Non au local de chasse en zone habitable

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IMPLANTATION D’UN LOCAL ALERTE DE DEPECAGE DE SANGLIERS SANITAIRE A TAVEL


SOMMAIRE

PREAMBULE LES RISQUES SANITAIRES NOS SOURCES LES MALADIES TRANSMISSIBLES A L’HOMME LES MALADIES TRANSMISSIBLES AUX ANIMAUX DE COMPAGIE (CHIENS ET CHATS) !  BILAN DE L’ENSEMBLE DES MALADIES !  CONCLUSION !  !  !  !  !


PREAMBULE

La mairie souhaite implanter un local de dépeçage de sangliers sur l’emplacement de l’ancien camping, terrain adjacent à des habitations et aux vestiaires du stade de foot, au centre de la commune et en pleine zone pavillonnaire. Notre examen des informations scientifiques les plus récentes nous amènent à considérer qu’il existe des risques sanitaires établis. La nouvelle loi sur la «!protection des lanceurs d’alerte!» nous renforce dans notre volonté de dénoncer ce problème. Compte tenu des crises sanitaires récentes, nous considérons que des précautions doivent être prises sans attendre une évolution de la législation, C’est ce que nous expliquons dans ce document.


LES RISQUES SANITAIRES Le choix du lieux d’implantation du futur local de dépeçage doit impérativement tenir compte des risques sanitaires associés à ce type de structure. ! Risques sanitaires : –  Populations ciblées : •  Enfants •  Femmes enceintes •  Personnes âgées ou en traitement •  Personnes immunodéprimées •  Personnes greffées •  Personnes en contact (vétérinaires, chasseurs, forestiers…) •  Riverains, population générale –

Mode de contamination des maladies des sangliers transmissibles à l’homme (zoonoses*) •  Ingestion d’aliments contaminés ou d’eau souillés •  Blessure (éraflure, coupure…) •  Ruissellement ou vaporisation d’eau ou d’humidité •  Contact (dont buccal) avec des déjections fécales, sang ou déchets organiques •  Air ou environnement •  Contamination de l’écosystème (nappe phréatique, égouts, routes, sols…) •  Contamination des animaux domestiques •  Contamination par les animaux domestiques contaminés *zoonoses : maladies infectieuses naturellement transmissibles de l’animal à l’homme


NOS SOURCES !  De nombreux articles d’institutions ou de prestigieuses revues scientifiques démontrent que si la législation Française est en retard actuellement, le risque est bien présent.

"Dans de rares cas, une hépatite E aiguë peut évoluer en hépatite fulminante (insuffisance hépatique aiguë) et entraîner le décès. Les taux de mortalité dus à l’hépatite E dans l’ensemble de la population vont de 0,5% à 4%. L’hépatite fulminante est plus fréquente pendant la grossesse. Les femmes enceintes sont plus exposées à des complications obstétricales et à la mortalité par hépatite E, qui peut induire un taux de mortalité de 20% chez les femmes enceintes au dernier trimestre."

Les sangliers comme sources de maladies infectieuses du bétail et des humains

Publication de l’Académie de Médecine Royale Britannique

« Les sangliers (Sus scrofa) sont indigènes dans de nombreux pays dans le monde. Ces porcs vivant en liberté sont des réservoirs connus pour un certain nombre de virus, bactéries et parasites transmissibles aux animaux domestiques et aux humains. Les changements d'occupation humaine dans les zones suburbaines, l'utilisation accrue des terres à des fins agricoles, l'augmentation des activités de chasse et la consommation de viande de sanglier ont augmenté les risques d'exposition des sangliers aux animaux domestiques et aux humains. Les sangliers peuvent servir de réservoirs pour de nombreuses maladies infectieuses importantes chez les animaux domestiques, tels que la peste, la brucellose porcine et la trichinellose, et chez l'homme, les maladies telles que l'hépatite E, la tuberculose, la leptospirose et la trichinellose. »

Ministère de la Santé

Rapport Suisse sur les zoonoses 2011

« des formes graves (hépatite fulminante) aient été décrites chez des femmes enceintes (…) Des recommandations complémentaires aux personnes à risque en contact avec les carcasses ou les animaux vivants : porcs, sangliers, cerfs dans le cadre de leur activité professionnelle ou d’activités de loisir.» http://www.sante.gouv.fr/hepatite-e.html


LES MALADIES TRANSMISSIBLES A L’HOMME


HEPATITE E

Rapport Suisse sur les zoonoses 2011

« les infections dues au VHE apparaissaient chez l’homme surtout après des voyages dans des pays dans lesquels l’eau potable est insalubre. Ces dernières années, de plus en plus de personnes tombent malades même sans avoir voyagé. Ces cas pourraient être la conséquence d’une transmission zoonotique. Les porcs d’engraissement, les sangliers et d’autres animaux… »

Définition de IF Impact Factor (Facteur d'Impact): Calcul qui estime indirectement la visibilité d'une revue scientifique http://fr.wikipedia.org/wiki/Impact_factor


HEPATITE E

Agence Nationale de Sécurité Sanitaire

« Les résultats mettent en évidence une séroprévalence apparente comprise entre 7,2 et 22,7 % selon les départements échantillonnés avec des séroprévalences plus élevées dans les départements du Sud de la France. »


HEPATITE E


TRICHINELLOSE


TRICHINELLOSE


PESTE PORCINE, INFLUENZA (H1N1…)

Agence Nationale de Sécurité Sanitaire

« L’enquête a révélé la présence de sangliers séropositifs vis-à-vis des virus Influenza A en Aveyron, en Ille-et-Vilaine et dans le Nord. En Ille-et-Vilaine, la moitié des animaux trouvés positifs possèdent des anticorps anti-VIP H1N2 et l’autre moitié des anticorps dirigés contre le VIP H1N1 voire le pH1N1 (virus pandémique H1N1 2009) »


BRUCELLOSE (TUBERCULOSE BOVINE)

Rapport Suisse sur les zoonoses 2011

Rapport Suisse sur les zoonoses 2011

« B. suis (Brucellose) est également mis en évidence chez les sangliers (W...Diseases, sous presse), il faudrait continuer à surveiller la présence de B. suis chez les porcs domestiques comme chez les sangliers. »


MALADIE DE LYME


FIEVRE Q


TUBERCULOSE (TB)

Rapport Suisse sur les zoonoses 2011

« Evaluation de la situation: Dans le cadre d’une étude actuelle sur la présence de la tuberculose chez les cervidés et les sangliers en Suisse, 165 sangliers et 269 cervidés ont été examinés à l’égard de la tuberculose. Les bactéries du complexe MTBC ont pu être mises en évidence chez 6 sangliers (3,6%). »


STREPTOCOQUE SUIS (bactérie)


LES MALADIES TRANSMISSIBLES AUX ANIMAUX DE COMPAGIE (CHIENS ET CHATS): TOUTES LES PRECEDENTES PLUS CELLE CI


MALADIE D’AUJESZKI OU PSEUDO RAGE


BILAN DE L’ENSEMBLE DES MALADIES


ENSEMBLE DES ZOONOSES

Rapport Suisse sur les zoonoses 2011

« Nos frontières sont évidemment perméables à la faune sauvage, notamment aux sangliers, des pays qui nous entourent. Des zoonoses, comme la brucellose par exemple, peuvent être introduites par ce biais dans notre pays…»


Annexe : Recommandations du Ministère de la Santé Questions/réponses sur le risque d’hépatite virale E (22 avril 2011) http://www.sante.gouv.fr/hepatite-e.html

Les hépatites virales E sont elles fréquentes!?! Depuis 2002 (date de la création du CNR hépatite E), on observe en France une augmentation du nombre de cas d’hépatite E. La mise en place d’un système de surveillance efficace, et l’augmentation du nombre de demandes de diagnostic peuvent être des facteurs expliquant en partie l’augmentation du nombre de cas. Le CNR a diagnostiqué en 2006, 38 cas d’hépatite E, en 2007, 113 cas, 218 cas en 2008 et 260 cas en 2009. Le CNR estime qu’il y a entre 200 et 300 nouveaux cas d’hépatite E par an en France. La majorité de ces cas identifiés sont des cas autochtones, c’est-à-dire que les personnes ont contracté la maladie en France. (…) Comment se transmet le virus de l’hépatite virale E!?! Le virus de l’hépatite E se transmet principalement par voie alimentaire!: par la consommation d’eau non potable, c’est le mode de contamination dominant dans les pays en voie de développement par la consommation de produits souillés!: coquillages, légumes, fruits contaminés par contact avec une eau souillée (irrigation, lavage),par la consommation de produits issus d’un animal réservoir du virus!:viande et abats de sanglier et de cerf, notamment la fressure (cœur, rate, foie, poumons) souvent consommée presque crue, produits à base de foie cru de porc destinés à être consommés cuits mais consommés crus par certains consommateurs (saucisses de foie et foies secs), produits à base de foie cru ou peu cuit de porc destinés à être consommés cuits mais pouvant être consommés insuffisamment cuits par certains consommateurs (quenelles de foie…), produits à base de foie cru de porc destinés à être consommés crus (saucisses de foie séchées, fumées…). La transmission de l’hépatite E est aussi suspectée par la contamination manu portée liée à une hygiène des mains insuffisantes, par contact direct ou indirect avec les animaux vivants ou leurs carcasses (populations professionnelles particulièrement concernées!: les chasseurs, les personnes travaillant dans les abattoirs, éleveurs et vétérinaires). (…)

Y a-t-il un traitement spécifique de l’hépatite E!?! Il n’existe actuellement aucun vaccin disponible dans le commerce permettant d’éviter l’hépatite E. S’agissant d’une maladie virale, les antibiotiques ne constituent pas un traitement adapté. On ne dispose d’aucun traitement pour infléchir l’infection. Par conséquent, la prévention (respect de certaines règles d’hygiène et de cuisson des aliments notamment) constitue l’approche la plus efficace contre la maladie. (…) Est-ce que la cuisson tue le virus!? Quelles précautions à prendre pour ne pas contracter une hépatite E!?! Selon l’Anses, la cuisson si elle est effectuée à une température suffisamment élevée, est un traitement dont l’efficacité sur le virus hépatite E est très probable. L’Anses considère que les données sont insuffisantes pour proposer des modalités pratiques de cuisson efficace. (…) Des recommandations complémentaires aux personnes à risque en contact avec les carcasses ou les animaux vivants!: porcs, sangliers, cerfs dans le cadre de leur activité professionnelle ou!d’activités de loisir. 1. Respect des mesures d’hygiène générale dans l’élevage (nettoyage et désinfection locaux et des matériels, stockage approprié des déchets et cadavres d’animaux), 2. Formation et information des salariés (risques liés aux agents biologiques, hygiène, mesures collectives et individuelles de prévention) 3. Mise en place de moyens appropriés!: Eau potable, savon, moyens d’essuyage à usage unique!;!Armoires-vestiaires distinctes (vêtements de ville/vêtements de travail), pour!éviter la contamination des effets personnels!; Vêtements de travail et équipements de protection individuelle!: appropriés (par exemple, bottes, pantalons, blouse, charlotte…), en bon état, propres et bien entretenus. 4. Consultation d’un médecin en cas de symptômes pouvant évoquer l’hépatite E, en lui indiquant la profession exercée."


CONCLUSION La mairie souhaite implanter un local de dépeçage de sangliers sur l’emplacement de l’ancien camping, terrain adjacent à des habitations et aux vestiaires du stade de foot, au centre de la commune et en pleine zone pavillonnaire. Compte tenu des risques sanitaires importants, nous pensons que cette localisation est dangereuse pour la santé publique de la population de Tavel. Nous savons qu’il existe des solutions alternatives d’emplacement pour l’implantation de ce local. Nous demandons un arrêt de ce projet et un réexamen de l’emplacement.

ALERTE SANITAIRE


References Subject collections Email alerting service This article cites 104 articles, 31 of which can be accessed free

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Wild boars as sources for infectious diseases in livestock and humans X. J. Meng, D. S. Lindsay and N. Sriranganathan Phil. Trans. R. Soc. B 2009 364, 2697-2707 doi: 10.1098/rstb.2009.0086

TRADUCTION GOOGLE

Les sangliers comme sources de maladies infectieuses du bétail et des humains X. Meng * J., D. et N. S. Lindsay Sriranganathan Centre de médecine moléculaire et des maladies infectieuses, Département des sciences biomédicales et de biopathologie, Collège de médecine vétérinaire, Virginia Polytechnic Institute and State University, CRC-Integrated Life Sciences Building, 1981 Kraft Drive, salle 2036, Blacksburg, VA 24061-0913, Etats-Unis * Auteur pour la correspondance (xjmeng@vt.edu).

Les sangliers (Sus scrofa) sont indigènes dans de nombreux pays dans le monde. Ces porcs vivant en liberté sont des réservoirs connus pour un certain nombre de virus, bactéries et parasites transmissibles aux animaux domestiques et les humains. Les changements d'occupation humaine dans les zones suburbaines, l'utilisation accrue des terres à des fins agricoles, l'augmentation des activités de chasse et la consommation de viande de sanglier ont augmenté les risques d'exposition des sangliers aux animaux domestiques et les humains. Les sangliers peuvent servir de réservoirs pour de nombreuses maladies infectieuses importantes chez les animaux domestiques, tels que la peste, la brucellose porcine et la trichinellose, et chez l'homme, les maladies telles que l'hépatite E, la tuberculose, la leptospirose et la trichinellose. Pour exemples, des sangliers sont des réservoirs de virus de l'hépatite E, et des cas groupés d'hépatite E ont été signalés au Japon sur des humains qui consomment de la viande de sanglier. Au Canada, une épidémie de trichinellose a été lié à la consommation de viande de sanglier. L'incidence de la tuberculose en raison de Mycobacterium bovis a augmenté chez les sangliers, ce qui pose un problème potentiel pour les infections chez le bétail et les humains. Il a également été démontré que six chasseurs contracté des infections à Brucella suis a partir de porcs sauvages en Floride. Cet article traite de la prévalence et du risque d'agents infectieux chez les sangliers et leur transmission potentielle pour le bétail et les humains. Mots-clés: sanglier, porc, zoonose, le virus de l'hépatite E; trichinellose; tuberculose 1. INTRODUCTION Les sangliers (Sus scrofa) sont indigènes dans de nombreux pays dans le monde. Ces porcs vivant en liberté populations posent non seulement des préoccupations écologiques, mais concerne les maladies infectieuses ainsi. Les sangliers hébergent de nombreux et importants agents infectieux transmissibles aux porcs domestiques et autres espèces animales, y compris les humains. Les déplacement de populations humaines vers les zones suburbaines en raison de la croissance de la population mondiale, l’augmentation de l'utilisation des terres à des fins agricoles et la déforestation ont augmenté les chances d'exposition par contact de sangliers pour les humains et les animaux domestiques. En outre, la chasse de sangliers et de la consommation de viande de sanglier sauvage dans certaines régions du monde, ont crée d'amples opportunités pour les contacts directs de l'homme avec les sangliers, créant ainsi un environnement idéal pour la transmission d'agents pathogènes entre les sangliers et domestiques porcine, et entre les

sangliers et les humains (Gibbs, 1997). Dans certaines régions, les populations de sangliers sont à la hausse en partie à cause du développement d'une industrie de la chasse commerciale (Acevedo et al. 2006), ce qui pourrait compliquer davantage le problème. Les sangliers posent également un problème lorsque les pays cherchent à éradiquer les maladies zoonotiques telles que l'hépatite E, la tuberculose, la brucellose et la trichinellose chez l'homme et les maladies du bétail importantes infectieuses telles que le pseudo et le circovirus porcin associé à maladies (PCVADs) chez les porcs. Ceci est particulièrement pertinent pour la maladie sans les populations d'animaux et les humains ne sont pas exposés précédemment pour les agents de sangliers et sans troupeau ou immunité de la population, et donc très sensibles à ces agents infectieux. Cette revue résume les risques potentiels posés par les sangliers en provenance du bétail (porcs domestiques en particulier) et les infections des réservoirs de zoonoses. Des exemples spécifiques de l'hépatite virale (E), bactériennes (tuberculose) et parasitaires (trichinose) Zoonoses transmissibles par les sangliers sauvages à l'homme sont également abordées. 2. VIRUS DANS LES SANGLIERS qui sont potentiellement transmissibles au bétail et aux humains Les sangliers sauvages sont des réservoirs pour un certain nombre de virus qui causent des maladies graves chez le bétail et les humains (Gibbs, 1997; Ruiz-Fons et al 2008.). Le tableau 1 dresse la liste des virus qui sont connus pour être répandue chez les sangliers avec possibilité de transmission aux animaux domestiques et les humains. (A) Les sangliers comme réservoirs pour les infections du bétail Parmi les pathogènes agricoles importants connus pour être répandue chez les sangliers sont le virus de la peste porcine classique (PPC), le virus de la pseudo-rage (PRV) l'infection, le virus de la peste porcine africaine (PPA), circovirus porcin de type 2 (PCV2), et reproducteur porcin virus du syndrome respiratoire porcin (SDRP) et le parvovirus porcin (PPV) (tableau 1). CSFV, un petit simple brin de sens positif du virus ARN, appartient au genre Pestivirus dans la famille des Flaviviridae. CSFV infecte les porcs domestiques et les sangliers et peut être transmis de sangliers aux porcs domestiques et vice versa (Brugh et al. 1964). PPC est très contagieuse et les porcs sont les seuls Réservoirs connus. PPC se transmet principalement par voie oronasale par contact direct ou indirect avec des porcs infectés domestiques ou des sangliers ou par voie orale par ingestion d'aliments contaminés (Edwards et al., 2000). Les signes cliniques de maladies associées à l'infection PPC varient grandement en fonction des formes aiguës et / ou chroniques de la maladie (Le Potier et al. 2006). Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et la NouvelleZélande sont exempts de peste porcine classique dans les populations porcines dom-ESTIC (Paton et Greiser-Wilke 2003). PPC est en circulation dans certains pays européens, avec des taux de prévalence variant de moins de 1 pour cent en France (Albina et al. 2000), 31 pour cent en Suisse (Schnyder et al. 2002) et jusqu'à 39 pour cent en Croatie (Zupancic et al. 2002). Infection CSFV signalés dans de récentes éclosions de sangliers semble être subclinique avec une faible mortalité (Le Potier et al. 2006), bien que les sangliers peuvent servir de réservoirs d'infection des porcs domestiques. Dans certains pays européens, CSFV a été réintroduit périodiquement des porcs domestiques infectés par contact avec des sangliers (Le Potier et al. 2006).


PRV, un alphaherpèsvirus, a une distribution mondiale et infecte les sangliers et les porcs domestiques (Ruiz-Fons et al. 2007, 2008). Infections PRV pour adultes porcs sauvages ne sont généralement pas une cause de morbidité ou de mortalité (Romero et al. 2001), mais peut entraîner des infections latentes. Une caractéristique importante de PRV infection chez les porcs sauvages ou domestiques est l'établissement de la latence dans les cellules neuronales et non neuronales, ce qui a des implications importantes pour la propagation du PRV. L'exposition au PRV est élevé chez les sangliers et les fourchettes des taux de séroprévalence de 9 à 61 pour cent chez les sangliers de différents pays (tableau 1). Le résultat ser-oprevalence a été confirmée par la détection de l'ADN du PRV dans les tissus des sangliers (Ruiz-Fons et al. 2007).

La prévalence élevée de PRV chez les sangliers constitue une préoccupation pour la santé des sangliers et autres animaux domestiques et les perspectives de PRV contrôle et de campagnes d'éradication des porcs. Aux Etats-Unis, un ressortissant pseudorage programme d'éradication a commencé en 1989 et, actuellement, l'espèce porcine domestique dans la majorité des États sont libres de PRV. Cependant, le virus est bien établi populations de sangliers aux Etats-Unis et d'autres pays, et les sangliers représentent un réservoir potentiel de PRV pour l'infection des porcs domestiques et sauvages indigènes. AFSV, virus List A de l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale) est un virus à ADN de la famille des Asfarviridae. Virus de la PPA est

très résistant à l'inactivation par la température et de pH acide et peuvent persister dans les viandes congelées ou non cuits pendant des semaines ou des mois (Sanchez-Vizcaino 2006). Virus de la PPA est endémique dans de nombreux pays africains et aussi en Sardaigne, Italie (SanchezVizcaino 2006). En plus de porcs domestiques, PPA infecte également les sangliers européens et africains suidés sauvages tels que warthhogs, potamochères et hylochère (Sanchez-Vizcaino 2006). Des preuves sérologiques de prévalence du virus de la PPA chez les sangliers ont été signalés en Italie et en Espagne, où environ 10 pour cent des sangliers testés (Pe rez et al. 1998) avaient des anticorps au virus de la PPA, mais ne présentent pas de signes cliniques. Européennes sangliers ne sont pas censées jouer un rôle important en tant que réservoirs de virus de la PPA. PCV2, l'agent causal de MACV est un petit virus à ADN simple brin avec un génome circulaire (Ramamoorthy & Meng 2008). MACV est caractérisé par le gaspillage, les ganglions lymphatiques, la jaunisse et la perte de poids chez les porcs sevrés touchées, et déplétion lymphoïde est la lésion caractéristique microscopique. Récemment, plusieurs autres syndromes complexes, y compris l’echec de reproduction, l'entérite, la pneumonie et la dermatite nécrosante, ont également été associés à l'infection PCV2. MACV est encore compliquée par les co-infections avec d'autres agents pathogènes bactériens et viraux (Ramamoorthy & Meng 2008). La preuve de l'infection PCV2 chez les sangliers ont été signalés en Hongrie, en Espagne et en Belgique (tableau 1). Environ 50 pour cent des sangliers testés en Espagne étaient séropositifs pour les anticorps PCV2 et environ 21 pour cent des sangliers en provenance de Hongrie étaient positifs pour l'ADN PCV2 (Csa gola et al. 2006). MACV a été signalé chez les verrats sauvages d'Eurasie soulevées en vertu des conditions de libre parcours (Vicente et al. 2004). Touchées sangliers avaient une pneumonie et une entérite et étaient cachectiques. Ces données indiquent qu'il ya un taux élevé d'infection par le PCV2 chez les sangliers, bien que le rôle exact de sangliers dans le PCV2 transmission aux porcs domestiques n'est pas claire. PRRSV, un simple brin de sens positif virus à ARN de la famille des Arteriviridae, provoque sans doute la maladie la plus importante économiquement face à l'industrie mondiale de grippe porcine aujourd'hui (Meng, 2000a). Porcelets infectés par le virus du SDRP développer une pneumonie et d'autres maladies respiratoires, alors que les truies infectées développent échecs de reproduction. Infection par le PRRSV peut subvertir le système immunitaire et provoquer cochon infection persistante, qui est l'un des principaux obstacles pour le contrôle de PRRSV. Les interactions entre PRRSV et d'autres agents pathogènes du porc produisent cliniquement et économiquement syndromes importants, tels que complexe des maladies respiratoires porcines. Le rôle de sanglier dans la transmission du virus du SDRP aux porcs domestiques n'est pas claire. Les anticorps anti-PRRSV ont été détectés chez les sangliers dans certains pays (tableau 1), bien que d'autres ont échoué à détecter les anticorps PRRSV chez les sangliers. Il ya un manque de preuves convaincantes pour suggérer que les sangliers servir de réservoir pour le PRRSV. PPV, un petit virus à ADN de la famille des Parvoviridae, est omniprésent chez les porcs à travers le monde (Mengeling 2006). PPV est principalement associé aux problèmes de reproduction chez les cochettes, truies et verrats et ne provoque que des infections subcliniques chez d'autres porcs. Une grande proportion des cochettes sont naturellement infectés par le PPV, avant qu'ils conçoivent et développent une immunité active qui dure probablement toute leur vie. PPV est très répandue chez les sangliers, avec une inci-dence allant de 14

à 17 pour cent en Oklahoma et au Tennessee, Etats-Unis, à 57 pour cent en Espagne (tableau 1). L'effet de l'infection PPV sur l'état de santé de sangliers semble minime et subcliniques, mais il a été rapporté que l'infection PPV a un effet négatif sur le taux d'ovulation des femelles sangliers (Ruiz-Fons et al. 2006). Il est possible que le PPV est transmissibles entre les sangliers et les porcs domestiques grâce à des contacts directs, bien que le sanglier n'est pas considéré comme un réservoir important pour la transmission PPV aux porcs domestiques (Ruiz-Fons et al. 2008). (B) Les sangliers en tant que réservoirs pour infections humaines Des Anticorps à un certain nombre de virus zoonotiques ont été détectés dans des populations de sangliers, dont l'hépatite E (VHE), virus de la grippe porcine et le virus de l'encéphalite japonaise (tableau 1). Les sangliers infectés par ces virus zoonotiques ont le potentiel de transmettre à l'homme par contact étroit. La preuve directe transmission de sanglier à l’homme a été documenté pour le VHE. HEV, un simple brin de sens positif du virus ARN, appartient à la famille Hepeviridae. La maladie causée par le VHE, l'hépatite E est une maladie de santé publique important dans de nombreux pays en développement, même si la maladie est également endémique dans de nombreux pays industrialisés (Meng, 2000b, 2003; Meng & Halbur 2006). HEV se transmet principalement par la voie féco - orale, et l’eau contaminée ou les réserves d'eau sont les principales sources d'infection. La mortalité causée par le VHE est généralement faible (moins de 1%), mais 28 pour cent a été rapportée chez les femmes enceintes infectées. Il ya au moins quatre génotypes distincts de VHE dans le monde entier. Les génotypes 1 et 2 sont associés à des épidémies, alors que les génotypes 3 et 4 provoquer des cas sporadiques d'hépatite E (Meng et Halbur 2006). La découverte du VHE porcine chez les porcs aux Etats-Unis (Meng et al. 1997) donne du crédit à la zoonose concept de VHE. Jusqu'à présent, les virus identifiés chez les porcs à travers le monde appartiennent à 3 ou 4 soit le génotype, qui causent les deux cas sporadiques de l'hépatite aiguë E (Meng et Halbur 2006). Les analyses génétiques et phylogénétiques des séquences génomiques complètes de VHE du porc a révélé que le VHE porcin est très étroitement lié, ou identicalinsomecases, togenotypes3and4ofhumanHEV. Des études séroépidémiologiques ont démontré que VHE du porc est omniprésent chez les porcs aux Etats-Unis du Midwest (Meng et al., 1997). Des résultats similaires ont également été signalées dans de nombreux autres pays en développement et industrialisés, ce qui indique que l'infection par le VHE chez les porcs est très répandu mondialement (Meng 2003). Le caractère ubiquitaire de l'infection par le VHE chez les porcs constitue une source d'infection pour les infections zoonotiques humaines. VHE du porc a été montré pour traverser les barrières d’espèces et d'infecter à la fois singe rhésus et chimpanzés (Meng et al., 1998). Inversement, les génotypes 3 et 4 du VHE humain ont été montré pour infecter les porcs dans des conditions expérimentales (Feagins et al. 2008). Cependant, les tentatives pour infecter expérimentalement des porcs infectés par les génotypes 1 et 2 de VHE humain ont été infructueuses. L'hépatite E est désormais considérée comme une zoonose et les porcs (et éventuellement d'autres espèces animales) sont réservoirs. Gestionnaires de porc, comme les éleveurs de porcs et des vétérinaires porcins, dans les pays industrialisés et en développement sont à risque accru d'infection par le VHE. Par exemple, les vétérinaires porcine aux Etats-Unis étaient 1,51 fois (antigène VHE porcin, p 1/4


0,03) plus susceptibles d'être positifs pour les anticorps anti HEV que l'âge et la géographie assortie donneurs de sang normaux (Meng et al. 2002). Des cas sporadiques et clusters d'hépatite E aiguë ont été associés à la consommation de foie de porc crue ou insuffisamment cuite. Environ 2 pour cent des foies de porc vendue dans les épiceries locales au Japon (Yazaki et al. 2003) et 11 pour cent aux Etats-Unis ont été testés positifs pour l'ARN du VHE porcin (Feagins et al. 2007). Contamination de virus dans le foie de porc commerciaux vendus dans les épiceries des ÉtatsUnis demeure pleinement infectieux. La plupart significativement, les séquences des génomes de virus récupérés à partir de foies de porcs dans les épiceries étaient étroitement liés, ou identiques dans quelques cas, les virus récupérés à partir de patients humains atteints d'hépatite E au Japon (Yazaki et al. 2003). Les Populations de sangliers au Japon, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Australie sont souvent infectés par le VHE, comme en témoigne la détection de l'ARN du VHE et anticorps anti-VHE (tableau 1). Un génomique pleine longueur séquence de VHE d'un sanglier a été jugée 99,7 pour cent identique au virus à partir d'un cerf sauvage chassé dans la forêt même et à quatre patients qui ont consommé la viande de chevreuil et contracté l'hépatite E (Takahashi et al. 2004), ce qui suggère un potentiel inter- HEV transmission entre le sanglier et le cerf dans la faune sauvage. Au Japon, un homme de 53 ans a développé l'hépatite E sévère après la consommation de viande de sanglier (Matsuda et al. 2003). Un autre patient, un homme de 70 ans, qui a aussi mangé la même viande de sanglier coma hépatique se développe et meurt d'une insuffisance hépatique fulminante (Matsuda et al. 2003). Dans les trois mois qui ont précédé l'apparition de la maladie, ni le patient avait voyagé dans une région endémique HEV, mais les deux patients avaient cru foie de sanglier à cinq reprises. Cette corrélation forte fourni des preuves directes de la transmission du VHE de sanglier infecté aux humains. 3. BACTÉRIES chez les sangliers qui sont potentiellement transmissibles aux animaux et les humains Il a été clairement démontré que le sanglier ne peut agir en tant que réservoirs d'une longue liste d'agents bactériens zoonotiques. Les porcs infectés ont la possibilité de transmettre ces agents au bétail et aux êtres humains, qui peuvent entrer en contact avec leurs rejets ou de consommer de la viande infectée. Principaux zoonotiques agents bactériens qui ont été détectés des sangliers par l'isolement et / ou par des anticorps spécifiques sont listés dans le tableau 2. Parmi les principaux agents

X. J. Meng et al. 2701

bactériens de l'importance agricole isolée de sangliers notamment Mycobacterium bovis (BTB), Brucella suis (BS), Brucella melitensis (BM), Brucella abortus (BA), Coxiella burnetii (fièvre Q), Yersinia pestis (peste ) et Leptospira interro-gans (Lepto). Dans cet article, seules les principales zoonoses transmissibles à des maladies bactériennes du bétail et / ou les humains sont discutées. (A) la tuberculose Mycobacterium bovis (BTB), l'agent causal de la tuberculose bovine, a la gamme la plus large d'accueil par rapport à tout autre membre du genre Mycobacterium (complexe Mycobacterium tuberculosis). Mycobacterium bovis infecte les bovins, les autres ruminants, les humains et la faune. La bactérie se transmet principalement par aérosol ou par la consommation de viande, de lait contaminé et de leurs produits. Il provoque généralement une infection persistente avec la production de granulomes des ganglions lymphatiques, les poumons, et peut devenir une affection systémiques atteignant la plupart des organes internes. Il pensait à l'origine que les sangliers (faune sauvage) ont été les hôtes sans issue pour M. bovis. Au cours des deux dernières décennies, le rôle des sangliers comme un hôte final, hôte débordement, d'accueil et d'entretien réservoir sauvage véritable bTB a été largement débattue. Serraino et al. (1999) ont fait valoir que les sangliers étaient des hôtes terminaux, comme des lésions localisées ont été trouvés principalement dans les ganglions lymphatiques de bTB touchées par les sangliers. Ils n'ont pas développé de lésions généralisées dans les voies respiratoires, ce qui a donné du crédit à l'argu-ment, bien que le typage moléculaire a montré que le spoligotype même touché à la fois l'élevage et le sanglier en Italie. Plusieurs publications récentes de l'Espagne démontrer que intensivement soulevées sangliers dans la Tableau 2. Prévalence d'importants pathogènes zoonotiques bactériennes chez les sangliers.

limites de zones clôturées de la nature sauvage peut être une source importante de bTB (Parra et al, 2006;.. Vicente et al 2006). Dans la région méditerranéenne de l'Espagne, le sanglier soulevées semisauvages (avec alimentation et d'abreuvement dans les zones clôturées, de sorte que les porcs pourraient être utilisés comme gibier par les chasseurs) ont créé un unique épidémiologique de niche qui a conduit à des flambées de maladies graves grâce à M . bovis dans la faune sauvage avec potentiel de l'exposition aux animaux domestiques. Les numéros de bTB positif sanglier en Europe étaient près de 50 pour cent (tableau 2), ce qui est alarmant. Il y a une indication claire que le sanglier pourrait être la source d'infection bTB pour animaux domestiques et les humains, en particulier des chasseurs et des vétérinaires. Zanella et al. (2008) a signalé qu'une éclosion de la tuberculose chez les animaux sauvages en France, en particulier dans les très infectées sangliers, est due à la même souche de M. bovis isolée de la faune et le bétail domestique. Lorsque bTB chez les animaux domestiques est contrôlée ou ère dicated, l'incidence de l'infection chez les animaux sauvages diminue également, ce qui suggère que les animaux domestiques pourraient être la source initiale d'infection bTB aux sangliers. Si les populations d'animaux sauvages restent petits et ne pas entrer en contact avec des animaux domestiques, ils peuvent agir comme hôtes de maintenance. Toutefois, lorsque de plus grandes nombres de sangliers sont élevés dans des espaces confinés, ils peuvent souffrir d'infections graves BTB et deviennent la source de l'infection à d'autres hôtes. Des exemples de faune servant de M. bovis réservoirs comprennent les ruminants tels que le buffle d'Afrique et du Canada bison, qui ont été impliqués dans l'épidémiologie de la bTB en Afrique du Sud et au Canada, respectivement (Nishi et al. 2006). Le blaireau d'Europe s'est avérée être la source de M. bovis dans les récentes flambées de tuberculose bovine en Irlande et au Royaume-Uni (Delahay et al 2002;.. Phillips et al 2003) et l'opossum bushtail s'est avéré être une importante faune sauvage réservoir de bTB en Nouvelle-Zélande (Coleman & Cooke, 2001). Aux Etats-Unis, le cerf de Virginie a été montré pour être l'une des principales sources de la tuberculose pour les animaux domestiques dans la maladie sans états d'angle (2006). (B) la brucellose Brucella suis est un coccobacilles Gram-négatif et facultatant pathogène intracellulaire qui peut causer des infections zoonotiques chez les porcs et d'autres animaux, y compris les humains et les sangliers, conduisant à des avortements et la stérilité. À l'heure actuelle, huit espèces de Brucella sont reconnus qui touchent principalement un groupe spécifique d'animaux, y compris les lisses de B. melitensis (ovins et caprins), B. suis (porcs), B. abortus (bovins), Brucella ceti (dauphins), Brucella pinnipedialis (joints), Brucella neotome (rat des bois), rugueux Brucella canis (chiens) et Brucella ovis (moutons). Parmi les trois principales spécifiques à l'hôte espèces de Brucella, B. suis est considéré comme le deuxième plus pathogène (un peu moins virulente que B. melitensis) chez l'homme. La brucellose est une maladie chronique zoonotique maladie résultant de la «fièvre ondulante» chez l'homme et l'avortement et / ou de l'infertilité chez les animaux atteints. Wood et al. (1976) a montré que 18 pour cent des porcs sauvages en Caroline du Sud étaient sérologiquement positifs pour B. suis, et l'incidence augmente avec l'âge suggéré que l'agent pathogène est transmis entre la population. Les résultats sérologiques ont été confirmés


par l'isolement de B. suis biotype 1 du ganglion lymphatique d'un porc sauvage touchée. Environ 20-30% des porcs sauvages et les sangliers ont été montré pour être Brucella positif en sérologie en Italie, aux USA et en Croatie (tableau 2). Le niveau élevé d'exposition suggère qu'il existe une transmission active et donc il peut poser une grave menace à proximité dom-ESTIC porcine et les chasseurs. Cvetnic et al. (2003) isolé B. suis biovar 2 de 58 pour cent des porcs et 62,5 pour cent des porcelets avortés. Ces auteurs ont également démontré qu'environ 23 pour cent des sangliers examinés dans l'étude étaient séropositifs pour Brucella et que les sangliers doivent donc être considérés comme des animaux sauvages réservoirs de B. suis biovar 2 en Croatie. Al Dahouk et al. (2005) a constaté que 22 pour cent des sérums sanglier en Allemagne étaient séropositifs. Ruiz-Fons et al. (2006) ont montré qu'environ 10 pour cent des jeunes adultes et 28 pour cent des adultes sangliers dossiers ouverts dans le sud de l'Espagne étaient séroposi-tive pour la brucellose. Par comparaison, chez les sangliers de propriétés clôturées, l'incidence de la séropositivité était d'environ 32 et 38 pour cent chez les jeunes adultes et les adultes, respectivement. Au Japon, Watarai et al. (2006) analysé 115 sangliers de quatre préfectures et a constaté qu'environ 7,5 pour cent étaient séropositifs (tableau 2). La dose infectieuse minimale de B. suis chez l'homme est de l'ordre de 10 à 100 unités formant colonie, et il ya de nombreux cas d'infection humaine due à la manipulation des sangliers sauvages infectés et sauvage. Incidence de B. suis dans les populations de sangliers a atteint un niveau très élevé dans le sud de l'Espagne et constituent une grave menace à la fois pour les porcs domestiques locaux, les chasseurs et les professionnels des soins des animaux. Starnes et al. (2004) ont rapporté deux cas de brucellose chez les membres d'un club de chasse qui avaient tué et préparé la viande de sanglier. (C) les porcs infectés par la leptospirose domestiques L. interrogans sont connus pour développer un «état de porteur» avec excrétion intermittente de la bactérie après une épidémie. Porcs porteurs peuvent accueillir l'organisme leptospires dans les convo-luté antérieures tubules des reins, même en présence d'anticorps spécifiques circulants. Ebani et al. (2003) a examiné 562 échantillons de sang de sangliers en provenance d'Italie et a montré qu'environ 6 pour cent étaient positifs. Deutz et al. (2003) ont constaté qu'environ 10 pour cent des chasseurs de sudest des Etats fédéraux autrichiens de Styrie et du Burgenland avaient des anticorps de leptospires. Jansen et al. (2007) détecté des anticorps de leptospires dans 18 pour cent des sangliers de Berlin, ce qui suggère que les sangliers infectés peut être la source d'infection pour les animaux domestiques et les humains. Autres agents bactériens zoonotiques que les sangliers peuvent servir de réservoirs pour include C. burnetii, l'agent responsable de la fièvre Q, Francisella tularensis, ce qui provoque la tularémie et Y. pestis, la cause de pestes, bubonique et pulmonaire. 4. PARASITES chez les sangliers qui sont potentiellement transmissibles aux animaux et les humains Les Sangliers sont connus pour abriter des deux grands parasites des humains dans leurs tissus comestibles, et l'ingestion de viande crue ou insuffisamment cuite est le mode d'infection. Congélation de la viande de sanglier n'est pas une protection efficace contre toutes les espèces de Trichinella. (A) Les sangliers en tant que réservoirs importants pour les maladies parasitaires des animaux domestiques

(i) la présence de Trichinella spp. Trichinella spiralis est peut-être le nématode parasite le plus connu de l'espèce porcine. Il ya actuellement huit espèces de Trichinella nommés sur la base de la présence ou de l'absence d'une capsule; souris et l'infectiosité de porc; infectiosité pour les oiseaux et les reptiles, la résistance au gel, et les caractéristiques moléculaires (tableau 3). Trois génotypes, à savoir. T6, T8 et T9, ont été identifiés (Pozio & Murrell 2006). Il n'y a pas de rapports publiés sur les signes cliniques ou la maladie en raison de sanglier à Trichinella spp. infection. Dans une étude expérimentale chez le sanglier, Tr. spiralis a été jugée très infectieux, Trichinella britovi, Trichinella nelsoni, Trichinella pseudospiralis (USA) et Tr. pseudospiralis (URSS) étaient modérément infectieuse et Trichinella nativa, Trichinella murrelli, Trichinella pseudospiralis (Australie) et T6 Trichinella ont été mal infectieux (Kapel 2001). Trichinella spp. circuler dans les cycles sylvatiques et domestiques dans de nombreuses régions du monde. L'infection des animaux d'élevage et de compagnie dom-ESTIC est généralement asymptomatique. Transmission chez les animaux est par la prédation, le cannibalisme, le balayage ou par l'alimentation intentionnelle de la viande crue ou insuffisamment cuite. Une préoccupation majeure est l'introduction de Trichinella spp. chez les porcs domestiques, qui servent ensuite comme source d'infections animales, humaines et autres. Les infections chez les chevaux, qui ont été largement rapportées, se produisent généralement lorsque les animaux ont été nourris de viande crue ou mal cuite provenant d'animaux infectés (Murrell et al. 2004). Trichinella papuae et zimbabwensis Trichinella sont infectieux pour les reptiles et les mammifères (Pozio et al. 2004b), mais pas de poisson (Pozio & Rosa 2005). Trichinella pseudospiralis est résistance musculaire à l'état sauvage reptiles infectieuses pour les oiseaux et les mammifères (mais pas Pozio et al. 2004b). Trichinella papuae est commun chez les porcs sauvages en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec une prévalence d'environ 11,5 pour cent (Owen et al. 2005). La prévalence de la ferme soulevées crocodiles d'eau salée en raison de l'alimentation de la viande de sanglier en Papouasie-Nouvelle-Guinée est d'environ 21 pour cent (Pozio et al. 2005). Il ya un seul rapport de Tr. nelsoni chez les sangliers en provenance d'Italie (Pozio et al., 1987), et les deux Tr. spiralis et Tr. britovi ont été isolés à partir de sanglier en Pologne (Cabaj 2006) et l'Espagne (Rodr ıguez et al. 2008). Les anticorps dirigés contre Trichinella spp. ont été trouvés dans 39 pour cent des porcs sauvages de la région côtière en Caroline du Sud, Etats-Unis (Gresham et al. 2002). Trichinella murrelli est l'espèce la plus souvent impliqués dans le cycle sylvatique dans tempéra-mangé zones de l'Amérique du Nord (Pozio & La Rosa, 2000). (Ii) Toxoplasma gondii Ce parasite est présent dans pratiquement tous les animaux à sang chaud. Races domestiques et tous les autres de chat sont l'hôte définitif et les oocystes excrètent dans leurs selles. Ces oocystes sporuler et deviennent infectieux dans 1 - 2 jours dans l'environnement. Animaux sauvages sangliers et d'autres s'infectent en ingérant des oocystes sporulés dans l'environnement ou par l'ingestion de kystes tissulaires dans le tis questions d'hôtes intermédiaires. Il n'y a pas de rapports de toxoplasmose clinique chez les sangliers. Toxoplasma gondii peut être transmis par voie transplacentaire chez les porcs domestiques et les infections sont généralement asymptomatiques. Les jeunes porcs sont plus sensibles à la maladie clinique que sont les porcs plus âgés (Dubey, 1986). Toxoplasma gondii a été isolé de 2 pour cent des sangliers dans la

République tchèque, et une prévalence sérologique de 15 pour cent a été trouvée chez 124 sangliers (Hejl Icek et al., 1997). La prévalence sérologique de T. gondii chez les sangliers a été de 5,6 pour cent par rapport Irio-mouvoir l'île (Nogami et al. 1999) et de 1,1 pour cent par rapport Amakusa Island, Japon (Shiibashi et al. 2004). Des échantillons de 13 pour cent de 135 porcs sauvages de la Californie, Etats-Unis, ont été testés positifs pour des anticorps à T. gondii (Clark et al., 1983). En Caroline du Sud (Etats-Unis), anticorps dirigés contre T. gondii ont été trouvés dans 49 (Gresham et al. 2002) et 37 pour cent des porcs sauvages (Diderrich et al., 1996). Des échantillons de sérum de 31 pour cent des porcs sauvages des Grands Smokey Mountains National Park, EtatsUnis, étaient positifs pour les anticorps à T. gondii (Diderrich et al., 1996). Une étude sur Ossabaw Island, Géorgie, Etats-Unis, a trouvé une prévalence sérologique de seulement 0,9 pour cent de 1264 sangliers et une séroprévalence de 18,2 pour cent de 170 sangliers en provenance du continent Géorgie, Etats-Unis (Dubey et al., 1997). La faible prévalence sérologique sur Ossabaw île a été attribuée à une pénurie de chats domestiques: un seul chat domestique était connu pour être sur l'île et ses allées et venues n'étaient pas connues (Dubey et al 1997.). Il est bien connu que les porcs domestiques élevés en plein air ont une plus grande prévalence sérologique de T. gondii que ne le font les cochons à l'intérieur surélevés (van der Giessen et al. 2007). L’exposition des sangliers aux déjections félines et le cannibalisme sont probablement les raisons pour lesquelles une prévalence anormalement élevée de T. gondii chez les sangliers. le tableau 3. Caractéristiques des espèces actuellement nommées de Trichinella. Adapté de Pozio & Murrell 2006.

(B) Les sangliers en tant que réservoirs de zoonoses parasitaires chez l'homme (i) la présence de Trichinella spp. La trichinellose est une zoonose émergente dans plusieurs pays européens, et les manifestations après la consommation de viande de sanglier sont fréquents (Serrano et al 1989;.. Rodriguez-Osorio et al 1999). Dans une enquête de l'Espagne, 75 pour cent des 49 foyers de


Trichinella résulte de l'ingestion de viande de sanglier (Rodrıguez de las Parras et al. 2004). En Pologne, il a été estimé que 88 pour cent des cas de trichinellose au cours de 2000 à 2005 étaient dus à l'ingestion de sanglier (Golab et Sadkowska-Todys 2006). L'infection de sanglier au Tr nativa hautement résistante à la congélation en Espagne (Pozio & Kapel 1999) revêt une importance particulière et l'infection de sanglier au modérément résistant Tr. britovi est commun. Trichinella britovi a été rapporté de sanglier de Belgique (Schynts et al. 2006), en Espagne (Rodrıguez de las Parras et al. 2004) et en France (De Bruyne et al. 2006). Le non encapsulée Tr. pseudospiralis a été constaté chez les sangliers de la Suède (Pozio et al. 2004a), au Texas, Etats-Unis (Gamble et al. 2005) et en Thaïlande (Jongwutiwes et al., 1998). Une épidémie de Tr. pseudospiralis en Thaïlande a impliqué 59 personnes et un est décédé (Jongwutiwes et al., 1998). En Papouasie-Nouvelle-Guinée, où Tr. papuae est commun chez les sangliers, 10 pour cent de la population possède des anticorps contre le parasite (Owen et al. 2005). Trichinella nelsoni est connu pour établir des infections musculaires chez les sangliers infectés expérimentalement (Kapel et al. 2005). Un seul cas de trichinellose a été signalé à la consommation de sanglier aux USA de 1991 à 2001 (Roy et al. 2003). Trichinella génotypes T6, T8 et T9 existent principalement dans les cycles sylvatiques. Des infections humaines par Trichinella T6 ont été signalées chez des personnes ayant consommé de couguar ou un ours noir de la viande, et les symptômes étaient bénins. Aucun rapport d'infection humaine par génotypes T8 et T9 ont été rapportés (Pozio & Murrell 2006). Parce que la congélation ne tue pas toutes les espèces de Trichinella, une cuisson adéquate est le meilleur moyen de prévenir l'infection humaine. Tuer les larves de Trichinella dans la viande dépens du temps et de la température (Kotula et al., 1983). Dans une étude bien contrôlée, Kotula et al. (1983) a constaté que les larves dans des portions de viande de porc de 2 mm d'épaisseur homogénéisé ont conservé leur pouvoir infectieux dans des échantillons chauffé à 55°C pendant 4 minutes, mais ils ont été rendus non infectieux après 6min à 55°C. Les larves dans les échantillons chauffés à 49°C étaient infectieux après 5 h, mais pas après 6 h. Un cas de trichinellose a été rapporté chez une personne qui a mangé des hamburgers d’ours qui avaient été cuits dans un four à micro-ondes, ce qui suggère que certaines larves peuvent résister à la cuisson micro-ondes (Nelson et al. 2003). (Ii) Toxoplasma gondii La plupart des cas de toxoplasmose chez le sujet humain immunocompétent sont infracliniques. La toxoplasmose congénitale est reconnue depuis longtemps pour les effets dévastateurs qu'elle peut avoir sur le fœtus infectés (Jones et al. 2001), y compris l'hydrocéphalie, la cécité et l’arriération mentale. Gauss et al. (2005) a révélé que 38,4 pour cent de 507 chasseurs qui ont tué les cochons sauvages en Espagne étaient positif pour les anticorps à T. gondii, et Ruiz-Fons et al. (2006) ont trouvé une prévalence de 36,3 pour cent chez les chasseurs qui ont tué les truies sangliers. L'importance relative de la viande ou des oocystes comme une source d'infection humaine est inconnue. Une épidémie de choriorétinite unilatérale de T. gondii a été signalée chez trois patients Coréens qui ont ingéré du foie et de la rate brut à partir d'un cochon sauvage (Choi et al., 1997). Même si aucun autre foyer n'a été signalé dans le sanglier, la prévalence généralement élevée sérologique de T. gondii chez ces animaux indique que la consommation de matières premières rares ou les viandes de sanglier est susceptible de conduire à une infection par T. gondii.

Aucune souches résistantes à la congélation de T. gondii n’ont été identifiés: la viande de congélation à -12°C va tuer les kystes tissulaires (Dubey, 1996). La cuisine est un moyen efficace de tuer les kystes tissulaires. Une étude contrôlée a démontré que les kystes de T. gondii dans les tissus des échantillons épais de 2mm reste viable à 52°C pendant 9,5 min, mais pas à 58°C (Dubey et al., 1990). Kystes dans les échantillons de viande de porc sont généralement rendus non viables par chauffage à 618C ou température plus élevée de 3,6 min (Dubey et al., 1990) et ont été rapportés pour survivre à 64°c pendant 3 minutes (Dubey et al., 1990). Cuisson de la viande à une température interne de 67°C va tuer les kystes tissulaires (Dubey, 1996). RÉFÉRENCES Acevedo, P., Escudero, MA, Mun oz, R. & Gortazar, C. 2006 Facteurs influant sur l'abondance sanglier sauvage à travers un gradient environnemental en Espagne. Acta Theriol. 51, 327 à 336. Albina, E., Mesple `de, A., Chenut, G., Le Potier, MF, Bourbao, G., Le Gal, S. & Leforban, Y. 2000 Une enquête sérologique-cal sur la peste porcine classique (PPC) , la maladie d'Aujeszky (AD) et le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP) les infections virales en français sangliers de 1991 à 1998. Vet. Microbiol. 77, 43 à 57. (Doi: 10. 1016/S0378-1135 (00) 00255-8) Al Dahouk, S. et al. 2005 Séroprévalence de la brucellose, la tularémie et la yersiniose chez les sangliers (Sus scrofa) dans le nord-est de l'Allemagne. J. Vet. Med. B Infect. Dis. Vet. De la santé publique 52, 444 à 455. (Doi:. 10.1111/j.1439-0450 2005.00898.x) Brugh, M. Foster, JW & Hayes, 1964 FA études sur la sensibilité comparée des sauvages porcine européens et nationaux de la peste porcine classique. Am. J. Vet. Rés. 25, 1124-1127. Cabaj, W. 2006 animaux sauvages et domestiques comme permanente Trichinella réservoir en Pologne. WIAD. Parazytol. 52, 175 à 179. Chandler, JD, Riddell, MA, Li, F., Amour, RJ & Anderson, 1999 DA preuve sérologique de l'hépatite porcine infection par le virus E dans les troupeaux de porcs australiens. Vet. Microbiol. 68, 95-105. (Doi: 10.1016/S0378-1135 (99) 00065-6) Choi, WY, Nam, HW, Kwak, NH, Huh, W., Kim, YR, Kang, MW, Cho, SY & Dubey, JP 1997 épidémies d'origine alimentaire de la toxoplasmose humaine. J. Infect. Dis. 175, 1280-1282. (Doi: 10.1086/593702) Clark, RK, Jessup, DA, Hird, DW, Ruppanner, R. & Meyer, ME Enquête de 1983 sérologique des porcs sauvages en Californie pour des anticorps contre certains agents responsables de zoonoses. J. Am. Chem. Vet. Med. Assoc. 183, 1248-1251. Coleman, JD & Cooke, mm 2001 infection à Mycobacterium bovis chez les animaux sauvages en Nouvelle-Zélande. Tuberculose 81, 191-202. (Doi: 10.1054/tube.2001.0291) Maïs, JL, Stallknecht, DE, Malines, NM, Luttrell, MP & Fischer, 2004 JR La persistance du virus de la pseudo-rage dans les populations de porcs sauvages. J. canadien de la faune. Dis. 40, 307 à 310. Corner, LA 2006 Le rôle des populations d'animaux sauvages dans l'épidémiologie de la tuberculose chez les animaux domestiques: comment évaluer le risque. Vet. Microbiol. 112, 303-312. (Doi: 10.1016/j.vetmic.2005.11.015) Csa gola, A., Kecskeme ti, S., Kardos, G., Kiss, I. & Tuboly, T. 2006 La caractérisation génétique porcine de type 2 circo-virus détectés en Hongrois sangliers. Arch. Virol. 151, 495-507. (Doi: 10.1007/s00705-

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OVF Rapport suisse sur les zoonoses 2011

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Contrairement à une idée reçue, les zoonoses ne sont pas l’exception mais la règle dans les maladies infectieuses. Les agents pathogènes évoluent dans le règne animal depuis des millénaires et réussissent tôt ou tard à passer de l’animal à l’homme, soit une fois, soit régulièrement. Une zoonose devient importante non seulement lorsque l’agent causal réussit ce passage, mais aussi lorsqu’elle parvient à se propager d’un être humain à un autre. Les modifications continues de l’environnement, auxquels sont exposés dans la même mesure hôtes et micro-organismes, conduisent à une sélection naturelle, véritable moteur du développement et de la propagation de nouvelles maladies. Cette évolution a eu lieu il y a bien longtemps pas seulement sur les îles des Galapagos: elle est en cours aujourd’hui, quotidiennement et partout. L’évolution des agents pathogènes est un défi permanent pour la surveillance des zoonoses. Une autre dynamique de propagation des zoonoses est créée par l’accroissement des échanges commerciaux internationaux et par l’augmentation des voyages des personnes. Aussi la surveillance des zoonoses dans un monde globalisé requiert-elle avant tout une collaboration entre tous les acteurs concernés, en Suisse mais aussi à l’étranger. Ce principe supérieur – la collaboration – a pris le nom de «Une seule santé» ou en

anglais «One Health»: que ce soit chez l’homme, l’animal ou en matière d’environnement, en Suisse ou à l’étranger, la surveillance de ces maladies doit suivre une approche collaborative complète et globale. L’accord vétérinaire bilatéral a institué une collaboration stable entre la Suisse et l’UE qui permet une surveillance et une lutte efficaces contre les épizooties. Vu que les épizooties peuvent être introduites en Suisse de multiples façons, il faut de multiples mesures pour en prévenir l’introduction. Il est extrêmement important non seulement d’empêcher l’importation d’épizooties en Suisse, mais aussi, dans bien des cas, de les dépister précocement. Les photos sur de pleines pages de ce rapport annuel sur les zoonoses illustrent tant les risques d’introduire des zoonoses en Suisse que les mesures importantes qui en empêchent l’importation. Jürg Danuser, responsable du groupe de travail Zoonoses, OVF

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Le Service vétérinaire de frontière présent aux aéroports internationaux suisses contrôle les arrivages d’animaux et des produits d’origine animale en provenance des pays tiers. Ces contrôles servent notamment à prévenir l’introduction de zoonoses en Suisse et dans l’UE.

Surveillance des zoonoses par Kaspar Jörger, OVF

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Surveillance des zoonoses

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Etroite collaboration de la Suisse avec l’UE dans la prévention des zoonoses

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Les ruminants sauvages sont-ils un réservoir d’agents zoonotiques?

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Résistance aux antibiotiques

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Foyers de toxi-infections alimentaires en 2011

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Annexe

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ESBL et AmpC: des bêta-lactamases à spectre étendu sont responsables des résistances aux céphalosporines chez Escherichia coli

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Hépatite E – les porcs d’engraissement constituent le réservoir d’un virus ayant un potentiel zoonotique

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Considérations générales sur la surveillance des zoonoses

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Salmonelles

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Campylobacters

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Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC / EHEC)

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Listérias

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Autres zoonoses

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La surveillance des zoonoses, dont l’objectif est de protéger à la fois la santé animale et la santé humaine, doit se fonder sur le principe «One Health». En d’autres termes, les services compétents pour l’un et l’autre secteur sont appelés à s’entendre sur les objectifs et les priorités en matière de lutte et à exercer la surveillance tout au long de la filière alimentaire. En outre, ce principe implique que les spécialistes et les laboratoires de diagnostic se perfectionnent et maintiennent leurs connaissances à jour. Enfin, il est essentiel de sensibiliser aux zoonoses tous les partenaires concernés.

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Les zoonoses peuvent être propagées par le commerce international de denrées alimentaires d’origine animale. Les contrôles de tels arrivages à nos aéroports sont donc essentiels.

Lutter contre les zoonoses selon le principe «One Health»

Mise en œuvre de la surveillance des zoonoses

Le principe «One Health» consiste à favoriser la collaboration interdisciplinaire, intersectorielle et transsectorielle entre les disciplines les plus diverses. Il s’agit de détecter à temps les risques, de prévenir les crises, d’alerter la population en temps utile et, le cas échéant, de maîtriser en commun les crises qui surviennent. Quelque 200 zoonoses connues peuvent être contractées tant par les animaux que par l’être humain et transmises de l’un à l’autre. En outre, on estime que trois quarts des agents pathogènes nouvellement émergents sont des agents zoonotiques. Le plus souvent, les êtres humains contractent des zoonoses par l’intermédiaire de denrées alimentaires contaminées. Une infection peut toutefois aussi se produire par contact direct avec des animaux, via les excréments d’animaux ou par le biais d’eau potable ou d’eau de baignade. Et si la transmission de l’animal à l’homme est très importante pour la propagation des agents zoonotiques, la transmission par les animaux euxmêmes (gibier, oiseaux, transports d’animaux) ne l’est pas moins. Certains agents zoonotiques peuvent en outre survivre longtemps dans le sol ou sur les plantes, ce qui présente un risque latent d’infection pour l’animal et pour l’homme. Les maladies transmises par des vecteurs gagnent en importance avec les changements climatiques caractéristiques de notre époque. Par vecteurs, on entend dans ce contexte surtout des insectes ou des tiques, qui peuvent se répandre dans de nouvelles régions en raison de nouvelles conditions climatiques.

La planification de la surveillance des zoonoses dans le service vétérinaire est assurée par le groupe de pilotage composé de représentants des cantons et de l’OVF. Ce groupe est secondé dans la mise en œuvre par des commissions d’experts permanentes. S’agissant de la gestion du plan de surveillance, l’OVF est conseillé par le groupe de travail Zoonoses. Les experts qui le composent effectuent des évaluations de risques et coordonnent les dispositions permettant de surveiller et de combattre les zoonoses. Ils sont notamment consultés lors de la rédaction du rapport sur les zoonoses. Pour mettre en œuvre les programmes de surveillance, le service vétérinaire dispose de l’application informatique asan. Il utilise les informations des registres centraux portant sur les risques relatifs aux exploitations et aux troupeaux. Aux fins de la surveillance, des exploitations font l’objet d’une sélection dans asan, puis les cantons sont chargés d’inspecter les exploitations choisies. Les cantons gèrent dans asan les visites d’exploitation et les prélèvements d’échantillons; l’OVF dépouille dans ce système l’ensemble des données recueillies. Outre les exploitations agricoles, ce sont les abattoirs et les postes d’inspection frontaliers aux aéroports internationaux qui jouent un rôle important dans la surveillance des zoonoses. Les personnes chargées du contrôle des viandes mettent en œuvre les programmes de surveillance dans les abattoirs. Quant aux contrôles vétérinaires à la frontière, ils reposent sur un plan de pré-

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lèvement des échantillons établi compte tenu des risques présents à un moment donné. Le diagnostic en laboratoire est réparti entre divers laboratoires cantonaux et privés. Un laboratoire de référence est désigné pour chaque zoonose. Tous les résultats d’analyses en laboratoire sont transmis vers une banque de données centrale des laboratoires. Il est prévu de publier à l’avenir dans asan tous les résultats d’analyses saisis dans cette banque de données.

Vigilance et compétence Seules la vigilance des partenaires concernés et la compétence professionnelle à tous les niveaux permettent d’assurer une surveillance efficace. Ces dernières années, d’énormes efforts ont été déployés au titre de la professionnalisation du Service vétérinaire suisse pour en augmenter la compétence professionnelle, mais aussi pour garantir l’indépendance des vétérinaires officiels. Entre-temps, plus de cent vétérinaires ont terminé la formation qualifiante de vétérinaire officiel, sanctionnée par un certificat de capacité.

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La sensibilisation des détenteurs d’animaux et des vétérinaires revêt une grande importance dans le dépistage des premiers signes d’une maladie. Des mesures de communication ciblées visent à promouvoir leur vigilance (disease awareness). Et, vu l’évolution constante de la situation épidémiologique, la mise à jour des connaissances, notamment en ce qui concerne les zoonoses émergentes et réémergentes, est importante. Tel est le rôle du sous-secteur Gestion des connaissances à l’OVF: il récapitule en permanence les connaissances scientifiques du moment et identifie les lacunes. En fonction des besoins mis au jour, l’OVF finance des projets de recherche sélectionnés après une mise au concours.

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Etroite collaboration entre la Suisse et l’UE dans la prévention des zoonoses par Erik Fröhlicher, OVF

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Les zoonoses sont partout présentes et, si elles sont potentiellement évitables, elles peuvent provoquer des foyers géographiquement étendus touchant parfois plusieurs pays. C’est dire l’importance que prend la prévention des zoonoses liées aux denrées alimentaires dans un contexte européen. Il est indispensable en effet d’évaluer les risques pour la santé humaine en tirant les enseignements des foyers antérieurs de toxi-infections alimentaires et en analysant les données sur l’apparition des agents zoonotiques tout au long de la filière alimentaire. Mais il faut disposer pour cela de données comparables et représentatives sur les origines et les évolutions des zoonoses et des agents zoonotiques, sans oublier les résistances antimicrobiennes. Pour remplir ces conditions, la Suisse collabore étroitement avec l’Union européenne.

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En se déplaçant d’un continent à l’autre, les oiseaux migrateurs peuvent propager des maladies comme la grippe aviaire.

Echange de données entre la Suisse et l’UE

Collaboration au niveau technique

A mesure que s’intensifie la circulation des personnes et des marchandises en Europe, se renforce le besoin de coordonner les mesures permettant de surveiller et de combattre les zoonoses en Suisse et dans les pays environnants. En outre, en cas de toxi-infections alimentaires, il faut un système de détection précoce et d’analyse rapide des dangers aigus liés aux agents zoonotiques. Les risques sanitaires transfrontaliers requièrent de plus un échange rapide de données entre les pays concernés. L’annexe 11 de l’accord du 21 juin 1999 entre la Confédération suisse et la Communauté européenne relatif aux échanges de produits agricoles (Accord agricole) règle les mesures sanitaires et zootechniques applicables au commerce d’animaux vivants et de produits animaux. En font partie les mesures visant à surveiller et à combattre les zoonoses. La Suisse s’est engagée dans cet accord à transmettre chaque année à la Commission européenne un rapport sur l’origine et l’évolution des zoonoses, des agents zoonotiques et des résistances antimicrobiennes. D’autres données issues de la surveillance des épizooties sont communiquées en parallèle. La déclaration obligatoire des zoonoses applicable en Suisse, largement équivalente à celle qui incombe aux Etats membres de l’UE en vertu de la directive 2003/99/CE sur la surveillance des zoonoses, permet de comparer directement les données suisses avec la situation dans le reste de l’Europe (cf. tableau 1). L’Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA analyse tous les ans l’ensemble des données récoltées et les publie dans un rapport.

Afin de renforcer la coordination des efforts déployés dans la lutte contre les zoonoses, l’équivalence de la législation suisse avec le droit de l’UE a été soumise l’année passée à une analyse approfondie. L’enquête menée dans ce cadre n’a pas révélé de différences significatives. Notre pays suit attentivement l’évolution à Bruxelles pour garantir la conformité de ses dispositions. Le représentant de l’OVF détaché depuis quelques années à Bruxelles fait un excellent travail dans le domaine de la collaboration au niveau technique. De concert avec les spécialistes de l’OVF, il assure les échanges d’informations entre l’office et la Commission européenne. En outre, la Suisse participe au système européen d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (Rapid Alert System for Food and Feed, RASFF). Cette plateforme d’information gérée par la Commission européenne vise l’échange rapide des informations sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ainsi que sur les objets et matériaux en contact avec les denrées alimentaires, qui peuvent représenter un risque direct ou indirect sérieux pour la santé humaine. Les produits concernés peuvent ainsi être immédiatement retirés du marché. Il est également essentiel du point de vue scientifique que les données soient coordonnées à l’échelle européenne et qu’elles soient collectées et évaluées selon des normes communes. Cette coordination est essentielle pour la détection précoce, puisqu’elle permet de déterminer les tendances, d’évaluer l’efficacité des programmes de lutte et, le cas échéant, d’apprécier dans un

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Tableau 1: Zoonoses et agents zoonotiques à surveiller.

Zoonoses et agents zoonotiques à surveiller conformément à l’annexe I, partie A, de la directive 2003 / 99 / CE Brucellose et agents responsables Campylobactériose et agents responsables Echinococcose et agents responsables Listériose et agents responsables Salmonellose et agents responsables

contexte général l’augmentation du nombre de cas de maladie. Pour améliorer encore la collaboration avec les pays environnants, la Suisse est représentée dans les groupes de travail de l’UE qui s’occupent des zoonoses et des résistances antimicrobiennes. En outre, notre pays est membre de la task force de l’EFSA pour la collecte des données sur les zoonoses, qui conseille et assiste l’Autorité européenne de sécurité des aliments dans le prélèvement des données chiffrées pertinentes.

Trichinellose et agents responsables Tuberculose à Mycobacterium bovis Escherichia coli vérotoxiques

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Hépatite E – les porcs d’engraissement constituent le réservoir d’un virus ayant un potentiel zoonotique par Roger Stephan, Claudio Zweifel, Andreas Waldvogel, Institut de sécurité et d’hygiène alimentaire, Université de Zurich

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Le virus de l’hépatite E (VHE) provoque sporadiquement des foyers importants dans les pays où la préparation de l’eau potable n’est pas satisfaisante. Jusqu’il y a peu, dans les pays industrialisés, les infections dues au VHE apparaissaient chez l’homme surtout après des voyages dans des pays dans lesquels l’eau potable est insalubre. Ces dernières années, de plus en plus de personnes tombent malades même sans avoir voyagé. Ces cas pourraient être la conséquence d’une transmission zoonotique. Les porcs d’engraissement, les sangliers et d’autres animaux (p. ex. les ruminants sauvages) sont décrits comme réservoirs asymptomatiques du VHE. Cette estimation du potentiel zoonotique du VHE est partagée par l’EFSA Panel on Biological Hazards (BIOHAZ) (Anonymous 2011).

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Principes de la surveillance des zoonoses par Silke Bruhn, OVF

Le virus de l’hépatite E (VHE) est un virus non enveloppé, à un seul brin d’ARN, avec un génome d’une taille d’env. 7,2 kb. C’est le seul représentant du genre Hepevirus (de la famille des Hepeviridae). Le VHE compte quatre différents génotypes (GT). Dans le monde industrialisé, le GT 3 et le GT 4 du VHE peuvent provoquer des infections chez l’homme et chez l’animal, le GT 3 ayant été décrit principalement en Europe, le GT 4 surtout en Asie. Le GT 1 et le GT 2 ne provoquent que des infections humaines et sont des sérotypes que l’on trouve dans les régions où l’eau potable est insalubre. L’hépatite E humaine est une maladie aiguë, autolimitante, qui peut être asymptomatique. Ce n’est qu’en présence d’autres maladies que l’infection peut prendre un cours chronique. Une létalité plus élevée est en outre décrite chez les femmes enceintes. Chez les animaux, des séroprévalences élevées d’anticorps anti-VHE ont été décrites dans différents pays. Dans la population humaine, la séroprévalence varie beaucoup, selon que les études sont menées dans des régions endémiques ou non endémiques. Pour la Suisse, les séroprévalences décrites sont de 5 % chez les donneurs de sang et de 3 % chez les patients HIV.

maux par lot) provenant de 167 exploitations d’engraissement ont été analysés par ELISA à l’égard d’anticorps IgG anti-VHE. Sur les 200 échantillons analysés, 120 (60 %) se sont révélés positifs. Une autre analyse d’une sélection représentative d’échantillons de sérums sanguins effectuée au Laboratoire vétérinaire de l’Institut GalliValerio, échantillons qui avaient été collectés en 2011 dans le cadre d’un contrôle par sondage et avaient été conservés dans la banque de sérum, confirme l’essentiel des résultats du travail de Wacheck et al. (2012). Un échantillon de sérum de chacune des 998 exploitations a été testé par ELISA à l’égard des anticorps IgG anti-VEH. Cela a permis de mettre en évidence une prévalence de 54 % d’animaux séropositifs. Le VHE semble donc être très présent dans la population de porcs d’engraissement en Suisse. La séroprévalence à l’échelle des exploitations en Suisse se situe à un niveau similaire à celui décrit dans des travaux menés en France et en Allemagne.

Nombreux porcs d’engraissement séropositifs

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La surveillance des zoonoses a pour but de s’assurer que les denrées alimentaires produites et mises sur le marché sont sûres du point de vue sanitaire et de protéger la santé de l’homme et de l’animal contre les maladies infectieuses dangereuses. Pour ce faire, il est important de disposer d’évaluations complètes des risques, de systèmes de surveillance d’un bout à l’autre de la chaîne alimentaire fondés sur des règles standardisées et d’un diagnostic fiable combiné à une évaluation et à une analyse centralisées des résultats. La situation nationale peut ainsi être comparée à celle d’autres pays de l’UE. Cette comparaison est possible, parce que notre législation sur les zoonoses est équivalente à celle de l’UE qui est définie dans la directive 2003/99 de la Communauté européenne sur les zoonoses.

Littérature n

Une étude menée récemment a permis de relever pour la première fois des données de base sur la séroprévalence des anticorps anti-VHE chez les porcs d’engraissement en Suisse (Wacheck et al. 2012). Dans le cadre de cette étude, des échantillons de suc musculaire prélevés à l’abattoir sur 200 lots différents (échantillons poolés de 3 à 5 ani-

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n

Anonymous (2011). EFSA Panel on Biological Hazards (BIOHAZ); Scientific Opinion on an update on the present knowledge on the occurrence and control of foodborne viruses. EFSA Journal 9(7):2190. Wacheck, S., Sarno, E., Märtlbauer, E., Zweifel, C., Stephan, R. (2012). Seroprevalence of antiHEV and anti-Salmonella antibodies in pigs at slaughter in Switzerland. Journal of Food Protection, sous presse.

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Autres zoonoses par Michelle Schorer, OVF

Législation

Systèmes de déclaration

La plupart des règles et des mesures de surveillance des zoonoses sont contenues dans les textes législatifs suivants: loi fédérale sur la lutte contre les maladies transmissibles de l’homme (loi du 18 décembre 1970 sur les épidémies, RS 818.101), loi sur les denrées alimentaires (LDAl du 9 octobre 1992; RS 817.0), ordonnance du DFI du 25 novembre 2005 sur l’exécution de la législation sur les denrées alimentaires, RS 817.025.21 et loi sur les épizooties (LFE du 1er juillet 1966, RS 916.40). La loi sur les épidémies règlemente la lutte contre les maladies transmissibles de l’homme et protège ce dernier contre les agents pathogènes. La loi sur les denrées alimentaires protège les consommateurs contre les denrées alimentaires et les objets usuels susceptibles de mettre en danger la santé humaine, règlemente la manipulation hygiénique des denrées alimentaires et la déclaration des foyers de maladies. La loi et l’ordonnance sur les épizooties (OFE du 27 juin 1995, RS 916.401) règlementent la surveillance et la lutte contre les épizooties: elles traitent de manière analogue les zoonoses ou les autres épizooties, en les classant en trois catégories en fonction de l’objectif de la lutte: «hautement contagieuses», «à éradiquer», «à combattre» ou «à surveiller», même si quelques dispositions spéciales sont applicables spécifiquement aux principales zoonoses (OFE, art. 291a -291e).

Les médecins et les laboratoires sont tenus de déclarer l’apparition d’une maladie à déclaration obligatoire dans un délai déterminé (ordonnance du DFI du 13 janvier 1999 sur les déclarations de médecin et de laboratoire, RS 818.141.11). Les détenteurs d’animaux, les vétérinaires et toutes les personnes qui s’occupent d’animaux à titre professionnel doivent déclarer les animaux suspectés ou atteints d’épizootie (OFE, RS 916.401). Les déclarations doivent être faites à l’autorité cantonale, laquelle transmet la déclaration aux autorités fédérales compétentes. L’annexe (tab. 1 et 2) contient la liste des zoonoses humaines et animales soumises à déclaration obligatoire. De plus, les autorités cantonales informent l’OFSP des foyers de maladies causées par des denrées alimentaires.

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Le présent chapitre traite des zoonoses qui ne représentent pas de menace imminente en Suisse à l’heure actuelle, mais qui pourraient menacer la santé humaine et animale. Certaines de ces maladies font l’objet d’une surveillance en fonction des risques. La palette d’agents infectieux est très riche, allant des virus et bactéries aux parasites et aux prions.

Diagnostic Des laboratoires sont agréés par les offices fédéraux compétents pour le diagnostic des maladies infectieuses. Des centres et des laboratoires nationaux de référence ont été désignés. Ils fournissent un appui aux laboratoires de diagnostic, surveillent l’activité de diagnostic de ces laboratoires et conseillent les autorités sur les questions techniques. L’annexe (tab. 3 et 4) contient la liste des centres et laboratoires nationaux de référence pour les zoonoses.

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Nombre de cas annoncés

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Animaux par km2 (moutons / chèvres) 0 -3 4 -10 11-21 Plus de 21 Cas d’avortements dus aux chlamydies chez les brebis Cas d’avortements dus aux chlamydies chez les chèvres

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0 2002

2003

2004

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ESB /vMCJ (prions) Aucun cas de vMCJ n’a été déclaré chez l’homme en Suisse jusqu’en 2011. De 1991 à 2011, 465 cas d’ESB ont été annoncés chez les bovins, avec des pics en 1994 (63 cas) et en 1995 (68 cas). A partir de 2001, le nombre de cas a commencé à baisser continuellement, et plus aucun cas d’ESB n’est apparu depuis 2007 jusqu’en 2010. En 2011 des tests de détection rapides de l’ESB s’inscrivant dans le cadre du programme de surveillance de l’ESB mené depuis 1999 ont été effectués sur 6343 bovins morts (péris) ou n’ayant pas été abattus pour la production de viande, sur 7049 bovins ayant fait l’objet d’un abattage sanitaire et sur 10118 bovins abattus dans la filière normale. Pour la première fois depuis 2006, il y a eu deux cas d’ESB: sur les 6 cas de suspicion d’ESB annoncés, 2 échantillons se sont avérés positifs. Evaluation de la situation: Dans les deux cas survenus en 2011, il ne s’agissait pas de la forme classique de la maladie, mais de variantes inconnues jusqu’ici de la protéine prion qui peuvent apparaître sporadiquement et qui ne sont pas transmises par des aliments pour animaux contaminés. Les investigations se poursuivent actuellement à ce sujet au laboratoire de référence. A l’avenir, il faudra encore compter avec l’apparition de cas isolés d’ESB.

Brucellose En 2011, il y a eu 8 cas de brucellose humaine confirmés par un diagnostic de laboratoire (5 cas l’année précédente). Parmi ces cas, on trouvait 4 personnes de la même famille qui avaient toutes

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2006

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2008

2009

2010 2011

consommé un fromage frais provenant de l’étranger. Dans tous les cas, il s’agissait d’infections dues à B. melitensis. L’absence d’épizootie dans le cheptel bovin a été documentée en 1997. Depuis 1998, l’absence de brucellose dans les cheptels d’ovins et de caprins est prouvée chaque année par des contrôles par sondage. En 2011, 681 exploitations ovines et 526 exploitations caprines (soit 10 998 ovins et 5030 caprins) ont été testées sérologiquement avec un résultat négatif. Depuis les années 80, il n’y a plus eu de cas de brucellose en Suisse chez les ovins et les caprins. Dans les laboratoires de diagnostic, 1281 analyses ont en outre été effectuées dans le cadre d’investigations cliniques (y compris les avortements) pour mettre en évidence l’agent infectieux. Aucun cas de suspicion de brucellose bovine n’a été confirmé. Il n’y a pas non plus eu de cas de brucellose porcine chez les porcs domestiques suisses. Evaluation de la situation: Le nombre de cas déclarés chez l’homme reste toujours à un bas niveau. En Suisse, les infections humaines dues aux brucellas sont le plus souvent liés à des séjours à l’étranger ou à la consommation de produits laitiers étrangers. Le cheptel laitier suisse d’animaux de rente est indemne de brucellose. Même si les effectifs d’animaux de rente suisses sont indemnes de brucellose depuis des années, le foyer de Brucella suis chez des cochons laineux survenu en 2009 dans le canton de Genève prouve que des épizooties qui n’ont pas été diagnostiquées durant des années peuvent réapparaître n’importe quand. Comme on a pu le démontrer, le trafic des animaux joue un rôle décisif à ce titre (Abril 2011, Veterinary Microbiology, sous presse) et comme B. suis est également mis en évidence chez les sangliers (Wu 2011, Journal of Wildlife

Illustration 2: Localisation des foyers d’avortement enzootique chez les brebis, les chèvres et les bovins en 2011 (source: Office vétérinaire fédéral, statistique des épizooties – avril 2012).

Illustration 1: Cas d’avortement enzootique des brebis et des chèvres de 2002 à 2011 (source: Office vétérinaire fédéral, statistique des épizooties – avril 2012).

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(Un avortement dû aux chlamydies a été annoncé en 2010 chez les bovins.)

Diseases, sous presse), il faudrait continuer à surveiller la présence de B. suis chez les porcs domestiques comme chez les sangliers.

Chlamydiose Chez l’homme, ni les infections/maladies dues à Chlamydophila abortus (agent responsable de l’avortement enzootique des brebis et des chèvres), ni celles dues à Chlamydophila psittaci (agent responsable de la chlamydiose des oiseaux, appelée aussi psittacose/ornithose) ne sont soumises à déclaration obligatoire, raison pour laquelle il n’y a pas de données épidémiologiques sur l’apparition des maladies causées par ces deux agents pathogènes chez l’homme. Avortement enzootique des brebis et des chèvres Au cours de la dernière décennie (2002-2011), il y a eu en tout 541 cas enregistrés (58,4 % chez des ovins, 32,7 % chez des caprins et 8,9 % chez des bovins) (illustr. 1). En 2011, 34 cas d’avortements dus à des chlamydies (agent pathogène: Chlamydia abortus) ont été annoncés à l’OVF (23 chez des ovins, 10 chez des caprins et 1 chez un bovin). L’illustration 2 montre la répartition géographique des cas. Les laboratoires de diagnostic ont effectué 1391 tests (mise en évidence de l’agent pathogène) au total pour déterminer si l’avortement des brebis et des chèvres était dû à Chlamydia abortus (65 % chez des bovins, 13 % chez des chats, 11% chez des ovins, 9% chez des caprins). D’après une étude actuelle de la Faculté Vetsuisse de Zurich (Blumer 2011, Veterinary Microbiology, sous presse), sur 343 cas d’avortements chez des bovins, C. abortus a pu être mis en évidence 41 fois (12%).

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Chlamydiose des oiseaux (psittacose/ornithose) La chlamydiose des oiseaux (agent pathogène: Chlamydophila psittaci) apparaît rarement en Suisse. Ce constat vaut aussi pour les oiseaux sauvages, comme le confirme une étude réalisée en 2009: seuls 12 % des pigeons et 0,5 % des autres oiseaux sauvages étaient alors porteurs de C. psittaci. Le risque d’une infection chez l’homme est faible. Au cours des dix dernières années, 72 cas de psittacose ont été signalés en tout par les services vétérinaires cantonaux, principalement chez des perroquets et des perruches (69 %), chez des oiseaux sauvages (18 %) et des pigeons (10 %). En 2011, il y a eu 6 cas (4 cas chez des perruches, 1 cas chez les perroquets et 1 cas chez les pigeons). Les laboratoires de diagnostic ont effectué 35 tests, tous chez des oiseaux, à l’égard de Chlamydia psittaci dans le cadre d’investigations cliniques. Evaluation de la situation: En Suisse, Chlamydia abortus est le principal agent infectieux responsable d’avortements chez les petits ruminants. Mais depuis quelques années, le nombre d’avortements annoncés dus à des chlamydies se situe à un bas niveau. Pour la prophylaxie, il y a des vaccins qui confèrent une bonne protection. L’homme peut se contaminer en manipulant du matériel d’avortement infecté. Aussi les femmes enceintes devraient-elles éviter le contact direct avec des unités d’élevage ovines et caprines durant la période de mise-bas, car elles pourraient elles-mêmes aussi avoir une fausse couche.

Echinococcose L’échinococcose humaine n’est plus soumise à déclaration obligatoire depuis 1998. Le labora-

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Nombre de cas annoncés

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Animaux par km2 (bovins) 0 –5 6– 64 65 – 96 Plus de 96 Cas de coxiellose chez les bovins Cas de coxiellose chez les moutons Cas de coxiellose chez les chèvres

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40

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2003

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toire de référence pour l’échinococcose collecte lui-même les données concernant l’apparition d’échinococcose alvéolaire (EA) chez l’homme. Après une multiplication par 2,5 du nombre de cas d’EA de 2001 à 2008, le nombre de cas s’est stabilisé à un niveau élevé jusqu’en 2010. Les chiffres provisoires indiquent que la situation est restée inchangée en 2011. Entre 2006 et 2010, il y a eu en moyenne 19 nouveaux cas par année (dispersion: 10-29). Pour les cas survenus entre 1984 et 2010, l’incidence était significativement plus élevée dans les régions rurales que dans les régions urbaines (0,26 contre 0,12 par 100 000 habitants). Pourtant, plus de la moitié (55 %) des cas sont apparus dans les villes, principalement dans les agglomérations de Kreuzlingen, Zurich, Berne, Bâle, Lausanne et Genève. Les patients étaient âgés de 52 à 55 ans en moyenne au moment du diagnostic. Chez les animaux, le nombre de cas d’échinococcose annoncés variait entre 0 et 10 cas par année. Au cours des dix dernières années, il y a eu 52 cas, principalement chez des renards (33 %) et des chiens (46 %). Parmi les hôtes accidentels, il y avait 5x des singes et 2x des porcs. En 2011, il y a eu 8 cas annoncés chez les renards et 2 chez les chiens. Les laboratoires de diagnostic ont effectué 71 analyses à l’égard de l’agent pathogène Echinococcus spp. Les échantillons provenaient principalement de chiens (45 %) et de renards (40 %). Evaluation de la situation: Le nombre de cas d’échinococcose humaine stagne pour le moment, et l’infection de l’homme par Echinococcus multicularis reste très rare. En Suisse, la prévalence d’Echinococcus multicularis chez les renards varie entre 30 % et 70 %. On présume que l’augmentation des cas dans les régions urbaines est liée à l’arrivée du renard dans les zones urbaines très peuplées. On examine

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la faisabilité d’une vermifugation régulière des renards qui se ferait en dispersant des appâts en zone urbaine. Les chiens qui ont libre accès aux campagnols et aux animaux qui ont tendance à manger des animaux morts présentent un risque plus élevé d’être infectés par E. multilocularis. Il est extrêmement important de vermifuger régulièrement les chiens, ce qui est recommandé par le groupe d’experts ESCCAP-CH (voir www.ESCCAP.ch) dans des campagnes menées dans tout le pays.

Illustration 4: Localisation des foyers de coxiellose chez les bovins, les chèvres et les moutons en 2011 (source: Office vétérinaire fédéral, statistique des épizooties – état avril 2012).

Illustration 3: Cas de coxiellose chez les animaux de 2002 à 2011 (source: Office vétérinaire fédéral, statistique des épizooties – état avril 2012).

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Influenza Influenza aviaire La surveillance de l’influenza aviaire dans le cheptel suisse de volaille de rente vise à détecter de manière précoce l’apparition d’infections subcliniques par les sous-types faiblement pathogènes H5 et H7 dans les exploitations avicoles avec élevage en plein air. En 2011, 37 exploitations de poules pondeuses et 25 exploitations d’engraissement de dindes en plein air ont été testées en effectuant une analyse sérologique des échantillons prélevés sur les animaux lors de l’abattage. Dans 15 cantons, il y a eu chaque fois au moins une exploitation avicole testée. 7 troupeaux de ponte ne provenaient probablement pas d’exploitations d’élevage en plein air. Les résultats se sont révélés négatifs pour tous les troupeaux testés. Evaluation de la situation: La prévalence des virus de l’influenza aviaire chez les poules pondeuses est jugée très faible. En 2011 également, la surveillance continue mise en place depuis 2006 n’a révélé aucun indice d’infection par des virus de l’influenza aviaire faiblement pathogènes chez les poules pondeuses d’élevage en plein air.

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Influenza porcine Pour connaître les virus de l’influenza qui circulent chez les porcs et pour identifier de manière précoce les nouvelles souches d’influenza, des vétérinaires, principalement du Service sanitaire porcin, se rendent dans quelques exploitations ayant des porcs qui toussent. Les écouvillons nasaux prélevés sur les porcs tousseurs sont ensuite analysés à l’égard des virus de l’influenza à l’Institut de virologie de la Faculté Vetsuisse de l’Université de Zurich. Comme il peut y avoir un échange entre les virus de l’influenza humaine et de l’influenza porcine, on demande aux détenteurs de porcs qui sont malades au même moment de prélever eux-mêmes un échantillon sur eux. Les écouvillons nasaux humains sont analysés au Centre national de référence pour l’influenza. En 2011, des virus de l’influenza porcine A ont été mis en évidence chez les porcs de 35 des 69 exploitations testées (51 %). Tous les virus de l’influenza qui ont été typisés en détail appartenaient au sous-type H1N1. Dans quatre cas, on a décelé pour la première fois chez des porcs suisses le virus de l’influenza A(H1N1) pdm09 qui avait déclenché la pandémie en 2009. De plus, 2 des 10 détenteurs de porcs (20 %) souffraient de la grippe porcine de type A(H1N1) avérée. Evaluation de la situation: Jusqu’à présent, on n’avait trouvé chez les porcs en Suisse que des virus de l’influenza porcine A(H1N1). Comme c’est principalement l’influenza A(H1N1)pdm09 qui circulait dans la population durant la saison de la grippe 2009/10 et 2010/11, il n’est pas surprenant qu’elle ait été mise en évidence chez des porcs. Il est essentiel de continuer à suivre les types d’influenza qui circulent chez l’homme et le porc.

Fièvre Q (coxiellose) La fièvre Q (agent responsable: Coxiella burnetii) humaine n’étant pas soumise à déclaration obligatoire, il n’existe pas de données sur la fréquence des infections chez l’homme. Au cours des dix dernières années (2002-2011), il y a eu en tout 583 cas de coxiellose annoncés chez des animaux, principalement chez des bovins (86 %), des chèvres (11 %) et des moutons (6 %). En 2011, suite à des analyses d’élucidation d’avortements chez des ruminants, 78 cas de coxiellose ont été annoncés (72 chez des bovins, 5 chez des chèvres et 1 chez des moutons). Le nombre d’annonces des cinq dernières années reste ainsi plus élevé que ce n’était le cas jusqu’en 2005 (illustr. 3). La répartition régionale est présentée dans l’illustration 4. En 2011, les laboratoires de diagnostic ont effectué 2865 analyses à l’égard de l’agent pathogène Coxiella spp. dans le cadre d’investigations cliniques. Les échantillons provenaient à 99% de bovins, de moutons et de chèvres et avaient été prélevés principalement (70 %) pour clarifier la cause d’avortements. Evaluation de la situation: Le nombre d’avortements liés à C. burnetii annoncés est globalement faible. En Suisse, ce sont les bovins qui sont le plus souvent touchés. L’homme s’infecte principalement en inhalant de la poussière contenant les agents infectieux. Les personnes le plus souvent touchées sont les personnes en contact étroit avec des animaux (vétérinaires, détenteurs d’ani-

Ce lecteur de puces électroniques permet de vérifier l’identité du chien et de s’assurer que le certificat sanitaire présenté par le propriétaire lui correspond.

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maux, collaborateurs des abattoirs, etc.). Il est toutefois possible d’éviter de s’infecter en prenant les mesures d’hygiène adéquates (port d’un masque de protection, lavage soigneux des mains après avoir été en contact avec des animaux, des excréments ou du matériel d’avortement). Les moutons et les chèvres infectés sont considérés comme une source de danger plus importante pour l’homme que les bovins infectés.

Rage En 2011, 609 sérums humains ont été analysés au laboratoire national de référence de la rage pour dépister la présence d’anticorps neutralisants. Dans 371 cas (61%), il s’agissait de contrôles après une immunisation préexpositionnelle et dans 220 cas (36%), il s’agissait d’une prophylaxie postexposition (PEP). Dans 18 cas, le motif d’analyse n’était pas indiqué. La Suisse est indemne de rage depuis 1999. Son dernier cas date de 2003: il s’agissait d’un chien importé. En 2011, 109 animaux ont été examinés à l’égard de la rage: tous ces animaux présentaient un résultat d’analyse négatif. Les échantillons provenaient principalement de chiens et de chats (39%), de chauvessouris (25%) et de renards (20%). Par ailleurs, 2483 sérums de chiens et de chats ont été examinés à l’égard de la rage dans le cadre du contrôle obligatoire lors de l’exportation et de l’importation. Evaluation de la situation: La Suisse est indemne de rage, tout comme l’Autriche, l’Allemagne et la France. L’épidémie de rage qui est apparue en octobre 2008 en Italie a pu être maîtrisée grâce à des vaccinations effectuées à grande échelle, de la frontière slovène à la frontière suisse. Le dernier cas de rage a été annoncé en février 2011 en Vénétie dans le nord de l’Italie. En raison des conditions strictes ap-

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plicables à l’importation de chiens et de chats en Suisse et dans l’UE, le risque d’y introduire la rage par le truchement d’animaux de compagnie est faible.

Toxoplasmose Cette maladie n’étant pas soumise à déclaration obligatoire, il n’y a pas de données relatives à la fréquence de la toxoplasmose chez l’homme. Chez les animaux, il y a eu 19 cas annoncés au cours des dix dernières années (2002-2011), mais jamais plus de 4 cas par année. 40 % de ces cas sont apparus chez des animaux de rente (principalement chez des moutons et des chèvres), 22 % chez des chats et les 38 % restants chez d’autres espèces animales. En 2011, il y a eu 4 cas annoncés, un chez un chat, deux chez des singes et un chez un autre animal de zoo. En 2011, les laboratoires de diagnostic ont effectué 521 analyses à l’égard de Toxoplasma gondii dans le cadre d’investigations cliniques, les échantillons provenaient presque tous de chats (94 %) et avaient été prélevés pour clarifier la cause de maladies neuro-musculaires. Evaluation de la situation: T. gondii est un parasite largement répandu dans le monde entier qui a une large palette d’hôtes. Cet agent infectieux est considéré comme étant le principal responsable d’avortements chez les brebis et les chèvres. En Suisse aussi, les infections dues à T. gondii sont fréquentes, tant chez l’homme que chez l’animal, les cas posant des problèmes au niveau clinique sont toutefois relativement rares. Les félins (p. ex. le chat domestique) sont l’hôte final du parasite, et ils peuvent excréter des quantités importantes d’oocystes infectieux. Chez l’homme également, une première infection du-

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Le vétérinaire de frontière contrôle et estampille les documents accompagnant les animaux ou produits animaux. Cependant le contrôle documentaire sur papier est de plus en plus remplacé par l’utilisation d’applications et de banques de données électroniques.

rant la grossesse peut entraîner des lésions graves chez le fœtus. Les femmes enceintes devraient donc renoncer à manger de la viande crue ou insuffisamment cuite et éviter le contact avec des excréments de chat contaminées par des oocystes.

cas dus en général à Trichinella britovi. Même si le risque de transmission de la maladie des animaux sauvages à la population de porcs domestiques conventionnelle est considéré comme négligeable, la surveillance continue des animaux sauvages reste un maillon important de la surveillance de cette maladie infectieuse.

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Trichinellose En 2011, il n’y a pas eu d’annonce de cas de trichinellose chez l’homme (1 cas l’année précédente). Tous les porcs et chevaux abattus doivent être examinés à l’égard des trichinelles, excepté ceux qui sont abattus dans les petits abattoirs pour le marché local. En 2011, 2,66 millions de porcs de boucherie (94 % de l’ensemble des porcs de boucherie) et 2622 chevaux (84 % de l’ensemble des chevaux abattus) ont été testés au moyen de la méthode de digestion artificielle. Il y a eu en outre au moins 1918 sangliers testés. Comme les années précédentes, tous les résultats se sont révélés négatifs. Au cours des dix dernières années, il y a eu 14 cas de trichinellose annoncés chez des animaux sauvages. Parmi les animaux atteints, il y avait 11 lynx, 2 renards et un animal sauvage détenu à la maison par un particulier. En 2011, il y a eu un cas chez un lynx. Evaluation de la situation: Les cas de trichinellose humaine sont rares et ont pour cause des contaminations qui se sont produites à l’étranger, ou des produits carnés provenant de régions endémiques, p. ex. des saucisses crues. Au vu des nombreuses analyses menées depuis de nombreuses années chez les animaux de boucherie suisses et des résultats toujours négatifs, on peut présumer que ces animaux sont indemnes de trichinelles. Des cas de trichinellose sont toutefois observés sporadiquement chez les animaux sauvages,

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Tuberculose En 2011, il y a eu un nombre de cas de tuberculose bovine (M. bovis) légèrement plus élevé que l’année précédente (13 cas contre 6). Cette augmentation a été observée principalement chez des personnes âgées de plus de 64 ans provenant de Suisse (N = 8). Les 5 cas restants concernaient des personnes âgées de moins de 65 ans issues de l’immigration. Il y a eu au total 578 cas de tuberculose annoncés chez l’homme, dont 487 confirmés en laboratoire (370 x M. tuberculosis, 13 x M. bovis, 10 x M. africanum, 4 x M. caprae, 90 x non typisés). Chez les animaux, il n’y a en général jamais plus de 2 cas de tuberculose annoncés par année. Au cours des dix dernières années, il y a eu 9 cas de tuberculose annoncés (2x perroquets, 2x chats, 1x singe, 1x poule, 1x chien, 1x cheval, 1x lama). En 2011, 2 cas de tuberculose (1x lama, 1x chat) ont été enregistrés. En 2011, les laboratoires de diagnostic ont effectué 60 analyses à l’égard des mycobactéries dans le cadre d’investigations cliniques. Les analyses concernaient chaque fois, pour environ un tiers, des animaux de rente (principalement des porcs), des animaux de compagnie (chiens et chats) et d’autres espèces. La Suisse est officiellement reconnue indemne de tuberculose bovine depuis 1959 et en 2011 aussi, il n’y a eu aucun cas annoncé chez des bovins.

Evaluation de la situation: Dans le cadre d’une étude actuelle sur la présence de la tuberculose chez les cervidés et les sangliers en Suisse, 165 sangliers et 269 cervidés ont été examinés à l’égard de la tuberculose. Les bactéries du complexe MTBC ont pu être mises en évidence chez 6 sangliers (3,6%). Chez les cervidés, aucun échantillon ne s’est avéré positif. Comme ni M. bovis ni M. caprae n’ont été mis en évidence, il n’y a actuellement pas d’indice que cette maladie soit répandue dans la population d’animaux sauvages (Schöning 2012, thèse, non publiée). La tuberculose étant toutefois endémique dans le Voralberg et le Tyrol, l’estivage de jeune bétail en Autriche présente un certain risque.

Tularémie 15 cas confirmés de tularémie ont été enregistrés en 2011 (13 cas l’année précédente). Chez les animaux, il n’y a jamais eu plus de 3 cas annoncés par année jusqu’ici. Au cours des dix dernières années (2002 à 2011), il y a eu 11 annonces, concernant le plus souvent des lièvres (9 cas). Les deux autres cas concernaient des singes. En 2011, il y a eu 3 cas enregistrés chez des lièvres. En 2011, les laboratoires de diagnostic ont examiné 11 animaux (6 lièvres bruns, 1 chat et 4 autres animaux) à l’égard de la tularémie dans le cadre d’investigations cliniques. Evaluation de la situation: La tularémie reste un problème d’importance mineure en Suisse, bien que les expositions à l’agent infectieux puissent être très variées. Le contact avec les animaux sauvages, les morsures de tique, les piqûres de moustiques et l’inhalation de poussière/aérosol comptent ainsi comme source potentielle de contamination. Le fait qu’il n’y ait plus eu de cas humain annoncé depuis 2007 peut être dû à une

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meilleure sensibilisation et prise de conscience de la maladie, ainsi qu’à une amélioration du diagnostic effectué en laboratoire (tests de confirmation par PCR). Chez les animaux, Francisella tularensis est mise en évidence chez les animaux sauvages, en particulier les lièvres. Mais en raison du petit nombre de cas, il n’est pas possible d’évaluer les fluctuations au niveau statistique.

Fièvre du Nil occidental (West-Nile Fever, WNF) Les cas de fièvre du Nil occidental (WNF) chez l’homme et l’animal sont soumis à déclaration obligatoire. Il n’y a pas encore eu de cas indigène en Suisse jusqu’ici. En 2011, une enquête a été menée sur 1 cas de suspicion chez un cheval, suspicion qui a pu être infirmée. En 2011, 38 oiseaux sauvages trouvés morts avaient péri pour d’autres raisons. Il n’y a pas eu de mort collective chez les oiseaux sauvages. Evaluation de la situation: Ces dernières années, on observe que la WNF tend à se propager. Cette situation dans les pays voisins de la Suisse ne semble pas avoir évolué de manière importante en 2011 par rapport à 2010. Il s’agit de rester vigilant, principalement durant la période d’activité des moucherons, qui s’étend de juin à octobre. En cas de troubles du système nerveux central ou de symptômes similaires à ceux de la grippe sans cause connue chez le cheval ou chez l’homme, il faudrait exclure la WNF par une analyse effectuée dans un laboratoire de diagnostic. Les oiseaux trouvés morts (principalement les corneilles, les moineaux, les merles et les rapaces, en particulier lorsqu’on en trouve plusieurs à un endroit) devraient être analysés en laboratoire à l’égard du virus du Nil occidental. Pour les chevaux, il y a un vaccin autorisé en Suisse.

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Annexe 60

Tableau 1: Zoonoses humaines soumises à déclaration obligatoire d’après l’ordonnance du DFI du 13 janvier 1999 sur les déclarations de médecin et de laboratoire (RS 818.141.11) (source: Chancellerie fédérale suisse – avril 2012).

Zoonose /agent

Botulismus / Clostridium botulinum

Déclaration initiale

Déclaration complémentaire

Médecin

Médecin

Brucellose / Brucella spp.

 

Escherichia coli entérohémorragique (EHEC)

Influenza, grippe saisonnière / les virus influenza (saisonniers, types et sous-types non-pandémiques) Influenza / Influenza A HxNy (nouveau sous-type) 2

 

SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) / coronavirus SRAS

Rage / virus de la rage

Tuberculose / complexe Mycobacterium tuberculosis

Tularémie / Francisella tularensis

Listériose / Listeria monocytogenes Anthrax / Bacillus anthracis

1 2

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 

Trichinellose / Trichinella spp.

Fièvre du Nil occidental / virus du Nil occidental

 

Salmonellose / Salmonella spp.

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 

Campylobacteriose / Campylobacter spp. Maladie de Creutzfeldt-Jakob (y c. vMCJ) 1 / prions

Déclaration de laboratoire

Seule la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob a un potentiel zoonotique. A l’exclusion de l’influenza A (H1N1) apparue pour la première fois en avril 2009; seuls quelques sous-types du virus de l’influenza (p. ex. H5N1) ont un potentiel zoonotique.

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Catégorie d’épizootie

Zoonose /agent pathogène

Hautement contagieuse

Peste aviaire (influenza aviaire) / virus de l’influenza H5N1

A éradiquer

Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) / prions Brucellose bovine / Brucella abortus Brucelloses ovine et caprine / Brucella melitensis Brucellose porcine / Brucella suis Encéphalomyélites équines / virus de la famille des Togaviridae Fièvre charbonneuse (Anthrax) / Bacillus anthracis Morve / Burkholderia mallei Rage / Lyssavirus Tuberculose / Mycobacterium bovis

A combattre

A surveiller

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Tableau 2: Zoonoses animales soumises à déclaration obligatoire d’après l’ordonnance sur les épizooties (RS 916.401) (source: Chancellerie fédérale suisse – avril 2012).

61

62

Tableau 3: Laboratoires nationaux de référence pour les zoonoses en médecine humaine.

Brucellose des béliers / Brucella ovis Chlamydiose des oiseaux / Chlamydophila psittaci Leptospirose / Leptospira spp. Salmonellose / Salmonella spp. Infection de la volaille et des porcs par Salmonella / S. Enteritidis, S. Typhimurium, S. Hadar, S. Virchow, S. Infantis Campylobactériose / Campylobacter spp. Avortement enzootique des brebis et des chèvres / Chlamydophila abortus Coxiellose (fièvre Q) / Coxiella burnetii Echinococcose / Echinococcus spp. Listériose / Listeria spp. Paratuberculose / Mycobacterium avium subsp. paratuberculosis Toxoplasmose / Toxoplasma gondii Trichinellose / Trichinella spp. Tularémie / Francisella tularensis Yersiniose / Yersinia spp. Fièvre du Nil occidental / Flavivirus

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Sigle du laboratoire

Nom du laboratoire

Localisation

Compétences

NANT

Centre national de référence pour l‘anthrax

Université de Berne

Anthrax, botulisme, brucellose, tularémie

NZM

Centre national de référence pour les mycobactéries

Université de Zurich

Complexe Mycobacterium tuberculosis

NENT

Centre national de référence pour les bactéries entéropathogènes et les listerias

Université de Zurich

Campylobacter, Escherichia coli entérovirulentes, listérias, salmonelles, shigelles, yersinies, Vibrio cholerae

NRPE

Centre national de référence pour les maladies à prions humaines

Université de Zurich

Prions

NAVI

Centre national de référence pour les maladies virales émergentes

Hôpital universitaire de Genève

Chikungunya, dengue, Ebola, fièvre jaune, entérovirus 71, Crimée-Congo, Lassa, Marburg, Vallée du Rift, SRAS, variole, Nil occidental

NZI

Centre national de référence pour l’influenza

Hôpital universitaire de Genève

Grippe saisonnière, nouveau sous-type de l‘influenza A (HxNy)

TWZ

Centre suisse de référence pour la rage

Université de Berne

Rage

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Tableau 5: Agents zoonotiques décelés chez l’homme de 2007 à 2011 et déclarés (source: Office fédéral de la santé publique, mars 2012). Les déclarations sont traitées au fur et à mesure de leur réception et publiées sur le site www.bag.admin.ch/ infreporting/index.htm. Il peut donc y avoir des différences avec les données publiées précédemment.

Sigle du laboratoire

Nom du laboratoire

Localisation

Compétences

ILS

Institut de sécurité et d’hygiène des denrées alimentaires

Université de Zurich

E. coli productrices de shigatoxines (STEC)

IPA

Institut de pathologie vétérinaire, laboratoire de référence de l‘OIE pour les avortements enzootiques des brebis et des chèvres

Université de Zurich

Avortements enzootiques des brebis et des chèvres

IPB

Institut de parasitologie

Université de Berne

Trichinellose, toxoplasmose

IPZ

Institut de parasitologie

Université de Zurich

Echinococcoses

IVB

Institut de bactériologie vétérinaire

Université de Zurich

Morve, tuberculose, coxiellose, paratuberculose

IVI

Institut de virologie et d‘immunoprophylaxie

OVF

Peste aviaire (influenza aviaire)

IVV

Institut de virologie vétérinaire

Université de Berne

Encéphalomyélites équines

Université de Berne

Prions (ESB)

NC

NeuroCenter, laboratoire de référence de l‘OIE pour les E.S.T. chez l’animal

NRGK

Centre national de référence pour les maladies de la volaille et des lapins

Université de Zurich

Chlamydiose des oiseaux, infection de la volaille par des salmonelles

TWZ

Centre suisse de référence pour la rage

Université de Berne

Rage

ZOBA

Centre des zoonoses, des maladies animales d’origine bactérienne et de l’antibiorésistance

Université de Berne

Brucelloses, salmonelloses, campylobactériose, listériose, leptospirose, fièvre charbonneuse, yersiniose, tularémie, résistances aux antibiotiques

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Tableau 4: Laboratoires nationaux de référence pour les zoonoses en médecine vétérinaire.

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Agent zoonotique

2007

2008

2009

2010

2011

Campylobacter spp. (total) C. jejuni C. coli C. jeuni ou C. coli Autres espèces de Campylobacter Espèces de Campylobacter non déterminées

5832 3385 217 1868 28 334

7559 4067 217 2593 28 654

7804 4043 217 2751 22 771

6610 3310 278 2446 24 552

7964 5052 302 2083 26 501

Salmonella spp. (total) Salmonella Enteritidis Salmonella Typhimurium Salmonella monophasique (4,12,:i:-) 1 Salmonella Bardo Salmonella Virchow Salmonella Infantis Salmonella Stanley Salmonella Napoli Salmonella Newport Salmonella Hadar Salmonella Kentucky Salmonella Paratyphi B, d-Tartrat pos. (anciennement Java) Salmonella Derby Salmonella Brandenburg Salmonella Senftenberg Autres sérotypes de Salmonella Sérotypes de Salmonella non déterminés

1775 909 275 – 2 27 35 50 12 14 7 17 1 18 6 5 321 76

2028 897 466 – 0 27 29 28 18 33 11 23 0 10 9 6 382 89

1303 454 231 – 0 27 22 10 14 26 8 14 8 17 2 9 397 64

1177 370 219 136 0 18 21 21 23 26 7 7 16 16 5 4 248 40

1300 350 258 175 90 24 21 21 18 18 14 14 14 13 11 11 224 24

E. coli productrices de shigatoxines (STEC / EHEC) 2

55

72

40

31

71

Listeria monocytogenes (total) Sérotype 1/2a 1/2b 1/2c 3a 4b 4d Sérotypes non déterminés

51 25 7 – – 16 – 3

43 20 4 – – 17 – 2

41 16 3 3 – 17 – 2

67 34 4 – 1 26 – 2

47 29 3 – – 11 – 4

Brucella spp.

1

5

14

5

8

Francisella tularensis

8

13

4

13

15

Mycobacterium bovis

6

5

4

6

13

Trichinella spp. 3

4

1

0

Données saisies dans le système de manière différenciée que depuis l‘année 2010 2 Nombre de cas avérés (examen clinique et examen de laboratoire positif) 3 Soumises à déclaration obligatoire que depuis l‘année 2009 1

Nos frontières sont évidemment perméables à la faune sauvage, notamment aux sangliers, des pays qui nous entourent. Des zoonoses, comme la brucellose par exemple, peuvent être introduites par ce biais dans notre pays et menacer la santé de nos cheptels d’animaux de rente.

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Tableau 6: Epizooties déclarés par les vétérinaires cantonaux de 2007 à 2011 (source: Office vétérinaire fédéral, Statistique des épizooties – mars 2012). La banque de données des déclarations d’épizooties peut être interrogée sur la page www.infosm.bvet.admin. ch/public/ et permet aussi des analyses. Les données de la banque de données étant actualisées au fur et à mesure des déclarations, il peut y avoir des différences avec les données publiées précédemment.

Zoonose

2007

Encéphalopathie spongiforme bovine a Brucellose

a

Campylobactériose u Avortement enzootique des brebis et des chèvres u Chlamydiose des oiseaux b

0

2008 0

2009 0

2010 0

2011 2

Troupeaux* (espèces animales) 2011 Bovins (2)

0

0

3

1

0

6

12

26

8

10

Bovin (1); chien (8); chat (1)

44

48

34

34

34

Ovin (23); caprin (10); bovin (1)

6

10

2

10

6

59

67

77

74

78

Bovin (72); ovin (1); caprin (5)

6

6

1

9

10

Chien (2); renard (8)

13

5

11

1

2

Listériose u

6

21

11

15

15

Fièvre charbonneuse a

0

0

0

0

0

10

15

24

17

16

2

3

2

3

3

74

56

83

73

55

Rage a

0

0

0

0

0

Toxoplasmose u

2

1

2

4

4

Chat (1); singe (2); autre animal de zoo (1)

Trichinellose u

2

0

3

3

1

Lynx (1)

Tuberculose a

0

0

2

1

2

Lama (1); chat (1)

Tularémie u

0

2

1

3

3

Lièvre (3)

Yersiniose u

1

1

0

1

0

Coxiellose b Echinococcose u Leptospirose b

Paratuberculose u Infection de la volaille et des porcs par Salmonella b Salmonellose

b

Perruche (4); perroquet (1); pigeon (1)

Chien (2) Bovin (8); caprin (4); ovin (3) – Bovin (13); ovin (2); cerf (1) Poule (3) Bovin (18); chat (2); chien (6); lézard (10); serpent (12); ovin (3); poule (1); cheval (1); autre animal de zoo (1); autre oiseau de compagnie (1)

But de la lutte d’après l’ordonnance sur les épizooties: épizootie à éradiquer, b épizootie à combattre, u épizootie à surveiller. Il s’agit le plus souvent de troupeaux et non d’animaux individuels.

a

*

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Nombre de personnes (en milliers)

800

Hommes Femmes

600

400

200

0 0-9

10-19

20-29

30-39

40-49

Catégorie animale

50-59

60-69

70-79

80-89

90+

Age en années

2010

2011

Variation entre 2010 /2011

Bétail bovin

Exploitations Cheptel total Animaux abattus Animaux importés

41 871 1 600 563 650 788

41 018 1 583 151 655 985 10 305

– 2,0 % – 1,1 % 0,8 %

Porcs

Exploitations Cheptel total Animaux abattus Animaux importés

9 122 1 580 215 2 846 016

8 747 1 572 590 2 827 506 1 122

– 4,1 % – 0,5 % – 0,7 %

Moutons

Exploitations Cheptel total Animaux abattus Animaux importés

9 560 423 800 242 818

9 266 416 272 241 934 634

– 3,1 % – 1,8 % – 0,4 %

Chèvres

Exploitations Cheptel total Animaux abattus Animaux importés

6 064 81 232 28 320

5 889 81 467 30 715 125

– 2,9 % 0,3 % 8,5 %

Animaux de l’espèce équine

Exploitations Cheptel total Animaux abattus Animaux importés

9 073 55 315 3 051

8 837 55 186 3 115 3 206

– 2,6 % – 0,2 % 2,1 %

Poules et coqs de reproduction (lignées de type ponte et de type chair)

Exploitations Cheptel total Poussins d’un jour importés

1 137 123 560

1 189 148 867 235 042

4,6 % 20,5 %

Poules pondeuses de tout âge

Exploitations Cheptel total Poussins d’un jour importés

16 504 3 229 448

16 642 3 260 496 25 890

0,8 % 1,0 %

Poulets d’engraissement de tout âge

Exploitations 1 007 Cheptel total 5 567 269 Animaux abattus 52 998 413 Poussins d’un jour importés Oeufs à couver importés

1 072 5 996 193 55 605 556 1 123 462 25 218 493

6,5 % 7,7 % 4,9 %

Dindes de tout âge, y compris celles en croissance et en finition

Exploitations Cheptel total Tonnes de viande

268 58 443 1 411

– 0,7 % 0,0 % 2,0 %

270 58 435 1 383

Illustration 1: Population suisse en 2011: 7,95 millions d’habitants (source: Office fédéral de la statistique: population résidant en permanence en Suisse à la fin de l’année – chiffres provisoires).

Tableau 7: Cheptels d’animaux de rente (y compris les importations à partir de 2011) et nombre d’animaux abattus en 2010 et 2011. Sources: Système d’information sur la politique agricole SIPA, OFAG (nombre d’exploitations, cheptel total), statistique du contrôle des viandes, OVF (nombre d’animaux abattus, sans les volailles), Union suisse des paysans (nombre de volailles abattues).

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PROPOSITION Afin de tenir compte des nécessaires précautions précédemment expliquées, nous proposons cet emplacement:



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