ITnation #22 - décembre 2009

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LUXEMBOURG

DÉCEMBRE 2009 / N°22

IT Finance

IT Finance

IT Finance

Eurobank EFG

Bravura Solutions

KPMG survey

Triple’A Plus-T-24’ p.27

mise sur les TA p.30

Assurances p.32

LE GUIDE SPÉCIAL BUSINESS INTELLIGENCE • BI & BPM

La rationalisation pour un nouveau socle de croissance Le Grand Entretien Nicolas Lesage, IT Director

LombarD Assurances International

: Forum Infrastructure en mars 2010 à Luxembourg


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De l’instantané à l’impatience

T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnation.eu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnation.eu Raphaël Henry Rédacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnation.eu Florence Thibaut Journaliste M. +352 691 99 78 87 florence.thibaut@itnation.eu Émilie Mounier Sales Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnation.eu Isabelle Libouton Project Manager M. +352 661 50 36 26 isabelle.libouton@itnation.eu Sarah Guez Project Manager M. +352 691 99 78 61 sarah.guez@itnation.eu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Photos ITnation 2.0 www.itnation.eu/photo Remerciements au Rehazenter 1, rue André Vésale L-2674 Luxembourg http://www.rehazenter.lu Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnation@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- € - Europe 85,- € www.itnation.eu ITnation 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison d’éditions Autorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu

Décidemment, cette époque est bien marquée par celle de la consommation immédiate, du real-time, de l’éphémère. Mais c’est aussi le temps du retour rapide sur décision. Aujourd’hui, on veut pouvoir engager des forces dans des projets courts, qui offrent des résultats rapides. L’époque des projets titanesques n’est plus. Pour ceux qui ont été mis en place il y a plus de 24 mois, la difficulté est là : soutenir les derniers efforts pour conclure ces grandes étapes ou sauts technologiques pour le business de demain. Heureusement, ces grandes manœuvres se terminent et les pions se placent pour le futur. Mais ce que la crise aura révélé, c’est la nécessité d’un formalisme plus court, d’un échelonnage de l’effort de temps et d’argent et d’une approche itérative. Ce n’est pas la politique des petites ambitions ou des petits pas, mais celle des petits ruisseaux… La BI, l’outil qui devait permettre de dégager des sensibilités pour la définition des affaires de demain a fauté pendant longtemps, ne pouvant trop souvent que rapporter après de longs et pénibles efforts technologiques. Si le bras armé lui-même de la prise de décision était tellement lourd à engager, comment les décisions elles-mêmes pouvaient-elles être de l’instant, du possible, du présent ? Comment les conséquences pouvaient ne pas être figées, souvent à jamais, ou trop tenaces à défilocher ? Or les nouvelles technologies et surtout les nouvelles méthodologies, y compris dans la gestion de projets, ont permis à l’entreprise de se doter de capacités à implémenter des outils souples, qui permettent la prise de décisions rapides et qui n’engagent que pour un besoin temporel voir immédiat. Quel CIO peut avoir une vision à trois ans alors que la plupart des businesses n’ont pas de stratégie à plus de trois mois qui ne tiendraient pas de la pure hypothétique et intime conviction ? De l’autre côté, frappent à la porte les nécessités réglementaires qui, d’ailleurs, ont adopté le rythme imprévisible du business-context, les volontés d’agir maintenant, les tentations à la foi en un futur meilleur qui fait fi du passé. Les projets sont là, les idées aussi – même si les ressources financières n’y sont pas toujours à échelle équivalente. Si c’est d’agilité qu’il faut doter l’entreprise, alors autant que ce soit aussi dans la prise de décision. Le droit à changer d’avis en IT est quelque chose de nouveau qui n’a pas encore fait bonne oreille au business. Acter aujourd’hui pour aujourd’hui, n’est-ce pas un bon début…

Raphaël Henry


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///////// LE GRAND ENTRETIEN

Nicolas Lesage IT Director chez Lombard Assurances International © Photography Raoul Somers

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///////// IT BANKER

///////// ACTUAL IT

2ème édition du forum Workshops, photos et conférences

CERN l’oeil du Big Bang

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///////// IT FINANCE Avaloq Banking System est adopté par la BdL

EFG Private Bank Luxembourg choisit Triple’A Plus

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Clearstream International GAINs central pricing master

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CRP Henri Tudor met en avant la

d’entreprise

gestion de projets

LU-CIX débarque dans le paysage IT

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GFI présente sa nouvelle offre de cours

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Luxembourg Telecom rend la fibre optique aveugle de l’extérieur

PwC organise l’«European Venture Contest»

Dell lance sa journée de l’efficience

Barvura Solutions renforce sa présence locale

Fujitsu propose ses VisualIT days

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KPMG étudie l’IT des compagnies

Microsoft fait converger les esprits à

d’assurance

Rotterdam

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ABN Amro déménage son datacenter

IBM met en valeur les CIO’s

Windows7 Lancement mondial

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Simac réunit ses clients

HP remet le CIO au centre de la vision

Vox passe à l’Orange

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Clearstream Services modernise la gestion des factures

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BeAligned rassemble business et IT à Luxembourg

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///////// PORTRAITS Portrait perso Gérard Hoffmann de Telindus Luxembourg

Nokia Siemens Networks mise sur le LTE

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EN février 2010… Le GUIDE sera consacré À la consultance et au développement Clôture : 11 janvier 2010 Rédaction : Raphaël Henry et Florence Thibaut - press@itnation.eu Régie publicitaire magazine : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu Régie publicitaire guide : Sarah Guez - sarah.guez@itnation.eu Infos events : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu et Emilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu

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Lombard est une société luxembourgeoise d’assurances-vie indépendante et autonome.

Elle n’est liée à aucune banque ou société de gestion de fonds et fonde son approche sur le «triangle de sécurité» luxembourgeois en matière d’assurances-vie.

En effet, sa principale activité réside dans l’utilisation de l’assurance-vie comme structure de gestion de fortune pour les investisseurs fortunés. Lombard est membre de Friends Provident Group plc qui a été acquis le 5 novembre 2009 par Resolution Limited. À Luxembourg, Lombard a inventé et initié le concept de “privatbancassurance“, qui allie les services de la banque privée et de la gestion d’investissements à une utilisation sophistiquée de l’assurance-vie comme structure de planification financière. Le 16 novembre dernier, Lombard a emménagé dans un nouveau bâtiment au Findel, face à l’aéroport de Luxembourg.

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Nicolas Lesage IT Director • Lombard Assurances International

///////////// le grand entretien

© Photography Raoul Somers


Grand entretien nicolas lesage

Monsieur Lesage, qui est Lombard Assurances ? Lombard a été créée en 1991 autour du concept original de «privatbancassurance», qui vise à utiliser l’assurance-vie comme véhicule principal pour gérer le patrimoine de clients en private bank. Le concept repose sur une architecture complètement ouverte où Lombard serait plutôt à considérer comme le fabricant du contrat d’assurance-vie et où le client continue de travailler avec son banquier ou avec son IFA (Independent Financial Advisor). Il lui est possible de choisir quel asset il décide de mettre dans son contrat d’assurance-vie. Le système repose sur le célèbre «triangle de sécurité» luxembourgeois. En fait, notre métier est exclusivement orienté en la gestion de contrats d’assurance-vie que nous transmettons à des banques ou à des conseillers indépendants (IFA).

Quelle position occupez-vous sur ce marché ? Lombard est le leader de son secteur, avec plus de 2,9 milliards de primes collectées en 2008 – un montant que réalisent nos trois ou quatre suivants sur le marché si on devait cumuler leurs résultats. C’est dire notre part de marché dans le secteur. Nous avons des contrats avec quasi toutes les banques de la place et comptons près de 180 institutions clientes. Nous représentons aussi 25.000 fonds dans notre catalogue et nous offrons pour nos clients des solutions sur mesure.

Ce marché est typique pour Luxembourg ? Ce marché où nous sommes actifs est effectivement typique au Grand-Duché

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Nicolas Lesage Grand entretien

C’est votre mission ?

Comment l’entreprise s’est construite au niveau IT ? Au départ, Lombard a été créée comme une start-up, avec je crois sept personnes. Donc, en matière d’IT, l’infrastructure a été construite au fur et à mesure pour accompagner la croissance. En fait, lorsque je suis arrivé il y a dix-huit mois à la tête de l’IT chez Lombard, il y avait 450 serveurs en fonction. Cette situation est le fruit d’un démarrage de l’activité avec une forte croissance. Rapidement, avaient été mis en place un système de gestion des polices d’assurances, un système de gestion des fonds, un système comptable, etc. C’est donc petit à petit que l’infrastructure a été construite.

Quels ont été les choix technologiques du départ ? On y retrouvait en fait un peu de tout. Il avait toujours fallu accompagner le business en fonction de son développement et on s’est donc retrouvé avec des applications en Visual Basic, du Java, des packages,… Nous sommes maintenant dans une phase de rationalisation de cet existant.

En fait, l’entreprise avait un grand projet de refonte de son système de gestion des polices qui avait occupé longtemps les équipes il y a quelques années. Il y avait même eu deux tentatives avortées de go-live. Lorsque je suis arrivé, j’ai voulu aller en live rapidement pour tourner la page – ce qui s’est passé en août 2008. C’était important de démarrer, car il y avait là un projet-clé qui avait mobilisé toute l’entreprise et qui avait consommé énormément d’énergie.

aux environnements NT4, etc… qui étaient en place. Nous avons réalisé un important travail de consolidation qui nous a permis de ramener l’infrastructure à 80 serveurs physiques pour 120 serveurs virtuels. Nous avons aussi enlevé toute la couche Novell pour mettre en place Active Directory et aujourd’hui nous sommes même prêts à passer sous Exchange 2010. Une migration que nous envisageons pour le début de l’année prochaine. Tout est testé. En plus, nous avons été parmi les premiers à Luxembourg à passer sous Windows Seven.

Pourquoi une telle décision rapide à votre arrivée ?

C’est une modernisation importante qui a donc eu lieu ?

À un moment donné, il vous faut démarrer et passer à autre chose et lever les doutes qui peuvent s’installer chez les collègues du business et même dans l’IT. On est donc allé au Live. Je ne vous cache pas que cela a été difficile. Par contre, nous n’avons jamais interrompu le business et je tire un coup de chapeau aux équipes car il y a eu un travail énorme qui a été réalisé. Malgré les tests, nous avons connu quelques sueurs froides, mais nous avons su aussi très bien gérer les priorités.

Nous avons en effet fait un bond technologique en avant énorme.

Comment cette refonte a-t-elle évoluée ?

Vous menez encore en parallèle de projets ?

Nous possédions auparavant nos propres salles informatiques dans nos bâtiments. On y gérait sept versions d’Operating Systems, 450 serveurs, etc… Avec ce projet qui était en gestation, on a profité de la situation pour externaliser nos salles informatiques. Nous avons aujourd’hui outsourcé un site de production et un site distant de tests et de secours reliés par de la fibre.

En plus de cette externalisation de nos salles et du déménagement des bureaux, nous avons continué à délivrer d’autres projets, comme la migration de notre infrastructure Tru64 pour GP (Global Portfolio) de Sungard vers la version pour AIX de GP3. Nous avons aussi des projets business ambitieux comme la refonte du système de présentation des relevés des avoirs de nos clients qui sera, je pense, quelque chose d’unique sur la place en termes de qualité. On travaille avec un de nos partenaires pour lui offrir une solution sur mesure d’automatisation des dealing. Lorsque les conseillers seront en clientèle, ils pourront ainsi passer des ordres d’achat ou de vente directement dans le système.

Nous possédions un environnement en Tru64 sur Alpha pour lequel nous sommes passés sur AIX et pour le reste, nous n’avons plus qu’un seul Operating System pour l’environnement Wintel qui est Microsoft Server 2005. Nous avons ainsi mis fin

Sans compter le déménagement de vos bureaux ? Effectivement, nous avons assuré un déménagement de nos bureaux ce lundi. Il nous a fallu poser 62 km de câbles dans tout le bâtiment. Nous y avons installé le Power over Ethernet, du Wifi partout,…

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de Luxembourg qui possède une législation unique qui permet de protéger les avoirs des clients détenteurs de polices d’assurances. Nous l’avons bien vu avec la crise financière qui a sévi, et où même lorsque des banques ont des difficultés - comme ce qui c’est passé avec les institutions islandaises et les quelques mois d’incertitude qui en ont suivi - on a remarqué que les clients, et bien évidemment ceux qui avaient des contrats chez nous, ont récupéré leur argent rapidement. En effet avec la législation luxembourgeoise, le détenteur d’un compte d’assurances est placé en priorité dans les débiteurs de la banque. Ce qui protège grandement les clients et leur capital.


Grand entretien nicolas lesage

Quelles sont les spécificités IT de Lombard ?

Est-ce que l’infrastructure est désormais complètement simplifiée ?

Quelle est votre approche de la gestion des projets ?

Par rapport à beaucoup de mes confrères CIO, je suis en effet complètement autonome sur la prise de décision. En effet, même si l’on appartient à un groupe, on a une complète autonomie puisque l’on agit dans un secteur de niche. Nous ne sommes pas contraints de recourir à des standards, des choix prédéterminés d’architecture ou d’une politique de groupe. Cette complète autonomie, c’est évidemment quelque chose de positif mais aussi quelque chose de difficile car il peut aussi être confortable d’appliquer des règlements ou des standards d’un groupe, sans plus.

Nous sommes toujours en phase de simplification. La croissance nous avait imposé beaucoup de choix spontanés. Il nous fallait aller vite. Lorsque l’on met en place une nouvelle solution pour nos clients, nous ne pouvons pas leur dire : «Ce sera pour dans six mois». C’est peut-être une erreur que Lombard avait commise à une certaine époque.

Pour moi, les projets, il y a ceux qui en parlent et ceux qui les font. Vous pouvez être certifiés tout ce que vous voulez, mais au final rien ne vaut l’expérience et la pratique. Ce que j’aime bien c’est le «Three Months Magic». Pour moi, un projet ne peut pas durer plus de trois mois. Il vaut mieux le phaser et au moins que l’on délivre. C’était d’autant plus vrai pour nous, surtout après ce que nous avons connu.

Chez Lombard, il nous faut donc être sûrs de prendre les bonnes décisions. Lorsque vous travaillez pour une société qui fait en moyenne 25% de croissance, vous appréhendez les choses différemment que si l’entreprise réalise 5% de croissance ou moins. Ce que j’aime bien, c’est aussi la culture d’entreprise qu’il y a chez nous. Nous agissons tous, comme le dit notre Chairman, comme «Owners of the Company», ce qui nous fait prendre les bonnes décisions. De fait, tout ce que l’on fait, on le fait comme si c’était pour soi-même. Nous avons par exemple aussi réduit nos coûts à l’IT, alors qu’on ne nous a jamais rien demandé ou imposé de réductions dans ce sens. Dernièrement, nous avons réduit nos coûts de plus de 10%, ce qui n’est pas négligeable – en revoyant certains contrats et en renégociant certaines choses. C’est une mentalité d’entrepreneurship qui nous anime.

Vous avez donc une gestion dynamique du département ?

Pour moi, un budget, ce n’est pas une autorisation de dépenser. Nous sommes tout le temps en train de chercher à faire mieux, à faire plus, avec moins. Dès lors, après coup, il est assez facile d’obtenir des budgets si vous en avez besoin, car vous avez su démontrer que vous aviez été proactif sur les budgets précédents.

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En effet, par exemple, ce déménagement, nous l’avons poussé, car nous y avons prouvé un retour sur investissement immédiat.


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Je sais que cette approche n’est pas facile à mettre en œuvre, mais il faut tout faire pour la respecter. Je pense qu’il faut effectivement agir comme propriétaire de la compagnie mais faire aussi que les choses se passent. Nous avons choisi ainsi de mettre le client au centre des préoccupations. Il faut aussi savoir rejeter la médiocrité et chasser les idées préconçues qui vous disent pourquoi on ne peut pas le faire. Pour moi, il faut que toute l’organisation soit mobilisée.

Vous taclez la complexité ?

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La réduction de la complexité, c’est quelque chose que je pousse tous les jours. Même si dans certains cas il faut faire vite et qu’on ne peut se passer d’un work-around, il faut aussi de suite planifier la solution définitive. Sinon, on se retrouve à traîner des choses qui deviennent ingérables dans le futur. Il faut agir vite, mais penser de façon durable.

Actuellement, vous vous dotez donc d’atouts pour le futur ? C’est aussi quelque chose d’important. Nous

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nous devons de penser la performance et la scalabilité dès le départ. Ce que nous sommes aujourd’hui en train de bâtir, c’est aussi quelque chose pour le futur. Aujourd’hui, nous avons près de 15 milliards d’actifs sous gestion et ce que je souhaite, c’est que les solutions que nous proposons soient capables d’assumer 50 milliards ou plus d’Assets under Management. C’est donc voir à moyen et long terme.

de NAV en mode batch et qui auparavant se terminaient à 7h00 le matin. On pouvait avoir jusqu’à 12 heures de traitement. Nous l’avons réduit à 2 heures. Si vous avez douze heures de batch pour 15 milliards d’Asset under Management, que se passe-t-il si demain vous doublez ces actifs sous gestion ?

La difficulté, c’est de réduire la complexité sans brider un potentiel ?

Nous avons revu toute l’analyse du chemin critique. Nous avons challengé en interne nos différentes équipes, mais aussi nos fournisseurs. Nous disposons d’une base de fonds énorme qui est composée généralement de petits fonds. Notre métier n’a rien à voir avec la gestion qui est imposée à un Asset Manager qui possèderait un fonds de 150 milliards.

Absolument. Il faut beaucoup de pragmatisme. Nous devons ne pas penser en termes de solutions, mais bien en termes de besoins. Il faut alors évaluer les «What If» : que va-t-il se passer si on double ou on triple les Assets under Management, le nombre de polices, etc. ? Est-ce que les architectures et solutions en place peuvent les supporter ?

Quels gains avez-vous déjà constatés ? Nous disposons pour nos besoins de GP3, malgré le fait que nous ne sommes pas Asset Manager. Nous refaisons des calculs

Quelles ont été les décisions qui ont permis ces gains ?

Une solution comme GP3 est optimisée pour ces grands gestionnaires de fonds, mais pas forcément pour notre cas particulier. Il a fallu revoir nos chaînes et optimiser. Nous avons su, grâce à cette approche, arriver aujourd’hui à un traitement des NAV en deux heures.


Nicolas Lesage Grand entretien

Et sans y ajouter une poudre de perlimpinpin ? Nous nous devons toujours de penser à nos clients. Pour les calculs trimestriels, nous avions des gens qui étaient occupés tout le week-end. Aujourd’hui, nous sommes capables de le faire en deux ou trois heures. Je peux vous assurer que c’est une évolution qui est très visible et qui ne tient pas de la magie. Avant l’IT pouvait être considérée comme un problème. Aujourd’hui définitivement, nous sommes là pour proposer des solutions, que nous pouvons même proposer à certains de nos partenaires.

Comme un CRM adapté… Vous savez j’ai vu des sociétés qui ont raté des projets CRM, parce qu’avec un simple acronyme de trois lettres ils avaient jeté de la poudre aux yeux du métier. Nous avons ici arrêté un projet ECM parce que cela manquait cruellement de pragmatisme. Par contre, nous avons mis en place Sharepoint pour les équipes marketing avec un vrai outil de publication et de workflow de notre contenu marketing. En trois mois, nous avons mis en place un système de toute la gestion de la documentation Lombard, avec un système d’approbation, de validation, de mise en production jusqu’à la transmission à notre imprimeur de l’information au bon format.

Quel est le rôle du CIO, selon vous ? Je le vois comme un partenaire du business. Nous nous voyons avec les gens du métier dans un management board tous les mois. Humainement, cela se passe très bien et c’est une chose importante de ne pas connaître de tension ou de basses questions de politique. Nous revoyons ensemble notre façon d’aborder les projets d’une manière plus pragmatique. À 450 personnes en tout avec les commerciaux, nous disposons d’une proximité assez facile pour le faire. Nous avons décidé d’aborder les projets essentiels tournés vers les clients et qui vont nous permettre de nous différentier par rapport à la concurrence plutôt que de monter des projets «Nice to have». On ne peut pas tout faire et si on a réussi à se passer de choses qui n’étaient pas indispensables depuis tout ce temps, alors il vaut mieux continuer de consacrer son énergie pour ce qui va véritablement faire la différence.

Quels ont été les grands projets de ces derniers mois ? Nous avons énormément travaillé sur le backoffice et aujourd’hui nous avons les équipes et les solutions qui nous permettront de supporter une croissance de deux, trois, quatre ou peut-être même cinq fois l’activité de Lombard. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur tout ce qui est autour de la restitution de l’information et des systèmes online. Nous sommes en train de revoir notre site internet, notre intranet, et notre plateforme de publication qui permet à nos partenaires de voir les NAV. Cette plateforme eLombard va être revue et nous permettra de pusher de l’information comme une demande de mise à jour de données, etc. On va donc permettre à nos banques partenaires et aux IFA, qui nous le demanderons, d’accéder à l’information client. On leur mettra donc des outils à disposition pour amener de l’efficience, et donc pas que du côté de chez

Lombard, mais aussi du côté du client partenaire ou banque. La sécurité est un sujet important, aussi en raison du contexte actuel, mais aussi par essence même de notre business. Tout notre back-office est localisé ici à Luxembourg, centre de traitement de nos opérations.

Vous êtes soumis à la surveillance prudentielle du Commissariat aux Assurances ou de la CSSF ? Les deux selon les parties d’activités. Et je crois que tout cela va effectivement devenir de plus en plus important. Je me rappelle d’un de nos Private Banking Seminar où il était dit que le problème n’est plus d’être on-shore ou off-shore mais d’être compliant or non-compliant. Je pense que garantir la sécurité de l’information c’est quelque chose qui va être de plus en plus important pour nous CIO. Dans ce contexte, toujours de façon très pragmatique, nous lançons un projet ISO 27001 pour mettre en place un système de management de la sécurité. Grâce à ce projet ISO 27001, cela nous permettra, j’en suis convaincu, de réduire grandement les coûts de l’implémentation de Solvency II, du côté IT, car on aura déjà fait 80 à 85 % du chemin. Ici, le fait d’appartenir à un groupe anglais cela nous apporte des éléments positifs, car les Anglais sont généralement friands du respect de ce genre de choses. La FSA en Angleterre va être très en pointe sur le sujet. Et comme notre actionnaire doit être compliant, on va mutualiser le projet et être conformes d’ici 2012, avec des premiers tests dès 2011.

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L’extension du statut PSF aux assurances a-t-il été positif pour vous ?

de synchronisation et de déphasages, on sait qu’au pire, on redémarre à l’image du début de la journée de production.

Absolument. Le respect de cette disposition est fondamental. Nous ferons aussi les audits de nos prestataires qui doivent être en conformité avec cette réglementation.

La quantité de données avait surtout augmenté considérablement avec la multiplication des environnements de développement et de test par le passé. Aujourd’hui, nous avons une croissance naturelle assez stable de l’ordre de 10 à 15% par an, selon les besoins métiers. En termes de fonds, comme on a déjà une base très large de fonds couverts, la quantité de données reste assez stable.

Si vous faites une photographie de l’infrastructure de Lombard...

Et du côté applications ? Nous retrouvons trois grandes familles d’applications. La première du côté du Policy Management avec notre développementmaison, que l’on appelle Class. Du côté de la comptabilité, nous utilisons Coda et du côté Fund Accounting, nous avons trois grands blocs que sont Global Portfolio 3 de Sungard, Gain d’AIM Software et TLM de SmartStream

Vous restez proche des sorties du marché ? L’idée est de rester pour l’ensemble des produits, que ce soit un serveur, une base de données, une application ou un logiciel bureautique, en génération N ou N-1. Si possible N-1 pour ne pas essuyer les plâtres mais par contre pas au-delà pour réduire les coûts de maintenance ou de ressources.

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Nous avons deux sites de données et quelques serveurs locaux dans notre nouvel espace de bureaux. Nous nous trouvons dans un environnement Wintel de 80 serveurs physiques répartis moitié-moitié dans nos deux sites. Lors de la mise en route de notre projet de refonte du système de gestion, nous avons aussi profité de l’occasion pour éliminer un vaste environnement de test et de mutualiser cet environnement de test avec l’environnement de Disaster Recovery. Nous avons aussi un peu d’Unix avec AIX pour

que les gens sont très contents. Nous étions jusque-là sous Windows 2000 qui était à bout de souffle. Nous sommes aussi prêts à passer sous Exchange 2010 et quitter notre Groupwise qui dispose d’un système d’archivage intégré, feature disponible dans Exchange 2010 désormais. Par contre, nous ne voulions pas développer des fonctionnalités dans la version Beta que nous ne pourrions pas réutiliser pour la version de production. Nous avons donc attendu quelque peu et je crois que la version finale est maintenant disponible.

GP3 uniquement et de la virtualisation pour les environnements de développement et de test. Lorsque je suis arrivé chez Lombard ; c’était un serveur pour une application. Avant de virtualiser, j’ai préféré consolider. Par exemple, là où l’application nécessite une base SQL et qu’auparavant elle était installée en propre, nous les avons consolidées au travers d’un même moteur SQL. Côté stockage, on avait aussi un peu de tout et quatre ou cinq contrôleurs en fonction. Aujourd’hui, nous avons mis en place deux baies de chaque côté qui sont mirrorées avec deux niveaux de back-up (online et une synchro au milieu de la nuit). Comme nous ne sommes pas une banque ou une institution qui doit avoir de nombreux points

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comme outil de réconciliation. Nous avons aussi développé un datawarehouse qui est basé sur BO (SAP/Business Objects) dans lequel on envoie toutes les données des différents systèmes et sur lequel on génère des tableaux de bords, du reporting, des analyses… On y retrouve des données maîtres qui viennent de Coda, de Class, TLM… Nous avons des systèmes qui sont donc assez complexes et qui sont connectés avec un EAI Tibco, où nous étions aussi parmi les premiers à Luxembourg à mettre en place.

Enfin, du côté desktop, vous venez de mettre en place Windows 7… En effet, pour tout ce qui est non opération, on est passé sous Windows 7. Et je pense

Comment êtes-vous organisés à l’IT ? Nous avons réorganisé aussi notre département lors d’un exercice que l’on réalise tous les 6 à 9 mois. Actuellement, nous disposons de trois grandes équipes. Il y a d’abord l’équipe des Opérations qui reprend les personnes du help desk, des systèmes, de la production et un team que l’on appelle Business Support, qui est une sorte de help-desk métier. Ce sont des gens qui ont une connaissance parfaite du business de Lombard. Par ailleurs, nous avons créé une équipe en charge du Delivery qui est composés de Business Analysts d’un côté et de testeurs et de projects managers d’un autre côté. Ce sont les gens qui sont en première ligne avec nos clients et qui gèrent


, c’est aussi :


Grand entretien nicolas lesage

les priorités et les scénarios de test avec les utilisateurs. Enfin, nous avons une équipe de développement qui précédemment était organisée par technologie – ce qui est idéal pour créer des silos – ce que nous avons remplacé par des groupes affectés par service (publication, ETL, systèmes sources, etc.). Nous avons aussi un PMO que nous sommes en train de revoir car il est actuellement très théorique et pour moi il devrait ressembler à ce que nous voyons de l’autre côté de cette fenêtre, c’est-à-dire, une tour de contrôle de l’IT. Pour terminer, nous avons une équipe d’architecture… Mais c’est aussi en train de changer. Je me suis donné deux ans pour Fix the pass (ou Clean the mess), Build the future… C’est pour cela que c’était important de refaire l’infrastructure, car c’est le socle pour demain. On ne peut construire que sur un socle solide, c’est pourquoi il était important qu’il soit remis à niveau. On l’a vu aussi ce week-end où nos équipes ont fait un travail formidable pour l’emménagement dans nos nouveaux bureaux. Au total à l’IT, nous avons une équipe de près de 65 personnes en interne et une dizaine d’externes, répartie en gros en trois tiers égaux pour les opérations, le delivery et le développement.

Comment s’est passé ce déménagement ?

© Photography Raoul Somers

Les sites de données étaient déjà outsourcés donc il était plus facile d’organiser ce déménagement. Nous avons géré ce projet en trois mois et cela a été assez phénoménal. J’ai aussi la chance d’avoir des équipes de gens qui font que les choses avancent, quitte à prendre un tournevis et à soulever les dalles   ! Pour ce déménagement, cela a donc été beaucoup plus simple, mais il n’empêche qu’il a fallu gérer aussi ce projet. Car déménager pendant la phase de Year End, c’est aussi osé car on ne pouvait pas perturber le business. Je pense que nous avons aussi revu la façon dont nous gérons nos projets. Nous avions fait un appel d’offre pour un project manager, mais avons finalement décidé de le faire nous-mêmes avec nos collègues des Moyens Généraux. Pour cela, il est important d’avoir une vision et de savoir ce qui va se passer le lundi matin. Nous avons

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dénoncé le bail en avril, commencé les travaux en juillet et sommes installés depuis ce 15 novembre.

En avez-vous profité pour introduire des nouvelles technologies ? Nous sommes effectivement avec le State-ofthe-art en matière de téléphonie sur IP, là où nous étions limités par le câblage dans notre ancien bâtiment. Nous avons aussi préparé un front-office pour nos clients qui sera de très haut niveau dans les mois à venir avec une salle très hi-tech, car pour le moment le déménagement phasé a été consacré uniquement au back-office.

Quels sont les projets qui vous occuperont prochainement ? Mon rôle c’est aussi d’anticiper. En matière de compliance, nous allons déjà lancer un projet ISO 27001 pour nous préparer à Solvency II. Ce que je souhaite, c’est travailler sur des projets qui sont à forte valeur ajoutée pour les clients et les partenaires. Nous avons renouvelé la chaîne back-office. Nous avons encore quelques améliorations à conduire pour plus d’efficacité, d’interfaçage ou de STP… Mais les grands blocs sont là. Ce qui fait la différence entre Lombard et ses compétiteurs, c’est la qualité de service. Nous allons donc nous consacrer à apporter de la valeur dans ce sens… Nous avons aussi un projet qui s’appelle ePayment qui est en cours et qui vise à généraliser Swift partout pour simplifier les paiements et les échanges avec nos partenaires. Nous ambitionnons de rendre tous les flux sur Swift pour fin de l’année prochaine.

En 18 mois, vous avez chamboulé l’organisation IT de Lombard. N’allez-vous pas vous ennuyer les prochains mois ? (Rires) Non, je ne crois pas. Je compte aussi sur la créativité de mes collègues. Nous sommes plus à l’aube de quelque chose de nouveau qu’à la fin d’une époque. Tous les jours, nous avons des pages blanches à remplir…


October 29th, 2009 - 2e ĂŠdition

Event-partners :


IT BANKER 2e édition

Seconde édition du forum ITbanker à Luxembourg

ITbanker, rencontre entre experts du monde financier et professionnels de l’IT, s’est déroulé le jeudi 29 octobre à la Chambre de Commerce et a rassemblé 175 personnes. Plusieurs acteurs importants de la place financière étaient présents aux côtés d’ITnation pour faire de cette journée une réussite. Le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké, a ouvert la session et Dominique Valschaerts, CEO de Finesti est venu conclure les débats aux côtés de Fernand Grulms, CEO de Luxembourg for Finance.

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2e édition IT BANKER

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confiant envers les capacités de la place. «L’innovation est la clé d’un futur meilleur. Le Luxembourg peut et doit développer des produits et des services innovants pour revenir dans la course. Ces derniers mois beaucoup de compagnies ont réduit leurs dépenses en IT, c’est une tendance qu’il faut inverser. Je pense que c’est justement en période de crise qu’il faut pouvoir compter sur une IT de pointe, conclut le ministre. On doit encourager les investissements en recherche et développements. Au ministère de l’économie, on va continuer à soutenir différents projets de ce type. On travaille pour l’instant sur une loi sur l’e-archivage et sur l’e-invoicing pour construire un nouveau cadre légal et être au niveau européen».

Finesti, un acteur clé de la place

En ouverture des sessions, le ministre Krecké a rappelé sa présence à l’édition précédente d’ITbanker. Il en a profité pour faire le bilan de cette année écoulée. «L’année passée, on était en plein milieu de la crise financière. L’idée était alors de recréer de la confiance au sein du secteur. Aujourd’hui, certains pensent que le monde de la finance est en train d’en sortir tout doucement. Je dois admettre que le reste de l’économie est toujours en souffrance, les exportations, pour choisir un exemple, n’ont pas encore atteint un niveau suffisant». Même si le Luxembourg a beaucoup souffert de la crise et continue à en subir les conséquences, Jeannot Krecké se veut optimiste et

Dominique Valschaerts de son côté, a rappelé le rôle fondamental joué par Finesti au niveau de la finance luxembourgeoise. Créée en 95 suite à l’impulsion de la bourse et de l’Etat luxembourgeois, elle se positionne comme intermédiaire entre les acteurs de la place. «Le rôle de Finesti est de faciliter les échanges d’informations entre les intervenants du marché. On fait le tri entre toutes ces données et on les répartit auprès des différents acteurs concernés. Sa mission est de standardiser et de simplifier la transmission des documents légaux ainsi que les systèmes de reportings que les fonds doivent adresser aux autorités. La transparence des infos est quelque chose de très important pour nous. Les données doivent pouvoir être accessibles à tous», explique Dominique Valschaerts. Finesti est principalement active dans trois domaines clés de la place luxembouregoise : la collection de données, la transmission des informations ainsi que les services liés à l’exigence de transparence. «Dans les prochains mois, on veut encore améliorer notre architecture IT et ajuster le standard XBRL qu’on a déjà implémenté», ajoute le CEO.

1 : R. Faber, (Ministère de l’Economie), R. Henry, (ITnation), J. Krecké, (Ministre de l’Economie), F. Fernandez, (Avaloq), E. Busch, (ITnation)

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© Photos : Dulia Lengema

Un Grand-Duché résolument tourné vers l’avenir


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Fernand Grulms, quant à lui, a eu la mission de clôturer cette journée riche en échanges et en contenu. Il a choisi d’axer son discours sur l’avenir du Grand-Duché et sur les nombreux challenges qui l’attendent dans les années à venir. «On est le centre financier international le plus important en Europe et le deuxième au niveau mondial», rappelle-t-il. Le Luxembourg possède une forte dimension internationale, que ce soit au niveau de l’origine des banques présentes sur son territoire, de celle des fonds ou en terme de clients. En effet, 46% de ses clients viennent de Belgique, d’Allemagne et de France et 26% d’entre eux sont issus d’Amérique latine ou d’Asie. «C’est cette tranche que l’on veut encourager, je pense que les entreprises qui s’associeront avec l’Asie dans les années à venir, sont celles qui seront les mieux positionnées. Le Luxembourg est avantagé car il possède à Hong Kong ou au Japon de nombreuses parts de marché», ajoute le CEO de Luxembourg for Finance. Parmi les défis qui attendent le GrandDuché, Fernand Grulms a insisté sur le vieillissement de sa population, la globalisation en perte de vitesse, l’émergence de nouveaux centres financiers comme Dubaï, la concurrence avec l’Asie… «Je pense malgré tout que le Luxembourg a toutes les cartes en main pour répondre à ces challenges», conclut-il.

Core Banking and agility Un des derniers workshops de la journée était spécifiquement dédié aux opérations bancaires de noyau et au concept d’agilité. SAP, Callataÿ&Wouters, Avaloq et la banque Espirito Santo se sont associées pour illustrer ces notions dans la pratique avec des exemples concrets. Anne-Laure Mention, INNOFinance Program Manager et modératrice

du groupe de travail, a quant à elle, insisté sur la pression de plus en plus importante qui pèse sur les entreprises au niveau réduction des coûts, productivité et régulations grandissantes.

Mettre les entreprises sur le chemin de la réussite Pour Laurence Leyden, Directeur Core Banking pour SAP, le contexte actuel force les entreprises à être plus créatives et à utiliser leurs ressources différemment. «Le marché de l’IT a été autant affecté par la crise que les autres, la récession est toujours une réalité, ça va prendre un peu de temps de retourner à la normale. Qu’elle que soit votre stratégie, vous devez être capable de fournir le même service qu’avant à vos clients», souligne-t-elle. «D’après différentes études, on attend de plus en plus du CIO qu’il contrôle et comprenne les risques. La virtualisation est également quelque chose dans laquelle les entreprises vont devoir investir pour rester bien positionnées sur le marché. D’ici deux ou trois ans, la majorité des clients demandera un service virtualisé». Pour affronter cette crise dont tout le monde parle, SAP et Callataÿ&Wouters se sont associées autour de «Thaler on SAP», un nouveau progiciel bancaire. Pour le resituer, Thaler est le produit phare de Callataÿ&Wouters. Utilisé dans près de 15 pays, c’est une solution informatique complète qui couvre différentes activités bancaires et permet un respect accru de la conformité ainsi qu’une meilleure gestion des risques. Pour Marc De Groote, CEO, Callataÿ&Wouters, ce nouveau logiciel tire parti du meilleur des deux compagnies. «On se centre plus particulièrement sur trois segments : la banque de détail, la gestion de fortune et la banque directe. Dans tous les cas de figure, on s‘occupe de toute l’infrastructure du début à la fin», precise le CEO.

© Photos : Dulia Lengema

Des ambitions internationales

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Le système bancaire Avaloq chez Espirito Santo Le système bancaire d’Avaloq, déjà adopté par 35 banques dans le monde entier, a récemment été implémenté auprès de la banque privée suisse Espirito Santo. La base du système Avaloq est une plateforme standardisée qui remplace les infrastructures IT déjà existantes et les incorpore dans une plateforme universelle à structure modulaire. «Notre plateforme couvre presque tous les procédures bancaires existantes et a été

L’intégration de la solution Avaloq s’est faite en plusieurs vagues, «en 2006, on a intégré le système à Lausanne, à Luxembourg et au Panama. En 2007, on a créé une nouvelle banque à Dubaï en seulement 4 mois. En 2008, c’était Lisbonne et en 2010 on envisage d’encore créer une nouvelle banque à Singapour», précise Loïc Wymann. Pendant la création de l’ESBD à Dubaï, Espirito Santo a eu l’idée de mettre au point un «starter kit» permettant de démarrer la création d’une banque de zéro. «Ce kit permet de simplifier les procédures au maximum. Bien sûr, il est adaptable aux exigences légales nationaless», ajoute-t-il encore. L’approche vise ici une implémentation

Un autre remède semble être la collaboration entre entreprises qui décident d’associer leurs best practices au bénéfice de leurs clients respectifs et offrir de meilleurs services à moindres coûts.

Governance, risk and compliance Pour sa deuxième édition, ITbanker s’est décliné en six workshops animés par différentes sociétés clés du secteur financier et de l’IT. Parmi les sessions proposées par ITnation et ses partenaires, un des thèmes permettait aux inscrits de se pencher de plus près sur la question de la gestion du

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spécifiquement dessinée pour répondre aux besoins du secteur», explique Francisco Fernandez, CEO d’Avaloq. Pour Loïc Wymann, Head of Project Management chez Espirito Santo, adopter ce système a permi à la banque d’augmenter son agilité et sa flexibilité. «Dans notre business, ces notions sont indispensables. On a besoin d’outils qui s‘adaptent facilement à notre environnement de travail et qui nous permettent de répondre rapidement aux besoins changeants de nos clients. Notre approche alliée aux capacités d’Avaloq nous rend plus compétitifs», declare-t-il.

rapide, elle dure en moyenne 20 semaines et dès la semaine 16, la nouvelle entité peut déjà être lancée. «Pour nous, plus l’implémentation est courte, en général, moins on a de problèmes. L’expérience nous a appris qu’il vaut mieux se lancer le plus vite possible et faire les ajustements nécessaires après s’être confrontés aux demandes des clients», conclut Loïc Wymann. Après de nombreux échanges lors de la table ronde, les intervenants s’accordent sur le fait que la technologie et l’innovation seront les moyens par excellence de créer du profit pour contrer la crise.

risque et de la gouvernance au quotidien et plus spécifiquement dans le secteur bancaire. ClearPriority, Siemens et Satisco sont venus partager leur vision de la compliance.

Gouvernance et Luxembourg En guide d’introduction au séminaire, Jean-Noël Lequeue, Président de l’Alco et chargé d’animer le workshop, a choisi de rappeler certains propos du ministre Krecké. «J’ai retenu du discours du ministre de l’Economie le mot «innovation» et que l’IT n’est pas uniquement un centre de

2 : Workshop SEPA & PSD, 3 : Workshop Governance, Risk & Compliance, 4 : Workshop SEPA & PSD, 5 : Workshop Customer Centricity

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coûts mais est au contraire créatrice de valeur. Je partage entièrement ce point de vue», revient Jean-Noël Lequeue. Pour le Président de l’Alco, c’est maintenant qu’il vaut investir en R&D. «Je pense que la place du Luxembourg est vraiment dans une situation où il faut réfléchir mais surtout agir. Ce n’est pas la première fois qu’elle traverse une crise de ce type, mais c’est vraiment le moment d’innover et de lancer des nouvelles techniques. Qui dit innovation dit technologie et dit création…», ajoute-t-il.

Lutter contre la fraude à un niveau européen

qu’on a voulu créer un partenariat avec Siemens», explique Olivier Merlant d’Intelli+. «Il y a selon moi un paradoxe entre une régulation de plus en plus pressente et des outils de contrôle de plus en plus compliqués et onéreux», ajoute-t-il. D’après Olivier Merlant, un des avantages du Luxembourg dans ce domaine serait l’existence du label «Professionnel du Secteur Financier», qui garantit un certain nombre d’obligations aux entreprises ainsi qu’un code de conduite à respecter. Pour répondre à ces problématiques, Siemens et son partenaire proposent un outil d’analyse des données innovant et qui fournit de l’in-

dit, je pense qu’on va vers une régulation plus stricte, ce qui n’est pas une mauvaise chose. On a besoin de contrôles en temps réels plus rigoureux pour détecter toute anomalie potentielle», a-t-il expliqué. L’entreprise belge, récemment installée au Luxembourg, s’est associée à Satisco pour concevoir le «PMS Monitoring Smart Pack» qui combine le meilleur des deux entreprises. A savoir : l’expertise financière de Satisco et le savoir-faire de ClearPriority au niveau du monitoring en temps réel. «Notre mission est de mettre en place des processus de contrôle des applications via une plateforme de contrôle flexible et 6

Siemens s’est depuis peu alliée au logiciel Intelli+ pour proposer une solution innovante au niveau de l’extraction de connaissances et particulièrement utile contre le blanchiment d’argent. «Le climat actuel favorise ce type de produit et nous fait prendre conscience du besoin grandissant de réglementations. Des sujets comme la protection des consommateurs, la fraude ou le détournement de fonds sont brûlants pour le moment. Le problème est que la troisième directive de l’Union Européenne contre le blanchiment n’est pas encore implémentée partout de la même façon en Europe. C’est dans ce contexte

formation en temps réel. «Notre architecture orientée service s’adresse plus particulièrement aux professions réglementées comme les juristes, les notaires etc»., conclut-il. Le projet Siemens Global sera lancé dans le commerce au début de l’année 2010 et sera disponible dans toute l’Europe.

ClearPriority et Satisco D’entrée de jeu, Paul Evrard, Marketing Manager chez ClearPriority, s’est inscrit dans la continuité de la première partie du workshop. «Je rebondis sur ce qu’Olivier a

indépendante. On aide nos clients à gérer leurs risques opérationnels au quotidien via un système de messages d’alerte. Notre Smart Pack est implémentable très rapidement et permet une vue globale des applications, ce qui est rarement le cas. Pour résumer, on peut dire qu’on fait le lien entre business et technique», ajoute Paul Evrard. En ces temps de crise, des concepts comme la gouvernance, la protection des données, le contrôle des échanges ou la sécurité de l’information se révèlent particulièrement utiles.

6 : Workshop e-Archiving, Security & e-Solutions

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/////////////////////// IT FINANCE > La Banque de Luxembourg live sur Avaloq p26 > Eurobank EFG : Triple’A Plus-T-24 p27 > Clearstream’s reference data p29 > Bravura à Luxembourg p30 > KPMG survey : les assurances au coeur p32 > Les datacenters d’ABN Amro p35 > CIO : innovators p37


IT Finance CORE BANKING

La Banque de Luxembourg met en production l’Avaloq Banking System

Pierre Ahlborn, CEO de la Banque de Luxembourg

La Banque du Luxembourg s’équipe pour l’avenir : avec la mise en production de l’Avaloq Banking System, c’est un projet ambitieux d’une durée de deux ans qui a été conclu avec succès le 2 novembre et que la maison mère de la banque, le groupe français CM-CIC, considère comme un déclencheur pour les autres banques du groupe. Les 800 collaborateurs de la banque luxembourgeoise effectuent maintenant l’ensemble des opérations bancaires avec le logiciel bancaire suisse. Pierre Ahlborn, son CEO : «Pour la Banque de Luxembourg, la mise en œuvre du système Avaloq Banking constituait un projet très important. Il représente un pas décisif afin de pouvoir surmonter les défis qui se poseront à nous au cours des années à venir. Nous espérons renforcer notre avantage concurrentiel sur notre marché local grâce à l’adoption du logiciel bancaire d’Avaloq». Avec l’implémentation de l’Avaloq Banking System, la Banque de Luxembourg est en mesure d’améliorer de manière significative son reporting clients. C’est ainsi que les clients ont par exemple à partir de maintenant accès à des informations supplémentaires en

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La Banque du Luxembourg (BdL), l’une des plus importantes institutions financières du Grand-Duché de Luxembourg qui fait partie du groupe français CM-CIC, a mis avec succès en production l’Avaloq Banking System le 2 novembre dernier. Elle espère ainsi augmenter davantage son efficacité ainsi que renforcer sa position sur la place bancaire du Luxembourg.

matière des transactions. Pour la banque ellemême, le système lui apporte de nombreux avantages dans ses opérations quotidiennes comme par exemple les order books avec lesquels les ordres peuvent être effectués plus efficacement. De nouvelles fonctionnalités ont été développées avec la Banque de Luxembourg notamment dans le domaine des crédits, de la gestion des chèques, du Portfolio Management ou des interfaces standards. L’Avaloq Banking System répond avec la Release 2.7 aux exigences locales du GrandDuché. La Banque de Luxembourg a participé de manière décisive au développement de la Release 2.7 comme source d’innovations pour un grand nombre de fonctionnalités. Après la LBBW Luxembourg qui a introduit le système Avaloq Banking en janvier, la Banque de Luxembourg est la deuxième institution financière du deuxième plus petit pays de l’Union Européenne qui mise sur le logiciel bancaire «made in Switzerland». Francisco Fernandez, CEO d’Avaloq Evolution AG : «Pour Avaloq, l’implémentation de

notre logiciel à la Banque de Luxembourg est une nouvelle preuve du fait que l’on accorde maintenant aussi de la valeur à un logiciel bancaire performant et moderne en dehors de la Suisse. La Suisse a déjà assumé très tôt le rôle de précurseur dans ce domaine. C’est justement en période de défis économiques que les banques dépendent d’une manière accrue de la possibilité de se concentrer sur leurs compétences de base. Cette opinion s’impose de plus en plus dans les métropoles financières et économiques. Ceci nous montre que c’était la bonne décision de miser sur l’internationalisation. Nous poursuivrons la suite logique de notre stratégie». Avec l’implémentation du système Avaloq Banking à la Banque de Luxembourg, c’est aussi l’Avaloq Community qui grandit. Ce Network of Excellence est composé de clients, d’Avaloq et de tous les partenaires ensemble et il se voit comme un «levier» dans lequel des partenaires d’implémentation, software, de service et de technologie de première plan se rencontrent et font avancer et développent ensemble, à différents niveaux, des solutions innovantes et efficaces.


FRONT SOLUTIONS it finance

Eurobank EFG Luxembourg part sur Triple’A Plus-T-24’ Eurobank EFG Private Bank Luxembourg va installer, en complément de son progiciel de back-office Globus de Temenos, Triple’A Plus d’Odyssey Financial Technologies. La plateforme d’Odyssey sera interfacée avec Globus grâce à “Triple’A Plus-T-24“, qu’Odyssey a déjà déployé avec succès pour d’autres clients, et permettant de connecter parfaitement les deux systèmes en temps réel. Lena Lascari, CEO d’Eurobank

Triple’A Plus est reconnu pour sa «configurabilité unique, sa couverture fonctionnelle exhaustive et sa souplesse de modélisation des processus de gestion permettant d’automatiser les processus d’investissement», dit Odyssey. Cette installation en complément de Globus permettra aux professionnels de la gestion d’EFG de ne pas devoir s’occuper d’activités de routine et de procédures administratives afin de pouvoir se focaliser davantage sur la gestion de leurs clients et la qualité du service.

«L’ensemble de nos services de gestion patrimoniale privée a été développé dans le seul but de répondre aux besoins de nos clients, explique Lena Lascari, CEO d’EFG Luxembourg. Ceci nous permet aujourd’hui d’offrir une approche intégrée, globale et sophistiquée de la gestion d’actifs, nous appuyant sur une panoplie complète de stratégies d’investissements, et proposant de nombreuses options quant à la disposition et la gestion des actifs de nos clients. Nous avons choisi Odyssey pour leur capacité à répondre à nos besoins actuels et futurs, et pour leur excellente réputation en matière de services et de support. Nos objectifs sont ambitieux et nous devions nous assurer de la fiabilité et rapidité d’exécution du projet. Leur base de clientèle et leurs nombreuses références nous ont permis de choisir Odyssey comme partenaire technologique».

Cette sélection par EFG conforte Odyssey dans sa capacité à délivrer rapidement des solutions grâce à ses solutions progicielles préconfigurées, ses interfaces standards et sa méthodologie d’implémentation. «L’envergure du projet inclut la mise en œuvre de la totalité des processus de gestion conseillée et discrétionnaire, la mise à disposition de tous les outils nécessaires aux gestionnaires de portefeuille, chargés de clientèle et personnel du middle-office, les tableaux de bord pour la direction et enfin un accès web pour les clients», a précisé Michel Jongen, General Manager d’Odyssey Financial Technologies pour l’Europe de l’Ouest.

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REFERENCE DATA it finance

Clearstream International GAINs central pricing master AIM Software, a leading provider of reference data management solutions to the financial industry, today announced that Clearstream International, went live with the golden copy solution of AIM Software. GAIN is deployed as a central pricing master at Clearstream carrying out the daily pricing of more than one million securities based on a comprehensive rule framework and the integration of more than ten pricing sources. The project went live after only seven months. Clearstream International, the International Central Securities Depositary (ICSD) part of Deutsche Börse Group, ensures that cash and securities are promptly and effectively delivered between trading parties. It also manages, safekeeps and administers the securities that it holds on behalf of its customers. Due to the high market volatility, it became necessary for Clearstream to increase the pricing coverage, pricing timeliness and quality with a central data management solution that could be seamlessly and swiftly integrated into its existing IT environment. The decision for AIM Software’s GAIN Golden Copy solution followed a comparative analysis of proven data management suites on the market. Clearstream chose GAIN for its broad connectivity to 15+ data feeds and its strong rule framework as well as the quick implementation time. “We were looking for a proven pricing master with comprehensive business logic and a connectivity to a wide range of data sources”, explains Jean-Marie Piquard, ”the state of the art GAIN Golden

Copy platform meets our current needs and gives us the flexibility we need for the future.” Following the definition of the required business logic, the entire pricing master integration was realized in only 7 months and went live in mid October. This rapid deployment became possible by GAIN’s standard sets of mappings, workflows and rules as well as predefined processes derived from the know-how of AIM Software’s previous projects. The international custodian is thus able to benefit from a comprehensive rule framework with a fine tuned pricing workflow that facilitates the daily pricing of more than one million securities, which enables Clear­ stream to achieve a higher STP rate.

notes Josef Sommeregger, Vice-Président Business Development and Sales at AIM Software.”The transparent and easy definition of the business logic will allow the customer to become independent in the extension and maintenance of the logic in accordance with future needs.” “We are pleased to welcome Clearstream to our extensive customer pool,” concludes Martin Buchberger, Head of Marketing and Sales at AIM Software. “With GAIN, we have always been aiming at providing a constantly growing data management platform whose evolution benefits the entire client community. Thus, Clearsteam profits from the experience retrieved from more than 108 implementations, which all helped to reduce the overall data management efforts for our clients.”

The transparency of the platform allows Clearstream International to remain independent after the finalization of the project. “The business logic created in this project allows Clearstream to create its own rules, mappings and workflows in a graphical GUI”,

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IT Finance TRANSFERT AGENT

Bravura à l’assaut des TA Bravura Solutions, qui vient de renforcer sa présence locale avec l’arrivée de Thierry Logier en tant qu’Executive Director, croit au potentiel d’après-crise et particulièrement avec son offre pour les agents de transfert. Avec la crise, de nombreux acteurs de niche se retrouvent propulsés au devant de la scène et s’affirment dans le déploiement de solutions qui permettront à une industrie financière chahutée de se concentrer sur des activités qui font la différence. En ce sens, le monde du TA, le Transfert Agent, est un bel exemple. Pour de nombreuses banques ou institutions financières, une activité TA n’est pas différenciatrice par rapport à la concurrence. Si certains ont choisi un outsourcing de cette activité, d’autres continuent à l’opérer en propre ou s’y sont même spécialisés.

Pour Bravura Solutions, le moment est bien choisi d’entrer en contact avec les banques qui veulent se préparer à un nouvel avenir. «De nombreuses banques se sont vues mises sous pression sur leur core business, dit Tony Klim, CEO EMEA de Bravura Solutions. Aujourd’hui, elles constatent qu’elles disposent de multiples plateformes et qu’il est temps qu’elles fassent le choix stratégique qui s’impose. Dans ce sens, nous pouvons

Thierry Logier, Executive Director de Bravura Solutions

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mettre en avant nos capacités multilingues et multi-devises importantes de Rufus». Bravura dispose en effet d’un produit typique pour le marché des TA avec Rufus, une solution qu’elle a acquise auprès de la Bank of New York fin 2006. Aujourd’hui la solution a été étendue depuis la transformation de The Bank of New York Mellon mais équipe aussi JPMorgan Worldwide Securities Services et supporte de fait de nombreux clients. Ce dernier semestre, la société a conclu un contrat d’outsourcing des Securities and Fund­Services de Citi en Europe (Varsovie). Par ailleurs, outre le marché TA, Bravura Solutions dispose de solutions pour le Wealth Management qui connaît aussi une croissance importante, comme les produits de gestion d’assurancevie ou de portfolio management. À Luxembourg, Bravura Solutions, qui avait fait l’acquisition d’ABprodata, a étendu encore sa couverture du marché des fonds avec l’arrivée de Thierry Logier, ex-directeur Head of Sales and Marketing de RBS à Luxembourg. Sur ce marché des solutions TA, où on retrouve Igefi, MTF ou Calypso, le plus grand compétiteur des éditeurs reste encore le développement in-house. C’est dire si un potentiel existe. Mais il est

aussi possible de voir naître des hosting services. «Nous espérons signer encore quelques deals de plus en 2010 et 2011, confie Thierry Logier». Mais il est certain que nous allons aussi être occupés par le contrat JPMorgan WSS. Nous envisageons aussi de nous rapprocher sur le marché des solutions TA de Dublin qui est une place assez semblable à Luxembourg sur ce secteur conclut-il».

Tony Klim, CEO EMEA de Bravura Solutions


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IT Finance Core assurance

Les compagnies d’assurance-vie amenées à moderniser leur IT Suite à l’étude sur les systèmes IT menée cet été par KPMG, force est de constater que beaucoup de compagnies d’assurances luxembourgeoises n’ont pas encore fait le choix de la modernité pour leurs applicatifs métier. Jusqu’à il y a six ou sept ans, les compagnies d’assurance-vie luxembourgeoises étaient confrontées à un manque criant d’acteurs logiciels intéressés par le marché grand-ducal. Les différences de régulation d’un pays à l’autre nécessitaient – et nécessitent toujours – de la part des éditeurs de progiciels, des réponses technico-fonctionnelles différenciées. Ces réponses impliquaient un coût de recherche et de développement pour créer des solutions logicielles packagées que ne justifiait pas nécessairement le potentiel de marché luxembourgeois.

Geoffroy Gailly, Senior Manager at KPMG Advisory Luxembourg

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Pour les compagnies d’assurances, le dilemme se jouait entre le développement, long et coûteux, d’outils sur mesure, ou le choix, audacieux et risqué, d’un outil issu d’un marché voisin, dont la philosophie ou les règles de gestion par défaut pouvaient parfois différer largement des besoins luxembourgeois. Tandis que le développement d’un outil sur mesure pouvait flatter l’égo du directeur informatique, le choix d’une solution packagée avait l’avantage de déporter le risque de projet sur le vendeur du logiciel, qui venait avec un cadre applicatif préconstruit accélérant largement le projet de développement. On était bien loin de solutions idéales, voire même parfois de solutions adaptées, mais l’objectif d’automatiser une partie du travail de gestion était (en général) atteint.

mesure d’offrir des solutions packagées très adaptées à la réglementation locale.

Fort heureusement pour le petit marché de l’assurance luxembourgeoise, les choses ont largement évolué au cours des cinq dernières années. Des sociétés locales comme BSB, Switch IT, ou plus récemment Pragma Consult ont investi dans des solutions dédiées au marché de l’assurance luxembourgeois. Ces sociétés sont maintenant en

La situation des compagnies luxembourgeoises

Dans le même temps, la flexibilité technologique des packages récents créés pour d’autres marchés permet désormais d’envisager des projets d’intégration réalisés intégralement sans développement, y compris pour ce qui est de la mise en œuvre des aspects réglementaires et fiscaux luxembourgeois. De nombreux éditeurs de logiciel internationaux (Bulgarie, Chine, Pologne… mais aussi bien sûr Irlande ou Grande-Bretagne) mettent en avant ces avantages pour tenter de gagner des références au Luxembourg, dont la réputation internationale d’excellence en matière de produits d’assurance-vie commence à être bien établie.

L’étude KPMG System Survey 2009 révèle que 53% des compagnies d’assurances sondées utilisent encore des solutions de gestion de police sur mesure développées


Core assurance it finance

en moyenne il y a 10 ans (la plus récente a 5 ans). Ces solutions sont souvent très coûteuses à maintenir, eu égard aux difficultés technologiques qu’elles posent, ou, plus prosaïquement, à la difficulté à trouver des développeurs qualifiés dans des langages de programmation disparus ! Or ces compagnies n’envisagent pas de procéder à la rénovation de leur système dans 5 cas sur 10. De la même façon, la proportion de progiciels d’ancienne génération (implémentés avant 2003) dont la compagnie n’envisage pas de se séparer dans l’immédiat est de 60% des packages concernés. La plus grande faiblesse de ces solutions est certainement leur manque de flexibilité, notamment concernant le temps de mise en place de nouveaux produits (time to market), ou quotidiennement dans la réalisation des actes de gestion. Beaucoup de ces systèmes requièrent encore une part de traitements manuels importante (calcul et affectation d’unités de compte, préparation de fax de commande de parts, édition d’états de situation ou de courriers…), alors que la plupart des nouveaux packages permettent d’intégrer entièrement l’ensemble de la gestion des produits et des polices dans un outil automatisé réduisant au minimum les interventions manuelles. Qui plus est, et peut-être de façon plus grave, les compagnies qui utilisent des systèmes anciens ou inadaptés sont souvent contraintes, par les limitations techniques et fonctionnelles, à implémenter des produits d’assurances qui ne correspondent pas aux souhaits des actuaires, ou seulement partiellement après avoir poussé le système dans ses retranchements, parfois par le biais de solutions techniques peu orthodoxes…

Car les challenges qui attendent les compagnies d’assurances sont nombreux. Dans un contexte d’internationalisation galopante, la LPS (l’assurance-vie en Libre Prestation de Services), qui, depuis 1994, était le meilleur cheval de bataille des compagnies luxembourgeoises, devient peu à peu le cheval de Troie grâce auquel de nombreuses compagnies issues d’autres pays s’aventurent sur le marché des assurances-vie européen, rendant chaque jour plus nécessaire une efficacité commerciale accrue de la part des compagnies luxembourgeoises, efficacité qui passe nécessairement par un meilleur time to market, et ce afin de garder l’avantage concurrentiel lié à la nouveauté ou à l’opportunité (fiscale ou conjoncturelle). Simultanément, la maturité de la clientèle des compagnies d’assurances se développant avec la compréhension toujours plus grande des produits offerts (bien aidée il est vrai par la tendance actuelle à simplifier, parfois à l’extrême, les produits proposés), l’exigence des clients en matière d’efficacité opérationnelle (qualité et temps de traitement des demandes, exactitude des informations transmises…) ne cesse de s’accroître, ce qui est encore plus vrai quand, comme pour une grande partie des compagnies d’assurances luxembourgeoises, le public ciblé est celui des grandes fortunes (HNWI), bien conseillées et plus prudentes ces derniers temps qu’il y a quelques années, crise et fraudes en tous sens aidant...

Engager une rénovation progressive De ce tableau, KPMG tire l’enseignement que les compagnies luxembourgeoises devraient se préparer, lentement mais sûrement, à une rénovation progressive, raisonnable mais résolue, de leurs progiciels de gestion, afin de se doter d’outils de production efficaces. Or le premier obstacle est le business case, qui doit légitimement justifier l’investissement dans un nouveau système à travers un ROI rapide. KPMG qui réalise régulièrement ce type d’étude d’opportunité, intégrée ou non dans un plan stratégique IT plus global, peut déterminer la pertinence – ou non – d’un changement de système, en quelques jours seulement. Par ailleurs, grâce à une équipe locale pluridisciplinaire de consultants expérimentés et une base de connaissance de plus de 40 systèmes de gestion de produits et de polices d’assurance-vie, KPMG se positionne comme un partenaire stratégique pour aider les compagnies à sélectionner efficacement leur système de gestion de demain. KPMG a développé une méthodologie de sélection de système robuste et éprouvée, basée sur des années d’expérience de ce type de projet. Cette méthodologie, à géométrie variable et taillée sur mesure en fonction des besoins de nos clients, permet de s’assurer d’une excellente adéquation entre les besoins réels des compagnies d’assurances et les logiciels candidats retenus.

A l’instar de l’homme qui marche en boitant à cause d’une vilaine épine dans le pied et qui finit par accepter son état de peur de faire empirer le mal s’il touche à la blessure, certaines compagnies préfèrent laisser dormir leur système informatique obsolète plutôt que de réveiller le démon du budget informatique qui sommeille derrière le plan «stratégique» établi de longue date. Alors qu’il serait si simple de retirer l’épine (ou de s’équiper d’un nouveau pied)…

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How can we stay ahead of that company over there?

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Transforming IT into business value. Optimizing business processes, reducing costs and assets: With proven experience and deep industry-specific expertise, Siemens IT Solutions and Services is exceptionally qualified to deliver innovation with measurable performance in the public sector and private enterprise. Discover more value in your business.

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INFRASTRUCTURE it finance

ABN Amro a déménagé son datacenter avec IBM ISFS

«En à peine trois mois, nous disposons aujourd’hui d’une salle de production derniercri respectueuse de l’environnement et d’une solution de Business Recovery optimale et très fiable, a expliqué Sylvain Momin, Head of Country Technology Organization chez ABN Amro Luxembourg. Grâce à ces solutions, ABN Amro anticipe sur l’avenir avec confiance. Un signe de très bonne santé dans le secteur bancaire». «Une de nos plus grandes préoccupations chez ISFS est de garantir à nos clients une infrastructure totalement fiable», note Thierry Seignert, Directeur Général d’ISFS. «Le déménagement a débuté en juillet 2009 pour se terminer fin octobre», revient Michel Dupont, chef du projet chez IBM. «L’ensemble du processus s’est déroulé sans aucun downtime et de façon totalement transparente pour le client, ce qui est remarquable pour un projet de cette ampleur. On peut attribuer le succès de cette opération à différents facteurs : à la qualité de l’équipe et des partenaires, au respect d’une planification rigoureuse et surtout à la façon dont les équipes IBM ont conçu et documenté le projet. Toujours en étroite collaboration avec les représentants de la banque, à tout moment, tout le monde savait exactement quoi faire».

ABN Amro a assuré le déménagement et l’externalisation de sa salle de production IT à ISFS, IBM Services Financial Sector Luxembourg, la PSF d’IBM. La banque privée a ainsi revu l’ensemble de son infrastructure informatique et mis en place une solution de continuité et de recouvrement. La banque dispose aujourd’hui d’une nouvelle infrastructure performante, green et répliquée grâce à la salle de secours et la redondance du réseau de LuxConnect, qui accueille le centre de données de la Banque. C’est le plan d’ISFS qui a été exécuté avec SecureIT qui a assuré le design et l’implémentation du datacenter.

© Photography Raoul Somers

«Le plan comprenait deux grands axes, ont communiqué les partenaires. Premièrement, le déménagement de la salle de production d’ABN Amro et l’externalisation des données de la banque sur le datacenter propre d’ISFS. Deuxièmement, dans une démarche d’Enterprise Recovery Plan et de Business Continuity, une solution de postes de travail de secours dans le centre «Business Continuity & Resiliency Services» d’ISFS et la création d’une salle de secours redondante dans l’ancienne salle de production d’ABN Amro».

Sylvain Momin, Head of Country Technology Organization chez ABN Amro Luxembourg

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IT Finance CIO

Peter Korsten, Vice Président de l’IBM Institute for Business Value (IBV)

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CIO it finance

Le CIO devient un Chief Innovation Officer L’IBM Institute for Business Value, le bras de consultance issu de l’acquisition de certains bureaux de KPMG, publie de nombreuses études, fruits d’enquêtes réalisées auprès du C-level. Cette fois, le CIO se fait tirer le portrait et c’est sous un nouveau jour que le DSI désormais apparaît. A l’occasion d’un briefing avec Peter Korsten, Vice-Président de l’IBM Institute for Business Value (IBV), les CIO luxembourgeois ont pu se confronter avec une image d’un métier qui change. Lors de cette étude, IBM IBV a d’abord classifié si l’entreprise qui emploie le CIO est une entreprise qui connaît un fort potentiel de croissance récurrent ou si l’entreprise est plutôt de croissance basse.

Or, il apparaît que c’est dans les entreprises où il y a le plus de croissance que le rôle du CIO est le plus proactif. «Dans ces entreprises, le CIO tire plus de valeur de son IT et n’a cesse de “nettoyer“ la chaîne des processus de son entreprise. Il s’en retourne généralement avec plus de satisfaction de la part des employés», constate aussi Peter Korsten. «Il sait mieux démontrer le ROI (Retour sur Investissement) de l’IT et défendre pourquoi ces euros investis en IT l’ont été tout autant ou même plus judicieusement que dans une nouvelle usine, une nouvelle campagne marketing, de la recherche et du développement». Ce n’est pas pour autant que le CIO se retrouve en compétition avec les autres Heads of Business de son entreprise. Au contraire : il les comprend mieux. Car le CIO doit jongler entre être un visionnaire qui anticipe l’évolution des besoins business et aussi un opérateur pragmatique qui assure les délivrables quotidiens. «Ce que l’on voit dans cette CIO study, c’est que le CIO d’une entreprise à forte croissance est plus proche avec le business et moins dans une tour d’ivoire. Il est un Board Member qui agit avec ses pairs pour plus de Co-Creation», ajoute Peter Korsten

Au Benelux, les CIO interrogés ont noté avec entrain qu’ils seront attendus par leurs entreprises pour délivrer plus d’analyse et d’information au pilotage de l’entreprise. La Business Intelligence est clairement au premier plan et le CIO devra être celui qui pose les jalons de réponse aux questions comme «Où est la fidélité clientèle ? Qui est un bon client ?». Technologiquement parlant, le CIO devra mettre en place plus de virtualisation pour détacher l’information des contraintes et s’occuper de gérer les risques de façon transparente. Mais il est aussi à constater que le CIO est aussi fortement challengé sur son budget. «Mais cela ne se traduit pas par : «Faites la même chose à 5 pour cent moins cher», estime Peter Korsten. Le CIO doit aussi chasser les coûts inutiles, augmenter la performance, tacler les processus inefficaces. «Le CIO standardise les processus et centralise les infrastructures pour éliminer les coûts pour le moment», a ressenti Peter Korsten. «Allez-y, les invite-t-il. Prenez des initiatives et soyez impliqués dans la stratégie métier de l’entreprise. Invitez-vous à la fête et soyez de la partie».

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/////////////////////// ACTUAL IT > CERN, l’œil du big bang p40 > HP remet le CIO sur les rails de la vision d’entreprise p42 > Vox en Orange p44 > Lancement de LU-CIX p45 > European Venture Contest p46 > L’efficience Dell p48 > Visual IT chez Fujitsu p49 -> Converged IT p51 > Windows Seven p52 > La révolution du LTE p54 > Retour vers le futur chez Simac p57 > Congrès sur la gestion de projets p58 > Nouvelle offre de cours pour GFI Benelux p60 > Luxembourg Telecom rend la fibre optique incassable p64 > Un nouveau mode de gestion des factures p65 > BeAligned reunit IT et Business à Luxembourg p66

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actual IT INFRASTRUCTURE

L’œil du big bang Alors que les manufacturiers IT sortent péniblement de la crise, Intel, le fondeur, s’en tire mieux. C’est au CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, à Genève, qu’Intel veut voir la lumière au-delà de la matière jusqu’à l’instant T de la création. Intel y dévoile ses perspectives pour Nehalem, une puce de poids !

Photograph : Maximilien Brice ; Claudia Marcelloni

Décidément, les adages de la loi de Moore et des règles de la récession sont toujours d’application. D’une part, on peut continuer à croire que chaque 18 mois, la capacité technologique des composants et de l’IT est bel et bien doublée et que malgré les crises et récessions, rien n’empêche Intel de lancer des nouveaux produits. Respectant la tick-tock strategy (un an sur deux un saut technologique, un an sur deux une release majeure), Intel a, tout au long de l’histoire su profiter des crises pour introduire des nouveaux produits : en 1991, lors de la crise du pétrole, naît Pentium ; en 98, lors de la crise asiatique, sort PII ; en 2000 à l’éclatement de la bulle internet, Intel taille en 300 mm ; etc. En 2008, le 32 nm fait son apparition…

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Photograph : Maximilien Brice ; Claudia Marcelloni

INFRASTRUCTURE actual IT

«Cette année, nous avons investi sept milliards dans nos fabriques pour accélérer l’adoption des technologies en 32 nano», dit Christian Morales, «Vice-President & General Manager d’Intel EMEA. Nous voyons qu’il y a de plus en plus d’utilisateurs connectés à l’information et qui atteignent de plus en plus les contenus riches». Rassurée, Intel peut continuer à croire en une année forte, mais si «difficile» dans l’ensemble. Car Intel en profite pour lancer Nehalem, la microarchitecture qui succède à la Core. Taillé en 45 nanos, Nehalem ouvre déjà de nouvelles voies pour l’architecture de serveurs. A venir, Westmere, la première puce d’Intel qui sera en 32 nm changera complètement la donne. Avec Nehalem, Intel repousse la virtualisation dans les gènes de la silice (un six cœurs se présente comme un 24) et assied une encryption 7,5 fois supérieure à la génération précédente.

Serveurs : un pay-back de 8 mois Dans le monde des serveurs, le processeur fait plus qu’il n’y paraît : Xeon 5500 aura finalement permis une économie de 65 % des coûts par rapport à une architecture Xeon single core d’il y a trois ans. Aujourd’hui, un remplacement d’un parc serveur de plus de cinq ans possède un pay-back de moins de huit mois. Une infrastructure 55 series offre une performance 9 fois supérieure et jusqu’à 92% de réduction des coûts d’énergie.

Sur Nehalem-EX, Intel repousse aussi les limites pour les serveurs critiques, laissant presque Itanium à un rang de pur high-end.

Le CERN repousse les frontières de la connaissance C’est une architecture unique que le CERN a mise en place pour pouvoir peut-être un jour percer les mystères du big bang. Avec ses accélérateurs de particules, microscopes géants du temps, et un Grid Computing basé Intel, le CERN pourra-t-il aller au-delà de l’infini… ? Le CERN est l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, et l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de l’Univers. Il emploie 2300 internes et 730 externes et supporte 10.000 utilisateurs. Il possède un instrument unique, le LHC ou grand collisionneur de hadrons, un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ 100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, qui permettra aux physiciens d’étudier les plus petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière.

Quand l’exploitation du LHC débutera, quelque 15 pétaoctets (15 millions de gigaoctects) de données seront produites chaque année. Des milliers de chercheurs à travers le monde voudront accéder à ces données pour les analyser, c’est pourquoi le CERN a décidé de construire une infrastructure en grid de stockage et de traitement des données : le LCG (LHC Computing Grid). C’est Intel qui a été retenue pour motoriser ce Grid qui est réparti à travers 160 sites de 34 pays. Il est composé de 150.000 cœurs de processeurs. Il propulse déjà 14 petas d’information enregistrée sur 42.000 disques durs et a archivé 34 petas sur 45.000 bandes. «Depuis fin 2006, nous utilisons des QuadCore d’Intel, précise Sverre Jarp, CERN openlab CTO. Et nous sommes prêts pour la prochaine génération de processeurs Intel». En effet, le CERN a testé la famille Xeon 55 et a constaté 36% d’efficacité de plus qu’avec le chipset 5410. Pour le CERN, les questions d’efficacité énergétique sont aussi primordiales. En ce sens, Xeon a aussi fait ses preuves.

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HP remet le CIO sur les rails de la vision d’entreprise Alain Sohet, Managing Director HP Belgium

Malgré les signes encourageants d’une certaine reprise économique, les leaders s’engagent plus que jamais à retrouver une visibilité sur les affaires. Un challenge des plus compliqués. Pour HP, le CIO peut être l’homme qui redonnera au business la capacité à prédire les affaires de demain…

HP, en annonçant un trimestre au-dessus des 30 milliards de dollars en recul y-o-y de 8% dont 5 sont attribués à la faiblesse du dollar, a réussi à dégager des marges plus importantes et un résultat brut de 2,4 milliards de dollars en progression de 14% par rapport à il y a douze mois. De cette situation assez sereine finalement, HP veut transmettre le message  : les organisations d’aujourd’hui doivent retrouver un champ de vision amélioré, s’engager dans l’innovation et rendre les compagnies élastiques.

Ce travail de pilotage des entreprises passera certainement par une approche sur la gestion des risques bien établie et une surveillance des coûts très étroite. Jusque-là rien de nouveau. Mais HP avance aussi des recettes de succès. Pour améliorer la visibilité sur les affaires, le géant de Palo-Alto met le pied à l’étrier de la BI. En effet, tout est dans les données, et HP a bien compris le sujet. Le constructeur ne se contente plus d’être la fondation IT pour les entreprises et a largement augmenté son capital know-how aussi par les acquisitions dont EDS bien évidemment. HP met donc l’accent sur la Business Intelligence, l’innovation qui diminue le timeto-revenue et l’élasticité des systèmes qui passera par une Converged Infrastructure. «HP vient de lancer Neoview Advantage, dit Alain Sohet, Managing Director HP Belgium. Neoview est une solution de Datawarehousing qui est assez bien installée aux Etats-Unis et qui possède des qualités naturelles en matière de recherche dans les données transactionnelles. La solution est utilisée dans les

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secteurs comme ceux de la télécommunication, des utilities, du retail, etc. Nous venons de lancer une nouvelle version de cette solution qui est une combinaison d’un nouveau software et d’un nouveau module hardware». En effet, la solution Neoview est un DWH qui s’appuie sur les serveurs en lame HP Integrity BladeSystem qui réduit ainsi le stockage et qui offre des capacités de traitement sur plusieurs centaines de tera. Autre axe de développement de nouvelles solutions  : les architectures convergées. Selon Erwin Vanluchene, Business Unit Manager chez HP, les Converged Infrastructures permettent de simplifier l’architecture de l’information et de rendre des nouvelles capacités à l’existant. «Grâce à un Shared Service Engine, nous pouvons désormais mettre en place un environnement end-toend complètement virtualisé, qui assure une fiabilité accrue grâce à un DRP intégré et une orchestration unique et optimisée». Pour cela les infrastructures convergées peuvent compter sur quatre couches d’assets reboostés  : l’operating environment, la flexibilité du réseau

avec une Flexfabric (wire-once approach), la virtualisation et la création de smartgrids». Pour concrétiser cette démarche, HP a lancé de nombreux produits et solutions qui peuvent permettre d’atteindre des objectifs d’efficacité accrue en IT. Son HP Insight Software a reçu de nouvelles capacités de management. La Flexfabric ou les Virtual ressources pools en serveurs et en stockage ont été aussi améliorés. «Nous offrons toutes ces solutions à la fois de manière traditionnelle pour les clients qui choisissent une installation in-house, mais aussi en mode d’externalisation pour les grandes entreprises ou en cloud, précise Alain Sohet. Avec la finalisation de l’acquisition d’EDS qui se traduit à Luxembourg par le maintien d’une seule entité PSF et d’une Lux SCA, HP compte désormais sur une puissance plus forte. Au niveau mondial, nous avons retenu 199 de nos 200 plus grands clients et gagné depuis cette fusion 32 tout gros contrats dont l’énorme Aviva pour plus d’un milliard de dollars…»



actual IT TELECOM

VOX passe à l’Orange VOXmobile a annoncé son intention de devenir part intégrante du groupe Orange. L’opérateur, filiale de Mobistar, entend profiter de cette fusion pour intensifier sa dimension internationale, développer de nouveaux produits ainsi qu’un meilleur rapport qualité/prix pour ses clients. VOX en tant que service et produit n’existera donc plus sur le marché. Une vaste campagne de communication explicative est également lancée dans tout le Grand-Duché. Ambitions internationales et dimension locale Créé il y a 5 ans et numéro trois du marché, VOXmobile bénéficie d’une identité très forte sur la place luxembourgeoise. Son intégration dans Orange ne signifie pas pour autant la fin de ses activités. «Ce n’est pas qu’un simple changement de nom, c’est une nouvelle aventure qui commence. Ça représente de nouveaux réseaux, plus de points de vente, de nouveaux calls centers… On va totalement adhérer aux valeurs et aux critères de qualité du groupe Orange», déclare Benoit Scheen, CEO de Mobistar. «Notre volonté est clairement de continuer à développer nos services, nous allons profiter de ce nouveau dynamisme pour être encore plus présent et proposer de nouveaux produits», poursuit le CEO. Ce changement de marque n’aura cependant aucun impact sur l’actionnariat de VOX, ni sur son personnel. «On prépare nos employés depuis plusieurs semaines, ils ont suivi plusieurs formations et nous soutiennent entièrement dans ce projet», ajoute encore Benoit Scheen. L’entreprise restera une filiale à 100% de Mobistar. Pour Orange, déjà présent dans une trentaine de pays, le but est de s’implanter durablement au Luxembourg en

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bénéficiant de la clientèle et de la réputation de VOXmobile. Avec 186 millions de clients de par le monde, sa stratégie est de toujours allier dimension internationale et focus local.

L’expérience Orange Chaque pays Orange possède ses propres offres et services pour s’adapter aux contextes nationaux. Avant de se lancer au Grand-Duché, Orange a procédé à une analyse approfondie du marché. «Le paysage luxembourgeois est très segmenté. Environ 44% de la population est étrangère. Les besoins des Luxembourgeois en matière de communication ne sont pas les mêmes que ceux des étrangers qui appellent souvent leur pays d’origine ou que ceux des frontaliers qui doivent jouer avec plusieurs réseaux. Dans tous les cas de figures, on associe connectivité internationale et facilité d’utilisation», explique Olaf Swartee, Directeur Exécutif d’Orange Europe. Au Luxembourg, la compagnie projette de développer plus spécifiquement tout ce qui traite du personal Internet. «On veut rendre le mobile Internet adapté aux besoins de chacun et qu’il rentre vraiment dans la vie des gens. L’infrastructure est déjà là, à nous d’innover», ajoute Olaf Swartee. «On veut avant tout simplifier l’expérience de nos utilisateurs. C’est essentiel pour attirer les gens

vers le personal Internet. On doit pour cela trouver un équilibre entre contenu et applications. On va également développer des nouvelles options comme une application de social Networking, plus de musique…» ajoute-t-il encore.

Un nouveau concept de vente Les 8 corners de la marque ont été entièrement repensés et adaptés aux couleurs d’Orange. «On ne change pas seulement la peinture des murs, toutes nos enseignes vont être modernisées pour mieux s’adapter aux valeurs et à la mission d’Orange. Les vendeurs seront notamment tous capables de s’exprimer dans 5 langues. On veut proposer une nouvelle expérience de vente et créer des espaces conviviaux», détaille Sonia Hoffmann, Head of marketing & communication chez VOXmobile. Le portfolio des produits a lui aussi été entièrement remodelé. La grande nouveauté est une offre combinée de communications locales et internationales. «On a des formules à partir de 5 euros par mois, le client peut utiliser ses unités soit vers le Luxembourg, soit appeler l’étranger, ce qui n’existait pas avant. On va aussi proposer de nouvelles possibilités de roaming dans les mois à venir»., conclut Sonia Hoffmann.


CONNECTIVITÉ actual IT

Inauguration de LU-CIX LU-CIX, un nouvel arrivant dans le paysage IT du Luxembourg, a célébré son lancement commercial en présence d’une centaine d’invités. François Biltgen, ministre des Communications et des Médias, y a prononcé le discours inaugural.

© Marlene Soares

Pour le resituer, le «Luxembourg Commercial Internet Exchange» est un point d’échange Internet créé en 2009 par un ensemble de compagnies Internet opérant depuis le Grand-Duché. L’idée était d’offrir une alternative supplémentaire aux entreprises voulant établir des points d’échange Internet à un niveau international.

«Connecting Europe in one spot»

Des partenariats fructueux

s’imposer comme une place forte au niveau des nouvelles technologies.

Relier toute l’Europe, telle est la mission que s’est fixée LU-CIX. «A l’heure où les grands centres européens d’échange Internet situés à Amsterdam, Francfort et Londres connaissent des problèmes de performance et de saturation, LU-CIX se positionne comme un acteur de niche attractif», précise Claude Demuth, CEO de la compagnie.

Le nouvel opérateur Internet a réussi à s’entourer de différents partenaires solides pour mener à bien sa mission. Sa plateforme est actuellement hébergée dans les centres de calcul d’eBRC à Windhof et de LuxConnect à Bettembourg. LU-CIX a également bénéficié de l’expérience d’autres acteurs de la place. «Les initiatives de LuxConnect et de TERALINK ont amélioré la position du pays sur la carte Internet, elles nous ont aussi ouvert la voie», déclare Claude Demuth.

«Nous proposons un vaste choix d’infrastructures de haut débit ainsi que des technologies de pointes, souligne le ministre. «Une grande partie de notre économie repose désormais sur les nouvelles technologies. Notre industrie financière ne pourrait plus fonctionner sans une haute connectivité vers l’étranger», ajoute-t-il.

«LU-CIX est plus qu’un simple outil d’échange Internet, c’est une plateforme de distribution pour de nouveaux services en ligne», rajoute-t-il. Le projet LU-CIX est vu par beaucoup comme une avancée pour toute la communauté numérique luxembourgeoise. Différentes politiques gouvernementales ont d’ailleurs été lancées par la ville pour encourager les activités ICT. Plusieurs compagnies et leaders dans le domaine du e-commerce et des nouvelles technologies ont ainsi choisi de venir s’implanter sur le territoire luxembourgeois. Citons entres autres Amazon.com, iTunes, Skype, PayPal… Et cette liste ne cesse de s’accroître depuis quelques années.

La compagnie a pris le parti de suivre le modèle de différents centres internationaux majeurs comme AMS-IX (à Amsterdam) ou encore LINX (à Londres). Après un an d’existence, son ambition est d’atteindre le chiffre de 25 clients, fournisseurs d’accès Internet ou fournisseurs de contenus et d’applications.

Un carrefour de la communication ? Dans son discours, le ministre François Biltgen est revenu sur la volonté du Luxembourg de

Le secteur de la communication a considérablement évolué en quelques années, «Le Luxembourg a connu un développement en plusieurs phases. Entre 2000 et 2004, on était dans une phase d’inauguration et de lancement de projets. En 2004 et 2005, on a installé des routes communicationnelles et différents data centers. Aujourd’hui, on se situe davantage dans une phase d’extension et de développement des infrastructures. e-Luxembourg tout comme LU-CIX, illustrent bien une collaboration réussie entre secteur public et secteur privé. Ce type d’initiative nous positionne bien sur l’échiquier de la communication internationale», conclut François Biltgen.

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Photo de Luc Deflorenne pour PwC

Demi-finale de l’European Venture Contest à Luxembourg Un podium pour les jeunes entreprises

Laurent Probst, Associé chez PwC Luxembourg

La demi-finale du concours orchestré par PricewaterhouseCoopers et Europe Unlimited a réuni près de 25 entreprises candidates et quelque 27 experts issus du monde financier. Trois secteurs étaient particulièrement mis à l’honneur : les TIC, les Sciences de la vie et les Eco-Technologies. Chacune d’entre elles a eu 8 minutes pour présenter ses activités, ses ambitions et autres projets en cours. Après une journée de présentations, seules dix sociétés ont été présélectionnées pour participer à la finale qui aura lieu à Barcelone les 14 et 15 décembre prochains. Le grand vainqueur ne gagnera pas moins de 90.000 euros, mais aussi des nouveaux contacts et une visibilité européenne accrue. 46

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C’est la première fois que PricewaterhouseCoopers organise un événement de ce type à Luxembourg, «en plus de l’aspect financier, on a vraiment voulu offrir un espace de rencontre et de discussion à ces start-ups qui sont venues de toute l’Europe», explique Jean-François Kroonen, Corporate Finance Partner de chez PwC. Le jury a sélectionné les demi-finalistes sur base de l’originalité de leur projet, de leur potentiel de croissance et de la qualité de leurs présentations. «Comme les finalistes des cinq précédentes éditions, les participants vont pouvoir gagner en notoriété, rencontrer des investisseurs actifs et sans doute développer de nouveaux partenariats. Le gagnant bénéficiera en outre d’un label international pour promouvoir ses idées», précise Paul Webber d’Europe Unlimited. En effet, les meilleures entreprises gagneront une place pour l’«European Venture Summit» qui aura prochainement lieu à Düsseldorf. PwC a également profité de l’occasion pour remettre quatre prix de sa création récompensant la stratégie des entreprises. Dans le domaine des TIC, c’est XINTEC (LU) qui s’est distinguée et dans celui des Sciences de la vie, c’est Agendia (NL) qui a été la favorite. Au niveau des Écotechnologies, Biorem Engineering (FR) a remporté la mise. AxoGlia Therapeutics, une entreprise grand-ducale, a également été récompensée pour ses activités au Luxembourg.

Des retombées positives pour le Grand-Duché Pour Alina Macovei, Associée chez PwC, organiser cet événement au Luxembourg, c’est avant tout l’occasion d’attirer l’attention

sur les nombreux atouts de la place. «Cette demi-finale représente une formidable opportunité de découvrir de nouveaux projets et d’affirmer une fois de plus que le pays possède un cadre attractif pour créer une entreprise en Europe», souligne-t-elle. «Le Luxembourg et la Grande Région disposent de nombreuses start-ups prometteuses mais la plupart manquent de capitaux propres. Les idées sont là mais il manque le financement. Dans le contexte actuel, ce type de rencontre facilite les échanges entre entrepreneurs et financiers. La dynamique est engagée, il s’agit à présent de la poursuivre et de la développer», ajoute Laurent Probst, Associé chez PwC Luxembourg. D’autres comme William Stevens, CEO d’Europe Unlimited, envisagent ce type de concours comme une bouffée d’air frais. «L’esprit d’entreprendre est toujours bien vivant en Europe, la période n’est certes pas la plus propice aux affaires, mais les idées d’aujourd’hui alimenteront les activités de demain. Certaines des plus grandes entreprises mondiales sont nées en temps de crise et s’en sont sorties grandies», conclut-il. Parmi le top dix sélectionné par PwC et ses partenaires, trois entreprises sont issues du Grand-Duché : XINTEC, AxoGlia Therapeutics et Synerco auront la chance de pouvoir défendre leur concept en Espagne. Les autres demi-finalistes du jour se nomment DeciZium (BE), Inter-Mobile (FR), Nomadesk (BE), Genclis (FR), Agendia (NL), Biorem Engineering (FR) et I-Care SPRL (BE).


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Dell lance sa journée de l’efficience Cette année, Dell a choisi Amsterdam, centre de ses activités pour le Benelux, pour présenter sa stratégie autour du thème central de l’efficience dans le monde de l’entreprise. En ces temps de réductions budgétaires, beaucoup de sociétés se demandent comment continuer à innover pour rester performantes. Pour répondre à ces questions, Dell s’engage à aider ses clients à mieux répartir leur budget IT. Un des paris du manufactureur est aussi de miser sur la R&D pour continuer à améliorer son offre. Au cours de ces douze derniers mois, Dell a ainsi annoncé la construction de nouveaux datacenters, sa volonté d’ajouter les capacités de Perotsystems à son portfolio de services et son intention de proposer plus d’offres Perot Systems en matière de cloud computing.

Dolph Westerbos, Vice President de Dell Solutions and Services

L’efficience à travers les services Suite à cette récente acquisition de Perot Systems, Dell a entièrement repensé et remodelé son offre de services qui bénéficie à présent des savoir-faire technologiques des deux compagnies. En associant leurs ressources, c’est près de 41.000 employés qui participent à la conception du nouveau portfolio intégré. Les nouveaux services Dell sont désormais présents dans 180 pays et représentent environ 8 milliards de revenus annuels. «Les services sont devenus un élément clé de notre stratégie, notre portfolio est maintenant bien plus robuste qu’avant», explique Dolph Westerbos, Vice-Président de Dell Solutions and Services. «Notre approche est davantage centrée sur les besoins de nos clients. On veut qu’ils retirent le maximum d’avantages de nos services, c’est la raison pour laquelle on a voulu proposer des solutions qui soient modulaires, adaptatives et flexibles. Standardiser, simplifier et automatiser les processus, sont pour nous les clés du succès», ajoute-t-il.

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Les solutions sont adaptables à tout type de budget et de société, quelle que soit la taille de l’entreprise. Au niveau de son offre de SaaS, différentes applications sont proposées. «Notre but premier est de faciliter le travail de nos clients, on veut que nos solutions soient plus accessibles et plus faciles à gérer au quotidien. On a par exemple développé un système de commande on line. On ne doit plus se rendre sur place, toute l’infrastructure IT est gérée sur Internet», précise Ferenc Szelenyi, Managing Director chez Dell Perot Services.

Une étude sur l’efficience au travail Dell a récemment collaboré avec la London School of Economics pour produire une vaste étude afin de mesurer l’efficience dans le monde de l’entreprise en Europe, en Chine, en Inde, au Japon et aux Etats-Unis. Celle-ci vient d’être publiée et met en évidence la pression continue qui pèse sur les CIO et les décideurs IT. «On leur demande de toujours innover plus et à moindre coûts», souligne Patrik Karrberg de la London School of Economics.

L’étude sera reconduite chaque année pour évaluer les grandes tendances d’une année à l’autre. 40% des leaders IT interrogés pensent qu’une meilleure gestion des projets IT permettrait d’utiliser la technologie de manière plus efficace. Plus de 30% d’entre eux croient aussi qu’une plus grande standardisation pourrait aider leur compagnie à être plus performante. «On a également réalisé que la seule manière de s’adapter à la nouvelle réalité, c’était de réinventer la manière dont la technologie est perçue. En d’autres termes, c’est s’engager à ce qu’elle soit plus efficace pour que les entreprises soient plus performantes et plus rapides. Les clients achètent des résultats, pas seulement des produits ou des services», ajoute Robin Johnson, CIO chez Dell. «On a constaté que dans de nombreuses entreprises, 80% du budget est destiné à maintenir la structure existante, seuls 20% concernent des nouvelles procédures. On veut encourager les sociétés à revoir leurs dépenses et les assister dans leur recherche d’innovation», conclut Andy Larck, Head of Marketing chez Dell.


Infrastructure actual IT

Fujitsu organise sa journée Visual IT La rencontre Fujitsu qui a dernièrement eu lieu à Munich a rassemblé plus de 800 personnes issues des quatre coins du monde.

Kai Flore, Président et CEO de Fujitsu Technology Solutions

Think gobal, act local Quatrième plus grosse compagnie IT au niveau mondial, Fujitsu a l’ambition d’allier une dimension internationale à un important ancrage local. «On a l’avantage d’être une compagnie IT présente dans plus de 70 pays. On possède des usines en Asie, en Europe et en Amérique. A côté de ça, on a aussi pour volonté d’être proches de nos clients. On a des filiales dans 25 pays et nos produits sont disponibles dans 29 langues différentes», explique Kai Flore, Président et CEO de Fujitsu Technology Solutions. «Notre portfolio est pensé et défini de manière globale, mais est appliqué de façon locale. Chaque marché a des exigences et des besoins particuliers. L’exemple du Luxembourg illustre très bien cette stratégie», ajoute Jean-François Guerrier, Managing Director of Fujitsu Services Belux.

Dynamic solutions for dynamic business Différents challenges attendent Fujitsu et ses concurrents  : la réduction des budgets IT, le besoin perpétuel d’aller au-delà de ce qui se fait sur le marché, l’impératif de diminuer les coûts fixes tout en restant plus performants… Pour le Dr Joseph Reger, Chief Technology

Lors de la conférence d’ouverture, Fujitsu a notamment annoncé son intention d’accroître son partenariat avec Netapp et de proposer plus de solutions intégrées communes. L’éditeur a également fait part de sa volonté de développer son portfolio de services et ses offres en matière de gestion des données. Flexibilité, réduction des coûts et contrôle des données sont au centre de sa stratégie globale.

Officer, le contexte économique actuel favorise pourtant l’innovation et la recherche. «C’est le moment d’être performant et de prendre de bonnes décisions pour redresser la barre. Il faut prendre des risques pour pouvoir se distinguer. De notre côté, on offre toute une palette de solutions dynamiques qui favorise la productivité. On va progressivement vers plus de virtualisation et de standardisation des processus, ce sont des tendances actuelles à ne pas ignorer», déclare-t-il.

«Sans grande surprise, la plus grande partie de notre chiffre d’affaires concerne les banques et les institutions publiques au sens large. La grande particularité du GrandDuché reste sa réglementation financière. Le statut PSF est une spécificité importante à prendre en compte», précise Jean-François Guerrier. «Grandir est un projet évident. On est bien au Luxembourg, on y a des clients fidèles et satisfaits, on veut poursuivre dans cette direction et étoffer notre offre de services», conclut-il.

Parmi les nouveautés annoncées par Fujitsu, le concept du «zéro client» a particulièrement été mis en avant. «Il s’agit d’une solution business 100% virtualisée qui fonctionne sans système d’exploitation, sans processeur ni sauvegarde locale, tout se fait depuis nos centres. Je pense que ce type de projet innovant représente vraiment le futur de l’IT», souligne Kai Flore. Le projet «zéro Client» permettrait entre autres de gagner du temps, de réduire drastiquement les frais administratifs et promet plus de flexibilité et de satisfaction aux clients Fujitsu.

Fujitsu au Luxembourg La division luxembourgeoise représente environ un quart des activités du groupe au Benelux.

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Logiciels actual IT

Microsoft fait converger les esprits à Rotterdam Après Londres, Francfort et Viennes, la tournée de Microsoft Convergence s’est arrêtée à Rotterdam. Par souci budgétaire et par volonté d’être plus proche de ses clients, Microsoft a décidé cette année d’organiser quatre éditions de l’évènement qui réunit d’habitude toute l’Europe.

Michael Park, Corporate Vice-President de Dynamics

Microsoft (Dynamics) en 2009 L’année 2009 aura été chargée pour Microsoft qui vient de lancer Windows 7, son nouveau système d’exploitation et présente ce mois-ci la nouvelle version de NAV, sa solution de gestion intégrée à destination des petites et moyennes structures. Dans son discours d’ouverture, Michael Park, Corporate VicePresident de Dynamics, a choisi de rappeler les bases de la vision Microsoft, «en tant que leaders, on veut faire des choses simples : prendre des décisions et les exécuter. Les applications business peuvent et doivent pouvoir remplir ces critères». Ce tour de l’Europe aura permis à l’éditeur d’aller directement à la rencontre de ses clients européens.«Le monde du business fait aujourd’hui face à des défis sans précédent, mais il rencontre aussi des nouvelles opportunités. Je rencontre souvent deux types de clients : ceux qui attendent que la crise passe et réduisent leurs dépenses et ceux qui continuent à investir. D’après moi, les premiers vont sans doute disparaître à court terme.

Lors de cette tournée, les dernières nouveautés de Dynamics ont été présentées au public. Les clients et partenaires ont pu en apprendre plus sur les trois produits phares de la gamme : NAV, AX et CRM. L’étape hollandaise a réuni près de mille participants, «ça a été le plus gros évènement Dynamics en Europe, on est vraiment très satisfaits de cet enthousiasme», déclare Harald Wentein, Product Marketing Manager pour Dynamics NAV.

Les entreprises qui vont survivre sont celles qui sauront malgré tout se montrer créatives et dynamiques», a conclut Michael Park.

La saga Dynamics Depuis ses débuts avec l’acquisition de Navision et d’Axapta, la gamme Dynamics s’est considérablement étoffée. Elle s’impose progressivement au sein du géant Microsoft, «on représente environ 6% du chiffre d’affaires du groupe. On a un intérêt stratégique puisqu’on estime qu’un client qui achète un ERP, le garde en moyenne dix ans. Il va également acheter d’autres produits Microsoft compatibles», précise Marc Charlier, Dynamics Country Lead at Microsoft Belgium/Luxembourg. «Les utilisateurs, les processus et l’écosystème», tels sont les piliers de Dynamics. Le système fonctionne sur base d’un réseau d’entreprises interconnectées. «Pour chaque euro gagné par Microsoft, 8 euros sont gagnés par nos partenaires», explique Marc Charlier. Les solutions Dynamics sont rapidement implémentables et s’intègrent facilement aux autres produits Microsoft comme Excel, Word ou encore Access.

Une application «social network» pour le CRM Pour Brad Wilson de Microsoft Corporation, la crise financière force les entreprises à communiquer différemment. «Les sites de réseaux sociaux révolutionnent les modèles de communication. C’est pour cette raison qu’on a voulu créer une application qui se base sur le site Twitter. Elle permet entre autres d’intégrer ses contacts à la base de données CRM. On est aussi en train de développer un outil qui fonctionnera avec Facebook. Au niveau marketing, c’est une manière de faire parler de soi à moindres frais. Ce sont des vrais outils de mesure de popularité d’une entreprise», souligne Brad Wilson. Pour Olivier Dal Zuffo de chez Nerea, un partenaire de Microsoft, cette application est tout à fait novatrice, «le futur du CRM passera par ce type d’innovation, elle permet de se tenir au courant en temps réel des attentes de ses clients», termine-t-il.

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actual IT LOGICIELS

Lancement mondial de Windows 7 Le 22 octobre signait la sortie mondiale de Windows 7, le dernier-né des systèmes d’exploitation PC de Microsoft. Ce nouvel OS doit faire oublier son prédécesseur Windows Vista, qui n'a pas eu l'accueil escompté. Microsoft simplifie le PC Avec Windows 7, Microsoft entend repenser toute son approche. Cette nouvelle version de la plateforme Windows a été conçue dans l’optique de simplifier au maximum l’expérience des utilisateurs. «On a écouté nos clients pour mieux cibler leurs besoins et favoriser une utilisation intuitive du produit. Ça a été un vrai travail d’équipe», explique Thierry Fromes, Country Manager de Microsoft Luxembourg. Sécurité, simplicité et rapidité étaient les requêtes principales. Pour y répondre, l’éditeur de logiciels a conservé les apports positifs de Vista tout en y apportant certaines améliorations. L’interface ainsi que l’ergonomie générale ont particulièrement été étudiées pour faire de cette nouvelle version un outil plus simple à utiliser. «Avec Windows 7, l'ordinateur fonctionne comme vous le souhaitez : facilement, rapidement et efficacement. Un PC muni de ce système s’allume en quelques secondes et non plus quelques minutes comme c’était le cas avec Vista. Un autre avantage de Windows 7, est qu’il ne demande pas beaucoup d’investissements, il peut être installé sur des PC vieux de deux ou trois ans», précise encore Thierry Fromes,

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Les nouvelles fonctionnalités développées se nomment «Snap», «Touch», «Search», «Security Essential» ou encore «Shake» et ont toutes l’ambition de simplifier au maximum les différentes tâches. Une des innovations les plus visibles concerne la barre des tâches située en bas de l’écran : les applications les plus utilisées peuvent désormais y être intégrées. Un nouveau bouton «Bibliothèque» permet aussi aux utilisateurs de retrouver leurs documents plus facilement. N’importe quel dossier peut y être inséré et conservé.

Des utilisations différenciées Depuis le début de l’année, Microsoft a réalisé une phase test des plus ambitieuses. Avant son lancement, Windows 7 avait déjà été proposé en version bêta aux quatre coins du monde. Huit millions de volontaires issus de 113 pays différents ont ainsi

pu pré-tester et critiquer le produit en avant-première. «Si vous aimez une des applications, il faut sûrement remercier un de nos clients qui en a eu l’idée», précise Jurgen Van Duvel, Business Group Lead Windows. Pour répondre aux besoins tant des particuliers que des entreprises, l’offre du nouveau Windows se compose de deux gammes principales : Windows Home Premium et Windows Professional. «On veut proposer un système performant autant dans les domaines du travail que des loisirs», déclare Lieven de Meester, Business Group Lead pour Microsoft Benelux. Windows 7 est également proposé à la vente sous plusieurs formes. Les utilisateurs qui le souhaitent peuvent se contenter d’une simple mise à jour. Le budget se situe alors autour de 150 euros. Le Family Pack, quant à lui, permet aux familles de s’équiper à moindre frais. Une seule licence est accordée à trois ordinateurs.


logiciels actual IT

Microsoft au Luxembourg Windows 7 est déjà utilisé par plusieurs entreprises de la place luxembourgeoise comme la compagnie d’assurance Lombard. «Dans l’ensemble, les retombées sont positives. Depuis son implantation au Luxembourg il y a dix ans, les liens entre le Grand-Duché et Microsoft ont toujours été privilégiés. C’est un acteur très bien intégré dans le tissu social et économique luxembourgeois. Une version est même disponible en luxembourgeois», explique Claude Luscher, président de l’Apsi. «On espère aussi que ce nouveau système d’exploitation va augmenter la compétitivité de nos entreprises sur le marché international». L’enthousiasme est de mise chez Microsoft Luxembourg : «Aujourd’hui, Windows 7 est lancé sur le marché, on est vraiment impatients mais le plus important est que nos partenaires et surtout nos clients le soient aussi», conclut Lieven de Meester. Plus rapide, plus efficace et plus pratique, les promesses de Windows 7 sont nombreuses.

© Photography Raoul Somers

Photo Fromes

Thierry Fromes, Country Manager Microsoft Luxembourg

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actual IT TELECOM

La révolution LTE selon le Nokia Siemens Networks Depuis déja quelques années, Nokia Siemens Networks promeut la technologie LTE, qui se veut une piste de solution face à l’augmentation considérable du trafic que connaissent les réseaux de télécom. Le Long Term Evolution System a été conçu dans l’optique de proposer aux opérateurs une alternative aux réseaux actuels plus efficace, moins chère, plus interactive et plus respectueuse de l’environnement. C’est à ce titre que Nokia Siemens Networks est récemment venue à Luxembourg présenter ses derniers développements en la matière.

© Photography Raoul Somers

Nico Binsfeld, Country Director de Nokia Siemens Networks au Luxembourg

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Du contenu vidéo haute définition peut désormais être échangé grâce à ce système et la rapidité de connexion au réseau a été multipliée de façon considérable. «Il faut s’imaginer qu’à l’horizon 2015, plus de Cinq milliards d’individus seront connectés dans le monde. La plupart d’entre eux utiliseront un accès large bande et le trafic de données sera multiplié par cent. Partant de cette vision, nous avons développé une solution capable de répondre à ces futures enjeux technologiques et économiques», souligne Nico Binsfeld, Country Director de Nokia Siemens Networks au Luxembourg.

Le LTE qu’est ce que ça change ? La solution de bout en bout proposée par NSN est construite autour de la station Flexi Multi Radio, une station de base à taille réduite qui nécessite seulement une mise à jour logicielle pour la migration des technologies 2G/3G vers le LTE. Cette nouvelle technologie offre toute une série d’avantages à ses utilisateurs. Plus respectueuse de l’écologie, ses frais de fonctionnement sont réduits. Elle permet notamment aux opérateurs télécom de réduire de plus de 15% leur facture énergétique. «Cette économie d’énergie permet de diminuer les frais d’exploitation du réseau et donc de diminuer ensuite le coût des appels. Il faut savoir que presque 86% de la consommation d’énergie d’un opérateur télécom mobile passe dans l’infrastructure de son réseau. Le LTE peut également très bien s’adapter aux besoins des pays en voie de développement qui connaissent fréquemment des problèmes d’approvisionnement d’électricité. Il y a des avantages pour toutes les catégories d’utilisateurs», explique Nico Binsfeld. Cette quatrième génération de réseau a aussi pour but d’augmenter les débits de téléchargement à l’horizon 2010. «Le LTE promet un vrai débit de large bande,

sa capacité est dix fois supérieure à celle actuellement offerte par la technologie HSPA (High Speed Packet Access). On a effectué énormément de tests, on voulait être sûrs que la technologie soit assez mature pour être lancée. On sera sûrement les premiers à mettre le LTE à disposition sur des réseaux commerciaux», ajoute-t-il. Plusieurs études ont également été menées pour mieux cibler les besoins des utilisateurs et ce qu’ils attendent en matière de télécom. «On a par exemple appris que 74% des utilisateurs du HSPA sont des hommes et qu’environ 59% des utilisateurs ont moins de 34 ans, cela permet de savoir à quelles cibles nous devons nous adresser en priorité», précise le Country Director de NSN.

Le LTE bientôt disponible au Luxembourg ?

Au Luxembourg, cette nouvelle perspective tenterait déjà des entreprises comme les P&T, Tango ou encore Luxconnect. C’est à l’Institut Luxembourgeois de Régulation que revient la lourde tâ che de distribuer les fréquences et d’étudier les propositions. Les concertations devraient démarrer début de l’année 2010. «De notre côté, la partie technologique est terminée, tout est prêt. Il ne nous reste plus qu’à obtenir l’aval des gouvernements, mais cela peut prendre du temps. Une autre difficulté est le besoin de trouver des nouveaux sites pour construire nos antennes. Réutiliser des anciennes structures ne suffira pas. On espère cependant organiser une sortie mondiale en 2010 ou 2011, tout va dépendre des processus de réglementation nationaux», conclut Nico Binsfeld.

Différentes questions doivent encore être réglées avant que le LTE ne soit définitivement lancé sur le marché. Au niveau juridique, de nombreux Etats doivent encore décider d’un plan de répartition des nouvelles fréquences, choisir le mode d’attribution des licences et autoriser la construction de terminaux dans certains cas. Près de 100 opérateurs principalement situés au Japon et en Amérique du Nord sont déjà en train de tester la technologie à l’heure actuelle.

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INFRASTRUCTURE actual IT

Retour vers le futur pour Simac L’intégrateur luxembourgeois Simac a fait voyager symboliquement ses clients, ses fournisseurs et partenaires dans un haut lieu de la sidérurgie grand-ducale : le parc industriel de Fond-de-Gras. Une vieille locomotive y a emmené une quarantaine de voyageurs depuis la gare de Pétange. Réfléchir aux manquements du passé pour mieux se tourner vers le futur, tel était le programme de la journée. Simac & Friends Sun, Cisco et Microsoft avaient aussi pris le train en marche. Simac a rappelé son rôle d’intégrateur indépendant et d’accompagnateur des sociétés. «On peut nous comparer à des architectes, mais on a aussi un rôle de conseiller important. Il faut trouver le meilleur équilibre possible entre innovation et techniques déjà mises en place», déclare Daniel Vander Heyden, Managing Director pour Simac. Ainsi, la société s’est entourée de nombreux autres partenaires dont Verint, Symantec, MRV… La liste est longue. «On veut se positionner comme des porteurs d'innovation et préparer le futur du monde IT de demain autour de solutions de stockage, de back-up et de virtualisation. On nous demande aussi de plus en plus de jouer un rôle d’opérateur de systèmes, ce qui est assez récent», ajoute-t-il.

Sun et Cisco, l’innovation avant tout Pierre Henin, Directeur de Sun Microsystem Luxembourg, a insisté sur l'impératif pour une entreprise d'évoluer et de ne pas rester sur ses acquis. «Quelle que soit la créativité

qu'on veut mettre en place, il faut la justifier et amener de la valeur ajoutée aux clients, un différenciateur qui va leur permettre de répondre à leurs besoins». Selon lui, l'interconnectivité est devenue quelque chose qu'on ne peut plus éviter. «On est dans un autre monde. Internet est disponible pour la plupart de la population, le layer de base est là. L'innovation va sans doute être désormais liée aux services», ajoute Pierre Henin. Hughes de Pra, Head of Unified Channels pour Cisco Benelux, a quant à lui centré son intervention sur les apports offerts par les datacentres virtualisés. «Un datacentre flexible et ouvert est la clé de voûte de l’entreprise de demain. Le réseau n'est plus un obstacle à l'utilisation optimale des serveurs», précise-t-il. Depuis environ deux ans, la virtualisation est de plus en plus utilisée dans les datacentres luxembourgeois, ce qui engendre toute une série de changements. «Cependant, avoir un réseau unifié offre de nombreux avantages : réduction des coûts d'alimentation et de fonctionnement, rapidité de transferts des données, efficacité... De plus, toutes les ressources deviennent disponibles et visibles par tous. Avec moins d'infrastructure, on peut donc faire plus de choses», ajoute Hughes de Pra

Un système de communication unifiée Pour Microsoft, l’avenir de l’IT passe par l’unicité des services et des solutions. «Aujourd'hui, le monde des communications est coupé en deux, avec d'un côté les tâches que vous réalisez au téléphone et de l'autre, celles que vous effectuez sur l'ordinateur. Ce sont deux sphères essentielles pour l'entreprise», explique P.E Lelay de chez Microsoft. Le fournisseur propose désormais une solution logicielle unifiée permettant de les réunir. «Microsoft Unified Communications» centralise mails, communications téléphoniques, sms ou encore systèmes de messagerie instantanée. Cette plateforme permet entre autres de simplifier les échanges, de réduire les volumes de communication et d'accroître la productivité des employés». «On propose une solution qui rentabilise les échanges entre les travailleurs et qui leur permet d'utiliser un identifiant unique pour tous les canaux. Ils peuvent également se connecter à leur compte de n'importe où, ce qui améliore la spontanéité et la fluidité des échanges».

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actual IT GESTION DE PROJET

4e congrès annuel sur la gestion de projets Sous l’impulsion du CRP Henri Tudor, un congrès sur la gestion de projets a récemment été organisé à la Chambre de Commerce sur le thème «le chef de projet au coeur de l’organisation». Le but était ici de remettre en lumière son rôle parfois méconnu au sein de l’entreprise. Intermédiaire entre toute une série d’acteurs, sa mission est bien de faciliter leurs communications. «D’année en année notre congrès prend de plus en plus d’ampleur, on est vraiment très satisfaits. Pour cette édition, on a voulu privilégier les retours d’expériences et mettre en lumière plusieurs secteurs d’activités. Je pense que le Luxembourg a un vrai rôle à jouer dans le domaine de la gestion de projet au niveau européen», déclare Marc Lemmer, Directeur Général du CRP Henri Tudor.

Le chef de projet : un personnage clé dans l'entreprise Pour coordonner les outils de gestion de projet et centraliser l'information, le chef de projet semble être la personne toute indiquée. «La fonction de chef de projet est devenue déterminante ces dix dernières années, de nombreuses responsabilités pèsent désormais sur ses épaules. Il doit coordonner les équipes et les travaux et s’assurer de la bonne répartition de l’information. Ses défis sont ceux de l’entreprise, en ligne directe avec son organisation, sa gouvernance et ses ressources”, explique Sébastien Pineau, chef de projet au CRP Henri Tudor. C’est aussi lui qui doit gérer les contraintes et la conformité des procédures avec les lois ou les règlements en vigueur. Il encadre également les relations entre les clients, les fournisseurs et les ingénieurs…

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L’exemple du projet Luxtram Pour concrétiser le concept de gestion de projet, Michel Gobel, Directeur de Luxtram, et Frédéric Belony, ingénieur de projet, sont venus partager leur expérience en la matière. Le projet Luxtram ambitionne de construire et de mettre en place un vaste réseau de tramways à Luxembourg. Son budget est de 400.000 euros, ce qui constitue un montant exceptionnel pour un seul projet. En fonction des autorisations nécessaires, le réseau sera inauguré en 2014 ou en 2015. «Notre but est de mieux drainer la ville et d’éviter que tous les trajets ne doivent passer par la Gare Centrale. C’est un défi de taille parce qu’on doit construire toute l’infrastructure et le matériel roulant, adapter la voirie… Plusieurs grandes lignes de trams vont traverser des quartiers commerciaux, le centre

ville mais aussi des zones résidentielles… On va également construire une gare à Cessange”, explique Michel Gobel. «C’est en fait un projet global qui se divise en plusieurs sous-projets ayant tous des exigences spécifiques. Une des particularités de ce type de projets est sa durée, les phases de tests se poursuivent en général sur plusieurs années. Entre les études préliminaires et la mise en service, il se passe en général dix ans. Il faut donc avoir une vision très précise des étapes qui restent à parcourir», précise Frédéric Belony. «Mon rôle en tant que chef de projet est de gérer les contrats entre les différents prestataires, coordonner les différents chantiers et faciliter les rapports entre les bureaux d’études, les architectes et les ouvriers sur le terrain, vérifier la bonne répartition des rôles… Mais aussi m’occuper de tout ce qui relève de la sphère légale», ajoute-t-il.


La gestion de projet en période de crise «Aujourd’hui, la restriction des moyens nécessite une gestion plus structurée des ressources. On n’a plus le temps de laisser les choses s’installer, il y a une pression constante pour obtenir des résultats rapidement. La crise a été un accélérateur de changement, elle a forcé les entreprises à adopter de nouvelles pratiques. C’est le moment de prendre les bonnes décisions», précise Sergio Coronado de l’Université de Luxembourg. «Cette crise a instauré une nouvelle dynamique. Il faut pouvoir anticiper et comprendre les changements pour réduire l’incertitude. La plupart des grandes success stories sont nées dans des périodes de crise, il ne faut pas l’oublier. Les entreprises qui resteront dans la course sont celles qui n’auront pas peur de prendre des risques», ajoute Sébastien Pineau.

Pour améliorer la compétitivité d’une compagnie, les chercheurs du CRP Henri Tudor estiment qu’elle doit réunir quatre éléments : «l’approche de la société doit être entreprenariale, la direction ne doit pas hésiter à prendre des risques. Un deuxième point important concerne la volonté de s’investir et de travailler. Ensuite, une bonne coopération entre les travailleurs ainsi qu’une bonne écoute des autres sont des éléments indispensables. Pour terminer, l’entreprise doit pouvoir disposer d’outils et de méthodes d’organisation adaptés à ses objectifs», conclut Marc Lemmer.

© Photography Raoul Somers

De nouveaux secteurs comme le monde de l’art ou de la santé commencent d’ailleurs à s’y intéresser. «La gestion de projets ne se limite pas aux domaines de l’IT, de la construction ou de la finance. Pour de nombreuses sociétés volontaristes, cette notion s’intègre directement dans la culture d’entreprise», souligne encore Marc Lemmer.

Sébastien Pineau, chef de projet au CRP Henri Tudor

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actual IT FORMATION

GFI présente sa nouvelle offre de cours Depuis déjà presque dix ans, GFI propose toute une palette de formations professionnelles aux dernières technologies. Le but de ces formations continues est de permettre aux professionnels d’en apprendre plus sur leur métier et d’améliorer leurs compétences au niveau informatique.

© Photography Raoul Somers

Au programme du prochain semestre : un nouveau module sur Google, un cours sur le cloud computing, plus de cours à la carte et davantage de cours sur SAP. «Un de nos avantages principaux est de bénéficier d’un réseau important de partenaires qui nous permettent de proposer une offre de cours complète et de qualité. On est aussi très flexibles», précise Nathalie Thielemans, directrice du Centre de formation proposé par le cabinet de conseil et de services.

Nathalie Thielemans, Directrice du Centre de Formation GFI

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Un portfolio qui suit les tendances

Un changement de stratégie pour GFI

L’offre de cours change tous les six mois pour suivre l’évolution du marché. «On adapte notre offre en fonction des demandes de nos clients. Certains cours disparaissent, d’autres sont mis en avant. L’année passée, par exemple, on proposait déjà un cours sur Google. Cette année, on a décidé d’en proposer cinq (App, Engine, Wave, GWT et Android) pour répondre à l’intérêt général. On a également choisi de proposer plus de cours sur SAP, on en aura 4 au programme», explique la Directrice du Centre de Formation. 35 formateurs se partagent les modules qui se donnent soit dans les bureaux de de la SSII GFI Benelux à Windhof soit chez les clients. La sélection des professeurs se fait en fonction de la technologie, «certains cours se donnent par nos instructeurs, d’autres sont animés par nos partenaires privilégiés avec lesquels nous travaillons depuis plusieurs années. Pour tout ce qui concerne la BI par exemple, ce sont nos formateurs GFI qui donnent cours», ajoute Nathalie Thielemans. Les inscrits sont essentiellement issus du monde de l’informatique au sens large.

Cet été un nouveau PDG a pris la direction du groupe qui pèse près de 10.000 personnes en Europe. Vincent Rouaix a décidé d’entièrement repenser la stratégie de l’entreprise et d’encourager les synergies entre les cinq divisions du groupe. Une de ses premières décisions a d’ailleurs été d’intégrer la division luxembourgeoise dans la division belge. «On était les plus petits, ça nous a permis d’avoir plus de poids au niveau du groupe. Cela facilite aussi l’organisation en interne», souligne Nathalie Thielemans. La section Luxembourg est pour l’instant le seul Centre de Formation GFI avec le Portugal, mais reste avant tout une société de consultance au service de ses clients.


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Carrières

ACTUAL-IT

Denis Stoz rejoint Tech-IT en tant que Managing Director.

Après un passage remarqué chez Bull Luxembourg où il a piloté le retour à la croissance, Denis Stoz a rejoint Tech-IT s.a. en tant que Managing Director. Il y est en charge du

moving head développement des activités commerciales et renforcera

le positionnement de Tech-IT

en tant que partenaire IBM de référence. Préalablement à Bull, il était directeur commercial de Systemat Luxembourg.

Patrick Kemper

Sophis nomme

est nommé à la direction de Ricoh Luxembourg PSF

en tant que sales director à Luxembourg

Patrick Kemper a été nommé

Sophis, un fournisseur de

Country Director de Ricoh

solutions de gestion cross-

Luxembourg PSF. Il succède

asset, front-to-back, portfolio

ainsi à Patrick Lefèvre qui

and risk management, a engagé

prendra sa pension en mars

René Flor comme nouvel Area

prochain après 30 années de

sales director pour la Suisse

bons et loyaux services au

et le Luxembourg. René Flor

sein de l’entreprise. Patrick

était jusque là en charge des

Kemper est au service du

nouveaux business pour

Groupe Ricoh depuis 11 ans.

l’Europe du Sud chez Odyssey

Il avait commencé sa carrière

Financial Technologies.

chez Gestetner Luxembourg

Auparavant, il avait été directeur

en 1985 puis rejoint la filiale

des ventes internationales

luxembourgeoise d’AM

d’Aquin Components.

René Flor

International en tant que gérant où il restera 10 ans.

Envoyez votre nomination à info@itnation.eu


actual IT Telecom

Luxembourg Telecom rend la fibre optique aveugle de l’extérieur Rendre la fibre optique incassable est possible. Luxembourg Telecom, spécialiste des solutions en télécommunications et connectivité, a décidé de s’attaquer à la sécurité du trafic sur les fibres optiques. Lors d’un petit-déjeuner d’ITnation, et avec son partenaire technologie Infoguard, une société suisse de solutions d’encryption, LuxTelecom est prête pour rendre la fibre aveugle de l’extérieur… Le transit des données sur la fibre optique est loin d’être secure. Même avec une fibre dite noire (ou privative), l’écoute de l’information en transfert est tout à fait possible et même devenue un jeu d’enfant pour les personnes malveillantes. Avec un équipement qui est loin d’être digne d’un bon James Bond, un espion peut facilement capter le trafic de photons sur une fibre optique. Avec un équipement de moins de 500 euros…

«Nous constatons que les attaques sont de plus en plus sophistiquées et qu’aujourd’hui, leur nombre sur la fibre optique représente plus de 17% du nombre des attaques IT», dit Bernard Everett, Sales director western and southern Europe d’InfoGuard. «Par ailleurs, 91% de ces attaques sont liées avec le crime organisé». Or, les entreprises ont massivement investi dans la sécurité de leurs datacenters (internes ou externes), dans la fiabilité de leurs contrats d’outsourcing ou dans la sécurité physique sur site… Mais les liens qui connectent l’entreprise à ces divers éléments sont clairs comme l’eau de roche et souvent libres comme l’air. Il est tellement facile de trouver un plan urbanistique, architectural, paysager,… avec le réseau des fibres.

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La fibre n’est pas auto-secure

L’encryption cause des problèmes de performance ! Faux également ; nous le prouvons».

Cassant les mythes, Bernard Everett prévient  : avec le multiplexage et la quantité d’informations qui transite sur les fibres, il est devenu critique de sécuriser ce trafic. Pour lui, pour les experts et aussi pour les régulateurs qui augmentent leurs requierements dans la compliance, il est temps de rendre la fibre aveugle de l’extérieur. «La fibre ne peut pas être atteinte par les malfaiteurs ; le volume d’informations qui transite est trop grand ; le multiplexage protège ; les protocoles dont Fiber Channel sont trop complexes pour être décortiqués ; la Fibre Noire est un gage de propriété intouchable ; le monitoring est suffisant ;… sont des contrevérités qu’il est temps de tacler, dit Bernard Everett.

Avec une solution d’encryption des données sur la fibre, il est possible, à coût abordable et performance identique, de protéger les données sur le réseau optique. «Avec une encryption sur le layer 2, nous gardons une performance stable de 100%, dit Bernard Everett. La latence de notre équipement se compte en micro seconde, ce qui ne pose problème en rien pour les équipements mirrorés ou répliqués. Avec une clé d’encryption AES256, des échanges automatiques de clés et le support en multiprotocole et en vitesse différents, nous offrons une solution simple, cost effective, intégrable et robuste». Pour Luxembourg Telecom, ce challenge est à prendre maintenant, a expliqué Vincent Nicolay, Sales Manager de LuxTelecom.


INVOICING actual IT

Un nouveau mode de gestion des factures Dématérialiser ses factures entrantes et sortantes pour augmenter sa productivité, tel est le pari proposé par AdValvas et son partenaire Clearstream Services. De nombreuses entreprises se sont déjà laissées tenter par le concept, y compris l'Union Européenne par le biais de sa Direction Générale Informatique (DIGIT). Thermote & Vanhalst, de son côté, traite plus d'un million de factures annuellement via la solution AdValvas. chez Clearstream Services. Des partenariats fructueux Reconnues dans leurs secteurs d’activités respectifs, AdValvas et Clearstream ont décidé d'unir leurs forces pour proposer une solution complète de dématérialisation des factures et de gestion électronique de celles-ci. Cette solution est disponible en mode SaaS (Software as a Service) et bénéficie tant de l’environnement d’hébergement sécurisé offert par Clearstream Services que de l’expertise d’AdValvas en matière de facturation. La plateforme mise au point par les deux partenaires – ViaAdValvas. com - fonctionne sur base d’une connexion à différents services de livraison des factures. Elle permet une dématérialisation (incoming et outgoing) rapide et inclut les PDF certifiés. ViaAdvalvas utilise un mode de présentation des factures par internet pour faciliter leur lecture et leur approbation. «Tout est virtualisé du début à la fin, les factures entrantes et sortantes ne sont plus traitées sous format papier», précise Michel Gilis, General manager AdValvas Europe.

Un projet pilote pour les achats des DG's de l'Union Européenne AdValvas participe depuis peu avec PricewaterhouseCoopers à l’élaboration d’«ePrior», un projet pilote de la Commission européenne

visant à établir une plateforme d’e-invoicing pour gérer les factures de ses différents fournisseurs. «A terme, ce portail permettra d’automatiser la réception et l’approbation des factures, des ordres d’achat et des notes de crédit», revient Pieter Breyne, senior manager chez PricewaterhouseCoopers. Un des objectifs est de réduire les délais de payement et de faciliter la contestation des factures et l'échange d'informations. «A un niveau européen, il est devenu déterminant de partager les données et de collaborer avec les autres initiatives d’e-invoicing existantes», ajoute Pieter Breyne. Différentes phases du projet lancé en 2007 ont déjà été remplies : l’inventaire des conditions à remplir, le cahier des charges et l’élaboration d’une infrastructure IT de base. «On est en train de créer un système de commandes, on sélectionne des fournisseurs. On continue également à étendre nos partenariats. On travaille déjà avec Dell, Siemens, Belgacom, Systemat, British Telecom et Electrabel», précise Peter Breyne. «On attend avec impatience une directive européenne pour homogénéiser les différents systèmes utilisés par les pays membres. On espère aussi convaincre les autres Directions Générales. Malgré certaines difficultés, la gestion en ligne des factures reste plus rapide et plus efficace», conclut-il.

TVH : un client convaincu Thermote & Vanhalst, un prestataire mondial de remplacement de pièces pour véhicules d’élévation, s’est laissé séduire par l’offre Clearstream-AdValvas. Avec une présence dans près de 160 pays, la compagnie doit gérer des volumes importants de documents. «On traite chaque année 1,2 million de factures envoyées partout dans le monde donc on a des gros besoins en matière d’archivage», explique Kalman Tiboldi, CIO de TVH. «Actuellement presque 80% de nos clients gèrent leurs factures sur notre portail internet. Il y a aujourd'hui trois composantes dans notre système : les factures, l'impression et l'archivage. On a tout externalisé pour pouvoir se concentrer sur notre business. Dès la première année, on a récupéré 75% en retour sur investissements», ajoute-t-il encore. Pour le CIO, l’e-invoicing offre donc de nombreux avantages et pas des moindres : une réduction des coûts administratifs, un meilleur accès aux données financières, des retombées positives au niveau écologique… Clients et fournisseurs semblent avoir tout à y gagner.

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actual IT Stratégie IT

BeAligned synchronise IT et Business à Luxembourg BeAligned, le bureau de consultance en alignement IT/ Business, connaît une belle croissance, malgré la crise. À peine son bureau luxembourgeois ouvert, BeAligned se voit confier une mission d’étude auprès de Lone Star Funds. En trois ans, la société belge BeAligned a connu une forte croissance, atteignant un chiffre d’affaires de 3,3 millions d’euros, et employant trente personnes. En septembre dernier, BeAligned a établi sa filiale luxembourgeoise et après quelques semaines a déjà signé un premier contrat avec le groupe d’investissements Lone Star Funds - qui possède entre autres Hudson Advisors – pour une étude en matière de Compliance et Risk Management.

© Photography Raoul Somers

«Notre ambition pour cette année était en premier lieu de nous installer à Luxembourg et d’y développer un réseau pour déployer notre expertise, dit Steven Van Hooste, manager de BeAligned Luxembourg Sàrl. Avec le projet conduit chez Lone Star Capital Invest, les choses vont même plus vite que prévu. Ce projet nous plonge directement dans la gestion de l’information en rapport avec les besoins de conformité avec les aspects caractéristiques des directives luxembourgeoises et de la Commission Européenne». «Les besoins grandissants en matière de conformité, de respect des législations et la pression sur les budgets IT renvoient le CIO dans un rôle bien différent de ce qu’il connaît depuis dix ans. Son rôle est en effet passé d’une dimension purement technique et réactive en un rôle où il doit démontrer la valeur de l’IT, et dans lequel proactivement il doit penser à comment augmenter la compétitivité de l’entreprise. Nous avons aussi noté que les plus bas niveaux IT sont aussi confrontés avec cette tendance», estime Steven Van Hooste.

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L’alignement dans les détails C’est justement ce que BeAligned propose dans ses activités. «Si vous savez comment aborder ces sujets, cela peut vous permettre de connaître de meilleurs succès en IT». BeAligned est une entreprise de consultance indépendante qui se concentre sur l’alignement ICT et métier. Ses consultants assistent les compagnies dans leurs projets qui visent des objectifs business en alignant l’organisation, les process et les systèmes. BeAligned a construit une expertise forte en Strategic and Operational alignment, Risk Management, Program and Project Management, IT Service Management, Requirements Management, Process & Architecture Management ou encore Knowledge Management. Parmi ces références, BeAligned peut compter sur les Chemins de fer belges, ING, Delhaize, Bull, le ministère de la Justice, la société flamande de transport public, Euroclear, des hôpitaux, des opérateurs téléphoniques,...

BeAligned se différencie tout d’abord en s’entourant d’un réseau de partenaires de confiance riche de 150 professionnels et qui apportent les compétences ou expertises spécifiques nécessaires à la mission. Ils peuvent être ainsi des experts du secteur financier, de la santé, des utilities, du secteur public, des transports ou de la mobilité, en fonction des projets où BeAligned est impliquée. Ensuite, son rôle actif dans les programmes d’enseignement comme à l’Université d’Anvers, la Vlerick School of Management ou d’autres Hautes Ecoles, lui confère une interaction unique avec des professeurs et étudiants qui fait naître des approches innovantes bénéficiant directement à ses clients. «La R&D est un ingrédient indispensable pour la consultance si vous voulez délivrer de la qualité sur le long terme». BeAligned est aussi qualifiée QFor, un label en audit – qui repose sur la satisfaction clientèle – où la compagnie a obtenu un score positif de 91%. D’après ces études, les clients de BeAligned apprécient cette approche profonde,


r e n u e j é Petit-adtion d’ITn vrier 2010 fé Jeudi 4nement Business et IT

: Alig 010 Thème février 2 eudi 4 J  ? d n Qua 0 de 8h3 mur, à partir ses Na entrepri rg, e c a p s u Où ? E , rue de Bitbo -Hamm 2 mbourg e l x u L 3 7 2 r Capita 1 Lone Sta L sk ri à l & e ancy ct actu (compli e proje rg L u  ? o r b u S uxem ons Invest L s soluti ment) e g a lles et le onformité e tu man c a en c dances s faire» Les ten à ne pa t e e ir que : Les «fa ance n du ris Govern tificatio n a u et en IT q u ation o te Qualific innovan e 00, EU h c ro p p ISO270 a  : e rs e un v … ri d s ta f da , sines ction o Les Bu te ro tar p r es fo Lone S directiv anager, m IT , in rg t Mart V incen est Luxembou Avec ? v In ountry l C , e t s Capita o Van Ho d Luxembourg Steven gne li A e B er, /or Manag nding ter, and ye, Fou D’Huls e o v a n c u r e B and ophe V elgium Christ ligned B A e B , rs e Partn

la qualité des personnes et des délivrables. Cela fait maintenant douze ans que j’ai démarré les activités de consultance en sécurité pour CF6 à Luxembourg qui a été par la suite vendue à Telindus. Je connais bien l’importance de la qualité de service qu’il faut délivrer ici. Et j’espère bien obtenir localement les mêmes résultats de satisfaction clientèle que mes collègues belges», dit Steven Van Hooste.

© Photography Raoul Somers

Un autre différenciateur est aussi dû à la structure de coûts internes à BeAligned qui lui permet d’attirer des profils forts et de les proposer à prix compétitifs. Un dernier ingrédient tient dans l’approche 100% indépendante. BeAligned ne (re)vend aucun produit IT. Avec cette démarche stricte, certes la compagnie perd un certain argent facile, mais offre clairement une vue impartiale pour ses clients. «La vente de produits et leur intégration est déjà faite par des sociétés bien installées avec lesquelles nous voulons être complémentaires».

Steven Van Hooste, Country Manager BeAligned Luxembourg

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Un réel challenge dans un environnement high-tech et financier international En tant que «Professionnel du Secteur Financier» et leader luxembourgeois dans l’activité «Business Resilience», eBRC développe rapidement ses activités de continuité, de sécurité et de co-gestion des opérations, y compris sur l’international. Dans ce contexte, eBRC désire s’adjoindre un (e) :

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Prénom : Xavier Nom : Buck Age : 39 Nationalité : Luxembourgeois Fonction : CEO & Founder Société : EuroDNS, DCL Group (voipGATE, eBrand Services) Loisirs : Plongée et famille. Signes particuliers (ou traits de caractère) : «Du haut de mes 1m98…»

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Pour vous, quel doit être le rôle de l’IT ? La technologie a évolué de manière drastique depuis quelques années et ne cesse d’évoluer et de soutenir la productivité d’une entreprise, ce qui crée un impact fort sur le business, les dirigeants d’entreprises et les consommateurs. Ceux-ci ont d’ailleurs dû s’adapter à cette nouvelle manière de communiquer, vendre, promouvoir et partager. Ainsi, il est

Conducteur de business

très rare de nos jours de voir une entreprise qui n’a pas de site internet, d’équipe IT, ou ne fait pas appel à des consultants IT. L’IT contribue largement au développement d’une entreprise, à son positionnement et à sa perception. L’IT est devenu une activité clé, sur laquelle se base toute entreprise désirant construire et développer des stratégies de vente, logistique et marketing.

De nos jours l’IT est générateur de business et s’est aligné à la stratégie de l’entreprise. Il n’est aussi pas rare de voir tous les départements d’une entreprise s’aligner sur la structure informatique et la voie technologique mise en place et définie par le management.


Comment aimez-vous aborder l’IT ? J’aime aborder l’IT comme un outil stratégique et innovateur très puissant, générateur de business, d’idées et de possibilités. Ceci s’applique encore plus au sein de mon entreprise où en effet nos visions et orientations sont essentiellement axès sur l’IT.

Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé ?

jeunesse d’esprit, et les constantes évolutions technologiques. Il est important de souligner que nous sommes encore au début de l’ère Internet ! Et en voyant cette concurrence accrue et ces innovations technologiques constantes, je dois avouer qu’il devient difficile de réussir. Et en même temps c’est justement le fait d’avoir atteint cette réussite qui me procure le plus grand sentiment de satisfaction.

Depuis quelques années beaucoup d’articles ont été publiés, remettant en cause la flexibilité de l’IT et sa capacité à faire avancer la productivité d’une entreprise. De nombreux critiques considèrent en effet que l’IT requiert un investissement humain et matériel conséquent, mais que le résultat n’est pas toujours celui escompté et souvent bien trop lent à atteindre.

Ce que vous aimez le moins dans votre métier ?

C’est une idée que j’aimerai challenger ici, car il est évident que si la stratégie IT d’une entreprise est totalement synchronisée avec sa stratégie business, l’innovation n’en est que plus grande et la productivité plus forte.

La place luxembourgeoise est unique ! Elle s’est fortement ouverte aux nouvelles technologies et à la recherche. De plus, le gouvernement soutient fortement toute nouvelle initiative et les réseaux liés à l’Internet se développent et s’élargissent de plus en plus. De nombreuses actions et conférences sont organisées dans le seul but de rapprocher les gens d’un même monde, ayant les mêmes intérêts. Ceci est exceptionnel et permet l’échange d’idées, de passions et les collaborations crossentreprises.

L’IT est réellement un conducteur de business, encore faut il que tous les départements s’écoutent, soient en harmonie les uns avec les autres et poursuivent le même but.

Quel est votre sens de l’innovation ? L’innovation est pour moi ce qui permet à l’entreprise non seulement de survivre mais également d’améliorer et augmenter sa production. Sans volonté d’innovation, qu’elle soit radicale, incrémentale ou perturbatrice, l’entreprise est vouée à l’échec. L’innovation est vraiment ce qui fait avancer le business quelques soient les secteurs concernés. Elle crée également une atmosphère d’émulation, de compétitivité et de besoin de se surpasser au sein même de l’entreprise, qui me paraissent être des éléments essentiels. D’ailleurs au sein même de notre groupe, nous recherchons constamment l’innovation en suivant de près l’arrivée des nouvelles technologies et en développant des services adaptés et correspondants. Cette innovation est une obligation qui nous permet de nous démarquer de la concurrence.

Ironiquement, c’est de devoir être derrière un bureau toute la journée, devant l’ordinateur…

Comment considérez-vous la place luxembourgeoise ?

Les avantages fiscaux et légaux luxembourgeois sont également en notre faveur et ne cesse d’attirer l’e-commerce.

Quel est le produit (ou la solution) professionnel que vous avez remarqué ces derniers mois ?

Avec des filiales en Europe, aux Etats‐Unis et en Asie, EuroDNS offre un service plébiscité tant par des sociétés internationales de renom que par des PMEs et des investisseurs aux portefeuilles de noms de domaine parmi les plus importants au monde ainsi que des solutions de nommage adaptées aux titulaires de marques. En participant activement à l’ICANN — l’entité responsable de la gestion du système de noms de domaine — et à l’Association Internationale des détenteurs de Marques (INTA), la société contribue à l’essor du commerce électronique et de l’Internet.

À quoi ressemble une journée type ? Une journée type est rythmée de meetings avec les équipes basées au Luxembourg et celles basées aux quatre coins de l’Europe afin de faire un update journalier et suivre les projets en cours.

Développements ou conseils ? Développement et conseils

Data ou information ? Data et information

Bloc-notes ou PDA ? Bloc-notes pour les meetings en interne et PDA pour les meetings avec les clients.

Quels sont vos passions et hobbies ? Mes enfants et ma famille sont une priorité pour moi. Le sport est également un de mes hobbies, lorsque j’ai le temps…

Votre endroit préféré à Luxembourg ? Ces derniers mois, dans le cadre d’EuroDNS, nous développons des applications et sites web pour iPhone. L’iPhone et l’Internet mobile sont devenus des outils puissants. En effet, il y a une nécessité de transposer tous nos sites et portails vers l’Internet mobile, qui est en constante augmentation. Cette tendance est notamment démontrée par les 7,3 millions d’iPhone vendus depuis la commercialisation du produit en juin 2007.

Ma maison !

Pourquoi choisir vos services ? Ce que vous aimez le plus dans votre métier ? Ici j’aimerai faire la relation avec le monde Internet : l’innovation, le dynamisme du secteur, les possibilités sans fin, la flexibilité, l’ouverture et la

Nous sommes leader européen dans l’enregistrement et dans la gestion de noms de domaine. Nous offrons plus de 200 extensions internationales et des services innovants.

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Le 11 février 2010 ITnation 2.0 Spécial Consultance & Développement ITnation, le magazine de l’informatique et du web, a le plaisir de vous informer que le dossier spécial «Consultance et Développement» prendra place dans l’édition du Guide du 11 Février 2010. Ce guide mettra en valeur les différents prestataires IT : La consultance et le développement logiciel La maintenance applicative La TMA et l’outsourcing logiciel Le factoring applicatif offshore Le custom développement et le packaging La conduite de projet et les méthodologies

es formations en amélioration des compétences L logicielles Les RIA et les développements web-orientés La SOA et le renouvellement des assets applicatifs Java et .Net à l’oeuvre Microsoft, Open Source, les technologies Google...

Contacts : Rédaction : Raphaël Henry et Florence Thibaut - press@itnation.eu Régie publicitaire magazine : Émilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu Régie publicitaire guide : Sarah Guez - sarah.guez@itnation.eu Infos events : Sarah Guez - sarah.guez@itnation.eu Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu Clôture : 11 janvier 2010 Parution et conférence : 11 février 2010

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