Rodin - l'exposition du centenaire au Grand Palais

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dossier de presse Rodin L’exposition du centenaire 22 mars - 31 juillet 2017 Grand Palais Galeries nationales entrée Clemenceau

sommaire : communiqué de presse

p. 02

press release

p. 04

plan de l’exposition

p. 06

scénographie par Didier Blin

p. 07

textes des salles

p. 08

liste des œuvres exposées

p. 12

extrait du catalogue

p. 32

catalogue de l’exposition

p. 35

autres publications

p. 37

films de l’exposition

p. 38

développements numériques

p. 40

offre de médiation

p. 41

programmation culturelle

p. 44

colloque «Rodin : l’onde de choc»

p. 46

informations pratiques

p. 47

le musée Rodin

p. 48

centenaire Auguste Rodin 1917/2017

p. 49

Rodin, le film

p. 51

visuels disponibles pour la presse

p. 52

mécènes de l’exposition

p. 60

partenaires

p. 63

Auguste Rodin, La Femme accroupie (détail), vers 1881-1885, plâtre ; 31,9 x 28,7 x 21,1 cm, Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916, © Musée Rodin (photo Christian Baraja)


communiqué Rodin L’exposition du centenaire 22 mars - 31 juillet 2017 Grand Palais Galeries nationales entrée Clemenceau

Cette exposition est co-produite par le Musée Rodin et la Réunion des musées nationaux-Grand Palais.

A l’occasion du centenaire de la mort d’Auguste Rodin (1840-1917), le musée Rodin et la Réunion des musées nationaux Grand Palais s’associent pour célébrer l’artiste. L’exposition met en évidence l’univers créatif de Rodin, ses rapports avec le public et la manière dont les sculpteurs se sont appropriés son esthétique. Riche de plus de 200 œuvres de Rodin, elle comprend aussi sculptures et dessins de Bourdelle, Brancusi, Picasso, Matisse, Giacometti, Beuys, Baselitz, Gormley… et renouvelle le regard porté sur ce géant de la sculpture. Rodin, comme Monet, a connu et connaît toujours une célébrité mondiale. A chaque génération, il a fasciné le public. Nombreux furent les artistes à se mesurer à son esthétique, s’en inspirant ou en prenant le contrepied. Rodin explore toutes les facettes de la sculpture : de l’assemblage à la figure partielle en passant par le collage, pratiques reprises par Matisse et Picasso. Son usage du dessin devance les grands expressionnistes germaniques, son rapport à la photographie annonce celles de Brancusi ou de Moore. L’exposition présente son œuvre et les mutations du regard qu’elle a engendrées. Rodin expressionniste A partir des années 1880, Rodin est salué comme celui qui a rendu vie la sculpture : « de conventionnelle, la sculpture s’est faite expressive ». Le corps fournit le vocabulaire des passions humaines, un expressionnisme rodinien s’impose. C’est aussi la période des « dessins noirs » - peu connus, peu vus - qui nourrissent l’univers de sa future Porte de l’Enfer. Les collectionneurs prennent sa défense. Lui-même sait, dès cette époque, jouer de tous les moyens mis à sa disposition pour construire sa carrière : collectionneurs, presse, expositions, dans un Paris, où le marché de l’art est en pleine expansion, pour construire sa carrière. Les jeunes sculpteurs comme Bourdelle, Lehmbruck, Gaudier-Brzeska, Brancusi, ont tous une période rodinienne. Rodin expérimentateur L’exposition de son œuvre, que Rodin organise à Paris en 1900 en marge de l’Exposition Universelle, le place au premier plan de la scène artistique. Il y montre un aspect inédit de son travail à travers des séries d’œuvres en plâtre - son matériau de prédilection : matière immaculée faite pour cet art de la lumière et de l’espace. L’exposition de 1900 révèle un processus de réinvention permanente, fondamentalement expérimental. L’artiste assemble parfois des éléments incongrus, procède par répétition, fragmente les formes, repense l’insertion des sculptures dans l’espace. Le succès rencontré implique une multiplication des versions, toutes différentes, le sculpteur faisant à chaque étape évoluer sa pensée. Bourdelle, Matisse, Brancusi ou Picasso ancrent leurs premiers travaux dans sa pratique. Auguste Rodin, Nu féminin se penchant hors d’un vase antique de forme globulaire, 1895-1910, plâtre et terre cuite ; 17,7 x 17,8 x 23,8 cm, Paris, musée Rodin. Donation Rodin, 1916, © Musée Rodin (photo Christian Baraja)


A la fin des années 1890, Rodin se consacre davantage au dessin. En 1902, il en expose à Prague une importante série, qui est partiellement reconstituée au Grand Palais. Cette production totalement indépendante de la sculpture bouleverse par la liberté et la modernité de cette nouvelle expression. Rodin exploite largement la photographie à partir des années 1880. Les tirages retouchés par l’artiste deviennent des œuvres à part entière et sont utilisés et intégrés au processus créatif. Après 1945, des artistes comme Henry Moore porteront à son paroxysme cet usage de la photographie. Rodin : l’onde de choc Après la deuxième guerre mondiale, on découvre un nouveau Rodin et de nombreux aspects inconnus de son travail : assemblages de figures de plâtre et de vases antiques, mouvements de danse, moulage de la robe de chambre de Balzac sont autant de choc pour le public comme pour les avant-gardes. Les assemblages de Picasso, les acrobates de Max Beckmann ou les œuvres en feutre de Beuys y font comme écho. Les collectionneurs de Rodin lèguent de nombreux ensemble aux musées : musée Rodin de Philadelphie, Metropolitan Museum de New York, National Gallery de Washington, Ny Carlsberg Glyptothek de Copenhague, musée d’art occidental de Tokyo… Une salle de l’exposition évoque l’univers d’un collectionneur d’aujourd’hui, dans laquelle les œuvres de Rodin se mêlent à celles de ses contemporains. Que reste-t-il de cette sensibilité expressive et lyrique ? Elle apparaît dans des œuvres ou des mouvements divers qui partagent le rejet de la géométrie et de l’idéalisme, la revendication d’une approche libertaire et antirationaliste. Cette sensibilité oppose la spontanéité au concept et affirme le poids de la matérialité (Germaine Richier, Alberto Giacometti, Willem De Kooning). On y trouve de l’excès, dans le drame (Markus Lüpetz) comme dans le versant jubilatoire (Barry Flanagan) : violence et débordement, esprit ludique ou métamorphose.

....................................... commissariat général : Catherine Chevillot, conservateur général du patrimoine, directrice du musée Rodin ; Antoinette Le Normand-Romain, conservateur général honoraire du patrimoine ; Sophie Biass-Fabiani, conservateur du patrimoine au musée Rodin ; Hélène Marraud, attachée de conservation, chargée des sculptures au musée Rodin ; Véronique Mattiussi, responsable scientifique du fonds historique au musée Rodin ; Hélène Pinet, chef du service de la recherche, responsable du fonds photographique du musée Rodin scénographie : Didier Blin, architecte-scénographe

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ouverture : les dimanches, lundis et jeudis de 10h publications de la Réunion des musées à 20h. Les mercredis, vendredis et samedis de 10h nationaux-Grand Palais, Paris 2017 à 22h. Fermé tous les mardis. - catalogue de l’exposition, 24,5 x 29 cm, fermeture les lundi 1er mai et vendredi 14 juillet 400 pages, 420 illustrations, relié 49 € Nuit européenne des musées le 20 mai 2017. - album de l’exposition, 24,5 x 29 cm, 48 tarifs : 13 €, 9 € TR (16-25 ans, demandeurs pages, 55 illustrations, 10 € d’emploi, famille nombreuse). Gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du - livre jeunesse, 17 x 24 cm, 64 pages, 65 minimum vieillesse. 35 € tarif tribu (4 personnes illustrations, 16,90 € dont 2 jeunes 16-25 ans). tarif réduit au musée Rodin sur présentation du - coffret 2 DVD, 21,90 € billet de l’exposition

contacts presse : Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75 577 Paris cedex 12 Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62 Pauline Volpe 01 40 13 47 61

accès : métro ligne 1 et 13 «Champs-ElyséesClemenceau» ou ligne 9 «Franklin D. Roosevelt» informations et réservations : www.grandpalais.fr et www.rodin100.org #ExpoRodin

L’exposition bénéficie du soutien d’Aurel BGC et de la MAIF, mécènes d’honneur de la Rmn-Grand Palais, et de Barclays.

MECENE D’HONNEUR

MECENE D’HONNEUR


press release Rodin The centennial exhibition 22 March - 31 July 2017 Grand Palais Galeries nationales entrée Clemenceau

This exhibition is co-produced by the Musée Rodin and the Réunion des musées nationaux-Grand Palais.

To mark the centenary of his death, the Musée Rodin and Réunion des musées nationaux Grand Palais are joining forces to celebrate Auguste Rodin (1840-1917). The exhibition reveals Rodin’s creative universe, his relationship with his audience and the way in which sculptors have appropriated his style. Featuring over 200 of Rodin’s works, it also includes sculptures and drawings by Bourdelle, Brancusi, Picasso, Matisse, Giacometti, Beuys, Baselitz and Gormley, shedding new light on this giant of sculpture. Auguste Rodin, just like Monet and Picasso, was and remains a global phenomenon. He has fascinated the general public from generation to generation. Many artists have tried to equal his style, both through inspiration or in opposition. Rodin explored all facets of sculpture: from assemblage to partial figures and collage, practices inherited by Matisse and Picasso. His drawing technique pre-empted the major German expressionists, and his relationship with photography prefigured that of Brancusi and Moore. The exhibition presents his work and the changes to our visual appreciation that it engendered. Rodin, the power of expression From the 1880s onward, Rodin was celebrated for breathing life into sculpture: “Sculpture has moved from convention to expression”. The human body provided the vocabulary of passions from which Rodin’s own expressionism emerged. It’s also the period of the “black drawings” – little known and rarely seen – which inspired the world of the future Gates of Hell. Collectors defended his cause. At this point, he himself knew how to use all of the means at his disposal to build his career – collectors, the press and exhibitions – at a time when the art market in Paris was booming. Younger sculptors such as Bourdelle, Lehmbruck, Gaudier-Brzeska and Brancusi all had their Rodin-inspired periods. Rodin the experimenter The exhibition of his work that Rodin organised in 1900, to coincide with the Exposition Universelle, brought him to the forefront of the artistic stage. He used it to display an unseen side of his work through a series of works in plaster, his preferred medium: this immaculate material is perfectly suited to this art of light and space. The exhibition of 1900 revealed a process of constant reinvention that was fundamentally experimental. The artist sometimes combined incongruous elements, using repetition and fragmentation of shapes, rethinking the sculptures’ position in a space. The success he encountered led to a multiplication of versions, all different, that showed the sculptor developing his reflection. Bourdelle, Matisse, Brancusi and Picasso created their early works based on such techniques. Auguste Rodin, Nu féminin se penchant hors d’un vase antique de forme globulaire, 1895-1910, plâtre et terre cuite ; 17,7 x 17,8 x 23,8 cm, Paris, musée Rodin. Donation Rodin, 1916, © Musée Rodin (photo Christian Baraja)


At the end of the 1890s, Rodin began to focus more on drawing. In 1902, he exhibited a major series in Prague, reproduced in part at the Grand Palais. This work is fully independent from his sculpture, and the freedom and modernity of this new form of expression is astonishing. From the 1880s, Rodin took full advantage of the world of photography. The images retouched by the artist became works in themselves and were used for and integrated into his creative process. After 1945, artists such as Henry Moore would pursue this use of photography to its zenith. Rodin: the shockwave After the Second World War, a new image of Rodin emerged through a number of previously unknown facets of his oeuvre: assemblages of plaster figures and antique vases, dance movements and a mould of Balzac’s dressing gown are as much of a shock to the general public as the avant-garde. Picasso’s assemblages, Max Beckmann’s acrobats and Beuys’ felt works are a response to this. Rodin collectors have donated many works to museums: the Rodin Museum in Philadelphia, the Metropolitan Museum of New York, National Gallery of Washington, Ny Carlsberg Glyptothek in Copenhagen, Tokyo’s National Museum of Western Art… One room explores the world of today’s collector, where Rodin’s works rub shoulders with those of his contemporaries. What remains of his expressive and lyrical sensibility? It appears in numerous works and movements that reject standard geometry and idealism, asserting a libertarian and antirationalist approach. This sensibility opposes spontaneity at a conceptual level and asserts the weight of materiality (Germaine Richier, Alberto Giacometti, Willem De Kooning). There are elements of excess, drama (Markus Lüpetz) and jubilation (Barry Flanagan), violent and overflowing, playful or metamorphic in spirit.

....................................... Curators: Catherine Chevillot, Chief Heritage Curator, Director of the Musée Rodin ; Antoinette Le Normand-Romain, Honorary Chief Heritage Curator ; Sophie Biass-Fabiani, Heritage Curator at the Musée Rodin ; Hélène Marraud, Assistant Curator in charge of sculpture at the Musée Rodin ; Véronique Mattiussi, Scientific Manager of Historical Archives at the Musée Rodin ; Hélène Pinet, Head of Research Services, Manager of the Photographic Archive at the Musée Rodin scenography : Didier Blin, architect and designer

....................................... open: Sundays, Mondays and Thursdays from 10 publications by Réunion des musées am to 8 pm. Wednesdays, Fridays and Saturdays nationaux-Grand Palais, Paris 2017 from 10 am to 10 pm. Closed on Tuesdays. - exhibition catalogue, 24,5 x 29 cm, 400 closed on Monday, 1rst May and Friday, 14 July pages, 420 illustrations, € 49

press contacts: Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75 577 Paris cedex 12

Nuit européenne des musées on the 20th, May - exhibition album, 24,5 x 29 cm, 48 pages, 2017. 55 illustrations, € 10

Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr +33 (0)1 40 13 47 62

admission: €13, concession €9 (16-25 yearsold, job seekers and large families). Free for children under 16, low-income benefit recipients.

Pauline Volpe +33 (0)1 40 13 47 61

concession at the Musée Rodin on presentation of the ticket of the exhibition access: metro line 1 and 13 «Champs-ElyséesClemenceau» or line 9 «Franklin D. Roosevelt» information and booking: www.grandpalais.fr and www.rodin100.org This exhibition is organized with the support of Aurel BGC, the MAIF and Barclays.

MECENE D’HONNEUR

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plan de l’exposition scénographie : Didier Blin

Galerie G II. Rodin expérimentateur

sortie de l’exposition

Testament Les sculpteurs et Rodin Relectures

Au faîte Retoucher Les dessins de la la de l’exposition renommée : photographie de Prague Rodin et le public

Le plâtre : un univers rodinien

Rotonde G, Galerie E III. Rodin, l’onde de choc La sensibilité expressionniste après 1945

Collectionner Rodin aujourd’hui

1er étage

Galerie F I. Rodin expressionniste

entrée de l’exposition

Rodin, l’exposition du centenaire

Rodin expressionniste

Rodin à la conquête du public

Les sculpteurs et Rodin

Les dessins noirs

RDC

Rodin. L’exposition du centenaire

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scénographie par Didier Blin

© Corégone (Arnaud Sergent)

Le parcours de l’exposition est conçu comme reflet de la trajectoire de l’artiste. Son œuvre, sa capacité d’invention, son influence et sa postérité apparaissent comme autant de facettes, qui constituent l’épine dorsale de la scénographie de l’exposition et nourrissent chacun des espaces. C’est Rodin en majesté qui accueille le visiteur dans l’espace d’introduction, vaste volume épuré, éclairé par la lumière naturelle, où sont présentées des œuvres emblématiques qui ont jalonné sa carrière. La visite est fluide ; elle incite à observer les grandes sculptures sous différents angles, à tourner autour. Le parcours présente un style unifié, mais chaque section exprime une identité propre. Des correspondances mimétiques sont établies entre thématiques des sections/œuvres et espaces (grands espaces fluides ou espaces intimes). L’aménagement scénographique est marqué par un mobilier sobre aux lignes épurées, favorisant le regard sur la sculpture. Les dominantes chromatiques du parcours sont de couleurs claires, gris clairs et bruns taupés légers traités en camaïeux et ponctuellement un rouge vif, en référence à l’exposition de Prague. Les baies sont ouvertes pour bénéficier de la lumière naturelle et l’éclairage est homogène. A cette atmosphère d’ambiance, sont ajoutés des projecteurs ponctuels sur les sculptures. Certaines sections nécessitent une réduction d’intensité, seules ruptures dans l’éclairage d’ensemble de l’exposition.

Rodin. L’exposition du centenaire

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textes des salles Rodin, l’exposition du centenaire 2017 célèbre le centenaire de la mort de Rodin, décédé le 17 novembre 1917 à son domicile-atelier de Meudon, à l’âge de soixante-dix-sept ans. Sculpteur mondialement célèbre à partir de 1900, Rodin développe des recherches protéiformes qui en font l’inventeur de l’assemblage, de la figure partielle et du collage. À chaque génération, le public et les créateurs observent ce travail d’une manière nouvelle. Au fil des décennies, un Rodin différent est découvert. Loin de le rejeter dans un passé révolu, ces nouveaux regards enrichissent sans cesse la compréhension de son art. De Rodin à aujourd’hui, une sensibilité expressionniste s’épanouit, qui explore un rapport particulier au temps, à la matière et au sens. La masse sculpturale s’anime d’une énergie vitale propre tandis que la surface laisse transparaître avec plus ou moins d’impétuosité l’effervescence intérieure. La houle des émotions affleure l’épiderme de la matière. L’exposition est structurée en trois grandes parties : Rodin expressionniste, Rodin expérimentateur, les effets de cette onde de choc après 1945. Chaque partie développe en trois temps l’univers créatif de l’artiste, les expositions et les collectionneurs qu’il attira, et enfin les appropriations de son œuvre par de nombreux artistes, de son vivant et jusqu’à nos jours.

I- Rodin expressionniste Rodin réaffirme sans cesse la présence de la nature au cœur de son œuvre. Néanmoins, il se libère très tôt du sujet au sens traditionnel du terme. Son but est de faire parler les corps : « Le corps, dit-il, est un moulage où s’impriment les passions ». Ainsi, il exclut des Bourgeois de Calais ou de La Porte de l’Enfer toute référence historique ou littéraire. Il affirme la dimension universelle des figures et des groupes. Au-delà de cette absence volontaire de référence intellectuelle, Rodin, dans les formes qu’il crée, dépasse les frontières du naturalisme pour rechercher l’expression. A partir de 1890, le maître est unanimement salué comme celui qui a rendu vie à la sculpture. Sa célébrité ne cesse de s’accroître, tout comme son aura. Les jeunes artistes sont nombreux à passer dans son atelier et poussent à leur limite extrême les leçons qu’ils y ont reçues. Bourdelle, Lehmbruck ou Zadkine ne reculent pas devant l’exagération, la déformation ou l’amplification du modelé. D’autres retiennent plutôt la vision dramatiquement expressive de la destinée humaine vue par Rodin.

Les dessins noirs Les dessins noirs de Rodin - selon le mot d’Antoine Bourdelle - désignent des œuvres de petit format, de technique mixte : crayon, encre à la plume ou au lavis, rehauts de gouache blanche. Ils sont contemporains des recherches pour La Porte de l’Enfer (1880-1885) mais sont souvent retravaillés après cette période. Une inscription permet parfois de les relier à un épisode particulier de L’Enfer de Dante, tel Le Serpent du 8e cercle, ou à Ugolin, ou encore au Monument à Victor Hugo. Toutefois, ils ne sont que rarement en rapport avec les sculptures réalisées, mais des formes communes s’y retrouvent, comme le dos de L’Homme qui tombe, par exemple. Le thème de l’adulte et de l’enfant réunis est omniprésent, comme celui des personnages luttant ou s’embrassant. Parallèlement à ces dessins, Rodin réalise ses premiers découpages. Les dessins noirs ont souvent inspiré les sculpteurs. Certains artistes contemporains se sont illustrés dans des styles proches, comme Beuys, Fautrier ou Marcheschi. Rodin. L’exposition du centenaire

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II- Rodin expérimentateur A partir des années 1880 et du travail réalisé pour La Porte de l’enfer, Rodin accumule des centaines d’épreuves en plâtre d’après ses modelages en terre. Son atelier devient un gigantesque réservoir de formes dans lesquelles il puise, taille, désassemble et recompose sans cesse. Les marques du travail ou celles du temps sont de plus en plus utilisées pour leur valeur esthétique tandis que des figures créées indépendamment sont associées pour donner de nouvelles œuvres. Chercher ainsi dans le processus même de l’élaboration des formes les sources d’un renouvellement de la sculpture devient une constante chez Rodin. Parfaitement originale à son époque, cette démarche est très largement cultivée par les artistes des générations à venir. Cette recomposition s’applique également aux dessins de Rodin, comme à la retouche qu’il pratique sur des photographies prises de ses sculptures. Qu’il s’agisse ainsi de sculpture ou d’art graphique, les mêmes figures sont reprises inlassablement, pivotées, associées les unes aux autres. Un art de la variation et de la série apparaît.

Le plâtre : un univers rodinien Le plâtre est un matériau de prédilection pour les sculpteurs du XIXe siècle, dans l’atelier comme dans les lieux d’exposition. Au siècle suivant cependant - jusque dans les années 1980 -, les plâtres sont assez largement méprisés. Le regard contemporain y est maintenant particulièrement sensible, y reconnaissant un réel caractère d’authenticité et de proximité avec la main de l’artiste. Rodin affectionne le plâtre. Il tire de ses modelages en terre de nombreuses épreuves en plâtre, qu’il reprend inlassablement : assemblages aux joints grossiers, figures plongées dans un lait de plâtre, fragmentations, séries et variations. Le processus créatif devient dès lors partie intégrante de l’œuvre. Le plâtre n’est toutefois pas pour Rodin le matériau définitif dans lequel voir ses œuvres : les plâtres qu’il expose et dont il loue l’éclat et la blancheur sont des étapes expérimentales avant une commande qui financera le coût de la fonte ou de la traduction en marbre.

Les dessins de l’exposition de Prague Rodin est invité par l’association d’artistes Manès à exposer à Prague en 1902 : quatre-vingt-huit sculptures et soixante-quinze dessins sont présentés. L’accueil est triomphal. Les dessins sont pour la plupart réalisés autour de 1900. Ils montrent un travail de simplification de la forme renforcé quelquefois par un léger lavis d’aquarelle. Un concours est organisé pour l’affiche, gagné par Vladimir Zupansky. Max Svabinsky dessine le carton d’invitation : un portrait de Rodin, dont une version est envoyée au sculpteur en remerciement en 1904. La revue Volné Směry (Tendances libres) publie le travail de Rodin ainsi qu’un catalogue. L’exposition est un événement capital pour la diffusion de la veine expressionniste à Prague. Parmi les artistes présents, Joseph Maratka est le plus proche de Rodin, chez qui il a travaillé un moment. Après 1900, Rodin aborde le dessin d’une manière profondément moderne qui marque durablement l’art du XXe siècle. Matisse, Picasso en sont des relais puissants. Plus proches de nous, Beuys. Marcheschi, Gormley ou Emin s’y réfèrent expressément.

Retoucher la photographie Dans son atelier, Rodin vit entouré de ses œuvres, menant de front plusieurs travaux à la fois. La photographie lui permet alors d’isoler chaque sculpture et d’y poser un regard distancié, réflexif ou rêveur, qu’expriment les retouches qu’il dessine sur les tirages. Ces annotations critiques ne sont toutefois jamais suivies d’effet sur les sculptures elles-mêmes, qui ne sont pas remaniées. Elles n’existent qu’en tant que possibilités.

Rodin. L’exposition du centenaire

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La liberté de Rodin dans l’usage des reproductions photographiques trouve un écho chez différents sculpteurs après lui. Souvent, ces interventions sur l’image relèvent, à l’instar de Rodin, d’un projet incertain ou d’une pensée vagabonde. Brancusi, Moore, Neagu, Vermeiren, Cragg ont conservé leurs tirages et ne les ont jamais exposés. A partir des années 1960 cependant, la photographie retouchée n’est plus seulement document mais devient œuvre, comme en témoignent par exemple les travaux d’Annette Messager ou de Rachel Whiteread.

Au faîte de la renommée : Rodin et le public L’Exposition Rodin au pavillon de l’Alma en 1900 place l’artiste au premier rang de la scène créative. Elle attire une clientèle internationale qui ne cesse de se développer jusqu’à la première guerre mondiale. Les petits groupes passionnés issus de La Porte de l’Enfer ont toujours la faveur du public. Les nouveaux assemblages réalisés dans le secret de l’atelier peuvent être traduits en bronze ou en marbre, très prisés des amateurs. C’est ainsi qu’une même composition est parfois exprimée en plusieurs versions, voire en plusieurs tailles. D’importants ensembles de marbres et de bronzes de Rodin se constituent alors à travers toute l’Europe, comme outre-Atlantique. Les deux collections les plus importantes sont celles de Carl Jacobsen à Copenhague et de John et Kate Simpson aux Etats-Unis, aujourd’hui à Washington. Madame Simpson joue par ailleurs un rôle non négligeable dans la constitution des galeries Rodin du Metropolitan Museum of Art à New York, inaugurées en 1912.

Les sculpteurs et Rodin Au tournant de 1900, de même que les jeunes peintres passent presque tous par une période impressionniste, les jeunes sculpteurs traversent une phase rodinienne. Ils explorent différents aspects des inventions de celui qui est désormais considéré comme un patriarche. Picasso pratique le modelage et le bronze en bossuant son modelé. Matisse décline des séries, telles ses études successives de dos plus grands que nature. Les allemands Georg Kolbe ou Wilhelm Lehmbruck sont marqués par la structuration des figures. Brancusi explore les capacités de la taille du marbre. Quand Rodin isole volontairement une partie du corps et la prend telle quelle : tête, torse, bras, pied, il introduit un changement de regard qui se révèle d’une étonnante fécondité tout au long du XXe siècle. Fragmentation, agrandissement, série, trace du processus créatif intégrée à l’esthétique de l’œuvre : toutes ces inventions suscitent d’intenses expérimentations par les générations successives.

Les torses Par la figure partielle, Rodin dégage la sculpture de la notion traditionnelle de complétude. Dès 1889, il expose L’Etude de torse pour Saint Jean-Baptiste, appelée à devenir Le Torse de L’Homme qui marche. Une étape décisive pour la création sculpturale se situe vers 1895 quand Rodin déclare que, même privées de tête ou de bras, des figures comme Iris ou La Méditation sont complètes. Tout en affirmant cela, le Rodin expressionniste demeure cependant sensible au « cri » que provoquent ces arrachements. Au Salon de 1909, le thème du torse apparaît dans toute sa plénitude avec Le Torse de Jeune Femme cambrée, né d’une petite Damnée de La Porte de l’Enfer, peu à peu épurée. Dès la fin des années 1890, des artistes plus jeunes exposent des œuvres partielles. Parmi eux, Maillol, Bourdelle, Archipenko, Brancusi, Gaudier-Brzeska, Matisse, Zadkine, montrent des torses qui passent progressivement du statut d’étude ou de fragment à celui de figures pleinement autonomes.

Rodin. L’exposition du centenaire

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III- Rodin, l’onde de choc Avec les grandes inventions techniques : automobile, aéroplane, téléphone, cinéma, etc., la fin du XIXe siècle vit un changement profond du rapport au temps et à l’espace ainsi qu’un recul des horizons, par la colonisation notamment. Dès lors, Rodin cherche à reformuler la tradition sculpturale en un langage correspondant à ces mutations culturelles. A nouveau, après les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, la création s’envisage différemment. L’intérêt pour le sujet et la figuration repasse au-devant de la scène. Une nouvelle génération d’artistes renoue avec l’expression des sentiments et des émotions dans une sculpture sensible. Disciples de Bourdelle - lui-même l’étant de Rodin-, Germaine Richier et Alberto Giacometti sont à l’origine de cette nouvelle orientation : sujets abrupts, formes tendues, jeux d’ombres et de lumière puissants, épiderme frémissant.

Relectures Pendant l’entre-deux-guerres, Rodin est un peu moins considéré. La diffusion de ses œuvres par leurs seules versions en marbre ou en bronze compte certainement parmi les raisons de cette désaffection relative. Mais plus généralement, la domination des avant-gardes établit une ligne de partage entre une figuration qui serait passéiste et une abstraction qui serait seule moderne. Après 1945, la foi en un progrès linéaire de l’art s’estompe peu à peu. Rodin est remis au premier plan, notamment par la redécouverte de ses innombrables œuvres préparatoires en plâtre. Un nouveau regard, préparé par les avant-gardes, voit en Rodin une dimension de modernité. Des plâtres, conçus par lui sans intention de les exposer, paraissent soudain d’une nouveauté insoupçonnée et sont vus comme des jalons jusque-là inconnus vers l’art d’aujourd’hui. En 1952 a lieu un hommage à Rodin auquel sont associés entre autres sculpteurs Arp, Brancusi, Giacometti et Zadkine.

La sensibilité expressionniste après 1945 Au mitan du XXe siècle, Rodin redevient une référence pour l’art contemporain. Parmi les nouveaux créateurs, une filiation évidente apparaît à travers Fautrier, Richier, Dodeigne ou de Kooning. Ayant touché aux limites de l’art minimal ou de l’art conceptuel, certains artistes reviennent à la figuration en revendiquant une référence à Rodin : agrandissement, fragmentation, assemblage. Des sujets chers à Rodin sont particulièrement exploités : torse, tête monumentale, fragment de corps. La citation se fait parfois humoristique, comme chez Flanagan. Marcheschi se confronte à la matérialité du corps en mouvement à partir du travail de la cire. Avec son Feeling Material IV, Gormley développe de nouveaux moyens plastiques pour traiter de façon expressionniste le corps humain dans son enveloppe. Comme le chinois Sui Jianguo, certains se réfèrent enfin à Rodin dans un travail expressionniste proche de l’abstraction.

Collectionner Rodin aujourd’hui Actuellement comme par le passé, Rodin continue à susciter des admirateurs passionnés : en témoigne la collection privée consacrée au XIXe siècle français dont une sélection est ici exposée. Les arts graphiques y occupent une place centrale, de Delacroix, Ingres et Géricault à Millet, Degas, Redon, Seurat. Les dessins de Rodin en constituent l’épine dorsale, tissant divers liens en résonnance avec ceux d’autres artistes. Ainsi la reprise du bras de l’étude d’Ingres pour La Renommée couronnant Homère semble annoncer le travail de Rodin sur la figure partielle et le multiple. Les œuvres de Millet sont traversées d’une sensualité comparable à celles des groupes de La Porte de l’Enfer. Les monotypes de Degas témoignent d’une même volonté de sincérité envers la nature. Les sculptures en bronze, de Barye et Daumier à Picasso, sont remarquables par la qualité des fontes. Elles renvoient au Rodin de la première heure et à ses premiers collectionneurs.

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extrait du catalogue INTRODUCTION

Rodin rédécouvert, réévalué, réapprécié Naturaliste, impressionniste, expressionniste, symboliste, moderne, maître, génie… La multiplicité des termes par lesquels Auguste Rodin (1840-1917) a été désigné depuis son irruption sur la scène publique en 1877 peut surprendre ou décourager. Sculpteur mondialement célèbre de son vivant, présent dans les collections de tous les grands musées et sur tous les continents, il a suscité tant d’expositions, de collections, de critiques, de livres, de biographies, de catalogues, de colloques, de thèses que, pourrait-on croire, tout a été dit sur son apport. Ce foisonnement est à l’image de l’artiste : Rodin s’accommode mal des classements en raison du caractère protéiforme de son œuvre, ainsi que de ses modes d’expressions et de sa constante capacité à réinventer la sculpture. À chaque génération, le public et les artistes l’ont vu et nommé d’une manière nouvelle. Les sculpteurs se sont positionnés par rapport à lui, quelquefois pour en prendre le contrepied, souvent pour chercher une réponse à leurs interrogations ou renchérir sur une invention, un aspect, une forme. Car Rodin a revisité toutes les facettes de l’art de la sculpture, et bien au-delà : ainsi l’invention de l’assemblage, de la figure partielle ou du collage précède la pratique de Henri Matisse et de Pablo Picasso, son usage du dessin devance les grands expressionnistes germaniques, son rapport à la photographie annonce celui de Brancusi ou de Moore. À chaque période, un Rodin différent est éclairé, mis en exergue, découvert. Sa quête de l’expression fut libératrice pour l’univers visuel et mental de la fin du XIXe siècle et pour le regard et les mains des jeunes artistes de toute l’Europe. Sa capacité d’expérimentateur suscita de multiples agitations : choc de la découverte des dessins à partir des années 1890, qui causa scandale et renvoi du comte Kessler du musée de Weimar en 1906 ; choc des premières expositions de photographies ; choc de la découverte des plâtres dans son pavillon de l’Alma en 1900 ; choc de l’exhumation des assemblages lors de l’exposition Rodin sculpteur, œuvres méconnues. Choc ressenti par plusieurs artistes venus récemment visiter la nouvelle disposition des collections dans l’hôtel Biron réouvert en 2015… Ces mutations du regard contemporain, loin d’épuiser l’œuvre de l’artiste, ont permis à chaque époque un enrichissement de sa compréhension. Pour montrer ces évolutions, l’exposition est structurée en trois grandes parties : Rodin expressionniste, Rodin expérimentateur et les effets de cette onde de choc après 1945. Chacune présente, d’abord, l’univers créatif de l’artiste dont la carrière fut ponctuée de sidérations et de scandales, puis, sa réception – par le public de ses expositions et les collectionneurs qu’il attira –, enfin, les appropriations que son œuvre n’a cessé de susciter de la part de ceux auxquels il dédiait sa donation à l’État français : les artistes. L’univers rodinien Dans une carrière dont la première partie, celle de La Porte de l’Enfer et des Bourgeois de Calais, est marquée par la recherche de l’expression, et la seconde, celle du Balzac et de L’Homme qui marche, par la volonté de supprimer tout ce qui est inutile pour ne conserver d’une forme que l’essentiel, deux expositions constituent des moments forts correspondant à chacune de ces deux phases : en 1889, celle que l’artiste organisa avec Claude Monet à la galerie Georges Petit, et, en 1900, l’exposition monographique qui se tint aux portes de l’Exposition universelle dans le pavillon qu’il avait été autorisé à construire place de l’Alma. Dans les deux cas, le second surtout, Rodin exposa en majorité des plâtres, matériau pour lequel il éprouvait une véritable prédilection car il lui laissait la possibilité de faire évoluer à l’infini des formes dont, au terme du processus, on peine souvent à reconnaître le point de départ : en témoigne ici la série qui va d’un Nu féminin croquant une pomme à un Torse accroupi difficile à interpréter tant il a été simplifié. Assembler une forme à une autre – qui peut être une autre figure (ou la même une deuxième fois), une branche sèche, un objet manufacturé, utilisé tel quel ou moulé… – ou la réduire en supprimant tous les éléments superflus, l’agrandir mécaniquement, la métamorphoser en lui faisant subir divers traitements de surface, en changer le sens – tête en haut, tête en bas, à l’horizontale, en plongée… –, tirer parti des accidents – cela dès 1865 avec le masque de L’Homme au nez cassé – ou des marques produites par le séchage naturel de la terre pour intégrer le sentiment du temps à la sculpture, tout cela, qui relevait plutôt de pratiques réservées au secret Rodin. L’exposition du centenaire

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de l’atelier, devient avec Rodin le ressort même de la création et il ne craint pas de l’afficher au grand jour. Avec des œuvres comme L’Étude de Torse pour Saint Jean-Baptiste, futur torse de L’Homme qui marche, ou Sources taries, assemblage de deux exemplaires de Celle qui fut la belle Heaulmière, l’exposition de 1889 le laissait deviner même si, organisée dans une galerie privée, elle comptait davantage de marbres et de bronzes prêts à être emportés immédiatement. En revanche, le pavillon de l’Alma se présentait comme « l’atelier d’un grand artiste, d’un génie puissant où rien ne semble tout-à-fait achevé, où l’on cherche le Maître occupé à “pousser”, à modifier ou à achever une silhouette » : loin d’offrir l’aspect fini auquel on aurait pu s’attendre, la plupart des plâtres, y compris La Porte de l’Enfer, montrée pour la première fois mais privée de la plupart des figures qui lui donnaient son sens, apparaissaient comme le fruit direct du geste créateur. Lors de la traduction en matériau définitif, l’immédiateté de ce geste disparaissait en partie. Néanmoins quelques bronzes en conservent la trace, la Grosse Femme accroupie à masque d’Iris, une des dernières œuvres de Rodin, faite d’éléments disparates hâtivement assemblés, ou encore La Mort d’Alceste dans laquelle le personnage de Mercure est assis sur le vide. Et si, grâce à la donation de l’artiste à l’État français en 1916, les étapes de ces cheminements, dans toute la complexité de leurs méandres et de leurs surgissements, sont conservées pour la plupart au musée Rodin, les œuvres abouties sont naturellement parties vers des collections extérieures, privées ou publiques. En permettant de rapprocher les uns et les autres, les prêts généreux de la baronne Thyssen, de la National Gallery of Art à Washington, du Museum of Fine Arts à Boston, du Victoria and Albert Museum à Londres et du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, permettront au public de suivre la démarche de l’artiste. Le public et Rodin Certes, le Masque de l’Homme au nez cassé avait été refusé au Salon de 1865 en raison de son aspect fragmentaire ; certes encore, L’Âge d’airain fit scandale en 1877 car le public ne pouvait s’expliquer autrement que par le recours au moulage sur nature qu’il eût à s’y méprendre l’air de naître à la vie. Mais le Masque s’imposa et Rodin réussit à convaincre ses détracteurs que L’Âge d’airain avait bien été modelé de sa main, et les exemplaires de ces deux œuvres ne tardèrent pas à se multiplier, constituant, après 1900, un must pour toute grande collection d’œuvres de l’artiste telle celle que réunit alors Carl Jacobsen à Copenhague. Et c’est encore vrai pour celles qui se constituèrent immédiatement après la mort de Rodin, à Philadelphie notamment. En effet, ce n’étaient pas les œuvres les plus novatrices de l’artiste qui étaient recherchées –elles ne le furent qu’après la Seconde Guerre mondiale et d’abord aux États-Unis –, mais plutôt celles qui étaient issues du travail mené pour La Porte de l’Enfer. Leur expressionisme et, plus encore, sans doute, la vie et la sensualité qu’elles respiraient séduisaient les collectionneurs privés et publics qui les acquirent sous forme de bronzes ou, mieux encore, pour ceux qui le pouvaient, de marbres. Rodin n’hésitait pas, en effet, à multiplier les compositions les plus appréciées. Dans le cas de marbres toutefois, la nouvelle version n’était jamais une reproduction de la précédente comme en témoigne ici même le rapprochement de deux versions des Bénédictions, celle qui est revenue au musée Rodin après avoir appartenu à l’un des principaux collectionneurs d’œuvres de Rodin, Maurice Fenaille, et celle dont la Fondation Gulbenkian de Lisbonne a bien voulu momentanément se séparer pour étayer la démonstration. Ce type d’œuvres ne comptait cependant plus guère pour lui. Au pavillon de l’Alma, le sens de son parcours d’expérimentateur était donné par le Balzac refusé deux ans plus tôt par la Société des gens de lettres qui l’avait commandé en 1891. Rodin en avait été blessé au point de repousser les propositions d’achat qui lui furent faites alors par deux de ses admirateurs, l’écrivain et homme politique belge Edmond Picard, et l’industriel et grand collectionneur français Auguste Pellerin, de même qu’il ne donna pas suite à un projet de souscription. « J’ai reçu, confia-t-il à Monet, une bordée qui est pareille à celle que vous avez eue autrefois quand il était de mode de rire de l’invention que vous aviez eue de mettre de l’air dans les paysages. » Mais il demeura convaincu d’avoir raison et il réaffirma au moment de l’ouverture de la Maison de Balzac, en 1908, que la statue « [ferait] son chemin. [...] Cette œuvre dont on a ri, qu’on a pris soin de bafouer parce qu’on ne pouvait pas la détruire, c’est la résultante de toute ma vie, le pivot même de mon esthétique ». La postérité lui a donné raison : une place d’honneur, sur la terrasse entre les deux tours, lui fut réservée au musée d’Orsay, lors de l’ouverture de celui-ci en 1986, de même que fut organisé le retour à Paris de L’Homme qui marche qui, offert en 1911 à l’État français, avait été chassé de la cour du palais Farnèse à Rome en 1923 et installé alors à Lyon. Au moment où le musée Rodin se décidait à faire faire une fonte de La Voix intérieure pour ses collections, celle qui appartenait à l’artiste ayant fait partie de la donation à l’Angleterre en 1914, Rodin se voyait enfin donner la place qui lui revenait, dressé, « tel un fanal, à l’entrée de l’histoire de la sculpture du XXe siècle » pour reprendre les mots de Carl Burckhardt. Rodin. L’exposition du centenaire

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Les sculpteurs et Rodin À chaque période, les sculpteurs ont regardé Rodin. Peu avant 1914 et pour une part dans les années 1920-1930, les artistes ont emprunté davantage à ses idées qu’à son esthétique. Le thème du torse ou de la danse, la notion de soclage ou d’assemblage devaient devenir des sujets ou des formes primordiales de la sculpture du XXe siècle, mais dans des œuvres prenant une direction très différente de l’expressionnisme rodinien : on pense à La Méditerranée d’Aristide Maillol, puis à des artistes comme Alexandre Archipenko, Constantin Brancusi, Raymond Duchamp-Villon, Manolo, Jacob Epstein... En 2009, l’exposition Oublier Rodin montrait les orientations prises par la première génération commençant à travailler vers 1905 qui, après une période rodinienne, en avait pris le contrepied pour construire un univers dominé par les figures calmes et intériorisées, les formes pleines et lisses à la tectonique affirmée. On peut retenir davantage les postures de Rodin que son univers formel : l’acceptation de l’accident ou du fragmentaire, la réutilisation décomplexée de figures précédemment déjà utilisées, la manière dont il imposa son rythme et ses vues aux commanditaires (avec des cas d’échec ou d’inaboutissement), faisant de ses ateliers une sorte de lieu de pèlerinage pour les artistes, les admirateurs, les journalistes et, même, la très haute société : tout cela, qui a pu être interprété comme désinvolture ou vanité, est le prélude à d’autres agissements comme ceux de Picasso conférant tout à coup à un morceau de toile cirée ou à une épingle un statut artistique, à ses insolences, à son indépendance d’esprit radicale. Évoquer tout ce qu’a pu susciter Rodin dans le domaine de la création aurait été impossible voire de peu de cohérence. Aussi le choix de cette exposition a-t-il été d’adopter un parti strictement limité aux seuls sculpteurs dont les préoccupations et la sensibilité esthétique approchent l’expressionnisme incarné par Rodin. Le fil de cette poétique ne s’est en effet jamais totalement rompu. Si les héritiers les plus directs et les plus marquants de Rodin sont Antoine Bourdelle puis Matisse, tous les jeunes sculpteurs, y compris Brancusi, Henri GaudierBrzeska, Picasso, traversèrent, en effet, une période rodinienne, au début du XIXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, parallèlement à la redécouverte de Rodin par les historiens de l’art, il est possible de reconnaître, chez Alberto Giacometti et Germaine Richier, un renouveau sensible de cette veine qui avait été transmise par l’intermédiaire de Bourdelle chez qui les deux artistes ont étudié. Le fil reparaît, ensuite, chez les expressionnistes abstraits, les nouveaux Fauves allemands… Bien sûr, sélection ne rime pas avec exhaustivité, et sans doute pourra-t-on penser à d’autres noms, d’autres œuvres. Parmi les absences que nous regrettons, citons celle de Moryie Ogihara, seul disciple japonais de Rodin, du second Jacob Epstein, du premier Anthony Caro, si étonnant ; d’Asger Jorn... Nous nous sommes interrogées sur la présence de bien d’autres. Mais pour que le rassemblement des œuvres ait un sens, il fallait en revenir à une logique claire, qui amenait à éliminer aussi bien Umberto Boccioni que Fritz Wotruba, aussi bien les apparentes similitudes que les logiques profondément différentes. L’idée est bien que, de Rodin à aujourd’hui, une sensibilité se distingue : la présente exposition se propose d’en discerner les principales résurgences, d’essayer d’en situer les apports et les enjeux. Cette veine explore, souvent par le moyen de la figuration, des notions qui sont au fondement de la création rodinienne : l’intégration du temps, l’appréhension du mouvement, l’attachement à une temporalité propre à l’œuvre qui se transforme au fur et à mesure de sa retraduction permanente, un rapport particulier à la matière et au sens. La masse sculpturale paraît comme animée d’une énergie vitale propre : l’épiderme est le lieu où affleure avec plus ou moins d’impétuosité l’effervescence intérieure. La forme est dotée d’un flou comme lié à la vie interne et semble vivante, la sculpture est dynamique ou nerveuse et la matière déformée ou scarifiée. Barbes, coutures, excroissances ou irrégularités parcourent ces formes mouvantes, comme autant d’analogies avec l’action créatrice de la nature. Les émotions cherchent à s’exprimer et, animant leur épiderme ou perturbant leur volume, leur houle vient mourir à la surface des œuvres.

Antoinette Le Normand-Romain et Catherine Chevillot

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catalogue de l’exposition Rodin. Le livre du centenaire sous la direction de Catherine Chevillot et Antoinette Le Normand-Romain éditions Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2017 24,5 x 29 cm, 400 pages, 420 illustrations, relié 49 € en vente dans toutes les librairies à partir du 22 mars 2017 nomenclature Réunion des musées nationaux-Grand Palais : EC106373 ISBN : 9782711863730

sommaire : INTRODUCTION - Rodin redécouvert, réévalué, réapprécié, Catherine Chevillot et Antoinette Le Normand-Romain • focus : Le Penseur, du Torse de Belvédère à Baselitz, Catherine Chevillot et Sophie Biass-Fabiani entretiens de Markus Lüpertz, de Jean-Paul Marcheschi et d’Antony Gormley avec Sophie Biass- Fabiani PARTIE 1 : EXPRESSIONNISME - À la poursuite de « l’émotion totale », Antoinette Le Normand-Romain • focus : La Porte de l’Enfer, François Blanchetière - Le dessin noir comme technique de travail, Sophie Biass-Fabiani • focus : Pignatelli-Ugolin-Nabuchodonosor, Antoinette Le Normand-Romain et Sophie Biass-Fabiani - Une ascension bien orchestrée, Antoinette Le Normand-Romain - Les jeunes sculpteurs et Rodin : une admiration universelle, Catherine Chevillot • focus : Les vieilles, Antoinette Le Normand-Romain PARTIE 2 : EXPERIMENTATION - Le plâtre, un univers rodinien, Catherine Chevillot • focus : De L’Aube au Torse du Victoria and Albert Museum, Antoinette Le Normand-Romain • focus : Les femmes enlacées, Christine Lancestremère - Les repentirs de Rodin, Hélène Pinet • focus : L’histoire se poursuit, Hélène Pinet - Au faîte de la renommée, Antoinette Le Normand-Romain - Le dessin comme art, Christina Buley-Uribe • focus : L’exposition de Prague, 1902, Sophie Biass-Fabiani - Figures partielles et agrandissement : un autre regard sur l’œuvre, Hélène Marraud • focus : Ève et Dos de Matisse, Antoinette Le Normand-Romain - Rodin et la sculpture de l’entre-deux-guerres en France, Brigitte Léal

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PARTIE 3 : L’ONDE DE CHOC - Itinéraire d’un patriarche : entre gloire et malentendus, Véronique Mattiussi • focus : Dons, dédicaces, échanges : Rodin au cœur de son œuvre, Hélène Marraud • focus : Portraits et célébrités de Rodin, Sophie Biass-Fabiani - Relectures, Catherine Chevillot - Collections et collectionneurs, 1917-2017, Antoinette Le Normand-Romain - L’expressionnisme aujourd’hui : filiations et confrontations, Sophie Biass-Fabiani - « Pas seulement la forme mais la vie » : Rodin et l’art récent, Catherine Lampert ANNEXES : liste des œuvres exposées, bibliographie, index des œuvres, index des noms, crédits photographiques

....................................... auteurs : Catherine Chevillot, conservateur général, directrice du musée Rodin ; Antoinette Le NormandRomain, conservateur général ; Sophie Biass-Fabiani, conservateur au musée Rodin ; François Blanchetière, conservateur au musée Rodin; Christina Buley-Uribe, historienne de l’art et commissaire des expositions Eros. Rodin und Picasso (Bâle, Fondation Beyeler, 2006), Rodin. Les Figures d’Eros (Paris, musée Rodin, 2006-2007) et Rodin et les danseuses cambodgiennes. Sa dernière passion (Phnom-Penh, musée national, 2007) ; Christine Lancestremère, conservateur en chef au musée Rodin, chef du service de la Conservation ; Brigitte Léal, conservateur général au musée national d’Art moderne - Centre Pompidou ; Hélène Marraud, attachée de conservation au musée Rodin ; Véronique Mattiussi, responsable scientifique du fonds ancien au musée Rodin ; Hélène Pinet, conservateur au musée Rodin, chef du service de la Recherche ; Catherine Lampert, historienne de l’art et commissaire d’exposition

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autres publications Rodin. L’album du centenaire de Wassili Joseph éditions Rmn - Grand Palais, Paris 2017 24,5 x 29 cm, 48 pages, 55 illustrations, broché, 10 € Les œuvres les plus iconiques de l’exposition commentées par un docteur en histoire de l’art, spécialiste de la sculpture du XIXe siècle.

Tout autour de Rodin - livre jeunesse (7-12 ans) de Marie Sellier et Hélène Pinet graphiste : Paper ! Tiger ! (Aurélien Farina) éditions de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2016 17 x 24 cm, 64 pages, 65 illustrations, broché L'invention permanente 16,90 €

Rodin

Catherine Chevillot

sommaire : • DESCRIPTIF Auguste Rodin commeAugustin l'un des pères de la ; sculpture À Un garçon myope ; Une boule de terre ; Artiste et (1840-1917) maçonest considéré ; Frère Bibimoderne. ; Indispensable Rose ; En chaque génération, le public et les artistes se sont positionnés par rapport à lui, souvent pour Belgique ; Scandale ! ; L’homme qui marche ; Vache enragée ; Saisir mouvement ; Camille ; ou renchérir sur une invention, un le aspect, s'en inspirer ˗ telles les relectures du Penseur;˗ L’enfer une forme. Boulettes ; Vingt profils pour un portrait ; Le Maître de la chair ; Àde main nueset; bien Géants ; Besoin d’espace ; Des Car Rodin a revisité toutes les facettes l'art de la sculpture, au-delà : ainsi de l'assemblage, de la figure partielle ou du collage précède la pratique de Matisse Gallimard « abattis » par centaines ; Jeux de plâtres ; l'invention Dans une coupe... ; Rêves blancs ; Belles dames ;Découvertes Un musée, et Picasso, son usage du dessin devance les grands expressionnistes germaniques, son Hors série rapport à la photographie annonce celles de Brancusi ou de Man Ray. À chaque phase enfin ; Lorsque les forces déclinent déterminante de sa carrière, puis, à chaque génération après sa mort, un Rodin différent est activités : collages, assemblages, stickers, mis etc. Format en exergue, découvert, mis en lumière. Ces mutations du regard contemporain, loin d'épuiser l'œuvre de l'artiste, ont permis à chaque époque un enrichissement de sa compréhension.

120 x 170 mm Nombre de pages 48

• L'AUTEUR Catherine Chevillot est directrice du musée Rodin et spécialiste de la sculpture du XIXe siècle. Elle est co-commissaire de la rétrospective Rodin du Grand-Palais.

Nombre d'illustrations 40 Prix

• À SAVOIR

Rodin. L’invention permanente - Hors-série Découvertes Gallimard

9,20 €

En coédition avec la Réunion des Musées nationaux-Grand-Palais.

Célébration nationale. Pièce de 2€ frappée à l'effigie du Penseur de Rodin.

Sortie en mai du film de Jacques Doillon sur Rodin avec Vincent Lindon dans le rôle-titre.

de Catherine Chevillot • EXPOSITIONS Rodin : l'exposition du centenaire, Grand Palais, du 22 mars au 31 juillet 2017 coédition Gallimard / Réunion des musées nationaux-Grand Palais exposition organisée par la RMN-Grand Palais et le musée Rodin, Paris. Exposition Anselm Kiefer au musée Rodin, du 14 mars au 22 octobre 2017 12 x 17 cm, 48 pages, 40 illustrations catalogue Kiefer-Rodin, sous la direction de Véronique Mattiussi, Gallimard prix : 9,20 euros • REMISES EN VENTE

en librairie le 16 mars 2017

Rodin. Les mains du génie, Hélène Pinet - Découvertes Gallimard n° 44 - 16 mars 2017

Date de parution

16 mars 2017

Services de presse Éditions Gallimard Béatrice Foti 01 49 54 42 10 beatrice.foti@gallimard.fr assistée de Françoise Issaurat 01 49 54 43 21 francoise.issaurat@gallimard.fr RMN-GP Florence Le Moing Florence.Le-Moing@rmngp.fr

Rodin a revisité toutes les facettes de l’art de la sculpture. L’invention de l’assemblage, de la figure partielle ou du collage précède la pratique de Matisse et Picasso, son usage du dessin devance les grands expressionnistes germaniques, son rapport à la photographie annonce celles de Brancusi ou de Man Ray. À chaque phase déterminante de sa carrière, puis, à chaque génération après sa mort, un Rodin différent est mis en exergue, découvert, mis en lumière. Ces mutations du regard contemporain, loin d’épuiser l’œuvre de l’artiste, ont permis à chaque époque un enrichissement de sa compréhension. contact presse Gallimard : Béatrice Foti - 01 49 54 42 10, beatrice.foti@gallimard.fr

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films de l’exposition

Auguste Rodin, le coffret 2 DVD d’exposition les 2 films de l’exposition réunis :

Et Rodin créa la porte de l’enfer - Divino Inferno La Turbulence Rodin coédition 2017 © Rmn-Grand Palais et Arte France Développement prix : 21,90 € 1h52 mn – 2 films couleurs (60 mn et 52 mn) NTSC – toutes zones langues : français, anglais, sourds et malentendants (Fr) parution le 22 mars 2017 en DVD et en VOD (ArteVod et iTunes) diffusion sur Arte le dimanche 02 avril 2017

Pour rendre hommage à Rodin 100 ans après sa disparation, la Rmn-Grand Palais et Arte coproduisent et éditent dans un coffret, 2 films, deux approches complémentaires de l’oeuvre et de la vie du maître sculpteur.

Et Rodin créa la porte de l’enfer - Divino Inferno réalisateur : Bruno Aveillan auteurs : Zoé Balthus et Bruno Aveillan musique originale : Raphaël Ibanez de Garayo durée : 60 mn Porte de l’enfer © Bruno Aveillan langues : Français et Anglais voix : Denis Lavant et Elsa Lepoivre de la Comédie-Française coproduction 2016 - Les Bons Clients, QUAD, Le Musée Rodin, Rmn-Grand Palais, Arte France A travers l’histoire de la création de La Porte de l’Enfer, l’œuvre majeure de Rodin, Bruno Aveillan nous plonge au cœur de l’existence et de l’œuvre même du maître, sa quête de vérité et une part très intime de lui-même. Entre documentaire d’archives et fiction, ce film offre une narration originale, à la première personne. L’œuvre créatrice est révélée grâce à des images d’époques reconstituées, et incarnée par de grands danseurs contemporains qui lui donnent corps et vie et la glorifient. Cette Porte de l’Enfer s’entrebâille un temps pour laisser entendre la Divine Comédie du maître… réalisateur : artiste plasticien reconnu, Bruno Aveillan exprime son talent par la photographie, la publicité et le clip. Son regard, unique, a fait son succès auprès des grandes marques de luxe (Louis Vuitton, Cartier, Guerlain ou Chanel…) et ses œuvres sont exposées dans le monde entier. Les films qu’il réalise reçoivent de multiples prix internationaux. Bande-annonce : https://youtu.be/qbNCO7JR4j4 Rodin. L’exposition du centenaire

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La turbulence Rodin réalisateur : Claire Duguet auteurs : Claire Duguet et Leslie Grunberg

durée : 52 mn langues : Français, Anglais, Version Sourds et Malentendants (fr)

© Schuch Productions

coproduction 2016 - Schuch Productions, Rmn-Grand Palais, Arte France Paris, milieu du XIXème siècle. Auguste Rodin a 14 ans et découvre pour la première fois l’art à travers un livre sur Michel-Ange. C’est la révélation. Sa carrière hors du commun le mènera auprès de tous ceux qui ont constitué la richesse artistique de ces décennies : Victor Hugo, Rainer Maria Rilke, Eugène Carrière, Claude Monet…. Jamais plus, à aucune autre époque, autant de talents se sont croisés, accompagnés et enrichis. Nourri de textes et correspondances de l’artiste, le film revisite l’oeuvre et la vie de Rodin en les replaçant dans le contexte social et politique dans lequel elles sont nées. réalisateur : astrophysicienne de formation et historienne de l’art, Claire Duguet a intégré la prestigieuse école Louis Lumière avant de travailler au côté d’Agnès Varda et Titouan Lamazou. Elle réalise aujourd’hui des documentaires, tel « Godard-Truffaut : scénario d’une rupture » récemment diffusé sur France 5.

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développements numériques

#ExpoRodin

sites internet www.grandpalais.fr - articles, vidéos, interviews, chronologie, activités-jeux et les extraits des films de l’exposition : http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/rodin-lexposition-du-centenaire - page Jeune Public : http://www.grandpalais.fr/fr/jeune-public www.histoire-image.org - 12 œuvres commentées et une newsletter spéciale Rodin www.Rodin100.org - site du centenaire (voir p. 50)

offres numériques l’Application de l’exposition - billetterie, programmation - audioguides (2,99 € en français, anglais et visite pour enfants). Disponibles sur Google Play, Appstore - téléchargement gratuit du module Photo Sculptée : exploration des matières premières de la sculpture en les appliquant sur photos. http://tinyurl.com/exporodin

édition numérique E-Album Rodin. L’exposition du centenaire – format tablette l’album de l’exposition avec les œuvres exposées proposées en HD, enrichi par un design spécifique au format Tablette supports : tablettes (AppStore et Google Play) - version française prix : 4,99 €

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offre de médiation télécharger le programme complet

GALERIE TACTILE une galerie tactile est proposée en fin d’exposition, afin de rendre la sculpture accessible aux personnes non ou malvoyantes et de proposer au public une autre approche des œuvres. Neuf œuvres sont présentées, issues de l’atelier de moulages de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais. Ces moulages de résine sont disposés les uns auprès des autres sur une table afin d’illustrer le thème de la représentation du corps de l’Antiquité à Rodin. Ils sont accompagnés d’un carnet explicatif et de cartels d’identification en braille et en gros caractères. liste des moulages exposés : Auguste Rodin, L’Homme qui marche, résine chargée de poudre de bronze, 86 x 25 x 60 cm - Torse d’homme, sculpture grecque, vers 450 avant J.-C, plâtre patiné, 45 x 25 x 20 cm - Vénus de Milo, sculpture grecque, fin du IIe siècle avant J.-C., résine patinée, 49 x 15 x 14 cm - Cybèle, Torse de femme assise, résine patinée, 49 x 38 x 23 cm, Auguste Rodin, Toilette de Vénus dite Baigneuse, résine patinée, 45 x 22 x 19 cm ; Pierre Puget, Statuette de faune, plâtre patiné terre cuite, 54 x 20 x 18 cm - Auguste Rodin, Pierre de Wissant, Les Bourgeois de Calais, résine patinée, 45 x 20 x 17 cm - Auguste Rodin, L’Enfant prodigue, résine patinée, 58 x 22 x 28 cm - Auguste Rodin, La Danaïde, résine chargée marbre, 24 x 45 x 25 cm

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ACCESSIBILITÉ HANDICAP & CHAMP SOCIAL INDIVIDUELS EN SITUATION DE HANDICAP gratuit sur présentation d’une carte d’invalidité ainsi que pour l’accompagnateur • parcours autonome audiodécrit une dizaine de commentaires d’œuvres adaptés, alliant descriptions techniques, contexte culturel et histoire de l’art. • visite audiodécrite avec conférencier à l’attention des malvoyants acccompagné d’un conférencier, découverte de l’exposition à partir d’une sélection d’œuvres traduites sous forme de planches en relief et de commentaires adaptés. durée : 2h (1h en salle, puis 1h dans l’exposition environ) tarif : personne titulaire d’une carte d’invalidité : 10 € / accompagnant : 10 € le mardi 20 juin à 14h, réservation obligatoire sur grandpalais.fr/billets-individuels • CRTH - Souffleurs d’Images en partenariat avec les Souffleurs d’images. Des bénévoles décrivent les éléments invisibles aux personnes déficientes visuelles. réservation à souffleursdimages@crth.org www.crth.org

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• visite guidée LSF accompagné d’un conférencier sourd signant durée : 2h, tarif : personnes titulaires d’une carte d’invalidité : 7 € / accompagnateur : 10 € mercredi 31 mai à 18h, samedi 24 juin à 10h15, jeudi 6 juillet à 17h45 réservation obligatoire GROUPES EN SITUATION DE HANDICAP • visites guidées et ateliers pour personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer en partenariat avec l’ARTZ (Action Culturelle Alzheimer), visites guidées et ateliers sur mesure www.actionculturellealzheimer.org • visite guidée pour personnes à mobilité réduite visite de l’exposition dans des conditions privilégiées le mardi (jour de fermeture au public). 25 personnes maximum, accompagnateurs compris durée : 1h30, tarif : 145 € / exonération du droit d’entrée • visite libre de l’exposition sans droit de parole - gratuit 15 personnes maximum, accompagnateurs compris, sur réservation obligatoire dans la limite des créneaux disponibles. Gratuité du droit d’entrée. GROUPES DU CHAMP SOCIAL • visite guidée de l’exposition visite guidée de l’exposition adaptée à la structure visitante (préparation en amont) 15 personnes maximum, accompagnateurs compris, sur réservation durée : 1h30, tarif : 30 € • visite libre de l’exposition sans droit de parole - gratuit 15 personnes maximum, accompagnateurs compris, sur réservation obligatoire dans la limite des créneaux disponibles. Gratuité du droit d’entrée. .............................................................

ADULTES & FAMILLES INDIVIDUELS & ADULTES • visite guidée de l’exposition visite de l’exposition, accompagné d’un conférencier durée : 1h30, tarif : 23 € / TR : 16 € / offre tarifaire tribu (2 adultes et 2 jeunes de 16 à 25 ans) : 62 € les lundis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis • visite-atelier adultes - dessins en promenade visite de l’exposition, accompagné d’un conférencier. Des temps sont prévus pour dessiner. matériel de dessin non fourni. durée : 2h, tarif : 30 € / TR : 22 €, les mardis 16 mai et 4 juillet à 14h

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INDIVIDUELS & FAMILLES • visite guidée famille (à partir de 5 ans) visite en famille de l’exposition, accompagné d’un conférencier durée : 1h, tarif : 21 € / TR : 14 € / tarif famille (2 adultes et 2 enfants de moins de 16 ans) : 47 € / tarif tribu (2 adultes et 2 jeunes de 16 à 25 ans) : 56 € hors vacances scolaires : les mercredis à 16h45 vacances scolaires pâques et été jusqu’au 13 juillet : les lundis et mercredis à 16h45 • visite-atelier famille (à partir de 5 ans) - modeler, sculpter, créer après la visite guidée de l’exposition, les participants sont invités à expérimenter le modelage durée : 2h (1h de visite et 1h d’atelier), tarif : 1 adulte + 1 enfant de moins de 16 ans : 45 € / TR : 30 € / adulte supplémentaire : 30 € / enfant de moins de 16 ans supplémentaire : 15 € les samedis à 15h • visite-atelier (5-7 ans) - modeler, sculpter, créer après la visite guidée de l’exposition, les participants sont invités à expérimenter le modelage et l’assemblage pour créer une figure d’expression durée : 1h30, tarif : 7,50 € hors vacances scolaires : mercredis à 15h et samedis à 10h45 vacances scolaires pâques et été jusqu’au 13 juillet : lundis et mercredis à 14h30, samedis à 10h45 • visite-atelier (8-11 ans) - modeler, sculpter, créer après la visite guidée de l’exposition, les participants sont invités à expérimenter le modelage et l’assemblage pour créer une figure d’expression durée : 2h, tarif : 10 € hors vacances scolaires : mer 14h, sam 10h15 vacances scolaires pâques et été jusqu’au 13 juillet : lun et mer 14h, sam 10h15

GROUPES & ADULTES • visite guidée visite de l’exposition, accompagné d’un conférencier durée : 1h30, tarif : 210 € / TR : 145 € • projection commentée découverte de l’exposition à partir d’une sélection d’œuvres dans une salle de projection. Suivi d’une visite libre de l’exposition. durée : 1h, tarif : 150 € les jeudis 20 et 27 avril, 04 et 11 mai, 1er, 8, 15 et 22 juin à 10h30 et 12h

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programmation culturelle entrée libre et gratuite à l’Auditorium des Champs-Élysées, square Jean Perrin accès prioritaire sur présentation d’une invitation à retirer sur www.grandpalais.fr

le Colloque mercredi 22 et jeudi 23 mars Rodin : l’onde de choc (voir p. 46) Présidence du comité scientifique Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin

les Rencontres vendredi 31 mars à 12h30 Rodin. L’exposition du centenaire conférence inaugurale par les commissaires, Catherine Chevillot, conservateur général, directrice du musée Rodin et Antoinette Le Normand Romain, conservateur général mercredi 26 avril à 18h30 La Porte de l’Enfer ou le rêve du « livre architectural » : Rodin face à Hugo, Baudelaire et Mallarmé conférence par Sébastien Mullier, professeur de littérature française mercredi 3 mai à 18h30 L’exemple de Rodin conversation avec Maryline Desbiolles, écrivain, auteur de l’ouvrage « Avec Rodin » (Fayard, 2017) menée par Caroline Broué, journaliste, productrice de « La Matinale du samedi » sur France Culture mercredi 31 mai à 18h30 Rodin film de Jacques Doillon, 2017 avec Vincent Lindon, Izïa Higelin et Séverine Caneele, 1h50

les Films du vendredi vendredi 31 mars, 28 avril, 26 mai, et 2 juin à 14h Divino Inferno - Et Rodin créa la Porte de l’Enfer de Bruno Aveillan, 2017, 1h vendredi 2 juin à 12h Anna Halprin et Rodin - Voyage vers la sensualité de Ruedi Gerber, 2015,1h02, VOSTF vendredi 9 juin à 12h Camille Claudel de Bruno Nuytten, 1988, avec Isabelle Adjani, Gérard Depardieu et Madeleine Robinson, 2h55

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performances artistiques lundi 22 mai à partir de 14h en salle d’exposition avec les étudiants de Paris 8 en arts du spectacle vivant et arts plastiques et Katia Légeret, professeur de l’Université Paris 8 / Labex Arts-H2H

le Week-end Famille dimanche 23 avril à 15h30 Et la musique, Monsieur Rodin ? concert en famille avec l’Ensemble Hélios Mozart, Glück, Beethoven, Debussy et deux créations d’Antonin Rey et Tobias Feierabend Classe de composition de Jean-Luc Hervé au CRR de Boulogne-Billancourt

la Nuit européenne des musées samedi 20 mai, ouverture exceptionnelle de 20h à minuit Danse contemporaine dans les salles de l’exposition Rodin avec les danseurs du film de Bruno Aveillan : Juliette Gernez, Yan Giraldou, Joakim Lorca et Charlotte Siepiora

la Fête de la musique mercredi 21 juin à 18h30 Auguste Rodin - Joseph Mařatka / Paris-Prague 1900-1917-2017 concert de Kryštof Mařatka, compositeur et pianiste, petit-fils du sculpteur ami de Rodin, Joseph Mařatka

le Documentaire les mercredis 29 mars, 5, 19 et 26 avril, 3, 10, 17 mai, 14 juin, à 16h La Turbulence Rodin de Claire Duguet, 2017, 52 min

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colloque « Rodin : l’onde de choc » entrée libre et gratuite à l’Auditorium des Champs-Élysées, square Jean Perrin accès prioritaire sur présentation d’une invitation à retirer sur www.grandpalais.fr

mercredi 22 et jeudi 23 mars Présidé par Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin, ce colloque est organisé en collaboration avec la Rmn-Grand Palais. Il bénéficie du soutien de l’École du Louvre et de la Société des Amis du musée Rodin. En parallèle de Rodin. L’exposition du centenaire, le colloque Rodin : l’onde de choc se propose d’examiner sous un nouveau jour la réception et le rayonnement de l’œuvre du sculpteur. Rodin, comme Monet ou Picasso, a connu et connait toujours une célébrité mondiale incontestée. Ce phénomène s’est poursuivi sans discontinuer et ne laisse pas d’étonner ; des musées Rodin se sont constitués au XXe siècle aux ÉtatsUnis, au Mexique, au Japon, en Corée. À chaque génération, le public et les artistes se sont positionnés par rapport à lui, quelquefois pour en prendre le contrepied, souvent pour s’en inspirer ou renchérir sur une invention, un aspect, une forme. À chaque période, un Rodin différent est mis en exergue, découvert, mis en lumière. Ces mutations du regard, loin d’épuiser l’œuvre de l’artiste, ont permis, permettent et permettront un enrichissement sans cesse renouvelé de sa compréhension. Trois champs thématiques principaux seront explorés durant ce colloque par vingt chercheurs et historiens de l’art : les échanges féconds de Rodin et des écrivains ; l’internationalisation de l’œuvre du maître ; enfin, l’intérêt des artistes contemporains pour Rodin. mercredi 22 mars 9h30-13h : L’œuvre du sculpteur entre littérature et historiographie 14h30-17h30 : La réception internationale de Rodin (1ère partie) jeudi 23 mars 10h-13h : La réception internationale de Rodin (2ème partie) 14h30-17h30 : Relectures dans l’art contemporain

Comité scientifique Présidence : Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin Claire Barbillon, professeur d’histoire de l’art, Université de Poitiers / École du Louvre Sophie Biass-Fabiani, conservateur du patrimoine, musée Rodin François Blanchetière, conservateur du patrimoine, musée des beaux-arts de Tours Thierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense Alexia Fabre, directrice du MAC-VAL Christine Lancestremère, conservateur en chef du patrimoine, chef du service des collections, musée Rodin Brigitte Léal, directrice adjointe du MNAM-Centre Pompidou Antoinette Le Normand-Romain, conservateur général honoraire du patrimoine Hélène Marraud, attachée de conservation en charge des collections de sculptures, musée Rodin Véronique Mattiussi, responsable du fonds historique, musée Rodin Hélène Pinet, chef du service de la recherche, musée Rodin Paul-Louis Rinuy, professeur d’histoire de l’art, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis Hélène Zanin, chargée des colloques, musée Rodin

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informations pratiques

ouverture : les dimanches, lundis et jeudis de 10h à 20h les mercredis, vendredis et samedis de 10h à 22h fermé tous les mardis fermeture les lundi 1er mai et vendredi 14 juillet fermeture anticipée (18h) les 22, 23, 24, 27, 29, 30 et 31 mars Nuit européenne des musées le 20 mai 2017. Exposition ouverte et gratuite à partir de 20h. Entrée jusqu’à minuit, fermeture à 1h. tarifs : 13 €, 9 € TR (16-25 ans, famille nombreuse, demandeurs d’emploi) tarif Tribu (4 pers. dont 2 jeunes de 16 à 25 ans) : 35 € gratuit pour les moins de 16 ans, les bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse audioguides en location sur place (5 €) ou sur l’application de l’exposition à télécharger sur l’Appstore ou Google Play (2,99 €) - disponible en français, anglais et espagnol accès : Grand Palais, galeries nationales entrée Clemenceau métro ligne 1 et 13 «Champs-Elysées-Clemenceau» ou ligne 9 «Franklin D. Roosevelt»

informations et réservations : www.grandpalais.fr et www.rodin100.org ou par téléphone au 01 44 13 17 17 page de l’exposition : Fr : http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/rodin-lexposition-du-centenaire En : http://www.grandpalais.fr/en/event/rodin-centennial-exhibition sur les réseaux sociaux : #ExpoRodin

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le musée Rodin

vue du musée Rodin © J Manoukian, agence photo du musée Rodin

Hôtel Biron © J Manoukian, agence photo du musée Rodin

Le musée Rodin réunit la plus importante collection d’œuvres de Rodin au monde sur deux sites : le musée Rodin de Paris et le musée Rodin de Meudon. Créé en 1916, grâce à la donation par Auguste Rodin de ses œuvres et de ses collections à l’État français, il a été ouvert en 1919. Au musée Rodin de Paris, les salles de l’hôtel Biron, largement baignées de la lumière du jour, permettent de voir les sculptures de Rodin dans un contexte que lui-même affectionnait particulièrement pour cette ambiance. La visite se poursuit dans le jardin de sculptures où l’on découvre plus de vingt bronzes monumentaux comme Les Bourgeois de Calais ou La Porte de l’Enfer. Lieu unique entièrement consacré à la sculpture, le musée Rodin attire plus de 600 000 visiteurs chaque année. L’autre musée Rodin, à Meudon, saisissant de charme et moins connu (13 000 visiteurs par an), est habité par l’esprit de l’artiste. C’est son lieu de vie, de création et de sociabilité. La villa des Brillants, à travers les pièces d’habitation réinstallées selon les photographies anciennes, ainsi que l’atelier, permettent d’approcher l’atmosphère du vivant du sculpteur. Le musée Rodin est le seul musée national à s’autofinancer. Détenteur du droit moral sur l’œuvre de Rodin, voué à la sauvegarde, l’étude, la mise en valeur et la diffusion de son œuvre et de ses collections, le musée assume parallèlement ses missions de service public à l’égal des autres musées. 2012-2015, Rénovation de l’Hôtel Biron Depuis son ouverture en 1919, l’hôtel Biron qui abrite les collections permanentes, n’avait pas fait l’objet d’une rénovation en profondeur. Les salles d’exposition, les mises aux normes d’accessibilité et de sécurité de l’ensemble de l’édifice, l’ouverture de nouveaux espaces de visite, le renouvellement complet du parcours muséographique ont contribué à redonner son éclat à cet hôtel particulier du 18eme. 2017, Centenaire de la disparition de Rodin Pour suivre toute la programmation du centenaire aux quatre coins du monde, le musée propose un site : rodin100.org Exposition Kiefer Rodin du 14 mars au 22 octobre 2017 Musée Rodin, ouvert tous les jours de 10h à 17h45, fermé le lundi. Gratuit jusqu’à 18 ans et jusqu’à 25 ans pour les jeunes de l’U.E. Programme et billetterie : www.musee-rodin.fr communication : Clémence Goldberger : 01 44 18 61 86 - goldberger@musee-rodin.fr Rodin. L’exposition du centenaire

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centenaire Auguste Rodin 1917/2017 2017 célèbre le centenaire de la disparition d’Auguste Rodin. Le Penseur, et le Baiser, icônes mondialement connues, incarnent une notoriété rarement atteinte par un artiste. Le centenaire est l’occasion de lever le voile sur des aspects méconnus de l’œuvre de l’artiste et de célébrer ce visionnaire qui posa les bases de la sculpture du XXe siècle. Regroupant les initiatives prises à travers le monde pour rendre hommage à Rodin, le centenaire est présent dans tous les domaines de l’expression artistique : expositions, films, éditions, création musicale, philatélie, numismatique. Rodin visionnaire Ce Rodin précurseur est au cœur de l’événement phare du cette célébration : Rodin. L’exposition du centenaire, présentée aux Galeries nationales du Grand Palais. Rodin, après avoir excellé dans la pratique de la sculpture traditionnelle a revisité toutes les facettes de cet art du volume et de la lumière : de L’Âge d’Airain (1880) au Monument à Balzac (1898), il a changé le cours de la sculpture de manière novatrice, explorant les passions humaines, utilisant le langage du corps, pratiquant des assemblages inattendus (Masque de Camille Claudel avec la main gauche de Pierre de Wissant), rompant avec l’unité du corps dans les figures partielles (L’Homme qui marche). Ses dessins découpés et collés précèdent la pratique de Matisse et Picasso, son rapport à la photographie annonce celles de Brancusi. A chaque phase déterminante de l’histoire de la sculpture du XXe siècle, un Rodin différent a été mis en lumière. Ces mutations du regard contemporain, loin d’épuiser l’œuvre de l’artiste, ont permis à chaque époque un enrichissement de sa compréhension. Aussi peut-on voir chez des artistes comme Giacometti, Richier, César, Fontana, De Kooning, Baselitz, Lupertz ou Gormley, des échos souvent revendiqués, de ce grand artiste. En prolongement de cette exposition, le musée Rodin affirme plus que jamais sa programmation en lien avec des artistes contemporains et donne carte blanche à l’artiste Anselm Kiefer. L’exposition témoigne de la rencontre singulière de ces deux demiurges, avides d’expérimentations. En écho a cette présentation, le parcours du musée est modifié afin d’exposer pour la première fois des œuvres de Rodin totalement méconnues, témoignant des préoccupations communes aux deux artistes et de leurs combats esthétiques. Ce Rodin visionnaire est le propos d’un des événements marquants du centenaire : le film Rodin de Jacques Doillon avec Vincent Lindon dans le rôle de Rodin et Izïa Higelin dans le rôle de Camille Claudel. Les chaines de télévision Arte et France 5 ont prévu la diffusion de films documentaires tous tournés pour l’occasion. Bruno Aveillan et Francois Bertrand proposent chacun leur regard sur l’œuvre principale de Rodin, la Porte de l’Enfer. La vie de Rodin et son œuvre est l’axe choisi par Claire Duguet pour son film Rodin en son siècle. Rodin pour tous les publics Les musées de France se mobilisent à l’occasion de ce centenaire pour mettre en valeur les œuvres de Rodin de leur collection. Outre le musée Rodin lui-même, dans ses deux sites de Paris et de Meudon, le musée des Beaux-Arts de Lyon, les collections d’Aix-les-Bains, Lyon, Calais, Morlaix, Rodez, Montpellier… font place à l’artiste. A l’international, du Mexique à l’Australie en passant par les États-Unis, les œuvres de Rodin sont présentées au public dans plus de cent musées. Avec l’entrée de Rodin comme thème de référence pour la spécialité Arts plastiques du baccalauréat, ce sont des milliers de lycéens qui sont concernés par le centenaire de l’artiste. Tout au long de l’année, le musée Rodin propose pour tous ses publics un programme adapté de médiation et d’animations.

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Mais au-delà de l’espace public et des musées qui conservent les œuvres, Rodin est accessible à tous avec la pièce de deux euros frappée à l’effigie du Penseur et de l’artiste par la Monnaie de Paris et le timbre représentant le Baiser édité par la Poste. Le musée Rodin, héritier de Rodin Ayant droit de l’artiste, le musée, selon la volonté de Rodin lui-même, édite et vend dans la limite de douze exemplaires des œuvres originales en bronze, grâce notamment aux moules d’origine légués par le sculpteur. Le musée Rodin poursuit sa mission en éditant de façon regulière des sujets inédits, comme, à l’occasion du centenaire. Trois œuvres, Châtiments, Généreusement ou Monument à E. Carrière et Médée sont éditées en 2017. Un site internet au service du centenaire : Rodin100.org Le musée Rodin relaie sur un site internet spécifique l’actualité du centenaire à travers les initiatives qui se déroulent en France comme à l’étranger. Et ce site, outre l’agenda, dispose de ressources en ligne : → Rodin près de chez vous : sous la forme d’une carte interactive, les collections de musée et les espaces publics où l’on peut voir des œuvres de Rodin, que ce soit en France ou à l’étranger, sont présentés. → Rodin, tops & flops : écrit par Rodin lui-même comme un portrait intime, Rodin, tops & flops retrace en quarante anecdotes les hauts et les bas de la vie de l’artiste. Une chronologie complète ce portrait décalé. → Votre Rodin est l’espace dédié, via Instagram, aux publications des internautes, identifiées par #Rodin100

............................................................... informations pratiques : programme du centenaire sur rodin100.org Musée Rodin 77, rue de Varenne 75007 Paris +33 (0)1 44 18 61 10 M° Varenne ouverture du mardi au dimanche, de 10h à 17h45 Édition du 22 février 2017 contact presse : Agence Observatoire T. +33 (0)1 43 54 87 71 sarah@observatoire.fr

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Rodin, le film

© Shanna Besson / Les Films du Lendemain

RODIN film de Jacques Doillon A Paris, en 1880, Auguste Rodin reçoit enfin à 40 ans sa première commande de l’Etat : ce sera La Porte de L’Enfer composée de figurines dont certaines feront sa gloire comme le Baiser et le Penseur. Il partage sa vie avec Rose, sa compagne de toujours, lorsqu’il rencontre la jeune Camille Claudel, son élève la plus douée qui devient vite son assistante, puis sa maîtresse. Dix ans de passion, mais également dix ans d’admiration commune et de complicité. Après leur rupture, Rodin poursuit son travail avec acharnement. Il fait face au refus et à l’enthousiasme que la sensualité de sa sculpture provoque et signe avec son Balzac, rejeté de son vivant, le point de départ incontesté de la sculpture moderne. avec : Vincent Lindon (Auguste Rodin), Izïa Higelin (Camille Claudel) Séverine Caneele (Rose Beuret) un film produit par Les Films du Lendemain et Artemis Productions, en coproduction avec Wild Bunch et France 3 Cinéma sortie dans les salles le 24 mai 2017

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visuels disponibles pour la presse Autorisation de reproduction uniquement pendant la durée de l’exposition et pour en faire le compte-rendu. Reproduction authorised only for reviews published during the exhibition. Les images doivent être impérativement reproduites en intégralité, ne doivent pas être recadrées et aucun élément ne doit y être superposé. Reproduction authorised only for reviews published during the exhibition. Images must be used full size and must not be bled or cropped in any way. Nothing must be superimposed on images. Chaque photographie doit être accompagnée de sa légende et du crédit photographique appropriés. Each image should include the proper credit line. Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du service presse de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais. No publication may use an image as a cover photo for a magazine, special insert, Sunday magazine, etc., without the prior consent of the press office of Réunion des musées nationaux-Grand Palais Les sites web ne peuvent reproduire les images dans une résolution supérieure à 72 dpi. Internet use shall be restricted to low resolution images, no greater than 72 dpi. Suite à la reproduction illégale d’images et à la mise en vente de contrefaçon, toutes les images numériques fournies devront être détruites après utilisation spécifiée dans les conditions ci-dessus.

Auguste Rodin Les Bourgeois de Calais, épreuve moderne 1889-2005 plâtre moderne ; 231 x 248 x 200 cm Paris, musée Rodin © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

Auguste Rodin Le Penseur, grand modèle, SNBA 1904 plâtre patiné ; 182 x 108 x 141 cm Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

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Wilhelm Lehmbruck Sitzender Jünglig (Jeune Homme assis) 1916-1917 bronze ; 99,3 x 76,5 x 112,2 cm Duisbourg, Lehmbruck Museum © Lehmbruck Museum, Duisburg / Photo Jürgen Diemer

Georg Baselitz Volk Ding Zero (Chose populaire zéro) 2009 bronze patiné et peint à l’huile ; 300 x 115 x 126 cm Collection particulière © Georg Baselitz 2017 Photo : Jochen Littkemann, Berlin

Auguste Rodin Torse d’Adèle 1882 plâtre ; 13,3 x 44,6 x 18,9 cm Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

Auguste Rodin La Méditation dite « de La Porte de l’Enfer » 1881-1882 plâtre ; 48 x 23 x 17,5 cm Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

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Auguste Rodin La Femme accroupie vers 1881-1885 plâtre ; 31,9 x 28,7 x 21,1 cm Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

Auguste Rodin Trois Ombres vers 1885-1889 plâtre, sur socle bois ; 97 x 92 x 40 cm Paris, centre national des arts plastiques. Dépôt au musée des Beaux-Arts, Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper / Bernard Galéron

Auguste Rodin Le Baiser 1881-1882 marbre de Carrare ; 181,5 x 112,5 x 117 cm Paris, musée Rodin. Commande de l’Etat, 1888. Affecté au musée Rodin, 1918 © Musée Rodin (photo Hervé Lewandowski)

Auguste Rodin Ugolin et ses enfants 1881-1882, fonte 1889 bronze ; 41 x 61,5 x 41 cm Paris, musée Rodin. Achat en vente publique, 1924 © Musée Rodin (photo Hervé Lewandowski) Rodin. L’exposition du centenaire

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Ossip Zadkine Torse de La Ville détruite 1951-1963 bronze ; 211 x 103 x 64 cm Paris, musée Zadkine, Ville de Paris © Ladislas Czigany – Reproduction : Musée Zadkine / Roger-Viollet © Adagp, Paris 2017

Auguste Rodin Pleureuse avant 1885 plâtre ; 20,5 x 15,7 x 15,5 cm Paris, musée Rodin. Donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Hervé Lewandowski)

Ivan Mestrovic Starica (Vieille femme) 1908 plâtre ; 126 x 54,5 x 39 cm Zagreb, musées Ivan Meštrović, Atelier Meštrović © Photo Zoran Alajbeg

Auguste Rodin Ombres d’homme et d’enfant vers 1880 gouache, encre et graphite sur papier velin collé sur estampe ; 20,5 x 17,5 cm Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Jean de Calan)

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Auguste Rodin La Cathédrale 1908 pierre ; 64 x 29,5 x 31,8 cm Paris, musée Rodin, donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

Auguste Rodin Tête de La Martyre vers 1885 plâtre ; 18 x 16,7 x 16 cm Paris, musée Rodin. Donation Rodin, 1916 © Agence photographique du musée Rodin Pauline Hisbacq

Annette Messager Mains, série Mes trophées (diptique) 1987 fusain et aquarelle sur photographie ; 191 x 110 cm Centre national des arts plastiques, FNAC © Adagp, Paris / CNAP / Courtesy photo : Galerie Laage-Salomon

Joseph Beuys Unbetitelt, undatier (Sans titre, sans date) 1958 crayon et mordant sur papier, contrecollé sur papier ; 29,8 x 21 cm Bedburg-Hau / Kreis Kleve, Museum Schloß Moyland, Sammlung van der Grinten © Museum Schloss Moyland / Maurice Dorren © Adagp, Paris 2017 Rodin. L’exposition du centenaire

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Markus Lüpertz Onhe Titel (Sans titre) 2000 crayon et gouache sur papier ; 41,7 x 29,4 cm Galerie Michael Werner, Märkisch Wilmersdorf, Cologne et New York © Adagp, Paris 2017

Auguste Rodin Masque de Camille Claudel et main gauche de Pierre de Wissant vers 1895 plâtre ; 32,1 x 26,5 x 27,7 cm Paris, musée Rodin. Donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

Constantin Brancusi Somnul (Le Sommeil) 1908 marbre ; 26 x 44 x 30 cm Bucarest, Muzeul Naţional de Artă al României © Romanian Modern Art National Museum of Art of Romania © Succession Brancusi-All rights reserved, Adagp, Paris 2017

Auguste Rodin Nu féminin se penchant hors d’un vase antique de forme globulaire 1895-1910 plâtre et terre cuite ; 17,7 x 17,8 x 23,8 cm Paris, musée Rodin. Donation Rodin, 1916 © Musée Rodin (photo Christian Baraja)

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Auguste Rodin Homme nu portant un enfant encre et rehauts de gouache grise sur papier quadrillé ; 12 x 8,2 cm Collection particulière © Collection particulière

Auguste Rodin Homme qui marche 1899 ?, agrandissement, 1907 bronze ; 213 x 161 x 72 cm Paris, musée d’Orsay, don de quatre amateurs Maurice Fenaille, Victor de Goloubeff, Johanny Peytel et Léon Grunbaum pour le cinquantenaire de la proclamation du Royaume d’Italie, 1911 © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Thomas Houseago Walking Man (Homme marchant) 1995 plâtre, acier et jute sur socle en bois ; 156 x 166,5 x 65 cm Collection Elsa Cayo © Adagp, Paris 2017

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Portrait d’Auguste Rodin avec des lorgnons Photo : Léopold Reutlinger 14,5 x 10 cm ph. 85 © Musée Rodin

Auguste Rodin dans son atelier Photo : Albert Harlingue vers 1905 17,7 x 7 cm ph. 10164 © Musée Rodin

Affiche de l’exposition © Affiche de la Réunion des musées nationauxGrand Palais, 2017

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