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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !
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DANS LA CRISE HAÏTIANO-DOMINICAINE
La CARICOM opposée à la stratégie d’apaisement de Martelly Le jugement rendu par le Tribunal constitutionnel de la République dominicaine dénationalisant des centaines de milliers de citoyens dominicains, parmi eux quelque 250 000 descendants d’Haïtiens, donne à plus d’un l’occasion de constater l’incongruité du gouvernement Martelly-Lamothe. Car, tandis que des États étrangers, par-
ticulièrement les voisins de la Caraïbe, dans le cadre de la CARICOM, se sont engagés à exercer des pressions sur les autorités dominicaines pour les porter à faire marche-arrière par rapport à ce verdict, Michel Martelly a luimême déterminé qu’il faut prendre directement charge des négociations. Cette décision du chef de
l’Exécutif haïtien est, pour le moins, très mal vue par les voisins de la Caraïbe. Aussi, la présidente de la CARICOM, parlant au nom de cet organisme, a donné une fin de non-recevoir à l’accord conclu à Caracas, capitale du Venezuela, entre le président haïtien et son homologue dominicain, Danilo Medina.
Le ton diplomatique sur lequel la présidente de la CARICOM a opposé son objection à l’accord Martelly-Medina peut à peine dissimuler le dégoût que donne la décision du président haïtien. En effet, dans un article publié dans l’édition du 20 décembre 2013 de l’édition en ligne
Observer Media Group, la présidente de la Communauté économique de la Caraïbe (CARICOM), Kamla Persad Bissessar, qui est aussi le Premier ministre de Trinité-et-Tobago, n’a pu cacher son indignation exprimée dans sa réaction au protocole d’accord récemment signé à Caracas par
DIVISION PRÉSIDENCE/PRIMATURE POUR LE PARTAGE DU POUVOIR
Sophia Martelly reconduit la ministre à la Condition féminine à l’insu du Premier ministre (Collaboration spéciale)
Les vieux démons de la politique haïtienne refont surface à travers les divergences entretenues entre la toute puissante première dame
de la république, Sophia SaintRémy Martelly, et l’actuel Premier ministre, Laurent Salvador Lamothe. Celui-ci s’est senti « humilié », en cours de semaine (1620 décembre) avec le refus de la ministre à la Condition féminine,
Yanick Mezile, d’exécuter ses directives, malgré plusieurs accrocs antérieurs aux prescriptions du chef du gouvernement. Ce serait face à l’insubordination de la ministre Mezile, que Lamothe Suite en page 3
Fête traditionnelle de fin d’année à la Faculté des sciences infirmières de Léogâne Le président haiẗ ien Joseph Michel Martelly.
Le président dominicain Danilo Medina. (à gauche) et le président du Venezuela Nicolas Maduro.
Le « Défilé des nations » met ici en relief l’appartenance de divers peuples de la terre (toutes photos Mirabel). Pour la troisième année consécuti- dredi 20 décembre a été consacré nécessaires à l’amélioration de ve, la Faculté des Sciences infir- à la consultation gratuite des en- leur santé, et dans la plupart des mières de Léogâne (FSIL) vient fants de la ville d’Anacaona. Dès cas, des médicaments appropriés d’apporter une contribution ap- 8 h. du matin, plusieurs dizaines leur ont été accordés avec une préciable à la célébration des fêtes d’enfants accompagnés de leurs générosité digne des plus grands de Noël et du Nouvel An. Le ven- parents ont reçu tous les soins Suite en page 2
Kamala Persad-Bissessar, présidente de la CARICOM et Premier ministre de Trinidad-et-Tobago.
Martelly et Medina. Mme Persad Bissenar a proclamé qu’elle tient à ce que Santo Domingo traite « immédiatement » la décision de la Cour constitutionnelle. C’est ce qu’elle a précisé dans cette lettre adressée au président dominicain Danilo Medina attirant l’attention du chef d’État dominicain sur l’irrecevabilité de la Suite en page 9
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Fête traditionnelle de fin d’année à la Faculté des sciences infirmières de Léogâne Suite de la page 1 philanthropes. Quatre médecins assuraient la liaison avec une pléiade d’infirmières, toutes diplômées de la FSIL, alors que les étudiantes en Sciences infirmières les assistaient avec un zèle hors de l’ordinaire.
née était loin de se terminer puisqu’un repas chaud les attendait à la cafeteria de cette institution de l’Eglise épiscopale d’Haïti, qui œuvre depuis plusieurs décades dans la communauté léogânaise. Les festivités de cette fin d’année allaient se poursuivre le lendemain (21 décembre 2013) par une
terre. Quand on pense à « Destin », de la cantatrice canadienne Céline Dion, au texte de circonstance « Christmas », de Julie Burd, aux différentes prestations des artistes locaux, tels Mackenson Esteny et Sheila, il s’agit d’une soirée réussie à tous les points de vue. À part certaines
Dr Hilda Alcindor, doyenne de la FSIL, a entrepris cette distribution de jouets aux jeunes enfants de Léogâne depuis quatre ans. Elle envisage d’augmenter la capacité de son initiative car, de trois cent enfants, l’an dernier, plus de cinq cent enfants se sont présentés le 20 décembre dernier aux portes de la FSIL.
Dès les premières heures du matin, médecins, infirmiers et étudiantes de la Faculté des Sciences infirmières de Léogâne procédaient à la consultation gratuite de plusieurs centaines de jeunes, à Léogâne, le vendredi 20 décembre dernier (toutes photos Mirabel). soirée culturelle organisée par les Parallèlement aux soins de étudiantes de troisième année en santé, les jeunes ont été particuliè- Sciences infirmières. Là encore, rement gâtés, comme on le dit les Léogânais ont été choyés. couramment. Après la période de Melle Ydeline Étienne a chanté consultation, les dirigeants de la d’une voix empreinte de sérénité FSIL ont distribué des jouets à la chanson mythique « La plus plus de cinq cent enfants qui ont belle nuit » pour ouvrir, en quelvécu, s’il faut croire leur empres- que sorte avec dignité, cette belle sement, des moments particulière- nuit tropicale. ment heureux. Tout comme leurs Le mot de bienvenue a été parents, d’ailleurs, qui les accom- prononcé par la doyenne, Mme pagnaient, et surtout les étudiants Hilda Alcindor, avant que d’autres de première année de la FSIL dont talents ne viennent ennoblir ces il s’agissait de leur première expé- moments en l’honneur de la naisrience en la matière. Mais, la jour- sance de l’Homme-Dieu sur la
La FSIL fait encore des heureux à Léogâne, et cette petite fille le montre clairement. personnalités du milieu, un public bon chic, bon genre, comblait l’assistance. Les festivités ont conti-
Cette petite malicieuse ne cache pas sa joie en recevant sa poupée. nué très tard, jusqu’aux premières heures du matin, d’autant qu’un copieux repas agrémentait les palais les plus fins et que les jeunes montraient leurs atours dans la danse. Cette initiative hors de l’ordinaire a été réalisée à l’instigation de Mme Alcindor, doyenne de la FSIL. Son dévouement pour cette communauté lui vaut toutes les chandelles, puisque cette initiative tout à fait personnelle ne rentre pas dans ses responsabilités administratives.
Une partie de l’Assistance a la célébration de la fête de Noel à la FSIL, édition 2013.
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DIVISION PRÉSIDENCE/PRIMATURE POUR LE PARTAGE DU POUVOIR
Sophia Martelly reconduit la ministre à la Condition féminine à l’insu du Premier ministre
Suite de la page 1 e aurait réclamé et obtenu sa démission, qu’a catégoriquement refusée la première dame. D’ailleurs, plusieurs décisions, parmi les plus importantes, prises en conseil des ministres, sont mises en veilleuses par la femme du président qui jouit des prérogatives présidentielles face à l’incompétence notoire de son mari. Ses prises de position paralysent l’action gouvernementale tout en diminuant l’efficacité du Premier ministre, avons-nous appris. Au juste, dans les cercles gouvernementaux, on affirme qu’elle est LA personne qui porte réellement les pantalons, tant à la présidence qu’à la primature.
Sophia MartellySaint-Rémy détient plusieurs portefeuilles ministériels
Si les animosités entre Mme Martelly et M. Lamothe restaient couvées depuis belle lurette, aujourd’hui que le président Martelly est à mi-temps d’un mandat qui s’amenuise, il n’est plus question de jouer pour le Ppremier ministre Lamothe. L’homme a pris goût au pouvoir et il veut à tout prix arriver à la chaise bourrée. Dans un monde ou « la reconnaissance est une lâcheté », l’amitié qui liait le chanteur de compas direct à son associé d’affaires ne tient aujourd’hui qu’à un fil. Y a-t-il eut un pacte entre les deux hommes ? Nul ne sait. Mais, arrivé au timon des affaires de l’État, Martelly, qui a toujours été à la remorque de son bienfaiteur, est devenu son patron titulaire au Palais national. Si Lamothe a été un bon second, les différentes prises de position à l’emporte-pièce du président ont fini par l’agacer. D’autant que les erreurs impardonnables du chanteur de compas direct risquent de ruiner les chances de Lamothe de concrétiser son rêve suprême. C’est un secret de polichinelle, dans la capitale haïtienne, que la première dame avait manigancé pour obtenir de mains de maître plusieurs portefeuilles ministériels qu’elle dirige par personnes interposées. Que ce soit à l’Education nationale, à la Condition féminine, au Commerce et au ministère du Travail, elle étend ses tentacules beaucoup plus visiblement qu’aux Finances où le professeur d’université Wilson Lalau est un homme de paille. La marge de manœuvre du Premier ministre Laurent Lamothe était donc réduite à une peau de chagrin.
Martelly, une vraie déception pour Lamothe
Quant au président Michel Martelly, il représente une vraie déception pour Laurent Lamothe, qui avait cru en son étoile jusqu’à
financer sa campagne électorale. Le principal reproche que le clan Lamothe adresse au président, miné par de multiples scandales politico-financiers, c’est d’avoir poussé le Premier ministre à endosser l’idée d’élections à différents niveaux pour le court terme. Fixée préalablement au 26 janvier prochain, M. Lamothe avait dans un premier temps fait circuler ladite date dans les milieux internationaux. Si l’Union européenne avait mordu à l’hameçon en rentrant dans la logique du financement, officiellement, les États-Unis sont restés dans l’expectative. Et ce, jusqu’à nos jours ! Le Premier ministre, qui ne peut pas jouer de coudées franches, apparaît dans toutes les capitales précitées comme un homme qui manque de crédibilité. D’autre part, ce serait à tord qu’on voit la main du Premier ministre Lamothe dans le malaise entretenu avec nos voisins dominicains, avons-nous aussi appris. S’il ne serait pas tout à fait innocent dans l’effondrement de la confiance entre les « partenaires » dominicains et haïtiens, c’est le clan Saint-Rémy-Martelly qui refuserait d’enterrer la hache de guerre. Ces derniers ont agi avec trop d’agressivité dans l’accaparement du marché outre frontière et en ont profité pour étendre leurs tentacules dans d’autres pays latino-américains. La complicité non voilée de la Chambre de commerce d’Haïti a servi de marchepieds à ce qui apparaît maintenant, selon le clan Lamothe, à « des coups de poignards dans le dos ».
Le clan MartellySaint-Rémy, principal obstacle à la conquête du pouvoir
Dans ce panier de crabes, le clan Martelly/Saint-Rémy apparaît comme le principal obstacle à la prise du pouvoir par Laurent Lamothe. C’est que, ledit clan est assoiffé de pérenniser par d’autres solutions dont les mobiles divergent momentanément des intérêts d’un homme qui souhaite parvenir au timon des affaires de l’État, comme Lamothe le voudrait présentement. On l’a vu récemment, Martelly est pratiquement « fini » politiquement au niveau des deux Chambres, alors que son Premier ministre a pu se « rapprocher » de Dieuseul Simon Deras et de Jean Tolbert Alexis, respectivement président du Sénat et président de la Chambre des députés. Ce qui a été perçu comme un acte de trahison par les Saint-Rémy/Martelly. Pire encore, Laurent Lamothe a pu trouver le subterfuge pour rentrer en campagne sans éveiller l’attention. Ou, du moins, c’est ce qu’il pensait en créant de toutes pièces « Gouvenmanan lakay ou ». Sa dernière prestation dans
la cité de Faustin Soulouque (21 décembre) augure sa rentrée officielle en campagne présidentielle. En effet, c’est un homme véritablement sûr de lui-même qui visitait les différents travaux commencés à Petit-Goâve et qui s’éternisent. Pour créer l’atmosphère de cohésion et surtout de pouvoir, il s’est fait accompagner de ses principaux ministres. Mis à
contribution, les différents postes de radio et de télévision de la ville ont fait le « travail » nécessaire pour montrer l’homme sous la carapace d’un « présidentiable ». Pour le moment, tout roule comme chez madame la marquise, en attendant que les adversaires politiques du Premier ministre, principalement le clan Martelly/Saint-Rémy, lui jettent
des pelures de banane sous les pieds. En cette saison des fêtes, on annonce, à la capitale haïtienne, des changements en profondeur dans le gouvernement mais, à couteaux tirés avec la première dame, qui a l’oreille de son mari, Laurent Lamothe risque d’être le dindon de la farce, à moins qu’il ait des cordes insoupçonnées à son arc.
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The Haitian Diaspora: Educated and divided By: Emmanuel Roy WASHInGTOn, DC – Senator Steven Benoit recently joined the chorus of those in Haiti who are fiercely opposed to the participation of the Haitian Diaspora in the administration of the Haitian Government by stating: “Nou pap kite yo soti kote yo soti pou vin fè tankou Loran Lamòt ak Gari Kony: payer cinq ans de taxes d’un seul coup et se faire nommer ou élire à des fonctions politiques importantes.” Translation: “We will not allow them to come here and do like Laurent Lamothe and Garry Conille did, by paying five years of taxes all at once and have themselves elected or appointed to important political positions.” As soon as Senator Benoit uttered this statement, many in the Haitian media, especially in the United States, began to criticize and label him anti-Diaspora. The fact is the senator is not the problem. The Haitian Diaspora is.
The Haitian Diaspora has been estimated to be between 2.7 and 4.5 million people, scattered around the world, residing mostly in the Dominican Republic, United States, Canada, France and other Caribbean nations such as Turks and Caicos, the Bahamas and Jamaica. The Haitian Diaspora contributes close to 2 billion US dollars a year to the Haitian economy, mostly by remittances to family members living in Haiti. The Haitian government survives partly because of these remittances. The Diaspora contributes more to the Haitian economy than our three biggest benefactors, the United States, Canada, France and the NGOs combined. Yet, the American, French and Canadian ambassadors have more influence with the Haitian Government than any one or organization in the Haitian Diaspora. It is not by accident, but by design. There isn’t one single Haitian organization capable of representing the inter-
ests of the Haitian Diaspora in Haiti or anywhere —and the lack of real organization is a threat to Haitians, both at home and abroad. Since the earthquake of January 2010, many organizations have sprung up, and that’s very endemic of the Haitian Diaspora; whenever there is a crisis, someone comes along and asks that a new organization be formed to address the problems. Meanwhile, the existing disorganized organizations continue to operate with no goals, visions, money or knowhow. There are approximately six hundred Haitian organizations mostly in the United States. They exist in name only to serve the personal and financial purpose of the person(s) who created them. Most of these organizations have no purpose or goals. Every year, they have a fundraiser to gather funds to serve the needs of those in charge. No one knows who the members of their boards of directors are and why they exist. In the
TECHNIQUES DE CONVERSATION
Parler avec des inconnus peut se révéler utile Volume 1, Edition 7
Par Docteur Loren Ekroth, Ph.D. [2] Cet article traite de l’importance de parler à des gens que vous rencontrez, comme par hasard, en payant à la caisse, au supermarché, dans les rassemblements sociaux, et même vos voisins de siège dans le métro et dans l’avion. (Dans un autre article, je discuterai des méthodes pratiques pour rencontrer et parler avec des étrangers que vous rencontrez lors d’événements où vous avez des intérêts communs avec les participants, telles que les réunions professionnelles). Vos parents vous ont peut-être prévenu : « Ne parlez pas aux étrangers ». C’est-à-dire « des adultes que vous ne connaissez pas ». C’est un conseil salutaire pour les enfants. Le monde au-delà du voisinage familier peut être un environnement dangereux. Cependant, lorsque vous devenez mature et que vous atteignez votre adolescence, la commande « Ne parlez pas aux étrangers » ne tient plus. Elle devient caduque. Après tout, vous apprenez à naviguer dans un nouveau monde de gens, et votre apprentissage exige que vous traitiez avec un large éventail de gens. Voici quelques-uns des avantages que j’ai tirés en parlant à des inconnus au hasard : 1. Les gens sont comme une encyclopédie de connaissance ambulante. Les aînés sont une histoire vivante, les étrangers détiennent et peuvent partager une abondante richesse de différentes cultures et de l géographie; les gens ordinaires peuvent vous offrir à la fois des informations pratiques sur votre communauté et de différents points de vue à considérer. Une grande opportunité d’apprendre de nouvelles choses est disponible à partir de ceux que vous n’auriez jamais rencontrés auparavant. 2. Parler avec des inconnus sélectionnés peut être une expérience agréable. En fait, de brèves rencontres peuvent être parmi les points forts de votre journée moyenne. Des gens joviaux peuvent ajouter de l’amusement et de l’humour à vos routines ordinaires. Ceux qui gens gentils et généreux peuvent élever vos esprits. Des personnes bien informées peuvent vous offrir des informations qu’il faut savoir, comme le grand nouveau
restaurant qui vient d’ouvrir ses portes dans les parages. 3. D’une manière ou d’une autre, parler avec des étrangers — même brièvement — confère un sentiment de « communauté ». Aux États-Unis, les gens déménagent souvent vers une nouvelle localité, principalement pour des raisons économiques. En Europe, où les citoyens n’ont pas besoin de passeports ou de visas, ils peuvent se déplacer facilement, par exemple, de la Pologne à la France ou l’Irlande. Dans les grandes villes comme la mienne, Las Vegas, j’observe un « grand mouvement » tandis que les gens viennent et s’en vont. (Après avoir vécu ici seulement douze ans, je suis maintenant un « vétéran de la ville ». Au cours de ces années, j’ai rencontré seulement quatre personnes âgées qui sont nées et ont grandi dans cette ville de 2,2 millions d’habitants. (En 1990, il y avait seulement 850,000 résidents). La connexion avec des étrangers aide les nouveaux venus à se sentir les bienvenus, et je suis reconnaissant d’avoir été bien accueilli quand je suis arrivé ici). Voici quelques exemples de gens avec qui j’ai parlé au hasard seulement la semaine dernière. Ernie, qui était une fois un promoteur de magazine, m’a dit que quand il a employé et formé de jeunes femmes énergétiques et amicales pour frapper aux portes des gens pour vendre le magazine, les ventes ont doublé. Je me suis dit : « Hmm ! Le sexe importe réellement en fonction de ce que vous vendez et à qui vous le vendez ». « Brad », le coiffeur, qui m’a coupé les cheveux, avait un léger accent. Alors je lui ai demandé d’où il venait. « L’Iran », a-t-il dit. Il était venu aux États-Unis avec des arrêts en Europe, au Canada, puis l’Ohio, et enfin Las Vegas, où il est un étudiant finissant en génie électrique à l’Université du Nevada. Rencontre fascinante ! J’ai appris beaucoup de choses d’un Iranien sur l’Iran, et j’ai appris aussi ce qu’il était prêt à faire pour arriver ici et obtenir le statut professionnel. Andréa est une caissière de supermarché. Au cours d’une conversation amusante à la caisse, et sans ligne derrière moi, j’ai appris qu’elle était du Wisconsin (mon état d’origine) et un
grand supporter des Green Bay Packers. Elle m’a parlé d’un bar-restaurant où les autochtones de Wisconsin se réunissent pour regarder les matches de football des Packers. (Je les rejoindrai dimanche prochain). Phil est le propriétaire d‘une entreprise de construction que j’ai rencontré dans une longue file à la poste. Durant notre attente de quinze minutes, je devais m’enquérir sur le nom de sa casquette et j’ai appris qu’il s’agissait d‘une entreprise qu’il possédait, et qu’il avait supervisé de grands projets à travers le monde, y compris l’Asie du Sud et l’Afrique. Entretemps, je lui ai parlé d’un ami qui a inventé une machine pour purifier l’eau (www.H2opesystem.org). Cela l’intriguait, et très bientôt il compte rencontrer mon ami-inventeur pour une démonstration de la machine et peut-être l’utiliser pour ses projets. Tous ces gens étaient sympathiques et disposés à me parler pendant quelques minutes. S’ils semblaient être préoccupés ou inabordables, je ne les aurais pas abordés. De même, dans un avion ou le métro, si mes voisins de siège préfèrent dormir ou lire un livre ou travailler sur leur ordinateur portable, je leur laisse tranquilles. Enfin, la culture compte : par exemple, à New York, il n’est pas normal de parler avec des inconnus. Et dans certains pays, la vie privée est la règle. Je vous recommande de parler avec des inconnus au hasard, oui. Mais pas avec tout le monde. En initiant une conversation, exprimez d’abord votre intérêt dans leur bienêtre et souvent vous apprendrez beaucoup. [1] Publié avec la permission du Dr Loren Ekroth, éditeur du Magazine Better Conversations. Pour ceux qui préfèrent la version originale en anglais, ils peuvent s’inscrire pour l’abonnement hebdomadaire gratuit du magazine à : www.conversationmatters.com. [2] Docteur Loren Ekroth est un spécialiste américain en communication humaine et un expert national en conversation des affaires et de la vie sociale. Traduit de l’anglais par Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com 25 décembre 2013
last twelve-months, I have received hundreds of emails from Dr. Pierre Péan, a self-proclaimed administrator of the Haitian Diaspora, with no plan, vision, goal or money. Meanwhile, Dr. Bernier Lauredan, president of the Haitian League, another Diaspora organization, is engaged in a fight with Judge Lionel Jean Baptiste of Chicago and others for control of the defunct organization. The Haitian Diaspora is a reflection of Haiti, a country divided within, its personal selfinterest is more important than the well being of the country as a whole. This is evident of our continued inability to elect a HaitianAmerican to the United States Congress. Every time a seat becomes available, whether in Florida or New York, ten Haitian candidates are fighting amongst themselves as opposed to joining forces together to win for the benefit of the community. This tendency toward self-promotion and self-aggrandizement is the cancer that has metastasized and is destroying the fabric of our community. It’s not inconceivable or incomprehensible to reason that those in Haiti who oppose our participation are not the problem. Their opposition should be applauded, because if we can’t organize ourselves here, why would anyone believe that our contributions will be positive as opposed to contributing to more of the problems facing Haiti? If we can’t unite, respect ourselves, and work together here, why would those in Haiti believe that we could do better there? The Haitian Diaspora is not new. Haitians have been coming to the United States, France and
Canada since the 1950’s with a large exodus during the 1970’s and 1980’s. The Haitian Diaspora’s accomplishments are simply unbelievable. From Edwidge Danticat, and Marjorie Vincent, to Dany Laferriere, Patrick Gaspard, and others with Master’s degrees and PhD’s there are enough to fill a football stadium; we have enough intellectual resources and money to turn Haiti into a very successful country, but this will not happen until we learn how to work together. Not everyone needs to be a leader or in charge. All of us can contribute, but we need to agree to disagree and focus on what is important to the community at large, not selfish personal interests. To achieve this, we need a serious organization capable of rallying the community and marshaling the resources to effect changes in Haiti. We can support candidates who support our visions of Haiti, but we can’t criticize those who believe that we should not participate in the administration of our country. We have yet to prove ourselves worthy of participation; because we have not been able to work together as a united, cohesive group of people whose goal is the greater good than some selfish personal interest. We need to work for the community instead of ourselves. We need to unify our efforts for the advancement of Haiti: one vision, one Diaspora organization for Haiti. Follow Manny on Twitter: @EJRManny Writer is an Attorney and former legal and political advisor to President Michel Joseph Martelly.
AVIS DE RECRUTEMEnT À L’UCM L’Univers Centre Médical (UCM) de Ouanaminthe recrute, pour compléter son équipe médicale, quatre médecins spécialistes à temps complet. niveau d’études Médecins diplômés de l’Université d’État d’Haïti (UEH) ou d’une Faculté de médecine étrangère dument reconnue. Domaines de spécialisation : Pédiatrie, Gynéco-Obstétrique, Anesthésie, orthopédie. niveau d’expérience Toutes candidatures sont les bienvenues, surtout celles ayant plusieurs années d’expériences hospitalières. Informations complémentaires S’adapter à l’administration de l’UCM (Ouanaminthe). Pour postuler à ces offres, nous vous remercions de bien vouloir nous adresser vos candidatures par e-mail, tout en tenant compte de nous présenter vos délais de disponibilité. Dès réception, un de nos consultants vous contactera en toute confidentialité. E-mail: huguesbastien@yahoo.com jodumay@yahoo.com Mobile: 3768-9866 Pour l’UCM : Dr John Nelson, neuropsychopharmacologue, nutritionniste, biochimiste, professeur des universités.
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Haïti-Observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know? Volume 1, Issue 15 By Garry Emmanuel Sharing does have healing power! We live in a time where there is no shortage of personal challenges and crises. What do you do when you feel overwhelmed? Do you keep things to yourself without sharing your emotional burden with a friend? Talking things out is a free and simple chemical-less prescription to cure your emotional burden. In the midst of your emotional distress, make an effort to reach out and talk to a friend who is willing to listen to you. Keeping things to yourself is not the right way to handle your personal circumstances. Let me highlight at least seven benefits that come with pouring out your heart. Talking things out: Is a free therapy. Conversation does matter. Talking brings emotional release. Helps to bring a fresh perspective to a situation. Is an emotional de-clutter. It helps to spit things out or get them off your chest. Strengthens social bond. It breaks the cycle of loneliness. Is good for mental health. For whatever reason, people are brokenhearted. They are loaded with overwhelming emotional situations that perplex their lives. They are in need of a friend, someone to pour out their hearts to. You can help them simply by empathizing and carefully listening to their stories. Is a means through which you take your problems to God. And prayer helps to maintain a religious outlook on life. Helps to improve the quality of life.
Talking things out is a great emotional healer
The depressing images of the unspeakable devastation that hit Haiti on January 12, 2010 spoke volumes. I could not help watching TV and surfing the Internet to get a sense of the far-reaching effects of such a terrible tragedy. Well, this relentless search for a better understanding of the catastrophe led to the deepening of my emotional pain. I felt so overwhelmed that I collapsed in tears on two different occasions. I could not focus on working in my office. Thankfully, I reached out to a friend of mine in the state of Georgia and poured out my emotional burden to her over the phone. This daily chatter was very therapeutic to me. It helped me to recover from my heart’s heaviness. Until today I am very grateful that she had given me a sympathetic ear. Talking things out is truly an incredible emotional healer.
Talking things out
is perfect between two perfect strangers
I must admit that there are certain issues that are too intimate and too personal to share with people in your immediate surroundings. Talking is so therapeutic that if you don’t feel comfortable sharing with people you know, you should try to reach out at least to a stranger. I had been in correspondence on and off with an online friend for five years. At times she would share very personal issues with me as if I was a close family member. At one point her mother was infected with HIV/AIDS. Deep down, she was suffering as a result of this sad news. She confided it to me and asked me to pray for the family. Not too long ago, we had a chance to meet in person for the very first time. I wondered, “You wrote me very personal letters. What made you feel so comfortable with me?” She answered, “I felt like you were a brother to me. I needed to pour out my soul to someone who was not in the privacy of my family, and you were the perfect person for me. Believe me, this was very therapeutic. I felt good whenever I shared things with you.” You see, unburdening or pouring out your heart to a stranger is a great emotional healer. No man is an island. The need for talking things out is a human emotional need. The need for spitting things out breeds the need for friendships — for bonding with others in our community. We all, at one point or another in our lives, go through bad times or emotional disturbances. We need a sympathetic ear to pour out our souls to. Talking things out is therapeutic; it brings emotional release and helps us feel better about a situation. The challenge: Give heed to the admonition of Karl Menninger: “Listening is a magnetic and strange thing, a creative force. The friends who listen to us are the ones we move toward, and we want to sit in their radius. When we are listened to, it creates us, makes us unfold and expand.” Is talking things out not an incredible medicine? .
Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.”
Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. December 23, 2013
MAISOn À VEnDRE Grande maison située à Delmas construite sur deux tiers de carreau de terre nivelée, dans le voisinage de l’église Pasteur Nérée. Zone résidentielle et tranquille. 6 chambres à coucher, 2 salles de bain, grand salon, électricité, eau, téléphone, grande cour. Option affaire : orphelinat, pension de famille ou résidence privée tout court. Pour plus d’information, composez le 347-387-1840.
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DEVELOPPEMEnT PERSOnnEL Se sentir rejeté : Quel sens aurait la vie privé d’amitié, d’appréciation, d’amour ou de tendresse ? Par Rosie Bourget Vous avez certainement déjà rencontré des gens qui sont aimés, appréciés, admirés, respectés, écoutés par tout le monde. Ceux dont on recherche toujours leur compagnie. Comment vous sentez-vous quand vos pensées, vos préoccupations et vos idées ne sont pas acceptées ? Pas très bien,
Rosie Bourget n‘est-ce pas ? Vous avez l’impression que vous ne valez pas grandchose, votre entourage ne vous donne pas l’envie d’exister, d’être quelqu’un qui mérite de l’intérêt ! Tout au début de la vie, un enfant peut ressentir le sentiment d’acceptation au travers de sa mère qui l’aime et le chérit. En grandissant, son sens de l’acceptation vient des autres membres de la famille, de ses amis, professeurs, patrons, conjoints, enfants, etc. Tout le monde a besoin d’être accepté, cela donne du sens à la vie. Se sentir accepté est un des besoins fondamentaux de l’homme. C’est là, un atout pour établir et maintenir de bonnes relations avec tous types de personnes. Il y a toute une pléiade de choses que vous pouvez faire pour vous associer à des gens positifs et de construire des relations durables avec eux. Un des moyens consiste à les faire se sentir acceptés. Cela devrait se faire sans conditions à remplir ni engagements. L’acceptation des pensées, des idées et des préoccupations des autres engendre des impacts très positifs tout en élevant l’estime, l’importance et le moral d’une personne à qui vous avez donné votre respect. L’être humain n’est pas fait pour vivre seul. Selon la hiérarchie des besoins de Maslow, un des besoins fondamentaux de l’homme est d’avoir en quelque sorte un sentiment d’appartenance. Que ce soit à de petits groupes tels que la famille ou le cercle d’amis ou à de grands groupes comme clubs, équipes, associations, entreprises, partis politiques, etc. il est important pour lui de se sentir intégré dans des cercles avec lesquels il peut échanger et partager certaines caractéristiques communes. Ce sentiment d’appartenance lui permet de se sentir reconnus, acceptés, appréciés. Cela contribue à le rassurer sur son existence et participe à développer sa confiance en soi. Comment voulez-vous que les autres vous aiment si vousmême n’avez pas de considération pour votre propre personne ? De même, si vous voulez que les autres vous estiment, commencez donc par vous estimer vous-même à votre juste valeur. Si vous vous dévalorisez, vous ne donnerez aux autres qu’une image de peu de valeur. Alors, soyez positif avec vous-même. À partir du moment où vous pensez avoir une certaine valeur, où vous vous appréciez vous-même, vous transmettez cette idée à votre entourage. Dès notre conception nous sommes en relation, puis sociali-
sés par le biais de l’éducation. Par contre, l’apprentissage relationnel n’est pas enseigné. Nous avons souvent tendance à nous focaliser sur les défauts d’autrui, si petits soient-ils, plutôt que sur leurs qualités. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, chaque personne se cache un être unique qui a une histoire triste ou merveilleuse à raconter. Soyez prêts à les accepter et les aimer tels qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts sans porter préjudice. Sachez leur consacrer du temps, apprenez à les connaître. Prenez plaisir à les écouter avec gentillesse, empathie, intérêt lorsqu’ils vous adressent. Cultivez le sens de l’humour. En apportant aux autres un peu de joie de vivre, ils se sentent plus à l’aise et détendus en votre compagnie. Évitez de porter des jugements de valeur. Vous ne connaissez pas toute l’histoire de la personne, son vécu, ses expériences passées, vous ne pourriez vous en faire qu’une opinion partielle. Faites des compliments sincères, pas de flatteries sous prétexte que cette personne est un sénateur de la république, un acteur ou un président. Un compliment franc ne peut que faire du bien à la personne dont il est destiné. Détrompez-vous, ne prétendez pas avoir la science infuse. On apprend chaque jour, même d’un plus petit que soi. Apprenez à demander à vos semblables leur avis ou leur aide, en le faisant, vous leur permettez de se valoriser, de se sentir importants, de se faire une opinion positive de leur personne. Partagez vos passions, proposez des projets. Soyez vousmême, plutôt que de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas (un imposteur), osez montrer vos limites et vos faiblesses. Faites en sorte les personnes que vous côtoyez soient à l’aise en votre compagnie, qu’elles se sentent extraordinaires. Soyez disposé à accepter leurs idées et leurs pensées et vous récolterez non seulement de bons résultats, mais aussi l’admiration et l’appréciation de ceux que vous croisez sur votre chemin. La dernière et non la moindre, utilisez votre baguette magique qu’est le bon sens pour voir le côté positif de chaque situation, même délicate. Que ce soit dans des édifices publics (particulièrement en Haïti), dans des pays étrangers ou dans notre propre famille, nous avons tous vécu du rejet. Au
pakingtonVICTIMES
propre comme au figuré, il constitue l’une des pires blessures. Certains chercheurs ont découvert que le rejet déclenche dans le cerveau le même type de réponse que la douleur physique. Nous voulons tous faire partie d’un groupe et se sentir acceptés par ses membres. L’exil, ce retrait forcé de la société, fut longtemps un châtiment imposé aux gens accusés de complot contre la sureté de l’état. Le rejet touche directement notre peur primale de l’abandon. La vie en groupe a longtemps été nécessaire à la survie. L’isolement signifiait souvent la mort. On attribue une bonne part des dépressions à ce sentiment d’isolement, au fait qu’on se sente à part ou exclus. Aux temps primitifs, on naissait, vivait et mourrait dans le même village, dans la même famille. On faisait partie à vie de certains groupes. Ce n’est plus le cas de nos jours. Les mailles du filet social sont de plus en plus espacées. Nous vivons maintenant dans une société d’une extrême complexité et sommes exposés à de nouvelles situations et de nouvelles personnes sur une base quotidienne. Ce qui fait augmenter nos « chances » de vivre le rejet. La preuve, les passagers de l’American Airlines venant de New York ont toujours reçus un meilleur traitement des fameux agents de l’immigration et/ou un accueil chaleureux au comptoir de l’Aéroport Internationale Toussaint Louverture, que ceux qui viennent de Miami. Faisant l’expérience, je peux témoigner de vive voix. Dans notre vie de tous les jours, nous sommes sollicités de toutes parts et nous ne pouvons accepter toutes les invitations à nous joindre à divers groupes, comités, activités. Nous faisons des choix et rejetons ce qui ne nous convient pas. Malheureusement, lorsque c’est nous qui sommes rejetés, on a très souvent tendance à le prendre de façon « personnel ». Et qui dit rejet, dit baisse de l’estime de soi. Cependant, cette peur du rejet a aussi du bon côté, elle nous sert de baromètre pour mesurer la qualité de nos interactions et nous permet d’apporter des ajustements dans nos relations avec les autres. r_bourget@yahoo.com MSW (Masters of Social Work) CSW/thérapeute (Clinical Social Worker)
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Haïti-Observateur
Kreyòl
Pèp ayisyen, pa dekouraje nan chimen pèseverans k ap mennen ou nan kafou delivrans ! « DLO A TONBE, MEN KANNARI A LA » LemonN antye – Epòk Nwèl se yon moman ki gen yon enpòtans ekstraòdinè nan monN n ap viv la. Chak ane, nou fè tout posib nou pou nou patisipe nan jwa ak pèn ki toujou okipe yon plas nan sen sosyete a. Nou pa fouti rete endiferan, paske nou pa renmen ipokrizi ki se gate pati e ki renmen mete divizyon pou tèt chaje a rete yon sentòm fatigan. Nou konnen trè byen gen anpil moun ki kontan e ki rejwi de tout atik nou pote vini yo. Konsa tou, gen anpil nan yo ki vrèman fache, rayi nou tou. E si yo te jwenn mwayen pou yo te efase n, yo pa t ap neglije fè l, paske se sa chèf yo tout aprann yo e yo tout kwè nan vyolans e non pa nan abnegasyon pou fòme yon fanmi djanm nan « Linyon ki toujou fè lafòs ». Nou konnen nou pa gen lennmi, paske nou se yon liv louvri e nou renmen tout pwochen nou paske se sa ki prensip lavi a e se sa Granmèt la mande pou nou toujou fè san ipokrizi e san demagoji. Se pa janm fasil pou yon gwoup gen menm vizyon, paske apwòch yo pafwa diferan nan jan nou wè bagay yo. Sepandan si nou chita sou prensip, na va konstate ke chak bagay gen yon kòmansman e yon finisman, paske pa gen anyen ki etènèl ke sèlman Chèf nou an k ap gide nou nan direksyon reyèl la ke nou refize swiv. Nou kapab konprann byen ke nou pa p janm fin rive plè tout moun, paske gen yon tras nwa ki sèvi kòm tenèb ki anpeche anpil nan nou wè reyalite a. Se yon bagay trè senp, si nou te pran san nou pou n gade nan sen nou kòman evolisyon an fonksyone. Se yon bagay ki senp e reyèl si nou pran tan nou pou n analize yon ti faz lavi a. Tout bagay gen yon kòmansman e yon fen tou. Nou menm, ki gen chans pou nou viv nan moman sila a, depi nou fèt jis jounen jodi a, pase pa anpil faz. Nou te ti bebe ap kriye oubyen fè rechinya chak minit, paske nou pat konn kote nou ye e ki sa n ap regle. Manman, papa ak kèk paran nan fanmi an ak zanmi te ban nou sipò jiskaske nou te kite faz bebe a pou nou te vin ti moun epi vin gran moun pou n
okipe tèt nou e pou n ranpli yon fonksyon nan lavi nou. Vle ou pa, nou gen pou nou pase nan wout fè nwè a, ki definitivman pa lòt bagay osnon lanmò. Alò, nou tout kapab dakò ak nou ke tout bagay pa la pou toutan. Menm objè yo tou gen yon tan pou yo dire, paske tan an vyeyi yo e aji sou yo tou. Nou pa fouti konprann pou ki rezon gen tout tapaj sa yo nan sen nou, ki pa p janm regle anyen pou nou
ke voye nou arefè toutan san yon kontinyasyon valab. Si divizyon te konn pote bon bagay, anpil Aysyen t ap depase lòt peyi nan monn nan nan richès materyèl. Nou refize konprann ke tout moun fèt avèk chans yo e ke si se chans lòt la, ou te mèt eseye tout bagay, ou pa p janm rive, paske zetwal ou pa t briye nan wout sa a. Alò, li lè pou nou tout chanje karaktè pou yon chanjman total kapital. Nou dwe eseye plase tèt nou sou zepòl nou pou l pa kwochi, paske si nou kite l nan pozisyon sa a, nou pa fouti wè byen, paske liy nan pa dwat e gen fòs kote. Nou ta renmen yon chanjman totalkapital nan sen sosyete a nan sans reyèl e non pa nan « flip-flap », ki tounen grenn 5. Ou menm ki konprann bagay yo byen e ki pran pòz ou pa konprann, paske w gen yon pwoblèm avèk yon lòt, fòk ou pa panse konsa, paske chak moun gen zetwal li ki klere fèb, fò e briyan pou akonpli bon bagay. Nou refize mete an pratik tout bon konsèy Bondye ban nou pou n fè sa konsyans malonnèt nou dikte nou
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chak jou. Prensip se sa nou manke e ki anpeche nou rive reyalize bon bagay nan sosyete a. Poutan, nou tout gen talan ak lojik pou nou ta fè anpil bagay, men nou kite lespri konplèks la monte nan tèt nou pou nou pa apresye travay lòt yo. Si nou konprann se konsa sosyete nou an ap rete, nou twonpe, paske evolisyon pa p penmèt nou rete ap betize konsa. Gen anpil jèn k ap travay pou ranplase nou e ki konprann bagay yo tou. Tout denmèplè yo gen pou yo chita pou penmèt peyi a fonksyone byen. Se pou bann vagabon yo ale, paske yo se yon bann eleman negatif. Moman Nwèl enpòtan pou nou anpil e se s ak fè nou toupatou ap chache mesaj kit li pozitif pou yon pòsyon e negatif pou yon lòt, nou eseye fè travay nou kòm sa dwa. Nou te rive fè rele Kanada nan telefòni e nou te tonbe sou youn nan sè nou yo ki te reflechi konsa :
Nou dwe ranmase karaktè nou Kanada : Mon chè, mwen byen kontan ou fè ti apèl sa a pou mande m refleksyon m sou fèt Nwèl la. Depi m fèt mwen toujou tande fèt Nwèl la men li pa janm pase bò kote m pou pote kichòy pou mwen. Sa pa janm fè m fache, paske Granmèt la toujou ban m bòn sante, ki se yon plis pou mwen. Se sa nou tout bezwen ak lapè nan peyi a kote yon ekip moun ap fè sa ki tout bon pa sa e yo refize itilize respè ki se yon zouti endispansab pou lapè reye. Kòm nou nan sezon Nwèl, ki se moman rekonsilyasyon ak lanmou youn pou lòt, mwen ta swete ke moun yo antann yo pou yon solisyon nan pwoblèm peyi a. Nou se yon pakèt ki vle retounen nan peyi nou pou nou fin pase dènye vye jou n. Nou pa kapab, paske bann degoutan nan peyi a refize lapè reye sou tout teritwa peyi a. Yo prefere ap mete twoub pou anpeche peyi a pran kap li. Se yon fè eksprè ki merite korije lè nou konnen ke Eta-de-dwa a se yon bagay ki enpòtan nan peyi a. Se pou dirijan yo mare ren yo pou mete lòd nan dezòd, paske omlèt pa janm fèt san ze pa kase. Tout endezirab yo dwe al chita yon kote pou lapè kapab reprann plas li nan peyi a. Se diktaktè yo renmen pou fikse yo, paske si se sou Aristid, yo tout pa t ap fonksyone konsa, paske yo konnen byen yo t ap pase a lenfinitif nan resevwa sa yo merite. Li lè li tan pou peyi a respire bon jan van. Se pou pèp la pèsevere pou delivrans l ap chache a vin yon reyalite. Nou bouke ak vye ajisman sa yo. Mwen ekskize m pou tout tan mwen pran an pou bay opinyon mwen. Mwen di nou mèsi anpil pou konpreyansyon nou. Palmantè yo ak gouvènman an pran men nou ! Sen Domeng : Nou pa gen bouch pou n pale, paske ka nou nan ti gòdèt. Kote palmantè nan peyi nou an ki definitivmanm pa janm pwononse yo sou zafè sa a ki konsène yo tout kòm reprezantan pèp la ? Nou konstate ke moun sa yo ki okipe gwo pozisyon nan peyi a pa vin regle anyen serye ke zafè yo sèlman e non pa zafè pèp la. Y ap gonfle gòj yo ranse tout lasent jounen pou bay panzou. Menm bagay serye yo rete sou kote san okenn swit.
Peyi moun yo pou yo e yo gen dwa fè sa yo vle. Men nou kwè ke gouvènman peyi nou an ak tout palman an gen anpil travay pou yo fè nan ankadreman. Se yon pwoblèm politik ki blayi. Tout moun konnen ke gen yon bann konpayi ki te gen kontra avèk peyi Dayiti. Moun sa yo pèdi kontra yo ki definitivman pa nan avantaj yo ak peyi Dominikani. Poutèt sa yo eseye pran yon aksyon pou pini tout Ayisyen k ap viv nan peyi a. Se pa yon bagay k ap dire, paske kominote entènasyonal la panche sou sitiyasyon sila a pou yon amelyorasyon. Nou konnen gen vyolans ki reyèlman pa p dire anpil. Tout moun konnen ke politik se yon bagay ki bay repiyans, paske politisyen ak bizisman pa wè lòt bagay ke enterè ak avantaj yo. Sa m swete pou Nwèl la pote pou nou tout, sitou Ayisyen, se yon chanjman nan konpòtman nou nan tout sa n ap fè. Pa gen seryozite nan demach nou, paske nou pi kwè nan dezòd pou kreye twoub ak divizyon. Fòk bagay yo chanje nan peyi a e nou dwe chanje konsepsyon tou pou nou reyalize bon bagay. Venezwela : Felis Navidad ! (Felix Navidad !) Que dice señor, mwen tande kounye a. M ap rele papa m pou ou. H-O : Bonjou ! Nou eseye rele tout moun pou nou tande opinyon yo sou peyi a nan moman Nwèl la. Se pou tèt sa nou kontakte w pou n sa tande w nan non Granmèt la ki ban nou ti souf la pou n pase yon ti moman bò isit la. Nou renmèsye w pou konpreyansyon w. Ou mèt kòmanse. Nou bezwen yon ekilib nan peyi a Venwezela : Nou remèsye w pou kontak sa a. Mwen renmen frè m ak sè m yo k ap viv toupatou nan monn nan. Sa fè m mal pou m wè se konsa dirijan nan peyi m nan ap fonksyone. Anpil nan palmantè yo tounen aktivis teworis ki nòmalman pa vin regle anyen pou yon chanjman nan peyi a. Mwen ede fanmi yo e mwen toujou reponn a obligasyon mwen. Politisyen ayisyen bay degou. Se pa bagay peyi yo vin regle. Se toujou menm moun yo ki parèt nan foto a, paske yo tout pa gen anyen y ap regle. Fòk gen yon jefò ki fèt pou respè ak prensip yo pran plas yo nan sosyete a defason pou gen yon ekilib. Se devwa nou pou nou kolabore pou nou kapab ede peyi a ki nan yon enpas. Se pou nou gen lanmou ak respè youn pou lòt. Se sa k ap penmèt gen yon devlopman pou yon chanjman toutpatou. Moman an rive pou yon chanjman fèt nan peyi a. M ap mande si se konsa n ap rete pou nou vin gen twa san lane san nou pa regle anyen serye. Jenerasyon nou an pa regle anyen serye paske nou nan liks. Si zansèt nou yo pa t fè yon jefò pou chavire dlo santi ki te nan figi yo a, nou t ap fèk kare ap respire vye move lodè a. Mwen poko wè chanjman nan peyi a si nou pa degaje nou chanje mantalite pou nou kapab soti nan wout sa a. Mwen swete pou popilasyon an kenbe la nan demach yo avèk yon detèminasyon san parèy pou rive nan kafou delivrans la. Lè a ap mache pou gran jou a rive Pari : Nou swiv nan entènèt tout sa k pase nan peyi a. Gen anpil pwogrè ki reyèlman fèt nan sans anviwonnman. Nou kwè si te gen yon tèt-a-tèt ki te fèt bagay yo ta ale pi lwen. Gen yon rapò de fòs k ap mouvmante peyi a e ki bezwen rete pou peyi a kapab definitivman repran elan li. Nan yon peyi kote gen dezinyon pa fouti gen pwogrè. Chak bagay gen yon kòmansman ak yon fen pou penmèt evolisyon an pran elan li pou l kontinye chimen li. Si nou rete ap tire kouto pou granmesi, nou pa p janm regle anyen serye. Ayiti pa bezwen mòd jan vi sa a, paske se linyon ki trajektwa li.
Se pou nou tout konprann nou pa la pou toutan. Si nou okipe yon fonksyon e ke lè nou rive pou nou kite sa, nou dwe fè sa avèk anpil sivilite pou obsèvatè toupatou pa wè nou se yon bann zannimo. Se pou mesye palmantè yo, ki gen pou yo kite, kite palman an le 12 janvye 2014 pou evite pwoblèm, paske arestasyon ap fèt e anpil moun ap kouri kache, paske respè dwe pran plas li pou pwogrè peyi a vanse. Nou pral viv yon sitiyasyon kote nou pral wè si prezidan pa dwe ekzèse dwa li jan Konstitisyon an mande li. Simon Deras Dyesèl dwe konsanti jwèt la, paske diskou li te fè pou kòlèg li yo se prèv li pa fouti fè otreman. Dayè, li pa regle anyen pou zòn li an, kòm anpil lòt. Nou pa bezwen pale de Moyiz Jan-Chal, yon radòtè, ki dwe kouri kache oubyen pral pran wout prizon pou tout chaj li gen kont li. Si mesye yo ap prepare pou yo fè dezòd, yo pral peye sa chè. Gen anpil ki kòmanse ap louvri grif yo ki pral kraze. Se pou Danyèl pran men li, paske sa pral fatal pou li si l pa vle ekilib. Yo vle mete yon divizyon fawouch nan peyi a ki pa p gen tan pran chè, paske tout mechan yo pral tonbe. Lè a ap mache pou jounen 12 janvye 2014 la rive. Mwen kwè si mesye yo renmen peyi a kòm patriyòt sensè e onèt, yo dwe fè konsesyon, paske yo pèdi nan tout sans. Pèp la ki ta pou avèk yo boude yo e yo kite yo nan kafou tenten, tankou anpil moun di. Nou pa kwè ke mesye yo pral rantre tèt yo nan avanti ki reyèlman pa gen parèy e k ap fatal pou yo. Moyiz konnen li pa pral okenn kote, paske li deja itilize tout pyon li yo nan kawo damye an ki kochon nètale. Pa gen lòt bagay ki pou fèt nan moman sila a ke rebat kat la. Msye al atake Lavalas pou yo tounen eskòpyon. Tout Nèg sa yo nan ka, paske yo te divage twòp e radote tou. Tout bri sapat sa yo mennen yo nan kafou tenten an, paske yo tout pa t travay pou reyalize bon bagay. Mwen pa bezwen di anyen, paske tout moun fin wè pa gen anyen ki t ap regle. Jodi a se sèl Jan-Chal ki lage nan won poutèt li, paske pa t janm gen yon bon planifikasyon ki te fèt. Bravo pou K-Plim, ki pat pran nan kou pa konprann sa a ! Men Nnèg ki nòmalman fè eksperyans de reyalite a pou l pa t antre nan lojik sa a ki se yon echèk total. Se pa fayi li fayi ! li te rezone byen pou moun pa lonje dwèt sou li aprè li te fè erè nan chwazi Aristid pou te tounen yon kansè nan peyi a. Sèl Tinèp ki nwaye nan vomisman an e ki reyèlman pa gen zòrèy pou l tande e je pou l wè. Sa fè lapenn pou wè li pèdi nètale nan demagoji san parèy nan monn nan. Mwen swete pèp la bòn chans nan tout sa l ap regle e ke pou tout sanwont yo chanje konplètman pou yo konnen sa ki rele nasyon avèk limit. Mwen remèsi w, H-O pou opòtinite sa a, paske m te bezwen pase opinyon mwen. Mwen apresye jès la e m konplimante nou pou travay sa a ki efikas. Sete Jasmen nan lakou Pari. Tout satan pral disparèt pou gen lapè nan peyi a Etazini : Nwèl pou ou, pèp ayisyen, gen anpil sans ak yon siyifikasyon ekstraòdinè, kit sou plan relijyon ak plan monden, pou n pa di payen, paske chak kan ap fete Nwèl la nan sans ak fason pa yo. Kou mwa desanm rive se yon tèt chaje, paske tout moun, kèlkeswa kote yo yem ap degaje yo pou yo reponn a bezwen yo, malgre ekonomi a pa fin kòdyòm. Se yon obligasyon pou yo prepare yo jan yo konnen pou yo resevwa fèt Nwèl la, ki se yon fèt spesyal e menm enpòtan pou nou. Se nan sans sa a mizisyen yon gran òkès ki te fè firè e ki ki te yon patrimwàn nasyonal « Konpa Dirèk » pou tout jenerasyon te konpoze yon mizik depi
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La Vraie Afrique Que Je Connais/The Real Africa I Know Glimpses of Uganda (Part 11) By Réginald Barthélemy Every society has its own baggage of taboos. As such, Uganda is no exception. By definition, a taboo is something that you don’t do, don’t talk or even inquire about. A good dose of knowledge about the taboos of a society is of the first importance for a smooth sailing through the streams of that society. This makes for good common sense cultural sensitivity. I must confess that I stumbled many times, but I finally learned my lessons. There are many things that are considered to be taboo in Uganda. I will highlight 12 of them. Punctuality Punctuality is a rare commodity in Uganda. I was invited to an NGO Forum gathering that was scheduled for 8:00 am. I arrived before the time, but the meeting did not start until 10 o’clock and the sound system was not even in place. Most of the guest speakers – government officials – showed up three hours after the set time. Most Ugandans don’t wear a watch. If you have appointments with Ugandans, whether business or casual, you should never expect them to be on time. You would be lucky if they would show up only one hour late. Ironically, they don’t bother apologizing for being late. With Ugandans, any time is time. They call it African time. I must say that I know two Ugandans who are different. They are rarely late when I have appointments with them. I jokingly tell them that they are not Ugandans. Trustworthiness I was told by a Ugandan friend that I should never trust Ugandans with money. However, I learned it the hard way. A Ugandan landlord ripped me off seven months ago. I moved in to a self-contained apartment and paid for two months in advance. However, six days later, I moved out to another apartment in town that suited me best. The day I was moving out, the landlord boasted about his being a born-again Christian. He promised to rent the apartment as quickly as possible and refund me my money. I took him at his word, especially when he professed to be a born-again Christian. But did he keep his word? Not at all! Almost two weeks later, I came along with a prospective tenant who was interested in renting the apartment. I found the door of the apartment locked up. When I asked for the landlord and his wife, they were nowhere to be found. They were hiding inside their home which was on the same premises. I dialed their phone number for about five times. The phone kept ringing inside their house, but they never picked it up. Then I tried calling again when I returned back to town. Now the landlord finally picked up the phone. Shamelessly, he told me that I had lost the money. What a disservice to the good name of Christ! Cheating foreigners is OK in Uganda. Straightforwardness You should never expect Ugan-
dans to tell you the truth. In Uganda, straightforwardness is seen as rudeness whereas lying is a virtue. A few months upon joining my local church, I launched a Short Story Writing Club and a Conversation Café. I came up with these two initiatives to speed up my “cultural learning” curve and raise the level of conversations in our small church community. To begin, I approached two community college graduates and one senior university student. To each one I assigned a writing subject after detailing the purpose of the club. Then I moved on to the conversation café. To my astonishment, they showed no interest. However, they spent the next two hours chatting about useless issues in their own language, such as other people’s personal business. (English is the national language of Uganda and the medium of instruction at all levels within the educational system. Yet, most of Ugandans shy away from English, unless they are obligated to.) “What about the writing club?” you wonder. It never took off the ground. Each time these three participants kept telling me a different story. They were not interested, but they would never tell me that. That would be rude! I quickly learned my lesson. However, if I had thrown a party, these three would have been the first to show up. Ugandans are fun lovers, but they are not interested in matters of the mind. Age If you want a Ugandan woman to be your friend, never inquire about her age. She will never feel comfortable with you. If you ask and she tells you her age, know that it is not her real age. However, if you tell her she looks very young, she will be happy. Ugandan women, no matter their age, want to remain young. Perhaps this holds true with most women around the world. Private life Ugandans are reluctant to talk about their personal lives. They keep it to themselves and close family members and friends, especially if they are celibate or single. Sometimes their celibacy has to do with medical or childbearing issues. Children are regarded as blessings by Ugandans. As such, childbearing is fundamental to the success of the Ugandan family. According to cultural traditions, if a married woman is barren, the husband is not obligated to stay with her. He can send her away and get another woman. Likewise, if a grown-up man is celibate, you should never ask him about his partner or why he is single. He will never feel comfortable talking about it. Pregnancy Like many other societies, Uganda is one of the most superstitious African countries. Because child mortality is very high, Ugandan women don’t talk about their pregnancy. This would bring curse on them and their unborn babies. And it does not make any difference whether or not they are Christians. It is the same belief
across the board. I have a church friend whom I consider to be my Ugandan “biological” sister. She would be the first one to telephone me if she does not see me at church. She is several months pregnant, but that is something she has always been reluctant to talk to me about. I did not know that talking about pregnancy was taboo in Uganda. The very first time I noticed her pregnancy, I approached her and said: “Janet, don’t tell me you are not pregnant.” With a big smile on her face, she rebutted: “No, I am not.” And she was adamant about it. It was the same scenario each time. Then she began to avoid my company. So I inquired from a male acquaintance if pregnancy is something people don’t talk about here. He said, “Oh yes! It’s a Nono here.” The rule is: “Don’t ask, don’t tell.” Tribal roots Like every African society, Uganda is divided along tribal lines. There is some kind of tribal stereotype. The mindset is that you are a good or bad person, depending upon the tribe you come from. Business and marriage relationships, for the most part, are decided based on the region and tribe of the individuals involved. In this sense, Ugandans feel awkward when you ask about their tribal roots. The irony is that Ugandans tend to be nosey. If they meet you as a foreigner for the first time, they want to know everything about you right away. What a double standard! Knee bowing and mealtime In Uganda, a man is regarded as a king. As such, women and children kneel down to greet men. Late one afternoon, I observed five women who knelt down to greet a man in a park near my neighborhood. What made the scene caught my attention was the fact that he spoke with them for about half an hour. Amazingly, the whole time they remained down on their knees. They did not get up until he had finished talking to them. During mealtime, women and children are not allowed to sit at the table to eat alongside the king. They sit either on a mattress or flat on the floor when the man — head of the household — is around. It’s un-Ugandan. This is in keeping with the tradition, in that the home is the kingdom of the man. Mind-boggling! Introduction dress code Ugandan introduction (engagement) is a colorful and very elaborate ceremony that may last at least two hours. It is a traditional marriage that does not require a religious service. According to Ugandan traditions, two people who are introduced (engaged) officially become a couple. Out of curiosity, I decided to attend an introduction ceremony a little over a month ago. I was warned by some church members to dress appropriately for the occasion. The appropriate introduction attire is to wear a white long robe (like Muslims). As a foreigner, I was told that it would be OK for me to put on a suit. And I did just
that! Two things can happen if a guest does not dress appropriately: 1) you may be prohibited from attending the ceremony; or 2) the organizers may decide to charge you a fine – which you have to pay first – to allow you access to the event. In-laws As a son-in-law, you are prohibited from shaking your inlaws’ hands. You are not supposed to look your mother-in-law squarely in the eyes. If you are talking to her face-to-face, you either keep your head down or look in the other direction. Doing otherwise would mean that you show no respect for her as your mother-in-law. In addition, when you pay a visit to your in-laws, you cannot dress casually. You must put on special attire that covers your whole body from neck down. This is in keeping with the respect that you must exhibit toward the parents of your wife. Boyfriend/girlfriend Ugandans don’t like to discuss their romantic relationships in public. It’s something strictly private — almost sacred. Although Ugandans are fond of Western cultures, unmarried men and women who are dating each other feel offended when they are designated as boyfriends and girlfriends. They see the boyfriend/ girlfriend relationship as something purely physical. My friend Kenny came to visit me twice with a woman whom he did not formally introduce to me. They are not married. The first time I asked him: “What’s the name of your girlfriend?” With a sense of embarrassment he said: “You can call her Rachel!” At the time I did not know that I did anything wrong. But this past week, my friend Emmanuel told me that in Uganda people cannot stand the boyfriend/girlfriend label. The next time I see Kenny, I will surely apologize for having unintentionally offended him by calling Rachel his girlfriend. Homosexuality Uganda is arguably a socially conservative nation. It is an unfriendly territory for gays and lesbians. In spite of the relentless pressure of Western powers, Uganda stood its ground by saying no to alternative lifestyles. This past Thursday, the Ugandan parliament voted a sweeping law against homosexuality. In the original bill, death penalty was considered for repeated offenders. However, the death sentence clause was dropped due to diplomatic pressure, particularly from the U.S. and the United Kingdom. It was replaced with life sentence in prison. The new law has made it mandatory for
7 members of the community to report acts of homosexually to authorities. Closing Remarks With the wind of equal rights between men and women blowing strongly on the socially conservative Uganda, women in some corners of society have rebelled and men have begun to lose their authority. The bowing of the knee, which was a customary act for recognizing the authority of the man, is now deemed old-fashioned. Some Ugandan women no longer kneel down before men to greet them. They stand to greet them or even shake their hands. The message is loud and clear: “You and I are on equal grounds.” There are certain things that are taboo in the West but are not in Uganda. For instance, there is no such thing as personal space in Uganda. You should not be surprised if a Ugandan stands behind you reading your mail from your laptop or your PC station at the Internet café. You may see people sit or stand on your doorsteps as if it is their own house. One evening this past week, while coming home I saw a young woman standing on my doorsteps. I was so annoyed that I asked her: “How can I help you?” As if this was not a big deal, she responded: “I was just waiting for someone.” Another thing is integrity. Transparency is an exception in the Ugandan business community. Generally, Ugandans don’t put a price tag on their items. Why? As a customer, if you are a foreigner, you automatically become a bargain for exploitation. They may double, triple or even quadruple the price of an item. (I have been a repeated victim of their schemes.) To Ugandans, all foreigners are the same. They don’t distinguish between Whites and Blacks. The rationale is if you can afford to purchase an airplane ticket and fly in, that means you have money. And the third thing that’s not taboo in Uganda is men holding each other’s hands and walking down the streets. I was appalled by such a scene. But it did not take me long to find out that they are just friends. Holding hands is a sign of genuine friendship and affection. They are not homosexuals. Today’s topic, Ugandan taboos, concludes our series of 11 glimpses on Uganda, the country of the late Idi Amin Dada. Over the next eight weeks or so, our upcoming perusal will take us to South Africa, the land of the late Nelson Mandela, the most revered man on the planet. Until then, I wish you a very safe and enjoyable holiday season. reggiescornergcs@gmail.com December 23, 2013
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Sur la route du cinema POMPEII Un film mettant en vedette une histoire dramatique par des images apocalyptiques. Une fin Par Dan Albertini Vous avez sûrement vu Armageddon, ou un autre film d’horreur dans le genre : 2012 la fin du calendrier Maya. Ce n’est pas comme Poséidon ou un film sur le déluge, c’est la puissance du feu. Elle détruit tout. Artificiers, chimistes, paramedics, éclairagistes, maquilleurs, pompiers, ingé-
Dan Albertini nieurs, preneurs de sons, bref toute la galerie est convoquée, car l’effet doit être réel. La peur dans les tripes. Pompéi fait dans ce
genre, malheur à celui qui aura visionné, le cauchemar lui appartient. Comment j’ai sélectionné ce film ? J’aime l’expression américaine pour dire chez le voisin :
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maison mais c’est next door qui y passe. L’incendie n’est de Pompéi mais de Bridgeport, une ville de l’État de Connecticut. Réveil brutal, déception, traumatisme, je vois le visage effrayé d’une femme enceinte, l’étonnement sur celui de son fils de deux ans, le désespoir sur celui du vieux grand père par alliance. Le mari est au téléphone, les flammes montent, sa voix, c’est la galère. Ils se croient désormais réfugiés. Je m’improvise secouriste, mais il y a la ligne
mais une vulnérabilité face aux larves. Kiefer Sutherland sera le méchant. Paul W.S. Anderson sera le réalisateur du film, en a-t-il les capacités ? Si vous êtes d’une certaine école, vous aviez sûrement étudié en histoire générale, le Mont Vésuve, en Italie, qui a imposée une autre histoire à la ville de Pompeii. Sa coulée l’a ensevelie. Deux ans après 2012, 2014 apportera, dès le début, sa tranche d’horreur avec Pompeii. Le décor y fait foi. «next door ». Comme pour ne citer l’intriguant d’à côté. C’est ce qui m’est arrivé le vingt au soir. Next door est passé au feu peu avant la profonde nuit. Je pensais à ma fiancée perdue, j’anticipais plutôt tôt dans un rêve où elle m’appellerait car, vendredi, je ne voulais violer mon Sabbat, j’ai été plus tôt au lit. Sirènes, gyrophares, autres alarmes, c’est l’évacuation, la foule est curieuse, le froid ne sévit plus. Je crois le feu dans la
jaune des sapeurs ! Il m’a donc fallu du solide pour évacuer le trauma, j’ai toute de suite pensé à POMPEII. Il n’y plus de géant ni de héros, le feu, le soufre, la coulée de larves. Jets d’eau des pompiers, la fumée, c’est ainsi que le déclic s’est produit. Le film. Jessica Lucas sera une esclave, mais un canon de beauté, un plastique de tonnerre. Adewale Akinnuoye-Agbaje sera gladiateur, un physique face au sabre,
Lettre ouverte au ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle À Monsieur Vanneur Pierre, Monsieur le ministre, Dès son accidentelle accession à la présidence de la République, Monsieur Michel Joseph Martelly, dans l’écholalie des slogans de sa campagne électorale, a paradoxalement lancé la gratuité de l’éducation comme le fer de lance de son Administration, le substrat de son plan quinquennal. Fidèle à la pensée du chef de l’Etat dont il assume pleinement les idéesforce, Monsieur Laurent Salvador Lamothe, a vaillamment placé ce projet au frontispice de sa déclaration de politique générale. Pourtant, on en est encore à soupirer après les bénéfices et les bienfaits d’une idée intrinsèquement si généreuse. En effet, il suffit d’une observation toute superficielle pour se rendre à l’amère évidence que le Programme de Scolarité Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO) végète et dépérit sous le régime d’une inédite improvisation outrancière et maladroite auquel le soumet votre ministère. Loin de renforcer notre dysfonctionnel système éducatif déjà si chétif, il ne fait qu’accélérer son désordre et par voie de conséquence son effondrement. Sans minimiser les faiblesses, maladresses et bévues que nous nous gardons d’évoquer ici, tant elles sont nombreuses et irritantes, nous choisissons d’attirer votre attention, Monsieur le ministre, sur certaines dérives allègrement cautionnées par votre ministère et qui mettent en péril l’existence même des écoles non publiques admises au PSUGO. Premièrement, l’année dernière, en violation flagrante de la loi
et du contrat liant les écoles et le Ministère de l’Education et de la Formation Professionnelle (MENFP), certains responsables de ces écoles furent jetés en pâture à la justice répressive ou plutôt vindicative sous le fallacieux prétexte de détournement de fonds. Il a fallu la publication de plusieurs lettres ouvertes dénonçant l’insupportable arbitraire des autorités gouvernementales ; il a fallu subir la convocation-audition par le ministre de la justice assisté de deux commissaires du gouvernement, dont un magistrat patibulaire ; il a fallu enclencher une vaste et intense mobilisation populaire aux Gonaïves pour obtenir l’exécution pure et simple de deux décisions judiciaires ordonnant la libération de trois (3) directeurs d’école bizarrement et injustement arrêtés et détenus. Et pour comble, ce ne fut qu’au terme de ces tracasseries révoltantes que le directeur de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), Monsieur Antoine Atouriste, jugea conforme au droit et à la civilité de déclarer que l’Etat haïtien n’avait perdu aucun sou dans le cadre du PSUGO. Aucune excuse n’avait été pourtant présentée à ces responsables d’école écroués et humiliés. Et pour cause, nombre de directeurs d’école des dix (10) départements géographiques du pays se sentent encore révulsés par ce comportement irrespectueux et malhonnête du MENFP qui, de toute évidence, s’était volontiers accommodé de la manipulation par des mains politiques, habiles, persécutrices, méchantes et cyniques. Deuxièmement, malgré l’incommensurable propagande du
gouvernement auquel vous appartenez, un nombre important d’établissements scolaires du pays n’ont jusqu’à présent pas reçu de l’Etat la dernière tranche de la subvention scolaire pour l’année 2012-2013. Plus grave encore, tous ceux de l’Artibonite n’ont pas encore reçu les deux dernières tranches pour cette même période. Aucun établissement à travers tout le pays n’a reçu pas même une gourde pour l’année scolaire en cours. Objectivement, comment des instituteurs et institutrices, incapables de satisfaire leurs propres besoins de base ainsi que ceux de leur famille, peuvent accomplir un travail convenable sous le stress de la pénurie et l’impatience à recueillir cinq (5) mois d’arriérés de salaire ? Un si long retard ne renforce-t-il pas le soupçon que l’argent destiné au PSUGO est impudemment détourné, d’autant que le MENFP avait même annoncé une augmentation de l’enveloppe pour parrainer un plus grand nombre d’élèves ? Notre petite enquête a bien soulevé pour nous le voile des magouilles : l’argent de ce nébuleux programme est prioritairement englouti dans le gouffre des appétits boulimiques des propriétaires d’écoles fictives imaginées par les proches du pouvoir, tandis que les établissements réels et laborieux s’écroulent sous le poids immense des besoins de toutes sortes. Vous conviendrez avec nous, Monsieur le ministre, qu’une gestion si approximative, si défectueuse du PSUGO ne fait que rendre inopérant le Plan National d’Education et de Formation (PNEF) et compromettre la stratégie
Pompeii est dans la Rome antique La ville fait dans les arts, l’écriture, la nudité, le culte de la personnalité, les festivités, la lutte de gladiateurs. Pompeii a hérité aussi de la Grèce antique, d’où la mosaïque et ses dessins. Les canons de beauté sont là, la sensualité, la robustesse. La fornication. Certaines sculptures parlent de dépravation, de zoophilie. Ce n’est pas Sodome, mais les larves du Vésunationale d’Education Pour Tous (EPT) qui misent certes sur l’augmentation du taux de scolarisation mais aussi et surtout sur la nette amélioration de la qualité de l’enseignement dispensé. Troisièmement, il est pour nous impérieux de dénoncer avec la plus grande véhémence le projet de contrat imposé aux directeurs des établissements scolaires admis au PSUGO. Car si le contrat de l’année dernière était inapproprié, celui de l’année en cours est franchement attentatoire aux droits civils. Les failles de ce document sont ainsi résumées : Le MENFP attribue la qualité de comptable de deniers publics ou d’administrateur des biens de l’Etat aux responsables d’école. Or, au regard de l’article 1888 et suivants du Code Civil haïtien, les biens des comptables de deniers publics sont grevés d’hypothèque légale (article 8.3 du projet de contrat). A l’alinéa 15 de l’article 4.2 de ce document, le MENFP fait obligation aux directeurs d’école de ‘‘garantir la participation du Conseil d’Ecole (CE) à la gestion des fonds du programme et le maintenir fonctionnel’’. Il convient alors de noter que les écoles non publiques sont des prestataires de services privés. L’Etat, comme le font les parents qui en ont les moyens, paie pour des enfants. Ainsi les parraine-t-il ou subventionne-t-il des parents en difficulté économique. C’est dire que l’Etat ne subventionne pas les institutions scolaires affiliées au PSUGO dans la mesure où elles ne font que vendre un service éducatif. De ce fait, une fois versés aux écoles, les fonds n’appartiennent plus aux parents ou à l’Etat. Les responsables d’école ne gèrent pas les fonds de leurs entreprises éducatives pour l’Etat. Ils les gèrent pour eux-mêmes, et
ve laisseront pour l’histoire, des empreintes à forme humaine qui permettent de reproduire la gentilée. Non pas les émotions, ce sera là l’affaire des acteurs, du casting et de l’écriture. La caméra a rendez-vous sur un plateau de tournage peu ordinaire. Le scénariste devra transporter l’homme dans un passé sulfureux de part la saveur de la vie de l’époque et, de la suite provoquée par une montagne en feu. Le défi est immense, car ce ne sera le premier film sur Pompeii, et Cameron nous offre déjà des dimensions au-delà du réel dans Avatar. Je m’intéresserai personnellement à une question essentielle : le film présentera-t-il Pompeii comme une conséquence de la désobéissance de l’homme, c’est-à-dire une punition, ou la folie de construire en milieu risqué. Il me faut alors revisiter les archives avant de voir le film. Merci d’y croire ! lovinsky2008@gmail.com ne peuvent être assimilés à des comptables de deniers publics. S’ils doivent doter leurs institutions de Conseil d’Ecole, il revient à eux seuls d’en décider souverainement et sans appel. Ils peuvent bien former un Comité Pédagogique de Parents (CPP), mais les parents d’enfants n’ont pas à participer à la gestion des revenus d’une entreprise dans laquelle ils n’ont placé aucune action. Nous ne comprenons pas dès lors sur quelle base le MENFP décide d’imposer aux responsables d’école des cogestionnaires. L’article 8.2 du projet de contrat prévoit d’autres sanctions pouvant être adoptées contre les responsables d’école jugés fautifs par le MENFP. Ces sanctions ne sont ni spécifiées ni énumérées. Le MENFP se contente de renvoyer le lecteur à la page 180 du manuel de droit administratif haïtien de Monsieur Enex JeanCharles. Cet auteur, pour justifier la légalité du ‘‘pouvoir de résiliation unilatérale’’ de l’Etat ‘‘même en absence de faute de la part du cocontractant’’, évoque l’article 66 du Décret du 23 octobre 1989 en le détachant de son contexte. En effet, cet article dispose qu’ ‘‘avec approbation de la Commission Nationale ou Départementale des Marchés Publics, selon le cas, l’Administration peut ordonner l’ajournement du commencement d’exécution des travaux ou décider de leur cessation absolue durant leurs cours’’. Cette disposition du décret ne concorde pas avec la situation contractuelle qu’implique le PSUGO. Elle fait état de contrat concernant des travaux à effectuer. L’on ne saurait considérer comme des travaux à effectuer pour le compte du MENFP l’éducation d’enfants parrainés par l’Etat ! Les sous-entendus Suite en page 15
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DANS LA CRISE HAÏTIANO-DOMINICAINE
La CARICOM opposée à la stratégie d’apaisement de Martelly Suite de la page 1 ne. Dans sa lettre en date du 19 décembre 2013, la présidente de la CARICOM a écrit : « (…) tout engagement pris en faveur de l’octroi de la naturalisation à ces personnes est en contradiction avec les normes et les principes établis, de sorte que la naturalisation constitue un moyen donné aux ressortissants étrangers pour qu’ils accèdent à la nationalité. C’est inapplicable dans ce cas. En conséquence, je vous demande de prendre des mesures pour rétablir immédiatement la nationalité dominicaine à ceux qui ont été dénationalisés ». Toute en congratulant le premier mandataire dominicain de la décision d’ouvrir des négociations directes avec Port-au-Prince, elle pense que « la question de la dénaturalisation de ceux qui auparavant détenaient la citoyenneté dominicaine, de 1929 à 2010, doit faire l’objet d’une intervention immédiate ». Plus loin, dans sa lettre, la présidente de la CARICOM déclare : « Je tiens donc à réitérer mon appel à exercer un leadership audacieux et décisif en prenant des mesures immédiates pour rétablir la nationalité dominicaine à ceux qui en ont été dépouillés. Pour Trinité-et-Tobago, la souveraineté ne doit pas être invoquée comme moyen de défense contre les violations des droits de l’homme ».
Le président du Venezuela partie pre-
nante de l’accord Martelly-Medina
En contribuant à négocier les discussions ayant abouti à l’accord bilatéral Martelly-Medina, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, prête main forte à son homologue haïtien dans le cadre de son initiative qui, de toute évidence, vise à trouver une solution en dehors de la CARICOM. Dans les milieux diplomatiques de la Caraïbe on se perd en conjectures, face aux démarches menées au Venezuela par Michel Martelly. En effet, Michel Martelly et Danilo Medina s’étaient réunis, mardi, à Caracas, la capitale vénézuélienne, en marge de la réunion extraordinaire de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) et de PetroCaribe. Le président Maduro, qui semble s’impliquer dans les démarches visant à faciliter les négociations bilatérales Haïti-République dominicaine, donne l’impression d’aider Martelly à œuvrer pour une solution de la crise en dehors de CARICOM. C’est, d’ailleurs, la deuxième réunion, dans l’espace de quelques semaines, tenue à la capitale venezuelienne sur l’ouverture des négociations bilatérales entre Haïti et la République dominicaine sur la question de la dénaturalisation. On se rappelle qu’une première rencontre entre diplomates haïtiens et dominicains s’était tenue à la fin du mois de novembre. Dirigées par les chanceliers des deux pays, les délégations haïtienne et dominicaine n’avaient pu aboutir
à une entente. Il n’a pas été donné de savoir la cause du malentendu qui avait déterminé les représentants haïtiens à mettre fin à leur rencontre avec leurs homologues dominicains. Les Haïtiens devaient quitter la capitale venezuelienne sans parvenir à l’accord que le président du Venezuela recherchait à concrétiser. Le retrait des Haïtiens avait mécontenté le chancelier vénézuélien, qui participait à cette rencontre, au point que ce dernier devait rappeler aux délégués haïtiens qu’il était présent lui-même pour aider à mener les négociations. À noter aussi que moins de 48 heures après le retour de la délégation haïtienne à Port-au-Prince, le président Martelly devait ordonner à son ministre des Affaires étrangères, Pierre-Richard Casimir, de voyager à Santo Domingo afin de signer un protocole d’accord avec les Dominicains sur le conflit en cours. Casimir avait effectivement fait le voyage dans l’État voisin où, selon un diplomate dominicain, il avait signé l’accord avec son collègue dominicain, dans une salle de la base navale de San Isidro (située dans le District national de Santo Domingo) aménagée à cet effet. Selon toute vraisemblance, cette dernière réunion au sommet, qui a eu lieu mardi dernier, à Caracas, était le suivi de celle qu’avait eue Pierre-Richard Casimir avec son collègue dominicain, à Santo Domingo.
Pourquoi Martelly veut-il des négociations bilatérales ?
D’aucuns se demandent pourquoi Michel Martelly cherchait à initier des négociations bilatérales avec la République dominicaine, au moment où la CARICOM décide de continuer à exercer des pressions sur les dirigeants dominicains pour que soit annulée la décision rendue par le Tribunal constitutionnel de la République dominicaine. Connaissant la manie de Michel Martelly de se faire glisser des pots de vin, des observateurs suggèrent que cette démarche vise sans doute à négocier « un versement sous table ». Ce serait d’autant plus facile avec les Dominicains que le président haïtien avait déjà l’habitude de traiter sur cette base avec des hommes politiques du pays voisin. À la capitale haïtienne, les démarches en vase clos menées par Martelly, dans le cadre du dossier du verdict de la Cours constitutionnelle dominicaine, font dire à plus d’un qu’« il y a anguille sous roche » et qu’il y a fort à parier que les hommes au pouvoir en Haïti « sont à la recherche de quelque chose ». Ceux qui souscrivent à cette idée en veulent pour preuve les négociations que Pierre-Richard Casimir avait menées avec des diplomates uruguayens, et qui avaient débouché sur le paiement d’USD 3,4 millions $ d’aide au peuple haïtien. Si les autorités uruguayennes s’étaient mises en tête que cet
argent allait servir le peuple haïtien, pour l’équipe au pouvoir, il s’agissait d’un « pourboire » reçu dont elle pouvait disposer à sa guise. C’est ce qui explique le silence observé par les dirigeants haïtiens lorsque les fonds uruguayens ont été remis à Haïti, par le truchement de l’ONU. L’encaissement de ces millions a été découvert par accident lors de la convocation du chancelier haïtien par le Sénat. Alors seulement on devait apprendre que USD 1,8 million $ de cet argent était mis à part pour faire peindre les maisons de Jalousie. Les USD 200 mille $ affectés pour payer cette facture ne suffisait même pas à compléter ces travaux. Puisque plus de la moitié des maisons de Jalousie n’ont pas été peintes. Qu’est-ci qui est advenue des USD 1,6 millions $ restants des fonds décaissés pour faire peindre les résidences de Jalousie ? Le régime reste muet sur l’usage qui a été fait des 1,6 million qui restait du don de l’Uruguay. Tout compte fait, il y a au moins un précédent qui semble justifier les accusations portées contre le régime Martelly-Lamothe par rapport à ses mamours aux Dominicains, dans un dossier qui mobilise les Haïtiens, toutes tendances et appartenance sociale confondues, tant ceux vivant aux pays que de la diaspora; ainsi que des étrangers qui s’engagent en faveur de la justice aux personnes dénationalisées par la plus haute instance judiciaire de la République dominicaine.
Lettre ouverte du député Sadrac Dieudonné Au président Martelly et au Premier ministre Lamothe Aux : Président de la République, S.E. Monsieur Michel Joseph Martelly, Et au Premier ministre Laurent Salvador Lamothe En leurs bureaux.-
Gonaïves fraîchement installés, et ce en dépit du fait que cette demande ait été régulièrement produite depuis le 12 août 2013 et en dépit de moult démarches entreprises auprès de ces autorités
Objet : Dénonciation d’une décision gouvernementale antiprotestante Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre,
En notre qualité de député, représentant du peuple, et de pasteur protestant, nous nous faisons le porte-parole de la communauté protestante évangélique haïtienne pour vous adresser cette correspondance dans le but de dénoncer la décision de votre Administration d’interdire l’accès des places publiques aux chrétiens protestants pour des activités d’évangélisation. En effet, suite à une demande d’autorisation en vue d’utiliser la Place d’Armes des Gonaïves pour organiser sa croisade annuelle du 1er au 15 décembre, l’Association des Evangélistes Haïtiens (AEH) vient d’essuyer le refus catégorique des agents exécutifs intérimaires de la Mairie des
par d’autres entités et personnalités du monde protestant comme l’Association de Leaders Evangéliques Haïtiens aux Gonaïves (ALEHG). Pour justifier leur intolérante décision, les responsables municipaux ont déclaré que votre Administration a ordonné à tous les agents intérimaires du pays d’interdire aux Eglises protestantes l’utilisation des places publiques à des fins religieuses.
Certes, chaque année, les autorités municipales de la cité de l’Indépendance se font prier pour daigner autoriser l’utilisation de la Place d’Armes pour les campagnes d’évangélisation, mais elles n’avaient jamais associé le Pouvoir central à ce comportement malhonnête et attentatoire à la liberté de culte consacrée par la Constitution de 1987. Aujourd’hui, c’en est le cas. Ce qui a pour effet immédiat l’aggravation d’une situation qui était déjà exaspérante pour l’importante communauté de protestants vivant dans cette ville. S’il est avéré que votre Administration a effectivement donné cet ordre, en violation flagrante de la liberté de religion, même les plus sceptiques devront se rendre à l’évidence que cette décision augure d’une grande hostilité envers l’Evangile, et présage des persécutions tous azimuts contre les chrétiens protestants du pays. Nous voulons toutefois rappeler que la liberté de religion, à côté des autres libertés fondamentales, est un droit acquis de haute lutte à laquelle les protestants ont participé. Nous tenons aussi à rappeler que les protestants haïtiens figurent parmi les membres de la
société haïtienne les plus disciplinés, les plus productifs et les plus utiles tant par l’accomplissement des devoirs citoyens que par la diffusion des valeurs morales et la multiplication des œuvres sociales auxquelles ils s’adonnent. Il n’est donc pas sans intérêt de rappeler que les protestants ont également des droits qui doivent être respectés. Nous tenons à souligner à votre attention, Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, que l’AEH organise sa croisade annuelle sur la Place d’Armes des Gonaïves depuis vingt-cinq (25) ans, l’ALEHG y organise la sienne depuis quarante (40) ans et d’autres associations chrétiennes l’utilisent aussi comme site de campagne d’évangélisation depuis des lustres. Si aujourd’hui ce lieu public est interdit aux activités religieuses des protestants de nature à moraliser les mœurs, les agents exécutifs intérimaires ne s’embarrassent pourtant d’aucun scrupule pour le livrer à des dominicains qui mettent les jeux de hasard à la portée des enfants, accélérant ainsi le dérèglement des mœurs. A cet égard, nous agitons la sonnette d’alarme pour que le
Pouvoir exécutif assume ses responsabilités pour qu’on n’ait pas à regretter demain qu’aux nombreuses et récurrentes crises sociopolitiques (noirs-mulâtres, etc.) qui secouent déjà la Nation meurtrie ne s’ajoute une crise politicoreligieuse infondée et gratuite. Car il n’existe pas de pire entreprise chimérique que de vouloir persécuter et marginaliser ceux qui servent L’Eternel Dieu. En outre, notre action vise à sensibiliser le secteur protestant haïtien sur les éventuelles menaces politiques qui pèsent sur son inaliénable liberté de culte et à l’inciter à défendre, selon les règles du droit, ses droits imprescriptibles. Dans l’attente du prompt rétablissement de l’AEH et de toute la communauté protestante haïtienne dans leurs droits, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, nos salutations religieuses et patriotiques les meilleures. Rév. Sadrac Dieudonné Pasteur, Avocat Député des Gonaïves cc. Parlement haïtien Fédération Protestante d’Haïti La Presse
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ÉDITORIAL
Après plus de deux ans avec Martelly au pouvoir, la gestion « à l’oral » reste la norme
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uand, à l’occasion de la version 2013 des carnavals, le chanteur Don Cato, du groupe musical Brothers Possy, avait inventé l’expression « à l’oral» pour attirer l’attention générale sur le caractère théorique des accomplissements du régime Martelly-Lamothe, d’aucuns y voyaient une boutade assimilée à l’esprit frondeur généralement manifesté chez les groupes musicaux à cette époque. Personne n’avait la moindre idée à quel point cette expression allait convenir à l’administration du régime « tèt kale ». Nonobstant les interminables déplacements des deux chefs de l’Exécutif, à l’intérieur du pays ou à l’étranger, pour proclamer les initiatives mises en train en vue de changer la face d’Haïti, les réalisations annoncées restent au niveau de propagande de mauvais aloi. D’aucuns diraient même que le régime Martelly est synonyme de bluff. Don Cato évoque le concept « à l’oral » dans sa chanson de carnaval en se référant sans doute aux examens consistant en interrogations et réponses verbales destinées surtout à déterminer la facilité d’élocution du candidat; à l’opposé des épreuves subies à l’écrit, généralement plus élaborées, et dans lesquelles le postulant démontre de manière approfondie et plus savante sa connaissance du sujet. Dans cet ordre d’idées, il faut retenir le caractère sommaire et provisoire des projets manquant de substances de Martelly pour s’appliquer concrètement; contrairement à ceux clairement élaborés et bien agencés afin de faciliter leurs différentes phases d’exécution. Ces termes conviennent parfaitement bien à la gestion de Martelly et de Lamorthe, dans la mesure où les projets qu’ils annoncent ne font jamais l’objet d’études de leur faisabilité, de leur cycle de mise en œuvre et du coût des différentes phases. Si l’on devait se fier aux affirmations de certains habitués naïfs de l’internet, on ne cesserait de répéter après eux que Michel Martelly et Laurent Lamothe possèdent un truc que les prédécesseurs du président rose n’avaient pas. Car, selon eux, l’actuel gouvernement haïtien fait des progrès que n’avaient pu réaliser ses prédécesseurs. Toujours selon eux, une telle prouesse — s’il en est — est la résultante du «savoir-faire » de l’équipe dirigeante, qui mène la barque nationale « avec compétence et honnêteté». À l’opposé de ceux qui assurent le relais de la propagande du Palais national et de la primature, les gens qui consultent les rapports dressés sur les accomplissements du régime en place et font des analyses objectifs des politiques de son administration se rendent compte que poser la première pierre d’un projet ne signifie pas nécessairement ouvrage terminé. Cela est d’autant plus
vrai que les actuels décideurs haïtiens ont détourné des ressources importantes affectées au financement de projets annoncés. D’où les réalisations « à l’oral » de Martelly et de Lamothe constatées par les observateurs qui prennent le temps d’aller au-delà des communiqués de presse émis par la présidence et la primature; et des proclamations officielles faites dans des média commanditées par la gent au pouvoir, ou qui s’érigent en défenseur de sa cause. En effet, les réalisations bidon annoncées par le tandem MartellyLamothe ne trompent que les innocents qui n’éprouvent aucune gêne à se laisser berner. Le plus grand bluff entretenu par l’équipe au pouvoir est bien le soi-disant programme d’éducation gratuite pour tous. Les taxes de 5 cents/minute perçues par le gouvernement rose sur les appels originaires de la diaspora aboutissant en Haïti, en sus de celles de USD 1,50 $ sur chaque transfert d’argent effectué aux nom d’un parent en Haïti par un proche basé à l’étranger constituent le plus grand vol qu’un gouvernement haïtien ait jamais perpétré contre des ressortissants haïtiens qui payent les impôts à des États étrangers. Après plus de deux ans que le gouvernement Martelly-Lamothe collecte ces impôts, le projet Fond d’éducation universelle n’est pas codifié, le système « à l’oral » oblige. L’expérience faite jusqu’ici de ce programme prouve qu’il s’agit d’un truc inventé par Martelly, à l’instigation de Lamothe, pour arracher frauduleusement des millions à la diaspora. Des personnalités proches du régime en place reconnaissent la nature de cette énième fraude perpétrée contre les Haïtiens vivant à l’étranger pour avoir dénoncé le mythe créé autour de l’éducation universelle de Martelly : le nombre d’élèves enrôlés et les établissements scolaires annoncés est loin de refléter la réalité. Le concept « à l’oral » constaté dans le régime « tèt kale » se reconnaît aussi dans l’invention de la « diplomatie d’affaires » par Laurent Lamothe. Bien que les gens censés aient affiché des réserves à l’égard de ce concept creux dont les contours n’étaient pas clairement définis (car conçu encore à l’oral), l’échec patent de cette initiative ne fait qu’exposer une autre escroquerie de la nation par l’équipe Martelly-Lamothe. Encore à l’oral : L’équipe au pouvoir présente le développement du tourisme comme le joyau des programmes de Martelly. Mais malgré les centaines de millions que le gouvernement prétend avoir investis, notamment à Jacmel, les Cayes (et l’Île-à-Vache, dans le sud) et dans le Nord du pays, le constat sur le terrain n’autorise nullement à croire que ces projets avancent. Confiés à des compagnies étrangères qui ont consenti à
verser entre 20 et 30 % de ristournes aux dirigeants, le sort de ces travaux restent inconnu. Les dernières informations reçues font état de la fermeture — sinon du ralentissement — des chantiers où avaient commencé les constructions des aéroports des Cayes et de l’Île-à-Vache. Dans ce même registre, les sites de construction d’immeubles, à la capitale, barrés lorsque commencèrent les travaux, n’ont plus d’activités, les chantiers ayant été fermés faute d’argent. Encore d’autres exemples confirmant la nature « à l’oral » de l’administration Martelly. On se souvient des grands espoirs qu’avait suscités le parc industriel de Caracol, à son inauguration très médiatisée annonçant la création de quelque 20 000 emplois. Un an plus tard, le nombre d’ouvriers engagés ne dépasse pas 2 000. Vu la réticence des investisseurs à s’impliquer dans un pays en
butte à mille problèmes infrastructurels, mais surtout classé au haut de l’échelle des pays les plus corrompus, rien n’autorise à imaginer que ce déficit sera de si tôt comblé. Cela est aussi vrai pour les hôtels construits après le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Conçus pour satisfaire les exigences des touristes les plus difficiles, ils attendent avec impatience les clients qui tardent encore à envahir Haïti. On ne s’étonnerait pas d’apprendre que ces hôteliers mangent de la vache enragée. Mais, au milieu de son mandat, Michel Martelly gagnera à apporter les correctifs nécessaires, notamment en commençant par faire les choses « à l’écrit », s’il tient vraiment à laisser l’héritage du chef d’État qui a apporté le changement à Haïti. Mais, à l’approche d’une nouvelle année, cela pourrait être un vœu pieux, car les vieilles habitudes ont la vie extrêmement dure. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL
After more than two years with Martelly in office “oral” management remains the norm
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hen, on the occasion of the 2013 version of the carnivals, singer Don Cato, of the musical group Brothers Possy, had coined the word “oral” to call general attention to the theoretical achievements of the Martelly-Lamothe regime, many considered it a joke equated with the rebellious spirit generally manifested amongst popular bands during this period. Nobody had any idea how the term would become suitable for the administration of the “bald-headed” regime. Notwithstanding the endless movements of the two heads of the executive, within the country or abroad, in order to proclaim their initiatives aimed at changing the face of Haiti, their announced realizations are viewed as unsavory propaganda. Some even go as far as saying that the Martelly regime is a big bluff. The Brothers Possy singer evokes the “ora”concept in his carnival song referring probably to exams consisting of questions and answers intended mainly to assess verbal fluency of the candidate; contrary to written tests, generally more sophisticated, and in which the candidate must demonstrate a thorough and more scientific knowledge of the subject. In this respect, we must not forget the brief and temporary nature of Martelly’s projects, which lack substances for all practical purposes; unlike those clearly developed and well thought out initiatives, which facilitate their different stages of implementation. These terms are suited to the Martelly and Lamorthe’s management style, insofar as the projects they advertise are never studied for their feasibility, their different cycles of implementation or the a cost analysis of their different phases. If one were to rely on information given by certain naive regulars on the internet, we would not cease to repeat after them that Michel Martelly and Laurent Lamothe have something that the predecessors of the Pink (“Rose”) government lacks. Because, according to them, the current Haitian administration is making progress that none of its predecessors were able to achieve. In addition, they proclaim, such a feat — if any — is the result of the “know-how” of the team in office entrusted with leading the nation “with competence and honesty.”In contrast to those who are responsible for relaying the propaganda of the National Palace and the Prime Minister’s Office, people who consult reports prepared on the achievements of the regime and analyze the policy goals of this administration would realize that inaugurating the cornerstone of a project doesn’t necessarily mean that it, in fact, will be completed. It’s particularly true that the current Haitian decision-makers have diverted significant resources des-
tined to finance announced projects. Thus the “oral” achievements of the Martelly/Lamothe team noted by observers who take the time to go beyond the press releases issued by the presidency and the office of the Prime Minister; and official proclamations made in the media sponsored by the government, or by those who pose as defenders of its cause. Indeed, the phony realizations announced by team MartellyLamothe are only taking innocent people who feel no embarrassment in being taken for a ride. The biggest bluff cooked up by the team in power is the so-called Free Education for all. A tax of 5 cents a minute levied by the Rose government on calls originating from the Diaspora to Haiti; in addition to USD $ 1.50 for each money transfer in the name of a relative in Haiti made by a family living abroad are the biggest theft a Haitian government has ever perpetrated against Haitian nationals who pay taxes to foreign governments. After more than two years that the MartellyLamothe Government has been collecting these taxes, the universal education project is not codified, the “oral” system compelling. Experience so far shows that this program is something invented by Martelly, at the instigation of Lamothe, to fraudulently extort millions from the Diaspora. People close to the regime recognize the nature of this latest fraud perpetrated against Haitians living abroad by exposing the myth created around Martelly’s universal education program: the number of enrolled students and schools announced is virtually bogus. The “oral” concept found in place in the “bald-headed” regime also identifies itself with the invention of “business diplomacy” by Laurent Lamothe. Although numerous people had expressed reservations about this hollow concept whose boundaries were not clearly defined (as designed in accordance with the oral concept,) the obvious failure of this initiative exposed another swindle of the nation by the Martelly-Lamothe team. Again the oral concept: The Martelly-Lamothe government presents the development of tourism as its jewel program. But despite hundreds of millions that it claims to have invested, including in Jacmel, Les Cayes (and Île-à-Vache,) and in the north of the country, the situation on the ground doesn’t prove that these projects are really going forward. For entrusted to foreign companies that have agreed to pay between 20 and 30% in graft to higher-ups in the régime, the fate of these works as yet remains unknown. Latest reports indicate closure — if not slowdown — of sites where construction began on the airports in Les Cayes and Île-àVache (in the south.) In this same vein, construction sites of official
buildings in the capital, barricaded when work began, no longer have any construction activity, the sites having been closed for lack of money. These are still other examples confirming the “oral” nature of the Martelly-Lamothe government. We will not so soon forget the great hopes raised by the Caracol Industrial Park in the highly publicized opening announcing the creation of some 20,000 jobs. A year later, the number of workers hired doesn’t exceed 2,000. Given the reluctance of investors to get involved in a country facing numerous infrastructure problems, but also ranked high on the scale of the most corrupt countries, there is no reason to imagine that this gap will be bridged anytime soon.
This is also true for hotels built after the earthquake of 12 January, 2010. Designed to meet the requirements of most demanding tourists, their managements are eagerly awaiting customers who are still reluctant to enter Haiti. It shouldn’t be surprising to learn that the hotel owners are starving economically. Halfway into his term, Michel Martelly has all to gain by making the necessary adjustments, especially starting with doing things “in writing” if he really wants to leave the legacy of the Head of state who brought real change to Haiti. But with a new year fast approaching, this could be wishful thinking, because old dogs can’t be taught new tricks. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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AFRIQUE ACTUALITES
Ouganda : La loi antihomosexuelle votée par le parlement Le parlement ougandais a adopté jeudi le projet de loi visant à durcir la punition pour les actes homosexuels. Le projet de loi a été condamné par les dirigeants du monde occidental lorsqu’il a été introduit au parlement en 2009. Le député David Bahati, l’architecte du projet de loi, a déclaré jeudi : « C’est une victoire pour l’Ouganda. Je suis heureux que le parlement ait voté contre le mal ». La peine de mort avait été initialement proposée pour certains actes hétérosexuels. Mais elle a été abandonnée au profit de la peine d’emprisonnement à vie. Le projet de loi interdit également le port des minijupes, la promotion de l’homosexualité et de la vente de matériels pornographiques. Même les homosexuels étrangers qui visitent le pays ne sont pas à l’abri de poursuites légales. Certains homosexuels ougandais ont déjà fui le pays, disant qu’ils sont persécutés à cause de leur orientation sexuelle. Les partisans du projet de loi disent qu’il est nécessaire de protéger les valeurs traditionnelles de la famille qui sont sous les attaques de l’Ouest, inspirées par des groupes de défense des droits des homosexuels.
Egypte : Un chauf-
feur de taxi lynché par des manifestants islamistes
Des manifestants islamistes — partisans des Frères musulmans, le mouvement islamiste du président déchu Mohammed Morsi — ont tué, la semaine dernière, un chauffeur de taxi qui a heurté violemment un des leurs en tentant de traverser un rassemblement populaire dans la ville du Delta du Nil de Mansoura, en Egypte. Des témoins ont déclaré que le chauffeur a été traîné hors de son véhicule et lynché par les manifestants. Les protestataires ont ensuite mis le feu au véhicule. La police avait arrêté 10 suspects. La victime du chauffeur de taxi serait encore dans un état critique dans un hôpital de Mansoura. La sécurité s’est détériorée en Egypte depuis le soulèvement populaire qui ayant forcé le président Hosni Moubarak à démissionner.
République démocratique du Congo : Des enfants tués dans une attaque
Plus de 20 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans l’est de la République démocratique du Congo, la semaine dernière, selon les Casques bleus de l’ONU. Les attaques ont
eu lieu près de la ville de Beni, située à environ 250 kilomètres au nord de Goma. Trois jeunes filles semblent avoir été violées puis décapitées. Le corps démembré d’un enfant aurait été trouvé sous un arbre dans le village de Musuku. La plus jeune victime est âgée de quelques mois seulement. Jusqu’ici, l’identité de ceux qui ont perpétré les attaques est conconnue. Mais les organisations non-gouvernementales du NordKivu ont pointé du doigt le groupe militant Allied Democratic Forces —National Army Liberation of Uganda (les Forces alliées démocratiques –Armée de libération nationale de l’Ouganda) d’avoir perpétré les attaques. Le groupe ADF-NALU est considéré comme la seule organisation islamiste dans la région. Il y a au moins 10 groupes armés qui opèrent dans l’est de la République démocratique du Congo. Le M23 a été le plus actif depuis avril 2012, accusant les autorités de marginaliser la minorité ethnique tutsie et de ne pas honorer les accords de paix précédemment conclus. Mais, il a déposé les armes en novembre dernier, après sa défaite militaire face aux forces de sécurité du gouvernement. La semaine dernière, le gouvernement congolais a signé
un accord de paix à Kampala, Ouganda avec le mouvement rebelle M23. Le groupe était composé essentiellement de Tutsis, comme les dirigeants du Rwanda. Les donateurs américains et autres ont réduit leur assistance économique au Rwanda, l’accusant de soutenir le M23. Le Rwanda a
toujours nié de telles accusations. Les groupes rebelles armés font souvent de l’argent en prenant le contrôle du commerce des minéraux de la région, tels que l’or et l’étain. Réginald Barthélemy Lundi 23 décembre 2013
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PAR CES MOTIFS: Le tribunal, après examen, Le Ministère Public entendu, maintient le défaut octroyé contre le défendeur à l’Audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action. ADMET en conséquence le divorce de la dame CHRISTOPHE AMOS JOSEPH née JOSENIE PIERRE, d’avec son époux pour injures graves et publiques aux tords de l’époux. PRONONCE la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; Ordonne a l’officier de l’Etat Civil de la Section Est, de Port-au-Prince, de transcrire sur les registres a ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant a la capitale sous peine de dommages et intérêts envers les tiers s’il y échet. Commet l’huissier CANAL GABRIEL de ce siège pour la signification de ce jugement ; Compense les dépens. AINSI JUGE ET PRONONCE par nous MARLENE BERNARD DELVA, Juge en audience civile, ordinaire et publique du jeudi dix huit juillet deux mille treize, en présence de Me. JOSEPH ELYSEE PIERRE-LOUIS, Substitut du Commissaire du Gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège. Il est ordonné a tous les huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement a exécution, aux officiers du Ministère Public près les Tribunaux civils d’y tenir la main a tous les commandants et autres officiers de la force publique et d’y prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis. En foi de quoi la minute du présent jugement est signée du juge et du greffier susdits. Signés : MARLENE BERNARD DELVA et JOSEPH PIERRELOUIS POUR EXPEDITION CONFORME COLLATIONNEE : Le Greffier
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Blagues de Louis
En traduisant en français des blagues conçues et écrites en allemand, Louis, citoyen haïtiano-allemand, jette un pont culturel entre la franco-créolophone Haïti et la germanophone Allemagne qui réunit Prussiens et Bavarois. 2168 — Durant un examen à l’écrit, le professeur remarque qu’une jeune fille dans la dernière rangée est en train de tricher. Elle copie d’un morceau de papier qu’elle s’empresse de cacher dans son soutien-gorge quand elle le voit se déplacer lentement vers elle. Il lui dit : — « Comme votre professeur, je ne peux pas le faire, mais en tant qu’homme je me le permets… » Et il plonge la main dans le corsage de l’étudiante et en ressort le bout de papier. Elle réagit en disant : — « En tant que votre élève, je ne peux pas le faire, mais en tant que femme je me le permets… » Et elle lui administre une gifle des plus sonores... 2169 — Un agriculteur gagne 3 000 € à la loterie. Malheureusement, quand le courrier lui remet l’argent, les 3 billets de 1 000 € tombent par terre et sont saisis par un porc qui les mange. Le courrier lui donne le conseil suivant : — « Donne à boire un petit verre de rhum au cochon et donne-lui un coup de pied dans le derrière, il va vomir l’argent… » Comme l’agriculteur n’a pas de rhum à la maison, il traîne le cochon dans le pub voisin où il commande une bière et un petit verre de rhum. Il boit la bière d’un trait, donne le rhum à boire au porc et lui donne un bon coup de pied dans le derrière. L’animal vomit un billet de mille euro. Le propriétaire du pub est ébloui et lui demande de lui vendre l’animal. — « Pas à vendre ! », dit l’agriculteur, qui donne de nouveau un petit verre de rhum à boire au cochon, suivi d’un coup de pied dans le derrière ; un second billet de 1 000 € est vomi comme avant. Le fermier répète le jeu une troisième fois. Alors l’hôte de proposer : — « Je vous offre 10 000 euros cash pour l’animal ». Satisfait l’agriculteur accepte l’échange et rentre à la maison. Le lendemain, il lit le titre du journal ainsi libellé : « Le patron d’un pub, certes devenu fou, tue un porc à coups de pied ». 2170 - Un joggeur trotte joyeusement. Quand il arrive devant le
cimetière, il entend soudainement des gémissements de l’intérieur. Regardant par-dessus le mur du cimetière, voit un couple ayant des rapports sexuels. Il continue sa couse à travers le cimetière, se pose derrière l’homme, le touche sur les fesses et dit : — « Hé copain, laisse-moi aussi faire… » L’autre répond haletant : — « Es-tu fou ? Là-bas se trouvent une pelle et une pioche, cherchetoi une tombe ! »
2171 - Bien qu’ils se disputent constamment dans le mariage, l’homme demande à sa femme ce qu’elle souhaite recevoir de lui pour son anniversaire. —« Le divorce », répondelle sans hésitation. Alors le mari de dire : — «Je n’avais pas pensé à un cadeau si coûteux… » 2172 — Une mère et sa fille de 8 ans se trouvent dans un bus. Durant un arrêt elles voient sur le trottoir des prostituées guettant de clients. — « Maman, que font ces femme-là ? » — « Ce sont des épouses qui attendent leurs maris ! »… Le chauffeur du bus se retour-
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ne et dit : — « Ne dites pas de tels mensonges à l’enfant ! Ce sont des putes qui baisent pour de l’argent ». — « Maman, demande encore la petite, quand elles baisent pour de l’argent, mais alors elles obtiennent des bébés. Que deviennent-ils plus tard, ces bébés? » La mère répond : — «Chauffeur de bus! » 2173 - Deux pédés sont dans un sauna. L’un d’eux lâche un pet. Alors l’autre dit : — « Laisse-le ouvert ! » 2174 - Un Anglais, un Français et un Bavarois sont condamnés à mort par peloton d’exécution. L’Anglais dit aux autres : — « J’ai entendu dire qu’au moment d’une exécution les gens d’armes sont très crédules…Si nous sommes assez intelligents, nous pouvons parvenir à nous en tirer ». D’abord, l‘Anglais est appelé pour être exécuté. Le commandant du peleton d’exécution crie : — « Portez armes ! » L’Anglais crie encore plus fort : — « Tremblement de terre ! » Les soldats le croient et prennent la fuite… Ainsi, le Britannique se sauve. C’est le tour du Français. Le commandant: « Fusils en position ! » Le Gaulois: -« Déluge !» Les soldats s’enfuient… Le Gaulois se sauve. C’est enfin le tour du Bavarois. Le commandant crie : — « Portez armes ! » Le Sudiste Allemand répète : — « Feu ! » 2175 - Que doit-on faire si un lépreux vous donne la main ? — On doit la lui remettre ! 2176 — « Monsieur le directeur, dehors attend un huissier de justice. Que dois-je faire? » — « Mlle Meier, dites-lui d’attendre et offrez-lui un siège…» — « Je l‘ai déjà essayé, mais il veut avoir tous les meubles ! » 2177 — Deux grand-pères se retrouvent chez le garagiste : — «Ne serait-il pas merveilleux si on pourrait changer le moteur chez l’homme ?… » — « Oh, tu sais, je serais déjà satisfait sil’on arrivait à changer le piston ! » 2178 — Un homme est chez le médecin : — « Docteur, je voudrais connaître les douleurs de l’accouchement ». — « C’est biologiquement impossible; seule une femme peut les avoir ! » — « Mais je veux savoir ce que les femmes endurent durant l’accouchement ! » — « Mais, je vous ai dit que ce n’est pas possible, car vous n’êtes pas une femme ». En ce moment entre dans la pièce une jeune assistante médicale qui a entendu les propos de l’homme. — « Pas de problème, venez avec moi », dit-elle. Le médecin en chef reste perplexe. Patient et assistante disparaissent dans la salle de traitement. Quinze minutes plus tard, le médecin entend des cris de douleur, et des gémissements impitoyables. L’assistante sort de la salle de traitement. Le chef lui demande ce qu’elle lui a fait pour qu’il hurle à ce point. Elle répond : — « Il voulait des douleurs d’accouchements…Je lui ai cousu le cul avant de lui donner un laxatif ! »
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Kreyòl Soti nan paj 6
1966 ki toujou pote yon nouvote. Se chak ane tout radyo ayisyen, kit lakay ou lòt bò dlo, jwe mizik sa a ki pati konsa : « Nwèl Rive desanm Syèl la vin ble Men se Nwèl la ki rive Moun pran kouri Fè sakrifis Achte kodenn Avèk boul pou ab-de-Nwèl. Magazen yo Chaje ak jwèt Se fèt ti moun Tonton Nwèl ap bay kado Nemou swete chè fanatik Yon jwaye Nèl ! Avèk yon Erez Ane ! 66 la ki ale vre 67 la ki rive vre Nemou swete tout sipòtè Jwaye Nwèl ! Bòn Ane ! » Mwen menm ap ajoute nan fason pa m pou nan moman nou ye jodi a : 2013 la ki ale vre 2014 ki rive vre Jwaye Nwèl ! Bòn Ane ! Se plezi m m ap pran la nan koute tout mizik ki reyèlman toujou fè sansasyon. Gen anpil lòt ankò ki jisteman fè pale de yo kòm bon zouti ak bon entèpretasyon. Mezanmi, bagay yo grav ! Nou gen yon ti peyi ki te fè fyète Karayib la. Men nan ajisman nou ki demezire pote nou kou pou nou pa janm regle anyen. Depi 7 fevriye 1986, peyi a te nan gwo pwoblèm. Pèp la te fè chwa li 7 fevriye 2012 pou chanje bagay yo. Tout moun konstate nan ki pongongon peyi a te ye, paske tout moun ki te pase avan 14 me 2012 yo pa t janm regle anyen. Bondye te gide pèp la pou l te chwazi sitwayen sa a ki pote yon chanjman total-kapital nan tout sans ke m pa bezwen enimere, paske tout moun wè verite a nan je yo. Si yo gen malè di lekontrè, se kè y ap kenbe nan kondisyon sila a. Mwen p ap di anyen e m ap kite yo konstate avèk 2 nawè yo pou yo wè ke lannwit ak le jou. Tout moun wè yo nan klate e non pan nan nwasè. Nou gen dwa pa renmen apwòch yon moun, men se pa sa k fè pou w pa vle wè yon moun jiskaske w vle touye l. Non, se pa posib sa pou nou rete nan menm vomisman chen an. Mesye yo ap travay pandan bann degoutan yo ap grennen jilbrèt. Ki sa yo janm regle kòm opozan de sa yo tout pa renmen ? Anyen absoliman ! Mwen kwè etan yon nasyon, nou dwe travay ansanm pou pwogrè peyi a. Demokrat yo sou pouvwa a, pa gen yon repibliken ki pral mande pou Obama rache manyòk li bay tè a blanch. Wi, nou menm Ayisyen, nou mechan nan tout sans e nou konprann n ap regle yon bagay serye. Poutan, se nan twou n ap rantre tèt nou pi fon. Ala bèl bagay se meprìz. Sa reyèlman fè m sonje defen manman mwen ki te toujou repete ti mo sa yo : « Le mépris vaut mieux qu’une reponse ». Tèlman yo meprize bann belijeran yo, pa gen kote pou yo repoze tèt yo, paske yo tout se fo. Mwen swete pou tout vagbon sa yo pran konsyans pou yo sispann fè peyi a mal. Se pa konsa pou yo ta aji. Li ta preferab pou yo tout ta vini avèk solisyon ideayal la pandan y ap kritike. Pou yo tout konprann tout bon vre ke twou manti pa fon e ke yo dwe chanje figi pou peyi a kapab respire. Ayiti pa bezwen tout pèsekisyon ki enpoze l respire yo. Mwen di se twòp ase e ke bann bèkèkè yo ki tounen denmèplè pran men yo, paske jou k ap vini yo pa p fasil pou yo e ke yo tout pral rantre nan koki yo. Yo toujou ap di se represyon. Nou kapab konprann sa, paske lè se te moman pa yo
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pou yo te divage, derespekte moun san okenn konsiderasyon, yo te fè l san gade dèyè. Tout moun konnen ke yo tout se degoutan ak gate pati ki merite rete nan patiraj yo, paske yo se yon bann bèt, animal nan savann san siveyans. Trè byento, yo pral konprann byen pwovèb la ki di : « Yon jou pou chasè, yon jou pou jibye ». Se sa lavi a mande e se sa menm ki reyalize toupatou. Mwen k ap pale la se yon sitwayen onèt ki vle yon chanjman total-kapital nan peyi a, tankou anpil lòt moun ki balanse pwa majorite a. Mwen pale nan non tout Ayisyen otantik ki konsène, e ki konprann tout bon ke li lè pou lapè etabli nan peyi a. Nou bezwen retounen lakay nou pou n ba l lanmen. Si gen yon pakèt teworis lokal k ap destabilize peyi a pou anyen pa janm chanje, pa gen mwayen pou nou retounen. Se pou gouvènman an aplike zewo tolerans e se sa m swete pou lane 2014 la. Nou pa dwe nan tete lang avèk vagabon. Tout vagabon se vagabon e nou pa dwe sitire yo. Tout fwotè-de-twoub dwe pase biwo nan koreksyonèl pou yo pije pèn yo. Si yo bezwen yon diktati modèn nan dengonn yo, se pou l aplike san wete sans mete, san sa n ap toujou rete nan enpas la. Nou menm nan Boston pa nan plezantri e nou konpran reyalite a. Nou remake ke gen anpil jefò ki reyèlman fèt nan peyi a. Bann ipokrit yo, ki gen aksè a enfòmasyon, pa vle pale sa pou demontre ke mesye yo ap kalewès. Se pa serye sa, paske onètete a pèdi tout valè li nan sen bann malpouwont yo ki pwomennen ap bay manti. MINISTA prale lè tout planifikasyon fin fèt pou evite yon okipasyon pwolonje. Aristid te mande okipasyon an nan mwa dawou 1994 e nou refize konprann li se yon trèt avèk tout Dyesèl Simon Deras, kòm Aristid, ki mande envazyon lòt peyi nan peyi zansèt nou yo. Nou pa bezwen moun sa yo ankò nan okenn pozisyon administratif. Tout gagòt yo nan peyi a ke mesye yo te konn fè yo sispann, paske yo koupe tout mil dwèt ki te gen nan tout administrasyon yo. Jodi a tout vagabon yo wè yo nan tout sa k pa bon e ke yo dwe chanje estrateji. Peyi Dayiti gen pou l soti nan sa l ye jodi a. Yo tout gen pou yo gen yon chatiman k ap tonbe sou tèt yo youn pa youn. Y ap konnen! Ayiti : Nwèl gen yon enpòtans pou tout sitwayen. Kòm chak ane, nou toujou rive nan epòk sa a pou nou konprann kisa nou reyèlman vo nan lavi sila a. Nou toujou konstakte kèk konpatriyòt nan rele kèk nimewo telefòn pou nou kapab viv lespri ke yo anime nan sezon fèt sa a. Nou te tonbe sou anpil relije ki te sèvi nou avèk anpil pawòl rekonfòtan : « Pran kouraj Pran kouraj, pa febli o Men Bondye nou k ap vini o Fò tè ki sèk la montre ki jan l kontan Se pou savann nan abiye ak bèl flè Se pou l fleri tankou jaden glayè l yo Se pou l fete, pou l chante jan l kontan Yo ba l richès ki nan peyi Liban Bèlte Kamèl la ansanm ak pa Sawon an Tout moun ap wè ki jan Granmèt la bon Tout moun ap wè ki jan Bondye debyen. Se pou n soutni tout men ki vle febli yo Fòn rafèmi tout jenou k ap tranble yo Fò n konsole tout kè ki boulvèse yo Se pou nou di yo kouraj pa pè anyen. Gade na wè se Bondye nou ki la L ap vin pou l detwi tout sa k ap antrave nou Se Bondye li menm k ap vin rekonpanse nou Se li k ap vini pou l kapab delivre nou ».
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Pèp ayisyen pa dwe dekouraje nan moman difisil li ye jodi a anba mechan yo ki konprann y ap pote laviktwa. Yo bliye tout bon ke viktwa a se pou pèp la li dirije e ke tout satan pral peri. Demon yo anpeche travay yo fèt nan fè dezòd tout lasent jounen. Yo pran plezi pou yo tout gaye nan lari a pou anyen pa regle. Ou pa wè yo neye pwòp tèt yo nan fè tenten e yo tout plonje nan dlo kowonpi pou yo pa chape. Frè m, m ap di w mèsi anpil, se yon sewòm ou pote pou mwen e m santi m refè nan mesaj sa a ou penmèt mwen voye bay tout frè m ak sè m yo. Mèsi ankò pou gwo kado Nwèl 2013 la ak Nouvèl An ou pote pou mwen. Kenbe fèm, paske ou gen lòt yo pou rele tou. Ke Bondye beni w nan travay sa a. Rekonpans ou pa nan men nou ki engra, men nan men Papa nou ki gen yon bonte ekstraòdinè. Kenbe fè m, gason mwen ! Nou te oblije kontinye pelerinaj nou nan kontakte frè n ak sè nou yo nan tout kwen peyi a. N ap eseye pa site vil paske nou pa vle gen jalouzi nan sen nou. Pou l te pi fasil pou nou, kontak yo te fèt pa depatman. Men sa youn nan sè nou yo te di : « Nwèl Nwèl, se chak jou sou latè Nwèl, se lè youn renmen lòt Se Bondye soti nan syèl, Vin pote limyè Se kè kontan, kè poze Viv Nwèl ! Nwèl, se lè tout moun Kanpe pou yo fete; Nwèl, se viv avèk espwa Chak fwa 2 men kontre Pou yo rekonsilye Se kè kontan, kè poze. Nwèl, se chak fwa Ou siye dlo nan je yon moun; Nwèl, se aprann pataje Chak fwa ou soulaje Mizè yon malere Se kè kontan, kè poze. Nwèl, se lè w akeyi yon etranje, Nwèl se frè k ap ede frè Chak fwa ou ede Yon moun soti nan move pa Se kè kontan, se kè poze ». Se yon mesaj mwen voye bay tout mechan ki sou latè, espesyalman nan peyi m, Ayiti. Tout mechan yo konnen pèp la dèyè yo pou pilonnen yo defason pou peyi a fonksyone jan li dwe fonksyone. Nou pa gen twòp bagay pou di. Tou senpleman, m ap di bòn fèt a tout moun enkli ou menm ki reyèlman fè yon bèl jès nan fratènite ak solidarite. Bonjou mesye. Mwen kontan anpil ou panse avèk nou nan sezon Nwèl la. Mwen se yon òfelen ki nòmalman pa gen papa ak manman. Nou gen reprezantan nou nan zòn nan ki kontante yo ap djèdjè e pa janm fè anyen pou nou. Se pa serye sa. Nou konprann byen rezon ki pouse yo aji konsa. Se telegide yo telegide yo pou yo te jwenn plas nan palman an. Nou pare yon po kann ak tout foumi pou yo, paske nou pap janm vote pou moun konsa. Mwen gen 2 pwezi ke m pa p fini resite tout ki an franse, paske l twò long e yon lòt an kreyòl : « L’orphelin Papa Noël, ou es-tu mon doux amour ? J’ai besoin de te dire quelque chose. Aujourd’hui est réellement ton beau jour Je ne veux pas être vraiment morose. Papa Noël, je suis un orphelin Je n’ai personne à qui parler sur terre. Seul l’Éternel Dieu serait mon soutien. Puis-je le voir, lui dire ma misère ? Les fortunés sont pourvus de beaux jouets Moi, jamais, je n’en reçois de personne Ces heureux enfants jouissent de beaux souhaits, Mots moelleux qui à leur tympan
résonnent. À Noël et aux premiers jours de l’An, Ils circulent dans de belles voitures Ces priviligiés du sort, ces enfants, Oui, ces favorisés de la nature. Ils me regardent tous avec dedain Mes pieds enfouis dans mes vieilles chaussures Mon corps couvert de haillons de satin Mûs par le vent, dans ma très lente allure. Oui, je ne suis qu’un petit orphélin Brisé dans le désespoir, je soupire ! Alors que ces enfants, dans leur fin lin, Trop souvent sans raison, pouffent de rire ». Se konsa mwen te kapab eksprime mwen nan jou Nwèl sa a ki se sezon lanmou. Mwen pa ofanse pèsonn e mwen sèlman fè soti sa k anndan mwen. Fòk moun pa panse ke se jalouzi ki nan mwen. Men se yon reyalite mwen mete deyò. Mwen di w mèsi avan mwen fini e mwen salye nou tout san manke youn nan lanmou ak kè kontan e kè poze. Mwen pa vle twò long, malgre mwen deja okipe twòp espas. Detoutfason, se kado Nwèl pa m nan difè ke w aksepte resite pwezi yo. Koute tout sa m gen pou di : « Nwèl Nwèl se lavi Paske se fèt Jezi Ki te fèt nan raje Ki se siy fyète. Nan bon jan lanmou Li te vin sove nou Anba grif denmon Nan tout kanton. Nwèl pa lòt bagay Pou nou zantray : Lanmou youn pou lòt San pa gen gagòt. Se lajwa ak respè Pou n bon sèvitè Non pa malfektè Ki pa vle lapè Nou sot nan menm moul Pa choute l tankou boul. Ann rekonsilye Pou n ka chanje ». Toujou nan menm sans la, nou te kontakte yon depatman e nou te tonbe sou yon lòt jèn ki te ale nan sans sa a : « Pou nou pwogrese Pou nou pwogrese Fò n met tèt ansanm Kolabore nou nan tout sa n ap fè Si gen tèt ansanm Pwojè ap reyalize Travay ap òganize Amitye pa p janm fane Si gen divizyon Pa ka gen linyon Paske se lynyon Ki ban nou plis fòs Pou gen bon menaj Fòk youn ka soufri pou lòt Fò n chache konprann lòt Pou nou rete nan amoni ». Se mesaj sa a mwen voye bay tout dirijan peyi a, sitou sa ki pran lari yo pou mande yon rache manyòk ki pa p vrèman sèvi a anyen e ki pral fè nou rekòmanse. Dirijan endezirab yo e tout moun ki reyèlman pa konprann ki kalite tò y ap fè peyi a, se ti mesaj sa a mwen voye ban nou. Bòn fèt. « Bourik chaje pa kanpe », se sa pwovèb la di e ki reyèlman fè anpil sans. Mwen ta swete ke pèp la toujou rete sou desizyon li pou l pa kite denmon yo pran tèt li pou demonkrasi a fini nèt nan peyi a. Viv Ayiti libere ! Jwaye Nwèl 2013 e Erèz Ane 2014 pou pèp ayisyen san konte denmon yo ! Jezi se limyè nou li ye e si nou fè l konfyans nou tout ap sove. Nou pa dwe koute bann mechan yo pou n pèdi lafwa. Nan dènye jou yo n ap wè yon pakèt bagay ke nou pa t janm wè avan. Se siy fen an ki nan wout. Alò nou dwe prepare nou nan linyon ki donnen bon bagay. Pou tout frè m ak sè m yo, men sa m pote pou nou : « Men jou a Jodi 25 desanm Se jou tèt ansanm
Pou pwouve nou se yon sèl Non pa yon touf etensèl. N ap manifeste lajwa Paske n gen lafwa Nan Jezi ki grandi E ki te vin soufri Pou te sove nou Nan pote lanmou Ki pa p janm fini Touttotan gen lavi. Gade nan glas chak jou Wa wè sa m ye pou ou Mwen pa bezwen pale Ou deja devwale Tout verite yo Ki tounen flanbo. Pou ki rezon ou fè sa ? Kafe n ap koule a ma ». Mwen pa fouti konprann pou ki rezon nou pa vle antann nou, piske nou pataje menm kote ki se yon eritaj. « Nou rete nan fè konplo Pou nou toujou pa jwenn repo Ki esansyèl pou nou. E ki pote lanmou. Chak jou se lese frape Nan yon gason pa kanpe M ap mande, souple, Si nou pa panse ». Enben Jera, se mantalite nou pou n chanje pou nou kapab tounen moun, paske nou prefere rete nan hingyang ki nòmalman pa janm pote anyen pou nou. Kòm frè a poze nou kesyon sou Nwèl la e li pèdi tan li pou l rele nou. Se yon bagay ke nou apresye anpil, paske pa gen lòt ki janm fè sa. Li di se nan H-O li soti. Mwen deja wè gen Ayiti nan lang franse a. Antouka, m ap fè frè nou an konnen ke : « Nwèl pa mwen Nwèl pa mwen Se yon mwayen Pou m di w Mwen renmen w Non pa jodi a K ap kouri a Men pou tout lavi K ap fè n grandi Nan amoni Chaje melodi Ki nouri Tout lanvi Ak lanmou Ki nan nou Pou n viv byen San tenten Kòm kretyen ». A la bèl bagay si nou tout te fè yon sèl nan non Jezi ki se Sovè nou. Moun ki chita nan egoyis, nou tout fè yon gwo betiz e sa ki bon pa janm fèt pou kache, paske nou dwe nan klète e denonse tout moun ki deranje pou n ba yo verite. Nou pa fouti rete nan je fèmen ak zòrèy bouche. Nou dwe denonse tout move sije. N ap fè tout moun ki definitivman pa vle rete nan wòl yo pou y al dousman. Jwaye Nwèl pou tout Ayisyen konsekan ! Nou te pran anpil enfòmasyon pou nou ta menm fè yon liv paske anpil moun te vle voye mesaj. Nou te fè tiraj-o-sò pou n te depataje chak depatman. Se konsa nou te kite dènye pwezi a pou nou te fini nan kè kontan. Men sa yon jèn voye pou nou tout : « Mwen kontan A la kontan Mwen kontan jodi a Ki se vrèman jou Jezi te fèt Nan zantray Mari Pou l te vin imen Non pa yon lespri Se kado Granmèt la Te ban nou Pou n te ka sove Anba peche yo Se te yon viktwa Ki te kraze tèt satan Pou n sa triyonfe Pou touttan gen tan Aba tout satan ! Avèk lafwa Nou tout sove Mannwèl se frè nou Ki toujou pote lanmou ». Jan Bèbè 25 desanm 2013
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Lettre ouverte au ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle Suite de la page 8 insérés dans un contrat ne sont jamais innocents. Ils ne sont prévus que pour légitimer les actes arbitraires du cocontractant le plus fort ! L’article 3.1 fixe unilatéralement le montant de la subvention de chaque élève à trois mille neuf cent quarante deux (3,942) gourdes. Ce montant versé par le MENFP pour chaque tête d’élève ne représente même pas le quart de la somme versée par les parents dans la plupart des écoles non publiques – qui se gardent généra-
lement avec quelque raison d’accueillir les élèves parrainés par l’Etat. Or l’article 4.2, alinéa 9, exige des responsables d’école de ‘‘recruter et maintenir des enseignants qualifiés dans les classes’’. L’alinéa 18 du même article leur fait injonction d’ ‘‘élaborer et exécuter un projet de développement d’école par année’’. En outre, à l’article 4.2, alinéa 8, il est demandé aux responsables d’école de ‘‘doter chaque élève des classes subventionnées d’au moins trois (3) ouvrages homologués par le ministère, pouvant l’aider à déve-
lopper les compétences de base dans son cursus d’apprentissage (français, mathématiques, créole)’’. L’évidence de l’incompétence et de la démagogie qui boursoufflent cette démarche et l’inadéquation patente entre les exigences faites et le maigre montant de la subvention accordée ne sont plus à démontrer. Il faut tout simplement noter que ce projet de contrat devant lier les écoles non publiques du PSUGO et l’Etat haïtien méritent d’être profondément modifié. Si les responsables d’école commettent l’imprudence
aveugle de parapher un tel accord, ils n’auront pas à se plaindre d’avoir signé leur arrêt de mort. De plus, un tel contrat ne fera que précipiter dans les abysses de la médiocrité un système éducatif déjà bancal et qui mérite impérativement d’être réformé dans tous ses aspects. Monsieur le ministre, le gouvernement ne peut plus continuer à improviser la constitution du capital humain devant contribuer au développement national. Car la gouvernance clairvoyante et progressiste s’impose à tout dirigeant soucieux du devenir des enfants, du bien-être de son peuple. C’est pourquoi, en tant que député du peuple et sentinelle vigilante placée par le souverain à
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la tour de garde, nous tirons la sonnette d’alarme pour que cesse la macabre démagogie du programme des cinq E du gouvernement en général, l’obscur PSUGO en particulier, et que chacun assume ses dignes responsabilités citoyennes. Si rien n’est fait pour corriger les dérives qui étranglent le système éducatif haïtien, déjà si fragile, si asthmatique, cette cohorte d’enfants du PSUGO ne pourra pas vraiment efficacement remplacer les anciennes générations et participer à l’effort de développement national. Toutefois, qu’aucun responsable d’école n’assimile notre plaidoirie au cautionnement des actes frauduleux auxquels se livrent certains dirigeants d’établissements scolaires pour s’enrichir au détriment de l’Etat. Le contrat, sans violer les règles du droit, doit se prémunir contre les agissements malhonnêtes tous azimuts. En cas de fraude ou de corruption, la justice doit pouvoir sévir contre les contrevenants avec toute la sévérité nécessaire. Nous espérons que le gouvernement se gardera de se complaire cette fois dans la politique du fait accompli, qu’il choisira raisonnablement d’intervenir promptement pour une meilleure gestion globale de l’éducation – le principal cheval de bataille de l’Administration Martelly-Lamothe – et d’œuvrer consciencieusement et efficacement afin de tirer du gouffre les écoles non publiques accueillant les élèves du PSUGO. Recevez, Monsieur le ministre, nos salutations patriotiques les meilleures. Sadrac Dieudonné, Av. Député des Gonaïves
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La nouvelle loi Fabre/Gazzman/Disip dans l’industrie musicale haïtienne (HMI) : Scandale dans la famille Par Jean Robert noël L’industrie musicale haïtienne fait encore face à de graves problèmes légaux. Certains managers et fondateurs de groupes musicaux utilisent de nouvelles stratégies et des subterfuges pour satisfaire leurs intérêts mesquins. Ainsi, ils arrivent à tromper les jeunes promo-
Gazzman Pierre, dit Gazzman Couleur.
teurs qui essaient de joindre les deux bouts. Cette industrie n’a ni structure, ni futur. Cela se confirme de jour en jour. Il faut toutefois dire qu’à toute règle il y a des exceptions. On peut compter au moins deux managers qui respectent les règles du jeu et font preuve de professionnalisme. Aujourd’hui, on est en plein dans un « Disipgate » - un scandale dans la famille Disip, un litige qui traine depuis l’été 2013, impliquant le manager du groupe Disip, Patrick Fabre, le chanteur Gazzman Couleur; le promoteur Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge » et une autre organisation « Bedlet Productions» de Boston. Il faut souligner que depuis le début de ce litige, Gazzman et Fabre jouent au marronnage. Ils ne répondent plus aux appels téléphoniques, ni aux courriels des concernés ou des enquêteurs. Les risques d’investissement dans l’industrie
musicale haïtienne Le dimanche 9 juin 2013, l’organisation « Bedlet Productions » avait engagé le groupe Disip pour animer une soirée dansante à Revere MA, Boston. Elle a eu lieu mais n’a pas été un succès. De nos jours, avec une économie en ruine, investir $14, 000 U.S pour organiser une soirée dansante est une erreur et même une folie. Et cela est d’autant plus grave quand le bal ne rapporte que $750 au promoteur. C’est une perte énorme quand on considère le montant investi, ($14,000 -$750). Certains déclarent que Disip ne peut plus drainer une grande foule quand il ne joue pas en tandem avec un autre groupe? Un autre promoteur de Boston, Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge », témoins de l’échec de la soirée du 9 juin, devrait comprendre le risque qu’il prenait en donnant un premier versement de $1,000 au manager de Disip, Patrick Fabre, pour lui réserver une date dans le but de présenter une soirée ventesignature du nouveau CD « Viktwa » de Disip, dans la même ville. Un document officiel prouve que le premier versement a été déposé le 10 juin sur le compte bancaire de Patrick Fabre. Comment expliquer que le manager arrive aussi à donner l’opportunité à un autre promoteur alors que Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge » avait déjà réservé la date pour la ventesignature. Dans l’industrie musicale haïtienne, la surréservation-le double booking- est monnaie courante et personne n’en parle, simplement pour protéger leurs intérêts personnels ou leur amitié avec les groupes musicaux ou bien pour bénéficier de pots-de-vin des responsables d’orchestres. C’est un risky business-un commerce à haut risque, où, en un clin d’œil, on peut perdre son investissement. Et on doit souligner que dans les régions des Etats-Unis où il neige en hiver, le risque est beaucoup plus grand. Un autre promoteur de Boston vient tout juste de perdre
une partie de son investissement le weekend du 14 décembre 2013 parce qu’il a neigé. Certains méchants qui souhaitent que Disip se dissipe en fumée font croire que ce groupe musical est porte-malheur. La pratique du manager de Disip est comme une vente aux enchères. Il donne l’avantage au promoteur qui lui offre plus d’argent, même s’il a déjà reçu un premier paiement d’un autre promoteur pour lui réserver une date. Ce promoteurtizanmi risque de jeter Disip dans la fosse aux lions. Gazzman « Couleur » Pierre n’est pas non plus innocent puisqu’il approuve la décision du manager qui, après le bal, exigeait $1, 200 de Bedlet Productions comme taxes sur les colis des musiciens, qui avaient effectué le voyage en avion de Miami à Boston pour honorer le contrat du 9 juin. Ces taxes n’ont pas été prévues, ni discutées avec le représentant de Bedlet Productions avant le bal. C’est de la pure injustice, un abus que je dénonce haut et fort. J’ai personnellement contacté la ligne aérienne. C’est une scène de théâtre que M. Fabre monta de toutes pièces pour faire payer une surtaxe fictive au promoteur qui a déjà essuyé une très grande perte. Même si le groupe Disip avait 30 musiciens, et à raison de $ 25 par bagage (tarif de la ligne aérienne), les frais ne s’élèveraient pas à $1, 200. D’ailleurs, un promoteur n’est pas responsable des colis des musiciens. En toute logique, que va apporter un musicien en déplacement pour animer seulement une soirée ? On doit se rappeler que les lignes aériennes permettent que les passagers montent à bord de l’avion avec un bagage à main « carry-on luggage», qu’ils peuvent placer dans le compartiment à bagages. La mauvaise gestion du manager affaiblit l’évolution du groupe Disip Ce sont ces genres de dérives de certains managers qui affaiblissent l’industrie musicale haïtienne, qui déjà n’a aucune structure légale.
Auteur de l’article : Robert Noël. Combien de ces formations musicales ont un statut légal et paient les taxes aux États-Unis ? Combien de ces groupes venant de l’extérieur ont aussi un permis de
Patrick Fabre.
travail légal aux États-Unis ? Combien de ces orchestres font leurs déclarations d’impôt au Service d’Impôt sur le Revenu (IRS), à la fin de l’année fiscale ? Le groupe Disip a-t-il payé les taxes au Service d’Impôt sur le Revenu (IRS) pendant ses trois
Bedlet
années d’existence ? A-t-il un permis de travail aux États-Unis? Tous les groupes musicaux se croient tous à couvert. Pourtant, le gouvernement fédéral des ÉtatsUnis ne nie pas leur existence. Le marché musical haïtien ne rapporte pas encore des millions et Oncle Sam le sait bien. Il prend note et au moment opportun il va agir. Je pense que Disip vaut mieux que $1,000. Les $1, 000 reçus, pour sécuriser la date de la soirée de la vente-signature, ne vont rendre Gazzman Couleur plus riche s’il les garde ou plus pauvre s’il les rembourse à Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge ». En passant, le groupe Disip vient d’animer une soirée dansante en compagnie de Klass et de Carimi, à Amazura, Queens, New York, le samedi 30 novembre dernier pour un cachet dépassant $9, 500, sans taxes. Pourtant, le promoteur de cette soirée est déficitaire. Enfòmasyon vant bèf. Les responsables de Disip peuvent maintenant s’acquitter de leur dette envers le promoteur de Boston, Ralph Léveillé. D’ailleurs, Patrick Fabre le lui avait promis. Aujourd’hui, M. Fabre change d’avis et refuse de rembourser les $1,000 qu’il a déjà empochés depuis juin 2013. Bien mal acquis ne profite jamais Gazzman Couleur Pierre doit comprendre et appliquer le proverbe haïtien à son avantage : «mayi w nan solèy se wou k pou veye lapli ». Il a trop à perdre dans cette affaire «Disipgate ». Person-
ne n’a de plus grands intérêts que Gazzman au sein du groupe Disip. S’il veut périr avec son managertizanmi, qu’il s’accroche plus solidement à lui. Je profite de l’occasion pour bien rappeler aux musiciens que le manager est un salarié de Disip, qui travaille pour eux, et non le contraire. La tolérance a ses limites. Gazzman doit rembourser l’argent au promoteur de Boston pour éviter le pire. Question d’intégrité et de respect! Gazzman et Fabre doivent se rappeler que « bien mal acquis ne profite jamais ». Loi Universelle ! En approuvant la décision du manager, le chanteur de Disip ne fait qu’augmenter sa dette karmique. Gazzman se dit chrétien. Étant vrai chrétien, il sait que Dieu n’aime pas le vilain - God does not like ugly behavior. Et nous savons tous que nos actes nous suivent à travers le temps. D’après mes enquêtes, Disip ne fait pas payer ces taxes additionnelles aux promoteurs de la Martinique et de la Guadeloupe. Il ne les impose pas non plus aux promoteurs d’Haïti, qui ont déjà les taxes à verser à la DGI (Direction Générale des Impôts). Peut-on aujourd’hui se fier au manager Patrick Fabre et embaucher Disip pour animer une soirée dansante en dehors de la Floride sans être frappé par cette nouvelle loi Fabre / Gazzman / Disip, exigeant aux promoteurs ou à une association à but nonlucratif de payer les taxes sur les bagages / les colis des musiciens, immédiatement après une soirée dansante? D’ailleurs l’organisateur d’une soirée dansante n’est pas responsable des frais de bagages des musiciens d’un groupe en déplacement. Le responsable de « Bedlet Productions » dit avoir acquitté sa dette complètement envers Disip et est capable de le prouver à qui de droit. Si M. Fabre croit que ladite organisation lui doit encore de l’argent, qu’il la traduise en justice, s’il est aussi sûr que Disip opère son business légalement aux États-Unis. Gazzman « Couleur » Pierre doit protéger son investissement en temps et argent, s’il veut aller loin. Qui veut aller loin ménage sa monture. Tout le monde sait qu’un manager peut causer la dégringolade et même la dissolution d’un groupe musical qu’il dirige. Il faut que Fabre et Gazzman se ressaisissent. Pourquoi créent-ils une situation si embarrassante quand ils peuvent résoudre le problème à l’amiable? C’est une somme que Gazzman peut payer aujourd’hui même, sans se gratter la tête. Qu’est-ce qui lui coûtera moins cher: s’acquitter de cette dette envers le promoteur de Boston ou payer les taxes dues à IRS (Service des Impôts sur le Revenu des États-Unis) pendant les trois années d’existence de Disip. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est un dossier intéressant qui sera suivi de près et déballé jusqu’à ce que Patrick Fabre ou Gazzman Couleur rembourse au promoteur les $1,000 confisqués sans raison ni cause. robertnoel22@yahoo.com