Rapport annuel 2017 by Institut de l'Entreprise

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017

29, rue de Lisbonne 75008 Paris Tél. : + 33 (0)1 53 23 05 40

www.institut-entreprise.fr

PENSER L’ENTREPRISE AU CŒUR DE NOTRE SOCIÉTÉ

SOMMAIRE A PROPOS DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE

L’ENTREPRISE ET SON ÉCOSYSTÈME

Le discours d’Antoine Frérot

L’IHEE 30

L’édito de Paul Allibert

Le Programme Enseignants -Entreprises

Présentation de l’Institut de l’Entreprise

IMAGE & NOTORIÉTÉ

#2017 action 09

PENSER L’ENTREPRISE Les études parues en 2017

Un porte-parolat incarné 50 13

Sociétal 2017 18 Notre réseau international

Les unes et médias grand public

Des événements augmentés 52

ADHÉSION Adhérer 57 Modalités d’adhésion 57

TRANSFORMER PAR LES PRATIQUES

Le fond de dotation de l’Institut de l’Entreprise 57 Assemblée Générale 25 janvier 2017

Les rencontres de l’Institut

Les conférences et débats

ORGANISATION Conseil d’orientation 60 Équipe 61

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

En conservant ces caractéristiques qui font son identité, 2017 a été une année de transition pour l’Institut de l’Entreprise qui s’est proposé de recentrer son action sur le coeur de l’entreprise, son objet, son utilité et son fonctionnement. L’Institut a donc renouvelé ses modes d’action. Cette feuille de route trouve son origine dans le constat d’une difficulté de légitimité de l’entreprise au sein de notre société française. Nos entreprises sont encore trop souvent perçues par nos concitoyens comme des acteurs distants, suscitant parfois de la défiance. Ce qui a pour conséquence que les actions qu’elles mènent et qui servent la société toute entière, ne sont pas suffisamment perçues et reconnues. Il nous revenait donc d’engager un travail de fond pour réconcilier les Français et l’entreprise.

ÉDITO

D’ANTOINE FRÉROT

Depuis 40 ans, l’Institut de l’Entreprise est le principal lieu collectif de réflexion sur l’entreprise en France, menée par les responsables d’entreprise eux-mêmes, et par conséquent ancrée dans la pratique et le concret : il s’agit donc autant d’un lieu pour l’élaboration d’idées qu’un lieu pour l’action.

Cette nouvelle mission nous engage à relever les défis posés par l’évolution des attentes de tous ceux qui participent, de près ou de loin, à l’entreprise. Face au questionnement de la légitimité de celle-ci, il nous faut engager le débat sur son utilité sociale au sens large du terme. Expliquer pourquoi, comment et combien l’entreprise est utile à tous ceux qui s’y engagent, en la réinscrivant dans son environnement et dans le temps long : clients,

salariés, actionnaires, fournisseurs, territoires, ONG, générations futures… Il faut que l’entreprise apparaisse à une majorité de nos compatriotes comme un objet d’intérêt collectif, et pas simplement d’intérêts particuliers. Dès lors, nous avons développé une stratégie d’opinion qui est venue compléter notre stratégie d’influence et qui, vous pourrez le constater dans le détail des actions menées, constitue le prolongement de notre engagement historique à faire la pédagogie de l’entreprise. Il nous faut prendre à partie l’opinion, descendre dans l’arène pour débattre, preuves à l’appui. Si nous voulons réconcilier les Français avec l’entreprise, si nous voulons qu’ils considèrent que l’entreprise est le principal moteur du progrès économique et social, et même l’un des principaux leviers de transformation du monde, il nous revient d’illustrer ce que nous sommes, ce que nous faisons au quotidien, par des preuves. À cet égard, l’investissement de l’Institut de l’Entreprise sur les questions d’apprentissage permet de répondre au défi sociétal de l’intégration de notre jeunesse comme à l’enjeu de perception par les Français de ce que les entreprises apportent. Enfin, la mise en œuvre de cette stratégie nécessitait de prolonger et de compléter les actions de l’Institut à travers de nouveaux moyens d’action. C’est tout l’objet de ce rapport d’activité : vous associer à l’idée que par la preuve, nous avons les moyens de présenter l’entreprise telle qu’elle est : un collectif utile à tous.

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ÉDITO

DE PAUL ALLIBERT

L’Institut de l’Entreprise porte dans son ADN le développement de la connaissance de l’entreprise. Cela passe par deux grands domaines d’action, celui de la réflexion et celui de la pédagogie. La réflexion s’appuie sur la contribution des praticiens quotidiens de l’entreprise et l’ouverture à des expertises externes. La pédagogie constitue le prolongement de ces travaux de réflexion pour les mettre en lumière auprès de l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise. A cet égard, le Programme Enseignants-Entreprises, la revue Sociétal et l’Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise remplissent une mission essentielle en diffusant la réalité des enjeux auxquels les entreprises sont confrontées, à l’attention du monde académiques comme des décideurs publics. Il est également de notre responsabilité de lutter contre la défiance à l’égard de l’entreprise en opposant aux interrogations sur sa légitimité les preuves de son utilité sociale.

C’est pourquoi ce rapport d’activité illustre la transition opérée en 2017 avec l’engagement de réflexions et d’actions associant nos concitoyens. En s’attelant à renforcer les liens de confiance de l’entreprise avec son environnement et en faisant la preuve par l’apprentissage que les entreprises proposent des solutions adaptées à nos jeunes, l’Institut fait avec et grâce à vous le pari d’une voix utile dans le débat public. Une voix de l’entreprise qui explique ses missions, démontre son utilité, atteste de sa capacité à faire face et même à prendre en charge certains défis du monde actuel.

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PRÉSENTATION DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE L’Institut de l’Entreprise est une communauté ouverte d’entreprises qui travaille à mieux comprendre et valoriser le rôle de l’entreprise au cœur de la société. Ses actions contribuent à la définition de nouveaux équilibres entre performance économique, sociale, sociétale et environnementale, à travers des réflexions dans lesquelles les dirigeants d’entreprise s’impliquent personnellement et des actions pédagogiques permettant de favoriser le dialogue entre les entreprises et les autres acteurs de la société. Créé en 1975, l’Institut de l’Entreprise rassemble plus de 120 entreprises, essentiellement de dimension multinationale mais toutes fortement implantées en France, et est indépendant de tout mandat syndical ou politique.

À travers des observatoires, des publications et des expérimentations, l’Institut de l’Entreprise propose un cadre pour réfléchir, anticiper et agir en faveur de modèles de réussite d’entreprise harmonieusement intégrés dans leurs écosystèmes sociétaux. Trois thèmes majeurs, focalisés sur l’entreprise, sont privilégiés en 2018 : • La confiance dans l’entreprise : quelle entreprise, pour qui, pour quoi ?   • La preuve par l’apprentissage : pour améliorer l’insertion professionnelle des jeunes.   • Les innovateurs dans l’entreprise : comment mieux les intégrer ?

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LES ACTIONS PÉDAGOGIQUES Convaincu que la connaissance de l’entreprise et de ses enjeux peut favoriser le développement économique et social, l’Institut de l’Entreprise propose des formations et des analyses économiques aux leaders d’opinion et aux décideurs de tous horizons. La revue phygitale Sociétal organise des regards croisés entre le monde des idées économiques et les praticiens de l’entreprise, et en assure une large diffusion à travers des conférences de haut niveau et des supports digitaux accessibles à tous. Le Programme Enseignants-Entreprises, conçu comme un dialogue entre le monde académique et celui des entreprises, propose en partenariat avec

l’éducation nationale des séminaires de formation et des ressources pédagogiques qui illustrent de manière concrète les notions économiques des programmes d’enseignement (www.melchior.fr). L’Institut des Hautes Études de l’Entreprise forme les leaders des entreprises et des autres sphères de la société aux enjeux de l’entreprise dans l’économie globale, à travers des voyages d’étude immersifs, l’exploration de thèmes et une réflexion sur le rôle des décideurs.

#2017 ACTION CHIFFRAGE

DÉBATS

Le chiffrage est désormais un passage obligé pour les équipes de campagne des candidats, grâce à l’initiative fondatrice de l’Institut en 2007. Reconnu et attendu, l’Institut de l’Entreprise est une fois de plus au rendez-vous avec l’ambition, pour 2017, de compléter le chiffrage budgétaire par une évaluation qualitative et la prise en compte de l’impact économique des propositions des candidats. La pertinence des évaluations, et leur impartialité seront renforcées par une exposition médiatique de premier plan (Le Point, Challenges, RTL, etc.).

En complément du chiffrage, deux débats hebdomadaires, proposés à tous les membres de la communauté de l’Institut de l’Entreprise (entreprises adhérentes, IHEE, experts, programmes de formation, etc.) ont permis de contribuer en direct avec l’actualité.

CHIFFRES CLÉS

Mesures chiffrées

52 Débats

257 posts sur les réseaux sociaux

+500 000 occasions d’être vu

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PENSER Lâ&#x20AC;&#x2122;ENTREPRISE

ÉDITO

D’ERELL THEVENON-POULLENNEC

Dans le prolongement des travaux engagés en 2016 et la perspective de l’élection présidentielle, l’Institut de l’Entreprise a exploré des thèmes au cœur des enjeux du quinquennat qui s’est ouvert en mai dernier. Toutes les études publiées en 2017 sont le fruit de la réflexion de groupes de travail, constitués notamment, de cadres d’entreprises adhérentes et du Comité d’évaluation des études que nous remercions pour leur indispensable apport. Pour les entreprises, le rééquilibrage des finances publiques reste l’un des principaux défis de la prochaine décennie. C’est pourquoi, le Conseil d’orientation de l’Institut a tiré la sonnette d’alarme sur la dérive de la dépense publique (Alerte sur la dépense publique, sous la direction de Michel Pébereau, février 2017). C’est également dans cet esprit que l’Institut a renouvelé l’exercice de chiffrage des propositions des candidats. Au total, près de 200 propositions ont été évaluées avec une rigueur saluée par la presse qui les a largement relayées. Parce qu’alerter ne suffit pas, l’Institut a

mis un point d’honneur à proposer des solutions concrètes pour parvenir à gagner en efficience. Nous avons donc montré, avec le soutien de deux adhérents, Dassault Systèmes et Roche, qu’Innover, est bon pour la santé (juin 2017) : celle du patient… et celle du système lui-même. Nous avons également dégagé, en partenariat avec EY, des propositions concrètes et chiffrées Pour une transformation de l’action publique (mars 2017). En outre, le rétablissement des comptes publics commandant directement le rôle que la France peut et doit jouer sur la scène européenne, les entreprises ont appelé à penser et bâtir une Europe de l’offre, L’Europe que nous voulons (sous la direction de Loïc Armand, mars 2017). L’autre défi majeur des prochaines années est celui de la transformation de l’emploi. Comment allons-nous Travailler au 21ème siècle (Jacques Barthélémy, Gilbert Cette, éd. Odile Jacob, janvier 2017, en partenariat avec Terra Nova) ? Comment allons-nous nous Former au 21ème siècle [et offrir] un chemin de

réussite pour chaque jeune (six récits d’initiatives qui mènent les jeunes à l’emploi, par Anne Tézenas du Montcel, en partenariat avec JP Morgan, publiés entre mars et juillet 2017) ? Dans ces deux ouvrages, l’Institut met en lumière et documente des voies nouvelles à explorer pour adapter nos systèmes aux enjeux sociaux actuels. L’entreprise est au cœur de ces mutations et doit elle-même – elle est mortelle ! - constamment se remettre en cause. En un mot Innover. [Mais] De l’incantation à l’action (février 2017) il y a un pas éminemment difficile à franchir, ce que souligne cette note, fondée sur les travaux de l’Observatoire de l’innovation, qui met en lumière les facteurs de succès et les outils mobilisés pour y parvenir. 2017 marque aussi un tournant dans l’histoire de l’Institut de l’Entreprise. Sous l’impulsion d’Antoine Frérot, son président, et de Paul Allibert, son directeur général, la nature des travaux évolue. Moins d’études et davantage de projets. Ont ainsi été amorcés, au second semestre 2017, trois chantiers qui se déploieront pleinement courant 2018 : la confiance dans l’Entreprise, la preuve par l’apprentissage et les innovateurs dans l’entreprise.

LES ÉTUDES PARUES EN 2017

TRAVAILLER AU XXIE SIÈCLE L’UBÉRISATION DE L’ÉCONOMIE ? Gilbert CETTE & Jacques BARTHELEMY Editions Odile Jacob, janvier 2017 en partenariat avec Terra Nova Quelles réponses apporter à la transformation rapide du marché du travail sous l’effet de la révolution numérique ? Les statuts actuels – salarié, indépendant – sont-ils adaptés à ces nouvelles réalités ? Et comment faciliter le passage de l’un à l’autre sans sacrifier les protections sociales ? Jacques Barthélémy et Gilbert Cette proposent avec ce livre un cadre ambitieux et novateur pour repenser le droit du travail. Faisant le point sur ce qu’on appelle l’ubérisation de l’économie, ils en soulignent les limites et les risques réels. Si celle-ci doit être largement relativisée, reste que les outils numériques facilitent le cumul d’activités et les créations d’entreprises. C’est pour répondre à ce mouvement en profondeur de la société française et en faire une opportunité qu’ils s’attellent ici à la définition d’un droit à la fois global et protecteur.

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DÉPENSE PUBLIQUE : L’ÉTAT D’ALERTE – RÉVISER ET RÉDUIRE LA DÉPENSE PUBLIQUE POUR RENOUER AVEC LA PROSPÉRITÉ Michel Pébereau, février 2017 La situation de nos finances publiques est alarmante. Le Haut Conseil des finances publiques et le Conseil Constitutionnel donnent l’alerte. Les perspectives de croissance et de déficit pour 2017 et 2018 sont inquiétantes. Au niveau européen en 2017, la France sera probablement, avec la Grèce, le seul pays en situation de déficit excessif. Dans la période récente, la France a financé sa dette à très bon marché, masquant son explosion. Si les taux augmentaient pour retrouver leur niveau de 2005, la charge de la dette doublerait et notre dette risquerait d’être insoutenable. En dépit des enjeux et des menaces, la question de la dépense publique est presque absente du débat présidentiel. Certains candidats nient même la nécessité de redresser les comptes publics. Ce ne sont pourtant rien de moins que l’influence internationale de notre pays, son indépendance, la compétitivité de notre territoire, nos emplois et notre cohésion sociale qui sont en jeu. Ce déséquilibre de nos finances publiques résulte de la dérive de la dépense. C’est sur celle-ci qu’il faut agir, de toute urgence. C’est pourquoi nous devons impérativement démontrer notre capacité collective à équilibrer durablement les comptes publics. Le redressement des finances publiques doit être la priorité du prochain Président de la République. Cette note, sous la direction de Michel Pébereau, tire la sonnette d’alarme. Elle montre pourquoi et comment réduire la dépense immédiatement, de façon transversale et pérenne. Volonté politique au plus haut niveau de l’Etat, mise en œuvre concertée et mobilisation des administrations seront nécessaires pour atteindre cet objectif que nous ne pouvons plus différer. 14

INNOVER EN ENTREPRISE : DE L’INCANTATION À L’ACTION DES SECTEURS DITS TRADITIONNELS À LA NOUVELLE ÉCONOMIE Valérie Mérindol, février 2017 Innove(r)z ! Innovation ! Les termes peuvent donner prise aux fantasmes et aux effets de mode. C’est pourtant un formidable défi. Un impératif que doivent relever les entreprises qui, parce qu’elles sont mortelles, doivent s’adapter continûment aux évolutions technologiques et aux attentes du marché. Or, innover est un exercice éminemment difficile qui ne s’improvise pas et qui requiert nombre de qualités dont la première est probablement l’humilité. Innover est avant tout une dynamique, le résultat de l’alchimie de nombreux ingrédients tangibles et intangibles. L’enjeu est intimement lié à la stratégie de l’entreprise, à sa culture, à la capacité des dirigeants d’élaborer et partager une vision avec l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise appelé à la faire vivre. Comment donc, concrètement, les entreprises innovent-elles ? Cette note est fondée sur les travaux de l’Observatoire de l’innovation de l’Institut de l’entreprise. Elle montre que des dynamiques de transformation profonde sont à l’œuvre et que les modèles d’innovation évoluent. S’appuyant sur des exemples, des témoignages et des échanges entre représentants de start-ups et de groupes, Valérie Mérindol met en lumière les facteurs clés des processus d’innovation dans les entreprises, dresse un panorama des outils mobilisés pour innover et des approches retenues

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POUR UNE TRANSFORMATION DE L’ACTION PUBLIQUE RÉUSSIR À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE En partenariat avec EY, mars 2017 La modernisation de l’État est, aujourd’hui et dans l’ensemble des pays développés, l’un des marqueurs incontournables de l’action publique. La question essentielle n’est plus « faut-il ou non réformer ? » mais « quelle méthode permet de mettre en œuvre concrètement les projets de transformation dans le secteur public ? » Sur la base d’une étude sur les meilleures pratiques de réforme de l’Etat en France et dans le monde, ainsi que d’une enquête réalisée auprès de 1000 citoyens en mars 2017, EY a recueilli et analysé l’opinion des Français sur l’action publique et établi 15 recommandations concrètes et ambitieuses applicables dès le prochain quinquennat, pour aboutir à une administration totalement digitalisée en 2022. Parmi les grands enseignements :

• Alors que différentes vagues de réforme de l’Etat ont été mises en œuvre en France depuis 2004 et que le coût des administrations publiques représente toujours 28% du PIB contre 23% pour la moyenne de l’OCDE, 79% des Français sont favorables à la baisse des dépenses publiques

• Malgré

le poids des dépenses publiques, l’efficacité de nombreuses politiques publiques est remise en cause par différents indicateurs internationaux. Les français estiment par ailleurs que la plupart des services publics se sont dégradés au premier titre desquels le service public de l’emploi, la protection sociale et les hôpitaux.

• 86% des Français estiment que la réforme de l’Etat est dans ce contexte un sujet important et 57% d’entre eux qu’elle doit être une priorité du prochain président de la République.

• Les deux principaux leviers sont la simplification administrative et le développement des services en ligne. • Les principaux freins sont le manque de clarté dans la définition des responsabilités, de vision globale sur le sens et de constance sur l’application des réformes.

• 78% des Français pensent que c’est l’Etat qui doit en priorité réduire ses dépenses. • La

réussite de la réforme repose sur l’établissement d’une nouvelle méthode, fondée sur la cohérence et la subsidiarité, supervisée par l’Elysée et portée par des ministres et acteurs publics davantage responsabilisés.

• La

numérisation des administrations entraînerait une économie annuelle de 12 milliards d’euros. Ainsi, 102 métiers, soit 15 % des professions administratives, sont appelés à se transformer en profondeur avec l’avènement du numérique, voire à disparaître.

• Favoriser les passerelles entre le public et le privé et renforcer la formation continue des agents constituent les deux principaux leviers pour rendre la fonction publique plus efficace.

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L’EUROPE QUE NOUS VOULONS Par un groupe de travail présidé par Loïc Armand, président de L’Oréal France, Mars 2017 L’Europe doute d’elle-même comme un grand nombre de citoyens doute d’elle. La tendance à la procrastination, à l’auto-flagellation et la mise en accusation systématique de l’Union européenne nous fait perdre de vue ce qu’elle nous a apporté, la puissance qu’elle représente vue depuis l’extérieur et les menaces considérables qui grandissent à nos portes et dont elle nous protège. A travers de nombreuses auditions de représentants d’entreprises de taille et secteurs variés, cette note met en lumière les principaux acquis et voies de progrès de l’Europe tels qu’ils sont perçus par l’entreprise. Elle souligne également les attentes des entreprises vis-à-vis de l’Union européenne pour qu’elle se mue en un levier efficace de prospérité. L’emploi doit être la priorité absolue, devant la protection du consommateur et pour cela l’Europe doit mettre l’innovation au cœur de son projet. L’heure est grave. Nous sommes peut-être à la veille de la fin de l’Union et du morcellement de l’espace européen. S’il est légitime de porter un regard critique sur l’Union européenne, rejeter en bloc le principe de l’intégration, c’est se vouer à l’impuissance. Il en va de notre sécurité et de notre compétitivité – celle de l’Europe et donc celle de la France.

INNOVER, C’EST BON POUR LA SANTÉ Daniel Szeftel, juin 2017 Avec le soutien de Roche et Dassault Systèmes Les facteurs d’augmentation des dépenses de santé sont bien identifiés : la démographie et l’allongement de la durée de vie, l’évolution des habitudes de soins des nouvelles générations et… le progrès des techniques médicales, qui se révèle un facteur décisif de l’évolution de la consommation de soins. Pour autant, les révolutions numériques et technologiques qui bouleversent notre économie et nos vies quotidiennes n’ont pas encore donné leur plein effet dans notre système de santé, confronté non seulement à des difficultés de financement mais aussi à la rigidité de ses structures et aux réticences de ses acteurs. L’innovation dans le domaine de la santé, à l’instar de ce qu’on constate dans d’autres secteurs de l’économie, peut devenir un facteur d’efficience : personnaliser la prévention et les traitements, transformer l’exercice médical en s’appuyant sur des systèmes experts et des technologies avancées, développer la médecine en réseau adossée à des nouveaux modes d’organisation, externaliser les soins en ambulatoire et à domicile, faire émerger de nouveaux métiers. L’objet de l’étude consiste à analyser la portée de ces nouvelles approches de la médecine dans la chaine de soins, de la prévention au diagnostic et au soin. S’appuyant sur des exemples concrets en France et à l’étranger, l’auteur formule dix propositions pour lever les freins à l’arrivée et à la diffusion des innovations. En ce sens, l’étude vise à déporter le débat actuel, qui se concentre sur une régulation principalement financière, vers les opportunités que les nouvelles technologies ouvrent pour une exploitation des gisements d’efficience que recèle notre système de santé au bénéfice des patients et de la collectivité, dès lors que des conditions favorables sont réunies Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

UN CHEMIN DE RÉUSSITE POUR CHAQUE JEUNE À TRAVERS SIX MÉTHODES D’INSERTION DANS LE MONDE DU TRAVAIL Par Anne Tézenas du Montcel En partenariat avec la Fondation JP Morgan Chase, janvier-juillet 2017 Former au XXIe siècle analyse six méthodes d’insertion des jeunes dans l’emploi en France aujourd’hui, six méthodes qui marchent. Par des voies et face à des publics différents, toutes affichent un taux d’insertion dans l’emploi élevé. Quels sont les secrets de cette réussite ? Quelles leçons peut-on en tirer ? Telles sont les questions qui nous ont conduits sur le terrain, à la rencontre de ceux qui agissent. L’enjeu est double. Il faut parvenir à insérer, rapidement et dans la durée, des jeunes qui sont parfois en grande précarité, parfois très diplômés mais éloignés de l’emploi, souvent démotivés après de nombreux échecs et ce, sur un marché du travail qui se transforme à grande vitesse. Cela implique d’adapter les méthodes de formation tant aux besoins et attentes de publics très variés qu’à des métiers en pleine mutation, face aux nouvelles technologies et à la multidisciplinarité. Ces méthodes d’insertion partagent trois caractéristiques. Redonner confiance en soi par la responsabilisation et la valorisation des acquis de chacun. Élargir les compétences de chaque jeune et les traduire en métiers. Démultiplier les contacts directs avec les entreprises par les rencontres, les échanges, l’immersion ou encore les stages. L’âge et les diplômes ne comptent pas, seules la motivation et la réussite importent. Pragmatisme, réactivité, sur-mesure, implication de tous les acteurs et notamment des entreprises sont autant de clés de leur succès. Autant de pistes qui invitent à l’action. Former au XXIe siècle est la synthèse d’une série de six études.

#1 Gorge de Loup, l’école de la confiance #2 Nos Quartiers ont des Talents, la force du parrainage #3 42, une école gratuite et ouverte à tous pour répondre aux enjeux du numérique #4 100 Chances 100 Emplois, rendre les jeunes visibles #5 OpenClassrooms, un job sinon rien #6 Le P.A.R.I Jeunes, l’envie d’avoir envie

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2017 est une année qui conditionnera les 5 années à venir. Ces 5 années seront déterminantes. Il devient urgent de se consacrer à une politique de redressement de la France qui rompe avec 40 ans d’immobilisme.

ÉDITO

DE JEAN-MARC DANIEL ET FRÉDÉRIC MONLOUIS-FÉLICITÉ

Créée en 1996, Sociétal est la revue de l’Institut de l’Entreprise. Elle a pour vocation d’analyser les grands enjeux économiques et sociaux français en rassemblant les réflexions d’universitaires, chefs d’entreprise et dirigeants politiques. Précédemment trimestrielle, la formule a été renouvelée en 2014 pour devenir un rendez-vous annuel, tout en conservant sa vocation initiale.

C’est pourquoi Sociétal 2017 s’attaque, sans totem, ni tabou, à quatre idées reçues qui sont autant de freins à la conception et à l’adoption de nouvelles politiques publiques courageuses et déterminées pour redémarrer la machine France. •L es Français n’aiment pas l’entreprise. Pas si sûr ! La liberté, la propriété et le travail demeurent des valeurs fortes pour les Français, et ce sont des valeurs portées par les entreprises et les entrepreneurs. • Contre le chômage, on a tout essayé. Le feuilleton de la loi Travail aura malheureusement montré qu’il s’agit d’une illusion. Le dialogue social institutionnel est trop souvent le paravent commode d’un immobilisme partagé. •L a France est impossible à réformer. C’est inexact. Les réformes sont toujours et avant tout question de méthode. 30 experts et 25 contributions décryptent ces sujets et d’autres thèmes cruciaux pour notre avenir, dans les parties International (l’après-Brexit), Politique économique et Management.

SOCIÉTAL CONTRIBUTEURS 2017

Jean-Marc DANIEL, Directeur de la publication de Sociétal Frédéric MONLOUIS-FELICITE, Directeur de la publication de Sociétal Jean-Éric Aubert Emmanuelle Barbara Antoine Bello Laurent Blanchard Fabrice Cavarretta Jean-Marc Daniel, Michel Didier François Garçon Julien Gonzalez Sylvie Goulard Faÿçal Hafied Bruno Jarrosson, Hervé Juvin Éric Le Boucher Gilles Le Gendre Erwan Le Noan Philippe Maze-Sencier Frédéric Monlouis-Félicité Raphaële Rabatel Gilles Saint-Paul François de Saint-Pierre, Jean-Charles Simon David Simonnet Ezra Suleiman Nicolas Tenzer Olivier Torres Jacques Tournier Michel Zarka

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NOTRE RÉSEAU INTERNATIONAL L’intégration croissante des appareils économiques nationaux dans un environnement mondialisé conduit l’Institut de l’Entreprise à accorder une part prééminente à la dimension internationale dans ses travaux. Pour cela, il s’appuie notamment sur les réflexions de son réseau de partenaires inter-nationaux, l’International Network of Business Think Tanks, composé de 12 think tanks opérant dans plus de 30 pays.

CED (COMMITTEE FOR ECONOMIC DEVELOPMENT) , http://www.ced.org

CEAL (CONSEJO EMPRESARIAL DE AMÉRICA LATINA), http://www.ceal-int.org

CEDA (COMMITTEE FOR ECONOMIC DEVELOPMENT OF AUSTRALIA), http://www.ceda.com.au

CESIFO (CENTER FOR ECONOMIC STUDIES – IFO INSTITUTE), http://www.cesifo-group.de

CIRCULO DE EMPRESARIOS, http://www.circulodeempresarios.org

CIRD (CHINA INSTITUTE FOR REFORM AND DEVELOPMENT), http://www.chinareform.org

EVA (ELINKEINOELÄMÄN VALTUUSKUNTA), http://www.eva.fi

FAE (FORUM DE ADMINISTRA¬DORES DE EMPRESAS), http://www.faeonline.pt

IACE (Institut Arabe des Chefs d’Entreprises), http://www.iace.tn/

10 KEIZAI DOYUKAI, http://www.doyukai.or.jp 11 NBI (NATIONAL BUSINESS INITIATIVE), http://www.nbi.org.za 12 SMO (STICHTING MAATSCHAPPIJ EN ONDERNEMING – SOCIETY AND ENTERPRISE FOUNDATION), http://smo.nl

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

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TRANSFORMER PAR LES PRATIQUES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, 25 JANVIER 2017 Prise de fonction d’Antoine Frérot, Président de l’Institut de l’Entreprise

Le 25 janvier 2017, à la Maison de la Chimie, l’Institut de l’Entreprise a reçu ses adhérents. Les débats de la table ronde ont porté sur la thématique « Réformer le réformateur ».

La table-ronde, animée par Eric Le Boucher, directeur de la rédaction d’Enjeux-Les Echos, éditorialiste, avec : • Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly-sur-Seine • Anne-Marie Idrac, ancienne ministre • Nathalie Loiseau, directrice, Ecole Nationale d’Administration (ENA) • Augustin de Romanet, président-directeur général, Groupe ADP Erik Orsenna, de l’Académie française, a ensuite apporté son témoignage.

RÉFORMER LE RÉFORMATEUR Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

LES RENCONTRES DE L’INSTITUT 1 2

L’Institut de l’entreprise réunit régulièrement ses adhérents autour d’un déjeuner pour une rencontre privée et exclusive autour d’une personnalité du monde économique. Une occasion d’échanger, de participer et d’intégrer les réflexions de l’environnement de l’entreprise. En 2017, ces rencontres ont accueilli : 1. Anne-Sophie Pic, Chef cuisinier, Maitre restaurateur, et David Sinapian, PDG du Groupe Pic 17 mars 2017 2. Virginia Rometty, Chairman, president, and CEO d’IBM 25 avril 2017

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3. Ezra Suleiman, professeur de sciences politiques à l’Université de Princeton, co-auteur de La Prouesse française (Odile Jacob, 2017) 4 juillet 2017 4. Bernard Sananès, président du cabinet Elabe 21 novembre 2017 5. Roland Castro, architecte et urbaniste 13 décembre 2017

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LES CONFÉRENCES & DÉBATS FAUT-IL EN FINIR AVEC LE PARITARISME ? 22 février 2017. Débat animé par Marc Landré, rédacteur en chef et responsable du service Économie France du Figaro, à, l’Hôtel de l’Industrie, avec Jean-Charles Simon, auteur de la note, Paul-Henri Antonmattéi, Professeur des universités et associé du cabinet Barthélémy Avocats, Carole Couvert, vice-présidente du CESE, ancienne présidente de la CFE-CGC, Thibaut Lanxade, vice-président du Medef, Nicolas Perruchot, Conseiller départemental d’Onzain, Jérôme Vérité, Secrétaire général de la Fédération des transports CGT.

INNOVER EN ENTREPRISE, DE L’INCANTATION À L’ACTION 1er mars 2017. Table ronde au Numa animée par Benoît Georges, journaliste aux Echos, avec Johann Clere, Directeur Open Innovation chez Veolia, Edouard Maurel, DataCity Program Manager chez NUMA, Valérie Mérindol, Professeur à PSB et co-directrice de la chaire newPIC, Isabelle Vitali, Business Support & Innovation Director chez Sanofi et Cécile Wendling, Head of R&D foresight, Axa.

#MODERNISATION DE L’ÉTAT : PASSONS À L’ACTION ! 29 mars. Conférence-débat à la Maison de la Chimie, animée par Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction Les Echos et éditorialiste économique sur France Inter. Avec Stéphane Beemelmans, ancien secrétaire d’Etat, directeur de l’entreprise publique de conseil Partnerschaft Deutschland, Arnauld Bertrand, Associé EY, responsable mondial des activités de conseil au secteur public, Général Antoine Creux, Général d’armée aérienne, Jean-Marc Daniel, économiste et directeur de rédaction de la revue Sociétal, Daniel Bounemazig, directeur de l’Institut thématique multi-organismes Santé Publique (ITMO SP) de l’Alliance AVIESAN, Mireille Faugères, ancienne déléguée générale de l’APHP et conseiller maître à la Cour des Comptes, Arnaud Morigault, Associé EY Responsable des activités Santé publique, Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, Pascal Lamoureux, directeur général du LEEM et le partage d’expérience d’Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP.

FORMER AU XXIÈME SIÈCLE INNOVER, C’EST BON 11 juillet 2017. POUR LA SANTÉ ! Table ronde au Cercle de l’Union Interalliée en partenariat avec la fondation JP Morgan Chase animée par Christophe Alix, journaliste à Libération, avec Yannick Alléno, chef triplement étoilé au Michelin, Kyril Courboin, directeur général de JP Morgan France, Joe Dromey, Institute for Public Policy Research (IPPR), Senior Research Fellow, Henri Lachmann, ancien président de Schneider Electric, Jean-Jacques Salaün, directeur général d’Inditex France, Anne Tézenas du Montcel, journaliste coordinatrice de la série “Former au XXIe siècle”, et Marc Teyton, président de la Fédération Nationale des Ecoles de Production (FNEP).

27 septembre 2017. Table ronde au Village by CA animée par Christophe Bys, Chef de rubrique, www.usine-digitale.fr/ Usine Nouvelle avec Jean-Yves Fagon, Délégué ministériel à l’innovation en santé, Alexandre Le Vert, CEO, Ixamio, Samir Medjebar, Business developpement, BioSerenity, Jean-Frédéric Petit-Nivard, Innovation Manager, Roche, Sidarth Radjou, Co-fondateur et CTO, Biomodex, et Daniel Szeftel, auteur de la note “Innover, c’est bon pour la santé” et directeur de Care Factory.

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

L’ENTREPRISE ET SON ÉCOSYSTÈME

ÉDITO

DE MARIE-CHARLOTTE DICHAMP

Accompagner les grandes transformations de l’entreprise en formant ses dirigeants, en les ouvrant à d’autres modèles, d’autres univers en France et à l’étranger a toujours été un axe stratégique de l’Institut de l’entreprise. Cela s’illustre à travers l’IHEE – sessions annuelle et thématique et les deux programmes leadership que sont Le Cercle de l’Institut de l’entreprise et le Mentoring collectif. Dans des environnements complexes, mouvants, où le temps s’accélère, la force de l’Institut de l’entreprise à travers ses programmes de formation est de créer des passerelles, connecter des mondes et permettre des pas de côté. En 2017, l’IHEE a exploré un nouveau territoire dans le cadre de sa Session annuelle : le Japon, modèle de référence en matière d’innovation avec toujours un temps d’avance pour certains, à bout de souffle pour d’autres… Au-delà de l’innovation, un modèle de société, une culture qui interrogent notre regard sur le monde et nos propres pratiques. Pour sa 4e édition, la Session thématique de l’IHEE s’est penchée sur « Le travail demain : mutation et réinvention ». Pour appréhender ce sujet qui soulève des questions fondamentales sur le plan économique, social, politique, trois villes, trois modèles ont été passés au crible : Paris, Hambourg et Stockholm. La grande richesse de l’IHEE est la diversité de son réseau et les liens profonds qui se sont créés entre ses auditeurs et qui perdurent une fois les sessions finies. Pour maintenir ce lien, permettre aux auditeurs de se retrouver et se rencontrer, l’IHEE a auguré sa grande soirée annuelle en décembre à l’Eléphant Paname. Plus 200 anciens ont répondu à l’appel. Rendez-vous en 2018 !

LA SESSION ANNUELLE DE L’IHEE Depuis sa création en 2000, la Session annuelle de l’IHEE réunit une quarantaine d’auditeurs, cadres dirigeants représentants l’entreprise et ses parties prenantes d’octobre à juin pour une immersion au cœur des mutations de l’entreprise dans la mondialisation. Elle se déroule sous forme de voyages d’études et de séminaires thématiques en France et à l’étranger. En 2017, les 39 auditeurs de la 17e promotion de l’IHEE poursuivent leur session annuelle : au programme, des séminaires en France (innovation, gouvernance et RH) dont un séminaire Industrie de deux jours au cœur du groupe Valeo et des voyages d’étude à l’étranger : Boston, 2e région américaine pour le capital risque, haut lieu de l’excellence universitaire et Tallinn, laboratoire de transformation digitale. Une année riche qui se clôt en juin, l’occasion de « faire le bilan » et surtout trouver des inspirations pour l’avenir. En octobre 2017, l’IHEE réunit sa 18e promotion : 37 auditeurs se rencontrent pour leur séminaire inaugural au cœur de la forêt de Fontainebleau sur le campus du CEDEP. Après avoir posé le cadre de leur année d’immersion dans les mutations des

entreprises dans la mondialisation, la promotion s’envole pour Tokyo : « Fatigue et résilience du modèle japonais ». Au delà de son modèle d’innovation de référence, le Japon constitue un laboratoire d’idées face à des défis sociétaux majeurs : démographie et vieillissement de la population, place des femmes, transition énergétique etc. Dernier rendez-vous de l’année 2017, le séminaire « L’entreprise, pour qui pour quoi ? » est l’occasion pour la 18e promotion d’être hôte du réseau des anciens auditeurs de l’IHEE le temps d’une soirée : plus de 200 auditeurs de l’IHEE se retrouvent, se rencontrent à l’Eléphant Paname.

EN 2017, L’IHEE

153 participants en formation

journées de formation

voyages d’études à l’étranger

LA 17 e SESSION ANNUELLE DE L’IHEE JANVIER - JUIN 2017

COMPOSITION • • • • • • • • • •

39 auditeurs au total 11 auditeurs – Entreprises sponsors 7 auditeurs – Fonction publique 3 auditeurs – Armée 3 auditeurs – Justice 3 auditeurs – Syndicats 3 auditeurs – Partis politiques 5 auditeurs – Media 2 auditeurs – Enseignement-recherche 2 auditeurs – PME

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

PROGRAMME 2017 DE LA 17e SESSION ANNUELLE DE L’IHEE • Séminaire 4 - Innover et penser l’avenir 12 et 13 janvier 2017 – Paris • Séminaire 5 – Aux sources des révolutions digitales, voyage d’étude aux Etats-Unis Du 26 février au 3 mars 2017 – Boston • Séminaire 6 – Gouvernance, leadership et RH : l’Homme au cœur de l’entreprise 23 et 24 mars 2017 – Paris

• Séminaire 7 – Gros plan sur une entreprise industrielle : Valeo 20 et 21 avril 2017 – France (Séminaire en partenariat avec le Cercle de l’Industrie). • Séminaire 8 – Un laboratoire de transformation digitale, l’Estonie 18 et 19 mai 2017 – Tallinn • Séminaire 9 – Clôture, A vous de jouer ! 29 et 30 juin 2017 – Paris

LA 18 e SESSION ANNUELLE DE L’IHEE

LES ENTREPRISES SPONSORS

OCTOBRE - DÉCEMBRE 2017

COMPOSITION • • • • • • • • •

37 auditeurs au total 9 auditeurs – Entreprises sponsors 8 auditeurs – Fonction publique (dont armée) 2 auditeurs – Justice 5 auditeurs – Syndicats 3 auditeurs – Partis politiques 6 auditeurs – Media 2 auditeurs – Enseignement recherche 2 auditeurs – PME / Start up

PROGRAMME 2017 DE LA 18e SESSION ANNUELLE DE L’IHEE • Séminaire inaugural – L’entreprise en mutations 4 et 5 octobre 2017 – Campus du CEDEP, Fontainebleau • Séminaire 2 – Fatigue et résilience : les leçons du modèle japonais Du 12 au 18 novembre 2017 – Tokyo • Séminaire 3 – L’entreprise : pour qui, pour quoi ? 14 et 15 décembre 2017 – Paris

ACCORHOTELS AIR LIQUIDE AIRBUS GROUP ALLIANZ FRANCE AXA BNP PARIBAS CARREFOUR CCI PARIS ILE DE FRANCE EDF ENGIE GROUPE ADP IBM FRANCE LAFARGE HOLCIM L’ORÉAL MAZARS ORANGE TOTAL UIMM VEOLIA VINCI

LA SESSION THÉMATIQUE DE L’IHEE

COMPOSITION • • • • • •

22 auditeurs au total 14 auditeurs – Entreprises 2 auditeurs – Armée 2 auditeurs – Justice 2 auditeurs – Media 2 auditeurs – Syndicats

Programme et destinations 2017 de la session thématique de l’IHEE sur « Le travail demain : mutation et réinvention » • Paris – 25 et 26 avril 2017 • Hambourg – Du 22 au 24 mai 2017 • Stockholm – du 12 au 14 juin 2017 Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

Sur les mêmes principes que la Session annuelle – même pédagogie de terrain même diversité d’auditeurs réunis, l’IHEE a mis en place une formation plus courte, adaptée à des agendas plus contraints. Depuis 2014, la Session thématique de l’IHEE a lieu au printemps et vise à explorer en profondeur un sujet particulier au cours de 3 voyages de 2-3 jours. L’édition 2017 de la Session thématique de l’IHEE, la quatrième a porté sur le thème « Le travail demain : mutation et réinvention » et a réuni 22 auditeurs. Sara Ravella (Le Libre Etat d’Esprit) a assuré la direction scientifique de ce programme. Le travail n’a jamais cessé d’évoluer mais comme dans tant d’autres dimensions de l’entreprise et de la société, il est entré dans un bouleversement complet de ses paradigmes, de ses représentations, de ses modes d’organisation. Les révolutions numériques commencent à peine à produire leurs effets mais les conséquences radicales sur le travail se pressentent. De nouvelles pratiques se font jour, les modèles d’organisation traditionnelle sont fragilisés, le cadre juridique peine à prendre la mesure des transformations en cours. Le numérique n’est pas le seul facteur de changement du travail : tertiarisation de l’économie, accélération du rythme de l’innovation, remise en question générale des pratiques d’autorité des générations Y-Z, recherche de sens, équilibre vie personnelle et professionnelle, persistance du chômage… Le travail est en mutation

mais il est aussi en réinvention : plateformes collaboratives, tiers-lieux, nouveaux modes de collaboration, d’organisation. La transformation du travail soulève des questions fondamentales qui touchent l’intime des représentations sociales de chacun, des questions politiques voire idéologiques tant le travail est chargé de valeur symbolique. Trois destinations au programme : Paris, Hambourg et Copenhague. La réponse des différents acteurs à ces grandes transformations ne sont pas les mêmes partout, le contexte juridique, social et politique non plus. Les exemples étrangers constituent des laboratoires, des lieux d’expérimentations et sont des leviers de compréhension et de mise à distance de nos propres modèles.

VOYAGE DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE – NEW YORK Depuis 2014, l’Institut de l’entreprise propose pour l’ensemble des participants à ses programmes de formation cadres dirigeants (sessions de l’IHEE, Le Cercle de l’Institut et le Mentoring collectif) un voyage d’étude de découverte d’un écosystème de l’innovation émergeant ou peu exploré. Après Israël et Tanger, une vingtaine de participants s’est rendu à la rencontre des acteurs de la Tech à New York. Emma Archer, professeur à Sciences Po, a assuré la direction scientifique de ce programme.

COMPOSITION : • 21 participants • Dont 15 participants issus des entreprises adhérentes • Et 6 participants issus des médias, de la recherche et de la fonction publique.

IMMERSION DANS L’ÉCOSYSTÈME TECH NEW-YORKAIS Du 5 au 8 mars Rencontre de 28 intervenants issus du milieu économique, financier, médiatique, politique, universitaire et diplomatique new-yorkais

DE DOMINIQUE ROYET

ÉDITO

Réunissant près de 800 anciens auditeurs, le réseau IHEE est d’une diversité et d’une richesse unique. IHEE Connect, l’association des anciens auditeurs leur propose de nombreuses occasions de se retrouver et se rencontrer. Dans l’esprit d’échange et de co-construction propre à l’IHEE, l’association propose à ses membres de nombreuses occasions de se retrouver : des moments de convivialité (diners, apéritifs notamment, au Troisième Café, café solidaire créé par Anne Esambert, promotion 3), des conférences « off » au cours de laquelle des anciens viennent apporter leur point de vue, un décryptage sur un sujet d’actualité (en septembre « Off IHEE Connect » sur l’intelligence artificielle avec Antoine Petit, promotion 7 alors, Président de l’INRIA ou encore, une visite exclusive d’un lieu réservé à quelques happy few grâce à la complicité d’un ancien (en juin, visite du site Orange Garden et présentation de la stratégie d’innovation du groupe). Au printemps, Antoine Frérot, nouvellement Président de l’Institut de l’Entreprise a organisé deux déjeuners avec des anciens auditeurs pour échanger sur leur expérience IHEE et leurs attentes vis-à-vis de l’Institut pour la prolonger. L’occasion de réaffirmer la valeur de ce réseau pour l’Institut et les nombreuses synergies à poursuivre. Première manifestation de ces attentes partagées : l’organisation par l’Institut de l’Entreprise, de la soirée annuelle de l’IHEE à l’Elephant Paname en décembre qui a réuni près de 200 auditeurs.

IHEE CONNECT, L’ASSOCIATION DES ANCIENS AUDITEURS DE L’IHEE LE BUREAU IHEE CONNECT EN 2017 Dominique Royet, Présidente Christophe Bys (IHEE session thématique 4), Loïc Chouin (IHEE session annuelle 10), Catherine Cousinard (IHEE session annuelle 17), Florence Depret (IHEE session annuelle 3), Haïkel Drine (IHEE session annuelle 16, Alban Galabert (IHEE session annuelle 17), Hervé Godechot (IHEE session annuelle 3), Christophe Lefèvre (IHEE session annuelle 11), Jean-Michel Mangeot (IHEE session annuelle 2), Vincent Marc (IHEE session annuelle 3), Géraldine Nivon (IHEE session annuelle 17), Christophe Plassard (IHEE session annuelle 13), Pierre-Olivier Rouaud (IHEE session annuelle 7), Katia Sohn (IHEE session thématique 4), Jessica Viola (IHEE session annuelle 17)

Continuer à créer des passerelles entre les auditeurs, c’est l’ambition d’IHEE Connect

Photo de groupe de la 18ème promotion de la session annuelle

LES PROGRAMMES LEADERSHIP – LE CERCLE DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE ET LE MENTORING COLLECTIF L’échange d’expériences de pair à pair, le partage de réflexions sur la pratique du métier de dirigeant sont inscrits dans l’ADN de l’Institut de l’Entreprise et ont toujours été un axe majeur de sa stratégie. Le métier des dirigeants des grandes entreprises a fortement évolué depuis une quinzaine d’années, exigeant l’adoption de nouveaux modes de comportement, l’acquisition de nouvelles pratiques et une meilleure connaissance de soi et de son environnement. Les lieux d’apprentissage propices à la diffusion et à l’apprentissage d’un tel savoir sont rares. Depuis 2014, Le Cercle de l’Institut de l’Entreprise et le Mentoring collectif, programmes de co-développement du leadership dotent les ses participants d’outils pour relever les défis qui se posent à eux et à leurs organisations. Ces deux programmes sont coordonnés et animés par un expert-facilitateur, Olivier Basso, coach certifié, professeur associé au CNAM et dirigeant d’Aden Executives.

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

J’ai trouvé la démarche intéressante, car elle m’a aidé à mieux comprendre les questions que se posent les nouvelles générations de managers. Denis Ranque, président non exécutif d’Airbus Group, mentor 2017

LE CERCLE DE L’INSTITUT LE MENTORING DE L’ENTREPRISE COLLECTIF Le Cercle est un programme de formation et de développement pour futurs hauts dirigeants constitué de six journées entre octobre et juin. Il rassemble à chaque session une quinzaine de cadre dirigeants issus des grandes entreprises membres de l’Institut de l’Entreprise et appartenant à leur vivier de dirigeant confirmé (Top 200). Le fil conducteur du programme est la question que chaque participant est conduit à approfondir au cours du cursus : « Quel type de dirigeant je souhaite être ? ». Ce programme se déroule sur le campus BNP Paribas de Louveciennes. Le Cercle de l’Institut de l’Entreprise a réuni 14 participants pour sa session 2016-2017 et 17 participants pour sa session 2017-2018. Chaque journée du Cercle est thématisée et est articulée autour de l’intervention d’un expert qui vient apporter un point de vue, un décryptage décalé sur le sujet et un Président d’une grande entreprise qui vient apporter son témoignage, sa vision de dirigeants. Thématiques de chaque session : Développer ses capacités managériales, créer une dynamique d’inspiration, organiser la gouvernance, accompagner la transformation digitale, diriger et exercer le pouvoir en animant l’organisation, créer la confiance et l’engagement dans l’entreprise avec la société civile.

CITATIONS DE PARTICIPANTS

Denis Ranque, Président non exécutif d’Airbus Group, mentor 2017 Destiné à des hauts dirigeants des entreprises adhérentes de l’Institut de l’Entreprise, le Mentoring collectif est un cercle de développement et de partage entre pairs sur le métier de Président. Ce programme exclusif se déroule au cours de cinq réunions entre janvier et décembre. Il prend la forme d’un échange direct avec un Président d’une grande entreprise sur une thématique donnée, préparée en amont. L’édition 2017 du Mentoring collectif a réuni quelques dirigeants confirmés autour de Denis Ranque, président du conseil d’administration d’Airbus Group.

C’est un privilège de pouvoir faire un tel exercice de réflexion et de transmission avec un grand patron en petit comité. Nous cotoyons certes chacun le président de notre entreprise mais dans une optique et un contexte différents. La relation que nous avons développée ici est unique.

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la franchise, la qualité de partage de l’expérience du Président et sa capacité à rebondir sur ce que l’on disait les uns les autres, avec une belle écoute mutuelle.

DE BÉATRICE COUAIRON

ÉDITO

TISSER LA CONFIANCE DONNER DU SENS FAIRE ŒUVRE UTILE

L’évolution du PEE en 2017 permet d’aborder 2018 avec la volonté d’emmener dans notre sillage tous ceux qui ont envie de s’enrichir de ces 3 mots clés : tisser la confiance, donner du sens, faire œuvre utile !

LE PROGRAMME ENSEIGNANTSENTREPRISES LES 3 MOTS CLÉS DU PEE

TISSER LA CONFIANCE

DONNER DU SENS

FAIRE ŒUVRE UTILE

Les liens se tissent, les échanges s’enrichissent, les « parties prenantes » Éducation nationale-Entreprises s’approprient chaque année davantage les actions du Programme Enseignants-Entreprises. Cette confiance réciproque contribue à créer des synergies « spontanées » entre les acteurs du programme en encourageant la prise d’initiative des acteurs et à un essaimage des actions du Programme Enseignants-Entreprises dans les académies.

Mieux connaître les enjeux des entreprises, leurs écosystèmes, leurs parties prenantes, mieux connaître les conséquences des mutations technologiques et numériques, des transformations de l’emploi et du travail … sont autant de sujets qui suscitent un intérêt grandissant au sein des différents champs disciplinaires de l’enseignement secondaire : sciences économiques et sociales, histoire-géographie, économie-gestion, sciences et technologie du vivant, de la santé et de la terre notamment. « Donner du sens » à nos actions en connectant la connaissance et l’expérience œuvre de façon conjointe pour enrichir les perceptions des enseignants et des entreprises.

Mettre à la disposition des enseignants des « ressources de première main » pour leur permettre d’illustrer telle ou telle thématique à enseigner par la réalité de votre entreprise, c’est faire œuvre utile ! Aussi, l’engagement des entreprises adhérentes dans les actions du Programme Enseignants-Entreprises se décline sous différentes formes : participer aux Entretiens Enseignants-Entreprises fin août, contribuer aux « études de cas » produites toute l’année, participer ponctuellement à des actions organisées pour enrichir la formation des personnels d’encadrement de l’Education nationale.

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

ENTRETIENS ENSEIGNANTSENTREPRISES (EEE)

92%

des professeurs envisagent de revenir l’année prochaine

92%

Tout ce qui a été dit à la conférence se rapprochait beaucoup de nos programmes, en marketing et management et j’ai fait beaucoup de liens entre le cours qu’on a déjà fait et ce qu’on va faire plus tard. Zézia, élève de Terminale STMG au Lycée Ampère de Lyon

recommanderaient cet évènement à un collègue

82%

jugent le niveau des conférences très satisfaisant voire excellent.

Université d’été du monde de l’enseignement et de l’entreprise, les Entretiens Enseignants-Entreprises (EEE) sont inscrits dans le plan national de formation des enseignants qui viennent de toute la France pour participer à ces échanges qui visent à éclairer des thèmes inscrits dans les programmes d’enseignement scolaires. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale est venu faire part de la politique éducative qu’il souhaitait mettre en œuvre pour les années à venir et dialoguer avec les 400 participants. La session 2017 a encore une fois suscité un vif intérêt : 92 % des professeurs envisagent de revenir l’année prochaine, 92 % recommanderaient cet évènement à un collègue et 82% jugent le niveau des conférences d’un niveau très satisfaisant voire excellent. La forte mobilisation de l’Éducation nationale et de l’inspection générale de sciences économiques et sociales ainsi que celles de nos partenaires : l’Ecole polytechnique, de la Commission européenne, J.P. Morgan, Conseil d’analyse économique, La Documentation Française, ENSTA ParisTech, Le Monde et l’EPA Paris-Saclay jouent un rôle déterminant dans la pérennité de cette réussite. Nous les remercions de leur engagement renouvelé !

RETOUR SUR L’ÉDITION 2017 « Quelles innovations pour le développement ? » (économiques, sociales et environnementales) Mardi 29 et mercredi 30 août – École polytechnique Chiffres clés • 470 participants, dont plus de 330 enseignants, inspecteurs généraux et inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux et représentants du ministère de l’Éducation nationale. • 30 académies représentées. • 72 intervenants du monde académique (Collège de France, Sciences Po, CNAM, Université Paris-Sorbonne, etc.), de l’entreprise (Air Liquide, Altempo, Carrefour, Danone, ENGIE, IBM, Natixis, Saint-Gobain, Veolia, Vinci, etc.) et d’institutions (Ministère de l’éducation nationale, Assemblée nationale, Banque de France, CNEE, OCDE, etc.). • 4 conférences en plénière, 9 regards croisés et 5 interventions dans des formats originaux. • 30 enseignants mobilisés pour organiser, animer les conférences et rédiger les comptesrendus. • 10 entreprises ont participé au « Slow-dating RH » (Groupe Accor, Air Liquide, Allianz, BNP Paribas, Deloitte, Orange Avenir, Total, Veolia, Vinci Autoroutes, Vinci Construction). • 31 étudiants bénévoles impliqués dans l’organisation. • 54 vidéos sur la chaîne Youtube de Melchior.fr • 12 comptes-rendus de conférences et regards croisés.

ÉTUDES DE CAS «FAITES FORMATION CONTINUE DIALOGUER VOTRE TOUT AU LONG DE L’ANENTREPRISE AVEC NÉE Le PEE s’engage également en académie en apporL’ECOLE» Construites autour d’une thématique inscrite au cœur de la stratégie d’entreprise, les études de cas réalisées par le PEE ont vocation à être utilisées comme support pédagogique en classe par des professeurs du secondaire pour éclairer leurs cours de sciences économiques et sociales. Les études de cas sont réalisées par un IA-IPR de SES et des professeurs expérimentés en partenariat étroit avec l’entreprise. Construites de façon à respecter les recommandations des programmes d’enseignement, elles sont accompagnées d’un volet pédagogique pour les élèves et d’un volet corrigé pour les professeurs. Exemples d’études de cas publiées sur Melchior.fr en 2017 : • Les aéroports, miroirs de la mondialisation : le cas du Groupe ADP • La question de la biodiversité : le cas Carrefour • Le climat, un enjeu pour l’entreprise : le cas Total • L’économie circulaire comme nouveau modèle économique : le cas Altempo

tant son soutien à ces actions qui contribuent à œuvrer pour améliorer la connaissance de l’entreprise. Afin d’illustrer des notions à enseigner par la réalité d’une entreprise mondiale, une conférence a été organisée lors des Journées de l’économie (JECO) qui se sont tenus en novembre 2017 à Lyon Jean-Jacques Salaün (Directeur général d’Inditex France) et Olivier Basso (Professeur associé au CNAM) sont venus échanger avec 300 élèves de Terminale STMG et BTS présents dans l’amphithéâtre de l’Université de Lyon 3, lors d’une conférence animée par Philippe Deubel, Inspecteur d’académie-Inspecteur pédagogique régional (IA-IPR) de sciences économiques et sociales de Lille. Les ressources pédagogiques innovantes produites grâce à ces échanges ont été mises à la disposition de tous les enseignants sur le site Melchior.fr.

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

SITE INTERNET MELCHIOR.FR Melchior est le site internet qui propose aux professeurs de SES des ressources pédagogiques en accès libre visant à enrichir leurs sources de documentation traditionnelles. Les documents mis en ligne peuvent servir de support pour construire des séquences de cours, enrichir des problématiques, préciser des notions et organiser des activités pour les élèves (cours, exercices et QCM, notes de lecture, graphiques, études de cas, etc.).

Les études de cas présentées sur le site offrent des ressources « de première main » aux professeurs pour illustrer des concepts à enseigner. Les ressources générées par les Entretiens EnseignantsEntreprises sont également diffusées sur le site Melchior (études de cas, diaporamas, films) afin d’être exploitées en classe avec les élèves.

C’est vraiment la possibilité pour les élèves de faire le pendant entre une approche plus pédagogique et théorique et un élément extrêmement concret : la vie de l’entreprise. Ça donne vraiment envie d’aller voir un petit peu le monde de l’entreprise de plus près. Michele Fialon, professeur d’économie à la Cité Scolaire Internationale de Lyon

ASSISES INSTITUTIONNELLES ET ACADÉMIQUES La confiance réciproque tissée entre les partenaires engagés dans les actions du PEE ainsi que la reconnaissance de la qualité des actions menées, contribuent à la notoriété de ce programme dans la formation continue des professeurs, notamment de SES et d’économie-gestion et, pour l’édition des EEE 2017, l’Histoire-géographie.

LE COMITÉ STRATÉGIQUE DU PEE DÉFINIT LES GRANDES ORIENTATIONS DU PROGRAMME Président du comité stratégique, Patrick Artus, Chef économiste, Natixis Collège Education : • • • • • •

Jacques Biot, Président de l’École polytechnique Daniel Filâtre, Recteur d’académie de Versailles Jean-Marc Huart, Directeur général de l’enseignement scolaire William Marois, Recteur d’académie de Nantes Marc Montoussé, Inspecteur général, Doyen du groupe de SES Françoise Moulin-Civil, Rectrice d’académie de Lyon

Collège Entreprises : • • • • • •

Guilène Bertin-Perri, Secrétaire générale de la Fondation Deloitte Eric Chardoillet, Président, First Finance Pierre Coppey, Directeur général délégué, Vinci Armelle Levieux, Directeur des Ressources Humaines, Air liquide Eric Rebiffé, Directeur Général, Sanofi Développement Nadine Stutter-Prévost, Directrice des Relations Institutionnelles, Sodexo

Collège Société civile : • • • •

Brice Couturier, Éditorialiste, France Culture Philippe Escande, Rédacteur en Chef, Le Monde Éco & Entreprise Soazig Le Nevé, Journaliste Le Monde Campus Jean-Marc Vittori, Journaliste, Les Échos

LE COMITÉ EXÉCUTIF DES EEE, ASSOCIE NOTAMMENT LES REPRÉSENTANTS DES INSPECTIONS GÉNÉRALES ET IA-IPR DES DISCIPLINES MOBILISÉES • Xavier Berthet, Responsable de la communication évènementielle, Ecole polytechnique • Pascale Michalak, Adjointe chargée des relations entreprises, ENSTA Paristech • Stéphane Sarkissian, Directeur du développement durable, EPA Paris Saclay 45

Education nationale • Dominique Chamblay, IA IPR de Sciences économiques et sociales (académie de Versailles) • Evelyne Delhomme, IA IPR de Sciences économiques et sociales (académie de Nancy-Metz) • Olivier Grenouilleau, Inspecteur général d’Histoire • Fabienne Keroulas, IA IPR d’Economie gestion (académie de Versailles) • Denis Martin, IA IPR de Sciences économiques et sociales (académie de Nantes) • Bertrand Pajot, IGEN, Doyen du Groupe STVST • Marc Pelletier, Inspecteur général de Sciences économiques et sociales

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

IMAGE ET NOTORIÉTÉ

2017, toucher l’opinion

D’AUDE DE CASTET

ÉDITO

Dans son allocution d’investiture du 25 janvier 2017, Antoine Frérot avait prévenu « Il faut prendre à partie l’opinion plus largement (…) descendre dans l’arène, pour débattre et pour combattre, preuves à l’appui ». Et c’est ainsi que l’Institut de l’entreprise est entré dans une nouvelle ère de la communication passant d’une stratégie d’influence à une stratégie d’opinion avec, comme ambition première, de réconcilier les Français et l’Entreprise. 2017 fut donc une année de transformation tant au niveau de son animation accrue des réseaux sociaux, que par sa présence remarquée dans des médias grand public. Une année riche en événements, souvent réalisés en partenariat avec des adhérents, et devenus par leur réalisation incluant les dernières technologies, ce que l’on appelle des « événements augmentés ». En 2017, les Français ont encore une perception ambigüe voire paradoxale de l’entreprise. « Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances » constate, implacable, Marcel Proust dans Du côté de chez Swan. En 2017, l’Institut a donc œuvré pour révéler la réalité des actions des entreprises afin que les faits s’imprègnent durablement dans l’opinion publique. En ce sens des travaux ont été menés tambour battant avec au cœur du dispositif de notre communication, notre raison d’être : nos entreprises adhérentes. Une ambition à poursuivre en 2018, et même au-delà …

LES UNES ET LES MÉDIAS GRAND PUBLIC

CHIFFRES CLÉS La visibilité de l’Institut dans les médias grand public représente :

RETOMBÉES PRESSE : • « La facture des délirantes promesses du FN » Challenges, 09/02/2017

• « Le cri d’alarme de Michel Pébereau sur les dépenses • • • • • • •

publiques » Le Figaro, 16/02/2017 « Le patronat se mobilise pour défendre l’Europe » Les Echos, 12/04/2017 « Emmanuel Macron » Challenges, 27/04/2017 « Marine Le Pen » Challenges, 20/04/2017 « Ce que les révolutions Macron changent pour…» Challenges, 27/04/2017 « Comment Le Pen trompe les classes populaires » L’Obs, 04/05/2017 Chiffrage cité quotidiennement sur RTL, mai 2017 etc.

241

retombées presse

59,2

millions d’occasions d’être vu, lu ou entendu

3,5

millions d’euros d’équivalent d’achat d’espace publicitaire

UN PORTE-PAROLAT INCARNÉ RETOMBÉES PRESSE SIGNIFICATIVES : • Antoine Frérot : « En France, on manque de figures incar-

• • • • •

nant la réussite de l’apprentissage » L’Opinion, 29/08/2017 « Les entreprises doivent s’engager dans la formation des apprentis » Le Monde, 31/08/2017 19h40 – 19h59 ; invité : Antoine Frérot, PDG de Veolia – France Info, 31/08/2017 « Ecole et entreprises : l’incessante dispute » L’Express, 13/09/2017 Antoine Frérot, PDG de Veolia : « L’apprentissage est la solution au chômage des jeunes » Paris Match, 19/10/2017 « Les Français vivent dans l’idée que les gouvernants ont tout pouvoir » Challenges, 07/12/2017

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

CHIFFRES CLÉS La visibilité d’Antoine Frérot dans les médias représente :

retombées presse

16,7

millions d’occasions d’être vu, lu ou entendu

775 000 euros d’équivalent d’achat d’espace publicitaire

DES ÉVÈNEMENTS AUGMENTÉS TRENDING TOPICS

rise de fonction d’Antoine P Frérot, Président de l’Institut de l’entreprise lors de l’assemblée générale « Réformer le réformateur », 25 janvier 2017 à la Maison de la Chimie Animateur : Eric Le Boucher (Les Echos) Intervenants : • • • • • • •

Jean-Christophe Fromantin Anne-Marie Idrac Nathalie Loiseau Erik Orsenna Augustin de Romanet 250 participants Dans le top 5 des discussions les plus suivies sur Twitter

Rapport d’Activité 2017 - Institut de l’Entreprise

« Faut-il en finir avec le paritarisme », 22 février 2017 à l’Hôtel de l’Industrie

« Innover en entreprise : de l’incantation à l’action », 1er mars 2017 au NUMA

« #Modernisation de l’Etat : Passons à l’action », 29 mars 2017 à la Maison de la Chimie

Animateur : Marc Landré (Le Figaro) Intervenants :

Animateur : Benoît Georges (Les Echos)

Animateur : Dominique Seux (Les Echos)

Intervenants :

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Jean-Charles Simon Paul-Henri Antonmattéi Carole Couvert Thibaut Lanxade Nicolas Perruchot Jérôme Vérité

« Faut-il en finir avec le paritarisme » par Jean-Charles Simon devient la note la plus téléchargée du mois de mars 2017

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Johann Clere Edouard Maurel Valérie Mérindol Isabelle Vitali Cécile Wendling

250 participants Live-tweet projeté en direct et Facebook-Live : l’événement est interactif, en phase avec le thème En partenariat avec le NUMA

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Stéphane Beemelmans Arnauld Bertrand Daniel Bounemazig Général Antoine Creux Jean-Marc Daniel Mireillle Faugères Pascal Lamoureux Arnaud Morigault Augustin de Romanet Frédéric Valletoux

18 retombées médiatiques dans des supports nationaux (Les Echos, Acteurs Publics, l’AEF, etc.) En partenariat avec EY