Les écoles de production, une offre de formation à développer selon Agnès Pannier-Runacher, Ministre

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IV. UN AVENIR PLEIN D’OPPORTUNITÉS POUR LES ÉCOLES DE PRODUCTION

1) Un modèle complémentaire à l’existant, preuve d’une bonne utilisation des fonds publics Le coût du décrochage des jeunes est lourd. Il est lourd, avant tout, pour les jeunes. Ces derniers vont payer, pendant longtemps, leur sortie du système. D’abord, au niveau médical, les élèves en situation de décrochage scolaire ayant plus de risques de développer des troubles du comportement et notamment des troubles psychologiques et mentaux. Cela se traduit par une prépondérance plus forte à l’isolement social, à la dépression, mais aussi à des comportements délinquants. Le décrochage a aussi des conséquences sur l’emploi, rendant plus difficile l’insertion future sur le marché du travail et se traduisant souvent par des postes précaires avec des revenus limités. Pour la société, le coût n’est pas moindre. En effet, selon une étude du cabinet Boston Consulting Group, les coûts associés au décrochage d’un jeune, cumulés tout au long de sa vie, sont évalués à 230 000 euros (source : BCG, 2012). Pour l’État, ce serait près de 30 milliards d’euros de dette contractée chaque année. Les écoles de production apportent une réponse efficace à ce problème. 22


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