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Le culte des Saints

Le culte des Saints

Selon Athanase, la renommée d’Antoine est si grande qu’elle s’étend « jusqu’en Espagne et en Gaule, jusqu’à Rome et en Afrique » dès le IIIe siècle.

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À la fin du XIe siècle, les reliques du célèbre ermite arrivent en Dauphiné. Une dévotion durable s’instaure en Occident.

Saint guérisseur, il est avec saint Roch et saint Sébastien, l’un des saints auxiliaires les plus sollicités. Il préserve du mal des Ardents, de la peste, de la syphilis et de la mort subite, mais aussi de nombreuses maladies de peau ou d’épizooties chez les animaux.

Des artisans, des marchands réunis en corporations se placent sous sa protection dès le XIIIe siècle, tels les tanneurs, les vanniers, les bouchers, les potiers, les arquebusiers.

Modèles de sainteté absolue, les saints favorisent à travers la dévotion qu’ils suscitent la naissance d’une liturgie appropriée et la construction d’édifices ou de lieux placés sous leur vocable.

(Ainsi en est-il de l’abbaye de Saint-Antoine.)

© Département de l’Isère / Denis Vinçon

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