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ziya azazi loreta juodkaite claudio bettinelli
NERGY
PETITE HISTOIRE DE L’ÉNERGIE
UNE PRODUCTION ART MODERNE
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ziya azazi loreta juodkaite claudio bettinelli
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PETITE HISTOIRE DE L’ÉNERGIE Pour un danseur, une danseuse un percussionniste, sons fixés et vidéo Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Lavoisier) Le projet est né de l’idée obstinée de rechercher toutes les possibilités de transformer l’énergie générée par la puissance et la répétition des mouvements de la danse. L’énergie naît du mouvement. Le derviche canalise les forces cosmiques, il est en résonance avec le mouvement primordial de tout ce qui est en mouvement, planètes comme atomes. Energy réunit deux danseurs, Ziya Azazi et Loreta Juodkaite dont la pratique de la danse derviche est basée sur l’expérimentation du tournoiement qui amène leurs corps à leurs limites, et un musicien, Claudio Bettinelli qui procède à des expérimentations musicales autour d’un étrange instrument, le theremin. A la manière des savants des débuts de la révolution énergétique, les trois artistes s’attaquent à la merveilleuse alchimie qui transforme le mouvement en lumière, la chaleur en musique. Mise en relation du déplacement et du son, production d’énergie, magie des sons déformés, maîtrise du tournoiement vertigineux, flashes, explosions… Tout cela sans autre générateur que celui des corps. Le danseur devient musicien dans son tourbillon, le percussionniste est avalé par le Charybde des cercles vertigineux.
Le theremin* amplifie, attire, rejette les danseurs qui le frôlent, le caressent, le provoquent. Les danseurs s’entrechoquent, se mêlent, se défont, à la manière de charges électriques, tantôt en phase, tantôt opposées dans un environnement sonore magique et familier à la fois. La qualité de l’énergie produite, la maîtrise imparfaite de l’intensité, la lumière saccadée et hachurée qui en résulte n’est pas sans évoquer les débuts du cinématographe, en particulier les premiers films de Méliès. Des instruments vieux d’un siècle accompagnent les plus récentes technologies, ils transforment les acteurs en générateurs, pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles. Un spectacle plein d’énergie !
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le theremin*
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Ziya Azazi, chorégraphie et danse Loreta Juodkaite, danse Claudio Bettinelli, scénographie sonore François Sales, images vidéo Lutz Deppe, lumières Isin Onol, concept et dramaturgie, Peter Leitner, machineries d’énergie douce production art moderne coproduction Théâtre Liberté - Toulon
* Ancêtre de la musique électronique, inventé peu après la révolution russe de 1917 par Léon Theremin, cet instrument produit des sons à mi-chemin entre la voix humaine et la scie musicale, qui se modifient en fonction des déplacements des personnes ou des objets autour de lui. Pour la petite histoire, Lénine, enthousiasmé par cette invention apprit à en jouer, en commanda six cents et envoya son inventeur en tournée mondiale pour démontrer la supériorité de la technologie soviétique. Plus tragique, Theremin, de retour en Russie en 1938 pour échapper au fisc américain, fut déporté et enfin réhabilité en 1956. Varese et Martinu ont utilisé cet instrument dans certaines de leurs compositions.
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ZIYA AZAZI, danse & chorégraphie Ziya Azazi tourne, tourbillonne sans cesse en quête de la joie et de l’extase. Ce danseur et chorégraphe d’Antioche, a commencé par la danse contemporaine et la gymnastique acrobatique avant de se ressourcer auprès des derviches anatoliens. Il a inventé un concept et des spectacles, véritables lieux de progression de l’âme et un vocabulaire chorégraphique personnel et unique. Né en 1969 à Antioche dans le sud de la Turquie, Ziya Azazi a effectué ses étudesd’ingénieur à Istanbul. C’est dans cette ville qu’il découvre d’abord le monde de la gymnastique acrobatique puis celui de la danse. Il commence ses premiers travaux chorégraphiques au Théâtre d’Etat d’Istanbul. En 1994 il s’installe à Vienne/Autriche et participe à de multiples festivals en travaillant avec différentes compagnies. Lors du festival de danse ’Sommertanzwochen’ de Vienne il obtient une bourse européenne de danceweb avec une mention du jury l’honorant comme le danseur le plus remarquable de l’année 1999 en Autriche pour sa performance en solo Unterwegs Tabula Rasa. Entre 2000-2002 Ziya Azazi est engagé par l’Opéra de Vienne, par le Theaterhaus de Stuttgart et par le Grand Théâtre de Genève. Depuis 1999, il se consacre à la danse traditionnelle des derviches tourneurs. Dans sa recherche des limites physiques et mentales, il a créé plusieurs interprétations en solo sur la trame du rituel soufi, recherchant une synthèse avec la danse contemporaine occidentale Work in progress I & II. En tant que derviche tourneur traditionnel il a collaboré avec le DJ Mercan Dede. Ziya Azazi a collaboré avec des artistes de renommée internationale comme Ismael Ivo ou Jan Fabre... Depuis dix ans il se consacre à la danse traditionnelle soufie et a créé plusieurs oeuvres en solo en s’inspirant de cette danse rituelle, comme Dervish in Progress ou ‘Azab recherchant une synthèse avec la danse contemporaine occidentale. Sa pièce Dervish, qui est une intégration de ces deux soli, connaît un très grand succès dans le monde entier. En collaboration avec le trompettiste jazz Serge Adam il a créé Icons (2007 au festival des 38e Rugissants/Grenoble) une pièce qui s’inscrit dans l’exploration des formes et sons inédites. Récemment Ziya Azazi a travaillé, lors d’une résidence à Royaumont, avec le compositeur Zad Moultaka sur les thèmes qui leur sont communs :‘déplacer’ les pratiques traditionnelles musicalement ou dans la danse, afin de les traduire dans une création contemporaine. (Création de Déplacé le 4 octobre 2008 à la Fondation Royaumont). Ziya Azazi anime de nombreux ateliers ouvert à tout public, où il explore la danse contemporaine occidentale et la danse rituelle soufi. Ce sont toujours les mêmes questionnements dont semble se soucier Ziya Azazi. Il a choisi la danse comme langage pour découvrir son centre, se déplacer dans le monde afin de trouver sa vérité, la vérité cachée qui se dévoile peu à peu sur le chemin de la danse, en suivant la lignée des mystiques d’Anatolie, en dépassant les frontières de cette tradition ancestrale. Le corps de Ziya Azazi parle un langage clair : l’homme cherche l’absolu, la vérité, le sens de l’être. Cependant il doit passer par plusieurs étapes comme la peur, les confusions, l’ignorance…Le chemin que Ziya Azazi a choisi est celui de la joie et de la répétition, du tournoiement jusqu’à l’extase. Son corps devient un médium pour déployer une magie, une pureté mais aussi une solitude profondément humaine. Comme le dit l’artiste lui-même : « Je m’oublie et je deviens un miroir. Je me vide et je me nettoie. »
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CLAUDIO BETTINELLI, percussions Percussionniste, soliste, membre de l’ensemble orchestral contemporain de Lyon. Il crée la pièce Polyphem pour percussion seule le 24 novembre 2007 à l’Hexagone Meylan (Grenoble) dans le cadre du Festival 38e Rugissants et de l’événement "Polyphem", guerre et création, conçu par le compositeur Zad Moultaka. C’est le début d’une collaboration artistique féconde. Il crée ainsi en 2008 la version percussion et bande son de NON, en hommage à Samir Kassir à Royaumont puis l’Autre rive en juillet 2009 au festival d’Avignon (Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon). Claudio Bettinelli naît en 1976 à Livourne, port toscan sur la mer tyrhénienne. Son père saxophoniste invite très tôt ses enfants à apprendre la musique. A six ans le jeune Claudio choisit la "batterie". Une forte envie de taper. Au fil des ans, des expériences, des professeurs - notamment Giannino Ferrari, timbalier de l’orchestre de Florence et Jonathan Faralli -, il découvrira le monde de la percussion du XXe siècle, la richesse de son instrumentarium, les infinis possibles du son. Il part à Lyon et obtient en 2002 son certificat d’études supérieures du CNSMD (classe de Jean Geoffroy). Sa démarche créatrice incite le jury à lui décerner une mention spéciale “originalité du programme” puis il reçoit un prix spécial “originalité des instruments” au concours international de percussions de Genève. Très ouvert musicalement, il aime vivre des expériences fortes et diversifiées, touchant aussi bien la musique classique que la musique contemporaine, le théâtre musical, l’improvisation, la musique assistée par ordinateur et tout ce qui suscite un travail de recherche instrumentale : détournement d’objets, recyclage, récupération du quotidien et qui met en jeu le corps. Il collabore ainsi avec des danseurs et des comédiens. Son goût pour la création et le risque le fait apprécier par les compositeurs vivants. Fondateur du "Trio de Bubar", trio de percussions invité entre autres aux Festivals "Fruits de Mhère" par Jacques Didonato, "Ecouter Voir", "Collinarea" (Italie), Tblissi (Georgie) et IPEW (Croatie), il a travaillé avec le centre "Tempo reale" fondé par Luciano Berio, l’Orchestre National de Lyon, l’Opéra national de Lyon, l’Ensemble Orchestral Contemporain, l’ensemble Odyssée, et participé pendant trois ans au Festival Ubs de Verbier (Suisse).
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LORETA JUODKAITE, danse Belle et entêtante, d’une immense force dans le mouvement, elle parait enfermée dans un monde étrange qui serait fait d’énergie pure. Muscles bandés, elle frappe le sol des poings et des pieds, éclaire les ténèbres, déchaîne les éléments, puis revient à l’essentiel, à la matière des origines. Ses chorégraphies ont défrayé la chronique. Inclassable, elle n’appartient à aucune école et peut s’intégrer à toutes les modes. Elle s’accroche à la matrice de la terre en même temps qu’elle la déchire, elle éclipse ses partenaires, on ne voit qu’elle sur la scène, qui nous emporte dans son tourbillon farouche. Femme des âges premiers, déesse, prophétesse, un feu brûlant surgit, venu du nord des univers glacés.` Loreta Juodkaite vit en Lituanie. Elle est née à Vilnius en 1977. Chorégraphe, danseuse et professeure de danse, elle se produit sur scène depuis 2006. Elle a été unanimement immédiatement reconnue, aussi bien par les critiques que par le public. Ses créations ont été présentées en Lituanie et également en France, Allemagne, Grande-Bretagne, Ukraine, Russie… Elle donné également des cours de yoga, de ballet et de danse contemporaine dans plusieurs capitales européennes. Parallèlement à son travail personnel, elle collabore avec de nombreux chorégraphes et metteurs en scène tels Valentinas Masalskis (‘Salamandra’s dream’), Thomas lebrun (‘Do this, don’t do that’) ou Rachid Ouramdane (‘Des témoins ordinaires’). Elle travaille depuis quelques mois avec Ziya Azazi. C’est leur passion commune pour le tournoiement qui les a rapprochés. La première étape de cette collaboration prometteuse se situe à Draguignan au mois d’avril où sera interprétée la nouvelle version de la pièce ‘Icons’, (chorégraphie Z. Azazi, musique Serge Adam), en collaboration et avec la présence sur scène du percussionniste Claudio Bettinelli.
LUTZ DEPPE, création lumière Lutz Deppe a travaillé comme photographe pour plusieurs maisons d’édition et labels phonographiques. Depuis 1995, il se consacre à la lumière. Il a réalisé les éclairages du film de Suzanne Linke Maerkis Landschaften et a été l’assistant de Jean Kalman. Il travaille avec de nombreuses compagnies de danse, metteurs en scène et compositeurs. Il a notamment collaboré avec Christopher Alden Robert Wilson, Philippe Blanchard, Felix Bürkle, Marguerite Doulon, Yoshi Yoida… Il enseigne depuis 2010 à la Haute Ecole Ernst Bresch de Berlin pour la mise en scène. Pour Ziya Azazi, il a créé les éclairages de la pièce Icons. Il le suit dans ses tournées tout autour du monde.
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Contact art moderne 63, rue Consolat - 13001 Marseille-France tel +33 (0) 495 043 028 - +33 (0) 684 34 78 44 artmoderne-production@wanadoo.fr- www.artmoderneprod.com