ITnation #23 - février 2010

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LUXEMBOURG

février 2010 / N°23

IT Finance

CASE CHOICE

CASE CHOICE

ABN-AMRO

Le CTIE

Neuflize OBC

va démarrer B@nkvista p.18

met une GED en place p.24

avec une BI disruptive p.42

LE GUIDE SPÉCIAL Consultance et Développement

EFA : sophistication pour relever les challenges de demain

Le grand entretien Jean-Marc Verdure Director of IT and Organization

European Fund Administration  : Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P54


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Au sortir – c’est à espérer – d’une crise globale profonde, le Luxembourg se déclare unanime quant à la nécessité pour le pays de diversifier l’économie nationale trop dépendante de la seule industrie financière. Ministres, rapporteur au budget de l’état, présidents de fédérations professionnelles, hommes de partis politiques, entrepreneurs et observateurs grand-ducaux sont à pied d’œuvre. Or, à l’heure actuelle, peu d’initiatives alternatives n’ont su se détacher complètement de l’aspect financier proposé par le pays. Industries, logistique, médias, e-Commerce et e-Business connaissent des succès parfois retentissants lorsqu’ils arrivent à saisir le potentiel croisé des atouts nationaux, y compris financiers. Le Luxembourg dispose d’une des bases arrière les plus stables et fiables du globe. En effet, les cadres juridique, social, politique, international et multiculturel mettent en évidence une stabilité conservatrice qui ne peut pas totalement s’émanciper de la sphère financière. Il est donc à constater que les conditions inhérentes sont à prendre comme des leviers potentiels plutôt que comme des contraintes immuables. Le Ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, affirme d’ailleurs que définir les axes d’un repositionnement est la « grande question » du moment, dévoilant quand même qu’une « piste sérieuse » sera portée à connaissance de la tribune publique. Dès lors, peut-on envisager une nouvelle économie qui ne s’appuierait pas sur les attraits actuels de la place grand-ducale ? Probablement pas. Et il est un autre qui devra compter : l’IT. En effet, si la qualité des prestations nationales dans la finance est inégalée et est une force unique à saisir, le soutien de la place technologique est aussi différenciateur pour le pays. Ainsi par exemple, ont été portés sur les fonts baptismaux, des joyaux espérés dans le secteur de la santé et de la biologie. Ceux-ci sont le parfait exemple de la contribution de divers éléments : un cadre de travail régulé et fiable, sécurisé et agréable, multiculturel et soutenu par les enjeux nationaux. Ces sociétés prospéreront grâce à cette combinaison unique qui allie aussi les aspects financiers et technologiques. Croire qu’un seul de ces aspects, qu’un seul déterminant peut faire basculer le poids d’une économie est illusoire. Passer d’une sidérurgie à un centre d’excellence financier a été possible dans les seventies. Un tel revirement n’est aujourd’hui plus possible, mais tracer de nouvelles voies qui allient les atouts est possible. L’IT devra en être.

Raphaël Henry


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///////// LE GRAND ENTRETIEN

Jean-Marc Verdure

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Director of IT and Organization European Fund Administration

///////// IT FINANCE

///////// PETIT-DEJEUNERS

ABN Amro adopte B@nkvista

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Agilos QlikTech, la BI disruptive qui fait l’unanimité

FinArch met la gestion financière sous contrôle

20

Lombard, Arhs et IBM la BI, un

ensemble de techniques révolutionnaires?

///////// ACTUAL IT CTIE harmonise les GED du secteur public

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24

nage à contre-courant

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le coeur à Luxembourg

Oracle ambitionne de pousser

encourage la confiance numérique

les applications à Luxembourg

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Eurcloud Luxembourg

L’Apsi veut promouvoir l’innovation à Luxembourg

promeut le SaaS

39

///////// PORTRAIT

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Frédéric Prime,

40

CEO de Netline

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///////// IT JOBS

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AIGLU

30

fait le tour de l’agilité

Offres d’emploi

Le Clussil

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eBRC va célébrer ses dix ans

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Accenture

ILNAS

crée une nouvelle branche

Callataÿ & Wouters

Tech-IT

Euroscript accélère Documentum

42

restaure la confiance

Keyjob

Ricoh

35

remonte le chemin IT du document

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présente son offre de cours

EN mars 2010… Le GUIDE sera consacré À l’Infrastructure : Sécurité, Telecom et Stockage. Clôture : 1er mars 2010 Rédaction : Raphaël Henry et Florence Thibaut - press@itnation.eu Régie publicitaire magazine : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu Régie publicitaire guide : Sarah Guez - sarah.guez@itnation.eu Infos events : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu et Emilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu

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European Fund Administration (EFA) est une Société Anonyme de droit luxembourgeois, constituée en octobre 1996. Elle est détenue par trois grandes banques luxembourgeoises que sont KBL European Private Bankers à 39 %, la Banque et Caisse d’Epargne de l’État (BCEE) à 15,2 % et la Banque de Luxembourg à 19,8 % et d'autres partenaires pour 26 %. Réglementée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), EFA possède le statut de Professionnel du Secteur Financier (PSF) pour les fonctions d'agent teneur de registre, de domiciliataire de sociétés, d'agent de communication à la clientèle, d'agent administratif du secteur financier, d'opérateur de systèmes informatiques primaires du secteur financier et de professionnel effectuant des services de constitution et de gestion de sociétés.

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le grand entretien

Jean-Marc Verdure Director of IT and Organization • European Fund Administration

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EFA est la seule société indépendante spécialisée dans l’administration de fonds en Europe. Elle offre une gamme complète de prestations innovantes et un suivi personnalisé pour répondre aux attentes des acteurs les plus exigeants du monde financier. Spécialiste de la gestion administrative de fonds, European Fund Administration (EFA) propose une large gamme de services de back et de middle office qui permet à ses clients d’externaliser leurs activités non stratégiques comme : la comptabilité des fonds (valorisation et calcul des valeurs liquidatives); la tenue des registres et support à la distribution paneuropéenne comme Agent de transfert; le Reporting à destination des investisseurs, des gérants, des distributeurs et des autres parties intéressées; des services de contrôle de la conformité avec les politiques d’investissement et la réglementation et l’établissement de rapports de risque. EFA propose également des lignes de métier spécialisées pour les Hedge Funds, en Private Equity et fonds de capital-investissement et immobiliers, ainsi qu’en Analytics, avec la mise à disposition des outils et services d’analyse de performance et rapports de risque. EFA travaille avec plus de 150 clients qui ont recours à des services administratifs pour leurs fonds ou véhicules d’investissement. EFA compte parmi sa clientèle de nombreuses banques, sociétés de gestion, gestionnaires de Hedge Funds, compagnies d’assurances, fonds de pension, etc. 8

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Jean-Marc Verdure Grand entretien

Jean-Marc Verdure, qui est EFA et comment se positionne-t-elle sur le marché ? Spécialiste de la gestion administrative de fonds, EFA (European Fund Administration SA) est un prestataire de services de soustraitance et Professionnel du Secteur Financier indépendant et spécialisé. EFA offre une gamme complète de solutions d’externalisation à l’ensemble de l’industrie des fonds qui vont du middle au back office. Concrètement, c’est la valorisation des portefeuilles et la tenue de la comptabilité, la gestion des ordres que le gestionnaire passe pour le compte des fonds mais aussi la gestion des souscriptions et des rachats par les clients de ces fonds. Nous offrons la tenue de registres et la fonction d’agent de transfert et nous assistons nos clients dans la distribution des fonds.

Il s’agit là d’une gamme de services assez diversifiée finalement ?

Quelle est votre position sur les marchés ? Pour vous donner une idée de notre taille, depuis nos débuts en 1996, nous sommes le premier administrateur en termes de nombre de fonds. En effet, nous gérons aujourd’hui plus de 2.400 fonds qui totalisent des actifs de plus de 80 milliards d’euros. En termes de volume d’actifs, les choses ont fortement changé au cours des douze derniers mois avec l’évolution des marchés et toute une série de phénomènes de consolidation qui ont émaillé tout le secteur.

Quelle est votre clientèle ? Au total, nous avons plus de 200 clients qui sont des sociétés de gestion, des banques dépositaires, des compagnies d’assurances, des fonds de pension, des promoteurs immobiliers, des banques privées ou encore des Family Offices. Ils sont issus de plus de 30 pays et EFA les assiste dans la distribution de leurs produits sur plus de 80 marchés différents. Ces fonds sont en majorité domiciliés au Luxembourg, mais pas uniquement. Nous avons une filiale en France où nous administrons majoritairement des fonds de droit français et depuis peu une participation dans une société italienne orientée vers l’administration des fonds de droit italien.

Nous possédons en effet une gamme assez large de services à valeur ajoutée en matière de fiscalité, de compliance, de gestion des risques, d’analyse de la performance ou encore de domiciliation. Ainsi, nos services sont proposés à différents véhicules d’investissements : aux fonds classiques mais aussi aux fonds de pension, aux produits d’assurance-vie, aux fonds alternatifs ou encore aux fonds de type Private Equity ou Real Estate. Votre indépendance est-elle un atout dans le secteur ? Notre proposition en Private Equity est la plus récente de notre gamme de services et a été lancée de façon structurée en 2008. Elle Assurément. Depuis l’origine, nos action­ connaît aujourd’hui un essor remarquable. naires, la KredietBank Luxembourg, la Cette activité existait déjà auparavant, mais Banque de Luxembourg et la Banque et depuis 2008 nous avons réorganisé l’activité Caisse d’Epargne de l’État, ont voulu nous de façon à spécialiser une équipe à la gestion conférer ce statut. Ainsi, à côté des nomde ces fonds qui nécessite des compétences breux clients qui utilisent leurs services de Banner--203x41mm--UNI--Druckdaten.pdf 16.01.2009 11:22:06banque dépositaire, d’autres clients, qui particulières.

sont souvent des groupes bancaires, font seulement appel aux services d’administration de fonds d’EFA. Contrairement au reste de l’industrie dont la proposition consiste en général en une offre intégrée de banque dépositaire et d’administrateur de fonds, chez EFA, nous leur laissons le libre choix de la banque dépositaire. De cette manière, on n’entre jamais en compétition avec nos clients. Par contre, sur le plan opérationnel, ceci nous amène à nous intégrer avec plus de 90 banques dépositaires et 8 primes brokers… Cette intégration est un challenge sur le plan technologique car nos interventions doivent être les plus automatisées possibles pour obtenir des processus efficaces.

Il s’agit donc d’un modèle qui fait votre attrait… Cette indépendance garantit selon nous le meilleur niveau de gouvernance d’entreprise et une protection des investisseurs plus élevée par rapport à un modèle intégré. Ce modèle respecte aussi les bonnes pratiques de l’industrie concernant la séparation des activités de gestion de portefeuilles, de valorisation, d’administration et de banque dépositaire. L’affaire Madoff a récemment illustré les risques inhérents à une confusion de ces rôles clés – confusion qui n’existe pas dans notre modèle.

Quelle place occupe l’IT au sein de votre organisation ? Les technologies de l’information sont pour nous un levier essentiel dans la réussite de la stratégie d’entreprise et acquièrent dès lors une importance toute particulière. Pour une société de sous-traitance comme EFA, la recherche de processus STP est notamment quelque chose de très important pour

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Grand entretien Jean-Marc Verdure

nos clients. Cela suppose d’être très flexibles pour assurer l’intégration des informations en amont et en aval de nos traitements. Aujourd’hui, l’informatique représente une soixantaine de ressources internes auxquelles s’ajoute une dizaine de ressources externes en fonction des projets. Si l’on considère également les ressources métiers qui assurent la maîtrise d’ouvrage, c’est près de 90 collaborateurs qui travaillent au maintien et à l’évolution du système d’information. Toutes les fonctions IT, qu’il s’agisse des applications ou de l’infrastructure technique, sont assurées par des équipes internes à Luxembourg

dans le cadre de notre stratégie de croissance locale et internationale. Le portefeuille des grands projets est arrêté chaque année dans le cadre de l'exercice budgétaire. Les projets candidats font alors l'objet d'une pré-analyse et sont évalués sur base de leur contribution stratégique et de leur business case. L'alignement stratégique et la sélection résultent d’un travail d’équipe avec mes collègues du Comité de Direction. Une expertise fonctionnelle forte au sein des équipes ICT est en outre indispensable pour garantir une collaboration efficace et développer un véritable partenariat avec nos clients internes.

Qu’est-ce qui prime dans vos projets ?

Vous êtes également en charge de l’organisation, quels sont les liens avec la fonction IT ?

Tous nos investissements et évolutions informatiques partent des besoins des clients : besoins recensés auprès de notre clientèle existante ou besoins que nous anticipons

Les deux fonctions sont tout à fait complémentaires. Le département organisation a deux types de missions. D’une part les Program Managers se voient confier la

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coordination de projets complexes et multidisciplinaires ou l’encadrement de missions transversales. D’autre part, une équipe spécialisée est en charge de l’amélioration des processus métiers. Nous avons à cet égard développé une expertise unique reposant sur la pensée systémique et l’approche Lean : toute amélioration part de la qualité telle que définie par le client. En se focalisant sur elle, on aide les équipes opérationnelles à identifier et réduire les gaspillages. En conséquence, on améliore la productivité et on réduit les risques tout en améliorant le climat de travail. Chaque intervention « Lean » se termine en laissant la place à une dynamique d’amélioration continue conduite par les équipes métiers elles-mêmes. Les résultats des premières missions sont très convaincants et la collaboration avec les équipes opérationnelles est très bonne, notamment parce que la suppression des gaspillages est un thème très fédérateur.


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Grand entretien Jean-Marc Verdure

Nous avons donc décidé de doubler la taille de l’équipe avec l’ambition de déployer cette philosophie Lean dans l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ces missions ne requièrent pas ou peu de développement IT pour atteindre leurs résultats. Leur synchronisation avec des projets informatiques permet toutefois de compléter et d’amplifier les effets de l’automatisation.

confient des missions de plus en plus étendues dans le domaine de la conformité aux réglementations, de la fiscalité, de la maîtrise des risques ou encore de l’évaluation de la performance de leurs produits.

Quelles sont les ambitions principales d’EFA ?

applicable à partir de juillet 2010 et qui se traduira pour l’industrie des fonds par de nouveaux défis et opportunités. Rencontrer ces défis suppose de ne pas se limiter à la recherche d’économies d’échelle pour le traitement des fonds “classiques“. Cela passe également par une spécialisation plus grande, notamment dans le domaine de la gestion alternative, à l’instar du lancement de notre offre Private Equity en 2008.

Depuis la création de la société en 1996, EFA a toujours bénéficié d’un positionnement technologique assez marqué. Cette entreprise, créée par des grandes banques de la place, a pu bénéficier de tout le know-how de ses fondateurs mais, plutôt que de la

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La société se prépare également à l’évolution du contexte réglementaire telle que la nouvelle directive européenne (UCITS IV)

Comment votre SI est-il organisé pour répondre à ces ambitions ?

EFA existe depuis 14 ans et est indéniablement une success story à Luxembourg. EFA a réussi à s’imposer comme un acteur de premier plan et a l’ambition de conforter et développer cette position. Notre ambition première est de continuer à supporter nos clients dans un contexte qui est en profonde mutation. D’une part, l’industrie des fonds évolue vers plus de sophistication, qu’il s’agisse des produits et politiques d’investissement ou des structures de fonds. D’autre part, nos clients nous

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Le futur passeport européen qu’instituera la nouvelle directive amène également à penser d’avantage à une stratégie internationale. À cet égard, EFA n’en est qu’aux débuts avec une filiale en France et un premier pied en Italie.

développer sur base de systèmes legacy, hérités, ceux-ci ont favorisé le développement d’un nouveau système d’information moderne autour de packages spécialisés. Aujourd’hui, les différents métiers EFA utilisent principalement SunGard Global Portfolio pour la comptabilité des fonds, IGEFI MultiFonds au niveau de la fonction d’agent de transfert, FrontInvest d’eFront pour l'administration de fonds de Private Equity ou GAIN Golden Copy de AIM en matière du référentiel titres. L’intégration de ces différents packages est assurée grâce à une plate-forme EAI (Enterprise Application Integration) qui optimise les communications entre ces progiciels


Jean-Marc Verdure Grand entretien

et nos multiples contreparties externes, principalement via le réseau Swift. Ça représente un réel challenge d’intégrer l’ensemble de ces solutions dans une plate-forme commune ! De par sa taille et la diversité de ses clients, EFA joue ainsi un vrai rôle moteur dans l’évolution des progiciels, qu’il s’agisse de nouveaux produits, du réglementaire ou de la fiscalité.

Et au niveau de l’infrastructure ?

Les développements internes restent aussi très importants. On les oriente surtout dans les domaines de l’intégration applicative et dans la production de reportings spécialisés produits quasi en temps réel. On n’est plus dans un reporting « end of day » comme l’industrie pouvait le faire il y a quelques années ; il nous faut communiquer le plus rapidement possible les informations essentielles à nos clients. Les deadlines, les « cut-off times » comme on dit dans notre métier, sont très courts. Il faut vraiment être capable d’extraire l’information des systèmes opérationnels très rapidement pour la retraiter dans les chaînes de reporting spécialisées et les distribuer via différents canaux.

Nous avons mis en place des recettes bien connues pour optimiser la maîtrise des risques et le contrôle des coûts sur ces matières. Outre les synergies avec nos actionnaires, nous avons ainsi déployé des techniques comme la virtualisation des serveurs, la centralisation du stockage des données, des postes de travail légers, une standardisation maximale et une centralisation des opérations à Luxembourg, y compris pour notre filiale parisienne.

Sur le plan de l’infrastructure technique, notre structure informatique est répartie sur deux sites au Grand-Duché de Luxembourg, avec un mode de fonctionnement en cluster permettant une plus grande disponibilité ainsi qu’une reprise d’activité endéans quatre heures sans perte de données en cas de sinistre majeur.

Quelles sont les qualités principales de votre informatique ? Au départ, lors de notre création, on a surtout misé sur la robustesse, la stabilité

et l’industrialisation. Ces notions restent toujours d’actualité mais on doit y ajouter plus de flexibilité. Les évolutions que l’on a réalisées ces dernières années ont donc davantage mis l’accent sur la capacité d’innovation et l’agilité, qui sont des caractéristiques indispensables pour un prestataire spécialisé dans ce type de secteur.

Vous pensez ici à des méthodologies particulières ? Le pragmatisme des méthodes dites “agiles“  et l’importance qu’elles accordent à la collaboration avec le client final correspondent assez bien aux valeurs d’EFA. Nous avons jusqu’ici adopté ce type de méthode dans le cadre d’un seul projet qui a connu un certain succès. Cela dit, on est toujours dans une industrie qui repose sur un paradigme de prévisibilité très fort. Les processus budgétaires rigoureux nous poussent encore aujourd’hui à suivre une approche planifiée qui s’accorde mieux avec une méthode de gestion de projet plus traditionnelle. En 2008, nous avons

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Grand entretien Jean-Marc Verdure

opté pour la méthode « Hermès » qui nous a notamment séduit par son pragmatisme et son principe de tailorisation au contexte de chaque projet. Nous ne sommes pas une très grande entreprise donc on ne voulait pas que la méthode nous apporte trop de lourdeur. Nous l’avons customisée et adaptée à nos besoins. Depuis lors, Hermès@EFA est appliqué à l’ensemble de nos projets.

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Comment voyez-vous cette agilité nécessaire ? En parlant d’agilité, je pensais à une définition plus « physiologique » : une facilité à se mouvoir grâce à un mélange d’équilibre, de coordination et de réflexes. L’équilibre, c’est dimensionner correctement l’informatique en fonction des besoins actuels et des ambitions de la société en évitant les sur- ou les sous-investissements. C’est aussi, éviter de déployer des solutions toutes faites sans faire l’effort de les adapter et les penser au contexte de l’entreprise. La coordination, c’est déployer des principes de gouvernance sains, s’assurer que chaque acteur connaît et assume ses rôles et responsabilités. Le travail d’équipe n’est pas seulement une question de valeur. Dans un projet, il ne se décrète pas, il s’organise. Quant aux réflexes, c’est être toujours prêts, identifier rapidement un changement de contexte et re-questionner ses plans en les ramenant à des considérations fondamentales telles que la demande du client. Sur le plan informatique, cela a plusieurs implications. Il faut d’abord anticiper le changement en déployant des technologies habilitantes, il faut aussi disposer d’une architecture applicative modulaire, de partenaires externes réactifs et surtout d’équipes flexibles et motivées.

Quelles sont les récentes évolutions du SI d’EFA ? Je pense avant tout au déploiement de la gestion documentaire. Malgré nos efforts permanents pour augmenter le Straight Through Processing, notre industrie manipule encore des volumes importants d’informations nonou semi-structurées tels que les fax ou les

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courriels. La plate-forme ECM (Entreprise Content Management) permet de dématérialiser l’ensemble de ces supports, de les indexer et de gérer tous les flux de contrôles, de traitement et de recherche associés. La reconnaissance optique de caractères est également utilisée afin de faciliter ce travail d’indexation et de routage. Nous avons déjà appliqué ces techniques avec succès dans deux domaines : le traitement des ordres de souscription et rachat de parts de fonds et la gestion des documents légaux. La vie d’un fond est en effet rythmée par des échanges intensifs de documents contractuels entre les différents acteurs. Ces documents, tels que les prospectus, doivent être analysés et traités en vue de paramétrer nos chaînes de production. La gestion documentaire nous aide à optimiser les cycles de traitement et de validation dans le respect des échéances contractuelles. Nous finalisons actuellement l’automatisation de la gestion des ordres exécutés par les gestionnaires pour le compte des fonds. Au-delà de la sécurité et de la rapidité de traitement, cette technologie lève les contraintes physiques (un dossier papier n’est par définition qu’à un seul endroit à la fois) et nous offre beaucoup plus de flexibilité dans la définition de nos processus. Un autre exemple est le développement d’un portail Web intégré pour nos clients. Jusqu’ici, les traitements effectués par EFA n’étaient visibles par nos contreparties, qu’au travers d’un système de reporting multi-canal. Le portail Web répond à un besoin de nos clients de pouvoir naviguer en permanence dans l’ensemble de leurs données, de disposer de vues synthétiques et de dashboards ou encore de connaître en temps réel le statut du traitement d’un ordre particulier. Le portail offre donc un point d’entrée unique à l’ensemble des services d’EFA et une plus grande transparence au niveau de nos processus de traitement.

Ces projets ont-ils remis en cause l’architecture du SI d’EFA ? Chaque projet est pour nous l’occasion de faire évoluer l’architecture du SI, de la rendre


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plus modulaire et plus évolutive. Le projet Portail par exemple ouvre immanquablement des chantiers architecturaux : la gestion des référentiels centraux (Master Data Management), une extension du Single Sign On, une modernisation de l’architecture de Web Access ou encore la revue de certaines chaînes de reporting. Comme toute autre société nous devons lutter contre l’entropie inévitable du système d’information. Mais EFA est une société encore jeune et nous n’avons donc pas besoin de lancer des projets pharaoniques pour la faire évoluer. Avec de leur côté les éditeurs de nos packages qui font leur travail en améliorant la couverture fonctionnelle et l’ouverture de leur solution, une évolution progressive du SI est possible… et souhaitable.

Quels sont vos priorités et projets pour 2010 ? Au niveau IT, on a vraiment un planning très chargé pour l’an prochain. Les études, projets et évolutions du système d’information représenteront plus de 40 années homme en 2010. Cela représente plus de 20 projets et quelques centaines d’évolutions répartis sur 7 releases qui rythmeront 2010. Difficile de résumer donc ! Nous allons bien sûr poursuivre le développement de nos plates-formes comptables ainsi que le déploiement de l’ECM et enrichir notre portail d'accès web intégré. Nous allons également déployer une nouvelle plate-forme de contrôle des limites d'investissement pour toutes les trans­actions à l'actif des fonds : contrôles pre-nav, contrôles post-nav, contrôles d'éligibilité UCITS III, intégration en temps réel des décisions des compliance officers... Nous poursuivons aussi le déploiement de notre référentiel titres maître (GoldenCopy de l’éditeur GAIN). Après l’automatisation de la gestion des données signalétiques, nous allons y migrer toutes les fonctions de collecte et de contrôle des cours.

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D’autres exemples ? La spécialisation croissante de nos services nous amènera également à remplacer notre application de facturation et à déployer une nouvelle plate-forme d’activity based costing. Le déploiement de SharePoint sera également poursuivi. « Teamwork for Success » est l’une des valeurs de base d’EFA. Avec près de 600 collaborateurs, ce travail d’équipe a aussi besoin d’outils spécifiques. Cette plate-forme de collaboration, déjà activement utilisée pour la gestion de projets et la communication d’entreprise, sera étendue à de nouveaux usages. Après une décennie marquée par un usage croissant des courriels, cette plate-forme nous permet de repenser la communication et la collaboration en évoluant vers une approche plus tirée (pull) que poussée (push) et permet ainsi d’éviter les gaspillages inhérents à la transmission inutile d’informations. De nombreux upgrades seront également au programme au niveau de l’infrastructure système : nouveaux serveurs centraux, projet ILM (Information Lifecycle Management) et la nouvelle plate-forme EAI.

Et demain ? Comment voyez-vous le rôle de l'IT évoluer dans votre organisation ? L’IT doit aller plus loin dans la chaîne de création de valeur. La livraison d’un projet dans le respect du planning et du budget ne suffit plus. Nous devrons à l’avenir étendre le périmètre de nos interventions et projets afin de nous assurer que les bénéfices attendus sont effectivement réalisés. Cela passe notamment par une bonne gestion du changement et une communication optimisée avec l’ensemble des acteurs.

En tant que gestionnaire d’un des principaux actifs de la société, ses données, nous devrons aller au-delà de leur disponibilité, intégrité et exactitude. Nous devrons faciliter leur exploitation, leur analyse et leur diffusion. Dans notre industrie, la maîtrise des coûts restera prioritaire. Il nous faudra, plus encore que par le passé, faire preuve de créativité dans les investissements. Ce ne sont plus des spécifications fonctionnelles auxquelles nous devrons répondre mais des problématiques métiers, en y apportant des solutions reposant sur une combinaison d’optimisations et d’automatisations des processus. Il nous faudra aussi être des visionnaires pragmatiques. Visionnaires en veillant à aligner les opportunités technologiques avec des besoins clients pas encore ou insuffisamment satisfaits. Et pour cela, la veille technologique ne suffit pas, il faut pouvoir travailler en avance de phase sur les besoins clients en déployant en temps utile des technologies habilitantes. Construire la boîte à outils de l’innovation en quelque sorte. Pragmatiques parce qu’il n’y a de la place pour l’innovation que lorsque la continuité des services de base est assurée. Pragmatiques, aussi, parce qu’il faut reconnaître que l’innovation n’est rarement que technologique. L’innovation dans les processus et dans les modes de pensée est tout aussi déterminante dans notre métier. Je pense enfin qu’IT et Process Improvement peuvent être ensemble un bon catalyseur de changement. Le changement, en fin de compte, c’est notre quotidien.


////////////////////////// it finance > B@nkvista bientôt chez ABN AMRO p18 > FinArch : Financial Ressource Planning p20


IT Finance Portfolio Management

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B@nkvista bientôt lancé chez ABN AMRO

David Marthoz, Manager chez AQUA Valley Solutions

La société éditrice de logiciels bancaires AQUA Valley Solutions a récemment sorti une nouvelle version de son Portfolio Management System. Avec une première référence de confiance : ABN AMRO Luxembourg. Cette dernière mouture du logiciel B@nkvista est particulièrement destinée aux gestionnaires de fortunes indépendants, aux Private Bankers et aux Family Offices. C’est une solution clé en mains, aisée à installer et très intuitive quant à son utilisation. Implémentée dans sa version « banque » à la Société Européenne de Banque et dans sa version « IAM » auprès de gestionnaires indépendants, cette dernière est pour le moment en cours d’implémentation chez ABN AMRO Luxembourg.

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Portfolio Management it finance

Un Portfolio Management System intégré Née il y a bientôt trois ans, la société AQUA Valley Solutions est principalement active dans le secteur des banques privées et des sociétés de gestion de fortune à Luxembourg. Son PMS (Portfolio Management System), développé dans la technologie Microsoft .Net, est facilement intégrable au

de toute taille », explique David Marthoz, Manager chez AQUA Valley Solutions.   Ces applications couvrent tous les outils financiers importants (actions, obligations, cash, fonds, options, futures...) et offrent de multiples fonctionnalités (consolidation d’actifs, arbitrage de portefeuilles sur base de répartitions d’actifs et de portefeuilles modèles, calcul de performances, passage d’ordres simples et d’ordres groupés). « Pour résumer,

On avait besoin d’un outil facile à utiliser et surtout très rapide à installer; les délais dont nous disposions ayant été très réduits. Après avoir comparé différents logiciels, on a pu proposer B@nkvista à la Direction Générale du groupe car il répondait à tous nos critères. De plus, AQUA Vs était déjà familière des technologies Olympic que nous utilisons en interne, ce qui est un grand avantage et un gain de temps », explique Bert Boerman, Responsable de l’équipe clients

Bert Boerman, Responsable de l’équipe clients professionnels d’ABN AMRO Luxembourg

sein d’une banque, mais aussi en dehors chez des gestionnaires indépendants ou des Family Offices. Dans ces deux derniers cas, le logiciel peut se connecter sur plusieurs banques dépositaires à la fois. Il offre ainsi à ces sociétés une vue périphérique des avoirs de leurs clients dans différentes banques dépositaires (situées la plupart du temps dans des zones géographiques diverses).

c’est un système de type 'intégral bancaire' adapté aux structures et aux gestionnaires qui désirent rationaliser toutes leurs données clients dans un seul système, à savoir la base client, la base valeur, la consolidation des positions financières, un gestionnaire de transactions et le reporting », ajoute David Marthoz. Sécurité, flexibilité et simplicité sont les mots clés de la stratégie B@nkvista.

« B@nkvista, notre dernier logiciel, est particulièrement dédié à la gestion de portefeuilles spécialisés ainsi que pour faire face aux exigences spécifiques des services bancaires privés en matière de reporting. Il s’adresse donc aux organisations de gestion de fortune et aux Single-Family et Multi-Family Offices

B@nkvista déjà utilisé chez ABN AMRO En 2009, la banque a créé un nouveau département exclusivement consacré aux professionnels du secteur financier. « On était donc à la recherche d’une nouvelle solution logicielle.

professionnels d’ABN AMRO Luxembourg. La première phase de l’implémentation est actuellement en cours et la fin du projet est prévue pour le mois de février. « La première étape consiste en la mise en place d’un accès online pour les gestionnaires indépendants. Dans un deuxième temps, ceux-ci pourront effectuer différentes transactions sur internet », précise encore Bert Boerman. Au final, l’implémentation devrait se poursuivre sur environ quatre mois. « En tant que grande banque, choisir un petit partenaire comporte toujours un certain risque. Mais nous sommes pourtant très satisfaits de notre choix : AQUA Vs a jusqu’à présent totalement respecté le budget et le timing du projet. On est confiants pour la suite », conclut Bert Boerman.

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IT Finance Financial Console

La gestion financière sous contrôle Les conditions actuelles de l’environnement financier global imposent des solutions de mesure et de gestion nouvelles pour les institutions financières. Avec une stratégie en caléidoscope, FinArch propose sur base des données financières du quotidien d’extraire les informations pertinentes appliquées à différents domaines de la gestion financière. Le pilotage financier pour les banques est devenu critique au sortir de la crise. Pour FinArch, éditeur belge de solutions de gestion de l’information pour l’industrie financière, l’heure est à l’exploitation de la valeur de l’information sous des angles différents. Souvent jusqu’ici, les familles de besoins de traitement de l’information (conformité, comptabilité, gestion ordinaire, performance,…) étaient adressées pour les banques par des solutions spécifiques qui peuvent vite se transformer en silos opaques. Pour lutter contre cette segmentation, FinArch a mis au point le FRP, le Financial Ressource Planning, solution de gestion intégrée, sorte d’ERP appliqué au management de l’information financière. Exploitable tant pour les besoins de Compliance, de Capital management, d’Accounting ou de MIS (Management Information System), Financial Studio est le FRP de FinArch.

L’outil est, selon FinArch et grâce à son Business Rules Engine, particulièrement flexible et modulable et doté d’une force de documentation importante. Il est ainsi particulièrement adapté dans le cas de remplacement de Core System bancaire (là où la suite de la chaîne de l’information financière doit aussi être adaptée) ou en cas de fusion et acquisition, remettant à plat les systèmes. Basé Microsoft (SQL et .Net), Financial Studio est également complètement Web-based.

L’ERP appliqué Finance « Financial Studio exploite les données contractuelles détaillées dont la banque dispose et les expose sous un angle IAS/ IFRS pour les besoins comptables, pour le capital management au regard de Bâle II et des nouvelles directives de l’Union Européenne, pour le reporting réglementaire ou pour des fonctions d’analyse et de mesure de la performance », explique Frédéric Simons, VP Regional Development de FinArch. Ce

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concept tire profit de la valeur des données pour les offrir dans des vues différentes, selon le besoin métier de la banque. Avec cette solution intégrée, FinArch veut aussi jouer la carte de la modularité et permettre l’usage tactique pour un besoin spécifique. Loin du tout ou rien, FinArch vise d’ailleurs à combler un besoin précis pour la banque et ensuite, au fur et à mesure, proposer une montée en couverture métier. « À Luxembourg, nous sommes bien impliqués sur des dossiers en Capital management qui ont trait au Liquidity Risk, l’ALM (lutte contre le blanchiment d’argent) ou le RaRoc (Rentabilité du capital ajustée au Risque). » Ailleurs sur le globe, Financial Studio est pressenti sur la vague de tendances IAS/IFRS en Asie, les nouvelles réglementations EU en Europe, le risque des liquidités en UK, etc. Deux facteurs sont clairement en faveur de telles solutions. Pour les petites banques, un FRP est une solution alternative pour

remplacer les différentes feuilles Excel devenues extrêmement difficiles à maintenir et pour les plus grandes institutions, ce sont les Point Solutions qui sont prêtes à percer. « Ces banques qui nous ont sélectionnés voient la valeur ajoutée de nos solutions par un gain important en efficacité et en qualité de système », revendique Frédéric Simons. Ainsi un PoC (proof of concept) a démontré une capacité supportée de traitement de 48 millions de contrats pour la conformité auprès de la FSA au Royaume-Uni. Bank of New York Mellon (y compris Luxembourg), Fortis NL, Degroof Belgique, Euroclear ou F. van Lanschot Bankiers (NL et B), Itau ou Safra sont ainsi des références de l’éditeur belge.


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/////////////////////// actual IT > le CTIE part en GED p24 > Euroscript accélère Documentum p26 > L’ILNAS pour la bonne norme p28 > Eurocloud Luxembourg p30 > L’Apsi encourage l’innovation p32 > eBRC bientôt dix ans p35 > Tech-IT à contre-courant p36 > Un nouveau Directeur chez Accenture p39 > Oracle pour les APPS p40 > BI : Neuflize OBC avec QlikView p42 > BI : la révolution en marche p44 > AIGLU fait le tour de l’agilité p46 > CLUSSIL : Sécurité et confiance p47 > Callataÿ & Wouters promeut le SaaS p48 > Ricoh remonte le chemin IT du document p50

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© Photography Raoul Somers

actual IT EntERprise Content Management

Pierre Schilling, Directeur Adjoint du CTIE

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EntERprise Content Management actual IT

Le CTIE harmonise les GED du secteur public Le Centre des technologies de l’information de l’État (CTIE) vient de mettre en pré-production, pour l’INAP, une première phase du déploiement de Sidoc, une initiative d’envergure de gestion électronique des documents (GED) pour les besoins des administrations et ministères. Le programme d’eGouvernement, mis en œuvre par le CTIE, vise à offrir aux citoyens, aux entreprises ainsi qu’aux administrations et ministères des solutions harmonisées pour relever les défis numériques. Harmonisées, mais pas uniformisées. Car chaque besoin, inscrit dans un cadre, est traité avec une approche cohérente et pérenne.

Ainsi, après une année qui aura été marquée par le déploiement du Guichet unique pour entreprises et citoyens (www.guichet.lu), le CTIE vient d’entamer la livraison de Sidoc (Système d’Information Documentaire), une solution harmonisée de GED pour les besoins de l’État, au profit de 50 premiers utilisateurs à l’Institut national d’administration publique (INAP). Cette solution du CTIE vise à éviter la multitude de produits ECM isolés qui auraient pu être mis en place par les administrations et les ministères en leur offrant un framework commun dans lequel les organes de l’État peuvent combler les nouveaux besoins de collaboration interministérielle ou interadministrative. « De plus en plus, les administrations ont besoin de communiquer sur leurs dossiers avec d’autres administrations, des ministères, etc., explique Pierre Schilling, directeur-adjoint du CTIE. Notre démarche dans Sidoc vise à offrir un service de dématérialisation des flux de l’information dans un monde administratif où 75% de l’information n’est pas issu d’une base de données ou d’une source structurée, mais résulte d’un flux documentaire. »

Jusqu’à 8.000 employés de l’État L’idée du CTIE est de déployer une couche de base en GED qui est dotée des fonctionnalités les plus courantes et relativement identiques dans toutes les administrations, comme le registre du courrier entrant, du courrier sortant, le suivi des affaires en cours, les workflows simples de transfert de dossier, de délégation, de transmission pour information, etc. Tout en laissant une autonomie en fonction du contexte et de l’administration. « Un plan de classement spécifique sera mis en place pour chaque administration qui utilisera en background des mécanismes identiques. » C’est la force de l’outil Documentum qui est ici exploité à son meilleur niveau, aussi grâce au module complémentaire de configuration et de présentation de C6, une solution recommandée par Euroscript qui l’a intégré dans un concept FastTrack CMS. « Nous voulons rapidement offrir à un grand nombre d’utilisateurs des fonctionnalités de GED

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actual IT Entreprise Content Management

>>> Suite de la p. 25

simples, explique Pierre Schilling. En effet, près de 80 % des besoins peuvent être couverts par les fonctionnalités de base que la solution apporte à ce stade. » Ainsi, le CTIE envisage, sur un vaste plan pluriannuel, d’équiper jusqu’à 8.000 fonctionnaires et employés avec un système qui s’enrichira aussi, au fil du temps, de solutions plus verticalisées et d’interfaces vers les systèmes financiers, budgétaires, etc. « Nous planifions un effort graduel, convient Pierre Schilling. Nous devons offrir un système vivant, qui sera aussi alimenté par l’expérience. Nous avons défini un cadre méthodologique basé sur le projet pilote. Ce cadre prévoit un ensemble de workshops thématiques qui nous permet un déploiement industrialisé. Sur base de ce cadre, nous pouvons désormais associer le marché, si besoin, pour nous accompagner. »

Évidemment, un tel projet engage une profonde transformation des professions. « Nous considérons le change management comme crucial, dit Pierre Schilling. Mais nous sommes confiants car nous avons su démontrer aux métiers que cette solution apporte de la valeur ajoutée par une grande amélioration de la consolidation, du rapprochement et de la recherche d’informations. » Jusqu’à présent, le projet n’a reçu que des réactions positives et les demandes se font très grandes.

La première pierre Du côté technique, c’est Documentum, un choix antérieur et justifié aussi par l’ambition de connecter jusqu’à 8.000 users qui est la « boîte à outils » retenue par le CTIE. Un toolset, complété de D2 de l’éditeur français C6 comme outil de configuration et de présentation web de Documentum,

fut mis en place sur base de la proposition d’Euroscript. Actuellement, Sidoc permet de retrouver un document dans une partie du plan de classement, de connaître son versionning, de rassembler des documents virtuels (collection de documents), de les figer dans le temps (snapshots), d’en connaître les propriétés, les workflows, l’historique, les interactions, le rendering (le rendu imprimé), etc. « Cette initiative est actuellement très tournée vers l’intérieur, pour le support aux utilisateurs internes à l’État, dit Pierre Schilling. Une évolution possible du projet serait de l’étendre vers l’extérieur en utilisant Sidoc pour prendre en charge et véhiculer les dossiers d’affaires déposés par les citoyens et les entreprises dans le « Guichet ». La technologie et le cadre organisationnel se mettent en place. La première pierre est posée.»

//// Euroscript donne des vitamines à l’ECM //// Euroscript, spécialiste de la gestion

du logiciel, dit Thomas Detzel, managing

départements de l’entreprise par exemple)

documentaire, a lancé FastTrack

Director d’Euroscript. Pour cela, nous

ou pour les refontes de projets. »

CMS, une solution basée sur le

avons repéré C6 qui permet d’impliquer

software D2 de C6, complémentaire

l’utilisateur très tôt dans les projets ECM

C’est ce concept qui a été retenu

à EMC Documentum pour

et d’établir les spécificités rapidement. »

par le CTIE pour le projet Sidoc ou

l’adoption rapide des technologies

C6 propose deux solutions retenues

par une banque de la Place pour une

d’Enterprise Content Management.

par Euroscript : un outil de configuration

centaine d’utilisateurs. « Euroscript

web qui permet de définir facilement les

possède une longue expérience sur

Malgré une position de leader sur le

rôles et le cycle de paramétrisation de

Documentum, assure Thomas Detzel.

marché de l’ECM, Documentum peine

Documentum par du prototypage rapide

Cela nous permet d’avoir la méthode,

à réaliser des projets d’implémentation

et une interface client web basée IE et qui

la technique et les bonnes pratiques. »

simples et rapides et souffre de migrations

expose Documentum à la sauce web2.

Centre agréé de formation sur C6,

difficiles. Ce constat, assez répandu dans

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Euroscript démontre aussi une expérience

l’industrie, contrebalancé par une haute

Pour ce qui est de la configuration,

fonctionnelle importante. Aussi par sa

performance, la scalabilité et la puissance

elle se retrouve assez simplifiée par

couverture unique sur l’entièreté du

de la plate-forme, freine parfois les

l’établissement simple de Document Sets

cycle de vie du document, Euroscript

ardeurs des projets Documentum. Pour

qui donnent la logique de document sous

a reçu une évaluation positive du CTIE

apporter de la flexibilité et de la modularité

couvert de Documentum. La solution

en mai 2009 pour le projet Sidoc.

à l’ECM, des éditeurs spécialisés,

très adaptable permet une mise en place

comme le Français C6, proposent des

plus rapide et assure une adaptation et

« Sidoc est une proposition de GED

solutions complémentaires en matière de

une évolutivité élevée pour la solution

générique pour toutes les administrations du

déploiement ou d’interface web. C’est cette

EMC. « Cette méthode et cette solution

pays qui laisse le choix à chacune d’entre-

dernière qui a été choisie par Euroscript

rendent bien plus légère les installations

elles d’une certaine personnalisation. »

pour son concept FastTrack CMS.

Documentum, dit Thomas Detzel.

C’est la force de FastTrack : permettre

« Le développement en client lourd sur

Tant pour ceux qui n’en seraient pas

un socle de fonctionnalités qui est

Documentum est trop difficile à maintenir et

encore équipés, que pour les projets

adaptable aux besoins et qui apporte

permet peu d’exploiter la toute puissance

d’extension (sur certains nouveaux

des gains rapides pour les utilisateurs.

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actual IT Normalisation

ILNAS et la confiance numérique L’ILNAS est organisé comme réseau de compétences au service de la compétitivité et de la protection des consommateurs, des entreprises et de l’économie en général. En IT, l’ILNAS encourage la confiance numérique… L’Institut Luxembourgeois de la Normalisation, de l’Accréditation, de la Sécurité et qualité des produits et services est une administration créée en 2008 qui a pour but d’augmenter l’efficacité des services de l’État en ce qui concerne la qualité et les normes au sens large. L’ILNAS a plusieurs missions : elle surveille le marché des produits fabriqués et coordonne avec les autres administrations, elle accrédite les laboratoires d’essais, elle mesure de façon légale (métrologie), elle assure la promotion de la qualité, elle gère la normalisation à l’échelle nationale et elle apporte de la confiance aussi dans le terrain numérique.

L’ILNAS dispose donc d’un département spécifique pour la normalisation et la confiance numérique. Cela fait d’elle l’instance officielle luxembourgeoise de normalisation qui élabore, participe à la création et publie les normes. Elle facilite les échanges et entretient un réseau de compétences avec le secteur de l’éducation dont l’Université de Luxembourg.

Au JTC1 pour supporter l’économie Début 2009, l’ILNAS est entré au Joint Technical Committee 1 (ISO/IEC) comme membre permanent. Cette adhésion démontre l’implication plus formelle de l’ILNAS dans l’instance de référence en matière de normalisation IT. L’organisme luxembourgeois suit ainsi au mieux l’ensemble des thèmes traités au sein de ce comité, en procédant aux votes, mais aussi en participant à la réunion plénière annuelle. « Nous voulons poser la normalisation comme élément essentiel de support à l’économie, dit Jean-Philippe Humbert, Adjoint à la direction de l’ILNAS. Nous voulons être en lien

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étroit avec le programme gouvernemental et permettre aux parties prenantes de se positionner pour le futur », car « celui qui fait la norme fait le marché », rappelle JeanMarie Reiff, directeur de l’ILNAS. L’ILNAS permet aux entreprises (inscription gratuite) d’accéder aux ressources sur les normes, de les consulter ou de les acheter en ligne. Un premier e-shop est déjà en place. En IT, l’ILNAS participe au cadre de la délivrance du Master en Management de la sécurité de l’information dispensée à l’Université de Luxembourg et tente aujourd’hui la mise en place d’un GIE pour connecter toutes les ambitions utiles au développement de l’économie de demain. « Et au-dessus de la qualité et de la sécurité, il y a l’excellence recherchée en matière de confiance numérique. Nous voulons soutenir les citoyens, les entreprises, les administrations dans le développement numérique en mettant en place des indicateurs de confiance. Cela passera par l’agissement en connaissance de cause : c’est l’aspect normatif. » Trop souvent en IT, on parle de méfiance. L’ILNAS tente une autre approche, celle de la confiance.

Ainsi, l’ILNAS accrédite les prestataires qui proposent des certificats numériques ou des clés publiques sur le marché, tant du côté de la gestion que des produits, par l’établissement de critères communs. Ainsi, LuxTrust a été accréditée pour l’établissement de ces certificats et ses solutions d’oblitérations virtuelles (stemping). « Tout ce joue ici. L’économie a besoin que l’on transpose ces informations sur le marché national. Dans le JTC1, nous faisons partie des 35 pays permanents qui définissent les normes : près de 2.300 le sont déjà. Ce comité est organisé en sous-groupes pour lesquels nous cherchons des référents luxembourgeois. » Une première journée d’information sera organisée en 2010.


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actual IT Cloud Computing

Les nuages se forment sur Luxembourg Pour permettre une promotion des technologies de Cloud Computing, de SaaS ou de PaaS, une branche de l’initiative EuroCloud vient de se former dans le ciel luxembourgeois.

© Photography Raoul Somers

L’externalisation de services informatiques par les entreprises est perçue de plus en plus comme un facteur clé de maintien de la compétitivité de l’économie. Pour répondre à ces besoins, depuis quelques années, l’industrie IT propose des modèles différents qui incluent le Software as a Service, la Platform as a Service et le Cloud Computing. Pour permettre au Grand-Duché de faire partie du jeu, un groupe s’est rassemblé autour de l’initiative européenne EuroCloud pour fonder un chapitre local sous la forme d’une association.

Amal Choury, Présidente d’Eurocloud Luxembourg a.s.b.l.

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« Alors que la tendance à l’externalisation se généralise, l’industrie informatique développe des services et applications à la fois sophistiqués et flexibles qui se basent sur des concepts et architectures récents de cloud computing et de SaaS, explique EuroCloud Luxembourg. Conscients de l’enjeu pour l’économie luxembourgeoise en termes de compétitivité et de nouvelles pistes de diversification économique (…), plusieurs acteurs privés et institutionnels se sont rassemblés fin décembre 2009 pour créer une association dénommée EuroCloud Luxembourg ASBL. Parmi les membres fondateurs figurent la Fedil - Business Federation Luxembourg, l’Association des Banques et Banquiers à Luxembourg et les sociétés e-Kenz, Telindus et LuxConnect. »

avec le Luxembourg. Avec les industriels et les entreprises, le secteur financier et les IT services providers, le groupe grand-ducal représente déjà tous les majeurs intérêts du pays. Il est ouvert à tous les acteurs actifs localement dans le secteur.

Cloud pour le pays

A ce stade, un conseil d’administration a été composé autour des membres fondateurs et est présidé par Amal Choury, administrateur délégué de e-Kenz , épaulée de Marc Hemmerling, responsable Organisation, Technologie et Systèmes de paiement auprès de l’ABBL, de Marcel Origer, directeur financier de LuxConnect, vices-président et de Gérard Hoffmann, président du conseil d’administration de Telindus (membre), ainsi que de Romain Lanners, conseiller auprès de la Fedil - Business Federation Luxembourg, secrétaire.

Adhérant à l’organisation Eurocloud, ces intérêts luxembourgeois (déjà enthousiastes dans des premières réflexions à la table du groupe Fedil-ICT) démontrent la volonté du pays de s’engager dans la promotion de telles initiatives, de rassembler des synergies sur le sujet et de prendre part aux enjeux européens du Cloud Computing et du SaaS. En effet, lobby auprès des instances européennes et organe relais auprès de l’industrie IT, EuroCloud comptera aussi désormais

« Cette association se donne comme mission de rassembler les entreprises locales actives dans le domaine des technologies de virtualisation informatique en vue de constituer et d’exploiter une plate-forme d’échanges et de compétences en matière de cloud computing et de Software as a Service à Luxembourg, de promouvoir ces services, ces applications et technologies et de participer au développement de standards et référentiels techniques et légaux dans le domaine ».


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L’Apsi encourage l’innovation dans les TIC L’Association des Professionnels de la Société de l’Information planifie en 2010 des rencontres récurrentes sur le thème de l’innovation à Luxembourg, une nouvelle édition des « Flagship Awards » et des possibilités en matière de «Green IT».

Claude Lüscher, Président de l’Apsi

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New Innovation days

L’entreprise face à l’innovation

Créée en 2.000, l’Apsi est une association patronale qui défend les intérêts professionnels des prestataires et fournisseurs IT à Luxembourg. Son ambition est aussi de favoriser la création d’initiatives tant publiques que privées dans les domaines de l’information et des nouvelles technologies. « Notre mission est d’amplifier la voix des acteurs du secteur informatique, de promouvoir les intérêts des employeurs de ce secteur, d’informer les professionnels de la société de l’information sur leurs droits et leurs devoirs, mais aussi de sensibiliser les marchés luxembourgeois et de la Grande Région aux enjeux des TIC », explique Claude Lüscher, Président de l’Apsi.

Lancés en 2008, les Flagship Awards sont venus remplacer l’ancien “Internet Business Trophy” (IBT). Ils constituent le premier trophée patronal à Luxembourg et ont pour but de récompenser différents acteurs des TIC actifs au Grand-Duché et sont remis lors de la Cérémonie de Gala Golden-i, organisée par ITnation. « L’objectif qu’on poursuit est d’à la fois primer l’esprit, le dynamisme et le concept entrepreneurial dans les secteurs des TIC et de la société de l’information. Au-delà de la réalisation d’un projet technologique, les Flagship Awards vont identifier la volonté, l’innovation et l’excellence organisationnelle qui sont les bases pour le leadership, le développement et l’expansion du marché de l’informatique au Luxembourg et en dehors des frontières nationales », explique Daniel Eischen membre de l’Apsi. Chaque édition est organisée autour d’un thème particulier. En 2009, l’accent était mis sur le développement durable dans le secteur de l’IT. Le trophée avait été remporté par Microsoft Luxembourg. Cette année, la préférence a été accordée à l’innovation au sens large. « L’édition 2010 va davantage tenir compte des conditions de plus en plus difficiles des marchés. Le trophée récompensera les entreprises qui, malgré tout, choisissent de continuer à innover. L’entrepreneur reste pour nous un personnage clé de l’entreprise », ajoute Daniel Eischen. La participation à ce concours est gratuite et ouverte à toute compagnie dont l’activité s’appuie sur les technologies de l’information et de la communication. L’entreprise candidate devra justifier sa motivation et rendre un dossier avant le 15 avril. La remise de ces Awards aura lieu le 6 mai 2010 dans le cadre de la soirée Golden-i organisée par ITnation.

© Photography Raoul Somers

Tant pour les professionnels de l’IT que pour l’association et contrairement à certaines idées reçues, l’innovation est indispensable en période de crise. Pour défendre cette idée, l’organisation patronale va lancer ses “APSI ICT Innovation days“. « L’innovation devrait aujourd’hui être une des priorités du Luxembourg. Le Grand-Duché investit actuellement 1,7% de son PIB en R&D (chiffres de 2007), 1,4% dans le secteur privé et 0,3% dans le secteur public. On n’atteint pas encore l’objectif européen de 3% pour 2010, il reste encore des efforts à réaliser. Les TIC pourraient être les fondations d’une nouvelle économie », ajoute Jean Diederich, membre de l’Apsi. « On a eu envie d’organiser des séminaires ouverts à tout le monde pour aborder différentes questions essentielles dans un esprit de networking. L’objectif des “ICT Innovation days“ est d’aborder plusieurs aspects de l’innovation du secteur des TIC et d’échanger des best practices », poursuit Claude Lüscher. « Le but sera aussi de réunir tous les acteurs du secteur autour de l’innovation de l’informatique et de la communication électronique. Un sujet différent sera abordé chaque semestre », termine-t-il.

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Outsourcing actual IT

eBRC réduit les risques avec l’agilité métier Les risques d’aujourd’hui n’ont plus grand chose à voir avec ceux d’il y a dix ans. Et dans un monde de plus en plus incertain, comment se prémunir contre les risques du moment et ceux de demain ? eBRC a fait du chemin en une petite dizaine d’année. L’entreprise, filiale de l’Entreprise des Postes et Télécommunications (P&T), est devenue le fer de lance de l’opérateur historique en matière de services de couverture des risques opérationnels des entreprises. Un statut qui s’exporte aussi assez bien, puisque la société a emporté à plusieurs reprises des trophées lors des shows londoniens pour les prestataires de datacenter, d’abord comme meilleur opérateur de datacenter puis plus récemment pour sa qualité en fourniture de Managed Services et aussi en « Risk Mitigation ».

Concentrée désormais sur la résilience (cette capacité à se reconstruire après un choc), eBRC tente l’eAgilité au niveau métier. C’est la continuité au sens large. « À cause de la faible visibilité sur leurs business, les entreprises ont plus de difficultés à investir », explique Yves Reding, General Manager d’eBRC. « Elles souhaitent obtenir plus de flexibilité et éliminer les coûts fixes qui sont trop importants et qui leur infligent une rigidité malvenue. Avec nos services Business Agility, nous prenons en charge leurs risques pour les 25 à 30 prochaines années. »

Variabilité du risque

Yves Reding, General Manager d’eBRC

Transformant les coûts fixes en coûts variables, eBRC propose des solutions qui peuvent aussi intéresser des clients internationaux. Investie d’une mission qui vise l’acquisition de nouveaux clients étrangers qui souhaitent établir des opérations ou des business à Luxembourg, eBRC fait partie de cette vague d’entreprises qui veulent croire et croître outre Grand-Duché. « Notre challenge en 2010 sera de réussir cette percée à l’international, dit Yves Reding. Au-delà de nos frontières, c’est un océan qui est devant nous. Il nous faudra tout construire.

L’aspect positif, c’est que nous avons toute la créativité possible et l’autonomie utile pour nous inventer. L’aspect négatif, c’est qu’il nous faut y développer des contacts sur place et adapter nos propositions aux besoins spécifiques. » Faire de Luxembourg une des Tired-One Cities, ne sera pas un vain effort à produire. Pour grandir, ces prestataires de services à forte valeur ajoutée ont besoin de faire connaître toute l’attractivité du pays tout autour du globe. Pour cela, les prestataires comme eBRC comptent sur deux types de leviers. D’une part, ces prestataires peuvent prendre en charge toute la chaîne de l’information et la choyer de bout en bout. Cette proposition peut être valable dans des secteurs comme l’industrie des fonds ou du eCommerce… L’autre piste est de capter tout au début de la genèse d’un business l’ensemble des briques utiles à un développement serein. Du côté de l’infrastructure, eBRC dispose désormais de sites d’activité à la Cloche d’Or et à Windhof. Au printemps prochain, le site de Kayl sera inauguré, ouvrant ses portes à la croissance de demain.

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actual IT Infrastructure

L’intégrateur qui nage à contre-courant Dans un marché informatique globalement morose en 2009, certains ont tiré leur épingle du jeu mieux que d’autres, voire, se sont clairement inscrits à contre-courant de la tendance générale en affichant une belle croissance. C'est le cas de Tech-IT. Née il y a trois ans, adossée depuis ses débuts à un grand groupe luxembourgeois, Tech-IT, le spécialiste de la mise en place d’infrastructures estampillées IBM, finit 2009 en ayant doublé son chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. Un hasard ? « Non, répond Freddy Kaddour, Administrateur-Délégué de Tech-IT, c’est avant tout la confirmation de la pertinence d’une vision et d’un positionnement ».

Une maturité technique affirmée Car Tech-IT a ses spécificités. Avant tout, l'entreprise compte sur une équipe technique très expérimentée. « La moyenne d'âge de nos collaborateurs est de presque 40 ans, poursuit Jacques Mielcarek, administrateur. Ce qui fait plus de quinze ans d'expérience dans leurs domaines respectifs ». Ensuite, en développant un partenariat fort avec IBM. « Lorsqu'il s'agit de fournir du matériel, nous ne proposons que de l'équipement estampillé IBM », confirme Freddy Kaddour. Pour l'intégrateur, ce choix est une évidence lorsqu'il s'agit de proposer des plates-formes de stockage et AIX, ses pôles-phares, et même confirmé en ce qui concerne les xSeries, les serveurs à base Intel d'IBM. Un choix hardi? « Pas exactement, sourit Denis Stoz, Managing Director de Tech-IT. D'abord parce que les xSeries sont d'excellentes machines qui n'ont rien à envier à leurs concurrents, que ce soit en fonctionnalités, puissance ou prix. Les clients viennent avant tout vers nous pour nos compétences. Et dans les environnements Open, il nous arrive de prester nos services d'architecture et d'intégration sur des plates-formes qui ne sont pas IBM. Dans ce

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cas, le client  s'est procuré son infrastructure via d'autres canaux ». « Aujourd'hui, les clients sont en demande de solutions adaptées et de réactivité, ce qui constitue clairement les points forts de notre offre », affirme Jacques Mielcarek. La dimension humaine, est probablement l'autre ingrédient de la réussite. « Nous avons l'avantage de la taille, précise Freddy Kaddour. Nous sommes une organisation de taille modeste où chacun a sa place. Et nous sommes attentifs à ce que les collaborateurs qui nous rejoignent partagent nos valeurs, à savoir enthousiasme et amour du travail ».

Un democenter ouvert aux clients Le focus technologique se retrouve également à tous les niveaux. « Nous avons mis en place un democenter, accessible à tout instant, qui reprend l'ensemble des offres que nous proposons et où nous pouvons démontrer la pertinence de nos solutions ». C'est ainsi, qu'outre les plates-formes IBM, la demoroom est aussi constituée de solutions de stockage pluri-constructeurs. « Indispensable pour démonter la pertinence d'une solution de virtualisation de stoc-

kage », déclare Denis Stoz. SVC, la solution de virtualisation d'IBM est ainsi présentée, tout comme les environnements Windows, Citrix, VMware, VDI et, bien sûr, AIX. « Et si le client a encore un doute, il peut venir valider sa problématique personnelle sur notre matériel ». Une plus-value réelle pour le client.

Déjà dans la cour des grands… Si, au démarrage, ils se sont concentrés sur de plus petites organisations, 2009 a vu Tech-IT prendre pied dans les grands comptes où l'approche et les compétences sont unanimement appréciées. « Bien sûr, nous ne visons pas une croissance similaire pour 2010, conclut Denis Stoz. Mais nous tablons sur une croissance significativement au-dessus du marché. » Avec toujours le même credo : une haute technicité et la possibilité de prendre un problème d'infrastructure dans sa globalité. Dans cette perspective, la transformation de Tech-IT en Tech-IT PSF S.A. fin 2009 apporte une dimension supplémentaire.


© Photography Raoul Somers

Denis Stoz, Managing Director de Tech-IT

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Accenture, le coeur à Luxembourg Pascal Denis vient de prendre ses nouvelles fonctions de Directeur d’Accenture Luxembourg début janvier. Membre du Management Team luxembourgeois, il succède à Jean Faltz, fondateur des activités d’Accenture à Luxembourg. L’entreprise y entend bien y développer son expertise sur les Core Banking Systems.

Marc Van der vleugel, Senior Executive chez Accenture Luxembourg

La compagnie et son nouveau directeur veulent profiter en 2010 du vingtième anniversaire de sa présence locale pour s’exposer plus sur le marché. « Avant, on laissait souvent à nos clients le soin de communiquer eux mêmes. On a toujours eu une tendance à la discrétion. On a maintenant envie de communiquer d’avantage et plus directement », explique Pascal Denis. Accenture Luxembourg poursuit ainsi différents objectifs pour les mois à venir. « On veut avant tout accompagner nos clients dans leurs transformations et adaptations au nouveau paysage financier. On aimerait aussi contribuer à renforcer la position du Luxembourg comme centre d’expertise dans la gestion de fortune et le Core Banking Replacement », ajoute-t-il. Accenture a également l’intention de renforcer son écosystème d’alliances, que se soit avec Microsoft, Sap, Oracle, Cisco ou Avaloq.

Le groupe Accenture représente aujourd’hui 176.000 employés répartis dans plus de 120 pays. Ses activités se concentrent autour de trois secteurs-clés : la consultance, les services technologiques et l’outsourcing. « On a l’avantage de combiner trois métiers en une seule entreprise, c’est assez unique. Notre mission est avant tout d’améliorer la performance de nos clients. On les accompagne à travers tout le cycle de vie d’un projet et ne nous limitons pas à la recommandation », ajoute le nouveau Directeur. Un directeur ravi de se retrouver membre de l’Accenture BeLux Committee. « Cette participation est importante pour nous, elle nous permet de nous ancrer dans un contexte plus international », revient Pascal Denis, un fidèle d’Accenture depuis 1993 et Senior Executif depuis 2004. Accenture Luxembourg a été créée en 1989 et a obtenu le statut de PSF en 2008. Elle dispose aujourd’hui d’une équipe de 120 travailleurs. « On a l’avantage de fonctionner de manière très interconnectée au sein du réseau Accenture. On collabore beaucoup avec la Belgique, la France, la Suisse et l’Allemagne. On va chercher l’expertise où elle se trouve », précise Pascal Denis. Cela permet aussi à l’entreprise d’allier un enracinement local et une dimension internationale forte. Depuis quelque temps, Accenture Luxembourg a entamé un processus de diversification de ses activités et compte développer d’avantage son volet de prestations pour le secteur industriel. Elle est également active dans de nouveaux secteurs comme la santé, les services publics ou les télécoms.

© Photography Raoul Somers

© Photography Raoul Somers

High performance delivered

Pascal Denis, Directeur d’Accenture Luxembourg


Oracle veut pousser les applications à Luxembourg

© Photography Raoul Somers

Le portefeuille des solutions applicatives d’Oracle a connu un boost important en 2005-2006, notamment avec les acquisitions retentissantes de PeopleSoft et de Siebel. Aujourd’hui, Oracle veut propulser bien plus en avant ses solutions en terres grand-ducales et crée une communauté d’utilisateurs des Biz App à Luxembourg.

Patrick Thill, Country Sales Manager d’Oracle Luxembourg

Ainsi, sur une base de Siebel (CRM), Oracle propose une solution en Case Management taillée pour les besoins du secteur public où l’on souhaite traiter les besoins des citoyens par dossier 360°. Ailleurs, avec une fondation sur le socle PeopleSoft (HR), Oracle a préconfiguré PeopleSoft Campus, une solution de gestion des inscriptions des étudiants pour les universités et les écoles. Dans la finance, Oracle a fait de Haley (Policy Management) un framework capable de gérer la conformité grâce à une Policy Automation avancée. « Toutes ces applications sont développées avec les technologies d’Oracle qui garantissent une ouverture et une intégration aisée », dit Franky Geldhof. En effet, toutes les technologies d’Oracle sont Open et, dans la plupart des cas, intégrables entre-elles facilement grâce à des packs de connexion disponibles. Si les spécifiques i-Flex (Core Banking), Lodestar (Utilities), JDEdwards

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Depuis le renforcement de la Business Suite applicative d’Oracle en 2005 par l’acquisition de PeopleSoft (10,3 B$), quelque cinquante sociétés sont tombées dans le giron de l’ogre Oracle dont les très suivies Hyperion (BI) pour 3,3 B$, Oblix (Identity management), etc. Et ce dans tous les domaines et tous les métiers. « Nous ne cherchons pas à être positionnés comme un vendeur d’ERP mais comme un fournisseur de solutions applicatives qui permettent aux entreprises de couvrir tous les points fondamentaux des sociétés », revendique Franky Geldhof, Applications Director Belux d’Oracle. Ainsi, c’est la verticalisation par industrie qui tire profit du triangle d’or technologie-middleware-logique métier.

(Manufacturing) ou autres Demantra (Sales and Operations Planning) sont des phares dans leurs domaines respectifs, c’est aussi la combinaison avec les solutions horizontales telles les analytiques et prédictives d’Hyperion ou les CRM de Siebel qui font la force croisée de l’ensemble.

Apps à l’interlocuteur local Sans pour autant vouloir trop imposer une vision monolithique, Oracle tente aussi l’approche par l’ouverture. « Pour les clients luxembourgeois de ces solutions, la bonne nouvelle, c’est qu’ils ont désormais un interlocuteur local », dit Patrick Thill, Country Sales Manager d’Oracle Luxembourg. Autre facteur de différenciation pour Oracle, c’est cette couverture mondiale qui garantit aux entreprises que la solution choisie est supportée dans toutes les filiales, branches ou succursales… Pour l’éditeur, ces solutions

sont aussi un point de départ sur lequel des partenaires locaux ou plus spécifiques à une industrie ou un process peuvent compléter. Oracle s’attache aussi à faire exceller les PME en offrant le Business Accelerator, une méthodologie d’implémentation rapide et abordable. Le géant vise particulièrement les PME qui ont des besoins spécifiques pour optimiser leur cash, piloter leurs coûts, optimiser leurs relations avec l’extérieur, mesurer la performance et les risques et gérer leur workforce… Sans compter l’On-Demand qui est un canal de vente puissant en devenir et qui s’ouvre aussi aux partenaires… Oracle n’en oublie pas pour autant de se renforcer dans la technologie avec l’acquisition de BEA (8,5 B$) en 2008 et de Sun en 2010.


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Une BI disruptive qui fait l’unanimité Il est assez rare d’accueillir avec autant d’enthousiasme une technologie en rupture avec les standards sur le marché local luxembourgeois. Pour l’éditeur QlikTech et l’intégrateur Agilos Solutions, une BI flexible est plus rentable… Preuve faite ! La Business Intelligence a franchi un pas important dans le système d’information des entreprises, a démontré Agilos Solutions, expert de la solution innovante de BI QlikTech par la voix de Luc Jamar, Partner et Business Development Manager. Depuis l’époque des premiers outils en 2.000 répondant à des besoins tactiques, les technologies ont bien changé. « 2003 était l’avènement des plates-formes BI, qui permettaient une application focusée avec toute la gamme des fonctionnalités (des données et leur stockage aux rapports), a expliqué Yves Colinet, Managing Director de Velixis, un partenaire d’Agilos Solutions et de QlikView lors d’un petitdéjeuner d’ITnation. 2006 avait initié la tendance à la BI stratégique et 2010 sera l’apogée des solutions pervasives (où les objets communicants se reconnaissent et se localisent automatiquement entre eux). »

Alors qu’il ne reste que quatre grands éditeurs de stack BI, il y a, pour les entreprises, un besoin d’une technologie hybride, flexible et qui n’attend pas des données consolidées pour fournir une information segmentée. C’est la promesse de QlikView, une solution amalgamante de BI qui travaille sur le fil de l’information selon le principe d’ « In Memory » BI, a expliqué Gilles Hocepied, Sales manager Belux de QlikTech, l’éditeur de QlikView. Cette solution est impressionnante pour ses qualités d’interconnexion sur les données de base et pour son attitude associative innée. En cliquant sur une donnée, on se faufile dans le chemin de l’information sans requête. Promettant un « Time to Value » unique avec des résultats probants sous un mois (dans 44% des cas) ou au plus tard sous trois mois (77% des cas), QlikView, solution indépendante, vise un payback à 200 jours ! « Nous sommes entrés dans une ère de consommation de la BI avec des utilisateurs demandeurs d’un rapid time to value ».

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Neuflize OBC (ABN Amro) sous contrôle avec QlikView La Banque Neuflize OBC (F), filiale banque privée du groupe ABN Amro, a été séduite par QlikView et fait partie des early adopters de la solution. « Nous cherchions un excellent outil de reporting pour vérifier la fiabilité des données financières et qui permet d’assurer que les données exposées ne sont pas transformées, a expliqué Jean-Luc Masselin, Directeur du Contrôle Interne de Neuflize OBC. Nous voulions lutter contre l’utilisation de lambeaux d’information et tentions d’aller sur les données de base elles-mêmes. » Or, pour le business, le contrôle interne d’une institution financière est certes important mais pas essentiel au même titre que la performance commerciale, la performance des produits ou la conformité réglementaire. Pour les auditeurs mandatés, ce contrôle interne est lui jugé critique. L’outil recherché


business intelligence petit-déjeuner

Jean-Luc Masselin, Directeur du Contrôle Interne de Neuflize OBC

devait être suffisamment souple et abordable, sécurisé et puissant, simple à utiliser et intégrable en douceur à un SI pas toujours très homogène. « Avec QlikView, nous nous sommes dotés d’une solution simple et indolore, qui nous a apporté des résultats immédiats, même si pour proposer un résultat plus léché, il faut toujours plus de temps. » Mais aujourd’hui, c’est toute une perspective qui est proposée aux différents métiers et business holders de la banque. Avec une exploitation des résultats directs et une visibilité améliorée, le contrôle interne de la banque peut tracer en quelques clics les points de sensibilité à améliorer, l’historique des actions entreprises, la planification attendue, etc. Jean-Luc Masselin a ainsi proposé à l’audience d’ITnation une démonstration de la pratique en vigueur à Paris qui a séduit un panel d’experts ayant  unanimement reconnu les qualités de ce qui est un véritable cockpit de la politique d’entreprise. Un must.

Gilles Hocepied, Sales manager Belux de QlikTech

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conférence Business Intelligence

La BI, un ensemble de techniques révolutionnaires ? Les outils conceptualisés par les défenseurs de la BI ont bien évolué depuis leurs débuts. Les derniers développements en la matière ont notamment induit une plus grande souplesse des projets, une meilleur flexibilité et une rapidité de réalisation accrue. Lors de la conférence BI d’ITnation, Lombard Assurances, Arηs Developments et IBM ont eu l'occasion de détailler leur vision de la BI et du BPM ainsi que de leur rôle grandissant dans le contexte économique actuel.

Lombard, un défi au niveau IT Samuel Morin, is2C & Ellipsys Manager de Arηs Developments

Vincent Raucroix, Software Sales Representative chez IBM

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Lombard International, compagnie d’assurances créée en 91, s’est principalement construite autour du concept de « privatebankassurance » qui consiste à lier des services sophistiqués issus de la banque privée au domaine de l’assurance-vie. « On crée des solutions sur mesure et on offre un service personnalisé à nos clients, c’est ce qui fait notre force », précise Nicolas Lesage, Directeur IT chez Lombard Assurances. Dès ses débuts, Lombard Assurances International a décidé de mettre en place une architecture ouverte où elle joue plutôt le rôle de fabricant du contrat d’assurance-vie et où le client a le choix de continuer à travailler avec son banquier ou avec son IFA (Independent Financial Advisor). Au niveau IT, l’infrastructure s’est élaborée petit à petit pour accompagner le développement de l’entreprise. « Lombard est une société qui a grandi très rapidement, son IT a suivi cette croissance; ce qui a pu poser certaines difficultés. Quand je suis arrivé, il y a environ 18 mois, il y avait près de 450 serveurs en fonction! Les choix technologiques de départ ont été effectués avec la volonté d’accompagner le développement du business, on y retrouvait donc un peu de tout.

On a notamment dû faire cohabiter des applications très diverses comme GAIN, GP3 ou encore SWIFT. Nous sommes actuellement dans une phase de rationalisation de tout cet environnement », explique le directeur IT. Depuis quelques années, la compagnie a également repensé toute son infrastructure. « Malgré notre rachat en 2004, on reste complètement indépendant au niveau IT. On a tout changé. On a entre autres installé en 2009 nos opérations dans deux nouveaux datacenters reliés par des fibres optiques; on a augmenté nos capacités de stockage et on a rationalisé nos serveurs. On est donc passé de 450 serveurs en 2008 (quasiment un par employé) à 80 serveurs en 2009 », ajoute encore Nicolas Lesage. L’année 2009 aura donc été plus que chargée pour l’équipe IT de Lombard. La compagnie d’assurances a aussi pris la décision de migrer la moitié de ses utilisateurs sur Windows 7. Elle a été une des premières du Luxembourg à utiliser le nouveau système d'exploitation signé Microsoft. « On compte poursuivre sur cette lancée en 2010, on veut aussi combler notre retard en matière de requests, réorganiser notre intranet et notre site internet, développer une « Fund Roadmap ». On ne manque pas de projets ! » termine le Directeur IT.


business intelligence conférence

d'amélioration. On est passé d'un système où on regardait d'abord les produits pour ensuite trouver des clients potentiels à un système où ce sont les clients qui passent au premier plan. Les produits sont davantage conçus par rapport à leurs besoins ». Différents challenges doivent à présent être relevés par les entreprises : le volume d'information à gérer explose, les contraintes de temps et de budget augmentent constamment, etc.

Nicolas Lesage, Directeur IT chez Lombard Assurances

Une plus grande transparence Samuel Morin, is2C & Ellipsys Manager de Arηs Developments a constaté l'importance aujourd'hui pour une entreprise de savoir extraire rapidement de la valeur des informations disponibles. Arηs a ainsi créé le portail Ellipsys qui permet un accès quasi instantané aux données. « On peut voir Ellipsys comme un framework, on propose un chemin à l'utilisateur. On lui donne une vision consolidée de son entreprise, qu'il va adapter progressivement à ses besoins. L'approche se veut intuitive, l'utilisateur devient de plus en plus actif », explique-t-il.

techniques utilisées par les entreprises partenaires et les assistent pour leur permettre de passer d'un projet à l'autre plus facilement. Le but est également d'améliorer la transparence des systèmes. « On va aussi absorber les pics et les creux au niveau du volume des données pour gagner en flexibilité », précise encore Samuel Morin.

Plus de souplesse pour IBM Vincent Raucroix, Software Sales Representative chez IBM, est revenu sur l'actualité de ces derniers mois. « Le marché financier est en train d' évoluer et de retenir des opportunités

Au niveau de l'organisation interne, ces dernières années auront également permis certaines évolutions. Jusqu'ici, l'amélioration de la connaissance d’une entreprise sur ses clients passait souvent par le lancement de projets ambitieux de business intelligence qui s'avéraient généralement longs et coûteux. Cette approche n'est plus envisageable aujourd'hui. Les projets IT doivent maintenant produire des résultats tangibles et utilisables en quelques mois, voire en quelques semaines. « En ayant recours à des solutions pré-configurées, des modèles de données prédéfinis par l’industrie et des templates adaptés à ses objectifs particuliers, un CIO peut à présent délivrer un projet en un temps réduit », explique Vincent Raucroix. « Mieux connaître ses clients est devenu essentiel et un élément différenciateur. Chez IBM, notre volonté est de permettre aux entreprises à réussir à passer plus de temps avec les clients et moins de temps à trier et sélectionner l'information », conclut-il.

Des outils comme le « balanced scorecard » ou le « dashboard » permettraient de réduire le désordre et la perte d'efficacité. « Il reste pourtant deux dangers à éviter : la plupart des employés ont surtout l'habitude de travailler avec les sources opérationnelles et sont moins familiers des outils de reporting. Mal exprimé, le reporting peut être mal perçu par les travailleurs. Un deuxième danger concerne l'augmentation des données. En effet, le système va gonfler au fur et à mesure qu'on crée de nouveaux indicateurs et sera donc plus difficile à manipuler », ajoute Samuel Morin. Pour répondre à ces problématiques, Arηs a développé un pôle d'expertise composé par des consultants qui se forment aux différentes

Jourdan Serderidis, Directeur Arηs Developments

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actual IT Développement

AIGLU fait le tour de l’agilité Lors du premier Agile Tour luxembourgeois pour la jeune et dynamique association Agile Interest Group Luxembourg (AIGLU), le partage de bonnes pratiques dans la méthodologie de conception IT a démontré l’enthousiasme qui entoure l’initiative. « Notre motivation, c’est la puissance de la méthode, dit Pierre Neis, président de l’association. Nous constatons que la méthode fédère aujourd’hui une série d’objectifs pour les entreprises tout en gardant une approche simple et efficace. » C’est en effet cette grande adaptabilité qui prime dans cette vision.  « Les méthodes agiles, beaucoup de gens les pratiquent sans le savoir et quelquesuns s’y essaient pleinement, dit Pierre Neis. Car l’agilité est loin de n’être qu’une facétie de consultants, mais bien une qualité que des gens de métier cherchent à exploiter au mieux. »

Par rapport à des cadres d’organisation, de certification, de mesure de la performance ou de gestion de projets classiques, les méthodes agiles ne souffrent d’aucune compétition. En effet, elles sont complémentaires et reposent sur de nombreux points communs par rapport à CMMI, PMI ou Six Sigma, chacun dans leur sphère d’influence. « Ce qui marque le plus, c’est aussi l’influence de la méthodologie sur la collaboration des équipes, dit Guy Fabien, Consultant agile. L’interaction entre les personnes impliquées s’en trouve grandie et s’attache à un seul but : atteindre la satisfaction du client en offrant la valeur ajoutée du produit réalisé ».

Valorisation des équipes Car les objectifs de la mise en place de l’agilité sont clairs : faire simple et conserver les forces en place, éliminer les déchets et laisser de côté l’inutile tout en capitalisant sur les ressources humaines et les forces engagées. Que ce soit avec Scrum ou Extreme Programming (XP), il en ressort une valorisation du travail par une compréhension hautement collaborative des enjeux et des participations de chacun.

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« Ces méthodes fonctionnent bien en période de crise et d’incertitude, dit Pierre Neis. Qui peut encore prévoir des projets deux ans à l’avance ? Avec cette approche, les entreprises peuvent poser les milestones qui vont véritablement donner de la valeur concrète et rapide à leurs investissements. “Just enough“ et “Just in time“ dans la même intention. » Une méthode qui se contente d’un grand tableau blanc et de post-it, de blogs ou de wikis, parfois de Jira ou de Grasshopper. Lors de l’Agile Tour, une quarantaine de participants ont partagé leurs expériences et intérêts en l’approche. Cette mise en parallèle et ces retours sur expériences ont été appréciés par tous. Champ, Dennemeyer, Generali (F) ont ainsi témoigné en toute agilité.


Frédéric Girard, secrétaire général de l’association

Jean Goetzinger, Working Group Leader

© Photography Raoul Somers

David Hagen, Directeur du Clussil

Clussil : la sécurité pour restaurer la confiance

Pour 2010, le Club de la Sécurité des Systèmes d’Information Luxembourgeois (Clussil) mise sur les moyens à mettre en oeuvre pour restaurer la confiance en période de crise et lance des nouvelles initiatives d’ouverture.  « On peut dire que les mots clés pour 2010 seront confiance et reconnaissance. Confiance, car nos travaux produisent des éléments nécessaires à sa construction. Reconnaissance, car nous souhaitons souligner les efforts réalisés et les résultats obtenus par chacun des membres de nos groupes de travail », précise David Hagen, Président du Clussil.

Indépendance et interdisciplinarité La vocation du Clussil est avant tout de réunir les professionnels exerçant une responsabilité dans la fiabilité de l’information au sein de leur organisme à Luxembourg et de façon plus générale toute personne intéressée par le domaine de la sécurité de l’information. L’asbl offre un espace de discussion neutre et interdisciplinaire à plus de 250 membres. L’indépendance reste un des mots d’ordre de l’association. « Nous fonctionnons grâce aux cotisations de nos membres et notre mode d’adhésion est centré sur la personne et ses motivations. Cette attention constante nous permet de rendre un vrai service aux professionnels en contact direct avec les problématiques de sécurité dans les entreprises.

En effet, le Clussil permet d’échanger et de construire dans un cadre de travail ouvert, privilégié et protégé », explique Frédéric Girard, secrétaire général de l’association.

Plus de visibilité en 2010

À l’agenda pour cette nouvelle année : une nouvelle association professionnelle plus spécifique aux professionnels exerçant une responsabilité dans la sécurité de l’information (RSSI), une volonté d’ouverture multisectorielle et multilingue, un partenariat privilégié avec l’Université de Luxembourg et le CRP Henri Tudor pour créer un nouveau programme pour la 4ème promotion du Master en sécurité de l’information, un système de crédits-temps (attestations) pour valoriser la participation des

membres et la validation des certificats professionnels… Les projets ne manquent pas! Le Clussil va en tout cas poursuivre sur sa lancée et continuer à œuvrer pour améliorer la reconnaissance de la sécurité de l’information et des métiers associés. L’asbl a également la volonté de s’ouvrir en organisant plus de groupes de travail et de rencontres en anglais. Elle compte aussi poursuivre et développer des collaborations avec les autres ClussiX au niveau européen et créer de nouvelles synergies. « La situation spécifique du Luxembourg, la présence de presque toutes les nationalités et surtout d’un savoir-faire énorme nous ont encouragés à ouvrir le Clussil à d’autres communautés, nous y avons répondu. 2009 a été une année d’évolution positive à ce niveau là », conclut Jean Goetzinger, Working Group Leader pour le Clussil.

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petit-déjeuner saas

Comment un modèle d’offre de Software as a Service peutil faciliter l’organisation d’une banque ou d’une institution? En quoi un banquier qui souscrit à une offre SaaS voit son travail quotidien simplifié? Quels sont les avantages concrets de ce type d’offre? C’est à ces questions que l’équipe de Callataÿ & Wouters va tenter de répondre dans le cadre d’un petit déjeuner ITnation.

© Photography Raoul Somers

La vie d’un banquier en mode SaaS

Callataÿ & Wouters, professionnel du Secteur Financier et société de service informatique, est présente au GrandDuché depuis 1991. Son savoir-faire reconnu dans le domaine de la finance est utilisé par des grands noms comme BNP-Paribas, ING ou encore Rabobank. Elle a été la première entreprise à développer et proposer une offre de SaaS à Luxembourg en partenariat avec Clearstream Services.

Frédéric Stiernon, Country Manager chez Callataÿ & Wouters

« Le Software as a Service présente aujourd’hui de nombreux avantages incontournables, explique Frédéric Stiernon, Country Manager. Il permet avant tout aux banquiers de pouvoir se concentrer sur leur métier de base et de ne plus perdre de temps sur ce qui ne leur apporte aucune valeur ajoutée comme tout ce qui relève de l’infrastructure, de l’exploitation et de la coordinations des fournisseurs et partenaires. L’employé doit seulement se connecter à la solution pour réaliser ses activités, nous et nos partenaires prenons le reste en charge.»

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Gain de temps, de productivité et d’énergie Depuis 2006, Callataÿ & Wouters s’est associée à d’autres acteurs clé du monde financier luxembourgeois pour compléter son offre : Clearstream Services et FRS. En 2009, le trio a été rejoint par Odyssey. « Ces 4 interlocuteurs ont mis leurs forces en commun pour faciliter la vie du client », ajoute Frédéric Stiernon. « La solution collaborative que nous proposons fonctionne sur base de logiciels interconnectés.


saas petit-déjeuner

© Photography Raoul Somers

Petit-déjeuner d’ITnation

Patrick Blaise, Director et Support Services Manager chez Callataÿ & Wouters

Elle est accessible en un seul clic et le tout est proposé via un seul contrat. L’ensemble de la solution est gérée par nous et le volume de travail administratif est réduit considérablement pour le banquier qui fait face à un seul interlocuteur. En cas de problème il sait à qui s’adresser. Ce système répond à la tendance actuelle des entreprises de vouloir se concentrer sur leur métier de base », précise Patrick Blaise, Support Services Manager.

Jeudi 4 mars 2010 Thème : Les avantage s offerts par le SaaS dans le secteur banc aire Quand ? le 4 mars 20 10 à partir de 8h30 Où ? Espace entrepri ses Namur 2, rue de Bitbourg L- 1273, Luxembourg -Hamm Quoi ? - Le principe du SaaS et son organ isation de base dans la banque et chez Callataÿ & Wouters - La situation classiqu e de financières à Luxembo s institutions urg - Les avantages offert s par le modèle du SaaS et les paramètr es la performance spécifiq de contrôle de ues - Les solutions propo sée &Wouters et leurs pa s par Callataÿ rtenaires - Les évolutions du mo dèle Qui ? Frédéric St iernon, Country Manager Patrick Blaise, Director et Support Se rvices Manager

clients du groupe. L’entreprise s’engage également à résoudre les problèmes rencontrés dans des délais définis à l’avance, ce qui offre des garanties supplémentaires aux clients. Elle bénéficie en outre d’une expérience de trois ans en SaaS. « Le but que nous poursuivons avec ce type d’offre est de prendre en charge une partie de la complexité que rencontrent les banques et ainsi de faciliter leur travail de tous les jours », conclut Patrick Blaise.

En effet, Callataÿ & Wouters centralise tous les services de support pour l’ensemble des

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actual IT Document Management

Ricoh remonte le chemin IT du document Après 30 années de fidélité à la maison Ricoh, Patrick Lefèvre passe le relais à Patrick Kemper, nouveau Country Director de la PSF luxembourgeoise, afin d’aller plus dans l’IT. Revendiquant 30 % des parts de marché à Luxembourg sur le segment du copieur multifonctionnel, Ricoh tente une approche vers l’IT au sortir de la crise. Pour le constructeur, l’heure est à la remontée de la valeur dans la chaîne de la reproduction documentaire. « Nous allons aller de plus en plus dans l’apport de valeur ajoutée pour nos clients en prenant à notre charge la gestion totale du flux documentaire, explique Eric Gryson, CEO Belux de Ricoh. Ce qui nous oblige à aller de plus en plus loin dans le monde de l’IT. »

Ricoh, en parallèle avec l’avènement d’une aire du multifonctionnel, a emboîté le chemin de l’information, de la production à la gestion documentaire, de l’infrastructure à l’équipement. Et la crise n’a fait qu’accélérer cette tendance et recherche de solutions globales. « Concentrez-vous sur votre business et laissez l’administration de vos process documentaires de côté », dit Eric Gryson. Car ici aussi l’outsourcing est en pleine phase ascendante. « Pour l’entreprise, la production documentaire peut s’élever entre 3 et 5% de son CA. Et il n’y a que très peu de leviers pour permettre une rationalisation suffisante. Par un bon inventaire des process documentaires, nous arrivons à mettre à jour les coûts cachés et pouvons rapidement faire diminuer les coûts de la gestion documentaire de 15 à 50% », promet Eric Gryson. Il faut dire que jusqu’à 30% des outils de production documentaire présents dans l’entreprise sont inconnus des services IT ou achats.

Patrick Kemper, Country Director de Ricoh Luxembourg PSF

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« Nous voulons proposer à nos clients d’être leur SPOC, leur Single Point Of Contact, ajoute Patrick Kemper. Nous pouvons prendre en charge toute la gestion de leurs flux et leur offrir les services utiles jusque dans le management au niveau même du document. » Tenant compte de l’immensité

des parcs et des caractères multifournisseurs des paysages d’entreprises, Ricoh met le doigt sur la valeur du processus et pointe les faiblesses de l’infrastructure qui les entourent. Pour embrasser ces nouveaux challenges, Ricoh s’est aussi récemment entourée de partenaires indirects. Quant à la couleur, son apogée n’est pas encore arrivée, mais sa progession est sans cesse. « La question n’est plus au niveau du coût de la couleur, mais à l’efficacité de la couleur. Aujourd’hui, il est plus utile de contrôler aisément qui et quoi imprime en couleurs, car au sortir de la crise, ce seront ceux qui pourront partager avec leurs clients une image forte qui feront sensation les premiers. »


L’excellence n’a pas de limites

et Ière e nt Arr A n Ag S de c g 010 nIté 2 e né ortu n A PP ne Ste rIA vouS SouhAIte ure deS o F vouS oF System Administrator ( M/F )

Project Manager ( M/F )

Incident Manager ( M/F )

ref : SYA

ref : PRM

ref : IMA

Mission : Vous serez en charge de l’administration de serveurs Windows et de leurs évolutions techniques et fonctionnelles. Maîtrise de VMWare, Exchange et AD 2008 demandée. La connaissance de Citrix serait un plus.

Mission : Vous serez en charge de la gestion globale de plusieurs projets, incluant le planning, le delivery et la relation client. Expérience demandée.

Mission : Vous serez responsable des opérations sur le call center. A ce titre, vous encadrerez les équipes opérationnelles. Vous serez en charge du suivi des incidents, de l’optimisation des procédures, des notifications vers le client, de contrôler le suivi qualitatif et quantitatif des interventions. (Langue allemande exigée).

Merci de nous faire parvenir votre CV accompagné d’une lettre de motivation à l’adresse mail suivante : direction@steria-psf.lu Avec un chiffre d’affaires d’1,8 milliard d’euros et plus de 19.000 collaborateurs, STERIA appartient au top 10 des entreprises européennes de services informatiques. L’offre de STERIA s’étend du conseil à l’implémentation et à la gestion des opérations. La filiale luxembourgeoise est agréée « PSF 29.3 » sous le contrôle de la C.S.S.F. et certifiée ISO 9001 : 2000. Consultez les autres annonces en ligne sur notre site : www.steria-psf.lu Steria PSF Luxembourg SA - 145, rue du Kiem - L-8030 STRASSEN Tél : 45 50 021 - Fax : 45 35 12 - direction@steria-psf.lu - www.steria-psf.lu Confidentialité et discrétion assurées.


L’analyse des besoins et la mise en place d’une solution adéquate sont les fondements pour aborder tous projets IT. Qu’il soit interne ou pour

Comment aimez-vous aborder l’IT?

Un outil qui doit répondre efficacement aux besoins des utilisateurs, et ce, en toute simplicité, afin de leur permettre de satisfaire aux exigences de leurs entreprises. Même si la simplicité est toute relative en fonction des technologies, il n’en demeure pas moins que l’IT doit générer des gains de productivité. En effet, l’IT est plus que jamais l’outil indissociable à l’entreprise quant à sa gestion de l’information. Quel que soit le contexte économique, le partage de l’information et sa transmission se font via les nouvelles technologies. Il est donc vital que les entreprises soient conscientes de ce fait, et qu’elles en mesurent les impacts.

Pour vous l’IT c’est...

D’une façon générale tous nos clients et prospects. Nous fournissons des services, même si dans certains cas cela se limite à la vente d’une « boîte  ». Nous ne devons jamais oublier que derrière nos produits et services il y a des sociétés avec des femmes et des hommes qui comptent sur nous.

Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé?

un tiers, la capacité à déterminer le meilleur compromis technologique/ financier/évolutivité pour un projet est toujours un défi à relever. Nous possédons tous une multitude de solutions pour répondre à des problématiques complexes. Notre rôle consiste à choisir la ou les solutions, les mieux adaptées aux métiers de nos clients en respectant le cahier des charges. Même si cette méthode va à l’encontre d’une logique basée sur le chiffre d’affaires, je préfère miser sur la satisfaction client et sa fidélité.

Pertinence et innovation

Prénom : Frédéric Nom : Prime Age : 38 Nationalité : Française Fonction : C.E.O. Société : Netline S.A. Signes particuliers (ou traits de caractère) : Spontanéité, optimiste

Carte d’identité :


© Photography Raoul Somers

Comment considérez-vous la place luxembourgeoise? Comme l’un des marchés les plus intéressants. Sans détailler les composantes qui font du Luxembourg un marché spécifique, de par sa culture, son positionnement géographique ou sa dimension internationale, sont pour moi autant d’atouts pour son développement. L’exigence et la diversité de ses entreprises, qu’elles soient nationales ou de culture internationale, font du Luxembourg une des places dont le potentiel de développement est élevé.

L’objectif est de parvenir à trouver des améliorations aux solutions en place, en parvenant à fournir des offres meilleur marché avec toujours plus de services. De plus, ceci doit se faire en suivant les évolutions technologiques. Il s’agit là

Les tâches administratives qui m’éloignent de la gestion stratégique et technique de la société.

Ce que vous aimez le moins dans votre métier?

Sa diversité et son évolution. Notre secteur est perpétuellement en changement, que ce soit dans les solutions que nous offrons ou dans l’innovation technologique de nos constructeurs. Notre métier d’opérateur, conjuguant à la fois la fourniture de services internet et de solutions d’intégration IT, est l’un de ceux dont les challenges perpétuels sont les plus motivants.

Ce que vous aimez le plus dans votre métier?

encore d’un véritable casse-tête technique et financier. Mais il s’agit ni plus ni moins de répondre à notre plus grand challenge, la satisfaction de nos clients.

Quel est votre sens de l’innovation?

A titre d’exemple, je trouve l’initiative LU-CIX particulièrement intéressante. En effet, cette dernière pourrait donner au Luxembourg une nouvelle dimension, et créer une activité, qui à moyen long terme serait bénéfique pour toute l’économie du pays. Elle a également comme intérêt d’y associer directement et indirectement toutes les sociétés de notre secteur.

Il s’agit, plus concrètement, d’élaborer la solution la plus pertinente et innovante, qui répondra immédiatement, et anticipera les besoins clients, et cela, sans remettre en cause la qualité de son service.

L’un des principaux atouts de Netline réside dans sa capacité à disposer d’une équipe compétente qualifiée et motivée. Nos clients peuvent compter sur des experts dont l’objectif premier est la satisfaction client. Ceci nous permet d’avoir un très haut niveau de qualité de service. Associé, d’une part à une palette de produits complète basée sur des accords de longue date avec nos partenaires. D’autre part sur une véritable expertise basée sur plus de dix années, nous disposons d’une solide maîtrise de notre métier nous permettant d’aborder sereinement tout dossier.

Pourquoi choisir vos services?

Il s’agit de notre solution de chiffrement sur fibre optique de notre fournisseur Smartquantum. La spécificité de cette solution réside dans son caractère innovant et unique, basé sur les lois de la physique quantique. En effet, la problématique lors de sécurité de haut niveau réside dans le tiers de confiance. Grâce à cette solution, nous nous affranchissons de cette problématique. Ceci grâce à une génération dynamique des clés de chiffrement et leur rafraîchissement sécurisé haut débit, via l’utilisation d’un lambda. De plus, les lois de la physique quantiques permettent une détection immédiate des tentatives d’intrusion pour garantir la confidentialité de la communication. Ainsi, l’association de notre expérience de plus de dix ans dans la fibre optique, et de cette technologie de cryptage confère une solution unique de sécurité.

Quel est le produit ou solution professionnelle que vous remarquez ces derniers mois?

Un des lieux que j’affectionne est le nouveau quartier de la brasserie dans le Grund.

Votre endroit préféré à Luxembourg ?

Que ce soit dans leurs traditions jusqu’à leurs excentricités, j’ai une grande attirance pour le monde asiatique, ainsi qu’un besoin quasi vital de musique (tendance rock des années 70 à nos jours) que j’assouvis avec plaisir lors de mes deux heures de route quotidiennes.

Quels sont vos passions et hobbies?

iPhone

Bloc-notes ou PDA?

Les deux, car ils sont en adéquation parfaite avec notre vision de l’entreprise.

Développements ou conseils?

Toujours faire le tour de l’équipe, car d’une façon plus générale la dimension humaine d’une entreprise est primordiale pour moi. Vérification et réponse des mails en suspens, gestion des divers dossiers, ayant toutes les responsabilités décisionnelles cela occupe un temps important. Réunion stratégique interne et rendez-vous client agrémentent la journée.

À quoi ressemble une journée type?


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IT nation - jobs Formation

Une offre de cours remodelée pour Key Job Présente sur le territoire luxembourgeois depuis 86, Key Job propose tout un éventail de formations informatiques à destination des professionnels. Son catalogue est réexaminé chaque année pour mieux suivre les évolutions du marché. Différents atouts « Notre objectif principal reste avant tout d’apporter des réponses concrètes et efficaces aux attentes des utilisateurs dans un climat alliant professionnalisme et convivialité », explique Danielle Janssens, directrice de Key Job. La plupart des cours sont organisés en petits groupes de huit personnes et sont donnés par une équipe de 12 professeurs formés en interne. Les formations proposées couvrent un large spectre et sont fréquemment remises à jour : bureautique, webdesign, management, technique… Les possibilités offertes sont nombreuses. « Key Job garantit une équipe de formateurs certifiés stables et multilingues, ainsi qu’une infrastructure de qualité. On propose aussi un accès gratuit et illimité à notre hotline téléphonique et on développe des supports pédagogiques en interne », détaille Danielle Janssens.

Des nouvelles tendances sur le marché Si la compagnie a subit la crise, elle conserve des clients stables comme les Institutions Européennes ou l’État luxembourgeois. « Comme d’autres centres, on a connu une diminution de demande de cours de 26% en 2009. On remarque pourtant qu’avec le même budget, beaucoup d’entreprises ont formé plus de personnes. La demande est davantage spécialisée et vise des formations plus courtes », explique Danielle Janssens.

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février 2010

Depuis un an, la société de formation a décidé d’ouvrir son catalogue aux soft skills. « On propose de plus en plus de cours de management, de gestion de projets, de communication ou encore de gestion du stress. Il y avait une vraie demande de nos clients de pouvoir par exemple allier un cours sur Outlook et un cours de gestion du temps », précise encore la directrice. Les cours qui marchent le mieux restent les cours organisés en modules qui peuvent être choisis à la carte comme par exemple les cours sur les tableaux Excel. « Ils permettent aux utilisateurs de suivre exactement ce dont ils ont besoin en une demi-journée. Cette option est notamment disponible pour tous les produits Microsoft. Cette année, on a aussi eu beaucoup de demandes pour nos cours Sharepoint », ajoute-t-elle. Key Job accueille également depuis plus de 3 ans les candidats dans son centre de test et d’évaluation. Ce centre accueille environ 5.000 personnes par an. Il s’agit principalement de tests développés par l’European Personnel Selection Office (EPSO) à l’attention des candidats à un poste auprès des institutions européennes. « De nombreux clients veulent mesurer leurs nouvelles aptitudes. On organise par exemple des tests académiques pour la Communauté Européenne. Dans toutes nos activités, notre but reste de permettre à nos clients de gagner en productivité pour qu’ils soient plus efficaces dans leur travail de tous les jours », conclut Danielle Janssens.


© Photography Raoul Somers

Danielle Janssens, directrice de Key Job.

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Mars 2010

Infrastructure : Sécurité, Telecom et Stockage

Guide

Conférence

Thèmes : - Infrastructure optimization - Green IT - Datacenter refresh - Storage efficiency - Security and trust - Virtualization - Cloud Computing - IaaS,PaaS - Desktop enhancement - Thin Infrastructure - Mobile Infrastructure - Infrastructure Management and Services

Thème : Infrastructure : Sécurité, Telecom et Stockage

Clôture : le 1er mars 2010 Parution : le 24 Mars 2010

Contacts : Sarah Guez - sarah.guez@itnation.eu

Où ?

Chambre de Commerce de Luxembourg

Quand ? Mercredi 24 Mars 2010 Partenaires :


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