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MON PREMIER VIRTUAL STORE
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MON PREMIER VIRTUAL STORE PRINTEMPS !
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Par Thibault Roy C’est au tour de l’enseigne Printemps de se lancer dans l’univers du web3, mais aussi des NFT. A l’occasion de la refonte de son nouveau site, Printemps a fait appel à l’agence USERADGENTS pour imaginer son tout premier magasin en 3D – une expérience de shopping virtuelle et immersive inspirée du Printemps Haussmann. Tout en déambulant au beau milieu de compositions florales et luxuriantes au cœur de Paris, les visiteurs vont pouvoir découvrir une sélection exclusive de 30 NFT. En plus de proposer une expérience virtuelle qui se veut tout droit sortie d’un rêve, Printemps va réaliser un tirage au sort parmi 30 acheteurs de la boutique virtuelle pour tenter de leur faire gagner une œuvre digitale réalisée par l’artiste peintre Romain Froquet. Au total, 30 NFT « Evolution » – inspirés de la saison dans laquelle nous venons d’entrer – seront envoyés aux gagnants sur le wallet Arianee (blockchain Polygon), partenaire du Printemps et spécialisé dans la traçabilité de produits de luxe. Un ultime tirage au sort déterminera parmi les 30 détenteurs de NFT qui remportera la toile originale de Romain Froquet, intitulée « Gesture ». De cette manière, l’enseigne réussit à promouvoir son magasin virtuel en misant sur une DA onirique – voire féérique – tout en surfant sur l’une des tendances les plus en vogue dans le monde de l’art : les NFT et le crypto-art. D’ailleurs, le Printemps Lille propose depuis fin avril une exposition au 3ème étage de son magasin, en partenariat avec Acid Gallery. Vous y trouverez une exposition de nombreux avatars vintage, les Pictomatos, sous forme de NFT. Une expo à ne pas manquer !
/ La marque s’inscrit en prime dans une démarche durable étant donné que chaque pièce est le fruit d’une fabrication irréprochable et de matériaux écologiques, recyclés ou upcyclés. Confectionnés en Italie, les sweat-shirts et joggings sont conçus en coton biologique ultra-cosy tandis que, de leur côté, les doudounes extra larges vous procureront confort et chaleur grâce à un nylon technique garni de rembourrage recyclé.
39, 45 RUE NATIONALE, LILLE
03 20 63 62 00 - WWW.PRINTEMPSFRANCE.COM Suivez-nous sur Instagram @Printempslille
UNTIL THE NIGHT IS OVER, LA NOUVELLE MARQUE TENDANCE
En réunissant artistes digitaux et marques de streetstyle, la marque Until the Night is Over donne naissance à des collaborations exclusives à l’esthétique plurielle, résolument moderne. La première capsule est signée d’un trio formé par les labels New Era, Chrome et Khris Joy, respectivement renommés pour leurs casquettes iconiques, leurs sacs imperméables et leurs doudounes surdimensionnées. Pour U.N.O. (acronyme de Until the Night is Over), ces trois griffes cultes ont articulé leurs graphismes et leurs coloris vibrants autour des travaux figuratifs ou plus abstraits de l’illustratrice digitale Beatrice Gasca, faisant d’elle la force harmonisatrice de cette collection. Pour mieux apposer sur cette garde-robe urbaine sa patte inimitable, l’artiste italienne a imaginé des patchs brodés interchangeables, tandis que les t-shirts, sweat-shirts et pantalons de jogging sont ponctués de patchs Velcro arborant des mots différents à moduler selon votre humeur du jour et... jusqu’au bout de la nuit. Agrémentés de cordons et autres lanières au style utilitaire résolument urbain, les vêtements et accessoires signés U.N.O. dessinent un vestiaire d’autant plus expressif qu’il est personnalisable, décontracté et dynamique. À chacun désormais de piocher dans ce dressing ce qui reflétera au mieux sa personnalité.
SHOPPING PERSONNALISÉ
Cultivez votre singularité et profitez des conseils personnalisés de nos experts mode Prenez rendez-vous à l'Espace Printemps Services de votre magasin Printemps Lille et sur printemps.com
L E P O R T R A I T D U M O I S
LE MONDE MERVEILLEUX DE JIGÉ
Par Thibault Roy Photographies Piergab Pichon
JULIEN GAQUÈRE, ALIAS JIGÉ, EST UN JEUNE ARTISTE ROUBAISIEN NÉ EN 1987. IL MAÎTRISE À LA PERFECTION LE DOODLE, CET ART SPONTANÉ AUQUEL IL S’ADONNE DEPUIS BIENTÔT 10 ANS. SON UNIVERS COLORÉ ET LOUFOQUE, FAIT D’ACCUMULATION DE PERSONNAGES FICTIFS, NOUS REPLONGE DANS L’INSOUCIANCE ET L’IMAGINAIRE DE L’ENFANCE. PORTRAIT.
/ L’artiste Roubaisien participera comme chaque année au salon Solid’Art, organisé par le Secours Populaire pour permettre aux enfants de partir en vacances. IJigé travaille également sur une exposition à Londres en septembre, dans le cadre de l’ouverture d’un concept store dédié au vin à Shoreditch. En fin d’année, il lancera son premier e-shop.
Bonjour Jigé. Peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours ? Je m’appelle Julien, j’ai 35 ans, je suis artiste plasticien. Il y a 5 ans, j’ai choisi de quitter mon job pour me consacrer à ma pratique artistique. Jusque là, je travaillais dans le commerce en passant mon temps libre à dessiner. Cette décision un peu folle a été un un tournant important et le début d’un alignement personnel et professionnel, sans contrainte ni cadre. Je me suis lancé de façon intuitive, les débuts étaient un peu anarchiques, je n’avais pas vraiment de repères. Puis avec le temps j’ai approfondi mon univers et eu la chance d’avoir le soutien de fidèles collectionneurs. J’ai réussi à établir progressivement une méthodologie de travail qui correspond à ma personnalité et me permet de ne pas me limiter artistiquement. Aujourd’hui je vis entre Roubaix et L’isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. Dans le Nord j’ai un atelier où je travaille des toiles grands formats à l’acrylique et au posca. Dans le Sud, je me consacre plutôt au dessin et à mes travaux de recherches. Depuis le début d’année j’expérimente des techniques plus traditionnelles comme l’aquarelle. Le TGV est devenu un troisième lieu de travail que j’apprécie beaucoup. J’y travaille au calme sur Ipad pour toutes les créations numériques et pour trouver de nouvelles palettes de couleurs.
Peux-tu expliquer à nos lecteurs ce qu’est le Doodle Art ? “Doodle” signifie en anglais “gribouillage”. C’est de l’écriture automatique sous forme de dessins exécutés de manière simplifiée et rapide. Je prends souvent en exemple le dessin que l’on fait sur un bout de papier lors d’une longue conversation téléphonique. Il y a un mouvement artistique qui se revendique “doodle art”. Même si mes débuts sont évidemment liés à cette esthétique, aujourd’hui je me sens assez éloigné du doodle. Je réfléchis longuement aux compositions et j’utilise des procédés mathématiques et des schémas pour structurer l’ensemble. Je travaille également la partie narrative pour les plus grands formats et consacre de plus en plus de temps à trouver l’équilibre des couleurs pour construire une harmonie qui fonctionne. Disons qu’au moment de dessiner, le tracé et l’intention première est assez spontanée, c’est ce qui reste du style doodle, mais mon approche générale n’a plus rien du gribouillage.
Quel est ton processus de création ? Des cahiers remplis de dessins, de notes, des mémos à gogo dans mon téléphone, des photos d’inspirations, des situations qui retiennent mon attention ou me font rire. Tout ça en continu, quotidiennement. Et un jour ça “POP”. Je travaille également sur des projets de commandes sur mesure, plus personnels. Dans ce cas, je rencontre les futurs acquéreurs, nous discutons d’eux, de leur famille, nous construisons le projet ensemble pour qu’il raconte une histoire qui fait écho à leur vécu. Avec tous ces éléments je compose une œuvre unique avec de nombreux détails cachés. Ce type de projets est toujours un défi car il faut que je me sente libre et libéré pour pouvoir créer correctement tout en respectant l’histoire qui m’est confiée.
Ton univers est coloré et régressif à la fois, faisant écho joyeusement à une enfance insouciante. Quel est le message que tu souhaites faire passer à travers tes dessins et tes œuvres ? J’ai eu une enfance heureuse, effectivement insouciante, j’ai toujours fait le “pitre”. Puis les nombreuses années passées dans le commerce à côtoyer une foule de personnes aux profils différents font de moi un observateur curieux du genre humain. Je crois que tous ces visages croisés trouvent une place aujourd’hui dans mes œuvres. Les expressions, les attitudes sont souvent un point de départ pour créer un univers graphique. Il n’y a pas de message à dénicher au-delà de la dérision que je porte sur les choses qui nous entourent.
Tu es papa d’une petite fille qui a 6 ans. Il vous arrive de dessiner ensemble ? Est-ce aussi pour toi une source d’inspiration ? Oui, il nous arrive de dessiner ensemble lorsqu’elle en a envie. Je ne la pousse pas à dessiner particulièrement. Mais il nous arrive de faire des “Feats” Zoé x Papa. Ce qui est bien quand tu as un enfant de cet âge là c’est de rester connecté avec ton enfant intérieur. J’ai des souvenirs qui ressurgissent. Je me souviens de ce que j’aimais quand j’avais son âge. On adore les livres de “Cherche et trouve”, hyper fouillis, pleins de détails.
/ Depuis sont atelier roubaisien, Jigé met en scène des représentations au style unique, abondant de personnages plus loufoques les uns que les autres. Associé à une pratique d’écriture automatique, chaque tableau est à lire comme un billet d’humeur. Jigé aime y glisser des petits messages pour y raconter une histoire, et ainsi jouer avec le regard du spectateurs pour y capturer de nouveaux étonnements. Parle-nous de cette collab avec Piergab Pichon et la construction de ce cube géant de 3x3m, décor qui a servi à réaliser l’édito mode et la couverture de ce numéro. C’est grâce à Issi Magazine que j’ai rencontré Pierre lors de ma participation à l’ouvrage collectif Coron[ART]virus, pendant le premier confinement. J’ai beaucoup aimé ses photos et lui mon univers. Nous avons collaboré à l’occasion d’un premier shooting il y a un an et demi pour le lancement d’une collection de vêtements éphémères que j’avais créée. Un jour il m’a montré une photo avec un fond entièrement coloré qui lui a beaucoup plu. J’ai demandé l’aide d’un ami compagnon charpentier pour réaliser un cube géant pouvant accueillir une balançoire, comme le souhaitait Pierre. Pendant plusieurs semaines j’ai dessiné et peint cette structure. Pierre a, quant à lui, réuni une équipe artistique motivée par ce projet et nous avons très vite pu réaliser ces photos incroyables et pour le moins enivrantes. J’ai hâte de retravailler avec lui, cela m’a permis de travailler sur des formats hors normes en se projetant dans une mise en scène originale.
Tess porte un foulard CHRISTINE LAURE, une combinaison ainsi que des baskets ZARA. Margaux porte un total look ZARA.
Margaux et Tess portent toutes les deux un total look ZARA
Tess porte un sweat à capuche crop top MONKI, un foulard CHRISTINE LAURE, un costume et des baskets ZARA. Margaux porte un total look ZARA.