PORTFOLIO Jean-Baptiste Bruno Architecte DE
Je m’appelle Jean-Baptiste Bruno, je suis architecte DE. J’ai obtenu mon diplôme en 2019 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand dans le domaine d’étude EVAN (Entre Ville Architecture et Nature). Avant d’intégrer l’école d’architecture, j’ai obtenu un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) en génie civil spécialité bâtiment à l’IUT de Nancy-Brabois. Ce portfolio met en avant une sélection de travaux et de documents réalisés au cours de mes cinq années d’étude dans le cadre de projets universitaires ou lors de stages. Ils sont les résultats d’expériences et de travaux que j’ai effectués autour de certaines thématiques. Je les ai choisis pour illustrer mes capacités et mes compétences. D’autres de mes travaux sont disponibles en ligne à cette adresse : https://www. behance.net/jean-baptiste-bruno
SOMMAIRE
Renforcer la mémoire collective comme acte de projet
Quartiers d’Arkaite et Ibaialde, Vitoria-Gasteiz
p. 4
Hub fillière bois en Lozère
p. 18
Proposition urbaine
p. 24
Esquisse, rénovation d’une maison individuelle
p. 28
Aire de la Lozère
Site industriel, Grenzach
Stage Mass Arquitectos, Montevideo
Renforcer la mémoire collective comme acte de projet Quartiers d’Arkaite et Ibaialde, Vitoria-Gasteiz
Au cours de ma deuxième année de master nous avons étudié le territoire Basque espagnol et plus principalement la région de l’Alava et la ville de Vittoria-Gasteiz. Pensé à partir des années 1990 par la mairie de Vitoria, l’objet de l’anneau vert est mis en place pour remplir deux objectifs. Le premier est de donner à la ville une image plus «green» en mettant en valeur son potentiel environnemental et ses réserves naturelles en bord de ville. Cinq parcs ont ainsi été reconnectés par une piste vélo et des sentiers piétons. Le deuxième objectif de cet anneau était de maintenir la ville dans ses limites et donc de contenir l’expansion urbaine. Même si le premier objectif est relativement bien rempli et que la ville à pu effacer son image de ville productive et industrielle (Vitoria-Gasteiz élue green capital par l’UE) le deuxième lui, reste encore invalidé. En effet deux opérations immobilières récentes (2007 et 2012), une à l’Est et l’autre au Sud sont passées au delà des limites de la ceinture, grignotant la plaine agricole et diffusant d’avantage les masses bâties. Sur ces endroits-là, la ceinture tend alors à disparaître. Nous sommes persuadés que cet objet emblématique de la ville peut remplir plus efficacement ce deuxième objectif et ainsi proposer une fin de ville identifiable, de qualité et permettant de mettre un terme à l’étalement urbain qui menace la biodiversité des sites sur la ceinture. Nous portons donc sur cet anneau un regard critique sur son usage homogène qui ne reflète pas et ne profite pas de l’hétérogénéité du paysage. Nous pensons aussi que l’arrivée de nouvelles pratiques sur les bords du tracé va permettre à une population plus variée d’utiliser l’anneau vert. Cette pratique augmentée de l’objet, est le moyen de consolider la mémoire collective du lieu. Si les habitants sont d’avantage invités à pratiquer la ceinture pour une variété d’actions alors la relation qu’ils entretiennent avec, pourra être profondément modifiée. Les habitants pourraient ainsi avoir les outils pour se mobiliser contre des opérations politiques et/ou immobilières allant à l’encontre de l’anneau. Notre intervention passe alors par la programmation intense et variée des bords de ville qui s’appuie sur les qualités paysagères des sites présents. Ces interventions prennent diverses formes : le balisage et l’animation d’espaces publics, la mise en attente et la valorisation des espaces vacants et l’imbrication de programmes plus ancrés. Pour le choix des sites à traiter en priorité et leur pertinence en tant que «cas d’école», un facteur «fictif» entre en considération. En effet, trois scénarios de modifications possibles des bords de ville à Vitoria motivent nos choix. Un scénario de désertification des industries au nord avec un réseau de friches à investir. Un second scénario de submersion agricole avec un dialogue plus fort entre ville et plaine. Et un troisième scénario de métropolisation avec l’arrivée du Y basque (ligne de train à grande vitesse) et donc d’un attrait grandissant pour la ville.
. Projet personnel
L’objectif de ce projet est de proposer un nouvel itinéraire à celui de l’anneau vert. Le Paysage à l’est de la ville est constitué de sols accidentés entre friches et bitume, de grands ensemble sde logements et quelques bribes de paysages lointains. Le quartier est figé depuis une dizaine d’années et la végétation reprend ses droits. L’objectif est de faire de ce territoire un lieu « commun » de la ceinture, de consolider la mémoire collective de l’anneau vert en y intégrant des usages qui sont de l’ordre de l’ordinaire, du répétitif et du quotidien. Ainsi nous avons décidé d’implanter, une école, un gymnase et une bibliothèque dans ce territoire. Image représentant la confrontation des bâtiments existants, de la végétation des friches et du projet.
. Intentions de projet
Ce plan guide permet de situé nos différentes actions autour de cet anneau et dans les différentes parties de la ville. L’objectif est de confronter la diversité des paysages de ce territoire à de nouveaux usages que nous implantons le long du tracé.
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. SchĂŠma explicatif de la stratĂŠgie commune
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. Photographie de l’existant Sur ce site la végétation reprend peu à peu ses droits. Un paysage particulier s’installe, presque désert.
. Maquette de projet Implantation du projet dans son site proche. Le projet s’étend et prend l’échelle du territoire dans lequel il s’implante.
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. Plan de masse Implantation du projet dans les quartiers d’Ibaialde et d’Arkaite. L’objectif est de créer une architecture «territoire» qui prend l’échelle des vides du site.
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. Plan de RDC Le projet constitue quatre vides autour desquels s’organises les différents programmes : l’école, la garderie, le refectoire/salle polyvalent, la bibliothèque et le gymnase.
. Coupe longitudinale
Cette coupe met en avant les différences de topographie du site et les différents vides présent sur celui-ci.
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. Coupes transversales Selection de coupes effectuĂŠes sur les diffĂŠrents vides du projet.
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. Le gymnase Image de projet de l’intérieur du gymnase. Intégration de l’éclairage zénithal à la structure du projet.
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. La cour d’école Le premier vide du projet accueille la cour de l’école.
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. Salle de cours La cour d’école organise les différents espaces des batiments qui l’entoure et toutes les salles de cours communiquent avec celle-ci.
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Hub fillière bois en Lozère Aire de la Lozère
Lors du deuxième semestre de troisième année, nous avons travaillé le long de l’A75 sur la section reliant Clermont-Ferrand à Béziers. J’ai plus particulièrement travaillé, avec mon groupe, sur l’aire de la Lozère. L’objectif était de trouver des problématiques liant la région, l’aire d’autoroute et son territoire en faisant un premier travail d’étude. Nous avons arpenté le territoire pendant quelques jours, rencontré certains acteurs, rencontré des usagers de l’autoroute et de l’aire, effectué des relevés photographique et cartographié le territoire sous différentes formes. La Lozère est un des départements les moins peuplé de France, mais néanmoins fréquemment traversé par les usagers de l’autoroute. Nous avons décidé de travailler sur un Hub de la filière bois en Lozère. Les scieries et la filière du bois sont assez timidement représentées en Lozère malgré une ressource très présente. Les échanges commerciaux ne sont également pas facilités par les infrastructures présentes sur le département. L’objectif de cette intervention était de donner la possibilité au département de pouvoir affirmer un nouveau savoir-faire et de proposer une infrastructure capable à la fois d’accueillir différents acteurs de cette filière (artisans, scieries, consommateur, étudiants,…) et de créer la vitrine de cette activité sur un lieu visible de tous : l’aire de la Lozère. La facilité d’accès du lieu permet de créer un réseau avec les scieries existantes qui pourrait déposer une partie de leurs productions dans ce Hub pour des échanges commerciaux et pour l’acheminement des produits vers d’autres villes et les différents artisans pourrait soit se fournir à cet endroit, soit profiter des outils et de la capacité d’accueil du lieu pour y développer leurs entreprises.
. Intentions de projet
Schémas d’intentions pour le site de l’aire de la Lozère. Carte de la capacité d’acceuil du projet, implantation dans le territoire proche : échelle mésoscopique.
. Vue depuis l’autoroute
Exprimer le déploiement de la structure sur le site.
. Coupe transversale
Lien avec l’espace public et les accès au projet.
. Axonométrie éclatée
La pente dans laquelle s’implante le projet est organisée par différentes dalles qui accueillent la structure et les différentes «boites» des programmes principaux. La toiture reste au même niveau, tout les poteaux sont identiques et des pilliers en béton compensent les décallages des différents niveaux du projet. Le niveau le plus haut accueille les matériaux les plus bruts et encombrants, le niveau bas organise les espaces plus publics en lien avec l’aire et la zone d’activité.
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. Plan de masse
Implantation du projet dans la partie Est de l’aire, dans une zone d’activité qui marque la sortie de l’A75.
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. Plan de RDC
La structure accueille diffĂŠrents programmes qui permettent le travail du bois, le stockage et la vente de certains produits transformĂŠs .
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. Axonométrie plafonnante La répétition de la structure et de la toiture créée un paysage particulier à l’intérieur du projet comme le long de l’A75.
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Proposition urbaine Site industriel, Grenzach
Pour le premier semestre de troisième année, nous avons travaillé sur la ville de Grenzach en Allemagne. La ville est très proche de la frontière suisse-allemande et de Bâle, mais elle ne profite pas vraiment de l’effervescence créée par celle-ci. Nous avons décidé de travailler sur un site industriel en reconversion, proche du Rhin, qui pourrait faciliter les connexions avec la ville de Bâle. L’objectif de ce projet est de connecter cinq opérations de logements dans cette partie de la ville et de profiter de sa situation idéal entre voie ferrée et Rhin et des vues lointaines sur les montagnes pour initier la reconversion du site. Dans un même temps proposer un cadre idéal pour des personnes voulant profiter à la fois de la ville de Bâle et de vivre dans un quartier alternatif. Le but de cette proposition était de mettre en avant différentes manière d’habiter ce même lieu ainsi que les différents espaces publics qui le composent. Il s’agissait de créer différentes manières d’habiter cette partie de la ville comme : habiter la gare, habiter le parc, habiter dans des résidences artistiques, habiter le bord du Rhin… Qui proposait une diversité de situations mettant en lien des espaces publics avec une manière d’habiter. Le projet est organisé en quatre temps, le premier consiste à dépolluer et initier la pratique du lieu par la création d’un parc, le second repose sur l’aménagement des berges en y injectant également des programmes publics et fédérateurs ainsi que la densification des dents creuses du centre ville afin de faciliter la connexion avec le futur quartier. Le temps trois consiste à créer un lien physique entre le site industriel et la ville qui sont séparés par la voie ferrée et de créer une nouvelle gare en lien avec des commerces, bureaux et logements. La quatrième partie consiste à filtrer les flux et de créer des connexions avec les bâtiments de logement ouvrier existant par des filtres bâtis ou paysagers et de continuer d’animer l’espace par des programmes, événements ou interventions culturelles.
. AxonomĂŠtrie du projet
. Coupes des espaces publics
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Esquisse, rénovation d’une maison individuelle
Stage Mass Arquitectos, Montevideo
J’ai effectué ma première année de master en Uruguay. Lors de cet échange universitaire, j’ai pu effectuer un stage dans l’agence Mass Arquitectos à Montevideo. C’est une petite agence composée de deux architectes, j’ai pu effectuer différentes tâches et avoir une certaine autonomie. J’ai donc participé à plusieurs projets, plusieurs étapes dont l’esquisse de la rénovation de cette maison individuelle de style coloniale. L’objectif était de trouver une solution afin de construire deux logements et une partie plus modulable destinée à accueillir des ateliers artistiques, de lecture et de créer un lieu de réunion. Les contraintes principales de ce projet étaient les normes en vigueur pour ce type d’édifice qui fait partie du patrimoine de la ville ainsi que la limite du budget. En respectant les normes, j’ai alors effectué plusieurs propositions de petites interventions au sein du logement qui pourrait le rendre plus agréable et plus conforme aux désirs du client. L’idée était de révéler certaines caractéristiques du bâtiment comme les briques et les voûtains qui avaient été modifiés au cours des années et de réorganiser le plan. Les matériaux utilisés sont laissés à l’état brut, la brique, les sections métalliques pour les consolidations ainsi que les panneaux en bois qui recréés les différentes pièces du logement. Les nouvelles pièces délimitées par ces panneaux sont alors perçues comme une succession de meubles qui organise l’espace.
. Images d’esquisses Sélection d’images de travail. Représentation des différentes idées pour l’ambiance , les matériaux, et l’organisation du projet. Documents d’intentions destinés à établir un premier dialogue avec le client. Mise en valeur des briques et des voutains.
. Plans des différents niveaux
3.64
0.29
0.3
2.65
E
0.31
3.58
0.36
D
D
C
C
D
0.34
0.3
0.43
1.45
D
0.2
0.2
3.43
3.24
1.23
1.96
0.8
0.3
0.23
0.31
0.3
2.65
0.3
0.29
F
E
Le projet est organisé en deux niveaux avec une toiture accessible. Une partie du RDC est destinée à accueillir des ateliers de lecture ou artistiques. Un premier logement était déjà en travaux près de l’entrée, côté rue.
3.39
5.09
3.63
C
6.82
6.82
8.56
0.32
0.32
3.59
0.84
0.1
0.3
C
2.72
2.72 0.12
1.37
1.24
0.12
1.24
0.12
0.12
1.37
C 04
1.21
A
B
B
A 1.9
A
2.53
0.11
0.7
1.62
30
0.3
0.3 0.29
1.37
0.2
2.53
0.11
0.7
1.62
E
0.2
F
1.37
E
0.29
0.3
0.3
0.3
0.8
B
0.8
0.75
0.75
0.6
0.6
0.12
3.84
0.12
3.84
1.9
A
1.56
0.3
0.3
0.3
1.56
0.3
1.21
C 04
0.3
B
E
0.3 3.49
0.3
0.3
6.6
3.61
0.29
D
0.18
0.3
D
. Coupe transversale C
A
A
B
B
E
C
CrÊation d’un nouveau patio en lien avec la chamre, le salon et la cuisine.
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. Coupes longitudinales Le patio a été modifié afin d’apporter plus de lumière dans les espaces de vies et de créer une nouvelle pièce plus grande dans l’ancien patio. Le patio garde son rôle originel qui est d’organiser les différentes pièces, c’est un procédé que l’on retrouve dans toutes les maisons de style coloniale de la ciudad vieja de Montevideo.
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Merci d’avoir consulté ce portfolio, d’autres travaux que j’ai réalisé sont disponibles sur Behance.net à l’adresse : https://www.behance.net/jean-baptiste-bruno. Mon travail de mémoire « Edifice/Milieu, Archaïque/Contemporain, Global/Local : Des pratiques architecturales contemporaines qui vont au-delà des ces contradictions héritées de la pensée moderne » est également en ligne sur issuu.com.
Jean-Baptiste Bruno brunojeanbaptiste4@gmail.com https://www.behance.net/jean-baptiste-bruno
+33 6 38 93 08 06