Exposition - Donation Ellsworth Kelly Revue de presse
Sommaire Presse écrite
Presse quotidienne
-
Le Quotidien de l'Art - « Les Télex du 26 juin » - Non signé - 26 juin 2018
-
Midi Libre - « Collection Lambert » - M. B. - 4 juillet 2018
-
La Provence - « Les expositions d'été parlent pouvoir et couleur…» - Gwenola Gabellec - 30 juillet 2018
-
Vaucluse matin - « Ellsworth Kelly, Claire Tabouret et Christian Lutz à la Collection Lambert » Non signé - 9 août 2018
-
L'Humanité - « Un Kelly inédite » - Lise Guéhenneux - 21 août 2018
-
Vaucluse matin - « Ligne, forme et couleur se mêlent à la Collection Lambert » - Amélie Mercier 25 août 2018
-
Le Monde - « Ellsworth Kelly, géomètre de la couleur » - Philippe Dagen - 28 août 2018
Presse hebdomadaire
-
La Gazette de Nîmes - « Ligne forme couleur » - Non signé - 5/11 juillet 2018
-
La Gazette de l'Hôtel Drouot - « Récompensés » - Non signé - 6 juillet 2018
-
Vaucluse Hebdo - « À la Collection Lambert, l'été en trois proposition » - Non signé - 12 juillet 2018
-
Les Inrocks - « L'œil à vif » - J. M. Durand - 18 juillet 2018
-
Les Échos Week-end - « La belle abstraction d'Ellsworth Kelly » - J. B.-H. - 20/21 juillet 2018
-
Le Point « Quatre hauts lieux pour se nourrir d'art » - Judith Benhamou-Huet - 26 juillet 2018
-
La Gazette de Nîmes - « Ligne forme couleur » - Non signé - 26 juillet / 1er août 2018
-
Elle supplément - « Gravure "Ligne, forme, couleur - Ellsworth Kelly (1923-2015) » - Non signé 10 août 2018
-
L'Obs - « Kelly, tout simplement » - Bernand Géniès - 30 août 2018
-
Livres Hedbo - « A paraître » - Non signé - 14 septembre 2018
Presse bi-hebdomadaire
-
Le Journal des Arts - « Les impressions en couleur d'Ellsworth Kelly » - Stéphane Renault - 7/20 septembre 2018
Presse mensuelle
- Beaux-Arts Magazine - « Hommage à Ellsworth Kelly » - Emmanuelle Lequeux - Juillet 2018 -
Connaissance des arts - « Les expos été 2018 » - M. B. - Juillet / Août 2018
-
AD Architectural Digest - « Un American en France » - Laurence Mouillefarine - Juillet / Août 2018
-
Paris Capitale hors-série - « Exhibitions-Museums - Anne Kerner » - Août 2018
-
Art Press - « Ellsworth Kelly » - Bernard Marcelis - Septembre 2018
-
L'Œil - « Une donation d'Ellsworth Kelly exposée à Avignon » - F.S. - Septembre 2018
Presse bimestrielle et trimestrielle
-
Cote magazine - « Collection Lambert » - Non signé - Juillet 2018
-
84 Le mag - « Collection Lambert : Trois expos ou rien! » - Non signé - Août 2018
-
Art Absolument - « Kelly, Lewitt, … Exercice du regard à Avignon » - Ulysse Baratin Septembre/Octobre 2018
Presse web
-
Enrevenantdelexpo.com - « Un été à la Collection Lambert avec Ellsworth Kelly, Claire Tabouret et Christian Lutz » - Non signé - 22 mai 2018
-
ConnaissancedesArts.com - « L'INHA reçoit 54 estampes d'Ellsworth Kelly » - Guy Boyer - 26 juin 2018
-
Presseagence.fr - « PARIS : Une donation exceptionnelle d'estampes d'Ellsworth Kelly à l'INHA » Non signé - 26 juin 2018
-
Enrevenantdelexpo.com - « Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert » - Non signé - 09 juillet 2018
-
L'Express.fr « Un été en couleurs à la Collection Lambert » - Julien Bordier - 14 juillet 2018
-
LesInrocks.com « Les expos indispensables à voir cet été » - Jean-Marie Durand/Ingrid LuquetGad/Anne Laurens - 19 juillet 2018
-
Lepoint.fr « Quatre lieux pour se nourrir d'art » - Judith Benhamouhuet - 26 juillet 2018
-
ConnaissancedesArts.com « Ellsworth Kelly à l'heure française à Avignon » - Myriam Boutoulle 27 juillet 2018
-
Lepoint.fr « Expos : cet été, vivez d’art et d’eau fraîche » - Judith Benhamou-Huet - 29 juillet 2018
-
Ledauphine.com « Ellsworth Kelly, Claire Tabouret et Christian Lutz à la Collection Lambert » Non signé- 9 août 2018
-
Blouinartinfo.com - « Revisiting Ellsworth Kelly in Avignon» - Cody Delistraty - 23 août 2018
-
Lejournaldesarts.fr - « Une donation d’Ellsworth Kelly exposée à Avignon » - Non signé - 29 août 2018
-
Lejournaldesarts.fr - « Les impressions en couleur d'Ellsworth Kelly » - Stéphane Renault - 5 septembre 2018
-
LeQuotidienduMedecin.fr - « De belles donations » - Non signé - 13 septembre 2018
Radio
- RFI - Rendez-vous Culture - " Exposition Ellsworth Kelly à la Fondation Lambert"- Muriel Maalouf - 6 août 2018 - France Culture - La Dispute - " Un saut à Avignon pour la collection Lambert "- Arnaud Laporte 29 août 2018
LE QUOTIDIEN DE L'ART Pays : FR Périodicité : Quotidien
Date : 26 JUIN 18 Page de l'article : p.5
Page 1/1
LES TELEX DU 26 JUIN La mosaïque gallo-romaine decouverte en 2017 a Uzes lors de fouilles préventives de l'Inrap restera dans la ville, non pas in situ comme le réclamaient des associations maîs dans l'ancien evêche, dans un délai de cinq ans (AFP) / La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a signe le 25 juin la charte LGBT de l'Autre Cercle, association qui lutte contre les discriminations liées a l'orientation sexuelle et a l'identité de genre / Une statue de Jean-Paul Sartre a ete inaugurée le 21 juin a Nida (Lituanie), pour commémorer son voyage de 1965 a Vilnius et dans le golfe de Courlande (AFP) / La bibliotheque de I Institut national d'histoire de l'art a annonce le 25 juin la donation par le Studio Ellsworth Kelly de 54 estampes de l'artiste réalisées entre 1949 et 2005
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9751064500524
BEAUX ARTS MAGAZINE SUPPLEMENT Date : JUILLET 18 Page de l'article : p.66-67 Journaliste : Emmanuelle Lequeux
Pays : FR Périodicité : Irrégulier
Page 1/2
SUD EST .(vu»
LEZOLIX CLERMONT FERRAND SAINT ETIENNE
BOURG EN BRESSE ANNECV VILLEFRANCHE SUR SAONE LYON VILLEURBANNE CHAMBt»!
GOtOES LES BAUX "T •HPDOVEKC LOURURIN • «US LE PIIV SAINTE EYGAUERES «EPABAM AU EN PROVENCE CABBIES AUBACNE HARSE1LLE
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9233264500509
BEAUX ARTS MAGAZINE SUPPLEMENT Date : JUILLET 18 Page de l'article : p.66-67 Journaliste : Emmanuelle Lequeux
Pays : FR Périodicité : Irrégulier
Page 2/2
Hommage à Ellsworth Kelly Le dernier abstrait americain en maieste dans ta Cite des papes LIGNE FORME COULEUR ELLSWORTH KELLY
(1923 2015) DANS LES COLLECTIONS FRANÇAISES Collection Lambert i rue Violette i 84000 Avignon
0490165620 collectionlambert fr DU 5 JUILLET AU 4 NOVEMBRE
Bleu jaune rouge [Blue Yellow
Red] (AX 258) 1990 to Inst u a ona a n s o edela Pa ©EllsworthKe yFoundaton
Couleurs pures, formes primaires, élémentaire magie : il suffisait de peu a Ellsworth Kelly pour couper le souffle Récemment dis paru, le dernier des abstraits américains, qui adorait la France ou il fit ses premiers pas d'artiste, semble comme chez lui entoure de ses pairs Sol LeWitt, Robert Ryman, Dan Flavm Ce sont ses enfants, pour être plus juste ne en 1923, il les précéda d'une generation C'est pourquoi il n'apparaît pas dans la prestigieuse collection du galenste Yvon Lambert, qui s'attache a defendre ses plus proches contemporains Maîs les liens sont évidents, comme le rappelle cet accrochage monte a partir du legs exceptionnel d'une quarantaine d estampes de Kelly fait par sa succession a linstitut national d his loire de l'art Fm connaisseur de l'artiste, qu'il fréquenta longtemps, son directeur Eric de Chassey ne pouvait rêver plus bel ecrin pour dévoiler ce legs en intégralité, enrichi de prêts rares L'ensemble se déploie dans l'hôtel de Montfaucon, rénove, tandis que son voisin, l'hôtel de Gaumont, est désormais dévolu a un accrochage annuel des tresors de la collection En parallèle, la jeune peintre Claire Tabouret, invitée d'honneur du festival de theâtre d'Avignon dont elle réalise l'affiche, dévoile ses dernieres toiles Entre ses enfants fantômes et les monochromes vibrants de Kelly, c'est toute la peinture qui se met en tension. * Emmanuelle Lequeux
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9233264500509
Date : JUIL/AOUT 18 Page de l'article : p.78,132 Journaliste : M. B. Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 41968
Page 1/2
grand pari0 ; xdest I ouest I sudouest I sudest i international Des sculptures polychromes du xixe siècle au musée d'Orsay aux fantaisies de l'artiste JoanaVasconcelos à l'Hôtel des arts de Toulon, découvrez les expositions de vos vacances, classées région par région, en France et ailleurs. Art ancien ou design, art moderne ou photographie, il y a l'embarras du choix.
/Textes Valérie Bougault, Mynam Boutoulle, Guy Boyer, Axelle Corty, Valérie de Maulmin, Agathe Miossec, Hervé Grandsart, Céline Lefranc, Guillaume Morel, Luciana Richard, Élisabeth Vedrenne.
expos Ci-contre, Louis-Ernest Barrias, La Nature se dévoilant a ta Science, 1899, marbre albâtre, csLcite ma.achite, lapis-lazuli, H 200 cm, détail Page de droite, Charles Corder Capresse des colonies, 1861, albâtre, bronze marbre H 96,5cm,deta LESDEJX ©PARIS MUSEEDORSAY3HOÏO DE PRESSE RMN GP
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 0214264500507
Date : JUIL/AOUT 18 Page de l'article : p.78,132 Journaliste : M. B. Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 41968
Page 2/2
AJACCIO
L'âge d'or du baroque vénitien Coincé entre le siècle des Génies et celui de la Gloire, pour paraphraser deux expositions célèbres sur les x v ie et xvui e siècles vénitiens, le xvii e siècle reste négligé. Le baroque vénitien constitue pourtant une période très riche. En témoigne une exposition au musée Fesch, qui propose un panorama de la période la plus dense de la peinture vénitienne (entre 1630 et 1670) montrant la fortune particulière de certains sujets: portraits et autoportraits d'artistes, allégories des arts, visions célestes, héros et héroïnes de la Bible ou de l'histoire antique, thèmes macabres et de mort violente... « RENCONTRES À VENISE : ÉTRANGERS ETVÉNITIENS DANS L'ART DU XVII e SIÈCLE », palais Fesch, musée des Beaux-Arts, 0495 26 2626, du 29 juin au 1er octobre.
AUBAGNE
Incubateur d'amour numérique Peut-on tomber amoureux d'une intelligence artificielle? Les ordinateurs peuvenl-ils comprendre les émotions ? L'arlisle écossais Charles Sandison lente de répondre à ces questions à travers une installalion animée immersive créée spécialement pour Les Pénitents noirs. « Mon travail artistique est une entité vivante et évolutive qui habite en totalité lespace de la chapelle, couvrant le sol, les murs et le plafond. Les visiteurs marchent à l'intérieur et font partie de l'œuvre », résume l'artisle « geek » dont le Iravail consiste à concevoir des algorithmes générant mots et signes et déterminant leur mouvement et leur disparition. i «CHARLES SANDISON, THE NATURE OF LOVE», Centre d'art Les Pénitents noirs, 0442181726, du 14 février au ^'septembre.
Tous droits réservés à l'éditeur
Ci-dessous Charles Sandison, The Nature ofLove, 2018, installation
Ci-dessus GiuloCarpioni, Allégorie de to Frag///te,xvn e s, h/t, 126 x 100 cm
AUBAGNE. CENTRE DART LES PENITENTS NOIRS ©CHARLES SANDISON/ MARCMUNARY
©VICENZA MUSEO CIVICO Dl PALAZZO CHEPICATI
À droite Ellsworth Kelly, BtueandYeilow and Red-Orange (AXT 7), 1964-65, lithographie, 89,5 x 60,3 cm PARIS, INHA ©E KELLY FOUNDATION
Ci-contre Grand cotoo terrestre, H 85cm ©AVIGNON MUSEE REQUIEM/ CAROLINE MARTENS
AVIGNON
AVIGNON
La « substantifique mœlle » d'Avignon
Ellsworth Kelly à l'heure française
Avignon révèle une partie de ses collections secrètes dans le décor de la grande chapelle du palais des Papes au coeur d'une exposition orchestrée par le créateur Christian Lacroix qui réunit plus de 350 œuvres issues des cinq musées de la ville : Calvel, Lapidaire, Requien, Petit Palais et palais du Roure. La scénographie s'organise autour d'un Cabinet des Esprits en hommage à des figures marquantes de l'histoire des musées avignonnais, Esprit Calvel (1728-1810), Esprit Requien ( 1758-1851 ) et Jeanne de Flandresy (1874-1959). Ce cabinet de curiosités met en scène de façon transversale les collections proposées par les conservateurs et s'accompagne de « chapelles » dédiées à chacun des musées représentés.
Le titre de lexposition fait référence au livre d'artiste que le peintre américain conçut durant son séjour en France en 1951 : « Line Form Color ». La Collection Lambert accueille une grande exposition consacrée à Ellsworth Kelly qui réunit, aulour d'une donalion exceplionnelle de 54 eslampes à la bibliothèque de l'Instilut national d'hisloire de l'art ( I n h a ) , une sélection d'œuvres issues de colleclions françaises publiques et privées (tableaux, dessins, collages et estampes), dont nombre d'inédits. Le commissariat en esl assuré par Éric de Chassey, direcleur de l'Inha et spécialiste de la peinture états-unienne. M. B.
«MIRABILIS», palais des Papes,0432743274, du 30 juin au 15 janvier.
« LIGNE FORME COULEUR, ELLSWORTH KELLY (1923-2015) DANS LES COLLECTIONS FRANÇAISES », Collection Lambert, 04 90165620, du 5 juillet au 4 novembre.
INHA 0214264500507
Date : 04 JUIL 18 Page de l'article : p.18 Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 130065 Edition : Bagnols
Page 1/2
L'AGENDA DU JOUR AUTOUR DE NIMES lAM
Musique Le groupe de rap marseillais fête les 20 ans de son album L'école du micro d'argent. >• 20 h 30 - Arenes de Nîmes, boulevard des Arenes, Nîmes. De 40 € à 56,50 €. 04 91 60 61 62. PALABRACES
Sortie. Plusieurs rendez-vous dans le cadre de ce festival de contes en Vannage 14h : "Le manger pour cœur" par Gigi Bigot. Une conférence pour questionnera parole symbolique du conte et son pouvoir. Carré d'Art à Nîmes. Gratuit 18 h : rencontre avec le conteur Rachid Akbal Méditahèque de Sommières. 19 h : repas partagé. 21 h : première soirée conte Québec Côte d'Ivoire Airways, avec Arleen Thibault et Taxi Conteur. Avec eux, on descendra le grand fleuve des mythes africains pour finir par parler de notre quotidien. >• Soirée - Promenade des Pins, Calvsson. 7€et5€. Pass trois spectacles 18€et 12 €.07 6198 62 85.
t-10 h 30- Maison Carrée, place de la Maison-Carrée, Nîmes. 8€,5€, sur réservation. 04 66 58 38 00. PLANÉTARIUM
Sciences À IO h, découverte de l'astronomie pour les enfants de 6 à IO ans accompagnés. À 15 h, voyage dans le système solaire, tout public à partir de IO ans. > 10h et 15h-Planétarium, avenue Pelladan, Nîmes. 5 €. 04 66 67 60 94.
Sortie. À la découverte des secrets des plantes sauvages avec Biodiver'cité. > ll h et 18 h- Jardins de la Fontaine, quai de la Fontaine, Nîmes. Gratuit sur inscription. 06 63 13 56 67.
LES MERCREDIS À LA CAVE
SUR LES MURS
Sortie Une soirée gastronomie et musique avec Mrs Philipps, dans un répertoire pop rock folk. > 19h-CaveAubaiMema, 120 chemin deJunas, Aubais. W €.04 66 73 52 76.
Exposition. Les marques des tâcherons documentent la construction de l'enceinte. Les gravures de bateaux témoignent delà fonction portuaire de la ville. Les guerres de religion se lisent sur les innombrables signatures des prisonniers.. L'histoire d'Algues-Mortes se raconte sur les murs, grâce aux nombreux graffitis. ^ W h-19 h- Tour et remparts, Aiguës-Mortes. 8€,6€, gratuit - 26 ans. 0466536155.
À LA DÉCOUVERTE DU CASTOR
Sortie. Une balade de 2 h 30 à la tombée de la nuit pour découvrir le castor qui vit dans les gorges du Gardon, le plus gros rongeur d'Europe. »>• À partir de 19 h 30- Village, Collias. Lieu de rendez-vous à l'inscription. 4,50 € adulte et 3,50 € enfant. 0448370100.
À LA DÉCOUVERTE D'ANUKI
HISTOIRE DU MARCHÉ D'UZÈS
Jeune public. Visite guidée pour les enfants à partir de 6 ans autour de l'exposition "À la découverte d'Anuki", consacrée au petit Indien intrépide né sous la plume du dessinateur Stéphane Sénégas et du scénariste Frédéric Maupomé. >• 15 h - Carré d'art, place de la MaisonCarrée, Nimes. Gratuit. 04 66 76 35 35.
Patrimoine. Une visite commentée sur les traces des marchés et des foires qui ont rythmé la vie uzétienne depuis le Moyen-Âge et qui font encore la renommée de la cité ducale. > loh 15- Office de tourisme, chapelle des Capucins, place Albert-r, Uzès. 0466226888. HISTOIRES DE CLOCHERS
MUSÉE DE LA HUMANITÉ
Patrimoine. Une visite guidée pour découvrir les collections du nouveau musée de la Romanité À partir d'œuvres emblématiques, prenez part à un voyage unique au cœur de la Nîmes antique et partez à la rencontre de son histoire et de son patrimoine, depuis ses origines gauloises jusqu'à son évolution médiévale. > 15 h - Musée de la Romanité, 16 boulevard des Arenes, Nîmes. 12 €.04 48 21 02 W. LES HÔTELS PARTICULIERS
Patrimoine. Remarquez les façades et visitez les cours d'honneur des hôtels particuliers du centre historique Ces demeures de prestige reflètent l'art de vivre et de construire à Nîmes du XVIe au, siecle. Tous droits réservés à l'éditeur
> 15 h 30 et 16 h 30- Capitainerie de Port Camargue, avenue du Centurion, Le Grau-du-Roi. Traversée 1,50 €, balade 4 €, 2 € -10 ans. 0466511045.
Patrimoine. Visite guidée du petit patrimoine du village. > IS h - Devant la mairie, Saint-Hippolyte-de-Caton. Gratuit. 0466226888. MOUSS
Exposition. Une peinture inspirée par l'Afrique et les rêves d'enfant. >9h 30-19 h 30 - Villa Party, rue du Sémaphore, Le Grau-du-Roi. Entrée libre. 04 66 51 67 70. NAVETTE PORTUAIRE
Sortie. La navette portuaire propose tous les jours de traverser PortCamargue de la Capitainerie à la plage sud et organise plusieurs fois par jour, des balades pour découvrir les marinas du plus grand port de plaisance d'Europe.
PLANTES SAUVAGES
TITOUAN LAMAZOU
Exposition. Editions limitées, estampes, peintures, dessins et livres du peintre et voyageur Titouan Lamazou. >• 15 h-19 h - Espace Titouan-Lamazou, 11 quai des Croisades, Aiguës-Mortes. Entrée libre. 04 66 53 88 61. LUNA PARK
Sorties. Attractions foraines, barbes à papa et sensations fortes... >• À partir de 20 h 30- Amigoland, 201 route de l'Espiguette, Le Grau-du-Roi. Entrée libre, attractions payantes. 0466517154. MARCHÉ NOCTURNE
Marché Le plus grand marché nocturne du Gard réunit plusieurs dizaines d'artisans et de vendeurs dans tout le centre ancien de Sommières. Tous les mercredis de l'été. >• 18 h-23 h - Centre historique et quais, Sommières. Entrée libre. 0466809930. PONT DU GARD Patrimoine, loh, 10 h 30, 11 h 30, 16h30, 17 h 30 et 18 h 30: visite guidée dè la canalisation du troisième étage. D e 6 € à 11,50€, gratuit - 6 ans. 16 h : visite guidée du monument, du musée et du canal romain. De 6 € à 15,50 €, gratuit - 6 ans.
t- Journée - Site du Pont du Gard, Vers-Pont-du-Gard. 04 66 37 SO 99. TORO PISCINE
Sortie. Un spectacle comique et taurin, incontournable de l'été. > 21 h - Arenes, parvis de la Fe di Biou, Le Grau-du-Roi. 7€,5€, gratuit -5 ans. 04 66 51 1212.
NOTTINGHAM GIRLS HIGH SCHOOL
Concert. Un chœur de jeunes chanteuses anglaises dans un programme de musique sacrée et classique. > 20 h 30 - Abbatiale, place de la République, Saint-Gilles, Gratuit. 0466873375. TRI DE BÉTAIL
Nature. La ferme élève des bisons et fait découvrir le travail des cow-boys qui galopent, rassemblent le troupeau, sélectionnent les bêtes, font des prises au lasso... Le far-west en pleines Cévennes ! > 19 h - Randal's bison, Les Randals, Lanuéjols. 8,70 €, 5, 70 €. 0467827374.
BASSIN ALÉSIEN CRATÈRE SURFACES
Spectacle. Un festival des arts de le rue qui chaque année en met plein les miettes. Avec des artistes du monde entier, des circassiens, musiciens, danseurs et une créativité renouvelée à l'infini, les spectacles s'enchaînent jusque tard dans la nuit. Les belles surprises sont à chaque com de rue. Lire ci-dessus. > À partir de 18 h 30- Parc des Cordeliers, Anduze. Gratuit. 0466525264.
GARD RHODANIEN COLLECTION LAMBERT
Vernissage. Le musée présente ses expos de l'été. Au programme, "Ligne forme couleur, Ellsworth Kelly dans les collections françaises" conçues par linstitut national d'histoire dè l'art, "Les Veilleurs" de Claire Tabouret avec le festival d'Avignon dont elle signe l'affiche et "Anatomies du pouvoir" de Christian Lutz, dans le cadre du Grand Arles Express des Rencontres de la photographie. >• 18 h- Collection Lambert, 5 rue de la Violette, Avignon. Entrée libre. 0490165620. INHA 6219564500503
Date : 04 JUIL 18 Page de l'article : p.18 Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 130065 Edition : Bagnols
Page 2/2
LA SORTIE
Balade au bord du Gardon Dans le cadre de son 17h30 à 19h30. Au fil programme "Et au d'une déambulation milieu coulent les Gar- animée, faune, patridons", la Maison dè la moine et flore invasive nature et de l'environ- permettront de décounement propose une vrir le cours d'eau balade decouverte gra- aujourd'hui. tuite du Gardon à Alès Gratuit sur inscription mercredi 4 juillet, de au 04 66 52 61 38. * DISCIPLINE
Lenny Kravitz dans les arenes de Nîmes
Le Raise Vibration Tour de Lenny Kravitz à Nîmes. Six dates en France dont une aux arenes de Nîmes a l'occasion de son Raise Vibration Tour Le chanteur Lenny Kravitz, multi instrumentiste et guitariste hors pair est considère comme l'un des artistes rock les plus importants de sa generation Le New Yorkais aux 40 millions d'albums vendus,
Tous droits réservés à l'éditeur
E C
transcende les genres et styles grâce a ses influences musicales variées soûl, rock et funk des annees 60 et 70 En premiere partie Curtis Hardmg > Dimanche 8 juillet, 20 h 30 Arenes de Nîmes Sl € a 84 € www festivaldemmes com
INHA 6219564500503
Date : 05/11 JUILLET 18 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 5304
Page 1/1
LES EXPOS NIMES
conçue par linstitut national d'histoire de l'art Et aussi Claire Tabouret, "Les Veilleurs", en partenariat avec le Festival d'Avignon Et Christian Lutz, "Anatomies du pouvoir", en partenariat avec les Rencontres d Arles Du 5juillet au 4 novembre a la Collée flan Lambert, 5 rue Violette, Avignon Tel 0490165620 Tarifs IQ et 8 €
PHILIPPE DOLLO
CARMEN PROJECTMÉTAMORPHOSES ET SORTILÈGES
Philippe Dollo expose ses photographies "Aître Sudete" ou l'éloge de l'impuissance "Comment photographier le souvenir d'un lieu raye de la carte ? ' Jusqu'au 28juillet du mercredi au samedi de 14h30 o 18h30 a la galerie Le Lac Gelé 3, Grand-rue Tel 0466367649 SCÈNE DE CLASSE Avec les oeuvres de Horti Bayeul Copie double, Alexandre Giroux, David Gomez, Colin G , Popcube, commis saine d'exposition Julie-Anne Barbe "lls'agit du quotidien émotionnel, dilue dans les attentes de l'école et de s approprier le matériel en écartant sa signateîtque, laissant le champ ouvert a d autres regles Les 6 et 7juillet de 9h a Iffi et de 14h a 17h a Etant Donne, 7 rue du Courtieu quartier Ilot Littre RENCONTRES IMAGES ET VILLE #14 Sur le thème 'La ville et les mots", les 14" rencontres Images et Ville multi plient les rendez-vous a Nimes Un evenement organise jusqu'à fm août par Neg Fos dans le cadre du Mois de l'Architecture Occitanie • "Le journal intime du Chemin-Bas d'Avignon", par le Petit atelier, sous la direction de Veronique Pmguet-Michel, avec les photographies d'Hervé Colli gnon Jusqu'au 31 juillet, a la Maison des Adolescents du lundi au vendredi de Wh a 18h 23terrue Florian • Groupe de recherche Regards sur la ville, 9 photographes sous la direction de Patrice Loubon Jusqu'au 21 juillet du lundi au vendredi de Sh a 18h, a ta bibliothèque d Unîmes site Vauban • "L'attente des fissures" Jean Louis
Bec Jusqu au 31 juillet, du lundi au ven dredi de Sh a18h alIUFM 62rue Vincent Faita Têt 04 66 62 84 84 • "Et surtout n essaye pas de me gué rir", Nicolas Oumette Et "Nîmes au pied delà lettre', JoafarAkil Jusqu au 31 juillet, du lundi au ven dredi de 10h a 19h a la galerie Neg pos Fotoloft (voir ci dessus) • "Ceux d'en haut ne veulent pas que ça s'arrête '", Nontsikelelo Veleko Jusqu'au 31 juillet tous les jours a I Abribus avenue General Leclerc et au consulat, 1 cours Nemausus • "Une architecture du XXIe siecle, horn mage a Freddy Maman! ', photogra phies de Patrice Loubon
Tous droits réservés à l'éditeur
La synchronicité des éléments au CACN VERNISSAGE JEUDI 5 JUILLET A1SH et jusqu'au 22 septembre, du mardiau samedi de 11h a 1Sh au Centre d'art contemporain de Nîmes, 25 rue Saint Remy a Nimes Tel. 09 86 41 60 33.
Bertrand Riou, directeur du Centre d'art contemporain de Nîmes, réunit neuf artistes autour de la thématique du regard sur l'environnement naturel Les œuvres de Lionel Bayol-Thermnes, Jean-Baptiste Caron, Dorothée Clauss Pablo Garcia, Émilie Losch, Laure Man Couégmas, Mathieu Merlet Briand, Anne Renaud et Valian Soghomoman "dévoilent qu'une singularité se dégage dans un tout a la fois esthetique et ecologique " Helene Fabre - expo@gazettedenimes.fr
Jusqu ou 31 aout du lundi ou vendredi de 9/7 a Vh et 13h30 a 18h o la Maison de la Region place des Arenes Tel 0466383864 ANDRÉ-PIERRE ARNAL Le retour d'André Pierre Arnal dans sa ville natale a 79 ans Avec une expo sillon axée sur les annees Supports Surface de grandes toiles libres des annees 1971-1972 Les peintures pliages sont accompagnées de peintures sur papier et d'ardoises réalisées entre 2014 et 2017 Jusqu au f août du mardi au samedi
de 10h a 12h et de 15h a Wh o la galerie Adoue de Nabias Sfer rue de la Violette
Tel 06 52 69 09 78 r.ADH
* £ aj
"WATER LINE" § ' Water Lme ' est une creation de Miles Jusqu 'au 30 septembre du mardi au Hall et Arryn Snowball, deux peintres dimanche de 10h a 12h30 et 13h30 a australiens qui croisent leurs univers 18h a la Maison du Grand site de Le dialogue, ininterrompu depuis les France de la Camargue gardoise, annees de formation entre ces artistes route du Môle a Aigues Mortes Tel 0466772472 Entree libre permet aujourd'hui une rencontre nourrie des interrogations, des decisions et des choix opères par chacun d'eux GAËLDAVRINCHE "128 000 couleurs, etc" Loeuvre pro au fil des ans lifique de Gael Davrmche se décline Du 9 juillet au 16 septembre du lundi au samedi de 10h30 a 12h et de 14h a sous la forme de peintures, dessins, 17h au chateau d Assas, 11 rue Bams sculptures ou encore estampes le Vigan Tel 0499642662 Jusqu au 8juillet du vendredi au dimanche de 11h a 13h et de 16h a 21h et sur rendez-vous a la galerie LarnoLESSOLEILLEUSES tine, design et art contemporain DE CAMARGUE 2 rue de I Eveche, Sauve Le photographe auteur et plasticien Tel 04 66 80 53 03 Didier Lec!erc expose ses portraits de manadieres, héritières de Fanfonne Guillierme Ils ont donne lieu a l'édition ET AUTOUR LIGNE FORME COULEUR du livre "Soleilleuses de Camargue" Ellsworth Kelly (1923 2015) dans les aux Editions Sansouire dedicace sur collections françaises, exposition place
Marie Chloe Pujol Mohatta a choisi d écrire un conte librement inspire de la nouvelle de Prosper Merimee et de l'opéra de Georges Bizet pour en faire le fil conducteur de l'exposition Autour du vêtement de Carmen, l'artiste investit l'espace du cloître Dessins, textes, costumes, objets et creation sonore révèlent les métamorphoses du personnage dans I univers de l'artiste Du 7juillet au 28 decembre du mardi au samedi de 10h a 12h et de 14h30 a 18h jusqu au 30 septembre et du lundi au vendredi de 10h a 12h et de 14h30 a 77/730 du 1 octobre au 28 decembre au couvent des Cordeliers musee dArt et d'Histoire, place Frederic Mistral Tarascon Tel 0490913871 TONI GRAND-DESSINS 1970/1971 Un ensemble de douze dessins réalises sur deux êtes, en 1970 et 1971, est presente a la galerie AL/MA Proche du mouvement Supports/Surfaces particulièrement actif en 1970 et 71, les preoccupations de Tom Grand ne sont pas pour autant interprétables Cependant, il y a des concordances qui s'expriment dans l'usage même du matériau - ici le papier soumis a des manipulations communes a plusieurs artistes du groupe Jusqu'au 28juillet du mercredi au samedi de 14h a 19h a la galerie AL/MA 5 rue du Plan du Palais a Montpellier Te! 06 63 2715 63 LUCIOFANTI "Teatrinf de Lucie Fanti Une remterpretation de decors choisis ou le changement d'échelle est pense pour I installation in situ Une exposition accompagnée d'un parcours (expositions colloque, projections ) dans différents lieux comme Le Frac Provence Alpes Côte-d'Azur, l'Ecole superieure d art d'Aix en Provence, La Criée Theâtre national de Marseille Jusqu au 20 juillet au Centre d art contemporain intercommunal 2 rue Alphonse-Daudet a Istres
Tel 04 42 55 1710
INHA 3890764500505
Date : JUIL / AOUT 18 Page de l'article : p.71-74 Journaliste : Laurence Mouillefarine
Pays : France Périodicité : Mensuel OJD : 90637
Page 1/4
L'UNIVERS
AD
Les rende z-vous
L'agenda
du mois
PAR Laurence Mouillcfarinc
Jusqu'au Jusqu'au er 1 novembre 4 novembre Jusqu'au 23 septembre Ils tissent, ils tressent Au bord de la Sorgue, une de meure provençale de la fin du xixc siècle. La Villa Datris, fondation créée par un duo de mécènes, offre, chaque année, une exposi non autour de la sculpture. Le fil conducteur cet été ? La matière textile. Elle dévoile, à travers une centaine d'œuvres, les tapisseries en laine de Sonia Delaunay, les pièces en crochet de Joana Vasconcelos (en photo, Robmette), les sculptures dc coton dc Simone Pheulpin, les personnages baroques et tribaux de Nick Cave constitues dc perles ct scquins .. Tissage, tressage., quand la sculpture défile, Fondation Villa Datris, 84800 L'Isle-sur-la-Sorgue, fondationvi/ladatns com
Tous droits réservés à l'éditeur
Diego chez Pablo A l'apogée de sa carrière, en 1985. Diego Giacometti est sol licite par Dominique Bozo pour aménager l'hôtel Sale, lequel va bientôt accueillir la dation Pi casso. Le sculpteur décorateur imagine 50 pièces de mobilier en bronze sculpte de motifs em pruntés à la nature ou a l'Anti quité. Voici présentes les meubles accompagnes des plâtres originaux et d'archives inédites. Diego, hélas, ne verra pas sa commande installée : l'ar lisle disparut deux mois avant l'inauguration du musée. (Fn photo' P l a f o n n i e r à h u i t branches, 1982-7984) Diego Giacometti au musée Picasso, 5, rue de Thorigny, 75003 Paris
Yingguang Guo, dans sa serie La Vues et images du monde 49L édition des Rencontres de la Joies de la conformité, mêle photo photographie à Arles. Trente ex graphie documentaire, installa positions sont annoncées. Ccr lion et vidéo pour fustiger les laines commémorent 1968, cm mariages arrangés Entre autres quantenaire oblige, en revenant présentations monographiques, sur les événements à Paris, maîs il ne faut pas manquer celle de pas seulement, cette année là, Rene Burri, membre de l'agence Martin Luther King et Robert Magnum. Ce Suisse fou de géo F. Kennedy sont assassinés et, metrie, élevé au milieu des mon moins grave, la cité balnéaire de lagnes, découvrit la pyramide de la Grande Motte est inaugurée... Saqqarah en 1958. Fasciné par D'autres accrochages nous font cette construction prodigieuse, voyager Celui-ci raconte l'Amé- il ne cessa, dcs lors, dc traquer rique vue à diverses époques les formes triangulaires à travers par Robert Frank — inventeur la planète: les toits de maisons, du « road trip » —, Raymond les tipis indiens, les jardins zen.. Dcpardon, Paul Graham, Taysir (Fn photo, Canada, Montreal, Batni|i, Laura Hcnno. Celui-là , de René Burn) m e t a l ' h o n n e u r la scène Programmation disponible sur contemporaine turque On va rencontres-arles com jusqu'en Chine où la plasticienne INHA 8306664500507
Date : JUIL / AOUT 18 Page de l'article : p.71-74 Journaliste : Laurence Mouillefarine
Pays : France Périodicité : Mensuel OJD : 90637
Page 2/4
Jusqu'au i4juillet
Jusqu'au 4 novembre
Talents émergents
Welcome Henry Moore
Le design en majesté
Halte à la fioriture
S il y a plus de dix ans que la marque 4udi soutient de jeunes plasticiens, c'est la premiere fois que les projets des quatie lau reats de son prix sont monties ensemble Ainsi, sont icunis Hugo L'ahelec, dont la serie de sculptures (en photo) et installa lions The Death Show traite du rituel funéraire, 4nne Horel qui se définit comme une « artMe de^ reseaux sociaux», Eric Minh Cuong Castamg, auteur du film et performance L'Age d'or, et Emmanuel Lagarrigue, qui convie le pubic a déambuler dans son Electronic City
La Bretagne accueille le Bntan nique Henry Moore, ses dessins, ses maquettes, ses sculptures gl ace aux prets de la fondation de Peny Gteen, au noid-ouest de Lendl es, ou il a vécu et ti av aille On le suit depuis son appientissagc, on le voit tente par l'abstraction ou le surréalisme, on admire ses créations autour de « la mere et l'enfant», ses figures qui s'allongent, avant d'arriver aux pieces monumentales Curieusement, les œu\ res de Moore ont ete peu souvent montrées de ce cote ci de la Manche (En photo, Upnghtlnternal/External Foi m, 1952, platre avec maique\ cabrées )
Doubles festivités organisées par la Villa Noailles un festn al international d'architecture mteneure a Toulon, un festival de design a Hyeies Le premier est préside pai le decorateui Pierre Yovanovitch, le second par le designer canadien Philippe Maloum Dix candidats ont ete sélectionnes dans chaque catégorie a l'issue d un concours Les heureux lauréats qui ont invente des luminaires des accessoires pour la maison, du mobilier, des instruments agraires, voient leurs créations exposées tout l'été Une pépinière ' (En photo, tapiuene de Marie Canal, lauréate design )
Le titre de la manifestation fait reference a la sentence pronon cee par l'architecte ct designer autrichien, AdolfLoos, dans son ou\ rage Oi ne me nf et crime, 1908 La philosophie se manifeste tout au long du xxe siecle vovez les lignes épurées du mobilier de Josef Hoffmann, la géométrie chere aux modernistes, le fonctionnalisme de l'après-guerre, les «Forme*, utiles », le developpement de la production en serie et du design pop jusqu'en 1970, ou la fioriture prend sa revanche et ressurgir Place alors au baroque et a la fantaisie (En photo, une radio deDieterRam*-)
Henry Moore Fonds Helene et Édouard Leclerc pour la culture 29800 Landerneau fonds culturel leclerc fr
Design parade 2018 Ancien eveche 83000 Toulon Villa Noailles 85400 Hyeres villanoailles hyeres com
L'ornement est un crime Cite du design 42 000 Saint Etienne citedudesign com
Chroniques parallèles exposition des lauréats Audi Talents 2017 Palais de Tokyo 75116 Paris jusqu au 14 juillet palaisdetokyo com
Tous droits réservés à l'éditeur
Jusqu'au Jusqu'au 3 o septembre 6janvier
INHA 8306664500507
Date : JUIL / AOUT 18 Page de l'article : p.71-74 Journaliste : Laurence Mouillefarine
Pays : France Périodicité : Mensuel OJD : 90637
Page 3/4
Jusqu'au 4 novembre
Jusqu'au 2 o août
Un Américain en France L'Américain Ellsworth Kelly ai malt la france Apres la Libéra tion, il revint s'installer a Paris entre 1948 et 1954, et y lit plu sieurs sejours au long dc sa MC Aussi, le studio de l'artiste a-t il offert a notre Institut national d'histoire de l'art (INRA) 57 es lampes du maître, en ce moment montrées avec d'autres tableaux, collages, dessins a la Collée lion Lambert, a Avignon La lithographie se prête a merveille a son abstraction en couleur (en photo, Bleu et jaune et rougeorange, 1964 1965)
Un homme et une femme Anni ct Joscf Albcrs, Aino ct 4har Aalto, Man Ray et Lee Miller, Ra} et Charles Eames, Diego Riveta et Fnda Kahlo (en photo) Idée subtile que de reu mr des couples d artistes, offi ciels ou non Une façon de relire la modeinite a tra\ers la dyna mique amoureuse Grace a quoi des personnalités méconnues sortent de l'ombre Ainsi, Mana Martms, sculptrice brésilienne avec laquelle Marcel Duchamp entretint une relation passion nee, ou encore Benedetta Cappa, qui fonda le « taffilKme » en com pagnie de son epoux, Fihppo Tommaso Marmetti
Ligne Forma Couleur, Ellsworth Kelly dans les collections françaises, Collection Lambert musee d'Art contemporain 5 rue Violette 84000 Avignon collectionlambert fr
Tous droits réservés à l'éditeur
Couples modernes, 1900-1950, Centre Pompidou Metz centrepompidou metz fr
Jusqu'enjuin 2019 Picasso, incontournable Heureusement, nous avons Pi casso i Sa notoriété, es!: garante d une afHuence vers les expositions L'Espagnol est le heios d une programmation intitulée Picasso-Meditenanee Le \oici a Antibes, Mouans Sartoux, Perpignan, Vence, jusqu'à Evian lesBams Le musee Matisse de Nice le fait dialoguer avec Henri autour de leurs modeles, et des tableaux rares Ne sont-ils pas, tous deux, installes sur la Cote d'Azur ? Les échanges stimulants cutie ces figuies majeuies de l'art moderne dureront un demi siecle Le musee Granet d'Aix en Pro\ence le confronte a Picabia II y est question de cubisme, d'esthétique mecanique dada, de classicisme mgresque,
de suiiealisme, de portraits Rencontie inattendue entre des «frètes ennemis » Sous le titre obscur de Picasso, donner avoir, le musee Eabre de Montpellier évoque 77 ans de creation et de montre l'exceptionnelle capacite qu'avait le maine a se renouvelei Lui même affirmait « Tu me von iet, fat déjà change, je suis déjà ail leur'; » Quant au musee de Barcelone, il nous im ite a goûtei a La Cuisine de Picasso Une pre sentation a laquelle participe le chef Ferran Adna Décidément, l'artiste est mis a toutes les sauces (En photo, Pablo Picasso, La Flute de Pan, huile sur toile, 3, Miu.ee national Picasso Pai zs ) Programmation disponible sur picasso meditet tanee org
INHA 8306664500507
Date : JUIL / AOUT 18 Page de l'article : p.71-74 Journaliste : Laurence Mouillefarine
Pays : France Périodicité : Mensuel OJD : 90637
Page 4/4
ê & at
E
o SS
•5 o
Jusqu'au 4 novembre
Jusqu'au 25 août
Cherchez la femme
Esprit, es-tu là ?
« C'etf Gala qui m'a fait exister», affirmait Dali, mi-séiieux, mi ironique. Marthe Bonnard plongée dans sa baignoire a inspire tant de fois son tendre mari. Quant à Toulouse-Lautrec, rien ne l'émouvait autant qu'une créature à la chevelure rousse, comble de la féminité... Cet accrochage met en lumière les femmes, épouses, maîtresses ou modèles de grands maîtres, portraiturées entre 1870 et 1960. De James Tissot à Giacometti. Un hommage mérité... (En photo : Mâtine, Portrait au manteau bleu, Tyj$, Nahtnad Collegien —Monaco.)
Les Japonais célèbrent la déesse de la Gaieté, celle du Soleil, le démon de l'amour, le roi des pas sions et q u a n t i t e d'autres monstres, ogres et joyeux farfadets Ils attribuent des pouvons a des animaux mystérieux, font des offrandes aux divinités afin qu'elles apportent prospérité et abondance ou protègent des catastrophes, incendies ou tsunamis... 4fin d'explorer ces rituels qui invoquent les entités surnaturelles « ou yôkdl », le photographe Charles F'réger a entrepris cinq voyages à travers le Japon, tran'Sbortant d'île en île ct jusqu'au fond dcs campagnes cinquante kilos de matériel. Au lieu d'immortaliser les cérémonies en mouvement, des fêtes,
Inspirantes inspiratrices, musee Bonnard, 16, boulevard Badr Carnot, 06110 Le Cannet museebonnard fr
Tous droits réservés à l'éditeur
des danses, l'artiste fait poser figures masquées et costumées, en pied, dans un cadiage donné, de manière protocolaire. Ce qui rend ses portraits particulièrement spectaculaires Pour accompagner les photographies, on a reuni des antiquités rappor tées du Japon au xixc, notamment par Émile Guimet : ex-voto, bâtons de prière, tablettes funéraires, masques no... Cette exposition est une des étapes du programme Japotmme 2018 Quel voyage ! (En photo. Namahage, \shrv\aza, peninsule d'Oga, préfecture d'Akita, par Châtier Fréget, aol6) Yokamoshima, esprits du Japon, musée des Confluences 86, quai Perrache, 69002 Lyon museedesconfluences fr
Jusqu'au 30 septembre Les yeux dans les deux 4 Wattwiller, magnifique village au pied des Vosges en Alsace, la Fondation François Schneider a ouvert, voici cinq ans, dans un ancien atelier d'embouteillage, un centre d'art contempoiain dont les expositions ont pour thématique l'eau. Cet ete, on regarde les nuages Cumulus, stratus, nimbus ont, en effet, inspire quinze artistes internationaux, concepteurs de vidéos, de photographies, d'installations lumineuses... Des oeuvres toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. (En photo, détail de Fœu~an "Vidéo Nimbus Roehourne, 2017, de Berndnaut Smilde.) L'Atlas des Nuages, Fondation François Schneider, 68700 Wattwiller fondationfrancoisschneider org
INHA 8306664500507
Date : 06 JUIL 18 Page de l'article : p.139 Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire OJD : 22094
Page 1/1
RÉCOMPENSÉS
Prix et donation
La Fondation Taylor a décerne vingt deux prix le 18 juin dernier dotes de I DOO a 20 000 € et repartis en quatre sections dessin, gravure, peinture et sculpture Créée en 1844 par le baron Taylor, cette association a pour vocation de soutenir « la creation artistique et le developpement de la connaissance des arts » (voir Gazette n° 8 du 2 fevrier, pp 172 173) Autre forme de recompense avec cette fois une donation consentie par le Studio Ellsworth Kelly à l'Institut national d'histoire de l'art cinquante-quatre estampes et un livre d artiste du peintre et sculpteur americain vont rejoindre les collections de la bibliotheque de l'INHA dont le direc teur, Eric de Chassey, est un specialiste de son oeuvre Cette donation comprend notamment sa premiere lithographie, reali see en 1949 a Paris L'ensemble est actuellement presente a la Collection Lam bert a Avignon, jusqu au 14 novembre
Tous droits réservés à l'éditeur
Chelsea Mortenson (nee en 1986) prix Albert Maignan de la Fondation Taylor Color Fields lelac 2017
INHA 8297864500506
Date : N 0 / 2018 Page de l'article : p.37 Pays : FR Périodicité : Bimestriel
Page 1/1
Agenda COLLECTION LAMBERT « Ligne Forme Couleur. Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises » Conçue par I Institut national d Histoire de I art (INHA) sous le commissariat d Eric de Chassey I exposition consacrée au peintre americain s annonce comme I un des evenements majeurs de I ete a Avignon Elle réunit autour d une donation exceptionnelle de 54 estampes destinées a rejoindre le fonds de la bibliotheque de I INHA des oeuvres issues de collections françaises publiques et privées Les artistes Claire Tabouret et Christian Lutz exposent aussi a la Collection Lambert aux mêmes dates
The Ellsworth Kelly exhibition dreamed up by the Institut National d'Histoire de l'Art (INHA) and curated by Eric de Chassey is one of the biggest events in Avignon this summer Centred on an exceptwnal donation to the INHA of54prmts by the American pamter, the show mcludespaintingsfrom a number of public and private collections in France Works by artists Claire Tabouret and Christian Lutz are alsa on show at the Collection Lambert over the sameperwd 5 rue de la Violette, Avignon - Tel 04 90 16 56 20
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 2388174500501
LES INROCKUPTIBLES Date : 18 JUIL 18 Page de l'article : p.91 Journaliste : J.-M. D.
Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire OJD : 35898
Page 1/1
Vert CAX7J de la Su te de vingt-sept lithographies en couleur 1964 1965
Loeil à vif Ellsworth Kelly a cherche la Vision pure" A Avignon, la Collection Lambert remédie à la sous-exposition de ce peintre annonciateur du mmimalisme L'ŒUVRE D'ELLSWORTH KELLY
manifeste I epure des» formes ct I effacement des signes des lignes, des termes, des couleurs Ce rapport a une peinture réduite a l'essentiel se joue avec une émouvante intensité entre les murs de la Collection Lambert, ou I on redécouvre certaines de ses plus belles toiles, accompagnant 54 estampes destinées a rejoindre les collections de la bibliotheque de l'Institut national d histoire de I art suite a une donation du Studio Ellsworth Kelfv Le commissaire Eric de Chassey a rassemble des œuvres, issues de collections privées et publiques, qui dévoilent la singularité du peintre dans I histoire de I art minimal et de I abstraction, dont il fut plus un complice qu'un adepte Si ses toiles semblent annoncer ce qui tera le sel de I art minimal (Sol LeWitt, Brice Marden, Robert Mangold, Robert Ryman, tous présents dans le nouvel accrochage permanent de la Collection Lambert conçu par Stephant Ibars), Kelly déploya un geste a part en cherchant a effacer toute signification de la chose vue pour s'en tenir a Tous droits réservés à l'éditeur
in O CL X LU
l'objectwation d'une forme et d une couleur et ainsi conditionner une intensification du regard Face a ces sublimes courbes (rouges, noires), ces panneaux monochromes (le bleu sombre, de 1985, est sidérant) ces toiles en arc de cercle, et même ces dessins épures de plantes, le visiteur est confronte a ce qu'Eric de Chassey appelle une "vision pure" Le trouble du regard, perdu face a la nudité du reel, procede aussi de quèlques dérèglements du cadre (des angles pas forcement droits, des bords pas rectiligncs ) C'est a cette exploration des possibilités du visible, infime face a une lithographie aussi belle que Bleu et jaune et ronge-orange (1965) (une superposition dc formes ovoïdes), que le visiteur est invite Une douce extase qui fera date en France, ou Kelh a rarement ete expose depuis les grandes expositions du Jeu de paume en 1992 et du Centre Pompidou en 1980 J - M D Ligne Forme Couleur Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises Jusqu au k novembre Collection Lambert Avignon
INHA 2857374500524
LES ECHOS WEEK END Date : 20/21 JUIL 18 Page de l'article : p.44 Journaliste : J. B.-H.
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire
Page 1/1
CULTURE lieu foncé avec rouge (1999), EK (1988), Tournesol (2004), Bleu et Jaune et rouge-orange (1964-1965).
\V€*. ll
LE MOMENT DE PLAISIR LA BELLE ABSTRACTION D'ELLSWORTH KELLY EXPOSITION La scène se passe un beau jour d'été à Avignon, dans l'hôtel de Gaumont, qui abrite la Collection Lambert. La lumière ardente qui passe à travers la fenêtre du bâtiment forme sur le sol un halo presqu'en arc de cercle. Un signe que ne manque pas de signaler le photographe Jack Shear, qui gère la succession Ellsworth Kelly (1923-2015) et fut pendant vingt-sept ans le compagnon du peintre américain. « Voilà un Ellsworth Kelly!» fait-il remarquer, pointant le grand dessin formé sur le plancher par le hasard de la combinaison du soleil et de l'architecture. Et pour appuyer son propos, il indique une lithographie de 1983 dans laquelle on retrouve exactement l'arc de cercle imparfait en bleu roi sur fond blanc. Plus loin dans l'exposition, Courbe rouge, de 1973 - une grande peinture propriété du musée de Grenoble -, reprend précisément cette forme dans une version carmin. C'est donc à l'hôtel de Caumont qu'Éric de Chassey, le directeur de linstitut national d'histoire de l'art (INHA), a organisé une subtile exposition d'une centaine d'œuvres consacrée à cet artiste majeur de l'abstraction américaine. Car Jack Shear vient de faire don de 54 estampes d'Ellsworth Kelly, exposées à Avignon en compagnie d'autres œuvres du peintre issues de collections françaises. DEMONETÀMATISSE Ellsworth Kelly est un inclassable : s'il est abstrait, il ne travaille pas selon le principe de l'art minimal américain des années 60 qui veut s'éloigner des sensations. Cest un contemplatif avide de plaisirs simples. En fait, comme l'illustrait Jack Shear en montrant le reflet au sol, il «récupère» dans la nature ou la ville un répertoire de formes qu'il recycle dans ses peintures. Il veut, comme l'explique Éric de Chassey, «montrer la puissance unique de la combinaison entre forme et couleur» sans y associer aucune signification. Kelly disait: «tout est beau, sauf ce que l'homme a essayé intentionnellement de rendre beau». La première fois qu'il débarque, littéralement, en France, c'est avec les troupes américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il y revient de 1948 à 1954 et, par la suite, encore très régulièrement. Il est imprégné de l'art de peintres comme Claude Monet (ne surtout pas rater, jusqu'au 20 août, l'exceptionnelle exposition du
Tous droits réservés à l'éditeur
«Ligne Forme Couleur. Ellsworth Kelly dans les collections françaises». Collection Lambert, hôtel de Caumont, Auignon. Jusqu'au 4 nouembre. lùiow.collectionlambert.fr
musée de l'Orangerie, à Paris, sur l'influence du dernier Monet sur l'abstraction américaine, dont Ellsworth Kelly fait partie) et voue une grande admiration à l'architecture des églises romanes. Mais Kelly est aussi l'héritier du dernier Matisse, celui qui découpe et assemble des formes de couleur. La preuve avec ce chef-d'œuvre montré à Avignon, ordinairement «exposé» dans un restaurant de l'Unesco: deux panneaux triangulaires bleu et vert qui forment un immense rectangle posé de guingois sur le mur. Un choc simple et puissant. J. B.-H.
INHA 4852574500501
Date : 12 JUIL 18 Page de l'article : p.14 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire
Page 1/1
SORTIR EN VAUCLUSE
ACTUELLEMENT A AVIGNON
A la Collection Lambert, Tété en trois propositions
La Collection Lambert accueille jusqu'au 4 novembre trois expositions dans ses murs. Dans Ligne Forme Couleur, Ellsworth Kelly dans les collections françaises sont présentées une
Tous droits réservés à l'éditeur
donation exceptionnelle de 54 estampes destinées à rejoindre les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), des oeuvres issues de collections françaises, aussi
bien publiques que privées (tableaux, dessins, collages). Le titre de l'exposition est celui d'un livre d'artiste dont Kelly fit le projet pendant son séjour en France en 1951 : Line Form Color. E. Kelly est un des grands maîtres du XXème siècle, l'artiste a entretenu un rapport privilégié avec la France. Il annonçait dans ses oeuvres les problématiques sensibles qui seront à l'oeuvre ensuite chez les tenants de l'art minimal (R. Ryman, B. Marden, S. LeWitt...). Avec Les Veilleurs, la 2ème exposition consacrée à Claire Tabouret permet à la Collection Lambert de s'associer au 72ème festival d'Avignon et mettre en lumière cette artiste française qui peint entre recouvrements et dissimulations un ici et maintenant atemporel. Qu'il s'agisse de portraits d'enfants au regard fixe ou de groupes de tous âges, son
oeuvre regarde le spectateur, interrogeant ses désirs par des tableaux aux couleurs profondes et travaillées. Enfin, avecAnatomies du pouvoir, on redécouvre l'artiste suisse Christian Lutz, qui est vu comme un photographe embarqué au plus près des relations de pouvoir, dans une approche sensible qui mêle l'esthétique du documentaire à la contemplation. Qu'il s'intéresse aux coulisses de la politique internationale en photographiant les déplacements de délégations diplomatiques, aux conséquences néfastes du commerce du pétrole au Nigéria ou qu'il s'immerge dans une communauté évangéliste pour en photographier le quotidien. • Tous les jours de 11 h à 19h en juillet et août. Tarifs : 10£,8£ réduit. Rens. : 04 90 16 56 20
INHA 7439674500524
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Page 1/7
CULTUREART
Quatre hauts lieux pour se nourrir d'art De Porquerolles à Bâle, de Paris à Avignon, des artistes majeurs exposés dans des lieux exceptionnels. PAR JUDITH BENHAMOU-HUET
Sur mesure. Cette fresque aquatique, Miquel Barcelo l'a peinte spécialement pour le site de Porquerolles.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9934874500506
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Page 2/7
I- Des chefs-d'œuvre pop art à Porquerolles Le financier Edouard Carmignac a choisi la réserve naturelle de l'île de Porquerolles pour établir sa fondation et montrer sa collection. Elle est dirigée depuis un an et demi par son fils Charles, ancien meneur du groupe Moriarty. Après avoir traversé la pinède, on accède à un bâtiment presque incrusté dans la colline, où il faut se déchausser avant de commencer la ! visite. Sur 2 DOO mètres carrés sont exposées 70 oeuvres choisies parmi les 3 ooo de la collection. Le show inaugural est signé du commissaire Dieter ; Buchhart, spécialiste de Basquiat-Carmignac possède une dizaine d'œuvres de cet artiste. L'ensemble comprend des chefs-d'œuvre, dont un panneau i peint de 12 mètres de longueur d'Ed Ruscha (né en 1937). Le financier est sensible à cet esprit pop: on reconnaît par exemple «The Kiss» (1963), d'Andy Warhol, ou une une créature «à croquer» du Français Martial Raysse, peinte en 1962. Figure aussi un portrait de femme peint en bleu par Gerhard Richter en 1964. Car les femmes dans la peinture sont l'autre [ passion d'Edouard Carmignac. Ainsi, dans un genre différent, en 2017, il a acquis une «Vierge à l'Enfant » de Sandra Botticelli, adjugée 500 ooo eu; ras aumarteau. Celle-ci est plus sereine que les demoiselles émotives pixellisées par Roy Lichtenstein, encore une passion pop d'Edouard Carmignac. :
Sur le fil. Vingt metres de corde et 4 IOU clous ont ete nécessaires pour«Ciclotrama50 (wind)»,deJanama Mello Landmi
Porquerolles, wwwfondatloncarmlgnac com
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9934874500506
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Page 3/7
Message. A gauche, la Mere Nature réalisée a partir d'un des smd'OlafBreumng Nid. O contre les œufs de «La couvée» deNilsUdo
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9934874500506
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Page 4/7
2-Giacometti en majesté à Paris De 1926 à 1966, Alberto Giacoraetti (1901 1966) habita et travailla dans un atelier du 15e arrondissement sans eau courante ni chauffage, qu'il re fusa de quitter même lorsqu'il connut le succès. A son décès, sa veuve, An nette, partit avec tout ce qu'il contenait, y compris les murs sur lesquels il avait dessiné ses figures fantomatiques. De nombreuses photos docu mentaient l'atelier et, quand Jean Genêt y rencontra le sculpteur, il nota l'importance des silhouettes caractéristiques du style de l'artiste. Forte de ses collections (3 50 sculptures, 90 peintures, zoo carnets de dessins et plus de 2 DOO photos), Catherine Grenier, la directrice de la Fondation Giacometti, a ouvert le 22 juin l'Institut Giacometti dansles anciens locaux d'un décorateur Art nouveau au 5, rue Victor Schœlcher. Elle y a magistrale ment reconstitué l'atelier de l'artiste. C'est très beau et émouvant. Pans, wwwfondation giacometti fr.
Clé. L'atelier d'Alberto Giacometti reconstitue dans I ancien hôtel particulier de l'artiste Art deco Paul Follot, dans le 14e arrondissement, permet de pénétrer dans l'intimité du sculpteur et de mieux comprendre ses œuvres.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9934874500506
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Page 5/7
S
Tous droits réservés à l'éditeur
Fabrique. Dans son modeste studio, le Suisse sculpta de nombreuses silhouettes, dont «Femme debout» (1954)
INHA 9934874500506
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Page 6/7
Lithographie. Cette œuvre sans titre d'EllsworthKellyaété créée sur du pa pier crème en 1949.
Composition. Le chef-d'œuvre «Bleu vert» (1969), constitué de deux triangles, fait partie de la collection de riJnesco.
4-La fascinante abstraction de Kelly à Avignon Ellsworth Kelly (1923-2015) fait partie des géants de l'abstraction américaine de l'après-guerre, mais sa pratique le rend inclassable, car le plus souvent Kelly s'inspire de détails perçus dans la vie réelle. Il reprend les formes géométriques qui l'inspirent, les amplifie et joue avec le contraste et la force des couleurs pour les représenter. La très belle collection Lambert, exposée dans deux hôtels particuliers d'Avignon, montre une centaine de ses œuvres appartenant à des collections privées ou publiques françaises, dont 54 estampes qui viennent d'être offertes par la succession de l'artiste à linstitut national d'histoire de l'art. On y trouve notamment un chef-d'œuvre habituellement accroché dans le restaurant de l'Unesco à Paris. A contempler jusqu'au 4 novembre. Avignon, www.collectionlambert.fr.
Géométrie. Le travail sur les formes est primordial. Palette. «Bleu et jaune et rouge-orange» (1964-1965) fait partie cle la «Suite dè vingt-sept lithographies en couleur».
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9934874500506
Date : 26 JUIL 18 Page de l'article : p.68-70 Journaliste : JUDITH BENHAMOUHUET
Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 340253
Page 7/7
Enmain.«AIIThumbs», une œuvre façonnée en plâtre et datant de 1996.
3-L'immense NaumanàBâle Pour beaucoup de Français, l'Américain Bruce Nauman (né en 1941) ne fait pas partie des noms les plus connus de l'art contemporain. Pourtant, il figure sur la liste des géants de l'art conceptuel. A Bâle, le Schaulager lui consacre une rétrospective. Elle voyagera ensuite au MoMA de New York - coupée en deux parties, puisque montrée à la fois dans le musée de l'Upper East Side et à PSi. Mieux vaut donc se déplacer à Bâle pour voir en une seule fois le travail de celui qui, mieux que quiconque, parle de la condition humaine, des interactions entre l'homme et l'art, du corps et de sa maltraitance, mais toujours dans un mode allusif. Jusqu'au 26 août, Bâle, www schaulager org
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 9934874500506
Date : du 26 juillet au 1er août 2018 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 5304
Page 1/1
LES SORTIES I
LES EXPOS ET AUTOUR
LIGNE FORME COULEUR Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises, exposition conçue par l'Institut national d'histoire de l'art. Etaussi Claire Tabouret, "Les Veilleurs", en partenariat avec le Festival d'Avignon. Et Christian Lutz, "Anatomiesdu pouvoir", en partenariat avec les Rencontres d'Arles. Jusqu'au 4 novembre à la Collection Lambert, 5 rue Violette, Avignon. Tél. 04 9016 56 20. Tarifs. 10 et 8 €.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 1121974500507
Date : 30 juillet 2018 Journaliste : Gwenola GABELLEC
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580 Edition : Sud Vaucluse
Page 1/3
A LA COLLECTION LAMBERT
Les expositions d'été parlent pouvoir et couleur...
gil!
\ I Chaque ete, la Collection Lambert opere sa mue et presente son riche fonds de façon renouvelée En plus des trois expositions temporaires, ce parcours fait la part belle au mini mal isme
Tous droits réservés à l'éditeur
/PHOTOS \AI_EK E SL Jj
INHA 2615084500506
Date : 30 juillet 2018 Journaliste : Gwenola GABELLEC
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580 Edition : Sud Vaucluse
Page 2/3
REPERES Collection Lambert, musée d'art contemporain, 5 rue de Violette à Avignon. 04 90 16 56 20. wwww.collectionlambert.fr Expositions ouvertes du mardi au dimanche de lin à ian. Tarifs :10/8€. Expositions "Ligne Forme Couleur, Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises","Les Veilleurs, Claire Tabouret", "Anatomie du pouvoir", et "Œuvres de la Collection Lambert", jusqu'au 4 novembre.
Tous droits réservés à l'éditeur
La Collection Lambert, c'est la promesse d'un îlot de fraîcheur dans la touffeur avignonnaise. Cet été encore, le musée d'art contemporain a fait sa mue, avec un nouvel accrochage de sa collection permanente (550 pièces léguées à l'État en 2012). Et ses pièces maîtresses qu'on prend plaisir à retrouver, des œuvres "témoignages d'un marchand amoureux de l'art", Yvon Lambert, qui a accompagné dès le début les révolutions artistiques des années 60 et 70. Dans le parcours, épuré, on navigue donc en compagnie de sa passion, notamment illustrée par une trentaine d'œuvres de Sol LeWitt. L'artiste conceptuel américain (1928-2007) a laissé de grands dessins muraux, fresques géométriques aussi passionnantes (complexes, répétitives, minimales et monumentales) que patiemment documentées, dont chaque recréation est un défi.
Comme ses expositions sont plutôt rares, il faut profiter de cet accrochage exceptionnel avec de nombreux dessins (pour lequel il réinventait les règles de son art) à voir jusqu'au 4 novembre. Mais il faudra attendre novembre pour voir cette relecture complétée par des oeuvres de Jean-Michel Basquiat, Miquel Barcelo, Nan Goldin, Abel Abdessemed. Avant cela on peut toujours se laisser happer par les cartes postales d'On Kawara (/ Gof Up At...), les sculptures de papes du minimalisme tels que Donald Judd, Carl Andre ou Daniel Buren, ces oeuvres dialoguent habilement et leur présence suffit à habiter l'espace des hôtels particuliers de Gaumont et Montfaucon transformés par Berger & Berger. Un paysage transformé, transcendé par Richard Long ou par les gestes de Christo et Jeanne Claude. Une chouette mise en bouche
INHA 2615084500506
Date : 30 juillet 2018 Journaliste : Gwenola GABELLEC
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580 Edition : Sud Vaucluse
Page 3/3
avant d'attaquer le morceau un rien aride qu'est Ligne Forme Couleur, la présentation maison de la présence dans les collections françaises d'Ellsworth Kelly. Malheureusement les cartels ne rendent pas toujours grâce à ce maître des sensations, sculpteur et peintre américain (1923-2015), chantre du minimalisme qui goûta à Paris, à l'aube des années 1950, la solitude de l'étranger, dévorant les musées, même s'il y rencontra Brancusi, Arp, Calder. À la recherche d'une simplicité idéale, ses expériences tentent de retranscrire les affects en formes nues et intenses. Cela se lit bien sûr dans le parcours de la Collection Lambert (centré autour de 54 estampes données à la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art) mais gagnerait à être mieux souligné, pour comprendre ce vocabulaire surtout quand il s'agit d'abstraction et de la jubilation du mono-
Tous droits réservés à l'éditeur
chrome - et distinguer l'importance de cette figure majeure de l'art qui fit très librement éclater le cadre de la peinture. C'est ensuite Claire Tabouret, qui signait cette année l'affiche de la 72e édition du Festival d'Avignon, qui donne à voir ses Veilleurs. Elle jette avec eux les visiteurs dans un état d'inquiétude baigné de secrets. La jeune artiste résidant en Californie impose ses visages comme pris dans des halos, des figures enfantines vaguement inquisitrices, mystérieuses, dont les couleurs tranchent avec le réel. On y projette aussi bien nos peurs que nos désirs, notre folie aussi. Ses foules d'enfants forment d'étranges pyramides, classes sorties de l'oubli ou carnavals fantomatiques, et ses terres cuites émaillées sont aussi très parlantes comme son Lapin Blanc. Une préparation, peut-être, pour plonger dans l'anatomie
du pouvoir de Christian Lutz (une programmation associée aux Rencontres d'Arles). Cette dernière halte de la visite, au sous-sol est donc dédiée à la photographie, elle s'intéresse aux coulisses de la politique internationale. On y regarde avec distance ce quotidien de l'exercice du pouvoir dans la série Protokoll. Puis, In Jesus'Name raconte comment après s'être immergé dans une communauté évangélique basée à Zurich, le photographe a ensuite été censuré et son livre interdit: ses images barrées d'un bandeau noir où sont inscrites les plaintes sont plus parlantes que n'importe quel manifeste. Un parcours qui recèle donc d'autant d'atmosphères différentes, mais cohérentes, pour balayer un large champ de l'art, sous le patronage d'Yvon Lamb e r t , d é f e n s e u r des avant-gardes. GwenolaGABELLEC
INHA 2615084500506
PARIS CAPITALE HORS SERIE Date : N 1412 / 2018 Page de l'article : p.130-132 Journaliste : ANNE KERNER
Pays : FR Périodicité : Irrégulier
Page 1/3
Exhibitions-Muséums
ANNE KERNER
sjmer society and bi ng blmg Gupta produces A-orks from stam ess steel kitchen utensils b cycles and milk buckets Starting with humdrum makeshift objects used in Indian homes he poses searchinq questions about migration ujob aviation and by the same token mans relationsh p to the cosmos Everythmg in this exhibition revolves aiound meetings and discussions the meanmg behind the exhibition lille Aoda and spintuality of course a constant presence in peoples lives • Musee du 11 Conti Monnaie de Paris 6th Closed Monday € 1 4 Until Auqust 26 www monnaiedepans fr
MUSEE JACQUEMART-ANDRÉ
MUSÉE DU LOUVRE Delacroix (1798-1863) Delacroix was a master of romanticism and a champion of freedom who descended into the bottomless pils of hell pullmg his audence wth h m into the throes of his torment ln this careful y orchestrated ma/e visitors discover an mcredible impeccably paced display whicn dcciphers the many facets of the art st s works by date and by thème His bdd stro<es and pictonal mas*ery make hlm a giant among artists and he painteo everythmg fram nudes and draped fabncs to portraits histoncal paintings relig GUS compostions and terr ble massacres invented a new Rome reveied at the Maghreb sun and sh vered in the waves of the North Sea Delacroix undoubtedly revolutionized paintmg and his work offers audi ences the fruits of his exaltation Among the exceptional works on show at the Louvre are Liberty Guidmg the People Dante and Virgil in Hell the Young Orphan Girl at the Cemetery and the Women of Aig ers n their Apartment • Musee du Louvre rue de Rivoli I" doseo1 Tuesday €15 UntilJuly23 www louvre fr MUSÉE DE L'ORANGERIE The Water Lilies American abstract painting and the last Monet ln 1955 Alfred Barr added one of Monet s large panels of Water L I es to the collection of the Muséum of Modem Art n Newyork at at me «hen abstract expression st paint ngs and works by Pol ock were also being bought by the muséum The exh bition at the Musee de I Orange ie focuses on lh s précise moment through a selec tion of some of Monet s later works and around twenty major paintmgs by Amer can ansts such as Jackson Pollock Mark Rothko Barnett Newman Clyffoid Still Helen Frankenthaler Morris Louis Ph hp Gustcn Joan Mitchell Mark
Tous droits réservés à l'éditeur
Tobey Sam Francis Jean Paul Riopelle and Fllsworth Kelly The hangmg has been masterfully hand ed by Eric de Chassey • Musee de l'Orangerie Jardin des Tuileries 1st Tel 0144504300 ClosedTuesday €9 Until August 20 www musée-orangerie fr
Mary Cassatt An American Impression^ in Paris Bom in Pennsylvania into an o d fam ly of French mmigrants to the United States Mary Cassât* was recognized in her I fetime as Arrenca s gréât est artist Nurtured by her studios and extensive travels abroad she hved in France for nearly 60 years Her master the gréât Degas encouraged her to jan the Impressionists group and despite the fact that she pamted portraits rather than andscapes herfleetmg brushstrokes and extraor dmary sensé of light earnpd her wide acclaim Mostly a painter of women s and ch Idrens por traits she reached the summit of her art by syn thes zmg the ascet cism of Japanese engravmgs and Impressions! colors • Musee Jacquemart-André 158 bd Haussmann, 8'" 10am to 6pm 830pmon Monday Until Jury 23 €13,50 www musée-jacquemart andre com
MUSEE DU 11 CONTI
Adda/Meeting The Musee riu ll Conti at the Monnaie de Paris is play ng host to the first rétrospective n France of internationally renowned Indian artis! Subodh Gupta A major show then espenally s nee Gupta is a symbol of eur changmg soc ety Famous for work ng w th everyday objects he s a sort of anti Jeff Koons Light years fram eon
GRAND PALAIS Kupka Pionnier of abstraction Abstract' My paintmgs 7 Why' Painting is concrète- ls about color shapesanddynamics Invention is what counts We must nvent and then construct said Kupka He is still regarded as one of the gréât p oneers of abs'ract art with Kandinsky Severmi Mordran Malevitch Herbn
Sufaodh Gupta. very Hungry Goa. 2006
INHA 4886284500506
PARIS CAPITALE HORS SERIE Date : N 1412 / 2018 Page de l'article : p.130-132 Journaliste : ANNE KERNER
Pays : FR Périodicité : Irrégulier
Page 2/3 and Delaunay The Grand Palais is devoting a rétrospective to this Czech artist whose life spanned two centuries, from 1871 to 1957 and every one of rts artistic movements Rismg to each challenge and 'ism', lie moved from Symbohsm and Impressionism to Cubism and Pop Art He pre sented his non-representational works at the Salon d'automne in 1912, and expenmented with colors and planes in 1913 Mis works were surprising, rhythmic, colorful and musical, they had a crazy energy and a fluid movement With Van Doesburg, he founded Abstraction-Création, an international association of non-representational artists, in 1931, and presented lus works at the Salon des réalités nouvelles in 1946 The Grand Palais is celebratmg this explosion of colors and shapes in stunnmg style • Grand Palais Entrance square Jean Perrin, 8'" ClosedTuesday €14 UntiIJulySO www.grandpalais.fr INSTITUT GIACOMETTI From Alberto Giacometti's studio by Jean Genêt
Alberto Giacometti in his workshop, 1950.
At the end of June, the Institut Giacometti opened a space only accessible by reservmg online The idea is for visitors to form a close bond with the sculptor's work by limiting numbers to forty per session A rephca of the sculptor's studio - all of the items were kept by his widow, Annette - is on permanent show Housed in the former studio of artist and decorator Paul Follot, in a hsted Art Deco townhouse, ils displays include very fragile works in plaster and day, some never seen in public before, along with his furniture and the walls pamted by the artist The program of temporary exhibitions kicks off with From Alberto Giacometti's Studio by Jean Genêt lt focuses on the friendship between Alberto Giacometti and Jean Genêt, who met in 1954, through Jean-Paul Sartre, and who were gréât admirers of each other's work Their friendship led Jean Genêt, who posed as a model, to write one of the most beautiful works of literature on modem art • Institut Giacometti. 5, me Victor Schoelcher, 14"' Réservation from 10 am to 1pm and 2pm to 6pm €3 to 8,50 Until September 16 wwwfondation-giacometti fr
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 4886284500506
PARIS CAPITALE HORS SERIE Date : N 1412 / 2018 Page de l'article : p.130-132 Journaliste : ANNE KERNER
Pays : FR Périodicité : Irrégulier
Page 3/3
MUSEE D'ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS ZaoWou-Ki Space is silence We owe this delightful exhibition dedicated to ZaoWouKi whodied in 2013 to François Michaud and EnkVerhagen lt sheds new light on a rare body of work Workmg at the intersection of dif ferent worlds Zao laft China for Paris in 1948 and his oeuvre traverses the aesthetic debates around livmgart He drew his inspiration from poetry and music particularly the works of Henri Michaux and Edgar Varese The exhibition features some forty large scale works Wonderfu • Musee d'art moderne de la ville de Paris 11, av du President Wilson, 16th Tel 0153674000 Closed Monday 10am to 6pm 10pm onThursday €12 Until January 62019 www mam paris fr FONDATION LOUIS VUITTON. In Tune with the World The Vuitton Foundation doesn t simply hang works it uses items from ils collection to create real exhibitions Based on a spocif e thème ln
Tjne with the World quest ons the place of humankmd in the universe and the new approach that ties us to our environment and livmg world underlming the interconnections between human animal vegetable and mineral The show starts with an immersive display of works by Japanese artistTakash Mjrakami hefore presenting twenty e ght French and international artists over three levels including Mark Bradford Christian Boltanski Tnsha Donnelly Pierre Huyghe Yves Klein James Lee Byars Sigmar Polke Gerhard Richter Shimabuku andAnickaYi • Fondation Louis Vuitton 8, av du Mahatma Gandhi, 16th ClosedTuesday 11amto8pm €14 Until August 27 wwwfondationlouisvuitton fr
MUSEE DE MONTMARTRE Van Dongen and the Bateau-Lavoir From 1905 to 1907 the young Dutch pamter Kees van Dongen lived in the c r a d l e of modem art the Bateau Lavoir a house in the 18th arrondissement where Picasso pamted Les Demoiselles dAvignon This exhibition reveals the impact of van Dongen s stay in Paris on his artistic development ln fact the pamter who died in 1968 called his Monaco home Le Bateau Lavoir and he was one of the few famous Dutchmen ever to apply for French citizenship The show présents in chronological order the artistic career of Van Dongen Fauvist avant garde pamter neo Impressionist and portrait pamter An artist of enormous range
ln this immersive work TeamLab breaks down boundanes by blurrmg the Imes between art science and technology This hassle free exhibition transports visitors in fun fashion to an Imaginative playful and hypnotic planet' Five installations invite children and adults to explore an enchantmg and colorful world where anythmg is possible The team bas developed a program worthy of a classic fairytale energizing our neurones with livmg scènes dreamlike landscapes and whimsical fauna and flora inspired by the gréât Japanese tradition TeamLab s aim is to explore new relationships between human bemgs and nature through art lt s an almost life givmg experience in which the visitor becomes an actor in the r own existence • Grande Halle de Lavillette 211 av Jean Jaures, 19» Tel 0140037575 lOam to 7pm, 10pm on Friday and Saturday €14 90 Until September 9 www lavillette com
• Musee de Montmartre Jardins Renoir 12, rue Cortot, 18"1 10 am to 6pm €12 Until August 26 www museedemontmartre fr
LA GRANDE HALLE DE LAVILLETTE Tea rn La b Au-delà des limites La Grande Halle de lavillette bas mvited Japanese collective teamlab to create a 360° art installation spannmg 2 DOO sq m This group of specialists -artists programmers engmeers SDanimators mathématiciens and architects - offers us the chance to mteract with monumental digital art works as part of a totally new gallery experience
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 4886284500506
VAUCLUSE MATIN Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 241620 Edition : AVIGNON & CARPENTRAS
Date : 9 aout 2018 Page de l'article : p.4
Page 1/1
0_TgwIlYmZ1tIK3ZDukojlncSipFDR5jmSPvMlcVUAVA2JImXhpqnG3Y-NgOUwdTz2k1FsmASkm0GjnLb9G0MEAZjY2
EUsworth Kelly, Claire Tabouret et Christian Lutz à la Collection Lambert
Cet été, la Collection Lambert, musée de référence en matière d'art moderne et contemporain, accueille trois expositions temporaires: "Line Form Color" du peintre américain EUsworth Kelly (1923-2015) et 54 de ses estampes, de ses tout débuts jusqu'aux dernières années, avant qu'elles ne rejoignent la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art.C'est la première fois que les estampes de l'artiste sont présentées au public, accompagnées d'œuvres sélectionnées par Kelly de son vivant. "Les Veilleurs" de Claire Tabouret, auteure de l'affiche originale du Festival d'Avignon 2018, "La Grande camisole", et déjà présentée l'an dernier dans le cadre de l'exposition d'Agnès B., présente des toiles peintes démesurées, grands portraits de groupes aux habits de conte et enveloppés d'une atmosphère morose et mystérieuse. Scindées en deux, les œuvres de la jeune artiste française sont également exposées à l'église des Célestins, place des Corps-Saints. La troisième exposition est également née d'un partenariat, cette fois-ci avec les Rencontres d'Arles. Le photographe suisse Christian Lutz présente des clichés à l'esthétique léchée, sur fond de réalité sociale et d'engagement politiques, telles les photographies des conséquences néfastes du commerce pétrolier au Nigéria, les réunions aux quartiers généraux des Nations unies, ou encore son immersion dans une
Tous droits réservés à l'éditeur
communauté religieuse évangéliste. Ces trois expositions sont visibles jusqu'au 4 novembre. Ouvert tous les jours de ll heures à 19 heures. Entrée 10 €, tarif réduit à 8 €, 2 € pour les enfants entre 6 et ll ans, gratuit pour les enfants de moins de 6 ans.Renseignements au 0490165620 ou par mail à information@collectionlambert.com
INHA 2045584500506
Date : 10 aout 2018 Page de l'article : p.32 Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière
Page 1/1
ELLE MEDITERRANNEE GRAVURE
« Bleu et Orange et Vert », 1964
« LIGNE, FORME, COULEUR ELLSWORTH KELLY (1923-2015) DANS LES COLLECTIONS FRANÇAISES » Grand peintre et sculpteur abstraitaméricam, Ellsworth Kelly esta l'honneur à travers un ensemble rare d'une cinquantaine de ses estampes récemment cédées à l'Institut national d'histoire de l'art Assorties de toiles, dessins et collages, ces œuvres sont une belle occasion de s'attarder sur les recherches de cet artiste qui renouvela l'abstraction en lui offrant mmimalisme et couleurs vives Jusqu'au 4 novembre Collection Lambert en Avignon 5, rue Violette, Avignon Tél 04 90 li 56 20 www collectionlambert fr
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 8601684500507
Date : 21 aout 2018 Page de l'article : p.17 Journaliste : LISE GUÉHENNEUX
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 35835
Page 1/1
Culture Savoirs ARTS PLASTIQUES
Un Kelly inédit L'Inha et la collection Lambert rassemblent une centaine d'oeuvres d'Ellsworth Kelly, auxquelles fait écho un accrochage de la collection.
«Li
rencontre en France, en autres, Braque, Arp, Brancusi, Vantongerloo, Miro et Calder, qui lui font rencontrer des conservateurs de musee américains Une lithographie de 1949 emprunte d'ailleurs a Picasso ce travail de l'entre deux, au bord de la figure geome trique et de l'abstraction, qu'il a pu voir a la Maison de la pensée française quand il revient en France apres sa participation au debar quement en 1944 1945, a la faveur d'une Gl bourse qui le conduit a s'inscrire aux Beaux Arts de Paris Apartir de 1951, la collaboration avec la galerie Maeght va l'inciter a continuer dans ce domaine qui dévoile ici des aspects méconnus, notamment un rapport a l'image mecanique, alors qu'il agrandit a la photo copieuse de petits Polaroid (1x2 cm) jusqu'à la limite de l'abstraction Cette exposition rappelle que, contrairement a la doxa com munement admise de cette figure désormais incontournable de l'histoire de l'art, Kelly n'est pas facilement classable Par sa proxi mite avec Roy Lichtenstern, il regarde ega lement le pop art maîs, paradoxalement, il sort toujours un etat unique de chaque tirage d'un multiple Par ailleurs, l'exposition montre comment l'artiste use du collage, réalise des cartes postales, revisite l'icono graphie d'unjournal et expérimente egale ment la sculpture, dont une robe pour une amie a partir de lais monochromes •
igné Forme Couleur, Ellsworth Kelly (1923 2015) dans les collections fran çaises » est la premiere exposition rétrospective de l'artiste en France par le biais de l'estampe, grâce au don fait a l'Institut national d'histoire de l'art (inha) de 54 h thographies et d'un livre d'artiste par son compagnon Jacques Shear De concert avec celui ci, l'historien d'art Eric de Chassey, directeur de cette institution, a fait un choix dans le fonds Kelly L'accrochage des ktho graphies distingue la continuité d'une pensée plastique a l'œuvre depuis les débuts jusqu'à 2012, cependant que de grandes toiles acti vent l'espace a l'échelle de l'architecture, des prêts exceptionnels tel Bleu vert (1968, acrylique sur toile, 2 panneaux, 464,8 x 457,2 cm, Unesco) En effet, Kelly s'attache a transmettre l'expérience qu'il fait de la réalité II suit de la main et de l'œil l'endroit ou la lithographie se fait aussi sen sible que le dessin Du souvenir d'une forme trouvée naît un aplat colore L'accrochage rend active cette vision bidimensionnelle LISEGUÉHENNEUX que Kelly cherche toute sa vie, sans pouvoir etre apparente a un mouvement quelconque Jusquau 4 novembre 2018 collection II envisage l'histoire au contact d'aînés qu'il Lambert Avignon wwwcollecfionlamberrfr
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 7316984500508
84 LE MAG Date : Ete 2018 Page de l'article : p.54
Pays : FR Périodicité : Trimestriel
Page 1/1
Du 5 juillet
«g»
au 4 novembre Collection Lambert : trois expos ou rien ! En été, trois artistes sont a l'honneur a la Collection Lambert a Avignon En plus des travaux de Claire Tabouret, a qui a ete confiée la réalisation de I affiche du festival et dont on peut aussi voir une partie de l'œuvre a l'Eglise des Celestins, les visiteurs peuvent decouvrir « Ligne Forme Couleur » d'EIIsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises Une exposition conçue par linstitut National d'Histoire de l'Art Enfin, la partie réservée a Christian Lutz dissèque de son côte les « Anatomies du pouvoir » www.collectionlambert.fr
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 4380194500507
VAUCLUSE MATIN Date : 25 aout 2018 Page de l'article : p.8 Journaliste : Amélie MERCIER
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 241620 Edition : AVIGNON & CARPENTRAS
Page 1/1
Forme, ligne et couleur se mêlent à la Collection Lambert
L'expo de l'ËtË Les œuvres de trois artistes contemporains sont présentées jusqu'au 4 novembre
0FvymTsxYvf5AxmcQpRZH-xZshN-yn3XCorLhNIb9MpAujVs7UAlHx1XTtM9mjCbUrUI9BCl3MJDZrnm2BV6-VwYzlm
Amélie MERCIER Jusqu'au dimanche 4 novembre, la Collection Lambert, située au 5 rue Violette, présente trois expos temporaires. Les visiteurs peuvent ainsi admirer les œuvres de trois artistes contemporains, aux sensibilités artistiques et aux horizons divers. L'exposition "Ligne forme couleur" se compose de 54 estampes de l'artiste américain Ellsworth Kelly (1923-2015), issues d'une donation faite à l'INHA (Institut national d'histoire de l'art). Toutes les œuvres présentées au public proviennent de collections françaises, une manière de montrer l'attachement de l'artiste pour la France. Ce rendez-vous dévoile une part du travail moins connue de Kelly, à savoir le noyau de sa production imprimée sur papier. Le public peut ainsi admirer des estampes, maîs aussi des gravures, des lithographies, ou bien encore des dessins d'observation de végétation. Des œuvres représentatives de la manière dont l'artiste a renouvelé la vision de l'art abstrait.
Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les françaises. Jusqu'au dimanche 4 novembre.
collections
Claire Tabouret "Les Veilleurs" Jusqu'au dimanche 4 novembre. Christian Lutz "Anatomies du pouvoir" Jusqu'au dimanche 4 novembre. Ouvert tous les jours en août de 11 heures à 19heures, puis du mardi au dimanche, de 11 heures à 18 heures. Tarifs: plein 10 €, réduit 8 €, de 6 à ll ans 2 €. Contact: 04 90 16 56 20.
De l'artiste reconnu à l'étoile montante de l'art contemporain A l'étage, des regards d'enfants nous interrogent sur les tableaux en grand format de Claire Tabouret. Cette artiste locale est une étoile montante de l'art contemporain. Le public a pu découvrir son travail l'été dernier, au sein de la collection d'Agnès B. L'exposition "Les Veilleurs" est présentée en association avec le Festival d'Avignon, une des oeuvres de l'artiste ayant été sélectionnée pour l'affiche de la 72e édition. Enfin, la Collection Lambert s'associe aux Rencontres d'Arles pour présenter trois séries de photographies de l'artiste suisse Christian Lutz. Dans "Anatomies du pouvoir", il y dépeint les relations de pouvoir sous toutes leurs formes: politique ("Protokoll", 2007), religieux ("In Jesus'name", 2012) et économique ("Tropical gift", 2012). Le tout avec une approche artistique saisissante, entre documentaire et contemplation. L'artiste ne légende jamais son travail: «Une bonne photo doit parler d'elle-même». L'info en + Expositions en cours Œuvres de la Collection Jusqu'au dimanche 4 novembre, "ligne Forme Couleur" Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 3687194500508
Date : Septembre 2018 Page de l'article : p.76 Journaliste : Bernard Marcelis
Pays : FR Périodicité : Mensuel
Page 1/1
EXPOSITIONS REVIEWS
AVIGNON Ellsworth Kelly Collection Lambert/ 5 juillet 4 novembre 2D18 Cette exposit on a I apparence d une rétrospective Elle I est en ce qu concerne I œuvre sur papier de I ar liste car basée sur une donation exceptionnelle a I Institut national de histoire de art A partir de ce fonds E r c de Chassey directeur de I insti tution et commissaire de I expos lion a conçu un parcours chronologique amplfie par un ensemble de pieces provenant de collections françaises publiques et privées Ellsworth Kelly a toujours entretenu des rapports étroits avec la France ll contribua d abord à sa liberation comme soldat au cours de la Se conde Guerre mondiale puis s lnb talia a Paris de 1948 a 1954 avant d y effectuer ensuite de fréquents sejours tout au long de sa v e Ce double apport culturel I a amené a concevo r une demarche propre vo lontairement éloignée de I abstraction lyrique europeenne et de I exprès sionnisme abstrait america n alors en vogue a I epoque ll développe ra pidement un vocabulaire singul er ou < lignes formes et couleurs > (titre d un I vre dont il eut le projet lors de son sejour en France en 1951) entre tiennent et produ sent des liens me dits Ceux e sont constamment ba ses sur I epure des lignes I equ libre des formes et I intensité des cou leurs Sa demarche se révèle en fa t assez paradoxale car certaines de ses oeuvres annoncent le rn mma lisme souvent colore de Judd et sans doute encore plus les aplats denses de Serra alors que d autres conser vent I inspiration matissienne de ses débuts C est manifeste dans ses tra vaux sur papier empruntes a la na ture notamment ses recherches flo raies dont I affirme qu il « les vide de leur contenu figuratif pour projeter loeuvre dans un nouvel espace» Lepure extreme du trait contribue a cette concrétisation du volume qui trouve son apogée dans I exception nelle Serie <-0mane (1973 1976) Une
lll!
Tous droits réservés à l'éditeur
legere courbe vient délimiter I espace eni e le noir et le blanc par un subtil effet de gaufrage Cet ensemble comme celui des Courbes rouges est de la même ve ne que les quèlques grandes toiles qu ponctuent le parcours de magistrale façon Courbes carrées rectangulaires tnangula res ou tra pezoïdales ces peintures irradient les cimaises a nouveau selon les trois principes fondamentaux de Kelly qui la sautent littéralement aux yeux Ila ligne la forme et la cou leur) Cette salle est introduite par une œuvre monumentale Bleu Vert (1968) exceptionnellement extraite de son contexte d origine un des murs du s ege paris en de I Unesco Décale de quèlques degrés par rap port a sa base ce grand rectangle semble faire basculer le mur comme le regard du spectateur En judicieux echo a cette exposition tout en mettant en exergue les po nts forts de la Collection Lambert I institution propose un large focus sur I œuvre peinte sculptée et gra ph que d une autre f gure essentielle de I dit americain Sol LeWitt Bernard Marcelis
This exhibition nas the appearance of a rétrospective lt is as far as the artist's work on paper is concer ned, bemg taken from an exceptio nal donation to France's national instituts of art history (Institut na tional de I histoire de I art) Based on this collection Eric de Chassey, the mstitute's director and curator of this exhibition, designed a chronological display, enhanced by an ensemble of pieces from French public and private collections Ellsworth Kelly always had a close relationship with France starting with takmg part in ils liberation, as a sold er in the second World War Ne lafer hved in Paris from
1948 to 1954 and was a fréquent visitor to the city throughout the rest of his life His two sided cul tural influences led hlm to invent his own approach deliberately distancmg himself from European lyrical abstraction and American abstract expression sm which was in vogue at the time He rapidly developed a unique visual voca bulary with ' Imes, forms and colours" mamtaining and producmg innovative relationships These were consistently based on the purity of Mis linas, the balance of his forms and the mtensity of his colours Mis approach is actually quite paradoxical a s s o m e o f h i s works préfigure the often strongly coloured mmimalism of Judd and perhaps even more the dense planes of Serra while others re mam mfluenced by Matisse like his early work This is évident in his nature mspired work on paper notably his exploration of flowers
i Bleu vert |Blue Green]» 1968 Acrylique sjr toile 2 panneaux 464 x 4 b / c m O El sworth Kel y Foundaton Ph Unesco 2 pane s Acry/ic on canvas
Ci dessous/be/ow Vue de I exposition ((^ Collée ion Lambe t Exh bi o ven
of which he said that he 'removed their figurative content in order to project the work into a new space The extreme punty of his Imes contnbutes to this achieve ment of volume which culminated in the exceptional Romanesque Series (1973 1976) A slight curve domarcates the space between black and white usmg a subtle em bobsed effect This ensemble, like the Red Curve collection is in the same vem as the few large canvases that punc tuate the exhibition masterfully Curves squares rectangular, tnan gular or trapezoïd, these pamtmgs radiale from the walls, agam re flecting Kelly's three fundamental prmciples (line form and colour) which hère, hterally jump out at you The room is mtroduced with a monumental work Blue Green (1968) exceptionally taken out of ils original context, a wall in Unesco's Paris headquarters This large rectangle seems to tilt the wall along with the spectators gaze As a wisely chosen echo to this exhibition the mstitute pro poses a broad focus on the pamtmgs sculptures and graphie des igns of Sol LeWitt Translation C Heys INHA 7405294500503
Date : 28 aout 2018 Page de l'article : p.16 Journaliste : PHILIPPE DAGEN
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584
Page 1/3
CULTURE
Ellsworth Kelly, géomètre cle la couleur A Avignon, la Collection Lambert expose une série de dessins, peintures et lithographies du peintre et sculpteur américain EXPOSITION AVILiJNUJN
C
e n'est pas une rétrospective Ellsworth Kelly (1923-2015), laquelle n'a pas encore eu lieu depuis sa mort, mais la réunion d'œuvres de l'artiste conservées dans des collections françaises. La plupart sont publiques, mais pas toutes. L'une d'elles est de constitution très récente: l'ensemble des 54 estampes donné à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) par Jack Shear, dernier compagnon de l'artiste, don qui doit beaucoup à l'actuel directeur de l'INHA, Eric de Chassey, historien de l'abstraction aux Etats-Unis et commissaire de l'exposition. Celle-ci, avec ses huit peintures, ses six dessins et, donc, ses 54 lithographies, surprend pour plu-
Tous droits réservés à l'éditeur
sieurs raisons. La première tient au lieu. Les salles de la Collection Lambert sont de dimensions et de plans très variables et plusieurs des toiles de Kelly d'un format tel qu'il aurait été impossible de les accrocher sur d'autres murs que ceux qu'elles occupent. Obéir à un ordre chronologique était donc impossible, et des oeuvres séparées d'une ou deux décennies se trouvent à proximité les unes des autres. Etant donné que la plupart expérimentent les possibilités de la couleur pure sur des surfaces définies par une géométrie absolument ou partiellement régulière, cette question de date est de peu d'importance. Les juxtapositions ainsi obtenues démontrent la cohérence du travail. Jusqu'à la fin de sa vie, par variations et modifications imperceptibles ou plus amples, Kelly formule des hypothèses. Que se pas-
se-t-il quand l'expansion du rouge est bloquée par le jaune et le bleu ? Que perçoit l'œil quand les quatre côtés du monochrome ne sont pas droits, mais légèrement concaves? Autre expérimentation sensible : qu'advient-il quand une composition change de format, quand elle est transférée de la toile au papier et cesse de s'imposer par sa monumentalité ? L'œuvre de Kelly étant construite au rythme de ces interrogations visuelles, le principe d'un accrochage par rebondissements est judicieux. Une présence intense
II est d'autant plus efficace que la donation des estampes n'est pas faite que de telles compositions. Elle compte aussi des études de feuilles de chêne, de haricot ou de tournesol, dessinées d'un seul trait sur le blanc du papier C'est la
INHA 6925294500507
Date : 28 aout 2018 Page de l'article : p.16 Journaliste : PHILIPPE DAGEN
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584
Page 2/3
part matissienne dè Kelly, qui connaissait déjà Matisse grâce aux musées new-yorkais avant de s'inscrire aux Beaux-Arts de Paris en 1948, grâce à son CI Bill, ce prêt que le gouvernement américain accordait alors aux combattants de la seconde guerre mondiale. Mais c'est alors qu'il peut mieux voir les suites d'études dessinées de Matisse, auxquelles il n'a jamais cessé de penser par la suite. Ce sont des oeuvres figuratives, qu'il ne voyait nulle contradiction à créer tout en étant abstrait, comme on dit, le reste du temps - abstrait dans le découpage de la forme et la frontalité de la surface du moins. Mais le bleu n'est-il qu'un plan bleu, ou est-il céleste ou marin ? Même question à propos du vert, que Kelly est l'un des rares peintres abstraits à oser employer en dépit - ou à cause ? - de l'inévitable sous-entendu végétal. Moins attendus encore sont les portraits. Une série exécutée en 1988, un autoportrait et des portraits de Jack Shear. Kelly en avait réalisé auparavant, mais rarement et de manière éparse, selon circonstances et amitiés. Cette fois, c'est une serie, a partir de quatre petits Polaroid, agrandis jusqu'à ce que le visage soit sur le point de se perdre dans une prolifération liquide de taches ou dans celle de verticales parallèles dont ne se dégagent que quèlques zones libres de lignes. Ces fantômes sont tantôt imprimés sur un fond monochrome, tantôt répétés sur six nuances du spectre chromatique. Dans ce dernier cas, on ne peut que penser aux autoportraits sérigraphiés d'Andy Warhol, sériels et souvent fantomatiques eux-mêmes. Que les deux artistes aient connu chacun l'œuvre de l'autre est une évidence. Warhol est mort accidentellement en 1987, et les portraits de Kelly datent de 1988. Peut-être n'est-ce qu'une comci-
Tous droits réservés à l'éditeur
Kelly connaissait déjà Matisse grâce aux musées newyorkais avant de s'inscrire aux Beaux-Arts de Paris en 1948
tries qu'aucune methode n'explique : une suspicion de désordre et de fragilité dans ce qui paraît au premier regard solidement cristallisé. LeWitt ne se réduit pas plus à une règle que Kelly. Il est du reste probable que c'est la raison pour laquelle ils résistent aux interprétations trop simples et au temps. • PHILIPPE DAGEN
Collection Lambert, Musee d'Art
dence. Quoi qu'il en soit, ces oeuvres sont habitées par une présence intense et elles devraient interdire l'habituelle simplification qui définit leur auteur comme un abstrait géométrique de la deuxième moitié du XXe siècle. C'est bien plus compliqué que ça. Pour vérifier le peu de pertinence de ces catégories, il faut, l'exposition visitée, aller dans les salles où la Collection Lambert déploie pour l'occasion ce qu'elle possède de travaux de Sol LeWitt (1928-2007). Lui aussi est pris dans un mot: «minimalisme». Lui aussi a connu une guerre, celle de Corée, qui lui a permis de découvrir l'art japonais - il en a plus tard collectionné les estampes. Puis il a trouvé un emploi dans le cabinet d'architecte de leoh Ming Pei, avant de participer au minimalisme new-yorkais dans les années 1960. On peut ajouter d'autres raisons de comparer Kelly et LeWitt : leur commune pratique de la série, leur rapport physique fort à la couleur dans l'espace. Les Wall Drawings de LeWitt, qui sont souvent des peintures murales, en sont la preuve. Sans doute LeWitt est-il plus lié par des principes fixés préalablement: s'interdire l'angle droit ou, à l'inverse, ne s'autoriser que l'orthogonalité ; ou encore strier une surface de parallèles ou, à l'inverse, la laisser vierge de tout tracé. Mais il apparaît parfois des déséquilibres et des dissymé-
contemporain, 5, rue Violette, a Avignon Du mardi au dimanche, de ll heures a 18heures Entree de8€aio€ Jusqu'au 4 novembre Collectionlambertfr
INHA 6925294500507
Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584
Date : 28 aout 2018 Page de l'article : p.16 Journaliste : PHILIPPE DAGEN
Page 3/3
« Bleu et jaune et rouge-orange », 1964-1965, lithographie, bibliothèque de l'INHA, Paris. ©KELLY FOUNDATION
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 6925294500507
Date : septembre 2018 Page de l'article : p.18 Journaliste : F.S. Pays : FR Périodicité : Mensuel
Page 1/1
ESTAMPES
UNE DONATION D'ELLSWORTH KELLY EXPOSÉE À AV GNON Au mois de juin, le Studio du peintre Ellsworth Kelly (1923-2015) a fait don à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de cinquante-quatre estampes de l'artiste abstrait américain. Rendu possible grâce aux liens établis par Éric de Chassey, historien de l'art spécialiste de l'abstraction américaine et actuel directeur général de l'INHA, avec Ellsworth Kelly, cette donation enrichit le fonds des estampes de la bibliothèque de l'Institut en majorité composé d'œuvres acquises par Jacques Doucet entre 1906 et 1914. Cette donation exceptionnelle est actuellement exposée, jusqu'au 4 novembre 2018, à la Collection Lambert en Avignon. Cet ensemble permet d'observer la manière dont Kelly a expérimenté les possibilités de l'image imprimée, depuis sa première lithographie réalisée à Paris en 1949, jusqu'aux œuvres monumentales des années 2000 F. S. EUsworthKeUy.Bfeufoncéavecrouge.MXîO/, 1964 1965, lithographie en couleur sur papier Rives EFK, 89 5 x 60 cm Institut nationale! histoire de I art, Paris ©EllsworthKellyFoundation
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 2265294500508
Date : septembre 2018 Page de l'article : p.28 Journaliste : Olivier PazeMazzi
Pays : FR Périodicité : Mensuel
Page 1/1
MUSEES ET PATRIMOINE
/par Olivier Paze-Mazzi
IMPORTANTE DONATION ELLSWORTH KELLY À L'INHA La bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INRA) va recevoir une importante donation de 54 estampes et d'un livre d'artiste du peintre américain Ellsworth Kelly (1923-2015) consentie par son Studio. Ses liens avec la France sont anciens . après avoir participé à la Libération, il s'y installa quèlques années, avant d'y revenir à plusieurs reprises tout au long de sa vie Cette exceptionnelle donation constitue le cœur d'une grande exposition conçue par l'INHA que la collection Lambert à Avignon consacre actuel-
^
lement à l'artiste Elle explore le vocabulaire pictural du peintre qui, lom de l'abstraction lyrique et de l'expressionnisme abstrait, combine formes épurées et couleurs éclatantes. www.inha.fr Ellsworth Kelly, Blue and Yellow and Red-Orange, 1964 1965 Lithographie sur papier Rives EFK, EA (éd ?5), 89,5 x 60,3 cm Pans, Institut national d'histoire de l'art. Photo service de presse © Ellsworth Kelly Foundation
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 5184994500502
Date : du 07 au 20 septembre 2018 Page de l'article : p.20 Journaliste : STÉPHANE RENAULT
Pays : FR Périodicité : Toutes les deux semaines
Page 1/2
EXPOSITIONS
LES IMPRESSIONS EN COULEUR D'ELLSWORTH KELLY La Collection Lambert rassemble des dessins et estampes du peintre américain dont ceux provenant de la donation à l'Institut national d'histoire de l'art ART CONTEMPORAIN Avignon. Genèse de l'art, le dessin comme l'estampe, sa forme reproductible précèdent voire accompagnent chez nombre d artistes le geste en peinture Comme un point de depart, une direction a suivre Jusqu a s'en émanciper devenir une forme d expression A part entière C'est ce que démontre avec brio cette exposition consacrée a Ellbworth Kelly (1923 201 5). qui réunit des œuvres issues des collections fran çaises publiques et privées autour de la donation - dont c'est la pre miere presentation au public - de 54 estampes de l'artiste a la biblio theque de linstitut national d'his loire de I art « Kelly ne rentre pas dans des cases, ll n est ni un artiite minimal rn un artiste conceptuel ll n appartient pas a cette generation L abstraction lyrique l'expressionisme abstrait ne l'ont pas interesse alors qu il était a Paris au moment ou i elu se passait ll est fl part C'est ce que montre I accro chage Le parcours repose sur une épine dorsale, les estampes avec des ajouts de peintures, de sculptures, d'objets moins connus », explique Eric de Chassey, directeur de I Institut national d histoire de l'art (Inha), specialiste de la
Tous droits réservés à l'éditeur
peinture d'Amérique du Nord et commissaire de l'exposition, dont le titre est tire d'un projet de livre d'arliste lors d'un sejour de Kelly en France en 1951 Line Form Color Estampes et lithographies, prémices de l'art minimal Exceptionnelle, cette donation constitue aussi un juste retour des choses Car ce maître du XXe siecle a connu des débuts français avant d entretenir un rapport privilégie avec notre pays Soldat a la Libéra lion, il revient s'y installer de 1948 a 1954 Des 1949, il réalise sa pre miere lithographie aux Beaux Arts de Paris, dans un style évoquant Picasso, qu'il rencontre alors, comme Calder, Miro Brancusi ou Arp, avec déjà la reduction du vocabulaire a sa plus simple expression, I absence de volume I insistance sur les elements géométriques Abstraites, ses estampes et lithographies le sont tres tôt, terrain d expérimentation pre figurant ses peintures de grand for mat Ses lithographies d'aplats de couleur des annees 1960 témoignent de ses recherches chromatiques, sa quête d'épuré, a l'instar de la serie « Romane » (1973-1976), inspirée de la simplicité de I architecture, ou encore la Suite Mallarme (1992)
Ellsworth Kelly Bleu et jaune et muge-orange (AX17I, de la « Suite de vingt-sept lithographies en couleur », 1964-1965 lithographie sur papier Rives BFK, 89,5 x 60.3 cm. Institut National d histoire de I art. Paris © Ellsworth Kelly Foundation
INHA 7939994500506
Date : du 07 au 20 septembre 2018 Page de l'article : p.20 Journaliste : STÉPHANE RENAULT
Pays : FR Périodicité : Toutes les deux semaines
Page 2/2
Plusieurs salles exposent des aspects moins connus de son travail : dessins de plantes au crayon et plume, lithographies de feuilles de chêne, de haricot vert ou encore les variations très graphiques de portraits de la fin des années 1980. Livres et documents complètent l'ensemble, parmi lesquels ces impressions sur papier journal de l'édition de Die Well du 6 octobre 2011, quatre ans avant sa disparition, le 27 décembre 2015. Si l'exposition a le mérite de mettre en lumière toute la diversité de l'œuvre imprimée de Kelly, on ne saurait trop saluer le choix de la mettre en dialogue avec des prêts, aussi rares que pertinents pour la compréhension de l'œuvre ; d'un splendide Modèle pour une sculpture en métal (1958) à cette grande toile Blue Green (1968), commande de l'Unesco pour son siège parisien. Un petit dessin d'accumulation de chaises aux Tuileries (1949) donne pleinement la mesure du regard de l'artiste sur la réalité. Déjà, sa traduction graphique y préfigure révolution à venir de son travail. Point d'orgue, la plus grande salle présente plusieurs tableaux de grand format, parmi lesquels Rouge jaune bleu (1963) conserve à la Fondation Maeght ou encore Dark Blue Panel ( 19 8 5 ) dans lequel le regard plonge, fasciné. Sur toile aussi, et plus encore, Kelly impressionne. • STÉPHANE RENAULT. ENVOYE A AVIGNON
LIGNE FORME COULEUR. ELLSWORTH KELLY (1923-2015) DANS LES COLLECTIONS FRANÇAISES,jusquau
4 novembre. Collection Lambert musée d'art contemporain en Avignon, 5. rue Violette 84000 Avignon.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 7939994500506
Date : 14 septembre 2018 Page de l'article : p.12
Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire
Page 1/1
ACTES SUD 10 octobre Arts (généralités)
Le temps de l'art : anthropologie de la création des modernes, Michel Guerin ISBN 978 2 330 11165 6 Er 25 € Arts du spectacle L'Académie equestre de Versailles, Bartabas , photographies Koto Bolofo (Beauxarts) ISBN 978-2-33011388 9 Rcl 45 € Bandes dessinées Istrati!. 2, L'écrivain:
Nice-Paris-Moscou, Golo (Actes Sud BD) ISBN 978 2 330 10898 4Rel 25 € Cinema 2001, l'Odyssée de l'espace. Coédition Institut Lumiere ISBN 978 2 330 11391 9 Er 10€ Histoire de I Europe L'Europe : encyclopédie historique. ISBN 978 2 330-10643 O Er 59 € Litterature de jeunesse (fiction) Hansel et Crete! : le début de la faim, Alice Zemter , illustrations Nicolas Zouhamis (Heyoka jeunesse) (Actes Sud Papiers) ISBN 978 2 330 11403 9Br 14€
Je vous jure que je peux le faire, Kevin Keiss, illustre par Nicolas Zouliamis (Heyoka jeunesse) (Actes Sud Papiers) ISBN 978 2 330 11402 2 Er 10 € Jéremy Fisher, Moha med Rouabhi , illustre par Amelie Jackowski Nouvelle edition (Heyoka jeunesse) (Actes Sud Papiers)
Tous droits réservés à l'éditeur
ISBN 978 2 330 11414-5 Er 6 € Littératures La divine comedie. 2, Purgatoire, Dante Alighien, traduit de l'italien par Damele Robert ISBN 978 2 330 11156 4 Er 26 € Peinture Ellsworth Kelly (19232015) : ligne, forme, couleur : exposition, Avignon, Collection Lambert, du 7 juillet au 30 septembre 201 8, sous la direction d'Eric deChassey (Arts plastiques) Coédition Collection Lambert en Avignon ISBN 978 2 330 11324 7 Er 30 € Politique Dans la tête de Bachar al-Assad, Subhi Hadidi, Ziad Majed, Farouk Mardam Bey Coédition Solm ISBN 978-2-330-11160-1 Er 18,80€ Romans et nouvelles français Au grand comptoir des Halles, Patrick doux (Un endroit ou aller) ISBN 978 2 330 09659 5 Er 25 € Romans fantastiques et de science-fiction
La mort immortelle, Liu Cmn , traduit du chinois par Gwennael Carine (Exoflctions) ISBN 978-2-330-
11384 IBr 28€
INHA 6505305500506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/17
Visualiser l'article
Un été à la Collection Lambert avec Ellsworth Kelly, Claire Tabouret et Christian Lutz Du 5 juillet au 4 novembre 2018, la Collection Lambert présente trois nouvelles expositions : Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises Cette exposition conçue par l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), sous le commissariat d’Éric de Chassey s’annonce comme un des événements majeurs de l’été à Avignon. Elle devrait réunir autour d’une donation exceptionnelle de 54 estampes destinées à rejoindre le fonds de la bibliothèque de l’INHA, des œuvres issues de collections françaises publiques et privées.
Claire Tabouret Le Festival d’Avignon s’associe à la Collection Lambert pour organiser une double exposition de l’artiste française Claire Tabouret, auteure de l’affiche de la 72e édition du Festival.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/17
Visualiser l'article
Affiche 72e Festival Avignon
Tous droits réservés à l'éditeur
Claire
Tabouret,
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 3/17
Visualiser l'article
À l’Église des Célestins, l’artiste proposera des œuvres autour des identités multiples d’Isabelle Eberhardt, personnage hors du commun qui l’accompagne depuis quelques années ainsi que les collages et monotypes de sa série « Les Étreintes » À la Collection Lambert, Claire Tabouret devrait présenter ses grands portraits de groupes et une série de céramiques figurant d’étranges enfants…
Christian Lutz – « Anatomies du pouvoir » Réalisée en partenariat avec les Rencontres d’Arles dans le cadre de « Grand Arles Express », le photographe suisse exposera ses images de ses séries « Protokoll », « Tropical Gift » et « In Jesus’ Name » dont on avait vu une sélection, lors des Boutographies 2015 à Montpellier.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 4/17
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 5/17
Visualiser l'article
Ces trois expositions, les premières depuis le départ d’Éric Mézil, seront accompagnées d’un nouvel accrochage de la collection permanente « La Collection Lambert – Témoignage d’un marchand amoureux de l’art », visible à partir du 15 juin 2018. Un accent particulier est annoncé autour des œuvres de Sol LeWitt.
Carl
Andre, Tenth Cooper Corner, Bern, 1975 et Lawrence Weiner, Ruptured, 1972 Chroniques à suivre après un passage à la Collection Lambert. À lire, ci-dessous, les textes de présentation de ces trois projets et du nouvel accrochage des collections.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 6/17
Visualiser l'article
En savoir plus : Sur le site de la Collection Lambert Suivre l’actualité de la Collection Lambert sur Facebook Sur le site de Claire Tabouret Sur le site de Christian Lutz Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises La Collection Lambert accueille une grande exposition consacrée au peintre américain Ellsworth Kelly (1923-2015). Elle réunit autour d’une donation exceptionnelle de 54 estampes destinées à rejoindre les collections de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), des œuvres issues de collections françaises, aussi bien publiques que privées. Le commissariat en est assuré par Éric de Chassey, directeur de l’INHA et spécialiste de la peinture étatsunienne. Le titre de l’exposition est celui d’un livre d’artiste dont Kelly fit le projet pendant son séjour en France, en 1951 : Line Form Color.
Ellsworth Kelly, Bleu foncé avec rouge [Dark Blue with Red] (AX10), de la Suite de vingt-sept lithographies en couleur [Suite of Twenty-Seven Color Lithographs], 1964-1965 lithographie sur papier Rives BFK, EA (éd. 75), 89,5 x 60 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation Exposer ce grand maître du XXème siècle à la Collection Lambert est essentiel à plus d’un titre : l’artiste a entretenu toute sa vie un rapport privilégié avec la France, et il annonçait les problématiques sensibles qui seront à l’oeuvre chez les tenants de l’art minimal dont les noms ont participé au rayonnement de la Collection (Robert Ryman, Brice Marden, Robert Mangold, Sol LeWitt…) et que l’on retrouve en échos dans l’accrochage du fonds permanent. Après avoir participé comme soldat à la libération de la France durant la seconde guerre mondiale, il revint s’y installer de 1948 à 1954, avant d’y faire plusieurs séjours tout au long de sa vie. Il y rencontre Picasso, Calder, Brancusi, Arp, y découvre Matisse, Monet et les abstraits géométriques qui influenceront sa peinture, notamment dans sa quête de l’épure, de l’équilibre et de l’intensité des sensations.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 7/17
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly, Vert [Green] (AX7), de la Suite de vingt-sept lithographies en couleur [Suite of Twenty-Seven Color Lithographs], 1964-1965 lithographie sur papier Rives BFK, EA (éd. 75), 89,5 x 60,3 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation C’est là, à partir de 1949, qu’il met au point une méthode éloignée des paradigmes de l’abstraction lyrique et de l’expressionnisme abstrait alors en vogue en Europe et aux États-Unis. Il duplique des formes trouvées dans la réalité ou produites par le hasard et, pour reprendre ses mots, les « vide de leur contenu figuratif [pour] projeter l’oeuvre dans un nouvel espace », développant un vocabulaire singulier où lignes, formes et couleurs entretiennent et produisent des liens inédits. À l’instar de Franck Stella ou de Jasper Johns dont il côtoie les œuvres de retour aux États–Unis, il renouvelle profondément les possibilités de l’abstraction et de la peinture en général, annonçant les changements radicaux opérés par les nouvelles avant-gardes. Ses œuvres abstraites, envisagées comme autant de mises en volume de la peinture, induisent non seulement de nouvelles manières de peindre mais aussi de regarder et d’expérimenter l’œuvre.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 8/17
Visualiser l'article
Kelly, EK (AX 246), 1988, lithographie sur papier Arches 88, EA 4/10 (éd. 50), 119,4 x 96,5 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation Son lien avec la France vient d’être réaffirmé par le Studio Ellsworth Kelly qui a souhaité faire don de 54 estampes de l’artiste à la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), déjà riche d’une collection d’estampes constituée entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe par le grand mécène Jacques Doucet.
Ellsworth
Cet ensemble permet d’observer la manière dont Kelly a, tout au long de sa carrière, expérimenté les possibilités que peut offrir l’image imprimée, depuis sa première lithographie réalisée aux Beaux-arts de Paris en 1949 jusqu’aux œuvres monumentales sur papier des années 2000. Il révèle des aspects méconnus du travail de l’artiste, avec notamment la série de lithographies en couleur abstraites et celle consacrée à la représentation linéaire de plantes, réalisées à Paris au milieu des années 1960, ou encore les variations qui, en 1988, prennent pour motifs son propre visage ou celui d’un de ses proches.
Ellsworth Kelly, Sans titre [Untitled] (AX1), 1949, lithographie sur papier crème, 6/16, 30,5 x 24,1 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 9/17
Visualiser l'article
Cette donation exceptionnelle, dont ce sera la première présentation au public, sera accompagnée d’une sélection d’œuvres d’Ellsworth Kelly – tableaux, dessins, collages et estampes – qui se trouvent aujourd’hui dans les collections françaises, publiques et privées, dont de nombreuses œuvres inédites ou dont l’accès est ordinairement limité à quelques privilégiés. Claire Tabouret En partenariat avec le Festival d’Avignon Dans le cadre de sa 72ème édition, le Festival d’Avignon s’associe à la Collection Lambert pour organiser une double exposition de l’artiste française Claire Tabouret, que le public avignonnais avait pu découvrir à l’été 2017 à l’occasion de la grande exposition dédiée à la Collection d’agnès b. à la Collection Lambert.
Tabouret, Visuel Festival Avignon © Claire Tabouret Âgée de 35 ans et résidant en Californie, l’artiste peint entre recouvrements et dissimulations un « ici et maintenant » atemporel. Qu’il s’agisse de portraits d’enfants au regard fixe ou de groupes de tous âges, son oeuvre nous regarde, interrogeant nos désirs par des tableaux aux couleurs profondes et travaillées.
Claire
À l’Église des Célestins, le sol en terre tendre, le silence et la lumière intime se mettent au diapason d’une peinture mondialement célébrée. Cette fixité de la présence, l’artiste lui a trouvé une déclinaison précieuse dans l’oeuvre-vie d’Isabelle Eberhardt (1877-1904) qui, d’européenne à homme musulman, traversa de multiples identités avant de disparaître, noyée et engloutie sous la terre qu’elle recherchait tant. Les êtres masqués de latex de la série Les Étreintes lui sont proches dans leur jeu fétichiste, au beau milieu de paysages touchés également par l’indistinct et le trouble.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 10/17
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 11/17
Visualiser l'article
À la Collection Lambert, de grands portraits de groupes, comme autant de solitudes miraculeusement réunies en un comte onirique — veilleurs, camisole, carnaval — s’associent à une série de céramiques figurant d’étranges enfants et continuent ainsi de porter leur regard obstiné vers le spectateur, formulant un silencieux « Qui es-tu ? » qui, de Manet à aujourd’hui, continue d’incarner la peinture.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 12/17
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 13/17
Visualiser l'article
Christian Lutz – « Anatomies du pouvoir » En partenariat avec les Rencontres d’Arles et la Sélection Suisse La Collection Lambert s’associe au Grand Arles Express pour la troisième année consécutive en présentant à Avignon le travail de l’artiste suisse Christian Lutz.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 14/17
Visualiser l'article
Lutz, sans titre, Série Protokoll, 2007 © Christian Lutz Qu’il s’intéresse aux coulisses de la politique internationale en photographiant les déplacements de délégations diplomatiques (Protokoll, 2007), aux conséquences néfastes du commerce du pétrole au Nigeria (Tropical Gift, 2012) ou qu’il s’immerge dans une communauté évangéliste pour en photographier le quotidien (In Jesus’ Name, 2012), Christian Lutz agit en photographe embarqué au plus près des relations de pouvoir.
Tous droits réservés à l'éditeur
Christian
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 15/17
Visualiser l'article
Lutz, sans titre, Série, Tropical Gift, 2010 © Christian Lutz Dans une approche sensible qui mêle l’esthétique du documentaire à la contemplation, il représente les êtres vivants dans des dispositifs de pouvoir « à l’intérieur desquels ils ne cessent d’être saisis », pour reprendre les mots de Giorgio Agamben. Les dysfonctionnements du monde y sont pointés avec une distance singulière et poétique qui nous écarte des images de reportage traditionnelles pour convoquer les maîtres de la peinture classique.
Tous droits réservés à l'éditeur
Christian
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 16/17
Visualiser l'article
Lutz, sans titre, Série In Jesus’ Name, 2012 © Christian Lutz La Collection Lambert – Témoignage d’un marchand amoureux de l’art Une exposition composée d’une sélection d’œuvres du fonds de la Collection Lambert (et notamment de la donation effectuée en 2012) sera présentée en permanence dans l’un des deux hôtels particuliers qui abritent la Collection Lambert depuis son extension il y a trois ans. Les œuvres du fonds seront présentées par roulement, avec des focus consacrés à certains artistes ou mouvements particulièrement bien représentés dans la Collection.
Christian
La Collection Lambert, témoignage d’un marchand amoureux de l’art, a été pensée comme un large panorama sensible révélant le regard d’une personnalité centrale du monde de l’art. Elle explore les révolutions artistiques initiées dans les années 60 et 70 aux États-Unis et en Europe, dont Yvon Lambert fut un des premiers et des plus fervents défenseurs, et montre comment ces nouvelles manières de penser, de produire et de partager l’art ont nourri les pratiques artistiques de ces 60 dernières années, tout autant que le regard du collectionneur, toujours tourné vers la jeune création.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 22/05/2018 Heure : 18:20:49
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 17/17
Visualiser l'article
L’exposition montre aussi combien la Collection Lambert est constituée d’ensembles très cohérents pour chaque artiste, au point que pour certains d’entre eux, Avignon est le seul lieu en France où l’on peut admirer autant d’œuvres. C’est le cas pour Sol LeWitt dont plus de 35 œuvres — sculptures, œuvres sur papier et Wall drawings — seront présentées cet été.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 312550506
Date : 26/06/2018 Heure : 14:16:02 Journaliste : Guy Boyer
www.connaissancedesarts.com Pays : France Dynamisme : 6 Page 1/1
Visualiser l'article
L’INHA reçoit 54 estampes d’Ellsworth Kelly
Ellsworth Kelly Bleu et jaune et rouge-orange (AX17), de la Suite de vingt-sept lithographies en couleur, 1964-1965, lithographie sur papier Rives BFK, EA (éd. 75), 89,5 x 60,3 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris / © Ellsworth Kelly Foundation Grâce à ses liens d’amitié avec Ellsworth Kelly (1923-2015), Éric de Chassey a obtenu le don de 54 estampes de l’artiste américain pour l’Institut national d’Histoire de l’art qu’il dirige. Étrange timing pour cette donation des 54 estampes d’Ellsworth Kelly à l’INHA car elle a été confirmée un mois après qu’ont été données les dates de leur présentation à la Collection Lambert d’Avignon cet été (du 5 juillet au 4 novembre). C’est donc acté, l’Institut national d’Histoire de l’art a reçu le 4 juin ce don important qui enrichit le fonds du cabinet des estampes de la Bibliothèque de l’INHA, relançant ainsi la politique d’acquisition voulue par le couturier-collectionneur Jacques Doucet entre 1906 et 1914. Cette donation Kelly comprend « sa première lithographie réalisée aux Beaux-arts de Paris en 1949, ainsi que des séries comme celles des formes abstraites en aplat de couleurs vives, celles des plantes dessinées au trait noir et réalisées à Paris au milieu des années 1960, ou encore les variations de 1988 autour de son propre visage ou de lui de son ami Jack, ainsi que des œuvres de très grandes dimensions comme la planche Seine de la série Rivers (2005) ». Sans oublier un exemplaire du seul livre d’artiste que Kelly ait réalisé, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard de Mallarmé, avec 11 lithographies en noir et blanc de Kelly. Un enrichissement capital qui ouvre de nouveaux horizons contemporains pour les collections de l’INHA.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 314438057
Date : 26/06/2018 Heure : 12:47:42
www.presseagence.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/2
Visualiser l'article
PARIS : Une donation exceptionnelle d'estampes d'Ellsworth Kelly à l'INHA PARIS : Le 4 juin dernier le Studio Ellsworth Kelly (1923-2015) a fait une donation de 54 estampes de l'artiste américain à l'Institut national d'histoire de l'art.
Cet ensemble vient, de manière exceptionnelle, enrichir le fonds du cabinet des estampes de la Bibliothèque de l'INHA principalement constitué d'oeuvres acquises directement par Jacques Doucet entre 1906 et 1914. Il contribue à en ouvrir plus largement l'horizon chronologique et géographique. Par ailleurs, il permet d'apprécier la grande diversité du travail graphique d'Ellsworth Kelly : on y découvre sa première lithographie réalisée aux Beaux-arts de Paris en 1949, ainsi que des séries comme celles des formes abstraites en aplat de couleurs vives, celles des plantes dessinées au trait noir et réalisées à Paris au milieu des années 1960, ou encore les variations de 1988 autour de son propre visage ou de lui de son ami Jack, ainsi que des oeuvres de très grandes dimensions comme la planche Seine de la série Rivers (2005). Enfin un exemplaire du seul livre d'artiste que Kelly ait réalisé – Un coup de dés jamais n'abolira le hasard de Mallarmé, avec 11 lithographie en noir et blanc de Kelly rejoint également la Bibliothèque.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 314431589
Date : 26/06/2018 Heure : 12:47:42
www.presseagence.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/2
Visualiser l'article
L'ensemble de cette donation est présentée à la Collection Lambert à Avignon dans le cadre de l'exposition Ligne Forme Couleur ; Ellsworth Kelly( 1923-2015) dans les collections françaises du 5 juillet au 4 novembre 2018. Cette exposition est conçue par l'Institut national d'histoire de l'art.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 314431589
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/22
Visualiser l'article
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert Cet été et jusqu’au 4 novembre 2018, la Collection Lambert présente « Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises ».
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert – Salle 01 Cette exposition conçue par l’ Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) , sous le commissariat de Éric de Chassey , réunit autour d’une donation exceptionnelle de 54 estampes destinées à rejoindre le fonds de la bibliothèque de l’ INHA , des œuvres issues de collections françaises publiques et privées.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/22
Visualiser l'article
Le parcours occupe une partie des salles au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Caumont et les espaces au même niveau dans l’Hôtel de Montfaucon. Le projet imaginé par Éric de Chassey passionnera les amateurs de l’artiste américain et permettra aux autres de découvrir la place singulière d’ Ellsworth Kelly dans l’histoire de l’art et de la modernité. Soulignant la volonté de Kelly exprimée dans des « Notes de 1969 » de « voir objectivement, d’effacer toute “signification” de la chose vue » pour « comprendre et sentir sa signification véritable », le commissaire tente de démontrer comment l’artiste « avait résolu l’aporie entre art et réel » et « dépasser d’emblée les contradictions entre figuration et abstraction ».
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 3/22
Visualiser l'article
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert – Salle 02 « Ligne Forme Couleur » est l’occasion de voir pour la première fois cet ensemble d’estampes (composée essentiellement de lithographies) donné par le photographe Jack Shear , compagnon de Kelly .
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 4/22
Visualiser l'article
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert – Salle 10 – Bleu Jack, 1988 Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 5/22
Visualiser l'article
Elles sont opportunément complétées par quelques dessins, collages, affiches, impressions et par une brève, mais très belle sélection de peintures, prêtés par le Centre Pompidou , Le MAMAC de Nice , le musée de Grenoble , le Mobilier national , la Fondation Maeght , l’ UNESCO et plusieurs collectionneurs.
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert – Salle 11 S’il est contraint par la dimension de certaines œuvres, en particulier l’immense « Bleu vert , 1968, 464,8 x457,2 cm » de l’ UNESCO et le respect des conditions de conservation, l’accrochage permet toutefois de bien saisir la cohérence et l’originalité du travail d’ Ellsworth Kelly .
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 6/22
Visualiser l'article
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises à la Collection Lambert – Salle 03
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 7/22
Visualiser l'article
Plusieurs œuvres sont accompagnées de cartels développés, inspirés des articles et notices du catalogue. Ces textes rédigés avec précision permettent de replacer estampes, séries et suites dans leur contexte de production et d’en souligner les traits particuliers.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 8/22
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 9/22
Visualiser l'article
Malheureusement, on retrouve les nombreux reflets, effets de miroirs et contre-jours sur les œuvres protégées par du verre, récurrents à la Collection Lambert. Ils ne semblent pas trouver de réponses satisfaisantes malgré les efforts entrepris pour filtrer la lumière du jour.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 10/22
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 11/22
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 12/22
Visualiser l'article
Le parti pris d’un éclairage neutre et homogène, combinant tubes fluorescents et lumière naturelle, souvent pertinent avec les peintures, sculptures et installations, offre peu de solutions pour une présentation correcte des œuvres sur papier protégées par un vitrage, à l’exception des salles au sous-sol de l’Hôtel de Monfaucon. À l’inverse, les toiles exposées dans la salle à éclairage zénithale vibrent de manière étonnante dans cet espace à la lumière ouatée.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 13/22
Visualiser l'article
Le catalogue est une coédition Actes Sud – Collection Lambert , sous la direction d’ Éric de Chassey . Les textes signés du commissaire sont complétés par des contributions de Capucine Montfort et de Nathalie Muller . À noter l’excellent travail de reproductions des œuvres.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 14/22
Visualiser l'article
Pour ce premier cycle d’exposition proposé après le départ d’ Éric Mézil , certains remarqueront l’absence de tout dialogue direct ou de toute mise en regard des œuvres d’ Ellsworth Kelly avec celles de la Collection Lambert … À lire, ci-dessous, la présentation de « Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) », extraite du dossier de presse et dont on retrouve l’essentiel dans le texte de salle qui introduit le parcours. En savoir plus : Sur le site de la Collection Lambert Suivre l’actualité de la Collection Lambert sur Facebook Sur le site de l’ INHA
Ligne Forme Couleur – Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises La Collection Lambert accueille une grande exposition consacrée au peintre américain Ellsworth Kelly (1923-2015). Elle réunit autour d’une donation exceptionnelle de 54 estampes destinées à rejoindre les collections de la bibliothèque de l’ Institut national d’histoire de l’art (INHA) , des œuvres issues de collections françaises, aussi bien publiques que privées. Le commissariat en est assuré par Éric de Chassey , directeur de l’ INHA et spécialiste de la peinture étatsunienne. Le titre de l’exposition est celui d’un livre d’artiste dont Kelly fit le projet pendant son séjour en France, en 1951 : Line Form Color .
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 15/22
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 16/22
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly, Bleu foncé avec rouge [Dark Blue with Red] (AX10), de la Suite de vingt-sept lithographies en couleur [Suite of Twenty-Seven Color Lithographs], 1964-1965 lithographie sur papier Rives BFK, EA (éd. 75), 89,5 x 60 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation Exposer ce grand maître du XXème siècle à la Collection Lambert est essentiel à plus d’un titre : l’artiste a entretenu toute sa vie un rapport privilégié avec la France, et il annonçait les problématiques sensibles qui seront à l’oeuvre chez les tenants de l’art minimal dont les noms ont participé au rayonnement de la Collection ( Robert Ryman, Brice Marden, Robert Mangold, Sol LeWitt… ) et que l’on retrouve en échos dans l’accrochage du fonds permanent. Après avoir participé comme soldat à la libération de la France durant la seconde guerre mondiale, il revint s’y installer de 1948 à 1954, avant d’y faire plusieurs séjours tout au long de sa vie. Il y rencontre Picasso, Calder, Brancusi, Arp, y découvre Matisse, Monet et les abstraits géométriques qui influenceront sa peinture, notamment dans sa quête de l’épure, de l’équilibre et de l’intensité des sensations.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 17/22
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly, Vert [Green] (AX7), de la Suite de vingt-sept lithographies en couleur [Suite of Twenty-Seven Color
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 18/22
Visualiser l'article
Lithographs], 1964-1965 lithographie sur papier Rives BFK, EA (éd. 75), 89,5 x 60,3 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation C’est là, à partir de 1949, qu’il met au point une méthode éloignée des paradigmes de l’abstraction lyrique et de l’expressionnisme abstrait alors en vogue en Europe et aux États-Unis. Il duplique des formes trouvées dans la réalité ou produites par le hasard et, pour reprendre ses mots, les « vide de leur contenu figuratif [pour] projeter l’oeuvre dans un nouvel espace », développant un vocabulaire singulier où lignes, formes et couleurs entretiennent et produisent des liens inédits. À l’instar de Franck Stella ou de Jasper Johns dont il côtoie les œuvres de retour aux États–Unis, il renouvelle profondément les possibilités de l’abstraction et de la peinture en général, annonçant les changements radicaux opérés par les nouvelles avant-gardes. Ses œuvres abstraites, envisagées comme autant de mises en volume de la peinture, induisent non seulement de nouvelles manières de peindre mais aussi de regarder et d’expérimenter l’œuvre.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 19/22
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly, EK (AX 246), 1988, lithographie sur papier Arches 88, EA 4/10 (éd. 50), 119,4 x 96,5 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 20/22
Visualiser l'article
Son lien avec la France vient d’être réaffirmé par le Studio Ellsworth Kelly qui a souhaité faire don de 54 estampes de l’artiste à la bibliothèque de l’ Institut national d’histoire de l’art (INHA) , déjà riche d’une collection d’estampes constituée entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe par le grand mécène Jacques Doucet. Cet ensemble permet d’observer la manière dont Kelly a, tout au long de sa carrière, expérimenté les possibilités que peut offrir l’image imprimée, depuis sa première lithographie réalisée aux Beaux-arts de Paris en 1949 jusqu’aux œuvres monumentales sur papier des années 2000. Il révèle des aspects méconnus du travail de l’artiste, avec notamment la série de lithographies en couleur abstraites et celle consacrée à la représentation linéaire de plantes, réalisées à Paris au milieu des années 1960, ou encore les variations qui, en 1988, prennent pour motifs son propre visage ou celui d’un de ses proches.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 21/22
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 09/07/2018 Heure : 17:24:25
www.enrevenantdelexpo.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 22/22
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly, Sans titre [Untitled] (AX1), 1949, lithographie sur papier crème, 6/16, 30,5 x 24,1 cm Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation Cette donation exceptionnelle, dont ce sera la première présentation au public, sera accompagnée d’une sélection d’œuvres d’ Ellsworth Kelly – tableaux, dessins, collages et estampes – qui se trouvent aujourd’hui dans les collections françaises, publiques et privées, dont de nombreuses œuvres inédites ou dont l’accès est ordinairement limité à quelques privilégiés.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315121965
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 1/14
Visualiser l'article
Un été en couleurs à la Collection Lambert
Le Wall Painting # 1143, de Sol Lewitt, réalisé en 2004 à la Collection Lambert à Avignon. (Donation Yvon Lambert à l'État français / Centre national des arts plastiques / Dépôt à la Collection Lambert, Avignon) Le musée d'Avignon présente des estampes d'Ellsworth Kelly, des peintures de Claire Tabouret et des photos de Christian Lutz. Dans la cour de l'Hôtel de Caumont, qui abrite accueille la Collection Lambert à Avignon, l'immense sculpture d'Adel Abdessemed, représentant le coup de boule de Zidane contre Materazzi en finale de la Coupe du monde de football 2006, domine les visiteurs. Derrière la volée de marches et l'imposante porte, on découvre un autre coup de tête : l'exposition consacrée à l'artiste américain Ellsworth Kelly montée en un temps record. Prêts d'oeuvres issues de collections françaises, montage, édition d'un catalogue... Tout a été bouclé en trois mois. "Parfois des choses qui ne devraient pas se faire, se font", se réjouit Eric de Chassey, directeur général de l'Institut national d'histoire de l'art et commissaire de l'exposition. On aurait pu dire la même chose de l'action choc du numéro 10 français. Outre Ellsworth Kelly, la Collection Lambert, créée par le marchand d'art Yvon Lambert, propose deux autres expositions estivales dans ses murs. Au premier étage, elle accueille des toiles de la Française Claire Tabouret, et, au sous-sol des photographies du Suisse Christian Lutz. La Collection propose aussi désormais un accrochage permanent (amené à se renouvelé) des oeuvres du fonds, avec pour commencer un vaste focus consacré à Sol Lewitt (voir ci-dessus). La Collection Lambert espère à l'avenir doubler sa fréquentation actuelle de 50 000 visiteurs par an. Voici trois raisons de s'y rendre cet été.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 2/14
Visualiser l'article
1. Pour les formes colorées d'Ellsworth Kelly La Collection Lambert présente 54 étampes d'Ellsworth Kelly (1923-2015) récemment données par son compagnon, le photographe Jack Shear, à la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (Inha). Accompagnée d'une sélection d'oeuvres de l'artiste américain issues de collections françaises, publics et privées (Centre Pompidou, Musée de Grenoble, Fondation Maeght, Unesco...), cette donation constitue le coeur de l'exposition avignonnaise et révèle des aspects méconnus du travail de l'artiste américain.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 3/14
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 4/14
Visualiser l'article
Dark Blue with Red, (AX10), 1964-1965. (Institut national d'histoire de l'art, Paris /Ellsworth Kelly Foundation) Ellsworth Kelly a entretenu des relations privilégiées avec la France. Après avoir participé comme soldat à sa Libération, il choisit de s'y installer de 1948 à 1954. Comme son compatriote William Klein, il profite du G.I. Bill qui permet aux vétérans de bénéficier d'une bourse d'études. Ellsworth Kelly s'inscrit à l'Ecole des Beaux-arts où il passe finalement peu de temps. Mais c'est en France qu'il élabore son vocabulaire singulier de lignes, de formes et de couleurs. Il y réalise notamment en 1949 sa première lithographie, Untitled, (AX1) . "Pour les Américains, Ellsworth Kelly était too french , et pour les français, il était trop américain, rappelle Eric de Chassey, directeur de l'INHA et commissaire de l'exposition. Il évolue dans un sillon à part, revendiquant une vision pure, débarrassée de tout. Il disait : 'N'importe quel objet est beau, à partir du moment où il n'a pas été créé pour ça' '". Sans le savoir, Ellsworth a planté les graines d'un slogan qui fera florès vingt ans plus tard dans les ateliers de l'Ecole des Beaux-arts en mai 1968 : "La beauté est dans la rue".
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 5/14
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 6/14
Visualiser l'article
Première estampe d'Ellsworth Kelly, Untitled, (AX1), 1949. (Institut national d'histoire de l'art, Paris /Ellsworth Kelly Foundation) Les estampes et les toiles d'Ellsworth Kelly, bien qu'abstraites, naissent d'une observation du réel pour aboutir à des formes qui frappent par leur simplicité évidente. Leur réalisation étant ensuite une affaire de haute précision. Ellsworth Kelly, c'est avant tout un regard. L'exposition en apporte la preuve avec une série de dessins d'observations réalisés au crayon. Feuilles de chêne, de chardonnay, tulipe, tournesol, plantes tropicales... Entre abstraction et figuration, ces végétaux ne sont que des tracés linéaires et épurés se détachant sur des fonds blancs. C'est le même homme qui peint des toiles monumentales aux couleurs denses et dont les formes happent littéralement le spectateur vers la matière ( Panneau bleu sombre ). Un choix est accroché dans une vaste salle. Point d'orgue de cette belle exposition.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 7/14
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 8/14
Visualiser l'article
Sun ower I (AX 313), 2004. (Institut national d'histoire de l'art, Paris /Ellsworth Kelly Foundation) 2. Pour les visages d'enfants de Claire Tabouret Une vingtaine d'enfants ornent l'affiche du 72e festival d'Avignon. On ne distingue que l'expression impassible de leurs visages fixes, les corps sont enfermés dans des camisoles de forces délavées. La toile, monumentale, est signée Claire Tabouret, une jeune artiste française sous les projecteurs depuis que François Pinault a intégré quelques-uns de ses tableaux étranges à sa vaste collection personnelle. La grande camisole a retenu l'attention d'Olivier Py. Le directeur du festival de théâtre y distinguant les thèmes de cette année : l'exil et le genre. Elle est exposée à la Collection Lambert, en compagnie d'autres portraits de groupes d'écoliers et d'adolescents. Face à tous ces yeux sombres et ces bouches fermées, monte un sentiment de malaise. Les enfants de l'exposition Les Veilleurs scrutent plus le spectateur que l'inverse. On devine dans leurs airs graves un profond sentiment de reproche : "Quel monde allez-vous nous laisser ?", semblent-ils demander.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 9/14
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 10/14
Visualiser l'article
La Grande Camisole (Annik Wetter)
La Classe, 2013. (bluntbangs.bizs)
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 11/14
Visualiser l'article
The Red Carnival, 2015. (bluntbangs.bizs) Claire Tabouret, expose aussi à l'Eglise des Célestins, à Avignon. Elle a accroché sur les murs abîmés et noircis par le temps des tableaux de petits formats appartenant à deux séries : L'Errante , consacrée à l'écrivaine suisse et nomade Isabelle Eberhardt (1877-1904), et Les Etreintes , portraits de femmes fétichistes masquées. 3. Pour la puissance des photos de Christian Lutz Au sous-sol, le photographe suisse Christian Lutz expose sa trilogie sur le pouvoir. Politique quand il suit une délégation helvétique à travers le monde ( Protokoll , 2007), religieux en s'immergeant au sein d'une communauté évangéliste ( In Jesus' Name , 2012) et économique en décryptant au Nigeria les rouages du commerce du pétrole et ses dégâts environnementaux ( Tropical gift , 2012). Le Suisse observe avec un oeil critique des situations à l'esthétique ultra maîtrisée. Pourtant rien n'est mis en scène. "Je suis à la recherche d'une fiction et c'est le réel qui me l'offre, explique le photographe de 45 ans,
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 12/14
Visualiser l'article
croisé aux Rencontres d'Arles. Dans ma famille, on a cette faculté de déduction, à imaginer ce qui risque de se passer. J'ai passé trois ans sur Protokoll . C'est seulement après la première année que sont sorties les premières bonnes images. Avec le temps, on affûte, on se sent plus à l'aise, on arrive à mieux flirter avec la zone grise. On est un peu moins fasciné par ces milieux, moins écoeuré et choqué aussi."
Quartier général des Nations Unies, New York, USA Lundi 28 février 2005, 11h30. (Christian Lutz) Animé par une profonde exigence, Christian Lutz accorde beaucoup de temps à la sélection de ses clichés dans son atelier. "Je dirais que je suis meilleur éditeur, sélectionneur d'images, que photographe. Je viens de revoir la série Protokoll à la Collection Lambert. Elle dégage toujours une grande force. Si on choisit vraiment bien, les images ne s'éteignent pas. Un livre ou une exposition ne doit pas proposer plus de 50, 60 photos. Ensuite, l'attention décline. Une fois que l'on dispose de ce corpus, il est temps comme dit Guy Le Querrec, d'emmener ses images danser".
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 13/14
Visualiser l'article
Quartier général des Nations Unies, New York, USA Mardi 1er mars 2005, 10 heures (Christian Lutz) Après Insert coins , consacré aux paumés de Las Vegas, ce fan de Dominique A travaille actuellement sur Macao, symbole du consumérisme chinois. Le projet devrait sortir d'ici un an. Christian Lutz en a un autre en chantier, intitulé Citizens , qui s'intéresse aux nationalismes et aux populismes. "Je sillonne les zones où on manipule les peurs et les esprits, où l'on joue sur les failles, l'exiguïté de la pensée. C'est un travail allégorique sur les troubles et les cauchemars que traversent l'Europe". Il a cependant mis de côté Citizens pour une mission plus personnelle. "Je suis depuis un an mon père à qui on a diagnostiqué un cancer du poumon. C'est de loin mon expérience photographique la plus viscérale. Souvent on photographie les choses difficiles pour se mettre à distance émotionnellement. Au début c'était de cet ordre-là. Puis, à un moment, je me suis dit qu'il fallait que je m'approprie ce personnage qui est mon père, que j'en fasse une histoire, celle d'un homme qui s'accroche. C'est une fiction assez universelle."
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 14/07/2018 Heure : 07:33:28 Journaliste : Julien Bordier
www.lexpress.fr Pays : France Dynamisme : 137 Page 14/14
Visualiser l'article
La note de L'Express: 16/20 Un été à la collection Lambert , Avignon (Vaucluse). Du 5 juillet au 4 novembre.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315405230
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 1/14
Visualiser l'article
Les expos indispensables à voir cet été La saison culturelle d'été ne manque pas cette année de richesses et d'originalité. Pour ne rien en manquer, pour s'émerveiller, s'évader ou s'ancrer, les pieds (parfois) dans l'eau et les yeux en éveil : suivez le guide ! Difficile que de faire le choix d'une exposition plutôt qu'une autre tant les propositions pour un été arty sont nombreuses. Ce panel subjectif en presque cinq indicatifs quadrille la France et retient le meilleur, du plus enchanteur au plus dérangeant, de la création contemporaine exposée cette saison. Nous vous souhaitons donc un très beau voyage ! + 01 : ÎLE DE FRANCE
Lucien Pelen, Chaise n° 2 (détail), 2005 © Lucien Pelen / Courtesy Galerie Aline Vidal (exposition L'envol, Maison Rouge) Laure Prouvost , plutôt deux fois qu’une La bonne nouvelle est double, et elle vient de tomber. Lors de la prochaine de Biennale de Venise à l’été 2019, ce sera Laure Prouvost qui se chargera de représenter la France, apportant une touche fantaisiste et féminine à un pavillon qui en manquait jusqu’alors cruellement. Succédant à Annette Messager et Sophie Calle, Laure Prouvost sera la troisième femme (seulement !) à y intervenir et ce depuis l’inauguration du pavillon français en 1912. Originaire de Lille mais installée à Londres, les vidéos et installations de la quarantenaire passent de la poésie à l’absurde en moins de temps qu’il n’en faut pour dire "Swallow". Swallow , c’est-à-dire le titre de la vidéo qui lui vaudra il y a cinq ans de remporter le prestigieux Turner Prize anglais. Pour la traduction, on hésite entre "avaler" ou "hirondelle", tant son univers se construit en jouant sur des contre-sens et polysémies nous entraînant dans un tourbillon aussi délirant que jouissif. La deuxième bonne nouvelle donc, c’est que l’on pourra dès ce mois-ci la découvrir au Palais de Tokyo, qui a eu le flair de lui consacrer une exposition solo au sein de sa nouvelle saison Enfance . On y retrouve un dédale immersif mêlant vidéos et installations autour du réchauffement climatique – et déjà star d’Instagram, une fontaine de seins nourriciers, car après tout précise-t-elle, les expositions d’été doivent aussi être légères et sensuelles !
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 2/14
Visualiser l'article
Laure Prouvost à la Biennale de Venise 2019 et Ring, Sing and Drink for Trespassing au Palais de Tokyo, à Paris, jusqu’au 9 septembre Des images, encore et encore A l’heure d’Internet et de ses représentations saturées, une énième prolifération d’images ne serait-elle pas susceptible de nous achever ? L’artiste suisse Batia Suter parvient à nous convaincre du contraire, dans une démonstration savamment orchestrée au BAL, qui s’ouvre dès le début de l’impasse de la Défense (soyez attentifs aux murs !). Le BAL accueille en effet cet été une installation in situ de l'artiste, composée autour de l'image et de sa résurgence. Orchestré en deux temps, ce dispositif de plus en plus immersif nous plonge dans les affres de représentations qui nous semblent aujourd'hui si familières qu'on ne les questionne plus. Le rezde-chaussée permet d’abord de pénétrer l’univers de l’artiste, en pleine lumière, imagerie proliférante peuplée de références diverses, et glanées au fil d’une collection qui rassemble autant livres d’art que catalogues promotionnels ou banque de photographies scientifiques. Plongé dans l’obscurité, l’étage inférieur dévoile un peu plus de cette grammaire radiale, obsédante, qui se déploie sous forme immobile - imprimée sur les murs - et mouvante, un montage patiemment composé par l’artiste. Entre archiviste scientifique et collectionneuse boulimique, Batia Suter organise son système circulaire de l'image et de l'objet en rapprochant les thèmes, les formes et les échelles. Elle nous propose d'en appeler à notre vision et à nos souvenirs pour chatouiller la mémoire des représentations. Et semer le trouble, réactiver bien des interrogations. Batia Suter, Radial Grammar au BAL, place de Clichy, jusqu’au 26 août Décollage imminent Pour son dernier été avant fermeture de la Fondation, la Maison Rouge signe son envol avec une exposition collective aussi aérienne que son titre, qui ne manque cependant pas de gravité. La proposition, pour tenter de s’arracher quelques secondes au sol, est multiple et tourbillonnante. L’exposition réunit peintures, installations, vidéos, masques ou encore objets de collection de toutes époques et de toutes mouvances artistiques. On se réjouira donc autant de l’installation angélique (et ailée) d’Ilya et Emilia Kabakov que des masques africains de la collection d’Antoine de Galbert, des photographies en apesanteur de Philippe Ramette que des inlassables tentatives filmées de Gino de Dominicis pour devenir oiseau. Cet ultime voyage proposé par la Fondation traduit fort bien cette quête humaine inespérée vers l’envol, ce désir de s’élever ou de décoller pour défier les lois de la gravité autant que les contingences d’un monde dépoétisé. Pour quelques instants alors, les pieds ne touchent plus terre et le pari est empoché haut la main. Plus rude est la chute, cette mélancolie qui accompagne les atterrissages, l’incapacité de l’homme à se voir pousser des ailes. Ne manquez donc pas ce dernier vol ! L’envol ou le rêve de voler , exposition finale de la Maison Rouge, fondation Antoine de Galbert, jusqu’au 28 octobre Décoloniser l’institution , désenclaver les corps La reconnaissance aura été tardive par l’institution française. Consécration ou réparation, Kader Attia bénéficiait au printemps de deux expositions majeures qui prolongeaient la première reconnaissance que fut sa victoire au Prix Marcel Duchamp en 2016. L’artiste né en 1970 inaugurait à la fin de l’hiver la proposition L'Un et l'Autre , conçue avec son ami de longue date Jean-Jacques Lebel au Palais de Tokyo. A cet assemblage d’œuvres et d’artefacts rejouant la logique impérialiste sous-tendant toute démarche muséale s’adjoignait mi-avril un volet solo beaucoup plus intimiste. Au MAC VAL à Vitry-sur-Seine l’exposition Les
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 3/14
Visualiser l'article
racines poussent aussi dans le béton offrait à l’enfant de Garges-lès-Gonesses un retour en terrain familier, cette proche banlieue parisienne qui le vit grandir. L’artiste imagine alors un parcours initiatique en forme de longue déambulation rejouant les logiques de contrainte et d’entrave des corps dans les architectures périurbaines de l’après-guerre. Une manière d’aborder un sujet encore tabou, à savoir le corps des populations immigrées et de leurs descendants, corps contraints par le travail physique et par l’encadrement urbain des utopies ratées post-corbuséennes. Où se dessine surtout un manifeste d'auto-défense poétique et abrasif, montrant les techniques et les ruses qu’inventent ces corps pour s’approprier le bâti et reconquérir malgré tout mobilité et visibilité. Kader Attia, Les racines poussent aussi dans le béton au MAC VAL à Vitry-sur-Seine, jusqu’au 16 septembre + 02 : NORD-OUEST Voyage désaxé au cœur de Nantes Nantes cet été ne finira pas de vous étonner, envahie des créations protéiformes d’artistes qui peuplent la 7ème édition de ce Voyage à Nantes . Placée sous le signe du pas de côté, le parcours sillonne la ville en toutes occasions, instillant une forme de désordre, un dysfonctionnement vertueux à travers ses lieux culturels dédiés (galeries, musées, atelier), espaces publics (parcs, passages, places) ou monuments patrimoniaux et historiques. Cette déambulation nantaise, faisant dialoguer œuvres contemporaines et patrimoine urbain, travaille nos perceptions et appréhensions quotidiennes, normées, pour y insuffler un vent de douce rébellion. Ça commence, comme il se doit, place de Bouffay, avec l’Eloge du pas de côté de Philippe Ramette, maître de cette cérémonie désobéissante à taille urbaine où les éloges (à l’adaptation, à la transgression…) le disputent aux contre-propositions borders , un peu divergentes d’artistes sculpteurs, performeurs ou architectes. Il faut alors se plonger dans les atmosphères obscures de James Tirell ou Thierry Kuntzel, prêter l’oreille aux dissonances oiselières de Céleste Boursier-Mougenot ou explorer au Temple du Goût les espaces et les objets de Michel Blazy, colonisés par une végétation reprenant ses droits. Autant d’échantillons d’un ensemble impétueux, transgressif et poétique qui fera germer les graines d’une pensée autre, de l’à côté. Voyage à Nantes, Eloge du pas de côté , parcours dans la ville de Nantes, jusqu’au 26 août
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 4/14
Visualiser l'article
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 5/14
Visualiser l'article
Michel Blazy, Fontaine, 2017 © Michel Blazy (expo Voyage à Nantes) More and more Moore Henry Moore est un sculpteur qui n’a pas choisi son camp, si tant est qu’il le faille, entre surréalisme et abstraction. Son œuvre très peu souvent exposée en France fait (enfin) l’objet d’une rétrospective au Fonds Hélène et Edouard Leclerc de Landernau, proposant un dialogue entre ses dessins et ses sculptures. L’occasion est précieuse et permet, en vertu d’une approche chronologique, de mieux cerner cet artiste se jouant des catégories et des échelles, passant du plus petit dessin à la plus monumentale des pièces sculptées. Le parcours s’emploie à nous familiariser aux motifs dont la résurgence fait la signature du sculpteur, comme cette figure couchée, depuis la maquette en plâtre peint de 1951 jusqu’à sa version monumentale en bois d’orme, façonnée de 1967 à 1978. Pour ce sculpteur légendaire travaillant tous matériaux, l’interrogation sur la forme est bien sûr déterminante. La tension formelle sine qua none au refus de Moore de cloisonner sa pratique dans un courant artistique se donne également à voir dans cette exposition. Pour se délecter de ces silhouettes élancées ou de ces ovoïdes polissés, on ne prendra donc pas le risque d’attendre la prochaine rétrospective française de ce sculpteur inclassable. Henri Moore au Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la Culture, à Landernau jusqu’au 4 novembre De l’art pour rester debout Dans cette interjection - « Debout ! » - on aurait tort de voir la sommation brutale, l’ordre impérieux que ce point d’exclamation laisse à penser. S’il s’agit d’un acte franc, la position debout ici réfléchie autour de la collection Pinault procède davantage de la résilience, de cette capacité humaine à ne pas ployer face aux horreurs du monde. Au sein du couvent des Jacobins de Rennes, les œuvres puisées dans la collection, qui trouvera bientôt son écrin à la Bourse du Commerce à Paris, nous plongent donc du côté obscur de l’humanité, où les vices et la violence font rage et sont prompts, si l’on n’y prend garde, à nous terrasser. La position debout serait avant tout tenue par les artistes, nous avertissant par leurs créations des menaces à éviter, des pièges à contourner pour devancer le chaos et, nous-mêmes, rester debout. Interpellation bienveillante plus qu’injonction, cette position large permet à l’exposition de réunir des œuvres diverses attestant autant des misères actées (le nazisme pour Maurizio Cattelan, la guerre du Vietnam chez Adel Abdessemed) que des errements désespérés en germes dans les esprits d’un univers en quête de rédemption (la créature hybride post-Fukushima de Pierre Huyghe). Le pouvoir salvateur de l’art, pour rester débout ? La collection Pinault nous en réserve l’expérience. Debout !, l’exposition de la collection Pinault au Couvent des Jacobins à Rennes, jusqu’au 9 septembre Songe d’une après-midi d’été Sculpter, ce n’est pas seulement s’attaquer au burin à un bloc de marbre. Ce n’est d’ailleurs même pas forcément y engager son corps ou ses mains. Comment en effet qualifier autrement que de sculpteurs toute cette nouvelle génération d’artistes qui assemblent, inventent et façonnent de nouvelles matières, à mi-chemin entre l’organique et le synthétique ? Néo-alchimistes autant que sculpteurs à part entière, ils sont nombreux à faire de l’odeur et du parfum leur médium de prédilection. Parmi eux, Anicka Yi exposée l’an passé au Guggenheim à New York ou Pamela Rosenkranz qui représentait la Suisse à Venise, et désormais aussi Morgan Courtois. Avec sa première exposition solo au centre d’art Passerelle à Brest, le jeune artiste de trente ans installe sous la verrière une installation sensuelle comme une sieste dans la touffeur d’une après-
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 6/14
Visualiser l'article
midi d’été. De grands vases en plâtre, résine et fruits répondent aux tableaux mouchetés évoquant le soleil perçu au travers de paupières closes, tandis qu’un hermaphrodite se prélasse au sol. Surtout, c’est donc cette odeur, composée à partir de poèmes écrits par l’artiste, qui se charge de faire basculer l’exposition dans un autre registre. Celui d’une sensualité pure qui brouille la perception rétinienne et entraîne dans une dérive capiteuse. Une exposition d’été dans le meilleur sens du terme, qui voisine avec la proposition collective Les deux sens du décoratif explorant quant à elle l’appétence des jeunes artistes pour le craf et les arts déco. Morgan Courtois, It’s All Tied Up in a Rainbow , au Centre d’art contemporain à Brest jusqu’au 18 août + 03 : NORD-EST Amour de l’art, art de l’amour Du culte du génie à l’élite artiste, la création est auréolée du halo d’une solitude tourmentée et nécessaire. Et s’il était temps de repenser cette création comme la rencontre de deux destins, le résultat d’une alchimie duale ? L’exposition fleuve du Centre Pompidou Metz ambitionne de relire la modernité artistique, en photographie, en design ou encore en peinture, par le biais du couple, dans un rapport réciproque d’influences entre les deux partenaires. Les femmes - Maria Martins, Sonia Delaunay ou Emilie Flöge, pour ne citer qu’elles - ne sont plus cantonnées à la position bien hiérarchique de muse, mais considérées pour leur participation active à la création, annonçant autant que prolongeant le geste artistique. Si insondable que soit ce rapport entre amour et art, la prégnance du sentiment amoureux et ses diverses circonvolutions infuse ce panorama aux accents binaires, dessinant les contours d’une modernité qui s’est construite à deux. Couples modernes , à voir au Centre Pompidou de Metz, jusqu’au 20 août
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 7/14
Visualiser l'article
Charles et Ray Eames, 1947 © Eames Office, LLC (expo Couples Modernes, CPM) Prendre la clé des champs De Nan Goldin, on connait surtout la Ballade de la dépendance sexuelle , série fleuve des années 80 dressant un portrait générationnel du New York underground. Nan Goldin nous a habitué à une photographie urbaine, violente, et volontairement crade, comme l’étaient les nuits de tout son entourage, brûlant ses ailes au soleil des plaisirs charnels et artificiels. Rescapée de l’horreur, Nan Goldin a continué à photographier proches et rencontres, objets et tableaux dans une démarche qui semblait toujours vouloir retenir, par-delà la nuit, la vie. Exposées au Centre culturel de l’entente cordiale, à Condette, les photographies de paysage de Nan Goldin nous révèlent une toute autre facette de la personnalité et de la patte de cette New Yorkaise survivante. A moins que l’apparente tranquillité et le hiératisme des forêts ne cachent quelque chose de plus insoupçonné, une inquiétude sourde qui trahirait les traumas d’une vie trop brutale pour s’effacer dans la douceur de la nature. Pansant ses plaies à travers les champs d’Italie, d’Angleterre ou d’Amériques, Nan Goldin nous offre, à nouveau, une sublime ballade.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 8/14
Visualiser l'article
Nan Goldin, Fata Morgana au Chateau d’Hardelot, Centre culturel de l’entente cordiale à Condette, jusqu’au 11 novembre +04 : SUD-EST
Baptiste Rabichon, 20 rue de l’Yvette , 2017. Avec l’aimable autorisation de Baptiste Rabichon / Résidence BMW. (Les Rencontres d'Arles) Esprits ( du Japon ), êtes-vous là ? Dans le cadre du programme Japonismes 2018, le musée des Confluences consacre une riche exposition sur le thème de la spiritualité japonaise, mettant en dialogue création contemporaine et fonds patrimoniaux. Aux murs, les tirages en couleurs aux formats alternés nous font découvrir un Japon ritualisé et costumé, capturé par l’objectif du photographe français Charles Fréger. Ces clichés performés côtoient, dans une complémentarité volontairement décalée pour éviter toute redondance, les objets de la collection du musée des Confluences, provenant notamment de la collection d’Emile Guimet. La mise en perspective des deux époques, outre la richesse et la flamboyance des objets et rituels qu’on y découvre, est passionnante en ce qu’elle permet de saisir d’une pratique rituelle en constante re-formation. Elle autorise également, en toute finesse, une réflexion sur nos visions occidentales avant tout culturelles, qui peinent parfois à appréhender une spiritualité, finalement bien étrangère, sans en déformer les contours. Yokainoshima, esprits du Japon , au musée des Confluences à Lyon, jusqu’au 25 août 2019 Saint-Etienne célébrée par ses artistes Qu’ont en commun Valérie Jouve, photographe travaillant la relation des corps à l’espace urbain, et JeanMichel Othoniel, artiste sculpteur qui a fait du verre sa marotte ? A priori par grand-chose, si ce n’est leur date de naissance (1964) et leur origine. Pour cela, ces deux Stéphanois ont investi le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole, qui célèbre cette année son trentième anniversaire. Les deux artistes bénéficient d’un espace d’exposition propre, où chacun a pu dérouler le fil d’une création stéphano-
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 9/14
Visualiser l'article
centrée, explorant respectivement la spécificité de son propre médium. Pour l’un comme pour l’autre, se dessine la réflexion de l’héritage, où comment un territoire et un vécu imprègnent les consciences des artistes et façonnent les œuvres. L’installation des photographies de Valérie Jouve joue de ses questionnements, en mêlant séries passées et présentes, volontairement non légendées. La carte blanche d’Othoniel, emplissant la grande salle centrale du musée de sa Big Wave , témoigne d’un rapport de perceptions à la ville et son histoire, celle de l’extraction houillère et des poussières de charbon. Une belle mise en perspective de l’identité de la ville. Valérie Jouve, Formes de vie et Jean-Michel Othoniel, Face à l’obscurité , au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne, jusqu’au 16 septembre Où va le monde ? Inauguré le 14 février sur le thème de l’amour - l’amour tout court et l’amour de l’art - MP 2018 (Quel Amour !) réitère sa proposition culturelle d’ampleur durant toute une saison, avec une programmation multiple associant musées, théâtres, festivals et centres culturels de Provence. C’est dans ce cadre qu’est présentée l’exposition de l’artiste thaïlandais Korakrit Arunanondchai au J1 de Marseille, à l’invitation de Charlotte Cosson et Emmanuelle Luciani. Les petits cœurs et autres baisers rouges ne sont pourtant pas les protagonistes de cette installation plurielle mêlant vidéo et sculpture, s’inquiétant de l’état d’un monde en saturation technologique et humaine, en quête de mémoire. A son image, cette installation composite entremêle les réflexions d’ordre spirituel, sociétal ou politique, et dresse finalement un portrait en demi-teinte, entre résilience et désespoir, de nos univers contemporains. Pour se départir de la toxicité d’un environnement nocif ou l’imprimer dans sa mémoire, il faut d’abord s’immerger. Korakrit Arunanondchai, With History in a room filled with people with funny names 4 , au J1 de Marseille, jusqu’au 29 juillet
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 10/14
Visualiser l'article
Vue de l'exposition Laura Henno, Koropa , Frac PACA © Photo : Jean-Christophe Lett D’état en état S’il fallait trouver un seul lien pour mettre bout à bout les expositions du cycle estival du FRAC PACA, il s’agirait du passage, de la translation d’un état à un autre. Une sorte de frontière, parfois indicible et déroulée dans toutes ses ramifications : entre les âges, entre les êtres, entre les pays et entre les choses. Chez Claude Lévêque comme chez Laura Henno, malgré la distance thématique et esthétique qui sépare les deux propositions, c’est le passage à l’âge adulte qui est en jeu, le devenir homme peut-être bien trop tôt : un saut dans le vide qui ravit les délices de l’enfance pour les ténèbres du monde adulte. Monde adulte, ce monde hostile où les migrations anesthésient plus qu’elles ne réveillent notre vivre ensemble. Bruno Serralongue a immortalisé cet état à la frontière de l’humanité à Calais, où le passage, le basculement d’une condition à une autre ranime la ritournelle du cauchemar qui affleurait déjà dans les œuvres de Lévêque et Henno. Du cauchemar il n’est pas question dans l’exposition Synonymie ambiante , réjouissante mise en perspective autour de l’écriture, du livre d’artiste et de la poésie visuelle. Mais le passage est bien présent : de la parole à l’objet, du mot au support. Une série complète de passages qui laissent aussi songeurs qu’admiratifs. Les expositions de Bruno Serralongue, Laura Henno, Claude Lévêque et Synonymie ambiante sont à voir au FRAC PACA , à Marseille, respectivement jusqu’au 19 août, 23 septembre et 14 octobre
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 11/14
Visualiser l'article
Art au naturel Des bestiaires du Moyen Age au romantisme allemand dans sa plus pure tradition, la nature a toujours inspiré les artistes, qui s’attelaient dans un élan copiste à la reproduire au mieux, en représenter les composantes. La nature, merveille de la création, est au centre de cette exposition du Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice, non plus dans la tentative d’artistes de la représenter mais bien de l’intégrer au processus créatif : la comprendre, en saisir des bribes, jouer avec ses éléments et ses rythmes, la préserver ou l’honorer. A travers un ensemble d’œuvres allant du Land Art (Andy Goldsworthy) à la performance écolo-féministe (Gina Pane), l’exposition retrace l’histoire d’interactions sensibles entre les artistes et l’environnement naturel. La nature, intégrée comme partie prenante des œuvres, est autant terre vertueuse et nourricière que creuset d’éléments déchaînés, de forces cosmiques. Les propositions sont nombreuses, éphémères, poétiques et nécessaires, à l’image de la matrice inspirante que représente cette nature, par trop menacée. Cosmogonies, au gré des éléments est à voir au Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice, jusqu’au 16 septembre Womancool Au commencement, elle était Judy. L’artiste californienne Judy Chicago, au début de sa pratique dans les années 60, n’était encore « que » Judy Gerowitz, œuvrant à Los Angeles sur un territoire qui infusa son œuvre. Le parti pris de la Villa Arson pour cette exposition est d’ancrer le propos dans cette Californie des années 60, pour dévoiler des œuvres de l’artiste féministe que sa renommée, à compter des années 70, a éclipsé. Ainsi, l’angle monographique flirte avec le collectif, les pièces de jeunesse de Judy Chicago étant présentées aux côtés de celles d’artistes californiens de la cool school , comme Robert Morris ou John McCraken. L’ambition est en effet de révéler une facette de la personnalité créative de Judy Chicago - à travers des œuvres déjà préoccupées de corps, de normes et de motifs suggestifs - mais également de la replacer dans une histoire de l’art américain, ici profondément façonné par la culture de l’Etat californien. Du vinyle et du plastique aux plumes, Judy Chicago avant l’heure. Los Angeles, les années cool/ Judy Chicago , à voir à la Villa Arson de Nice, jusqu’au 4 novembre Ligne, forme, couleur Pour l’été et la rentrée, la collection Lambert en Avignon met en perspective les œuvres de la collection, célébrées par un nouvel accrochage, et la peinture de l’américain Ellsworth Kelly, décédé en 2015. A l’occasion de la donation exceptionnelle de 54 estampes à la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’Art par le Studio Kelly, l’exposition des dessins, estampes et peintures d’Ellsworth Kelly nous offre le privilège de (re)découvrir l’œuvre d’un artiste peu exposé en France. Communément associée au minimalisme, l’œuvre de Kelly recèle pourtant de recherches sur la forme et la couleur qui témoignent de bien d’autres richesses. Car la matrice Kelly se calque sur la réalité pour la dépouiller de toute figuration, en extraire une réduction formidable de lignes et de couleurs dans la plus pure des abstractions. Une géométrie coloriste systématisée qui inspirera les plus fameux, de Sol LeWitt à Robert Ryman. Ligne Forme Couleur, Ellsworth Kelly dans les collections françaises , à la collection Lambert en Avignon, jusqu’au 4 novembre
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 12/14
Visualiser l'article
Voyage, voyage Rendez-vous immanquable avec la photographie contemporaine, la 49 ème édition des Rencontres d’Arles se place sous le signe d’une actualité poignante enrichie au prisme de l’Histoire, celle immortalisée à la pellicule plusieurs décennies plus tôt. A l’instar du pont dressé entre les pierres centenaires de la ville et les œuvres qui les investissent, les Rencontres proposent un voyage dans un autre espace-temps, celui des utopies ( [Le projet Auroville] de Drager & Holzfeind), des translations rêvées ( Les Pyramides imaginaires de René Burri) ou des destins figés de l’Histoire, demeurés intacts par l’action du médium ( The Train, le dernier voyage de Robert F. Kennedy ou encore Yo Soy Fidel ). Quand, au contraire, le temps se rapproche et se fait présent, la photographie nous dévoile un monde qui nous est proche mais bien nébuleux, où la folie ordinaire - celle de Messies réincarnés ( Le Dernier Testament de Jonas Bendiksen) ou des adeptes du transhumanisme ( H+ de Matthieu Gafsou) - le dispute à une absurdité qui laisse tantôt hilares ( The Hobbyist, en quête de passion ), tantôt songeurs ( La joie de la conformité d’Yingguang Guo). Si tout n’est pas excellent dans cet allerretour transfrontières et époques, ne boudons pas ce plaisir estival, trop rare à faire la photographie Reine. 49 ème édition des Rencontres de la photographie , à voir dans toute la ville d’Arles et en lieux associés (Marseille, Nîmes), jusqu’au 23 septembre Les fake-news en image " Qu’est-ce qui est différent ? " Derrière cette phrase servant de titre au nouveau livre de Wolfgang Tillmans se cache une inquiétude bien précise. Comment expliquer qu’une partie grandissante de la population ait cessé de faire confiance aux faits ? Depuis deux ans, le photographe allemand s’est lancé dans une enquête visant à mettre au jour les mécanismes psychologiques du " backfire effect " (l'effet rebond), le phénomène psychologique qui explique que l’on puisse croire aux fake-news. Un an après ses grandes expositions monographiques à la Tate Modern à Londres et à la Fondation Beyeler à Bâle, c’est au tour du Carré d’Art à Nîmes de lui consacrer une ambitieuse présentation solo. Comme souvent avec Wolfgang Tillmans, la manière d’arranger et de recombiner les différentes images est aussi importante que chacune des photos individuelles. Ici, la nouvelle série sert de matrice et réorganise l’ensemble de son œuvre. Au moyen d’un scanner en fin de vie trouvé en bas de son atelier, l’artiste reproduit différents documents textuels relatifs au " backfire effect ". Ces images sans caméra donnent alors l’occasion de découvrir également ses toutes premières œuvres des années 1987-88, des scans de photos et de coupures de presse qu’il réalise alors qu’il a à peine vingt ans et n’est pas encore l’iconique photographe du quotidien de la jeunesse 90s. A l’occasion de l’exposition, le livre Qu’est-ce qui est différent ? a été traduit en version française. Wolfgang Tillmans, Qu’est-ce qui est différent ? au Carré d'Art à Nîmes, jusqu’au 16 septembre
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 13/14
Visualiser l'article
Lubaina Himid, Freedom and Change , 1984 © Courtesy of the artist/ MRAC 2018 (expo Gift to Kings, MRAC) Rendre les histoires visibles Le monde est un théâtre mais certains théâtres sont plus invisibles que d’autres. Lorsque Lubaina Himid, 63 ans, empoche le Turner Prize l’an passé, beaucoup ouvrent pour la première fois les yeux sur son travail. Certes, le prestigieux prix britannique récompense en général de jeunes trublions de la scène anglaise (citons Damien Hirst, Wolfgang Tillmans ou Helen Martens) et Lubaina Himid profite de l’abolition de la limite d’âge auparavant de 50 ans. Concédons également que la fausse naïveté de ses personnages peints sur toile ou découpés en 2D n’ont rien perdu de leur verve ni de leur fraîcheur. Mais quand bien même. Depuis les années 1980, l’artiste britannique originaire de Tanzanie a consacré sa vie à lutter pour la visibilité de la diaspora africaine au sein du monde de l’art. Figure historique du Black Art Movement, elle promeut également le travail de jeunes artistes racisés et anime depuis l’Université du Lancashire où elle enseigne le programme de recherche Making Histories Visible (Rendre les Histoires Visibles). Consécration tardive en Angleterre donc, et première exposition en France ce printemps, où Lubaina Himid sera à l’honneur avec une monographie intitulée Gifts to Kings . Lubaina Himid, Gifts to Kings au Musée Régional d’Art Contemporain (MRAC) de Sérignan, jusqu’au 16 septembre Mer des désirs , écrin des écrins
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 19/07/2018 Heure : 23:37:29 Journaliste : Jean-Marie Durand/ Ingrid Luquet-Gad/Anne Laurens
www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 13 Page 14/14
Visualiser l'article
Il aura fallu être patient pour voir enfin inaugurée la Fondation Carmignac sur l’île de Porquerolles, au prix de rebondissements administratifs propres à ce chantier dantesque. Mais c’est chose faite : la collection d’Edouard Carmignac est désormais offerte à la vue des visiteurs dans 2000 m² d’espace, dégagé au niveau du sous-sol de ce parc national et site classé qu’abrite la villa et son jardin. A l’instar de ses camarades, mais de façon ici encore plus spectaculaire, parce que formant un écosystème complet et insulaire, la Fondation Carmignac est une vitrine pour la collection mais bien davantage. La découverte ne s’arrête pas aux œuvres : elle se déploie de la plus petite tuile de ce mas provençal recomposé (Atelier Barani et Agence GMAA) au plus petit brin de lavande d’Hyères du « non jardin » de Louis Benech. Sea of Desire est le titre de l’exposition inaugurale de la Fondation, offrant une première sélection parmi les œuvres d’une collection hétéroclite, réunissant autant Boticelli que Warhol, Nauman ou encore Rondinone. D’un désir d’art à l’autre, il faut se laisser glisser dans cette déambulation exceptionnelle où la beauté des lieux et des œuvres se suffit peut-être à elle-même. Un environnement préservé, le plus beau des écrins. Sea of Desire à la Fondation Carmignac, île de Porquerolles, jusqu’au 4 novembre
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 315679120
Date : 27/07/2018 Heure : 12:33:43 Journaliste : Myriam Boutoulle
www.connaissancedesarts.com Pays : France Dynamisme : 9 Page 1/1
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly à l’heure française à Avignon
Ellsworth Kelly, « Bleu jaune rouge [Blue Yellow Red] », 1990, lithographie sur papier Rives BFK, EA IX (éd. 80), 94 x 91,5 cm, Institut National d’Histoire de l’Art, Paris © Ellsworth Kelly Foundation L'exposition « Ligne Forme Couleur, Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises » s'installe dans la Collection Lambert à Avignon jusqu'au 4 novembre ! Le titre de l’exposition fait référence au livre d’artiste que le peintre américain conçut durant son séjour en France en 1951 : « Line Form Color » . La Collection Lambert accueille une grande exposition consacrée à Ellsworth Kelly qui réunit, autour d’une donation exceptionnelle de 54 estampes à la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), une sélection d’œuvres issues de collections françaises publiques et privées (tableaux, dessins, collages et estampes), dont nombre d’inédits. Le commissariat en est assuré par Éric de Chassey, directeur de l’INHA et spécialiste de la peinture états-unienne.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316019652
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/17
Visualiser l'article
Expos : cet été, vivez d’art et d’eau fraîche De Porquerolles à Bâle, de Paris à Avignon : les œuvres d’artistes majeurs sont à (re)découvrir dans des lieux exceptionnels durant la période estivale.
1- Des chefs-d’œuvre pop art à Porquerolles
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/17
Visualiser l'article
Sur mesure. Cette fresque aquatique, Miquel Barcelo l’a peinte spécialement pour le site de Porquerolles.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 3/17
Visualiser l'article
Portraits. Lénine et Mao Zedong par Andy Warhol.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 4/17
Visualiser l'article
Message. La Mère Nature réalisée à partir d’un dessin d’Olaf Breuning.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 5/17
Visualiser l'article
Nid. Les œufs de « La couvée » de Nils-Udo.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 6/17
Visualiser l'article
Sur le fil. Vingt mètres de corde et 4 100 clous ont été nécessaires pour « Ciclotrama 50 (wind) », de Janaina Mello Landini. Le financier Edouard Carmignac a choisi la réserve naturelle de l’île de Porquerolles pour établir sa fondation et montrer sa collection. Elle est dirigée depuis un an et demi par son fils Charles, ancien meneur du groupe Moriarty. Après avoir traversé la pinède, on accède à un bâtiment presque incrusté dans la colline, où il faut se déchausser avant de commencer la visite. Sur 2 000 mètres carrés sont exposées 70 œuvres choisies parmi les 3 000 de la collection. Le show inaugural est signé du commissaire Dieter Buchhart, spécialiste de Basquiat – Carmignac possède une dizaine d’œuvres de cet artiste. L’ensemble comprend des chefsd’œuvre, dont un panneau peint de 12 mètres de longueur d’Ed Ruscha (né en 1937). Le financier est sensible à cet esprit pop : on reconnaît par exemple « The Kiss » (1963), d’Andy Warhol, ou une une créature « à croquer » du Français Martial Raysse, peinte en 1962. Figure aussi un portrait de femme peint en bleu par Gerhard Richter en 1964. Car les femmes dans la peinture sont l’autre passion d’Edouard Carmignac. Ainsi, dans un genre différent, en 2017, il a acquis une « Vierge à l’Enfant » de Sandro Botticelli, adjugée 500 000 euros au marteau. Celle-ci est plus sereine que les demoiselles émotives pixellisées par Roy Lichtenstein, encore une passion pop d’Edouard Carmignac. Porquerolles, www.fondationcarmignac.com. 2- Giacometti en majesté à Paris
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 7/17
Visualiser l'article
Restitution. L’atelier d’Alberto Giacometti a été reconstitué dans l’ancien hôtel particulier de l’artiste Art déco Paul Follot, dans le 14 e arrondissement de Paris.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 8/17
Visualiser l'article
Clé. La reconstitution de l’atelier d’Alberto Giacometti permet de pénétrer dans l’intimité du sculpteur et de mieux comprendre ses œuvres.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 9/17
Visualiser l'article
Prolongement. L’Institut Giacometti, de 350 mètres carrés, a ouvert le 22 juin. Ses objectifs : exposer et favoriser la recherche.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 10/17
Visualiser l'article
Fabrique. Dans son modeste studio, le Suisse sculpta de nombreuses silhouettes, dont « Femme debout » (1954). De 1926 à 1966, Alberto Giacometti (1901-1966) habita et travailla dans un atelier du 15 e arrondissement sans eau courante ni chauffage, qu’il refusa de quitter même lorsqu’il connut le succès. A son décès, sa veuve, Annette, partit avec tout ce qu’il contenait, y compris les murs sur lesquels il avait dessiné ses figures fantomatiques. De nombreuses photos documentaient l’atelier et, quand Jean Genet y rencontra le sculpteur, il nota l’importance des silhouettes caractéristiques du style de l’artiste. Forte de ses collections (350 sculptures, 90 peintures, 100 carnets de dessins et plus de 2 000 photos), Catherine Grenier, la directrice de la Fondation Giacometti, a ouvert le 22 juin l’Institut Giacometti dans les anciens locaux d’un décorateur Art nouveau au 5, rue Victor-Schœlcher. Elle y a magistralement reconstitué l’atelier de l’artiste. C’est très beau et émouvant. Paris, www.fondation-giacometti.fr. 3- L’immense Nauman à Bâle
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 11/17
Visualiser l'article
Lumière. « Light Trap for Henry Moore n° 1 », une photographie en noir et blanc (1967).
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 12/17
Visualiser l'article
En main. « All Thumbs », une œuvre façonnée en plâtre et datant de 1996.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 13/17
Visualiser l'article
Installation. « Disappearing Acts » dans le cadre de la rétrospective Nauman du musée Schaulager. Pour beaucoup de Français, l’Américain Bruce Nauman (né en 1941) ne fait pas partie des noms les plus connus de l’art contemporain. Pourtant, il figure sur la liste des géants de l’art conceptuel. A Bâle, le Schaulager lui consacre une rétrospective. Elle voyagera ensuite au MoMA de New York – coupée en deux parties, puisque montrée à la fois dans le musée de l’Upper East Side et à PS1. Mieux vaut donc se déplacer à Bâle pour voir en une seule fois le travail de celui qui, mieux que quiconque, parle de la condition humaine, des interactions entre l’homme et l’art, du corps et de sa maltraitance, mais toujours dans un mode allusif. Jusqu’au 26 août, Bâle, www.schaulager.org. 4- La fascinante abstraction de Kelly à Avignon
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 14/17
Visualiser l'article
Composition. Le chef-d’œuvre « Bleu vert » (1969), constitué de deux triangles, fait partie de la collection de l’Unesco.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 15/17
Visualiser l'article
Lithographie. Cette œuvre sans titre d’Ellsworth Kelly a été créée sur du papier crème en 1949.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 16/17
Visualiser l'article
Géométrie. Le travail sur les formes est primordial.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 29/07/2018 Heure : 09:08:51 Journaliste : Judith Benhamou-Huet
www.lepoint.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 17/17
Visualiser l'article
Palette. « Bleu et jaune et rouge-orange » (1964-1965) fait partie de la « Suite de vingt-sept lithographies en couleur ». Ellsworth Kelly (1923-2015) fait partie des géants de l’abstraction américaine de l’après-guerre, mais sa pratique le rend inclassable, car le plus souvent Kelly s’inspire de détails perçus dans la vie réelle. Il reprend les formes géométriques qui l’inspirent, les amplifie et joue avec le contraste et la force des couleurs pour les représenter. La très belle collection Lambert, exposée dans deux hôtels particuliers d’Avignon, montre une centaine de ses œuvres appartenant à des collections privées ou publiques françaises, dont 54 estampes qui viennent d’être offertes par la succession de l’artiste à l’Institut national d’histoire de l’art. On y trouve notamment un chef-d’œuvre habituellement accroché dans le restaurant de l’Unesco à Paris. A contempler jusqu’au 4 novembre. Avignon, www.collectionlambert.fr.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316086296
Date : 09/08/2018 Heure : 06:07:31
www.ledauphine.com Pays : France Dynamisme : 193 Page 1/2
Visualiser l'article
Ellsworth Kelly, Claire Tabouret et Christian Lutz à la Collection Lambert
Cet été, la Collection Lambert, musée de référence en matière d’art moderne et contemporain, accueille trois expositions temporaires : “Line Form Color” du peintre américain Ellsworth Kelly (1923-2015) et 54 de ses estampes, de ses tout débuts jusqu’aux dernières années, avant qu’elles ne rejoignent la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art. C’est la première fois que les estampes de l’artiste sont présentées au public, accompagnées d’œuvres sélectionnées par Kelly de son vivant. “Les Veilleurs” de Claire Tabouret, auteure de l’affiche originale du Festival d’Avignon 2018, “La Grande camisole”, et déjà présentée l’an dernier dans le cadre de l’exposition d’Agnès B., présente des toiles peintes démesurées, grands portraits de groupes aux habits de conte et enveloppés d’une atmosphère morose et mystérieuse. Scindées en deux, les œuvres de la jeune artiste française sont également exposées à l’église des Célestins, place des Corps-Saints. La troisième exposition est également née d’un partenariat, cette fois-ci avec les Rencontres d’Arles. Le photographe suisse Christian Lutz présente des clichés à l’esthétique léchée, sur fond de réalité sociale et d’engagement politiques, telles les photographies des conséquences néfastes du commerce pétrolier au Nigéria, les réunions aux quartiers généraux des Nations unies, ou encore son immersion dans une communauté religieuse évangéliste. Ces trois expositions sont visibles jusqu’au 4 novembre.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316525265
Date : 09/08/2018 Heure : 06:07:31
www.ledauphine.com Pays : France Dynamisme : 193 Page 2/2
Visualiser l'article
Ouvert tous les jours de 11 heures à 19 heures. Entrée 10 €, tarif réduit à 8 €, 2 € pour les enfants entre 6 et 11 ans, gratuit pour les enfants de moins de 6 ans. Renseignements au 04 90 16 56 20 ou par mail à information@collectionlambert.com
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 316525265
Revisiting Ellsworth Kelly in Avignon | BLOUIN ARTINFO
http://www.blouinartinfo.com/news/story/3220578/revisiting-ell...
! VISUAL ARTS / (/VISUAL-ARTS) MUSEUMS / (/VISUAL-ARTS/MUSEUMS) ARTICLE
Revisiting Ellsworth Kelly in Avignon BY CODY DELISTRATY | AUGUST 23, 2018 (/#FACEBOOK)
(/#TWITTER)
(/#PINTEREST)
"Blue Red Yellow (AX 288)," 1999, Ellsworth Kelly. Lithograph on Rives BFK paper 19,1x 19,1 Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, Paris. (Kelly Foundation)
RELATED
In 1943, a 20-year-old Ellsworth Kelly (/artists/ellsworthkelly-3961) enlisted in the US Army, where he joined a special unit
VENUES
La Collection Lambert (https://www.blouinartinfo.com /galleryguide-venues /288425/museum-overview)
known as “the Ghost Army.” Born in Newburgh, New York, and having already shown his talent for art, Kelly was placed in this “deception unit” with a cadre of other designers and artists, including the future clothing designer Bill Blass and the future
ARTISTS
Ellsworth Kelly /124961/overview)
(/artist
photographer Art Kane. Their task was to design and create inflatable rubber tanks, fake trucks, even fake soldiers, as well as to fabricate radio transmissions, all to mislead Axis troops. Kelly, crucially, was charged in part with creating the camouflage patterns
(https://www.blouinartinfo.com
1 sur 8
that would adorn these fake objects — a blocky, colorful style that telegraphed his future aesthetic as a particularly geometric abstract
02/10/2018 à 11:19
Revisiting Ellsworth Kelly in Avignon | BLOUIN ARTINFO
/sites/default/files //ek_ax_17.jpg)
http://www.blouinartinfo.com/news/story/3220578/revisiting-ell...
painter. Shortly after the war, Kelly went to study at the Ecole des Beaux-Arts in Paris on the G.I. Bill. With the technical training provided by the fine-arts school, his budding artistic style evolved
"Blue and Yellow and RedOrange (AX 17)," 1964-1965, Ellsworth Kelly.
to become cleaner and more industrial. It was here that he shifted toward often working with only one or two colors per artwork,
allowing the colors’ simplicity to carry an entire piece. While in Paris, he also met Pablo Picasso, Alexander Calder, Constantin Brancusi, and Jean Arp, but it was his newfound intrigue in the art of Henri Matisse and Claude Monet, discovered in the Parisian museums, which had the greatest influence on his style. Matisse prompted notions of simplicity and visual tranquility in Kelly; Monet, a precursor to the American Abstract Expressionist movement, encouraged ideas of creating an “all-over” quality — a piece of art, Kelly realized, didn’t necessarily have to direct the eye to a certain place or idea; rather, it could simply envelop the viewer all together. On until November 4, “Line, Form, Color: Ellsworth Kelly (/artists/ellsworth-kelly-3961) (1923-2015) in the French Collections” at the Lambert Collection in Avignon, France, uses a recent donation of 54 of Kelly’s artworks from his longtime romantic partner Jack Shear to explore Kelly’s full artistic career, with a particular focus on his time in France. Along with the donated works — which will later go to their permanent home at the National Institute of Art History (INHA) in Paris — the exhibition’s curator, Eric de Chassey, who directs the INHA, has included a handful of Kelly’s works from the Pompidou Center as well as from private French collections. The exhibition, according to Chassey, was executed in haste, put up in only three months. But the show itself doesn’t feel particularly thin or rushed. Moving from the first lithograph Kelly created while at the Beaux-Arts in 1949 to the drawings on paper he created just before his death in 2015, the exhibition takes the viewer along the route of how Kelly helped, in large part, originate American Abstract art. Moving from Matisse and Monet toward his eventually typical geometric abstraction, Kelly rethought and retooled what the content of a painting could and perhaps should be. Kelly wanted, as he once said, to use the “emptiness of their figurative content [to] project the work into a new space,” referring to the way in which abstraction and its seeming lack of content is actually its greatest asset: from an artwork’s apparent “nothingness” can come simple forms and lines and colors, which, together, create new links and artistic arguments. The exhibition underscores this idea, especially looking at Kelly’s lack of gesture and his preference instead for a perfect spatial uniformity, as evidenced by “Colors for a Large Wall,” a flat, vivid work on show here that is often cited as a vital lead-in to everything from Minimalism to Pop Art. Much of the donation made by Shear, who heads the Ellsworth Kelly (/artists/ellsworth-
2 sur 8
02/10/2018 à 11:19
Revisiting Ellsworth Kelly in Avignon | BLOUIN ARTINFO
http://www.blouinartinfo.com/news/story/3220578/revisiting-ell...
kelly-3961) Foundation, to the INHA is made up of Kelly’s observational drawings, exhibited here in a series of rounded, white rooms, allowing the pencil strokes of the drawings to better jump out. Oak-tree leaves, tulips, exotic plants, sunflowers —these quick, one-off drawings can be interpreted either as simple, self-contained lines or as actual depictions of flora, thereby flitting
between
both
figurative
and
abstract
art.
Kelly,
de
Chassey
claims
(https://www.lesechos.fr/week-end/culture/expositions/0301995749820-la-belle-abstractiondellsworth-kelly-2193483.php), wanted “to show the unique power of the combination of form and color.” But Kelly didn’t want his work to have to be necessarily figurative, even meaningful. As the artist wrote in 1969, “I felt that everything is beautiful, but not that which man tries intentionally to make beautiful.” The Lambert Collection itself is stunning. Housed in an eighteenth-century mansion off a small side street in Avignon, the space houses the works of many of the artists that the now-72-yearold Yvon Lambert has represented, including Robert Ryman, Brice Marden, Anselm Kiefer, Andres Serrano, and Cy Twombly. There are over 1,200 works in total. There are certain complaints that might be made about the space — how light enters through the courtyard and obscures some of Kelly’s works, for instance — but these are mostly minor. The exhibition, spanning multiple floors and complemented with in-depth wall texts that attempt to convey the serious theory behind every Kelly artwork, is an impressive one, made all the more so by the sophisticated place in which it’s shown. Kelly was, for nearly all his life, an outsider. He never fully fit into France, which he loved, but the United States never held a great emotional pull for him either. “For the Americans, Ellsworth Kelly (/artists/ellsworth-kelly-3961) was too French and for the French, he was too American,”
says
(https://www.lexpress.fr/culture/art/un-ete-en-couleurs-a-la-collection-
lambert_2024380.html) Chassey. Kelly’s outsider status, however, is befitting of his artwork and vice versa. Beginning as a means of deception during the Second World War then passed through the sieve of Monet and Matisse, Kelly’s art became something wholly original: a clean, spatial form of abstraction that has since proven to be a fundamental building block of Contemporary art. “I wait for some kind of a direction — and it happens,” he said (https://www.wmagazine.com/story/ellsworth-kelly-artist-exhibition-the-met) a few years before his death. “I get an angle, for instance, and it just appears, and I say, ‘Oh my God — that’s it!’” “Line, Form, Color: Ellsworth Kelly (/artists/ellsworth-kelly-3961) (1923-2015) in the French Collections” is on view at the Lambert Collection in Avignon, France until November 4. More information: http://www.collectionlambert.fr/ Founder:
Louise
Blouin
(http://www.blouinartinfo.com/artists/louise-blouin--2953510
(http://www.blouinartinfo.com/artists/louise-blouin--2953510))
3 sur 8
02/10/2018 à 11:19
Date : 29/08/2018 Heure : 14:17:59
www.lejournaldesarts.fr Pays : France Dynamisme : 1 Page 1/1
Visualiser l'article
Une donation d’Ellsworth Kelly exposée à Avignon Au mois de juin, le Studio du peintre Ellsworth Kelly (1923-2015) a fait don à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) de cinquante-quatre estampes de l’artiste abstrait américain. Rendu possible grâce aux liens établis par Éric de Chassey, historien de l’art spécialiste de l’abstraction américaine et actuel directeur général de l’INHA, avec Ellsworth Kelly, cette donation enrichit le fonds des estampes de la bibliothèque de l’Institut en majorité composé d’œuvres acquises par Jacques Doucet entre 1906 et 1914. Cette donation exceptionnelle est actuellement exposée, jusqu’au 4 novembre 2018, à la Collection Lambert en Avignon. Cet ensemble permet d’observer la manière dont Kelly a expérimenté les possibilités de l’image imprimée, depuis sa première lithographie réalisée à Paris en 1949, jusqu’aux œuvres monumentales des années 2000.
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 317323865
Date : 05/09/2018 Heure : 14:56:37 Journaliste : Stéphane Renault
www.lejournaldesarts.fr Pays : France Dynamisme : 13 Page 1/1
Visualiser l'article
Les impressions en couleur d’Ellsworth Kelly La Collection Lambert rassemble des dessins et estampes du peintre américain dont ceux provenant de la donation à l’Institut national d’histoire de l’art. Avignon. Genèse de l’art, le dessin comme l’estampe, sa forme reproductible, précèdent, voire accompagnent chez nombre d’artistes le geste en peinture. Comme un point de départ, une direction à suivre. Jusqu’à s’en émanciper, devenir une forme d’expression à part entière. C’est ce que démontre avec brio cette exposition consacrée à Ellsworth Kelly (1923-2015), qui réunit des œuvres issues des collections françaises, publiques et privées, autour de la donation – dont c’est la première présentation au public – de 54 estampes de l’artiste à la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art.« Kelly ne rentre pas dans des cases, il n’est ni un artiste minimal, ni un artiste conceptuel. Il n’appartient pas à cette génération. L’abstraction lyrique, l’expressionisme abstrait ne l’ont pas intéressé alors qu’il était à Paris au moment où cela se passait. Il est à part. C’est ce que montre l’accrochage. Le parcours repose sur une épine dorsale, les estampes, avec des ajouts de peintures, de sculptures, d’objets moins connus », explique Éric de Chassey, directeur de l’Institut national d’histoire de l’art (Inha), spécialiste de la peinture d’Amérique du Nord et commissaire de l’exposition, dont le titre est tiré d’un projet de livre d’artiste lors d’un séjour de Kelly en France en 1951 : Line Form Color. Estampes et lithographies, prémices de l’art minimal Exceptionnelle, cette donation constitue aussi un juste retour des choses. Car ce maître du XXe siècle a connu des débuts français avant d’entretenir un rapport privilégié avec notre pays. Soldat à la Libération, il revient s’y installer de 1948 à 1954. Dès 1949, il réalise sa première lithographie aux Beaux-Arts de Paris, dans un style évoquant Picasso, qu’il rencontre alors, comme Calder, Miró, Brancusi ou Arp, avec déjà la réduction du vocabulaire à sa plus simple expression, l’absence de volume, l’insistance sur les éléments géométriques. Abstraites, ses estampes et lithographies le sont très tôt ; terrain d’expérimentation préfigurant ses peintures de grand format. Ses lithographies d’aplats de couleur des années 1960 témoignent de ses recherches chromatiques, sa quête d’épure, à l’instar de lasérie « Romane » (1973-1976), inspirée de la simplicité de l’architecture, ou encore la Suite Mallarmé (1992). Plusieurs salles exposent des aspects moins connus de son travail : dessins de plantes au crayon et plume, lithographies de feuilles de chêne, de haricot vert ou encore les variations très graphiques de portraits de la fin des années 1980. Livres et documents complètent l’ensemble, parmi lesquels ces impressions sur papier journal de l’édition de Die Welt du 6 octobre 2011, quatre ans avant sa disparition, le 27 décembre 2015. Si l’exposition a le mérite de mettre en lumière toute la diversité de l’œuvre imprimée de Kelly, on ne saurait trop saluer le choix de la mettre en dialogue avec des prêts, aussi rares que pertinents pour la compréhension de l’œuvre ; d’un splendide Modèle pour une sculpture en métal (1958) à cette grande toile Blue Green (1968), commande de l’Unesco pour son siège parisien. Un petit dessin d’accumulation de chaises aux Tuileries (1949) donne pleinement la mesure du regard de l’artiste sur la réalité. Déjà, sa traduction graphique y préfigure l’évolution à venir de son travail. Point d’orgue, la plus grande salle présente plusieurs tableaux de grand format, parmi lesquels Rouge jaune bleu (1963) conservé à la Fondation Maeght ou encore Dark Blue Panel (1985) dans lequel le regard plonge, fasciné. Sur toile aussi, et plus encore, Kelly impressionne. Ligne Forme Couleur. Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises, jusqu’au 4 novembre, Collection Lambert musée d’art contemporain en Avignon, 5, rue Violette 84000 Avignon. Thématiques Art contemporain
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 317675228
Date : 13/09/2018 Heure : 03:58:03
www.lequotidiendumedecin.fr Pays : France Dynamisme : 17 Page 1/2
Visualiser l'article
De belles donations Deux donations sont à l'origine d'expositions estivales, à voir encore pour quelques semaines. À Toulouse, les vanités de la collection de la baronne Henri de Rothschild, donnée en 1926 au musée des Arts décoratifs de Paris. En Avignon, des œuvres de l'Américain Ellsworth Kelly, autour de la donation exceptionnelle de 54 estampes que vient de recevoir l’Institut national d’Histoire de l’art, à Paris.
Gustave Trouvé, " Épingle de cravate électrique », vers 1867 Crédit Photo : FELIPE RIBON À Toulouse , l'exposition de la Fondation Bemberg, qui réunit des vanités d'hier et d'aujourd'hui, s'appelle « Même pas peur ! » (1). Elle présente la singulière collection de la baronne Henri de Rothschild, qui a légué 200 pièces, essentiellement des têtes de mort. Alors que son entourage retient ses qualités de maîtresse de maison et son engagement comme infirmière pendant la guerre de 14, personne ne parle de sa collection. Ses vanités sont une méditation sur le temps qui passe et sur notre condition de mortel. En provenance d’Occident ou d’Extrême-Orient, les crânes miniatures,
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 318066350
Date : 13/09/2018 Heure : 03:58:03
www.lequotidiendumedecin.fr Pays : France Dynamisme : 17 Page 2/2
Visualiser l'article
réalisés en marbre, ivoire, grains de chapelet, sont agrémentés de pierres précieuses, fument une cigarette, constituent des épingles de cravate ou sont présents dans des bibelots, gravures, bois sculptés. Et comme pour montrer l’actualité du thème depuis l’antiquité, ils sont présentés avec des crânes de grands artistes contemporains, Gerhard Richter, Niki de Saint Phalle, Annette Messager, Brassaï ou Miquel Barceló. Un Américain à Paris En Avignon , la Collection Lambert présente « Ligne Forme Couleur, Ellsworth Kelly (1923-2015) dans les collections françaises » (2). Après avoir participé à la libération de la France dans l'armée américaine, Ellsworth Kelly revient à Paris après la guerre et s’inscrit aux Beaux-Arts. Dans les courants surréaliste et néoplasticiste, il côtoie Jean Arp, Giacometti, Brancusi, Calder, Picabia, Vantongerloo, et, loin des tendances en vogue en France et aux États-Unis, l’abstraction lyrique et l’expressionnisme abstrait, il crée un nouveau vocabulaire de lignes et de formes. Colorées, monochromes, en aplat, il les découpe et les recombine selon son inspiration, ouvrant la voie à une nouvelle abstraction par une mise en volume de la peinture. Les estampes sont présentées avec une sélection de ses œuvres de collections françaises, le titre de l’exposition reprenant celui d’un livre dont il avait eu le projet à Paris.
(1) Jusqu'au 30 septembre. Tél. 05.61.12.06.89, www.fondation-bemberg.fr (2) Jusqu'au 4 novembre. Tél. 04.90.16.56.20, www.collectionlambert.fr
Tous droits réservés à l'éditeur
INHA 318066350