ITnation #32

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MAI 2011 / 32

LUXEMBOURG

ÉDITION SPÉCIALE

PROMOTE LUXEMBOURG THROUGH ICT

Golden-i

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Golden-i

Siemens IT Solutions and Services S’allie avec Atos Origin

Portrait

Telindus et Tango PAGE

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Serge Bertoldo Associé chez PwC Luxembourg

visent le cloud

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Des aspirations internationales pour Golden-i 2011 Pour la quatrième édition de son Gala Golden-i, ITnation a choisi de donner la parole à ses partenaires. Tribune libre, ce magazine se compose en grande partie de contributions sur des sujets qui animent le secteur. Petites structures ou géants de l’IT, les préoccupations semblent se rejoindre. Le cloud, encore et toujours, continue à provoquer la discussion. Les postes de travail virtualisés, smartphones et autres applications mobiles, suscitent aussi intérêt et inquiétudes et transforment les modes de travail comme l’organisation des directions informatiques. Le thème choisi cette année de la promotion de Luxembourg hors de ses frontières reflète aussi l’air du temps. Comment repositionner la place aux yeux de ses voisins ? Comment promouvoir de nouvelles compétences et centres d’expertises ? Les questions méritent d’être posées… L’Association des Professionnels de la société de l’information remettra à ce titre son Flagship Awards à l’entreprise qui aura le mieux réussi à exporter ses services à l’étranger et à promouvoir l’image de Luxembourg comme centre de compétences, notamment grâce aux technologies de l’information. Un autre temps fort de la soirée sera la publication de la sélection nationale des meilleurs produits et services dans le domaine du cloud computing et SaaS dans le cadre du concours EuroCloud Luxembourg. Les vainqueurs annoncés seront en outre automatiquement en lice pour le concours pan-européen EuroCloud Europe. Pour suivre cette volonté de faire participer la communauté IT, le troisième prix de la soirée est destiné au CIO choisi par les internautes. Un jury composé des membres de la rédaction d’ITnation et soutenu par l’Apsi désignera ainsi parmi les propositions du public celui qui a le plus fait l‘actualité cette année. Florence Thibaut

EN juin 2011… Le GUIDE sera consacré au cloud computing et aux datacenters Clôture : le 2 JUIN 2011 Rédaction : Florence Thibaut - press@itnation.lu Régie publicitaire magazine et guide : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.lu Infos events : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.lu et Emilie Mounier - emilie.mounier@itnation.lu


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Golden-i

GRAND ENTRETIEN 6 CIO’s qui ont fait l’actualité

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20 - Atos Origin reprend Siemens IT Solutions and Services 23 - e-Proceed mise sur la convergence 24 - ebrc étudie le cloud 26 - Kitry se positionne comme une valeur sûre 29 - Benchmark Group : v ers une révolution des contenus en ligne 32 - tecsys IT-HAUS revient sur son 1er anniversaire 34 - Telindus s’allie à Tango 36 - iKe Consulting présente ses différents métiers 39 - Cetrel améliore son infrastructure avec SUNSHINE 42 - Orange croit au poste de travail virtualisé 44 - Steria passe au crible la sécurité des données 46 - CSL vise l’excellence dans la gestion de l’information

ITnation events 51 - EMC sur la piste des records 54 - voipGATE veut challenger les communications unifiées 57 - tempo-team sonde la satisfaction des travailleurs

Portraits 59 - Perso Jean Diederich,Président de l'Apsi 60 - Perso Amal Choury, Président d'EuroCloud 62 - Perso Renier Lemmens, VP de PayPal Europe 64 - Perso Serge Bertoldo, Associé chez PwC


Grand entretien 6 CIO's

Choisis pour faire la couverture d’ITnation, six CIO’s ont partagé avec nous leurs ambitions et visions pour leurs entreprises respectives. Manuel Fischer, CIO de Cetrel, Benoît Wtterwulghe, CIO de la Compagnie de Banque Privée, Vincent Burgraff, IT Manager à la Banque Fideuram, Philippe Sterno, Directeur des Systèmes d’Information et de l’Organisation de BGL Bnp Paribas, Carlo Gambucci, Directeur du Sigi, et Christophe Pierron, CIO de Caceis, poussent chacun à sa manière son entreprise sur le devant de la scène luxembourgeoise. Ils nous ont fait part de leurs défis, succès passés et à venir, leurs chantiers IT en cours et de leurs projets pour l’avenir. Voici quelques passages remis à jour de nos rencontres…

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6 CIO's Grand entretien

Manuel Fischer

(Cetrel)

« Nous mettons des solutions partagées à disposition d’une communauté de clients, qu’ils soient issus du monde bancaire, industriel, fiduciaire... La co-création est au centre de notre évolution. Nos solutions veulent correspondre à des besoins spécifiques du marché» septembre 2010

Depuis l’entrée de SIX Group dans le capital de Cetrel, nous avons lancé la refonte complète de nos applications informatiques du domaine de paiement par carte et électronique, ainsi que de notre centre de calcul à Luxembourg. Nous jouons un rôle essentiel dans la stratégie européenne du groupe dans le domaine des cartes et du paiement en prestant nos services à partir du Luxembourg. L’ensemble de nos prestations nécessite une disponibilité et une qualité informatique extrêmement élevées et représentent la base de notre croissance européenne. Nos services informatiques et nos compétences d’innovations technologiques à partir du Luxembourg sont partie intégrante de cette stratégie.

Le monde du paiement reste-t-il le cœur de votre activité ? Cela reste bien sur notre core business. Cela dit, il y a plus de 5 ans, nous nous sommes diversifiés dans les «Shared Services» qui reprennent l’idée de mutualisation des processus de back office. Les produits que nous possédons sont en grande partie des services de Software as a Service (SaaS) : on gère le hosting de l’application, mais aussi son opération et son Management (les releases, les tests d’intégration et des utilisateurs finaux) pour que le client ait réellement un service

constant et continu, comme s’il sortait d’une prise électrique. Un élément qui nous différencie dans le SaaS, c’est notre Customer Service Center qui prend tous les appels de nos clients pour répondre à leurs questions et résoudre des problèmes techniques. "Multiline" par exemple, est une fonctionnalité que l’on offre de cette manière. Pour la décrire, c’est une interface e-banking multibanque qui permet au client de gérer facilement l’ensemble des comptes de son entreprise dans une seule application. En rassemblant toutes les informations financières au même endroit, l’outil facilite énormément la gestion des liquidités d’une société. Toujours dans les Shared Services, nous avons aussi l’application "Sophie" qui assure le reporting légal envers la CSSF et la banque centrale par les banques, par les fiduciaires et les gestionnaires de fonds. On la déploie, la développe et la gère, les clients l’utilisent comme un logiciel standard out of the box. Nous assurons également le fonctionnement technique de Cetrel Securities, nous sommes leur partie agent technique. Les Shared Services représentent bien tout un deuxième pilier de notre portfolio de produits. L’idée centrale derrière ce volet est d’offrir des applications en mode partagé. On les co-développe avec nos clients, c’est une autre façon de travailler.

© Photography Raoul Somers

Monsieur Fischer, comment votre IT participe aujourd’hui au rayonnement de Cetrel hors du Luxembourg ?

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6 CIO's Grand entretien

Benoit Wtterwulghe

(CBP)

« Le développement de nouveaux métiers et de l’efficience sont les clés pour faire face à la consolidation et à l’accroissement de la concurrence dans le métier de la Banque Privée» novembre 2010

J’ai eu, en effet, la chance de pouvoir être là dès le départ, de pouvoir tout imaginer sur une page blanche et de tout monter from scratch,... C’est le rêve de beaucoup de CIO's et d’IT managers et une occasion qui ne se réalise presque jamais, encore moins dans le domaine bancaire ! Pour revenir aux origines de la Compagnie de Banque Privée, il s’agit d’un projet qui a été initié par Marc Hoffmann et Nobert Becker qui ont voulu créer une banque différente à Luxembourg. Cela faisait très longtemps qu’il n’y avait pas eu une telle initiative à Luxembourg. Cela faisait près de 80 ans qu’il n’y avait pas eu de création d’une nouvelle banque luxembourgeoise, ce qui m’a étonné moi-même ! De plus, des banques avec un actionnariat privé, c’est très rare, surtout des banques luxembourgeoises. Les deux fondateurs de la CBP voulaient obtenir un positionnement différent des concurrents et avoir une banque qui ne vend pas de produits, mais plutôt qui soit proche des clients et qui soit un intermédiaire entre les intérêts des différentes parties au sein de la banque. Cette ligne de principe va très loin et possède même des ramifications dans l’informatique. Là aussi, nous avons essayé de travailler avec des accords de partenariats plutôt que clients/fournisseurs comme on peut retrouver dans beaucoup d’endroits. C’est donc un projet extrêmement motivant, il a été lancé à partir de l’été 2006. Les premières personnes sont alors arrivées, il y a

eu la levée des fonds vers la fin de l’année, l’agrément bancaire en décembre… Le projet de création de la banque s’est fait en parallèle. On a eu la chance de pouvoir mobiliser les équipes. On a dû créer les systèmes, créer les processus en partant d’une page blanche.

De quelle manière votre IT participe aujourd’hui au rayonnement de vos activités hors de nos frontières ? Le modèle et la plate-forme ont été des facteurs clés du succès des négociations avec le groupe Quilvest et un atout indéniable pour la CBP. En effet, les autres entités du groupe opèrent sur des systèmes dont le fournisseur arrêtera le support. Nous avons au contraire, depuis le départ, basé notre stratégie IT sur une vision d’expansion internationale. La réussite et la notoriété de la Banque, et indirectement de son IT, contribuent à l’image locale et internationale d’une place dynamique. Elle prouve que l’on y trouve les talents et le support pour réussir des projets ambitieux. Ceci même dans le domaine très compétitif de la Banque Privée.

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Monsieur Wtterwulghe, vous avez la responsabilité de l’IT depuis les débuts de la Compagnie de Banque Privée. Participer à la création d’une nouvelle banque n’est pas courant ?

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Grand entretien 6 CIO's

Vincent Burgraff

(Fideuram)

« En tant que société de taille moyenne, nous avons besoin de projets innovants, qui amènent une plus-value mais surtout qui ne nous ferment pas la porte pour le futur ! Cet objectif ne peut être atteint qu’avec des ressources humaine internes de qualité qui allient à la fois esprit de créativité, mais aussi motivation, compétences et savoir-faire» décembre 2010

Monsieur Burgraff, quel est le portrait actuel de Fideuram Bank Luxembourg ?

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Nous déclinons nos activités de banque à Luxembourg au travers de trois pôles principaux. L’activité la plus importante pour la banque est certainement la gestion de différents fonds d’investissement domiciliés à Luxembourg. Le deuxième pôle est relatif à l’activité de private banking, même si nous devons le constater, c’est un domaine qui tend légèrement à se contraindre à Luxembourg au fil des années, puisque nous disposons depuis peu d’une filiale dans le groupe, localisée en Suisse et qui est essentiellement dédiée à ce domaine. Enfin, le troisième pôle d’activités est la partie en prestations de services, où nous sommes générateur ou prestataire de différents services pour différentes entités du groupe. Pour le moment, nous n’avons pas de clients externes au groupe et prestons pour cinq sociétés : Fideuram Banque Luxembourg, notre filiale Fideuram Banque Suisse, Fideuram Gestion, Euro Trésorerie et Fideuram Banque à Paris. Au niveau informatique, nous avons donc une double casquette; celle d’informaticiens internes et celle de prestataires de service pour des sociétés du groupe.

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Quel est votre parc informatique global ? Nous sommes aujourd’hui face à un défi. En effet, notre environnement est très hétérogène, construit au fil des besoins. Aujourd’hui, nous avons donc une équipe de spécialistes dans des matières et solutions informatiques très pointues. Nous avons, au fil des années, toujours dus être très réactifs pour accompagner le business au plus près. Nous avons privilégié le fait d’ajouter des briques en fonction de ces exigences à la plate-forme de base pour pouvoir faire face aux évolutions. Cette approche rapide et souple a, d’un autre côté, augmenté la complexité de l’infrastructure puisque pour chaque changement nouveau, il faut modifier désormais plusieurs systèmes. Je serais partisan à l’avenir de regrouper cet environnement hétérogène dans une plate-forme plus simple.


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6 CIO's Grand entretien

Philippe Sterno

(BGL BNP Paribas)

« Aujourd’hui, le département informatique de Luxembourg dans le Groupe est bien plus visible qu’auparavant. En tout cas, c’est intense, riche et complexe, mais j’aime tout cela» février 2011

Ce qui s’est passé ces derniers mois au sein de BGL BNP Paribas, c’est avant tout un travail très intensif à tous les niveaux ! Dans les comités de direction, nous avons commencé à réfléchir au plan industriel luxembourgeois de l’intégration de Fortis-BGL et de BNP Paribas dans la nouvelle BGL BNP Paribas début 2009, pour aboutir à un plan concret à la fin de l’été. Il a fallu donc réfléchir assez vite dans un laps de temps finalement assez court, compte tenu des enjeux et challenges. Au final, et en ce qui concerne l’IT, je dirais que nous nous sommes imposé un rythme de réflexion très rapide, dans lequel on a dû sortir un plan industriel en un temps record. Il a fallu définir l’organisation-cible, l’architecture IT, et définir l’enveloppe budgétaire pour couvrir toute cette trajectoire ; et tout cela en quelques semaines seulement. Le plan a donc été défini à la fin de l’été, pour ensuite être présenté publiquement à l’automne. D’un autre côté, si nous n’avons eu que peu de temps pour réfléchir au plan industriel et IT, nous nous sommes aussi donné des délais très courts pour le réaliser. Au sein du groupe, on nous laisse environ deux ans pour réaliser l’intégration complète. Concrètement ce plan définit le périmètre IT, vers quelle architecture on veut tendre et prévoit comment la mettre en œuvre.

Quelles étaient les grandes lignes de ce plan directeur ? Dans ce plan, deux trajectoires distinctes étaient prévues dès le départ. La démarche était découpée en deux épisodes que l’on peut identifier comme une «trajectoire 2010» pour première partie et une seconde, «trajec-

toire 2011», pour arriver à l’intégration finale. L’idée de la première mission, c’était de définir quels efforts les entités devaient engager pour que l’ancienne BGL absorbe l’ancienne filiale BNP Paribas sur le plan technologique et quel en serait le travail nécessaire à fournir pour tendre à cet objectif. La réflexion que nous avons suivie a été d’identifier les chantiers à mettre en œuvre pour transférer les «fonds de commerce» de la filiale BNP Paribas vers la structure de la BGL dans un premier temps, tout en déterminant les niveaux de transformation à apporter aux plates-formes de BGL afin qu’il n’y ait pas de repli qualitatif sur le traitement apporté à la clientèle BNP Paribas. La filiale luxembourgeoise de BNP Paribas était principalement active en Banque Privée, alors que la BGL est une banque universelle ; ce qui ne positionne pas les relations clients à un niveau identique selon les deux approches et ce par essence.

informatique du Groupe. Partager et nourrir des réflexions stratégiques informatiques, mettre en œuvre et décliner localement des solutions globales, être un acteur générateur de valeur au sein de cette gouvernance informatique mondiale reposent sur un ensemble de partenariats avec bon nombre d’entités informatiques réparties au sein du Groupe. Ces alliances informatiques sont autant de relais au service des Métiers à Luxembourg pour exprimer leurs idées, leurs besoins et leurs priorités. Les prendre en compte est indispensable pour leur rayonnement local et international et pour la satisfaction de leurs clients.

Dès lors, le choix de base de la plate-forme technologique a été très rapidement arrêté. Cela a été une décision immédiate et nécessaire : les plates-formes cibles Core-System adoptées ont été celles de la BGL ! Mais nous avons dû aussi décider des niveaux de transformation à leur apporter pour pouvoir absorber l’activité plus spécifique de BNP Paribas. Nous avons donc défini cette première trajectoire en travaillant main dans la main avec le business pour déterminer comment allaient se comporter les processus de BNP Paribas dans l’environnement BGL.

Comment votre IT participe-t-elle au rayonnement de la banque hors de Luxembourg (par rapport à vos clients et partenaires) ?

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Monsieur Sterno, que de grands évènements ces 18 derniers mois ! Quelle a été votre action durant cette période ?

Le Département IT de BGL BNP Paribas est un partenaire indispensable de la stratégie

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6 CIO's Grand entretien

Carlo Gambucci

(Sigi)

« Nous nous devons d’être concurrentiels en tant que petit pays. Nos concitoyens de toutes nationalités ne comprendraient pas pourquoi le Luxembourg ne leur mettrait pas à disposition le même agrément d’utilisation administratif que d’autres pays» mars 2011

Les services d’e-gouvernement sont à l’ordre du jour de la plupart des pays européens. Le portail MaCommune conçu par le SIGI constitue une approche très intéressante pour le Luxembourg dans sa volonté de simplification administrative à l’échelle nationale. Le rôle du SIGI auprès des communes est de promouvoir la simplification administrative en leur permettant d’optimiser les processus de gestion communale et en améliorant les services aux citoyens. Les communes luxembourgeoises prennent ainsi une longueur d’avance dans le domaine des services en ligne.

Aujourd’hui, quels sont les éléments IT clés au cœur de vos activités ? Quel est l’écosystème de partenaires du SIGI ? Les éléments clés sont très clairement les gens ! Nous avons d’excellents collaborateurs et ce, à travers toutes nos catégories de métiers. Au total, nous employons une cinquantaine de personnes et nous recourons fréquemment et à grande échelle à des experts externes... Les outils qu’on met en place, le sont pour remplir un rôle dans la chaîne de production. Les éditeurs comme Microsoft, Oracle ou Netvibes et beaucoup d’autres, remplissent leur rôle dans la chaîne des services offerts. Ce qui est important, c’est l’intégration des outils en solution. J’ai abandonné l’illusion de trouver la solution aux besoins de nos communes sur le marché.

Un partenariat stratégique, sous la forme d’un GIE a vu le jour en 2010 avec les ministères de l’économie, de la Famille et de l’éducation dans le domaine de la sécurité autour de nos communes. Ensemble avec les membres du GIE, nous accompagneront nos communes dans le conseil et le développement d’une politique de sécurité informatique au sein de leurs propres administrations et sur Internet bien naturellement.

Quels sont les défis à relever pour 2011 ? Un défi majeur du SIGI sera d’atteindre tous les acteurs qui participent à la vie communale et de les impliquer dans les processus métiers. Toutes les initiatives locales et gouvernementales qui contribuent à la richesse locale doivent être liées entre elles. La simplification administrative doit impacter chacun de nous. D’autres défis en découlent dans les domaines de la communication et de l’intégration. Dans les mois à venir, nous allons aider à préparer les élections communales du mois d’octobre. Nous sommes également acteur dans les fusions des communes. L’implémentation de «MaCommune» au niveau national est probablement le défi les plus demandeur. L’objectif de 200.000 citoyens est prévu pour fin mai. © Photography Raoul Somers

Monsieur Gambucci, comment le SIGI utilise-t-il l’IT pour promouvoir l’image de Luxembourg ?

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6 CIO's Grand entretien

Christophe Pierron

(Caceis)

« Pour une société comme CACEIS, qui excelle plutôt sur des métiers industriels et de back-office, l’IT occupe un rôle déterminant» avril 2011

Monsieur Pierron, quelles sont les grandes lignes de la fondation de CACEIS ? L’histoire de CACEIS est avant tout une histoire de fusions. L’entreprise telle qu’elle existe aujourd’hui est assez jeune. Elle remonte à 2005 suite à la fusion des entités d’Investor Services du Crédit Agricole et de la Caisse d’Epargne. Cette fusion a créé un nouvel acteur important sur ce marché et a permis un décloisonnement des activités. À Luxembourg, nos activités se concentrent sur quatre grands métiers : l’administration et la conservation de fonds, le Middle-Office et la distribution de fonds.

Quel est le rôle de l’IT dans les différentes activités de CACEIS ?

d’expertise métier où l’harmonisation des processus est forcément indispensable. Un bon exemple concerne le traitement des dérivés OTC ; il s’agit là d’un métier très spécifique que l’on peut centraliser dans l’une ou l’autre entité. Dans ce domaine, c’est le Luxembourg qui est le centre d’expertise. La tendance est double : des centres d’expertise centralisés en France ou au Luxembourg et des métiers où la production est répartie dans plusieurs pays, mais avec le même process et système d’information. Nous avons un seul centre dérivés OTC, mais pour l’administration de fonds des comptables en France, au Luxembourg, aux états-Unis et bientôt en Asie pour bénéficier du décalage horaire. Dans les 2 cas, la DSI est au 1er plan et participe pleinement aux transformations de CACEIS.

Aujourd’hui, une société comme la nôtre ne peut dégager de la marge que si elle a des coûts de revient faibles. La DSI a un rôle clé dans l’industrialisation des processus et la réduction des frais de fonctionnement, c’est un volet sur lequel CACEIS a déjà beaucoup travaillé. En effet, les systèmes doivent pouvoir intégrer facilement de nouveaux volumes.

© Photography Raoul Somers

CACEIS va aussi de plus en plus vers un mode de fonctionnement avec des centres

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golden-i > Un nouveau géant de l’IT sur le marché luxembourgeois p.20 > Convergence of BPM & SOA, next Generation of Agile Business Platforms p.23 > To be, or not to be – To cloud, or not? p.24 > Kitry, une valeur sûre p.26 > Contenus en ligne : un Panda et beaucoup d'amis p.29 > First review for tecsys p.32 > Telindus et Tango, double T et double digit growth p.34 > iKe Consulting et ses différents métiers p.36 > Cetrel améliore son infrastructure avec SUNSHINE p.39 > Le poste de travail virtualisé comme réponse au phénomène d’hyper mobilité p.42 > Flux de données sous contrôle, un nouveau challenge p.44 > Sally out to a new society of excellence p.46

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GOLDEN-I intégration

Un nouveau géant de l’IT sur le marché luxembourgeois Atos Origin annonçait il y a quelques mois l’acquisition de Siemens IT Solutions and Services. Ce partenariat stratégique avait alors fait les gros titres des magazines informatiques. Depuis que la pression est un peu retombée, les deux partenaires travaillent plus concrètement sur le volet légal de la transaction et un plan d’intégration des systèmes. L’unité antitrust de la Commission Européenne vient à ce titre de donner son accord sur la fusion des deux entités au début du mois d’avril.

La signature finale de l’accord sera effectuée en juillet prochain après l’approbation de tous les actionnaires qui se réuniront en Assemblée Générale Extraordinaire à la fin du mois de juin 2011. Une fois le contrat signé, l’intégration en tant que telle pourra démarrer. «D’ici-là, les sociétés vont continuer à œuvrer de manière concomitante jusqu’à ce que la transaction soit officiellement conclue. Il n’y aura pas de changements fondamentaux pour nos clients», précise Philippe Houssier, Chief Executive Officer chez Siemens IT Solutions and Services.

Un partenariat win-win Pour rappel, Siemens IT Solutions and Services apportera à l’alliance sa division informatique pour un montant total de 850 millions d’euros. En échange, Siemens deviendra aussi actionnaire industriel d’Atos Origin pour une durée minimale de 5 ans et possédera aussi 15% du capital. Le but premier étant de créer un champion européen des services IT réunissant près de 78 500 salariés de par le monde. Les deux sociétés se sont également mises d’accord sur un contrat d’outsourcing d’une valeur de 5,5 milliards d’euros étalé sur une durée de sept ans. Atos Origin fournira à Siemens IT Solutions and Services des services d’infogérance

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et d’intégration de systèmes durant cette période. Ce nouvel ensemble constituera la plus grande plate-forme d’infogérance en Europe et profitera d’un positionnement sans précédent pour développer des nouvelles offres d’ERP, de cloud ou encore de services de paiement.

Vers de nouvelles opportunités européennes Complémentaires, les deux sociétés ne ciblent pourtant pas les mêmes clients. «Siemens IT Solutions and Services recherchait déjà un partenaire pour renforcer son pôle IT depuis quelques temps, un des critères de décision a été la complémentarité géographique. La couverture territoriale a pu être complétée, étant donné que Siemens IT Solutions and Services était encore peu présente en France, la même chose pour Atos Origin en Allemagne. Nos clients bénéficieront du meilleur de chacune des sociétés. Le but est vraiment de créer une entité à la pointe de l’innovation et proche du métier. Le portefeuille élargi sera construit sur les points forts d’Atos Origin en conseil, innovation, solutions à haute disponibilité et la réputation de Siemens IT Solutions and Services comme «Business Technologist» dans de nombreux secteurs, continue-t-il.

Un portfolio étendu Le nouvel acteur majeur possédera une puissance commerciale unique pour accélérer sa croissance. Les deux partenaires développeront d’ici quelques mois de nouveaux services et produits de manière conjointe. Pour ce faire, ils se sont tous deux engagés à investir 50 millions d’euros dans la R&D. Le poids lourds de l’IT pourra ainsi se positionner plus efficacement sur les secteurs de la santé, de l’énergie, le transport ou encore l’industrie, des secteurs à fort potentiel. D’après les estimations, le géant devrait connaître une croissance de son chiffre d’affaires avec une marge opérationnelle d’environ 6% en 2011, soit un pourcentage en ligne avec la croissance du secteur. Siemens IT Solutions and Services s’est également engagée à assister Atos Origin dans l’intégration IT des deux structures et à mettre en place plusieurs niveaux de synergies entre les deux groupes. Si l’identité du nouveau venu reste encore un peu floue, il est probable que la nouvelle structure reprendra le nom d’Atos d’ici quelques mois. La question de nouveaux bureaux pour accueillir les équipes reste également ouverte. «Nous sommes deux intégrateurs de systèmes, nous resterons certainement une


société proche de l’ADN et des valeurs de Siemens IT Solutions and Services. Notre objectif central est de garantir une stabilité à nos clients, il n’y aura pas de bouleversement ni de grand plan de restructuration, même si le challenge est bien de faire en sorte que ces deux sociétés se rapprochent, tout en maintenant la qualité de service. Il nous faut nous concentrer sur nos clients plutôt que sur des processus internes. D’ici le mois de juillet, les deux sociétés vont communiquer plus étroitement à travers la vente, les opérations et le Management. Nous allons également œuvrer à construire une structure commune», termine Philippe Houssier. L’union d’Atos Origin et de Siemens IT Solutions and Services fera entrer la nouvelle entité directement dans le top 5 des plus grandes boîtes informatiques à Luxembourg.

© Photography Raoul Somers

Par Florence Thibaut

Philippe Houssier, Chief Executive Officer chez Siemens IT Solutions and Services

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Business Process Management GOLDEN-I

Convergence of BPM & SOA, Next Generation of Agile Business Platforms More and more organizations are turning to Business Process Management in their quest for practical ways to create new business value and streamline their operations. Ultimately, to be flexible, responsive and efficient organizations.

For the last 30 years, the business world has become more process aware, and BPM has come a long way since initial iterations that relied heavily on static flowcharts to map out corporate processes – in mostly unchanging organizations. Today BPM has become a discipline in its own right. It applies sophisticated software and best practices to model, simulate, automate, manage, and monitor processes to coordinate operations with dynamic business priorities. This has given rise to unprecedented process flexibility and scalability, where workflows (both human and automated) are determined in real-time by events and/ or outcomes within the process, and where effective knowledge transfer is made possible as processes become well-documented business artifacts on which employees can be trained. The introduction of an independent process tier represents BPM's first major contribution to business computing. It enables to put the management of business logic in the hands of business managers, without threatening the integrity of the application logic. To enjoy the full benefits of BPM, processes must integrate with existing applications and systems. They require access to the functions that are locked in application silos. And today's IT organization is complex, consisting of many different applications and systems built using heterogeneous technologies, on various middleware, using multiple databases and running on many platforms. Hard-coding point-to-point integration with those applica-

tions is not a good solution as it creates tight coupling with the application and makes the process brittle and inflexible – which may be expensive to change and may therefore defeat the entire purpose of BPM. This is where Service Oriented Architecture comes in. It provides the technical ability to create that process independence. The goal of SOA is to expose an organization's IT assets as reusable services that can communicate and integrate more readily. SOA’s aim is to provide a common communication framework to organize and describe capabilities, usage policies and service provider locations without exposing implementation details. It allows organizations to plug in new services or upgrade existing services in a granular fashion, to address new business requirements while providing the possibility of making the services consumable across different channels, at the same time enabling existing legacy applications as services. The goal being to eliminate the integration headache common to many organization today, while leveraging existing IT investments. BPM and SOA are a natural match: together they facilitate the next phase of business process automation and derive higher value from services. Business automation will no longer be about hard coding a function to be repeated infinitely. Today, business automation through BPM and SOA is all about creating services reusable in many different ways in multiple processes that can be continuously improved, featured by comprehensive BPM ecosystem around which the business and IT are aligned.

Through this synergy, organizations will achieve better business and IT results than were ever possible through either discipline alone. But a fundamental ingredient enabling this convergence of BPM & SOA is the advent of comprehensive BPM and SOA platforms that are fully integrated and based on open standards. And in that respect, the maturity of some of these software platforms is questionable: many software vendors are relying on non-integrated software pieces, frequently featuring proprietary and legacy software that have been rebranded, and wrapped in a poor software bundle. This is where Oracle, with the advent of Oracle BPM Suite 11g, drives again the industry to the next level. “Well Thought Through”, as quoted by Gartner’s Research Vice-President, the Oracle BPM Suite 11g has defined new standards for Business Process Management suites, in which its unified process foundation enables organizations to engage both business and IT users more easily in the management of core business processes and simplify the complete business process lifecycle. In simple words, it helps us – as consultants – to better focus on delivering business oriented solutions to our customers rather than losing time and money on re-inventing the wheel with low level bits & bytes. Geoffroy de Lamalle, eProseed

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GOLDEN-I cloud computing

To be, or not to be – To cloud, or not ?

© Photography Raoul Somers

Le Cloud, voilà bien un thème qui fait couler beaucoup d’encre. Tellement tourné et retourné sous tous ses angles, il paraît être un sujet hautement existentiel et tout semble en dépendre. Chaque jour, partenaires ou détracteurs rivalisent en inventivité pour faire émerger leur point de vue et leur position. Tous affirment traiter ce sujet de façon novatrice et performante, tous nous font part de leurs visions et de leurs solutions innovantes, nous offrant en fait souvent un aperçu, une vue tronquée dont les fondements reposent uniquement sur une stratégie commerciale. Pourtant, quand on y regarde de plus près, le Cloud n’a pas vraiment grand-chose de novateur en dehors de ces discours. Tout n’est en fait que l’aboutissement de décennies d’évolutions technologiques. Mais l’art est dans la manière de présenter ce tout dans un emballage très alléchant… Le Cloud semble ramené à un simple phénomène de mode.

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cloud computing GOLDEN-I

Le business d’une entreprise demeure son moteur et doit donc rester l’objectif de toute démarche. Ces activités nécessitent-elles des taux de disponibilités importants ou encore des redondances de haut niveau ? Les métiers et les besoins rencontrés sont-ils stables, ou au contraire la concurrence du marché engendre-t-elle des changements rapides et courants ? Toutes ces questions, et bien d’autres, nous renvoient vers la question centrale : comment l’entreprise juge-t-elle et associe-t-elle son informatique à son business quotidien ? S’agit-il d’un accommodement, d’une facilité ou bien encore d’une contrainte ? Mais, revenons maintenant plus près des réalités. Le Cloud n’est en effet, rien d’autre que l’aboutissement du concept de client-serveur, tel que présenté il y a plus de 20 ans, lors de l’arrivée des réseaux locaux en entreprise. Ceux-ci laissaient présager de mettre ses données en un endroit, les traiter à partir d’un autre, obtenir un résultat conforme aux objectifs et le tout avec un maximum de facilités et de souplesse. Aujourd’hui, les évolutions en matière de mobilité et de moyens d’accès à l’information ont renforcé ce schéma, étendant encore son champ d’application. Mais alors le Cloud dans tout ceci ? En fait, c’est une combinaison basée sur la virtualisation des ressources des systèmes et des moyens de communication performants qui offre, enfin, la souplesse tant attendue par le support de services opérationnels.

L’intérêt majeur se situe dans ce détachement qui élimine les problématiques liées au matériel. Ces soucis ne concernent plus le gestionnaire des applications qui peut se concentrer sur la finalité de sa solution. Par contre, il doit maintenant considérer un ensemble d’autres aspects, plus proches des professionnels. Le modèle ayant fondamentalement changé, son action envers les métiers auprès desquels il délivre un service doit prendre beaucoup plus en considération les besoins de performance et de pérennité requis par les activités. Pour ce faire, ses choix doivent être émis en parfaite connaissance des moyens recherchés et des fonctions qu’il entend assurer directement ou encore déléguer auprès de son fournisseur de Cloud. Quels critères de choix prendre en compte pour déléguer harmonieusement, tout ou partie de la gestion de cette infrastructure Cloud ? Le facteur financier est certainement un aspect important, mais trop réducteur que pour rester le seul. Par contre, un critère primordial est certainement celui qui repose sur la qualité des services offerts et délivrés par le prestataire. Cette qualité de service dépasse de loin l’unique performance technologique de l’environnement en place. Elle adresse avant tout les besoins en disponibilité, tant des plates-formes que des interlocuteurs, en assurant la gestion et le support quotidien. La transparence offerte par le prestataire est également un axe essentiel permettant d’établir la confiance. Quelles sont les conditions physiques de déploiement du Cloud ?

Où sont situées les données et les applications ? Quelles sont les procédures mises en œuvre par le prestataire pour une gestion professionnelle ? Toutes ces questions fondamentales doivent trouver une réponse satisfaisante avant d’opérer un choix éclairé. Cependant, aucune réponse standard ne peut être fournie, car opter pour une formule basée sur le Cloud est avant tout un choix de modèle opérationnel. Tout Cloud, de facto, se doit de proposer un ensemble de couches technologiques, allant de la virtualisation jusqu’à une orchestration intégrée. Le différenciateur essentiel qui les nuance se situe au niveau des services, de leur intégration et de la régulation qui les organise selon de bonnes pratiques, comme ITIL ou encore ISO20000. De plus, la consistance d’un Cloud doit être en ligne avec les attentes et offrir un maximum de confiance. Une complétude avec des normes comme ISO27000 ou encore PCI constituent des caractères primordiaux pour certains secteurs d’activités. Enfin, la localisation d’un Cloud et des infrastructures qui le composent ou l’hébergent reste le premier élément requis pour pouvoir assurer les degrés de disponibilité attendus. Quoi qu’il en soit, avec ou sans Cloud, la performance du business reste et restera toujours l’objectif final et le business assurera toujours la détermination des critères de choix.

Par Michel Ackerman

Michel Ackerman, Business Innovation Team chez ebrc

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GOLDEN-I services informatiques

Kitry, une valeur sûre… Le nombre de sociétés IT, SSII ou liées à notre secteur est conséquent sur la place. Que ce soit avec des créations opportunistes, des créations individualistes, des implantations historiques, des spin-off, des implantations de grand groupe, le secteur présente une concurrence forte. Le client ou le prospect peut se demander si ce n’est pas cela le «cloud» sur la place à Luxembourg. Quoi qu’il en soit, celui-ci doit parvenir à s’identifier dans cette nébuleuse. Kitry Luxembourg a fondé une base solide d’existence et de stabilité qui demande une surveillance quotidienne pour la maintenir à moyen et long terme.

Presque 6 ans d’activités à Luxembourg, un bail diront certains, une continuité diront d’autres… Dans les deux cas, la Direction persiste et s’engage pour un nouvel élan. Lorsque la structure a été constituée au dernier trimestre 2004, beaucoup d’éléments ont été envisagés, beaucoup de questions se sont posées, beaucoup de réflexions ont été menées… Toutefois, deux choses étaient certaines, se différencier du métier classique de prestataires de services et appliquer nos valeurs personnelles et professionnelles qui sont aussi celles des fondateurs du groupe.

Pour la différenciation Tendre vers un niveau optimum de la qualité de nos prestations. Pour l’atteindre, le recrutement est fondamental dans notre structure. Nos collaborateurs, qui contribuent activement à notre réputation sur la place, ont fait l’objet d’un recrutement réfléchi et non opportuniste, de plusieurs rencontres, d’un cycle long de recrutement et d’échanges ouverts. Répondre aux besoins des entreprises à Luxembourg. Notre branche «solutions» met en évidence notre métier d’architecte appli-

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catif. Cet axe est une volonté de répondre à des problématiques spécifiques «Métiers» que l’on retrouve dans les entreprises. Actuellement, Kitry Luxembourg compte 5 solutions dédicacées à des besoins spécifiques sur la place de Luxembourg.

Pour les valeurs Le respect du collaborateur et de sa prise en considération sont des priorités. Chaque salarié est adulte et responsable, connaît son rôle dans la structure et est complémentaire. Le partage de connaissances est aussi très important. En effet, chaque salarié échange et se nourrit des compétences de ses collègues. La gestion de la structure en «bon père de famille», la mise en place de bonnes pratiques simples, justes et rigoureuses garantissent un bon fonctionnement et doivent être suivies pour la viabilité organisationnelle de la structure. Le recrutement est un élément clé de réussite pour une PME comme Kitry. En effet, la personnalité du collaborateur doit être appréciée rapidement sans négliger ses compétences technologiques.

Aujourd’hui Basé sur la réputation de ses collaborateurs et de sa Direction, Kitry est occupé sur différents secteurs économiques de Luxembourg. Avec son offre globale, solutions et prestations, Kitry a bâti un socle solide qui lui permet de bien préparer 2012, de pouvoir recruter de nouveaux collaborateurs et d’envisager une croissance saine et contrôlée. Par Jean-François Denis, Directeur général, Jérôme Barbé et Eric Bineau, chefs de projets chez Kitry.


© Photography Raoul Somers

Jean-François Denis, Directeur Général chez Kitry

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Contenus mobiles GOLDEN-I

Contenus en ligne : un Panda et beaucoup d’amis «Content is king», le slogan n’est pas nouveau. Il affirme la primauté du contenu d’un site web (notamment rédactionnel) sur le design ou la technologie déployée. Mais lorsqu’il est apparu dans les années 1990, il n’était encore qu’une vague incantation. Aujourd’hui, il devient réalité. Le Benchmark Group l’a bien compris en organisant le 5 avril dernier une conférence sur «La révolution des contenus en ligne». Une brochette de professionnels et d’experts se sont succédés à la tribune pour témoigner de leur expérience en matière de contenus digitaux. De grands éditeurs étaient également venus exposer leurs modèles et leurs stratégies de présence sur le web : TF1, Le Monde, Les Échos, France 24, Citizenside...

Un nouveau venu Deux «invités surprise» ont pourtant volé la vedette aux grosses pointures de l’édition : le Panda de Google et le «like» de Facebook. De fait, la mise à jour de Google a eu un impact non négligeable sur l’indexation des sites web et donc sur les exigences liées au contenu rédactionnel. Quant à Facebook, sa progression fulgurante en a fait un élément incontournable de toute stratégie en ligne. Panda est le nom du dernier update de l’algorithme de Google. Le sympathique animal a déjà créé le buzz dans la communauté des référenceurs. De quoi s’agit-il ? La mise à jour Panda vise en fait à pénaliser les sites de faible qualité qui étaient pourtant bien classés dans les pages de recherche, grâce à une quantité de contenu très importante. Ces sites appelés «fermes à contenu» étaient souvent critiqués par les utilisateurs des moteurs de recherche.

La société Aposition a présenté les principes de l’algorithme Panda, qui fonctionne déjà aux États-Unis et très bientôt sur les recherches francophones. Selon Google, Panda a touché 12% des requêtes et 84% des sites critiqués par les utilisateurs.

Le nouvel algorithme vise à favoriser : - les sites de référence - les sites de marque - les contenus originaux - les contenus de confiance.

il vise par contre à pénaliser : - les contenus sans valeur ajoutée - les contenus générés automatiquement - les contenus repris ou communs sur Internet - la mauvaise expérience utilisateur. En attendant l’implémentation de Panda en Europe, il vaut mieux soigner son contenu et veiller à sa qualité, sa pertinence et son originalité. Le fait d’être cité dans des sites de références et dans les réseaux sociaux sera également un facteur de succès qui permettra d’échapper aux griffes du Panda.

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GOLDEN-I Contenus mobiles

Une communauté incontournable Le Web social était le 2ème invité d’honneur de la journée. Comment transformer sa présence éditoriale sur Facebook en modèle gagnant / gagnant ? Stéphane Beillaud (TF1) a dévoilé sa recette couronnée de succès : 4,4 millions de fans sur les 30 fan-pages dédiées aux programmes phares. Avec un impact très significatif sur l’audience de TF1.fr. Julien Codorniou (Responsable des partenariats France/Benelux chez Facebook) a donné son point de vue et quelques conseils de première main. «Très peu d’acteurs ont compris comment exploiter tout le potentiel de Facebook. La moitié des boutons ‘like’ sont mal présentés ou paramétrés. Les sites de commerce électronique devraient offrir une expérience beaucoup plus personnalisée à leurs utilisateurs, pour que chacun puisse voir ce que ses amis ont ‘liké’ avant lui», a-t-il expliqué.

Au final, la conférence du Benchmark group a parfaitement témoigné de l’effervescence actuelle autour des contenus en ligne. D’un côté, les modèles économiques éditoriaux restent très diversifiés, mais évoluent vers l’implication croissante de l’utilisateur. De l’autre, SEO (Search Engine Optimisation) et SMO (Social Media Optimisation) sont de plus en plus complémentaires. L’apparition du «+1» de Google va clairement dans ce sens. L’impact des interfaces mobiles ne doit pas non plus être négligé. Un nouveau paradigme est en train de naître et nous réserve encore des surprises. Like it or not. Par Jean Larock

Pour Emmanuel Fraysse (lewebsocial.com), la recherche d’information devient de plus en plus un «mix entre le Search et le Social» et les internautes font davantage confiance à leurs pairs qu’à des experts (même si à force de socialiser, de commenter ou de blogger, les pairs finissent par devenir experts...). «La force du "like", c’est le "link" enrichi par la contextualisation avancée», a expliqué E. Fraysse. Le web social devient un amplificateur de renommée... ou de bad buzz. Mais dans tous les cas, refuser la conversation n’est pas une option, a expliqué E. Fraysse, exemples à l’appui.

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© Photography Raoul Somers

Facebook a donc encore beaucoup à offrir à ceux qui prendront le temps de s’y intéresser de près. Et il faut bien reconnaître que ce n’est pas toujours simple pour les développeurs, tant les API facebookiennes évoluent rapidement. Facebook doit sans doute progresser dans la relation avec ses partenaires. D’un autre côté, le Search Engine Marketing deviendra un métier en soi, qui pourrait susciter l’émergence de SSII spécialisées. Et Julien Codorniou doit certainement avoir quelques bonnes idées pour les candidats entrepreneurs puisqu’il s’occupait précédemment de programmes dédiés au Start-up chez Microsoft...


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GOLDEN-I integration

First review for tecsys IT-HAUS

© Photography Raoul Somers

tecsys came to the market in Luxembourg one year ago with some very ambitious goals and announced a five year plan to become one of the leading companies in IT solutions. After the first twelve month it is time to review this progress with the two executive directors of tecsys.

Frank Back, Executive Director at tecsys IT-HAUS

How would you describe today the goals you had, when launching the project ? Michael Mossal: Of course ! The goals are still described in the same way as 2010: Our ambition was to represent one unique structure with more than 70 mio € turnover in the Grande Region. We started with 130 IT professionals. The aim was to create and establish a company with a 100 % Luxembourgish management and corporate identity. Combining best customer experience and German state-of-the-art processes with a Luxembourgish corporate identity and longterm market knowledge should become the key success factor of tecsys. Less then 30

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minutes connect the IT-HAUS headquarter in Trier/Föhren, one of the most awarded, modern IT buildings in the region, with the tecsys head office in Luxembourg City. Purchasing department, Logistic-, Marketing-, Backoffice, ITIL aligned Service Desk and Labs are located in the headquarter. Based on this structure we can offer our customers: Professional process and stock management, Professional pre- and post sales support, Best pricing for hardware and software components, Quickest delivery and Installation, Maintenance, Repair service and Trainings. Frank Back: Today we can consider that we are far ahead of our initial targets for the

first 12 months. In Luxembourg we did a turnover of round about 5 mio Euro in the first year. According to the IT-Infrastructure guide released by IT-Nation in 2010, this positions us just below Compagnies like Computacenter in Luxembourg, a company that is on the market since a long time. In addition our company managed to be cash positive in the first year, which is rare in our days. Together with our German collegues we gave us last year a joined target of 70 mio Euro. Germany continued their growth as well by doing 71 mio only in Germany. We represent together a pool of 160 experts in the Grande Region. The virtual team serving Luxembourg today are 35 people. Half of them are located in Luxembourg.


integration GOLDEN-I

rested. I saw the tremendous dynamic and the opportunity of the project and was sure that I could investigate myself fully to make it a success.

from the business perspective. This is facilitated by strong partnerships in those areas with sister Compagnies like Orgavision (ERP) and exigo (business consulting).

Michael Mossal: The new tecsys project was something that was build up on a very solid foundation. Both of us, Frank and myself, had been in this business for years as a part of two very successful Luxembourgish IT Compagnies in the past. We did know exactly what was possible and what we had to do. In 2009

When did you decide your brand name and what does it today stand for ?

So what do you see as your major achievements in the last months ?

© Photography Raoul Somers

What did make you believe in the success when you started and what did motivate you to launch that project ?

Michael Mossal, Executive Director at tecsys IT-HAUS

both of us where committed to projects outside of the classical IT infrastructure business and if someone would have come 2 years earlier with the opportunity probably none of us would have been interested. It was the right moment in time. The plans to team up with IT-HAUS in the product business have been developed already in 2007. We started a joined go to market model between tecsys S.A.R.L. and IT-HAUS in 2009 and based on that successful pilot we presented the business plan to the shareholder beginning of 2010. IT-HAUS was the missing link, it stands for a solid backend structure, German quality standards and processes. Frank Back: When I was asked if I would like to join the project I was immediately inte-

Michael Mossal: tecsys is a very powerful brand name that is still today known by customers from the 90s and associated with building trust to establishing a community around IT projects. Most of all it stands for its people and their ability to execute their job to help customers in success with their challenging IT projects. Further tecsys stands for the dynamic that Frank mentioned earlier. IT-HAUS was voted in 2010 by COMPUTERWOCHE for the 2nd time in a row as the 2nd best System House in Germany. In our logo we underline our project focus and dynamic of the tecsys brand with the power, quality and credibility of IT-HAUS. The luxembourgish press somewhere invented our slogan “we ARE different”. We try to highlight our dynamic by very agile marketing campaigns with rare sports cars and bikes. We are sponsoring and organizing Porsche G3 and Motorbike track days with our customers. Luxembourg is traditionally a very conservative market. Our image is seen as different to the others and from marketing point of view we took benefit of that. Frank Back: “we ARE different” stands also for a different business model that we introduced. I describe it often as a “LuxDe” model instead of a classical “BeLux” model. We fully respect the local business rules of our partners, but thanks to IT-HAUS we are able to also fully take advantage of the German distribution to provide best pricing and delivery times to our customers. We see us confirmed because other Compagnies on the local market started in the meantime to copy this model. In addition we are obviously, thanks to our IT-HAUS backoffice, because of our own logistic and stock management very competent in pure box moving. We are also different in our sales approach. Our more business related history allows us to position projects not only form the IT angle but often

Michael Mossal: When we came to the market, we positioned us with a service portfolio focused on IT transformation, Datacenter automation and Cloud computing. This was a very clear, future driven focus, giving us a certain advantage over our competitors. While others still prevented to talk about migrating Microsoft Exchange in the cloud, because they where afraid that it cannibalized their revenue in hardware selling, we did already first cloud migration projects. An example is Wagner-Schaffner. Our traditional business remains helping our customers to realize their business projects in IT and help them to implement and measure IT processes. Some customer examples in 2010 have been Tango, ZithaKlinik and DKV Globality. Here we found beside HP, with Microsoft an additional, very future driven partner. But the biggest achievement we made where around Desktop Virtualization. In most cases there was a real business driver behind. Perfect exemples are DZ Privatbank in Luxembourg formally known and DZ BANK International who came with a new business model and branch office concept and found in tecsys a strategic partner for the design and implementation of a VDI concept. Further Cetrel where VDI facilitated the implementation of their new core system and allows publishing customer related parts of this core system to their customers (the banks). What we see as the most important achievement is that we have many very committed customers who trusted us already in the early days. The long-term customers together with new customers see us today as a strategic partner and trusted advisor. We are of course very proud about that and we are very committed to them as well. Now we are just started and we have great potential. We plan some announcements in the very near future that will show this potential in the form of projects where Luxembourg as country benefits and that are highly visible in the market.

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Telindus et Tango, double T et double digit growth Le retour de la croissance des entreprises du privé profite aux fournisseurs qui ont capitalisé sur la crise pour se préparer à un nouvel avenir… Telindus et Tango font partie de ces leaders qui ont investi à contre-courant les 18 derniers mois et qui ambitionnent, pour le marché professionnel, une «double digit growth » en 2011…

© Photography Raoul Somers

La crise de fin 2008 à 2010 est probablement bien derrière les entreprises, et a rattrapé les États et pays. Si le secteur public, particulièrement, a permis aux acteurs de se maintenir à des niveaux de revenus élevés, il est finalement à constater que la crise aura moins impacté le Luxembourg que ses pairs européens. «Chez Telindus Luxembourg, nous nous sommes placés en première position des 6 pays dans lequel l’entreprise est présente au regard de la meilleure traversée de crise, dit Gérard Hoffmann, Président & Administrateur délégué de Telindus Luxembourg. Nous avons maintenu un niveau de revenus élevé et stable, même si nous avons connu moins de croissance que précédemment. Paradoxalement, 2009 et 2010 ont été nos meilleures années.» Selon Telindus, le shift du secteur privé vers le secteur public, ultra concurrentiel en période de crise, a renforcé la position des acteurs sérieux et reconnus sur la Place. «La crise impose aux entreprises et institutions de ne pas prendre de risque : il est donc logique que le secteur public se soit tourné vers les entreprises numéro 1 de leur segment respectif, dont e.a. Tango et Telindus», acquiesce Didier Rouma, CEO de Tango.

Gérard Hoffman, CEO de Telindus

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Dans le domaine de la télécom, le secteur, drivé par le marché résidentiel, n’a pas souffert d’une large perte de revenus. «Chez Tango, nous avons profité de l’effet de la crise pour nous staffer davantage et rebondir lors de la reprise dans les meilleures conditions, explique Didier Rouma. En 2008, nous avons été

acquis par l’opérateur Belgacom ; en 2009, nous avons mis en place l’intégration avec le groupe belge ; en 2010 nous nous sommes rapprochés de Telindus Luxembourg pour proposer des offres convergentes.»

L’IT est télécom, la télécom est IT, le Cloud est IT et télécom «Nous constatons deux grandes tendances, avise Gérard Hoffmann. Une fusion claire des environnements IT et de télécommunication et une migration logique dans la continuité vers le Cloud.» Telindus a en effet décidé en période de crise d’investir une vingtaine de millions d’euros sur 5 ans pour se doter d’un environnement de datacenter performant au travers de l’infra de LuxConnect et pour s’engager dans la connectivité pour les entreprises en tant qu’opérateur fixe. Un atout partagé avec Tango qui était essentiellement tourné vers le mobile et le résidentiel privé. «Le Cloud répond au mieux aux volontés "Anywhere, Any Time, Any Device, Any Data", argumente Didier Rouma. En outre les données sont de plus en plus conséquentes…»

La Voie du Luxembourg Pour les deux CEO’s, les efforts gouvernementaux portent leurs fruits dans le secteur ICT. Ainsi, Telindus Luxembourg propose à l’étranger ses services qui sont reconnus comme excellents grâce à l’infrastructure state-of-the-art insufflée par les initiatives


nationales (dont LuxConnect,…) qui, cumulées à un niveau de coûts compétitifs et des avantages connexes en matière d’imposition, de TVA, de contexte d’environnement économique, permettent une nouvelle attractivité pour Luxembourg.

nombreux : «Luxembourg doit adapter son offre», «est encore en retard par rapport aux voisins allemands ou français en matière de connectivité résidentielle et entreprise» et doit aussi faire aboutir les dossiers à fort potentiel comme l’e-Archiving…

Aussi, au sein du groupe Belgacom, c’est un projet de centralisation innovateur à Luxembourg de l’offre CaaS (Communication as a Service, pour environnement Cloud de télécommunication pour les entreprises), pour tout le groupe belge qui pourrait s’immatriculer aux couleurs grand-ducales ! «Un environnement politiquement stable, régulé et ouvert est une qualité reconnue par les grands acteurs de l’eBusiness et par nos entreprises, précise Gérard Hoffmann. Luxembourg est ainsi l’endroit parfait pour les prises de décisions rapides, et pour construire des business à expansion importante ou même énorme, comme pour Skype, Amazon ou eBay…» «De plus, Luxembourg est un marché test idéal, convient Didier Rouma. Nous y trouvons un microcosme unique qui peut héberger une plate-forme de distribution à l’échelle européenne importante.»

«La stratégie broadband du gouvernement est excessivement importante pour nos entreprises, convient Gérard Hoffmann. Le plan FTTH (Fiber to the Home ; mis en place par les P&T pour le compte du gouvernement) sera un facilitateur pour injecter des nouveaux services pour le pays, mais il ne faut pas oublier le FTTC, le Fiber to the Company !» Luxembourg, tissu de quelques grands comptes (à l’échelle locale) est surtout un monde de PME qui exportent bien au-delà de Schengen et de Schmeide, qui comptent aussi sur le fait de pouvoir attirer de nouveaux clients et business en terres grand-ducales.

Dans ce contexte global, (bientôt) aux mains de la Génération Y, l’infrastructure ICT est devenue une commodité et les applications le seront aussi prochainement. Ainsi, la déconnection du contenu de l’infrastructure et des applications est clé. En ce sens, Belgacom verticalise sa stratégie par piliers de contenus et de nouveaux enjeux… À la Route d’Arlon à Strassen, on verrait bien des verticaux dans le monde des fonds, dans le secteur de la santé ou du e-gaming prendre place à Luxembourg. Mais les challenges sont

par Raphaël Henry

© Photography Raoul Somers

Les défis et les enjeux

L’opérateur mobile Tango invite donc les autorités à garder le leadership en matière de téléphonie mobile comme ce fut le cas avec le 3G en mettant l’agenda LTE (Long Term Evolution ou 4G) en place. Le secteur apprécie que le focus du gouvernement se détourne de la gestion de la crise (des Finances des États) et regarde vers l’avenir, comme le Premier Ministre l’a partagé dans son discours sur l’Etat de la Nation. Telindus est dans cette démarche, en investissant à contre-courant, en mettant l’accent sur l’innovation avec un partenariat avec l’Uni et en accueillant des doctorants, etc. Avec une telle motivation, Telindus ambitionne, pour la première fois depuis de nombreuses années, une croissance à deux chiffres… Un rêve pas si inaccessible… Didier Rouma, CEO chez Tango

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GOLDEN-I Consultance et Resourcing

iKe Consulting et ses différents métiers Spécialisée dans le conseil et l’accompagnement de projets technologiques, iKe Consulting est née du cabinet Lancelot, principalement actif dans le recrutement informatique à Luxembourg et Paris. A présent autonome, elle se concentre sur deux métiers et propose à la fois des missions en régie et des prestations de consultance IT. iKe Consulting adresse divers secteurs allant des télécoms, à la finance, aux institutions européennes et aux administrations publiques à Luxembourg, en France, en Belgique et en Suisse. Fondée l’été passée, iKe Consulting a ainsi repris la partie consulting de Lancelot et possède un savoir-faire qui remonte à plus de 5 ans. Avec une trentaine de consultants et pour accompagner un monde informatique en perpétuel mouvement, iKe Consulting a choisi comme plate-forme de gestion des candidats une combinaison d’outils tirant parti des réseaux sociaux afin de trouver rapidement le profil le plus approprié à la mission à pourvoir. «Le goût de la réussite partagée est un des piliers de notre approche. Le système iKe Consulting est conçu de manière à donner à chacun les meilleurs moyens d’atteindre ses objectifs», explique Francis Absil, Business Unit Manager chez iKe Consulting.

Des équipes au service des projets

© Photography Raoul Somers

L’équipe de consultants iKe Consulting est particulièrement spécialisée dans le développement d’applications (java, .net, PHP, force.com), la gestion d’infrastructure (Unix, Windows, VMWare), la mise en place de solutions cloud (Amazon Web Service, salesforce.com, force.com), mais aussi dans les outils de publication web.

Francis Absil, Business Unit Manager iKe

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«Nous suivons une optique de projet, nos équipes de consultants varient selon les missions et leur type. Nous devons constamment trouver des palettes de compétences très variées, nous faisons donc fréquemment appel à des freelances, notre impératif étant de trouver la bonne personne pour le bon projet. Notre métier nous pousse à être flexibles

et sans cesse plus agiles pour accompagner les évolutions de ces projets. Notre but n’est pas d’occuper nos consultants mais bien de réussir une mission», précise Yves Leblond, Senior Consultant chez iKe Consulting. Le volet consultance et intégration d’iKe Consulting poursuit également une logique de partenariats pour garantir la réussite de ses projets. «C’est aujourd’hui impossible de trouver à Luxembourg une entreprise qui maîtrise toutes les dernières technologies, que ce soit iPhone, java etc. Notre intérêt à tous est de satisfaire les clients. Le partage est au cœur de nos valeurs», continue-t-il.

Des possibilités de resourcing iKe Consulting se positionne entièrement comme un intermédiaire de choix en matière


Consultance et Resourcing GOLDEN-I

Tout en ayant des racines locales, la base d’iKe Consulting se veut également internationale. «En faisant partie du réseau talents de Lancelot, nous avons accès à une bibliothèque très riche de CV internationaux, ce qui est un plus dans notre métier. C’est un avantage par rapport à d’autres acteurs locaux. Nous ne proposons pas uniquement à nos clients des profils locaux limités à la Grande Region. Nos consultants peuvent être aussi bien des personnes engagées par notre société, que des free-lances, toujours dans le but d’offrir la ressource la mieux adaptée au besoin du

client», poursuit-il. La jeune société souhaite avant tout rester au service du marché luxembourgeois. «Nous sommes une société locale qui connaît bien les besoins de la place. Notre centre de décision est ici, ce qui nous permet d’être réactif très rapidement. Nous offrons, en outre, une communication entièrement transparente à nos consultants, clients et partenaires», termine Yves Leblond. par Florence Thibaut

© Photography Raoul Somers

de prestations de services IT. «Nous nous engageons toujours à fournir les services du consultant le plus approprié aux besoins de nos clients. Nous voulons proposer aux entreprises ou aux sociétés de services IT les meilleures compétences du marché au meilleur coût, dans un mode brain-shopping, plutôt que body-shopping. Le bien-être de nos consultants est aussi une de nos top priorités, la relation humaine reste le socle de l’activité dans nos métiers, il ne faut pas l’oublier. Nous mettons un point d’honneur à bien dialoguer avec nos candidats avant de les proposer à nos clients ; nous ne nous contentons pas de faire du pusch forward de CV. Nous voulons être à terme un interlocuteur pour toutes les sociétés qui cherchent à renforcer dans le cadre de missions leurs équipes dans tous les domaines de l’informatique», ajoute Francis Absil.

Yves Leblond, Business Line Manager et Partner chez Ike

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T +352 27 12 55 55 info@europeandatahub.eu


Infrastructure GOLDEN-I

Cetrel améliore son infrastructure avec SUNSHINE CETREL opère de manière continue 24h/24h et 7j/7j un grand centre de calcul pour assurer le traitement des transactions avec des cartes de crédit et de débit. A cela s’ajoute un grand nombre d’autres applications très critiques pour l’industrie financière au Luxembourg telles que : New Multiline, SOFIE, LuxTrust, Domiciliation, CETRELSecurities, etc. Suite à une analyse technique et stratégique en 2008, les actionnaires de CETREL ont décidé de repositionner CETREL dans son marché et d’investir considérablement pour implémenter une stratégie de croissance forte à partir de Luxembourg.

Un projet innovant Cet investissement est destiné au projet SUNSHINE qui consiste dans la mise en place d’un nouveau centre de calcul et de nouvelles applications métiers de gestions de cartes de paiement orientés «Cloud-Computing», afin de réduire significativement l’impact écologique, de réinventer structurellement l’ICT et d’offrir de nouveaux services de paiements et de Software as a Service (SaaS). Le projet SUNSHINE a une charge de 33.000 Jours/Homme avec un budget de 28 mio EUR répartis sur une période de trois ans. Le projet est mené avec une grande frénésie, c’est dans un temps record de 9 mois uniquement que le nouveau Cloud Data Center est en production et les premiers clients sont migrés depuis le 2 juillet 2010 sur la nouvelle application cloud. La phase de migration des autres clients va se poursuivre rapidement en 2011. Une fois la migration terminée, toutes les anciennes infrastructures et applications seront mises hors service et recyclées.

La Stratégie CETREL

Manuel Fischer, CIO de CETREL

- une stratégie de forte expansion européenne avec une croissance forte de ses cartes de paiements, - un développement de nouvelles

fonctionnalités de paiement, - un accroissement des services ICT et Software as a Service (SaaS). Pour répondre à cette stratégie, un projet d’innovation de grande envergure appelé SUNSHINE a été mis en place en janvier 2009. Après analyse des forces et faiblesses des applications métiers et du centre de calcul existant, le constat était que la stratégie de forte croissance n’était pas possible avec les applications et l’outil de production existants. La très grande technicité de ces services nécessite un renouvellement de l’ensemble des applications cœurs, une augmentation majeure de la capacité et une flexibilité du centre de calcul de CETREL.

Des demandes initiales - d’implémenter un très grand nombre de nouvelles fonctionnalités métiers innovantes, - d’implémenter un centre de calcul ultra flexible, ultra sécurisé et adaptable aux demandes métiers, - d’implémenter ce programme de manière rapide (Time-To-Market), - la réduction significative de notre empreinte environnementale, - d’assurer une haute compétitivité des produits CETREL,

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GOLDEN-I Infrastructure

- l’augmentation de la disponibilité des services applicatifs sans perturbations lors du projet d’implémentation, - de s’assurer que tous les collaborateurs contribuent à ce projet et y adhèrent.

matique chez CETREL et permet de réaliser la stratégie de croissance significative au Luxembourg et en Europe.

La stratégie choisie pour SUNSHINE

- de fournir de toutes nouvelles fonctionnalités de paiement qui se reposent sur la convergence des technologies et d’intégrations de services dans le e-commerce pour des clients Business-To-Business. Elles vont innover nos habitudes de paiement comme par exemple l’intégration Smartphone, Iphone, Blackberry, SMS, Pre-Paid, Contactless, Peer-To-Peer Payment, etc. - de fournir un grand nombre de nouveaux services aux professionnels de l’industrie de fonds et de la finance (e-archiving, e-invoicing, e-billing, reference data feeding, UCITS4, Corporate action support, etc.) en mode Software as a Service. - de fournir à nos clients internes et externes des services ICT flexibles et hautement disponibles. - une sécurité informatique encore plus élevée répondant en même temps aux exigences locales et aux attentes des clients internationaux. - des nouveaux processus et organisations de travail grâce à des desktop totalement virtualisés et accessibles à travers l’internet en toute sécurité et confidentialité. - de diminuer le TCO (automatisation lors du déploiement de nouveaux services, gestion et supervision optimisées, flexibilité pour les interventions planifiées, etc...). - d’optimiser notre émission CO2 en profitant des effets de la consolidation, de la virtualisation et de la modernisation du matériel informatique.

Pour implémenter ce projet, CETREL avait le choix entre deux alternatives concurrentes : 1. Faire faire le projet entièrement par une société externe ou 2. Faire le projet avec les ressources internes et faire appel à des consultants ponctuels. Pour garantir le maximum d’engagement, valoriser les compétences existantes et assurer une grande motivation de nos collaborateurs internes, CETREL a fait le choix d’implémenter ce projet avec les collaborateurs internes exclusivement. CETREL fait confiance aux compétences pointues existantes pour mener un tel projet d’envergure et souhaite développer davantage encore les compétences de ses collaborateurs à travers un tel projet. CETREL a ainsi fait recours à des consultants externes pour nous renforcer dans l’administration des systèmes vieillissants qui seront mis hors service à partir de 2012.

La valeur ajoutée de SUNSHINE Le projet SUNSHINE a réinventé l’outil de production informatique, les processus et l’ensemble des applications informatiques de CETREL en apportant une valeur ajoutée dans tous les domaines de notre entreprise. C’est un projet d’innovation d’envergure et d’importance stratégique pour le développement et la croissance dans le futur proche et moyen terme pour toute la société. Le projet a industrialisé en profondeur les processus métiers, l’organisation et la production infor-

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L’implémentation de ce projet nous permet :

Le projet SUNSHINE est d’importance stratégique pour construire le futur moyen terme de l’entreprise. C’est grâce à cet investissement de taille que les coûts d’exploitation informatique pour nos services restent compétitifs, la productivité par collaborateur est maximisée afin de nous permettre d’assurer la croissance nécessaire et gagner de nouveaux clients en Europe à partir du Luxembourg.

Le feedback reçu de ce projet Les bénéficiaires jugent de la qualité de livraison en fonction des nouvelles fonctionnalités métiers mises à leur disposition, du fait que la migration se passe sans aucun encombre, que le projet n’a pas de retard et que les performances correspondent aux cahiers des charges. Les bénéficiaires ont pris possession de la Release 2 et le premier client vient d’être migré sur le nouveau Cloud Computing et les nouvelles applications Cloud. Aussi le département Business Développement planifie déjà une montée en charge plus rapide qu’initialement prévue, preuve que le projet répond à leurs attentes. Le premier client est migré sur la nouvelle infrastructure sans que le client final l’ait remarqué. La migration s’est déroulée sans encombre, les performances techniques sont en ligne ou meilleures que prévues. Les prochains clients à migrer sont planifiés dans les prochaines semaines. Le Business Développement de CETREL en est très satisfait et il remporte de plus en plus d’opportunités grâce aux nouvelles fonctionnalités métiers et SaaS. L’Association des Professionnels de la Société de l’Information (APSI) à décerné en 2010 au projet le prix de «l’Innovation AWARD» pour honorer les innovations mises en place et rendues tangibles pour le business de CETREL. Par Manuel Fischer



GOLDEN-I mobilité

Le poste de travail virtualisé comme réponse au phénomène d’hyper mobilité Avec les évolutions des réseaux télécoms et la démocratisation des Smartphones, véritables téléphones intelligents, nous entrons clairement dans une société d’hyper connectivité où il est possible d’accéder à l’ensemble de ses données à n’importe quel moment depuis n’importe quel appareil. Ce phénomène est d’autant plus important pour les entreprises où de nombreuses technologies mobiles sont déployées permettant un accès à l’information permanente. Le principal problème est de pouvoir retrouver son environnement de travail sur son appareil mobile qu’il soit Smartphone ou bien encore tablette tactile. Il est donc nécessaire pour une entreprise de se voir proposer des solutions pour que ses collaborateurs retrouvent cet environnement de travail en toute sécurité.

Surfant sur la vague du Cloud Computing, l’infrastructure pour postes de travail virtuels (VDI – Virtual Desktop Infrastructure) est plus que jamais un enjeu majeur pour les sociétés et semble devenir une priorité pour les directeurs IT. L’enjeu du poste de travail virtualisé est de permettre à un utilisateur d’accéder à l’ensemble de son environnement de travail où qu’il soit et par le biais de différents types d’appareils comme un Smartphone ou bien encore une tablette tactile. Il s’agit d’une sorte de délocalisation du traitement des données portée par la technologie du Cloud Computing. De nos jours, deux sociétés dominent historiquement ce marché : VMware View et Citrix XenDesktop proposant chacune sa solution. Mais nous voyons l’émergence de nouveaux acteurs qui proposent des solutions dédiées et adaptées aux environnements spécifiques des Smartphones. En effet, l’approche du poste de travail virtualisé répond à de nombreuses problématiques d’entreprise qu’elles soient économiques, organisationnelles ou bien encore environnementales. En témoignent les chiffres du cabinet d’étude Gartner qui mettent en avant que 15% des PC utilisés en entreprise dans le monde

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seront virtualisés d’ici 2014. Ainsi, c’est toute la structure informatique et les systèmes d’information qui sont repensés pour en optimiser la gestion et les performances. Les bénéfices de cette solution sont réels. Par conséquent, il devient plus facile d’administrer le parc informatique d’une société, d’en réduire les coûts et bien entendu la maintenance. Un des points essentiels concerne la sécurité de l’accessibilité et de la gestion des données. De nos jours, la sécurisation des données en entreprise est un enjeu majeur et le poste de travail virtualisé permet la mise en place d’une politique de prévention contre la perte des données et des environnements de travail ainsi qu’un contrôle et une sécurisation des accès en amont aux applications et aux données sensibles.

différente et complémentaire. Il convient de mettre en avant la complémentarité de ces périphériques qu’ils soient PC ou tablette. Pour un utilisateur, il sera bien plus facile d’accéder à son poste de travail pour consulter des informations via une tablette tactile mais il sera plus difficile de faire de la saisie, chose plus évidente sur un PC. La caractéristique essentielle est de souligner que grâce aux postes de travail virtualisés, il n’existe plus de segmentation PC – Smartphone – Tablette car l’ensemble de ces périphériques accèdent à l’environnement de travail utilisateur de façon native.

Les tablettes en phase de supplanter le PC en entreprise ?

Chez Orange Luxembourg, nous avons le savoir-faire et la connaissance pour accompagner nos clients dans leurs projets de virtualisation de poste de travail. De plus, nos partenaires intégrateurs sont à mêmes de proposer des solutions sur mesure suivant le profil et les caractéristiques d’un projet VDI. Étant donné la spécificité de chaque environnement client, nous suggérons de réaliser des proofs

C’est avec l’essor de l’utilisation des tablettes tactiles et plus particulièrement de l’iPad d’Apple en entreprise que le phénomène de virtualisation du poste de travail prend toute son ampleur. Avec celles-ci, l’approche est

Orange Luxembourg, partenaire de choix dans les projets VDI


of concept pour valider la parfaite intégration de la solution déployée. Actuellement, Orange Luxembourg investit dans ses infrastructures réseau et informatique afin de proposer une prestation de service de qualité et cela sans interruption par le biais d’une refonte totale de son système informatique et réseau.

© Photography Raoul Somers

En conclusion, nous entrons dans un nouveau cycle où la technologie VDI est devenue une réalité concrète et permet un réel bénéfice pour les entreprises. Le choix de développer une solution de poste de travail virtualisé vient de la volonté d’harmoniser des systèmes d’information complexes afin d’en faciliter leur administration, de réduire les coûts opérationnels et surtout de mieux exploiter la puissance de traitement du système. C’est bien évidemment avec le développement et la croissance forte du Cloud Computing qui viendra soutenir cette tendance, que les possibilités offertes aux entreprises seront multipliées. Par Richard Peiffer Richard Peiffer, Director, Corporate Sales chez Orange Luxembourg

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GOLDEN-I Sécurité

Flux de données sous contrôle, un nouveau challenge ! Nous allons vous raconter une petite histoire illustrant les problématiques de sécurité auxquelles nous sommes confrontés. Par la suite, nous allons aligner des solutions techniques ainsi que leurs processus associés. Depuis maintenant 3 ans, Monsieur Max dirige la société Sano SA. Cette société vend des solutions logicielles verticales dans plus de 30 pays. L’efficacité de Sano S.A. repose principalement sur une force de vente nomade performante. L’équipe de développement est répartie sur trois pays (États-unis, Russie et France). Sano S.A. a outsourcé son service informatique à la société Maxtout S.A. afin de se concentrer sur son core business.

Steria et Sophos signent un partenariat sur l’offre sécurité & encryption Ann Deruytter, Channel Manager Benelux chez Sophos

Par la voix d’Ann DERUYTTER, Channel Director SOPHOS BENELUX BV et Charles MANDICA, Managing Director Steria PSF Luxembourg SA, les deux sociétés ont annoncé un accord de partenariat, à l’échelle du Grand-duché de Luxembourg, pour la fourniture de prestations de conseil et de services autour des solutions de Sophos. Cette dernière développe des progiciels robustes de sécurité reconnus dans le monde d’ICT. Cette alliance contribuera à enrichir l’offre de Steria PSF Luxembourg SA et devrait être étendue, courant

Les données à caractère confidentiel telles que code source, stratégie de prix mais également salaires et certaines données clients sont sauvegardées sur plusieurs serveurs chez le prestataire de services Maxtout. Une partie de la force de vente nomade, dont Monsieur Max, utilise des ordinateurs portables ainsi que quelques Macs, mais dans sa grande majorité, la force commerciale travaille avec des tablettes de type Apple iPad car celles-ci s’adaptent bien aux applications de Sano.

2011, à d’autres pays où agit le Groupe

Pour mener à bien ses activités, Sano échange des données très confidentielles,

STERIA.

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principalement par e-mail, avec ses partenaires et ses clients. Sano se situe sur un marché très compétitif et affronte des concurrents agressifs. Analysons maintenant les problématiques sécuritaires de Sano ainsi que les solutions choisies : Une des hantises de Sano est que l’un de ses employés envoie volontairement ou non de l’information à ses concurrents. Sano a déployé Sophos Safeguard Application


Sécurité GOLDEN-I

Frédéric Dumesle, Consultant Sécurité chez Steria PSF Luxembourg

Control et EndPoint Security afin de minimiser ce type de risques. En effet, la combinaison des deux produits Sophos mentionnés permet d’assurer un contrôle étroit des applications autorisées. L’application permet également de détecter le comportement anormal d’une application, par exemple, un transfert de données inopiné vers une destination web. Sano possède une flotte d’appareils mobiles tels que iPhone et iPad. Sano utilise Sophos Mobile Control afin de contrôler ce type d’environnement. En effet, ce produit permet de s’assurer que seules certaines applications sont autorisées. Il offre la possibilité de faire un «remotewipe» à distance. Un des points remarquables du produit est la gestion d’iPad/ iPhone n’appartenant pas à Sano. Dans ce cas, un employé a le loisir d’enregistrer son propre appareil personnel. Celui-ci restera donc la propriété de l’employé mais Sano sera assuré de l’intégrité de la configuration de l’appareil. Les données confidentielles étant sauvegardées chez un prestataire de services, Sano utilise Sophos Safeguard LANCRYPT afin de garantir la confidentialité des données

et permettre le partage sécurisé de documents entre les employés et les partenaires externes. Ainsi, Maxtout peut sauvegarder les données mais ne peut pas les lire, ni les exploiter. Les ordinateurs portables ainsi que les Macs sont des cibles faciles car les machines sont légères et compactes. Sano utilise SafeguardDeviceEncryption afin de garantir la confidentialité des données en cas de vol de portables. Afin de faciliter la méthode de «logging» du staff nomade, Sano utilise une solution de biométrie compatible avec Safeguard. L’infrastructure Safeguard entreprise est gérée de manière centrale. Il est donc possible par exemple d’envoyer une nouvelle configuration de stratégie d’encryption automatiquement à un groupe de machines quelle que soit la localisation. Les communications sont cryptées et tout se passe de manière transparente sur internet. L’échange de données confidentielles entre Sano et ses partenaires ainsi que ses clients pose un problème fondamental. En effet, de nombreuses solutions reposent sur des applications tierces ainsi que des clients riches à déployer. Les partenaires de Sano travaillent

avec une multitude de machines et systèmes d’exploitation différents. Sano a choisi la solution Safeguard Mail Gateway Encryption. Celle-ci enverra un e-mail crypté à l’autre partie et cette dernière n’a besoin que d’Adobe Acrobat Reader. Pour lire l’e-mail, elle devra simplement téléphoner à Sano afin d’obtenir un mot de passe. La solution est très flexible et pourra s’adapter si le partenaire possède des clés PGP ou encore mieux un certificat électronique. Dans ces deux derniers cas, Safeguard Mail Gateway gérera automatiquement l’échange de clés. Afin de mitiger les risques de virus et malware, Sano a également fait le choix de scanner les e-mails internes à l’aide de la solution PUREMessage de Sophos. Ce produit permet entre autres de se protéger contre les spams, botnet, etc. Tous ces produits possèdent des consoles centrales assurant un coût de gestion optimal. Cela a permis à Sano de négocier un contrat cadre à haute valeur ajoutée avec Maxtout. Histoire imaginée par Frédéric Dumesle Consultant Sécurité Steria PSF Luxembourg SA

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GOLDEN-I information Management

Sally out to a new society of excellence Le Dr. Gunter Dueck tiendra une conférence sur ce thème le jeudi soir 16 juin. La conférence se tiendra en allemand mais une traduction vers le français sera assurée. Libre d’entrée. Pour plus d'informations: www.csl.lu

To say it very bluntly: some ten per cent of the European people have to watch out for a new job. The next working generation will require a much higher level of professionalism. Professionals of the future have to manage information and people, have to negotiate, convince, market or innovate. The differences between “manager” and “worker” will vanish after time… Many people are reacting with fear. Why ? It is forgotten, that, say, fifty years ago, most of our work was related to the primary sector of agriculture. Today, only two ( !) per cent (in Germany) are still working there – tractors and machines took the work of horses ! And during these times, computers do the work we previously did. Revolution is normal, isn’t it ?

Information as a commodity Every day we are observing the signs of change. Prior to asking someone for information, we are looking for advice on the internet. Easy problems can be solved readily there. We read about our illness, we look for

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Most of today’s industries are facing dramatic times of change. The internet is becoming the dominant infrastructure ruling our lives. We are going to enter the “Age of Knowledge”. This does not mean that “we know” – it means that abundant knowledge and every information is available everywhere “for free”. Therefore, we are challenged to redefine what we are calling “work”. Today many professions, in particular in the administrative sector, “work” to deliver or to shift information from office to office, from a system to a client etc. Most of these tasks will be performed by computers soon. Most of the classical services (selling, consulting, call-centers, banking, travel booking) will be “industrialized” with the help of IT.

advice in legal affairs, we goggle for travel destinations, we are informed about a stock to buy, we know everything about our future new car – and THEN we are going to a doctor, consultant, travel agent etc. The result: When we ask for additional advice there, we detect that we are better informed than “the admired professionals”… We observe that we are actually doing a lot of their former work by ourselves. In summary: the information source of the internet is beginning to build up enormous pressure on the “old professions”. Information is not “premium” anymore. It is becoming “commodity”. In the last century, we saw a migration of the work from agriculture to industrial production (the secondary sector) and then to the services sector (tertiary sector). One sector after another has become industrialized or is still being industrialized. One age after another, we are losing our job(s). Now we are entering the quaternary sector of knowledge. We have to find new exciting and prosperous jobs there ! We could enter some decades of biotech, nanotech, solar technologies,

health technologies, and highly specialized machines. We will restructure all existing infrastructures (e.g. energy, traffic, cities, water, healthcare). We will redefine society and democracy. We have to hurry. The industrialization of the services sector devalues administrative work. Many jobs are vanishing or at least shift into the low wage sector. The percentage of poor people is growing. We cannot wait entering the new Age of Knowledge after we are fully automatized and jobless people. Moreover, we need leaders from here to there. Most of the European politicians stand for a class of “workers”, “farmers”, “Christians”, “civil servants”, “craftsmen”, “independent workers”. The political parties of today stand for people from the old sectors of agriculture, production, and services. Time for change here, too ? By Prof. Dr. Gunter Dueck


Prof. Dr. Gunter Dueck, IBM Chief Technology Officer

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IT EVENTS > EMC sur la piste des records p.51 > Sécurité dans le secteur financier: des inquiétudes dans l’usage des communications unifiées p.54 > tempo-team sonde la satisfaction des travailleurs p.57

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cloud computing IT EVENTS

EMC sur la piste des records Pour EMC, le spécialiste de la gestion de l’information et de son stockage, le temps est à l’accumulation des records. En effet, le géant bostonien a débuté l’année par un «Mega Launch de 42 nouveaux produits et solutions en un seul jour qui visent tous à rendre l’IT plus intelligente, facile et rapide», a expliqué Bernard Drappier, District Manager d’EMC Luxembourg, lors d’un déjeuner organisé par ITnation intitulé «Breaking Records». Au niveau de la performance de l’entreprise, 2010 et en particulier son dernier trimestre sont aussi des records en matière de revenus : la stratégie «Journey to the Private Cloud» étant assurément un succès. Succès aussi d’audience au déjeuner ITnation où une septantaine de personnes ont assisté aux témoignages de deux entreprises phares luxembourgeoises : Champ Cargo Systems et CommerzBank Luxembourg.

chandises, est une entreprise Cloud-based. Avec son quartier général basé à Luxembourg et ses deux datacentres de Contern et du Findel, Champ Cargo Systems (CCS ou Champ) propose ses solutions IT «Cargo Spot» à plus de 200 clients, dont 80 airlines, mais aussi des agents de ventes (GSA), de handling (GHA) ou forwarders.

Pascal Pipart, Bernard Drappier et Patrick Sibilio

Champ à travers les nuages Champ Cargo Systems, l’entreprise IT de solutions pour le monde du fret aérien, voyage littéralement dans les nuages. En effet, la joint-venture de l’IT dept de Cargolux et de l’anglaise Sita, aujourd’hui leader sur le segment des systèmes intégrés pour les Cargoliners et les entreprises gravitant dans le contexte du transport aéroporté de mar-

Champ est aussi un prestataire de services associés, orientés communauté, avec des connections inter-systèmes pour des besoins de gestion de process douaniers, d’échanges de données (EDI) ou de services basés internet avec CargoWeb. Champ est aussi un spécialiste de services professionnels et de consultance pour le monde du fret aérien (training, audit, Business Process Maping) et de services aux entreprises dont la consultance SAP et BI. «Le challenge pour Champ est de gérer quotidiennement 520.000 messages EDI, 150 databases, 5.500 devices connectés, sans perte de document ou de processus qui conduiraient à empêcher des avions de décoller, explique Pascal Pipart, Manager Technology Services de Champ Cargo Systems. En termes IT, cela revient à disposer d’une infrastructure dynamique qui permet de réagir rapidement, d’assurer une production IT 24/7 et un solide back-up et recovery program qui est lié à des SLA pour les clients.»

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IT EVENTS cloud computing

Ainsi, Champ a mis en place son Private Cloud pour répondre à ces challenges. Il s’agit avant tout d’une bonne couche de virtualisation et d’automatisation qui permet une réduction des coûts et de la complexité. L’environnement repose sur 25 ESX servers

en place une IT as a Service pour ses clients, dans les airs et au départ de Luxembourg.

CommerzBank réduit la fenêtre de backup à un tiers La banque allemande CommerzBank présente à Luxembourg pour des activités de Wealth Management international (CBI SA) et de filiale (la CB AG pour l’Investment ou le Corporate Banking mais aussi les services, dont IT, aux filiales) occupe 550 personnes. En termes IT, il s’agit d’un des modèles de

Henri Schreiner, International School of Lxuembourg

et 240 VM’s VMware (dans 110 serveurs Intel MS/Linux) et Xen (sur 32 Sparc pour 125 zones Solaris) pour les twin datacenters active-active. Le stockage central est un ensemble de deux VMax d’EMC en 6 tiers, passant par des Flash Drives pour l’I/O et les indexes, par des FC disk de production, un environnement de test, de démo et de qualification, des back-up to disk de 600 Go, un stockage low cost SATA de 1 To, et un environnement de rétention long-terme de deux Centera hors VMax. Champ a introduit les phases avancées de Private Cloud avec de la déduplication automatisée à travers des

Yves Levens, ADTS

solutions tendant à arriver à une tapeless infrastructure à l’avenir. Pour le Cargoliner IT Systems Specialist, le futur est aussi à mettre

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Patrick Meyer, OPOCE

IT Hub des plus avancés, organisé comme une entreprise de services pour les filiales Pan-Européenne hors Allemagne pour le groupe. Correspondant bien au portrait d’une banque qui dispose d’une IT hétérogène qui fonctionne à l’excellence, CommerzBank Luxembourg tourne un environnement fait d’HP EVA, de Brocade, de Cisco, de multiples OS, DB et engins de virtualisation dont VMware et d’une très large plate-forme EMC : NAS Celerra, Back-Up Avamar, Networker, Data Domain, archivage Centera… «Notre défi était d’avoir un environnement de back-up performant, répliqué dans le site de désastre, où l’on garde sur disque un mois d’activité IT. Il nous fallait aussi une solution fiable et simple, revient Patrick Sibilio, IT à la CommerzBank. Nous avons 250 serveurs hosts, 15 To de back-up à maintenir et 2 TB/h de back-up à supporter. Il nous fallait donc un environnement de haute performance. Précédemment, nous avions Networker sous Windows avec une Virtual Tape Library avec

déduplication. Mais le process de back-up était trop long (14 heures) et la dédup prenait 24 heures. Nous avons passé le nouveau Networker sous Linux et Data Domain à la place de la librairie de cassettes virtuelles. Cela nous a apporté plus de stabilité, une haute performance et une tolérance plus grande à la faute. Ainsi, nous avons réduit la fenêtre de back-up, dédup incluses, à 12 heures au total au lieu de 38 heures !»

Records Breaking Mega Tour Pour Mark Janvier, pre-sales d’EMC Belux, le catalogue du Mega Launch est d’une richesse incomparable, permettant de rendre le voyage vers le cloud privé possible atteignant le meilleur du monde Enterprise IT classique et de Cloud pur. Ainsi les annonces entrent dans l’objectif de rendre les environnements plus simples et plus flexibles, dynamiques et moins coûteux tout en restant fiables, secure, contrôlés et de confiance. Les annonces principales concernent l’introduction de VNXe, un système de stockage abordable qui dispose d’une administration console ultra simplifiée et très attractive. Le monde de la tape est définitivement over, avec le succès du back-up sur disques et des technologies de Data Domain dans EMC désormais. Enfin, les Mission-Critical Apps sont aussi désormais plus portables dans le Cloud grâce au VMax qui vient de subir une greffe d’OS qui le rend deux fois plus rapide qu’auparavant et qui lui permet de supporter jusqu’à 5 millions de VM’s sur une seule machine ! Enfin, la coalition VCA (EMC/Cisco/VMware) rend le Cloud hybride plus évident avec la technologie VBlock qui permet la définition de services catalogues et la mise en place d’un Cloud Director pour une orchestration Cloud plus efficace.



IT EVENTS Communications unifiées

Sécurité dans le secteur financier : des inquiétudes dans l’usage des communications unifiées et de la VoIP Le secteur financier a récemment adopté les communications unifiées. Pratiquement aucun autre secteur d'activité ne peut démontrer un bilan comparable d'utilisation de technologies d'informations innovantes dans un but d'améliorations de processus, de gain en compétitivité, tout en répondant efficacement et utilement aux évolutions du marché et des événements mondiaux.

Les établissements financiers ont appris à maîtriser la puissance de la convergence des réseaux et des applications de communications unifiées telles que la Voix sur IP, les outils de collaboration, de vidéoconférence IP, de messagerie instantanées et bien d’autres pour améliorer la souplesse et la portée des communications critiques. Les liens SIP (SIP Trunks) permettent de connecter des centraux téléphoniques IP d'entreprise au réseau public de téléphone en utilisant le réseau Internet. Le déploiement de «SIP Trunks» permet à ces établissements d'acheminer les appels téléphoniques à travers le réseau Internet et d'utiliser la même connexion IP pour toutes leurs communications, réduisant les coûts et fournissant une flexibilité accrue.

Un besoin accru de sécurité

Xavier Buck, CEO voipGATE

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L’avènement de ces technologies, qui utilisent les avantages et les économies de services de la téléphonie par Internet, apportent des exigences croissantes pour le maintien et la protection de la sécurité.


Communications unifiées IT EVENTS

«Lors du déploiement de nos services "SIP Trunk", nous faisons face à deux types de commentaires de la part de nos clients, explique Xavier Buck, CEO de voipGATE S.A. Les Directeurs Financiers sont ravis d’entendre que les solutions «SIP Trunks» et «UC» réduisent les coûts et les frais généraux. Cependant, les Directeurs Informatiques sont préoccupés par la conformité ainsi que l'impact sur​la sécurité et les menaces potentielles introduites.» Pour remédier à cette situation, voipGATE s’est allié les services de Sipera Systems afin de fournir des “SIP Trunks” sûrs et des Communications Unifiées entièrement sécurisées. «SIP est tout aussi exposé à des menaces de sécurité que n’importe quel autre protocole IP, commente Paul German, VP EMEA chez Sipera Systems. La sécurité des communications unifiées a des exigences très différentes que celle des données standard - la connaissance du protocole SIP n’est pas suffisante et Sipera l'a appris à travers ses travaux d'évaluation de vulnérabilité entrepris dans son laboratoire VIPER (Voice over IP Exploitation Research)». Paul German poursuit: «Chaque application utilisant une infrastructure de Communications Unifiées - y compris la Voix sur IP, la messagerie instantanée, la vidéoconférence, la collaboration sur le Web, les applications de présences et autres demande des contrôles de sécurité appropriés, d’autant plus que les communications s'étendent au-delà des frontières traditionnelles de la sécurité d’entreprise.» Tirer profit des bénéfices de la Communication Unifiée et de la Voix sur IP requiert de régler un certain nombre de problèmes de sécurité et de déploiement, similaires à ceux déjà pratiqués aujourd'hui avec les accès Internet et email. Il s’agit notamment de: - Quel sera l'exposition de la topologie du réseau de l'entreprise ? - Comment l’entreprise maintiendra-t-elle la confidentialilé de l’utilisateur / identifiant d'appel et des médias de communications ? (Cryptage ? Point à point ?) -C omment l’entreprise aborderat-elle les nouvelles menaces SIP ou media sur l’infrastructure ?

-Q ue l’entreprise et le prestataire de services aient les mêmes exigences de sécurité et de politiques d'utilisation en place ? (réseaux, employés, accès) - Quels sont les changements que l’entreprise doit mettre en place concernant le pare-feu, le réseau, l'IP PBX, les adresses IP privées, le plan de numérotation et autres composants ?

Une solution unifiée Les entreprises du secteur financier doivent se sentir rassurées en sachant que la solution n’est pas aussi complexe que la menace perçue. Sipera Systems propose une solution globale, plug-and-play de Communications unifiées sécurisées qui permet aux entreprises de répondre à ces questions et de profiter pleinement des avantages de déploiements de SIP Trunks sécurisés. Sipera Systems aborde les défis de la sécurisation des déploiements de réseau SIP, de la protection contre les menaces, du contrôle d’accès, de l’application des politiques d’utilisation, et de la protection de la confidentialité dans un seul système, permettant ainsi aux entreprises de tirer pleinement parti de leurs architectures SIP. Dans le même temps, le partenariat avec voip GATE S.A., opérateur télécom de Voix sur IP et SIP Trunks inscrit auprès du régulateur national ILR (Institut Luxembourgeois de Régulation), assure une compatibilité totale pour que la sécurité et la conformité ne s’arrêtent pas aux portes de l’entreprise. Une opportunité pour les grandes entreprises qui souhaitent consolider leurs infrastructures VoIP / UC et leur connectivité au réseau téléphonique. Il n’est pas surprenant de voir les entreprises utiliser des SIP Trunks pour remplacer les raccordements et passerelles coûteux au réseau téléphonique classique, tout en tirant profit en temps-réel des réseaux IP et des Communications unifiées. En collaborant avec voipGATE et Sipera Systems, les entreprises du secteur financier peuvent enfin profiter des avantages des UC tout en éliminant, en toute confiance, leurs préoccupations de sécurité.

Paul German, Vice President EMEA Sales for Sipera

Lunch ITnat

Mardi 31.05

ion

.2011

Thème ? S écurité et p nées dans d rotection des donet Commun es réseaux de VoIP ications Uni fiées Quand ? M ardi 31 mai entre 11h et 14h30 Où ? Resta urant l’O Route d’Arlo livier, 140A n L- 8008 Qui ? P aul Germa n, VP Sales EM X EA, Sipera Systems avier Buck CEO, voipG , ATE

mai 2011

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L'avis du recruteur Quatre questions au recruteur

Tempo-team étudie la satisfaction des employés

Comment s’est porté le marché du recrutement sur le 1er trimestre 2011 ? Quel bilan peut-on déjà en faire ? Le marché du recrutement dans le secteur informatique est bien reparti après plusieurs trimestres (3 et 4 2010) plutôt frustrants, et peu propices au changement pour les salariés du secteur. Après plusieurs mois au ralenti et de nombreux retardements de projets, nous constatons un redémarrage

Dans le cadre d’une enquête européenne menée en janvier 2011 auprès d’un échantillon de 395 sondés, tempoteam s’est alliée au bureau d’études InSites Consulting pour réaliser un baromètre de satisfaction des travailleurs à Luxembourg, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et au Portugal.

sur l’ensemble des métiers, tant en développement qu’en infrastructure. Quel est le secteur qui recrute le plus selon vous ?

Cette analyse s’est fondée sur des indicateurs tels que les offres salariales, les perspectives d’avenir, les conditions de travail ou encore les possibilités de formation et ce, tous secteurs confondus. L’échantillon a été tiré de la base de collaborateurs de tempo-team, dont 314 travailleurs fixes et 81 intérimaires. Le baromètre, disponible en ligne, permet ainsi plusieurs types de comparaisons : nationales, entre les différents pays partenaires ; temporelles, d’une année à l’autre, et entre les travailleurs salariés et intérimaires.

Des niveaux de satisfaction variés L’édition 2011 a mis en avant une relative stabilisation économique. «Le critère de la bonne santé économique d’une entreprise est moins important que par le passé dans le choix d’une offre d’emploi. Les perspectives d’évolution et de promotions, par contre, peuvent faire la différence. Le salaire n’est plus le critère numéro 1», explique Marios Paras, Managing Director de tempo-team Luxembourg. Si globalement les employés et les intérimaires ont les mêmes aspirations, les différences de niveaux de satisfaction se font surtout sentir entre les pays interrogés. «Le niveau de satisfaction à Luxembourg est d’environ 7,1 sur 10, soit un peu en dessous de la Belgique et l’Allemagne qui sont à 7,4, mais davantage qu’au Portugal qui a stagné à 6,9», continue-t-il. Si les interviewés sont généralement satisfaits de leurs conditions de travail et de sécurité, des efforts sem-

blent encore à faire au niveau des postes à responsabilités pour les femmes et les offres de formation.

Des intérimaires en pleine augmentation

Nous sommes confrontés à une demande forte auprès des sociétés de services mais également auprès des clients finaux. Les entreprises profitent de l’environnement favorable pour renforcer et structurer leurs équipes. Quels sont les profils les plus

Bonne indicateur de reprise économique, le travail par intérim serait en augmentation à Luxembourg. «Il y a dix ans, l’intérim était vu comme une source de précarité et d’instabilité. Après la crise, la perception a changé, ses avantages, notamment en termes de flexibilité, sont davantage pris en compte. C’est dans l’intérêt de tous, y compris du Gouvernement de réduire les taux de chômage, les intérimaires y ont certainement un rôle à jouer », précise Marios Paras. Le besoin général d’intérimaires semble ainsi grandir, et ce dans les secteurs de l’Horeca, de l’industrie, du transport et dans les ressources humaines, mais aussi dans le secteur financier. Ceux-ci peuvent depuis peu bénéficier d’avantages comme des formations gratuites ou des réductions lors de certains services. «Nous avons mis au point une carte qui permet à nos intérimaires d’avoir des pourcentages dans plusieurs commerces, agences de voyages et autres. Nous travaillons également avec différentes banques de la place pour leur permettre d’obtenir des prêts et des cartes de crédit plus facilement. Notre but étant qu’ils aient les mêmes avantages que les travailleurs fixes, c’est une obligation sociale», termine-t-il. par Florence Thibaut

demandés ? Quelles compétences sont les plus difficiles à trouver ? Côté développement, les technologies .net et java ont toujours le vent en poupe. La demande pour des profils cobol est toujours assurée, mais dans une moindre mesure, grâce aux SI bancaires.Les plates-formes de collaboration comme Sharepoint continuent leur envol, avec comme conséquence une pénurie de candidats. Sur le plan de l’infrastructure il y a toujours une demande forte pour les experts en virtualisation ainsi que sur les problématiques de sécurisation. Comment envisagez-vous les trois prochains trimestres ? Malgré ce retour positif, nous restons prudents quant à la durée et à l’ampleur de la reprise. Nous considérons que la demande actuelle se poursuivra jusqu’à la fin de l’année.

Mark Simpson

Partner chez Lancelot Network

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Portrait GOLDEN-I

Trois questions à Jean Diederich, Président de l’APSI Le Flagship Award est le premier trophée patronal luxembourgeois visant à récompenser le dynamisme et l’excellence des entreprises luxembourgeoises actives dans les TIC et la société de l’information. Il a été lancé en 2008 en remplacement de l’IBT (Internet Business Trophy). Au-delà de la réalisation d’un projet technologique, le Flagship Award identifie la volonté, l’innovation et l’excellence organisationnelle qui sont les bases pour le leadership, le développement et l’expansion du marché de l’informatique au Luxembourg et en dehors des frontières nationales.

Ainsi, chaque année, l’Award identifie un nouveau thème suivant lequel les entreprises participantes sont évaluées. De l’objet social à la stratégie marketing en passant par l’organisation interne ou le dynamisme en matière de R&D : tout sujet peut être abordé. Le Flagship Award s’adresse à toute entreprise dont l’activité s’appuie sur les technologies de l’information et de la communication (TIC). L’entreprise devra justifier son éligibilité en décrivant ou en chiffrant l’impact des TIC sur son activité économique. En 2011 l’entreprise devra également montrer dans quelle mesure elle fait la promotion du Luxembourg par l’ICT. Pourront participer toutes entreprises et organisations installées au Luxembourg.

Quel a été le thème choisi cette année ? Pour l’édition 2011 de son Flagship Award, l’APSI vise des entreprises candidates au Flagship Award par rapport à leur engagement dans la promotion du Luxembourg par les TIC et ceci dans une double perspective : • attirer des acteurs d’affaires internationaux par le progrès et l’innovation dans les services, produits et infrastructures du domaine ICT En effet, selon l’OCDE, la population active du Luxembourg a la plus forte concentration de spécialistes informatiques. Depuis des années le secteur financier a été le leader historique, qui a conditionné l’environnement ICT à Luxembourg. Luxembourg est aujourd’hui un leader en matière de TIC avec des spécialistes originaires de pays différents qui se complètent en termes de compétences en TIC et des connaissances professionnelles.

Le secteur financier a favorisé une démarche TIC poussée au niveau de la sécurité, de la fiabilité et de la confiance. Les fournisseurs de services en TIC ont dû se qualifier comme «Professionnels du Secteur Financier (PSF)» pour être autorisés à fournir des services aux institutions financières. Ce statut est déterminé par un cadre juridique précis et des méthodes de gouvernance. La création d’un centre de recherche «SnT» au sein de l’Université de Luxembourg a renforcé la composante sécurité informatique au Grand-Duché. • promouvoir le Luxembourg par la création d’initiatives, services ou produits dans le domaine ICT sur la scène internationale Cette année des initiatives, projets, produits ou services dans le domaine des TIC promouvant le Luxembourg comme site d’affaires respectivement comme source de solutions novatrices sur le marché international seront récompensés.

Quels étaient vos critères de sélection ? L’évaluation des diverses entreprises s’appuyant sur une forte composante TIC et s’efforçant d’innover ou d’adopter une approche stratégique orientée «promotion par les TIC», se fera d’après les critères suivants : • Organisation, procédures, fonctionnement, activités, etc. • Le rôle de la promotion par les TIC dans l’entreprise • Programmes, visions et objectifs de la stratégie «promotion par les TIC» • Concrétisation des initiatives dans la vie quotidienne de l’entreprise

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© Photography Raoul Somers

En quoi consistent les Flagship Awards ? À qui sont-ils destinés ?

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GOLDEN-I Portrait

Trois questions à Amal Choury, Présidente d’EuroCloud Luxembourg Comment est né le projet EuroCloud Luxembourg ?

Quels sont les trophées qui seront remis lors du Gala Golden-i ?

La création de l’association EuroCloud Luxembourg A.s.b.l. s’inscrit dans le lancement, fin 2009, d’un mouvement paneuropéen dénommé EuroCloud. Il s’agit d’une communauté d’entreprises et d’associations nationales actives dans le domaine du cloud computing et du SaaS. Ce réseau permet un échange de vues régulier entre partenaires sur des thèmes d’intérêt commun, de développer des stratégies cohérentes au niveau européen et de participer au débat public afin de positionner l’Europe en matière de services et technologies de virtualisation.

Afin d’avoir une approche uniforme au sein du réseau européen EuroCloud, le conseil d’administration d’EuroCloud Europe a proposé aux membres du réseau de remettre des trophées dans quatre catégories, à savoir :

Consciente de l’enjeu pour l’économie luxembourgeoise en termes de compétitivité et de nouvelles pistes de diversification économique que représente notamment le cloud computing, j’avais pris l’initiative de rassembler fin décembre 2009 plusieurs acteurs privés et institutionnels, dont la Fedil et l’ABBL, pour créer l’association EuroCloud Luxembourg. Ceci a permis au Luxembourg de se positionner dans ce réseau paneuropéen dès son lancement. Le fait que le congrès annuel du réseau EuroCloud se déroule pour la deuxième fois consécutive au Luxembourg les 27 et 28 juin prochains est la preuve de notre succès. Nous sommes, par ailleurs, très satisfaits du support du gouvernement luxembourgeois vis-à-vis de notre démarche.

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• Best Start Up • Best Cloud Service Product • Best Case Study Example of Cloud Services for the Private Sector • Best Case Study Example of Cloud Services for the Public Sector Le concours s’adresse à toutes les entreprises implantées au Luxembourg, indépendamment du fait qu’elles soient ou non membres d’EuroCloud Luxembourg. La classification proposée devrait, par ailleurs, permettre à toutes les entreprises innovantes de positionner au mieux leur projet. Il est également permis de participer avec le même projet dans plusieurs catégories.

En quoi ce projet peut-il participer à promouvoir le Luxembourg ? Le concours EuroCloud Luxembourg est une occasion unique pour augmenter la visibilité et la notoriété des entreprises innovantes actives dans le domaine des technologies de cloud computing et du SaaS. Par ailleurs,

le concours devrait contribuer à développer le marché local dans ce domaine. En effet, beaucoup d’entreprises, et surtout les PME, font toujours preuve de réticence, faute d’informations suffisantes et de rassurances, à adopter ces applications innovantes. A souligner enfin que tous les vainqueurs du concours EuroCloud Luxembourg auront la possibilité de participer automatiquement au concours européen EuroCloud qui se déroulera pendant la deuxième moitié de l’année 2011 et qui rassemblera tous les vainqueurs des concours nationaux en cours. Tous les vainqueurs des concours nationaux seront présentés lors du congrès européen EuroCloud fin juin au Luxembourg.


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GOLDEN-I portrait

How would you describe your job ? How do you approach the IT part of it ? My job is to run PayPal Europe, the leading online payments provider, that serves more than 30 countries from locations in more than 10 countries, as well as to support PayPal’s global growth strategy. PayPal is very much a technology company – and maintaining a state-of-the-art platform is core to what we do. At a personal level I have always been a gadget and technology lover. Our house is full of reminders of this hobby. All kidding aside, without technology my job would be pretty difficult to do effectively given the number of countries and people we have around the world. I am especially impressed with the progress in video conferencing technology. Wherever I am, I connect face to face with PayPal colleagues all over the world !

What do you think is the most interesting thing about your job ? I am very lucky and privileged to have this job ! We really help millions of customers engage in commerce all over the world, and we do it in an entrepreneurial and performance focused organization. And we have lots of fun too ! In my role, I get to be a part of one of the most innovative and fast-growing Compagnies within the payments industry, as well as to travel and work with people from around the world. Due to the convergence of social, mobile, digital and local, it is a really exciting time for the payments industry. The way we pay is changing and PayPal is at the forefront of shaping the way of things to come. How often in one’s career do we have the opportunity to participate in (re-)shaping an entire industry ? PayPal currently has more than 94 million consumers, is available in 190 markets, supports payments in 25 currencies, and is expected to grow from $3.4 billion in 2010 to between $6 billion and $7 billion in 2013.

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Over the next 12 months, PayPal will make in-roads into the world of off-line purchases at the point-of-sale with a new and unique business model - this is what gets me out of bed every day !

What do you appreciate the least ? Well – travel does take its toll on my time with my family. On average I am away from home three nights a week. I try to compensate by being home for dinner whenever I can and taking all my vacation days, but still.

How does a typical workday look like ? Every day is different. That’s what makes this job so exciting... At PayPal we say often that Compagnies don’t do things, but People do. So if I had to simplify my day, I would say that I try to spend the most of my time with my team. Exchanging ideas and challenging us to get the best out of our organization. I do try to keep two to three hours every day to do ‘real work’ myself – engaging in data, diving into analyses with working teams, talking to customers, etc. As we have built a global offer, connected with more than 15,000 local banks, i also often meet partners from banks, regulators, corporations... to discuss the next steps for pour franchise. And that is without all the issues that need immediate attention of course ! But everyone has to deal with those. I always strive to sort out the Urgent from the Important !

How do you see Luxembourg as a place to do business ? Luxembourg is for us a fantastic place to do business. The local government has been extremely supportive of our growth – as well as the growth of eBay and Skype. Our staff who move here from other countries are very excited about the hospitality and quality of life they and their families enjoy here. We are

very pleased with the excellent relationship with our principal regulator the CSSF, and its Chairman Mr David Hagen.

What does IT represent in your professional life ? How would you describe its role ? IT is at the heart of everything that I do and I am fascinated by how innovations in technology are shaping the way that we work and play, whether in terms of communicating, learning or even shopping. Innovation is occurring at break neck speed and mobile is one of the four trends driving this. By mid-2012, there will be more smart phones shipped than PCs around the world, demonstrating the pivotal role that mobiles play / are set to play as they move beyond being a tool for simply conversing on the go. We essentially have shopping malls in our pockets and now consumers expect to have their banks in their pockets too, this is where PayPal comes in.

What event, product or solution, grabbed your attention over these last months ? The launch of the iPad 2. This device is transforming they way in which people connect, consume content, including news, movies, books etc., purchase goods and communicate, no matter where they are. It’s enabling more people to enjoy a digital lifestyle, and the opportunities seem endless.

What do you enjoy doing in your leisure time ? What are your passions ? I like to spend my free time with my wife and three children, playing the drums and composing music. We are also keen travellers, having lived all over the world.

What is your favourite place in Luxembourg ? My apartment is in the Grund – and I love it there. Especially on warm spring and summer evenings, it is unbeatable !


Identity Card : Name : Renier Last name  : Lemmens Age : 46 Nationality : Dutch Position : VP / General Manager PayPal Europe Company : PayPal Leisure activities : Playing the drums, composing music

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« L’IT n’est pas un centre de coûts, c’est un service à part entière et à forte valeur ajoutée»

Portrait

Perso

Gémeaux

Signes particuliers

Loisirs : Golf, tennis, voyages

Société : PwC Luxembourg

Practice Leader

Fonction : Associé – Consulting IT

Nationalité : Belge

Âge : 52 ans

Nom : Bertoldo

Prénom : Serge

Carte d’identité :


© Photography Raoul Somers

Par contre, l'IT pour l'IT (l'art pour l'art) est inefficace et inutile dans le monde profession-

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre fonction ?

L'innovation est un défi permanent dans ma fonction, car dans l'IT, " demain c'est hier ".

Les considérations telles que : -"L'IT est un centre de coût", - "C'est un simple projet informatique",

Qu'est-ce qui vous plaît le moins ?

Depuis février 2011, mais c’est un retour. J’ai occupé la fonction d’Associé au sein du département consulting de PwC Luxembourg de 2000 à 2005.

Depuis quand occupez-vous ce poste dans votre société ?

Démontrer à mes clients et collègues que l'IT peut leur faire gagner du temps et de l'argent quand elle est utilisée à bon escient est une véritable passion qui fait partie de mon quotidien.

Les métiers de l'IT sont à la pointe du progrès. Être entouré de personnes avides d'apprendre est un challenge quotidien.

L'IT n'est pas un centre de coût ni un simple projet informatique, c'est un service à part entière et à forte valeur ajoutée.

Nous devons à ce titre engager nos collaborateurs dans l'entretien de relations durables et solides avec nos clients pour répondre à leurs besoins de la façon la plus adéquate possible.

Mon métier comprend des activités commerciales (visite de clients, réponse à des appels d'offre, etc.), des activités opérationnelles (direction de projets, assurance qualité, etc.), des activités de recrutement (interview de candidats), ainsi que des activités de gestion humaine et d'équipe. Chaque associé est aussi considéré comme un entrepreneur participant à la définition de la stratégie de la firme dans sa globalité.

Associé chez PwC Luxembourg, j'ai la responsabilité de Consulting Practice IT Leader et donc du développement de nos activités de conseil IT.

En quoi consiste votre métier ? Quelle en est votre approche personnelle ?

La petite Suisse luxembourgeoise et son paysage vallonné.

Quel est votre endroit préféré au Luxembourg ?

Que représente l'IT dans votre vie professionnelle ? Le prolongement de ma passion. Pour travailler, j'ai abandonné le papier et opté pour des outils modernes tels que les tablettes et les smartphones.

Le golf, le tennis, l’informatique et les voyages.

Quels sont vos passions ou vos hobbies ?

Le rôle joué par l'Internet, Facebook, Twitter, etc. dans les récentes révolutions et révoltes des pays du Moyen-Orient est impressionnant et interpellant. L'information, bonne ou mauvaise, circule à la vitesse de l'éclair. Elle est difficilement censurable et influence notre quotidien.

Deux éléments : - L'explosion des réseaux sociaux - Les outils de communication tels que les tablettes et les smartphones.

Quel évènement, produit ou solution vous a le plus marqué ces derniers mois ?

C'est un marché à taille humaine jouissant d'une grande autonomie de gestion.

Comment percevez-vous la place luxembourgeoise ?

Dans le métier du conseil il n'existe pas de journée type, chaque jour est différent. J'apprécie d'arriver tôt au bureau et de pouvoir dédier du temps aux tâches administratives avant de me consacrer aux réunions internes, aux contacts clients et aux projets. Je veux également consacrer du temps à mes collaborateurs et être à leur écoute.

Comment se déroule une de vos journées types ? Quels en sont les temps forts ?

nel. Nous devons en rester maître et bien en comprendre ses mécanismes afin de pouvoir fonctionner lorsqu'elle est défaillante.


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EMC: #1 IN StoragE for

vIrtualIzatIoN VMware customers are more than twice as likely to choose EMC for storage than any other vendor, according to a spending intentions survey conducted by a major independent analyst firm.* Who will you choose?

Learn more at www.EMC.com/virtualization. Source: Enterprise Strategy Group (ESG) Data Center Spending Intentions Survey EMC2, EMC, the EMC logo, and where information lives are registered trademarks or trademarks of EMC Corporation in the United States and other countries. Š Copyright 2010 EMC Corporation. All rights reserved. Published in the USA. 09/10 Poster H7429

* Enterprise Strategy Group (ESG) Data Center Spending Intentions Survey EMC2 and EMC are registered trademarks or trademarks of EMC Corporation in the United States and other countries. Š Copyright 2011 EMC Corporation. All rights reserved.


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Today, business change includes technology. In order to design, manage and implement a lasting change, we set up business solutions that are covering strategy, applications, enterprise architecture, security and data management. But most importantly, we make sure that technology works for your organisation so that you can focus on your business objectives. Visit our website to know more about our technology solutions to help you create the value you’re looking for: www.pwc.com/lu/it-consulting

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