ITnation #7 - février 2008

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LUXEMBOURG

FÉVRIER 2008 / N°07

CASE CHOICE

ACTUAL-IT

ACTUAL-IT

My School!

CLUSSIL

EuroDNS

Le portail éducatif p.24

Futurs DSI p.46

Objectif Asia p.50

LE GRAND DOSSIER INTEGRATION Spécial SOA

LE GRAND ENTRETIEN

PHILIPPE PAQUAY, Chief Financial and Risk Officer, Chief Operating Officer

JEAN-LUC MARTINO, Directeur, Responsable de la Fonction Informatique

KBL European Private Bankers : la 1ère grande soirée de recrutement ICT au Luxembourg – 10/03/08 - P65

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

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© 2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Microsoft, Visual Studio et Microsoft Office sont soit des marques, soit des marques déposées de Microsoft Corporation aux Etats-Unis et/ou dans d’autres pays.

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est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnews.lu

Le CIO est-il vraiment prêt à devenir CEO

Eric Busch Directeur de la publication M. +352 691 43 45 45 eric.busch@itnews.lu Delphine Reuter Journaliste delphine.reuter@itnews.lu Raphaël Henry Rédacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnews.lu Emilie Mounier Chef de projet M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnews.lu Aurélie Rebel Assistante de production aurelie.rebel@itnews.lu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Photos ITnews 2.0 www.itnews-photos.com Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnews@piranha.lu

Dans les années ‘90 et avant, alors que bien souvent le titre de CIO ou de DSI n’existait pas, le rôle du Responsable Informatique était souvent cantonné aux rôles et fonctions d’exécutant, de support classique… Puis, avec l’avènement de l’information, le DSI s’est vu confier la bonne gouvernance des moyens et ressources essentiels au fonctionnement de l’entreprise. Le CIO devenait aussi COO (Operations) parfois COOO (Organisation & Operations). En parallèle, les Directeurs des Ressources Humaines, des Finances,… sont aussi montés en puissance dans les boards. Le DSI est devenu tête de business, véritable levier de l’entreprise. Mais aujourd’hui le CIO est prêt à relever un nouveau défi. Il a surmonté les écueils, brisé les récifs… Dans tous les cas, il ne s’est jamais mis dans l’ombre et tente aujourd’hui une nouvelle percée avec un objectif: devenir le CEO… Non pas pour être calife à la place du calife, mais le CEO d’une nouvelle entreprise, drivée par la bonne gouvernance et l’excellence, la performance et la maîtrise des coûts. Ils sont déjà nombreux à avoir pris un nouveau cap, au sein d’un Shared Service Center, d’un Business Hub, d’un Competence Center… Alors qu’entre-temps, d’aucuns ont vu leur autonomie locale se réduire à peau de chagrin, d’autres ont réussi à sortir de la mêlée et à proposer une offre métier plus technique, reconnue, mesurée, fiable, pragmatique… Ils sont les nouveaux leaders…

Abonnements Luxembourg 75,- ` - Europe 85,- ` www.itnews.lu ITnews 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210

Raphaël Henry

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Sommaire LE GRAND ENTRETIEN

LE GRAND DOSSIER

Ph. Paquay & J.-L. Martino, KBL

MySchool! portail web 2.0

KBL European Private Bankers, la filiale Banque Privée de KBC Group, a connecté cette année de nouvelles filiales dont la belge Puilaetco Deway et prochainement l’allemande Merck Finck sur son Hub IT opéré à Luxembourg, base de support et soutien à la stratégie Local Pure Play Private Bank de la KBL.

Le portail éducatif du Centre de Technologie de l’Education du MEN (Ministère de l’Education Nationale) est à la pointe depuis huit ans déjà en matière d’architecture de contenus partagés et de web dynamique et évolutif.

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CASE CHOICE

BDO Compagnie Fiduciaire communique sur IP

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Pour être concret, il faut devenir virtuel

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La BEI refond ses websites La Banque Européenne d’Investissement à Luxembourg a mis en place une architecture open-source et un environnement J2EE pour déployer au mieux, au plus vite et au plus fluide ses sites internet.

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LE GRAND DOSSIER

Le CRPGL à la sauce SOA Le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann choisi une architecture SOA basée opensource, notamment en pour la Caisse Nationale de Prestations Familiales.

La signature électronique en haut de la page LuxTrust est désormais prête à prendre corps et le commerce électronique tout comme les relations entre les citoyens et les entreprises avec les administrations publiques s’en trouvent facilitées.

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Au nom du domaine

Peter Hinssen note que ce n’est plus le contenu qui prime mais le contact. Les entreprises sontelles prêtes aux nouveaux mondes ?

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Pour supporter une forte croissance et offrir de nouveaux services d’hébergement de sociétés, BDO Compagnie Fiduciaire a mis en place dans ses nouveaux locaux une téléphonie IP de Cisco, préparant ainsi l’arrivée des prochaines Unified Communications.

ACTUAL-IT

Le gouvernement grand-ducal table sur les atouts de la place en dehors des sentiers fiscaux pour doper l’e-Commerce. Les DNS ne sont pas à la traîne.

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ACTUAL-IT

Sécurité

PORTRAIT

Michel Bovesse, Fujitsu Services

Les RSSI, les Responsables de la Sécurité des Systèmes de l’Information, en marge d’un meeting du Clussil, veulent se doter d’une association professionnelle et de formations reconnues et adaptées.

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LES PETITS DEJEUNERS

AML, plus blanc que blanc

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LE GRAND ENTRETIEN

KBL, trois démarrages complets sur le hub grand-ducal

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6 EN MARS 2008… LE GRAND DOSSIER SERA CONSACRÉ AUX SOLUTIONS COLLABORATIVES ET DE MOBILITÉ Conférence Collaborative & Mobile Solutions: le 13 mars 2008 - Espace Entreprise de la Confiserie Namur - Luxembourg-Hamm Clôture: 29 février 2008 / Rédaction: raphael.henry@itnews.lu / Régie publicitaire et infos conférence: emilie.mounier@itnews.lu

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Š Photography Raoul Somers

Jean-Luc Martino, CIO de KBL European Private Bankers


LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO

BUSINESS DECISION MAKER

KBL European Private Bankers: créateur de valeur aussi en IT Pour le groupe de banquiers privés au sein de la famille KBC, l’IT joue un rôle essentiel. Comme dans les métiers, cette organisation s’attache à apporter de la valeur à ses clients finaux…

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BL European Private Bankers est un axe solide au sein de KBC Groupe en charge des activités de Banque Privée. Basé à Luxembourg, KBL epb offre à ses filiales un soutien technologique de premier plan, permettant aux banquiers privés qui ont rejoint le «réseau» KBL epb, de pouvoir se consacrer à leur mission de création de valeur pour les clients finaux. Pour cela, la banque a choisi de conserver toutes les forces de ses membres - cela va du nom des enseignes dans leurs territoires de prédilection - comme Puilaetco Dewaay (B), Merck Finck (D), Brown Shipley (UK), Theodoor Giliss en (NL) et tout récemment Richelieu (F) - aux business IT applications à condition qu’elles fassent sens. Pour de nombreuses agences et filiales (belges et prochainement suisses et allemandes), Kredietbank Luxembourg offre même des services pointus en IT sous la forme d’un Hub, par la mise en commun de compétences affinées, notamment sur deux essentiels stratégiques (les concepts B2B et B2C) et quelques briques bien affûtées dont Temenos, les développements DB2 et Java n-Tiers, FRS, Business Objects, Règles du jeu, K+, Bloomberg,… L’idée: le meilleur des deux mondes: la force de choix et de structures éprouvés et la souplesse d’engagements nouveaux favorisant les affaires…

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BUSINESS DECISION MAKER

LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO

Monsieur Paquay, quelle est la position de KBL European Private Bankers au sein du Groupe KBC ? Le Groupe KBC est organisé en quatre grandes Business Units. Deux d’entre elles se consacrent à la bancassurance en Belgique d’une part et en Europe centrale d’autre part. Une troisième division, appelée Merchant Banking, est en charge du Corporate Banking et des activités de marché. Quant à KBL European Private Bankers et ses filiales, elle constitue la quatrième entité du groupe, entièrement dédiée à la banque privée. Plus précisément, au sein du Groupe KBC, notre réseau de banquiers privés est chargé du développement du private banking suivant un modèle de Local Pure Play Private Banks et, en complément à Luxembourg, des services professionnels aux investisseurs.

© Photography Raoul Somers

Pourtant, une offre de banque privée existe aussi en parallèle au sein de KBC ? Le Groupe KBC offre en effet des services de private banking dans son réseau de bancassurance sur ses deux marchés principaux. Ce modèle fonctionne parfaiPhilippe Paquay, COO et CFO de KBL European Private Bankers tement pour les clients qui recherchent un banquier unique couvrant à la fois les besoins professionnels et la gestion de Cette relative petite taille ne vous empêche pas d’être leur patrimoine privé. Par contre, l’offre des filiales KBL epb se un acteur majeur sur la scène luxembourgeoise ? concentre exclusivement sur les services de private banking. En Belgique, cette offre est représentée par notre filiale Puilaetco En effet, à Luxembourg, nous figurons parmi les plus grandes banques. Dewaay. Le Groupe KBC laisse donc à ses clients le choix du service Notre taille sur la Place vient non seulement de notre importante activité de private banking qui leur convient le mieux. de banque privée mais également de nos services professionnels Cela s’inscrit-il dans ce modèle de pure players locaux ? aux investisseurs tels que l’intermédiation sur les marchés, le global custody ou l’administration de fonds. Ces ressources et ces Les filiales de KBL epb se positionnent en effet comme des banquiers compétences sont la base de la plateforme commune de services à privés spécialisés et ancrés dans leur marché local. C’est pour cette nos filiales, regroupés sous le concept de Hub. raison que nous conservons les marques que nous acquérons. Le secteur a beaucoup changé. Cela va-t-il continuer ? Ainsi, nous comptons dans notre groupe des marques aussi prestigieuses que Merck Finck en Allemagne, Brown Shipley au Nous pensons qu’à côté des groupes mondiaux de taille gigantesque, Royaume-Uni, Theodoor Gilissen aux Pays-Bas, Puilaetco Dewaay en il y a place pour des groupes de taille moyenne comme le nôtre s’ils Belgique et, depuis peu, Richelieu en France. Les équipes de direction ont une stratégie et une offre valorisant leurs points forts. Ce qui est et de banquiers privés qui rejoignent notre réseau sont attirées par ce vrai pour KBC Group en tant que bancassureur européen l’est aussi modèle unique qui combine le meilleur de deux mondes: d’une part, mutatis mutandis pour KBL. Dans le métier de la banque privée, l’appartenance à un grand groupe très solide - KBC - s’appuyant nous sommes intimement persuadés du bien-fondé d’un modèle sur une capitalisation boursière de premier plan, des compétences de proximité, privilégiant la relation personnelle, un service dédicacé reconnues et une gestion financière prudente et, d’autre part, un et la recherche systématique de solutions dans le meilleur intérêt modèle de banque privée à taille humaine, très proche des besoins du client. de ses clients et respectant les spécificités locales de ses filiales. Le Groupe KBC emploie 55.000 personnes et KBL et ses filiales comptent au total 2.600 collaborateurs. Cela vous donne un ordre de grandeur…

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Š Photography Raoul Somers


LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO

BUSINESS DECISION MAKER

Quelle est la plus-value du Hub que vous avez installé ?

Quels ont été les fondements de cette organisation ?

Cette plus-value est produite sous deux formes: d’abord, un ensemble de services professionnels d’intermédiation, d’instruments et de global custody conçus pour apporter une valeur ajoutée dans le service final aux clients privés. Ces services ont connu un développement accéléré au cours des trois ou quatre dernières années grâce à des taux de Straight Through Processing très élevés, d’où de substantielles économies de fonctionnement, une réduction des risques opérationnels et, last but not least, la création de capacités de traitement flexibles à coûts décroissants («scalabilité»), ce qui est essentiel pour un groupe en forte croissance. Ces chaînes de valeur combinent, au travers de canaux STP, la collecte, la transmission, la confirmation et le décompte automatique d’ordres tous instruments confondus sur une septantaine de marchés financiers à travers le monde ou via plusieurs milliers de Transfer Agents pour les opérations de souscription ou de rachat de parts de fonds, mais également un service de global custody de qualité s’appuyant sur un réseau de sous-dépositaires sélectionnés et sous contrôle permanent de qualité. D’autre part, le Hub crée également de la valeur par la mise en commun des infrastructures ICT techniques et fonctionnelles et leur exploitation et maintenance par nos équipes ICT à Luxembourg.

Nous nous sommes appuyés sur le très grand professionnalisme développé ici à Luxembourg dans les services professionnels aux investisseurs. Depuis plusieurs décennies, KBL à Luxembourg est à la fois un banquier privé et aussi un prestataire de services pour professionnels. Outre les entités du Groupe KBC naturellement clientes de KBL, nous avons une clientèle importante de professionnels hors groupe qui recourt à nos services pour la banque dépositaire et l’administration de leurs fonds d’investissement. Toutes les compétences et les investissements réalisés pour servir ce métier ont été mis à disposition pour déployer l’offre de services envers nos filiales. Ceci nous a permis de démarrer très rapidement et de réussir dans les deux dernières années à doubler les actifs en custody que nos filiales nous confient.

Quel est le but de cette organisation en forme de Hub ? C’est d’apporter de la valeur au client final. Nous veillons à ce que nos filiales en tirent un avantage à la fois qualitatif et compétitif par rapport à leurs concurrents locaux. Si on additionne les économies et surtout les coûts évités en centralisant les accès aux marchés ou au custody sur une seule plateforme pour les huit pays dans lesquels nous sommes présents, nous faisons une économie annuelle récurrente pouvant varier de 5% à 10% de la base de frais généraux. Toutes les migrations vers le Hub sont décidées sur base d’une analyse coûts-bénéfices positive. Donc on ne migre que si cela crée de la valeur…

Où en est l’IT dans ce Hub ? En chiffres, nous sommes une banque qui investit beaucoup dans la technologie d’où un ratio de près de 20% de nos frais généraux consacrés à l’IT. Nous sommes dans une phase haute de déploiement et il est donc normal que les frais IT soient supérieurs à la norme. D’ailleurs, à cette mesure biaisée du ratio IT sur frais totaux, nous préférons le ratio des frais informatiques rapportés au produit net bancaire: nos plans prévoient, au terme du déploiement du Hub, de réduire le ratio actuel de 11% à un ratio cible entre 8 et 9%.

Quel est votre tempo ? Il semble assez rapide. C’est surtout un tempo opportuniste, fruit d’une stratégie très pragmatique qui s’adapte aux développements des affaires tels qu’ils se présentent. Lorsqu’une acquisition est possible, nous adaptons le modèle aux spécificités de l’entité acquise. Dans les pays où nous sommes déjà présents, notre modèle attire aussi des équipes de banquiers privés qui souhaitent bénéficier de l’appui de services à forte valeur ajoutée pour leurs clients privés tout en conservant leur autonomie locale. Chaque fois, l’écoute préalable et le partage des compétences constituent la pierre angulaire des projets tant du côté opérationnel que dans l’ICT.

Les fonctions de support sont centralisées pour l’activité private banking ? Non. Il faut bien comprendre que le modèle maintient des banques complètes sous forme d’entité légale. Les filiales conçoivent et produisent en local les services destinés à leurs clients privés en toute autonomie (c’est le Business to Customer ou B2C) et s’adossent aux services du Hub pour les services professionnels en amont (le Business to Business ou B2B) tant pour les accès aux marchés et au custody que pour les services d’ICT. Notre modèle n’est pas centralisateur, il se concentre sur les synergies qui ne remettent pas en cause la qualité et la pertinence du service au client final.

Comment l’IT doit s’organiser pour supporter ce modèle ? La contribution de l’IT est essentielle. Pour KBL, c’est une organisation qui s’est mise en place naturellement. Depuis une dizaine d’années, nous menons des projets ambitieux paneuropéens et transfrontaliers. Nous avons beaucoup progressé grâce aux méthodes de gestion appliquées systématiquement à tout projet. Cela s’est accéléré ces cinq dernières années avec une approche transversale dans laquelle toute décision technologique est prise sous contrainte de l’ensemble des entités différentes à servir et non plus d’une entité unique à Luxembourg. Cela suppose une culture de prestataire de services. Nous n’aurions aucune chance d’attirer à Luxembourg une activité aussi importante que le Service Bureau pour une plateforme bancaire complète IT ou des services de custody pour nos filiales si nous n’avions pas fait la différence en termes de qualité, de compétences et surtout de scalabilité. Il est essentiel pour un groupe en croissance de pouvoir capter des volumes d’affaires supplémentaires à un rythme important, tout en gardant la maîtrise des coûts. Notre déploiement permet d’atteindre des coûts marginaux décroissants extrêmement agressifs, aussi très exigeants pour les équipes IT… La fantaisie n’a pas sa place et nous n’avons pas ou peu de droit à l’erreur dans nos choix technologiques…

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BUSINESS DECISION MAKER

LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO

Monsieur Martino, quel est le profil de l’IT ?

La manière avec laquelle nous pouvons accompagner les banquiers privés dans le développement de solutions qui sont nécessaires pour accomplir leur métier est fondamentale. Des attitudes trop fermées ou catégoriques seraient évidemment très dommageables pour induire une dynamique de groupe. Néanmoins, une fois le scope fixé, nous sommes contraints a respecter nos plannings de déploiement en appliquant des méthodes de projet rigoureuses.

Dans le contexte de notre groupe européen, l’IT est clairement une entité stratégique qui travaille en très étroite collaboration avec les lignes métiers et notre réseau de filiales banques privées. L’IT compte 150 personnes en interne et en moyenne une centaine de prestataires externes, qui viennent essentiellement nous renforcer dans le domaine de la réalisation et des développements. Nous souhaitons Est-ce qu’il y a des choix incontournables néanmoins ? absolument conserver la maîtrise conceptuelle et fonctionnelle de nos systèmes et applications et nous nous appuyons sur des SSII Oui évidemment. Le premier choix, c’est ce fameux modèle B2C/ spécialisées pour nous donner l’effet de levier lors du roll-out, de la B2B, qui est un modèle architectural très fort sur le plan métier et qui réalisation et du testing de nos grands projets ou bien pour prendre a des répercussions fortes sur l’architecture applicative. Ce choix est en charge la maintenance applicative de notre parc. Nous pouvons quasi non négociable. Mais, par contre, il y a autour de cet élément aussi affirmer que l’IT est devenue un véritable business enabler, fort beaucoup d’éléments adjacents modulables qui peuvent évoluer dans le sens que l’IT est un atout incontournable et indispensable de site en site. C’est donc un compromis entre une architecture pour développer le groupe, asseoir et consolider son business plan. forte et des possibilités de customisation qui peuvent varier d’un L’évolution stratégique de ces dernières années a été naturellement pays à l’autre sans compter le développement de nos le volet client qui lui est activités à destination de totalement customisé par notre réseau à dimension La conversion vers DB2 avait été un changement site avec la tarification, la paneuropéenne qui compte important qui vous guide encore aujourd’hui ? fiscalité, l’interface Web aujourd’hui huit pays. Effectivement, le cœur de la plateforme de KBL à Luxembourg est et les documents clients une architecture tout à fait pure où toutes nos bases de données Comment tout a débuté ? avec le branding local de la de référence sont, sur DB2, tenues en temps réel, y compris les filiale. comptabilités cash et titres - ce qui est assez rare. Ce qui veut dire Cette aventure a démarré que nous n’avons pas de problème de synchronisation de bases au début des années 2000 Philippe Paquay: C’est une de données, et tous les référentiels de données tenues sous DB2 lorsque les premiers services approche construite sur la alimentent au fil de l’eau les progiciels spécialisés en fonction de d’infrastructures (réseau, modularité de composants principes SOA. messagerie, accès internet, qui peuvent s’adapter les intranet groupe,…) ont été uns aux autres en fonction mis en place. Cela a permis du contexte dans lequel on de connecter et fédérer le groupe autour de ce réseau. Ensuite, ces souhaite les utiliser. Ainsi, la chaîne de traitement STP des ordres dernières années, notre périmètre de responsabilité s‘est étendu à d’achats/ventes de tous types d’instruments financiers, parts de l’ensemble des systèmes d’informations bancaires de notre réseau fonds, actions, obligations,… dispose d’une architecture ouverte. de banques privées avec notre projet de Hub qui est aujourd’hui une Nous combinons par exemple nos propres accès directs aux réalité en France, en Belgique et en Angleterre, puisque nous opérons marchés financiers et le recours à des brokers sélectionnés sur leurs l’informatique bancaire ici à Luxembourg pour ces trois pays selon un marchés d’expertise. Que les ressources soient internes ou externes, modèle SaaS, Software as a Service, encadré par des Services levels leur dialogue avec les autres composants est régi par des formats agreements internes, ce qui a été l’occasion de revoir nos processus en standards tels que Swift ou Fix. C’est du Plug and Play en quelque nous inspirant du référentiel ITIL. À noter qu’aujourd’hui, nous traitons sorte. Si demain nous renonçons à une activité produite en interne l’ensemble de la messagerie Swift de notre groupe selon ce modèle, par exemple, la modularité dans le dialogue applicatif permettra soit pas moins de huit entités «hubées» sur notre plateforme Swift. de connecter cette chaîne à une ressource externe sans remettre en cause l’architecture IT. C’est un élément très important. Au lieu Cela vous oblige-t-il à imposer certains choix ? du tout intégré, nous avons privilégié la voie de la modularité et de l’urbanisation de nos systèmes applicatifs. Nous restons au contraire très ouverts car nous sommes dans une La modularité ne crée-t-elle pas aussi de la complexité ? démarche de partenariat avec nos filiales et donc il y a un dialogue intensif et beaucoup de flexibilité quant aux solutions qui leur sont Jean-Luc Martino: Non, pas du tout. La modularité est au contraire nécessaires pour couvrir leurs besoins business. Et lorsqu’une filiale une nécessité pour fractionner la complexité et la maîtriser. C’est demande une fonctionnalité et que le besoin métier est clairement d’autant plus vrai dans un contexte paneuropéen. Nous disposons établi, nous sommes ouverts à enrichir notre plateforme, à faire, ainsi d’une architecture applicative pensée globalement et qui permet le cas échéant, des développements spécifiques ou qui peuvent de localiser la complexité dans différentes applications intégrées être partagés avec d’autres entités du réseau. C’est donc bien une et communiquant de manière cohérente par le biais d’interfaces approche ouverte et évolutive. Nous ne sommes pas dans une standardisées exploitant les technologies de middleware et XML. optique où nous imposons une banque modèle que l’on dupliquerait Pouvoir disposer de modèle B2C et B2B est une force qui permet à l’identique sur chacun des sites sans discussion possible. donc de décomposer la complexité.

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LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO

Pour nos filiales, nous avons une plateforme orientée banque privée dont le cœur bancaire est le package T24/Globus de Temenos. Et puis, pour des fonctions beaucoup plus spécialisées, nous utilisons des systèmes dédiés. Au niveau du Datawarehouse, le Management Information System, nous avons des solutions développées à partir de Business Objects. Au niveau de l’internet, pour la consultation des portefeuilles, nous réalisons des développements maison, ce qui offre beaucoup de flexibilité. L’autre élément très fort, c’est le dialogue entre l’architecture applicative de nos filiales (B2C) et le Hub opérationnel centralisé à Luxembourg qui traite le B2B. Cela permet d’évacuer la complexité opérationnelle des plateformes de nos filiales pour la concentrer à Luxembourg, ce qui valorise les applications IT de KBL et induit un effet de levier sur l’expertise internationale des back offices de KBL. Nous avons aussi évité les choix technologiques aventureux incompatibles avec notre calendrier de roll-out. La plupart des solutions que nous utilisons sont du best of breed, cela va de T24/Globus en passant par les solutions de FRS pour le reporting réglementaire de chaque pays, Business Objects, etc. Enfin, toutes les dernières réalisations reposent sur des principes très poussés de STP. Dans le domaine achats-ventes de titres, nous sommes à des taux bien supérieurs à 90% et la mise en place de cette mécanique de STP n’est possible qu’en recourant à une approche modulaire et en se reposant sur une messagerie inter-applicative très poussée. Quant à la plateforme de KBL à Luxembourg, son cœur, qui inclut le Hub opérationnel, repose essentiellement sur des développements maison avec un serveur de données DB2 sur mainframe. Ce cœur se compose des référentiels, des systèmes de comptabilité et de positionnement ainsi que des principales applications titres et cash. À noter que nos systèmes de comptabilité sont alimentés en temps réel et les schémas comptables sont aux mains des utilisateurs grâce au progiciel Règles du Jeu. Au niveau architecture de développement, nous avons soit des développements de type client-serveur, soit des développements n-Tiers Java. C’est ainsi que notre applicatif d’achats/ventes de titres a été développé dans cette technologie Java. On combine l’avantage de la scalabilité et de la robustesse d’un serveur de données DB2 sur le mainframe et le volet processing des informations et présentation à l’utilisateur au moyen de développements Java, ce qui permet notamment de faire du Push en temps réel d’information dont l’évolution du statut des ordres de bourse avec leur prix et puis aussi de bénéficier de facilités de développement de canaux de communication avec nos brokers sous différents formats Fix, Swift, et même FAX pour les contreparties qui le nécessitent.

L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf

30.11.2007

13:39:05

BUSINESS DECISION MAKER

À côté de ces développements maison, nous avons recours à des progiciels pour les opérations de marchés où nous utilisons Kondor+, Bloomberg en front office et la chaîne OpiCS de Misys en back office et GEM pour la gestion des risques. Cette suite de progiciels est totalement intégrée en temps réel au travers d’une architecture urbanisée reposant sur un middleware.

Quels sont les grands chantiers que vous avez réalisés dernièrement ? Philippe Paquay: Sur le plan réglementaire, MiFid était le thème majeur de l’année 2007. Nous l’avons perçu comme une opportunité métier. Au-delà de la contrainte, cela a favorisé une attractivité plus grande encore de la plateforme Hub, permettant de décharger nos filiales notamment des lourdes obligations liées à la best execution. Cette motivation s’applique également à nos clients tiers.

D’autres grands travaux ? Jean-Luc Martino: Nous avons eu récemment la mise en production d’un grand projet sur la conservation des titres. C’est une chaîne stratégique de back office qui vise à piloter et à automatiser le traitement de toutes les entrées/sorties titres en exploitant des processus STP. Tout comme notre chaîne achats/ventes de titres, il s’agit d’un élément stratégique pour notre Hub opérationnel. En décembre 2006, nous avions ouvert Brown Shipley en mode Service Bureau ici à Luxembourg. En juin 2007, nous avons démarré Dewaay, puis en décembre 2007, nous avons effectué consécutivement la clôture de Dewaay et puis la reprise de Puilaetco qui a été fusionné avec Dewaay. En résumé, nous avons eu trois démarrages complets de sites bancaires sur douze mois, démarrages qui englobent à chaque fois le core banking système, le datawarehouse, l’internet et le CRM! Cela nous amène maintenant à une base de 400 utilisateurs live sur le Service Bureau.

Quels sont ceux à venir en 2008 ? En parallèle avec le démarrage de la Belgique en 2007, nous avons préparé la vague suivante du roll-out qui va concerner l’Allemagne avec Merck Finck et Kredietbank (Suisse). Ces projets vont nous mobiliser jusque courant 2009. Dans le Hub opérationnel, nous souhaitons améliorer notre taux de STP actuel dans le traitement des Corporate Actions et nous avons initié un projet stratégique qui a démarré dès 2007 avec une pré-étude et un proof of concept qui va se poursuivre en 2008. Nous allons également élargir notre offre internet aux clients institutionnels.


TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

CASE CHOICE

BDO Compagnie Fiduciaire se branche sur Cisco Dans la foulée de son déménagement dans des bâtiments plus grands, BDO Compagnie Fiduciaire a rénové son réseau informatique et opté pour la téléphonie sur IP. Un premier pas vers l’utilisation des Unified Communications. La technologie Cisco, installée par Simac, sera gérée par Datagest, la filiale IT de BDO.

L

es activités de BDO Compagnie Fiduciaire connaissant une forte croissance, la société a quitté le Boulevard de la Foire pour se loger Avenue Charles de Gaulle, au centre de Luxembourg. En prenant possession des lieux, en septembre 2007, BDO a aussi chargé Datagest de gérer la nouvelle ICT de la société. Dans l’optique d’adapter, plus tard, son infrastructure aux Unified Communications, BDO a retenu la proposition du fournisseur informatique Simac Luxembourg. Reposant sur la technologie Cisco, la solution intègre le réseau informatique et la téléphonie de BDO. Simac a donc installé un Media Convergence Server, un central téléphonique IP et 300 téléphones IP ainsi que, pour le réseau local, deux routeurs et 23 commutateurs Catalyst.

SOLUTION MODULAIRE D’expérience, BDO Compagnie Fiduciaire connaissait les capacités de développement offertes par ces technologies. La société possédait déjà des routeurs semblables sur son ancien site et certains clients de BDO utilisent aussi la téléphonie IP. Compte tenu du fort ancrage local de Cisco via ses nombreux partenariats, BDO bénéficie d’un panel de choix en matière d’assistance technologique. Au niveau du réseau informatique, Datagest a été formé par Simac pour adapter les nouvelles fonctionnalités aux besoins de BDO via un système de contrôle plus performant. La modularité de celui-ci permet de solutionner plus rapidement un problème en épinglant les éventuels points névralgiques, ainsi que de configurer le réseau ou le routage téléphonique.

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BUSINESS CENTER EVOLUTIF En plus d’être modulaire, le réseau se veut divisible. Au sein du nouvel immeuble de BDO, une quarantaine de bureaux seront mis à la disposition de start-ups locales ou serviront de bases de départ pour les entreprises internationales cherchant à débuter leurs activités au Luxembourg. La clientèle de ce ‘centre d’affaires’ bénéficiera donc de réseaux locaux virtuels, ou VLAN, et de routage téléphonique faciles à modifier. «Grâce au Call Manager, le central téléphonique sur IP de Cisco, et aux nouveaux routeurs et commutateurs, nous pouvons très facilement adapter les bureaux et les petits réseaux d’entreprise, détaille Romain Sabel, directeur de Datagest. Par exemple, en cas d’absence du client, la réceptionniste de Datagest pourra assurer la réception des appels en identifiant sur sa console à quelle société est destiné l’appel». Pour augmenter encore sa disponibilité, BDO peut aussi proposer à ses collaborateurs ou partenaires la connexion d’un poste téléphonique à distance sur son central par le biais d’une ligne Internet sécurisée (VPN). Si le collaborateur est à l’étranger, cela évite de coûteuses factures.

INTUITIVITE Les collaborateurs de BDO se sont vite familiarisés avec les nouveaux téléphones IP, ce qui présage un glissement facile vers l’adoption totale des Unified Communications. Pour l’instant, l’intégration du réseau informatique et de la téléphonie permet à n’importe quel collaborateur de s’installer à n’importe quel bureau. Après s’être identifié, il a accès au réseau et à sa ligne directe. Son téléphone IP reconnaîtra automatiquement son profil et sa ligne directe sera déviée vers ce téléphone. Dans un futur proche, Datagest intégrera la téléphonie IP au système d’email Lotus Notes. «Nous pourrons ainsi appeler nos contacts directement à partir de notre boîte de messagerie sans devoir composer le moindre numéro», explique Romain Sabel. BDO envisage, dans la même optique, d’introduire également la vidéoconférence.


Š Photography Raoul Somers

Romain Sabel, Directeur de Datagest


DEVELOPER / CONSULTANT

CASE CHOICE

La BEI remanie ses sites web Le site internet de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) doit pouvoir transmettre des informations fiables, régulières et accessibles. Cela a nécessité une refonte du website, menée par Business & Decision Luxembourg.

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our répondre à ces attentes, Business & Decision a choisi l’intégration d’applications telle que Cascade Server et des développements J2EE qui garantissent des performances optimales et une grande souplesse d’utilisation. Business & Decision, qui assurait auparavant la maintenance du précédent site internet de la BEI, a réalisé les services de conception fonctionnelle et graphique du nouveau site, la mise en place d’un outil de gestion de contenu et la mise en œuvre d’une architecture Open Source.

«Les sites de la BEI doivent supporter un design, une architecture de l’information, une capacité à garantir un temps de réponse pour des sites à trafic élevé et une architecture évolutive facilitant la prise en main de la communication multilingue et de l’évolutivité du site par le département de la communication», a dit Pierre Dauffenbach, Directeur de Business & Decision Luxembourg.

DYNAMIQUE La BEI peut dorénavant mettre en ligne un nouveau site internet très rapidement et sans avoir besoin de recourir à de nouveaux développements. Sa plateforme J2EE peut accueillir de nouveaux sites sans nécessiter de modification technique.

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La BEI peut également à tout moment décider de modifier le design de son site. Un des grands atouts de cette solution est de combiner les aspects dynamiques et statiques pour obtenir les meilleures performances possibles et un maximum de contrôle des contenus dans Cascade Server, tout en conservant le dynamisme du site internet. «Au niveau de la publication des pages, nous avons actuellement toute la liberté de sélectionner et de mettre en avant les informations les plus importantes même si elles ne respectent pas l’ordre chronologique de mise en ligne, a expliqué Marc Bello, responsable de la division des communications de la BEI. Le défi de la BEI est de permettre à son public très varié d’accéder à une information juste et

pertinente. Trouver une organisation de l’information en respectant les meilleures pratiques de publication et de consultation des informations n’était pas gagné d’avance quant à la diversité des interlocuteurs et de leurs implantations multi sites.» L’architecture des informations a gagné en clarté. L’outil de CMS permet une gestion simple et intuitive des contenus. Chaque contenu peut être traduit dans les 25 langues de la Communauté. La dissociation du contenu (stocké en XML) de la présentation (gérée avec des feuilles de style XSL) permet de publier un même contenu dans plusieurs formats (HTML, XML, PDF,...) vers plusieurs sites web (ici, les sites de eib, eif ou jaspers). Enfin, via la création de relations entre les contenus, ceuxci sont plus facilement réutilisés.


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BUSINESS DECISION MAKER

CASE CHOICE

Lecuit, premier client SAP Business One au Luxembourg Lecuit Opto-Technical, importateur de matériel photographique professionnel au Luxembourg, a opté pour SAP Business One, l’ERP pour PME. Prodware, partenaire SAP Business One, assurera l’installation et le support de l’application.

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epuis plus de trente ans déjà, Lecuit vend et distribue des appareils photo et des accessoires professionnels au Luxembourg. Les possibilités limitées de son progiciel d’automatisation ne suffisaient plus à soutenir la croissance continue de l’entreprise, ni l’ouverture sur la vente en ligne. Raisons pour lesquelles la société a choisi SAP Business One, une application de gestion d’entreprise «conviviale et abordable». «Grâce à cette application, Lecuit pourra automatiser ses processus de vente, de facturation et de stock dans une application unique. Les cinq collaborateurs de Lecuit peuvent ainsi, via SAP Business One, exploiter tout le potentiel de leur entreprise», a expliqué SAP Luxembourg.

E-SHOP «En choisissant SAP Business One, nous avons opté pour la sécurité et l’avenir, a expliqué Tim Walsh, administrateur de Lecuit. Notre logiciel actuel n’était plus soutenu par notre fournisseur. Nous ne rencontrerons plus ce problème avec une société comme SAP et ses différents partenaires. L’application SAP Business One cadre parfaitement avec nos besoins actuels et nous confère une solide base pour de nouvelles applications.» «Lecuit pourra également optimiser la gestion de son magasin sur internet à l’aide de SAP Business One. Plus besoin d’attribuer et de gérer manuellement les prix des articles pour les différents clients. La gestion est maintenant centralisée dans SAP Business One. La personne qui s’occupait à mitemps d’adapter et de contrôler les tarifs peut désormais se libérer pour des tâches apportant une plus grande valeur ajoutée.

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L’historique des clients a également été étendu. D’une simple pression sur une touche, les collaborateurs de Lecuit visualiseront immédiatement les activités des clients et leur historique d’achat. Les vastes possibilités de rapportage dans SAP Business One permettent de produire très vite des rapports actualisés, afin de mieux assurer la gestion quotidienne de l’entreprise.» «Vu la présence de nombreuses petites et moyennes sociétés, comme Lecuit, le Luxembourg représente un marché important pour SAP, a commenté Peter Nurski, directeur commercial de SAP Luxembourg. Aujourd’hui déjà, SAP occupe une solide position dans le segment des grandes entreprises et du secteur public. Avec la récente version de SAP Business One, elle est prête pour poursuivre cette croissance en 2008 dans le segment des PME.»


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CASE CHOICE

CommerzBank AG harmonise son IT avec ARIS

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ommerzBank, deuxième institution financière allemande par ordre de grandeur, déploiera la solution ARIS d’IDS Scheer pour harmoniser et gérer de manière centrale ses 2.500 produits et applications IT. L’institution financière se fixe pour objectif d’uniformiser l’architecture IT de l’ensemble du groupe, en vue de gérer de manière plus efficace et transparente les systèmes de la banque. Ainsi, les applications de gestion ont été remplacées par une solution d’inventaire IT basée sur le web, qui tourne sur ARIS Business Publisher, un élément de la solution ARIS Enterprise Architecture Management d’IDS Scheer, fournisseur de solutions BPM et conseils ERP.

Le centre de gestion de la solution se compose d’une base de données centralisée et d’un système de connexion qui consolident quelque 2.500 produits IT, leurs composants et interfaces. Le système est disponible pour environ 3.500 collaborateurs de l’institution financière. Les architectes IT de l’institution financière ont utilisé ARIS pour cartographier le paysage IT existant et dresseront également le calendrier des nouveaux objectifs sur la solution d’IDS Scheer. ARIS Repository est à la base de l’inventaire IT, qui garantit que les systèmes enregistrés pourront être utilisés dans divers modèles et pour diverses analyses.

SOLUTION GLOBALE CommerzBank a prévu de mettre cette solution en œuvre au niveau global du groupe. L’IT de la CommerzBank veut aussi arriver à un processus de Release Cycle Management qui doit permettre de planifier les scénarios d’infrastructure IT dans l’environnement EAM (gestion d’actifs d’entreprise). «Nous avons déjà amélioré la transparence du système, explique Frank Streesow, Project Manager IT Architecture Management de CommerzBank AG. Nous sommes résolus à réduire encore les coûts IT par la consolidation en profondeur du paysage IT.»

Socotec sécurise ses e-mails

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es dernières années, Socotec a vu fortement augmenter la quantité de spams et éprouvait des difficultés à les filtrer. Le serveur Exchange alourdi, la présence de virus dans les e-mails et le risque accru d’effacer accidentellement des messages importants ont poussé Socotec à s’adresser à Netbay, société de services active sur le marché des PME au Luxembourg.

C’est ainsi que Netbay a mis en place la solution SonicWall E-mail Security 200 Appliance pour Socotec. Les e-mails ont été détournés vers SonicWall E-mail Security Appliance et sont traités par l’antispam avant d’être redistribués sur un serveur Exchange. Dès la première semaine suivant l’installation, la plupart des spams ont été bloqués par SonicWall.

90% DE SPAMS INTERCEPTES «La proportion de spams dans les e-mails reçus par les employés de Socotec atteignait 70 à 75%. Nous avons voulu avoir une solution intégrée et gérable facilement par Socotec et Netbay. SonicWall intercepte plus de 90% des spams en toute transparence vis-à-vis des utilisateurs» déclare Yves Colombier, Manager Opérationnel de Socotec. Les messages considérés comme spams et bloqués par Sonicwall Appliance sont placés dans la ‘JunkBox’. Les utilisateurs gardent donc le contrôle sur le filtrage de leur messagerie. Il est aussi possible d’adapter la white list intégrée en fonction des utilisateurs. La solution offre une ligne de base claire en matière de sécurisation tout en permettant un réglage poussé au niveau d’utilisateur.

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CASE CHOICE

TECHNICAL EXPERT

La fusion d’ArcelorMittal comme catalyseur de l’ECM La numérisation des archives juridiques d’ArcelorMittal: une évolution qui a pris tout son sens lors de la fusion des sidérurgistes indien et européen.

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ors de la conférence d’ITnews de décembre dernier sur l’Enterprise Content Management, José Tavares, conseiller chez Siemens IT Solutions, a présenté la mise au point du système Microsoft Office Sharepoint Server au sein d’ArcelorMittal.

Le département juridique du groupe ArcelorMittal a choisi MOSS 2007 pour partager et archiver les documents du groupe, avec un module workflow pour la partie processus, des fonctionnalités de recherche assez avancées mais qui demeurent simples et des moyens de discussions faciles et conviviaux, semblables à l’environnement IT quotidiens des employés. MOSS 2007 a standardisé les méthodes de codification, d’envoi, de partage, de collaboration et d’archivage des documents juridiques.

L’entretien du précédent système, HummingBird, était devenu trop coûteux et demandait une présence trop importante de spécialistes IT. La classification de l’information était aussi très statique, son accès était lent et il fallait une gestion personnalisée aux entités du groupe. La nouvelle solution devait être durable, offrir une classification des documents rapide et automatisée, être personnalisable, contenir des processus décisionnels et opérationnels, permettre l’envoi de documents au niveau mondial, décliner des péremptions différentes en fonction du type de document, enfin, permettre aux responsables juridiques d’utiliser les documents pour collaborer. La traçabilité joue donc un rôle central lors de la transmission et de l’archivage.

LUXEMBOURG, CENTRE NERVEUX Le projet de numérisation et de partage sécurisé des documents avait déjà commencé avant la fusion d’Arcelor et Mittal, qui a poussé le projet vers le succès. Suite au rapprochement entre les entités, celles-ci devaient communiquer entre elles de manière plus rapide. Pendant la fusion, les juristes ont dû avoir un accès accru aux documents, qui doivent être eux-mêmes sécurisés pour répondre aux enjeux (notamment en termes de due diligence).

Malgré tout, chaque entité du groupe ArcelorMittal garde un certain contrôle sur ses documents juridiques, notamment pour assurer leur intégrité en cas de doute. «L’intégrité, souligne José Tavares, responsable du projet ECM de Siemens IT Solutions chez ArcelorMittal, est la responsabilité des entités, pas du corporate». Quant à la cave d’archivage, elle va être vidée, les documents détruits. Auparavant, les entités fournissaient l’information en papier. À présent, le Corporate office doit être en contact avec elles et entrer l’information dans la bibliothèque juridique. La principale valeur de la solution MOSS 2007 est d’intégrer des fonctionnalités de management importantes, comme la détermination de la date de péremption des documents. Le département est plus sûr d’obtenir l’information rapidement et de la localiser dans l’arborescence grâce aux métadatas appliquées au record management. La maintenance IT a été supprimée et le département juridique a pris les rênes de la bibliothèque. Pour ce projet de taille moyenne, l’équipe IT initiale était de cinq personnes, à présent réduite à deux. Slides: info@itnews.lu

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BUSINESS DECISION MAKER

CASE CHOICE

Une SOA open-source, en intégration Le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann a développé une solution SOA pour PME, basée sur des projets open source intégrés.

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our moderniser l’IT des PME en tenant compte de leurs limites budgétaires, le CRP Gabriel Lippmann propose de migrer vers une architecture open source en trois couches. La solution, qui intègre différents projets «ouverts», est en développement à la Caisse Nationale de Prestations Familiales (CNPF).

La CNPF voulait intégrer ses applications mainframe avec un framework WinDev et des sous-systèmes Java pour obtenir une meilleure lisibilité de son environnement informatique et améliorer la flexibilité des services. La solution proposée devait faciliter l’exploitation de la SOA en rendant les sous-composants échangeables. «Le but est d’utiliser le plus possible de standards ouverts, qui sont au cœur même de la SOA, explique Pascal Bauler, responsable du projet au CRP Gabriel Lippmann. De nombreuses applications étaient déjà en place lorsque nous avons été impliqués et aucune d’entre elles ne disposait de solution SOA ‘built-in’.»

Pascal Bauler, Responsable de projet au CRP Gabriel Lippmann

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FRAMEWORK JAVA La solution open-source proposée est composée de trois couches. La première couche correspond aux connecteurs qui établissent une intégration technique entre l’architecture SOA et les applications externes. Les connecteurs standardisent l’accès aux applications existantes et les présentent sous forme de services. «À ce niveau, il n’y a pas de connecteur open source, tempère Nicolas Biri, responsable du projet. Le code est entièrement spécifique aux interfaces fournies par les éditeurs des clients.» Ces services sont alors accessibles par la deuxième couche, un ESB Service Mix, basé sur Java Business Integration, qui prend en main la transformation des données et le routage des messages entre les différents services. Enfin, intervient la couche business, pour la gouvernance des services et la mise en place des workflows complexes de données, afin de mieux gérer les interactions entre les services et leurs performances. L’orchestration des workflows est réalisée par la version open source d’Active BPEL (Business Process Execution Language). Cette technologie représente le back-end technique de la solution SOA, basée sur un framework Java. Les équipes de développeurs y ont accès par un plug-in Eclipse pour créer ou déployer de nouveaux composants ou pour intégrer des applications additionnelles avec la SOA.


CASE CHOICE

BUSINESS DECISION MAKER

d’intégration

FRONTALIERS FRANCAIS Le projet de recherche au CNPF devrait déboucher sur une première application en mai 2007, destinée à gérer automatiquement les allocations familiales octroyées aux frontaliers français. Parallèlement à la réorganisation graduelle de l’architecture IT de la CNPF, le CRP Gabriel Lippmann va utiliser la même approche pour la Chambre de Commerce de Luxembourg. La CC pousse la solution plus loin en incluant des aspects de sécurité et des fonctionnalités de service repository. «En centralisant ces aspects d’interconnexion entre services, on peut mieux les visualiser, explique Nicolas Biri. L’idée n’est pas de devoir choisir entre deux solutions mais d’avoir une porte ouverte vers une transition parallèle à l’évolution des besoins de qualité services.»

La couche business devient cruciale. «Pour schématiser, cela correspond à passer d’une architecture où les services sont passifs à une architecture où ils sont actifs, explique Pascal Bauler. Ce changement nécessite de rajouter de «l’intelligence» au niveau de l’architecture pour que l’exécution des services résulte de la corrélation des événements qui lui sont fournis». Ici, l’ajout du moteur BEPL fait le traitement logique de communication entre les services. L’event-driven est donc utilisé dans une perspective de réutilisation d’applications hétérogènes distribuées. «La vision habituelle de la SOA est de supprimer des couches intermédiaires pour ne laisser que les appels entre les services, rappelle Nicolas Biri. Ici, on ajoute quelque chose sur le cœur de la communication en SOA. Et c’est de là que provient la valeur ajoutée.»

«L’idée d’intégrer les moteurs de workflows est simple, reconnaît Nicolas Biri. C’est la complexification des workflows qui appelle l’event-driven.»

Nicolas Biri, Responsable de projet au CRP Gabriel Lippmann

© Photography Raoul Somers

C’est ici qu’intervient l’event-driven architecture. Dans un schéma classique de SOA, son rôle reste limité. Suite à la complexification des workflows, le rôle de l’architecture orientée événements est de faire gagner en simplification pour faire évoluer le système sans reconfiguration.


TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION

MySchool!: l’âge de raison Les concepteurs du portail éducatif «MySchool!» ont plus de sept ans d’expérience dans le web 2.0 et une stratégie semblable à celle d’une entreprise. Ils tablent sur l’évolutivité de l’outil pour en assurer la pérennité.

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ès 2001, une idée prend forme au Centre de Technologie de l’Education (CTE), département du ministère de l’Education nationale: la création d’un portail éducatif, basé sur des technologies qui s’apparentent au web 2.0. «L’adoption des utilisateurs, les écoles secondaires de Luxembourg, est seulement possible maintenant», explique Daniel Weiler, coordinateur général du portail MySchool! Année après année, les concepteurs ont donc su planifier le développement du portail en tenant compte des attentes des utilisateurs.

LE SUCCES VIA LA PERSONNALISATION La vision initiale des créateurs de MySchool! était de se libérer de toute contrainte en matière de contenu et d’accès. «Déjà en 2001, les gens se perdaient dans l’information, et encore plus aujourd’hui», explique Daniel Weiler. Le portail a progressivement évolué vers les possibilités offertes par le web 2.0: collaboration, e-learning, applications et CMS. Le portail est résolument interactif, bien qu’au départ, les utilisateurs n’y aient pas vu de valeur ajoutée. «La personnalisation existait déjà il y a six ans mais les utilisateurs n’étaient pas prêts», soutient Daniel Weiler. «La notion de portail fait peur, explique Claude Weber, architecte du portail. On le voit grand, lourd, on s’y perd. MySchool! est convivial: via la personnalisation du portail, les utilisateurs gèrent leur propre contenu, ce qui amène à une meilleure maîtrise de l’outil et des possibilités offertes». Les fonctionnalités sont repensées pour intégrer le drag and drop, par exemple. «Nous utilisions déjà le XML et RSS en 2001, dit Claude Weber. Mais les utilisateurs nous demandaient toujours de les guider dans l’interface. A présent, la personnalisation devient enfin intéressante pour les utilisateurs, parce qu’ils en comprennent les enjeux. Ils demandent des look and feel différents.»

La conférence ITnews 2.0 sur le thème de la SOA se déroulera le mercredi 13 février à 18h à la Confiserie Namur à Luxembourg-Hamm. Les intervenants seront IBM (Business Mashup with IBM Lotus Solutions), Siemens (Open Sure) et Aubay (Intégration GED et BPM au service des processus administratifs bancaires).

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MYSCHOOL!, L’ENTREPRISE Le portail éducatif emploie Aqualogic de BEA depuis le début. En adoptant BEA, le CTE a calqué son choix sur celui des entreprises. Hors du commun ? «Logique, se défend Daniel Weiler. Le secteur privé est fort semblable à celui de l’éducation.»

À l’instar d’une entreprise, le CTE doit percevoir les utilisateurs de MySchool! comme des clients. «Nous avons un public très peu tolérant, explique-t-il. Il faut doser la solution de manière homéopathique, si l’on veut favoriser son adoption». De là, les partenariats avec Utopolis (e-ticketing cinéma) et le développement réussi de Restopolis, webservice via lequel les utilisateurs peuvent réserver leur menu: depuis septembre 2007, 70.000 commandes ont été passées via le portail, dans six écoles, alors que vingt-deux autres seront reliées au réseau d’ici fin 2008. Depuis deux ans, l’utilisation du portail a décollé, doublant puis triplant le nombre d’utilisateurs au cours de l’année 2007. Aujourd’hui, 28.000 personnes se connectent au portail MySchool!, dont un tiers actif, 600 communautés virtuelles actives, 3.100 sites web personnalisés et 25 intranets d’écoles. Entre 1.500 et 2.000 connexions uniques par jour. «On va vers la stabilisation de l’outil, explique Daniel Weiler. Maintenant on entre dans la période web 2.0, et on va lancer une campagne d’information en 2008 pour faciliter la transition». En 2001, l’open source faisait de plus en plus parler de lui. La solution devait être basée sur le web, pour plus d’évolutivité et de respect des standards. Claude Weber: «nous sommes sûrement le plus grand portail européen à utiliser BEA et certainement les premiers à utiliser le pathway (tags) comme moyen de recherche.» La version 6.5 de BEA, dont la sortie est prévue en 2008, utilisera Ajax, un interfaçage avec update partiel des fonctionnalités, plus de drag and drop et sera plus intuitif.


LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION

SOA ET WEB 2.0 Le portail est aussi un intégrateur résolument SOA: publications, services administratifs, e-learning,… Plus qu’un site web avec quelques liens, c’est une plateforme évolutive, donc personnalisable, orientée user profile. Les end-users à fort potentiel demeurent les étudiants, plus réactifs que les enseignants. «Ce que les utilisateurs demandent surtout, c’est de pouvoir partager des documents, des tâches et gérer un calendrier ensemble», explique Daniel Weiler. En revanche, les utilisateurs n’ont pas encore adopté les widgets et se cantonnent au CMS. «Les mentalités doivent encore évoluer, regrette Daniel Weiler. La technologie est là depuis six ans mais le partage de documents ne correspond pas à la philosophie de travail des enseignants». Le web 2.0 a pris une dimension plus importante via l’installation de l’e-bac. Pour pallier le taux d’abandon des cours du soir, le CTE a mis en place un outil modulaire qui permet de passer son bac via le portail MySchool! Le concept e-bac a été créé de toutes pièces, puis greffé sur le portail. Le site se veut interactif, surtout au niveau CMS et partage de contenus, pour une soixantaine d’e-learners inscrits.

Alain Hoffmann, Responsable Formations et RP au CTE

«Au début, il fallait toujours d’abord convaincre l’utilisateur que le portail avait une valeur ajoutée pédagogique, explique Alain Hoffmann, responsable des formations et des relations publiques au CTE. Aujourd’hui, le feedback des utilisateurs est plus spontané.» C’est la «configuration guidée par l’acceptance», résume Claude Weber. MySchool! est vivant, donc évolutif. Le portail fait l’interfaçage avec l’utilisateur en back-end, ouvrant la possibilité à des communautés de travail, la création de mypages, et l’accès à des ressources: 50.000 documents sont accessibles via le portail. «Nous sommes techniquement prêts pour le web 2.0 car nous nous sommes déliés de la taxinomie en adoptant les tags, explique Daniel Weiler. Mais ce n’est pas encore entièrement structuré.»

IDENTITY MANAGEMENT Pour la sécurité, l’e-directory de Novell gère les fichiers de 80.000 personnes. La connexion utilisateurs se fait par un système externe IAM (Identity and Access Management), tandis que le firewall gère le reste des applications (les sous-portails: école, restaurant, etc). Au début, l’activation était fort lente car le CTE devait gérer les demandes et les itérations.

Claude Weber, Architecte MySchool!

À présent, les applications satellites ont encore alourdi le système, et une nouvelle réglementation de l’Etat en 2008 rendra l’utilisation de devices comme la Smartcard obligatoires afin de réduire tout abus. Le CTE sert de point d’entrée unique au portail. La centralisation des technologies (vingt serveurs pour un total de 3 à 4 Tb) était l’un des trois piliers de la solution, qui repose également sur l’accès simplifié via le single sign-on et l’intuitivité du portail.

LE CTE Le Centre de Technologie de l’Education dépend du ministère de l’Education nationale. L’implantation du projet se fait au niveau national mais les réseaux et les systèmes de sécurité sont dans les écoles. Le CTE dispose aussi d’une «brigade volante» responsable de la maintenance des réseaux et des serveurs au sein des lycées luxembourgeois

www.myschool.lu White paper BEA ask: info@itnews.lu

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© Photography Raoul Somers

Daniel Weiler, Coordinateur Général MySchool!

BUSINESS DECISION MAKER


BUSINESS DECISION MAKER

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION

Le web 2.0, source d’inspiration pour les futures SOA La révolution web 2.0 a changé les attitudes des consommateurs, devenus utilisateurs. Au-delà de leur appartenance à de célèbres communautés comme Facebook ou LinkedIn, ils peuvent déterminer les orientations futures des sociétés en matière de services. Pour correspondre aux attentes des utilisateurs, il ne s’agit pas de suivre les changements technologiques mais de les mener.

L

’ évolution rapide de l’IT au cours des vingt dernières années bouleverse les

habitudes. La technologie a pénétré les foyers en cinq ans, parallèlement à l’augmentation des dépenses pour l’acquérir. Les plus jeunes membres de la famille sont désormais ceux qui maîtrisent le mieux les outils informatiques. En dix ans, on est passé de la disquette à la clé USB, du modem au WiFi. «La plupart d’entre nous sont des immigrants digitaux, venus du monde de l’analogique, explique Peter Hinssen, président de Porthus, lors de la conférence Cisco à l’Abbaye de Neumünster. La nouvelle génération se bâtit autour du concept de participation. Ce n’est plus le contenu mais le contact qui prime.» Plus qu’un phénomène technologique et social difficile à ignorer, le web 2.0 est un paradigme neuf qui a changé l’utilisation et la transmission de l’information, et ce, au niveau mondial. «C’est une évolution fondamentale dans la façon dont les gens découvrent et utilisent l’information», déclare Phil Smith, vice-président de Technology et Corporate Marketing, European Markets, chez Cisco.

END TO END Viviane Reding, Commissaire Européenne de l’information et des médias, a fait référence à l’importance de se focaliser sur la «queue du peloton» des utilisateurs et combler le fossé technologique qui les sépare. De son côté, Peter Hinssen reprend la même idée, mais parle de communautés. Au départ, l’utilisateur recherche un groupe qui partage les mêmes centres d’intérêt. Par la suite, les communautés se développent pour rassembler des individus d’horizons, de styles et d’intérêts différents.

Le fonctionnement des sociétés devrait donc se conformer à l’évolution voulue par les utilisateurs. À la différence des consommateurs, qui se trouvent à la fin de la chaîne de production pour intégrer le produit, les utilisateurs, via le commerce électronique, font partie de la chaîne. Une réalité renforcée par l’utilisation accrue des Unified Communications, pour renforcer la mobilité et la disponibilité des utilisateurs.

C’est de là que provient la richesse de web 2.0, selon Peter Hinssen. «Le medium n’est plus le message, mais la réponse. C’est l’interaction constante entre les utilisateurs au sein de leurs communautés».

L’utilisation des Unified Communications passe par la virtualisation de l’IT, afin de proposer une palette plus large d’applications. Là réside le paradoxe: «pour être concret, il faut devenir virtuel, résume Peter Hinssen.

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L’AVENIR: SOA EXTERNE

Le tout est de ne pas confondre symptôme et remède: le web 2.0 est révélateur des attentes des utilisateurs mais n’est pas la seule façon d’y répondre.» Pour cela, les étapes sont nombreuses. Au cours des prochaines années, il ne s’agira plus de construire et vendre, mais de composer avec les attentes des utilisateurs. Par exemple, mélanger (mesh up) les applications offertes sur le web pour créer des compétences uniques. «C’est en quelque sorte l’externalisation de la SOA», explique Peter Hinssen. Pour que la fiabilité des informations soit optimale, un nouveau système de sécurité devra être mis en place, calqué sur des modèles comme Wikipedia. En cas de fausse information, la correction est quasi instantanée. Un système auto-immune, dont le fonctionnement doit encore être développé. «Ces évolutions correspondent à la SONA, ou Service-Oriented Network Architecture, ajoute Phil Smith. Pour cela, il faut une plateforme ouverte, avec une collaboration large, la sécurité optimale et l’adaptabilité (taille des entreprises)».


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La SOA: réponse à la performance, défi permanent

U

n sondage Forrester réalisé en janvier 2008 auprès de 1000 décideurs IT nordaméricains montre que 33% des répondants veulent améliorer l’intégration de leurs applications dans l’année à venir. Toutefois, il n’existe pas une approche-type mais des étapes de mise en œuvre sur lesquelles les concepteurs de logiciels et les consultants s’accordent. Pour repenser l’existant, il faut d’abord analyser son utilité et, parallèlement, les besoins futurs du business.

L’architecture orientée services (SOA) est une méthode destinée à réutiliser les applications d’un système d’information d’une entreprise pour, initialement, accroître sa performance. «La vocation fédératrice du SOA implique naturellement de concevoir un nouvel “urbanisme” du système d’information sur la base des différentes solutions déjà utilisées par l’entreprise, dans les domaines des Enterprise Resources Planning (ERP), du Business Process Management (BPM), du Business Activity Monitoring (BAM), des Enterprise Services Bus (ESB) ou de l’intégration d’applications d’entreprise (EAI)», explique Sogeti. Cette approche est particulièrement intéressante pour l’IT puisque cela permet de créer des services depuis des applications rendues indépendantes de leur relation linéaire. Les possibilités de recombinaison et de réutilisation des services sont infiniment plus nombreuses, formant ainsi une architecture plus souple, plus rapide, plus agile. «Selon certains cabinets de conseil, en cinq ans, les investissements des entreprises dans le domaine SOA vont passer d’un facteur 1 à un facteur 46», avance Sogeti. Les avancées technologiques font de la SOA la méthode idéale pour intégrer des plateformes différentes, modéliser des processus métier, ajouter un bus de services dans une couche supplémentaire, générer des bases de données depuis lesquelles vont être créées des statistiques… Au final, une architecture IT consolidée qui n’est plus un mal nécessaire, mais un centre de profit pour le business.

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Par exemple, les équipes de Kredietbank Luxembourg ont adopté cette manière d’architecturer les développements depuis longtemps, tout en l’améliorant au fur et à mesure de l’évolution technologique. «Au niveau du hub, on a deux plateformes informatiques qui dialoguent entre elles par le biais de messages asynchrones, donc on a bien un découplage fort entre les systèmes, puisqu’on a deux bandes qui dialoguent au travers de messages standardisés, et qui appellent des services métiers, explique Jean-Luc Martino, CIO de KBL. Ces messages sont digérés, décomposés dans des chaînes applicatives pour être traduits dans des exécutables qui prennent en charge la fonctionnalité. La réutilisation chez nous est donc fort importante. Nous avons aussi interfacé de nombreux packages en temps réel par le biais de middleware avec des couches techniques basses et des couches applicatives qui permettent de faire cohabiter des progiciels.»

ENVIRONNEMENT CHANGEANT Les secteurs public et financier sont les plus grands clients de la SOA, de par l’apparition de nouvelles réglementations et l’augmentation de fusions et acquisitions qui ont accéléré les besoins de consolidation des entreprises. Le secteur des Telco est par essence lui aussi friand de cette approche. Ces nouvelles opportunités de repenser l’architecture en termes de services ouvre la voie à des réorganisations internes et…

externes. La tendance lente, conséquence de la standardisation, est l’intégration des partenaires des entreprises dans leur schéma SOA via l’utilisation de webservices. «Le nombre de transactions sur les services financiers se multiplient par deux tous les six mois», rappelle Pierre Baudin, directeur EMEA au sein de la division technologie de CA Wily. Au final, la bonne tenue des transactions dépend de la latence du réseau. La mesurabilité des services que les entreprises mettent à disposition de leur clientèle et de leurs partenaires les pousse à se focaliser sur la performance. «Les vendeurs d’applications sont en train de rendre leurs applications et webservices adaptables, explique Pierre Baudin. Les modèles partagés vont rencontrer un succès croissant et le réseau de business applications deviendra une nouvelle application business, un plug and play entre les vendeurs.» L’intégration n’est pas un but en soi, parfois même la SOA est un side effect qui n’était pas planifié au départ mais qui concorde avec les évolutions en cours dans le paysage IT de l’entreprise. Dans une autre direction, la SOA peut aussi être un premier pas vers l’adoption d’outils de collaboration, reposant sur les technologies du web 2.0. «Quelques clients progressistes s’intéressent de près aux RIA (Rich Internet Applications) et aux outils web 2.0, explique Blair Jones, senior executive chez Accenture. Nous observons la croissance de webservices sur internet, et l’intérêt des entreprises pour les mash-ups qui ont gagné en maturité. «Il faut simplifier la connectivité, explique Philippe Houssier, CEO de Siemens IT Solutions and Services. La mobilité joue un grand rôle dans l’exploitation des possibilités du web 2.0».


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GOUVERNANCE ET CONTRÔLE Ces nouveaux challenges au niveau du business impliquent de nouvelles responsabilités et la SOA amène invariablement le sujet de la gouvernance. «Les clients sont demandeurs de gouvernance afin d’éviter d’enregistrer des services en-dessous des critères de qualité (best practices), soutient Software AG. Ces règles empêchent par exemple l’enregistrement du service dans le registry si ces différents critères ne sont pas rencontrés». De manière générale, les banques veulent évoluer quand elles ont compris l’importance de la SOA, que l’existant en place est bon et que la probabilité que ce soit compatible augmente.

Pour que les services soient réorganisés, il faut également qu’ils soient gérés avec efficacité, ce qui signifie plus de souplesse et d’ouverture chez les techniciens, dont le rôle doit s’aligner sur les besoins du business. Dans l’autre sens, le business doit intégrer les possibilités techniques rendues possibles par la mise en place d’une SOA. On pourrait assister à la combinaison ultime de la SOA, du BPM (Business Process Management) et de la BI (Business Intelligence). «La BI provient de l’accès facilité de chacun aux données, ce qui crée encore plus de valeur», explique Stefan Farestam, regional director EMEA chey Tibco. Or, l’exploitation des données est parfois biaisée, selon Philippe Vaessen, Country Manager Belux chez Sybase. «Les utilisateurs retiennent souvent de leur analyse des bases de données ce qui correspond à leurs premières impressions», explique-t-il.

Cet overlap IT/business rend la tâche des CIO plus complexe à définir. Les freins actuels à cette évolution sont de nature budgétaire et, en un sens, culturelle. De manière générale, le business préfère choisir des packages de solutions dont la mise en place se révèle facilitée (aussi dans le cadre de contrats cadre). Toutefois, la standardisation place des passerelles entre les solutions et l’open source joue un rôle croissant. Les équipes IT changent d’attitude pour préférer la réutilisation du code à sa production.

++CA WILY++ «Tous les produits IT de CA Wily doivent collaborer au niveau de leurs fonctionnalités», explique Pierre Baudin, directeur EMEA au sein de la division technologie de CA Wily, fruit de l’acquisition de Wily par CA en 1998. La solution Introscope de CA Wily est un agent de monitoring qui détecte et résout les problèmes au sein de l’architecture sans impacter sur la performance du business. Dans l’immense majorité des cas, Introscope est mis en œuvre via un Proof Of Concept. Les données sont collectées sur un dashboard, en vertu duquel l’application est profilée. Le but final est de rendre l’application plus rapide. «L’impact de la solution est de 2 à 5% en termes de consommation de tâches mais la détection est si efficace que la solution conserve sa pertinence», explique Pierre Baudin. La solution tourne sur les mainframe, Unix et Windows mais est dépendante du langage Java. Le secteur financier est le consommateur numéro un de la solution Introscope. Pierre Baudin, directeur EMEA, CA Wily

++SYBASE++ Les solutions de Sybase sont adoptées en majorité par le secteur financier (environ 60% de leurs clients). Sybase a une trentaine de sociétés clientes au Luxembourg. La solution Powerdesigner est leader de son marché selon Gartner. Elle offre la possibilité de décrire les métadonnées techniques et leurs chemins au sein de l’organisation. «L’informatique passe plus de temps à décider quelle architecture mettre en place qu’à la développer, explique Philippe Vaessen, Country Manager Belux. Or, trois managers sur quatre avouent avoir pris des décisions sur des données incorrectes.» Powerdesigner gère les données via le BIPM (Business Intelligence Process Management), en identifiant l’existant puis en exposant l’information au travers de statistiques. Sybase a développé depuis deux ans la Data Integration Suite (DIS), une suite d’outils qui couvre la réplication, l’accès transparent, la fédération, la présentation et qui convient aux utilisateurs mobiles. Philippe Vaessen, Country Manager Belux chez Sybase

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TEST OU POC? Selon Tanguy Petre, Product Manager Belux chez IDS Scheer, les projets SOA mise en place au Luxembourg ont été limités à des Proof of Concept (POC). «Les architectures IT ne sont pas encore prêtes pour mettre en place une approche de type SOA, explique-til. La vision de SOA est encore trop technique avec des acteurs tels que Oracle, SAP, IBM. Les enjeux de cette approche sont encore trop limités à l’IT. Or les bénéfices de cette approche pourront être mis en valeur dans les métiers des entreprises lorsque ceux-ci comprendront l’intérêt de la démarche en termes de flexibilité et de ré-appropriation des processus d’entreprise.» De plus, les POC sont favorisés par le business qui peut ainsi avoir une première vision quant aux changements que la SOA va déclencher. Le testing est souvent le meilleur moyen de mettre en œuvre la SOA, en partant d’un projet minimal dont le span demeure sous contrôle. «Le test demeure toutefois moins efficace que la mise en œuvre du projet avec un monitoring réel, tempère Pierre Baudin. Il devient de plus en plus difficile de se passer des vraies machines dans une situation en temps réel. Cela devient un problème critique pour les PME dont les limites budgétaires en termes de technique sont plus rapidement atteintes.»

Dans ce contexte, le calcul du retour sur investissement est un indicateur que les entreprises veulent pouvoir utiliser. Or, le calcul se révèle compliqué et peu fiable. «Les paramètres qui entrent en jeu sont de nature humaine, organisationnelle, technique et business», résume Guillaume Schott, technical manager chez Logica. «Après plusieurs années de «hype», le business et le gouvernement commencent à ressentir quelque frustration à se focaliser continuellement sur les promesses de la SOA à long terme, observe Blair Jones d’Accenture. En conséquence, ils préfèrent obtenir de la valeur ajoutée à court terme en prenant une approche pragmatique et guidée par le retour sur investissement (ROI, Return On Investment)».

BIEN S’ENTOURER Les données compilées doivent être utilisées dans une optique intelligemment. Les smart stores de données peuvent fournir des statistiques par période déterminée. Les consultants et les CIO internes à l’entreprise sont dévoués à cette tâche et peuvent en outre améliorer le repository pour le tuner en fonction des besoins de l’entreprise. La sécurité des données est donc devenu un sujet critique.

Si la SOA passe par la standardisation, qui repose sur l’ouverture, alors les entreprises exposent leurs données à plus de risques. Les réponses actuelles sont souvent axées sur l’édification de plusieurs niveaux d’accès, ce qui signifie que le profiling des clients est plus important que jamais. La SOA se renforce donc d’elle-même. De plus, le processus de connexion utilisateurs vers les applications est consommateur de performance. «80% des environnements sont impactés par les log-ins» explique Pierre Baudin. Les entreprises utilisent aussi des protocoles différents, ce qui ajoute la problématique de l’échange des clés, ainsi que la recherche de données dans des BD différentes. Au final, la performance de l’entreprise est impactée par les nouveaux services mis en place par la SOA et il y a un besoin incessant pour que l’architecture se corrige d’elle-même.

++SIEMENS++ L’approche SOA de Siemens IT Solutions and Services repose sur Open Sure, qui permet de rendre la couche technique transparente pour les utilisateurs. «C’est une étape plus loin que la SOA, où l’infrastructure en back end est offerte comme un service. Le but est double, réduire les coûts et augmenter la sécurité», dit Philippe Houssier, CEO Siemens IT Solutions and Services Luxembourg. Le desktop est créé dans le back-end, les profils créés dans l’environnement shared. «Le desktop devient un service, l’ICT devient une utility», explique Philippe Houssier. L’idée principale est basée sur la génération actuelle d’utilisateurs qui préfère un service client efficace à la gestion d’un hardware complexe. Open Sure fonctionne comme un desktop virtuel à distance, mis dans le datacenter, et inclut aussi une partie réseau. La concentration sur le datacenter avec des terminaux serveurs comme Citrix ou VM ware permet de réduire les coûts. La grande majorité des sociétés ont leur LAN sécurisé, source de coûts élevés. La solution, selon Siemens, serait de mettre en place un private internet au sein de la société avec un accès illimité en interne qui serait sans limitation, tournant sur tous les OS, dans le but de travailler dans le corporate use au travers de VPN ou SSL (solution de SITS). + Infos: conférence Itnews le 13/02. Philippe Houssier, CEO Siemens IT Solutions and Services Luxembourg

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Vers un chemin commun entre business et IT La mise en place d’une SOA est encore vue comme très technique et est impossible s’il n’y a pas, en amont, une connaissance parfaite du business.

C

’ est là que Deloitte va apporter son expertise. Parmi une équipe d’une vingtaine

de personnes, le team SOA de Deloitte s’occupe plus spécifiquement de quality review, de stratégies et d’analyse de business requirements. «Notre objectif est de capitaliser sur la connaissance de ce métier et la mise en place de systèmes d’information, explique Yves Delsart, directeur en charge de l’équipe et architecte de l’approche. On les encadre plus que l’on fait de l’implémentation.»

Dans le secteur public, l’information couvre des aspects techniques et business: flux financiers, flux budgétaires, de procurement, de contrat,… «Le core business du secteur public est la gestion de workflows, ce qui devient une source de consommation budget importante, explique Yves Delsart. On va plus analyser la teneur même des transactions.» La démarche d’analyse passe par différentes étapes d’identification des composants des workflows pour déterminer quels sousprocessus vont pouvoir être partagés entre les différentes entités de l’entreprise. À cette fin, l’équipe de Deloitte utilise le reverse engineering, un projet surtout orienté données mais qui peut constituer le premier pas vers une approche SOA.

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REVERSE ENGINEERING Le reverse engineering passe pas l’identification des composants workflow à travers les étapes d’une transaction business. Le but du reverse engineering est de faire une abstraction de l’existant pour déterminer le langage business que l’on peut utiliser. «Il faut pouvoir déterminer un chemin commun entre business et technique pour établir un rapport entre ces deux pôles et ainsi couvrir tous les aspects de l’information», explique Tanguy Swinnen, consultant en charge de la partie technique. Les normes IPSAS ont certainement accéléré la mise en place d’architectures SOA. Pour un grand acteur du secteur public, l’équipe a implémenté Aris d’IDS Scheer (pour la partie business) et Powerdesigner de Sybase (pour la partie technique). Il faut une connexion entre plusieurs opérations: la modélisation des processus et l’orchestration des services. «L’analyse permet de définir le niveau de granularité approprié pour faire cette jonction continue entre les parties business et technique», explique Jocelyne Bart, consultante en charge de la partie business. Aris et Powerdesigner reposent sur des standards et couvrent le BPM.

L’investissement en amont est important. Avant l’implémentation, l’équipe de Deloitte consulte les utilisateurs pour connaître leurs attentes quant aux processus d’entreprise et les techniques de push favorisent un feedback rapide des utilisateurs sur les solutions. La notion de terminologie est tout aussi importante, afin que tous partagent le même langage lors du mapping des processus. «On passe beaucoup de temps à expliquer aux gens qu’ils font le même métier, avec des variantes. Ce que nous souhaitons, c’est identifier ces variantes spécifiques», explique Yves Delsart.

OBJECTIFS VISES Le premier bénéfice du reverse engineering est la possibilité donnée aux équipes d’analyse fonctionnelle d’identifier l’impact système d’une modification d’un processus, les personnes impactées et les éventuels effets de bords. Le team SOA identifie comment les données ont été construites, tant dans leur environnement technique que dans la partie business, et l’impact des modifications qu’elles ont subies. Deloitte reconstitue alors le contexte dans lequel l’information a été créée. «Une entreprise a besoin de la vision complète de son système applicatif, estime Yves Delsart. Elle devient plus simple à gérer quand les processus sont clairement identifiés.» L’information stockée est alors utilisée à d’autres fins, comme l’audit.


Jocelyne Bart, Consultante Deloitte Consulting

Le reverse engineering est aussi destiné à vérifier le respect des processus et leur documentation. «Quand on touche aux processus bien pointus de la consommation budgétaire, on se rend compte qu’ils ne sont pas correctement documentés, même si le cadre légal est toujours respecté, explique Yves Delsart. Notre démarche d’analyse oblige les acteurs à décrire leurs tâches.» Un autre objectif est de simplifier certains aspects du métier pour aider la maintenance et l’intervention en cas de problème. Cela permet aussi de déterminer les niveaux de sécurité pour les accès.

Yves Delsart, Directeur Deloitte Consulting

Enfin, un datawarehouse peut être mis en place pour mapper les informations, le reporting peut être stratégique ou tactique mais aussi, de plus en plus souvent, opérationnel. «Cela accélère le traitement des informations, explique Jocelyne Bart. Le management a rapidement les données à sa disposition pour traiter les requêtes et prendre des décisions quant aux changements à produire.»

++ORACLE++ Pour faciliter la mise en place de liens entre les applications, Oracle recommande à ses clients de choisir la suite Application Integration Architecture (AIA) reposant sur deux composants, la SOA et le BPA (Business Process Analysis). «L’AIA est une SOA déjà construite, explique Philippe Van Bergen, Senior Sales Manager pour Fusion Middelware et SOA chez Oracle. Nous proposons un stack complet de technologies et d’applications qui rendent notre offre unique.» La suite AIA repose également sur des standards ouverts. «Via ses packages d’intégration, Oracle veut aider les entreprises à réduire leurs coûts de développement et de maintenance, tout en mettant en place une SOI (Service-Oriented Infrastructure) plus adaptable», explique Philippe Van Bergen. De plus, Oracle prévoit de développer son offre d’outils web 2.0 basés sur sa web center suite. L’interface joue un rôle déterminant dans la visibilité de l’offre qu’une entreprise fait à ses clients. Philippe Van Bergen, Senior Sales Manager pour Fusion Middelware et SOA chez Oracle

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© Photography Raoul Somers

Tanguy Swinnen, Consultant Deloitte Consulting


Š Photography Raoul Somers

Philippe Pierre, Partner chez PwC


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Les vrais gains de la SOA L’expérience gainée par la mise en place de la SOA ne bénéficie pas assez aux entreprises. PwC les aide à conserver cet objectif.

E

n juillet dernier, les consultants IT de PricewaterhouseCoopers Luxembourg sont intervenus chez un client qui avait un système d’information conçu par lignes de métier. Chaque ligne avait développé ses propres applications et les processus étaient intégralement transversaux. L’organisation peinait à assurer la visibilité, le contrôle et la synchronisation des applications, d’autant plus qu’elle avait l’habitude d’outsourcer ses développements, ce qui complexifiait le système d’information. Les connexions étaient devenues impossibles à gérer.

Après avoir analysé le système d’information, PwC Luxembourg a amené les acteurs autour d’une table pour séparer les services par domaine de compétence et déterminer les couches métier et technique qui pouvaient être mises en commun. «Il n’y avait pas forcément de convergence des travaux», observe Philippe Pierre, Partner chez PwC. Jusqu’alors, les projets IT partaient d’une feuille blanche. Chacun soumettait ses projets de manière individuelle, ce qui donnait lieu à une nouvelle évaluation du système dans son entièreté. La démarche de gouvernance se limitait donc à la partie technologique sans prendre en compte les aspects métier. PwC est parti du métier et est descendu jusqu’aux couches technologiques en faisant participer les acteurs à la démarche. «Bien que le projet n’ait rien eu de révolutionnaire, la performance est que tous aient accepté de modifier leur projet pour intégrer ces aspects métier», explique Xavier Lisoir, Manager chez PwC. Au final, le compromis avait suffisamment de poids pour que les responsables de la couche technique changent également leur approche.

RETOUR DE COMPETENCES Puisque les projets IT de l’organisation cliente partaient toujours d’une feuille blanche, l’expérience se capitalisait, au mieux, au sein d’un prestataire mais pas au sein du client lui-même. «Le plus important dans la mise en place d’une SOA est le transfert des compétences chez le client, dit Arndt von Reichenbach, Manager chez PwC. L’architecture change, le savoir-faire impliqué dans le projet doit aller à l’organisation cliente.» Dans ce cadre, la gouvernance joue un rôle central, dépassant le simple choix des standards. «Il y a souvent une erreur dans la nature des objectifs qui sont poursuivis, s’ils sont avant tout technologiques ou si leur finalité ultime est business», rappelle Xavier Lisoir. Des difficultés qui se rencontrent aussi lors du calcul du retour sur investissement (ROI) de la SOA, finalement plus une indication qu’une mesure vraiment fiable. «Les objectifs doivent vraiment être alignés avec les moyens mis en œuvre pour calculer l’investissement et souvent cela n’est pas synchronisé», regrette Xavier Lisoir.

UNE SOA MATURE Au sein de cette organisation cliente, PwC continue de travailler sur la ligne budgétaire qui joue un rôle important car seuls les projets acceptés par le business sont mis en œuvre. Or, ces projets doivent maintenant correspondre aux nouveaux objectifs de réutilisation et mutualisation des services. L’apport des compétences de la soustraitance doit correspondre aux objectifs fixés par le business. Les projets actuels misent donc sur le partage des applications et sur les bénéfices qui reviennent au client. «Le graal de la réutilisation est un sujet de discussion, soutient Xavier Lisoir. Le problème maintenant est que l’échelle est celle de l’entreprise et non plus du département informatique.» L’intérêt est donc de mutualiser les moyens avec les bénéfices, une approche qui peut facilement s’exporter vers les autres entités d’une organisation. «La stratégie SOA se partage facilement pour rendre disponibles des services fonctionnels dans d’autres pays, explique Philippe Pierre. Les entreprises doivent pouvoir s’inspirer des best practices des autres. C’est de là que proviendra la maturité de leur SOA.»

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++IDS SCHEER++ IDS Scheer se différencie par une approche innovative dans le secteur du BPM, dans lequel le créateur de logiciel est actif depuis longtemps. Avec la plateforme ARIS Platform for Process Excellence, IDS Scheer propose un ensemble de solutions intégrées pour la stratégie, la conception, l’implémentation et le contrôle des processus d’entreprise. «L’approche BPM doit être renforcée au niveau des entreprises avec une convergence des différentes méthodes d’analyse SOA, BPM, EA (Enterprise Architecture), BI (process performance), et compliance qui mettent l’accent sur les processus», explique Tanguy Petre, Product Manager chez IDS Scheer Belux.De plus, via l’approche intégrée d’ARIS Value Engineering (AVE), les consultants d’IDS Scheer jettent des ponts entre la stratégie d’entreprise, les processus d’entreprise, les solutions IT et le contrôle des processus en cours dans les organisations de leurs clients. «Nous offrons le Business Process Excellence afin d’accroitre la flexibilité, la transparence, la gouvernance dans l’entreprise», résume Tanguy Petre. Tanguy Petre, Product Manager chez IDS Scheer Belux

++ACCENTURE++ Accenture a une connaissance approfondie de la SOA en ayant depuis longtemps basé ses solutions business sur des améliorations technologiques liées à l’intégration de l’architecture IT. «La récente annonce par Accenture de doubler le nombre de consultants en gestion sur les trois prochaines années poussera le rapprochement entre la SOA et la performance humaine, le CRM et la stratégie d’entreprise, explique Blair Jones, senior executive chez Accenture. Nous conseillons les entreprises dans le choix des outils les plus aptes à fournir le ROI recherché et comment présenter le projet aux responsables business.» Accenture est actif dans la recherche des meilleurs moyens pour développer plus en avant l’interopérabilité entre les applications, ainsi que la gouvernance et l’innovation. Enfin, Accenture va concevoir et développer un Business Process Repository compilant les meilleurs processus des dix-huit industries dans lesquelles la société opère. Blair Jones, senior executive chez Accenture

++TIBCO++ L’information est au centre de l’approche de Tibco par des solutions combinées SOA/BPM et le messaging lui donne une assise très stable. «Depuis le milieu des années 90, il faut une approche pour permettre à toute l’infrastructure d’être repensée en un plug and play commun, et coordonner le tout pour le rendre unitaire, explique Stefan Farestam, directeur régional customer marketing EMEA chez Tibco. En mettant l’information en plug and play, ça devenait beaucoup plus simple de la répliquer.» Tibco se focalise aussi depuis longtemps sur le BI. L’outil BI est offert comme web front-end intégré dans l’AJAX pour faire de l’intelligence basée sur le web. «Souvent les industries financières dépendaient de plusieurs moniteurs pour obtenir une information complète alors qu’aujourd’hui, les applications deviennent des services, réutilisables via les BPM», dit Stefan Farestam. À présent il y a plus d’emphase sur le raffinement continuel de la solution, ce qui rend l’évolution des systèmes IT plus ciblée. Ainsi, Tibco allie web 2.0 et corporate SOA/BPM dans sa solution pour les opérations financières. Stefan Farestam, directeur régional customer marketing EMEA chez Tibco

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IBM, pour l’autonomie Via son offre Smart SOA, IBM est présent au niveau de la planification et l’évaluation de la maturation des SOA, de l’intégration des outils web 2.0 et du BPM. L’offre de consultance d’IBM est également fort extensive. En tant qu’acteur majeur sur la scène technologique, IBM a récemment annoncé la venue prochaine d’une solution intégrée pour PME appelée IBM Lotus Foundations.

La solution sera offerte en premier lieu aux partenaires d’IBM. Basée sur Linux, IBM Lotus Foundations fournira un logiciel autonome, capable de se corriger lui-même. «Cela permettra aux PME de se concentrer sur leur business au lieu de dépenser leur temps et leurs ressources à gérer leur IT». La solution est bâtie sur les principes du programme Express Advantage: installation et utilisation facilitées.

Le premier composant inclura sans doute la plateforme e-mail et collaboration Lotus Domino, gestion de fichiers, services directory, firewall, back up et outils de productivité. IBM va aussi fournir un autre package de webservices, celui-ci baptisé «Bluehouse». Cette solution offrira une suite d’outils de collaboration comme le chat et les réunions sur le web. + Infos: conférence Itnews le 13/02.

Architecture orientée webservices Pour fournir des services suffisamment performants, beaucoup d’entreprises complètent la repensée de leur architecture IT avec la mise en place de webservices et l’utilisation d’autres protocoles comme JMS ou.NET. La consultation des webservices par les utilisateurs et les partenaires externes peut

soutenir la performance et la maturité des systèmes IT orientés SOA. BSB met en place des architectures qui augmentent la réactivité et tracent la voie vers l’utilisation d’outils basés sur le web 2.0. Certaines compagnies d’assurances gèrent leurs actifs, le reporting et le back office avec Soliam. La solution de BSB est utilisée depuis le passage d’ordres de ces actifs sur le marché jusqu’à la gestion, en plus du suivi de la relation client (CRM). Chez un organisme d’assurances au Luxembourg, BSB a mis en place sa solution Soliam pour fournir l’ergonomie nécessaire à la SOA, via des fonctionnalités semblables à celles d’Excel, et enrichir les données en étendant la couverture métier des applications, pour plus de flexibilité. Depuis le Proof of Concept réalisé fin 2007, qui a démontré la fiabilité de Soliam, la consultation des webservices a fortement augmenté et les partenaires ont pu intégrer l’outil dans leur front. La publication des services elle-même via l’ESB est efficace pour l’optimisation des services.

Eric Lippert, Directeur Général de BSB Luxembourg

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Le site web de la compagnie d’assurances est en cours d’installation, basé sur les standards du groupe Websphere, tels Javia et IJSP. Certains développements complémentaires seront ajoutés en web 2.0 sous la forme de RIA. Les fonctionnalités devraient être essentiellement tournées vers des outils d’aide à la vente afin de convaincre des clients potentiels. Ce sera un site public, destiné aux intermédiaires, dont le niveau d’authentification sera fort via l’utilisation d’un token et du monitoring.

BASE COMMUNE «Les progiciels de BSB sont assis sur la même base, ce qui crée une synergie technologique», explique Nicolas Lejeune, responsable Research and Development chez BSB. Par exemple, pour une banque luxembourgeoise, le fournisseur de logiciels a mis en place Bank Suite qui tourne sur la même base que Soliam. Tous les logiciels de BSB ont une partie front-office et une partie back-office. BSB utilise aussi des solutions génériques qui existent principalement dans le mode open source et a choisi Xfire, devenu Celtix Fire, d’Apache.


Š Photography Raoul Somers

Marcel Origer, Country Manager chez IBM Luxembourg


© Photography Raoul Somers

Jérôme Gastaldi, Associate Director Fujitsu Services

Jean-Luc Kieffer, Responsable SOA Fujitsu Services


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SOA et BPM évoluent hand in hand Faisant partie des stratégies business, étant devenue un prérequis, la SOA a fait du «mal nécessaire» un centre de profit.

L

a rationalisation des flux a permis de répondre à de nouveaux besoins et, par la suite, de créer de nouvelles opportunités métier. «Les approches SOA ont mûri en respect avec les investissements mis en œuvre, dit Jérôme Gastaldi, associate director chez Fujitsu Services. Auparavant, les contraintes de temps et de budget ne soutenaient pas la SOA. Maintenant, elles ne freinent quasiment plus l’imagination.»

C’est là que le BPM (business) et la SOA (l’IT) se rejoignent. «Les acteurs métier peuvent donner libre cours à leur créativité pour combiner et orchestrer des services implémentés sur la SOA dans le but de fournir de nouveaux processus métier en un temps record», explique Jean-Luc Kieffer, responsable SOA chez Fujitsu Services. Il est vrai que la SOA combinée au BPM permet avant tout de gérer des tâches consommatrices de temps. D’où la tendance actuelle pour les package vendors de développer des solutions avec des pans fonctionnels entiers sous forme de services normalisés et appelables facilement. Le business a donc de plus en plus de possibilités pour s’exprimer et exposer ses attentes. Parallèlement, l’IT pourrait jouer des rôles diversifiés.

Dans le cas des prestataires externes, leur rôle se limite à livrer au client une solution ad hoc sans prendre en compte d’autres aspects business. Or, les besoins des clients obligent les sociétés de services à repenser leur offre. «On me demande souvent si je peux fournir des catalogues de services IT», explique Jérôme Gastaldi.

«Le centre de décision est souvent en dehors du Luxembourg, rappelle Jérôme Gastaldi. Il faut alors tenter de gagner en efficacité au niveau local malgré une stratégie de groupe plus globale.» Si l’initiative fonctionne, les services développés sont diffusés à grande échelle dans le groupe. L’entreprise devient hub, société dans la société.

CONTRAINTES LOCALES

LIEN INDISPENSABLE ?

La SOA a de solides arguments. Mais les contraintes budgétaires freinent encore souvent son implémentation. Au Luxembourg, les entreprises doivent gérer une architecture complexe avec des équipes pas nécessairement extensibles. Par exemple, les banques privées doivent arriver à implémenter des solutions rapidement mais avec des moyens limités.

La SOA n’est cependant pas dédiée au BPM. «Elle peut être mise en place dans un projet plus simple d’intégration ou être utilisée dans un contexte web pour créer des applications composites, par exemple le home banking via lequel l’utilisateur peut avoir accès à ses contrats d’assurance, explique Jean-Luc Kieffer. Le BPM quant à lui repose implicitement sur une SOA, mais ce n’est que sur une SOA performante et bien conçue qu’il permet d’obtenir l’agilité tant recherchée.»

++SOFTWARE AG++ Les aspects de gouvernance et de BPM sont fortement présents dans toute l’offre de Software AG. Par son rachat de Webmethods, Software AG a hérité de Xregistry (à l’origine une solution d’Infravio) en plus de sa propre solution SOA, Centrasite. Centrasite est une approche analytique qui met en exergue les méta objets et permet aussi le reporting. Le second outil de Software AG est Xbroker, une plateforme de médiation services qui met l’accent sur les règles de best practices et l’exécution automatique de celles-ci. L’environnement est plus actif et plus contraignant que celui de Centrasite mais les deux solutions sont complémentaires. Les services ont aussi toujours été au centre de l’offre Webmethods. D’ici au printemps 2008, Centrasite Enterprise Edition et Centrasite Governance Edition fusionneront pour devenir Centrasite, basé sur des standards tels XML, Java, et WSCL. «Le rêve de passer au système idéal est dépassé, les gens se rendent compte que les fusions rendent l’environnement incertain», explique Fabrice Van de Putte. Pour consolider les environnements IT, il faut donc faciliter l’ouverture et le choix de solutions standardisées et complémentaires. Fabrice Van de Putte, Sales Director Belux chez Software AG

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LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION

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La SOA, business-enabler et… défi technique La gouvernance a pour objectif d’aligner les besoins du business sur l’IT, or la SOA est encore rarement vue de manière globale.

A

u sein de nombreuses entreprises, l’implémentation d’un projet SOA demeure plus souvent un défi technique qu’un soutien pour le métier. «La SOA est entrée dans une phase intermédiaire, explique Guillaume Schott, technical manager chez Logica. Les gens du métier ne sont pas encore tout à fait prêts à faire leur shopping dans les services. Il faut que le business s’approprie aussi la méthode SOA».

La gouvernance demeure un défi central pour l’entreprise. Afin de gagner en agilité, les services doivent être disponibles et flexibles, donc soumis au monitoring constant de la technologie… ou des gestionnaires. Leur responsabilisation est cruciale dans la mise en place d’une SOA efficace. Mais la gestion des services engendre aussi des risques organisationnels. Si l’IT doit s’aligner sur les besoins du business, les rôles vont évoluer vers plus de coopération ou, tout au moins, de collaboration. C’est pourquoi la collaboration et l’intégration sont des secteurs si proches. «La notion de service est horizontale», soutient Guillaume Schott. Cette vision est en train de se mettre en place.

Face à cette redéfinition des rôles, il faut veiller à ne pas appliquer aux structures organisationnelles ce qu’on cherche à éliminer dans le système d’information: la redondance. La gouvernance s’intègre avec d’autres approches de sécurité ou de BPM pour repenser le système dans son ensemble. Une méthode qui peut se révéler longue mais qui demeure nécessaire: il faut véritablement réutiliser les services pour en faire ressortir de vrais bénéfices. «On ne jette pas tout à la poubelle sous prétexte de faire du web», soutient Guillaume Schott. Au final, la SOA apporte la souplesse nécessaire pour le time to market, sans réécrire l’application complète, et réduit les délais d’exécution en réorganisant la société.

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SOA SOUS CONTROLE Dès lors, quelle approche favoriser pour minimiser les risques organisationnels? La cartographie du système d’information peut prendre cinq à dix jours. Les Proof Of Concept (POC) sont attractifs pour l’entreprise car l’impact est restreint à une partie définie du système et cela permet, normalement, de mesurer le ROI de manière précise. Les POC sont aussi sources d’enseignement pour le business, qui décidera si le projet doit être étendu au reste du système, et dans quelles conditions. Les POC conviennent donc mieux pour les projets à implémenter rapidement, pour avoir l’aval du business, ou encore pour un besoin de formation interne.

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Guillaume Schott, Technical Manager chez Logica


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LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION

Une infrastructure IT qui dynamise la SOA Les entreprises ont trouvé en la SOA la manière de réutiliser, conserver et protéger la performance applicative au travers d’une nouvelle architecture logicielle modulaire. Or, si la SOA n’a pas d’impératifs hardware, elle peut se trouver en difficulté si l’architecture technique n’a pas été envisagée sous la nouvelle voie. FSC répond à ce challenge SOA par le bas: une SOI, une Service Oriented Infrastructure.

L

e concept de la SOA repose principalement sur la création de modules logiciels indépendants et réutilisables afin d’offrir la scalabilité, la flexibilité et la granularité des «assets» applicatifs. En permettant une orchestration de ces briques et pièces de software sous la forme d’un service, la SOA brise les liens one-toone des processus pour créer entre modules des liens «loosely-coupled» qui offrent l’intégration tout en gardant la flexibilité. Ainsi, il est possible d’ajouter, retirer, mettre à jour, renforcer ou réduire… des services en fonction des impératifs métier. Tout cela a lieu dans un catalogue - un repositaire - de services, emballés dans une couche WebServices et publiés au travers d’un ESB. De plus, la SOA permet d’intégrer (ou d’exposer) un service d’une tierce partie… On comprend donc plutôt la SOA comme une Service Oriented Software Architecture, parfois sans impliquer l’infrastructure technique qui soutiendra le concept.

«La SOA permet d’offrir des nouvelles fonctionnalités plus rapidement et peut offrir des gains de maintenance applicative et une protection des investissements importants. Mais, il reste au cœur du problème la question de l’infrastructure IT, dit Michel Dalle, IT Architecture Consultant de Fujitsu Siemens Computers Belux lors du petit-déjeuner ITnews consacré à la SOI pour la SOA. Le problème avec la SOA pour une infrastructure classique, c’est qu’il est difficile de prévoir la charge d’un service sur les équipements et de trouver le sizing adéquat. En plus, avec l’exposition des services à l’extérieur de l’entreprise, la charge devient encore plus imprévisible.» Ajouter des ressources pour supporter la SOA devient alors antinomique avec la philosophie de flexibilité de l’architecture logicielle. Grâce à une SOI, une Service Oriented Infrastructure, il devient possible d’allouer dynamiquement les ressources en fonction des besoins des briques SOA. «Cette combinaison SOI/SOA est idéale, dit Michel Dalle. Chez Fujitsu Siemens Computers, elle s’inscrit complètement dans notre stratégie de Dynamic Data Center et consiste principalement en la création d’un pool de serveurs et de storage, une couche de virtualisation, une automatisation de l’allocation de ressources avancée et une couche d’intégration.»

Michel Dalle, IT Architecture Consultant de Fujitsu Siemens Computers Belux

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Dans le concret, cette vision est traduite chez FSC dans une offre FlexFrame, notamment taillée sur mesure pour Oracle, pour SAP, pour Microsoft ou customisable en fonction du cadre applicatif à couvrir. «Nous avons en effet des solutions dédiées pour SAP, Oracle et Microsoft et qui incluent les facilités avancées d’Application Service Management de ces éditeurs et les Dynamic Ressource Manager de FSC. Comment arriver à la SOI: d’abord en continuant à rationaliser et consolider les parcs, en introduisant le concept de Dynamic puis finalement en s’organisant sur une orientation services.» Chez TeliaSonera, FlexFrame pour SAP supporte 2000 users et est prêt à des croissances futures importantes. Chez Tatweer, un holding dubaïote, l’eBusiness Suite a été installée en six semaines avec l’Oracle Grid Control comme Application Service Manager. La gamme FSC FlexFrame compte aussi sur la neutrale FlexFrame Infrastructure, prête à supporter tout autre environnement. Cette solution permet de désolidariser les éléments physiques des serveurs et les convertir dans une définition XML comme des serveurs logiques. De ce côté, en matière de serveurs, le Primergy BladeFrame colle à cette situation. Pour Standard Chatered, il a permis de réduire le TCO de moitié, d’augmenter la vitesse de délivrance des services de 80% et de réduire le parc de 600 à 100 servers… Pour les plus petits environnements (et donc pour les PME), le Primergy BX (lames standards) offre aussi les mêmes capacités. Il y a de la vie dans votre infrastructure…



TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

ACTUAL-IT

Vers la légitimation du chef d’orchestre de la sécurité La reconnaissance du statut du responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) passe par la diversification de la formation et la mise sur pied d’une association professionnelle, distincte du CLUSSIL.

F

ace à un contexte légal et technologique en perpétuelle évolution, le statut du responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) devrait pouvoir gagner en reconnaissance. Créé en 2006, le groupe de travail du Club de Sécurité des Systèmes d’Information de Luxembourg a réuni pendant dix-huit mois des experts d’horizons différents: juristes, comptables, chercheurs, etc. Les objectifs du groupe étaient de définir le domaine d’action du RSSI, de promouvoir sa fonction et de soutenir la reconnaissance de celle-ci. Le groupe a présenté ses conclusions lors d’une conférence organisée par le CLUSSIL.

OBJECTIFS CLAIRS

TRANSVERSALITE

Les membres du groupe de travail se sont vite entendus sur les objectifs à atteindre. «Les tâches du groupe ont été définies en fonction des besoins des RSSI: rencontrer leurs pairs, favoriser l’échange, et former à terme une association professionnelle», a expliqué Philippe Jeanbaptiste, RSSI au Crédit Agricole Luxembourg Bank. En visant la reconnaissance du statut du RSSI, les experts ont aussi repositionné ses fonctions: définir une politique de sécurité, coordonner la classification de l’information, assurer la continuité de l’activité de l’entreprise et sensibiliser les personnes concernées.

Ainsi, la sensibilisation doit viser tout le monde, même la direction, pour «favoriser l’échange bi-directionnel, selon Jean-Marie Deom. Le RSSI est un chef d’orchestre qui jongle avec l’humain, le juridique, le technique, l’opérationnel et l’organisationnel. Il doit gérer les frictions entre individus, les poursuites judiciaires, la vulgarisation technique, la couverture des risques, et la mise en place de règlements, tout en gardant son indépendance». Le RSSI doit «proposer des solutions et non des sanctions» pour répondre aux enjeux complémentaires de «disponibilité, intégrité, confidentialité et traçabilité» de l’information, a ajouté Pierre Weimerskirch, membre permanent de la Commission Nationale pour la Protection des Données.

Premier constat, le RSSI met en scène mais ne prend pas d’initiative. «C’est le rôle de la direction de promouvoir les politiques de sécurité, a souligné Jean-Marie Deom, RSSI à la Banque de Luxembourg. Le responsable de la sécurité des systèmes d’information coordonne la mise en place des politiques de sécurité via des intervenants aux niveaux tactique et opérationnel. La sécurité doit évoluer côte à côte avec l’entreprise.»

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Pour plus de cohérence dans la définition des politiques de sécurité, la classification des informations doit être suffisamment claire pour que la mise en place et l’application des règles soient efficaces. Par exemple, le contrôle de la gestion des accès aux informations est central aux politiques de sécurité. En parallèle, le groupe de travail a rappelé l’importance de la mise en place et du suivi, via des tests réguliers, des plans de Business Continuity (BCP) et Disaster Recovery (DRP).

PROFESSIONALISATION «Le métier a besoin de l’appui des autres positions périphériques», a expliqué Philippe Jeanbaptiste. Au-delà du rôle du RSSI, le groupe de travail a aussi défini deux approches pour favoriser sa reconnaissance statutaire: la professionnalisation de la fonction et la reconnaissance officielle. Cela passera par plus de formations, adaptées aux secteurs où le responsable de la sécurité exerce. Non seulement des formations calibrées pour le type d’activité et la taille de l’organisation concernée, mais aussi via l’ajout d’autres programmes à l’actuel master en sécurité des systèmes d’information. Une formation continue, pour promouvoir la fonction et la diversifier. D’autre part, l’élaboration d’une charte professionnelle et la mise sur pied d’une association sont des étapes-clés vers la reconnaissance du statut du RSSI. En conclusion, le groupe de travail du CLUSSIL souhaite créer plus de diversité, pour pouvoir proposer des solutions qui correspondent aux besoins des entreprises, comme par exemple les PME qui souhaiteraient s’adjoindre l’expertise d’un RSSI externe à l’entreprise. «La confidentialité est un enjeu national et le Luxembourg a un intérêt certain à promouvoir et développer la fonction de RSSI. La perte de l’information, c’est de la perte de capital informatique», a conclu David Hagen, président du CLUSSIL. www.clussil.lu

Philippe Jeanbaptiste, RSSI au Crédit Agricole Luxembourg Bank.


Š Photography Raoul Somers


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L’e-Commerce et l’e-Gouvernement boostés par la signature électronique Depuis la loi relative au commerce électronique du 14 août 2000, la signature électronique existait surtout sur papier. Aujourd’hui, l’idée prend véritablement corps.

T

out d’abord, il a fallu se doter d’une infrastructure à clé publique (PKI) pouvant livrer des certificats électroniques: la LuxTrust S.A., créée en 2005, et qui a obtenu le statut de PSF en 2006. L’Etat luxembourgeois est actionnaire majoritaire de la LuxTrust S.A. à raison de 66% du capital social, ensemble avec la Société Nationale de Crédit et d’Investissement (SNCI), à côté de plusieurs acteurs majeurs de la place financière et du secteur privé.

Selon Jeannot Krecké, ministre de l’Economie, le succès de LuxTrust est basé sur la mutualisation des coûts de développement, de déploiement et d’utilisation des produits et services de LuxTrust. Ainsi, le caractère multiapplicatif des produits que LuxTrust met sur le marché est déterminant. Une entreprise qui a besoin d’une carte à puce électronique pour travailler avec des applications étatiques (eGouvernement) peut utiliser la même carte à puce dans des applications privées. Les cartes à puce de LuxTrust respectent des normes de sécurité internationalement reconnues. Depuis quelques mois, elles sont disponibles dans une trentaine de points de vente (autorités d’enregistrement) à travers le Grand-Duché.

FUTURS PROJETS Ensuite, les applications en ligne utilisant la signature électronique doivent être mises en place. Plusieurs de ces applications du secteur public et du secteur privé, destinées aux entreprises, verront le jour dans les prochaines semaines. Les prochains mois verront se développer le projet eTVA, le projet PLDA (Paperless Douanes et Accises), un Registre de Commerce et des Sociétés, qui peut déjà aujourd’hui être consulté en ligne et qui offrira bientôt la possibilité de faire des

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dépôts en ligne, et la solution MultiLine qui existe depuis 1992 et dont la nouvelle version est en pilote depuis novembre 2007. Cette phase pilote a été concluante non seulement pour la nouvelle version du MultiLine, mais également pour la sécurité LuxTrust, à laquelle toutes les applications précitées recourent dorénavant. L’introduction de la signature électronique dans les applications eGovernment va aller de pair avec la distribution de cartes à puce pour les utilisateurs des applications internes de l’Etat. Cette initiative, tout en augmentant le niveau de sécurité, va favoriser la gestion électronique des dossiers administratifs, en vue d’une réduction des délais de traitement et de mise à disposition de l’information aux citoyens et aux professionnels.

NIVEAUX PRIVE ET PUBLIC Pour accélérer l’utilisation et donc garantir le succès des nouvelles applications à destination des professionnels, mais aussi de celles destinées aux personnes privées, il est primordial pour Claude Wiseler, ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, que le marché soit en possession d’une masse critique de cartes à puce lorsque les applications verront définitivement le jour.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé que les cartes à puce mises à disposition aux utilisateurs internes seront de forme à pouvoir également être utilisées dans un contexte privé, tel que prochainement l’online banking ou le commerce électronique en général. Les premières applications en ligne à destination des personnes privées suivront dans le courant du second semestre 2008, selon Claude Wiseler.


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ACTUAL-IT

EuroDns salue les efforts du gouvernement en matière d’e-commerce Le Luxembourg conservera-t-il sa position de référence en matière d’e-commerce ? Le gouvernement a en tout cas mis en place un cadre fiscal alléchant pour favoriser l’exploitation d’un marché en particulier: le commerce des noms de domaine.

D

epuis décembre dernier, la loi prévoit, dans ce cadre, l’exonération de certains droits intellectuels à hauteur de 80%. «À partir de cette disposition, nous pouvons développer de nouvelles activités dans le domaine du commerce électronique européen à partir de Luxembourg», avait alors noté Jean-Louis Schiltz.

© Photography Raoul Somers

Le Grand-Duché est un des premiers, si ce n’est pas le premier pays européen à mettre en place un tel cadre fiscal. Xavier Buck, CEO et fondateur d’EuroDns, a salué le courage du gouvernement. «C’est une opportunité formidable pour ceux qui veulent investir dans les noms de domaine et les entreprises e-commerce au Luxembourg et au niveau mondial», a-t-il expliqué. La société luxembourgeoise, créée en 2002 pour officiellement enregistrer le domaine (TLD, Top Level Domain).eu, a étendu ses activités au niveau européen. A présent, EuroDns s’étend à l’Asie et l’Amérique latine et approfondit ses services. Le domaine.Asia d’AsiaDns, société parente d’EuroDns, est promis à un bel avenir. Les opportunités offertes par le marché asiatique sont nombreuses, de la Turquie au Japon, où vit 60% de la population mondiale. Selon Frédéric Schiwek, responsable des ventes et de la publicité chez EuroDns, les noms de domaines.Asia seront plus rentables que ceux dédiés à des pays particuliers. En plus d’une importante réduction des coûts, une société pan-asiatique qui acquiert un nom générique a plus de chance d’être affichée par les moteurs de recherche. Face à l’augmentation exponentielle du nombre d’utilisateurs d’Internet et de la quantité de données numérisées, les moteurs de recherche sont de plus en plus prisés.

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COMBINAISON INTELLIGENTE Parallèlement, la publicité online a crû de 75% depuis 2005 (source: Goldman Sachs). Internet a toujours été un marché porteur pour qui sait l’exploiter. «En combinant un nom de domaine intelligent avec un ciblage publicitaire, les sociétés sont certaines d’être sur la bonne voie», selon Jean-Christophe Vignes, conseiller général chez EuroDns. Le marché des noms de domaines est fort d’une centaine de milliers d’investisseurs au niveau mondial, qui gèrent des portefeuilles impressionnants de noms de domaines. «Les portefeuilles génèrent de la valeur mais sont laissés à l’écart par les technologies existantes, souligne Jean-Christophe Vignes. Le gouvernement luxembourgeois a permis de faire en droit ce qui existait en fait».

Xavier Buck, CEO et fondateur d’EuroDns


PERSO

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Philippe Houssier est le nouveau CEO de Siemens IT Solutions et Services Luxembourg Philippe Houssier est le nouveau CEO de Siemens IT Solutions et Services Luxembourg et sa filiale Siemens IT Solutions et Services Finance. Il succède à Christian Crucifix qui assurera la transition. Philippe Houssier a plus de 17 ans de présence au sein du groupe Siemens et utilisera son expérience étendue et sa compréhension du groupe Siemens IT Solutions et Services Luxembourg.

Laurent Mischel devient le Branch manager de Sogeti Luxembourg Laurent Mischel a rejoint Sogeti Luxembourg en tant que Branch Manager pour Application Services secteur Privé. Il a occupé précédemment les postes de Directeur des régions France Nord-Est, Belux et Allemagne d’Amesys, filiale du Groupe Crescendo Industries, puis Directeur Régional ADIA/Adecco Région Alsace dans la branche des Nouvelles Technologies de l’Information.

René Jungbluth nommé à la Direction de Siemens Luxembourg. René Jungbluth a été nommé CEO, Chief Executive Officer, de Siemens Luxembourg. Il remplace André Bouffioux dans cette fonction qui relève un nouveau challenge au sein de Siemens AG à la tête d’un projet corporate important au sein de la division «Automation and Drives» (A&D). René Jungbluth lui succède et continue à diriger la division Siemens Building Technologies Belgique-Luxembourg (SBT) en parallèle.

Jérôme Berg est le nouveau Chief Finance Officer de Siemens Luxembourg Jérôme Berg exerce le poste de CFO, Chief Finance Officer de Siemens Luxembourg, et remplace ainsi Romain Mullesch, qui devient le «Regional Compliance Officer, de Siemens Belgique-Luxembourg. Romain Mullesch est désormais Regional Compliance Officer du groupe Siemens Belgique-Luxembourg.

Patrice Cheret retrouve Dimension Data pour développer l’offre Managed Services Patrice Cheret rejoint à nouveau l’équipe de Dimension Data Financial Services au poste de Business Consultant. Après une formation comme ingénieur de sécurité, il a débuté sa carrière chez Telindus. Aujourd’hui fort de plus de sept années d’expérience en tant que Project Manager au sein de Dimension Data, puis d’eBRC, il est chargé de développer et promouvoir l’offre Managed Services sur le marché luxembourgeois.

Sylvie Favaut En charge de la nouvelle offre de Training IT de Dimension Data Auparavant Marketing Manager chez Dimension Data Financial Services, Sylvie Favaut relève en ce début d’année un nouveau challenge au sein de la société d’informatique en tant que Business Manager Learning Services. Elle est désormais en charge de développer, pour l’entité luxembourgeoise, l’activité Training IT et de créer une nouvelle offre dans ce domaine à destination de l’ensemble des entreprises de la place.

Envoyez-nous les nominations IT dans votre entreprise à info@itnews.lu

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PORTRAIT IT

L’information, c’est la valeur réelle Q: Pour vous l’IT c’est… R: Pour moi, l’IT doit être la moins envahissante possible: il faut mettre en avant les solutions «métier» ; l’IT ne vient qu’au second plan. On est sorti de l’époque où l’IT imposait ses contraintes techniques. Dans cette optique, il est de plus en plus essentiel que nos consultants, qui participent à la mise en place de solutions métier pour nos clients, appréhendent correctement le domaine auquel ils sont confrontés. C’est pour cette raison que nous poursuivons nos efforts de formation et que nos recrutements tendent à renforcer significativement la dimension métier.

Q: Comment aimez-vous aborder l’IT ?

l’innovation à nos clients. En tant que responsable de Fujitsu Services à Luxembourg, j’apprécie le degré de liberté qui m’est laissé par le groupe Fujitsu, ce qui me permet de développer de nouvelles offres de services.

Q: Ce que vous aimez le moins dans votre métier ? R: De façon générale, tous les aspects d’administration et de reporting internes ou externes, qui sont certes indispensables mais qui ont toujours un aspect rébarbatif.

Q: Comment considérez-vous la Place luxembourgeoise ?

R: Nous adoptons une approche pragmatique et nous nous efforçons d’apporter à nos clients des solutions empruntes de bon sens et en adéquation avec leurs besoins. Ceci nécessite d’avoir une parfaite connaissance de nos clients et une bonne perception des besoins.

R: Vu le nombre de banques et la spécialisation des services offerts dans le secteur financier ainsi que la taille de Luxembourg, la Place luxembourgeoise est très innovante et bouge très vite. Ceci se concrétise par des projets importants, par exemple d’implantation de packages, qui démarrent très rapidement.

Q: Que-ce qui vaut la peine d’être challengé ?

Q: Pour vous, quel est le produit ou solution professionnel de l’année ?

R: L’esprit d’entreprenariat et d’innovation: nous nous efforçons de responsabiliser nos consultants senior et de les challenger afin qu’ils développent des solutions innovantes dans leur spécialité respective.

R: De façon générale, la tendance de l’année 2007 (qui se confirmera en 2008) est l’orientation «packages» dans le secteur financier. Fujitsu Services a concrétisé et travaille sur base de partenariats avec plusieurs éditeurs ou fournisseurs de services dans ce secteur. Citons par exemple FRS, Odyssey et SWIFT.

Q: Quel est votre sens de l’innovation ? R: Dans notre métier, et particulièrement sur la place de Luxembourg où tout bouge très vite, notre sens de l’innovation consiste à observer les tendances dans les différents secteurs et à adapter très rapidement nos solutions pour coller le mieux possible aux besoins du marché.

Q: Ce que vous aimez le plus dans votre métier ? R: La diversité. En tant que consultant, ce sont les opportunités de découvrir des environnements nouveaux et d’apporter

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Q: Pourquoi choisir Fujitsu Services? R: Fujitsu Services est une société qui a une présence et une empreinte locale assez forte particulièrement dans le secteur financier. Notre société bénéficie du support d’un très grand groupe pour son développement: Fujitsu a une capacité énorme à investir sur des projets à moyen et long terme. Nos clients voient en Fujitsu Services un partenaire fiable et pragmatique, sur lequel ils peuvent s’appuyer pour leur développement. Une préoccupation majeure de Fujitsu est d’être toujours en phase avec les besoins des clients et de faire évoluer les compétences de ses consultants.

Q: Pourquoi architecte d’un monde ouvert ? R: C’est une tendance qui se dessine depuis quelques années et qui semble avoir enfin atteint un degré de maturité qui rassure les grands utilisateurs tels que les Banques qui recherchent une architecture pérenne mais non liée à une plateforme technologique particulière.

Q: À quoi ressemble votre journée type ? R: J’arrive assez tôt au bureau, vers 7h30: cela me laisse une à deux heures pour avancer sur certains travaux qui demandent du calme et du temps avant que la journée ne commence réellement. Le reste de la journée est très morcelé: réunions, rendezvous, conference call, règlement de points opérationnels.

MICHEL BOVESSE Age: 52 ans Nationalité: Belge Fonction: Operations Director Société: Fujitsu Services Loisirs: Plongée, Cyclotourisme, Lecture Signes particuliers: /


Q: Développements ou conseils ? R: Traditionnellement, Fujitsu Services Luxembourg est surtout présente dans la mise en œuvre et la maintenance de systèmes et dans le conseil en architecture de systèmes. Cependant, le conseil «métier» est complémentaire et Fujitsu renforce actuellement cette compétence via des recrutements ciblés.

Q: Bloc-notes ou PDA ? R: Pas trop PDA (à part un GSM qui synchronise mon agenda, ce qui est bien pratique). J’ai besoin d’ébaucher toute réflexion sur papier: offre, présentation ou autre communication ; une fois que la structure et les idées principales sont claires, je passe au PC. Donc, plutôt blocnotes…

Q: Quels sont vos passions et hobbies ? R: Je suis un «accro» de la plongée: par tous les temps et principalement en eaux froides (malheureusement). Je plonge également en mer (Zeelande, Bretagne, Méditerranée et Mer Rouge) lorsque j’en ai l’occasion. La sensation d’apesanteur procurée par la plongée me permet de me relaxer en fin de semaine. Autre hobby, le cyclotourisme: pas de records d’endurance et de vitesse, mais plutôt un moyen de déplacement adapté qui permet de découvrir de nouvelles régions lors de randonnées de quelques jours.

R: Honnêtement, je n’ai pas de place «préférée» à Luxembourg: je trouve qu’il y a énormément d’endroits de qualité et que c’est une ville qui a beaucoup de cachet et qui gagne à être connue!

© Photography Raoul Somers

Q: Quelle est votre place-to-be préférée au Luxembourg ?


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LE PETIT-DÉJEUNER AML

«Risk-based approach» – the next generation of anti-money laundering research Money-laundering detection systems have been around for several years. Over time the techniques used by these systems have evolved from purely rule-based systems in the early days to today’s more analytic systems (profiling and peer grouping) and link analysis to visualise client relationship and payment flows.

M

oney to fund terrorist activities moves through the world’s financial system via wire transfers and in and out of personal and business checking accounts. It can sit in the accounts of illegitimate charities and be laundered through buying and selling securities and other commodities, or purchasing and cashing out insurance policies. Freezing a suspected terrorist’s account could save innocent lives. Governments around the world are trying to combat terrorist financing by requiring financial institutions to uncover patterns and spot suspicious activities.

Tools such as the Siron Financial Solutions build up behaviour-based client groups – which are dynamically formed, on the basis of the client’s transaction behaviour. In this process clients with similar patterns of behaviour are each allocated to one peer group or to one risk class respectively. Adaptive profiles are formed for clients and peer groups, which describe the behaviour of the individual client and of the peer group to which he belongs. Once the normal behaviour is defined, the tool can identify those activities that do not fall within the normal range. Though all the above approaches have been used successfully in detecting various criminal financial activities, none are sufficient for capturing the current broad range of activities (including terrorist financing) without also generating an amount of false positive alerts. With a risk-based approach, financial organizations can employ a combination of rules, anomaly detection, or other advanced analytics, assign a risk weighting to each scenario, and then combine the scores at the entity level to assign an overall risk score to that entity. Under this approach, a given customer or account could warrant an investigation based on a single high-risk activity or a combination of several lower-risk activities or attributes. Organizational policies and procedures would dictate what actions

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must be taken at various risk-score levels. Also, the risk-based approach allows financial organizations to more effectively evaluate the subtle patterns of terrorist financing in the context of other existing risk attributes. And finally, the approach addresses regulatory guidance that has encouraged financial organizations to take a risk-based approach to their overall anti-laundering programs. Complying with regulations for identifying money laundering and terrorist financing presents a unique challenge to financial institutions.

THE POWER OF A STRONG PARTNERSHIP – SIEMENS AND TONBELLER Since around 5 years Siemens IT Solutions and Services Finance (SISF) and Tonbeller have established a strong partnership to provide the Luxembourg and Belgium market with the Siron Financial Solutions, that has obtained the PSF status in Luxembourg. The combination of the skills and knowledge of both SISF and Tonbeller serve existing and potential clients with the best support and knowledge in the use of Siron Financial Solutions. Usually the implementation projects are carried out commonly by both partners. SISF is very familiar with the local conditions. Having a comprehensive network of relationships, SISF is in the position to provide a closer on-site support to the clients.

PETIT-DÉJEUNER D’ITNEWS 2.0: Theme: AML -Compliance Issues Why should I use an IT-research system? When? Tuesday 28 feb. 2008 starting at 8.30 Where? Confiserie Namur – Espace entreprises – Luxembourg-Hamm Who? - M. Erwin Sotiri - Le Goueff Avocats - Obligations of the compliance Issue - Dr. Michael Schmidt-Kernchen - TONBELLER - How to use Siron®Financial Solutions to be „compliant“ - M. Thomas Storck - Siemens IT Solutions and Services Finance Clients facing the challenges of Compliance Participation: 35 euros (No show policy) Online invitation: www.itnews.lu/emailing/aml - Registration: www.itnews.lu/eventaml Contact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – emilie.mounier@itnews.lu


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GrÊgory, Laurence, Patrick, Stephan, Yuri, Tobias, David, Renaud, Hassan, Yann, Benno, Reinhard, Steve, Khalid, FrÊdÊric, Patrick, Christophe, Damien, MickaÍl, Renato, Olivier, Michael, Arnaud, David, Bruno, Robert, SÊbastien, Eric, Loïc, FrÊdÊric, Georges, StÊphanie, Petra, Redouane, AndrÊ, Ludovic, Dominique, Jean-Luc, RaphaÍl, Sandrino, Guillaume, Stephen, Julien, Zahir, Olivier, David, Didier, Michael, Marc, Karine, Laurent, Boris, Anthoni, Jean, Robert, AurÊlie, Mathias, Benjamin, GrÊgory, PierreOlivier, Lionel, FrÊdÊric, SÊbastien, RenÊ, Jean-Paul, Anissa, Marc, Sergio, Walter, Yuksel, Saïd, Steve, April, Nathalie, Nadine, Lionel, Gilles, Christian, Olivia, Bernard, Pierre, Yves, Daniel, Geoffrey, Maria, Gautier, Pascal, David, Marc, StÊphane, Thomas, SÊbastien, Nicolas, Pierre, Marie, Brice, Bertrand, SÊbastien, Olivier, Samuel, Roland, Yves, Ivan, Mark, Matt, David, Jean-Pierre, Xavier, Michel, Olaf, SÊbastien, Boris, Jerome, Yves, Sarah, Maxime, Ludovic, Andy, Emilie, Jochen, Jeremy, Luis, Arnaud, MÊlanie, Christophe, Olivier, Ruben, Georges, David, Katia, Michel, Nicolas, Max, Catherine, Arnaud, CÊdric, Nathalie‌

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IT Recruitment & Consulting


LE PETIT-DÉJEUNER ANTI FRAUDE

BUSINESS DECISION MAKER

Les banques s’arment pour lutter contre la fraude interne Comment combattre, mais aussi et surtout, prévenir la fraude à l’intérieur de ses murs ? De nombreuses organisations sont aujourd’hui, sous la pression réglementaire et la pression des ‘stakeholders’, face à cette menace importante.

A

lors que la Société Générale est dans la tourmente avec des pertes colossales (cinq milliards d’Euros), il apparaît que selon les études, jusqu’à 5% des revenus peuvent amputer les résultats des sociétés à cause de la fraude interne. Or, 90% des moyens consacrés à la lutte contre la fraude adressent les tentatives venant de l’extérieur et pas de l’intérieur… À l’occasion du petit-déjeuner ITnews consacré à lutte contre la fraude interne, Bull, intégrateur et VAR (Value Added Reseller) de Intellinx, un éditeur spécialisé dans les solutions anti-fraude, a noté la nécessité pour les organisations d’avoir aujourd’hui un meilleur contrôle de l’activité des utilisateurs internes.

abusif peut être détecté. Si cette solution offre un monitoring real-time, elle permet aussi des questions rétroactives sur tout le trafic enregistré (généralement sur un an). Si Intellinx est efficace et appréciée par de nombreuses institutions financières, entre autres, c’est pour ses qualités analytiques et son orientation flux de données durant une session. La solution permet donc bien une gestion de Business Events et de Cases.

RECORD AND REPLAY

LE LOUP DANS LA BERGERIE

La solution-phare d’Intellinx est une boîte noire logicielle de Record and Replay. Cette solution agentless permet de capturer la session d’un utilisateur et ce pour une panoplie de protocoles, allant du web au mainframe. En effet, de manière non intrusive (sans installation), les départements Legal, Risk, Compliance ou sécurité, peuvent enregistrer pas-à-pas, par le biais d’un sniffer, toute l’activité d’un utilisateur. Et rejouer l’entièreté des clicks dans une fenêtre et en naviguant dans la session enregistrée. «Le frère d’une manager d’une grande banque en Israël, accro au jeu, avait réussi à subtiliser l’accès aux applications business de sa sœur. Pendant cinq ans, il a procédé à des transferts, sans attirer l’attention, jusqu’à ce que la manager découvre et dénonce le malfaiteur, illustre Anat Doron, responsable du Business Development international de Intellinx. Lorsque les faits ont été découverts, la banque avait été ruinée et même le gouvernement n’a pas réussi à la sauver de la faillite.» Comment dans le cas d’un malfrat «autorisé» empêcher ce type de déboires ?

«Contrairement à un criminel extérieur, le fraudeur interne n’a pas besoin d’être un as du hackage ou de l’IT. Il lui est juste nécessaire d’avoir les autorisations nécessaires et de ne pas attirer l’attention.» Pour cela de nombreux systèmes existent, dont l’analyse du journal des logs sur les applications, la surveillance des enregistrements dans les bases de données, ou la supervision des lectures applicatives. Chez Intellinx, on s’est penché sur le contrôle de l’usage de ces accès, ces droits et ces données. C’est le flux des données qui est analysé, enregistré et rejouable en cas de doute. Sans hard install, un intégrateur comme Bull superpose un renifleur sur le trafic http public, http interne, MQ,… depuis la console d’accès jusque dans le datacenter et, ‘day one’, enregistre des sessions. Un moteur puissant permet de filtrer les usages frauduleux ou les comportements suspects et les retourner aux administrateurs sous alerte. L’ensemble de la session, fenêtre par fenêtre, est alors exploitable et un usage

Ainsi, la solution a permis à des banques de découvrir que des employés malveillants «surveillaient» l’activité des cartes de crédit de VIP comme des stars de la chanson ou même l’état de santé des finances de leurs collègues de bureau. Ailleurs, un analysteprogrammeur installait des codes indésirables dans l’infrastructure de son employeur. D’autres avaient changé les règles de paiement de factures entrantes pour favoriser des complices ou trafiquaient le système de routage des chèques… L’inventivité dans le domaine est sans faille.

Anat Doron, responsable du Business Development international de Intellinx / FÉVRIER 08 / 57


BUSINESS DECISION MAKER

ACTUAL-IT

PMI: de la valeur ajoutée… maintenant! Trop souvent, les gestionnaires de projet cantonnent la valeur ajoutée à la fin du processus d’intégration. Pour y remédier, Agile Partner plaide pour plus de visibilité et des stakeholders plus solidaires.

Lors d’une conférence du PMI (Project Management Institute), les participants adhéraient à un même constat: il est difficile de gérer un projet de manière efficace en s’assurant un maximum de soutien. Les gestionnaires de projet sont souvent confrontés aux mêmes obstacles: résistance au changement, manque d’expérience technologique, manque d’intérêt du client, timide soutien du management, etc. La bonne méthode selon Agile Partner, concepteur de logiciels, c’est de jalonner le processus de réunions où se rassemblent tous les acteurs du projet: équipes de développement, management et clients. D’un côté, les équipes de développement sont responsabilisées et valorisées par la démonstration du projet. Elles reçoivent un précieux feedback des clients au fur et à mesure, ce qui réduit la charge de travail inutile. D’un autre côté, les clients exercent un contrôle plus attentif sur la solution, en termes de timing et de budget. C’est la fréquente interaction entre les parties prenantes du projet qui va permettre à celui-ci de gagner en visibilité.

RICHESSE… ET COMPLEXITE Chez IBM par exemple, la formation horizontale des équipes rassemble des gens de compétences différentes, qui font autant la richesse du projet qu’il ne le compliquent. Pour mener le projet à bien, le découpage en phases permet d’avancer à un rythme soutenu, qui donne plus de stabilité au projet. Un tel processus suppose une grande place réservée à la planification. Or, «l’incertitude ne peut jamais être tout à fait éliminée, explique Sylvain Chéry, directeur d’Agile Partner au Luxembourg. Mieux vaut anticiper le changement pour s’adapter, ce à quoi les clients peuvent contribuer en donnant leur feedback».

/ FÉVRIER 08 / 58

Face à de nouvelles réglementations, des politiques internes défavorables ou des communications difficiles, l’entreprise doit pouvoir conserver son agilité. «L’agilité, c’est un équilibre fragile entre la structure et sa flexibilité», explique Thomas Stober, Release Architect chez IBM. Se focaliser sur les valeurs principales, débuter avec un projet pilote, obtenir le soutien de la direction et apporter la méthodologie Agile… S’il n’y a pas de solution miracle, des pistes comme cellesci peuvent vaincre les obstacles habituels. «Le but premier demeure la maximisation de la valeur et pour ça, il faut créer une relation de confiance entre tous les acteurs», conclut Sylvain Chéry.


Calendrier

février-mai 2008 Formations techniques Dérivés de crédit : utilisation, valorisation et gestion des risques Date : 1er février 2008

Business Continuity Management Programme Development & Implementation – Overview Dates: March 4 and 5, 2008

Auditing a Business Continuity Management Programme

Beyond Project Management : Assuring Business Benefits Dates: February 20, 21 and 22, 2008

The Fight against Financial Crime

Modular Training Programme for Experienced Professionals Session 5: Anti-Money Laundering for Investment Funds Date: February 13, 2008 Session 6: Prevention of Corruption in the Financial Sector Date: March 11, 2008 Session 7: Examples of Real Money Laundering Cases Date: April 17, 2008

Cursus de formation en gestion de portefeuille Module 1 : Fondamentaux de gestion de portefeuille Date : 6 mars 2008 Module 2 : Gestion structurée Date : 8 avril 2008 Module 3 : Gestion alternative au travers des hedge funds Date : 22 avril 2008 Module 4 : Mesure, analyse et attribution de performance Date : 20 mai 2008

Dates: April 21, 22 and 23, 2008

Formations soft skills Vendre et négocier des services à valeur ajoutée Dates : 25, 26 février et 21 mars 2008

La négociation durable : pratiquer la communication motivationnelle pour établir un dialogue constructif avec son équipe Dates : 13 et 14 mars 2008

Manager au féminin Dates : 14 et 15 avril 2008

Le calendrier complet de nos formations est disponible sur www.pwcacademy.lu Pour tout renseignement complémentaire, Tél. : +352 49 48 48-4040, Fax : +352 49 48 48-4041, e-mail : pwcacademy@lu.pwc.com

Attract & Retain Integration Mobility

Recruitment

Reward

Training & Development

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13/02/2008

Technet: Quoi de neuf dans System Center Configuration Manager 2007? ORGANISATEUR: Microsoft Luxembourg THEME: Quoi de neuf dans System Center Configuration Manager 2007? DATE: 13/02/2008 LIEU: Microsoft Luxembourg offices - Cloche d’Or - NCI Office Laccolith - 20, rue Eugene Ruppert - 2453 Luxembourg Informations et inscriptions: msevents.microsoft.com/CUI/EventDetail.aspx

28/02/2008

Petit-déjeuner AML (Anti-Money Laundering) ORGANISATEUR: ITnews 2.0 THEME: Petit-déjeuner AML with SITS DATE: 28/02/2008 LIEU: Confiserie Namur - Espace Entreprise - Luxembourg Hamm Informations et inscriptions: www.itnews.lu/eventaml

28/02/2008

Introduction aux principes de la propriété intellectuelle

25/02/2008

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE THEME: La propriété intellectuelle DATE: 28/02/2008, de 18h00 à 20h00 LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda

ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor THEME: Formation et certifications Project Management Excellence (selon PMBOK) DATE: du 25 au 29 février 2008 de 9h00 à 17h30 LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg Informations et inscriptions: www.tudor.lu

03/03/2008

Formation et certifications Project Management Excellence

26/02/2008

Préparation à la certification IPMA – Niveau D ORGANISATEUR: SITec THEME: Préparation à la certification IPMA – Niveau D DATE: du 03 au 06 mars 2008 de 09h00 à 17h30 LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg Informations et inscriptions: www.spiral.lu

CA Wily Seminar avec Sfeir ORGANISATEUR: Ca Wily et Sfeir THEME: Gérer efficacement la performance des applications Web DATE: 26/02/2008 de 9h à 12h LIEU: Sofitel Luxembourg Europe Informations et inscriptions: www.ca.com/be/en/events/

27/02/2008

06/03/2008

Propriété Intellectuelle: Les brevets ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE THEME: La propriété intellectuelle DATE: 06/03/2008, de 18h00 à 20h00 LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda

Certification HERMES Swiss Project Team Professional (HSPTP) ORGANISATEUR: SITec THEME: Certification HERMES Swiss Project Team Professional (HSPTP) DATE: 27/2/2008 de 14h00 à 17h00 LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg Informations et inscriptions: www.spiral.lu

07/03/2008

Building the Enterprise Business Intelligence Infrastructure ORGANISATEUR: Systemat THEME: Building the Enterprise Business Intelligence Infrastructure DATE: 07/03/2008 LIEU: Novotel Kirchberg – salon Louis-Félix Informations et inscriptions: www.systemat.lu


10/03/2008

13/03/2008

ORGANISATEUR: ITjobs le portail ICT de Makana THEME: Soirée de lancement du nouveau site ITjobs DATE: 10/03/2008 LIEU: CAT CLUB à Luxembourg Informations et inscription: www.itjobs.lu/event

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE THEME: La propriété intellectuelle DATE: 13/03/2008, de 18h00 à 20h00 LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda

13/03/2008

20/03/2008

ORGANISATEUR: ITnews THEME: Mobilité & Collaboration DATE: 13/03/2008, dès 17h30 LIEU: Confiserie Namur - Espace Entreprises - Luxembourg Hamm Informations et inscriptions: www.itnews.lu/eventmobilite

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE THEME: La propriété intellectuelle DATE: 20/03/2008, de 18h00 à 20h00 LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda

Soirée de lancement du nouveau site ITjobs

Propriété Intellectuelle: Les marques, dessins et modèles

Conférence/Cocktail «Mobility & Collaboration»

L A

F O R M A T I O N

Propriété Intellectuelle: Les droits d’auteur

C O N T I N U E

AU COEUR DE LA PERFORMANCE DEMANDE DE CATALOGUE

Entrepreneuship & innovation

Nom et Prénom*

Gestion de projet CATALOGUE DE FORMATION

Gestion du capital humain Gouvernance des services

E LOGU CATA ATION RM DE FO

Pilotage stratégique

Qualité, amélioration et évaluation des processus Technologies de l’information Technologies et innovation pour le bâtiment Technologies pour la santé

Entrepreneurship & Innovation

D

n Qualité, Amélioration et Evaluation des processus ovatio & Inn urship Technologie de l’Information prene Entre projet Technologies et innovation pour le Bâtiment in on de l huma Gesti capita du Technologies pour la Santé ces on rvi Gesti des Se ance Technologies pour l’Environnement ern E uv sus gique UGo proces Veille et Information G G otage straté ue desTechnologique tiq tion Logis LO LO Pil Evalua on & n et ducti TA TA tio Pro Formationsenorganisées par les réseaux A t éliora tion C KA tim té, Am forma le Bâ G S Quali l’In ur de n po IN NG ologie ovatio IN Techn n et inn s io A ULU té at ologie la San t TR H nov Techn emen s pour C & In ironn ologie S l’Env ip on Techn rsh s pour ormati n gie Inf eu t olo ue et mai ren Techn roje hu ologiq ux us trep ep al es résea Techn cess En nd pit rvic Veille par les tio pro u ca es Se isées Ges des nd d organ e tio ce ion tions qu e Ges uatForma t rnan tégi stiqu en Eval uve im stra gi et Go ge Bât & Lo tion ion le ota n r at il ra u P rm ctio po élio du Info ion Am Pro e l’ é, ovat té t ed alit en inn Qu logi em San et n no nn la es atio ur viro Tech ologi po rm n l’En x es Info au ur Tech ologi po e et rése n es qu les gi Tech ologi ar lo n no sp Tech Tech isée an ille org Ve ns io at Form

UE OG N TAL IO CA MAT OR EF

Société

Gestion de projet

Gestion du capital humain UE LOG G ATA LO Gouvernance des Services G C ATA Pilotage stratégique ININ GSK TRA ULUN Production & Logistique H SC

Production & logistique

Fonction

TRAINING CATALOGUE SCHULUNGSKATALOG

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C.P. et Ville* Tél Fax

Technologies pour l’environnement

E-mail

Veille technologique et information

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Té l é c h ar g e z l e c atalogue de for mation 2008 sur www. s itec .lu ou r envoyez le c ou pon c i-d es s u s d û m ent r em pli à

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Développeur.NET www.itjobs.lu/agilepartner

Consultant Business Intelligence / Base de données www.itjobs.lu/aptelia Analystes Développeurs Java/J2EE www.itjobs.lu/aptelia Analystes Développeurs.NET www.itjobs.lu/aptelia

Gestionnaire d’exploitation www.itjobs.lu/ctg 1 Windows systems engineer (f/m) www.itjobs.lu/ctg 1 Analyste-Programmeur Java J2EE Expérimenté www.itjobs.lu/ctg

Junior Tester Luxembourg www.itjobs.lu/fdm IT Développeurs Paris/ France www.itjobs.lu/fdm Powerbuilder and PL/SQL Developer (lgs: French and English) www.itjobs.lu/fdm

Chief Technology Officer www.itjobs.lu/lancelot

System Engineer expérimenté www.itjobs.lu/systemat

Banque - Chef de Projet Comptabilité / Tarification www.itjobs.lu/lancelot

SUR LE SITE ADECCO IT:

AUSY: Recherche développeur Sharepoint www.itjobs.lu/ausy

Analyst/Developer Engineer http://www.itjobs.lu/ngrconsulting

Seniors Ananlystes Programmeurs Java/J2EE www.itjobs.lu/adecco

Business Consultants - Capital Markets http://www.itjobs.lu/ngrconsulting

Un Developpeur Access/Excel/VBA www.itjobs.lu/adecco

IT Consultants http://www.itjobs.lu/ngrconsulting

Un Administrateur Systemes Microsoft www.itjobs.lu/adecco

5 IT researchers www.itjobs.lu/crp

AJILON:

Senior System Administrator (INTRASOFT International S.A.) www.itjobs.lu/crp

IT Specialist - Project Leader www.itjobs.lu/schneider

Analyst Programmer.Net/C# www.itjobs.lu/ajilon

Senior Sales Consultant / Solution Development www.itjobs.lu/schneider

Analyste-Programmeur Mainframe www.itjobs.lu/ajilon

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Consultant www.itjobs.lu/ajilon ATOS ORIGIN:

Analyste / Développeur Java www.itjobs.lu/sfeir Analyste / Développeur Java Junior www.itjobs.lu/sfeir Architecte Java www.itjobs.lu/sfeir

Analyste - Programmeur JAVA/ J2EE www.itjobs.lu/atos Ingénieur système Microsoft expérimenté www.itjobs.lu/atos Ingénieur système Microsoft/Unix www.itjobs.lu/atos AMAZON:

System Engineer AIX expérimenté www.itjobs.lu/systemat Consultant / Senior Consultant SAP R/3 www.itjobs.lu/lancelot

Technical Account Manager Luxembourg www.itjobs.lu/amazon

Plusieurs DBA Oracle expérimentés www.itjobs.lu/systemat

Senior Manager EU Associates Program – Luxembourg www.itjobs.lu/amazon Integration Manager Luxembourg www.itjobs.lu/amazon

Recherche développeur Oracle PL/ SQL www.itjobs.lu/ausy CRP GABRIEL LIPMAN:

Technicien Télécom (INTRASOFT International S.A.) www.itjobs.lu/crp COMPUTACENTER: Administrative Assistant www.itjobs.lu/computacenter Analyst/Developer Lotus Notes Domino www.itjobs.lu/computacenter EDS FRANCE & LUXEMBOURG: IT Architect www.itjobs.lu/eds IP Network Architect www.itjobs.lu/eds GETRONICS: IT specialist for European Institutions www.itjobs.lu/getronics Windows Administrator for European Institutions www.itjobs.lu/getronics


Sr Network Operations Engineer www.itjobs.lu/getronics

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SIEMENS:

Business Consultant - Integration www.itjobs.lu/odyssey

System Engineers - Siemens Enterprise Communications www.itjobs.lu/siemens

JOB PARTNER SARL: Architecte Pre-Sales Windows Microsoft www.itjobs.lu/jobpartner Developpeur Visual Basic / DotNet www.itjobs.lu/jobpartner

SOGETI:

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Devenez annonceur ! Contactez Emilie Mounier au: +352 26 10 86 26 - emilie.mounier@itnews.lu Toutes les offres d’emploi sont autant accessibles aux femmes qu’aux hommes.

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CHEF DE PROJET MOBILITÉ LUXEMBOURG Notre client est une société d’expertise en technologies de la mobilité. MISSION: t Vous organisez, planifiez et réalisez, les projets depuis l’entrée de la commande jusqu’à la recette finale sur site t Vous effectuez ou faites effectuer l’étude d’ingénierie préliminaire, la configuration, l’intégration, l’expédition et l’installation sur site, la mise en service et les tests sur site t Vous assurez l’assistance technique au client jusqu’à la signature de la recette t Vous organisez les actions de formation au client ; et pouvez être amené à réaliser les formations sur des sujets pointus t Vous animez et encadrez les collaborateurs de la société et/ou de sociétés sous traitantes qui sont affectés à ces projets t Vous contribuez à la démarche qualité de la société et appliquez, ou faites appliquer, les procédures mises en place t Vous participez ponctuellement aux missions d’avant vente et de promotion des offres de la société sur les aspects techniques t Vous contribuez, proposez, développez et gérez toute initiative contribuant aux développements du savoir-faire de la société et à l’aboutissement de l’ensemble de ses missions, en liaison étroite avec la Direction de l’entreprise Lancelot Consulting 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Tél. +(352) 26 38 93 57 human.resources@lancelot.lu www.lancelot.lu

PROFIL: t Diplôme universitaire en informatique (Bac +3 et sup.) t Excellente connaissance du marché NTIC t Excellente connaissance des technologies mobiles et télécom. t 4 ans d’expérience en maîtrise du suivi technique des comptes et gestion des affaires t Vous êtes dotés d’excellentes capacités commerciales. Une activité en tant que «Pre-Sales» est un avantage. t Le Français est requis. Anglais courant. t Esprit d’analyse, de synthèse et capacité à résoudre les problèmes t Vous démontrez de grandes capacités pour convaincre SPECIFICATIONS DU POSTE t Début: ASAP t Lieu: Luxembourg t Salaire: 50000.00-70000.00

INTÉRESSÉ(E) ? POUR POSTULER: Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: crodisio@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 855 à CHEF DE PROJET MOBILITÉ”. Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF. Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.

CONSULTANT BUSINESS CONTINUITY Luxembourg MISSION: Pour le Pôle Conseil & Audit en SSI, au profit d’un grand Client institutionnel, le candidat aura pour mission de réaliser, sous le contrôle et encadré par un Consultant senior, les missions suivantes dans le cadre de la prestation (liste non exhaustive): analyse et cartographie des risques, bilan d’impact sur l’activité (BIA), t étude de solutions organisationnelles (gestion de crise, cellule de crise, communication de crise, etc.), t charte du secours, classes de secours, t étude et mise en œuvre de test de secours, t assistance à maîtrise d’ouvrage. t t

Le contexte fonctionnel est complexe (plus de 1 000 «chaînes applicatives» dont plus de 50 critiques ou essentielles, vaste organisation, etc.). L’environnement technique est particulièrement complexe et épanouissant, basé sur des technologies éprouvées (Solaris, Windows, Linux, Oracle, ColdFusion, Weblogic, etc.).

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PROFIL: t Bac +5 // Master securité des SI t 3 d’expérience dans le domaine du Business Continuity (BIA, analyse des riques, SMSI, etc.) t Dôté d’une bonne connaissance technique, votre rôle est avant tout fonctionnel: procecus, bilan, analyse. t Expérience des mécanismes organisationnels et/ou techniques traitant du DRP et du BCP ou à défaut premiere expérience réussie en sécurité des SI. t Capacité à apprendre et intégrer des connaissances nouvelles, puis à les restituer de façon pertinente. t Anglais obligatoire (parlé et écrit). Le Français est un réel atout. t La connaissance des grandes organisations et/ou du secteur public est un plus. t La connaissance des architectures cluster et réplications des données ou des domaines de la sauvegarde et du stockage est un plus. SPECIFICATIONS t Début: ASAP t Lieu: Luxembourg t Salaire: 50000.00-70000.00

INTÉRESSÉ(E) ? POUR POSTULER: Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: crodisio@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 717 à CONSULTANT BUSINESS CONTINUITY”. Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF. Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.


PREMIÈRE SOIRÉE RECRUTEMENT IT ET WEB

AU LUXEMBOURG

LE 10 MARS 2008 À P A R T I R D E 17 H 3 0

AU CAT CLUB LUXEMBOURG HOLLERICH

Dans un cadre convivial et informel, venez à la rencontre d’entreprises qui recrutent dans le secteur des ICT et du Web au Luxembourg.

Les consommations sont offertes de 17h30 à 21h Inscription obligatoire: www.itjobs.lu/event

Contact: Emilie Mounier Tél. : +352 26 10 86 26 E-mail : emilie.mounier@itnews.lu

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Le 13 mars 2008 ITnews 2.0 Spécial Mobilité et Collaboration VOS COLLABORATEURS SONT-ILS DE PLUS EN PLUS AMENÉS À ACCÉDER À L’INFORMATION PARTOUT OU QU’ILS SOIENT ? La mobilité n’a jamais été autant critique. Aujourd’hui, disposer de la connaissance aux bouts des doigts n’est plus réservé aux forces de ventes ou au management des entreprises. Chacun peut trouver de nouvelles façons de faire et créer de nouvelles opportunités grâce à la technologie… Collaborative work spaces Converged and unified communications Mobile data and telecom Online apps Equipements mobiles et tendances

ITnews 2.0 Mobility & Collaboration 2008 Contacts: Rédaction: raphael.henry@itnews.lu Publicité: emilie.mounier@itnews.lu Clôtures: Manifestation à intérêt : 21 février 2008 Contribution: 29 février 2008 Parution et conférence: 13 mars 2008

EN AVRIL 2008 SÉCURITÉ


22 MAI >2008

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