années, aux deux. » D’autres, par racisme antimusulman, accentuent le phénomène qu’ils dénoncent, jetant les jeunes musulmans « dans les bras des islamistes ». La situation, ces dernières années, s’est nettement dégradée, étendant peu à peu ce que de précédents intervenants, dans notre Institut, appelaient « les territoires perdus de la République » ou « les territoires conquis de l’islamisme ». Bref, « il y a urgence », « nous sommes en guerre », et Chems-eddine Hafiz, à qui j’emprunte ces deux expressions, ne cache pas qu’il ressent « une peur effroyable » devant ce qui est en train de se passer. Puissent nos élus l’entendre, et la grande masse de nos concitoyens, croyants ou non, le soutenir ! André Comte-Sponville Directeur général de l’Institut Diderot
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