LUXEMBOURG
JUIN 2008 / N°11
CASE CHOICE
LE GRAND DOSSIER
ACTUAL IT
Fortis
LuxConnect
Telindus PSF
À la trace p.18
Futur incubateur p.48
Sécurité d'abord p.71
LE GRAND DOSSIER INFRASTRUCTURE • Spécial Datacenter & Green IT
L'IT, partenaire du Business LE GRAND ENTRETIEN Michel Dauphin, Directeur des Systèmes d’Information et Technologie Luxembourg
FORTIS BANQUE LUXEMBOURG
EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50
: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P39
2 100000 002818
10703_FSC_UK_Parcel.indd 1
8/04/08 10:33:06
© Photography Raoul Somers
L’IT de l’avenir
est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet : www.itnews.lu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnews.lu Raphaël Henry Rédacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnews.lu Delphine Reuter Journaliste M. +352 691 99 78 87 delphine.reuter@itnews.lu Émilie Mounier Project Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnews.lu Géraldine Barbaut Project Manager M. +352 691 99 78 61 geraldine.barbaut@itnews.lu Aurélie Rebel Assistante de production aurelie.rebel@itnews.lu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Remerciements à Martin Dieterle (magasin carré rouge) www.carrerouge.lu Photos ITnews 2.0 www.itnews.lu Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnews@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- € - Europe 85,- € www.itnews.lu ITnews 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL : BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison d’éditions Autorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu
Le retour à l’essentiel : nombreux sont celles et ceux qui y croient en matière d’infrastructure… L’essentiel de l’IT, c’est de supporter l’information. Or, depuis qu’internet est devenu le premier vecteur de l’information et qu’il s’agit aussi du canal majeur de diffusion d’applications d’entreprise, il est de plus en plus critique de pouvoir compter sur les fondements de l’IT, aussi en termes d’infrastructure. Aujourd’hui, une salle IT doit être capable de soutenir un business qui est prêt à doubler… ou à être réduit de moitié. Alors comment tirer le meilleur d’une architecture technique qui n’est pas capable de s’adapter au contexte changeant des affaires ?
Les nouveaux datacenters sont donc là pour prévoir l’avenir. Ils sont taillés dans le roc (dédoublement des éléments techniques, redondance parfaite, sécurité des accès et de l’autonomie…), tout en gardant une agilité extrême. Cela est vrai tant pour les carrier hotels (les centres de colocation), que pour les business hosters (les centres de managed services, soit l’infrastructure et les logiciels), ou même pour les datacenters internes. Pour conserver à la fois cette souplesse et pouvoir garantir au business le meilleur time-to-market possible, l’infrastructure d’aujourd’hui fait appel à la virtualisation et à des solutions de self-healing. L’infrastructure a alors la capacité de s’auto gérer pour le plus grand bien des métiers. Cette notion de dynamisme dans l’infrastructure est assez nouvelle : pendant des années, on a pensé offrir de la robustesse, puis de la manageabilité et, enfin, des coûts maîtrisés. En 2008, il faudra faire aussi bien, tout en offrant la souplesse imposée par l’information. Cela à côté d'un autre phénomène incontournable dans l’infrastructure et les datacentres : les préoccupations écologiques. Avec un prix de l’énergie au plus haut et un ratio watt/processeur par watt/consommation encore très mauvais, l’IT mondial génère autant de carbone que l’ensemble du trafic aérien. Pour rien. De nouvelles techniques sont prêtes à être installées à la sauce Green. Elles ont encore la tâche difficile de prouver un ROI et pas qu’un ‘Return on Environment’. Mais elles apparaissent bel et bien comme la constante future de la meilleure motivation : la terre de nos enfants.
Raphaël Henry
SĂŠminaire Forensics Verizon Business
AGIR AUJOURD’HUI POUR NE PAS FAIRE LES GROS TITRES DE DEMAIN. Ce voyage dans les coulisses du monde Forensics comprendra t 6OF BQQSPDIF QSPBDUJWF BVTTJ CJFO RVF S�BDUJWF QPVS MB E�UFDUJPO E VOF JOUSVTJPO PV E VO WPM t-FT EFSOJÒSFT UFOEBODFT FO NBUJÒSF E JODJEFOUT EF SFDIFSDIF FU E BOBMZTFT EV NBSDI� t %FT �UVEFT EF DBT FU VOF EJTDVTTJPO TVS i*OWFTUJHBUJWF SFTQPOTFw t -FT �M�NFOUT GPOEBNFOUBVY QPVS FOUBNFS VOF BDUJPO FóDBDF %BUF mardi, 17 juin, dès 8h30 -JFV EF SFOEF[ WPVT Espace Entreprises Namur - Luxembourg Hamm 1PVS DPOTVMUFS MF QSPHSBNNF PV WPVT JOTDSJSF itnews2.lu/emailing/forensics "WFD MB QBSUJDJQBUJPO EF OPT QBSUFOBJSFT
Š2008
///////// LE GRAND ENTRETIEN
///////// LE GRAND DOSSIER LuxConnect Epine dorsale de la connectivité
48
European Data Hub Rayonnant
Michel Dauphin
Datacenter Luxembourg
et Pascal Kayser Banque Universelle
eBRC
Fortis Banque Luxembourg
Broadband boosté
6
///////// ACTUAL IT
//////// IT FINANCE : assurance SAS
Plateforme tout terrain
Sur terrain vert
CSC
Conférence ITnews
En marge de Solvency 2
L’outsourcing au grand jour
28
Switch IT
71
L’émancipation
30
Etude Benchmark 2007
Managed services 2.0
///////// PORTRAIT
Sur le socle de l’expérience
Jean-Michel Marcq, CSC Être à l’écoute
78
Le centre de services
73 76
80
59 62
IBM
72
Logica
58
LAB DataVault
L’éléphant à la main verte
///////// petit-déjeuner
56
SecureIT
Atos origin et Integri Ensemble pour SEPA
54
Clearstream Services
Telindus PSF
Agilité VS inertie
52
BCE
Archiving Architecture
Extel
26
Être porteur d’idées
50
48
EN juillet 2008… retrouvez le Guide des Opérateurs et Intégrateurs Télécom Conférence Télécom : Le 17 juillet 2008 – Espace Entreprise de la Confiserie Namur – Luxembourg Hamm Clôture : 27 juin 2008 / Rédaction : raphael.henry@itnews.lu / Régie publicitaire et infos conférence : emilie.mounier@itnews.lu
63
Michel Dauphin, Directeur des Systèmes d’Information et Technologie Luxembourg Fortis Banque Luxembourg
Prestataire international spécialisé dans les domaines de la banque et de l'assurance, Fortis s'adresse à une vaste clientèle de particuliers, d'entreprises et d'institutionnels. Il leur propose une gamme complète de produits et services financiers par le biais de ses canaux hautement performants ou en collaboration avec des intermédiaires et d'autres partenaires.
6
juin 08
© Photography Raoul Somers
/////////// LE GRAND ENTRETIEN
Pascal Kayser, IST Coordinator Luxembourg Fortis Banque Luxembourg
Fortis est un des leaders du secteur des services financiers au Benelux, une des régions les plus prospères d’Europe. En s’appuyant sur ce leadership, Fortis a pris pied dans de très nombreux pays d’Europe sur le marché de la banque de détail, en opérant par le biais d’un large éventail de canaux de distribution. Fortis offre des services financiers aux entreprises, aux clients institutionnels et aux particuliers fortunés, ainsi que des solutions intégrées aux entreprises et à leurs dirigeants. Son expertise exceptionnelle dans des marchés de niche tels que l’énergie, les matières premières et le transport, ainsi que l’administration de fonds, a permis à Fortis de conquérir le leadership régional, et parfois mondial, sur ces marchés. Il conjugue avec succès ses compétences de la banque et de l’assurance dans des marchés de croissance d’Europe et d’Asie, et excelle dans la bancassurance dans plusieurs pays, tels que la Belgique, le Portugal et la Malaisie.
Avec une capitalisation boursière d'EUR 38,5 milliards (au 30/04/2008), Fortis figure parmi les 20 plus importantes institutions financières européennes. Avec ABN AMRO, Fortis est présent dans plus de 50 pays et dispose d'un effectif de plus de 85.000 collaborateurs enthousiastes et professionnels. Conjugués, ces atouts font de Fortis un des leaders dans le domaine des services financiers en Europe, une des trois plus grandes banques privées et un gestionnaire d'actifs de premier plan.
juin 08
7
BUSINESS DECISION MAKER
«Fortis Banque Luxembourg est depuis de longues années une des plus grandes et performantes banques du Grand-Duché, avec une somme de bilan de 60,03 milliards d’euros et un résultat net de 676,8 millions d’euros au 31 décembre 2007. Fondée en 1919 par la Société Générale de Belgique en association avec des investisseurs privés belges et luxembourgeois, Fortis Banque Luxembourg a contribué activement au développement économique du pays et à son émergence en tant que grand centre financier international. Les activités de la banque couvrent les produits et services de Retail Banking, de Commercial & Private Banking, de Merchant Banking comprenant les opérations de trading, les fonds d’investissement et de pension, et également la Bancassurance, activité dans laquelle la banque est de loin leader sur la place financière. C’est l’expertise des spécialistes de la banque à Luxembourg – combinée de façon fructifiante avec le potentiel et la dimension du groupe Fortis – qui permet de faire la différence au profit de nos clients. Profondément ancrée dans le tissu économique luxembourgeois et la vie culturelle, sportive et sociale locale, Fortis Banque Luxembourg manifeste par ailleurs un attachement continu au développement durable, confirmant ainsi son rôle d’entreprise citoyenne responsable.
© Photography Raoul Somers
Ce positionnement s’inscrit parfaitement dans la démarche globale du groupe Fortis qui veut se développer de manière responsable et qui a pris d’importantes initiatives en vue de promouvoir le développement durable et de renforcer ses performances dans le domaine de la responsabilité sociétale.»
8
juin 08
BUSINESS DECISION MAKER
Michel Dauphin, quelles sont les principales activités du groupe Fortis ? Fortis est un prestataire de services financiers dans le monde de la banque et de l’assurance qui est actif tant en Europe qu’en Asie ou aux Etats-Unis. Fortis dispose, par exemple, d’offres aussi bien dans le monde Retail, dans les services de gestion de fortune aux particuliers en Banque Privée, avec une Banque des Marchés, ou dans le secteur de l’assurance…
Et localement ? Fortis Banque Luxembourg est une banque universelle, présente sur différents secteurs, depuis la banque Retail pour les particuliers, jusqu’à la salle de marchés qui est, ici, très active et qui s’inscrit dans une salle de marchés virtuelle pour tout le Benelux. Nous avons aussi une activité de Private Banking très développée, tout comme l’administration de fonds et l’asset management, etc. Mentionnons encore également les activités spécialisées comme le leasing pour lequel le HeadQuarter de Fortis est localisé ici à Luxembourg ou encore les activités d’assurance où nous pouvons compter sur une bonne approche de cross-selling de différents produits financiers. Globalement, la croissance est continue et remarquable depuis 25 ans…
Pouvez-vous compter sur des synergies au sein du groupe Fortis ? Ces synergies soutiennent cette croissance, en effet. Certains secteurs sont ainsi développés ensemble avec d’autres entités du groupe. Le client bénéficie ainsi d’un réseau international qui permet, par exemple pour les entreprises actives dans l’exportation, de compter sur des solutions globales pro-
posées à travers le vaste réseau de 126 Business Centers de Fortis présents dans 19 pays en Europe et en Asie.
années, nous avons réussi à stabiliser voire à réduire notre budget global IT. Cela prouve que ces synergies fonctionnent.
Comment tout cela se traduit-il en termes d’IT ?
Michel Dauphin, arrivez-vous à exporter des compétences vers le groupe ?
Historiquement, il y a une dizaine d’années, Fortis Banque Luxembourg disposait d’une informatique complètement autonome qui représentait bien les stratégies de l’actionnariat de l’époque. Aujourd’hui, nous avons évolué vers une structure confédérale. Nous possédons toujours une informatique propre à Luxembourg, forte de plus de 300 collaborateurs internes et d’une centaine d’externes. Le système central est développé en interne et complémenté par certains progiciels du marché ou développés en collaboration avec nos collègues du groupe. Donc, cette intégration de l’informatique dans le groupe permet de nombreux avantages dont des synergies au niveau des achats ou du support offert par les fournisseurs. Dans le groupe, nous disposons d’investissements plus importants et d’un pouvoir de négociation plus fort avec les fournisseurs. Nous avons aussi plusieurs collaborateurs de Luxembourg qui participent dans les centrales d’achat de Fortis et qui sont très actifs dans les négociations sur des contrats globaux. Enfin, nous disposons, au travers du groupe, d’un accès aux directions générales des plus grands fournisseurs et obtenons de fait un support de qualité…
Pascal Kayser, comment ces bénéfices groupe se traduisent-ils localement ? Oui, il est à noter qu’en termes de coûts, alors que nous avons augmenté notre personnel tant interne qu’externe ces trois dernières
Cette mise en commun des savoir-faire fonctionne en effet dans les deux sens. Par exemple, certaines pratiques de Fortis Banque Luxembourg sont valorisées dans le groupe, comme notre approche architecturale, tant applicative qu’infrastructurelle. Cette pratique d’urbanisation est reconnue dans le groupe tant et si bien que Fortis Banque Luxembourg représente presque la moitié de l’équipe globale d’architectes, alors que le Luxembourg ne représente que 10% de l’effectif IT global. Nous sommes aussi très actifs sur la gestion des processus et sur les pratiques d’amélioration continue de l’informatique et de la qualité de services.
Vous avez donc une approche d’excellence… Oui car l’informatique est cruciale pour le fonctionnement et le développement de la banque. Alors que nous servons plusieurs centaines de milliers de clients et plus de trois mille utilisateurs internes, nous ne pouvons évidemment pas nous permettre des erreurs de traitements ou des temps de réponse trop lents. De même, tout retard dans la livraison d’un projet impacte directement le lancement d’un nouveau produit ou la productivité d’un métier. C’est pourquoi nous nous basons sur des standards comme CMMI pour nos activités de développement et ITIL pour la gestion de notre infrastructure. Le savoir-faire de nos collaborateurs contribue aux pratiques générales du groupe.
juin 08
9
BUSINESS DECISION MAKER
Nous pouvons aussi mentionner les technologies Java, pour lesquelles FBL a été un précurseur dans l’adoption au niveau métier et pas uniquement web. Nous avons en effet très tôt développé, en Java, des fonctionnalités bancaires importantes qui sont aujourd’hui reconnues dans le groupe. Je pourrais également ajouter la sécurité informatique qui est liée aux contraintes particulières du Luxembourg où nous sommes particulièrement habitués à traiter les risques…
Pascal Kayser, et au niveau des applicatifs ? En termes de développement, nous sommes particulièrement actifs dans le domaine du Private Banking. La construction de la plateforme globale dans ce secteur est largement attribuée à Luxembourg, pour la mise en place de la plateforme One-A (sur base de Triple-A d’Odyssey) et CRM. Nous disposons aussi d’un centre de compétences pour la production du reporting statutaire et réglementaire où nous nous positionnons comme une ‘usine’ de reporting légaux. Certes, chaque entité ou pays a des impératifs locaux auxquels il faut s’adapter, mais la mécanique est la même. Ce qui fait qu’aujourd’hui nous traitons déjà le reporting pour l’Irlande et, bien évidemment, pour le Luxembourg…
Michel Dauphin, dans ce contexte, peut-on encore conserver de la personnalité locale ?
© Photography Raoul Somers
Le système d’information est encore développé en local par des équipes ici, à Luxembourg. N’oublions pas que nous sommes au service de nos clients locaux - les métiers de Fortis - et que nous pouvons aussi participer aux projets groupe. C’est très motivant pour nos collaborateurs qui ont ainsi des possibilités de mobilité au sein de l’entreprise. Ils sont demandeurs et intéressés, souvent, à participer à des projets au niveau international. Par exemple, dernièrement, on a demandé à un collaborateur spécialisé d’aider une filiale en Asie à améliorer la performance du logiciel de gestion de la banque privée… Comme nous étions les premiers à avoir adopté ce logiciel, nous y avons développé de très bonnes compétences, qui sont disponibles pour le groupe.
10
juin 08
BUSINESS DECISION MAKER
Quels pays disposent aussi de tels centres de compétences ? La Belgique dispose d’une forte compétence mainframe, qui est la plateforme de base capable pour faire face à la forte volumétrie des opérations. En cas de besoin sur le tuning ou d’amélioration de nos mainframes, nous faisons donc appel à des compétences en Belgique. C’est également le cas pour le réseau… Conformément aux règles du
Oui, c’est vrai que des croissances importantes sont attendues dans les pays de l’Europe de l’Est et en Asie. Oui et au niveau informatique, ces pays seront également part de la contribution. Je parlais de modèle confédéral : cela veut dire assez de flexibilité locale mais aussi une approche pour les grandes stratégies sur des standards du groupe, par une approche de gouvernance homogène.
certain nombre de défis, mais nos équipes les relèvent avec brio.
Pascal Kayser, avez-vous encore d’autres compétences reconnues ? Absolument, en termes de Content Management en général, par exemple. En matière de Document Management, nous avons un centre de compétences expérimenté autour de Documentum, outil sur lequel nous développons certaines applications globales pour le groupe. En matière de Web Content Management, nous avons développé une application home-made sur laquelle est construite la structure globale du site WebBanking cible du groupe. La navigation dans le site et la partie informationnelle sont ainsi développées et mises à jour à partir de Luxembourg. Ce site est déployé en Belgique (Fortis et Fintro), en Irlande, est en cours de déploiement aux Pays-Bas, ainsi qu’à la Banque de la Poste en Belgique,… et plus tard à Luxembourg…
Michel Dauphin, quels ont été les grands challenges depuis l’intégration dans Fortis ? Personnellement, je suis arrivé chez Fortis Banque Luxembourg dans le milieu des années 90 où nous étions dans une culture très locale. L’intégration dans Fortis a amené à préciser plus formellement la gouvernance par rapport aux métiers pour aussi bien se comprendre avec les nouveaux collègues. Cette ouverture a surtout offert de nouvelles possibilités et permis de prendre, localement, des responsabilités plus grandes…
Pascal Kayser, ces derniers temps, les challenges ont surtout été réglementaires ? secret bancaire, les systèmes traitant les données des clients de FBL sont installés et exploités à Luxembourg. Pour d’autres entités du groupe et pour des applications non-bancaires, la tendance est à la mise en commun des nouvelles applications et des infrastructures. L’informatique évolue au niveau du groupe et la collaboration au sein du Benelux, plus aboutie, est en train de s’étendre à d’autres pays…
12
juin 08
Il y a une certaine distribution virtuelle des compétences. Par exemple, sur la salle des marchés… Oui, le Benelux a des activités de salles de marchés, mais aussi Londres, New York, Singapour, Hong Kong (et récemment Houston, avec une activité de trading sur les énergies), etc. qui sont rassemblées dans une même organisation IT. Cela pose un
Certainement. Mifid, SEPA, IFRS, Bâle II, la dématérialisation des titres belges, etc. ont été des projets importants, mais nous supportons aussi une stratégie de croissance et d’extension importante des métiers. Et là, notre architecture nous aide beaucoup car elle nous permet d’être flexible et de développer plus rapidement des offres commerciales par regroupement de produits et adaptations des structures tarifaires.
BUSINESS DECISION MAKER
Michel Dauphin, cette flexibilité est d’autant plus remarquable que le budget IT a diminué. Cette approche architecturée, et ce depuis une dizaine d’années, nous permet de créer rapidement de nouveaux produits à tarification variable. Nos départements marketing et de conception de produits bancaires sont capables de créer des packages originaux et de les lancer sur le marché rapidement. Cela a été le cas avec l’introduction d’une offre sur base de la réglementation européenne sur la tarification des paiements, comme l’offre frontalier, par exemple. Et cela permet de créer des services en fonction de la segmentation de la clientèle avec des tarifications spécifiques…
Envisagez-vous d’autres challenges importants ? Il faudra continuer à maintenir une informatique de services et de qualité de très haut niveau. Nous avons habitué nos utilisateurs à cette qualité élevée et elle n’est jamais définitivement acquise. Il faut maintenir aussi les compétences… C’est un défi permanent qui retient notre attention quotidienne. Nous investissons aussi dans la gestion de la relation avec nos clients des métiers à travers des comités de pilotage de projets ou de programmes.
Cela vous permet aussi d’avoir une plus grande proximité avec le business. Pour la banque privée, par exemple, nous avons une collaboration très étroite avec les métiers en termes de plateforme de distribution (le front-end) et d’architecture… Nous avons là un grand projet de développement qui est désormais en cours de déploiement (certains segments le sont déjà aux PaysBas, en Belgique et au Luxembourg) qui se fait autour de Triple-A et Advisor, les produits d’Odyssey.
Le prochain grand challenge sera-t-il celui de l’intégration d’ABN Amro ? Vous connaissez les ambitions de croissance externe de Fortis qui a en effet procédé à l’acquisition de certaines activités d’ABN Amro. Les décisions sont en cours d’exécution et le planning d’intégration varie d’un pays à l’autre en fonction de ces paramètres. Et il est certain que c’est un projet qui représente beaucoup d’opportunités de L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf développement.
30.11.2007
13:39:05
Pascal Kayser : Nous travaillons en mode partenariat avec le business. Nous sommes toujours consultés très tôt dans les projets définis par lignes de métier et les projets sont gérés en binôme par un chef de projet IT et un chef de projet du business. La gouvernance de la gestion du portefeuille des projets et de la réalisation des projets est toujours assurée par le métier. Michel Dauphin : Un autre défi est aussi celui de la transparence, notamment sur le reporting financier de l’IT, qui aide à la bonne relation entre les utilisateurs et
l’informatique. Nous travaillons aussi sur l’amélioration de l’efficacité des processus et offrons beaucoup de possibilités de formation à nos collaborateurs.
Pascal Kayser, la formation est-elle aussi importante pour les gens de l’IT ? Nous possédons trois familles de formations pour les personnes de l’IT : sur les métiers bancaires afin de bien comprendre le domaine dans lequel nous travaillons et de créer plus de partenariat avec le business; sur l’axe des compétences comportementales à travers le soutien au leadership ou au coaching ; et bien sûr enfin sur les compétences techniques. Nous avons mis en place au sein du groupe un plan de développement personnel de nos collaborateurs grâce auquel chacun peut, à sa demande, construire son propre plan de développement, définir ses objectifs d’amélioration et proposer des formations à suivre.
Michel Dauphin, qu’attendez-vous encore des prochaines années ?
© Photography Raoul Somers
Il faudra continuer à maîtriser les coûts en fonction de l’activité bancaire et garder la capacité de réduire ou d’augmenter rapidement la livraison de services et projets et profiter des opportunités du marché.
En matière de sécurité, il faudra rester informé sur l’apparition de nouveaux risques. Nous protégeons déjà notre site internet des attaques possibles. Nous avons introduit le clavier virtuel dans le site et un filtre sur les attaques potentielles qui nous permet d’être informés avant qu’une attaque ne se produise. Enfin, nous avons le projet en cours de l’intégration de Luxtrust qui est un acteur incontournable dans le secteur.
programme de mobilité de notre personnel, dans la banque, entre les départements métiers et IT, à l’international, qui est réputé. Enfin, Fortis dispose toujours d’un pouvoir d’attraction de talents très important.
Quels sont les assets forts sur lesquels vous pouvez d’ores et déjà compter ? Une de nos premières forces, c’est d’avoir construit une architecture d’intégration qui est capable d’intégrer de nouveaux packages ou de conduire le développement interne d’applications rapidement. Nous capitalisons sur cette organisation et sur ces compétences. Je tiens à mentionner la qualité de nos collaborateurs sur leur engagement, leur motivation et leur professionnalisme. L’atmosphère est très bonne, y compris avec nos externes. Nous avons opté pour un recours très limité à l’outsourcing, ce qui nous permet de conserver en interne des compétences importantes. Nous suivons les évolutions technologiques pour leur utilité pour les métiers mais ne faisons pas d’innovation pour le plaisir d’innover. Nous proposons un
//// Les choix stratégiques de Fortis banque luxembourg //// One-A (Triple-A) Règles du jeu Evolan Décisionnel BO Java et Cobol Websphere IBM Mainframe Serveurs IBM et HP SOA
/////////////////////// case choice > La BCEE incluse dans une joint venture pour développer le réseau SEPA p 16 > Fortis met en place un projet de BPM et se focalise sur la traçabilité p 18 > Fernbach ouvre un centre de compétences à Dubaï p 20 > DAB bank opte pour une interface web user sur sa plateforme front office p 20 > Ampacet améliore son réseau WAN pour plus de connectivité p 22
juin 08
15
CASE CHOICE
Business Process
BUSINESS DECISION MAKER
Eufiserv (dont BCEE) et First Data s’unissent pour élargir leur réseau First Data et Eufiserv, dont la Spuerkees est membre, joignent leurs forces pour développer davantage des services bancaires conformes à SEPA. First Data, fournisseur de solutions de paiement et de commerce électroniques, a conclu un accord avec Eufiserv, dont la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat est membre fondateur et l’un des quinze actionnaires, banques et organisations bancaires européennes. L’objectif est d’élargir et de développer le réseau de traitement interbancaire européen géré par Eufiserv.
Eufiserv, société basée à Bruxelles, offre aux émetteurs de cartes de paiement, aux établissements acquéreurs et aux systèmes de paiement un système de connectivité interbancaire pour terminaux points de vente (TPV) et distributeurs automatiques de billets (DAB) incluant des services d’autorisation, de compensation et de règlement, de même que d’autres services à valeur ajoutée. En concluant cette joint venture, Eufiserv compte davantage développer ces services, ensemble avec First Data, afin qu’ils soient conformes aux exigences de l’Espace unique de paiements en euro (Single Euro Payments Area ou SEPA).
EXTENSION DU RéSEAU
LA FUTURE SOCIÉTÉ
Exerçant ses activités dans le monde entier et solidement implanté en Europe, First Data est l’un des principaux prestataires de solutions de paiement. Avant l’entrée de First Data, Eufiserv était détenue majoritairement par des banques de détail et des organisations bancaires émanant de douze pays européens et par le Groupement européen des caisses d’épargne. Eufiserv supporte les transactions de DAB et TPV de multiples systèmes de paiement par une connexion unique pour gérer les transactions avec plus d’efficacité pour les utilisateurs.
Conformément aux exigences du SEPA, la gestion de la marque Eufiserv a déjà été séparée et logée dans une société distincte, Eufiserv Payments. En concluant cette transaction, First Data détiendra 50% du capital de la société opérationnelle de traitement interbancaire Eufiserv, qui portera bientôt une nouvelle dénomination reflétant les nouveaux actionnaires de la joint venture. Ernst Verbeek, Responsable des solutions de traitement interbancaire de First Data et Petter N. Johansen, Directeur d’Eufiserv, seront désignés par les actionnaires respectivement Directeur et Président de la joint venture.
L’étendue du réseau, qui devrait connaître un essor rapide, constituera une avancée majeure dans la création de l’Espace unique de paiements en euro (SEPA) en rendant possible l’interopérabilité entre des marchés jusque là cloisonnés et en élargissant la concurrence entre prestataires interbancaires. En effet, l’interconnexion entre les réseaux existants d’Eufiserv et de First Data permettra aux clients de la joint venture d’accéder à plus de 74 000 DABs, à 1,5 millions de commerçants équipés de terminaux de paiement et à plus de 165 millions de cartes de crédit et de débit en Europe.
16
juin 08
«Acteur de poids sur le marché de la banque de détail, nous considérons cette joint venture comme un atout significatif pour notre établissement et comme un jalon important dans la construction de l’Europe des paiements et, plus largement, du SEPA», déclare Gilbert Ernst, Directeur et membre du Comité de direction de la BCEE.
The IT Service Management Forum in Luxembourg
we aim to make a difference
ITIL Experts, ICT Managers, Process Managers, Quality Managers, anyone involved in the delivery of Services, become a member
More information and upcoming events on www.itsmf.lu info@itsmf.lu
2008 Sponsors
CASE CHOICE
Business Process
BUSINESS DECISION MAKER
Fortis : avec la fusion vient la maturation Fortis Group met en place un projet d’Enterprise Architecture Capability (EAC) pour standardiser ses capacités d’architecture au niveau de toute l’entreprise (banque et assurance). Active dans les secteurs de la banque et de l’assurance, Fortis a eu une croissance importante, fruit de multiples acquisitions complexes et de partenariats. «Ce processus de croissance va se poursuivre, déclare Marc Guebels, Group Services Architect chez Fortis Banque Luxembourg. Tout en gérant les acquisitions et les partenariats, nous devons avoir des systèmes IT aptes à supporter cette stratégie.» Et donc assurer que l’intégration des systèmes informatiques soit harmonieuse. L’innovation et l’agilité sont les clés pour répondre aux besoins des clients et l’organisation des systèmes IT doit s’inscrire dans ce sens. «Nous devons faire en sorte que la roue de la transformation puisse tourner plus vite», explique Marc Guebels.
Suite à cet ensemble de fusions et acquisitions, Fortis a lancé un ensemble de plans et programmes de transformation, qui induisent une certaine complexité, qu’il faut gérer au travers d’une approche d’Architecture d’Entreprise. Dans ce contexte, Fortis Group a décidé la mise en place d’un projet d’Enterprise Architecture Capability (EAC) afin de développer et supporter la standardisation de ses capacités d’architecture au niveau de toute l’entreprise (banque & assurance) pour soutenir les stratégies évolutives des métiers. Chez Fortis, l’Architecture d’Enterprise n’est pas organisée en un groupe centralisé, mais elle est constituée d’une fédération d’architectes ayant des responsabilités soit globales au groupe, soit dans des lignes de métier de la banque-assurance, soit dans des entités locales. Ceux-ci jouent un rôle de facilitateur avec les équipes de projet. Leur première activité est de définir l’architecture de référence cible du groupe en définissant principes, polices et standards et en s’impliquant, guidant toutes les initiatives de convergence des architectures actuelles locales vers une architecture future. Leur seconde activité consiste au développement de la pratique et de la maturité
18
juin 08
d’architecture. Ses deux activités sont interdépendantes et se nourrissent mutuellement. Le rôle de tout architecte est de pouvoir gérer la complexité des Systèmes d’Information. «Chez Fortis, nous la gérons en la décomposant suivant différentes couches d’architecture (Métier, Fonctionnelle, Applicative, Technique) et en assurant une traçabilité entre elles», dit Marc Guebels. Toutefois, la réalité du terrain révèle que les systèmes sont organisés différemment dans les différentes géographies pour répondre à des stratégies et préoccupations locales. De plus, une documentation adéquate fait régulièrement défaut pour préparer les intégrations. La cartographie des différents «assets» existants doit nous aider à les faire converger par une approche d’urbanisation.
ÉVOLUTION EN MARCHE Les premiers objectifs du projet EAC ont été de définir des modèles et principes de référence pour supporter les vues d’architecture qui reflètent les paysages à haut niveau de nos métiers. En complément à ces premiers objectifs, le projet fournit un package de
services couvrant la formation, le coaching, et la gouvernance nécessaire. Les bénéfices attendus sont de tendre vers la standardisation et l’industrialisation de la production de ces vues d’architecture dans des livrables des projets, d’une part ; de forcer l’usage d’un langage commun, de faciliter la traçabilité et les analyses d’impact entre les différentes couches, d’autre part. Le principe du projet est de mettre à disposition par itérations successives un paquet de services de plus en plus important à des clients de plus en plus nombreux. Outre un support à l’utilisation et au changement, ces services couvrent des fonctionnalités de chargement de données afin de gérer au plus vite une masse d’information ainsi que la mise à disposition de vues et de rapports exploitant les données importées. Un méta modèle a été défini en mettant particulièrement en avant deux axes; la couche d’architecture et l’entité organisationnelle auxquelles «l’asset» appartient. Celui-ci permet un héritage de caractéristiques communes et de gérer des spécialisations par couche ou par propriétaire, mais surtout de donner un fil rouge pour assurer la traçabilité inter-couches architecturales. À ce jour, des vues ont été
mises à la disposition de deux populations pilotes, la communauté des architectes de Retail Bank et la communauté des architectes locaux de Fortis Banque Luxembourg. Celles-ci couvrent des besoins relatifs aux couches d’architecture fonctionnelle et applicative. Sur cette base, la formation et la mise à disposition des capacités d’architecture se poursuivra prioritairement dans le Benelux, tant dans les équipes du métier de banquier que du métier d’assureur. Progressivement, la couverture de l’outil va augmenter par l’extension des services fournis et la mise à disposition à une base plus importante d’utilisateurs sur base de la maturité atteinte. Toutefois, la banque est convaincue que l’usage de l’outil sera également un vecteur pour l’élévation de cette maturité.
GÉOMÉTRIE VARIABLE La maturité en matière d’architecture informatique d’entreprise est très variable dans un groupe comme Fortis. Aussi, la mise à disposition de capacités d’architecture doit s’effectuer à géométrie variable au sein des équipes locales et des équipes organisées par métier. L’évolution du projet et
l’évolution de la maturité chez Fortis sont étroitement liés. Aussi, Fortis travaille en partenariat à la définition d’un modèle de maturité architecturale. Notons que dans le cadre du processus de fusion avec ABNAmro, la confrontation des expériences est très enrichissante. Ainsi dès à présent, la collaboration entre les architectes a permis la fusion des compétences. Fortis a apporté le concept des vues spécifiques aux différentes couches d’architecture, tandis qu’ABN-Amro a partagé sa riche et longue expérience dans la description des ‘assets ‘d’architecture et à la complétude des données collectées. «Nous avons rapidement pu réaliser la comparaison de nos méta modèles, dit Marc Guebels. Leur consolidation est validée. La mise à disposition de nouvelles vues et le chargement des données sont en phase de finalisation. Dès lors, nos capacités d’architecture d’entreprise seront au service du processus de fusion Fortis-ABN-Amro.»
Dans un monde de plus en plus complexe et convergent, l’innovation et l’agilité sont cruciales pour briller et délivrer de la plus-value aux clients, partenaires, etc. Le périmètre du projet EAC n’a pas été restreint à la mise à disposition d’un outil, car l’outil n’est pas tout. «On ne crée pas un outil pour nous-mêmes, dit Marc Guebels. On ne crée pas un outil pour posséder une mappemonde des systèmes informatiques de Fortis. Le but ultime est de supporter les projets de développement et de transformation. En facilitant le partage des connaissances, la collaboration entre les acteurs (Métier et Informatique) par l’usage d’un langage commun, les capacités d’architecture d’entreprise supporteront l’identification et l’analyse d’impacts de la transformation intra et inter couches d’architecture. Ainsi, elles seront une assurance complémentaire à la réussite du processus de croissance en mode accéléré.»
juin 08
19
ACTUAL-IT
Solutions bancaires
BUSINESS DECISION MAKER
Fernbach à Dubaï L'ouverture d'un centre de compétences dans la capitale des Emirats Arabes Unis y facilitera la mise en oeuvre de Bâle II par les banques conventionnelles et les banques islamiques.
Fernbach, éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions d’EVRM (Enterprise-wide Value and Risk Management), a ouvert un centre de compétences à Dubaï et a été sélectionné par la Commercial Bank International (CBI) pour livrer sa solution FlexFinance Bâle II. Située à Dubaï, la Commercial Bank International (CBI) est un des plus grands établissements financiers des Émirats arabes unis. Le centre de compétences a été ouvert en collaboration avec la société Intertec Systems, un partenaire de Fernbach qui distribue et implémente la gamme de produits Fernbach FlexFinance EVRM, et assure la formation et l’assistance clientèle aux Émirats Arabes
Unis et dans tout le Moyen-Orient. Le centre de compétences est pris en charge par les experts Intertec formés à l’utilisation des produits Fernbach FlexFinance. Les clients potentiels pourront s’y familiariser avec les solutions dans un environnement simulant les conditions réelles des applications front et back office de la banque. FlexFinance Bâle II, une solution de Fernbach, permet aux banques de gérer leurs risques au niveau global et de respecter les directives réglementaires des trois piliers de Bâle II. Le principe d’EVRM permet aux banques d’atteindre un niveau maximal de retour sur investissements (ROI) et d’agréger l’ensemble
des informations relatives aux risques, aux valeurs et aux revenus. Les templates disponibles minimisent le temps d’importation automatique des données et réduit leur temps de traitement. Selon la Banque centrale des EAU, Bâle II sera bientôt obligatoire. L’introduction de la solution Bâle II FERNBACH dans les pays arabes facilitera la mise en œuvre de Bâle II tant pour les banques conventionnelles que pour les banques islamiques. Le centre de compétences devrait connaître le succès auprès des banques des Émirats Arabes Unis et du Moyen-Orient, de par sa proximité et sa disponibilité.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
DAB bank migre sa plateforme front office Le passage d'une interface graphical user à une interface web user devrait attirer 900% de plus d'utilisateurs. La société luxembourgeoise Odyssey Financial Technologies a annoncé que la DAB bank, première banque directe en Allemagne en termes de clients et de ressources, va migrer sa plateforme existante Triple’A Plus bâtie sur le package d’Odyssey. La banque va passer d’une interface graphical user (GUI) à une interface web user (WUI) et souhaite ainsi élargir le nombre d’utilisateurs de manière significative. À partir des 200 utilisateurs initiaux de l’interface graphical user, la banque veut donc progresser pour atteindre 2000 utilisateurs web. 20
juin 08
La plateforme Triple’A Plus d’Odyssey donne un support front-office complet aux experts financiers de la DAB, pour leurs processus de gestion de portefeuille et de conseil. De plus, la solution inclura un workflow d’order management tout à fait intégré, avec des fonctionnalités de validation de pre-trade extensives.
leasing made smarter
Leasing privĂŠ Leasing operationnel Leasing professionnel Gestion personnalisĂŠe de flottes Le sur mesure de la gestion de parc
leasing made smarter
leasing made smarter
leasing made smarter
leasing made smarter
leasing made smarter
CARTRUST SA 11, RUE DE BITBOURG L-1273 Luxembourg-HAMM Tel : (+352) 26 34 35 - 1 E-Mail : info@cartrust.lu www.cartrust.lu
CASE CHOICE
Network
Technical Development Manager
Ampacet dope son WAN Ampacet a déployé une solution Expand sur son réseau pour améliorer la collaboration entre ses sites et la centralisation des données. Ampacet, fournisseur de solutions dans l’industrie du plastique au niveau mondial, emploie plus de 1500 personnes et vend ses produits dans 80 pays. Afin d’asseoir sa présence internationale, la société veille à ce que toutes ses entités fournissent la même qualité. La collaboration entre employés est donc l’une des forces qu’utilise Ampacet pour renforcer la standardisation de ses services. De plus, le management désirait centraliser l’ensemble des données et des processus au sein d’un seul système unifié. L’équipe IT a alors décidé d’investir dans un système ERP basé sur le web. A cette fin, les serveurs de New York et de Luxembourg devaient être consolidés car, bien que la société soit basée aux Etats-Unis, ses quartiers européens sont au Luxembourg.
Avec une infrastructure mondiale, Ampacet a vu son trafic WAN augmenter et a dû centraliser dès 2001. Par après, la société n’a plus utilisé qu’une seule Active Directory quand elle a rencontré des difficultés à gérer Citrix avec 13 domaines NT différents. Ampacet recherchait une solution qui soit peu coûteuse, facile à déployer, tout en gardant le downtime au minimum. «Suite à un test mondial géré par Expand, avec le soutien de Simac Luxembourg, le VAR d’Expand,
//// Expand est une solution tailor-made //// • Le print server est compris dans la solution. • Le throughput et la capacité du serveur sont améliorés de près de 100%. • 400% de vitesse de performance dans les opérations réseaux. • Compression de fichiers et accélération WAN. • Ampacet réalisera son ROI sur deux ans. • L’économie de coûts atteint déjà 24 000 euros par an.
22
juin 08
Ampacet a déployé les accélérateurs Expand 6930 et 4930 sur les réseaux de New York et de Luxembourg», dit Bruno Marniquet, Global IT Infrastructure Manager chez Ampacet. Suite à ce succès, huit autres systèmes ont été déployés dans les entités européennes. «En implémentant les systèmes Expand, nous voulions améliorer l’efficacité de notre réseau, dit Bruno Marniquet. Nous connaissons les technologies du marché et nous avons choisi celle qui avait le meilleur rapport coût/résultat pour notre réseau. Avec les outils que fournit Expand, nous pouvons soutenir notre business de manière beaucoup plus efficace.» Avec l’implémentation de huit accélérateurs Expand, Ampacet a déjà réduit ses coûts de 24000 euros par an. La gestion et la maintenance ont été améliorées grâce à la centralisation des données et des processus. En quelques jours, les utilisateurs ont bénéficié d’accès illimité aux applications, tandis que la performance du réseau s’est améliorée, avec une augmentation de vitesse de 400%.
TRAVAILLER à SON RYTHME Le déploiement des accélérateurs Expand pour optimiser le réseau WAN fut simple. «Les technologies de gestion et de visibilité et le WAFS contenu dans la solution Expand prouvent qu’elles sont en adéquation avec nos besoins de consolidation, dit Bruno Marniquet. Faire le roll out d’une nouvelle entité en remote avec le moins de setup possible nous rend plus réactif aux besoins du marché.» La compression et l’accélération du WAN ont déjà été réalisées en utilisant les solutions Expand. Grâce à la centralisation des données, Ampacet a constaté une meilleure collaboration entre ses sites. L’équipe IT va déployer plus de systèmes dans les autres entités, d’abord en Europe, ensuite en Amérique et en Asie. La solution Expand sera aussi implémentée dans une nouvelle entité en Russie, début 2008. «Nous avons le temps de travailler à notre propre rythme, tout en soutenant les besoins actuels de notre business et en consolidant nos entités, une à la fois, sur les 18 prochains mois, explique Bruno Marniquet. Cela nous donnera un meilleur contrôle des coûts et nous permettra d’implémenter une meilleure solution de réseau qui soit plus réactive aux besoins du business. En ce moment, nous nous concentrons sur le déploiement de solutions Expand en Pologne et en Italie.»
Š Photography Raoul Somers
Bruno Marniquet, Global IT Infrastructure Manager d'Ampacet Europe
juin 08
23
SIGMA - Life Insurance System by Switch IT 100% action - reaction 100% flexibility 100% quality
Switch IT offers appropriate solutions for life insurance companies • Policy management - investment products - capitalisation products - traditional products
• • • •
Fund administration Legal reporting e-Insurance (brokers, clients, partners) Business consultancy
Switch Information Technology S.A. 5 rue du Château d’Eau -3364 Leudelange I Tél : (+352) 26 31 75-1 I Fax : (+352) 26 31 75-40 I www.switch.lu
////// it finance : Assurance > Extel renforce sa présence locale avec sa nouvelle plateforme p 24 > CSC présente les enjeux de Solvency 2 p 26 > Switch IT détaille son approche Agile p 28
juin 08
25
IT FINANCE
Assurance
BUSINESS DECISION MAKER
Extel transforme l’essai Extel, éditeur de progiciels pour les compagnies d’assurance, mise sur la suite Sunshine Software et sur une conjoncture favorable pour renforcer sa présence sur le Bénélux. Installée au Luxembourg depuis 18 ans pour piloter ses contrats internationaux, cette société d’origine française, dont le siège est basé à Paris, a déjà quelques références au Grand Duché avec son précédent progiciel Opus 2000 et projette d’y renforcer son positionnement avec Sunshine Software.
FOCUS SUR L’ORGANISATION
//// extel //// Extel, établie depuis 1989 au Luxembourg, a développé une expertise dans les progiciels d’assurance avec sa suite Sunshine. Basée à Paris et au Luxembourg, son marché est principalement français mais s’étend bien au-delà. Il y a 18 ans, Extel s’est établie au Luxembourg pour mener depuis là ses opérations internationales, puis s’est peu à peu développée. A l’époque, Extel a démarré avec le logiciel Opus 2000 sur AS 400
26
juin 08
Le constat est qu’un grand nombre de solutions informatiques en place commencent à dater, qu’elles soient progicielles ou in-house. L’obsolescence technique et fonctionnelle amène les compagnies d’assurance à se préoccuper du remplacement de leurs systèmes d’information. A travers la suite Sunshine Software, Extel apporte une réponse innovante à ce besoin de modernité technologique, ainsi qu’une couverture fonctionnelle métier qui capitalise les 21 années d’expérience du groupe. Développé en Java et XML, Sunshine Software suit les standards du monde Open régi par le W3C. En effet, il était également important pour Extel de pouvoir se détacher des normes propriétaires, coûteuses et non pérennes dans le temps. Enfin, Sunshine Software peut tourner avec tout système d’exploitation et est en liaison avec les SGBD comme Oracle, DB2 ou SQL Serveur. Ainsi, il s’adapte aux souhaits des directions informatiques en termes de hardware et software. De plus, son architecture N-tier web lui confère une grande souplesse de déploiement.
Sunshine Software couvre l’intégralité du périmètre de l’assurance de personnes mais pas seulement. Bien gérer des contrats, bien tarifer, bien provisionner est évidemment nécessaire mais se révèle insuffisant aujourd’hui. «Nous avons constaté dès le début des années 2000 que la prise en compte de l’organisation des services, le suivi de la production et de la productivité, l’ergonomie des écrans et l’optimisation de la qualité du service client devenaient des points primordiaux» précise Evelyne Roseta, directrice commerciale du groupe. Avec son système de workflow intégré, ses outils bureautiques et son ouverture vers la GED, Sunshine Software s’adapte à l’organisation du travail de la compagnie d’assurance… et non l’inverse. Enfin, un autre défi en cours pour Extel est l’adaptation de Sunshine Software aux directives de Solvency 2 dont l’entrée en application est prévue pour 2012. En attendant, Extel est à l’écoute des opportunités de marchés au Luxembourg mais aussi hors d’Europe.
Š Photography Raoul Somers
Evelyne Roseta, directrice commerciale chez Extel
juin 08
27
IT FINANCE
Assurance
BUSINESS DECISION MAKER
Solvency en tête chez CSC CSC a développé une approche complète en prévision des changements apportés par Solvency 2 en 2012, une réglementation qui impactera petits et grands assureurs… A l’heure actuelle, les différents acteurs de la Place dans le domaine des assurances ont en tête les évolutions réglementaires auxquelles ils doivent se préparer, Solvency 2 (S2) et IFRS. Tout comme le secteur bancaire a mis en place des mesures suite à l’accord Bâle II, les compagnies d’assurances doivent aussi définir leur marge de solvabilité, afin de s’assurer qu’ils possèdent suffisamment de fonds propres pour couvrir les risques inhérents à leur activité. «Solvency 2 doit être considérée comme une opportunité, estime Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable du développement Assurances au sein de CSC Luxembourg. Celle de mettre en place les meilleures pratiques en matière de risk-management et de gouvernance d’entreprise.»
INTéRêTS DIVERGENTS //// csc //// CSC Luxembourg, créée en avril 2007 suite à la signature du contrat d’externalisation de la production informatique de la banque Caceis, a obtenu la certification PSF en juin 2007 par la CSSF. CSC s’est spécialisée dans le conseil, l’intégration de systèmes et de solutions d’entreprises et dans l’outsourcing. Sa présence locale à Luxembourg permet d’offrir aux compagnies d’assurances, banques et sociétés de services d’investissement des compétences pointues alliant les connaissances métier et la technologie. La société a d’ailleurs développé une offre de services qui tient compte des spécificités des assureurs (notamment LPS) de la Place. Au Grand-Duché, CSC compte parmi ses références AXA Luxembourg, Sogelife, Natixis Life, Foyer Assurances, Bâloise Assurances et Lombard International Assurances.
28
juin 08
Solvency 2, comme Basel 2 dans le secteur bancaire, élargit la notion de risque par l’évaluation, à la charge des compagnies, de l’ensemble des risques couverts. «Ainsi, chaque assureur devra disposer d’une exigence en capital réglementaire limitant la probabilité d’une ruine à 0,5% en évaluant l’ensemble de ses risques : risque de souscription, risque de marché, risque de crédit et risque opérationnel, dit Grégory Kulus. Autre évolution, ces risques devront être surveillés par un organe interne dédié et la supervision des groupes d’assurance devrait elle aussi évoluer.» Pour répondre aux défis de Solvency 2, CSC a constitué un centre de compétence européen entre les différentes entités de CSC en Europe. De plus, CSC utilise l’expérience acquise avec les projets Basel 2, dont les règles diffèrent mais dont l’approche est similaire. C’est sur cette base que CSC fait reposer son offre. Assistance au pilotage du projet Solvency 2, assistance au développement de modèles internes, analyse des impacts SI, établissement de la cartographie des risques et plans d’actions associés, de l’organisation de la structure permanente de contrôle des risques, etc.
Toutefois, la réglementation ne concerne pas de la même manière les assureurs locaux indépendants et les filiales de groupes d’assurance. «Les dirigeants des filiales luxembourgeoises restent bien entendus attentifs aux évolutions du cadre réglementaire, explique Grégory Kulus. Mais le projet S2 est avant tout défini comme un projet groupe qui est traité de manière centralisée. Les filiales participent à des groupes de travail européens et sont dans l’attente des consignes de leur maison mère pour se mettre en conformité.» Par contre, les assureurs locaux indépendants sont davantage sensibilisés. «Signe de cette sensibilisation, un Responsable Solvency 2 est généralement déjà désigné et des groupes de travail ont commencé à tester des modèles internes pour le calcul du Solvency Capital Requirement (SCR), dit Grégory Kulus. Cette démarche active leur sert bien sûr à exprimer le point de vue des assureurs luxembourgeois et notamment celui des assureurs indépendants de taille modeste, mais aussi de s’approprier les enjeux de la Directive.»
Le travail de mise en conformité n’a quant à lui pas encore commencé. Il est vrai que la date prévue de mise en place, 2012, peut sembler encore lointaine. «Toutefois certaines dispositions de la directive sont aujourd’hui suffisamment claires pour envisager le démarrage des travaux, dit Grégory Kulus. Je pense à l’ORSA (Own Risk and Solvency Assessment), ou la nécessité d’auto-évaluer son besoin en solvabilité en fonction de son profil de risque et de son niveau de tolérance au risque. Le travail en amont de cartographie détaillée et de mesure des risques n’a pas toujours été réalisé, les niveaux de contrôle interne mis en place jusqu’alors ne l’exigeant pas. Là encore, des différences subsistent entre les grands groupes d’assurance (dont certains ont dû se mettre en conformité SOX et implémenter un référentiel COSO de contrôle interne) et les petites structures.»
«Les impacts sur les départements IT sont évidemment élevés puisqu’ils doivent être en mesure d’offrir aux utilisateurs les données ainsi que les outils permettant le suivi, la mesure, le calcul et les reportings internes et réglementaires, dit Grégory Kulus. Solvency 2 va nécessiter une révision de la cohérence des systèmes d’information actuels. Les données présentes dans la société devront être fiabilisées, parfois enrichies, pour permettre une profondeur de données suffisantes aux calculs. Ces données jusqu’alors éparpillées dans l’entreprise vont devoir être stockées ensemble (les entreprises disposant déjà d’infocentres sont avantagées) et mises en relation en vue de leur traitement.» Parallèlement à la mesure des risques liés aux fonds propres, ceux liés aux SI doivent être mis sous contrôle car ils influencent les risques opérationnels. «L’existence de BCP, DRP, la traçabilité des opérations, la documentation des applications et des procédures d’exploitation sont quelques exemples sur lesquels les responsables informatiques doivent réfléchir afin de réduire les risques à des niveaux acceptables», ajoute Grégory Kulus.
Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable du développement Assurances au sein de CSC Luxembourg
© Photography Raoul Somers
IMPACT SUR L’IT
BUSINESS DECISION MAKER
Switch IT, réactif pour accompagner le client Face à une clientèle plus exigeante, Switch IT doit assurer plus de flexibilité, d’information et de services… et des services informatiques plus réactifs au changement.
© Photography Raoul Somers
De manière générale, les enjeux de demain se situent surtout dans la capacité des SI à s’adapter. «Que ce soit pour de nouveaux produits, de nouveaux partenaires, une reprise de portefeuille ou des changements règlementaires dans un contexte d’une Europe en perpétuelle construction, les SI doivent évoluer vite, rester efficaces et pérennes», dit Nicolas Englebert, Administrateur délégué chez Switch IT.
SOUTENIR L’EXTENSION
Nicolas Englebert, Administrateur délégué chez Switch IT
Ainsi, pour évaluer son fournisseur informatique ou la solution mise en place, les utilisateurs analysent la capacité à absorber des évolutions dans des délais courts. «Sur le marché grand ducal, le fournisseur ne peut pas se contenter de livrer une solution qui répond aux besoins identifiés à un moment donné, dit Nicolas Englebert. Au contraire, il doit devenir un véritable partenaire du client et mettre en place toutes les mesures lui permettant de réagir très rapidement aux contraintes futures de l’assureur.»
Or, les progiciels actuels forcent trop souvent encore le client à s’adapter à la solution, et non l’inverse. Pour y remédier, l’organisation des projets de Switch IT s’appuie sur la méthode Agile, qui comporte des cycles de développement très courts. Cette approche permet notamment d’éviter des problèmes d’inertie souvent caractéristiques de projets informatiques basés sur l’acquisition d’un «progiciel». «Switch IT veut ainsi doter ses clients d’outils leur permettant d’évoluer rapidement au gré des décisions stratégiques, des réformes, des nouvelles règlementations, etc., sans être confronté à des problèmes de timing liés à des contraintes organisationnelles du fournisseur», explique Nicolas Englebert. Switch IT garantit ainsi la réactivité, la souplesse et l’autonomie…
Pour Switch IT, les défis de demain concernent l’extension des réseaux de vente, un facteur essentiel pour le développement des compagnies. «La forte concurrence oblige les clients à élargir leurs services pour décrocher des marchés, dit Nicolas Englebert. Notre solution front office est une réponse avérée à cette problématique et représente un vecteur de croissance indéniable pour Switch IT IT.» Basée sur une architecture SOA, elle permet entre autres aux réseaux commerciaux d’avoir une information en temps réel sur leurs portefeuilles et de disposer d’un environnement complet de souscription en ligne. De nombreuses compagnies ne disposent pas encore d’outils répondant de façon satisfaisante à ce besoin.
//// Switch IT //// Switch IT IT, créée en 2000, propose des compétences informatiques de haut niveau, alliées à des connaissances fonctionnelles approfondies des métiers et de l’assurance. Développé sur base du framework Microsoft.Net, Sigma, la solution informatique proposée par Switch IT IT, permet de gérer l’ensemble de la gamme de produits généralement proposé par les assureurs vie (produits d’investissement et produits traditionnels). La solution est tout particulièrement adaptée aux besoins spécifiques du marché grand ducal (gestion des fonds dédiés, multi supports, multi fiscalité, réglementation CAA, accès internet pour les partenaires, etc). Switch IT possède déjà quelques références, dont Swiss Life Luxembourg.
30
juin 08
Et si nous cultivions les services sur mesure essentiels pour optimiser vos investissements ?
G U N I L Oe n t d e v i CA LOGI
Globale et intégrée, notre offre allie proximité et capacité de réalisation compétitive en Inde et au Maroc. Elle nous permet de concevoir des services sur mesure et à moindre coût pour chacun de nos clients. Logica, des racines européennes, 39 000 consultants et ingénieurs dans le monde. www.logica.com CONSEIL - INTÉGRATION DE SYSTÈMES - OUTSOURCING
*libérer votre potentiel
32
mers
oul So
hy Ra
tograp
Š Pho
juin 08
T I t n e em
n é v é ’ l t u f Ce ’année l e d
ur qui
maje ement
cteurs
i les a a réun
nt n-i so Golde t des s e L n n. ie senta r, ovatio ne l’inn 60% repré de Lüsche e d ld e n o t u ig G n s la o C s d le , it s de t, a d onnes e sou emise r placé e 300 pers ns interne la ie n u o . a d m rg ts ae e céré é près SM e 2 mai embou x 2 s d’un et ont attir re sans G t.» u i r L u d o u u c Je en rriè rg au IT a ur ca mbou à prés nneur rs de l’ u à l’ho re au Luxe mmencé le st majeure je is a m m é e co gu ont ét enver s ont L’évolution yssey t de cette ’entre nou . d t n O e t en Le nem sd La KB ier événem . «Certain ur de l’évé s e e t m a e ic t r r le p ésen ilisat I et pr tés ut socié nt de l’APS e présid
én
v s, un é d r a w a i
juin 08
33
© Photography Raoul Somers
L’INNOVATION D’ABORD Philippe Paquay, Chief Risk and Financial Officer de la KBL European Private Bankers a été élu “CIO of the Year” 2008 par un jury composé de membres de l’APSI. Le jury l’a choisi sur base d’un grand entretien que Philippe Paquay avait donné pour ITnews en février 2008. «Nous avons jugé les candidats sur base de leur vision, de l’achèvement de leurs projets et de ce que cela représente pour le tissu luxembourgeois», a résumé Claude Lüscher. La KBL a développé un hub pour le Private Banking de la banque au niveau mondial. «Cette récompense est destinée à la KBL autant qu’à moi», a déclaré Philippe Paquay en recevant sa statuette de meilleur CIO.
34
juin 08
Ce sont les mêmes critères qui ont permis à Odyssey Financial Technologies, une société luxembourgeoise fondée il y a treize ans, de recevoir le «Flagship award», un prix conçu par l’APSI, avec un thème annuel. Odyssey, qui a démarré avec six personnes et en emploie à présent 530, a ainsi remporté le flagship de «l’entreprise modèle» de l’année, qui valorise le business plan et la gestion du lauréat. «Le Luxembourg donne sa chance aux jeunes entreprises», a déclaré Greg Emmermond, Board Secretary chez Odyssey.
juin 08
35
LES PROGRèS DU LUXEMBOURG
© Photography Raoul Somers
A l’occasion de cette cérémonie, le ministre des Communications Jean-Louis Schiltz est revenu sur l’importance de l’IT au Luxembourg. «4 personnes sur mille au Luxembourg travaillent dans le secteur de l’IT. Cette proportion substantielle reflète le dynamisme du secteur, ainsi que leur persévérance. Nous avons besoin de matière grise et d’innovation.» Le ministre a aussi évoqué le support du gouvernement à la recherche et les progrès que le Luxembourg a connus ces trois dernières années. «Il est important que la connectivité ne soit pas un obstacle à l’établissement et au développement de l’IT. Nous devons continuer dans cette voie et appuyer un mouvement durable à vos projets. De ce fait, vous contribuez à maints égards au rayonnement du Luxembourg.»
La fin du software ? La manière de conduire le business connaît une évolution rapide provoquée par les plateformes applicatives disponibles sur internet. Salesforce.com, spécialisée dans l’offre de services CRM, s’est imposé comme un acteur majeur dans le secteur du software-as-a-service par internet. Dr Steve Garnett, chairman de Salesforce.com EMEA, a partagé sa vision de cette évolution du software en tant que guest speaker des Golden-i.
«Le business sur internet est le nouvel or noir, a déclaré Dr Steve Garnett. Le software est en train de changer du tout au tout et les sociétés doivent pouvoir s’adapter, tout comme l’ont fait celles qui ont survécu à la fin du mainframe. Les nouveaux concepts sont étonnants à tous les niveaux : pas besoin de téléchargements, ni de manuel d’installation, ni de maintenance. Seule une carte de crédit, ce qui rend la chose très simple pour l’utilisateur mais complexifie les transactions. Le chairman EMEA de Salesforce.com a aussi
mis en valeur les pertes occasionnées par les entreprises dans leur IT. «Cette complexité augmente les dépenses. Mais les investissements sont souvent faits uniquement pour garder les machines allumées : 8 dollars sur 10 investis sont ainsi gaspillés.» Salesforce propose une plateforme applicative qui pourrait donc offrir des réponses face à l’échec de projets ou des dépenses imprévues. «Je peux vous prédire une chose : plus jamais il n’y aura de société de software
qui vaille un milliard de dollars. La vague de l’on-demand a démarré. Tout business qui se respecte a une connexion à large bande, ce qui rend possibles les services de qualité, fournis sur abonnements.» Un optimisme encore tempéré par de nombreux obstacles. «Les clients se limitent à utiliser des software on-demand car ils craignent que cela ne cause des problèmes de sécurité au niveau de leurs données. Or, nous fournissons des services à Symantec, ce qui signifie que nous devons protéger leurs données.»
Déposez votre CV, présentez votre entreprise et découvrez les dernières offres sur www.itjobs.lu
Devenez annonceur ! Contactez Emilie Mounier au : +352 26 10 86 26 - emilie.mounier@itnews.lu Toutes les offres d’emploi sont autant accessibles aux femmes qu’aux hommes.
www.itjobs.lu/agile
• DÉVELOPPEUR J2EE • BUSINESS ANALYST • COMMERCIAL MARKETING (H/F)
www.itjobs.lu/bcee
• Analyste-programmeur • UN INGÉNIEUR DE SÉCURITÉ - RÉSEAU (M/F)
www.itjobs.lu/b&d
• E-business consultants • BUSINESS INTELLIGENCE CONSULTANTS
www.itjobs.lu/cvce
• DIGitAL LIBRARY IT DEVELOPMENT
www.itjobs.lu/crptudor
• PROJECT LEADER IN IT FOR HEALTH CARE • R&D ENGINEER • INFORMATICIEN
www.itjobs.lu/ctg
• ANAlyste developpeur j2ee • AGENT HELPDESK FLUENT IN FRENCH AND ENGLISH • SENIOR TESTER
www.itjobs.lu/deloitte
• Triple A Developer • IT JAVA Developers • Consultant, IT Security Generalist
www.itjobs.lu/exigo
• Consultant – Business Process Management • BANKING SOFTWARE CONSULTANT • AVALOQ Project Manager
www.itjobs.lu/fdm
• DEVELOPPEUR ORACLE PL/SQL ET POWERBUILDER • DEVELOPPEUR JAVA • B2B JAVA JSP DEVELOPPEUR
www.itjobs.lu/fujitsu
• SOFTWARE ENGINEER
www.itjobs.lu/gamconsult
• SAP SD CONSULTANT Luxembourg
www.itjobs.lu/ids
• consultant senior consultant sap r/3 cs • consultant senior consultant sap r/3 pm • consultant / senior consultant sap r/3 crm
L’ENTREPRISE DU MOIS
Whether you are looking to work with a dynamic international IT organisation, or interested in developing a career in IT, please contact our Luxembourg office.
Si vous êtes à la recherche d’une solution clé en main, rapide et efficace avec des résultats immédiats et à des conditions économiques concurrentielles, ne cherchez plus ! … e-Kenz S.A. vous propose la solution SAP en mode SaaS. Nous vous proposons un service complet, évolutif et adapté à vos besoins de gestion. Allant du conseil à l’implémentation de fonctionnalités, la solution SAP (Systems , Applications and Products) en mode SaaS (Software as a Service). e-Kenz S.A. Rue des Chaux L-5324 Contern Tél : +352.621.228.467 http ://www.e-kenz.lu Email : info@e-kenz.lu
www.itjobs.lu/kbl
• T24/Globus ARCHITECTURE, Development Leader • Business Analysts CRM/WEB • Service Desk Managers
www.itjobs.lu/lancelot
• WEBMASTER ASSISTANT • SAP CONSULTANT • CHEF DE PROJET DEVPT JAVA
www.itjobs.lu/logica
• Développeur en Nouvelles Technologies – JAVA / J2EE • Testeur (Luxembourg) M/F • ANALYSTE / PROGRAMMEUR SECTEUR BANCAIRE
www.itjobs.lu/nvision
• 3 Web Developers - Analyste programmeur XHTML/CSS/ • Junior web developer - Analyste-programmeur XHTML SENIOR WEB DESIGNER
www.itjobs.lu/schneider
• SENIOR PROJECT MANAGER PROJECT MANAGER • ACCOUNT MANAGER • SENIOR SALES CONSULTANT SOLUTION DEVELOPMENT
www.itjobs.lu/scs
• Informaticiens
www.itjobs.lu/sogeti
• Statisticiens (H/F) • Administrateur Unix Tivoli (H/F) • Seniors Ananlystes Programmeurs Java/J2EE
www.itjobs.lu/teamtrade
• Business Analyst Murex Accounting Module • Consultant Maîtrise d’Ouvrage Junior • Senior àCalypso Developer
www.itjobs.lu/telindus
• Primary System Engineer Citrix (H/F) • SECURITY SALES CONSULTANT • BUSINESS SOLUTIONS SALES CONSULTANT
Lancelot IT Consulting & Resourcing Services
Intéressé(E) ? Pour postuler : Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante : mcastro@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email : “Ref : 1031 : Account Manager” Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF
ACCOUNT MANAGER Luxembourg Our customer is an internationally leading IT service provider, offering services all along the IT service chain from a single source - from consulting to systems integration, right through to the management of IT infrastructures. With regard to outsourcing, they are among the top ten providers worldwide.
MISSION :
or business developer with a focus on solutions sales. Ability to establish and manage long term client relationships • Excellent presentation, communication and negotiation skills • Fluent English and French are mandatory. German and Luxemburgish will be considered an asset. •
Your role will be : To manage a portfolio of existing customers, mainly in the banking sector • To develop this existing portfolio • To realise an effective cross-selling within the solutions portfolio •
PROFIL : In depth knowledge of the luxemburgish "Enterprise accounts", especially in the financial sector • At least 5 years experience as an Account Manager •
Lancelot Consulting 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Tél. +(352) 26 38 93 57 apply@elancelot.com www.elancelot.com
For a first confidential discussion about this position, please contact Marilyn Hurlin – Schneider CONSULTING, via telephone +352-40.67.30 or email to mhu@schneiderconsulting.lu
Confidentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.
Ref 102 –Sales Consultant Solutions Development. En tant que «Professionnel du Secteur Financier», notre client développe fortement ses activités intégrées «Managed Services», afin de permettre aux entreprises de mieux anticiper, gérer et monitorer leurs risques opérationnels. Dans le cadre du développement des activités de gestion de projet et de conseil, notre client désire s’adjoindre un(e) : Senior Project Manager ou Project Manager (M/F) MISSION :
Schneider CONSULTING S.A. 119, avenue Gaston Diderich L-1420 Luxembourg Tél. +352 40 67 30-1 Fax +352 40 67 60 info@schneiderconsulting.lu www.schneiderconsulting.lu
SPECIFICATIONS DU POSTE Début : 1/7/08 • Lieu : Luxembourg • Salaire : 70 000 - 90 000 •
Support “Presales” : Vous prenez en charge les projets e-Continuity, e-Security ou e-Hosting. Vous soutenez les Account Managers en proposant des solutions innovantes et complètes, répondant aux exigences des clients. Vous mettez vos connaissances et votre méthodologie à disposition des clients à travers des missions de gestion de projet et de conseil à forte valeur ajoutée. Vous gérez les aspects humains, stratégiques et budgétaires inhérents à la gestion complète d’un projet informatique.
Résolument tourné vers la satisfaction des clients, votre engagement personnel garanti la réussite des projets et un niveau de service, de rapidité et de qualité élevé pour les clients. Animé d’un sens élevé de l’organisation, de la qualité, de la gestion des priorités, des délais, vous avez une forte capacité à obtenir des résultats dans un timing défini et avez un esprit de leader. • Dynamique, autonome et créatif, vous appréciez les challenges et l’esprit d’équipe. • Pour ce poste, une maîtrise parfaite du français et de l'anglais est exigée ; la connaissance de l’allemand constitue un critère important.
PROFIL : Vous avez une formation universitaire de type ingénieur où maîtrise à orientation informatique, télécoms ou sécurité. • Vous avez acquis une expérience professionnelle de plus de cinq années dans le domaine de la gestion de projets client, de préférence à Luxembourg et dans le secteur bancaire et financier.
Notre client vous offre l'opportunité de rejoindre une équipe dynamique dans une entreprise à fort potentiel de croissance. Vous bénéficierez d'une large autonomie basée sur vos compétences et motivations.
•
•
Qu’est-ce qui distingue tant CTG des autres entreprises IT ?
LA QUALITÉ DE SES COLLABORATEURS ! Application Solution - IT Service Management - Test Vous pensez que votre profil nous intéresse? Contactez-nous: audrey.staebler@ctg.com stephanie.hayart@ctg.com Rendez vous sur: www.thisisctg.lu
Lancelot IT Consulting & Resourcing Services
Intéressé(E) ? Pour postuler : Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante : crodisio@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email : “Ref : 930 : Service Delivery Manager” Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF
SERVICE DELIVERY MANAGER Luxembourg Notre client est une filiale à part entière d'une institution bancaire de premier plan. MISSION :
Vous définissez et supervisez le monitoring et le reporting. Vous suivez les performances et les disponibilités globales des services, et vous anticipez les évolutions futures. • Vous participez aux réunions de suivi des Services IT et animez les réunions "Technical Service Reviews" • •
Définition du contenu des Services IT : Vous identifiez, validez la cohérence des éléments par rapport au niveau de service requis • Vous construisez de nouvelles offres de service en fonction des nouvelles demandes en provenance du Business •
PROFIL : Formation en informatique / Bac +2 minimum • Un minimum de 4 années d'expérience dans des domaines IT variés est indispensable (Systèmes Ouverts, Mainframe, DB, Middleware, Télécom). • Une expérience dans le monde du Développement applicatif est un atout important. • Capacités relationnelles • Capacité à gérer les urgences. • La connaissance des activités bancaires est un atout. •
Supervision de l'introduction d'un nouveau Service IT : Vous constituez le point de contact et de coordination privilégié des équipes de Développement vis-à-vis des équipes internes techniques pour toute introduction de nouveaux services IT (applicatifs ou infrastructure). • Vous supervisez et validez la mise en exploitation de nouveaux services, en conformité avec les diverses procédures, règles d'exploitation, et niveaux de service attendus. •
Lancelot Consulting 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Tél. +(352) 26 38 93 57 apply@elancelot.com www.elancelot.com
Suivi des services IT en Production : Vous vous portez garant de la qualité et des niveaux de service définis en Production vis-à-vis du Business.
•
SPECIFICATIONS DU POSTE Début : ASAP • Lieu : Luxembourg •
Confidentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.
ORGANISATEUR : VMware THÈME : la virtualisation comme nouvelle norme DATE : 17/06/2008 LIEU : Hilton Hotel
Informations et inscriptions : www.itnews.lu
ISACA : État de lieux de la dématérialisation et problématique de l’archivage électronique ORGANISATEUR : ISACA THÈME : l’archivage électronique DATE : 17/06/2008 LIEU : Deloitte Luxembourg Informations et inscriptions : www.itnews.lu
Petit-déjeuner ITnews (avec Logica) : Le Centre de services ORGANISATEUR : ITnews (avec Logica) THÈME : Le Centre de services DATE : 19/06/2008 LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises Luxembourg Hamm Informations et inscriptions : www.itnews.lu
19/06/2008
Séminaire : virtualisation des desktops
24/06/2008
Informations et inscriptions : www.itnews.lu
IT FUTURE
26/06/2008
ORGANISATEUR : ITnews THÈME : Forensics by Verizon Business : Agir aujourd’hui pour ne pas faire les gros titres de demain DATE : 17/06/2008 dès 8h30 LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises Luxembourg Hamm
How to consolidate Microsoft SQL Server environments in a simple and flexible way?
Cycle de formation aux techniques de management de l'innovation
02/07/2008
17/06/2008 17/06/2008 17/06/2008 19/06/2008
Rendez-vous Sécurité d’ITnews
Formation MSDPA ITIL Practitioner Security Management
ORGANISATEUR : HP THÈME : Microsoft SQL Server DATE : 19/06/2008 LIEU : Castle Bourlingster Informations et inscriptions : www.itnews.lu
ORGANISATEUR : Fujitsu Siemens Computers THÈME : Centres de données dynamiques Green IT DATE : 24/06/2008 LIEU : Palais des Congrès de Paris
Informations et inscriptions : www.itnews.lu
ORGANISATEUR : Chambre des Métiers THÈME : Innovation DATE : 26/06/2008 LIEU : Chambre des Métiers
Informations et inscriptions : www.itnews.lu
ORGANISATEUR : MSD Partners THÈME : ITIL DATE : 02/07/2008 LIEU : Sofitel Luxembourg Europe
Informations et inscriptions : www.itnews.lu
Carrières
ACTUAL-IT
Marc Faust
Bas Burger
Claus Peeters
Devient Key Account Manager chez Novell Luxembourg
À la tête de BT Benelux
Nommé au poste de Channel Director Belux chez Avaya
Il a en charge la
En tant que CEO BT
Il est responsable de
commercialisation des
Benelux, il succède à
toutes les relations
solutions de sécurisation
Michel De Coster, qui
avec les partenaires
et de simplification des
a quitté BT le 1er juin
de l'entreprise dans
infrastructures ainsi que
2008. Bas Burger était
la région Belux, dirige
des services associés. En
auparavant Executive
l'équipe du Canal
20 ans au Luxembourg,
Vice President et
(Channel Managers,
il a travaillé pour Focus
membre du Comité de
Direct Touch Account
Consulting, PHI Data et
direction de Getronics.
Managers et le
PHM Computing.
Marketing Manager) et gère aussi les Business Partners actuels.
Pascal Dumont
Cyrille Schanentgen
Filip Millet
Caroline Jacob
Reprend les fonctions de Directeur de Computacenter Luxembourg PSF
Rejoint Aptelia Luxembourg en tant que Business Unit Manager
Rejoint l’équipe de Computacenter Services & Solutions
Est nommée Key Account Manager Belux chez Axis Communications
Il a aussi en charge
Il participera activement
Il devient Manager
Elle est chargée de
les fonctions de
au développement de
Unified IP
conquérir et gérer des
Operations Director. Il
l’agence au Luxembourg.
Communications
clients et d’étendre le
a auparavant travaillé
Fort d’uneexpérience chez
Benelux et possède
réseau de partenaires
chez Client Director.
Egerie Luxembourg, Sylis
une expérience dans
de la société en
Lorraine et Luxembourg,
le domaine des IP
Belgique et au
il a ensuite mené une
communications et
Luxembourg.
activité propre avant de
de la visio-conférence
revenir sur le marché IT
depuis 10 ans.
luxembourgeois.
Envoyez votre nomination à info@itnews.lu
/////////////// LE GRAND DOSSIER > LuxConnect p 48 > European Data Hub p 50 > Datacenter Luxembourg p 52 > eBRC p 54 > Broadcasting Center Europe p 56 > Clearstream Services p 58 > SecureIT p 59 > Sungard p 60 > Sun p 60 > HP p 60 > Lab DataVault p 62 > IBM p 63 > CA p 64 > Microsoft p 65 > VMware p 66 > 3PAR p 66 > EMC p 66 > Verizon Business p 67 > Fujitsu-Siemens Computers p 69 > Citrix p 70 > Hitachi p 70
juin 08
47
LE GRAND DOSSIER
Data Center
Technical Development Manager
La stabilité en plus LuxConnect est destinée à devenir l’épine dorsale des besoins des datacenters et des opérateurs au Luxembourg en leur offrant l’infrastructure et la connectivité nécessaires à leur activité. Société privée créée par l’Etat luxembourgeois, LuxConnect a néanmoins une mission publique : placer le Luxembourg sur la carte internationale du trafic internet et de la connectivité en déployant un réseau de fibres à travers le territoire. Pour cela, LuxConnect est résolument axé vers l’amélioration de l’infrastructure, que ce soit interne au Luxembourg, ou entre Luxembourg et d’autres places financières telles Amsterdam ou Francfort. Aujourd’hui, la première pierre posée, LuxConnect est véritablement tangible.
© Photography Raoul Somers
Alfred Wilms, Business Development Manager chez Luxconnect
Roger Lampach, Directeur Technique/CTO chez Luxconnect
48
juin 08
Technical Development Manager
Ainsi, LuxConnect n’a pas pour objectif majeur d’offrir de la surface aux clients en direct. La société a été conçue pour devenir un carrefour de connectivité et de contenu au Luxembourg. Hébergeant l’infrastructure informatique de tiers et facilitant le stockage, le partage et la distribution des données, LuxConnect est plutôt un ‘incubateur’. «Notre business model est différent de ceux des autres datacenters, dit Alfred Wilms, Business Development Manager chez Luxconnect. Notre but n’est pas de rechercher des contrats pouvant atteindre 3, 5 ou 10 ans… Si nous pouvons servir de tremplin à une société qui quitterait le datacenter pour créer sa propre infrastructure à Luxembourg, nous en serions heureux.» En ce sens, LuxConnect attire autant des sociétés bien connues du paysage IT luxembourgeois que de nouveaux acteurs, telles de jeunes pousses. «Nous avons pour principe de n’exclure personne, explique Roger Lampach, directeur technique de LuxConnect. On est un enabler avant tout, donc on traite l’ensemble de nos clients avec une offre wholesale, de manière transparente.»
PANOPLIE D’ACTEURS Mais la société ne réduit pas son offre à l’hébergement et à la colocation. «Les hosters peuvent bien sûr bénéficier de notre offre de colocation pour leurs services à valeur ajoutée, dit Alfred Wilms. Et nous voulons aussi que des opérateurs internationaux aient un
POP à Bettembourg, que les prestataires de datacenters installés à Luxembourg et les intégrateurs systèmes se sentent ici chez eux.» «Mais on n’est pas là pour baisser les prix, précise Roger Lampach. On met en place une infrastructure et nos offres sont accessibles au travers des opérateurs réguliers.»
qui, lui, requiert une tuyauterie spécifique… LuxConnect a donc opté pour une construction modulable et ‘green’ avec des matériels à efficacité énergétique maximum et une modularité possible par l’ajout step by step d’équipements supplémentaires.
Pour attirer cette panoplie d’acteurs, LuxConnect pourra compter sur un réseau solide. La société sera reliée à un, voire plusieurs backbones, ce qui permettra d’assurer la redondance en gérant le trafic de façon optimisée… une réalité déjà palpable avec la collaboration annoncée entre les P&T (et leur réseau haut débit Teralink) et Level3 Communications. Global Crossing pourrait également être un partenaire. «Le Luxembourg est une plateforme de plus en plus intéressante pour les business qui ont besoin de cette connectivité», dit Roger Lampach.
GREEN TOUCH En planifiant la mise en service d’un nouveau datacenter, LuxConnect ne peut ignorer un autre défi : la demande croissante pour la Green IT. Par ailleurs, en tant que datacenter Tier-4 en 2* (n+1), LuxConnect dispose de deux centres d’hébergement IT et de l’infrastructure technique distincte nécessaire. Et certains clients exigent parfois que la surface soit aménagée conformément à leurs demandes, comme par exemple, sur le système de refroidissement à l’eau glacée,
Repères : 7 avril 2008 : pose de la première pierre 1 mars 2009 : mise en service 1 juin 2009 : exploitation
Luxconnect a présenté ses solutions lors de la conférence Infrastructure organisée par ITnews Slides : info@itnews.lu
juin 08
49
Stimuler le marché, plutôt que le bouleverser Situé à la Cloche d’Or, le Drosbach, joyau Business Center, accueillera le futur datacenter d’European Data Hub, qui y disposera de ses 700 premiers mètres carrés en septembre 2008. «Nous sommes prêts, déclare Juergen Kockelmann, CEO de European Data Hub. Certains clients peuvent déjà profiter de leurs bureaux au Drosbach.» Le nouveau géant de verre et de béton se donne pour objectif d’héberger le plus puissant datacenter du Luxembourg, tout en assurant des niveaux de contrôle et de sécurité au maximum. Si les discussions sont en cours avec des acteurs internationaux, European Data Hub va dans un premier temps se consacrer à son équilibre en développant des partenariats au niveau local.
La stratégie de European Data Hub s’oriente donc vers la coopération et repose à la fois sur l’expertise nationale des clients et internationale des partenaires. L’entreprise compte aussi sur l’expérience de Patrice Roy, qui a suivi de près l’externalisation de Reuters chez BT lorsqu’il avait la responsabilité du bureau de l’agence en Benelux, et de son associé Juergen Kockelmann, venu du monde financier et ancien CIO de la NordLB. Selon eux, le Luxembourg ne pèse pas encore assez lourd dans la balance lorsque les décisions sont prises au niveau corporate. «50% des discussions que nous menons avec les groupes internationaux se font en passant par leur siège et non par la filiale luxembourgeoise», explique Patrice Roy, Partner, European de Data Hub. Ce passage obligé par d’autres chemins que locaux illustre la réalité avec laquelle les datacenters doivent compter pour évoluer.
50
juin 08
Nouvel acteur sur le marché luxembougeois des datacenters et futur, European Data Hub rayonne déjà du Drosbach, le tout nouveau Business Center aux portes de la Cloche d’Or.
FACE À LA SATURATION Pour ce développement, les pistes ne manquent pas. «L’outsourcing est en vogue et le Luxembourg est un bon endroit pour le hosting, dit Patrice Roy. Or, les datacenters construits il y a quelques années ne peuvent souvent plus couvrir la puissance actuelle. Par exemple, nous commencerons step by step jusqu’à offrir 2000 watts au m2.» La saturation des machines est donc un problème majeur à résoudre. Selon une étude menée notamment par l’Uptime Institute, 48% des datacenters ne pourront supporter la charge exponentielle d’énergie à dégager. Les solutions sont connues depuis longtemps se basant sur le durable, mais pourtant complexes à mettre en place en termes de ressources. En effet, les sociétés dont les serveurs sont saturés doivent soit analyser et prédire leur avenir tout en repensant leur IT, soit reconsidérer partiellement, voire totalement, leur infrastructure dans un modèle d’externalisation.
SOCLE DE PARTENARIATS Si European Data Hub est un nouvel et futur acteur de poids, l’entreprise est pourtant loin de vouloir jouer cavalier seul. «On a tous intérêt à coopérer, explique Patrice Roy. Nous voulons ainsi créer un hub pour faire rayonner les compétences du Luxembourg en matière d’infrastructure.» En ce sens, European Data Hub va collaborer de près e.a. avec des acteurs comme LuxConnect. «Nous voulons anticiper le marché mais pas aveuglément», conclut Patrice Roy.
juin 08
51
BUSINESS DECISION MAKER
Être partenaire avant d’être concurrent Société soeur d’EuroDNS, Datacenter Luxembourg a développé son offre datacenter par une approche orientée eCommerce et a ainsi peu à peu assis son influence au Luxembourg. En 2000, la création de Datacenter Luxembourg a coïncidé avec les discussions sur l’établissement d’une TVA attractive pour les entreprises et le potentiel que cela représentait pour le développement de l’eCommerce au Luxembourg. À l’époque, les principaux acteurs télécom avaient un rôle essentiel à jouer dans l’ouverture du Luxembourg vers l’international en attirant et hébergeant des business localement. Aujourd’hui, le pays entre dans une nouvelle dimension. «Il faut que ce changement soit durable et irréversible, dit Marco Houwen, Managing Director de Datacenter Luxembourg. Il est connu que les datacenters du Luxembourg ont été créés pour le secteur bancaire, dont certains d’entre eux pour le disaster recovery. Or, nous, nous venons du monde de l’internet, et pouvons ramener ces besoins au niveau du datacenter.»
En tant qu'hébergeur indépendant, Datacenter Luxembourg a pour clientèle principale les PME actives dans l’eBusiness et l’eCommerce. «Nous avons une bataille à part des grands acteurs des datacenters, même si nous oeuvrons dans le même but, qui est d’attirer des clients vers le Luxembourg. Nous sommes capables aussi de soutenir les PME à ce niveau.» Une expertise qui se révèle plus complexe qu’à première vue. «Cela ne s’arrête pas à fournir des emplacements ou de la sécurité, mais aussi la gérer de la plateforme, des bases de données, etc.» Alors que les grandes sociétés gèrent souvent leurs données en interne, les sociétés eCommerce sont souvent bâties autour d’une idée qui a besoin de compter sur des partenaires fiables.
52
juin 08
Elles portent ensuite ces idées sur un logiciel et les services nécessitent de plus en plus de puissance. C’est là que Datacenter Luxembourg, actif dans le secteur d’internet et des managed services, intervient pour gérer les aspects techniques comme les questions aussi simples mais critiques que le load balancing et le clustering, jusque-là réservées aux grands environnements. «On est prêts, dit Marco Houwen. On est différents des autres ISP car on ne veut pas entrer dans une logique de marché de substitution. Au contraire, on veut agir dans des marchés en expansion. L’intérêt est de ne pas se focaliser sur la concurrence mais sur les partenariats, pour les clients et pour le futur.»
SPOTLIGHT SUR LUXEMBOURG
© Photography Raoul Somers
«Depuis quelques mois, le Luxembourg est devenu un acteur de choix, déclare Marco Houwen. Avant, ce n’était pas le cas car nous étions le cul-de-sac de Bruxelles au niveau de la redondance. Ce n’était pas une alternative pour les sociétés qui veulent beaucoup de bande passante.» Mais LuxConnect semble avoir changé la donne. «Depuis cinq ans, Xavier Buck (CEO d’EuroDNS) et moi avons donné de la tête pour ouvrir le Luxembourg et soutenir l’expansion de la bande passante. Les EPT avec leur offre haut débit Teralink ont beaucoup investi. On a pu trouver des partenariats nouveaux. Alors qu’auparavant, nous ne pouvions pas toujours répondre aux demandes de nos clients. Aujourd’hui on peut proposer n’importe quel débit pour un prix quasiment égal à Francfort, Paris ou Londres. Il faut pouvoir offrir de la concurrence, notre partenariat avec l’EPT vers Francfort sur l’offre Teralink est donc important. A première vue, nous sommes concurrents mais ensemble, nous ouvrons un marché pour attirer les business au Luxembourg. C’est cette potentialité qui a manqué durant de nombreuses années.»
juin 08
53
LE GRAND DOSSIER
Data Center
BUSINESS DECISION MAKER
eBRC à l’approche d’un quatrième datacenter Depuis 2000 et l’ouverture de son premier site à Goldbell, eBRC a établi deux autres datacenters avec l’Hitec, en 2003, puis le Resilience Center à Windhof en 2007. Prochainement, eBRC ouvrira un quatrième datacenter à Kayl. eBRC s’est spécialisé dans la mise à disposition d’applicatifs et des services associés aux entreprises en assurant la qualité de ceux-ci au travers de Service Level Agreements (SLA). Carrier Hotel indépendant, tout en étant pôle d’excellence d’outsourcing et de managed services de l’Entreprise des Postes et Télécommunications, eBRC offre des services d’hébergement et le hosting avec une très haute scalabilité des machines, capable de supporter bien des applications business ou même des applications sur internet.
eBRC fournit ainsi tout ce dont les clients ont besoin, en tant qu’ISP ou broadband provider. Elle vient d’ailleurs d’ajouter Level3 comme nouveau Tier-1 à Windhof. En effet, eBRC, P&TLuxembourg et Level3 Communications ont installé un hub internet Tier-1, qui repose sur le réseau Teralink, afin de faire de Luxembourg un point d’échange fiable et sécurisé, permettant des connexions allant jusque 40 Gbits/s. Le Ministre de l’économie et du commerce extérieur Jeannot
Krecké y a salué les initiatives d’eBRC qui correspondent pleinement au souhait du gouvernement de diversifier les ressources économiques. Les technologies de l’IT se focalisent ainsi sur les médias et les services financiers modernes. eBRC a donc l’ambition de réussir et d’obtenir des résultats qui compteront sur la création de la plateforme broadband surboostée avec l’agrément entre Level3 et les P&T, mais aussi désormais avec Global Crossing.
Dernièrement, eBRC a décroché le prix du meilleur opérateur de datacenter en Europe au Data Centres Europe, un événement qui s’est tenu à Londres. eBRC y a été saluée sur son approche resilience et sa volonté de faire de Luxembourg la capitale européenne en la matière.
//// GLOBAL CROSSING //// Global Crossing, fournisseur mondial de solutions IP, a installé au Grand-Duché un nouveau point de présence IP (PoP IP) afin de répondre aux besoins du marché luxembourgeois. Le nouveau centre de services se trouvera dans le centre d’hébergement neutre d’eBRC à Windhof, tout comme Windhof est le POP de Level3. «Nous avons pour stratégie de privilégier les solutions locales et l’ouverture de notre nouveau centre de services au Luxembourg en constitue un nouvel exemple. déclare Anthony Christie, Managing Director de Global Crossing pour la zone EMEA. Nous avons pris la mesure des besoins des acteurs du marché, en attente de services convergents allant bien au-delà des services de données, d’intégration de la voix et de la vidéo. Tout l’enjeu est en effet d’intégrer aux ressources informatiques des services d’hébergement, de télécommunications, d’accès Internet, de sécurité et de VoIP.»
DOCUMENT, MAINTENANCE & FACILITY MANAGEMENT
WWW.MAPS-SUITE.COM
, BASÉE À LUXEMBOURG, EST UN LEADER EUROPÉEN DANS LA CONCEPTION ET LE DEVELOPPEMENT DE LOGICIELS DE GESTION DE L'INFORMATION DE VOTRE ENTREPRISE.
54
juin 08
LE GRAND DOSSIER
Data Center
Technical Development Manager
BCE, le temps de l’émancipation Broadcasting Center Europe a développé son savoir-faire en matière de diffusion et de hosting et s’intéresse plus en avant aux clients internationaux.
© Photography Raoul Somers
Historiquement lié à RTL Group en tant qu’opérateur de diffusion, BCE est devenue une entité séparée en 2000, lançant simultanément une activité de colocation et de datacenter. «Une telle diversité d’opérateurs présents dans un même endroit a de quoi séduire tout type de clients, et notre dernière signature avec Level 3 Communications n’a fait que renforcer notre position» explique Jean-Alain Jachiet, Head of System, Telecom & Network Solutions chez BCE. Avec près de 25 carriers et ISP présents dans ses locaux au Kirchberg, Broadcasting Center Europe (BCE) reste un point de télécommunication déterminant du Luxembourg.
56
Paul Schmit, Sales & Business Administration Manager chez BCE
juin 08
Technical Development Manager
L’infrastructure de BCE est aussi impressionnante. «De par notre activité, nous hébergeons aussi bien des petits clients, que des plateformes internet ayant plusieurs millions de visiteurs par mois.» En termes de stockage,
BCE a ainsi des capacités allant jusqu’à 5.000 TBytes, permettant d’offrir facilement des plateformes de Video On Demand, de Streaming, de backup distants, etc. En tant qu’entité de diffusion et opérateur de télécommunications au sein de RTL group, BCE utilise les infrastructures télécom des opérateurs présents dans son colocation center, et met en ainsi en oeuvre sa propre infrastructure. En plus de l’infrastructure «Fibre», son statut d’opérateur télécom lui permet d’opérer un réseau dense en hertzien avec des débits allant jusqu’à 800 MBytes/s.
VERS L’INTERNATIONAL «Il faut que les acteurs luxembourgeois cessent d’avoir des complexes vis-à-vis de l’international, précise Jean-Alain Jachiet. Notre stratégie s’oriente également vers une clientèle à l’étranger, tels que la Belgique, l’Italie, la Croatie, voir même le Liban et l’Irak.
D’ailleurs, nous lançons en ce moment une vaste campagne marketing auprès des radios étrangères.» Le prochain projet de BCE sur le marché luxembourgeois est le déploiement d’un réseau Wimax en partenariat avec Luxembourg Online (LOL).
//// level 3 //// Le 22 avril 2008, Level 3 Communications a signé un accord pour hoster sa plateforme au sein de l’infrastructure de colocation de BCE, au Luxembourg. BCE confirme ainsi une position de premier plan en tant que hotel carrier au Luxembourg, avec plus de 25 carriers et ISP (Internet Service Provider) et ses deux Tier 1, Level 3 Communications et Verizon.
© Photography Raoul Somers
Pour attirer les acteurs nationaux et internationaux au Luxembourg, le datacenter de BCE possède quelques arguments de poids. «En tant que prestataire technique pour RTL Group, nous héritons tout d’abord d’une obligation de service public, qui est celle d’assurer d’émettre sans interruption dans le monde entier, précise Paul Schmit, Sales & Business Administration Manager chez BCE. Nous avons clairement un savoir-faire dans ce domaine.» La supervision du colocation et data center est faite par le nouveau Network Operations Center (NOC) de BCE, opérationnel en 24/7. Ce NOC supervise, pour plus de 400 clients, des serveurs et/ou des liaisons internationales sur quatre continents.
Jean-Alain Jachiet, Head of System, Telecom & Network Solutions chez BCE
juin 08
57
Technical Development Manager
L’expertise des managed services Le datacenter de Clearstream Services demeure un moyen, tout d’abord pour ses propres besoins, et qui a ensuite été rendu disponible via l’établissement de managed services.
© Photography Raoul Somers
Clearstream Services est atypique : son datacenter n’a pas pour premier objectif d’être plein. «Le datacenter a été construit pour Clearstream d’abord mais des le départ architecturé pour répondre à des besoins de clients potentiels, explique Michel Rodriguez, Head of IT External Business pour Clearstream Services. Mais il ne s’agit pas de notre core business.» Pour preuve, sur les 2000 mètres carrés disponibles, seuls 500 sont utilisés par Clearstream. «Cette surface ne sera vendue qu’accompagnée d’un certain nombre de services», ajoute Michel Rodriguez. Cependant, la société Clearstream est soumise aux mêmes contraintes que les autres gestionnaires de datacenter. Seule la profondeur du site (-35m sous le niveau de la rue) le rend moins vulnérable aux catastrophes.
Michel Rodriguez, Head of IT External Business pour Clearstream Services
La tendance de Clearstream est parallèle aux autres datacenters : plus de puissance sur moins de mètres carrés. «Avec de telles surfaces et les nouvelles technologies, le mètre carré importe moins que la qualité d’accueil de cette infrastructure, dit Michel Rodriguez. Mais les problématiques demeurent semblables : qu’il s’agisse de mètres carrés ou de consommation à diminuer, il faut surtout assurer que ces systèmes soient correctement pilotés et placés dans un environnement sécurisé.» Clearstream s’est positionnée dans l’offre proche du client, loin de la vente en masse, avec pour vocation de travailler sur les nouvelles technologies (qu’elles soient sous Windows, Linux ou Unix). Bien que certaines salles soient équipées pour le mainframe, cette offre est surtout concentrée à Francfort. Chez Clearstream Luxembourg, l’intérêt est de mutualiser ces nouvelles technologies avec les compétences en place.
58
juin 08
UN IDéAL EN TANT QUE RèGLE Avec une offre avancée de services, Clearstream dispose d’une équipe IT importante utilisable dans le cadre de son offre de managed services : entre 200 et 250 personnes. «Ces services s’inscrivent dans une offre de service plus globale. Il faudrait d’ailleurs trouver un terme plus adéquat que simplement managed services pour en faire ressortir toute la profondeur. Chez nous, on n’opère pas uniquement les systèmes mais aussi les applications qui s’y trouvent.» Le projet de service management ITSM en cours de développement sera ainsi utilisé par Clearstream et l’ensemble de ses clients. «Nous essayons de rapprocher les clients d’un idéal qui est celui de Clearstream banque. Cet idéal devient un standard, que nous devons pouvoir mettre en place pour eux.» Par exemple, Clearstream ne dispose pas de deux centres, l’un actif et l’autre passif. Le fournisseur de services a opté pour fonctionner en mode clustering en mode actif/ actif avec la réplication ‘Zero data loss ‘des données. En cas de catastrophe, chacun des datacenters peut devenir un site primaire.
«Cela permet à nos clients d’avoir une disponibilité à 99,99% sans surcout même s’ils n’en ont pas besoin, résume Michel Rodriguez. Il n’existe pas d’autre option à ce niveau.» En matière de connectivité, Clearstream s’appuie sur un réseau mondial avec toujours au moins deux providers et des chemins physiques différents pour assurer une redondance réelle.
UN FUTUR DATACENTER ? L’arrivée des nouveaux acteurs de datacenter à Luxembourg a attisé la curiosité de Clearstream. En vertu des réglementations qui imposent d’avoir plusieurs datacenters pour le disaster recovery, Clearstream pourrait pourquoi pas envisager une extension chez ces nouveaux acteurs, tout en gardant l’attention sur son datacenter ‘primaire’ au Kichberg. «Pour nous, le datacenter demeure un moyen, rappelle Michel Rodriguez. C’est aussi pour cela que l’évolution des autres datacenters est importante à nos yeux. Bien que nous ayons une stratégie cross-boarder, nous pourrions nous allier à des partenaires potentiels locaux, notamment pour respecter les contraintes liées au secret bancaire.»
Pour des gestionnaires plus responsables Créé en 2004, SecureIT table sur son expérience pour attirer de nouveaux acteurs au Luxembourg et veut établir un code de déontologie pour les gestionnaires de datacenters. A ses débuts, après avoir massivement investi pour remettre à niveau un datacenter, SecureIT a rapidement affiché complet mais conservait néanmoins de la capacité disponible. Le datacenter est donc naturellement entré dans la ‘course aux derniers mètres carrés’ mais possède un élément important qui le distingue. «Nous sommes le seul datacenter indépendant de tout opérateur Télécom au Luxembourg», dit Gary Kneip, CEO de SecureIT. Collaborant déjà avec HP, IBM et Datacenter Luxembourg, SecureIT est en discussion avec les nouveaux acteurs du marché et table sur son expérience en matière de gestion d’exploitation pour poursuivre dans la même voie.
«En 2004, on a appris nos leçons dans une situation de calme relatif. Aujourd’hui, nous devons attirer plus d’acteurs au niveau international, mais il faut considérer le coût du changement...» Par exemple, les banques ne peuvent changer de datacenter avant que les applications atteignent leur fin de vie. Pour remplir les nouveaux datacenters, dont l’offre dépasse les besoins au niveau national, il faut donc s’intéresser aux acteurs internationaux. Le Luxembourg peut aussi jouer la carte du hub.
dit Gary Kneip. Le datacenter associe la haute puissance et la redondance avec la connectivité, soutenues par un partenariat très séduisant et avec l’Etat en arrière-plan. Pour différencier notre approche, nous travaillons au niveau de l’infrastructure. Nous voulons demeurer des spécialistes et ne pas nous disperser sans quoi nous risquons de créer des compétiteurs là où l’on pourrait trouver des partenaires.»
Enfin, «les avantages liés à la TVA au Luxembourg se poursuivent jusqu’en 2015. Les acteurs luxembourgeois qui ont intérêt à faire perdurer cela doivent pouvoir créer la réflexion.» Le consensus qui en dévierait permettrait de soutenir la concurrence. «Il ne faut pas avoir peur de cette situation. Il faudrait pouvoir plutôt créer un code de déontologie, pour les gestionnaires comme les locataires, afin de créer une vision à long terme.»
«Nous sommes en train de migrer un tiers de notre datacenter vers de la haute densité et de la haute puissance. Ainsi, la gestion du datacenter évolue. Une panne dans un centre classique peut attendre une demiheure ou une heure avant d’atteindre des niveaux plus ou moins critiques, alors que la haute densité ne permet pas d’attendre au-delà de 5 minutes.» De plus, il faut pouvoir gérer les demandes pour des racks plus puissants et l’optimisation des installations voulue par la Green IT. «Toute l’agilité d’un datacenter est de concevoir des architectures hautement redondantes sans perdre l’efficacité.» La virtualisation est ainsi une piste sérieuse. «Elle permet de concentrer plus de services au centre du datacenter,
LuxConnect, par exemple, s’adresse à un spectre de clients hauts de gamme, comme les sociétés internet, qui cherchent de hauts niveaux de puissance. SecureIT prendra certainement deux îlots (1000 mètres carrés) chez LuxConnect. «C’est un beau produit,
en premier lieu, et ensuite de partager une même infrastructure.» Pour le gestionnaire de datacenter, la virtualisation amène aussi plus de complexité dans l’organisation, les aspects juridiques et contractuels.
éVOLUTION VERTE
© Photography Raoul Somers
LE GRAND DOSSIER
Data Center
Technical Development Manager
Gary Kneip, CEO de SecureIT
juin 08
59
Technical Development Manager
Se baser sur les besoins du client Editeur de logiciels, Sungard est aussi connu pour ses services (Availability) de business continuity et de disaster recovery, couplés à son offre de datacenter. Les solutions de Sungard s’étendent du ‘cold standby’ (mise à disposition d’un environnement de support partagé pour une période définie), destiné typiquement aux PME, à des solutions de haute disponibilité (emails et sauvegarde automatique).
Sungard ne constate pas une uniformité des clients dans la direction de la virtualisation. “Le client décide de ce qu’il fait dans sa salle, dit Jean-Claude Thiltges, Sales Manager chez Sungard. Les accords se font ainsi au cas par cas, en se basant sur les besoins du client”. Dans son offre, Sungard propose aussi l’email availability et la sauvegarde automatique des données… mais n’a pas l’ambition d’offrir des managed services.
Pourtant, Sungard s’intéresse de près à l’évolution des nouveaux datacenters, qui annoncent des avancées dans le domaine de la connectivité. “On est intéressés par quelqu’un qui viendrait creuser près de notre datacenter à Munsbach, dit Thierry Jardinet, directeur de Sungard Belux. Le Luxembourg se positionne de plus en plus comme un hub de data processing. Mais aujourd’hui, la stratégie de Sungard ne
//// SUN ////
© Photography Raoul Somers
Open Storage
permet pas encore de nous y intéresser”. Par contre, l’augmentation de la présence de fibre optique correspond directement à leur business model.
//// HP //// Faire plus avec moins n’est plus
Sun collabore avec les communautés Open Source pour
seulement un mantra mais une
rendre ses solutions accessibles et stimuler l’innovation,
nécessité absolue, drivée par la
notamment dans le domaine du stockage.
croissance, le manque de ressources
En janvier 2008, l’acquisition de MySQL, plateforme sur
IT et l’attitude ‘Green’. Selon HP,
laquelle les développeurs modernes comme Facebook
la virtualisation des serveurs est le
créent des services en réseau, a renforcé la nouvelle
catalyseur pour le reste de l’infrastructure
stratégie de Sun : investir dans les communautés
du datacenter et en cela, n’est pas une
d’utilisateurs et de développeurs et transformer leurs
simple tendance IT mais une technologie
innovations en services payants non contraignants.
fondamentale. Le déploiement du
Dans le domaine du stockage, Sun a mis en Open
stockage en réseau avec la virtualisation
Source la partie logicielle du stockage orienté objet de
des serveurs est donc essentiel si les
contenu fixe du système StorageTek 5800, également
sociétés veulent libérer le potentiel
connu sous le nom de Honeycomb. Le code source du
qu’apporte la mobilité des machines
système Sun StorageTek 5800 est ainsi diffusé à trois communautés importantes : OpenSolaris
virtuelles entre les serveurs physiques.
(éditeurs de logiciels indépendants, administrateurs système et logiciels de stockage) ; Java.Net
HP a acquis une expérience en tant
(développeurs Java) et la Storage Networking Industry Association (SNIA). Sun propose aussi deux
que fournisseur global et fournit des
nouveaux serveurs qui hissent la technologie CMT (Chip Multithreading Technology) éprouvée,
solutions de virtualisation sous le nom
Open Source, de troisième génération, à un niveau supérieur en offrant une capacité de traitement
de StorageWorks EVA (Enterprise Virtual
inégalée pour les infrastructures à l’échelle du Web et les applications métier, alliée à une grande
Array) combinées en ‘box’ avec des
efficacité écologique et économique. D’après Sun, ces nouveaux serveurs permettent de tripler les
applications populaires telles Exchange,
performances en occupant moitié moins d’espace et de quadrupler les performances par watt. Enfin,
Oracle, SAP, SQL et VMware. Il est
Sun propose une approche complète en matière de virtualisation, qui couvre le centre de données
donc possible de configurer une
et permet d’accroître considérablement l’utilisation des ressources tout en réduisant les coûts. La
solution en peu de temps pour une
virtualisation fait partie intégrante du système d’exploitation Solaris 10 et constitue le fil directeur des
certaine database, avec un certain
offres en termes de serveurs, logiciels, stockages et services.
nombre d’utilisateurs.
:"8]V^c BVcV\ZbZci! ^h gZVYn id bZZi i]Z cZZYh [gdb hbVaa id b^Yh^oZ Wjh^cZhh idYVn# :"X]V^c BVcV\ZbZci! GdjiZ YÉ6gadc! -& A"-(&& 8VeZaaZc! AjmZbWdjg\ lll#Z"X]V^c#Zj BV^a/ ^c[d5Z"X]V^c#aj
60
juin 08
LE GRAND DOSSIER
Infrastructure
Technical Development Manager
Archiving Architecture Avec son nouveau datacenter de Contern, Lab fournit des services de back-up, d’asset management et de recovery aux sociétés de taille moyenne et s’intéresse de près à la Green IT. «De plus en plus, les clients des datacenters sont à la recherche de managed services, dit Bernard Moreau, Managing Director chez Lab Group. Notre objectif est d’offrir des services en plus de l’archivage et donc de proposer un datacenter à valeur ajoutée.» Selon Lab, la meilleure manière d’offrir ces managed services est un one-stop shop où le client trouve l’ensemble des services auprès d’un seul fournisseur. Or, Lab a acquis de l’expérience tant dans la gestion des documents que des données.
Le datacenter de Lab à Contern est né, au départ, des besoins apparus avec la gestion des documents clients. Lab s’est donc spécialisé dans la gestion des données de A à Z et a rassemblé le tout sous une offre d’asset management et de recovery. «Certains offrent des white rooms avec des spécificités, dit Bernard Moreau. Nous proposons en plus des services de back-up, d’asset management, de monitoring, etc.»
Ainsi, l’offre DataVault de Lab recouvre les management solutions, les data facilities et enfin, les data services. Si les management solutions sont en grande partie dédiées à l’archivage, les data services correspondent à des besoins de back-up online. Lab collabore ici avec VMware. Ces services incluent donc une haute disponibilité, avec, parfois, un downtime réduit à zéro.
DATACENTER (OU)VERT
© Photography Raoul Somers
La collaboration avec VMware permet aussi de se rapprocher des objectifs de réduire la consommation énergétique pour rendre l’exploitation du datacenter moins coûteuse et plus durable. Dans le même ordre d’idée, Lab a un partenariat avec Dell pour repenser l’architecture du datacenter en en faisant un environnement ouvert… au changement. Lab collabore aussi avec Nexsan, qui propose une technologie (‘Maid’) permettant aux systèmes de stockage à très forte densité de mettre leurs disques en veille à différents niveaux d’activités, voire totalement inactifs. Enfin, Lab participe au projet de production d’électricité verte de Cegedel, ‘Nova Naturs troum’, dont la production, principalement hydraulique, est assurée en Allemagne.
Bernard Moreau, Managing Director chez Lab Group
62
juin 08
LE GRAND DOSSIER
Infrastructure
Technical Development Manager
«Nous voulons que ce soit stratégique, que nous puissions proposer une vision et que nous offrions une réponse aux clients aux niveaux national et international», dit Thierry Seignert, Sales Manager, IBM Global Services Luxembourg. Pour atteindre ces objectifs, IBM a recherché des arguments de poids et a opté pour la mesure de l’efficacité énergétique, plus précise et fiable que l’énergie dépensée ou l’électricité utilisée. «Dans un centre informatique, l’efficacité est égale au rapport entre l’énergie donnée et l’énergie produite», détaille Thierry Seignert. D’après IBM, seuls 2,7% de l’énergie donnée au datacenter est réellement utilisée de manière efficace. «Les facilities, l’inefficacité du hardware et la mauvaise utilisation des serveurs entraînent une perte de 97,3% de l’énergie, explique Graham Aldridge, Site and Facilities Services Strategy Consultant chez IBM. Une grande partie peut facilement être récupérée avec les bons outils. Les gestionnaires de datacenters autant que leurs clients ont besoin d’une roadmap claire. De cette façon les priorités pourront mieux être définies.»
UN MONDE EN SOI Alors que la vague green commence à se former, IBM s’intéresse de près depuis un an et demi à ce genre de projets. «Les gens
Big Blue devient Big Green... Alors que la Green IT est encore souvent un argument marketing, IBM prend le taureau par les cornes et s’engage sur la voie de l’efficacité énergétique. Où investir temps et efforts ? L’augmentation du coût de l’énergie et les inquiétudes liées au réchauffement climatique poussent les gestionnaires de datacenters à optimiser leur infrastructure. Serveurs écologiques, water cooling, virtualisation, panneaux solaires, les idées ne manquent pas pour qualifier les datacenters d’écologiques. Mais il manque encore, à l’heure actuelle, des balises claires pour déterminer un label unique qui puisse distinguer l’argument marketing du vrai effort ‘green’. IBM s’est intéressé à la problématique de la Green IT sous plusieurs angles.
veulent savoir où ils en sont, dit Graham Aldridge. Les équipes IT ne payent pas la facture énergétique, donc il faut rapprocher les intérêts de tous.» Toute la difficulté de la gestion du datacenter est en effet l’interdépendance de l’infrastructure. Par exemple, un élément changé dans le câblage va affecter l’ensemble de la consommation énergétique. Selon IBM, la seule solution pour gérer un datacenter de manière durable est d’adopter une vision qui soit entièrement green. Le géant américain a d’ailleurs investi 1 milliard $ dans ses datacenters au niveau mondial. Ce projet, dénommé Big Green, passe en revue l’éventail hardware-software-services aux clients. Une connaissance pratique qui se calque sur les besoins des datacenters et qui a permis le lancement du mainframe z10, entre autres.
LA SOLUTION VIRTUELLE Dans le monde fragile du datacenter, où les contraintes de temps obligent le business à tourner 24h/24, les capacités s’empilent souvent sans réellement avoir d’utilité. L’outil Virtual Datacenter permet de reporter les données de tout centre informatique dans un espace 3D pour mesurer la consommation énergétique à l’instant T et l’impact des changements apportés sur les racks,
le cooling system, le câblage, etc. IBM a aussi développé le Green Datacenter quick scan qui, dans la même veine, permet d’établir une roadmap pour optimiser ces changements (selon quelles priorités et à quelle vitesse). 60% de l’énergie serait ainsi sauvée. «On n’en est plus à la course aux mètres carrés mais à l’électricité», résume Graham Aldridge. «Nous voulons mettre en évidence des situations d’inefficacité, explique Graham Aldridge. On n’améliore pas son datacenter maillon faible après maillon faible mais sur toute la longueur de la chaîne. De la même manière, les business cases doivent inclure le coût énergétique.» La phase de conscientisation que connaissent les datacenters en ce moment devrait donc les pousser dans cette voie, et cela pour plusieurs raisons. «Devenir green améliore l’image de la société, facilite l’optimisation et rend les coûts énergétiques plus malléables», résume Thierry Seignert. Rien ne sert donc de reporter le problème de la puissance. «Le risque pour Luxembourg est de se retrouver dans la situation d’Amsterdam qui importe aussi en grandes quantités son énergie», dit Graham Aldridge. Du coup, la capitale hollandaise frise la saturation…
juin 08
63
À la recherche de la solution parfaite Selon CA, la simplification de l’infrastructure passe par une meilleure gestion de l’environnement, notamment via la virtualisation, et une stratégie Green IT. De plus en plus d’entreprises réalisent qu’elles ont créé des situations bien trop complexes, en remplaçant parfois leurs mainframes par des serveurs distribués, répartis sur plusieurs emplacements, ou composés de plusieurs systèmes physiques, formant un ensemble virtuel. Chaque application ou opération fonctionne alors souvent sur son propre serveur, ce qui donne des environnements surchargés de serveurs, presque vides, là où un mainframe suffisait...
des consoles centrales qui permettent aux entreprises de manier leurs opérations sur diverses plateformes à partir d’une interface.» Dans le même ordre d’idée, utiliser des logiciels intégrés, selon CA, permet de se concentrer sur leurs fonctionnalités, et non sur le développement de nouvelles interfaces entre différentes solutions sur différentes plateformes. Marcel Den Hartog, Principal Product Marketing Mainframe EMEA, CA.
«La diminution de la complexité est priorité numéro 1 pour nos clients, dit Marcel Den Hartog. En recherchant à optimiser le hardware, nous travaillons vraiment avec les administrateurs actuels au lieu d’éteindre des feux de ça et là.» Les clients s’intéressent donc à un grand nombre de technologies : Network Management, gestion de Datacenters virtuels, Data Center Automation, mais aussi Back-up et Restore Management. «Malheureusement, beaucoup de clients recherchent inconsciemment des solutions de manière trop détaillée et fragmentée», dit Marcel Den Hartog. Or, cela augmente à nouveau la complexité, c’est pourquoi mieux vaut analyser les problèmes de manière globale. «Dans certains cas, nous conseillons à nos clients avec un mainframe IBM, de remettre certaines opérations sur le mainframe IBM (zSeries Linux) en raison des grandes possibilités, dit Marcel Den Hartog. Mais nous pouvons également offrir
64
juin 08
TOUT EN SOUPLESSE Pour obtenir le meilleur de l’infrastructure, la virtualisation est une solution de plus en plus utilisée… encore faut-il conserver sa flexibilité, c’est-à-dire utiliser un logiciel spécifique pour gérer les opérations et les procédures très complexes. «Le plus difficile est d’expliquer aux clients la complexité de la matière, dit Marcel Den Hartog, Principal Product Marketing Mainframe EMEA, CA. Beaucoup d’administrateurs, d’architectes et même de CIOs travaillant avec des environnements distribués, pensent que la nouvelle ‘vague’ va tout résoudre. Ils sont surpris d’entendre qu’à côté de la migration coûteuse (par exemple de 60 à 10 serveurs), il y a également des coûts du logiciel de virtualisation, des nouvelles procédures et du logiciel de gestion.» Les échecs de ce genre de projets sont donc causés, en premier, par le manque de préparation et un trop grand optimisme, à la recherche de la solution parfaite…
COMMON SENSE Une stratégie Green IT passe aussi par des réflexions très simples, comme l’utilisation de rapports sur papier, qui pourraient être numérisés. Parallèlement à la digitalisation, le stockage de ces données est devenu problématique. «Souvent, on ne sait même pas pourquoi on en fait un back up et de qui proviennent les données, dit Marcel Den Hartog. Il s’agit de millions de bandes/cartouches par an. Selon moi, 40% à 60% des données sauvegardées chaque jour ou chaque semaine sur des systèmes de back up n’ont pas changé ou ne sont pas nécessaires immédiatement.» D’importantes économies peuvent donc être réalisées. «Nous avons déjà réalisé pas mal de choses, rappelle Marcel Den Hartog. Mais nous avons aussi trop fait confiance à des hypes et des stratégies à court terme. Par exemple, il n’est pas simple de remplacer le mainframe IBM par un serveur Intel ou Unix/Linux. Beaucoup de clients l’ont fait, plein d’allant. Or, il faut parfois des centaines de serveurs pour remplacer toutes les applications d’un petit mainframe. Il est grand temps d’introduire le ‘Common Sense’ en IT ; ne pas remplacer l’ancien avant d’être sûr d’avoir trouvé une meilleure solution, pouvoir se passer de l’ancien… de manière à pouvoir ramener les structures complexes d’aujourd’hui à des environnements gérables qui permettent de s’occuper du business de manière optimale.»
CONTROL B R E E D S SUCCESS Pour jongler avec la virtualisation Microsoft combine son moteur de virtualisation Hyper-V au nouveau produit Windows Server 2008 pour proposer une solution end-to-end. En intégrant son moteur de virtualisation Hyper-V dans Windows Server 2008, Microsoft inscrit la virtualisation au rang de ses tendances majeures pour les prochaines années. Doté des fonctionnalités nécessaires à la virtualisation des serveurs, Hyper-V permet aux départements informatiques de réduire leurs coûts, d’optimiser l’utilisation des serveurs et de dynamiser l’infrastructure système. En effet, la plateforme, équipée d’outils d’administration intégrés, donne les moyens de gérer à la fois des ressources physiques et virtuelles. L’utilisateur peut ainsi créer un datacenter réactif et évoluer en douceur vers des systèmes dynamiques, capables de s’auto-administrer. La solution Hyper-V Server s’intégre facilement avec d’autres produits Microsoft, tels la suite d’administration System Center. L’utilisateur dispose alors d’une solution complète, pour systèmes virtuels et serveurs physiques et capable d’étendre les capacités d’Hyper-V.
>>> e-BUSINESS & RESILIENCE CENTRE, A STRONG PARTNER IN THE NEW ECONOMY, SUPPORTED BY
LUXEMBOURG PUBLIC AND PRIVATE TELECOM, IT & REAL-ESTATE INVESTORS, HELPS YOU TO MANAGE THE COMPLEXITY OF NEW BUSINESS AND MOVE FORWARD IN ALL CONFIDENCE IN THE INFORMATION AGE.
e-CONTINUITY e-SECURITY e-HOSTING MANAGED SERVICES CONSULTING PROJECT MANAGEMENT
CHARGES LéGèRES Hyper-V peut prendre en charge plusieurs systèmes d’exploitation, sous différentes plateformes serveurs comme Windows, Linux, etc. De plus, avec un accès direct aux disques, la prise en charge des SAN et un accès aux disques internes, Hyper-V offre une grande souplesse pour configurer et utiliser, de façon optimale, les environnements de stockage. Ainsi, en allouant une grande quantité de mémoire par système virtuel, l’utilisateur peut virtualiser la plupart des charges de travail. Davantage de systèmes virtuels peuvent donc être hostés sur un même serveur et l’utilisateur pourra toujours procéder à une migration rapide sur plusieurs hôtes, face à de nouvelles charges. Enfin, Hyper-V possède aussi une fonction de routeur virtuel. Autrement dit, les systèmes virtuels peuvent exécuter le service NLB (Network Load Balancing) de Windows afin d’équilibrer la charge sur les systèmes virtuels des différents serveurs.
BUSINESS NEEDS VISION a5,rue eugène ruppert l-2453 luxembourg tél.: +352 26 06-1 - fax: +352 26 06-20 90 email: info@ebrc.lu - www.ebrc.lu
Technical Development Manager
3PAR et VMware Protéger les applications des désastres est critique afin de garder le business en état de fonctionnement. Toutefois, le coût maîtrisé de la réplication en utilisant des produits traditionnels de récupération, a refroidit certains clients qui voulaient implémenter du disaster recovery. 3PAR, le fournisseur de solutions d’utility storage, a annoncé la commercialisation de son Replication Adapter avec la solution Site Recovery Manager de VMware. Le Site Recovery Manager fait
partie de la série de solutions de VMware dédiée à la gestion et à l’automatisation des datacenters. Cette solution simplifie le planning et le testing du business continuity et réduit le risque et la complexité associés à l’implémentation du disaster recovery. La combinaison du Remote Copy de 3PAR, inclut dans le Replication Adapter, et du Site Recovery Manager de VMware aide les clients à construire des infrastructures d’utility computing résistantes.
Le mapping, pour plus de simplicité EMC a développé une solution discovery pour remédier à la complexité croissance de la virtualisation. Traditionnellement vu comme un pure player du stockage, EMC a pourtant développé son portefeuille de solutions pour notamment créer la famille EMC Smarts. Celle-ci est dédiée à l’automatisation des solutions de gestion du système informatique et des infrastructures sous-jacentes (réseaux, serveurs, applications, stockage). A ce niveau, EMC propose Application Version Manager, une solution d’analyse des relations entre applications, dont la version 6.0 permet de répondre à un nouveau défi né de la virtualisation à grande échelle : l’identification des relations entre les machines virtuelles et les serveurs.
«Les entreprises se consacrent de plus en plus à la virtualisation, ce qui rend les opérations plus complexes, dit Erik Slooff, National Account Manager Benelux, EMC Smarts. Désormais, si une application vient à poser problème, les clients veulent savoir de quelle façon les autres applications seront impactées.» En acquiérant la société nLayers en 2006, spécialisée dans l’application discovery et les logiciels de mapping, EMC a étendu son portefeuille de resource management. EMC Smarts s’est ainsi investie dans les solutions automatisées de root cause et impact analysis et ce, pour les réseaux, les applications et le stockage. «Les entreprises veulent pouvoir garder trace de quelles applications tournent sur quels serveurs, dit Erik Slooff. La couche virtuelle est devenue plus flexible et dynamique mais aussi plus complexe. Il faut pouvoir identifier les relations entre les applications. Or, les entreprises disposent rarement d’informations suffisamment centralisées.»
66
juin 08
L’Application Discovery Manager (ADM) analyse les relations dans un environnement virtuel pour les clients qui déploient par exemple VMware. En effet, les régulations en vigueur, notamment Bâle II, imposent aux entreprises de prouver qu’elles contrôlent leur environnement applicatif. «Pour cela, il vous faut obtenir des snapshots up-to-date de l’environnement, explique Erik Slooff. ADM montre l’état de l’environnement applicatif à un moment T, afin que l’utilisateur puisse y identifier les interdépendances.» En tant que solution de root-cause analysis, ADM prédit les faiblesses de chaque élément de l’infrastructure, les problèmes qui peuvent se développer, ainsi que les mesures à prendre. «L’ADM joue un rôle important dans l’automatisation du processus de discovery, par exemple lors d’un changement apporté alors que la configuration de l’utilisateur était mauvaise. Pour nous, ADM est le socle sur lequel repose notre offre de discovery.»
L’âge mûr de la virtualisation VMware propose des solutions qui combinent la rentabilité des serveurs avec la business continuity, la Green IT avec la performance. Selon Gartner, en 2010 la virtualisation sera la tendance IT la plus importante. Son avantage est de rentabiliser l’utilisation des serveurs en faisant tourner plusieurs machines virtuelles sur chacun d’entre eux. Les applications peuvent donc tourner sur toute machine virtuelle, sur tout serveur. «Cela dépend de leur taille, de leur mémoire, de leur puissance, etc.» explique Martin Niemer, Senior Product Marketing Manager chez VMware. La virtualisation permet donc de prendre en main une infrastructure complexe et de l’assouplir en fonction des besoins du business. A long terme, cela représente plus de flexibilité. Une fois les serveurs consolidés, les machines virtuelles peuvent assurer la business continuity car les applications sont devenues plus mobiles. Cela permet, d’une part, de faire de la maintenance sans impacter le business et d’autre part, de faire du testing. De plus, l’utilisateur passe par un portail web pour demander l’installation d’applications, etc. L’automation rend aussi les machines plus actives, elles peuvent par exemple proposer aux utilisateurs d’archiver des documents, si ceux-ci ne sont pas assez utilisés. Enfin, le déploiement des solutions de virtualisation est souvent simplifié car elles sont intégrées aux produits d’IBM, HP, EMC, Sun, etc. «Ainsi, la virtualisation d’un OS permet de le déployer en une semaine seulement», dit Martin Niemer.
VMware organize avec Telindus, Systemat et Computersystems un séminaire sur la virtualisation des desktops, le 17 juin 2008 à l’hotel Novotel au Kirchberg. Plus d’infos sur www.itnews.lu
LE GRAND DOSSIER
Infrastructure
Technical Development Manager
L’utility a le vent en poupe Face aux coûts énergétiques, Verizon Business a développé des solutions d’utility computing pour ses clients, toujours appuyées sur son modèle mondial de colocation. Verizon Business a opté depuis le début pour une approche globale. «Nous avons tendance à posséder et construire nos propres sites», dit Mark Beaumont, Group Manager, Development IT Solutions chez Verizon Business. À l’heure actuelle, le réseau de Verizon Business se compose d’environ 220 datacenters ‘carrier hotels’ dans le monde. Le fournisseur veut étendre ses capacités en Europe centrale, notamment à Paris et aux Pays-Bas.
PLUS DE CONTRÔLE «Face à des besoins croissants en énergie, nos clients sont à la recherche de fournisseurs qui doivent pouvoir faire plus», dit Mark Beaumont. Alors qu’entre 2000 et 2002, il y avait encore un grand nombre de datacenters accessibles à bas prix, le marché a véritablement décollé depuis, pour révéler un manque de disponibilité. «Les clients veulent donc pouvoir déployer leur équipement ailleurs, en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, voire dans les pays nordiques, tout en continuant à surveiller le coût de l’opération», explique Mark Beaumont. En plus du réseau mondial, l’offre de Verizon Business se double de services dans la sécurité et dans la product delivery. «Cela permet de leur fournir plus de souplesse et d’offrir des services complémentaires. Les clients peuvent aussi aller plus loin et demander à ce que nous contrôlions le contenu et gérions la plateforme. Ils peuvent aussi, dans une certaine mesure, outsourcer leurs applications chez nous.»
Afin que les clients puissent contrôler la taille de leur infrastructure, Verizon Business offre également des managed services. «Tous nos clients veulent maximiser leurs services, surtout dans le domaine de l’eCommerce, et offrir des services de content delivery performants.» Dans le même sens, Verizon Business va proposer des offres d’utility computing pour le début de l’année 2009. «Les clients pourront alors passer à l’on-demand et par exemple décider de déployer vraiment leur infrastructure lors des pics. L’autre avantage est de réduire ainsi le TCO tout en améliorant la performance.» Selon Verizon Business, les sociétés sont prêtes à prendre le tournant. «Nous allons voir un changement majeur, certainement dans le secteur des managed services, vers une orientation utility. Pourquoi avoir une Ferrari quand la limite de vitesse est fixée à 50km/h ?» Il y aurait donc du potentiel pour un shift majeur dans l’approche des clients. Mais Verizon Business reste attaché à ses racines de fournisseur de réseau. «Aller vers l’utility ne signifie pas que nous nous éloignons du modèle de datacenter et de colocation. Nous voulons plutôt offrir ces modèles utility dans nos installations de colocation pour obtenir un environnement combiné.»
Mark Beaumont, Group Manager, Development IT Solutions chez Verizon Business
juin 08
67
Don’t Get Trapped by a Proprietary Virtualization Solution Sun xVM: Open, Free, Supported The Sun xVM family brings together virtualization and management to help better control both physical and virtualized assets. With the new Sun™ xVM Server and Sun xVM Ops Center you can help simplify management, improve utilization and cut costs across your entire IT infrastructure. And xVM can help you consolidate and manage Windows, Linux, and Solaris™. On any vendor’s server or storage system. Don’t get trapped by proprietary virtualization solutions.
Embrace freedom. Learn more at sun.com/xVMfreedom Call your Local Sun office at +352/49 11 33 1 or mail: info_luxembourg@sun.com
© 2007 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. All logos and trademarks are property of their respective owners.
Technical Development Manager
FSC adopte le new thinking
© Photography Raoul Somers
Fujitsu Siemens Computers a développé une stratégie de Dynamic Data Center pour utiliser efficacement les technologies d’automatisation et de virtualisation.
Albert Baldassi, Country Manager chez Fujitsu-Siemens Computers
Aujourd’hui, les CIO sont fréquemment sollicités pour trouver des solutions qui répondent aux besoins rapides du business. L’IT est devenue un avantage compétitif tel qu’elle intéresse les CEO également. Cependant, les dépenses IT sont encore trop souvent utilisées pour ‘garder les lampes allumées’ et supporter les opérations en cours. Seulement une part minime est consacrée à l’implémentation d’initiatives de transformation et la poursuite de modèles innovants. Les budgets IT sont souvent trop serrés pour y consacrer plus de temps et d’effort. Or, selon FSC, une telle situation empêche le business d’accéder à l’innovation en IT et fait vieillir l’infrastructure plus rapidement encore…
Des produits innovants FSC propose ses solutions de virtualisation et d’automatisation alors que les demandes de haute disponibilité, scalability et load balancing augmentent. L’idée de FSC, derrière ces solutions, est d’avoir le minimum d’impact négatif sur le business suite à des problèmes de puissance et en même temps d’assurer la souplesse et l’efficacité du système. Avec cette stratégie, FSC offre des solutions
Les ressources disponibles sont rassemblées et allouées automatiquement aux applications définies comme étant prioritaires par le business. Non seulement l’IT devient plus agile, plus efficace et plus fiable mais est aussi bien préparée pour la mise en place d’une SOA. Implémenter des solutions IT innovantes pour le business dans le moins de temps possible est l’objectif de Dynamic Data Center de FSC. Des solutions innovantes de serveurs, de stockage, de virtualisation et d’automatisation sont ainsi intégrées dans des applications web, SAP, Oracle et de back-up, qui sont toutes sujettes à des processus d’assurance qualité stricts.
de business continuity sur mesure. Par exemple, la problématique de contrôle de l’énergie est un autre aspect critique de la gestion de la puissance d’un datacenter. Les composants qui dégagent plus de chaleur présentent plus de risques de tomber en panne, c’est pourquoi FSC a conçu un serveur qui réduise les températures de 10°C, le Primergy RX300 S3. FSC s’est d’ailleurs engagé dans de grands projets de Green IT et a développé des produits en accord avec sa nouvelle stratégie. Récemment, FSC a annoncé le lancement de son PC ‘green’ Scaleo, disponible en automne 2008. Le constructeur a pris en compte des guidelines respectant l’environnement, comme les déchets et la consommation énergétique réduits au minimum, ainsi que l’élimination de substances dangereuses et impose à ses fournisseurs qu’ils fassent de même. La société est ainsi devenu le premier constructeur IT à offrir une ligne complète de produits conçus de façon ‘green’, que ce soit pour le datacenter, pour le bureau, pour la mobilité ou à domicile. Le lancement prochain d’un PC ‘green’ pour tout consommateur marquera une nouvelle étape pour FSC.
//// Approche datacenter //// • Réduire la consommation des CPU et des chips I/O en améliorant les technologies et les processus de construction • Améliorer la performance par watt consommé • Améliorer l’efficacité de sources de puissance • Optimiser l’infrastructure des datacenters • Améliorer le cooling • Améliorer l’infrastructure de puissance • Optimiser l’energy recovery • Utiliser les ressources efficacement • Utiliser totalement la puissance existante par la consolidation des systèmes • Utiliser la virtualisation • Contrôler la consommation de puissance avec flexibilité • Rechercher l’équilibre approprié entre les coûts et la performance
FSC a présenté ses solutions lors de la conférence Infrastructure organisée par ITnews Slides : info@itnews.lu
juin 08
69
Technical Development Manager
Pour un environnement plus agile Citrix et NetApp proposent une version améliorée de XenServer pour rendre l’environnement virtualisé plus agile. Les sociétés connaissent une pression constante pour gérer leurs environnements de datacenters de plus en plus complexes, tout en améliorant leurs services et leur efficacité opérationnelle et en maîtrisant les coûts. La virtualisation des serveurs permet de faire des bénéfices significatifs et de réduire les coûts du hardware et des opérations. Une meilleure utilisation des ressources dédiées au stockage amène donc une meilleure business continuity. Citrix et NetApp ont collaboré sur XenServer 4.1 pour rendre la solution plus agile et plus réactive.
Les éléments apportés à XenServer sont les Storage Delivery Services conçus pour l’OS de NetApp, Data Ontap, un environnement de gestion des données entièrement virtualisé. Data Ontap fournit une plateforme unifiée de stockage qui permet de libérer les serveurs physiques et virtuels de leurs tâches de gestion du stockage pour les concentrer sur les applications critiques du business. Les utilisateurs de Citrix peuvent ainsi profiter des riches capacités de gestion et de protection des données critiques dans leurs systèmes de stockage
NetApp, parmi lesquelles le thin provisioning, la réplication, le back-up et la recovery. Ensuite, cette nouvelle version de XenServer apporte plus de réactivité et d’agilité dans l’environnement virtualisé. Par exemple, si l’un ou l’autre serveur tombe en panne, un nouveau serveur peut être apporté dans le même environnement Xen, et en moins de deux heures, l’image du premier serveur peut être restaurée. Le temps de recovery a donc été considérablement réduit. De plus, si l’IT
requiert plus de serveurs, il n’y a pas besoin d’acheter du hardware supplémentaire. De nouveaux serveurs virtuels peuvent être apportés à l’intérieur de Citrix XenServer et être amenés en ligne avec efficacité. Enfin, Citrix a aussi amélioré XenApp, anciennement Citrix Presentation Server, assurant aux clients une solution adaptable et de haute performance pour les applications Windows qui tournent sur un environnement virtualisé.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Hitachi goes Green Hitachi Data Systems développe un datacenter écologique conçu sur base de l’expertise R&D des autres entreprises du groupe. Hitachi Data Systems, fournisseur de Services de Stockage Orientés Services, projette de mettre en place un data center écologique et énergétiquement efficace, conçu pour obtenir une note de 1,6 PUE (Power Usage Effectiveness, ou rendement énergétique) selon les critères du consortium Green Grid, soit le plus faible indice de consommation électrique parmi tous les data centers de sa catégorie. Le nouveau datacenter de pointe réunit les innovations technologiques conjointes des entreprises de la branche Information & Technology Systems Group (ITSG) d’Hitachi, notamment en termes de systèmes de stockage d’avant-garde, de serveurs et de matériel réseau. Son architecture
70
juin 08
sophistiquée est conçue pour offrir les meilleurs niveaux d’efficacité énergétique et réduire les émissions de CO2 de 20%, tout en diminuant les coûts de gestion informatique.
OBJECTIFS AMBITIEUX Le nouveau datacenter marque une étape majeure dans le cadre des initiatives globales de Hitachi baptisées Harmonious Green Plan et CoolCenter50 qui visent à réduire de 330 000 tonnes les émissions de CO2 et de 50% la consommation d’énergie d’ici 2012. La charte de la société stipule l’application de ces objectifs ambitieux au processus de développement de produits à travers toute la gamme
de solutions informatiques, ce qui comprend les solutions de stockage orientées services de Hitachi Data Systems. Le datacenter écologique profite également de l’expertise R&D des autres entreprises technologiques de Hitachi. Des dispositifs de refroidissement thermohydraulique, des systèmes d’alimentation sans interruption (onduleurs UPS) et des convertisseurs électriques sophistiqués sont conçus pour fonctionner de pair afin de contribuer à des gains sensibles en termes d’énergie, de refroidissement et d’espace. Les technologies d’Hitachi pour l’authentification (Finger Vein) et l’identification RFID ont également été intégrées à l’installation pour une sécurité sans faille.
Analytics
ACTUAL-IT
BUSINESS DECISION MAKER
SAS sur le terrain vert… Un vent d’optimisme a soufflé sur le Wembley Stadium. Lors du SAS Premier Business Leadership Series qui vient de se tenir dans la «Home of English Football», SAS a mis en avant toutes les manières de soigner les assets des entreprises. L’innovation est dans le cœur de chacun et une vue 360°, avec une corporate & social responsibility des entreprises, permet plus de dynamisme et de créativité, selon l’éditeur.
Tous étaient d’accord à Wembley : IBM dit que 3,6 % de l’énergie consommée en IT l’est par les processeurs. Dupont, le géant de la chimie, a obtenu 2,2 millions d’Eco efficiency. Toyota, tout en considérant le vert, a réalisé 13 milliards de revenus pendant que Ford perdait la même somme d’argent… Qui peut remettre en question le vert, la couleur du dollar américain ? UPS, le postier américain, a pris une décision radicale dernièrement : plus aucun de ses camions de livraison ne tourne à gauche ! Pourquoi ? Parce que, aux US, le tourner à droite est autorisé même quand le feu est rouge : il n’y a jamais de file vers la droite. Donc, en épargnant du temps, de l’essence, et simplement en réorganisant ses process sur une décision durable et simple, UPS a économisé 3 millions de galons de fuel sur un an aux Etats-Unis et épargné 28 millions de miles. Cela représente des millions d’heures de travail sauvées, du stress en moins et des dollars en plus… Qui dit mieux ? In harmony était donc le thème avec les recettes de comment transformer le vert en or. Lord Stern, le visionnaire du Stern Review, a exposé comment les entreprises doivent prendre conscience des changements climatiques et passer d’une approche sur base de réglementations à de véritables actions. «Les leaders d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, a déclaré Jim Davis, VP de SAS. La transformation business qui s’opère est évidente, avec l’arrivée de nouveaux marchés, anciens émergents, devenus prometteurs et demain, futurs leaders.» «La seule façon de croître passe par l’innovation, estime Jim Goodnight, CEO et fondateur de SAS. Et la nouvelle monnaie du monde est l’innovation.» Et pour chacun, l’innovation ne passera pas
par de nouveaux produits ou de nouveaux services, mais par de nouveaux process,… qui tiendront aussi compte de tous les engagements durables des entreprises. Or pour bon nombre, les conditions en Europe sont trop restrictives… Pour aider ces entreprises à créer de la valeur en s’organisant mieux et en comprenant le potentiel des questions globales comme les changements climatiques, la production de CO2, le prix de l’énergie et de l’eau, etc., SAS a dévoilé sa solution For Sustainability Management. Première condition pour ces bonnes pratiques, une analytique puissance, l’aire de jeux de SAS. En y greffant des prioritisations, des démarches, des initiatives globales, SAS offre une solution on top, pour les entreprises qui considèrent le mot durable comme une véritable garantie d’avenir. Un sujet qui tient à cœur à Jim Goodnight, l’un des participants au World Economic Forum et qui y défend ce genre d’idées. «Les consommateurs nous demandent, à nous entreprises, de considérer ces questions.» Et comme le client est roi, et qu’il a là certainement raison,…
ABN Amro approche les risques avec SAS En 2006, ABN Amro s’est tourné vers un CRM «réellement» global, ce qui lui a permis un an plus tard de transformer ses offres sur base de Best Practices du groupe et en 2008 de couper les silos de données clients que l’entreprise pouvait avoir. D’ici deux ans, la banque espère conduire un Enterprise Wide RM (Relationship Management). Mais pour cela, il fallait aussi garantir une approche sévère sur les risques tout en simplifiant la
gouvernance de ceux-ci. «La solution choisie est de permettre à tous les employés de ABN Amro d’être impliqués dans la responsabilité de la visibilité sur les risques», explique Marc Mc Lean d’ABN Amro. Ainsi, trois niveaux de contrôle ont été déployés avec des contrôles métiers, légaux et group. «Nous ne gérons désormais plus le risque par région ou par pays, mais par business line. Nous avons mis en place des procédures et déployé celles-ci dans un portefeuille opérationnel, qui est organisé comme un parapluie.» Avec cette ambition de créer une culture «risques», ABN Amro s’est outillé de SAS Operational Monitor avec TCS, Hexaware et Patarni. Cette solution hybride «of the shelve» et build, est le meilleur compromis pour la banque, qui fait de la question une Strategic Risk Initiative.
SAS et Acane Consulting coopèrent plus activement SAS a conclu un accord de collaboration notamment au Belux avec Acane Consulting, bureau conseil indépendant occupant quelque 100 consultants actifs en BI. Acane Consulting est spécialisé en gestion financière et en gestion par activités dans le domaine de la Business Intelligence et des solutions de gestion des performances. Cet accord de collaboration permet aux deux partenaires d’unifier et d’échanger leurs connaissances en matière de Business Intelligence et de Financial Intelligence. À l’heure actuelle, SAS et Acane Consulting coopèrent déjà sur quatre projets.
juin 08
71
Sourcing
CONFÉRENCE
BUSINESS DECISION MAKER
L’outsourcing n’est plus tabou pour la BCEE Plus de 80 personnes ont assisté à la conférence mensuelle organisée par ITnews, jeudi 15 mai, qui était consacrée à l’out sourcing et au témoignage du projet d’offshoring de la Spuerkeess. Fred Giuliani, chef adjoint du service Développements informatiques de la Spuerkeess, a présenté l’un des projets d’outsourcing de la Spuerkeess consacré à l’une de ses plus grandes applications, Siroco. Il a démontré le type de défis qu’une société doit relever lorsqu’elle décide d’outsourcer, une voie encore peu souvent favorisée par les banques luxembougeoises…
«Comme toute banque, nous avons recours à des compétences externes lorsque nous manquons de ressources ou lorsque nous avons des pics saisonniers qu’il nous faut maintenir, a expliqué Fred Giuliani. Et l’outsourcing ne peut plus être un sujet tabou.» A l’image d’autres banques, la Spuerkeess avait déjà outsourcé entre autres la maintenance et l’installation de certains PC, le développement front-end de sa solution Internet et la surveillance des lignes réseaux entre les agences bancaires. Mais le projet de réécriture de son plus grand applicatif, Siroco, est d’une autre envergure.
VENT D’OPTIMISME Utilisé depuis 1997, Siroco est présent dans toutes les agences et tous les services de la banque, contient le référentiel des clients, les comptes courants, ainsi que toutes les trans actions, qu’elles soient effectuées en cash ou par paiement électronique. «L’applicatif reçoit souvent le meilleur rating de l’utilisation en interne et sera encore utilisé jusqu’en
2010. Mais pour cela, le département IT de la Spuerkeess devait faire évoluer l’applicatif, ce que ne permettait plus l’outil de développement, Foundation For Cooperative Processing (FCP), proposé à l’origine par Accenture. «Il a donc été décidé de migrer vers le langage .Net de Microsoft qui convenait mieux au type «fat client» de Siroco. «Nous ne voulions pas de big bang. Il fallait avant tout que les versions ancienne et nouvelle de Siroco puissent coexister.» La Spuerkeess a décidé de migrer de un à un la partie frontend (clients) de l’applicatif – en laissant donc le mainframe intact. «Très vite, on a réalisé qu’on manquait de compétences en interne et après avoir considéré plusieurs candidats, nous avons fait appel à HP en Inde.» Depuis octobre 2007 et pendant dix mois, la banque outsource ainsi la réécriture en .Net en offshore, en gardant toutefois la main sur les transactions complexes, migrées en interne. A l’heure actuelle, la totalité du code a été migré de FCP vers .Net mais seul le premier
bloc (relations) est en production, depuis le 14 avril 2008. L’ensemble des agences l’utilisera pour début juin. Les autres blocs se trouvent dans une des phases de test en cours. «Ce qu’il faut retenir d’un tel projet, c’est d’inclure tous les acteurs dès le début. Nous avons aussi inclus une clause ‘no exit’ pour être sûr que les deux parties réalisent le projet jusqu’à la fin. Et nous testons encore et encore ce qui nous est livré.» Les équipes indiennes et luxembourgeoises totaliseront au final 10.000 jours/homme, dont entre 4000 à 5000 jours uniquement pour les tests, soit près de la moitié du projet. Par la suite, Philippe Houssier, CEO de Siemens IT Solutions and Services, a fait un état des lieux des projets d’outsourcing en présentant leurs enjeux majeurs et les risques qui y sont liés. Enfin, Bernard Festré, Service Manager chez Computacenter PSF, a exposé le service desk de Computacenter de par le monde.
ACTUAL-IT
Sécurité
BUSINESS DECISION MAKER
Pleins feux sur la sécurité Telindus a présenté les résultats de son étude sur l’état de la sécurité de l’information au Luxembourg. Première étude sur la sécurité exclusivement dédiée au Grand-Duché de Luxembourg, ‘Benchmark 2007’ analyse l’état de la sécurité de l’information au sein de 51 banques et sociétés d’assurances. Lancée l’été dernier par Telindus PSF, l’étude s’adressait à plusieurs domaines de sécurité : physique, business continuity, conformité, standardisation, responsabilisation, etc.
Avec cette première étude, Telindus PSF veut ainsi donner un angle local à la problématique de la sécurité et fournir des résultats utiles aux institutions publiques et aux responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI). La société a également souhaité mettre l’accent sur la confidentialité des données. Ainsi, les réponses furent utilisées avec la confidentialité la plus complète, sans identifier directement ou indirectement les participants. Un élément important à prendre en compte alors que 80% des répondants de l’étude représentent le secteur bancaire, contre 20% pour les sociétés d’assurances, et que les RSSI doivent évaluer la sécurité de leurs systèmes… Lors de l’évaluation du degré de protection en termes de sécurité d’information, les RSSI ont répondu : très bonne (20%), bonne ou relativement bonne (75%) et mauvaise ou insuffisante (5%). En termes de budget alloué à la sécurité de l’information, 20% des répondants prédisent une augmentation majeure dans l’année à venir, 31% une augmentation, 41% que cela restera constant et 8% n’ont donné aucune réponse. Plus précisément, alors que les banques répondent en majorité (55%) que les investissements seront constants, les sociétés d’assurance y voient une augmentation très importante (38%) ou importante (46%). Seules 8% prédisent un investissement semblable à l’année précédente, ce qui induit une focalisation accrue pour ces sociétés. Enfin, 72% des répondants on un plan de business continuity en
place et formalisé, tandis que 20% sont en cours, et 8% n’ont encore défini aucune stratégie en la matière.
RôLE(S) DU RSSI De manière générale, les répondants estiment que le rôle du RSSI est bien défini et chapeaute même d’autres fonctions (32%). Cependant, 10% d’entre eux pensent que la responsabilisation du RSSI n’est pas assez claire tandis que 8% déclarent que cette problématique est en cours de résolution. Le RSSI peut aussi prendre en charge d’autres fonctions, telles que l’IT, le risque opérationnel, la sécurité physique, l’audit et le management. En matière de risques, 15% des répondants estiment que le risk assessment est fait en fonction d’une méthodologie reconnue, tandis que dans 65% des cas, la méthode est inhouse. Dans 20% des cas, le risk assessment n’est soit pas encore défini, soit pas encore en projet.
LA CERTIFICATION, NON PRIORITAIRE
connaissent peu ou pas du tout. Alors que 45% des sociétés sont en train d’implémenter les recommandations émises par ces standards, environ 55% ne comptent pas les développer, ou les ignorent. Enfin, seuls 10% des répondants vont suivre cette standardisation jusqu’à obtenir la certification.
//// Priorités pour l’année 2008 //// 1. Data confidentiality 2. a. Awareness-raising and training of the personnel b. Data backup c. Disaster recovery and business continuity plan 3. Information security policy 4. Network and remote access protection 5. Analysis of risks 6. Compliance with legal and regulatory aspects 7. a. Physical protection of equipment and data b. Rights, access and privilege control
Telindus PSF a également comparé les systèmes d’information du secteur des bancassurances luxembourgeois aux standards internationaux ISO/IEC 27002 :2005.
8. Identification and classification of assets and definition of responsibilities 9. Information system monitoring, incident detection and response
Selon l’étude de Telindus, 65% des répondants sont familiers avec ces standards, tandis qu’environ un tiers des personnes les
10. Protection against viruses, malware, spyware and spam
juin 08
73
ACTUAL-IT
Sécurité
BUSINESS DECISION MAKER
La plateforme comme soutien à l’eSOA Expertum, société luxembourgeoise fondée en 2006, offre des services de consultance principalement basés SAP. Depuis sa création, Expertum a réalisé un certain nombre de projets permettant une croissance internationale exponentielle et surpassant systématiquement les espérances de ses clients en termes de qualité. La société est particulièrement active dans les domaines fonctionnels de la gestion de projet, de la Supply Chain, de la gestion de cycle de vie du produit (PLM), du reporting (BI), des finances (FI/CO) et PSS (Platform and Security Solutions). Depuis 2008 Expertum est également «preferred SAP channel Partner» pour les SMB.
Dans sa Business Unit Platform & Security Solutions (PSS), Expertum constate que, de plus en plus, les entreprises veulent répondre rapidement aux conditions changeantes du monde des affaires et exigent donc une plus grande flexibilité. «L’Architecture de Services d’Entreprise (eSOA) permet la mise en conformité des systèmes d’information de gestion d’entreprise aux architectures de services web. Sans les remettre en cause, elle leur apporte adaptabilité, flexibilité et ouverture tout en réduisant leur coût total de possession. La plate-forme SAP NetWeaver met en application cette eSOA de manière concrète
dans l’entreprise. eSOA permet de constituer l’inventaire des services d’entreprise, de gérer de manière opérationnelle leur utilisation et d’assembler ces services dans le cadre de nouvelles applications composites. Avec eSOA, les entreprises disposent d’une architecture et d’une bibliothèque de processus métiers préconfigurées pour composer à moindre coût des applications innovantes sur la base des systèmes existants, tout en maintenant un niveau de flexibilité qui rend les futurs changements de processus métiers rapides et peu coûteux.»
mentation partner . . . ble imple a i l e r a ng for looki
syncordis
www.syncordisconsulting.com
Your financial advisor in Luxembourg
PROPERTY INVESTMENT ADVICE Acquisition and sale - Due Diligence Financial Feasibility Analysis FIDUCIARY SERVICES Company Formation - Domiciliation - Accounting Taxation - Financial Engineering Payroll Administration - Merger and acquisition www.boa.lu info@boa.lu Tél :(352) 276 217 771 Fax : (352) 276 217 78
Your real estate advisor in Luxembourg
RESIDENTIAL, COMMERCIAL AND OFFICE Letting - Buy/Sell and Developments Property valuations
COMPANIES HOUSE - 42a Place Guillaume II - L-1648 Luxembourg
www.opava.lu info@opava.lu Tél :(352) 276 217 777 Fax : (352) 276 217 78
ACTUAL-IT
Solutions bancaires
BUSINESS DECISION MAKER
Prêts pour SEPA avec Atos Origin et Integri Les deux entreprises proposent une solution de tests conjoints aux institutions belges pour répondre aux besoins nés de l’initiative du «Single Euro Payments Area» (SEPA). Atos Origin est l’un des principaux acteurs internationaux dans le domaine des services informatiques. Avec Integri, fournisseur d’outils et services de tests dans les secteurs du paiement, de la billetterie électronique et des applications de téléphonie mobile, il annonce le début d’un partenariat visant à fournir aux banques belges un panel complet de services dédiés au SEPA. Cet instrument permettra aux banques d’éprouver leurs systèmes, conformément aux exigences du schéma SEPA pour les virements et prélèvements SEPA et, dans un futur proche, les transactions par cartes.
Avec l’avènement de cette initiative SEPA, tous les paiements électroniques en Europe pourront fonctionner comme un marché unique de paiements domestiques. Cela devrait faciliter les transactions de paiement et augmenter leur efficacité, au grand contentement des clients des différentes institutions bancaires. Cependant, cette nouvelle directive accroît la complexité des opérations ICT pour les banques. Le défi est donc d’être rapidement en conformité avec cette nouvelle directive. Mais la tâche est difficile car la migration touche tous les produits de paiement, ainsi que les processus électroniques du back office…
CIBLER LA QUALITÉ Le partenariat entre Atos Origin et Integri permettra à toutes les banques belges de tester leur conformité vis-à-vis de cette nouvelle norme européenne, par le biais d une solution intégrée pour les virements et prélèvements SEPA et les transactions par cartes. Integri fournira à la fois l’entièreté des technologies de tests et son expertise en matière de transferts de fichiers, tant pour les transactions
76
juin 08
B2C que B2B. «Il est très motivant de prendre part à la conception de ce nouvel environnement de paiement, déclare Jan De Meester, CEO d Integri. Nous nous engagons à offrir, en collaboration étroite avec notre partenaire, une solution de haute qualité dans le cadre de cet ambitieux projet européen.» Integri a été acquise en 2007 par Clear2Pay, groupe actif sur le plan international dans la technologie financière, et est ensuite demeuré un entité autonome. De son côté, Atos Origin offrira les services nécessaires au support des banques dans le cadre de l’implémentation de plans de tests, incluant la consultance et les services techniques. En fonction des besoins spécifiques de chaque institution financière, l’offre commune pourra être personnalisée. «Les technologies de tests font partie de notre activité principale, explique André Geunens, Directeur Marketing d’Atos Origin. Ce partenariat vise avant tout à aider les banques dans ce processus de migration complexe, à réduire les temps d’apport de solutions nouvelles sur le marché et à améliorer le facteur qualité dans son ensemble.»
Secaron becomes dartalis. Information Security is our business. Secaron Luxembourg has now become a 100% independent and privately hold Luxembourgish entity named dartalis.
0.25
0.50
0.75
1.0
78
juin 08
Portrait
Perso
et Intégration de systèmes
Être à l'écoute
Signes particuliers (ou traits de caractère) : Sens du service, pragmatique, Humain
Loisirs : Gastronomie, jardinage (idéal pour se ressourcer) et une passion pour la Grande Bleue
Société : CSC
Fonction : Directeur Général, Conseil
Nationalité : Belge et Française
Age : 57 ans
Nom : Marq
Prénom : Jean-Michel
Carte d’identité :
juin 08
79
© Photography Raoul Somers
Comment considérez-vous la place luxembourgeoise ? Réactive et ouverte aux nouveaux défis, avec une forte volonté des pouvoirs publics de promouvoir le caractère technologique de la place par le soutien à des initiatives innovantes (LuxTrust, lien Teralink, LuxConnect, etc).
Etre à l’écoute de nos clients et de l’évolution de leurs besoins. Participer activement aux centres de compétences CSC, en assurant ainsi une veille métiers et technologique permanente, de sorte à adapter nos offres de
La routine, les réunions sans agenda ou celles qui se terminent sans plan d’actions.
Ce que vous aimez le moins dans votre métier ?
Le contact avec la clientèle, pour comprendre leurs projets et rechercher les solutions avec nos équipes de consultants, qu’elles soient technologiques ou fonctionnelles. Me rendre utile pour faire évoluer le business de nos clients.
Ce que vous aimez le plus dans votre métier ?
services pour répondre au mieux à la réalité du marché luxembourgeois.
Quel est votre sens de l’innovation ?
L’immobilisme, la résistance au changement.
Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé ?
Dans mes premières années, nous abordions les projets à travers le prisme de la technologie et de ses contraintes. À ce jour, nous mettons en avant la satisfaction sur un plan fonctionnel des métiers de nos clients, aux technologues de trouver la solution adéquate.
Comment aimez-vous aborder l’IT ?
Tout d’abord, ma passion depuis les années 70. L’IT n’a jamais été à mes yeux une fin en soi mais un outil puissant pour satisfaire les besoins du business.
Pour vous l’IT c’est…
Développements ou conseils ?
Démarrage en douceur à 8h30-9h00. Ensuite, c’est différent d’une journée à l’autre : présence chez le client pour une mission, contacts clientèle, réunions internes de brainstorming, traitements des mails, etc.
À quoi ressemble votre journée type ?
Parce que l’on a la meilleure équipe cycliste. Plus sérieusement, c’est une entreprise qui a la capacité d’apporter à la fois des compétences métiers dans les services financiers, des compétences technologiques et des connaissances de l’organisation d’une banque ou d’une compagnie d’assurances.
La gastronomie, le jardinage et une passion pour la Grande Bleue.
Quels sont vos passions et hobbies ?
J’ai besoin d’un support concret, physique pour coucher mes idées et les structurer. J’utilise mon PC dans un second temps, et le seul écart électronique est un Blackberry pour rester connecté.
Bloc-notes ou PDA ?
SaaS, un modèle qui révolutionne l’industrie du logiciel.
Pourquoi choisir CSC ?
Le conseil, pour transmettre notre savoir-faire acquis après de multiples expériences.
Pour vous, quel est le produit ou la solution professionnel(le) de l’année ?
Petit-déjeuner
Compétences
BUSINESS DECISION MAKER
Un centre de services adapté aux besoins IT actuels Garder sa flexibilité tout en assurant une qualité de services irréprochable sont les atouts d’une approche pluridisciplinaire du centre de services. Le centre de services peut épauler une société qui ne pourrait tenir ses engagements de production par manque d’effectifs. Une cellule du centre de services pourrait alors épauler temporairement le département IT de la société afin de délivrer en temps et en heure. «Pour un client du secteur bancaire, une équipe de trois à neuf personnes étaient présentes pour écrêter les pics de production pour accélérer le développement de frameworks», explique Sébastien Genesca, directeur de Logica Luxembourg.
Petit-déjeuner d’ITnews Jeudi 19 juin 2008 Thème : Centre de services Quand ? Jeudi 19 juin 2008 à partir de 8h30 Où ? Namur, Espace entreprises à Luxembourg Hamm Qui ? Gabriel Thiercelin Delivery manager - Logica Didier Baczynski IT Integration Team Leader - Dexia BIL infos : www.itnews2.lu/eventservices
80
juin 08
Comment s’assurer qu’un expert sera disponible à 30% de son temps et qu’on ne devra pas le payer à plein temps ? Comment garantir la qualité des prestations demandées quel que soit le volume des activités engagées ? Comment apporter de la souplesse dans un service IT avec des utilisateurs qui demandent de plus en plus de réactivité ? Afin de répondre à ces questions, le groupe Logica développe depuis plusieurs années une offre appelée ‘Centre de services’. L’équipe Logica présentera ce concept lors d’un petit-déjeuner organisé par ITnews. Aujourd’hui, toute organisation est confrontée à des changements fréquents, tant sur le plan organisationnel que métier. L’IT doit être en mesure d’accompagner ces évolutions tout en assurant une qualité de service irréprochable à ses utilisateurs et en respectant des contraintes budgétaires grandissantes. Selon Logica, la réponse à cette problématique est la mise en place d’un centre de services. Cette cellule pluridisciplinaire vient compléter les prestations internes des départements IT en s’engageant non seulement sur le résultat mais également sur les délais et la qualité des livrables. Un centre de service apporte
une réponse technologique et fonctionnelle, grâce à une équipe adaptée et formée aux environnements des clients. Sur le plan budgétaire, la taille de l’équipe évolue avec les besoins des services ; on ne paie donc que ce que l’on consomme. Flexibilité, réactivité, qualité sont donc les mots qui caractérisent le mieux un centre de services… Le centre de services est flexible car Logica propose une solution sur-mesure en prenant en compte à la fois des spécificités technicofonctionnelles des besoins des clients, mais également de leurs contraintes budgétaires (approche ‘Design To Cost’). Le centre est aussi réactif puisque Logica accompagne les clients dans les différentes phases de leurs projets, en ajustant la taille du centre de services en fonction de l’évolution de vos besoins (ex : écrêtage de pics de production, réduction en fonction de contraintes budgétaires, etc.). Enfin, Logica vise la qualité car l’ensemble des activités réalisées dans le cadre de ces centres de services respectent les méthodologies et normes de développement, tout en proposant au besoin des axes d’amélioration.
© Photography Raoul Somers
Sébastien Genesca, directeur de Logica Luxembourg
juin 08
81
Nouveau
Le premier guide mensuel d'ITnews Thème du mois : Télécom
Le Guide sortira le 17 juillet prochain en supplément de votre magazine ITnews 2.0 Contacts : R édaction : raphael.henry@itnews.lu Publicité : geraldine.barbaut@itnews.lu
Clôtures : 27 juin 2008
?
Don’t want to lose your time ? Just go where the talents are ! Siemens IT Solutions and Services Outsourcing Solutions for IT
www.siemens.lu/it-solutions
L'esprit libre !
Sunshine Software travaille pour vous.
www.sunshine-software.eu
Conçu par des professionnels de l'assurance Développé par les meilleures équipes internationales Prévoyance • Santé • Epargne - Retraite • Rentes • Actuariat • Commissionnement • Workflow • GED