Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé - dossier de presse

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PARIS LIBÉRÉ, PARIS PHOTOGRAPHIÉ, PARIS EXPOSÉ

MUSÉE CARNAVALET HISTOIRE DE PARIS

EXPOSITION 11 JUIN 2014 – 8 FÉVRIER 2015

INFORMATIONS www.carnavalet.paris.fr

Robert Cohen, Agence Internationale d'Illustration pour la Presse 25 août 1944 « L'accueil fait aux soldats» Photographie originale : © Rue des Archives/AGIP Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

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DOSSIER DE PRESSE MAI 2014


SOMMAIRE

Intention de l’exposition ..................................................................................................................... 3 Parcours .............................................................................................................................................. 4 Le quotidien des Parisiens pendant l’Occupation et les prémices de l’insurrection ................................................................. 5 Insurrection et barricades ......................................................................................................................................................... 5 e

Arrivée de la 2 Division Blindée du général Leclerc et des secours ........................................................................................ 6 La Croix Rouge et les femmes tondues ................................................................................................................................... 7 Vidéo d’Axel Kahn .................................................................................................................................................................... 7 Témoignages de photographes amateurs................................................................................................................................ 7 Le défilé ................................................................................................................................................................................... 8 Les Alliés dans Paris ................................................................................................................................................................ 8

Repères chronologiques .................................................................................................................... 9 Fiche technique de l’exposition ....................................................................................................... 10 Dispositif Multimédia ........................................................................................................................ 11 Catalogue .......................................................................................................................................... 12 Autour de l’exposition ...................................................................................................................... 13 Visuels presse ................................................................................................................................... 14 Le musée Carnavalet et Paris Musées............................................................................................. 16 Informations pratiques ..................................................................................................................... 17

Vernissage presse le mardi 10 juin à partir de 14h30

Contacts presse – Musée Carnavalet André Arden, attaché de presse Mail : andre.arden@paris.fr Tél : + 33 (0)1 44 59 58 76

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Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

COMMUNIQUÉS DE PRESSE :

DEUX EXPOSITIONS AUTOUR DU 70 E ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION AU MUSÉE CARNAVALET – HISTOIRE DE PARIS

Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé À l’occasion du 70e anniversaire de la libération de Paris et dans le cadre du Mois de la Photographie, le musée Carnavalet présente l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » (exposition trilingue français, anglais, allemand). Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2e Division blindée du général Leclerc et les Alliés. Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris » et sollicite de nombreuses institutions. Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire avec 32 683 visiteurs. « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause… Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre la fabrique de l’image en temps de guerre. Dans un face à face où photographies et films se répondent, le parcours montre que les mémoires individuelles et collectives se sont construites grâce aux images qui, avec le temps, font l’objet d’interprétations variées. Une installation audio-visuelle de l’artiste Stéphane Thidet illustre le lien complexe qui nous lie aux photographies et le médecin généticien Axel Kahn nous explique comment notre cerveau les mémorise.

6- Zuber René "La libération de Paris - Le 26 août 1944 dans l'après-midi - La foule attend l'arrivée du général de Gaulle, rue de Rivoli près de l'Hôtel de Ville, 4e arrondissement." Photographie originale : © Fonds photographique René Zuber Reproduction : © Musée Carnavalet / RogerViollet

Le musée Carnavalet propose un programme d’animations pendant toute la durée de l’exposition, disponible sur le site du musée www.carnavalet.paris.fr à partir du 1er juin.

À L’HÔTEL DE VILLE

Août 1944, Le combat pour la liberté Exposition gratuite – Salle Saint Jean – du 20 Juin au 27 septembre À l'occasion du soixante-dixième anniversaire de la Libération, la Mairie de Paris* souhaite faire revivre acteurs et moments clés de cette semaine décisive de l’Histoire de la Capitale, sur l'un des lieux-mêmes du déroulement des principaux événements : l’Hôtel de Ville.

Un soldat de la division Leclerc est acclamé par la foule sur la place de l'Hôtel de Ville, à Paris 26 août 1944. © AFP PHOTO

Cœur de l’exposition, une vaste fresque audiovisuelle projetée sur un écran long de 22 mètres, fait revivre les temps forts de la semaine insurrectionnelle. Des premiers mouvements de grèves à la prise de la préfecture de Police et la construction des barricades, jusqu’à la reddition de Von Choltitz et aux moments de liesse populaire, les images nous immergent dans les moments décisifs de ce combat. Les rues, les quartiers, les édifices deviennent le théâtre d’affrontements ouverts. L’Hôtel de Ville occupé par Léo Hamon, le QG de Leclerc à Montparnasse et du colonel Rol-Tanguy à DenfertRochereau, le grand Palais incendié, les Champs-Elysées investis par le Général De Gaulle et ses hommes : autant de lieux où les Parisiens se battent pour la liberté. La plongée au cœur de l’histoire se poursuit à travers un ensemble de photos, témoignages, dessins, tracts, documents d’archives, réunis en une longue frise chronologique scandée par une remarquable série de « Unes » de journaux. C’est en effet à la mi-août que la presse, clandestine depuis de longs mois, sort enfin de l’ombre, entretenant la promesse de la prochaine délivrance. Réalisée en partenariat avec le Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin et ses remarquables collections consacrées à la libération de Paris, l’exposition « Août 1944, le combat pour la liberté » repose également sur le fonds documentaire rassemblé à l’occasion de l’appel aux dons de particuliers lancé en 2011 par la Ville. Un matériel rare et inédit qui apporte un regard différent et complémentaire des sources largement diffusées habituellement, un regard qui n’est autre que celui des Parisiens eux-mêmes. * En partenariat avec le Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin.

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Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

« Pour les archivistes, l’essentiel n’est pas que l’on puisse toujours écrire l’histoire à chaud, c’est qu’on ne soit pas privé à jamais de la possibilité de l’écrire. » Jean Favier, dans Pourquoi se souvenir ?, Paris, Grasset, 1999, p. 63.

INTENTION DE L’EXPOSITION Chaque commémoration est l'occasion d'une réécriture de l'Histoire. C'est une Libération glorieuse et héroïque qu'il importe de valoriser en 1944 ; cette perspective épique transparaît dans la première exposition sur la libération de Paris qui se tient au musée Carnavalet peu de temps après l'événement. 70 ans plus tard, le musée Carnavalet propose de revisiter cette exposition conçue « à chaud » avant même la fin de la guerre. Alors que l’exposition de 1944 s'organisait autour de grandes thématiques en se focalisant sur les journées de la Libération, le parcours de l’exposition de 2014 reprend l'enchaînement des événements, de l'Occupation à l'après-guerre, pour mieux mettre en évidence la bataille des images qui s'opérait alors : les images glorieuses et festives de la Libération venaient contrebalancer quatre ans d'intense propagande. D'une manière générale, le musée Carnavalet a souhaité par cette exposition, enrichir et contextualiser le fonds photographique présenté en 1944, et analyser, à travers les textes et images animées, les conditions de production des photographies. L'exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » permet de s'interroger sur la restitution de la mémoire ; elle rappelle que la narration des événements peut être réactualisée en permanence. Les nombreuses citations d'historiens et de philosophes ponctuant le parcours aideront le public à questionner cette conscience de l'Histoire. Cette présentation renouvelée met notamment l’accent sur les images absentes. Pourquoi les femmes ne sont-elles quasiment pas représentées? Où sont les étrangers des armées libératrices qui ont contribué activement à la Libération mais qui ont été éclipsés lors de la construction du récit héroïque de 1944 ? L'exposition questionne les mécanismes de la mémoire, pour mieux comprendre ses refoulements et ses surreprésentations. Outre sa volonté de valoriser le très riche fonds photographique du musée Carnavalet, qui, pour des raisons de conservation préventive, ne peut être exposé en permanence, cette exposition et la programmation culturelle associée entendent raconter l'Histoire de façon différente. De nombreux événements seront ainsi proposés au public pendant toute la durée de l’exposition : conférences, rencontres et animations autour de thématiques variées, projections, concerts et lectures, mais aussi ateliers et trajets en bus d’époque. Catherine Tambrun, commissaire de l’exposition

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PARCOURS L’exposition de 1944 présentée au musée Carnavalet et intitulée « la Libération de Paris », est le fil rouge de « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ». Le parcours qui suit la chronologie des événements et développe également des focus sur des artistes les plus connus, permet de comprendre la succession des événements, qui conduiront du 19 au 26 août 1944 à libérer Paris. Il sert également de support à une réflexion sur la fabrique de l’histoire par la photographie. D’emblée, le visiteur est plongé dans le quotidien des Parisiens durant l’Occupation. Suivent les germes de l’insurrection et l’enchaînement des combats de rues avec leurs barricades, qui permettront aux résistants, puis aux blindés du général Leclerc, de reprendre Paris. Les dernières salles du parcours suivent le défilé du général de Gaulle et évoquent la présence des Américains et des Alliés dans la capitale libérée. Différents dispositifs tels que des projections vidéo de témoignages de survivants ou une installation spécialement conçue pour l’exposition par l’artiste Stéphane Thidet offrent l’occasion de questionner la manière dont cette mémoire visuelle s’est constituée.

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Le quotidien des Parisiens pendant l’Occupation et les prémices de l’insurrection Cette première salle montre sur trois écrans des photos de l’exposition

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« La libération de Paris » de 1944. Le visiteur peut ainsi se rendre compte de la scénographie de l’époque avec ces grands panneaux assemblant des photographies sans titre ni auteur. En 1944, l’exposition vise à héroïser les libérateurs et particulièrement le général de Gaulle et ne présente que succinctement la vie des Parisiens durant l’Occupation. En effet, pour François Boucher, il n’est pas nécessaire de montrer aux Parisiens eux-mêmes ce qu’ils vivent quotidiennement. Aujourd’hui, évoquer la vie à Paris sous l’Occupation permet aux visiteurs de mieux saisir le contexte et la situation des habitants. Un ensemble de photos appartenant au musée Carnavalet, mais qui ne faisait pas partie du fonds collecté par François Boucher, a ainsi été ajouté pour offrir un panorama plus complet. C’est un Paris occupé que les photographes saisissent. Ils racontent ainsi la présence de l’occupant et le quotidien de la ville. À travers les photographies de propagande, dont quelques-unes sont présentées au début de l’exposition, se met en place une guerre des images, entre les différents protagonistes du conflit. Paris est aussi une ville métamorphosée par la guerre : sur le palais Bourbon, les DCA rappellent la menace aérienne. L’hôtel Majestic est transformé en bunker, offrant ainsi une vision incongrue au milieu des immeubles haussmanniens. Les rues de la capitale sont hérissées de barbelés, de chevaux de frise et de rails antichars. Dans cette même salle, sont exposées les premières photographies montrant les Parisiens se préparant à l’insurrection. Les habitants se mobilisent pour construire des barricades, descellent les pavés, récupèrent les grilles au pied des arbres, les abattent pour bloquer les rues et entassent des sacs de sable. La bataille de la libération de Paris est sur le point de commencer.

Insurrection et barricades 12

La deuxième salle illustre le combat des Parisiens avant l’arrivée de la 2

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Division blindée du général Leclerc. Depuis le 17 août et l’appel de la Résistance à déclencher l’insurrection, les Parisiens ont monté des barricades et s’attaquent aux troupes allemandes. Ce sont de longs combats de rues que les photographes captent, en montrant des silhouettes

anxieuses

guettant

aux

coins

des

immeubles.

Ces

personnages que l’on voit de dos, allongés ou accroupis avec leurs armes, évitent les derniers blindés allemands, les combattent et harcèlent les troupes nazies dans une véritable guérilla urbaine. Les photos des combats sont rares mais poignantes. Les photographes doivent se cacher comme les combattants et c’est au milieu de ces derniers que nous vivons les événements. Ils nous incitent à adopter le point de vue des résistants réfugiés à l’Hôtel de Ville ou à la préfecture de police. Ces instantanés racontent

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l’attente, les blessés et les morts de cette bataille. L’urgence est là, comme l’atteste cette image de Capa montrant les brancardiers de la Croix Rouge en pleine action. À côté de ces scènes de combats prises sur le vif, sont présentés des clichés

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posés : un membre des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) allongé derrière une barricade sur le boulevard Saint-Michel ou encore des FFI lançant des bouteilles incendiaires d’une fenêtre de l’Île de la Cité, immortalisés par Doisneau. De nombreux clichés de Séeberger montrent des résistants posant sur les barricades ou des portraits. Ainsi, François Boucher dans son livre La Grande délivrance de Paris évoque la construction des barricades : « On travaille avec acharnement, en faisant la chaîne, hommes, et femmes mêlés sans se soucier de la sueur qui trempe les chemises ni de la fatigue qui creuse les reins… seule l’apparition d’un char ou d’un camion allemand, au loin, sur le coup de sifflet d’un guetteur, fait s’envoler les équipes qui s’égaillent en un clin d’œil, à l’abri des porches voisins. Et quand l’ennemi, qui paraît mépriser ces travaux, s’est éloigné, tous reviennent, comme une volée d’oiseaux, et reprennent la tâche avec un peu plus de haine dans les yeux, avec une sorte de fanfaronnade gouailleuse sur le visage. » (Édition Jacques Haumont, Paris, 1945, p. 79) L’attente des combattants est palpable pour ceux qui tiennent les barricades et la photographie rend hommage à la tradition parisienne de ville révolutionnaire et résistante.

Arrivée de la 2e Division Blindée du général Leclerc et des secours Cette salle présente des photographies de Jean Séeberger, d’Henri Cartier-Bresson et de l’agence LAPI qui ont immortalisé les blindés dans Paris, la reddition des soldats allemands et le démontage des symboles nazis. Après cette semaine de combats entre Parisiens et occupants, le 24 août, le capitaine Dronne arrive avec e

les premiers blindés de la 2 DB dans la soirée devant l’Hôtel de Ville. Cette division appelée aussi « la Nueve », en grande partie composée de Républicains espagnols, est accueillie par les vivats de la foule et un feu d’artifice. Mais dans la soirée, les tirs des batteries allemandes rappellent que la bataille n’est pas tout à fait finie. Le lendemain, 25 août, la ville est officiellement libérée avec la signature de la convention de reddition à la préfecture de police par le général Von Choltitz. À défaut d’image immortalisant cet instant, l’exposition montre comment une autre photographie sera réutilisée et détournée. Le général de Gaulle arrive ensuite à l’Hôtel de Ville et prononce en début de soirée son discours historique « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! martyrisé mais Paris libéré !... ».

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Paris

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Cette salle, évoque aussi les lieux de torture ainsi que les corps des otages découverts juste après les journées d’insurrection. La violence de certains clichés rappelle que dès la Libération, les Parisiens manifestent leur rancœur et leur haine contre ceux qui les ont oppressés et torturés.

La Croix Rouge et les femmes tondues La Croix Rouge est présente au milieu des combats pour soigner les blessés et apporter du réconfort comme l’évoquent de nombreuses photos prises dans les rues alors que les balles claquent. Le visiteur est aussi confronté à la brutalité des clichés représentant les femmes tondues. Celles-ci sont suspectées d’avoir collaboré ou d’avoir eu des relations sexuelles avec les nazis durant l’Occupation. On voit également une photographie d’un homme tondu, exhibé devant la foule venue acclamer de Gaulle à l’Hôtel de Ville. Nombre de collaborateurs furent purement et simplement exécutés, tel ce milicien tué devant le ministère de la marine fixé sur la pellicule par l’agence S.A.F.A.R.A.

Vidéo d’Axel Kahn Un entretien avec le médecin généticien Axel Kahn nous aide à comprendre comment les images historiques rencontrent nos images et souvenirs intérieurs. Sans même que nous en soyons conscients, le flux de représentations produit par l’histoire collective imprègne notre mémoire.

Témoignages de photographes amateurs Cette salle présente des clichés d’amateurs ainsi que des reconstitutions des événements de la fin août. Les Parisiens ont été les acteurs de leur libération mais aussi les témoins de leur histoire. L’un d’entre eux, Camille Rapp, nous a ainsi légué quelques-uns de ses clichés pris de la fenêtre de son immeuble. Ce sont 6 planches d’images qui racontent alors une autre histoire, celle plus personnelle et moins spectaculaire d’habitants en prise directe avec les événements. C’est également l’histoire revue de la Résistance réinterprétée après les combats qui est racontée ici. Sont ainsi montrés ces postiers qui posent en équipe avec leur matériel du parfait combattant devant les répartiteurs de la Poste. Il y a aussi des reconstitutions de scènes de combat avec de faux blessés et des résistants figurant dans des poses héroïques. Ces images manifestent la volonté de laisser à la postérité une représentation de l’histoire vue par les vainqueurs. Dans cette même salle, un écran interactif réalisé par l’Histoire par la vidéo, permet de localiser des témoignages sur une carte de Paris. D’anciens témoins racontent leur vie avant et pendant la libération de Paris.

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Le défilé Cette section de l’exposition est centrée sur le triomphe du général de Gaulle qui, le lendemain de son allocution à l’Hôtel de Ville le 26 août, circule en vainqueur dans les rues de Paris et descend les ChampsÉlysées jusqu’à la cathédrale Notre-Dame. Ce défilé est un immense succès populaire, de nombreuses photos montrent la foule dense qui fête le général vainqueur. Mais sur le parcours, plusieurs fusillades éclatent et dans la soirée, la Luftwaffe bombarde Paris, faisant 189 morts, 890 blessés. La situation est encore instable, Paris intramuros est presque libéré mais les combats continuent vers le Bourget et Enghien, suite à la e

contre-offensive de la 47 division d’infanterie allemande. Dans cette partie de l’exposition, il est possible de visionner les 30 minutes du film « La libération de Paris » tourné par France Libre Actualités et le Comité de Libération du Cinéma Français (CLCF) durant les batailles du mois d’août : http://www.ina.fr/video/AFE99000038 . Un travail sur la mémoire est également proposé par l’artiste contemporain Stéphane Thidet. Son film est une réflexion sur « l’impermanence » des souvenirs au travers des négatifs qui apparaissent dans leur bain révélateur puis disparaissent, saturés par les solvants.

Les Alliés dans Paris La dernière salle du parcours s’intéresse à ce qui s’est passé dans la

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capitale au cours des jours qui suivirent la bataille de Paris. Le 29 août, les troupes américaines de la 28

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Division d’infanterie défilent dans un

impressionnant cortège sur les Champs-Élysées et signent ainsi la fin des combats dans Paris. Les Parisiens en liesse se mêlent à leurs libérateurs dans des scènes de fête. Les photos évoquent cette liberté retrouvée au travers de rires et de jeux légers qui illustrent la joie des habitants, comme cette photo d’un enfant avec une baguette de pain de René Zuber. L’exposition évoque aussi au travers de textes les absents, ceux qui ne sont pas revenus et ne seront pas sur les photographies. Les photographies des soldats de l’armée américaine dans la ville en 1945, terminent cette évocation et montrent comment le passage de ces hommes va familiariser les Français à la culture américaine. Dans cette salle, sont aussi exposés quelques objets emblématiques tels que des drapeaux, ainsi que des livres parus peu après la Libération. Le visiteur est également invité à consulter des ouvrages actuels sur la guerre et la Libération.

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REPÈRES CHRONOLOGIQUES 1940 : 14 juin : 17 juin : 18 juin : 25 juin :

1944 : 1er février : 15 mars : 14 juin : 9 août : 10 août :

Les Allemands entrent dans Paris déclaré « ville ouverte ». Le gouvernement français quitte Tours pour Bordeaux. Le maréchal Pétain, appelé par le Président de la République Albert Lebrun pour former un gouvernement, annonce à la radio qu’il a demandé aux Allemands les conditions d’un armistice. À Londres, via la BBC, de Gaulle lance son premier appel à la « résistance ». Démantèlement de la France : zone libre au sud séparée par la ligne de démarcation, frontière hermétique avec la zone occupée au nord. Ordonnance créant les Forces françaises de l’intérieur (FFI) composées des formations militaires des mouvements de résistance (Armée secrète, maquis, groupes francs), des FTP et de l’Organisation de l’Armée. Adoption du programme du Conseil national de la Résistance (CNR) et création des milices patriotiques, sorte de police au service des comités locaux de libération. Premier retour du général de Gaulle en France qui installe à Bayeux le premier commissaire de la République. Début du retrait des services allemands à Paris. Laval arrive à Paris où il tente de convoquer le Parlement. La grève des cheminots se généralise à Paris à l’appel de la CGT clandestine, suivie par d’autres corporations : métallurgie, PTT, etc.

Les journées de la libération de Paris (Les horaires sont donnés ci-dessous à l’heure allemande) 17 août :

Débats au CNR, au CPL et au Comité d’action militaire du CNR sur l’opportunité de déclencher l’insurrection. 12 h 30 : Le consul de Suède Raoul Nordling rencontre von Choltitz à l’hôtel Meurice, puis signe à l’hôtel Majestic une convention relative à la libération de détenus politiques.

18 août :

Après-midi : Rol-Tanguy, chef des FFI d’Ile-de-France, fait afficher sur les murs de Paris l’ordre de « mobilisation générale ». Tous les Parisiens doivent rejoindre les FFI et « attaquer l’ennemi partout où il se trouvera ».

19 août :

Jour J de l’insurrection : premiers combats, occupation de mairies, de ministères, d’immeubles, de journaux et d’imprimeries.

20 août :

6 h 15 : Léo Hamon, membre du CPL et du mouvement Ceux de la Résistance (CDLR), occupe l’Hôtel de Ville avec un groupe de résistants sous le commandement de Roger Stéphane chapeauté par le résistant Aimé Lepercq (commandant Landry). Arrestation du préfet de la Seine, Bouffet. 14 h 15 : L’état-major FFI rejette la trêve et le colonel Lizé, chef des FFI pour le département de la Seine, déclare toute tractation avec l’ennemi « acte de trahison ». Les combats se poursuivent. 22 h : Première émission de la radio libérée.

21 août :

Les combats de rue continuent. Occupation des édifices publics par les insurgés. 11 h : Le CPL propose de rompre la trêve et fait un appel à l’édification de barricades. Message du CPL : « Abattez les arbres, creusez les fossés anti-char, dressez des barricades. » 19 h : Le colonel Lizé donne l’ordre d’édifier des barricades dans Paris. Le général Leclerc envoie un détachement en direction de Paris, commandé par le colonel de Guillebon, pour évaluer les forces allemandes.

22 août :

Paris se couvre de barricades. Cette journée est celle où les combats sont les plus intenses. À l’initiative des FFI, les insurgés harcèlent les Allemands et les obligent à se retrancher.

23 août :

Les combats de rue faiblissent. Le général von Choltitz reçoit par radio des instructions d’Hitler l’enjoignant à opérer le plus possible de destructions dans Paris.

24 août :

20 h : La radio annonce que la 2e DB arrive dans Paris. 21 h 20 : Le capitaine Dronne arrive à l’Hôtel de Ville avec 12 engins blindés et 3 chars dont beaucoup sont des républicains espagnols. 22 h : Pierre Schaeffer, à la radio, invite les curés à faire sonner les cloches des églises de la capitale. Feu d’artifice à l’Hôtel de Ville. 23 h 30 : Les batteries allemandes de Longchamp tirent sur la région sud-ouest de Paris.

25 août :

9 h 40 : Le général Leclerc arrive par la porte d’Orléans et installe son PC à Montparnasse. 11 h : La 4e Division d’infanterie américaine rentre dans l’est de Paris pour appuyer la 2 e DB. 15 h 30 : Von Choltitz signe la convention de reddition à la préfecture de police. 16 h 30 : De Gaulle arrive à la gare Montparnasse. 19 h 15 : De Gaulle se rend à l’Hôtel de Ville où il prononce un discours historique : « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé mais Paris libéré!... »

26 août :

15 h-15 h 45 : De Gaulle est acclamé de l’arc de triomphe à Notre-Dame. Plusieurs fusillades éclatent sur le parcours et le parvis de Notre-Dame. 23 h 45 : La Luftwaffe bombarde Paris, tuant 189 personnes, en blessant 890.

Du 27 au 30 août : La 2e DB livre de durs combats dans la région du Bourget et d’Enghien contre la 47 e division allemande venue pour contreattaquer. 28 août :

Les organes de commandement des FFI sont dissous et le 19 septembre les soldats FFI rejoignent l’armée régulière s’ils ont signé un engagement volontaire pour la durée de la guerre.

29 août :

Les troupes américaines défilent sur les Champs-Élysées. 9


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FICHE TECHNIQUE DE L’EXPOSITION COMMISSARIAT Commissaire générale : Valérie Guillaume, Directrice du musée Carnavalet – Histoire de Paris, conservatrice générale. Commissaire : Catherine Tambrun, département photographies, musée Carnavalet – Histoire de Paris Assistée de Cyril Colin et Alain Eymard Conseillère scientifique : Christine Lévisse-Touzé, Directrice du musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – musée Jean Moulin, conservatrice générale.

SCÉNOGRAPHIE/GRAPHISME Marianne KLAPISCH de l’agence KLAPISCH-CLAISSE, conception de la scénographie, de l’éclairage et du graphisme Luc MARIE de la société ITHAQUE, conception de l’éclairage Eléonore HERISSE, conception du graphisme

PRODUCTION Exposition produite par Paris Musées

QUELQUES CHIFFRES L’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » présente environ : 250 œuvres photographiques 15 films en lien avec les photographies 1 Film de 30mn réalisé en 1944 sur la libération de Paris Une quinzaine d'ouvrages en consultation Des fac-similés de journaux en consultation 1 Table tactile interactive avec des témoignages géolocalisés sur une carte de Paris

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DISPOSITIF MULTIMÉDIA Un dispositif multimédia pour revivre la libération de Paris e

À l’occasion du 70 anniversaire de la libération de Paris, Paris Musées rassemble les différents événements programmés à travers une communication digitale commune. Le dispositif développe un univers narratif autour de trois personnages fictifs (cf. cidessous) qui transmettent la dimension humaine de l’événement. Les différents supports offrent aux utilisateurs des informations complémentaires : -

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Un site Web commun en responsive design qui met en avant les expositions, l’agenda, les activités, les parcours thématiques etc. et présente les blogs des personnages fictifs. Mise en ligne le 2 juin :

www.liberationparis70.paris.fr -

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Un jeu de piste sous la forme d’une application mobile qui amène l’utilisateur à visiter les expositions et suivre les parcours au fil des arrondissements de la capitale. Les différentes énigmes et les niveaux qui lui sont proposés lui permettent de gagner ses galons de résistants. Lancement le 20 juin. La page Facebook du dispositif qui relaiera au fil des jours les différents événements historiques, culturels, commémoratifs et fictifs. Lancement le 2 juin.

Portraits des personnages e

Geneviève est une infirmière de 25 ans qui travaille à l’école Louise de Bettignies dans le XVII arrondissement et s’est engagée dans la Résistance suite à la mort de son mari, tué au combat dès 1940. Elle passe des messages clandestins à vélo. Malgré les risques encourus, son engagement est sans faille et elle insiste auprès des responsables de son réseau pour qu’ils lui confient plus de missions. Son réseau a rejoint le Comité Parisien de Libération (CPL), créé en septembre 1943, et est très actif dans la lutte quotidienne contre l’occupant. Elle a croisé Jean Moulin / Max / Rex une fois à l’occasion d’une transmission de message, sans pour autant avoir été informée de l’importance du personnage pour des raisons de sécurité (elle ne découvrira que des années plus tard l’identité et l’importance du message qu’elle lui a délivré alors). Elle souffre du rationnement, est affaiblie physiquement. Il lui arrive d’être découragée, mais chaque mission que le réseau lui confie ravive son envie de combattre. François a 18 ans. Issu d’une famille nombreuse, il travaille comme mécanicien pour les usines Renault de Billancourt. Alors que nombre de ses collègues se sont engagés dans la résistance ou ont adhéré au parti communiste, il a choisi de se battre pour la survie de sa famille. Il pratique le système D (débrouille), troque ses services contre des denrées alimentaires, vestimentaires et des matières premières. Il effectue parfois des courses plus importantes pour faire un peu de bénéfice mais ne s’enrichit pas. Il espère vraiment que la guerre va bientôt prendre fin. Le 21 août, entraîné par ses amis et l’euphorie régnant à Paris à l’approche des alliés, il répond à “l’appel aux barricades” de Rol-Tanguy. e

Pierre a 24 ans, il est sapeur-pompier à la 11 compagnie (Sévigné). Pompier, c’est un rêve d’enfant qu’il a réalisé en s’engageant à 18 ans, avant la guerre. Depuis 1939, c’est une autre manière de combattre pour lui qui a toujours aimé l’action : repéré par un officier engagé dans le groupe réseau de Résistance des pompiers “Sécurité Parisienne” dès sa création en janvier 1942, Pierre les rejoint quelques semaines plus tard. Courageux et obéissant, c’est une recrue de choix pour le groupe. Une de ses premières missions importantes a été de distribuer les lettres d’adieu des personnes “parquées” au Vélodrome d’hiver en juillet 1942. Plus que jamais, l’engagement de Pierre devient son moyen d’exprimer sa solidarité à l’égard de ses concitoyens, lui qui par ailleurs est plutôt d’une nature introvertie et discrète. Dispensé de STO car assimilé au personnel militaire, Pierre a vu ses amis civils partir en Allemagne, - pour certains - prendre le maquis pour y échapper. Pierre est passionné de photo. Il a reçu un Leica en cadeau de ses parents pour son engagement chez les pompiers. Il ne se sépare jamais de son appareil qui est son bien le plus précieux, et suffisamment petit pour être glissé dans une poche de veste lorsqu’il part au feu, ou prendre des clichés à la volée depuis le camion.

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Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

CATALOGUE Format : 24 x 30 cm 448 pages Façonnage : relié Photogravure : environ 320 illustrations Ouvrage en 3 langues (français, anglais, allemand) Environ 600 000 signes ISBN 978-2-7596-0246-9 Prix : 35 € Conception graphique : Doc Levin / Leo Quetglas Responsable éditoriale : Hélène Studievic Éditrice : Maryse Vaissière Fabrication : Mara Mariano, Marine Léopold Droits iconographiques : Aurélie Fouré Secrétariat de rédaction : Valérie Mettais

Avec plus de 440 pages et plus de 320 illustrations, le catalogue trilingue (français, anglais, allemand) de l’exposition du musée Carnavalet propose une approche inédite des images réalisées sous l’occupation et la Libération. Au delà de l’approche historique, il analyse comment les images peuvent rendre compte des événements dont elles témoignent et met en lumière les conditions économiques de leur production. Il révèle également les processus de construction de la mémoire collective à travers les images. AUTEURS - Catherine Tambrun, du département des photographies du musée Carnavalet - Histoire de Paris, commissaire de l’exposition. - Axel Kahn, généticien, docteur en médecine et ès sciences, directeur de recherche à l’Inserm. Il a également dirigé l'Institut Cochin. - Françoise Denoyelle, professeure des universités et expert près de la Cour d’appel de Paris. Elle enseigne à l’ENS LouisLumière. - Stefan Martens, directeur-adjoint de l'Insitut historique allemand à Paris. - Catherine Clark, historienne. SOMMAIRE ESSAIS 1944-2014 : comment exposer l’histoire ? Catherine Tambrun Images photographiques, Images mentales Axel Kahn, entretien avec Catherine Tambrun La photographie en France pendant la Seconde Guerre mondiale Françoise Denoyelle François Boucher (1885-1966). Un conservateur dans la Résistance Françoise Denoyelle Les Allemands à Paris, 1940-1944 Stefan Martens

CHRONOLOGIE Les prémices de la guerre La France occupée La libération de Paris jour par jour Après la libération de Paris ANNEXES Principales expositions à Paris 1940-1945 Manifestations et réunions publiques de la collaboration à Paris Index des photographes, agences et directeurs, organismes

FOCUS La propagande de Vichy Absentes à l’image : les femmes Absents à l’image : les étrangers La 2e DB La convention de reddition Les Américains à Paris

Paris Musées est un éditeur de livres d’art qui publie chaque année une trentaine d’ouvrages – catalogues d’expositions, guides des collections, petits journaux –, autant de beaux livres à la mesure des richesses des musées de la Ville de Paris et de la diversité des expositions temporaires. www.parismusees.paris.fr

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Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Dans l’exposition, tous les mardis et les samedis à 16h

Dans le cadre des Musicales de Carnavalet, par les élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de la Ville de Paris. Jeudis 20 novembre 2014 et 15 janvier 2015 de 12h30 à 13h30, au salon Bouvier

Visites en Langues des Signes Française

Légumes de guerre dans les jardins…

PUBLIC INDIVIDUEL Visites guidées

Pendant toute la durée de l’exposition, des légumes anciens seront cultivés dans les jardins du musée accompagnés de leurs fiches de présentation.

Samedis 5 juillet à 11h et 29 novembre à 15h

Ateliers en famille Avec un premier temps dans l’exposition, tous les premiers samedis du mois à 10h :

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5 juillet, 2 août, 6 septembre, 4 octobre, 6 décembre, 3 janvier, 7 février

Parcours inter musées Visites conjuguées des collections permanentes du musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – musée Jean Moulin et de l’exposition musée Carnavalet. Un bus d’époque de la RATP fera le trajet entre les deux musées. Samedis 18 octobre et 24 janvier

Rencontres et conférences : Rencontres thématiques autour de l’exposition, les samedis au salon Bouvier, de 14h à 16h. Conférences de conservateurs et intervenants extérieurs certains jeudis à 12h30 au salon Bouvier. (Programmation détaillée en ligne)

GROUPES

Jeudi 12 juin 2014, à 18h, à l’IHA « Le regard de l’occupant. Paris vu par les Allemands 1940–1944 » Conférence de Bernd Wegner, Université de Hambourg, commentaire: Gaël Eismann, université de Caen Conférence en français Organisée en partenariat avec le musée Carnavalet dans le cadre de l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ».

Visites guidées et ateliers sur réservation obligatoire Les groupes dans l’exposition sont limités à 20 personnes maximum accompagnateurs compris. Au-delà, le groupe est dédoublé. Droit d’entrée dans l’exposition : Forfait 40€ pour moins de 26 ans ; 6€ par personne pour les plus de 26 ans. Visite guidée 1h30: Forfaits 30€ / 40€ / 68€50 / 91€ Atelier duo 2h en demi-groupe (visite de l’exposition + atelier) : Forfaits 45€ / 60€50 / 91€ / 121€50

Vendredi 13 Juin 2014, à 14h30, au musée Carnavalet « La France sous l’occupation, 1940-1945 – un nouveau regard sur la France pendant la guerre », présentation de la base de données http://adresses-france-occupee.fr/ par Stefan Martens (IHA) et Corinna von List suivi d’une visite guidée de de l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » avec Catherine Tambrun.

Formations enseignants : Mercredi 18 juin : en partenariat avec le CRDP En septembre : en lien avec l’académie de Paris

Dossier pédagogique Téléchargeable en ligne, le dossier pédagogique permet aux enseignants de préparer leur visite

Projections Cinémathèque Robert Lynen Samedi 9 août et mardi 14 octobre à 14h30 au salon Bouvier (Programmation détaillée en ligne)

« Parcours jeune » Afin d’accompagner la découverte des plus jeunes (à partir de 10 ans) et de leurs familles, un livret de visite a été réalisé. Téléchargeable en ligne gratuitement sur le site du musée, il peut également être utilisé par les enseignants à l’occasion des visites scolaires.

Concerts A l’occasion de la fête de la musique Samedi 21 juin : Dans les jardins du musée, 16 rue des Francs Bourgeois de 19h à 21h (Programmation détaillée en ligne)

Cette programmation est susceptible d’être modifiée. Toutes les informations sont disponibles et actualisées sur le site internet du musée Carnavalet : www.carnavalet.paris.fr 13


Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

VISUELS PRESSE 1- Affiche de l’exposition de 1944 Affiche : Anonyme © Droits réservés Photographie originale René Zuber © Fonds photographique René Zuber Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

2- Doisneau Robert 23 août 1944 FFI, boulevards Saint-Michel et Saint-Germain Photographie originale © Robert DOISNEAU / RAPHO Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

3- Libération de Paris - non datée Prisonniers rapatriés, place de l'Opéra, 9e arrondissement. Photographie originale Agence Presse Libération FFI © Droits réservés Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

4- 26 août 1944 - Escorte du général de Gaulle place de la Concorde Photographie originale Presse Libération © Droits réservés Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

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5Zuber René "La libération de Paris - Anita d'Almeda, soins aux blessés, 21 août 1944." Photographie originale : © Fonds photographique René Zuber Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

6Zuber René "La libération de Paris - Le 26 août 1944 dans l'aprèsmidi - La foule attend l'arrivée du général de Gaulle, rue de Rivoli près de l'Hôtel de Ville, 4e arrondissement." Photographie originale : © Fonds photographique René Zuber Reproduction : © Musée Carnavalet / Roger-Viollet

7- "La libération de Paris Le général Von Choltitz, gare Montparnasse, 4e arrondissement, le 25 août 1944." Photographie originale © Droits réservés Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

8- Jahan Pierre, "Libération de Paris - 22 août 1944 Monterouge avenue de la République". © Pierre Jahan / Musée Carnavalet / Roger-Viollet


Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

9- Schall Roger, "Partie de la rue de Rivoli interdite" 1940 © Roger Schall / Musée Carnavalet / Roger-Viollet

11- Cohen Robert, Agence Internationale d'Illustration pour la Presse (A.G.I.P.) 25 août « L'accueil fait aux soldats» Photographie originale : © Rue des Archives/AGIP Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

10- Séeberger Jean, 28 août 1944 – D.C.A. américaine, place de Varsovie Photographie originale : Jean Séeberger © Photo Séeberger Frères Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

12Séeberger Jean, "Libération de Paris - 22 ou 23 août 1944 - Portrait du F.F.I. Michel Aubry dans la Préfecture de Police, cour du 19 août 1944 (anciennement cour Chiappe), 4e arrondissement". Photographie originale : Jean Séeberger © Photo Séeberger Frères Reproduction © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

13- "Le premier pain blanc" 24 août 1944." Photographie originale : Agence Presse Libération F.F.I. © Droits réservés Reproduction : © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

* Conditions d’utilisation des visuels presse Parisienne de Photographie / Agence Roger- Viollet : Presse écrite : la reproduction de 3 photographies de cette sélection est autorisée pour toute utilisation éditoriale portant sur l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé» et pour sa durée. Internet : la reproduction de 10 photographies en basse définition (72dpi) de cette sélection est autorisée pour toute utilisation éditoriale portant sur l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé» et pour sa durée. L’archivage des photographies au–delà de la durée de l’exposition, ou leur réutilisation dans un autre cadre est interdit. --- Avertissement --Les visuels transmis sont soumis aux dispositions du Code de Propriété Intellectuelle. La transmission de visuels ne constitue en aucune façon une cession des droits d'exploitation ou une autorisation de reproduction qui doit être recherchée et obtenue directement auprès des auteurs ou ayants droit. L'éditeur du contenu est seul responsable de l'utilisation faite par lui desdits visuels.

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Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

LE MUSÉE CARNAVALET ET PARIS MUSÉES MUSÉE CARNAVALET – HISTOIRE DE PARIS Sous ce nom un peu mystérieux pour le visiteur non averti, se cache en fait le plus parisien des musées de la capitale. Le musée Carnavalet, musée de l’histoire de Paris, conserve des collections qui illustrent l’évolution de la ville de la préhistoire à nos jours. Installé dans deux hôtels particuliers au cœur du Marais, il présente au milieu de décors historiques, un vaste choix d’œuvres d’art et de souvenirs évoquant la vie quotidienne et intellectuelle de la capitale. Ce musée, qui appartient à la Ville de Paris, a pour vocation de faire connaître l’histoire de Paris depuis ses plus lointaines origines jusqu’à nos jours et sous ses aspects les plus divers. Musée historique par définition, Carnavalet n’en est pas moins un musée d’art, présentant essentiellement des œuvres d’art d’époque, représentatives du génie propre parisien, dans un cadre architectural et décoratif qui invite le visiteur à une promenade, source d’enrichissement et de plaisir. SON HISTOIRE L’idée d’un musée consacré à l’histoire de Paris s’imposa sous le Second Empire, alors qu’une grande partie du cœur historique de Paris disparaissait sous la pioche des démolisseurs. En 1866, à l’instigation du baron Haussmann, la municipalité se porta acquéreur de l’hôtel Carnavalet pour y abriter la nouvelle institution. L’édifice, bâti en 1548 et remanié au XVIIe siècle par François Mansart, avait été habité, de 1677 à 1696, par Madame de Sévigné. Le musée ouvrit ses portes en 1880. Agrandi à plusieurs reprises, il occupe également, depuis 1989, l’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, édifice voisin bâti en 1688 par Pierre Bullet ; son orangerie récemment restaurée, abrite les collections préhistoriques et gallo-romaines. SES COLLECTIONS

Jardins du musée Carnavalet © Musée Carnavalet - C. Iregui

Le musée Carnavalet présente dans plus de 100 salles des collections d’une grande diversité, où se côtoient vestiges archéologiques, vues du Paris d’autrefois, maquettes de monuments anciens, enseignes, ensembles décoratifs provenant d’édifices disparus, scènes historiques ou anecdotiques, portraits de Parisiens illustres, souvenirs d’hommes célèbres ou témoignages de la vie quotidienne, ainsi qu’un ensemble unique sur la période révolutionnaire. Outre les collections exposées en permanence, le musée conserve également une collection d’arts graphiques – rassemblant d’importants fonds de dessins, estampes, photographies et affiches – ainsi qu’un remarquable cabinet de numismatique, tous deux accessibles sur rendez-vous. Plusieurs espaces d’expositions temporaires enrichissent la présentation des collections permanentes. www.carnavalet.paris.fr

PARIS MUSÉES, ÉTABLISSEMENT PUBLIC DU RÉSEAU DES MUSÉES DE LA VILLE DE PARIS Les musées de la Ville de Paris ont une organisation spécifique, fruit de l'histoire de la collectivité parisienne et de son statut. Depuis le 1er janvier 2013 l'établissement public Paris Musées assure la gestion du réseau des 14 musées municipaux, dépositaires des collections municipales : Musée d’art moderne, Maison de Balzac, Musée Bourdelle, Musée Carnavalet - Histoire de Paris, Les Catacombes, Musée Cernuschi - musée des arts de l’Asie, Musée Cognacq-Jay - musée du XVIIIème siècle, Crypte archéologique du parvis Notre-Dame, Palais Galliera - musée de la mode, Musée du Général Leclercq de Hauteclocque et de la Libération de Paris/ Musée Jean Moulin, Petit Palais musée des Beaux Arts, Maison de Victor Hugo, Musée de la Vie romantique, Musée Zadkine. Les priorités fixées par la Ville à l’établissement public Paris Musées sont : La mise en valeur des collections municipales : l’informatisation et la numérisation des œuvres, le développement de la recherche, la programmation d’événements et de réaccrochages destinés à mieux faire connaître les collections de la Ville, qui sont accessibles gratuitement aux visiteurs depuis 2001. La programmation d’expositions et la réalisation de publications de grande qualité éditoriale, permettant de contribuer à la richesse culturelle de la capitale et à son rayonnement national et international. Le développement et l’élargissement des publics par une politique éducative renforcée et une attention accrue portée au confort de visite et à la médiation culturelle. Aujourd’hui les musées de la Ville de Paris accueillent près de trois millions de visiteurs, l’objectif est de conforter cette dynamique et de contribuer à une démocratisation encore plus grande de l’accès à la culture. www.parismusees.paris.fr

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Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

Du 11 juin 2014 au 8 février 2015

INFORMATIONS PRATIQUES AUTOUR DE L’EXPOSITION

PARIS LIBÉRÉ, PARIS PHOTOGRAPHIÉ, PARIS EXPOSÉ

Public individuel : Visites régulières dans l’exposition : tous les mardis et samedis à 16h

11 JUIN 2014 – 8 FÉVRIER 2015

Atelier en famille : tous les premiers samedis du mois, à 10h Pour les enfants à partir de 10 ans et les familles : « parcours jeune » téléchargeable sur le site du musée http://www.carnavalet.paris.fr/fr/expositions/parislibere-paris-photographie-paris-expose

MUSÉE CARNAVALET Histoire de Paris 16, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris Tél. : +33 (0)1 44 59 58 58 Fax : +33 (0)1 44 59 58 10

Groupes : Visites tous publics et ateliers pour les scolaires Formations enseignants

Ouverture du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h Fermeture le lundi et les jours fériés Fermeture des caisses à 17h00

Renseignements et réservations : Tél. : +33 (0)1 44 59 58 31 / 32 / 56 Du lundi au vendredi, de 14h à 17h Mail : carnavalet.actionculturelle@paris.fr

Site Internet www.carnavalet.paris.fr

Voir l’ensemble de la programmation (groupes et individuels) en page 11

Réceptions et partenariats Tél. : +33 (0)1 44 59 58 35 Fax : +33 (0)1 44 59 58 10 Mail : marie-alix.delestang@paris.fr

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Contacts presse – Musée Carnavalet

Société des Amis du musée 16, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris Tél. : +33 (0)1 42 72 22 62 Mail : amisdumuseecarnavalet@wanadoo.fr Site Internet : www.amisdecarnavalet.com

André Arden, attaché de presse Mail : andre.arden@paris.fr Tél. : +33 (0)1 44 59 58 76

Tarifs de l’exposition Renseignements au : + 33 (0)1 44 59 58 58 Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 € Tarif jeune : 4 € Gratuit jusqu’à 13 ans inclus, pour les amis du musée Carnavalet et les porteurs de la carte Paris Musées

Catalogue Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ISBN 978-2-7596-0246-9 Prix : 35€ Librairie du musée Accès aux horaires d’ouverture du musée Fermeture à 17h30 Tél. : +33 (0)1 42 74 08 00

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