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CINÉSélection

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Le Janettoscope

Le Janettoscope

Chimienti

Il y aura de belles choses à voir ,durant ce mois d’avril encore, dans les salles obscures grand-ducales. Que vous ayez envie de rire ou de pleurer, voilà quatre propositions savoureuses en anglais, italien ou encore russe sur l’amour, la passion, les relations de couple ou encore le machisme dominant que ce soit au XIXème ou au XXIème siècle.

Beautiful Disaster

De Roger Kumble, avec Dylan Sprouse, Virginia Gardner, Autumn Reeser, Brian Austin Green…

Quand Roger Kumble, le réalisateur de comédies romantiques à l’humour trash telles que Cruel Intentions, The Sweetest Thing, Just Friends ou Folling Inn Love, s’attaque au récit qui a transformé depuis une décennie la « new adult novel » : Beautiful Disaster, on se dit que, bien qu’on soit loin du monde policé des Oscars ou arty des festivals, on a là tous les ingrédients pour faire un tabac au box-office. L’histoire est celle d’Abby, jeune fille sage, mais au passé familial compliqué, fraichement débarquée à la fac. Sa vie va changer quand elle rencontre Travis, garçon beau et ténébreux, étudiant le jour et boxeur la nuit. Il la drague, elle le repousse. Puis suite à un pari, elle va s’installer chez lui pendant un mois. Un mois qui débute par une franche opposition entre les deux, jusqu’à ce qu’ils finissent par s’apprivoiser.

TCHAIKOVSKY’S WIFE

De Kirill Serebrennikov, avec Alyona Mikhaylova, Odin Biron, Filipp Avdeïev, Yuliya Aug…

Voilà une décennie que le réalisateur russe Kirill Serebrennikov (Le Disciple, Leto…) veut faire un film sur Tchaïkovski. Finalement, c’est à travers le prisme de sa femme, Antonina, que le cinéaste engagé parviendra à narrer la vie du compositeur phare du romantisme russe du XIXème siècle. Mais le récit est loin de tout romantisme ; le film est un drame à tendance thriller psychologique. Car Tchaïkovski était homosexuel et c’est pour le cacher qu’il a accepté d’épouser cette jeune fille aisée qui, consumée par ses sentiments, va finir par perdre la raison.

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