1
Institut national d'histoire de l'art AVRIL – JUILLET 2016
A G E N D A
2
3
Éditorial Si les missions de l’Institut national d’histoire de l’art s’adressent avant tout à la communauté scientifique des historiens de l’art et des conservateurs, l’établissement a également pour objectif de soutenir l’effort collectif de sensibilisation et de formation à l’histoire de l’art, à l’archéologie et aux enjeux du patrimoine. L’INHA élabore chaque année une programmation qui s’articule autour de colloques internationaux, de séminaires et de journées d’études, mais propose également des conférences, des rencontres ou des expositions destinées à accueillir un plus large public. Dans cette perspective de diffusion de la recherche, l’année 2016 s’annonce exceptionnelle. En effet, l’Institut va fêter ses quinze années d’existence avec, comme point d’orgue, le transfert des collections de la bibliothèque de l’INHA – collections Jacques-Doucet (2 millions de documents) rue de Richelieu, dans la prestigieuse salle Labrouste. La restauration de ce site patrimonial remarquable, situé en plein cœur de Paris, est menée depuis plus de dix ans en collaboration avec les services du ministère de la Culture et de la Communication, la Bibliothèque nationale de France et l’École nationale des chartes, afin de proposer aux chercheurs et aux visiteurs un pôle d’excellence en matière d’histoire de l’art. En écho à cette réouverture prévue en décembre, la 5e saison des Conférences du Quadrilatère, en partenariat avec la BnF, met en avant les grands donateurs et collectionneurs avec, ce printemps, deux conférences, les 5 avril et 17 mai. La programmation de ce deuxième trimestre 2016 propose notamment deux colloques internationaux, l’un consacré au retour des Period rooms dans les musées (18-19 avril), l’autre aux relations tissées entre l’art contemporain, les médias et le cinéma (« Repenser le médium », 22, 23 et 24 juin). La vidéo sera à l’honneur avec deux journées d’études dédiées à son émergence en Europe (25 et 26 mai), tandis que les humanités numériques seront abordées lors d’une journée d’études, en partenariat avec le Getty Research Institute, consacrée à la Digital Art History. L’architecture est également très présente dans cette programmation, avec entre autres le séminaire que propose l’unité mixte de recherche InVisu sur l’architecture et les arts décoratifs au Maghreb et au Moyen-Orient (5 avril), la journée d’études consacrée aux photographies et dessins réalisés à Pompéi, Rome ou Tivoli par Pierre Gusman et conservés à la bibliothèque de l’INHA (13 avril), ou encore les séances du séminaire Architecture restaurée dédiées l’une au passage Pommeraye à Nantes, l’autre à la cathédrale Saint-Jean de Lyon (20 mai). Enfin, le 14 avril sera inaugurée à l’INHA l’exposition qui présente l’installation-vidéo de l’artiste américaine Silvia Kolbowski, « an inadequate history of conceptual art », réflexion sur l’expérience de l’œuvre et la mémoire, tandis qu’au MuCEM, à Marseille, se prolonge l’exposition « Made in Algeria » consacrée à la représentation du territoire algérien à partir, notamment, des cartes réalisées lors de sa conquête. Ce rapide aperçu illustre à la fois la variété (périodes, objets, méthodes) et l’exigence des programmes de recherche menés à l’INHA, institut que j’ai eu l’honneur et le plaisir de diriger durant ces dix dernières années et que je vais quitter en juin prochain, non sans regrets, mais avec la certitude que l’ouverture de la Bibliothèque permettra à cette belle institution de trouver sa forme définitive à la fin de l’année et d’accomplir pleinement sa mission : promouvoir la recherche en histoire de l’art tant en France que dans le monde.
Antoinette Le Normand-Romain
4
5
Sommaire L’INHA
Programmation
Infos pratiques
p. 6-7
p. 14-15
p. 62
La bibliothèque de l'INHA – collections Jacques - Doucet
Colloques
p. 8-9
Journées d’études
p. 16-21
p. 22-31
Les Études et la Recherche p. 10-11
Le laboratoire InVisu p. 12-13
Séminaires p. 32-37
Conférences et tables rondes p. 38-51
Expositions p. 52-57
Festival de l'histoire de l'art p. 58-59
À venir p. 60-61
Ci-contre : Vue extérieure de la galerie Colbert
6
7
L’INHA Créé en 2001, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) est un Établissement public scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) placé sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de la Culture et de la Communication. Il répond à une triple mission de recherche, de formation et de diffusion des connaissances, et donne accès à un vaste ensemble documentaire destiné aux chercheurs et acteurs de la discipline. Pôle national et international d’enseignement et de recherche, il participe à la formation de jeunes chercheurs français et étrangers par le biais de contrats doctoraux et post-doctoraux, de stages et de bourses, et accueille des chercheurs confirmés français ou étrangers, conservateurs ou universitaires. Il présente également des expositions et publie de nombreux ouvrages dont des thèses, des actes de colloques, des traductions, des essais et une revue scientifique, Perspective. L'INHA entretient depuis sa création des relations étroites avec les différents établissements installés à ses côtés dans la galerie Colbert qui abrite, outre l'Institut national du patrimoine, la plupart des activités doctorales en histoire de l'art des universités et institutions d'Île-de-France. L'établissement est aussi associé à deux communautés d'universités et d'établissements (COMUEs), Hesam Université et Sorbonne Universités. L'Institut a tissé de nombreux liens avec différents partenaires internationaux, comme le Centre allemand d'histoire de l'art (Paris), le Getty Research Institute (Los Angeles), l'université de Leyde (Pays-Bas), la Samuel H. Kress Foundation (New York), le Sterling and Francine Clark Research Institute à Williamstown, la Terra Foundation for American Art ou le Département Recherche du Victoria and Albert Museum (Londres). Il bénéficie d'une reconnaissance internationale qui ne cesse de croître : il est membre du RIHA (Research Institutes in the History of Art), de Liber (Ligue des bibliothèques européennes de recherche), de l'IFLA (The International Federation of Library Associations and Institutions) et du réseau international des bibliothèques d'art. L'établissement développe également des partenariats avec l'Afrique subsaharienne (Bénin), l'Amérique du Sud (Brésil) et l'Asie (Taïwan). Depuis 2009, l’INHA contribue au développement de l’enseignement de l’histoire des arts à l’école et au collège et, en 2011, l'Institut a pris la direction scientifique du Festival de l’histoire de l’art, à Fontainebleau. La programmation annuelle d’une Journée portes ouvertes de la Galerie Colbert offre également l'occasion de faire se rencontrer spécialistes et grand public. Fin 2016, la bibliothèque de l’INHA rejoindra la prestigieuse salle Labrouste du Quadrilatère Richelieu, au cœur de Paris. Elle sera alors la plus grande bibliothèque d’histoire de l’art d’Europe et l’une des plus importantes au monde. Vue extérieure de la galerie Colbert
8
9
La bibliothèque de l'INHA – collections Jacques-Doucet Actuellement installée dans la salle Ovale du Quadrilatère Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, la bibliothèque prépare cette année son déménagement vers les espaces Labrouste. Une étape décisive a été franchie en janvier 2016 avec l’arrivée de la Bibliothèque centrale des musées nationaux (BCMN). Vingt-quatre personnes ont rejoint l’INHA et plus de 4 kilomètres linéaires de collections ont quitté le Louvre pour être provisoirement stockés au Centre technique du livre de l’enseignement supérieur (CTLes). Ces collections seront à nouveau communicables en salle Labrouste, à sa réouverture. Dès la fin de ce transfert, une autre étape commencera pour la bibliothèque de l’INHA. Après six ans de travaux pilotés par l’OPPIC, les architectes des Monuments historiques, MM. Lagneau et Girard, et le bureau de Bruno Gaudin, la zone 1 du Quadrilatère Richelieu sera livrée à la BnF. L’INHA, la BnF et l’École nationale des chartes pourront s’y déployer. C’est pourquoi, dès cet été, et en étroite collaboration avec la BnF, la bibliothèque de l’INHA commencera le transfert de ses collections. Celles-ci traverseront le site vers les espaces rénovés, rejointes ensuite par les collections de la BCMN et les collections délocalisées au CTLes. La bibliothèque de l’INHA pourra offrir alors toutes ses ressources, soit plus de 17 kilomètres de collections dédiées à l’histoire de l’art, installées dans la salle Labrouste et dans le magasin central attenant qui sera ouvert au public, ainsi que dans plusieurs magasins fermés répartis le long de la rue de Richelieu. Malgré le début des transferts et contrairement aux autres années, la bibliothèque restera exceptionnellement ouverte tout l’été. Elle fermera définitivement au public en salle Ovale le vendredi 2 septembre, pour rouvrir en salle Labrouste à la mi-décembre 2016 (date encore prévisionnelle). Durant cette période de fermeture, les ressources en ligne auxquelles la bibliothèque est abonnée resteront consultables à distance gratuitement par les lecteurs de l’INHA (bases de données, revues et journaux), ainsi que la bibliothèque numérique, accessible sans restriction à tous. Calendrier de la nouvelle bibliothèque de l’INHA –– –– –– ––
Avril : livraison de la zone 1 rénovée Juillet-août : début des transferts 2 septembre 2016 : fermeture au public de la salle Ovale Septembre-décembre 2016 : poursuite des transferts et installation dans la salle Labrouste
Salle Labrouste, décembre 2015. © Jérôme Delatour
10
11
Les Études et la Recherche Huit domaines de recherche structurent les programmes scientifiques de l’INHA : Histoire de l’art antique / Histoire de l’archéologie ; Histoire de l’art médiéval ; Histoire du goût ; Histoire de l’architecture ; Arts décoratifs, design et culture matérielle ; Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles ; Pratiques de l’histoire de l’art ; Art et architecture dans la mondialisation. Les programmes sont pilotés par le département des Études et de la Recherche qui accueille, sous la conduite de conseillers scientifiques et pour des périodes déterminées, des pensionnaires (jeunes docteurs ou conservateurs), des chargés d’études et de recherche (doctorants), des moniteurs-étudiants (inscrits en master) et des boursiers étrangers. Ces équipes sont formées à l’élaboration d’outils scientifiques, au travail en partenariat, à la valorisation scientifique, ainsi qu’à la maîtrise de la dimension documentaire de la recherche et aux humanités numériques. Le département des Études et de la Recherche compte une cinquantaine de chercheurs et accueille chaque année près de quarante autres chercheurs français et étrangers, pour des périodes allant d’un mois à deux ans. Les 41 programmes de recherche et actions collaboratives présentement menés au sein du DER le sont en partenariat avec des institutions françaises ou étrangères, universitaires ou muséales, permettant ainsi la rencontre d’historiens de l’art d’horizons divers et la mise en œuvre de programmes ambitieux. Ces programmes donnent lieu à la production de ressources documentaires disponibles en ligne pour la communauté scientifique et le grand public via l’application AGORHA (agorha.inha.fr), à la programmation d’événements scientifiques et de manifestations accessibles à tous dans les espaces de la galerie Colbert et hors les murs, ainsi qu’à la publication d’ouvrages en coédition ou disponibles en ligne (inha.revues.org). D’avril à juillet 2016, l’art contemporain, le cinéma et les médias constitueront des terrains particulièrement investis par la programmation du DER : une journée d’études en avril afin de clore le séminaire « Écrans exposés », une autre en mai sur l’émergence de la vidéo européenne et enfin, en juin, un colloque international intitulé « Repenser le médium ». Une journée d’études se tiendra également, en partenariat avec le Getty Research Institute, sur la Digital Art History. Enfin, une incursion exceptionnelle du côté de la création artistique actuelle se fait jour tant par le « contrechamp » que dressent, au sein de l’exposition « Made in Algeria », dix artistes algériens conviés à penser, aux côtés des cartes coloniales, la représentation de leur territoire, que par l’accueil à l'INHA de l’installation-vidéo de Silvia Kolbowski « an inadequate history of conceptual art », où s’esquisse une réflexion sur l’expérience de l’œuvre, les défaillances de la mémoire et la fabrication de l’histoire. Depuis la création de l'INHA –– –– –– –– –– –– ––
161 chercheurs associés aux programmes de recherche 467 chercheurs invités 32 bases de données en ligne 71 colloques internationaux des centaines de conférences, de tables rondes et de journées d’études 27 expositions temporaires 80 publications en coédition
Jean Antoine Siméon Fort, Vue générale de l’itinéraire suivi par la colonne expéditionnaire depuis Constantine jusqu’à Alger, octobre 1839, 1841, huile sur toile, 206 x 251 cm. Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. Œuvre présentée dans le cadre de l'exposition « Made In Algéria », MuCEM, 20 janvier - 2 mai 2016
12
13
Le laboratoire InVisu Le laboratoire InVisu (Information visuelle et textuelle en histoire de l’art : nouveaux terrains, corpus, outils) est une unité mixte de service et de recherche, fruit d’un partenariat entre le CNRS et l’INHA, créée le 1er janvier 2008. L’unité a pour vocation de contribuer à la réflexion méthodologique en histoire de l’art par l’expérimentation des nouvelles technologies de l’information. Il s’agit de se doter des outils et des méthodes permettant une maîtrise raisonnée du numérique au service du développement de la connaissance en histoire de l’art et de l’élargissement de ses domaines d’investigation. Elle expérimente et développe de nouvelles formes de traitement et de mise à disposition des données scientifiques ; elle exerce une veille active et propose des formations sur ces sujets. Son domaine de spécialité est l’histoire de l’architecture et du patrimoine en Méditerranée aux XIXe et XXe siècles. L’étude des formes architecturales ayant circulé entre les deux rives, à la faveur de l’expansion politique et culturelle de l’Europe, ainsi que le mouvement européen de connaissance et de reconnaissance des arts de l’Islam constituent, en effet, des contextes transnationaux qui font jaillir des configurations documentaires inédites, tels que des corpus de données dispersés (géographiquement), hétérogènes (de formats divers : de l’édifice architectural au document d’archive de l’entreprise de construction, en passant par la photographie architecturale d’édifices disparus…) et multilingues. Soutenus par des ressources propres, les travaux de l’unité sont développés dans le cadre de collaborations scientifiques et institutionnelles nouées en France et à l’étranger avec des centres de recherche, des musées, des bibliothèques, des écoles et des instituts. InVisu en chiffres –– Formation au numérique : 4 initiatives suivies par 360 participants en 2015 –– Gestion d’images numériques : 10 collections totalisant 40 000 reproductions de dessins ou de photographies d’artistes actifs en Méditerranée (Jules Bourgoin, Émile Prisse d’Avennes, Beniamino Facchinelli, Friedrich Hessemer) et de vues historiques et contemporaines de nature topographique (Alger, Le Caire, Tunis et les villes du canal de Suez) –– Expérimentation d’outils : ressources partagées (Halimede), catalogues raisonnés (Nakalona), publication de référentiels (Ginco) –– Édition électronique : enrichissement des collections électroniques de l’INHA (96 contributions) et publication d’ABE sur revues.org (71 textes) –– Enrichissement des bases Halimede (370 notices), AGORHA (1 234), Data.bnf (60) et Gallica (169)
Anonyme, Le quartier de Bab el-Oued à Alger, vers 1920, tirage argentique en couleur, collection particulière
14
PROGRAMMATION AVRIL - JUILLET 2016 20 JAN - 02 MAI
«Made in Algeria. Généalogie d'un territoire »
05 AVR
Les Conférences du Quadrilatère : L’or des rois d’Égypte d’Alexandre à Cléopâtre (332-30 av. J.-C.) dans les collections du Cabinet des Médailles
05 AVR
Architecture et arts décoratifs au Maghreb et au Moyen-Orient : circulations et interactions (XIXe-XXe siècles)
07 AVR
Ateliers Les TIC et l’Art : OpenTheso, Ginco : conception de thésaurus
11 AVR
Les Lundis numériques de l'INHA : Documentation, archives et nouvelles technologies de l’information au C2RMF
12 AVR
Livre d’architecture : L’Architecture monumentale grecque au IIIe siècle a. C., Bordeaux, 2015
13 AVR
La ville, les mœurs, les arts. L'Antiquité vue par Pierre Gusman (1862-1941)
13 AVR
Autour du Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts
15 AVR - 02 JUIL 15 AVR 18 - 19 AVR
« an inadequate history of conceptual art » de Silvia Kolbowski Table ronde autour de l'exposition «an inadequate history of conceptual art » de Silvia Kolbowski Period rooms : Intérieurs d'époque entre art, goût et pratique de la collection
22 AVR
Architectures restaurées : Le passage Pommeraye à Nantes
26 avr
Écrans exposés. Cinéma, art contemporain, médias
04 MAI
La Mode masculine 1820-1970 (II) : corps et objets
09 mai
Les Lundis numériques de l'INHA : Le moteur Collections du ministère de la Culture et de la Communication
17 MAI
Les Conférences du Quadrilatère : Boléro Orchestre, musique de Maurice Ravel
17 MAI
Livre d’architecture : La Cathédrale d’Évreux et l’architecture rayonnante, Besançon, 2015
18 MAI
Table ronde autour du numéro 2015-2 de la revue Perspective, Les États-Unis
20 MAI
Architectures restaurées : La cathédrale Saint-Jean de Lyon
24 mai
Archéologie des médias : Inside Equipment: the Autobiography of Video and the Transformation of the Artist’s Studio
25 - 26 mai
L’émergence de l’art vidéo en Europe : historiographie, théorie, sources et archives
26 - 27 mai
« La gastronomie comme culture visuelle » à la Seconde Conférence internationale d’histoire et des cultures de l’alimentation
03 - 04 - 05 JUIN
Festival de l'histoire de l'art : « Rire »; pays invité : l'Espagne
07 JUIN
Une lampe qui allumera de jour et de nuit... Luminaires portatifs au Moyen Âge
09 JUIN
Ateliers Les TIC et l’Art : OpenRefine : traitement de données en masse
10 JUIN
Orients ? L’architecture entre altérité, internationalisation et fin de l’ethnocentrisme. Ier Séminaire de l’Association des historiens de l’architecture
13 JUIN
Les Lundis numériques de l'INHA : Les épirevues
13 - 14 JUIN 22 - 23 - 24 JUIN
DAH, une rencontre autour de la Digital Art History Repenser le médium. Matière, technique et transmission dans l’art contemporain et le cinéma
15 EXPOSITION
DER
Hors les murs
p. 54-55
cycle de conférences
DBD - DER
INHA, auditorium
p. 40
séminaire
InVisu
INHA, salle W.Benjamin
p. 34-35
cycle de conférences
InVisu
INHA, salle A.Chastel
p. 42
cycle de conférences
InVisu - DBD - DER - SDSC
INHA, salle G.Vasari
p. 43
cycle de conférences
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 44
journée d'études
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 24
journée d'études
DER
INHA, auditorium
p. 25
EXPOSITION
DER
INHA, salle R.Longhi
p. 56-57
TABLE RONDE
DER
INHA, salle W.Benjamin
p. 56
COLLOQUE
InVisu
Hors les murs
p. 18-19
cycle de conférences
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 46-47
journée d'études
DER
Hors les murs
p. 26
séminaire
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 36-37
cycle de conférences
InVisu - DBD - DER - SDSC
INHA, salle G.Vasari
p. 43
cycle de conférences
DBD - DER
INHA, auditorium
p. 41
cycle de conférences
DER
INHA, salle G.Vasari
p.45
table ronde
DER / Revue Perspective
Hors les murs
p. 50
cycle de conférences
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 46-47
cycle de conférences
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 48-49
journée d'études
DER
INHA, salle W.Benjamin
p. 27
TABLE RONDE
DER
Hors les murs
p. 51
FESTIVAL
DER / FHA
Hors les murs
p. 58-59
journée d'études
DER
Hors les murs
p. 28
cycle de conférences
InVisu
INHA, salle A.Chastel
p. 42
journée d'études
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 29
cycle de conférences
InVisu - DBD - DER - SDSC
INHA, salle G.Vasari
p. 43
journée d'études
DER
INHA, auditorium
p. 30
COLLOQUE
DER
INHA, salle G.Vasari
p. 20
DBD département de la Bibliothèque et de la Documentation - DER département des Études et de la Recherche FHA Festival de l'histoire de l'art - InVisu Information visuelle et textuelle en histoire de l'art : nouveaux terrains, corpus, outils SDSC service de la Diffusion scientifique et de la Communication
16
17
18 et 19 avril
22, 23 et 24 juin
Period rooms : Intérieurs d’époque entre art, goût et pratique de la collection
Repenser le médium. Matière, technique et transmission dans l’art contemporain et le cinéma
Colloques
18
colloques
18 et 19 AVRIL 2016
Period rooms : Intérieurs d’époque entre art, goût et pratique de la collection Après une longue éclipse due au triomphe incontesté du modèle du white cube dans les dispositifs d’exposition, comme à l’invention de nouveaux types de musées de société, les salles historiques font retour aujourd’hui dans les musées, ainsi qu’en témoignent les réouvertures ou réinstallations de period rooms un peu partout dans le monde. Simultanément, de nombreux artistes contemporains font usage de ces dispositifs au sein d’installations diverses. Une modalité particulière du rapport au passé, de l’écriture de l’histoire et de l’intervention critique sollicite ainsi l’attention des sciences humaines et sociales. Ce colloque international veut étudier comment des intérieurs historiques ont été à l’origine imaginés, conçus, utilisés et, à l’occasion d’une éventuelle seconde vie, sont désormais étudiés, restaurés, voire recyclés ou rebaptisés. On interrogera l’architecture et le décor de ces ensembles selon quatre thèmes : les débats muséologiques, les modèles à l’œuvre dans les demeures de collectionneurs, les types européens d’intérieurs d’époque, ainsi que les publics et la mémoire engagée dans ces reconstitutions. En partenariat avec Hesam Université et l’université de Bologne Comité scientifique Sandra Costa (CRHIPA) Dominique Poulot (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Gennaro Toscano (Inp) Mercedes Volait (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Laboratoire InVisu, CNRS/INHA Lieu et horaires Bologne, Palazzo Poggi, Académie des sciences, salle Ulysse 9H30-18H
Jorge Otero-Pailos, The Ethics of Dust: Trajan’s Column, installation, Victoria and Albert Museum, Londres
19
20
colloques
22, 23 et 24 juin 2016
Repenser le médium. Matière, technique et transmission dans l’art contemporain et le cinéma Le développement dans l’art contemporain de pratiques artistiques se situant à la croisée de plusieurs médiums (intermedia, mixed media, multimedia) ou ayant recours aux « nouveaux médias », tout comme, dans le domaine du cinéma, le passage de l’argentique au numérique et l’apparition de nouveaux dispositifs et formes de captation, manipulation, visionnement et archivage des images en mouvement, ont précipité la nécessité de repenser ce qu’est un médium. Face à un panorama artistique, cinématographique et technologique en constante transformation, ce colloque se propose de questionner la définition du médium, en interrogeant la distinction entre « médium » et « média(s) ». Suivant l’essor actuel d’un champ de recherches transdisciplinaires sur ces questions (Medienwissenschaft allemande, media studies anglophones, études médiatiques canadiennes, ou encore médiologie et travaux sur les appareils et la philosophie de la technique en France), il s’agit d’envisager l’ensemble des médiations se manifestant à l’intérieur d’un contexte culturel donné : les conditions de possibilités technico-matérielles de toute forme de perception et d’expérience, de représentation et de communication, d’enregistrement et de transmission. Pour cela, il convient d’opérer un retour sur les différentes significations et connotations qui ont été attribuées au terme d’origine latine medium dans le cadre d’une longue généalogie qui a ses racines dans les notions aristotéliciennes de metaxu et de diaphanes et trouve ses points focaux au XXe siècle dans les écrits de László Moholy-Nagy et Walter Benjamin, Rudolf Arnheim et Clement Greenberg, Marshall McLuhan et Friedrich Kittler. Il s’agit ainsi de faire un état des lieux de la recherche actuelle sur ces questions en contribuant simultanément au décloisonnement entre les disciplines de l’histoire de l’art, des études cinématographiques et audiovisuelles, et de l’histoire et de la théorie des médias. En partenariat avec l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3/LIRA, la Ruhr-Universität Bochum, la Goethe-Universität Frankfurt am Main et avec le soutien de la Terra Foundation for American Art et l’IKKM Weimar Comité scientifique Larisa Dryansky (INHA) Oliver Fahle (Ruhr-Universität Bochum) Vinzenz Hediger (Goethe-Universität Frankfurt am Main) Antonio Somaini (université Sorbonne Nouvelle - Paris 3//LIRA) Riccardo Venturi (INHA) Domaine de recherche Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles Programme Art contemporain, cinéma, médias Lieux et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 9H-18H (22 ET 23 JUIN) - 9H-13H (24 JUIN)
Valérie Belin, Sans titre, 2005, tirage argentique, 166 x 125 cm (Courtesy galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles)
21
22
13 avril
La ville, les mœurs, les arts. L’Antiquité vue par Pierre Gusman (1862-1941)
13 avril
Autour du Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts
26 avril
Écrans exposés. Cinéma, art contemporain, médias
25 et 26 mai
L’émergence de l’art vidéo en Europe : historiographie, théorie, sources et archives
23
7 juin
Une lampe qui allumera de jour et de nuit... Luminaires portatifs au Moyen Âge
10 juin
Orients ? L’architecture entre altérité, internationalisation et fin de l’ethnocentrisme. Ier Séminaire de l’Association des historiens de l’architecture
13 et 14 juin
DAH, une rencontre autour de la Digital Art History
Journées d'études
24
JOURNÉES D'ÉTUDES
13 avril 2016
La ville, les mœurs, les arts. L’Antiquité vue par Pierre Gusman (1862-1941) Une rencontre autour du fonds Gusman de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art. Après un premier séjour en Italie dans l’esprit du Grand Tour, Pierre Gusman y revint à plusieurs reprises, fasciné par ses panoramas et ses villes, qu’il photographia et dessina. Le dialogue constant qu’il établit entre ces deux pratiques artistiques se reflète dans les documents du fonds. À la recherche de la couleur dans une photographie en noir et blanc, Pierre Gusman fusionna photographie et peinture pour combler les limites de son temps. Ses ouvrages sur Pompéi, Rome et Tivoli se nourrissent d’un nouveau regard critique sur les antiquités qui, peu de temps après, allait prendre le dessus sur la vision antiquaire. Grâce aux contributions de spécialistes de diverses disciplines ayant tous pu déjà constater l’intérêt majeur de ce fonds d’archives,
notre rencontre voudrait ouvrir une fenêtre sur les modi operandi de Gusman et sur des points spécifiques de l’œuvre de ce personnage aux talents multiples qui demeure encore mal connu. Comité scientifique Martine Denoyelle (INHA) Sandra Zanella (Collège de France) Domaine de recherche Histoire de l’art antique, Histoire de l’archéologie Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 9H30-17H
Le tablinum de la maison de la petite fontaine (Pompéi VI 8, 23 -24), crayon et aquarelle sur tirage photographique (INHA fonds Gusman 37 boîte 2 – Photo S. Zanella)
JOURNÉES D'ÉTUDES
13 avril 2016
Autour du Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts La mise en ligne du Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts (1800-1968) est achevée et celui-ci est consultable dans son intégralité sur le site de l’INHA. Basé sur le dépouillement exhaustif réalisé par Marie-Laure Crosnier Leconte, chercheuse associée à l’INHA, des neuf registres matricules des élèves admis dans la section Architecture de l’École des beaux-arts, le Dictionnaire recense exactement 18 156 noms. Pour célébrer l’événement, l’INHA organise une journée d’études qui s’articulera en trois sessions : « Les ateliers »,« L’École des beaux-arts à l’exportation » et « De l’École des beaux-arts à l’exercice de la profession ». La capacité du Dictionnaire à dégager des sous-ensembles complets et cohérents (élèves d’un atelier ou d’une école régionale, femmes, élèves étrangers) sera le point commun des communications. La jour-
née s’achèvera par la présentation de la base, de l’extension de son offre (rattachement au moteur Collections du ministère de la Culture) et des perspectives offertes par son rapprochement avec d’autres travaux de prosopographie en cours. Direction scientifique Marie-Laure Crosnier Leconte (ancienne chercheur associée à l'INHA) Domaine de recherche Histoire de l’architecture Programme Dictionnaire des élèves de l’École des beaux-arts Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, auditorium 9H-18H
Pascal, Recoura et Nénot, 20, rue Mazarine : la charrette du diplôme de Maxime Belmont, 1927, avec l’aimable autorisation de la famille de Guy Morizet (1908-1993)
25
26
JOURNÉES D'ÉTUDES
26 avril 2016
Écrans exposés. Cinéma, art contemporain, médias La journée d’études vient conclure le séminaire de recherche « Écrans exposés. Cinéma, art contemporain, médias » initié en 2013 à l’INHA. À partir de la notion d’écran exposé, il s’agit de mettre en avant la convergence et les processus d’hybridation entre le cinéma, l’art contemporain et les médias pris dans une perspective archéologique. Le but est à la fois de prendre acte de la multiplication des pratiques artistiques ayant recours à l’écran et à la projection, mais aussi et plus précisément, d’interroger cette notion même d’écran, en en retraçant la généalogie, en s’intéressant à ses multiples natures, formats et mises en espace. L’enjeu est donc de dresser une typologie des écrans mais aussi de questionner les nouvelles pratiques et les nouveaux usages de l’image via un écran. La journée d’études est conçue sous la forme d’entretiens entre, d’une part, un chercheur et un critique et, d’autre part, un artiste et un cinéaste, laissant une large place à la parole d’artistes français et internationaux.
En partenariat avec laboratoire CEAC (Centre d’étude des arts contemporains) de l’université de Lille 3 et le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing Comité scientifique Géraldine Sfez (université Lille 3, CEAC) Riccardo Venturi (INHA) Domaine de recherche Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles Programme Art contemporain, cinéma, médias Lieu et horaires Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing 10H-18H
Morgan Fisher, Standard Gauge, 1984, film 16 mm, couleur, son, 35’ © Morgan Fisher
JOURNÉES D'ÉTUDES
25 et 26 mai 2016
L’émergence de l’art vidéo en Europe : historiographie, théorie, sources et archives Alors que l’historiographie de l’art vidéo reste encore en grande partie centrée sur les ÉtatsUnis, ces journées visent à mettre en lumière l’étude des conditions d’émergence et de diffusion de l’art vidéo en Europe dans la période des années 1970 et 1980. Les thèmes abordés concerneront : l’apprentissage de la vidéo légère et le rôle des écoles d’art ; l’accès au matériel vidéo ; les premières expositions ; les studios de création collectifs ; les festivals ; la construction d’un discours critique et théorique. Réunissant des historiens de l’art, des directeurs de fonds d’archives et des conservateurs, cette manifestation s’attachera également à la question des ressources disponibles pour les chercheurs avec une attention particulière portée au cas des pays de l’Europe de l’Est.
Comité scientifique François Bovier (ECAL) Alain Carou (BnF) Larisa Dryansky (INHA) Grégoire Quenault (université Paris 8) Domaine de recherche Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles Programme Art contemporain, cinéma, médias Lieu et horaires BnF, site François-Mitterrand, petit auditorium, hall Est (25 mai) INHA, galerie Colbert, salle Walter Benjamin (26 mai) 9H30-19H (25 MAI) - 9H-13H30 (26 MAI)
En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (département de l’audiovisuel), l’École cantonale d’art de Lausanne et l’université Paris 8 - Vincennes Saint-Denis
Paweł Kwiek, Video and Breath, Channel of Information, 1978 © Paweł Kwiek, Arton Foundation
27
28
JOURNÉES D'ÉTUDES
7 juin 2016
Une lampe qui allumera de jour et de nuit... Luminaires portatifs au Moyen Âge L'Institut national d’histoire de l’art et le musée de Cluny développent leur collaboration par la mise en place du programme « Autour de l'objet », porté par le domaine pour l'art médiéval de l'INHA. Au rythme de deux journées annuelles, l’une à l’INHA, l’autre au musée, ces séances offrent l’occasion de croiser les approches d’historiens, d'historiens de l’art et de la littérature, d’archéologues… Après une journée dédiée aux enseignes de pèlerinage, ce rendez-vous est consacré aux luminaires portatifs, sous un titre emprunté à Joinville. En partenariat avec le musée de Cluny - musée national du Moyen Âge
Comité scientifique Luc Bourgeois (Caen) Véronique Dominguez (Amiens) Isabelle Marchesin (INHA) Élisabeth Taburet-Delahaye (musée de Cluny) Domaine de recherche Histoire de l'art médiéval Programme Regards croisés autour de l'objet médiéval Lieu et horaires Musée de Cluny - musée national du Moyen Âge, salle Notre-Dame 9H15-18H
Plaque de l'Adoration des mages, église abbatiale de Grandmont, 4e quart du XIIe siècle © RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen Âge) / Franck Raux
JOURNÉES D'ÉTUDES
10 juin 2016
Orients ? L’architecture entre altérité, internationalisation et fin de l’ethnocentrisme. Ier Séminaire de l’Association des historiens de l’architecture Quand les écrivains jésuites du XVIe siècle décrivaient les villes chinoises ou mexicaines, ils voyaient Venise ou figuraient géométriquement des villes qui ne l’étaient pas. Quand un historien européen ou américain observe aujourd’hui Dubai ou Shangai, il convoque encore ses propres images et des modèles familiers. Mais cette projection de soi revêt désormais un caractère réflexif qui, à lui seul, peut être vu comme une rupture dans l’histoire des interactions culturelles. L’altérité n’est plus tant un outil de construction de soi que le miroir déformant dans lequel la modernité observe les métamorphoses de ses fondements. Dans cette perspective, nous entendons par « Orients » un ensemble large d’espaces culturels, de concepts, de formes considérés comme autres, dont l’architecture occidentale s’est non seulement nourrie à travers les siècles, mais qu’elle a aussi regardés et interprétés. Quels sont donc les Orients de l’architecture aujourd’hui, quels étaient-ils en 1950, en 1800 ou 1600 ? De quelles images ont-ils été les Orient, Architecture © Simon Texier
vecteurs ? Dans quelle mesure l’Occident a-t-il été et est-il aussi un Orient pour certains ? Comité scientifique Anne-Marie Châtelet (ENSA Strasbourg), Hélène Jannière (université Rennes 2), Guy Lambert (ENSA Paris-Belleville), Christine Mengin (INHA), Jean-Baptiste Minnaert (université François-Rabelais, Tours), Simon Texier (université de Picardie Jules-Verne) Domaine de recherche Histoire de l’Architecture Programme Histoire de l’architecture : état des lieux Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 9H-19H
29
30
JOURNÉES D'ÉTUDES
13 et 14 JUIN 2016
DAH, une rencontre autour de la Digital Art History À l’occasion de la publication récente du site Digital Montagny, édition critique numérique de l’INHA réalisée en étroite coopération avec le Getty Research Institute, ces journées reviennent sur l’expérience collaborative et sur les politiques des deux institutions vis-à-vis de l’histoire de l’art numérique/digitale, ou Digital Art History. Elles y associent la présentation de nouveaux types de ressources et donnent la parole à de jeunes chercheurs en histoire de l’art et en archéologie déjà producteurs et diffuseurs dans le domaine numérique. La session d’ouverture du lundi 13 et la discussion générale permettront de questionner la nature et la consistance actuelle de la Digital Art History à l’étranger et en France : est-elle susceptible de changer en profondeur les méthodologies de la recherche ? S’agit-il d’un domaine émergent, d’un dévelop-
pement de l’histoire de l’art elle-même à l’ère numérique ou encore d’un « nuage » de pratiques et de valeurs nouvelles issues des Digital Humanities ? En collaboration avec le Getty Research Institute Direction scientifique Martine Denoyelle (conseillère scientifique responsable des Humanités numériques, INHA) Domaine de recherche Histoire de l’art antique, Histoire de l’archéologie Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, auditorium 17H30-18H30 (13 JUIN) 9H-18H30 (14 JUIN)
Lamp - Quadriga : folio 29 recto, Élie-Honoré Montagny’s Recueil d’Antiquités, 1805-1815 (digitalmontagny.inha.fr/fr/node/527)
31
32
33
ARCHITECTURE ET ARTS DÉCORATIFS AU MAGHREB ET AU MOYEN-ORIENT : CIRCULATIONS ET INTERACTIONS (XIXE-XXE SIÈCLES) 5 avril
La restauration des monuments historiques au Maroc à travers le fonds Boris Maslow déposé à l’Institut français d’architecture
LA MODE MASCULINE 1820-1970 (II) : CORPS ET OBJETS 4 mai
Collectionner la mode masculine du XIXe siècle et les daguerréotypes Eau Sauvage : la nouvelle parfumerie masculine des sixties, par Dior 1960-1990. Trente années de mode masculine, trente ans de SEHM
Séminaires
34
SÉMINAIRES
Architecture et arts décoratifs au Maghreb et au Moyen-Orient : circulations et interactions (XIXe-XXe siècles) Les XIXe et XXe siècles au sud et à l’est de la Méditerranée demeurent des périodes mal aimées des historiens de l’architecture comme des spécialistes des arts de l’Islam. Les premiers y sont venus par le biais de l’architecture coloniale, saisie comme extension extraterritoriale d’architectures nationales, qu’elle soit française, belge ou italienne, et considérée comme environnement bâti. La discipline des seconds les cantonne traditionnellement aux arts antérieurs à 1800, quand ce n’est pas à des périodes plus anciennes encore. Pris en tenaille entre deux perspectives déconnectées l’une de l’autre, un vaste pan de la production architecturale et décorative des deux siècles écoulés se retrouve ainsi en quelque sorte hors-champ, et pour tout dire en friche : mal documenté, peu étudié, insuffisamment contextualisé localement, pauvrement connecté internationalement. Ce séminaire se veut un lieu de réflexion et d’échanges pour tous ceux qui s’intéressent à ce parent pauvre de l’art et de la culture matérielle du monde méditerranéen contemporain. Comité scientifique Clara Alvarez (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Mercedes Volait (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA)
Laboratoire InVisu, CNRS/INHA
Tribunal mixte de Port-Fouad, Égypte, v. 1930 (Roubaix, Archives nationales du monde du travail, Fonds de la Compagnie universelle du canal de Suez)
SÉMINAIRES
Boris Maslow (attribution), Mihrab de la mosquée Machan à Fès vers 1933, plaque de verre © SIAF / Cité de l’architecture et du patrimoine / Archives d’architecture du XXe siècle, fonds Maslow, 251 Ifa, VB-04-03-15-02
5 AVRIL 2016 La restauration des monuments historiques au Maroc à travers le fonds Boris Maslow déposé à l’Institut français d’architecture Fils de l’architecte en chef de la ville de Petrograd, Boris Maslow (1893-1962) a été élève de l’École des beaux-arts de Saint-Pétersbourg de 1910 à 1914. Après un début de carrière à Tabriz (Iran), il séjourne un temps à Paris puis entre en 1927 au service des Beaux-Arts et des Monuments historiques au Maroc. Il est nommé, l’année suivante, inspecteur régional à Fès. Inspecteur d’urbanisme de la région du Centre (Rabat) en 1935, attaché à l’office chérifien du tourisme à Paris de 1938 à 1939, à l’office du protectorat du Maroc à Paris en 1940, à l’office marocain du tourisme en 1947, il est nommé, en 1944, inspecteur des Monuments historiques à Marrakech, fonction qu’il occupera jusqu’à sa mort. L’essentiel de sa carrière a été consacré à la restauration des monuments du Maroc, objet de la séance du jour.
Intervenants Vlada Boussyguina (Archives d’architecture du XXe siècle) Claire Déléry (Archives d’architecture du XXe siècle) David Peyceré (Archives d’architecture du XXe siècle) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Walter Benjamin 15H-17H
35
36
SÉMINAIRES
La Mode masculine 1820-1970 (II) : corps et objets Après une première année consacrée aux sources d’études, la seconde année du séminaire La Mode masculine 1820-1970, organisé dans le cadre du programme Histoire de la mode et du vêtement, propose d’explorer, au cours des six séances qui se tiendront en 2016, la garde-robe masculine en s’interrogeant d’une part sur les rapports qu’elle entretient avec le corps, d’autre part sur les moyens auxquels elle recourt pour construire une silhouette et une apparence à un moment donné. Au cours de la séance du 4 mai sera abordée la question de la parfumerie à travers l’exemple spécifique d’Eau Sauvage. Martin Kamer présentera quelques pièces de sa collection personnelle et précisera leur usage en s’appuyant sur des daguerréotypes contemporains. Claude Miserey apportera son témoignage sur l’organisation du SEHM (Salon européen de l’habillement masculin) dont il a été un protagoniste dès sa première édition. Un document extrait des archives de l’Ina sera projeté au cours de cette séance, à savoir un sujet consacré aux cover boys, diffusé le 14 janvier 1968 dans l’émission de Daisy de Galard, Dim Dam Dom. En partenariat avec la Kunstbibliothek Staatliche Museen zu Berlin, le musée de la Chemiserie et de l’Élégance masculine, Argenton-sur-Creuse, et le Centre allemand d’histoire de l’art, Paris Direction scientifique Philippe Thiébaut (INHA) Domaine de recherche Arts décoratifs, design et culture matérielle Programme Histoire de la mode et du vêtement
Anonyme, Complet d'Arya, vers 1963, tirage argentique, Berlin, Kunstbibliothek
SÉMINAIRES
René Gruau, publicité pour Eau Sauvage de Dior, 1978
4 MAI 2016 Collectionner la mode masculine du XIXe siècle et les daguerréotypes
1960-1990. Trente années de mode masculine, trente ans de SEHM
Intervenants Martin Kamer (collectionneur suisse) Adelheid Rasche (Kunstbibliothek Staatliche Museen zu Berlin)
Intervenant Claude Miserey (président de la Fédération française des industries du vêtement masculin)
Eau Sauvage : la nouvelle parfumerie masculine des sixties, par Dior Intervenants Emmanuelle Giron (parfumeur-créateur) Éléonore Testa (CNRS-Institut d’histoire du temps présent, Paris)
Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 14H-17H
37
38
LES CONFÉRENCES DU QUADRILATÈRE 2015-2016 5 avril
L’or des rois d’Égypte d’Alexandre à Cléopâtre (332-30 av. J.-C.) dans les collections du Cabinet des Médailles
LES LUNDIS NUMÉRIQUES DE L'INHA 11 avril
9 mai 17 mai
Boléro Orchestre, musique de Maurice Ravel 13 juin
Documentation, archives et nouvelles technologies de l’information au C2MRF
Le moteur Collections du ministère de la Culture et de la Communication
Les épirevues
ATELIERS LES TIC ET L’ART 7 avril
OpenTheso, Ginco : conception de thésaurus
LIVRE D’ARCHITECTURE 12 avril
9 juin
OpenRefine : traitement de données en masse
17 mai
L’Architecture monumentale grecque au IIIe siècle a. C., coll. Mémoires, 40, Bordeaux, Ausonius, 2015
La Cathédrale d’Évreux et l’architecture rayonnante, Besançon, PUFC, 2015
39
ARCHITECTURES RESTAURÉES 22 avril
20 mai
Le passage Pommeraye à Nantes
La cathédrale Saint-Jean de Lyon
ARCHÉOLOGIE DES MÉDIAS 24 mai
Inside Equipment: the Autobiography of Video and the Transformation of the Artist’s Studio
Conférences et tables rondes 18 mai
26 et 27 mai
Revue Perspective : actualités en histoire de l'art Table ronde autour du numéro 2015-2, Les États-Unis
« La gastronomie comme culture visuelle » à la Seconde Conférence internationale d’histoire et des cultures de l’alimentation
40
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
CYCLE
Les Conférences du Quadrilatère 2015-2016 Ce cycle de conférences organisé conjointement par la BnF et l’INHA met en valeur les collections des deux institutions. À chaque conférence, un conservateur de la BnF ou de l'INHA et un universitaire, chercheur ou spécialiste de l’INHA présentent un document phare sorti exceptionnellement des collections. Cette première thématique, « Des hommes et des œuvres », aborde les grands donateurs ou collectionneurs. Conférences organisées dans le cadre de la réouverture du Quadrilatère Richelieu, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France. 5 AVRIL 2016 L’or des rois d’Égypte d’Alexandre à Cléopâtre (332-30 av. J.-C.) dans les collections du Cabinet des Médailles
ainsi que les résultats de la fouille récente d’un district minier du désert oriental offrent un point de vue unique sur l’approvisionnement et les usages de l’or en Égypte.
« Quelle monarchie, compagnons, est-elle devenue à ce point riche en or ? » Cette apostrophe d’Athénée de Naucratis rappelle l’abondance des réserves en or que possédaient les Ptolémées, rois d’Égypte à l’époque hellénistique. À la fois hérité des stocks métalliques pris par Alexandre aux rois perses et produit des mines égyptiennes, cet or était notamment conservé sous forme de pièces d’orfèvrerie et de monnaie. Les riches collections du Cabinet des Médailles
Intervenants Thomas Faucher (CNRS - IRAMATCEB, université d’Orléans) Julien Olivier (département des Monnaies, médailles et antiques, BnF) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 18H15
Mnaieion de Ptolémée IV (BnF, Y 28912,91. 27,75 g) frappé à Alexandrie d'Egypte vers 217 av. J.-C. Le droit de cette pièce d'or présente un buste de Ptolémée III portant une couronne radiée et l'égide ainsi qu'un trident sur l'épaule
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
Maurice Ravel, 1910 © Gallica BnF
17 MAI 2016 Boléro Orchestre, musique de Maurice Ravel
« tubes » de la musique classique dont l’entrée dans le domaine public était fébrilement attendue.
Le Boléro fut composé par Ravel entre juillet et octobre 1928. La réputation du compositeur français est alors à son zénith en France comme à l’étranger, notamment en Amérique où il vient d’accomplir une tournée triomphale. Il fut donné pour la première fois à l’Opéra de Paris par la troupe d’Ida Rubinstein (commanditaire de l’ouvrage) le 22 novembre 1928, sous la direction de Walther Straram. La pièce fut aussitôt éditée par Durand et enregistrée sur disque sous la direction du compositeur et de Piero Coppola. La version de concert du Boléro fut créée le 11 janvier 1930 par les concerts Lamoureux sous la direction de Ravel lui-même. Depuis, le Boléro est devenu l’un des
Intervenants François-Xavier Roth ou Maxime Pascal (chef d’orchestre) Marie-Gabrielle Soret (département de la Musique, BnF) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, auditorium 18H15
41
42
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
CYCLE
Ateliers Les TIC et l’Art Juliette Hueber (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) et Antonio Mendes da Silva (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) vous invitent aux ateliers de découverte d’outils et de technologies numériques. Des exemples concrets d’utilisation pour la recherche sont développés à chaque séance. Les ateliers se déroulent dans une salle équipée d’ordinateurs afin de favoriser la manipulation des outils présentés. La prise de notes collaborative est encouragée. Comité scientifique Juliette Hueber (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Antonio Mendes da Silva (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Laboratoire InVisu, CNRS/INHA 7 AVRIL 2016
9 JUIN 2016
OpenTheso, Ginco : conception de thésaurus
OpenRefine : traitement de données en masse
Les outils de conception et de gestion de listes d’autorités, taxonomies ou thésaurus sont indispensables à la mise en place de l’ossature technique des bases de données dans le contexte du web sémantique. Ils doivent permettre de créer et de distinguer des concepts et des termes, de gérer l’ensemble des relations (équivalence, hiérarchie, association…), ainsi que l’import et l’export de vocabulaires dans des formats interopérables tels que SKOS/RDF. Cet atelier présentera deux de ces outils que sont OpenTheso (CNRS) et Ginco (ministère de la Culture et de la Communication).
OpenRefine (anciennement Google Refine) est un outil puissant pour manipuler de grandes quantités de données, permettant des opérations de nettoyage en masse, l’exploration rapide de jeux de données, la conversion d’un format à l’autre, l’application de transformations cellulaires de base et avancées, le filtrage et le partitionnement des données avec des expressions régulières, l’extraction d’entités nommées sur des champs de texte intégral. Son usage, en tant qu’outil libre et gratuit, s’impose donc rapidement, et cet atelier offrira un aperçu large de ses possibilités à l’appui de cas concrets.
Intervenants Juliette Hueber (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Pierre Mounier (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Emmanuelle Perrin (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle André Chastel 10H-12H
Intervenants Gautier Auburtin (Campus Condorcet Paris-Aubervilliers) Pierre Mounier (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle André Chastel 10H-12H
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
CYCLE
Les Lundis numériques de l'INHA L’INHA effectue depuis plusieurs années une veille active dans le domaine des humanités numériques avec un accent porté sur ce qui touche au domaine visuel. De nombreux contacts et échanges sont régulièrement établis entre les différentes composantes de l’établissement et diverses équipes sur des problématiques et des projets concernant les enjeux, les représentations, les aspects techniques ou les questions juridiques liées à l’histoire de l’art et à l’image. Comité scientifique Anne-Laure Brisac-Chraïbi (INHA), Antoine Courtin (INHA), Juliette Hueber (Laboratoire InVisu, CNRS/ INHA), Pierre-Yves Laborde (INHA), Anne Lamalle (INHA), Antonio Mendes (Laboratoire InVisu, CNRS/ INHA), Mercedes Volait (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA) 11 AVRIL 2016 Documentation, archives et nouvelles technologies de l’information au C2RMF Intervenant Luc Bouiller (C2RMF) Lieu et horaire INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18H 9 MAI 2016 Le moteur Collections du ministère de la Culture et de la Communication
générale des patrimoines, ministère de la Culture et de la Communication) Caroline Cliquet (chef de projet maîtrise d'ouvrage du moteur de recherche Collections, Direction générale des patrimoines, ministère de la culture et de la communication) Judith Cagan (chef du bureau de la conservation du patrimoine moblier et instrumental, Direction générale des patrimoines, ministère de la Culture et de la Communication) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18H 13 JUIN 2016 Les épirevues
Le ministère de la Culture et de la Communication a mis en place un moteur de recherches sémantiques nommé Collections (http://collections.culture.fr) qui interroge simultanément une soixantaine de bases de données produites par de nombreux établissements, des collectivités territoriales partenaires et le ministère ainsi que des centaines d’expositions virtuelles et de sites Internet, au total un corpus se composant de plus de 6 millions de documents et plus de 4,5 millions d'images. Récemment, dans un souci de partage et de mutualisation, le ministère de la Culture et de la Communication a développé « Collections sur mesure » qui permet de cibler les requêtes sur un territoire (région, département, commune, regroupement de communes), un thème particulier, une personnalité, un édifice... et d’adapter l’outil à son propre site.
Intervenant Gaëlle Riverieux (Inria)
Intervenants Frédérique Boura (cheffe de la mission de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Direction
Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18H
Proposer une alternative innovante à l’édition scientifique traditionnelle en mettant en œuvre et en soutenant l’émergence d’épijournaux : tel est l’enjeu du projet Episciences. org. En offrant le libre accès, sans coût pour l’auteur ni pour le lecteur, à des articles de haut niveau, relus par les pairs et publiés, les épijournaux commencent à constituer une réponse crédible pour les communautés scientifiques. Au travers de l’expérience menée par Inria avec son projet « Episciences IAM (Informatics & Applied Mathematics », Gaëlle Rivérieux, ingénieure de recherche Inria, fera un premier bilan de cette nouvelle approche.
43
44
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
CYCLE
Livre d’architecture Le cycle Livre d’architecture a pour objet de mettre à l’honneur un livre traitant d’histoire de l’architecture et/ou de la construction. Présenté par son ou ses auteurs, le volume est ensuite mis en valeur par un répondant. Au-delà d’une simple présentation, il s’agit donc de faire état d’une pensée et de favoriser les débats, de comprendre les polémiques ou tout simplement de dégager les réflexions engendrées par le volume. Comité scientifique Abel Debize (INHA) Arnaud Timbert (INHA)
Domaine de recherche Histoire de l’architecture Programme L’architecture et l’imprimé
12 AVRIL 2016 L’Architecture monumentale grecque au IIIe siècle a. C., coll. Mémoires, 40, Bordeaux, Ausonius, 2015 Ce volume réunit une série d’études sur l’architecture monumentale du IIIe siècle a.C., en Grèce continentale et insulaire, Asie Mineure et dans l’Orient méditerranéen. Il vient ainsi combler une lacune des recherches : le IIIe siècle est une période mal connue de l’architecture grecque même pour des sites célèbres. Contenant des études nouvelles sur des grands sites ou des monuments précis (Delphes, Délos, Sicyône, Ptolémaion de Limyra, etc.), des études régionales (Péloponnèse, Dodécanèse) ainsi que des études thématiques (chapiteaux corinthiens, procédés techniques), l’ouvrage
permet d’éclairer d’un jour nouveau l’architecture de cette période : on voit ainsi que la diffusion des styles et des techniques a été bouleversée par l’intrusion de la propagande royale qui est devenue, après Alexandre, le moteur principal des grands chantiers de l’époque. Intervenants Jacques des Courtils (université de Bordeaux) Jean-Yves Marc (université de Strasbourg) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18H-20H Couverture de l'ouvrage
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
Couverture de l'ouvrage
17 MAI 2016 La Cathédrale d’Évreux et l’architecture rayonnante, Besançon, PUFC, 2015 La cathédrale d’Évreux occupe une place reconnue dans le développement du style gothique rayonnant en France au milieu du XIIIe siècle, tant par la qualité de son architecture que par le nom de l’un de ses maîtres d’œuvre, Gauthier de Varinfroy, dont on a conservé le contrat d’engagement à la cathédrale de Meaux en 1253, et qui fut, à côté de Pierre de Montreuil, l’un des grands architectes de son temps. Mais, peut-être en raison de sa complexité, la cathédrale d’Évreux n’avait plus fait l’objet d’une étude d’ensemble depuis 1898. L’analyse minutieuse du bâti et d’une documentation en partie inédite permet aujourd’hui de réviser la chronologie des campagnes de construction, de mieux cerner la part prise par Gauthier de Varinfroy aux travaux, et de préciser la place de la cathédrale dans l’art de son
temps, au moment où le style gothique rayonnant, né sur les chantiers de Saint-Denis, de la Sainte-Chapelle et de Notre-Dame de Paris, commence à se diffuser hors de l’Île-de-France pour gagner les régions proches et plus lointaines. Aussi l’ouvrage d’Yves Gallet estil, tout autant qu’une contribution à la connaissance d’un monument important de l’art gothique, une introduction, à travers l’exemple de la cathédrale d’Évreux, à l’étude du processus de réception de l’architecture gothique rayonnante en Normandie et, plus largement, en France. Intervenant Yves Gallet (université de Bordeaux) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 17H-19H
45
46
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
CYCLE
Architectures restaurées Le cycle Architectures restaurées propose de confronter, à l’occasion des travaux engagés sur un monument, le regard de l’architecte chargé de la restauration à celui du chercheur en histoire de l’architecture, mais aussi, dans une approche plus large et collective, de réunir l’ensemble des acteurs : administrateurs, commanditaires, conservateurs, restaurateurs, entrepreneurs, etc., afin d’offrir la vision la plus complète des contraintes et des enjeux inhérents aux travaux de restauration. Il ne s’agit donc pas de mettre un chantier sous les projecteurs de « la critique », mais, au contraire, de valoriser son déroulement, ses contingences et ses acteurs pour mieux saisir la diversité de son histoire économique, technique, matérielle et, pour finir, sociale. Comité scientifique Elsa Besson (INHA) Arnaud Timbert (INHA) Domaine de recherche Histoire de l’architecture
Nantes, Passage Pommeraye, 2015
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
Lyon, cathédrale Saint-Jean, gargouille, 2015
22 AVRIL 2016
20 MAI 2016
Le passage Pommeraye à Nantes
La cathédrale Saint-Jean de Lyon
Le passage Pommeraye, galerie marchande inaugurée le 3 juillet 1843 à Nantes, est une réalisation emblématique de l'architecture de service. Cette galerie, classée Monument historique en 1976, a fait l'objet depuis 2010 d'une restauration et d'une extension. Entre réinvention des savoir-faire et innovation architecturale, la journée qui lui est consacrée permettra d'apprécier les pratiques de la restauration lorsqu'elles sont associées à celles de la création.
La cathédrale de Lyon, érigée au Moyen Âge, fait l'objet depuis les années 1980 de restaurations qui – fait exceptionnel dans l'hexagone – ont bénéficié d'un suivi archéologique minutieux fondé sur une entente entre les commanditaires, les maîtres d'ouvrage, les entrepreneurs, les artisans et les chercheurs. Cette journée donnera la parole à l'ensemble des acteurs de ce chantier, d'emblée envisagée comme lieu de partage des connaissances et des savoir-faire.
Intervenants Bernard Bresnu (serrurier) François Ehouarn (architecte DPLG) Thomas Gaudig (architecte du Patrimoine) Julie Guttierez (conservateur des Monuments historiques) Jean-Paul Midant (ENSA - Paris-Belleville) André Péron (historien honoraire de l'Éducation nationale) Élisabeth Pérot (architecte du Patrimoine) Yves Steff (architecte du Patrimoine)
Intervenants Pascal Curat (ingénieur du Patrimoine) Catherine Guillot (conservatrice des Monuments historiques) Joel Mône (maître verrier) Gabriella de Monte (restauratrice) Jacques Pellegrin (entreprise Comte) Patrice Regnard (architecte) Didier Repellin (architecte en chef des Monuments historiques) Nicolas Reveyron (université Lumière Lyon 2)
Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 9H30-18H
Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 17H-19H
47
48
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
CYCLE
Archéologie des médias Le cycle « Archéologie des médias et histoire de l’art » présente les travaux d’historiens de l’art et de théoriciens qui abordent les liens entre l’art et la technologie à partir d’approches méthodologiques nouvelles empruntées à la discipline émergente de l’archéologie des médias. Le champ de recherches connu en anglais sous le nom de media archaeology et en allemand sous celui de Medienarchäologie s’est imposé ces dernières années comme l'un des plus stimulants et des plus féconds pour ce qui concerne la théorie, l’histoire et l’esthétique des médias, et ce notamment dans le cadre des études cinématographiques et audiovisuelles. Les « médias » sont ici envisagés non seulement comme moyens de communication de masse (les mass-media), mais surtout comme formes de médiation matérielle et technique. Les travaux dans ce domaine – dont beaucoup, non traduits, restent peu diffusés en France – font référence au modèle épistémologique de l’archéologie dans toutes ses variantes (de la fouille à la « description de l’archive » foucaldienne) afin d’étudier la perception, la représentation, la mémorisation et la transmission dans leurs aspects historico-techniques. En partenariat avec l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3/LIRA Comité scientifique Larisa Dryansky (INHA) Antonio Somaini (université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Riccardo Venturi (INHA) Domaine de recherche Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles Programme Art contemporain, cinéma, médias
Steina Vasulka, Image extraite de la vidéo Orbital Obsessions, 1977
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
24 MAI 2016 Inside Equipment: the Autobiography of Video and the Transformation of the Artist’s Studio Comment envisager le travail de l’artiste « dans l’atelier » à l’heure des nouveaux médias ? Dans son ouvrage Machine in the Studio: Constructing the Postwar American Artist (1996), Caroline Jones a décrit très justement la manière dont le studio dans lequel œuvrait en solitaire le peintre « héroïque » de l’expressionnisme abstrait a cédé la place aux lieux de travail quasi industriels d’artistes tels Frank Stella et Andy Warhol. Ce faisant, Jones a cependant laissé dans l’ombre l’émergence d’une autre conception du travail artistique qui s’est développée en relation avec l’évolution technologique contemporaine, à savoir celle introduite par la vidéo analogique à ses débuts. Dans ce contexte, en effet, un certain nombre d’œuvres mettent en avant l’idée du studio « à l’intérieur de la machine », c’est-àdire d’un studio littéralement déplacé vers le domaine
« inconnu » de la modulation électronique en temps réel. Ainsi appréhendé, le travail de l’artiste n’est plus assimilé à la production industrielle de masse, mais il rejoint les conceptions postindustrielles du travail comme invention et les nouvelles approches de l’association entre l’humain et la technique. Les œuvres qui reflètent cette mutation sont en même temps des exemples de la manière dont la vidéo analogique s’est attachée à explorer de nouvelles formes de mémoire technico-sociales et des ontologies sociales alternatives. Intervenant Ina Blom (université d’Oslo) Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari 18H-20H
49
50
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
18 mai 2016
Revue Perspective : actualité en histoire de l'art Table ronde autour du numéro 2015-2, Les États-Unis Le dernier numéro de Perspective est consacré à la discipline aux États-Unis, avec un ancrage majeur dans les études sur l’art américain sous ses différentes facettes. Premier volume entièrement bilingue porté par la revue, il est publié en français dans sa version papier et en anglais dans sa version en ligne. L’INHA et la Terra Foundation for American Art in Paris vous invitent à la table ronde qui rassemblera quelques-uns des auteurs et un grand lecteur de la revue, qui nous feront l’honneur de discuter et de commenter cette livraison exceptionnelle. Direction scientifique Anne Lafont Revue Perspective : actualité en histoire de l’art Intervenants Éric de Chassey (École normale supérieure de Lyon) James Elkins (School of the Art Institute, Chicago) Michael Leja (University of Pennsylvania, Philadelphie) Elvan Zabunyan (université Rennes 2) Lieu et horaire Terra Foundation for American Art 18H
Couverture de la revue Perspective, no 2015-2, Les États-Unis
CONFéRENCES ET TABLES RONDES
26 et 27 mai 2016
« La gastronomie comme culture visuelle » à la Seconde Conférence internationale d’histoire et des cultures de l’alimentation L’INHA participe au développement de la thématique « Art & Alimentation » de la Seconde Conférence internationale d’histoire et des cultures de l’alimentation organisée par l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA). Celle-ci réunit trois panels : « Alimentation, art et artisanat, une approche culturelle » (proposé par V. Amilien), « La performance alimentaire en art. Périodes moderne et contemporaine, France » (proposé par V. Boudier) et « La gastronomie comme culture visuelle » (proposé par J. Csergo et F. Desbuissons, organisé avec le soutien de l’INHA). Cette session propose d’étudier comment, dans la culture visuelle des époques moderne et contemporaine, la gastronomie se constitue comme représentation, en « imaginant » ce qu’est le « bien manger », en suscitant le désir, l’identification, l’assimilation ou le rejet de modèles, de conduites et d’expériences. En partenariat avec l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA) Comité scientifique de la session Julia Csergo (UQAM) Frédérique Desbuissons (INHA) Domaine de recherche Pratiques de l’histoire de l’art Programme Histoire de l’art et cultures de table Lieu Tours
Alfred Delvau, Les Plaisirs de Paris, guide pratique et illustré, Paris, Achille Fauré, 1867, p. 99, (bibliothèque de l’INHA, collections Jacques-Doucet, 12 I 80)
51
52
53
Du 20 janvier au 2 mai
«Made in Algeria. Généalogie d'un territoire »
Du 15 avril au 2 juillet
«an inadequate history of conceptual art» de Silvia Kolbowski
Expositions
54
Expositions
Du 20 janvier au 2 mai
« Made in Algeria – Généalogie d'un territoire » « Made in Algeria » est la première exposition d'envergure jamais réalisée consacrée à la représentation d'un territoire, l'Algérie. Elle réunit un ensemble de cartes, de dessins, de peintures, de photographies et de documents historiques ainsi que des œuvres d'artistes contemporains qui ont arpenté le territoire algérien. L'exposition montre comment l'invention cartographique a accompagné la conquête de l'Algérie et sa description. Elle se déploie sur trois temporalités : l'amont de la conquête, la colonisation et la période de l'indépendance à nos jours. Parmi les pièces présentées, des archives sonores et audiovisuelles, des œuvres provenant des plus grands musées français et étrangers ainsi que des créations contemporaines inédites… Un ensemble de cartes originales, d'une qualité esthétique rare, sera pour la première fois montré au public. Exposition présentée par le MuCEM, dans le cadre d'un partenariat avec l'Institut national d'histoire de l'art et la Bibliothèque nationale de France. Commissariat Zahia Rahmani (INHA) Jean-Yves Sarazin (BnF) Domaine de recherche Art et architecture dans la mondialisation Programme Made in Algeria - généalogie d’un territoire Lieu et horaires Marseille, MuCEM tous les jours sauf le mardi 11H-18H
Affiche de l'exposition «Made in Algeria – Généalogie d'un territoire », 2016, Marseille, MuCEM
55
56
Expositions
du 15 avril au 2 juillet 2016
« an inadequate history of conceptual art » de Silvia Kolbowski D’avril à juillet 2016, on pourra voir la première présentation à Paris d’une installation vidéographique de l’artiste américaine Silvia Kolbowski, « an inadequate history of conceptual art » (1998/99). Cette prise en compte inhabituelle de la production contemporaine au sein de la programmation d’expositions à l’INHA vise à reconnaître l’importante réflexion formulée par les artistes et la création artistique contemporaine autour de l’archive, de la mémoire, de l’histoire orale et de la fabrication de l’histoire à partir du point de vue de ses acteurs initiaux. L’œuvre de Silvia Kolbowski s’inscrit en toute pertinence dans le cadre des programmes d’archives d’artistes et d’archives orales qui sont menés au sein des domaines Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles et Pratiques de l’histoire de l’art. Le vernissage aura lieu en présence de l’artiste, le jeudi 14 avril à 19h. Une table ronde consacrée à « an inadequate history of conceptual art » se tiendra en salle Walter Benjamin le vendredi 15 avril à 11h et réunira, autour des notions d’archives, de mémoire et d’expérience, Silvia Kolbowski, Sébastien Pluot, Larisa Dryansky et Johanne Lamoureux. Commissariat Johanne Lamoureux (INHA) Domaine de recherche Histoire de l’art contemporain XXe-XXIe siècles Programme Archives de l’art de la période contemporaine Lieu et horaires INHA, galerie Colbert, salle Roberto Longhi du mardi au samedi 14h30-19h30
Affiche de l'exposition «an inadequate history of conceptual art » de Silvia Kolbowski, 2016, Paris, INHA
57
FESTIVAL 58
3, 4 et 5 juin 2016
Festival de l’histoire de l’art Créé en 2011, le Festival est une manifestation annuelle unique qui rassemble les amateurs et les spécialistes de l'histoire de l'art du monde entier. Conçu comme un carrefour des publics et des savoirs, il établit un dialogue fécond entre les oeuvres et les mots à la croisée de la recherche, de la création et des métiers du patrimoine, sans oublier le monde de l'édition et du marché de l'art. De la peinture au cinéma, de la performance aux arts décoratifs, de l'architecture aux arts numériques, plus de deux cents événements sont proposés pour faire apprécier la richesse de l’histoire de l’art. Pour sa sixième édition, le Festival se déroulera les 3, 4 et 5 juin 2016 au château et dans la ville de Fontainebleau, ainsi qu'à Avon et Milly-la-Forêt. Sa programmation, ouverte à tous les publics et accessible gratuitement, propose des conférences, des tables rondes, des projections, des lectures, des concerts, des visites, ainsi que des ateliers pour enfants. Elle s'organise autour d'un thème, « Rire », d'un pays invité, l'Espagne, et d’un Forum de l'actualité. Elle propose également des rencontres internationales étudiantes, une section cinéma, Art & Caméra, un Salon du livre et de la revue d'art, et enfin une Université de printemps, consacrée à l'enseignement des arts à l'école. Elle s’enrichit cette année de rencontres professionnelles à destination des étudiants.
Un événement organisé par le ministère de la Culture et de la Communication, le château de Fontainebleau et l’INHA Direction scientifique Annick Lemoine (INHA) Lieu Fontainebleau Retrouvez toute la programmation sur le site du festival : festivaldelhistoiredelart.com et sur Twitter : #FHA16
Affiche du Festival de l'histoire de l'art, 2016
59
Rire La question du rire dans l'art s'avère d'une grande actualité ; elle travaille aussi bien notre connaissance du passé que les grandes problématiques auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Le Festival propose de questionner la pluralité des expressions artistiques du rire, les sujets et les procédés mis en place par le langage figuratif pour faire rire, mais également les figures des rieurs eux-mêmes et les différentes modalités de réception et de création des images censées faire rire. Il y a des degrés du rire (le sourire en serait la quintessence), des pratiques culturelles du rire (le genre burlesque n'est plus si aisément compréhensible, l'humour anglais ou le warai japonais relèvent de spécificités nationales) et des fonctions sociales et politiques. Au moment où certaines images suscitent des réactions d'intolérance, interroger leur rapport au rire peut contribuer à la réflexion sur leur pouvoir.
Espagne Cette année, le Festival invite l'Espagne pour partager son histoire et ses expériences dans le champ de l’histoire de l’art. Ce dialogue est destiné à interroger d’autres histoires de l’art ou encore d’autres manières de concevoir le patrimoine, propres à l’Espagne contemporaine. Il sera question, par exemple, du rôle des fondations privées et des collectionneurs dans la promotion de l’histoire de l’art. Un volet sera spécifiquement consacré à l’actualité de la recherche sur les grandes figures de l'art espagnol, de Vélasquez à Picasso, d’El Greco à Miro, de Goya à Dalí, de Juan Gris à Tàpies. Invité d’honneur, Miquel Barceló prononcera la conférence inaugurale.
Attribué à Jacob Cornelisz van Oostsanen, Fou riant, vers 1500, huile sur toile, Boston, Wellesley College, Davis Museum and Cultural Center. ©Bridgeman Images
Liger, Vue de Valladolid illustrant le Voyage pittoresque et historique de l’Espagne, par Alexandre de Laborde, v. 1800 © Paris, INHA
Actualités Le Festival propose également de débattre des actualités de l’histoire de l’art dans le domaine de la recherche, de la politique muséale, de la conservation et de la valorisation des patrimoines, mais encore du marché de l’art, de l’enseignement et de la transmission des savoirs et des pratiques de l’histoire de l’art.
Reconstitution en 3D d’une armure équestre réalisée vers 1550-1555 pour Henri II © Olivier Renaudeau
À VENIR 60
Pour une histoire culturelle du décorateur (XVIIIe – XXe siècles) Ce colloque, en analysant et précisant le rôle du décorateur dans l’aménagement intérieur, souhaiterait proposer une lecture nouvelle de l’histoire traditionnelle des styles occidentaux de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Si l’historiographie a souvent privilégié l’enchaînement des innovations formelles et techniques ainsi que la notion d’avant-garde, le colloque entend davantage mettre l’accent sur le contexte socio-économique dans lequel s’inscrit l’activité du décorateur. En effet, cette approche permet de dégager une vision propre à une génération ou à un groupe social à un moment donné de l’histoire. Elle enrichit la définition de notions encore mal étudiées telles que celles d’œil collectif et de tolérance visuelle, susceptibles d’expliquer par exemple l’alternance de périodes de surameublement et de dépouillement. Elle explique également de nombreuses variations relatives à la densité de l’occupation
Couverture de la revue The Decorator and Furnisher (1893)
de l’espace ou à l’intensité des couleurs et de la lumière. Pour réfléchir à cette histoire culturelle du décorateur, le colloque privilégiera, à l’approche monographique, les interventions transversales, convoquant plusieurs disciplines (littérature, sociologie, économie). En partenariat avec Les Arts Décoratifs Comité scientifique Philippe Thiébaut (INHA) Sébastien Quequet (Arts Décoratifs) Domaine de recherche Arts décoratifs, design et culture matérielle Lieu INHA, galerie Colbert, auditorium 7 et 8 Octobre 2016
La bibliothèque de l'INHA – collections Jacques-Doucet investit la salle Labrouste, un écrin exceptionnel pour la plus grande bibliothèque d'histoire de l'art d'Europe Fin 2016, après le conditionnement et le transfert de ses collections, la bibliothèque de l'INHA s'installera dans les espaces restaurés de la prestigieuse salle Labrouste, rue de Richelieu. En effet, depuis 2010, de grands travaux de réhabilitation et de rénovation ont lieu au sein du Quadrilatère Richelieu. Piloté par l'Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (Oppic), ce vaste chantier confié aux architectes Bruno Gaudin et Jean-François Lagneau a pour objectif premier de réhabiliter les bâtiments afin de mieux assurer la sécurité des personnes, des biens et des collections des trois institutions présentes sur le site : la BnF, l'École nationale des chartes et l'INHA. À cette exigence technique s’en ajoute une autre, plus ambitieuse : celle de tracer un nouveau destin pour le Quadrilatère et d’en rénover de manière approfondie l’offre et les espaces. La bibliothèque de l'INHA déploiera ainsi ses collections et ses services dans la salle Labrouste
Salle Labrouste, décembre 2015. © Jérôme Delatour
et dans le magasin central attenant, ouvert aux lecteurs pour la première fois de son histoire. Elle sera enrichie des collections de la Bibliothèque centrale des musées nationaux, soit plus de 300 000 volumes. Cet ensemble exceptionnel de près de 2 millions de documents offrira 410 places de lecture et jusqu'à 265 000 volumes en libre accès, sélectionnés parmi les collections. L'accès aux documents patrimoniaux et en particulier à la bibliothèque d'Art et d'Archéologie du grand collectionneur et mécène Jacques Doucet, sera largement facilité. Grâce à cette réouverture de la salle Labrouste, fermée au public depuis 1998, l'INHA réalisera le rêve de plusieurs générations d'historiens d'arts désireux qu'il y ait en France un outil à la hauteur de cette discipline. Pour suivre les coulisses de ce chantier exceptionnel, rendez-vous sur le blog de la Bibliothèque : http://blog.bibliotheque.inha.fr
61
62
rue d u
Quatre Septembre
Quatr
e Sep temb
Place de la Bourse
re
in d
uC
arro
oires rue N o
rue d e la ps ham
Riv oli
Jard
tre D ames des V ict
ue Banq
ivien rue V
roix
Place Malraux
rue S aint-
use
l
u Lo uvre
de
t-H on oré
rue C
Sa in
Hon
oré
rue d
a Opér
ru e
Pala Roya is l
tits C
de l’
rue S
ue aven
rue
Place des Victoires
de P e
Pyramides
ps
e Ric helie u
ainte Anne
ham
Banq u Fran e de ce
tits C
rue d
es Pe
rue d
rue d
e Ric helie u
ne
Bourse
Palais royal Musée du Louvre
Accès 6, rue des Petits-Champs - 75002 Paris 2, rue Vivienne - 75002 Paris Bibliothèque : 5, rue Vivienne - 75002 Paris Métro ligne 3 : Bourse lignes 7, 14 : Pyramides lignes 1, 7 : Palais Royal - Musée du Louvre Contact programmation@inha.fr
Pour en savoir plus sur l'INHA www.inha.fr Pour consulter le blog de la bibliothèque blog.bibliotheque.inha.fr Pour consulter le site d'InVisu invisu.inha.fr Pour consulter la bibliothèque numérique bibliotheque-numerique.inha.fr Pour avoir accès aux ressources documentaires agorha.inha.fr Pour consulter les publications en ligne inha.revues.org / perspective.revues.org Page Facebook de l’INHA www.facebook.com/Institutnationaldhistoiredelart Compte Twitter de l’INHA @inha_fr Page Facebook de la Bibliothèque www.facebook.com/BibliothequeInha Compte Twitter de la Bibliothèque @INHA_bib
63
64