à leurs entreprises les mêmes règles anti-corruption que celles s’appliquant aux entreprises américaines, mais ne les ont pas fait appliquer, ouvrant la voie à une action unilatérale des États-Unis. Ainsi encore, l’Europe fait payer une partie du coût de sa défense par le citoyen américain à travers l’OTAN, comme le reprochait le Président Trump. Pourtant, jusqu’à la crise de 2008, son économie dépassait de loin celle des États-Unis. Ainsi encore, l’Europe a répondu à l’invitation des États-Unis de pratiquer des politiques économiques libérales, pendant que ces derniers, à travers leur gigantesque budget militaire, faisait naître ou progresser des champions mondiaux du numérique, collectant à travers le monde des milliards de données, dont on dit que c’est l’énergie du futur. L’attitude des États-Unis à l’égard de leurs alliés est « unfair », mais c’est pour une large part la conséquence de l’absence de volonté de ces derniers.
Jean-Claude Seys Président de l’Institut Diderot
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