Le choix ouvre sur un monde de possibilités
Malgré les déclarations et soutiens annoncés des leaders mondiaux sur la priorité à accorder à la question de la mortalité maternelle, des améliorations tangibles peinent à voir le jour
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Source: Singh S, Darroch JE, Ashford LS and M Vlassof (2009) Adding It Up: The costs and benefits of investing in family planning and maternal and newborn health. New York: Guttmacher and UNFPA.
Se rapportant au Cadre d’orientation continental pour la promotion des droits et la santé en matière de reproduction, Le Plan d’Action de Maputo est un plan opérationnel et réaliste visant à guider les pays africains dans leur quête vers l’accès universel aux services complets de santé sexuelle et reproductive. Le Plan d’Action de Maputo met en exergue des interventions, dont chacune ou toutes peuvent être incorporées dans des plans sanitaires nationaux. Il présente des objectifs clairs, des résultats et des indicateurs de réalisation, ainsi que des étapes chronologiques et des budgets pour les différentes interventions.
Le Plan d’Action de Maputo est un plan opérationnel et réaliste visant à guider les pays africains dans leur quête vers l’accès universel aux services complets de santé sexuelle et reproductive Le Plan d’Action de Maputo consolide les priorités et les actions des gouvernements africains et de la société civile. Il est basé sur un principe de collaboration pour atteindre les objectifs de développement. Il a été élaboré au cours de la Session Extraordinaire de la Conférence de l’Union africaine (Maputo, septembre 2006), et adopté par la Conférence des Chefs d’Etat de l’Union africaine en janvier 2007. Il est le produit d’un processus consultatif et participatif émanant de réunions sousrégionales (2003–2006) entre la Commission de l’Union Africaine,
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Les gouvernements, au niveau national et régional, devraient accroitre le financement des services et programmes de santé sexuelle et reproductive.
Pénurie de financements et non élévation de la santé sexuelle et reproductive comme priorité politique par les gouvernements nationaux.
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l’avortement sans risque
Le financement et les programmes verticaux entravent l’intégration entre les programmes sexuels et reproductifs. Les opportunités de fourniture de services efficaces et intégrés demeurent inexploitées.
Intégrer les services de santé sexuelle et reproductive (cancers reproductifs inclus) avec les services et programmes axés sur les infections sexuellement transmissibles/ VIH et Sida.
La Division Afrique de l’UNFPA, plusieurs gouvernements africains, ainsi que le bureau régional pour l’Afrique de l’IPPF et ses associations membres. Il s’inspire du Programme d’Action de La Conférence Internationale des Nations Unies sur la Population et le Développement (CIPD, 1994) et de la Déclaration d’Abuja (2001).
Le Plan d’Action de Maputo consolide les priorités et les actions des gouvernements africains et de la société civile. Il est basé sur un principe de collaboration pour atteindre les objectifs de développement Le Plan d’Action de Maputo recommande un large éventail d’interventions transversales fondées sur les droits qui visent à améliorer les opportunités et la qualité de vie des femmes, hommes et jeunes les plus démunis et vulnérables. Il reconnait que les services liés à la maternité sans risque sont plus efficaces lorsqu’ils sont intégrés dans un continuum de soins fournis aux femmes et aux enfants à des moments critiques de leurs vies.7 La mise en œuvre du Plan d’Action de Maputo aidera les pays à mettre en place et à renforcer une fondation solide visant à assurer des programmes de santé reproductive et maternelle efficaces. Il constitue un pas décisif vers l’atteinte des OMD.
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Qu’est-ce que le Plan d’Action de Maputo?
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Les taux d’avortement ont baissé entre 1995 et 2003, mais les réductions se situaient au niveau des avortements sans risques
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S’assurer que tous les jeunes ont accès à une éducation en santé sexuelle, ainsi qu’a des services specifiques pour les jeunes en santé sexuelle et reproductive.
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Malgré l’amélioration de l’accès aux services de VIH5, la désagrégation des données laisse apparaître des disparités évidentes basées sur le genre: les femmes africaines représentent une proportion en constante croissance de personnes vivant avec le VIH, et l’infection à VIH touche surtout les jeunes femmes.6 Les jeunes d’Afrique font face à des barrières immenses quant à l’accès aux services et aux produits, avec comme corolaire le manque de choix, la négation des droits et la mortalité précoce.
Taux de prévalence contraceptive pour les femmes entre 15–49 ans, méthode moderne (%)
En 15 ans, entre 1990 et 2005, la mortalité maternelle en Afrique Sub-saharienne a peu baissé
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en Afrique. Mais pourtant cela est possible! En augmentant de manière substantielle les financements et en renforçant les politiques en faveur de la santé des femmes qui améliorent leurs vies, l’Afrique pourra avancer vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), notamment l’OMD5 sur la santé maternelle, ainsi que vers d’autres objectifs fixés internationalement.
Concevoir et mettre en œuvre des feuilles de route nationales sur la santé maternelle et infantile pour assurer des prestations de qualité en maternité sans risque, en services néonatales et pédiatriques.
Les droits sexuels et reproductifs des jeunes – et particulièrement ceux des jeunes filles – sont transgressés par les normes culturelles et les coutumes traditionnelles qui perpétuent la discrimination.
Les systèmes de santé et autres institutions publiques ne fournissent pas de services ni ne disposent de programmes requis pour répondre aux besoins des jeunes africains.
Avortements par 1.000 femmes entre 15–44 ans
La Santé sexuelle et reproductive en Afrique Les progrès en matière de santé sexuelle et reproductive en Afrique tardent à venir, et les filles et les femmes en portent un lourd fardeau. Les femmes, dans cette région, meurent beaucoup plus pendant la grossesse et l’accouchement que dans d’autres parties du monde. En 15 ans, entre 1990 et 2005, la mortalité maternelle en Afrique Sub-saharienne a peu baissé.1 A l’opposé, la mortalité maternelle en Afrique du Nord a baissé de plus d’un tiers durant la même période.2 Elle est la cause principale de la mortalité des filles et femmes entre 10–24 ans.3 Avec des besoins non satisfaits, notamment en contraception, l’Afrique possède aussi un record inégalé des grossesses non-désirées et le taux le plus élevé de grossesses à risque, une cause majeure de mortalité maternelle.4
Recrutement et formation de professionnels médicaux, notamment des ‘prestataires de niveau intermédiaire’, pour fournir une gamme variée de services en santé reproductive, y compris les avortements sans risque.
L’usage de méthodes modernes de planification familiale a augmenté dans le monde en développement, mais demeure très bas en Afrique
Effectuer une recherche opérationnelle pour soutenir les actions basées sur les faits, et un suivi-évaluation efficace.
Manque aggravé de professionnels formés en santé maternelle et reproductive, notamment pour fournir des soins liés à l’avortement sans risque. Les systèmes de santé sont confrontés à de grands défis en matière de recrutement, de formation, de motivation et de rétention du personnel.
Connaitre et répondre aux besoins spécifiques des adolescents et des jeunes en santé sexuelle et reproductive.
Af
Décidés à agir, les dirigeants africains ont ratifié le Plan d’Action de Maputo-un plan opérationnel pour offrir les services essentiels. Qu’a-t-il été accompli à ce jour ?
Renforcer l’approvisionnement des produits de santé de la reproduction.
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La santé sexuelle et reproductive en Afrique reste une tragédie qui n’a pas lieu d’être dans l’histoire moderne. Les complications liées à la grossesse et à l’accouchement, les avortements à risque, l’épidémie de VIH, les autres maladies sexuellement transmissibles et les cancers reproductifs sont d’incroyables menaces pour la vie et le bien-être des femmes, des hommes et des jeunes.
Promouvoir la coopération inter africaine et sud-sud pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des objectifs de la CIPD.
Les chaines d’approvisionnement n’arrivent pas à garantir la sécurité contraceptive. Jusqu’à 40 pour cent des cas de mortalité maternelle pourraient être évités grâce aux contraceptifs modernes.
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Agissez maintenant pour améliorer la santé sexuelle et reproductive en Afrique
Repositionner le planning familial au centre des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), des stratégies nationales de santé et de réduction de la pauvreté.
Af
Le Plan d’Action de Maputo:
Multiplier les services dans des zones négligées pour améliorer l’équité dans l’accès aux services (par exemple, dans les zones rurales et parmi les pauvres en zones urbaines).
L’avortement à risques
Source: Singh S, Wulf D, Hussain R, Bankole A and G Sedgh (2009) Abortion Worldwide: A Decade of Uneven Progress. New York: Guttmacher Institute.
Comment le Plan d’Action de Maputo a-t-il été mis en œuvre? Certains gouvernements ont inclus le Plan d’Action de Maputo dans leur stratégie de santé. Au moins 83 pour cent des pays8 ont formulé ou révisé les politiques, stratégies, plans, programmes et/ ou documents de projets nationaux pour aligner leur secteur de santé avec le Plan d’Action de Maputo depuis son adoption, et plus de 30 pays africains ont développé des Feuilles de Route pour
Promouvoir la participation des leaders communautaires et religieux, des éducateurs, des prestataires de santé, de la famille entière, surtout des hommes, dans les interventions sur les droits et la santé sexuelle et reproductive.
L’inégalité des genres réduit l’accès des femmes aux services de santé reproductive et l’utilisation de la contraception, conduisant à des grossesses non-désirées, à des avortements à risque, à la mauvaise santé reproductive et à la mortalité. L’inégalité des genres est aussi fortement associée à la violence basée sur le genre.
Assurer l’engagement et la participation de la communauté, de toute la famille et des hommes dans les interventions en santé sexuelle et reproductive.
Investir dans les programmes spécifiquement conçus pour accroitre les choix offerts aux filles et aux femmes pour que celles-ci puissent exercer leurs droits et devenir membres à part entière de la société.
la Santé Maternelle et Néonatale.9 Ces Feuilles de Route sont des résultats clés du Plan d’Action de Maputo et forment l’élément central de tout plan national de santé reproductive, essentiel dans le cadre du plan national de santé. Cependant, bien que les politiques et stratégies du Plan d’Action de Maputo aient été mises en action, la réallocation des ressources ou la mobilisation de financements additionnels nécessaires pour exécuter les Feuilles de Route pour la Santé Maternelle et Néonatale n’ont pas suivi dans la plupart des pays. Il s’agit là d’un problème majeur. Moins de 10 pour cent des pays ont mobilisé au moins 50 pour cent des ressources nécessaires pour exécuter le Plan d’Action de Maputo. La nécessité d’un meilleur engagement et d’une priorisation par les gouvernements nationaux s’impose pour obtenir des améliorations à long terme. En effet, là où les gouvernements ont augmenté leurs investissements dans la santé sexuelle et reproductive, l’accès des populations aux services, aux produits et aux programmes est notoire, et leur santé et leur bien-être s’en trouvent considérablement améliorés. Afin d’engager la société civile dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Maputo, en janvier 2007, la Région Afrique de l’IPPF a mobilisé les organisations de la société civile africaine (OSC) et les média. Le dialogue et les négociations ont conduit à l’élaboration de plans d’action nationaux des OSC et des médias. Ce travail a été fait en collaboration avec les Communautés Economiques Régionales, telles que la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Organisation ouest Africaine de la Santé ainsi que la Commission Economique pour l’Afrique.
Moins de 10 pour cent des pays ont mobilisé au moins 50 pour cent des ressources requises pour exécuter le Plan d’Action de Maputo
Progrès vers la réalisation de L’OMD 5, améliorer la santé maternelle Cible
Afrique subsaharienne 1990
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Afrique du Nord 1990
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Pays en développement
% de changement
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% de changement
OMD 5a Réduire de trois quart le taux de mortalité maternelle d’ici 2015 Le taux de mortalité maternelle par 100.000 naissances vivantes Accouchements assistés par du personnel de santé qualifié (%)
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OMD 5b Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015 Femmes adolescentes (âgées entre 15–19 ans) qui ont commencé à enfanter (%)
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Indisponible
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Sources: United Nations (2009) Millennium Development Goals Report 2009. UN: New York. Sedgh G, Hussain R, Bankole A and S. Singh. (2007) Women with an Unmet Need for Contraception in Developing Countries and Their Reasons for Not Using a Method. New York: Guttmacher Institute. Data is based on 29 countries in sub-Saharan Africa. Occasional Report No. 37, Singh S, Darroch JE, Ashford LS and M Vlassof (2009) Adding It Up: The costs and benefits of investing in family planning and maternal and newborn health. New York: Guttmacher and UNFPA.
Le choix ouvre sur un monde de possibilités
Ghana
Sénégal
Tanzanie
« Les jeunes femmes démunies sont celles qui sont le plus à risque d’une grossesse non désirée et qui ont recours à des services [d’avortement] à risques et en subissent les conséquences. »
« Malgré des résultats positifs atteints grâce à nos efforts communs, il reste beaucoup à faire. Nous, africains, devons à présent aller au-delà de ces avances conceptuelles et investir nos efforts dans les projets prioritaires identifiés. »
« Avoir dans ce pays une ligne budgétaire pour la santé sexuelle et reproductive est très positif pour nous. Cependant, même s’il y a une ligne budgétaire pour des contraceptifs, les fonds sont rarement disponibles quand nous en avons besoin. »
David Kansuk, Chef Tribal de Nalerigu et assistant médical à l’Association Ghanéenne de Planification Familiale
Paul Badji, représentant permanent des Nations Unies au Sénégal
Uzazi na Malezi Bora (UMATI), Association membre de l’IPPF
Le Sénégal fait face à une multitude de barrières culturelles et géographiques lorsqu’il s’agit de la santé sexuelle et reproductive. C’est une société islamique et socialement conservatrice dans laquelle les gens sont réticents, voir opposés à la contraception, ce qui explique une prévalence contraceptive basse.
Malgré une hausse dans la prévalence contraceptive et un taux de couverture prénatal élevé, la Tanzanie est considérée comme étant un des pays à haut risque en matière de santé sexuelle et reproductive des femmes.
Au cours des dernières années, le Ghana a démontré un engagement solide pour la santé sexuelle et reproductive. En augmentant l’accès des femmes aux services ainsi que leurs choix, le Ghana a considérablement réduit la mortalité maternelle et le pays a adopté des cadres politiques solides en faveur de la santé de la reproduction. Le sous-effectif en personnel de santé, tant en nombre global qu’en nombre de personnel formé pour fournir des services de santé reproductive de haute qualité, reste un défi. Le Ghana ne réalisera ses objectifs de développement, dont ceux lies à la santé, qu’avec de meilleurs investissements et en s’attachant à mettre en œuvre les politiques existantes.
Progrès vers la réalisation de L’OMD 5
% de changement
Le taux de mortalité maternelle (le nombre de décès par 100.000 naissances vivantes)
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Problèmes dans la pratique
Exécution de Maputo
La constitution du Ghana garantit la protection de la santé maternelle, incluant les soins spéciaux aux mères avant et après l’accouchement, octroie un congé rémunéré aux mères durant cette période et prévoit des crèches pour les enfants de moins de cinq ans pour que les mères puissent s’épanouir pleinement. En avril 2008, le Gouvernement du Ghana a déclaré la mortalité maternelle désastre national. La santé reproductive et le planning familial sont considérés comme des programmes spéciaux et ne sont pas inclus dans le dispositif des soins de base.
Le Gouvernement a introduit des soins gratuits de santé maternelle (juillet 2008). Dorénavant, toutes les femmes enceintes peuvent obtenir des services gratuits pour l’accouchement, les soins pré et post natals et des soins obstétriques d’urgence. 50,924 femmes se sont enregistrées pour avoir accès aux services gratuits 18 jours après le commencement du programme.
La Feuille de Route pour Repositionner le Planning Familial (2006–2010) considère l’accès à la contraception comme une pièce maîtresse pour l’atteinte des OMD.
En 2009, le Gouvernement a dépensé US$800 000 pour des contraceptifs, sur la base des recommandations du Comité Inter Agence de Coordination pour la Sécurité Contraceptive. Le gouvernement a alloué des fonds lorsque celuici a compris que le planning familial est crucial pour l’atteinte des OMD et d’autres objectifs de développement importants.
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2 Ibid. 3 Patton GC, Coffey C, Sawyer SM, Viner RM, Haller DM, Bose K, Vos T, Ferguson J and CD Mathers (2009) Global patterns of mortality in young
Politiques positives
Le Plan National de Santé (2009–2018) donne la priorité à la santé reproductive.
Stratégie nationale sur la santé des adolescents et des jeunes (2007)
Une Feuille de Route pour accélérer la réduction de la mortalité et la morbidité maternelle et infantile (2006–2015)
Stratégie nationale pour l’égalité et l’équité du genre (2005–2015)
Programme National sur la Planification familiale (1991) incluant des politiques, protocoles et directives pour repositionner le planning familial.
Problèmes dans la pratique
Les points de prestation de service publics connaissent souvent des pénuries de stock de contraceptifs dus aux financements limités et aux lenteurs procédurières.
Exécution de Maputo
Le gouvernement a augmenté le budget pour les produits contraceptifs de 46 million de francs CFA (US$93.671) en 2006 à 100 million de francs CFA (US$203.633) en 2007.16
Les groupes vulnérables, travailleurs du sexe inclus, font face à des obstacles majeurs dans l’accès aux services et produits de planification familiale.
Le Programme national de planning familial a fait des efforts pour dispenser des services de SSR à certains groupes vulnérables, dont les travailleurs du sexe.
Les jeunes manquent d’accès à l’information, à l’éducation et à la formation professionnelle qui leur permettraient de développer une carrière et des moyens de subsistance, ainsi qu’accéder à des services complets de santé sexuelle et reproductive, éducation sexuelle comprise.
La violence basée sur le genre, qui inclut des pratiques traditionnelles dangereuses telles que les mutilations génitales féminines, est répandue, particulièrement dans les zones rurales.
Le Ministère de la Santé a intégré la santé sexuelle et reproductive des adolescents dans la prestation des services de santé et des politiques de la santé.
Le Programme National de Planification Familiale a exécuté des programmes visant à s’attaquer à la violence basée sur le genre.
Le Ministère est également en train de mettre sur pied des installations spéciales dans chaque région dans lesquelles les jeunes pourront se former, utiliser l’Internet et accéder aux services de santé sexuelle et reproductive.17
De plus, le Ministère des Affaires Familiales travaille avec les chefs de villages pour éradiquer cette pratique.
7 UNICEF (2009) State of the World’s Children Report on Maternal and Newborn Health.
GSS, GHS, and ICF Macro. Maternal mortality indicator only: UNFPA and Population Reference Bureau (2005) Country Profiles for Population and
8 Ca rapport a examiné les données de 30 des 45 pays africains.
Reproductive Health: Policy Developments and Indicators 2005. New York:
9 African Population and Health Research Centre (2009) Status Report on the
UNFPA and PRB. 12 Ghana Statistical Service, Ghana Health Service, and ICF Macro (2009)
September 12, 2009.
for CSO Action in Promoting Sexual and Reproductive Health and Rights in
Ghana Demographic and Health Survey 2008: Key Findings. Calverton,
sub-Saharan Africa. Nairobi: APHRC.
health. New York: Guttmacher and UNFPA. 5 UNAIDS (2009) 2008 Report on the global AIDS epidemic. Geneva: UNAIDS. 6 OECD (2009) Issue focus 9: Gender.
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Couverture de soins prénatals, au moins une visite (%)
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Besoins non satisfaits en planning familial (parmi les femmes mariées entre 15–49 ans) %
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Sources: pour les données de 1991 à 1992, se reporter à la référence 18 ; pour les données les plus récentes se reporter à la référence 19.
Politiques positives
La politique sur la santé sexuelle et reproductive (2005–2010) met l’accent sur les besoins non satisfaits en planning familial. La Liste des Médicaments Essentiels (2007) inclut la contraception orale. Dispositif National pour les Interventions Essentielles en Santé Reproductive et infantile.
La Feuille de Route pour la Santé Maternelle, des Nouveaux nés et Infantile (2007) inclut des demandes pour plus de fonds et de disponibilité en contraceptifs.
La santé reproductive et infantile est une des cinq composantes principales du Dispositif National de la Santé Essentielle et inclut des services complets de planning familial ainsi que des produits, de l’éducation et des conseils en santé reproductive.
Le Second Plan Stratégique du Secteur de Santé (2003–08) exprime le besoin d’avoir un approvisionnement constant en contraceptifs.
Problèmes dans la pratique
Le financement pour l’approvisionnement en produits de santé reproductive est insuffisant pour pouvoir fournir des contraceptifs à toutes les femmes qui en expriment le désir.
Les systèmes nationaux de logistique et de distribution sont mal gérés, ce qui conduit à de fréquentes pénuries de stocks de contraceptifs et de médicaments dans les points de prestation de services.
Exécution de Maputo
En 2009, le Gouvernement de la Tanzanie a annoncé une augmentation de 2,65 million de dollars à 7,26 million de dollars pour le planning familial pour l’année fiscale de 2009/10.
Au niveau régional, les réseaux de la société civile sont maintenant des organismes de surveillance des systèmes logistiques et de distribution.
Au sein du ministère de la santé, la section de la santé reproductive et infantile est à un niveau inférieur dans la hiérarchie comparativement à d’autres.20
Qui sommes-nous?
Implementation of the Maputo Plan of Action: Opportunities and Challenges
costs and benefits of investing in family planning and maternal and newborn
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Femmes adolescentes (âgées entre 15–19 ans) qui ont commencé à enfanter (%)
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Le droit pénal rend illégale la violence sexuelle, domestique et basée sur le genre, dont les mutilations génitales (1999)
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L’Observatoire National sur les Droits de la Femme est une initiative ayant comme but de renforcer l’environnement juridique pour l’autonomisation des femmes.
Législation sur la Santé Reproductive (2005)
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1991/92 Données récentes
Sources: pour les données de 1992 à 1993, se reporter à la référence 14 ; pour les données les plus récentes se reporter à la référence 15.
Pour la première fois, les services de santé du Ghana situés dans les régions du nord et de l’ouest du pays se procurent des contraceptifs.
people: a systemic analysis of population health data. The Lancet, vol 374, 4 Singh S, Darroch JE, Ashford LS and M Vlassof (2009) Adding It Up: The
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Taux de prévalence contraceptive pour les femmes mariées entre 15–49 ans, méthode moderne (%)
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Références 1 OECD (2009) Issue focus 9: Gender.
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1991/92 Données récentes
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1992/93 Données récentes
La faible capacité des responsables chargés des achats.
En décembre 2009, Le Programme National de Médicaments du Ghana a inclus huit nouvelles méthodes contraceptives sur la liste nationale des médicaments essentiels. Les centres publics doivent maintenant se procurer ces méthodes contraceptives pour ainsi pouvoir fournir plus de choix contraceptifs aux clients.
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% de changement
Le taux de mortalité maternelle (le nombre de décès par 100.000 naissances vivantes)
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Couverture de soins prénatals, au moins une visite (%)
Les contraceptifs ne sont pas inclus dans la chaine de distribution des services de santé du Ghana.
Manque de choix des méthodes contraceptives au niveau des dispensaires publiques. Ceci conduit à la non utilisation de méthodes contraceptives et aux besoins non satisfaits en planning familial.
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1992/93 Données récentes
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Le Programme de Travail du Secteur de Santé (2007–2011) met en exergue l’importance vitale du planning familial et de la sécurité contraceptive.
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Progrès vers la réalisation de L’OMD 5
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Femmes adolescentes (âgées entre 15–19 ans) qui ont commencé à enfanter (%)
Stratégie de Sécurité Contraceptive (2004–2010) Le planning familial est exclu du régime d’assurance national de santé, en partie dû à la fausse idée que le planning familial est offert gratuitement au sein des cliniques du secteur publique.13
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1992/93 Données récentes
Sources: pour les données de 1990 à 1993, se reporter à la référence 11 ; pour les données les plus récentes se reporter à la référence 12.
Politiques positives
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Taux de prévalence contraceptive pour les femmes mariées entre 15–49 ans, méthode moderne (%)
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Besoins non satisfaits en planning familial (parmi les femmes mariées entre 15–49 ans) %
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Accouchements assistés par du personnel de santé qualifié (%)
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Femmes adolescentes (âgées entre 15–19 ans) qui ont commencé à enfanter (%)
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Taux de prévalence contraceptive pour les femmes mariées entre 15–49 ans, méthode moderne (%)
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Le taux de mortalité maternelle (le nombre de décès par 100.000 naissances vivantes)
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Progrès vers la réalisation de L’OMD 5
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Accouchements assistés par du personnel de santé qualifié (%)
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Pour pouvoir faire face à une hausse rapide de la croissance de la population, en grande partie rurale, et à un besoin non satisfait considérable en contraception, la Tanzanie doit allouer davantage de ressources domestiques et mettre en place des services de santé sexuelle et reproductive de manière urgente. Le pays a traditionnellement dépendu des bailleurs de fonds pour financer et gérer la contraception. Or dans un nouveau contexte de responsabilisation de l’état et d’attention et de priorité croissante données au renforcement des systèmes de santé, la Tanzanie a besoin de développer des compétences nationales dans son propre système de santé pour prendre en charge les préoccupations liées à la santé sexuelle et reproductive et fournir des services efficaces.
Cependant, le gouvernement du Sénégal travaille à changer les choses, en s’attaquant à l’inégalité des genres, aux mutilations génitales féminines et travaille à réduire les disparités entre les zones urbaines et rurales. Le système de santé décentralisé du Sénégal devrait permettre une plus grande flexibilité dans l’adaptation des services et des programmes pour les populations locales, pour des raisons de carence en ressources humaines et infrastructures. Un suivi-évaluation continu est nécessaire pour s’assurer que les services de santé sexuelle et reproductive ne soient pas négligés.
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L’IPPF est un prestataire mondial de services de santé sexuelle et reproductive et l’un des premiers défenseurs de la santé et des droits en matière de sexualité et de reproduction pour tous. C‘est un mouvement d’organisations nationales oeuvrant avec et pour les communautés et les individus. L’IPPF oeuvre pour un monde où hommes, femmes et jeunes gens ont le contrôle de leur corps et donc de leur destinée. Un monde où ils sont libres de devenir parents ou non; libres de décider du nombre de leurs enfants et de l’espacement des naissances ; libres d’avoir une vie sexuelle saine sans les conséquences d’une grossesse non désirée ni de maladies sexuellement transmissibles, y compris le VIH. Un monde où la distinction Homme/Femme, ou la sexualité, ne sont plus source d’inégalité ou de stigmatisation. L’IPPF ne reculera pas et fera tout en son possible pour préserver ces choix et ces droits à l’intention des générations futures.
Publié en mai 2010 par l’International Planned Parenthod Federation
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2010 4 Sarah Shaw – Tanzanie 2007
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