La Traviata - opéra en plein air

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OPÉRA EN PLEIN AIR

LA TRAVIATA de GIUSEPPE VERDI

DOSSIER DE PRESSE


LA TRAVIATA

DE GIUSEPPE VERDI

Mélodrame en trois actes de Giuseppe Verdi (1813 - 1901). Créé le 6 mars 1853 à la Fenice de Venise. Livret intégral de Francesco Maria Piave d’après la pièce La dame aux camélias (1852) d’Alexandre Dumas fils, tirée de son roman homonyme.

OPÉRA EN TROIS ACTES oué pour la première fois à Venise en 1853, La Traviata est la plus belle alliance musicale entre la France et l’Italie. C’est sans doute le plus populaire des opéras de Verdi. Adaptation épurée de La dame aux camélias, ce pamphlet contre la société bourgeoise et ses vices, le jeu et les femmes a d’abord choqué mais est désormais considéré comme une des oeuvres majeures des ces deux derniers siècles. L’œuvre regorge de grands airs, tour à tour héroïques, bouleversants et entraînants.

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Contrairement au succès actuel, La Traviata connut un échec retentissant lors de sa création. Echec dû en partie au choix du compositeur de prendre pour héroïne une femme et de surcroit, une courtisane. Fait nouveau pour l’époque, et la première fois dans l’histoire de l’opéra. Le choix de ce sujet pouvait heurter les sensibilités. Milieu du XIXème siècle, dans une Italie profondément catholique. Le Times titra à l’époque : « œuvre pleine d’obscénités, horrible et sale ». Lorsque l’opéra fut rejoué à Venise le 6 mai 1854 il remporta un franc succès et ne cessa de gagner en popularité depuis ce jour. La Traviata est aujourd’hui un des opéras les plus populaires du répertoire lyrique.

SYNOPSIS ’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850 (en août pour le premier acte, janvier pour le second et février pour le troisième).

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Alfredo Germont, jeune homme issu d’une bonne famille provençale, tombe amoureux d’une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d’une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve

à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d’Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d’elle qu’elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision. La maladie mortelle (la tuberculose) dont elle était déjà atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu’elle a

sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.


LA DISTRIBUTION MISE EN SCÈNE Arielle DOMBASLE Assistée de Gersende MICHEL

DIRECTION MUSICALE Jacques BLANC

DÉCORS ET COSTUMES Vincent DARRÉ

LUMIÈRES Vincent MONGOURDIN

CHORÉGRAPHIES Rémy YADAN

ORCHESTRE Music Booking Orchestra / Anne GRAVOIN

VIOLETTA Gabrielle PHILIPONET (Soprano) & Sabine REVAULT D’ALLONNES (Soprano)

ALFREDO Samy CAMPS (Ténor) Avi KLEMBERG (Ténor)

GERMONT (Père d’Alfredo) Matthieu LÉCROART (Baryton-Basse) & Paolo RUGGIERO (Baryton)

GASTONE (Vicomte de Letorières) Carlos NATALE (Ténor)

FLORA (Amie de Violetta) Marie KALININE (Mezzo-Soprano) & Jazmin BLACK GROLLEMUND (Soprano)

ANNINA (Camériste de Violetta) Anna DESTRAËL (Mezzo-Soprano)

LE BARON DOUPHOL (Protecteur de Violetta) Yuri KISSIN (Baryton-Basse)

LE MARQUIS D’OBIGNY (Ami de Violetta) & LE DOCTEUR GREN VIL Benjamin MAYENOBE (Baryton)

GIUSEPPE (Serviteur de Violetta) Éric VIGNAT (Ténor)

LE COMMISSIONNAIRE Radu CUCEU (Baryton)

UN DOMESTIQUE Benoît RIOU (Baryton)

AMIS DE VIOLETTA ET FLORA, MATADORS, PICADORS, TSIGANES, SERVITEURS ET MASQUES Chœur Opéra en Plein Air et danseurs


MISE

EN SCÈNE

ARIELLE DOMBASLE

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odèle, cantatrice, actrice, metteuse en scène de cinéma, muse, Arielle Dombasle est une icône de notre temps et, aussi, un personnage de roman. Née dans le Connecticut (U.S.A.), c’est au Mexique qu’elle sera élevée. Grands-parents ambassadeurs de France, père industriel, archéologue et grand collectionneur d’art précolombien, elle grandit au milieu d’idoles Aztèques, Mayas, Olmèques, dans un pays ultra catholique. Quinze ans de danse classique. études au lycée franco-mexicain. Trilingue, issue de trois cultures (français, anglais, espagnol). À l’âge de dix-huit ans, elle quitte le Mexique pour suivre des études de musique au Conservatoire International de Musique de Paris. Danse classique, cours Andreas Voutzinas, et des cours de chant. Théâtre, danse, bientôt cinéma. Eric Rohmer l’engage pour jouer et chanter dans Perceval le Gallois.

Suivront quatre films avec lui. Puis, très vite, d’autres grands cinéastes : Roman Polanski, Alain Robbe-Grillet, Raoul Ruiz, Cédric Kahn ou John Malkovich. Si on l’a vue dans des œuvres cinématographiques, exigeantes et underground, elle joue également dans des comédies à grand succès : Lace et Miami Vice, Sins, aux U.S.A., Un indien dans la ville, Les deux papas et la maman, Milady, Sissi l’Impératrice, ou encore Astérix et Obélix contre César. Music Hall, cabaret, meneuse de revue en 1996 dans L’as-tu revue d’Alexis Weissenberg, à l’Opéra Comique. Au théâtre, elle sera mise en scène par de grandes figures : Simone Benmussa, JeanLouis Martinelli, Jean-Claude Brialy, elle sera Dalila dans l’Opéra Baroque Samson et Dalila de JeanBaptiste Colonna, elle incarnera des héroïnes de comédie musicale avec Jérôme Savary, (La Belle et la toute petite bête et Don Quichotte contre l’Ange bleu, à l’Opéra

Comique), ou encore avec Alfredo Arias Lana Turner, fatale héroïne dans le musical El Tigre au Théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées en 2014. Sa carrière sera aussi marquée par ses propres réalisations au cinéma : Chassé-Croisé, à l’âge de 23 ans. Suivront les Pyramides bleues, la Traversée du Désir, le Bijou indiscret, de nombreux clips et films d’art et d’essai : dernièrement Opium, film musical autour de Jean Cocteau, en sélection officielle au Festival de Cannes en 2013. Mais c’est dans le chant qu’elle montrera toute l’étendue de son talent. Sept albums, dont quatre disques d’or et un double disque de Platine, de nombreux concerts en France et à l’étranger : l’Olympia en 2005, Le Supper Club à New York en 2006, le Théâtre des Champs-Elysées ou encore le Châtelet en 2013.


DIRECTION

MUSICALE

JACQUES BLANC

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acques Blanc étudie le piano, le solfège et l’harmonie au Conservatoire de Marseille et travaille la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Après ses débuts de chef de chant, il s’oriente vers la direction de chœur (à Nantes, à l’Opéra du Rhin), puis devient chef d’orchestre assistant à l’Opéra de Nice : il y travaille successivement avec J. Tate, G. Prêtre, B. Klobucar... et dirige Valses de Vienne, Faust, Rigoletto... Professeur de technique vocale de 1986 à 1989 au CNIPAL de Marseille, il assure la direction de nombreuses œuvres lyriques et assiste d’autres chefs d’orchestre pour la préparation de concerts ou d’opéras. Il est ensuite Directeur des études musicales, chargé de la direction des chœurs et assistant Chef d’orchestre à l’Opéra de Montpellier. Nommé Chef assistant d’Alain Lombard pour le Lyrique à l’Opéra

national de Bordeaux en septembre 1993, Jacques Blanc a notamment dirigé le concert Leona Mitchell, La Bohème, Giselle ainsi que La Veuve joyeuse, La Chaste Suzanne, Il Barbiere di Siviglia, le récital « Bianca Castafiore », La Fille du régiment, Carmen, La Périchole, La Mascotte, Casse-Noisette, les concerts du Chœur de l’Opéra de Bordeaux en région et, récemment, Turandot.

que chef d’orchestre associé au lyrique en juin 1999.

Il collabore en outre régulièrement avec l’Opéra d’Angers, où il a dirigé l’Orchestre National des Pays de Loire dans Thaïs (avril 1997), Werther (octobre 1997), La Fille du régiment (avril 1998), Madame Butterfly (1999), Les Pêcheurs de perles, L’Italianna in Algeri (2000), Orfeo ed Euridice (2002), Turandot (2004), Carmen à Chengdu en Chine en 2005.

En 2014, il dirige 18 représentations d’une opérette en Suisse dont la tournée s’intitule «La route lyrique».

Jacques Blanc est nommé Directeur des études chorales et vocales de l’Opéra National de Bordeaux ainsi

Il quitte l’Opéra National de Bordeaux en juin 2010 pour se consacrer aux jeunes chanteurs, dans le but de les aider pour le choix de leur répertoire. Il dirige avec Debora Waldman Madame Butterfly en 2011 et Aïda en 2012 pour Opéra en Plein Air.


© Alix MALKA

DÉCORS & COSTUMES

VINCENT DARRÉ

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incent Darré n’a pas démérité des années 80 dont il descend en droite ligne. Celles du Palace, du punk, du ska, de la new wave, mais aussi des premières grandes messes du prêt à porter où les créateurs se démarquent des couturiers. C’est dans ce contexte que Vincent Darré fait ses classes ; au Studio Berçot où il se familiarise avec la mode et au Palace où il apprend tout le reste. Des restes qui ne comptent pas pour rien dans une formation où les soirées à thème, les bals costumés, le métissage, les rencontres fortuites l’obligent à réagir et à improviser dans l’urgence. Et surtout à être toujours là où il faut quand il faut et s’il le faut dans plusieurs endroits à la fois. On retrouve ce don d’ubiquité tout au long de sa carrière. Une carrière éclectique où la mode, la décoration, le journalisme, la photographie se succèdent : assistant chez Yves Saint Laurent, styliste chez Claude Montana, illustrateur au Matin de Paris au coté de Paquita Paquin. Premier départ, dans les années 90, pour l’Italie où il collabore aux collections de Miuccia Prada, mais aussi de Bluemarine, de Mario Valentino. Retour à Paris où Brigitte Langevin lui demande de mettre en scène des séries de mode pour le magazine Glamour. Jenny

Capitain, alors rédactrice en chef de la mode au Vogue Français, le propulse photographe pour réaliser de nombreux shootings et un spécial Haute Couture. En 1995, sa rencontre avec Karl Lagerfeld le ramène dans le giron de la mode. Il lui propose d’abord de travailler avec lui chez Chloé, puis de rejoindre Fendi où il devient son bras droit, à Rome. En 2001, Rossela Jardini, directrice artistique de Moschino lui demande de renouveler l’image de la marque ce qu’il fera pendant 4 ans. Jusqu’en 2005, où il est engagé comme directeur artistique de la prestigieuse maison de couture Ungaro. Il y restera un an. Son amie Franca Sozzani lui suggère alors de rejoindre, en tant que « creative editor », l’Uomo Vogue qu’elle dirige. Dans le même temps, Vincent Darré prépare dans le plus grand secret un projet qui lui tient à cœur... En 2008, il inaugure La Maison Darré avec une première collection de mobilier et d’objets phares. Compte tenu de son background, c’est tout naturellement que Vincent Darré se spécialise également dans des décors éphémères pour les grandes fêtes de la mode ; du salon des jeunes créateurs de Vogue aux soirées d’anniversaire de l’Officiel et de Jalouse ; et, plus récemment, un salon privé pour HSBC dans

l’enceinte du PAD au jardin des Tuileries. Parallèlement, il continue de créer des costumes et des décors pour le théâtre et le cinéma : Alfrédo Arias, Valérie Lemercier, et surtout Arielle Dombasle dont il devient le costumier attitré (participant à la direction artistique de nombreux projets de la star). En septembre 2013 pour la deuxième année consécutive La Maison Darré participe à l’événement organisé par Marie Kalt, rédactrice en chef du Magazine AD et propose « La Chambre du Petit Prince » à l’Enclos des Bernardins. L’on y découvre pour la première fois la collaboration entre la Maison Pierre Frey et Vincent Darré. Vincent a souhaité rééditer trois dessins des années 40 retrouvés dans les archives de la Maison Pierre Frey puis a dessiné trois dessins originaux en hommage à ces années là. En septembre 2013 sort le numéro exceptionnel de L’OFFICIEL, hommage à Jean Cocteau dont Vincent est le Curator. Les éditions Jalou lui donne carte blanche pour inventer un magazine collector. Le 2 Octobre 2013 sortie en salle du Film Opium réalisé par Arielle Dombasle et dont Vincent est le directeur artistique. Il créera les costumes et les décors. (Sélection cannes Classique 2013).


Ant©inette Praizelin

LUMIÈRES

VINCENT MONGOURDIN

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avoyard d’origine, Vincent Mongourdin arrive à Paris en 1982 après avoir participé comme régisseur à plusieurs spectacles de ses parents à Chambery. Il perfectionne ensuite ses propres expériences de la lumière en théâtre et en événements notamment à la MC 93 de Bobigny et à la ferme du Buisson de Noisiel, ce qui lui permet de croiser des metteurs en scène tels qu’André Engel, Mathiass Langhoff, Hans Peter Klaus... et des éclairagistes comme Jean Kalman, André Diot... Il débute ses designs lumières sur les festivals de Jazz et de danse de Marne la Vallée. Il enchaîne ensuite une aventure de quinze années de conception lumière avec le groupe Kassav’ sur plus de 350 concerts à travers le monde entier. Sur la tournée de Michel Jonasz, il rencontre Alain Lonchampt qui lui confiera la Mise en lumière et la tournée « big band » d’Eddy Mitchell. Après avoir éclairé de nombreux concerts à l’Élysée Montmartre et au Zénith de Paris, comme Steel Pulse, Rage against the machine, Body Count, Ray Charles, Macéo Parker, il conçoit les lumières des Festivals Reggae, et Afros au Zenith.

La mode et l’événementiel feront également appel à lui pour concevoir des univers lumineux, de Karl Lagerfeld aux bijoux Cartier ou L’Officiel de la Mode, de Renault à Vivendi Universal ou de Honda, à Man ... Il crée une partie de l’éclairage des Géants sur le J-1de la coupe du monde de football, assure la coordination artistique et technique de la lumière sur « Les Roues de l’an 2000 » sur les Champs-Elysées, avenue où il éclaire ensuite l’exposition des Trains de la SNCF, d’autres événements font appel à lui comme la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de la francophonie à Beyrouth, le cinquantenaire de l’indépendance du Congo à Brazzaville , ou la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations en Guinée Equatoriale, il participe à l’Exposition Universelle Milan 2015 en créant les lumières du Pavillon du Maroc . Il conçoit également les lumières des « Nijinski », Awards de la danse au forum Grimaldi de Monaco. Des artistes comme Laurent Voulzy, Clarika, Princess Érika, William Sheller, Guy Marchand, Michel Leeb, Vincent Baguian, Berry, « Les Grands Gamins », le groupe « ZUT»,

Michal Kwiatkowski, Sirius Plan, Ysa Ferrer, Elisa Tovati... font appel à sa collaboration. Des agences comme WM event, Daniel Charpentier, Shortcut Event, Publicis events, Auditoire, ECA2, Denis & Co, La Fonderie d’événements, Market Place, Live Events... le sollicitent pour ses conceptions. Didier Spade, armateur du projet de reconstruction du « nouveau France » a fait appel à lui pour la conception lumière extérieure et intérieure de ce Navire de Prestige. Chaque scène, chaque événement est pour lui un sujet de recherches, d’innovations et de challenge s’articulant autour d’une création spécifique. Vincent est très reconnaissant envers tous ces artistes, créateurs, scénographes, pour leur confiance, la joie et l’honneur qu’ils lui ont fait en lui soumettant leurs projets et en l’y associant.


CHORÉGRAPHIES

RÉMY YADAN

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émy Yadan est un artiste plasticien vidéaste, performeur et metteur en scène. Pensionnaire en arts plastiques en 2011-2012 à l’Académie de France à Rome - Villa Medicis, il y développe à la fois son travail d’images et de mises en scène dont Movimento parallelo (dans le grand salon de la Villa Médicis), Héraclès (au Palazzo Farnese, Ambassade de France en Italie), et Nihil obstat (au Teatro Valle Occupato) où il devient directeur artistique de Promessa, festival vidéo et chorégraphique. Il établit une collaboration entre la Villa Médicis et le Teatro Valle Occupato permettant d’y programmer près de 25 artistes français et italiens et d’initier la Villa Medici Occupata en mars 2012. Il devient rapporteur du jury pour la sélection des candidats en Art Vivant et Scénographie à l’Académie de France à Rome - Villa Médicis pour les années 2015 et 2016. Dans le cadre du Festival Artdanthé 2014 et 2015 du Théâtre de Vanves, il est invité à présenter sa dernière création Les Fumeurs Noirs (mêlant les textes de Michel Foucault et de Walt Whitman) après des résidences de recherche au Centre National de la Danse (CND) à Pantin et à la Ménagerie de Verre. Il est invité par Eternal Network à Tours à réaliser une création scénique Il est ici le

bonheur, dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées avec une exposition vidéo à Eternal Gallery intitulée Survivances. En 2009, le Fonds National d’Art Contemporain fait l’acquisition de Madres (œuvre vidéo sur les mères et les grand-mères de la Plaza de Mayo, grandes figures politiques et résistantes de la dictature argentine de 1976), réalisée lors de sa résidence à Buenos Aires (Lauréat de la bourse Institut français / Mairie de Paris). Une exposition personnelle d’un ensemble de vidéos Hora sideral y sera présentée au Centre Culturel Recoleta. Il obtient en 2008 une résidence d’un an à la Cité Internationale des Arts de Paris où il met en œuvre 3 créations scéniques dont Huitième de soupir, un travail élaboré sur les hiérarchies protocolaires des représentations musicales. Ses vidéos sont projetées dans de nombreux festivals français et internationaux dont Paris (Coté Court) Bruxelles, Lisbonne, Lausanne, Turin, Madrid, Rome... Il réalise 2 films pour les chorégraphies d’Alain Buffard (Les Inconsolés et (Not) a love song), projetés à Vidéodanse au Centre Pompidou en 2008. De 2002 à 2012, il réalise Diaphoraccords, une émission mensuelle consacrée à l’art contemporain sur RCP 93.9FM. Il

obtient la 1ère mention du jury de Mulhouse 004. Son parcours est jalonné de séminaires de psychanalyse. C’est en 2012 qu’il crée sa structure TAMM COAT STUDIO présidée par François Barré, secondé par Catherine Strasser. Il enseigne par ailleurs à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon et réalise fréquemment des workshops dans les Ecoles Nationales Supérieures d’Art (ENSAD, ISBA, ENSAC ...). Dans l’élaboration de son travail vidéo, il ponctionne des tranches de vie réelle en immisçant une subjectivité, une trame sonore ou musicale, entre le documentaire, la vidéo artistique et le cinéma. Dans son travail de performance et de mise en scène, les recherches sont principalement collectives. Le dispositif scénographique, l’écriture dramaturgique et l’interprétation émotionnelle des comédiens restent factices, diamétralement inventés. Ce travail scénique, avec la participation de nombreux interprètes (acteurs, danseurs, musiciens, chanteurs, performeurs...) est au croisement de la performance, de la chorégraphie et de la théâtralité. Son regard se pose toujours sur l’humain et le sacré, dans leurs faces les plus baroques et les plus naturellement théâtrales. www.remyyadan.fr


L’ORCHESTRE

ANNE GRAVOIN MUSIC BOOKING ORCHESTRA

A

nne Gravoin est premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris. Elle est l’élève de Dominique Hoppenot, Gérard Poulet et Myriam Solovieff puis devient membre de la Fondation Menuhin en 1986.

Gerra, Johnny Hallyday, Idir, Kassav, Khaled, Claude Lelouch & Francis Lai, Marc Lavoine, Nolwenn Leroy, Malavoi, Liza Minelli, Emmanuel Moire, Vincent Niclo, Florent Pagny, Matt Pokora, Roch Voisine, Laurent Voulzy, Damien Saez, Lalo Schiffrin, Alain Souchon et Dhafer Youssef.

Anne entame alors une carrière de soliste qui l’amène à se produire dans des festivals prestigieux à travers le monde. Elle est violon solo de l’Ensemble des Archets Européens, de l’Orchestre des Prix du CNSM, de l’Orchestre d’Opéra en Plein Air (depuis 2006) et de l’Alma Chamber Orchestra.

Anne se produit en mai 2015 aux Festivals de La Spezia avec le Quatuor 4, de Tautavel avec le Quatuor Spiritosi et en Juillet à Albi Tons Voisins avec Denis Pascal.

Elle enregistre des compositions originales d’Etienne Perruchon dont Le Menteur de Corneille pour la Comédie Française ainsi que des musiques de film TV comme Cherif. Pour le cinéma, la télévision et le théâtre, elle coache de nombreux acteurs (Dominique Lavanant, Véronique Boulanger, Thomas Sagols, Judith El Zein, Delphine Sérina...). Elle joue ou enregistre aux côtés de Roberto Alagna, Charles Aznavour, Benjamin Biolay, les Brigitte, Patrick Bruel, Carla Bruni, Gautier et Renaud Capuçon, Vladimir Cosma, Laurent

En 2003, elle crée sa propre structure qui propose des formations orchestrales de toutes sortes : de la musique de chambre aux formations symphoniques importantes, pour des enregistrements phonographiques et TV, des concerts, de la musique de film, de la figuration cinéma mais aussi la publicité et le théâtre. Elle est alors producteur exécutif de Johnny Hallyday, Idir, Malavoi, Vivement Dimanche, le Grand Show, Julie Lescaut, concerts Vladimir Cosma, Opéra en Plein Air, 2000 Femmes contre le Cancer, le Show Laurent Gerra, Benjamin Biolay, Milos, Damon Albarn et Blur, Kylie Minogue, Lily Allen, Ed Sheeran, les publicités Citroën C4, Lipton et Activia mais aussi la musique à l’image pour Kosinus et Universal

avec Hélène Blazy, Frédéric Sans et Philippe Guez. Anne crée, à la salle Gaveau, l’Alma Chamber Orchestra en mai 2013. La tournée mondiale de l’orchestre a démarré en novembre 2013 en Israël, pour se poursuivre sous la direction de Lionel Bringuier à Abu Dhabi, Paris (salles Pleyel et Philharmonie), Alger, Rabat, Tunis, Doha, Johannesbourg et Durban... www.almachamberorchestra.com Avec Véronique Fiszman, elle crée Sans Tambour ni Trompette et enregistre sous le label RégieOrchestre les sonates violon piano de Mozart, Beethoven et Brahms. Elle est aussi le 1er violon du Travelling Quartet avec Mathilde Sternat, David Braccini et Vincent Pasquier, quatuor à cordes original avec contrebasse. Elle enregistre également un CD « All You Need Is... », arrangements autour des Beatles. Les deux CD sont disponibles sur le site www.travellingquartet.com Depuis 2014, Anne Gravoin est créatrice et présidente de la société Music Booking Orchestra. www.mborchestra.com


ASSISTANTE

À LA MISE EN SCÈNE

GERSENDE MICHEL

T

out d’abord assistante de metteurs en scène tels que Jean-Luc Tardieu, Francis Perrin, Christophe Malavoy, Elie Chouraqui, Jean Bouchaud, Philippe Uchan ou encore Philippe Genty, Gersende a monté avec eux plus de 20 pièces et opéras. Également metteure en scène et comédienne, elle prend très tôt fait et cause pour les auteurs vivants au sein de sa compagnie. Ainsi, elle se frotte

à Philippe Beheydt, Emmanuelle delle Piane, François Chaffin, etc… En 2009, l’opéra lui jette un sort qui l’envoûtera durablement. Elle met en scène des petites formes lyriques dont un Concert Tea au Châtelet mêlant voix parlée et voix chantée et récemment un spectacle-récital sur Francis Poulenc et les poètes qui l’ont inspiré (création au Théâtre d’Autun). Elle vient de jouer plus de 50 fois Esperanza de Zanina Mircevska, sous

la direction de Patrick Verschueren à Paris et en Normandie. Enfin, elle est artiste associée au Théâtre Ephéméride, à Val-de-Reuil (27) depuis 5 ans et s’occupe d’un festival de poésie « Place à la Poésie ». Elle codirige également, avec Patrick Verschueren, la Villa Sally Mara - Maison de la Poésie en Normandie.


VIOLETTA

GABRIELLE PHILIPONET

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Soprano

ée à Albi, flûtiste et violoncelliste de formation, Gabrielle Philiponet entre en 2003 au conservatoire de Valenciennes dans la classe de chant de Daniel Ottevaere, qui la conseille encore aujourd’hui. Elle obtient deux ans plus tard sa médaille d’or à l’unanimité. Parallèlement, elle travaille son répertoire auprès de Janine Reiss à Paris et de David Miller à Bruxelles. En 2005, elle intègre l’opéra studio de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (CMRE), sous la direction de José Van Dam et en partenariat avec le Théâtre Royal de la Monnaie. Elle participe aux Masterclasses de Tom Krause, Anne-Marie Fontaine, Helmut Deutsch, Jocelyne Dienst, David Miller et José Van Dam. Elle sort diplômée du CMRE « avec les plus grandes distinctions ».

Musetta (La Bohème) à l’Opéra de Marseille, Despina (Cosi fan Tutte) et Gabrielle (La Vie Parisienne) à l’Opéra de Toulon, Corinna (Il Viaggio a Reims) en tournée à Reims, Vichy, Montpellier, Tours, Nancy, Nice, Saint-Etienne, Marseille, Bordeaux et au Capitole de Toulouse, Eurydice (Orphée aux Enfers) à l’Opéra National de Montpellier, Marie (Les Mousquetaires au Couvent) et Mi (Le Pays du Sourire) au Théâtre de Tourcoing, Rosita (Un Mari à la Porte) avec le Royal Philharmonique de Liverpool et le Feu, la Princesse et le Rossignol (L’Enfant et les Sortilèges) avec l’Orchestre Symphonique de Montréal, La Fée (Cendrillon de Massenet) au Théâtre Royal de la Monnaie et au Grand Théâtre de Luxembourg, Lauretta (Gianni Schicchi) avec l’Orchestre National de Belgique.

Remarquée en 2004 au Concours international de chant de Vivonne, elle y obtient le prix « jeune espoir », puis, en 2006, le 1er grand prix dame. Cette même année, elle reçoit le 1er prix au Concours de chant de Béziers. Le Concours international de chant de Marmande lui décerne le prix «jeune espoir» en 2006 et le prix spécial du jury en 2007. En 2007 encore, elle obtient le 3ème prix femme au Concours international d’Opéra de Marseille et, en 2008, le 6ème prix au prestigieux Concours Reine Elisabeth.

Ses récentes interprétations de Madga (La Rondine) à l’Opéra national de Lorraine, Violetta (Traviata) à l’Opéra de Massy, Donna Anna (Don Giovanni) en tournée en Espagne et Antonia (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra de Toulon confirment son évolution vers le répertoire de soprano lyrique.

Elle se produit sur scène dans des rôles tels que Susanna (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra national de Lorraine, Parasha (Mavra, Stravinsky) à Fribourg,

En concert, elle a récemment chanté la Création de Haydn avec l’Orchestre d’Auvergne, avec Jean-François Zygel au Théâtre du Châtelet, pour le Gala d’ouverture du XXème Festival d’Aspendos en Turquie avec l’Antalya State and Ballet, le Stabat Mater de Dvorak à Séville et Essaouira (Festival les Alizés), la Messe en ut mineur de Mozart et le

Stabat Mater de Dvorak au Festival d’Arromanches, Sémiramis de Catel (rôle d’Azema) au Festival de RadioFrance et Montpellier, Adrien de Méhul (rôle d’Emirène) au Bela Bartok National Concert Hall à Budapest, Le Dernier Jour de Pompéi de Joncières (Ione) et Herculanum de David (Lilia) au Palazzetto Bru Zane à Venise. Elle fût également Hermine (Saphir, David) encore à Venise ainsi qu’aux Bouffes du Nord avec le Cercle de l’Harmonie. Elle a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que Alain Altinoglu, Nicolas André, José Cura, Paul Goodwin, Stefan Klingele, Kent Nagano, Gunter Neuhold, Hervé Niquet, Vasily Petrenko, Roberto Forés-Veses, Roland Boer, Luciano Accocella, Emmanuel Plasson, Laurent Campellone, Michel Piquemal, György Vashegyi et Pascal Verrot. Elle enregistre Scène de Chasse de René Koering (une Amazone) chez Universal Music, Sémiramis de Catel (Azéma) chez Glossa, Un mari à la porte (Rosita) d’Offenbach avec le Liverpool Philharmonic Orchestra, Cantates, Choeur et Symphonies de Max d’Ollones vol. 4 de la Collection Prix de Rome du Palazzetto Bru Zane et Dimitri de Victorin Joncières (Marina) avec le Philharmonic de Brussels et le Flemish Chor, et Adrien de Etienne-Nicolas Méhul (Emirène) avec le Purcell Chor et Orfeo Orchestra


SABINE REVAULT D’ALLONNES Soprano

S

abine Revault d’Allonnes débute son parcours musical en étudiant le violon en France, notamment auprès d’Alexis Galpérine, Suzanne Gessner, Amy Flammer, Hortense Cartier-Bresson et en Angleterre avec Norbert Brainin, premier violon du quatuor Amadeus. Elle obtient son DEM, ainsi qu’un 1er Prix en musique de chambre au CNR de BoulogneBillancourt. Étudiante en Sorbonne, elle est titulaire d’une licence de musicologie. Attirée très jeune par le chant, elle décide finalement de s’y consacrer et obtient un DEM au CNR d’Aubervilliers dans la classe de Daniel Delarue. Elle remporte successivement les premiers prix d’opéra, de mélodie française et d’opérette au Concours International de Chant de Marmande, en 2007 et en 2009. En 2014, Sabine se produit à l’opéra de Metz dans Un amour en Guerre et à l’opéra de Rouen dans Hansel et Gretel. Elle joue également au théâtre des Variétés dans une Flûte Enchantée mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, Donna Elvira dans Don Giovanni avec Opéra en Plein Air, mise en scène Patrick Poivre d’Arvor et Manon Savary, puis à la rentrée. En 2013, elle chante Pamina avec Opéra en Plein Air, mise en scène par Francis Huster. Elle chante régulièrement à l’opéra

de Tours en y abordant de grands rôles du répertoire : en 2012, elle chante Gilda (Rigoletto) mis en scène par François de Carpentries, Ilia (Idomeneo, Mozart) mis en scène par Alain Garichot, en 2011, une pétillante Suzanne (Noces de Figaro) aux côtés d’Armando Noguera, mis en scène par Christian Gangneron ainsi qu’à Reims, en 2010, Giulietta (Capuletti e Montecchi), aux côtés de Karine Deshayes, Sœur Constance (Les Dialogues des Carmélites) et Marzelline (Fidelio), aux côtés de Mireille Delunsch et précédemment Zelmira (Armida, Haydn), la nymphe Echo (Ariadne auf Naxos), Vincenette (Mireille, Gounod)... Elle se produit également au Festival d’Aix-en-Provence (Orphée aux Enfers, Offenbach) sous la direction d’Alain Altinoglu, Violetta (La Traviata) au Festival lyrique de Marmande et au Pin Galant à Mérignac, Belinda (Didon et Enée), Pamina (La Flûte Enchantée), Douce (Douce et Barbe-Bleue, Aboulker), Frasquita (Carmen). Elle chante Gabrielle (La Vie Parisienne) au Festival d’Aix-les-Bains, Hélène de Solanges (Véronique) au Pin Galant à Mérignac, Missia Palmieri (La Veuve Joyeuse) au Grand Théâtre de Limoges… Outre le répertoire éclectique abordé sur scène, elle se produit

régulièrement en soliste en oratorio dans des œuvres de Bach, Mozart, Haydn, Pergolèse… et participe à l’enregistrement, en première mondiale, des Saintes Maries de la Mer, œuvre du compositeur oublié Émile Paladilhe. Elle explore aussi en récital le répertoire de la mélodie et du lied avec des pianistes tels que Romain David, François Dumont, Samuel Jean et François Kerdoncuff. Côté discographie, elle participe en 2009 à l’enregistrement du Cœur du Moulin de Déodat de Séverac sous la direction de Jean-Yves Ossonce pour Timpani. En 2012, elle enregistre son premier disque, salué par la critique, consacré aux mélodies de Jules Massenet avec Samuel Jean, pour le label Timpani. Elle enregistre, avec Thomas Dolié et Samuel Jean, un disque autour des mélodies de Gabriel Pierné pour fêter sa naissance, en 2013, toujours pour le label Timpani, sorti à l’automne de cette année-là. Un enregistrement de mélodies, dédié à la compositrice Armande de Polignac à paraître en 2015, chez Passavant Music, avec Jacques L’Oiseleur des Longchamps, Sébastien RomignonErcolini et Stéphanie Humeau. Elle crée, également en 2012, « Essenti’Elles », un ensemble vocal féminin, qui a la particularité de chanter sans chef et dont elle assure la direction musicale.

© Franck LAGUILLIEZ

VIOLETTA


ALFREDO

SAMY CAMPS Ténor

N

ommé aux Victoires de la Musique Classique 2015 dans la catégorie « Révélation Artiste Lyrique », salué par Opéra Magazine pour son interprétation du Roi Ouf 1er (L’Etoile de Chabrier à l’Opéra National de Montpellier) et du Journaliste des Mamelles de Tirésias au Festival d’Aix-en-Provence (ENOA, Académie Européenne de Musique) et à La Monnaie (De Munt), le ténor français Samy Camps (Né en 1986) étudie l’écriture et la musicologie à Nice avant d’intégrer le CNSMD de Lyon dans la classe de Françoise Pollet. Il se perfectionne dès lors en masterclasses auprès d’artistes lyriques tels que Teresa Berganza, Thomas Moser, Rosemary Joshua, Jérôme Corréas. Développant ses aptitudes scéniques par la pratique de la Commedia dell’Arte, il interprète tour à tour MacHeath (Beggar’s Opera de Britten) à l’Opéra National de Montpellier sous la direction de Jérôme Pillement, Ferrando (Così fan tutte) à la Fondation Royaumont mis en scène par Jonathan Miller, le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville) en Corse mis en scène par

Alain Garichot, ainsi que Gonzalve (L’Heure Espagnole) au CNSMD de Lyon mis en scène par Benoit Bénichou. Jean-Philippe Daguerre lui confie le rôle de Tamino dans son adaptation de La Flûte Enchantée qui tiendra l’affiche plus de huit semaines au Théâtre des Variétés à Paris. Il se distingue dans le domaine de la Mélodie française et du Lied allemand en participant en 2009 et 2010 à l’Académie Francis Poulenc à Tours ainsi qu’en 2012 à la Fondation Royaumont ; il reçoit l’enseignement d’artistes distingués tels que Ruben Lifschitz, Udo Reinemann, Hélène Lucas, Jeff Cohen, Christian Immler et François Le Roux. On le retrouve dans divers récitals à l’Hôtel de Ville de Tours (création mondiale de cycles de Gérard Condé et Georges Bœuf) ainsi qu’au festival Les Voix du Prieuré à Chirens dans Die Schöne Müllerin de Schubert. Samy donne un récital à Berlin à la Fondation Camaro autour du Surréalisme en partenariat avec le musicologue allemand Jens Rosteck. En concert, il fait ses armes en tournée avec l’Ensemble Les Paladins

dirigé par Jérôme Corréas dans une redécouverte de l’œuvre de Pasquale Caffaro (Stabat Mater), avant d’intégrer les Chantres de Saint-Hilaire (dir. François-Xavier Lacroux) pour une série de concerts et l’enregistrement du disque Motets à la Cour du Roy paru chez Triton Records. La saison sera marquée par la création du spectacle Patoussalafoi! de Matteo Franceschini et Philippe Dorin à l’Opéra-Théâtre de SaintEtienne puis en tournée. Son répertoire : Du baroque jusqu’au bel canto mais interprétant aussi MOZART, ROSSINI, RAVEL, BRITTEN, POULENC,… Mélodie française, SAINT-SAËNS,…

POULENC,

Lied, SCHUBERT, SCHUMANN,… Oratorio, BACH, HAENDEL, HAYDN,…Chor, Adrien de EtienneNicolas Méhul avec le Purcell choir et Orfeo Orchestra.


ALFREDO

AVI KLEMBERG

A

près des études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Avi Klemberg remporte en 2003 le Premier Prix Irène Jaumillaut au Concours National de Béziers puis participe au Concours Placido Domingo Opéralia à Los Angeles. Il fait ses débuts dans les rôles de Camille de Roussillon (La Veuve Joyeuse), du Général Fritz (La Grande Duchesse de Gerolstein), de Beppe (Rita de Donizetti), Piquillo (La Périchole), John Styx (Orphée aux Enfers) ou encore Alfredo dans La Traviata. Son large répertoire s’étend de Mozart à Stravinsky, en passant par Verdi, Puccini ou Offenbach.

Il chante ainsi dans La Finta Giardiniera (Belfiore) à l’Opéra de Fribourg et à Besançon, Cosi fan tutte (Ferrando) à Toulon et Les Noces de Figaro (Don Basilio) à l’Opéra de Nancy et à l’Opéra de Caen. Dans le répertoire italien, il se produit dans La Traviata (Alfredo) à Besançon et à Maribor, Madame Butterfly (Pinkerton) à Massy, Norma (Flavio)

Ténor

à l’Opéra de Saint-Étienne, Otello (Cassio), Turandot à l’Opéra de Nancy ou encore dans La Bohème (Rodolfo) au Scottish National Opera et La Rondine (Ruggero) à l’opéra de Tel Aviv. Le répertoire français n’est pas en reste puisqu’il chante dans Les Huguenots à Bruxelles et Strasbourg dans une production d’Olivier Py, le rôle-titre de Faust en concert. Quant à son interprétation d’Achille dans Iphigénie en Aulide, elle lui vaut les critiques les plus louangeuses et lui ouvre les portes des plus grands théâtres : il se produit à l’Opéra du Rhin, à Stuttgart, à La Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra de Rome, sous la baguette de Riccardo Muti. Sans oublier le répertoire plus contemporain, avec Les Noces de Stravinsky à l’Opéra de Nancy et au Théâtre du Châtelet, Der Rosenkavalier (le Chanteur italien) à Marseille, Iolantha (Almerich) et Le Portrait de Weinberg à l’Opéra de Nancy, la création de Bruno Mantovani, L’Autre Côté à l’Opéra National du Rhin puis à la Cité de la Musique à Paris ainsi que La Lettre des sables, création de Christian

Lauba à Bordeaux. Ses talents de comédien lui permettent de se distinguer également dans le répertoire léger dans des rôles tels que le Prince Paul (La Grande Duchesse de Gérolstein) ou encore Pâris (La Belle Hélène) à Montpellier mais aussi dans le rôle-titre de Barbebleue d’Offenbach à Nancy. En concert, on a pu l’entendre dans la Messa di Gloria de Puccini, le Notre-Père de Janacek, la 9ème Symphonie de Beethoven au Cirque d’Hiver Bouglione, L’Enfance du Christ (Le Récitant) à l’opéra de Toulon, le Stabat Mater de Dvorak à Tours, le Te Deum et la Messe en ré de Dvorak à Marseille, la Messa di Gloria de Puccini en Israël, le Requiem de Verdi à la Chaise-Dieu et celui de Gouvy avec l’Orchestre National de Lorraine. Parmi ses futurs engagements, citons Turandot et Geneviève de Brabant à l’Opéra de Montpellier. En concert, il interprètera la Messe n°6 de Schubert avec l’Orchestre National des Pays de Loire.


GERMONT

MATTHIEU LÉCROART Baryton

P

remier Prix de chant au CNSM de Paris, Matthieu Lécroart se produit dans de très nombreux théâtres et lieux de concerts, en France comme à l’étranger (Londres, Vienne, Berlin, Madrid, Delhi, Shanghai, Tokyo, Chicago, New York...), et dans un vaste répertoire comprenant : lied & mélodie ; musique baroque, avec William Christie et Les Arts Florissants, René Jacobs, Jean-Claude Malgoire, etc. ; oratorio – Le Messie, La Création, Elias, l’Ode à la Joie, Carmina Burana et les grandes œuvres de Bach, Mozart, Rossini, Brahms, Puccini, Fauré, Duruflé... ; création contemporaine – Cyrano & Roxane de Stavros Xarhakos à Athènes (rôle de Cyrano), L’Amour coupable de Thierry Pécou à l’Opéra de Rouen (Figaro), le cycle de lieder In die Ferne de Philippe Hersant, etc. ; opéra – les rôles de Rigoletto, Germont (La Traviata), Orfeo (Monteverdi), Don Giovanni et Leporello*, Figaro (Le Barbier de Séville et Les Noces de Figaro), Papageno et le Sprecher* (La Flûte enchantée), Falke (La Chauve-Souris), le Directeur (Les Mamelles de Tirésias),

le Marquis de La Force et le Geôlier (Dialogues des Carmélites) - ce dernier rôle au Théâtre des Champs-Elysées, dans la mise en scène d’Olivier Py et sous la direction de Jérémie Rohrer -, Escamillo* (Carmen), Valentin (Faust), Athanaël (Thaïs), Golaud (Pelléas & Mélisande), Méphistophélès (La Damnation de Faust), etc., ce dernier notamment au Théâtre du Châtelet où, par ailleurs, il prend part à divers concerts et « Leçons » de Jean- François Zygel. En outre, Matthieu Lécroart défend volontiers des œuvres rares, entre autres au Théâtre Impérial de Compiègne : Charles VI de Halévy, Le Siège de Corinthe de Rossini, Le Toréador d’Adam (rôle-titre), La Esmeralda de Louise Bertin & Victor Hugo (Frollo), Noé de Halévy & Bizet, Passionnément de Messager, Les Caprices de Marianne de Sauguet, Les Tréteaux de Maître Pierre de Falla, Goyescas de Granados, Der Kaiser von Atlantis d’Ullmann (rôle-titre), Le Long Repas de Noël de Hindemith, A Survivor from Warsaw de Schoenberg... ; il chante

ainsi à l’Opéra de Metz My Fair Lady de Lerner & Loewe (Alfred Doolittle), Hänsel und Gretel de Humperdinck (le Père), Vanessa de Barber (le Docteur), etc. * notamment avec Opéra en Plein Ai


GERMONT

PAOLO RUGGIERO

P

Baryton

aolo Ruggiero, débute son activité musicale très jeune, en tant que flûtiste et donne quelques concerts. Diplômé du Conservatoire de Bari, il poursuit sa carrière en tant qu’acteur dans diverses productions théâtrales mais n’en oublie pas pour autant la musique. Au-delà de sa maîtrise de la flûte, il acquiert des compétences en chant, lyrique tout particulièrement. Unissant savoir et compétences, il devient professeur pour différentes structures (publiques ou privées) et donne même des cours à l’étranger allant de simples guides d’écoute, à des leçons de techniques vocales intensives.

au Teatro Lirico de Cagliari, Hänsel und Gretel de Humperdinck au Teatro Regio de Turin. Il joue par la suite le rôle du perfide Enrico dans Lucia di Lammermoor et endossera le rôle-titre de Rigoletto dans l’œuvre de Verdi, et Germont dans La Traviata.

Il a à son actif plus de 40 rôles principaux, du répertoire comique au plus dramatique. Avant de se consacrer au répertoire de Baryton en tant que Baryton-basse, il débute en s’essayant à Mozart, Donizetti, Haendel, Meyerbeer, Rossini. Sa carrière de Baryton se lance en 1995 avec Cavalleria Rusticana de Mascagni, dans le rôle d’Alfio. S’en suivra Le Barbier de Séville de Rossini à la Fenice de Venise. Il reçoit un prix pour son interprétation du rôle de Lescaut dans Manon Lescaut et fera une tournée des plus beaux théâtres d’Italie afin d’y promouvoir la pièce. Pour le Théâtre Pergolese de Jesi et le Festival International de S. Gimignano il chante dans Carmen de Bizet ; puis La Bohème de Puccini

2003 est quant à elle, une année marquée sous le signe de Nabucco qu’il interprète dans l’œuvre de Verdi d’abord au StadtTheater de Klagenfurt puis en Autriche mais aussi à Pise. Durant la même période, il interprète le rôle principal dans l’œuvre Gianni Schicchi de Puccini, projet en collaboration avec le Festival Pucciniano de Tour du Lac. L’été 2003, il devient Amonasro dans Aïda de Verdi en Allemagne. Au cours de l’été 2004, il rejoue Germont dans La Traviata de Verdi, cette fois-ci en Allemagne et en Autriche. Fin 2004, il est engagé pour le rôle de Don Alfonso dans Les Noces de Figaro de Mozart. Au printemps 2005, il incarne Don Pasquale dans l’œuvre éponyme

Sa carrière de Baryton lyrique débute grâce à Madame Butterfly de Puccini où on lui offre le rôle de Sharpless. Au cours du premier semestre 2002, il entame une résidence de l’œuvre de Puccini, Tosca au StadtTheater de Klagenfurt. Il poursuit l’année 2002 en tournant soit au Festival d’été Fiesolana soit pour la Fondation «Arturo Toscanini» à Parme.

signée Donizetti. Par la suite, toujours en Allemagne : Nabucco, Carmen, La Bohème, Tosca et Aïda. Il se produit ensuite à Vienne, en été, dans le rôle de Don Carlos dans Hernani, l’œuvre de Verdi. Dès Janvier 2007, il deviendra Dulcamara dans L’élixir d’amour de Donizetti toujours pour le StadtTheater de Klagenfurt, puis pour le StadtTheater de Karlsruhe en février il joue Scarpia dans Tosca de Puccini. Il n’hésite pas à incarner à nouveau Germont dans La Traviata de Verdi mais cette fois pour le StadtTheater d’Erfurt et l’Alt Oper de Francfort. Les deux années suivantes, il se consacre à rejouer des rôles qu’il maîtrise et tâche toujours de se perfectionner. À Erfurt toujours, il réinterprète Renato dans Un ballo di Maschera de Verdi. Il est ensuite Lord Enrico dans Lucia di Lammermoor de Donizetti cette fois en Afrique du Sud. Retour en Espagne en 2012 où il interprète Marcello dans La Bohème de Puccini pour le Théâtre Jovellanos de Gijon. En 2013, il a l’occasion d’interpréter Nabucco à l’Auditorium de Pleven en Bulgarie et pour divers Opéras français et espagnols. La même année, il interprète également son rôle fétiche de Germont dans plus de 20 théâtres espagnols et poursuit en 2014 dans divers Opéras à travers l’Europe.


GASTONE

CARLOS NATALE Ténor

D

ernièrement, Carlos Natale a interprété : Tybalt (Roméo et Juliette de Gounod) à Ravenne, Almaviva (Il Barbiere di Siviglia) au Capitole de Toulouse, Ferrando (Cosi fan tutte) aux PaysBas et en Belgique, Don José (Carmen intime) et Steuermann (Der fliegende hollander) au Théâtre des Arts de Rouen et à la Péniche opéra de Paris, Conte Belfiore (La Finta Giardiniera de Mozart) à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie, Tonio (La Fille du Régiment) au Théâtre Municipal de Temuco (Chili), Lord Arturo (Lucia di Lammermoor), Ali (L’incontro improvviso de Haydn), Orlando (Orlando Paladino de Haydn), Don Ottavio (Don Giovanni), le Pescatore (Guillaume Tell), Belmonte (l’Enlèvement au Sérail), Gastone (La Traviata), Tybalt (Roméo et Juliette de Gounod), Ernesto (Don Pasquale), Arlecchino (I Pagliacci de Leoncavallo) au Teatro Argentino de La Plata - Rinuccio (Gianni Schicchi), Carlo (Armida de Rossini), Guglielmo (Elisabetta regina d’Inghiltera de Rossini), Fenton (Falstaff).

Pizzetti chez Sony Classical (2013). En 2010, il remporte le prix du Lied allemand au « Lions Gesangswettbewerb Gut-Immling ».

Il a enregistré le rôle d’Inganno « Le Disgrazie d’Amore » d’Antonio Cesti chez Hypérion Records (2010) et « L’Assassinio nella cattedrale » de

Son premier rôle sur scène fut au Théâtre Colón en 2000, dans La Petite Renarde rusée de Janacek. Ce grand théâtre lui confie par la suite

En 2007, Carlos Natale fait ses débuts en Italie à l’Opéra de Rome dans Edmondo (Manon Lescaut de Puccini), puis il fut Lindoro (L’Italienne à Alger) au Théâtre Verdi de Pise et à Lucques. Il a ensuite chanté le rôle de Pâris (Paride ed Elena de Gluck) à Pise, Livourne, Lucques et Liège (Opéra Royal de Wallonie), Tamino (Die Zauberflöte) à Venise, Ferrando (Cosi fan tutte) à Rotterdam, Den Haag et Leuven. Il a donné de nombreux concerts dans des lieux prestigieux en Argentine, aux ÉtatsUnis, en France, en Allemagne, en Autriche et en Italie. Il a gagné le prix de l’Opéra de Rome lors de la compétition internationale « Nuevas Voces 2005 » au Théâtre Colón de Buenos Aires, puis le 1er prix du « Turandot International Competition 2009 » de Vérone, grâce à son interprétation du rôle de Pong.

de nombreux rôles du répertoire italien, français et allemand (Don Ottavio, Fenton, Camille de Rossillon, etc.) ainsi que des œuvres plus expérimentales telles que Robert dans Hin und zurück de Hindemith et Teseo dans Opéra-minute de Milhaud et Richter de Esteban Buch, création mondiale à Buenos Aires puis au Festival d’Automne à Paris en 2003. Il a obtenu son diplôme de chant à l’Institut Supérieur d’Art du Théâtre Colón de Buenos Aires, ainsi qu’un Master à l’Académie Mozarteum de Salzbourg. Carlos Natale est né à Buenos Aires en Argentine et y a fait ses études musicales. Ses projets : Don Ramiro (La Cenerentola) Opéra de Rouen - Tobe (Contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer) Opéra de Rouen et Opéra-Comique de Paris – Gastone (La Traviata) Tournée en France avec Opéra en Plein Air – Lord Arturo (Lucia di Lammermoor) Opéra de Rouen.


FLORA

MARIE KALININE

N

ée à Paris, Marie Kalinine commence ses études musicales à la Maîtrise de Radio-France, puis débute l’étude du chant lyrique auprès de Christiane Eda-Pierre et au Conservatoire de Paris. Elle poursuit sa formation aux Jeunes Voix du Rhin, puis au CNIPAL de Marseille. À partir de 2005, elle obtient ses premiers engagements à l’Opéra National du Rhin, l’Opéra de Fribourg et à l’Opéra de Nice, puis elle intègre la Jeune Troupe de l’Opéra de Besançon. Remarquée par Eve Ruggieri, elle lui confie sa première Carmen (Festival d’Antibes et de Lacoste) et l’invite à chanter dans son émission sur France 2. Le Festival d’Aix-en-Provence l’engage pour chanter le rôle de Vénus (Orphée aux Enfers), sous la direction d’Alain Altinoglu. Au cours des dernières saisons, on a pu l’entendre de nouveau dans le rôle de Carmen (Liège, Rouen, Maribor, ainsi qu’en tournée en France), Anita dans La Navarraise de Massenet et Santuzza dans Cavalleria Rusticana (Saint-Etienne), Médée dans La Toison d’Or de Vogel (Nuremberg), Cybèle dans Atys de Piccinni (Venise, Paris). Elle chante et enregistre le rôle d’Armide dans Renaud de Sacchini sous la direction de Christophe Rousset, rôle qu’elle

Mezzo-Soprano

avait déjà abordé avec Hervé Niquet à Montpellier et Versailles. Elle retrouve le rôle de Santuzza à l’Opéra Royal de Wallonie, Giulietta des Contes d’Hoffmann en Pologne, Le Prince Raphaël dans La Princesse de Trébizonde d’Offenbach à SaintEtienne, Ascagne dans Les Troyens de Berlioz en version de concert à l’Opéra de Marseille, Cybèle dans Atys de Piccinni avec les musiciens du Cercle de l’Harmonie, avec lesquels elle chante également La Reine dans Le Saphir de Félicien David (à Venise et Paris). Elle chante la Deuxième Nymphe dans Rusalka à Monte-Carlo, Charlotte dans Werther à Saint-Etienne, Marguerite de La Damnation de Faust en Suisse. Elle participe avec le Centre de Musique Baroque de Versailles à La Belle Mère Amoureuse d’après Hippolyte et Aricie de Rameau (Phèdre), spectacle créé à Malte puis repris en Chine puis en tournée en France. En dehors du répertoire opératique, elle chante à Paris au Théâtre du Châtelet dans Il Vespro della Beata Vergine de Monteverdi sous la direction de Jean-Christophe Spinosi. Elle se produit dans une série de concerts avec l’ensemble Pulcinella et Ophélie Gaillard, elle donne son premier récital au Palazzetto BruZane de Venise, elle se produit en duo avec Roberto Alagna lors de sa tournée « C’est Magnifique ! »

consacrée aux succès de Luis Mariano. Elle chante la cantate Médée de Hüe à la Villa Médicis de Rome puis à Venise, Le Martyre de Saint Sébastien de Debussy à la Cité de la Musique et à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne. Elle participe à la création de Dal Diario (œuvre pour voix, quatuor à cordes et dispositif électronique) de Gilbert Nouno au Festival d’Aix-enProvence, elle chante le Requiem de Mozart à Besançon. Cette saison, elle reprend le rôle de Phèdre dans la parodie d’Hippolyte et Aricie, elle enregistre des Cantates de Dukas avec le Philharmonique de Bruxelles, elle crée le spectacle « Jeux d’Enfants » à Metz et Rouen (récital autour des œuvres de Bizet), elle chante la Chanson Perpetuelle de Chausson à l’Opéra de Paris (Amphithéâtre Bastille), Biblis de Massenet à Saint-Etienne, elle chante Annina dans La Traviata en Vendée, puis Flora dans le même ouvrage lors de la tournée estivale d’ Opéra en Plein Air. Parmi ses projets : Ernesto dans Il Mondo della Luna à Sédières, Afra dans La Wally à Monte-Carlo, Margared dans le Roi d’Ys à SaintEtienne où elle chantera également dans la Messe en Ut de Mozart, Méduse dans Persée de Lully avec le Concert Spirituel…


FLORA

JAZMIN BLACK GROLLEMUND Soprano

A

près avoir obtenu ses diplômes d’interprétation vocale et d’opéra à l’Université de Furman et au Maryland Opera Studio (Etats-Unis d’Amérique), Madame Black Grollemund remporte la première place au concours Performing Arts Masterclass d’Aiken 2011 en Caroline du Sud. A cette occasion, elle chante en concert avec Frederica von Stade. Finaliste du concours de chant Charles A. Lynam

en Caroline du Nord, elle reçoit également le Prix d’encouragement du Metropolitan Opera National Council District Auditions (Caroline du Sud). Elle a notamment interprété les rôles de la Mère dans Amahl and the Night Visitors, Pamina et Papagena dans Die Zauberflöte, Mimi dans La Bohème ou encore Nedda dans i Pagliacci. Depuis 2009, elle se produit régulièrement au Festival lyrique de Belle-Île-en-

Les 28 et 29 août au Château de Haroué

Mer. En avril 2015, elle chante avec Ensemble 1904 Une voix dans le désert à l’occasion de l’inauguration de l’exposition «Churchill-De Gaulle» à l’Hôtel national des Invalides.


ANNINA

ANNA DESTRAËL Mezzo-Soprano

D

’origine tourangelle, Anna Destraël reçoit l’enseignement de Mireille Alcantara et de Chantal Mathias. Elle suit les master classes de José van Dam et Robert Massard et fait partie du Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon. Dans les opéras de Tours, Reims, Metz ou encore à Angers Nantes Opéra, Anna Destraël tient les rôles-titres de La Belle Hélène et de Carmen, les rôles de Bianca dans The Rape of Lucrecia, Isolier dans Le Comte Ory, la Deuxième Dame dans La Flûte Enchantée puis Mercedes dans Carmen. Par ailleurs, elle chante Mme Balendard dans Un festin imprévu, Croûte-auPot dans Mesdames de la Halle, le Komponist dans Ariadne auf Naxos, Sesto dans La Clemenza di Tito et Jenny dans l’Opéra de quat’sous. Elle incarne Carmen dans la version de Marius Constant La Tragédie de Carmen, Chérubin dans Le Nozze di Figaro, Suzuki dans Madama Butterfly et Concepción dans L’Heure espagnole.

Remarquée par Eve Ruggieri, elle chante dans son émission « Musiques au cœur » sur France 2 ainsi que dans l’émission de Gaëlle Le Gallic « Dans la cour des grands » sur France Musique. Anna Destraël se produit en concert dans de nombreux récitals, accompagnée par Maciej Pikulski et propose des programmes comme Le Tour du Monde en 80 minutes, L’Art des Mots, L’Art d’Aimer, Frauenliebe und Leben, Le Poème de l’Amour et de la Mer… On a pu l’entendre dans des festivals tels « Les Journées Romantiques du Vaisseau Fantôme », « Les Automnales du Château de Compiègne et De Varsovie à Paris », « Les Promenades musicales du Pays d’Auge »... Elle chante également en concert le Magnificat de KarlPhilipp-Emmanuel Bach, le Requiem de Mozart et la Paukenmesse de Haydn. On l’a récemment entendue dans la IXe Symphonie de Beethoven à Dijon. En mai 2013, elle reprend au pied

levé le rôle du Komponist dans Ariadne auf Naxos au Théâtre de l’Athénée de Paris avec l’ensemble Le Balcon. Plus récemment elle chantait Angelina dans La Cenerentola à l’Opéra de Metz, Olga dans Eugène Onéguine à l’Opéra de Montpellier puis dans une version de concert d’Iphigénie en Tauride lors du Festival de Pâques de Varsovie. Elle a participé à une série de concerts à Tourcoing avec La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, où elle chantait Dorabella dans Cosí fan tutte. Parmi ses projets : Zaida dans Le Turc en Italie à Metz, une création contemporaine autour d’Alma Mahler, Jenny dans l’Opéra de quat’sous à Toulon…


LE BARON

© Igor Livshitz

DOUPHOL

YURI KISSIN Baryton-Basse

Y

uri Kissin est né à Perm en Russie. Après avoir débuté sa carrière en Israël, il s’établit en France et intègre le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra national de Paris. Il participe à de très nombreux spectacles sur les scènes de l’Opéra Bastille et du Palais Garnier dans des productions telles La Guerre et la Paix, Tosca, Parsifal, Don Carlo, Boris Godounov, Eugène Onéguine, La Traviata, Capriccio, Ariadne auf Naxos, Lulu, Dialogues des Carmélites, Madame Butterfly, Les Contes d’Hoffmann, Salomé, Die Frau ohne Schatten, Ariane et Barbe-Bleue, Rigoletto, Macbeth, Billy Bud, Francesca da Rimini, Gianni Schicchi, La Cerisaie, La Khovantschina… Au cours des dernières saisons, parallèlement à ses activités à l’Opéra national de Paris, il se produit au Théâtre des ChampsElysées, à Montpellier, Toulouse, Rennes, Lyon, Clermont-Ferrand, Toulon, Dijon, Limoges, Nancy,

Nantes, Metz, Nice et à l’étranger sur les scènes des opéras de Madrid, Tel-Aviv, Moscou, Perm, Amsterdam, Maribor, ainsi que dans le cadre de festivals lyriques tels que Aix-enProvence, Lacoste, Antibes, Chartres, Sédières… On l’entend aussi en concert avec les grandes formations orchestrales parisiennes. Son répertoire comprend notamment des rôles tels que Figaro (Le Nozze di Figaro), Leporello et Masetto (Don Giovanni), Don Alfonso (Cosí fan tutte), Basilio (Il Barbiere di Siviglia), Haly (L’Italiana in Algeri), Don Magnifico (La Cenerentola)… ainsi que de nombreux comprimari. Lors de la saison 2014-2015, il chante Orlik (Mazeppa) au Concertgebouw d’Amsterdam, Masetto et Don Alfonso en Russie, L’Esclave (Cléopâtre) à Mulhouse et à Paris au Théâtre des ChampsElysées, Figaro à Jérusalem, Le Baron Douphol (La Traviata) en Vendée, Le Portier / La Sentinelle (Lady Macbeth

de Mtsensk) à Monte-Carlo. Parmi ses projets : Figaro en tournée en France, Haly à Massy, Frère Jean (Roméo et Juliette) à Tel-Aviv, le Grand-Prêtre (Nabucco) à Saint-Etienne, Don Fernando (Fidelio) à Jérusalem.


LE MARQUIS D’OBIGNY & LE DOCTEUR GREN VIL

BENJAMIN MAYENOBE Baryton

B

enjamin Mayenobe étudie le chant au Conservatoire d’Aixen-Provence, à la maîtrise de Notre-Dame de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM). Il intègre ensuite la Troupe de l’Opéra de Rouen. Il est également nommé Révélation Lyrique de l’ADAMI, Lauréat de la Fondation de France et de la Fondation Meyer. À l’opéra il interprète notamment L’Horloge comtoise et Le Chat dans L’Enfant et les Sortilèges, L’Altro Amico dans Shylock (création) d’Aldo Finzi à l’Opéra de Marseille, Marco dans Gianni Schicchi de Puccini dans une mise en scène de Paul-Emile Fourny, Maestro Biscroma Strappaviscere dans Viva la Mamma de Donizetti à l’Opéra de Lausanne, de Fribourg et de Metz, le Commissaire Médor dans Le Gendarme incompris de Poulenc dans une mise en scène d’Alain Garichot, Marcello dans La Bohème de Puccini dans une mise en scène de Vincent Vittoz, Apollon dans Daphné poursuivie par Apollon (création) de Graciane Finzi, Graf

Danilo dans Die Lustige Witwe de Lehár, Le Comte Aymer dans L’Elixir d’Hervé avec la compagnie Les Frivolités Parisiennes, Moralès dans Carmen au Théâtre Impérial de Compiègne, Schlémil dans Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra Royal de Versailles, Der Vater dans Hänsel und Gretel de Humperdinck à l’Opéra de Rouen, Genjuro (rôle principal) dans Contes de la lune vague après la pluie (création) de Xavier Dayer dans une mise en scène de Vincent Huguet à l’Opéra de Rouen et au Victoria Hall de Genève. En concert, il chante en la cathédrale Notre-Dame de Paris les Vespro della beata vergine de Monteverdi et le Via Cruxis de Liszt sous la direction de Lionel Sow, la Cantate BWV 106 «Actus tragicus» de Bach sous la direction de Catherine Simonpietri, les Cantates de bistrots de Vincent Bouchot, il est baryton solo dans Ein Deutsches Requiem de Brahms en la cathédrale d’Aix-enProvence. Il chante également aux côtés de Barbara Hendricks pour l’ouverture de la « Saison de la Voix »

en Bourgogne, en récital au Festival Pablo Casals, dans un programme de lieder à la Cité de la Musique, au Festival de Nohant avec le pianiste Yves Henry ainsi qu’aux Chorégies d’Orange. Parmi ses projets figurent Der Heerrufer des Königs dans Lohengrin de Wagner à l’Opéra de Rouen, Figaro dans Il Barbiere di Siviglia, Splendiano dans Djamileh de Bizet à l’Opéra de Caen. Il se produira également en récital au Théâtre des Bouffes du Nord, à l’Opéra de Rouen, à la Cité de la Musique à Paris,...


J U IN DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE SCEAUX (92) Les 12 et 13 juin 2015

CHÂTEAU DU CHAMP DE BATAILLE (27)

TOURNÉE 2015

Les 19 et 20 juin 2015

CHÂTEAU DE VINCENNES (94) Les 25, 26 et 27 juin 2015

J U ILLET CITÉ DE CARCASSONNE (11) Le 13 juillet 2015

AOÛT CHÂTEAU DE HAROUÉ (54) Les 28 et 29 août 2015

SEPTEMBRE COUR D’HONNEUR DE L’HÔTEL NATIONAL DES IN VALIDES (75) Du 8 au 12 septembre 2015

CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU (77) Les 18 et 19 septembre 2015


LES TARIFS

2015

Sceaux

Champ de Bataille

Vincennes

Début du spectacle

21h00

21h00

21h00

21h30

Carré Or

84 €

84 €

84 €

Catégorie 1

72 €

72 €

Catégorie 2

62 €

Catégorie 3

42 €

Carcassonne Haroué

Invalides

Fontainebleau

21h00

21h00

21h00

/

89 €

95 €

84 €

72 €

66 €

72 €

72 €

72 €

59 €

62 €

56 €

62 €

62 €

59 €

39 €

42 €

/

42 €

42 €

39 €

RENSEIGNEMENTS

& BILLETTERIES

Location: www.operaenpleinair.com 0892 68 36 22 (0,34€/MN)

Fnac, Carrefour points de vente habituels - www.fnac.com Mais aussi : POUR LES RÉSERVATIONS AU DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE SCEAUX : Office de Tourisme de Sceaux : ......................................................................................01 46 61 19 03

POUR LES RÉSERVATIONS AU CHÂTEAU DU CHAMP DE BATAILLE Office de Tourisme du Pays du Neubourg : ......................................................................02 32 35 40 57 Office de Tourisme du Grand Evreux : .............................................................................02 32 24 04 43 Office de Tourisme de Rouen : .......................................................................................02 32 08 32 40

POUR LES RÉSERVATIONS AU CHÂTEAU DE VINCENNES Office de Tourisme de Vincennes : .................................................................................. 01 48 08 13 00

POUR LES RÉSERVATIONS À LA CITÉ DE CARCASSONNE www.festivaldecarcassonne.fr.........................................................................................04 68 11 59 15

POUR LES RÉSERVATIONS AU CHÂTEAU DE HAROUÉ Nancy Tourisme : .........................................................................................................03 83 35 22 41 Office de Tourisme d’Epinal : .........................................................................................03 29 82 53 32

POUR LES RÉSERVATIONS AU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU Office de Tourisme de Fontainebleau : .............................................................................01 60 74 99 99


14 ANS D’ÉMOTIONS LYRIQUES . . PARTAGÉES 2001 Rigoletto Vaux-le-Vicomte 3 représentations 7 600 spectateurs Mise en scène : Jean-Philippe Delavault

2006 La Flûte enchantée

2011 Madame Butterfly

4 Châteaux 16 représentations 45 200 spectateurs Mes : Caroline Huppert Décors : Patrick Dutêrtre Cost. : Nathalie Garçon

10 Châteaux 25 représentations 50 000 spectateurs Mise en scène : Christophe Malavoy D. : Francis Guerrier C. : Sandrine Mogué

2002 Don Giovanni

2007 Le Barbier de Séville

2012 Aïda

6 Châteaux -16 représentations 42 000 spectateurs Mise en scène : Julia Migenes Décors et costumes : Alain Germain

2003 Les noces de Figaro

2008 Les Contes d’Hoffmann

5 Châteaux 14 représentations 39 200 spectateurs Mise en scène : Alain Sachs Décors : Guy-Claude François

6 Châteaux 16 rep. 45 000 spectateurs MES: Julie Depardieu & Stéphan Druet D : Guy-Claude François C : Franck Sorbier

8 Châteaux 23 représentations 46 000 spectateurs Mes : Elie Chouraqui D. : Giantito Burchiellaro C. : Sandrine Mogué

ELIE CHOURAQUI , BENJAMIN PATOU ET MOMA GROUP PRÉSENTENT

N° de licence spectacle 2 - 1046328 - * 0,34€/mn - ** L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

6 Châteaux 21 représentations 54 600 spectateurs Mise en scène : Gérard Corbiau

CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU LES 20 & 21 SEPTEMBRE 2013 Direction musicale

DEBORA WALDMAN

ALEXANDRE PIQUION

SABINE REVAULT D’ALLONNES OLIVIA DORAY Pamina HEERA BAE MAYUKO YASUDA Reine de la Nuit BORAM LEE ANNA WALL BLANDINE FOLIO PERES Les 3 Dames JOANNA MALEWSKI Papagena MARK VAN ARSDALE XIN WANG Tamino PHILIPPE-NICOLAS MARTIN MARC SCOFFONI Papageno THOMAS DEAR Sarastro PABLO VEGUILLA Monostatos MATTHIEU LÉCROART Sprecher ALFRED BIRONIEN Homme d’armes SOLISTES DE LA MAÎTRISE DES HAUTS DE SEINE Les 3 garçons

2013 La Flûte enchantée 7 Châteaux 18 représentations 45 000 spectateurs MES : Francis Huster & Steve Suissa D. : Stéfanie Jarre C. : Pascale Bordet

STÉFANIE JARRE assistée de Joséphine Gad Décors PASCALE BORDET assistée de Sandrine Lucas Costumes JACQUES ROUVEYROLLIS assisté de Jessica Duclos Lumières LAURENCE ROUSSARIE Chorégraphies Chœur OPÉRA EN PLEIN AIR Direction artistique TRISTAN DUVAL Orchestre ANNE GRAVOIN

WWW.OPERAENPLEINAIR.COM

LOCATIONS : MAGASINS FNAC –CARREFOUR – 0892 68 36 22*– WWW.FNAC.COM

2004 La Bohème

2009 Rigoletto

3 Châteaux 12 représentations 36 400 spectateurs Mise en scène : Maurizio Scaparro Décors : Jean-Michel Folon

8 Châteaux 18 représentations 49 000 spectateurs MES : Francis Perrin D : Jean-Michel Adam C. : Agnès Letestu

2005 La Traviata 4 Châteaux 16 représentations 44 800 spectateurs Mise en scène : Henry-Jean Servat Décors : Jacques Garcia Cost. : Franck Sorbier

2010 Carmen 9 Châteaux 29 représentations 55 000 spectateurs MES : PPDA & Manon Savary D. : Jean-Michel Adam C. : David Bélugou

2014 Don Giovanni 7 Châteaux 17 représentations 45 000 spectateurs MES : PPDA & Manon Savary D. : Bastien Forestier C. : David Belugou


DES CRÉATEURS

RECONN US

Depuis 14 ans, Opéra en Plein Air confie la réalisation de ses mises en scène à une personnalité artistique de premier plan.

Gérard CORBIAU Don Giovanni 2002

Julie DEPARDIEU &

Les Contes d’Hoffmann 2008

Christophe MALAVOY

Madame Butterfly 2011

Alain SACHS

Les Noces de Figaro 2003

Stephan DRUET

Henry-Jean SERVAT La Traviata 2005

Francis PERRIN Rigoletto 2009

Elie CHOURAQUI Aïda 2012

Julia MIGENES

Francis HUSTER & La Flûte enchantée 2013

Le Barbier de Séville 2007

Patrick Manon POIVRE D’ARVOR & SAVARY Carmen 2010

Steve SUISSA

Patrick Manon POIVRE D’ARVOR & SAVARY Don Giovanni 2014


LE CERCLE

OPERA EN PLEIN AIR

F

ORT DE SON HISTOIRE ET SON SUCCÈS DEPUIS SA CRÉATION EN 2001, OPÉRA EN PLEIN AIR A DÉCIDÉ DE DONNER UN VÉRITABLE EN VOL À SON ASSOCIATION POUR FÉDÉRER SOUS FORME DE CERCLE, AUTOUR DE LA PHILOSOPHIE « L’OPÉRA À LA PORTÉE DE TOUS», L’UNIVERS DE L’ART LYRIQUE SOUS SES MULTIPLES FACETTES ET LES ENTREPRISES ET PARTICULIERS SOUCIEUX DE CO-CRÉER ET CO-DÉVELOPPER, AU COEUR DE LA SOCIÉTÉ CIVILE, DES PROJETS HUMAINS, CULTURELS, PÉDAGOGIQUES EN LIEN AVEC LA MISSION DE TRANSMISSION DES CONNAISSANCES.

UNE EXIGENCE ARTISTIQUE AMBITIEUSE Opéra en Plein Air a pour vocation de favoriser un rapport nouveau à l’art lyrique, afin de lui donner droit de cité auprès d’un public qui s’en est souvent éloigné. Le projet artistique de l’association, autant atypique qu’inédit, est centré vers la création d’œuvres lyriques, la découverte de jeunes talents, l’aide à l’insertion professionnelle, la mise en valeur du patrimoine culturel, la sensibilisation de nouveaux publics, ainsi que la diffusion de ces spectacles dans une logique régionale. L’œuvre choisie est créée en Ile-de-France et par ailleurs, trois des lieux de diffusion se situent en région parisienne (Paris, Seine et Marne et Hauts-de-Seine), les répétitions ayant lieu à Sceaux.

UNE PROGRAMMATION ORIGINALE Chaque saison artistique se propose de revisiter une grande œuvre du répertoire lyrique et en offre au public une lecture respectueuse. Une équipe artistique riche par sa diversité est invitée par l’association suivant une démarche légitime à mettre en scène un opéra aimé du public et à y apporter un regard nouveau et totalement original. Cette nouvelle approche du répertoire lyrique ouvre la porte à un public élargi et renouvelé.

UN ACCOMPAGNEMENT DU JEUNE PUBLIC Afin d’éveiller l’intérêt d’un public parfois difficile à convaincre, l’association offre un programme pédagogique destiné à sensibiliser les plus jeunes et adapté aux écoles de musique, écoles primaires, collèges, lycées, centres sociaux, etc.

UN ANCRAGE DANS LE PAYSAGE CULTUREL RÉGIONAL Au fil de ses douze années d’existence, Opéra en Plein Air a su initier et développer un véritable réseau de lieux du patrimoine culturel français au cœur des territoires de l’Ile-de-France. Au-delà de la confiance renouvelée des partenaires des débuts, chaque saison provoque la rencontre de nouveaux partenaires artistiques partageant l’ambition commune de «penser» le lyrique autrement, et ce sont aujourd’hui quatre des départements de la Région Ile-de-France qui nous accompagnent dans cette aventure.


L’OPÉRA À LA PORTÉE DE TOUS

LES JEUNES PUBLICS Dans sa volonté d’ouvrir l’opéra à tous, Opéra en plein air organise chaque année des partenariats avec les collectivités locales, en offrant ainsi aux jeunes publics une découverte inédite de l’opéra autour d’ateliers pédagogiques.

Des dossiers pédagogiques sont proposés aux professeurs des classes sélectionnées. Il est également possible d’organiser au préalable des rencontres dans les classes entre les élèves et la Direction Artistique (sous réserve de la disponibilité de l’équipe artistique Opéra en Plein Ainsi, des collégiens, lycéens ou Air). élèves de conservatoires peuvent assister aux répétitions et découvrir Chaque année, des collectivités les coulisses d’une telle production, territoriales participent à cette action riche d’échanges avec ses principaux de sensibilisation du public et invitent acteurs, suite à un travail en cours. une classe de leur département.

Pour la plupart des enfants, cette occasion fait souvent figure d’une première rencontre avec l’opéra. Outre la représentation à laquelle les collégiens sont conviés, cette découverte est complète, puisque metteur en scène, chef d’orchestre, maquilleurs, costumiers, régisseurs, etc. interviennent pour présenter l’œuvre, et faciliter l’écoute de ce spectacle.

Ateliers pédagogiques à Sceaux

Ateliers pédagogiques au Château de Haroué

Ateliers pédagogiques au Château du Champ de Bataille

LES ATELIERS PÉDAGOGIQUES EN 2014 En 2014, des ateliers pédagogiques ont été organisés avec l’aide du Conseil général des Hauts-de-Seine, du Conseil général de l’Eure, du Conseil général de Meurthe-et-Moselle et de l’Institut Victor Schoelcher. Au total 338 collégiens ont pu découvrir les coulisses d’Opéra en Plein Air et assister à Don Giovanni de Mozart dans différents sites. DOMAINE DE SCEAUX, PARC ET MUSÉES :

CHÂTEAU DU CHAMP DE BATAILLE :

83 élèves répartis en 3 collèges du département ont été invités par le Conseil général des Hauts-de-Seine.

115 élèves répartis en 4 collèges du département ont été invités par le Conseil général de l’Eure.

CHÂTEAU DE HAROUÉ:

114 élèves répartis en 3 collèges du département ont été invités par le Conseil général de Meurthe-et-Moselle.

COUR D’HONNEUR DES INVALIDES :

26 élèves invités par l’Institut Victor Schoelcher.


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