faure (1873-1937) fut une des figures les plus déterminantes pour l’histoire et la critique d’art du premier tiers du xxe siècle, où il insuffla une vision inspirée de la philosophie de Frédéric Nietzsche et de l’enseignement d’Henri Bergson. Pendant un bon quart de siècle, Élie Faure fut, tant à cause de ses écrits que de son enseignement à l’université populaire, le porte-étendard le plus visible et, à certains égards, le plus atypique de l’histoire de l’art en France. Une certaine actualité se fait jour autour de divers aspects de ses rapports à l’art : exposition sur sa pratique de collectionneur et d’amateur de l’art de son temps, ré-édition prochaine de son Histoire de l’art, (1909-1914), retour critique sur ses écrits et sa pensée dans la revue électronique Regards croisés. En écho

à ces manifestations, l’INHA réunit divers intervenants ayant initié ou participé à cette reconsidération d’Élie Faure. Intervenants (sous réserve) Charles Ficat (éditeur) Juliette Hoffenberg (commissaire) Johanne Lamoureux (INHA  /   université de Montréal) Muriel Van Vliet (philosophe, chercheure associée CEPA, université Panthéon-Sorbonne) Responsable scientifique Johanne Lamoureux (INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Walter Benjamin 18 H - 20 H

Pablo Picasso, Portrait d'Elie Faure (détail), 1922, crayon sur papier, 32 x 26 cm, collection particulière


CONFéRENCES ET TABLES RONDES

2 MAI 2017

Formes et espaces d’écoute dans l’art contemporain S’intéressant aux enjeux à la fois artistiques et sociaux des phénomènes d’attention et d’inattention, de concentration et de distraction, la théoricienne Anne Zeitz relira la pratique de l’artiste américain Max Neuhaus (1939-2009) au prisme des théories de l’attention. En guise de réponse, l’historien de l’art et commissaire Daniele Balit reviendra sur l'exposition Max Feed tenue au Frac Franche-Comté en 2016, qui abordait l'héritage de Max Neuhaus et en particulier la notion de topographie perceptive. Anne Zeitz est la lauréate 2016 de l’aide à la mobilité mise en place par l’INHA et l’Institut français en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication – Direction générale de la création artistique. Ce prix soutient la recherche française portant sur la création artistique des années 1960 à nos jours et sa mise en réseau internationale.

En partenariat avec l'Institut français et le ministère de la Culture et de la Communication Direction générale de la création artistique Responsable scientifique Elitza Dulguerova (INHA) Intervenants Daniele Balit (historien de l’art et commissaire indépendant) Anne Zeitz (université Rennes 2) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H - 20 H

Max Neuhaus, Listen, 1979, carte postale, © The Estate of Max Neuhaus

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CONFéRENCES ET TABLES RONDES

12 mai 2017

Matisse et le coup du bambou Spécialiste de l’art européen et américain du xxe siècle, Yve-Alain Bois s’intéressera à la canne de bambou comme instrument de dessin pour Henri Matisse. Cette pratique inhabituelle est directement liée à la découverte, dès les années 1900, qu’il lui est impossible de mettre au carreau un dessin en vue d’une grande composition, puisque la qualité d’une couleur se modifie en fonction de la quantité de surface qu’elle recouvre. À la fin des années 1940, alors qu’il décore la Chapelle du Rosaire à Vence, Matisse a encore recours à cet outil particulièrement difficile à manier. Mais si l’usage de la canne va de soi pour certains muraux, il semble paradoxal pour le

Chemin de Croix dont les quatorze stations sont d’abord esquissées séparément sur papier à leur échelle définitive. Et s’il s’agissait cette fois pour Matisse, dans cette œuvre délibérément sauvage, de trouver le moyen de perdre le contrôle? Intervenant Yve-Alain Bois (School of Historical Studies, Princeton) Responsable scientifique Elitza Dulguerova (INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 18H-20H

Henri Matisse dessinant La Danse, (2001.25.50), 1931, photographe non identifié, collection des photographies, archives de la Fondation Barnes © 2017 The Barnes Foundation / Succession H. Matisse


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CONFéRENCES ET TABLES RONDES

CYCLE

Les Conférences Richelieu Colbert Ce cycle de conférences organisé conjointement par la BnF et l’INHA met en valeur les collections des deux institutions. Lors de chaque séance, un conservateur de la BnF ou de l'INHA et un universitaire, chercheur ou spécialiste présentent un document phare sorti exceptionnellement des collections. En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France dans le cadre de la réouverture du Site Richelieu, Bibliothèques, Musée, Galeries

4 AVRIL 2017

23 MAI 2017

L’épave de la Jeanne-Elisabeth et son trésor d’argent (1755)

Le japonisme au théâtre : les maquillages de kabuki dits kumadori dans la collection d’Edward Gordon Craig

La Jeanne-Elisabeth sombra le 14 novembre 1755 au large de Maguelone (Hérault), alors qu’elle joignait Marseille depuis Cadix. Le navire transportait essentiellement 200 tonneaux de blé et 24 000 « piastres », de grosses pièces d’argent espagnoles. Malgré son pillage, l’épave a révélé un ensemble de plus de 3 800 monnaies qui furent principalement frappées dans les ateliers américains de Lima, Mexico et Potosi au cours de la première moitié du xviiie siècle. Elles ont été déposées au département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF pour étude et restauration. Intervenants Jérôme Jambu (BnF) Marine Jaouen (DRASSM -Marseille) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 18 H 15 - 19 H 30

La collection du théoricien du théâtre Edward Gordon Craig (1872-1966) contient une série remarquable d’estampes japonaises représentant des kumadori. Ces maquillages sont employés dans un des répertoires classiques du kabuki où ils caractérisent chaque rôle. Outils au service du jeu de l’acteur, ils font écho aux réflexions de Craig sur l’usage des masques. Leur étude apporte un nouvel éclairage sur le japonisme au théâtre au début du xxe siècle. Intervenants Coralie Castel (BnF) Pascal Griolet (Inalco) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 18 H 15 - 19 H 30


CONFéRENCES ET TABLES RONDES

Les choses de Paul Poiret vues par Georges Lepape, (détail), Paris, imprimerie Maquet, 1911, 12 planches coloriées au pochoir, rehauts d’or et d’argent, bibliothèque de l’INHA, collections Jacques-Doucet

13 JUIN 2017 Les choses de Paul Poiret vues par Georges Lepape Si Paul Poiret fut un créateur de modes révolutionnaire, il innova tout autant dans la diffusion de l’image de cette femme nouvelle, élaborée par ses soins au cours des années 1907-1912. L’un des éléments forts de sa stratégie commerciale et artistique fut l’album commandé en 1911 à un jeune dessinateur, Georges Lepape, qui trouva là l’occasion de rompre avec la traditionnelle gravure de mode. Intervenants Anne-Elisabeth Buxtorf (INHA) Philippe Thiébaut (INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 18 H 15 - 19 H 30

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CONFéRENCES ET TABLES RONDES

CYCLE

À propos d’un livre d’architecture Dans une lettre qu’il adressait à Louis Grodecki au sujet d'Architecture gothique et pensée scolastique, Erwin Panofsky écrivait : « Des études de ce type ne peuvent se justifier qu’avec des contradictions qui la prolongent. » Assurément, beaucoup d’ouvrages suscitent un intérêt critique et appellent de semblables débats. C’est pourquoi l’Institut national d’histoire de l’art a créé, sur une proposition de Christine Mengin, le cycle À propos d’un livre d’architecture, qui a pour objet de mettre à l’honneur un ouvrage traitant d’histoire de l’architecture et/ou de la construction. Présenté par son ou ses auteurs, le volume est alors placé dans le champ critique par un discutant. Au-delà d’une simple présentation, il s’agit donc, de la part de ou des auteurs, de partager les réflexions engendrées par l’ouvrage, de faire état d’une pensée, d’une méthodologie ou d’une doctrine et, sur le fondement d’un dialogue, de favoriser les débats. Ni didactique ni polémique, on l’aura compris, ce dialogue est voué à être dialectique. Responsables scientifiques Abel Debize (INHA) Arnaud Timbert (INHA)

Couverture de De Architectura Libri Decem (détail), Marcus Vitruvius Pollio, éd. 1649


CONFéRENCES ET TABLES RONDES

Villard de Honnecourt, Album de dessins et croquis, v. 1201-1300, BnF

11 AVRIL 2017

19 AVRIL 2017

Rencontre autour de l'ouvrage de Jean Wirth, Villard de Honnecourt, architecte du xiiie siècle

Rencontre autour de l'ouvrage dirigé par Viviane Delpech, Viollet-le-Duc : villégiature et architecture domestique

L'album de Villard de Honnecourt est le seul document personnel que nous ait laissé un architecte du xiiie siècle. Connu et exploité par les historiens de l'art et de l'architecture dès le xixe siècle, il a été considéré comme l'œuvre d'un amateur depuis les années 1970. Jean Wirth reprend le problème à partir de l'étude philologique des écritures contenues dans le manuscrit et montre qu'il faut attribuer à Villard les pages dont les dessins techniques relatifs à la construction passaient pour l'œuvre d'un continuateur. Dans une série de chapitres alertes, il analyse ensuite l'art du dessin et son adaptation à la multiplicité des tâches, du dessin d'après nature au relevé architectural. Intervenants Jean Wirth (université de Genève) Daniel Russo (université de Bourgogne) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 17 H - 19 H

L'activité d'architecte-bâtisseur de Viollet-le-Duc est souvent occultée par son action de restaurateur du patrimoine médiéval. Les chantiers, les projets et les écrits à ce sujet sont pourtant prolifiques, ce qui justifie pleinement une réflexion renouvelée sur ses travaux. De ses chantiers à ses projets avortés, de ses théories à la transmission de ses enseignements en la matière, cet ouvrage présente l’apport de Viollet-le-Duc à l’architecture domestique, à l’habitation de son temps, par le biais de treize contributions. Intervenants Fabienne Chevallier (université Rennes 2) Viviane Delpech (université de Pau et des Pays de l'Adour) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H -19 H 30

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CONFéRENCES ET TABLES RONDES

Passage Bullourde, XXe siècle, © Pavillon de l'Arsenal n°6318

21 AVRIL 2017

9 MAI 2017

Rencontre autour de l'ouvrage d'Isabelle Backouche, Paris transformé, le Marais 19001980 : de l'îlot insalubre au secteur sauvegardé

Rencontre autour de l'ouvrage de Jacques Lucan, Précisions sur un état présent de l’architecture

Aujourd’hui, le Marais est un secteur sauvegardé et jouit d’une forte attractivité touristique et commerciale, alors qu’il était au cœur d’un Paris industrieux et populaire jusque dans les années 1980. Sa partie sud, au bord de la Seine, est l’un des dix-sept îlots insalubres parisiens délimités en 1920. Emblématique du Paris historique, il a suscité de nombreux programmes, projets, débats et combats avant et après la décision de sa sauvegarde au titre de la loi Malraux de 1962. L’historienne Isabelle Backouche observe à la loupe cette transformation urbaine à l’échelle de la capitale en réunissant tous les acteurs impliqués (pouvoirs politiques, administration, architectes, propriétaires, locataires, commerçants, associations, hommes de lettres et savants).

1985 - 2015 : les réalisations architecturales semblent manifester une telle diversité qu’il paraît vain de vouloir identifier parmi elles de possibles points communs ou de grands principes partagés. Pourquoi ne pas les considérer individuellement et les accepter dans leur singularité? Jacques Lucan propose une toute autre lecture. Il offre une compréhension inédite des problématiques architecturales les plus importantes de ces trente dernières années, articulée autour des thèmes essentiels qui sous-tendent l’art et la manière de concevoir un bâtiment. Il aborde les questions fondamentales qui sont au coeur même de la réflexion et du travail de l’architecte.

Intervenants Isabelle Backouche (EHESS) Pierre Pinon (ENSA Paris-Belleville)

Intervenants Jacques Lucan (École Polytechnique fédérale de Lausanne, École d'architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée), Gilles Marseille (université de Lorraine), Laurent Stalder (École Polytechnique fédérale de Lausanne)

Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 10 H - 12 H

Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 17 H -19 H


CONFéRENCES ET TABLES RONDES

Porte principale d'une maison particulière à Qufu, XXe siècle, © A. Gournay

16 MAI 2017

19 JUIN 2017

Rencontre autour de l'ouvrage d'Antoine Gournay, La maison chinoise, construire et habiter en Chine à la fin de l'époque impériale

Rencontre autour de l'ouvrage de Valérie Nègre, L'art et la matière. Les artisans, les architectes et la technique (1770-1830)

Dans ce livre, il est question d'architecture, mais pas seulement : cet ouvrage vise à montrer comment le système de construction et d’aménagement de l’espace propre à la Chine ancienne se conjugue avec une certaine façon d’habiter et de vivre « domestiquement ». Il entreprend ainsi ce que l’on pourrait appeler une archéologie de l’habitat domestique : montrer et expliquer comment, dans l’architecture et l’aménagement de la maison, tout se tient et forme un système technique cohérent ; comment « grande architecture » et architecture « vernaculaire » s’articulent. Intervenants Antoine Gournay (université de Paris-Sorbonne) Catherine Bodolec (EHESS) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H - 19 H 30

Le livre examine les savoirs d'artisans et d'architectes constructeurs en décrivant leurs manières d'écrire et de dessiner la technique. Il montre que ces derniers innovent, participent au mouvement d'esthétisation de la technique et contribuent à redéfinir l'architecture au tournant des xviiie et xixe siècles. Intervenants (sous réserve) Robert Carvais (CNRS, Centre de théorie et analyse du droit, UMR 7074 – université Paris Ouest Nanterre La Défense) Rosella Froissart (Aix-Marseille université) Jean-Michel Leniaud (École nationale des chartes) Valérie Nègre (ENSA Paris-la-Villette) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 17 H -19 H

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Les lundis numériques de l’INHA 10 avril

Les archives du Web, patrimoine et histoire

22 mai

Paris Past and Present, Digitally Reconstruct the Lost Monuments of Medieval Paris in 3D

12 juin

Onoma : un référentiel d'acteurs du ministère de la Culture ancré dans le Web sémantique

Ateliers numériques Les TIC et l’art 18 mai

OpenTheso, Ginco : conception de thésaurus


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Ateliers numériques

CYCLE

Les Lundis numériques de l’INHA L’INHA effectue depuis plusieurs années une veille active dans le domaine des humanités numériques avec un accent porté sur ce qui touche au domaine visuel. De nombreux contacts et échanges sont régulièrement établis entre les différentes composantes de l’établissement et diverses équipes sur des problématiques et des projets concernant les enjeux, les représentations, les aspects techniques ou les questions juridiques liés à l’histoire de l’art et à l’image. Comité scientifique Mustapha Alouani (INHA), Anne-Laure Brisac-Chraïbi (INHA), Antoine Courtin (INHA), Élodie Desserle (INHA), Dominique Filippi (INHA), Chloé Gautier (INHA), Juliette Hueber (Laboratoire InVisu, CNRS / INHA), Pierre-Yves Laborde (INHA), Antonio Mendes (Laboratoire InVisu, CNRS / INHA) Suivez les lundis numériques de l’INHA sur twitter : #LundisNum

10 AVRIL 2017

22 MAI 2017

Les archives du Web, patrimoine et histoire

Paris Past and Present, Digitally Reconstruct the Lost Monuments of Medieval Paris in 3D

En 2016, la fondation Internet Archive célèbre ses vingt ans et la BnF et l’Ina les dix ans du dépôt légal du Web en France. Les archives du Web sont aujourd’hui un objet patrimonial identifié, pris en charge institutionnellement et dont les fonds sont pléthoriques. Après être revenu sur quelques spécificités de ce patrimoine nativement numérique, qui invitent à étudier les coulisses des collectes, à ouvrir les boîtes noires, à penser la diversité des acteurs et des modes de gouvernance, cette intervention s’attache à présenter les défis de l'exploitation de ces archives, en s’appuyant sur trois projets : le projet ANR Web90 ; le projet Corpus Web 2016 avec la BnF ; et le projet CNRS ASAP en partenariat avec la BnF et l’Ina consacré aux collectes du Web et des réseaux socio-numériques lors des attentats de 2015. Intervenant Valérie Schaffer (Institut des sciences de la communication, CNRS / Paris-Sorbonne / UPMC) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H - 19 H 30

À travers l’exemple de la chapelle de la Vierge de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, cette conférence présentera le projet Paris Past and Present (http://paris.cdh.ucla.edu/), recherche collaborative et projet pédagogique en ligne, dont l’objectif est la reconstruction numérique des monuments perdus du Paris médiéval. Chef d’œuvre célèbre mais disparu de l’architecte Pierre de Montreuil, la chapelle de la Vierge est une des plus grandes énigmes du Paris gothique. Sa reconstruction numérique en 3D répond non seulement à d’importantes questions à propos de sa taille et de son style, mais permet également une meilleure compréhension de sa place au sein de l’architecture parisienne du xiiie siècle. Intervenant Meredith Cohen (UCLA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H - 19 H 30


Ateliers numériques

Internet Archive, Smarty smart smart that's me © Jason Scott

12 JUIN 2017 Onoma : un référentiel d'acteurs du ministère de la Culture ancré dans le Web sémantique Le système d'information documentaire du MCC est constitué d'une juxtaposition de fonds. L'absence de fichier d'autorités partagé entre les différents producteurs ne permet pas de retrouver facilement l'ensemble des données sur un acteur ou de disposer des informations utiles à son identification. L'objectif du projet Onoma est de passer de listes d'acteurs propres à chaque fonds à une base de données unique construite sur un noyau commun d'informations normalisées et contrôlées. Quantité de ressources sur les acteurs sont d'ores et déjà disponibles sur le Web. Les technologies du Web sémantique offrent l'opportunité d'interconnecter ces données, de décloisonner les fonds et de partager les connaissances. Le référentiel Onoma se définit

comme une contribution à cet écosystème dans lequel l'effort d'amélioration de la qualité des données est mutualisé entre plusieurs institutions au bénéfice de toutes. Les acteurs constituent un mode d'accès privilégié aux ressources pour les internautes, qui soumettent régulièrement des suggestions de correction ou d'enrichissement. Le projet cherchera à exploiter les technologies du Web social pour faciliter ces contributions. Intervenant Katell Briatte (Cheffe du département des systèmes d'information patrimoniaux, Coordinatrice du programme HADOC, ministère de la Culture et de la Communication) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18 H - 19 H 30

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Ateliers numériques

CYCLE

Les TIC et l’art Depuis 2008, l’équipe du laboratoire InVisu (CNRS  /  INHA) organise des ateliers d’initiation à des ressources et à des outils numériques pour la recherche en histoire de l’art. Les thématiques présentées sont choisies en fonction des évolutions technologiques, des axes méthodologiques qu’elles recouvrent, tout comme du degré de familiarité des participants avec l’outil informatique. Le format des ateliers a évolué au fil du temps pour mieux correspondre aux besoins de la discipline en termes de collecte et de traitement, de sauvegarde, d'organisation et d'interopérabilité des données. Ils conservent cependant toujours un objectif de compréhension et de prise en main rapide des outils grâce à leur manipulation immédiate dans une salle équipée d’ordinateurs. Ces ateliers sont donc complémentaires des autres cycles de présentations numériques régulièrement programmés à l’INHA. Responsables scientifiques et formateurs Juliette Hueber (InVisu, CNRS / INHA) Antonio Mendes da Silva (InVisu, CNRS / INHA)

18 MAI 2017 OpenTheso, Ginco : conception de thésaurus Les outils de conception et de gestion de listes d’autorités, taxonomies, thésaurus ou plus globalement ontologies, sont indispensables à la mise en place de l’ossature technique des bases de données dans le contexte du Web sémantique. Ils doivent permettre de créer et de distinguer des concepts et des termes, de gérer l’ensemble des relations (équivalence, hiérarchie, association...) ainsi que l’import et l’export de vocabulaires dans des formats interopérables tels que SKOS / RDF. Cet atelier présentera deux de ces outils que sont OpenTheso (CNRS) et Ginco (ministère de la Culture et de la Communication). Des exercices de prise en main seront proposés aux participants.

Intervenants Juliette Hueber (InVisu, CNRS / INHA) Antonio Mendes da Silva (InVisu, CNRS / INHA) Pierre Mounier (InVisu, CNRS / INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle André Chastel 9 H - 18 H


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Du 21 avril au 8 juillet

Le Caire sur le vif. Beniamino Facchinelli, photographe (1875-1895)

Exposition


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Exposition

DU 21 AVRIL AU 8 JUILLET 2017

Le Caire sur le vif. Beniamino Facchinelli, photographe (1875-1895) Redécouvert très récemment par le recoupement de recherches de spécialistes de la photographie et du Moyen Orient, le travail de Beniamino Facchinelli réalisé au Caire entre 1875 et 1895 sera présenté pour la première fois à l’Institut national d’histoire de l’art du 21 avril au 8 juillet 2017, illustré par une sélection de tirages originaux, ouvrages scientifiques et cartes postales d’époque. Établi au Caire au cours des années 1870, Beniamino Facchinelli a réalisé quelque 1 200 vues de ses rues et de ses monuments. Certaines répondent à des commandes passées par des amateurs français ou britanniques engagés dans la conservation et la restauration des monuments du Caire, et s’attachent à en documenter au plus près la physionomie. D’autres saisissent la ville au quotidien, sa vie et les mouvements humains, animaux dans ses rues. Certaines se distinguent par l’originalité de leur facture proche de l’instantané et toutes par leur style documentaire. Elles fournissent à ce titre un témoignage inédit et original de l’univers architectural, ornemental et urbain cairote avant les grandes restaurations du début du xxe siècle. L’exposition présentée à l’INHA résulte des travaux plus généraux menés par le laboratoire InVisu (CNRS / INHA) sur l’iconographie du patrimoine monumental du Caire. Elle présente un inventaire photographique des architectures civiles, religieuses et des constructions modernes ou pittoresques à la fin du xixe siècle. Elle revient également sur les techniques photographiques utilisées par Facchinelli, ainsi que sur la circulation de ses images dans les milieux aussi bien savants qu’artistiques. À l’occasion de cette exposition, un colloque se tiendra à l’INHA le 17 mai 2017 rassemblant des historiens de la photographie et de l’architecture, afin de dresser un bilan des enseignements que peut livrer aujourd’hui ce corpus. En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France Commissariat Thomas Cazentre (BnF) Jérôme Delatour (INHA) Mercedes Volait (InVisu, CNRS / INHA) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Roberto Longhi du mardi au samedi 14 H 30 - 19 H 30

Beniamino Facchinelli, Éléments de décor déposés au musée arabe du Caire aujourd’hui musée d’Art islamique, (détail), v.1875-1895, bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art


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Du 25 février au 25 juin

Sérénissime ! Venise en fête, de Tiepolo à Guardi

Du 16 mars au 25 juin

Or virtuose à la cour de France. Pierre Gouthière (1732-1813)

Du 17 mars au 21 juin

Bistrot ! de Baudelaire à Picasso

Du 18 mars au 19 juin

Charles Percier (1764-1838) – Architecture et design


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Du 18 mars au 28 août

Jardin infini. De Giverny à l'Amazonie

Du 24 mars au 2 juillet

Tintamarre ! Instruments de musique dans l'art, 1860-1910

Du 17 mars au 21 juin

Mathurin Méheut, impressions gravées

Sur les cimaises


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SUR LES CIMAISES

Février - juillet 2017

Entre février et juillet 2017, une trentaine d'œuvres issues des collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art seront présentées dans plusieurs expositions temporaires, à Paris et en région.

Sérénissime ! Venise en fête, de Tiepolo à Guardi Cette exposition est fondée sur la réunion inédite d'une quarantaine d'œuvres d'artistes vénitiens du xviiie siècle ayant trait aux fêtes, spectacles et autres événements organisés dans la Cité des Doges. La bibliothèque de l'INHA prête un recueil de gravures décrivant la Régate courue à Venise en l'honneur d'Edward, duc d'York le 4 juin 1764 – recueil ouvert sur une scène de pêche à l'orque – six gravures décrivant les fêtes données à Venise le 22 janvier 1782 pour le grand duc et la grande duchesse de Russie et une gravure illustrant la régate du 4 mars 1709 pour le divertissement de sa majesté le roi Frédéric IV du Danemark. Musée Cognacq-Jay, Paris du 25 février au 25 juin 2017

Or virtuose à la cour de France. Pierre Gouthière (1732-1813) Cette exposition préparée conjointement par le musée des Arts décoratifs et la Frick Collection de New York est consacrée à Pierre Gouthière, bronzier parisien et l'un des plus grands ciseleursdoreurs français de sa génération. Elle aura pour ambition de réunir quelques-uns des chefsd'œuvre de Gouthière et exposera pour la première fois ensemble des pièces ayant été réalisées par l'artiste pour ses plus grands mécènes, le duc d'Aumont, la comtesse du Barry, la duchesse de Mazarin et la reine Marie-Antoinette. La bibliothèque de l'INHA prête un manuscrit de dessins, Recueil de desseins. Modèles de pendules, des années 1755-1780. Musée des Arts décoratifs, Paris du 16 mars au 25 juin 2017

Bistrot ! de Baudelaire à Picasso La première grande exposition de la nouvelle Cité du Vin à Bordeaux a pour sujet les cafés et la place qu'ils occupent dans l'art, la littérature et la société, où ils sont présents avec force depuis plus de trois siècles. La bibliothèque de l'INHA prête trois estampes et un dessin : Le Café de la Nouvelle Athènes de Jean-Louis Forain, eau-forte effectuée vers 1876, Ducarre aux Ambassadeurs, lithographie de Henri de Toulouse-Lautrec de 1893, Aux Ambassadeurs, Mlle Bécat, Chanteuse de Café-Concert de Edgar Degas, lithographie, vers 1875 et Montparnasse, garçonne au café, gouache de Serge Choubine datée des années 1920-1930. La Cité du Vin, Bordeaux du 17 mars au 21 juin 2017


SUR LES CIMAISES

Giorgio Fossati (1706-1785), Furlanetto, Giovanni Maria (17?? -18??), Mauri, Girolamo (173?181?), Régate courue à Venise en l'honneur d'Edward, duc d'York, le 4 juin 1764, eau-forte et burin exemplaire colorié, argenté et doré. Planche 1 : la pêche à l'orque, embarcation de Francesco Vendramin imaginée par les cousins Mauri, Paris, bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, collections Jacques-Doucet

Serge Choubine (1900-1931), Montparnasse, garçonne au café, vers 1920-1930, gouache, Paris, bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, collections Jacques-Doucet

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SUR LES CIMAISES

Février - juillet 2017

Charles Percier (1764-1838) – Architecture et design Consacrée à l'œuvre de l'architecte Charles Percier, (1764-1838), cette exposition rassemble environ 140 œuvres, tableaux, dessins, meubles, objets d'art et porcelaines, provenant des collections du château de Fontainebleau ou empruntés dans des collections françaises et étrangères, publiques ou privées. La bibliothèque de l'INHA prête l'ouvrage suivant : Collection des prix de l'Académie d'architecture – premier prix de Percier (cote : Fol est 441). L’exposition sera présentée successivement à New York, au Bard Graduate Center Gallery du 15 novembre 2016 au 15 février 2017 puis au château de Fontainebleau du 15 mars au 19 juin 2017. Château de Fontainebleau du 18 mars au 19 juin 2017

Jardin infini. De Giverny à l'Amazonie L'exposition est consacrée à la thématique du jardin en collaboration avec la manifestation « L'art dans les jardins » qui prendra place dans la ville de Metz durant l'été 2017. La bibliothèque de l'INHA prête six planches gravées du treizième cahier des Jardins anglo-chinois de Georges-Louis Le Rouge (1712-1790), cartographe, graveur et architecte du xviiie siècle, ingénieur cartographe du roi Louis xv. Ces planches illustrent le désert de Retz et plus particulièrement la carte générale du désert, le rocher, une vue perspective de la colonne, le temple au dieu Pan, la petite porte de la maison chinoise et une vue de la glacière (cote : 4 Rés 216(3)). Centre Pompidou - Metz du 18 mars au 28 aoÛt 2017

Tintamarre ! Instruments de musique dans l'art, 1860-1910 L'exposition se propose d'étudier la représentation des instruments de musique dans l'art de la fin du xixe et du début du xxe siècle, opérant un rapprochement inédit entre la Nouvelle Peinture et la musique, dans lequel la question du temps, qu'il s'agisse du temps qui passe ou de la contemporanéité, est l'une des spécificités. Dans ce questionnement, les instruments de musique représentent un intérêt particulier dans la mesure où ils sont à la fois un élément concret d'inscription dans une époque, par leur facture et d'un point de vue sociologique ou musicologique, et un élément qui induit le passage du temps, de manière suggestive ou explicite à travers le mouvement du musicien. L'INHA prête trois œuvres de son Cabinet d'estampes modernes : une lithographie en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec, Jane Avril, datée de 1893, une eau-forte de Édouard Manet, Le Guitarrero de 1861 et La Leçon de banjo de Mary Cassatt, une pointe sèche, vernis mou et aquatinte sur papier verdâtre de 1893. Musée des impressionnismes Giverny du 24 mars au 2 juillet 2017

Mathurin Méheut, impressions gravées L'exposition a pour objectif de montrer à la fois les gravures de Mathurin Méheut réalisées entre 1912 et 1926, mais aussi d'évoquer la collaboration de Méheut avec deux graveurs : Louis-Joseph Soulas (peintre graveur, 1905-1954) et Georges Beltrand (1881-1969) à qui l'artiste confie ses travaux de gravures pour l'illustration d'ouvrages. La bibliothèque de l'INHA prête cinq gravures sur bois représentant des animaux, pigeons, chouette, chèvres et canards. Musée Mathurin Méheut, Lamballe du 8 avril au 30 décembre 2017


SUR LES CIMAISES

Mary Cassatt (1844-1926), La Leçon de banjo, 1893, pointe sèche, vernis mou, aquatinte sur papier verdâtre, Paris, bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, collections Jacques-Doucet

Mathurin Méheut (1882-1958), Pigeons, chèvres et chouette, 1913, gravures sur bois, Paris, bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, collections Jacques-Doucet

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FESTIVAL 64

2, 3 et 4 juin 2017

Festival de l’histoire de l’art, 7e édition Créé en 2011, le Festival est une manifestation annuelle unique qui rassemble les amateurs et les spécialistes de l'histoire de l'art du monde entier. Conçu comme un carrefour des publics et des savoirs, il établit un dialogue fécond entre les œuvres et les mots à la croisée de la recherche, de la création et des métiers du patrimoine, sans oublier le monde de l'édition et du marché de l'art. De la peinture au cinéma, de la performance aux arts décoratifs, de l'architecture aux arts numériques, plus de deux cents événements sont proposés pour faire apprécier la richesse de l’histoire de l’art. Pour sa septième édition, le Festival se déroulera les 2, 3 et 4 juin 2017 au château et dans la ville de Fontainebleau, ainsi qu'à Avon, Barbizon et Milly-la-Forêt. Sa programmation, ouverte à tous les publics et accessible gratuitement, propose des conférences, des débats, des projections, des lectures, des concerts, des visites, ainsi que des ateliers pour enfants. Elle s'organise autour d'un thème, « Nature », d'un pays invité, les États-Unis, et d’un Forum de l'actualité. Elle propose également une section cinéma, Art & Caméra, un Salon du livre et de la revue d'art, des rencontres internationales étudiantes, et enfin une Université de printemps, consacrée à l'enseignement des arts à l'école. Un événement organisé par le ministère de la Culture et de la Communication, l'Institut national d'histoire de l'art et le château de Fontainebleau Direction scientifique Annick Lemoine (INHA) Retrouvez toute la programmation sur le site du festival : festivaldelhistoiredelart.com et l'actualité du Festival sur Facebook, Instagram et Twitter : #FHA17 Lieu Fontainebleau

Affiche du Festival de l'histoire de l'art 2017, Design : Philippe Apeloig


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Salle du Cerf et du Loup, © Sophie Lloyd – musée de la Chasse et de la Nature

Samuel L. Margolies, Man’s Canyon, 1936, Etching and aquatint on cream laid paper ; Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra, Collection, 1946.41

Nature

Fondation for American Art, de l'Annenberg Foundation et de la Kress Foundation, la programmation du Festival donnera la parole aux plus grands historiens de l’art américains, universitaires, conservateurs et critiques, provenant de tout le pays. Afin de rendre compte de la vitalité de l'art américain et de l'étude de l’histoire de l’art aux États-Unis, les principales institutions de recherche en histoire de l’art, the Clark Art Institute, the Center for Advanced Study in Visual Arts (CASVA) at the National Gallery of Art ou encore le Getty Research Institute, les universités, comme les musées, petits ou grands, du Crystal Bridges au Whitney Museum participeront au Festival à des titres divers.

La notion de nature sera entendue dans son sens large, comme l’ensemble des êtres et des réalités qui environnent l’Homme mais ne sont ni créés, ni organisés par lui. Comme telle, la nature englobe une grande partie de l’activité scientifique, investit la pensée mythico-religieuse, stimule l’imaginaire et sert de référence à l’esthétique. À travers les médiums artistiques et les domaines de l’histoire de l’art les plus variés, sans restrictions chronologiques ou spatiales, il s’agira d’interroger la nature autant comme inépuisable pourvoyeuse de formes à imiter que comme modèle d’activité créatrice. Est-il besoin de souligner que Fontainebleau, dont la forêt enchanta les poètes du règne des Valois avant de servir de motif aux peintres de l’École de Barbizon, est un lieu propice pour explorer ce thème ? États-Unis Elaborée par les meilleurs spécialistes américains et français, avec le généreux soutien de la Terra Fondation for American Art, Getty

Actualités Le Festival propose également de débattre des actualités de l’histoire de l’art dans le domaine de la recherche, de la politique muséale, de la conservation et de la valorisation des patrimoines, mais encore du marché de l’art, de l’enseignement et de la transmission des savoirs et des pratiques de l’histoire de l’art.


PUBLICATIONS 66

Cartophotographies. De l'art conceptuel au Land Art Larisa Dryansky L'Art & l'Essai, INHA / CTHS 336 pages 80 illustrations ISBN 978-2-7355-0850-1 19 avril 2017

À partir des années 1960, des artistes américains tels que Mel Bochner, Douglas Huebler, Dennis Oppenheim, Ed Ruscha et Robert Smithson vont utiliser cartes et photographies pour

s’approprier le territoire, accumulant trajets et relevés pour en faire les outils conceptuels préalables à la réalisation de leurs œuvres, étendant ainsi la pratique artistique ainsi que les limites de son exposition. Temps, paysage et espace deviennent de véritables médiums recouvrant la terre, le lieu d’exposition et même la peau, comme autant de surfaces permettant de transmettre l’idée que l’œuvre peut condenser l’image du monde et le repli du temps.

L'Esthétique de la technè Robert Klein, avec un avant-propos de Henri Zerner et une présentation de Jérémie Koering Collection Inédits, INHA 288 pages 12 illustrations ISBN 978-2-917902-37-0 25 avril 2017

Au milieu du xxe siècle, Robert Klein s’est attelé à une tâche immense : repenser l’art et son histoire à partir de la notion aristotélicienne de technè. Dans L’Esthétique de la technè, il montre

de quelle façon cette conception artificialiste de l’art irrigue l’essentiel de la pensée et de la production artistique du xvie siècle. L’œuvre maniériste, de Michel-Ange, Arcimboldo ou Cellini, a pour finalité de susciter la stupeur et l’émerveillement, autrement dit d’amener le spectateur à s’interroger sur les procès techniques qui l’ont fait advenir sous cette forme. Klein conteste ainsi le privilège de l’idée sur les moyens et offre une nouvelle vision, « aristotélicienne » plutôt que néoplatonicienne et idéaliste, de la Renaissance.

Autour du fonds Poinssot. Lumières sur l’archéologie tunisienne (1870-1980) Monique Dondin-Payre, Houcine Jaïdi, Sophie SaintAmans et Meriem Sebaï (dir.) 14 contributions 141 illustrations Publication en ligne : http://inha.revues.org/7133 Mai 2017

Pour quiconque s’intéresse à l’archéologie de l’Afrique du Nord, le fonds Poinssot est une source fondamentale et son acquisition, par la bibliothèque de l’Institut national d'histoire de l'art et la bibliothèque Gernet-Glotz, est un événement d’importance. Les contributions pré-

sentées ici explorent l'activité de trois générations de chercheurs, mus autant par le culte de l'archéologie que par le respect du document. Elles mettent au jour les multiples aspects de l’activité scientifique de cette famille d’archéologues, tout autant que les contraintes intellectuelles, matérielles et économiques qui pesaient sur elle. C'est ainsi un volumineux dossier réuni sur plus d'une centaine d'années et riche de nombreux enseignements et découvertes, qui entrouvre pour la première fois la matière qui le compose.


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Perspective 1 | 2017, Varia Anne Lafont (rédactrice en chef) Éditions INHA Environ 200 pages Une centaine d’illustrations couleur et noir & blanc ISBN 978-2-917902-38-7 Juin 2017

Le prochain numéro de la revue couvre une actualité de la recherche qui fait écho aux bruits du monde : l’avenir de Palmyre, la réinvention du musée universel à l’aune du conflit, la patrimonialisation de la forêt de Fontainebleau ou encore la création et l’activisme à l’ère du SIDA. Roland Recht s’y entretient avec trois historiens de l’art attentifs

à son parcours hors norme. Perspective ouvre ses pages à des chemins de traverse – la fiction peutelle opérer dans l’écriture de l’histoire de l’art ? – et donne la parole aux acteurs de l’art contemporain et de la critique qui abordent la diffusion des savoirs de l’art dans les médias et les prolongements de la commande publique dans l’émergence d’un art porté par l’intérêt général. On y trouve enfin des bilans sur l’archéologie italique et romaine, les ivoires gothiques, le xviie siècle français, l’histoire (inconstante) des femmes artistes depuis 1800, la photographie documentaire et les manifestes artistiques du xxe siècle.

ABE Journal N° 11 | 2017 dossier « Paradoxical Southeast Asia » Caroline Herbelin (université de Toulouse Le Mirail) Revues.org et en impression à la demande ISSN format électronique : 2275-6639 Juillet 2017

Le caractère hybride et syncrétique du paysage architectural sud-asiatique est attribué aux contacts culturels successifs qui ont émaillé l’histoire de cette « Méditerranée asiatique » (F. Gipoloux). Aux formes nouvelles introduites dans l’architecture vernaculaire par le moment colo-

nial, succède l’acculturation intensifiée du tournant du xxie siècle. L’adoption du style international dans les mégapoles des « tigres asiatiques », centres névralgiques de l’économie globalisée, symbolise un développement urbain plus « global » que « local ». Repenser ces notions dans le cadre sud-est asiatique, à l’aune de l’utilisation dynamique qu’en font les acteurs, invite à dépasser les oppositions binaires entre le vernaculaire et l’étranger, le colonial et le postcolonial, le moderne et le traditionnel.


À VENIR 68

Matériaux, Métiers et Techniques. Vers une histoire matérielle du chantier de restauration (1830-1914) À la suite des travaux de Max Dvorák sur la notion de « valeur historique » et dans la continuité des recherches de Louis Grodecki sur « les monuments dans l’histoire », il ne s’agit plus aujourd’hui d’aborder le chantier de restauration aux seules fins discriminantes de la « critique d’authenticité ». Le chantier de restauration implique en effet des questions matérielles, techniques, économiques, sociales et spirituelles qui relèvent de l’histoire, de l’archéologie, de l’anthropologie et de la sociologie. Le fil conducteur des débats envisagés par ce colloque sera donc moins les restaurateurs célèbres ou les chantiers emblématiques que les procédés techniques et les savoir-faire des métiers (du gros-œuvre comme du second-œuvre) ainsi que l’organisation et la vie des chantiers. Partant, la documentation qui alimentera les communications ne sera pas celle, déjà largement exploitée, des propos théoriques mais bien celle, quasi inédite, des sources historiques et archéologiques éclairant sur les hommes, les matériaux et les pratiques.

L’objectif est à la fois de s’interroger, à la faveur d’exemples puisés en Europe, sur les stratégies d’approvisionnement en matériaux, sur l’évolution des procédés techniques associés à leur façonnage et à leur mise en œuvre, de même que sur les enjeux humains, économiques, sociaux et théologiques qui motivent ces usages. Il s’agira par ailleurs de dévoiler l’organisation interne des chantiers, notamment les aspects humains, politiques et économiques qui soustendent ces entreprises. Comité scientifique Stefan Albrecht (Universität Bamberg), Anna Bergmans (université de Gand), Fabienne Chevallier (musée d’Orsay), Thomas Coomans (KU Leuven), Gilles Maury (ENSAP-Lille), Bruno Phalip (université Clermont Auvergne), Muriel Verbeeck (ESA Saint-Luc, Liège) Lieu et dates INHA, université de Liège, université de Namur 14, 15 et 16 décembre 2017

J. Gaildrau, Visite de Sa Majesté l’Empereur aux travaux de restauration du château de Pierrefonds (détail), 1860


La revue culturelle dans le monde / Révolution, subversion et émancipation de la fin du xviiie siècle à nos jours De L’Abeille haytienne (Haïti, 1817) à The New Era (Sierra Leone, 1855), de la Revista de Antropofagia (Brésil, 1928), en passant par Black Orpheus (Nigeria, 1957) ou encore Hawar (Kurdistan, 1932) et Ngáy Nay (Viêt Nam, 1935), la revue a été et est devenue, en plusieurs lieux du monde, un support d’expression critique générateur de modernité. Elle met à l’épreuve des pratiques artistiques, littéraires et politiques singulières, et se décline à la fois en laboratoire d’expérimentation, atelier d’écriture et tribune. Le colloque vise à accueillir pour la première fois en France, des travaux dédiés à cet espace critique mondial, qu'il soit connecté ou pas, à un moment ou un autre de son histoire aux sphères artistiques et intellectuelles européennes ou marqué d’une volonté transnationale. Il envisage les aires géographiques et culturelles sous l’angle de l’histoire de leur nomination et de leur distinction, mais aussi au travers des luttes communes, des cercles de sociabilités et des circulations esthétiques et conceptuelles qui les traversent. Son approche généalo-

gique entend élargir le fait artistique à une histoire intellectuelle tout en dégageant la singularité de l’objet revue et des possibles qui s’y forment. Les propositions porteront sur les espaces géographiques et culturels suivants : Afrique, Afrique du Nord, Amérique centrale et du Sud, Asie, Asie de l’Ouest (Moyen Orient), Mer des Caraïbes, Océan indien, Pacifique, territoires autochtones, ainsi, que ceux dits « continentaux », à l’exemple de l’espace russophone, quand ils participent de dynamiques avec d’autres ensembles transnationaux. Comité scientifique Lotte Arndt, Marie-Laure Allain Bonilla, Estelle Bories, Florence Duchemin-Pelletier, Mica Gherghescu, Émilie Goudal, Anne Lafont, Morad Montazami, Aline Pighin, Zahia Rahmani, Devika Singh et Annabela Tournon Lieu et dates INHA, galerie Colbert, auditorium 16 et 17 NOVembre 2017

Couverture de la revue La Sierra (détail), n°24, décembre 1928, Lima

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Pour en savoir plus sur l’INHA rue d u

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Les Archives de la critique d'art

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