Exposition truffaut dossier de presse

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« Tout ce que je sais, je l’ai appris par le cinéma, à travers les films. C’est par le cinéma que passent mes idées sur la vie. Et le cinéma, on apprend son histoire, son passé et son présent à la Cinémathèque ! On ne peut apprendre que là ! C’est un enseignement perpétuel. Je fais partie de ces gens qui ont besoin de revoir sans arrêt les films anciens, les muets, les premiers parlants. Donc, je passe ma vie à la Cinémathèque, sauf quand je suis occupé à tourner moi-même. » (L’Express, 20 mars 1968)

François Truffaut

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SOMMAIRE

EXPOSITION FRANÇOIS TRUFFAUT

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(8 octobre 2014 – 25 janvier 2015) Passion Truffaut par Serge Toubiana, Commissaire de l’exposition

Catalogue de l’exposition Une coédition Flammarion / La Cinémathèque française Visites et parcours

RÉTROSPECTIVE / PROGRAMMATION

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Rétrospective intégrale François Truffaut (8 octobre – 30 novembre 2014)

Après François Truffaut : décalques et influences (10 octobre – 16 novembre 2014)

À CHACUN SON TRUFFAUT

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Projet pédagogique national.

JOURNÉES FRANÇOIS TRUFFAUT

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Une journée et demie consacrée à l’écriture selon François Truffaut (6 – 7 novembre 2014)

Journée pour les étudiants en cinéma (mercredi 5 novembre)

ACTUALITÉS

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Restauration du film Le Dernier Métro Reprise en salles de la rétrospective L’intégrale des films en DVD Editions Musique : Le Monde Musical de François Truffaut Coffret exceptionnel 5 CDs / 6 heures de musique Concours d’écriture avec Télérama Hommage à François Truffaut sur ARTE du 27 octobre au 7 novembre

POUR LE JEUNE PUBLIC

p 21

Programmation / Visites en famille / Visites-Ateliers / Stages

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La Nuit américaine 1973. Photo Pierre Zucca © Syl vie Quesemand-Zucca

Fra nçois Truffaut et Jean-Pierre Léaud sur le tournage de Domicile conjugal 1970. Photo Pierre Zucca . © Syl vie Quesemand-Zucca

Yul Brynner et Fra nçois Truffaut. Remise de l ’Os ca r du meilleur film étranger en 1974 pour La Nuit américaine

« Je fais des films pour réaliser mes rêves d’adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres. » François Truffaut

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Exposition François Truffaut 8 octobre 2014 – 25 janvier 2015 Une production La Cinémathèque française

Grands mécènes de La Cinémathèque française

Avec le soutien de

Avec la participation de

Commissaire de l’exposition Serge Toubiana, Directeur général de La Cinémathèque française Assisté de Florence Tissot et Karine Mauduit

Scénographie Agence NC – Nathalie Crinière

Fra nçois Truffaut lors de la promotion de Baisers volés, 1968, Pierre Zucca © Syl vie Quesemand-Zucca .

Catalogue de l’exposition coédité par

Partenaires médias

ATTACHÉE DE PRESSE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE Elodie Dufour - Tél.: 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 – e.dufour@cinematheque.fr

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PASSION TRUFFAUT « Je fais des films pour réaliser mes rêves d’adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres. » Cette phrase de François Truffaut exprime simplement, clairement et pleinement son amour du cinéma et son désir d’en faire. Cet homme a organisé sa vie afin de parvenir à son but. Disparu le 21 octobre 1984 à l’âge de cinquante-deux ans, il a laissé le sentiment d’avoir mené sa vie à toute vitesse, comme pressé par le temps et comme s’il voulait arriver à tout faire tant que cela était encore possible. Vingt-et-un longs métrages, une poignée de courts, plusieurs centaines d’articles sur le cinéma parus dans un grand nombre de journaux ou revues, principalement aux Cahiers du cinéma et dans l’hebdomadaire Arts, des préfaces consacrées aux livres d’hommes qu’il admirait ou qui l’ont aidé (Renoir, Bazin, Welles, Rossellini, Ophuls, Nestor Almendros, Sacha Guitry, Tay Garnett, etc.), le fameux livre d’entretiens, Le Cinéma selon Alfred Hitchcock, devenu familièrement le « Hitchbook », paru en 1966 chez Robert Laffont, puis en Amérique chez Simon & Schuster, traduit en maintes langues, sans cesse réédité depuis. Sans compter le Truffaut acteur, dans certains de ses films : L’Enfant sauvage, La Nuit américaine et La Chambre verte, et dans le film de Spielberg, Close Encounters of the Third Kind (Rencontres du troisième type, 1977). Sans oublier la publication de sa Correspondance qui reprenait de nombreuses lettres, parmi les milliers qu’il écrivit durant sa vie à toutes sortes de gens, proches ou lointains. Bref, contrat rempli, vie rondement menée, bilan « globalement positif ». Il n’empêche que sa mort a laissé un goût amer, un sentiment d’inachevé, de mélancolie profonde, pas seulement pour les siens, ses proches, ses actrices et acteurs, et sa « famille du Carrosse ». Combien de cinéastes aujourd’hui, jeunes hommes et surtout jeunes femmes, s’inspirent de son œuvre et de son goût du romanesque, regrettant de ne pas l’avoir connu, croisé, côtoyé, et ce non seulement en France, mais au Japon, en Amérique et dans le reste du monde ? Truffaut a réalisé Vivement dimanche !, son dernier film, alors qu’il avait plusieurs fers au feu. Plusieurs scénarios très avancés, coécrits avec Jean Gruault (le projet 00-14) ou Claude de Givray (La Petite Voleuse, que réalisera Claude Miller en 1988), sans oublier un projet auquel il tenait beaucoup, Nez de cuir, qu’il envisageait avec Gérard Depardieu – dont il était devenu le complice – et Fanny Ardant. Affaibli, malade, se croyant convalescent ou voulant le croire, Truffaut gardait l’espoir de poursuivre son travail pour, en quelque sorte, « achever la figure », comme le dit avec fièvre et passion Julien Davenne dans La Chambre verte. Oui, achever la figure. Mais laquelle ? Celle d’un homme entièrement voué à son unique passion, le cinéma. Sorte de dévotion radicale, exclusive. Sacrée. Dénuée de narcissisme. Beaucoup, lorsqu’il est mort, avaient au fond classé François Truffaut dans la catégorie bien rangée des cinéastes « installés », ayant trahi des idéaux de jeunesse, sans voir ce qu’était chez lui la force incroyable de l’obstination et de l’idée fixe, consistant à poursuivre un rêve adolescent : « Je veux que mes films donnent l’impression d’avoir été tournés avec 40° de fièvre » disait-il… On croit, à juste titre, que l’œuvre entière est cohérente, harmonieuse, ronde : elle l’est. Plusieurs films s’enchaînent dans une belle logique ; la « saga Doinel », série originale et unique qui voit grandir un personnage, Jean-Pierre Léaud, de quatorze à trente-huit ans, à travers cinq épisodes de son éducation sentimentale. Les films « passion », de Jules et Jim à La Femme d’à côté, en passant par La Peau douce, La Sirène du Mississipi, Les Deux Anglaises, L’Histoire d’Adèle H., Le Dernier Métro, où Truffaut s’emploie à exorciser sa vision funèbre de l’amour fou : « Ni avec toi ni sans toi », le mot de Madame Jouve (Véronique Silver) dans La Femme d’à côté résume parfaitement cette équation impossible, où le couple amoureux se brûle les ailes, jusque dans la mort : « Comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s’immobilise et nous menace… Oui, l’amour fait mal. » Les cinq films adaptés de « série noire » : Tirez sur le pianiste, vision poétique à la Queneau du monde des gangsters, La mariée était en noir, orchestrée par Bernard Herrmann, à revoir pour son audace narrative et la force de l’idée fixe (une femme décide une fois pour toutes de tuer), La Sirène du Mississipi, beau film « malade » où Belmondo est faible, parfois gémissant, quand l’héroïne, magnifiquement interprétée par Catherine Deneuve, mène la ronde en mentant comme une arracheuse de dents. La beauté des couples chez Truffaut : Aznavour-Marie Dubois (Tirez sur le pianiste), Jeanne Moreau et ses deux amants : Oskar Werner et Henri Serre (Jules et Jim), Desailly-Françoise Dorléac (La Peau douce), Belmondo-Deneuve (La Sirène), Deneuve-Depardieu (Le Dernier Métro), Fanny Ardant-Depardieu (La Femme d’à côté) ou Fanny Ardant-Trintignant (Vivement dimanche !). Oui, les couples sont magiques, même s’il y a toujours quelque chose qui cloche, un grain de sable, comme dans les chansons d’amour qui se terminent tristement. On s’aime, on se quitte, on se retrouve parce que l’amour est plus fort, mais il y a toujours un moment où le déséquilibre apparaît, où la recherche de l’harmonie

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échoue. Et cela fait du mal. Bien sûr, les films sur l’enfance : des Mistons à L’Argent de poche, en passant par Les Quatre Cents Coups et L’Enfant sauvage, où Truffaut, dans une sorte de retour imaginaire sur sa propre enfance, tente de percer le mystère des êtres et du langage, conciliant tout à la fois son goût pour l’école buissonnière et sa croyance dans l’apprentissage du langage, seule arme qui permet de se forger un destin, sinon d’avoir sa place dans la société. Dans cette œuvre voulue de manière consciente, harmonieuse, apparaît une béance, un sentiment d’inachevé, une porte ouverte sur un avenir sans illusion. Truffaut est mort trop tôt et trop jeune pour que l’on se contente de le regretter. Surtout, il y a un grand mystère dans son cinéma, quelque chose qui, d’un film à l’autre, revient pour faire écho, ricochet. Comme une hantise. On a beau avoir vu et revu ses films, ils prennent, en fonction du Temps ou des saisons, une couleur changeante, une tonalité nouvelle ; on se surprend à les revoir avec un autre regard, comme si le temps jouait pour eux, ou parfois contre eux, et comme s’ils nous regardaient à un autre âge de notre propre vie. Ainsi, L’Homme qui aimait les femmes, avec le génial Charles Denner, double idéal du cinéaste. Ce qui revient avec ce film c’est l’amour, la conquête amoureuse (et sexuelle) sous la forme d’une obsession et d’une hantise. Après dix-huit heures, Bertrand Morane ne supporte plus la compagnie des hommes. Il part à la chasse, tel un « cavaleur », avec son œil d’oiseau de nuit, l’air anxieux. Cela le met dans un état pas possible, comme si sa vie en dépendait. Ainsi fait-il remonter son obsession des femmes, « petites pommes » ou « grandes tiges », à son enfance et son adolescence, en la faisant naître d’une relation si particulière avec sa mère, totalement indifférente envers lui. Scénario hyper « truffaldien », quand on sait combien la propre mère du jeune François Truffaut était indifférente à l’égard de son fils unique. De ce manque d’amour, du manque d’intérêt d’une mère envers son fils, naîtra une vocation, celle de faire des films, ou celle d’aimer toutes les femmes. Idée fixe, obsession de réussir sa vie en ne faisant que ce que l’on aime : le cinéma. Ce schéma fictionnel très romanesque est cher à Truffaut et revient sous une forme morbide et élégiaque dans La Chambre verte, où le cinéaste lui-même, acteur, voue un culte à son épouse morte et à ses amis disparus. Il y a de manière logique un lien à la fois évident et secret, entre Bertrand Morane qui voue un culte à toutes les femmes (qu’il a eues) et Julien Davenne qui, enfermé dans la chambre mortuaire, passe la bague au doigt à son épouse disparue. Deux films qui se répondent, accompagnés par la musique sublime (post-mortem) de Maurice Jaubert. Le cinéma ou l’art de célébrer les morts, ou les vivants (comme Denner) qui ignorent encore qu’elle rôde autour d’eux.

Serge Toubiana Commissaire de l’exposition

Claude Jade et Jean-Pierre Léaud. Domicile conjugal de François Truffaut, 1970. Photo Pierre Zucca © Syl vie Quesemand-Zucca

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Fanny Ardant dans La Femme d’à côté 1981 Photographie Alain Venisse © Alain Venisse

Claude Jade et Jean Pierre Léaud dans Domicile conjugal de François Truffaut, 1970. Photographie Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca.

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L’EXPOSITION Jalonnée de nombreux extraits de films et d’interviews, l’exposition présentera des dessins, photographies, objets, livres et revues, scénarios annotés, documents originaux, costumes, un ensemble provenant des collections de La Cinémathèque française. Le fonds d’archives déposé par la famille du cinéaste est d’une incroyable richesse et témoigne de la véritable obsession qu’avait Truffaut de tout garder. Des documents inédits, redécouverts récemment grâce aux proches et aux collaborateurs du cinéaste, seront présentés pour la première fois dans l’exposition. Entre autres, des essais d’acteurs, des maquettes de costumes du Dernier métro, des photographies de tournage et des accessoires. Correspondances, notes manuscrites, carnets, dessineront en pointillés l’univers romanesque de François Truffaut, mais aussi son goût pour la littérature dont il adapte certains romans - notamment Jules et Jim et Les Deux Anglaises et le continent d’Henri-Pierre Roché, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, sans compter les cinq films tirés de la « Série noire ». L’exposition retracera la trajectoire de François Truffaut, de son plus jeune âge à l’héritage de son œuvre dans le cinéma contemporain. L’enfance, dont il s’inspire pour écrire Les Quatre Cents Coups (l'école buissonnière, les ciné-clubs, le quartier de Pigalle) revient souvent dans ses films à travers le thème de l’éducation. À l’âge de 21 ans, François Truffaut est un critique autodidacte prolifique et franc-tireur. Au sein des Cahiers du cinéma, dont la salle de rédaction sera reconstituée dans l’exposition, et dans l’hebdomadaire Arts, il écrit plusieurs centaines d’articles entre 1953 et 1958, en renouvelant en profondeur l’approche critique. Son livre d’entretiens avec Alfred Hitchcock, réalisé avec son amie américaine Helen Scott, publié en 1966, a profondément marqué l’édition mondiale du livre de cinéma. Après la mythique période de la Nouvelle Vague, le parcours de l’exposition mettra à jour les grands thèmes de l’œuvre de Truffaut, sa méthode de travail et son rayonnement à travers le monde. L’éducation sentimentale est au cœur de la série des films Doinel : une série unique au monde de cinq films où un cinéaste fait grandir, en même temps que son acteur fétiche Jean-Pierre Léaud, un personnage sur une période de vingt ans. Le thème de la passion amoureuse (que résume bien ces mots de La Femme d’à côté : « Ni avec toi ni sans toi ») a permis à François Truffaut de diriger de grandes actrices : Jeanne Moreau, Marie Dubois, Françoise Dorléac, Claude Jade, Catherine Deneuve, Bernadette Lafont, Isabelle Adjani, Marie-France Pisier, Nathalie Baye, Fanny Ardant, donnant la réplique à Charles Aznavour, Jean Desailly, Oskar Werner, Charles Denner, Jean-Louis Trintignant et Gérard Depardieu. L’exposition présentera trois courts-métrages inédits d’Axelle Ropert* l’œuvre de photographes éminents (Richard Avedon, Raymond Cauchetier, Raymond Depardon, Robert Doisneau, Philippe Halsman, Jacques-Henri Lartigue ou encore Pierre Zucca), qui les ont immortalisés aux côtés du réalisateur. Serge Toubiana Commissaire de l’exposition L’exposition « François Truffaut » n’aurait pu se faire sans la confiance et le soutien de Madeleine Morgenstern, Laura Truffaut, Eva Truffaut et Joséphine Truffaut.

*3 FILMS COURTS INÉDITS D’AXELLE ROPERT PRÉSENTÉS DANS L’EXPOSITION - François Truffaut au présent En partenariat avec Les Films Pelléas et ARTE. « François Truffaut aimait les acteurs et les actrices, les acteurs et les actrices aimaient Truffaut. Ils sont jeunes, ils n’ont pas connu Truffaut, mais ils se lancent : 7 acteurs (Swann Arlaud, Vincent Lacoste, Grégoire Leprince-Ringuet, Vincent Macaigne, Nicolas Maury, Rodolphe Pauly, Thibault Vinçonet) et 7 actrices d’aujourd’hui (Anne Azoulay, Agathe Bonitzer, Laetita Dosch, Julia Faure, Esther Garrel, Adèle Haenel, India Hair) tentent le pari - en 2014 : comment être encore truffaldien ? » Axelle Ropert, réalisatrice Diffusion dans Court-circuit et sur Arte.tv

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CATALOGUE DE L’EXPOSITION François Truffaut Sous la direction de Serge Toubiana Une coédition Flammarion, La Cinémathèque Française. L’ouvrage puise dans les archives personnelles de François Truffaut et propose de parcourir sa vie et son œuvre en revisitant les grands thèmes qui l’ont inspiré : le rapport masculin/féminin, l’Amérique, l’éducation sentimentale, la littérature… Textes et entretiens : Martine Barraqué, Bernard Benoliel, Carole Le Berre, Yann Dedet, Claude de Givray, Pierre-William Glenn, Jean Gruault, Jean-Louis Livi, Karine Mauduit, François Porcile, Gabrielle Sébire, Jean-François Stévenin, Florence Tissot, Jérôme Tonnerre et Serge Toubiana. Photographies de tournages et nombreux documents inédits.

35€50 - 240 pages Relié / Format 19.5 × 25.5 cm

Parution 8 octobre 2014 CONTACT PRESSE Flammarion Béatrice Mocquard Tél : 33 (0) 1 40 51 31 35 E-mail : bmocquard@flammarion.fr Doubles pages intérieures

« Un tournage de film, ça ressemble exactement à un trajet en diligence au Far-West. Au départ, on espère faire un beau voyage, et puis très vite on en vient à se demander si on arrivera à destination ». François Truffaut 10


VISITES ET PARCOURS EXPOSITION FRANÇOIS TRUFFAUT du 8 octobre 2014 au 25 janvier 2015 La Cinémathèque française Musée du cinéma 51 rue de Bercy, 75012 Paris Informations 01 71 19 33 33 HORAIRES

Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h. Nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : de 10h à 20h. Fermeture le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier. Ouverture à 10h pendant les vacances scolaires (18 oct - 2 nov, - 20 déc - 4 janv) TARIFS

Plein Tarif : 11€* - Tarif Réduit : 8.50€* - Moins de 18 ans : 5.50€* - Forfait Atout Prix : 7.50€ - Libre Pass : Accès libre Billets couplés Exposition + film ou Exposition + Musée de La Cinémathèque : 13€* Billet coupe –file : cinematheque.fr / fnac.com * + 1€ de frais de préventes web.

Visites guidées. Tous les samedis et dimanches à 15h. La visite explore les traces de l’enfance dans les films du réalisateur, fait découvrir le cinéphile et le critique passionné que fut Truffaut, l’homme de l’écrit, le cinéaste des récits amoureux. Quelques-uns des secrets de fabrication des films seront révélés à travers la compréhension des méthodes de travail du cinéaste. Tarif : 13 €

Nouveau rendez-vous Parcours « Figures de la

passion amoureuse ».

Les jeudis 16 octobre, 6 novembre, 27 novembre, 11 décembre et 8 janvier à 19h. Après la visite guidée de l’exposition, au travers d’extraits de films mettant en scène ces couples brûlant d’un amour éperdu, on découvrira, avec un conférencier, comment la passion enfièvre aussi la chair même du cinéma de Truffaut.

Visites guidées en langue des signes française (LSF)

Le premier vendredi du mois à

17h30. Tarif : 6 €

Visites en famille Également des activités Jeune Public et un parcours de l’exposition spécialement conçu pour les enfants avec Télérama enfants. Voir page 21.

Les Quatre Cents Coups de Fra nçois Truffaut, 1959. Photogra phie André Dino © André Dino/DR.

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RÉTROSPECTIVE / PROGRAMMATION Rétrospective intégrale François Truffaut (8 octobre – 30 novembre 2014) Un des grands auteurs de la Nouvelle Vague. Venu de la critique où il se fait remarquer par sa lucidité intransigeante, il débute avec Les Quatre Cents Coups en 1959, récit d’une enfance difficile qui rompt avec les conventions du cinéma français. Il réalisera jusqu’à sa mort en 1984 une œuvre où le goût du romanesque, l’amour de la littérature se marieront régulièrement avec une forme d’autobiographie cryptée (la série des Antoine Doinel). Ouverture de la rétrospective avec Le Dernier Métro de François Truffaut (1980), restauré en 2014 par MK2 et La Cinémathèque française, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain - DGA - MPA - SACEM – WGAW. Sélection officielle Cannes Classics 2014.

GRILLE DE PROGRAMMATION FILMS DE FRANÇOIS TRUFFAUT L’AMOUR EN FUITE (1978/99’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2.

FAHRENHEIT 451 (GRANDE-BRETAGNE/1966/112’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. lu 20 oct 19h00 / je 06 nov 20h30 / di 30 nov 14h30

LA FEMME D’À CÔTÉ (FRANCE/1981/106’/DCP)

Précédé de QUAND JE SERAI JEUNE

Version numérique restaurée en haute définition par MK2. sa 18 oct 19h00 / sa 15 nov 19h00 / lu 24 nov 14h30

DE YANN DEDET (1988/17’/16MM) di 12 oct 19h00 / ve 24 oct 16h00 / je 13 nov 21h45

L’HISTOIRE D’ADÈLE H. (FRANCE/1975/99’/DCP)

L’ARGENT DE POCHE (1975/104’/DCP)

Version numérique restaurée en haute définition par MK2. je 16 oct 19h00 / me 05 nov 19h00 / me 26 nov 17h

Version numérique restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. je 16 oct 14h30 / me 29 oct 14h30 / me 19 nov 17h30

L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES (1976/DCP)

BAISERS VOLÉS (1968/90’/DCP)

Version restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. sa 25 oct 19h00 Film présenté par Brigitte Fossey / ve 14 nov 19h00 / ve 28 nov 17h

Version numérique restaurée en haute définition par MK2. Précédé de ANTOINE ET COLETTE (1961/32’/DCP) je 09 oct 14h30 / me 22 oct 16h15 / lu 10 nov 19h

JULES ET JIM (FRANCE/1961/105’/DCP)

UNE BELLE FILLE COMME MOI (1972/97’/35MM) Précédé de LES MISTONS (1957/18’/DCP)

LA MARIÉE ÉTAIT EN NOIR (FCE-ITALIE/1967/109’/DCP)

Version numérique restaurée en haute définition par MK2. sa 11 oct 21h45 / lu 27 oct 21h45 / sa 1er nov 14h15

Version numérique restaurée en haute définition par MK2. lu 27 oct 19h00 / sa 08 nov 19h00 / sa 22 nov 14h30

LA CHAMBRE VERTE (1977/94’/35MM)

LA NUIT AMÉRICAINE (FRANCE-ITALIE/1972/115’/35MM)

sa 25 oct 16h30 / di 09 nov 21h45 / ve 14 nov 21h30

di 12 oct 15h00 / di 26 oct 19h00 / ve 07 nov 20h30

LE DERNIER MÉTRO (1980/131’/DCP)

LA PEAU DOUCE (FRANCE/1963/115’/DCP)

Version numérique restaurée en ultra haute définition par MK2 et La Cinémathèque française avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain. me 08 oct 20h Soirée privée, places pour les Libre Pass di 02 nov 19h00 / je 20 nov 14h30

LES DEUX ANGLAISES ET LE CONTINENT DE FRANÇOIS TRUFFAUT (1971/132’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. je 09 oct 19h00 / di 09 nov 19h00 / sa 22 nov 21h15

DOMICILE CONJUGAL (FRANCE-ITALIE/1970/95’/DCP) Version numérique restaurée par MK2 en haute définition. Précédé de MA CHÈRE HELEN DE LILLIE FLESHLER ET ERIN IRBY (EU/2013/20’/VOSTF/NUMÉRIQUE) sa 11 oct 19h00 / je 23 oct 16h30 / je 13 nov 19h00 B

Version numérique restaurée en 2K par MK2. ve 17 oct 19h00 / sa 15 nov 21h45 / me 26 nov 14h30

Version numérique restaurée en haute définition par MK2. ve 10 oct 21h15 / me 29 oct 19h / ve 21 nov 14h30

LES QUATRE CENTS COUPS (FRANCE/1958/93’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2 avec le soutien de la Fondation Gan pour le Cinéma. me 15 oct 14h30 / ve 24 oct 19h / lu 17 nov 14h30

LA SIRÈNE DU MISSISSIPI (FCE-ITALIE/1968/125’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. sa 18 oct 14h30 / lu 10 nov 21h / ve 31 oct 19h

TIREZ SUR LE PIANISTE (FRANCE/1959/80’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. me 15 oct 17h / me 19 oct 15h / me 22 oct 19h

VIVEMENT DIMANCHE ! (FRANCE/1982/110’/DCP) Version restaurée en haute définition par MK2.

L’ENFANT SAUVAGE (FRANCE/1969/85’/DCP) Version restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. di 19 oct 15h00 / di 16 nov 19h30 / je 27 nov 14h30

Précédé de LA PETITE GRAINE DE TESSA RACINE (FRANCE/1998/18’/35MM)

di 19 oct 19h00 / sa 01 nov 19h00 / sa 08 nov 21h30

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AUTOUR DE TRUFFAUT COURTS MÉTRAGES AUTOUR DE TRUFFAUT sa 11 oct 17h00 / me 05 nov 21h15 / sa 29 nov 17h À BOUT DE SOUFFLE DE JEAN-LUC GODARD (FRANCE/1959/90’/DCP) D’APRÈS UN SUJET ORIGINAL DE FRANÇOIS TRUFFAUT je 09 oct 17h CE GAMIN-LÀ DE RENAUD VICTOR (FRANCE/1975/95’/35MM) François Truffaut coproducteur. ve 31 oct 14h30 L’ENFANCE NUE DE MAURICE PIALAT (FRANCE/1967/82’/35MM) François Truffaut coproducteur. ve 10 oct 17h HENRI LANGLOIS DE ROBERTO GUERRA ET EILA HERSHON (ETATS-UNIS/1970/52’/VOSTF/NUMÉRIQUE) Film longtemps resté inédit restauré par La Cinémathèque française. lu 20 oct 21h30 L’HOMME À FEMMES (THE MAN WHO LOVED WOMEN) DE BLAKE EDWARDS (EU/1983/110’/VOSTF/35MM) Remake de L’Homme qui aimait les femmes de François Truffaut. sa 25 oct 21h30

ROBERTE DE PIERRE ZUCCA (FRANCE/1977/105’/35MM) di 12 oct 17h LE TESTAMENT D’ORPHÉE DE JEAN COCTEAU (FRANCE/1959/79’/35MM) François Truffaut producteur. je 16 oct 17h TIRE AU FLANC DE CLAUDE DE GIVRAY (FRANCE/1961/87’/35MM) Quatrième adaptation, produite par François Truffaut, de la pièce d’Andre Sylvane et Andre Mouezy-Eon. François Truffaut interprète et dialoguiste. lu 27 oct 14h30 UNE GROSSE TÊTE DE CLAUDE DE GIVRAY (FRANCE/1961/90’/35MM) AVEC EDDIE CONSTANTINE, ALEXANDRA STEWART, GEORGES POUJOULY. François Truffaut scénariste. lu 13 oct 17h VINCENT MIT L’ÂNE DANS UN PRÉ DE PIERRE ZUCCA (FRANCE/1975/107’/35MM) AVEC MICHEL BOUQUET, BERNADETTE LAFONT, FABRICE LUCHINI. je 16 oct 21h15

DOCUMENTAIRES

MA NUIT CHEZ MAUD DE ERIC ROHMER (FRANCE/1969/110’/35MM) François Truffaut coproducteur. ve 10 oct 14h30

FRANÇOIS TRUFFAUT OU L’ESPRIT CRITIQUE DE JEAN-PIERRE CHARTIER (FRANCE/1965/64’/VIDÉO) lu 13 oct 21h

MATA HARI, AGENT H 21 DE JEAN-LOUIS RICHARD (FRANCE-ITALIE/1964/98’/35MM) François Truffaut scénariste. je 30 oct 14h30

FRANÇOIS TRUFFAUT, PORTRAITS VOLÉS DE SERGE TOUBIANA ET MICHEL PASCAL (FRANCE/1992/93’/VIDÉO) lu 13 oct 19h

PARIS NOUS APPARTIENT DE JACQUES RIVETTE (FRANCE/1958/140’/35MM) François Truffaut coproducteur. di 26 oct 15h30

FRANÇOIS TRUFFAUT, UNE AUTOBIOGRAPHIE DE ANNE ANDREU (FRANCE/2004/78’/VIDÉO je 23 oct 20h3

PLUS D’INFOS SUR CINEMATHEQUE.FR

Jeanne Moreau. La mariée était en noir, 1968 1968 © Ma rilu Pa rolini

Ca therine Deneuve. Le Dernier Métro, 1980 1980 © Jean-Pierre Fizet

Fa nny Arda nt et Géra rd Depa rdieu. La Femme d’à côté 1981 1981 © Alain Venisse

REPRISE EN SALLES DE LA RÉTROSPECTIVE FRANÇOIS TRUFFAUT Le 22 octobre : Reprise en salles de la rétrospective François Truffaut suite à sa diffusion, en exclusivité, à La Cinémathèque française. (Distribution Diaphana pour MK2)

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Programmation « Après François Truffaut : décalques et influences » (10 octobre – 16 novembre 2014) « Il peut arriver quelque chose au cinéma français, si François Truffaut vient, vient enfin à nous manquer. » L’incantation est celle d’un tout jeune homme, pas encore cinéaste, même pas encore tout à fait critique. Il s’agit de la première phrase de son premier texte publié (intitulé « Teenage Fever »), dans le n°5 de la revue Trafic. Serge Bozon n’avait pas tout à fait vingt ans lorsqu’il exhortait le cinéma français contemporain à se remémorer Truffaut. Lorsque le texte paraît, dans les premières semaines de l’année 1993, l’auteur des Quatre Cents Coups est mort depuis moins de dix ans, et si son prestige reste fort, son influence, son irrigation du cinéma contemporain s’est quelque peu estompée. En ce début des années 90, le maître, encore vivant, du cinéma français, c’est Maurice Pialat. Avec Van Gogh, il connaît le double firmament du dithyrambe critique et du succès public. Dans la foulée du triomphe des Nuits fauves, de Cyril Collard, et à la suite des premiers films prometteurs de Cédric Kahn (Bar des rails) et Xavier Beauvois (Nord), la manière Pialat, sa rugosité, son mode particulier de naturalisme constituent la source à laquelle s’abreuvent beaucoup des plus talentueux cinéastes en devenir. Pourtant, même si il ne l’a pas forcément reconnu, et qu’il ne s’est pas privé de critiquer les cinéastes de la Nouvelle Vague, Pialat doit quelque chose à Truffaut. Pas seulement parce que le second s’est vigoureusement engagé dans la production du premier long-métrage du premier (une collaboration plus que houleuse qui débouchera sur une grosse brouille). Mais surtout parce que, même à son corps défendant, même si le film de Pialat est délibérément conçu comme un négatif de celui de Truffaut (pas de lyrisme, pas d’identification...), L’Enfance nue hérite des Quatre Cents Coups. Ne serait-ce que d’une certaine idée de ce qu’est un premier film d’auteur en France (modèle sans précédent, sinon dans une certaine mesure Vigo) : un nouage particulier entre la prise de parole à la rébellion adolescente, une affirmation de soi par la réminiscence autobiographique. Les Quatre Cents Coups impose un modèle : le sujet le plus adéquat d’un premier film sera désormais l’histoire d’un adolescent qui (tel le cinéaste débutant dans sa pratique) expérimente tout pour la première fois. Ce legs autobiographique, la génération de l’immédiat après-Nouvelle Vague va en faire grand usage. Il court dans les premiers Eustache, un peu dans Les Mauvaises Fréquentations, beaucoup dans Le Père Noël a les yeux bleus (et pas seulement parce qu’Eustache s’y approprie pour la première fois Jean-Pierre Léaud, pour en faire à son tour son double). Il court aussi chez Jacques Doillon. Chez ce dernier, l’influence de Truffaut est polymorphe. Elle tient en partie à la décision de ne plus déléguer à des comédiens le soin de se représenter pour venir à certaines occasions, passer devant la caméra (et ne pas chercher à s’y comporter comme un comédien, mais continuer à s’y comporter en cinéaste - L’Enfant sauvage, La Chambre verte, La Nuit américaine chez l’un ; La Femme qui pleure ou La Fille de 15 ans chez l’autre). Elle tient aussi à une certaine façon de filmer à hauteur d’enfant, d’imaginer des fictions d’immersion en enfance où le monde des adultes ne résonne plus à l’écran qu’en échos assourdis (L’Argent de poche versus Le Jeune Werther ou Un sac de billes). Pour aller vite, on pourrait dire que cette génération comprend ceux qui, chez Truffaut, ont retenu le cru (l’autobiographie, le style direct, la captation quasi documentaire du gestus enfantin...), et ceux qui ont préféré le brûlant : le romanesque, l’incandescence des rapports amoureux, la catharsis de la fiction. Il y a du Truffaut dans les emportements amoureux des personnages d’André Téchiné, cité de façon parfois quasi littérale (Les temps qui changent recompose le couple du Dernier Métro en le projetant dans la fiction de résurgence amoureuse de La Femme d’à côté ; L’Homme qu’on aimait trop fait de la jeune disparue Agnès Le Roux une nouvelle Adèle H, qui écrit en transe des lettres d’amour face caméra et ne veut rien savoir de l’indifférence qu’on oppose à sa passion-monstre). Il y a du Truffaut aussi dans Noce blanche de Jean-Claude Brisseau, qui là encore cite abondamment La Femme d’à côté (l’usage de Véronique Silver en chœur tragique ; une effusion passionnelle en public qui fait scandale et précipite les personnages vers la chute), devenu au fil des ans l’incontournable talisman en mire de toutes les récits d’absolutisme amoureux (exemple récent, Un amour de jeunesse de Mia Hansen Løve, et son cheminement tortueux et spectral d’une passion sur différents temps d’une vie). À partir de la seconde moitié des années 90, Truffaut revient sur un mode nouveau : celui du fétiche. Des cinéastes des années 60 découpent, isolent, anamorphosent certaines de ses figures, comme il le faisait lui-

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même avec le cinéma d’Hitchcock (La mariée..., La Sirène...) : le temps est venu du truffaldo-maniérisme, auquel Arnaud Desplechin offre ses déflagrations les plus baroques. Dans Esther Kahn, il croise un roman d’éducation sous influence de L’Enfant sauvage, avec des fermetures à l’iris comme Truffaut les affectionnait tant, et une tache de sang sur des draps occupant progressivement toute la surface de l’écran comme dans Les Deux Anglaises. Dans Rois et reine, il fait lire à Maurice Garrel une lettre face caméra de façon identique à Mlle Brown dans Les Deux Anglaises (procédé que reprend à son tour Pascale Ferran dans Lady Chatterley). Chez Desplechin comme chez Ferran, on retrouve aussi le goût des narrateurs omniscients du roman classique, prenant en charge le récit à l’imparfait - figure dont s’empare à son tour Valérie Donzelli dans La Reine des pommes ou La guerre est déclarée. Dans Les Sentiments, Noémie Lvovsky restitue la topographie adultérine de La Femme d’à côté (deux maisons adjacentes...). Et on retrouve cette précision de géographe, ce goût minutieux pour camper des territoires et en faire des paysages affectifs dans Tirez la langue, mademoiselle d’Axelle Ropert. Parfois les clins d’œil sont voilés et sporadiques (la course de Denis Lavant sur Bowie dans Mauvais sang est probablement décalquée sur celle de Jeanne Moreau dans Jules et Jim - même arrière-plan strié). Parfois, il s’agit moins de pastiche que de réponse dialectique : Irma Vep d’Olivier Assayas discute avec La Nuit américaine - et déplace Léaud de l’emploi de l’acteur trublion à celui du cinéaste défaitiste. Mais c’est aussi dans le cinéma mondial que l’œuvre truffaldienne essaime : chez Tarantino (Kill Bill remake inavoué de La mariée était en noir), Noah Baumbach et Wes Anderson (dont Frances Ha et Fantastic Mr Fox utilisent des BO de Delerue ou Duhamel), Tsai Ming Liang (organisant une cérémonie funéraire entre icones truffaldiennes : Baye, Ardant, Leaud dans Visage), Hong Sang-soo... Il y a vingt ans, un jeune critique faisait le vœu que Truffaut manque enfin. Il ne manque plus. Il hante amicalement le meilleur du cinéma mondial. JEAN-MARC LALANNE

Les Sentiments de Noémie Lvovsky

GRILLE DE PROGRAMMATION DANS LA COUR DE PIERRE SALVADORI FRANCE/2014/97’/DCP di 19 oct 21h45 DANS PARIS DE CHRISTOPHE HONORÉ FRANCE/2006/90’/35MM ve 24 oct 21h ESTHER KAHN DE ARNAUD DESPLECHIN FRANCE/1998/142’/VOSTF/35MM di 16 nov 21h30 IRMA VEP DE OLIVIER ASSAYAS FRANCE/1996/99’/VOSTF/35MM di 26 oct 21h30 LE JEUNE WERTHER DE JACQUES DOILLON FRANCE/1992/94’/35MM ve 31 oct 17h LADY CHATTERLEY DE PASCALE FERRAN BELGIQUE-FRANCE-GRANDEBRETAGNE/2005/158’/35MM lu 03 nov 14h30

La Reine des pommes de Valérie Donzelli

MAUVAIS SANG DE LEOS CARAX FRANCE/1986/125’/35MM sa 01 nov 21h45 LES MAUVAISES FRÉQUENTATIONS : DU CÔTÉ DE CHEZ ROBINSON DE JEAN EUSTACHE FRANCE/1963/42’/35MM Suivi de LES MAUVAISES FRÉQUENTATIONS : LE PÈRE NOËL A LES YEUX BLEUS DE JEAN EUSTACHE FRANCE/1966/47’/35MM di 12 oct 21h30 NOCE BLANCHE DE JEAN-CLAUDE BRISSEAU FRANCE/1989/92’/35MM me 05 nov 17h00 LES REGRETS DE CÉDRIC KAHN FRANCE/2008/105’/35MM ve 10 oct 19h00 LA REINE DES POMMES DE VALÉRIE DONZELLI FRANCE/2009/84’/35MM me 22 oct 21h

Dans Paris de Chris tophe Honoré

LES SENTIMENTS DE NOÉMIE LVOVSKY FRANCE/2002/94’/35MM sa 18 oct 21h30 LES TEMPS QUI CHANGENT DE ANDRÉ TÉCHINÉ FRANCE/2004/96’/35MM di 02 nov 21h45 TIREZ LA LANGUE, MADEMOISELLE DE AXELLE ROPERT FRANCE/2012/102’/DCP ve 17 oct 21h15 TONNERRE DE GUILLAUME BRAC FRANCE/2012/105’/DCP ve 31 oct 21h30 UN AMOUR DE JEUNESSE DE MIA HANSEN-LØVE FRANCE-ALLEMAGNE/2010/110’/DCP sa 01 nov 16h45 UNE AUTRE VIE DE EMMANUEL MOURET FRANCE/2012/95’/DCP me 29 oct 21h30

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À CHACUN SON TRUFFAUT PROJET PEDAGOGIQUE NATIONAL Pour permettre la redécouverte de l’œuvre de Truffaut, La Cinémathèque française est à l’initiative d’une opération destinée à 15 écoles, collèges et lycées répartis sur le territoire national. Invités à découvrir des films de Truffaut dans leurs régions, les élèves recevront la visite d’un parrain collaborateur de Truffaut, cinéaste ou critique : Martine Barraqué, Nathalie Baye, Denys Clerval, Dani, Yann Dedet, Claude de Givray, Andréa Ferréol, Pierre-William Glenn, Sabine Haudepin, Thierry Jousse, Christine Pellé, Axelle Ropert, Jean-François Stévenin, Alexandra Stewart, Rebecca Zlotowski…. Ils le retrouveront à Paris le jeudi 18 décembre 2014 pour une journée exceptionnelle consacrée à François Truffaut avec visites de l’exposition, projections de films et ateliers.

400 élèves, 15 parrains, 15 structures culturelles sur le territoire national. Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, à Brive-laGaillarde en Corrèze, à Chambéry en Savoie, à ChefBoutonne dans la Vienne, à Juvisy sur Orge dans l’Essonne, à La Rochelle en Charente-Maritime, à Montpellier dans l’Hérault, à Mutzig dans le Bas-Rhin, à Pessac en Gironde à Rive-de-Gier dans la Loire, à Thiers dans le Puy-de-Dôme, à Saint-Astier en Dordogne, à Toulouse en Midi-Pyrénées, à Tulle en Corrèze et à Valence dans la Drôme. L’Argent de poche, 1975 ©Hélène Jeanbreau

L’Argent de poche, 1975 ©Hélène Jeanbreau

EN LIGNE SUR CINEMATHEQUE.FR FRANÇOIS TRUFFAUT, UN JOURNAL Un site web en forme de journal intime, soit 15 chapitres qui sont autant de bornes dans la vie et la carrière de François Truffaut, et qui révèlent l’importance de ses archives dans les collections de La Cinémathèque française. L’enfance, la cinéphilie, le journalisme, les tournages ou encore la musique seront abordés au travers d’une narration riche en photographies, extraits, lettres, archives et témoignages inédits.

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JOURNÉES FRANÇOIS TRUFFAUT UNE JOURNÉE ET DEMIE CONSACRÉE À L’ÉCRITURE SELON FRANÇOIS TRUFFAUT, L’ÉCRITURE SOUS TOUTES SES FORMES. Jeudi 6 novembre – 14h30 / 18h30 Vendredi 7 novembre – 10h00/13h00 > 14h30 / 18h30 Pour lui, plus que pour d’autres cinéastes, l’écriture en effet est un tout, l’écriture est tout : l’accès à sa propre pensée et à une compréhension du monde, une façon privilégiée de « correspondre » avec d’autres, une manière de faire des films et de mettre tous les récits au risque du cinéma, lui qui s’en était pris pour commencer à cette tendance de certains scénaristes à se servir de la littérature plus qu’à ne la servir. Toutes les écritures : écriture critique, littéraire, épistolaire, scénaristique, musicale, le montage comme écriture, écrire avec des corps d’acteurs, écrire à même les films…

PROGRAMME Conférences (Noël Herpe, Axelle Ropert, Serge Toubiana…), Lecture (extraits de la correspondance avec Helen Scott), Dialogues (avec Jean Gruault et Arnaud Desplechin), Tables rondes avec des collaborateurs de Truffaut : Pierre-William Glenn (directeur de la photographie), Dominique Le Rigoleur (assistante et photographe de plateau), Christine Pellé (scripte), Caroline Champetier (directrice de la photographie), Yann Dedet (monteur), Jean-François Stévenin (acteur, cinéaste) et des cinéastes contemporains. Programme des Journées en cours, plus d’informations sur www.cinematheque.fr

PROJECTIONS DU SOIR FAHRENHEIT 451 (GRANDE-BRETAGNE/1966/112’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. je 06 nov 20h30

LA NUIT AMÉRICAINE (FRANCE-ITALIE/1972/115’/35MM) Ve 07 nov 20h30 Tarifs : Demi journée : Tarif unique 4€ / Libre Pass : accès libre Forfait Journées Truffaut + les 2 séances de projection : 20€ La Nuit américaine de François Truffaut, 1973. Photographie Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca .

UN STAGE DU CINÉMA EN PRATIQUES Un Stage du Cinéma en pratiques fera écho à la place de l’écrit dans le travail de François Truffaut : durant 3 journées autour de la question du scénario les 29, 30 et 31 octobre 2014. Tarif : 150€ / Libre Pass : 120€

POUR LES ÉTUDIANTS EN CINÉMA Mercredi 5 novembre : Journée pour les étudiants en cinéma autour de l’exposition et du fonds d’archives François Truffaut. La Bibliothèque du film organise pour les étudiants en cinéma de Licence 3 et de Master une journée autour du fonds d’archives François Truffaut conservé par La Cinémathèque. Cette rencontre a pour objectif de présenter les différents modes d’exploitation et de valorisation possibles d’un fonds d’archives (exposition, catalogue, publications, films…). Carole Le Berre, auteur de François Truffaut au travail (Cahiers du cinéma, 2004), détaillera au cours d’une conférence la méthode de travail du cinéaste.

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RESTAURATION LE DERNIER MÉTRO

LE DERNIER MÉTRO (VERSION NUMÉRIQUE RESTAURÉE EN ULTRA HAUTE DÉFINITION) Le 15 octobre 2014 au cinéma Version inédite en numérique 4K présentée à Cannes Classics lors de la dernière édition du Festival de Cannes. Une restauration MK2 et La Cinémathèque française, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain - DGA - MPA - SACEM - WGAW (Distribution Diaphana pour MK2)

REPRISE EN SALLES DE LA RÉTROSPECTIVE FRANÇOIS TRUFFAUT Le 22 octobre : Reprise en salles de la rétrospective François Truffaut suite à sa diffusion, en exclusivité, à La Cinémathèque française. (Distribution Diaphana pour MK2) CONTACT PRESSE MK2 Monica Donati Tél. 01 43 07 55 22 / monica.donati@mk2.com

L’INTÉGRALE DES FILMS EN DVD FRANÇOIS TRUFFAUT, L'INTÉGRALE DES FILMS Pour la première fois réunis dans un coffret de 21 DVD, l'intégrale des 21 films de François Truffaut. TF1 Vidéo et MK2 présentent la première intégrale DVD des 21 films de François Truffaut parmi lesquels l’inédit Une belle fille comme moi proposé pour la première fois en France. Tout le cinéma de Truffaut accompagné de nombreux compléments ainsi que d’un texte d’introduction inédit de Serge Toubiana. Disponible le 1er octobre. CONTACT PRESSE Thierry VIDEAU Tél. 01 40 15 92 02 / tvideau@free.fr

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ÉDITIONS En vente à la Librairie de La Cinémathèque française.

Catalogue de l’exposition Sous la direction de Serge Toubiana. Une coédition Flammarion/La Cinémathèque française 240 pages - 35,50€ (Voir page 10)

François Truffaut Antoine de Baecque / Serge Toubiana Editions Gallimard / Collection Folio, n° 3529 880 pages - 13,30€ CONTACT PRESSE : Editons Gallimard David Ducreux Tél. : 01 49 54 16 70 / Mobile : 06 62 20 66 24 / Mail : david.ducreux@gallimard.fr

François Truffaut au travail de Carole Le Berre Les Cahiers du Cinéma 2014 La réédition d’un ouvrage indispensable, qui rassemble des documents inédits pour comprendre l’œuvre de Truffaut et ses méthodes de travail. 320 pages - 35 € Parution : 9 octobre 2014

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MUSIQUE Le Monde Musical de François Truffaut Coffret exceptionnel 5 CDs / 6 heures de musique Publié dans la collection Ecoutez le cinéma ! (Universal Classics & Jazz France), conçue par Stéphane Lerouge La collection Ecoutez le cinéma ! est fière de s'associer à l'évènement François Truffaut, avec un coffret exceptionnel de 5 CDs, regroupant pour la première fois la chronologie musicale de tous les longs-métrages de François Truffaut, des Quatre-cent coups à Vivement dimanche !. L'occasion d'un vaste voyage musical dans l'univers d'un cinéaste qui a travaillé avec Georges Delerue, Bernard Herrmann, Antoine Duhamel, Jean Constantin, Maurice Jaubert. Un cinéaste également épris de musique baroque (Bach, Vivaldi) et de chansons, qui jalonnent cette promenade sentimentale : Jeanne Moreau et son éternel Tourbillon, Boby Lapointe, Charles Trenet, Alain Souchon avec L'Amour en fuite. De véritables trésors surgissent au détour du programme : la version stéréo inédite de La Peau douce, Guy Marchand sur un blues incandescent, le thème de L'Atalante réactivé pour Adèle H. Le CD 5 est consacré à des reprises et relectures par des artistes d'aujourd'hui : Alexandre Desplat et le Traffic Quintet, Héléna Noguerra, Vincent Delerm qui, pour ce projet, a spécialement enregistré sa chanson Nous imitons François Truffaut, jamais publiée en disque. Tous ces documents trament un coffret qui raconte François Truffaut d'une autre manière : à travers ses bandes originales. Livret 48 pages, texte et interviews, photos célèbres et rares CD 1 : Des Quatre-cent coups (1959) à Fahrenheit 451 (1966) CD 2 : De La Mariée était en noir (1967) aux Deux Anglaises et le continent (1971) CD 3 : De Une belle fille comme moi (1972) à La Chambre verte (1978) CD 4 : De L'Amour en fuite (1979) à Vivement dimanche ! (1983) CD 5 : Truffaut après Truffaut : relectures, reprises et réinterprétations (Alexandre Desplat et le Traffic Quintet, Vincent Delerm, Raymond Alessandrini, Héléna Noguerra, Laurent Petitgirard, Stéphane Kerecki Quartet…) CONTACT PRESSE Emmanuelle Buffard Tél. 01 44 41 92 47 / Emmanuelle.buffard@umusic.com

CONCOURS D’ÉCRITURE AVEC TÉLÉRAMA LETTRES À LA FEMME D’À CÔTÉ En hommage au Truffaut amoureux de l’écrit, Télérama et La Cinémathèque française organisent ce concours hommage. Le jury présidé par l’écrivain David Foenkinos et composé d’Olivier Chaudenson (directeur de la Maison de la Poésie et de Paris en toutes lettres), Nathalie Crom et Pierre Murat (journalistes à Télérama), désignera les 3 plus belles « Lettres à la Femme d’à côté ». Elles seront publiées dans Télérama du 12 novembre. Laurent Lafitte, inoubliable amoureux de Fanny Ardant dans Les Beaux Jours, lira une sélection des meilleures lettres lors d’une soirée spéciale du Festival Paris en toutes lettres (14-23 novembre) à la Maison de la Poésie. Les lettres (3000 signes maximum espace compris) sont à envoyer jusqu’au 19 octobre à : concourstruffaut@cinematheque.fr

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HOMMAGE À FRANÇOIS TRUFFAUT SUR ARTE du 27 octobre au 7 novembre A l’occasion du trentième anniversaire de la mort de François Truffaut, et en partenariat avec La Cinémathèque française, ARTE consacrera un cycle hommage avec trois longs métrages, un documentaire inédit et un numéro spécial du magazine Court-circuit: La Peau douce (lundi 27 octobre à 20.45) Le Dernier Métro (dimanche 2 novembre à 20.45) suivi à 22.55 du documentaire inédit François Truffaut, l’insoumis de Alexandre Moix (2014 / 52 min, une coproduction ARTE/ les films d’ici) Les Quatre Cents Coups (lundi 3 novembre à 20.45) Court-circuit (vendredi 7 novembre autour de minuit), avec notamment un des courts métrages d’Axelle Ropert Truffaut au présent / les acteurs suivi du moyen métrage de François Truffaut « L’amour à 20 ans : Antoine et Colette »

CONCOURS DE FILMS SUÉDÉS SUR ARTE.TV Du 18 août au 5 janvier, Court-circuit propose aux internautes de parodier librement une séquence mythique du film Les Quatre Cents Coups. Le lauréat du Prix ARTE sera diffusé dans le magazine et les meilleures séquences suédées seront projetées là La Cinémathèque française en janvier. Plus d’infos sur cinema.arte.tv De nombreux modules vidéo exclusifs, des articles inédits et des animations sur les réseaux sociaux accompagnent ce cycle sur arte.tv. CONTACT PRESSE : Agnès Buiche Moreno / Cécile Braun 01 55 00 70 47 / 73 43 a-buiche@artefrance.fr / c-braun@artefrance.fr

FILMS COURTS INEDITS D’AXELLE ROPERT - François Truffaut au présent En partenariat avec Les Films Pelléas et ARTE. « François Truffaut aimait les acteurs et les actrices, les acteurs et les actrices aimaient Truffaut. Ils sont jeunes, ils n’ont pas connu Truffaut, mais ils se lancent : 7 acteurs (Swann Arlaud, Vincent Lacoste, Grégoire Leprince-Ringuet, Vincent Macaigne, Nicolas Maury, Rodolphe Pauly, Thibault Vinçonet) et 7 actrices d’aujourd’hui (Anne Azoulay, Agathe Bonitzer, Laetita Dosch, Julia Faure, Esther Garrel, Adèle Haenel, India Hair) tentent le pari - en 2014 : comment être encore truffaldien ? » Axelle Ropert, réalisatrice Diffusion dans Court-circuit et sur Arte.tv

Catherine Deneuve et Gérard Depardieu dans Le Dernier Métro de François Truffaut, 1980. Photographie Jean-Pierre Fizet © Jean-Pierre Fizet.

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POUR LE JEUNE PUBLIC Exceptionnelle exposition que celle consacrée à François Truffaut pour le jeune public ! Fait rare et frappant, l’œuvre de François Truffaut permet aux jeunes gens dès leur plus jeune âge de se constituer une petite filmographie personnelle où peuvent se côtoyer Les Quatre Cents Coups, L’Argent de poche, L’Enfant sauvage et La Nuit américaine.

PARCOURS DE L’EXPOSITION SPÉCIALEMENT CONÇU POUR LES ENFANTS PAR TÉLÉRAMA ENFANTS Brochure disponible sur place ou sur cinematheque.fr

UNE PROGRAMMATION « EN CACHETTE » (1er octobre – 23 novembre 2014) Pour prolonger l’exposition dans les salles de cinéma,: les séances Jeune Public réuniront les films de l’enfance signés François Truffaut, ainsi que d’autres, choisis parmi les « Films de sa vie » qui s’adressent à un jeune public et qui mettent en scène des regards dérobés, des lieux refuges, des situations et des émotions clandestines. Plus d’informations sur Cinematheque.fr

Les Quatre Cents Coups de Fra nçois Truffaut 1959 © André Dino / DR.

L’Argent de poche de François Truffaut 1975 ©Hélène Jeanbreau

L’Enfant sauvage de François Truffaut. 1970 Photo Pierre Zucca © Syl vie Quesemand-Zucca

VISITE EN FAMILLE pour les 9-11 ans Niveau élémentaire Rendez-vous conté Pour les enfants qui visitent l’exposition avec leurs parents, le conteur Julien Tauber leur donne rendez-vous et leur raconte, à l’abri des regards, une histoire inspirée par l’enfance de François Truffaut. di 12 oct 11h - 12h30 di 23 nov 11h - 12h30 di 25 oct 11h - 12h30 di 07 déc 11h - 12h30 di 16 nov 11h - 12h30 Réservation conseillé. Tarifs adulte 12€ et tarifs enfant 6,5€

VISITES-ATELIERS VISITE-ATELIER KINOKIDS pour les 6-11 ans

VISITE-ATELIER MAXIKINO pour les 11-13 ans

Niveau élémentaire François Truffaut à la lettre

Niveau collège « La saga Doinel » Visite guidée + projections d’extraits de films commentés

Après une visite de l’exposition François Truffaut, les participants découvrent d’autres extraits des films sur lesquels ils pourront imaginer et enregistrer la voix du narrateur.

sa 18 oct 14h30 - 17h00 sa 8 nov 14h30 - 17h00 sa 22 nov 14h30 - 17h00 sa 7 déc 14h30 - 17h00 sa 13 déc 14h30 - 17h00 Tarif 12€ par enfant

Expérience inédite dans l’histoire du cinéma : voir grandir et aimer, vieillir le personnage d’Antoine Doinel en 5 films et pendant vingt ans. Jean-Pierre Léaud, double imaginaire de Truffaut, prête ses traits et sa voix à ce personnage. Les films de cette « saga » (Les Quatre Cents Coups, Antoine et Colette, Baisers volés, Domicile conjugal, L’Amour en fuite) nous invitent à réfléchir à l’invention d’un personnage et à ses incarnations successives au fil des films.

sa 29 nov 14h30 - 17h30 Tarif 12€ par enfant

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STAGES DES VACANCES DE LA TOUSSAINT EN SECRET pour les 9-11 ans Le cinéma aime toujours glisser des éléments secrets que les spectateurs sont invités à partager, dans un moment d’intimité et d’échange avec les personnages. En s’appuyant sur les films de François Truffaut, et aussi sur ceux de la séance Jeune public du mercredi 22 octobre, ce stage invite à mettre en scène un petit film dans lequel un secret s’échangera. me 22 oct 10h - 17h00 je 23 oct 10h - 17h00 ve 24 oct 10h - 17h00 Tarif 45€ par enfant

JOURNÉE FAIRE DU CINÉMA AUTOUR DE L’ARGENT DE POCHE pour les 7-9 ans Pour préparer la découverte en salle de L’Argent de poche de François Truffaut, les participants mettent en scène et filment de petites séquences inspirées du film. jeudi 31 octobre de 10h à 16h30 Tarif 18€ par enfant.

UN DIMANCHE AVEC… FRANÇOIS TRUFFAUT à partir de 8 ans Autour de La Nuit américaine dans lequel François Truffaut, acteur, joue le rôle… d’un réalisateur !

LE MATIN Visite et atelier Après une visite guidée en famille de l’exposition, les enfants participent à un atelier où ils découvriront le procédé de la « nuit américaine » ou comment faire tomber la nuit en plein jour. Dimanche 12 octobre de 11h à 12h30 et de 13h30 à 14h30

L’APRÈS-MIDI Projection LA NUIT AMÉRICAINE DE FRANÇOIS TRUFFAUT Dimanche 12 octobre à 15h Tarif de la journée : 20€ par enfant accompagné d’un adulte.

L’Argent de poche, 1975 ©Hélène Jeanbreau

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