Haiti observateur 26novembre

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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !

VoL. XXXXIV, no. 48 New York : Tel : (718) 812-2820; •

Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10

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DANS LE CADRE DE LA DERNIÈRE OFFENSIVE DE LA DEA CONTRE LES TRAFIQUANTS

Le nouvel aéroport du Cap-Haïtien bientôt fermé ? Après le commissaire de police de Léogâne, d’autres arrestations s’annoncent…

Une vue du terminal de l’aéroport international du Cap-Haitien peu avant le débarquement des passagers du vol inaugural.

APRÈS LA CRÉATION DE SA PROPRE FORCE DE SÉCURITÉ

Lamothe part en Israël, pour y acheter des armes Bien que les experts en matière de sécurité pensent qu’il existe trop d’armes illégales en Haïti, le Premier ministre haïtien estime en avoir besoin davantage. C’est pourquoi il part pour Israël cette semaine, en compagnie du directeur général de la Police et deux autres personnalités du pouvoir.

Ce voyage intervient peu après que le chef du gouvernement eut créé sa propre force de sécurité, une entité appelée à assurer la sûreté de la primature, à l’instar de l’Unité de protection du Palais national. D’aucuns se demandent si M. Lamothe se propose ainsi de s’organiser en vue de sa cam-

pagne pour la présidence, ou bien s’il s’imagine qu’il est à son avantage de concurrencer avec l’occupant du Palais national. On apprend, en effet, que, dans le cadre de son voyage à l’État hébreux, Laurent Lamothe

COMBINÉES, 26 novembre — Dans la foulée de l’arrestation suivie du transport à Miami, en Floride, de l’ex-commissaire de police de Léogâne, la dernière opération ouverte par la Drug Enforcement Administration (DEA), la Brigade fédérale antidrogue, continue. L’interrogation de cet ancien haut gradé de la PNH a fourni une bonne récolte d’informations aux agents fédéraux déployés sur le terrain en Haïti. Une des victimes de cette dernière initiative serait l’aéroport international du Cap-Haïtien récemment inauguré par Michel Martelly, et dont la fermeture prochaine fait l’objet de vives discussions entre les autorités de la « Federal Aviation » et les dirigeants haïtiens. Cette Suite en page 2

LA MOBILISATION ANTI-MARTELLY- LAMOTHE ENTRE DANS UNE NOUVELLE PHASE

La dernière manif de l’opposition s’est déroulée sans incident

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ALERTE AUX RESSORTISSANTS ÉTRANGERS

Situation précaire en Haïti (Collaboration spéciale)

Une atmosphère de fin de règne prévaut actuellement dans le pays. Principalement à la capitale, où l’on redoute notamment un déferlement populaire, les jeux semblent être faits. Afin de se prémunir contre d’éventuels dommages collatéraux, beaucoup de citoyens se sont mis à l’abri, le 25 novembre dernier, où l’opposition rééditait le grand rassemblement de citoyens insatisfaits de la politique du gouvernement Martelly-

Lamothe, qui se tenait le 18 novembre dernier. Dès les premières heures du jour, les rues étaient quasi-désertes, tandis que des hélicoptères sillonnaient le ciel de la capitale pour repérer des poches de rassemblement. Ainsi, prenant les choses très au sérieux, l’ambassade américaine à Port-auPrince émettait une alerte afin de rappeler l’urgence de la situation à ses ressortissants, selon ce que nous avons appris. Nous ne savons pas encore si cette mesure restrictive s’applique de manière illimitée, mais une série de protes-

tations est à l’agenda des mecontents. À part les débordements imprévus, cette nouvelle flambée de manifestation culminera jusqu’au 16 décembre, une semaine avant les fêtes de Noël. À la convocation d’un consortium de partis politiques et de mouvements épars d’organisations de base, la décision de prendre le béton de manière illimitée redonne le souffle aux mecontents. Le Mouvement de l’opposition démocratique (MOPOD), qui Suite en page 15

Mme Sandra Honoré au Nations Unies avec le secrétaire général Ban Ki-moun. La dernière manifestation de l’op- ce policière qui a donné une couposition, qui s’est déroulée dans verture de sécurité sans faille. les rues de la capitale, le mardi 25 L’attitude positive affichée par les novembre, s’est terminée sans in- forces de l’ordre fait suite à une cident. Les protestataires ont été déclaration de la représente de accompagnés, du commence- l’ONU en Haïti rappelant aux diment à la fin, par une forte présenSuite en page 9


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DANS LE CADRE DE LA DERNIÈRE OFFENSIVE DE LA DEA CONTRE LES TRAFIQUANTS

Le nouvel aéroport du Cap-Haïtien bientôt fermé ? Après le commissaire de police de Léogâne, d’autres arrestations s’annoncent…

Suite de la page 1 e décision serait consécutive à celle visant à négocier l’expulsion vers les États-Unis d’autres trafiquants signalés par JeanClaude Télémaque. Si l’ex-commissaire de Léo-

Pétion-Ville, que Télémaque semble avoir oublié. Pourtant, on laisse croire que celui-là est son véritable alter ego qui serait impliqué jusqu’au coude dans les transactions mafieuses auxquelles serait mêlé M. Télémaque. Très proche du président Martel-

lié à un personnage de la primature, dit-on. Il semble que l’alerte ait été donnée concernant ce haut gradé, dans le cadre de l’enquête en cours concernant une cargaison de drogue (300 kilos) qui avait été détournée à Tabarre, il y a

lés avec la justice américaine. Au fait, des sources proches des agents fédéraux, à la capitale haïtienne, ont fait remarquer qu’il serait déjà l’objet d’une requête d’expulsion, mais que vue sa proximité avec le Palais national et la primature, les autorités haï-

Le président Michel Martelly suivi du Premier ministre Laurent Lamothe débarquant du vol inaugural de la Américan Airlines. gâne, une fois qu’il s’est mis à table, a été vite en besogne pour dénoncer Michael Paraison, que

ly et de Laurent Lamothe, Rosarion a la réputation de ne recevoir d’ordre que du Palais national.

environ deux ans. On laisse croire que, entre les transactions autour de cette mar-

tiennes font encore traîner le dossier. Transféré sous pressions américaines ?

en disgrâce. Selon des sources crédibles, au Palais national, Patrick Rosarion aurait sollicité l’intervention d’Elsa Baussan pour le faire sortir de la Direction générale et le placer à l’aéroport. Mais son prestation à ce poste allait être de courte durée, car les Américains sont intervenus de nouveau pour le faire congédier et retourner à La Morgue. L’aéroport international du Cap sur la liste noire Dans le cadre de la nouvelle offensive de la Brigade fédérale américaine anti-drogue, l’aéroport international du Cap-Haïtien serait placé sur la liste noire. Selon des informations provenant de sources proches des investigateurs américains, des trafiquants ont profité de la mise en service de l’aérogare de la métropole du nord pour « faire passer de la cocaïne » aux ÉtatsUnis. Il est encore trop tôt pour savoir les vrais motifs qui seraient à la base de la mise en disgrâce de cet aéroport. Mais les autorités fédérales de l’aviation civile auraient conclu qu’il serait moins risqué de fermer le Cap au trafic aérien pour éviter que les drogues dealers ne profitent des failles de cet aéroport en matière de sécurité aérienne. Il semble que de la drogue ait été intercepté à bord des vols de la American Airlines reliant Miami et la métropole du nord. La décision de fermer l’aéroport international du Cap, si elle vient à se concrétiser, serait un coup dur pour le président Martelly, qui s’était félicité de l’ouverture de la ville du Cap au trafic international. Selon lui s’était un pas géant dans l’avancement

Le président Martelly à bord du vol inaugural.

Le premier vol de la American Airliens au Cap-Haitien vient d'atterrir. des sources crédibles font passer pour un haut gradé intègre, il en serait tout autrement pour Patrick Rosarion, ex-commissaire de

Parmi les méfaits à son actif, on parle de l’assassinat d’Hosner Févry jr, dont il serait accusé d’étouffer le meurtre, celui-ci étant

chandise et les révélations faites par Télémaque, à Miami, il y aurait fort à parier que Rosarion ne tarderait pas à avoir des démê-

On a appris, par ailleurs, que Patric Rosarion a été déplacé de son poste de commissaire de Pétion-Ville, suite aux pressions américaines, et transféré à la Direction générale de la PNH, communément appelé « La Morgue », où sont envoyés les hauts gradés de la PNH tombés

du tourisme. Le président Martelly, la ministre du Tourisme ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de l’État avaient fait le déplacement à Miami afin de retourner en Haïti à bord du vol inaugural de l’American Airlines à destination du Cap-Haïtien.


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Haïti-observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Did You Know…? Volume 2, Issue 61 (Constipation – Part 2 of 2) By Garry Emmanuel Constipation – chronic constipation – is a serious health challenge that requires immediate attention. Why? If unresolved, it can trigger other problems. As stated last week, it is no laughting matter. In the future, don’t give in to the temptation of running to the drugstore for a quick-fix laxative (which often worsens the problem.) Instead, try some simple natural home remedies to relieve your discomfort, which may keep it from coming back. Let me share another eight simple natural home remedies for constipation:

Establish a routine

Potty schedules are not just for puppies. They are a great way to relieve and prevent constipation in humans, too. Regulating the timing of when you go to the bathroom will regulate your bowel movements, as well. Set aside about 15 minutes anywhere from 1 to 3 times a day. Take your time even if nothing happens. Make sure you stay relaxed, and eventually your body will catch on.

Baking soda

Baking soda lies at the heart of home remedies. It is so incredibly versatile, and it does its job 95% of the time. It works incredibly well for constipation (and tummy aches in general) because it is a bicarbonate, which encourages air to come out of your body one way or another. Furthermore, it realkalizes the stomach, neutralizing the acid a little bit and helping things pass through your gut. You will need… -1 teaspoon of baking soda -1/4 cup of warm water Directions: Mix 1 teaspoon of baking soda with ¼ cup of warm water. Drink all of the mixture. The quicker you finish it, the better it seems to work. Caveat: Baking soda is not good if you have ulcers because it may make your tummy hurt badly. In addition, if you suffer from hypertension or high blood pressure, stay away from baking soda because of its high content of sodium.

Epsom salt

Epsom salt is an effective home remedy for constipation for two main reasons. First, the salt draws water from its surroundings, softening up stool and making it easier to pass. Second, the magnesium that is present in the salt promotes contraction of the bowel muscles. This kind of contraction also makes passing easier. Table salt can be useful in terms of drawing water out, but it lacks the magnesium that Epsom has. So, try to use Epsom salt if possible. You will need… -2 teaspoons of Epsom salt (for adults) or ½ teaspoon (for children)* -1 cup of water or fruit juice Directions:

Dissolve 2 teaspoons of Epsom salt in one cup of water or fruit juice and drink all of it. If within 4 more hours there is no sign of bowel movement, you may take one more dose. Only use ½ teaspoon for children. *Consult the box for dosing

Prunes

Perhaps one of the most classic cures for constipation is prunes or prune juice. The fruit works as a natural laxative because it has high amounts of fiber, and contains sorbitol. Sorbitol softens stools because it is a natural carbohydrate that is not easily ingested. This causes it to draw a lot of water as it passes through the intestines while adding bulk to stool. Be careful, however. Too much sorbitol and prunes can cause gas and make stool too soft. You will need… -2 glasses of prune juice (8oz) Directions: Drink one glass of prune juice in the morning and one at night to relieve constipation. It should start working within a few hours. So, it is important to let one glass pass through your intestines before attempting to drink another. Or else you risk suffering from diarrhea. You can also eat several prunes instead of drinking the juice if you prefer.

Heed nature’s call

This is a preventative measure to help ward off those uncomfortable bouts of constipation in the future. And it is pretty straightforward. When you need to go to the bathroom, go! Your body is giving you the signal for a reason, and it is for your own good to listen. The longer you hold it in, the more water is being absorbed from the stool, and the harder the stool becomes. Your body also only sends the signal to have a bowel movement for a certain amount of time. That’s why if you have to go really badly and you don’t go, you will stop feeling like you have to go after a certain amount of time. Beware: If you delay to go, you may not get the heads up to go until you are even more clogged.

Dandelions

Perhaps it is true that dandelions are a terribly annoying weed. But you might view them differently after they help relieve your constipation. The constituents of dandelions make them a gentle laxative as well as an effective detoxifier. A cup of dandelion tea will be enormously beneficial to those who are suffering from constipation due to inactiveness or the consumption of a lot of processed foods. Caveat: Drinking the tea does not mean that you don’t need to exercise or eat healthy! You will need… -1-2 teaspoons of dried dandelion leaves -1 cup of hot water Directions: Put 1-2 teaspoons of dried dandelion leaves into a mug, and pour hot water over them. Cover and let steep for 6-10 minutes. Drink up to 3 times a day.

Necessary bacteria

Healthy gut flora is vital to keep

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our digestive system working properly, especially in our days when our stomach is getting pounded with all sorts of processed sugars and foods. Working to keep the good bacteria in our bodies strong and plentiful will help prevent constipation. This also lessens its severity, should it still occur. There are a number of ways to go about helping your bacteria flourish. However, one simple method is to enjoy a cup of yogurt with breakfast and during the day. Yogurt is filled with probiotics (good bacteria.) You will need… -1-3 cups of plain yogurt Directions: Eat a cup of yogurt with breakfast, and then on its own or with snacks throughout the day.

Rock the squat

It sounds a bit awkward. But literally squatting (sitting on your heels) over the toilet can help relieve constipation and kick start your colon. It is a natural position that our bodies understand, which means “it’s time to go!”

Warning:

Americans spend a little less than $1 billion a year on laxatives that will ultimately only contribute to the problem and cause disaster on the body. Know that you do not have to have a bowel movement every single day to be regular. That is a myth that contributes to the dependency on laxatives. Some people only go every two days, and that’s normal for them. Others go multiple times a day. We are all different! There are many factors that determine how often every single person should be going. Just know your body and use common sense. Constipation may be something that people like to keep to themselves. But whether you don’t tell a soul about it, it all comes down to the fact that it can seriously impede your day-to-day life. It is also, thankfully, something that can often be effectively treated naturally and at home. As a bonus, many of the lifestyle changes that help constipation (diet, water, exercise, etc.) simply make you an overall happier, healthier human being. The challenge: If you want to enhance your immune system, perhaps it is time to consider including the above simple natural home remedies in your daily diet for healthy bowel movements. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember, prevention is better than healing and your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us continue our constipation awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2014! Food for Thought: “Your daily

choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.”

Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. november 26, 2014

NÉCOLOGIE

Louis Jacques Baptiste est décédé à new York C`est avec infiniment de peine que nous annonçons la mort de notre ami Louis Jacques Baptiste, survenue en sa résidence privée à Brooklyn, New York, le samedi 22 novembre dernier, à 5 heures du matin, dans les bras de son fils Lenny, après une maladie chrétiennement supportée. Fils du professeur et grand musicien Desaix Baptiste, Jacques, intellectuel de belle eau, était en amour avec Jacmel, sa ville natale, au point que ses nombreux amis le surnommaient à juste titre « Le Prince de Jacmel ». Bon vivant, fin danseur, bon parleur, aimable, courtois, élégant, aimant les liqueurs fortes qu`il consommait à volonté pendant les week-ends, Jacques Baptiste était admiré par presque toutes les jeunes dames de sa connaissance. Il fut aussi un passionné du programme socio-culturel « Melodias Romanticas » dont il était membre. En cette douloureuse circonstance, Haïti-Observateur présente ses sincères condoléances à son épouse, née Jeanne Lauture; à ses enfants : Louis Jacques jr, Lenny James Baptiste; à ses frères et sœurs, Joseph, Roger, Jean-Claude, Bessière, Daniel, Fritz, Farouilh, Christine, Claudette, Mireille Baptiste et familles; à ses

cousins et cousines, M. et Mme. Lou Baptiste et famille, M. et Mme Karl Baptiste et famille, M. et Mme Ricot Baptiste et famille, Mme Alerte Baptiste et famille. Ainsi qu’à ses amis, Mme Mikaëlle Craan et famille, M. Fritz Dougé et famille, Mme Paula Rouchon et famille, Me Emanus Léger et famille; de même qu’à tout les autres parents, amis, alliés que ce deuil affecte. La dépouille mortelle du regretté Jacques Louis Baptiste sera exposée le vendredi 28 novembre 2014, à partie de 6 h. P.M. aux pompes funèbres Ange de la Gosseline, rue Bourgon # 64 Jacmel, Haïti; et les funérailles seront chantées le lendemain, samedi 29 novembre, à 10 h. A.M., à l`église Sacré-Cœur de Meyer, à Jacmel. Cependant à cause de ses nombreux parents et amis ici à New-York, qui voudront rendre un hommage à Jacques, son fils Lenny a décidé d`exposer le cadavre le mercredi 26 novembre, à partir de 6 à 8 h. du soir, au salon funéraire Frank J. Barone, sis au 4502 Avenue D (coin de la 45e rue) à Brooklyn, New York, avant d`être expédié en Haïti, le jeudi 27 novembre en cours. Requiescat in pace !

L’Église du nazaréen sise au 2431 Church Avenue, Brooklyn, nY 11226 invite la communaué de New York à la célébration de son 36e anniversaire. Dimanche 39 novembre 2014, à 11 h A.M. Réception après le service. Concert spirituel à 6 h. P.M. Service de réveil chaque soir, dimanche 23 au dimanche 30 novembre, à 7 h P.M. Rév. Luc Pierre, M.Div., JD, Esq. (718) 469-9029

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AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée ; pour le profit déclare fondée ladite action ; admet en conséquence le divorce du sieur FABIO TESTY PÉTION, d’avec son épouse, née BÉLINDA SAINTJEAN, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. PRONONCE la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ORDONNE à l’officier de l’état civil de la section est, de Port-au-Prince, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet ; commet l’huissier JOHNNY JEAN de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ par nous, MARLEINE BERNARD DELVA, juge en audience civile, ordinaire et publique du jeudi six novembre deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRELOUIS, greffier du siège. Il est ordonné a tous les huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement a exécution, aux officiers du ministère public près les Tribunaux civils d’y tenir la main à tous les commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lorsqu’ils en seront requis. En foi de quoi la minute du présent jugement est signée du juge et du greffier susdits. Ainsi signé : MARLEINE BERNARD DELVA et JOSEPH PIERRE-LOUIS. POUR EXPÉDITION CONFORME COLLATIONNÉE Le greffier

AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, et sur les conclusions du ministère public, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée pour le profit accueille l’action de la partie défenderesse pour être juste et fondée; admet en conséquence le divorce du sieur Maccenn BAPTISTE contre son épouse, née Modelène RAMIL, pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la section sud de Port-au-Prince de transcrire, dans les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement rendu par le Tribunal dont un extrait sera é inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Clerbrun FAURE de ce Tribunal pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, Gerty Léon ALEXIS, juge en audience civile ordinaire et publique du vingt-et-un novembre deux mille quatorze, en présence de Shella MoSSAnTo, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance du Greffier Jean Serge DUVERT. IL EST ORDONNÉ… etc. EN FOI DE QUOI… etc. Me. Sadrac D. DELVA, Avocat

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AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal après examen, et sur les conclusions du ministère public, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée pour le profit accueille l’action de la partie défenderesse pour être juste et fondée ; admet en conséquence le divorce du sieur Rosner DÉSIR contre son épouse, née Gloria Monique Rochelle RIGBY, pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la section sud de Port-au-Prince, de transcrire dans les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement rendu par le Tribunal dont un extrait sera publié inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Clerbrun FAURE de ce Tribunal pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, Gerty Léon ALEXIS, juge en audience civile ordinaire et publique du vingt-et-un novembre deux mille quatorze, en présence de Shella MoSSAnTo, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance du greffier Jean Serge DUVERT. IL EST ORDONNÉ… etc EN FOI DE QUOI… etc. Me. Sadrac D. DELVA, Avocat

AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée; pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Jean Gary JULES, d’avec son épouse, née Marie Darline JAnIS, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ordonne à l’officier de l’état civil de Delmas de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera publié inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier Vilneret GABRIEL de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AInSI JUGÉ ET PRononCÉ par nous, Jacques Hermon CONSTANT juge en audience ordinaire publique et civile du jeudi treize février deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, greffier du siège.Me. Gilbert Myrthil, av.


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APRÈS LA CRÉATION DE SA PROPRE FORCE DE SÉCURITÉ

Lamothe part en Israël, pour y acheter des armes Suite de la page 1 sera accompagne de Godson Aurélus, de Salim Soukar et d’un autre haut gradé de la PNH proche de la primature identifié seulement par son sobriquet, Toupa. Selon des sources proches des vendeurs d’armes internationaux, Laurent Lamothe est devenu un « gros client » d’Israël dont il a déjà effectué plusieurs achats d’armes lesquelles ont été distribuées aux hommes et femmes gagnés à sa cause. On affirme qu’au cours des deux dernières années, des cargaisons d’armes, surtout des mitraillettes israéliennes de la marque « Galil », ont été débarquées à la capitale haïtienne à bord de containers qui n’auraient jamais été inspectées par les Douanes haïtiennes. Ces mêmes sources ont révélé que, au moins un container rempli d’armes, qui était déposé à la Douane de Port-auPrince, en attendant d’être inspecté, a été détourné vers une destination inconnu, l’année dernière, sans qu’aucune instance gouvernementale n’ait intervenu pour faire diligenter une enquête en vue d’identifier les auteurs de ce qui avait toute l’allure d’un vol et de punir les contrevenants. Pourtant, on laisse croire que ce même container transportait également des marchandises pour la MINUSTAH dont les démarches en vue de récupérer leurs biens n’avaient donné aucune suite. Un courtier spécialisé dans les achats et vente d’armes a précisé que la dernière fois que Lamothe avait effectué une commande d’armes, le directeur général de la PNH était tenu complètement à l’écart. Selon toute vraisemblance, la décision d’inclure l’actuel directeur général de l’institution policière d’Haïti dans cette transaction a pour objectif d’apaiser des gouvernements étrangers qui contrôlent les armes vendues sur le marché international, histoire d’éviter que ces engins ne tombent là où ils ne devraient pas. Une telle précaution s’avère des plus nécessaires à l’ère où le terrorisme international se montre de plus en plus agressif dans l’acquisition d’armes de guerre. En effet, explique-t-on, lors d’une commande antérieure d’armes, les Américains avaient fait des remontrances aux autorités haïtiennes parce que ces dernières avaient importé des armes de guerre par voie de « contrebande». Lamothe doublement surveillé Suite à l’expérience de l’ « Opération Bagdad » menée par des lavalassiens proches d’Aristide ayant pris possession des armes de guerre récupérées par le régime du prêtre défroqué, après la démobilisation des Forces armées d’Haïti (FAdH), la communauté internationale, notamment les Américains, fait tout pour identifier ceux qui détiennent de telles armes. Aussi cela constitue-t-elle un sujet de préoccupation pour ces milieux. C’est pourquoi les déplacements du Premier ministre haïtien liés à des transactions d’armes sont suivis de très près.

Autant dire, Laurent Lamothe est doublement surveillée. Car, non seulement il est placé sous surveillance afin de contrôler l’importance des transactions qu’il aurait conclues, mais aussi d’identifier les armes acquises et les personnes qui les détiendront en Haïti. D’autre part, des courtiers qui passent pour des experts dans le trafic et la distribution d’armes sur le marché international ont laissé entendre que les Américains surveillent doublement Lamothe, qu’ils auraient soupçonné d’entretenir des « contacts » avec l’Iran. Car non seulement il serait soupçonné d’être « de mèche » avec Téhéran, par le truchement du Venezuela, on évoque aussi l’idée qu’il aurait bénéficié de l’ « aide iranienne ». En clair, donc, l’itinéraire de Lamothe et celles des hommes qui l’accompagnent dans ce voyage est étroitement surveillé. Ces mêmes informateurs ont laissé entendre que la manière dont se manifeste l’intérêt des Américains dans Laurent Lamothe porterait à croire qu’il a les mains dans des affaires pas tout à fait « catholiques ». Rappelons qu’une rumeur persistante colportée dans les milieux européens, au cours de l’année 2012, laissait entendre que l’ex-président iranien Mahmoud Ahmadinejad était sur le point de conclure un accord avec le régime Martelly-Lamothe au terme duquel une enveloppe d’USD 500 millions d’aide allait être accordée à Haïti. On explique, dans ces mêmes milieux, que la gestion dans l’opacité de l’équipe Martelly-Lamothe favorise le secret dans lequel se seraient développées de bonnes relations avec Téhéran. Rien n’a filtré concernant l’évolution des relations Martelly-Lamothe avec les dirigeants iraniens, c’est-à-dire si le projet d’aide avait abouti. D’aucuns affirment que le Venezuela, qui serait à l’origine des relations d’irant avec le gouvernement rose, et dont les moyens ont sérieusement diminué, ces dernières années, mettant en péril ses possibilités d’aider Haïti, pourrait servir d’intermédiaire afin d’aider ses « amis » de l’équipe au pouvoir en Haïti à trouver une source de financement de substitution. Cette idée est d’autant plus à considérer que, suite à la crise électorale qui sévit en Haïti et la réalisation que le président Martelly et son Premier se comportent politiquement et diplomatiquement en « dévoyés », l’aide financière à Haïti serait suspendue à la cloche de bois. Aussi doit-on se demander si le fait de tenir la dragée haute aux décideurs haïtiens les bailleurs de fonds d’Haïti n’envoient-ils pas l’équipe MartellyLamothe dans les bras d’autres «mécènes ». Mais un diplomate en poste en Haïti a pris le contre-pied de cet argument en soulignant que bien avant que la communauté internationale se soit montrée avare envers Haïti, Martelly et Lamothe faisaient déjà des mamours à d’autres « commanditaires ».

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Mon « 16 novembre 2014 » : Merci n’est pas un vain mot ! Du monde réel au monde virtuel, vos souhaits me sont présentés à gogo sur les réseaux sociaux: emails, Inbox et mur de Facebook, les forums Whatsapp, Twitter, texto, coups de fil et que sais-je encore? Dans un temps comme hier, j’ai dit à mon grand ami, Firmin Backer qui fête son « 17 novembre 2014 »: « Sais-tu que Internet va révolutionner le monde ? » C’était vers les débuts de 1990. Je lui proposais que nous primes contrôle du cyber-univers, par anticipation de son succès et invasion. Mon grand bonheur, c’est que la semaine dernière, chez lui, à Washington, il me l’a rappelé. Je suis resté coi parce que même si je n’avais pas souhaité d’être comme un Bill Gates (Microsoft) mais « j’envie les inventeurs » de Facebook, Twitter, Thumblr, Flickr, Whatsapp, Instagram. Je ris et je comprends ce qui ce qui se passe car ma prédiction avec Backer fait un peu rêver le train des millions et des milliards de Silicon Valley à Havard, de MIT à votre écran jusqu’aux smartphones ayant plus de dix fonctions: email, web, téléphone, camera photo, camera vidéo, yahoo mail, gmail, texto, facebook, skype, viber, hangouts, twitter, LinkedIn. Je sable le champagne, toutefois, de voir cette transformation du monde. Firmin Backer est mon meilleur témoin car rares sont ceux qui me croiraient car dans le milieu Haïtien. Anticiper une révolution permet de la vivre dans le meilleur des cas. Dans ce silence de savoir que le monde-Internet allait révolutionner la civilisation humaine, je suis devenu ce « JJJ » des réseaux sociaux, blogueur sur Twitter, le « célèbre » selon l’écrivain, littérateur et poète Pradel Henriquez. Pradel touye’m nèt ! Je ne m’y attendais pas. Tout « célèbre JJJ » que je serais, aussi gentil soit mon ami Pradel, ma page de fans Facebook ne compte même pas 246 fans alors que d’autres stars regorgent des millions. Lady Gaga: 67,306, 940 de fans ; Barack Obama: 43, 591, 697 de fans. Là chez nous, un Laurent Lamothe chiffre 150, 482 fans et un Michel Martelly 161, 458 fans. Wyclef Jean : 815,575 de fans. La plupart des gens sur ma page personnelle de Facebook, je les connais. Moins de 2,000 friends ! Certains ne me connaissent que virtuellement. Réels ou virtuels, je les accueille toujours chaleureusement car Internet a été inventé pour rapprocher les êtres humains entre eux. Tout « célèbre » que je serais, selon notre Pradel national, les souhaits de Joyeux anniversaire sur Facebook, je les reçois des amis qui m’ont connu à la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte et surtout les dix dernières années de 2004 à 2014. De la Primature des périodes difficiles à la Condition féminine des périodes moins difficiles, passant par Chief-Of-Party-USAID via cette firme floridienne « me devant mes émoluments et salaires depuis 2008 », la PDG de ladite firme est brave et grave ! Ensuite de la République démocratique du Congo à Kinshasa, puis les consultations privées, senior Conseiller à la Campagne de Mirlande Manigat, quelques deux mois à la NATCOM fin 2012, puis les Consultations en Communication avec Franck Ciné de la HAITEL depuis début 2013, je tiens ferme ! Et mes détracteurs perdent le som-

meil. Je les ris souvent! Avant 2004 et Facebook, avant Twitter et Instagram, LinkedIn, mon anticipation dans ce dialogue intime avec Firmin Backer, anticipation que le monde numérique va tout révolutionner. Aujourd’hui, nous y sommes ! Tout « célèbre » que je serais, tcha-tcha-amingo Pradel, la visibilité et présence sur les réseaux sociaux ont commencé par un mandat spécifique que Gérard Latortue m’a donné en aout 2005 dans son bureau: « La presse haïtienne ne te connait pas, ne t’en préoccupe pas trop, mais communique stratégiquement les informations de la Primature par Internet ». J’ai souri et je me suis dit : « Gadon koze! Je vais communiquer au monde les actes de la Primature ». Et j’ai bombardé ! Ainsi, le parfait inconnu de la grande presse haïtienne en aout 2005 que j’étais, je me suis concentré derrière mes écrans de desktop et laptops pour faire l’invasion des écrans des compatriotes concernés par les emails, les photos et vidéos. Facebook n’était pas encore la référence de Com. Quand un homme de 71 ans en 2005 m’a transmis cette vision, faut-il croire que l’ancien Premier Ministre a compris mes forces dans le monde technologique? Heureusement, je détiens les archives numériques des 27 mois de ces périodes difficiles. Ah, cela peut énerver les ennemis de la Transition quand je file la copie du Livre Blanc de 680 pages, les bribes de discours de l’ancien PM, les fichiers vidéos, audio, les décrets de la Reforme d’Etat, les photos de ceux ou celles qui ont fait antichambre chez le Premier Ministre dans la maison Oscar dal Rente à Musseau. Cette maison d’état aurait logé aujourd’hui un Conseiller International du PM Laurent Lamothe! Mes archives font fâcher mais je m’en contrefous de taquiner, provoquer ou énerver les détracteurs de « JJJ ». Avec ça là, la « politique crée de vrais ennemis mais de faux amis » surtout que Gérard Latortue n’a pas un agenda de retour au pouvoir d’état. L’expérience « Yaya Lolo » ! Marie-Laurence Jocelyn Lassègue est la Communication-même. Elle adore la perfection, s’impose toujours comme « la professeure », hait la médiocrité et peut regarder un papier pour dire « c’est quoi ça : la merde ou la super-merde » ! Entre Communication et Perfection, « Yaya Lolo », Grande Sœur est une école en elle-même ! Notre Lolo, solidaire-béton-goudron d’un « JJ » face aux féministes extrémistes antihomme ! Je savais communiquer les activités du MCFDF comme consultant du Cabinet de la Ministre en TIC. Un jour, devant la commission de la Condition Féminine de la Chambre des Députés, un Député cracha à nos visages « Oh Minis Marie Laurence pa komunike ». Je pouvais constater les frustrations et sanglots du cœur de la Ministre alors que je savais que Lolo préparait régulièrement son bilan trimestriel, les communiquer dans les medias, le site Internet, par emails et co. J’ai compris que ce député ne savait même pas la signification de «@ » dans une adresse email. De Kinshasa à Port-au-Prince, de 2010 à aujourd’hui, l’expérience durant ces quatre (4) dernières années, Facebook est devenu la référence en marketing Sociopolitique. Twitter est le point d’ancrage. Timi-

de, suis-je sur Instagram ? Durant les 4 dernières années, les donnes ont changé. Certains ont découvert un autre « JJJ » sur les autres sociaux. Ce « JJJ » est sur les lèvres au Palais National et la Primature de Tèt-Kale, soit en « Ti Yvon Surpris », soit en un Max Baker, un @liberehaiti, un @Boyonews ou je ne sais plus. Ce « JJJ » qui a fait campagne ouvertement avec Mirlande Manigat, cette femme qui a gagné 31% à un premier tour face à 18 candidats en 2010. Le même score 31% de Mirlande au second tour en 2011. Cette femme dont on dit qui n’allait jamais dire « Félicitations à Martelly » mais ce que l’on ne sait pas : « JJJ » sait à quelle journaliste et à quelle date Mirlande Manigat a promis d’appeler Martelly pour concéder sa défaite. Oh Gaillot ! Oh Blan ! Oh drame ! Et quand j’écris sur Facebook que « Mirlande Manigat n’a pas gagné même quand elle n’a pas perdu », woy ! les détracteurs de « JJJ » ne savent pas ce que je sais. Hey, New York ! On dit quoi ! Ce qui m’amuse dans les interactions pour ou contre : « Chacun aimerait écrire des choses sans crainte d’être contredit mais oublie toujours que le lecteur qui lit a parfois des données différentes. » Les deux dernières expériences. C’est la NATCOM et la HAITEL. La NATCOM est la fille maltraitée, méprisée de l’état Haïtien. J’ai été le Chef des Relations Publiques, Marketing et Communication durant 60 jours, fin 2012. Par les manipulations du pouvoir du Palais National à la Primature de Laurent Lamothe, les ressources humaines de la NATCOM m’ont limogé et écrit « cessation de contrat pour manque de performance ». Un bilan de « JJJ », stupéfiant de 60 jours, soit plus de 14 contrats dans les medias haïtiens. Cette publicité de NATCOM que j’ai conçue : « Youtube : http://youtu.be/stC7DJ9NFwc » NATCOM, est cette richesse technologique que Digicel prendra des années encore à challenger. Heureux, le grand Gérald « Gégé » Duperval, Contrôleur financier de haute facture qui aide encore et toujours! Espérons qu’il y reste! HAITEL, depuis notre humble contribution dès le mois de Janvier 2013, est le gros poisson requin dans la gorge de Michel Martelly et Laurent Lamothe. Le Dossier-Haitel est devant les tribunaux locaux, nationaux et internationaux. Franck CINE, cet homme brisé mène son combat stratégiquement. La « Campagne de la Restitution de la HAITEL » depuis le début de 2013 tient ferme à la barre. Devant le juge Jack F. Weinstein, TELECO et HAITEL font les fers croisés. L’Etat Haïtien sera forcé de négocier. D’ailleurs, AT & T, depuis le 25 février 2014 fait tomber la bombe dans son programme : « World Connect Value », soit un (1) centime par minute. Les abus anti-HAITEL commencent à faire écho dans le monde des Télécoms. J’ai lu tous les souhaits. Oui, tous les souhaits ! Je vous communique, à toutes et à tous, mon mot de remerciements. J-J JOSEPH 17 novembre 2014


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Haïti-observateur

Kreyòl

440 Viran m – voyan m nan bezig : Mwen tonbe kon yon chat PINGA BETIZE AK GINEN POU MALEDIKSYON PA TONBE SOU OU Bwouklin, Nouyòk – Yo toujou di si yon moun pa vle gen pwoblèm se « mache sou pinga w pou w pa pile si w te konnen ». Pwovèb sa a se yon verite sou tanbou, paske « malè avèti pa touye kokobe », si nou byen konprann wòl nou nan soswete a ki refize konprann ke « twò prese pa reyèlman fè jou louvri ». Gen anpil moun ki vle presipite, sètadi yo prese pou yo ale e menm rive san yo pa reflechi, paske vizyon yo se rive pou yo fè tout moun wè yo gen gwo lestomak e ke yo kapab pèse nenpòt kote yo vle rantre. Poutan, pwovèb la fè nou tout konnen trè byen : « Nan dine koukou, fòk ou reziyen w manje kaka chwal ». Si w vle pèse tout bon pou w rive fòk ou analize fè yo e non pa prese pou opoze pou kraze-brize. Men tout moun ki konprann se konsa pou yo rive nan fè eskandal ak zak briganday, sètalò y ap pran brimad ki reyèlman pa rete ak brimad nan tout pozisyon ou pase. Se sa ki rann pwovèb sa a fò e pwouve reyalite a. Si vre pwovèb la di : « Nanpwen mòn sou latè ki definitivman pa gen chemen dekoupe ». Tout bagay nan monn nan gen yon kòmansman ak yon finisman, paske se lalwa a ki penmèt evolisyon an. Gen anpil moun ki refize pran tan yo pou reflechi avan yo fè yon aksyon. byen souvan yo tonbe nan dans vire 2 bò pou yo toudi e tonbe tankou yon elefan pou penmèt advèsè a gen rezon sou yo e pou yo tonbe tankou chat. Emosyon pa janm konte nan sen sosyete a, paske l pa janm pote yon solisyon valab. Fòk ou fiske sou sa w ap fè e pran tout prekosyon pou balanse konsekans yo, defason pou w vin avèk solisyon valab. Se sa ki reyèlman ki fè n konprann tout bon vre ke : « Nèg di san fè, Bondye fè san di ». Nan lojik reyèl san pasyon, anpil moun ap poze kesyon si gen yon opozisyon tout bon vre oubyen se yon bann gwoup reyaksyonè, panzouyis ki bezwen pouvwa a san ale nan eleksyon, ki se chemen demokrasi a. Anpil moun k ap swiv evolisyon bagay yo fè konnen yo reyèlman pa kwè gen yon opozisyon nan peyi a ki kapab mete bagay yo nan sans reyèl

pou pran pouvwa e pou regle bagay yo nan bon ti mamit. Gen yon pòsyon moun ki kontinye ap pale de demokrat e repibliken kòm 2 pati valab sou sèn politik ameriken an k ap batay pou yon amelyorasyon nan tout peyi Etazini. Yo respekte lalwa e yo travay di pou y al nan eleksyon pou yo defèt advèsè a. Tou dènyèman an te gen eleksyon nan Etazini pou anpil plas ki te vid. Sa k te pase ? Pati repibliken an bale wouze, paske yo te itilize yon bann strateji pou te fè elektè yo kwè ke pati demokrat la ap remèt monnen pou rann Etazini fèb nan rejyon mondyal la. Rezilta te pwouve ke yo te gen rezon. Men, se Pati repibliken ki pral okipe

Sena ak Chanm bas la pou depite janvye k ap vini la. Pa gen yon bann palmantè ki ale ranse nan radyo ni pran plezi ap patisipe nan manifestasyon flou ki reyèlman pa janm abouti a anyen, daprè obsèvatè atantif yo. Peyi Dayiti pèdi tout cham li, sitou nan enstitisyon paleman an ki tounen yon mache pwason ak yon gagè, daprè tout vyolans ak zak briganday e vyolans ki te prezante nan chanm yo pandan 2 dènye ane yo. Prezidan Chanm Sena a pèdi tout prestij li, paske l konprann se li menm ki ekzekitif la nan fè diskou defakto e aji san reflechi, daprè tout sa k ap di nan lari a. Prezidan Sena a pa gen chans pou l ta prezidan peyi a, paske l pa fouti dirije chanm nan, ki yon ti ponyen moun, alevwa pou l ta dirije peyi a ki gen yon popilasyon plis ke 10 milyon, si nou konprann byen aktivis politik yo. Si nou rete ap bay tout sa nou tande deyò nan koze sou peyi Dayiti, n ap tèlman bay jiskaske nou bliye lòt yo ki gen pwòp entèpretasyon pa yo.

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Se pou rezon sa a, nou refize pran sou papye sa lòt yo ap di ki nòmalman chaje ak manti e fo temwayaj ke anpil nan nou renmen. Nou prefere pran koze yo sou plas nan ti aparèy nou an pou pote koze san madou yo bay lektè yo ki reyèlman fè nou konfyans e ki li nou chak semenn depi 1990. Nou pa di nou pi bon, men nou pi lou, paske tout sa n rapòte yo fè sans, kwak yo fè anpil machwè gonfle e fè anpil dan griyen tou. Pa gen yon moun ki reyèlman pou bon plezi nou kapab oze di yo peye n pou n rapòte fè yo. Prensip nou ak fòmasyon nou pa janm penmèt nou vann nanm nou pou yon gouden oubyen yon bòl pwa nwa. Nou rantre tout kote, paske nou gen sajès lakay nou e konnen kòman pou n abòde moun. Semenn sa a, nou te nan Bwouklin, paske tout mwa novanm nan te konsakre mwa Gede. Nou te patisipe nan youn samdi swa ki reyèlman byen plase. Nou pa fouti rapòte tout sa k pa gen enpòtans, paske anpil betiz te pèdi lavi yo e anpil rakonta te tonbe pandan nou te la. Kòm toujou, tout sa k pra l di la a te anrejistre nan ti aparèy nou an ki refize kite yon mo

dèyè. Nou pa janm fè maji, se don Granmèt la bann nou pou n sèvi lòt yo nan tout domèn. Kòm lektè fidèl Ayiti-Obsèvatè yo gen chans pou n pote pou yo tout sa k ap pase, nou fè sa avèk tout lanmou nan kè nou. Lavi a pote 2 chwa apresye ak dezapresye. Nou pa fouti fè tout moun plizi ki gen machwè gonfle, paske se pa chans yo pou yo fè yon ti souri. Men gen lè nou vin ak enfòmasyon ki montre tout grenn 32 dan yo. Nou pa janm chwazi kote pou n ale, paske nou pa janm planifye direksyon nou byen avan. Nou toujou sou labal avèk enstriman nou pou travay nenpòt lè, nenpòt moman, nenpòt sikonstans. Si lòt yo gen chans pou yo ri nan tout sa k ap di yo, moun k ap founi enfòmasyon yo ale nan chans yo. Alò, se pou n konprann byen ke van an pa vante yon sèl kote touttan. Ti Nèg pouchis rechiya yo atake Frankèl : Mezanmi, politisyen emosyonèl tèt kanna e ti kriye yo twouve yo estomake pou yon senp ti mo ki reyèlman se verite. Soni : Ou pa manti, Frankèl. Kòm entèlektyèl lakay yo toujou konprann se yo menm sèl ki kòk chante nan baskou a, ki toujou ap demontre savwa yo. Mwen te li nan Nouvelis bon franse minis Kominikasyon ki te ekri yon atik pou te fè pwen yo kòm sa dwa. Yon wòl yon minis Kominikasyon se reponn tak-o-tak bann foswayè yo avèk agiman pou apiye tout sa l di yo. Si bann vagabon abiye, entèlektyèl koken ak panzouyis yo vle panse otreman, se dwa yo tou. Men fòk yo tout pa bliye lè yo ale nan radyo oubyen televizyon pou yo denigre prezidan an jis yo rive nan fondamantal pèsonalite li, prezidan an pa janm reponn e minis la pa t janm reponn tou. Frankèl : Mesye yo te konprann tout bon vre ke se chak jou sò Magrit pote bon siwo. Sètfwasi, yo resi jwenn ak zo grann yo, ki gen yon sòs pike. Bravo, minis Erivo. Se pou w kontinye travay la pou mete bann simagri yo nan wòl yo. Devwa yon minis Kominikasyon se defann enterè gouvènman an e pote repons pou

tout sa k pa nan wòl yo. Ti Sovè, ki li menm pou tanperaman li t ap rete konsa san l pa reyaji. Pa gen moun k ap pran nan jwèt « Chache LibenSere Liben ». Soni : Ou pale dò, Frankèl. Frankèl : Soni, mèsi gason. Nou konprann se yon demokrasi k ap pran jarèt, li dwe pran jarèt ak règleman, respè lwa yo e moun tou. Gen twòp derapaj ke gouvènman an aksepte, ki dwe sispann pou denmen sa pa pi tris. Jounalis ki konprann se yon travay sosyal y ap fè lè yo kite anpil derapaj ak denigreman ap fèt sou radyo yo p ap sèvi popilasyon an, men se divizyon y ap kreye. Se politik tèt anba nan peyi Dayiti nan pozisyon malonnèt sèten vagabon ki gaye divizyon nan peyi a. Soni : Enben, Frankèl, si mesye yo konprann yo se gason tout bon se pou yo sispann rablabla e pran wout deblozay pou penmèt kriminèl yo kraze-brize nan peyi a. Si yo konprann se konsa y ap pran pouvwa a, yo chire san yo p ap janm rive koud. Mateli pa yon ti gason jan yo konprann nan. Tankou chak moun nan kan silansye a di : « Mwen p ap soti nan zòrèy pou m al nan talon ». Frankèl : Bann radòtè yo, ki pa gen kote pou repoze tèt yo, pa gen sibtan, paske yo se aganman. Se pa Ti Pòl Deni ki t ap fè pelerinaj nan tout peyi a e menm nan dyaspora a pou l te fè kanpay kont Aristid pou zak malonnèt. Jodi a li bliye tout s al te di nan rapò l ki te gen plis ke 600 paj la. Bondye fè pou nou : « Les paroles s’en vont, mais les écritures restent ». Ti Pòl twonpe tèt li anpil, paske l gen memwa kout. Si l konprann li gen yon kote l prale paske « Nèg sòt mare chwal li, Nèg lespri pa kapab lage l ». Soni : Ki koze ! Pwovèb sa w ou vin avèk li a gen anpil pwa. Ti polisyen ayisyen gen sa pou defo, yo manje manje bliye nan tout ekzistans yo. Yo tout pa janm chita pou yo reflechi pou twouve chemen reyèl pou yo rive nan demach yo. Pou mwen, yo tout fè fayit, paske inyorans chita lakay yo. Se kòm si m ta di : « Ou kite kadav la w al kriye bò sèkèy la ». Frankèl : Se sa l ye menm ! Yo konprann ke ti Michèl Jozèf Mateli te yon ti bwa wòwòt ke y ap vin pliye konsa pou yo pran pouvwa a nan men li. Yo te amande konstitisyon an pou yo te plante diktati palmantè kote depite a te kòmanse fè elòj ak kanpay pou yon Dera ki reyèlman pa gen dwa janm prezidan peyi a, paske avaris pa janm pote bon bagay. Li bani pou letan e letènite, paske « Mete pye w sou chen, wa konnen si l konn mòde ». Se sa k rive mesye opozan yo. Yo pran nan pwòp pyèj yo. Soni : Pa di sa, monchè ! Frankèl : Ou pa vle kwè. Wa va tande rèl lakay Michèl e wa p wè tout verite yo. Nèg yo se yon pakèt panzouyis ki gaye nan peyi a pou yo tout fè sa k pa sa e kontinye fè dezod. Anverite Dye 3 fwa : «Manje ki gou nan bouch, se li ki bay gonfleman ». Soni : Mwen kwè sa tou. Tout pale anpil k ap fèt la a se pou yo fè ti moun dòmi e kaponnen moun. Yo tout ki konprann yo ka aji pou mete gouvènman Mateli/Lamòt la nan yon pozisyon pou l kite sa, pa gen repondong ase, paske : « Matla fè banda, touttan dra pa kouvri l ». Frankèl : Nèg yo tèlman sòt e enbesil pase panyen pèsi, yo rive pran nan yon angrenaj san parèy. Bèl demakaj ki kochon yo tout. Kounye a, yo vle rele tout sen, menm lespri pou ede yo. Nan kout kat sa a yo plonje nan dlo pou lwa Ogou neye yo nèt ale . Soni : Antouka, sa yo t ap tann pou pèp la vin patisipe pa mache pou yo, paske yo tout pa gen okenn plan ki kapab motive pèp la. Se pou n konprann byen atitid bann vagabon yo ki reyèlman pa gen okenn nan yo ki reflechi, paske yo tout se defakto ak

panzouyis makiye. Gouvèman Mateli/ Lamòt la manke apèn 18 mwa pou l ale. Mesye yo vle l ale paske l pra l dirije pa dekrè. N ap viv nan yon monn sivilize pandan n ap viv nan anachis ak nan tan primitif. Frankèl : Se pa gouvènman an ki chache sa, men bann vagabon G-6 yo ke Dera san vègòy fè kwè Nèg yo se inosan. Se pa yo menm ki mete blokay pou anpeche lwa elektoral la amande depi plis ke 6 mwa. Senatè Andris Riche pwononse sou sa e li rann G-6 la responsab. Dera, ou manke anpil lè w di konsa : Men yon ti pati nan sa Pilat la di nan bon franse ki teli sou yon ti pye sitwon tou : « En dépit des gymnastiques publicitaires et politiciennes, ce qui est en cause aujourd’hui, ce n’est point le vote d’amendements à une loi électorale soi-disant bloquée au Sénat par un G6 qui ne fait que proclamer sa fidélité à la Constitution et appeler à son respect intégral et absolu… » Wi, prezidan Repiblik Dera, ki konprann li kapab pase figi moun nan betiz. Sa reyèlman fè wont nan sosyete a pou wè kòman Dera renmen pouvwa a, li pale tankou ekzekitif peyi a. Wa yan, Dera ! Soni : Pa gen plas ankò pou Dera, paske li fin jwi tèm defakto prezidans li a nan Sena a. Dera bliye si l fè pati gwoup ki pare pou fè prezidan Mateli rache manyòk li pou l vin ak Tonton Nwèl sa a pou pèp ayisyen, ki refize pran nan mòd demagoji sa yo : « Contrairement aux prédictions des pessimistes et des adeptes du chambardement perpétuel, le 12 janvier ne sera pas une date fatidique pour la démocratie et la République. Il sera plutôt le jour du Réveil patriotique ». Frankèl : Li konnen yo deja pèdi pari a nan zak vyolans yo, paske pèp Ayisyen an pa kwè nan vyolans ke ti gwoup vagabon abiye yo ak kriminèl yo ki te konprann yo t ap vin fè dezòd pou bwouye kat la. Jenès la pa bezwen konsèy nan men Dera, ki pa fouti dirije chanm nan kote tout moun te konstate lè l t ap li diskou zensèk li a ke kòlèg li yo pa t menm okipe l, yo t ap pale, jwe e fè plezantri dèyè do pou pwouve popilasyon an ke gen begonn pou tout move ensèk e menm pou ravèt. Soni : Pa gen moun ki kapab azade yo pou yo di n ap bay manti kote sou « You Tube » imaj yo te klè. Senatè ak ti berè blan te pase men li nan kou senatè Lanbè nan yon senaryo pandan prezidan defakto a t ap eseye kaponnen moun ki t ap koute. E poutan, mesye kòlèg li yo t ap pase l nan betiz. Monchè, Derat, li two ta : « Ou kite twòta bare w Ou pa wè w pèdi chemen w Kabrit fin manje jaden w Ou vin sanble yon moun fou ». Frankèl : Ils sont devenus fou, parce qu’il n’y aura un autre discours à la manière de : « La poésie du départ » ke Dera te li nan kòmansman tajè prezidan Mateli pou dirije peyi a kote senatè Jozèf Lanbè, Youri Latòti e latriye te kite chanm nan. Jodi a p ap gen sa menm. Apre 1 an l ap dirije an defakto, fòk Dera ak tout kòlèg li yo jete yo 12 janvye 2015. Pa gen plas pou flatè, vòlè, tapajè, kidnapè nan palman an ankò. Soni : Se pou yo ale, paske pèp la ap tann 12 janvye a 12:01 pou l pran kle a nan men yo, jiskaske eleksyon fèt pou eli yo ak sa k dwe fini tèm yo retounen. Se pral yon jou delivrans pou pèp la ki t ap soufri anba satandemon yo. Frankèl : Monchè, mwen dakò avèk ou, paske se yon verite ou pote la a ki enteresan nèt. Ou pa wè prezidan Mateli jwe yo jiskaske yo pann tèt yo. Tout mesye sa yo pa politisyen men politichen, menm si y ap pwoteste yo pa ravèt. Si yo tout pa ravèt, yo nwizib oubyen marengwen ki k ap

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Haïti-observateur

LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW

Glimpses of Equatorial Guinea (Part 6)

Topic: The profile of Equatorial Guinea By Réginald Barthélemy As stated in our previous reporting, Equatorial Guinea is a small country on the west coast of Africa. It has recently struck oil and is now being cited as a textbook case of the resource curse or the paradox of plenty. Equatorial Guinea is made up of a mainland territory called Rio Muni, and five islands. Among them is Bioko where the capital Malabo is located. This week’s profile of Equatorial Guinea is a special report by BBC News. A major oil producer Since the mid 1990s the former Spanish colony has become one of sub-Sahara’s biggest oil producers and in 2004 was said to have the world’s fastest-growing economy. However, few people have benefited from the oil riches and the country ranks near the bottom of the UN human development index. The UN says that less than half the population has access to clean drinking water and that 20 percent of children die before reaching five.

Equatorial Guinea is oil rich, but its people are poor The country has exasperated a variety of rights organizations that have described the two post-independence leaders as among the worst abusers of human rights in Africa. AT A GLAnCE: Politics President Obiang seized power in 1979. Human rights groups have condemned his rule as one Africa’s most brutal. He faces a “government in exile” and a separatist movement. From independence, in 1968, until his overthrow in 1979, Francisco Macias Nguema led the country with an iron fist. His reign of terror prompted a third of the population to go into exile. Apart from allegedly committing genocide against the Bubi ethnic minority, he ordered the death of thousands of suspected opponents, closed down churches, and presided over the economy’s collapse. His successor – Teodoro Obiang Nguema Mbasogo – took

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over in a coup and has shown little tolerance for opposition during the three decades of his rule. While the country is nominally a multiparty democracy, elections have generally been considered a sham. Economy Equatorial Guinea is sub-Saharan Africa’s third biggest oil producer. Oil earnings are allegedly stolen by the ruling elite. Equatorial Guinea and Gabon are in dispute over islands in potentially oil-rich off-shore waters. According to Human Rights Watch, the “dictatorship under President Obiang has used an oil boom to entrench and enrich itself further at the expense of the country’s people.” The corruption watchdog Transparency International has put Equatorial Guinea in the top 12 of its list of most corrupt states. Resisting calls for more transparency, President Obiang has for long held that oil revenues are a state secret. In 2008 the country became a candidate of the Extractive Industries Transparency Initiative – an international project meant to promote openness about government oil revenues – but failed to qualify by an April 2010 deadline. Investigations A 2004 U.S. Senate investigation into the Washington-based Riggs Bank found that President Obiang’s family had received huge payments from U.S. oil companies, such as Exxon Mobil and Amerada Hess. Observers say that the United States finds it hard to criticize a country which is seen as an ally in a volatile, oil-rich region. In 2006, Secretary of State Condoleezza Rice hailed President Obiang as a “good friend” despite repeated criticism of his human rights and civil liberties record by her own department. More recently, President Barack Obama posed for an official photograph with President Obiang at a New York reception. The advocacy group Global Witness has been lobbying the United States to act against Teodor, the son of President Obiang, a government minister. Global Witness says that there is credible evidence that Teodor spent millions of dollars, buying a Malibu mansion and private jet. This was from using corruptly acquired funds, which is grounds for denying him a visa to the United States. Closing remarks You may recall that Equatorial Guinea made the headlines in 2004 when a plane load of suspected mercenaries was intercepted in Zimbabwe while allegedly on the way to overthrow President Obiang. Perhaps good neighbor policy obliges. President Robert Mugabe had to protect his good friend, President Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. In the words of the late Leoganeborn Journal Demesmin: “Politics is a dirty game that can only be practiced in the dark.” President Teodoro Obiang Nguema Mbasogo will stay in power as long as he has powerful Western friends to support him. reggiescornergcs@gmail.com Source: BBC News November 26, 2014

AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Gérald Turin JEAn GILLES d’avec son épouse, née Marie nICoLE ÉTIEnnE, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de Delmas, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera publié inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier Vilneret Gabriel de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AInSI JUGÉ ET PRononCÉ par nous, Marleine Bernard DELVA, juge en audience ordinaire publique et civile du jeudi dix juillet deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, greffier du siège.Me. Pierre nader JEAn MARY, av.

AVIS DE DIVORCE PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Jivenito CILNE d’avec son épouse, née Romie HENRY, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la commune de Delmas, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera publié inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommagesintérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier Vilneret Gabriel de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉpar nous, Marleine Bernard DELVA, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi dix sept juillet deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS,

greffier du siège.

Me. Archille P. JoSEPH, Av.

AVIS DE DIVoRCE PAR CES MoTIFS, sur les conclusions conformes du ministère public, le Tribunal maintient le défauts requis et octroyé à la barre contre la partie défenderesse, admettre le divorce des époux le sieur Jean Claude DABREZIL d’avec son épouse, née Marie Denise St Vallière, prononcer en conséquence la dissolution des liens matrimoniaux existant entre eux pour injures graves et publique aux torts de l’épouse aux termes de l’article 217 du Code civil, ordonner à l’officier de l’état civil de la Croixdes-Bouquets de transcrire dans les registres à ce destinés le dispositif dudit jugement dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peines de dommages intérêts envers les tiers, s’il y échet ; ordonner aussi à la dame née Marie Denise St Vallière de reprendre son nom de jeune fille; commettre Sem PHILIPPY, l’huissier de ce siège, pour la signification de la présente décision. Compenser les depens. AInSI JUGÉ ET PRononCÉ PAR noUS, Sully L. Gesma, juge en audience civile, ordinaire et publique du lundi seize (16) juin deux mille quatorze, en présence de Me. nelson CILIUS, substitut-commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance de Guillaume LoUIS, greffier du siège. Il est ordonné, etc… En foi de quoi, etc… Ainsi signé : Sully L. Gesma, Juge et Guillaume LoUIS, greffier Me. Jean Claude CHERUBIn, Av


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SUR LA ROUTE DU CINÉMA

Le travail de l’immortel Une histoire mettant en vedette le droit de ressusciter Par Dan Albertini Nous avons besoin d’un procès tandis que le coupable est réputé mort. Mort de peur d’un procès c’est le propre de l’inculpé, c’est sa simulation. Un Haïtien parle ainsi et poursuit : « Mort de vieillesse, sa jeunesse n’est immortelle. Mort de honte, il a piégé l’humanité pour son plaisir ». Une culture est interpellée, la nouvelle dictée sera codée de mots invisibles. La culture haïtienne a des spécialistes, des plaideurs Le premier accusateur était un héritier, il s’est confondu avec l’hérésie. Il s’est cru immortalisé par un fils héritier. La mort les a emportés. Il faudrait les juger à

titre posthume, doit-on. Mais, on ne juge pas un mort, sinon son ombre surgit. Il faut donc le ressusciter. Un second instrumenta : citadelle invisible. Donc, immatérielle. Il est encore vivant, charnel, grand handicap pour siéger sur une citadelle invisible. Momplaisir agréera malgré lui. Il se l’avoua dans un film, donc sur la route du cinéma. Incompétence. Le troisième le serait à son insu, immortel puisqu’il portait déjà la signature de la citadelle invisible. Laferrière. C’était une prédiction du second, il était, de toute évidence, prophète. Prophète annonçant le vrai. Un artiste sculpta son buste, le jugeant immortel. Un écrivain décrivit sa démarche, le jugea d’un autre monde. L’académie, malgré vents

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DANS L’AFFAIRE MICHAEL BROWN EN MISSOURI

Le policier Darren Wilson blanchi par le jury d’accusation

La communauté noire américaine entre en colère que ». Parallèlement, une enquête fédérale se poursuit, elle est indépenPar Rosie Bourget dante de l’enquête locale a souligné le Selon l’adage « Qui sème la guerre ministre de la Justice, Eric Holder. Certains Américains sont d’acrécolte la vengeance ». Les centaines de personnes rassemblées à Fer- cord avec l’approche du président. guson, dans le Missouri, ont laissé Mais d’autres, qui sont profondément déçus et même en colère, n’ont pas hésité à manifester leur mécontentement. Des tirs d’armes automatiques dans le quartier où Michael Brown a été abattu ont été entendus. Des scènes de pillage ont également eu lieu dans cette banlieue de Saint Louis.

Rosie Bourget.

éclater leur colère après la décision d’un jury d’accusation du comté de Saint Louis de blanchir le policier blanc Darren Wilson, qui avait tué Michael Brown, jeune Noir abattu en août dernier, qui avait reçu au moins six balles, le 9 août 2014. Alors que la justice américaine a conclu que l’officier Wilson, qui avait

Michael Brown, la victime de l'officier Wilson. tiré à douze reprises, avait agi dans le cadre de la loi, de son côté, moins d’une heure après l’annonce du jury d’accusation, le président Barack Obama s’est joint aux parents du défunt pour demander à toute personne souhaitant protester de le faire de manière pacifique, tout en rappelant que les États-Unis sont une nation basée sur l’état de droit, il nous faut donc accepter ce verdict en dépit des dispositions contraires. Le président américain a aussi souligné, « Dans trop de régions du pays, il existe une profonde méfiance entre les forces de l’ordre et les communautés de couleur », a-t-il reconnu, évoquant « l’héritage de la discrimination raciale ». À ses yeux, « ce n’est pas seulement un problème pour Ferguson, c’est un sujet qui concerne toute l’Améri-

L’union fait la force (United we stand) Dans la douleur tout homme réagit, il n’y a pas de paix sans justice. Pendant plusieurs semaines, après la mort de Michael Brown, l’adolescent qui n‘était pas armé a été tué le 9 août dernier ; des rassemblements ont eu lieu pour dénoncer les abus policiers. De nombreuses villes américaines ont pris part à ce mouvement de protestation contre le racisme dans l’institution policière. De New York à Washington D.C., en passant par Los Angeles et Seattle, des milliers de manifestants ont également protesté contre ce qu’ils qualifient de « déni de justice ». Des protestations ont également eu lieu à Boston, Philadelphie, Denver, ou encore Chicago et Salt Lake City, pour la plupart sans heurts graves. Un autre groupe de manifestants s’est rassemblé à Union Square (à New York), tandis que d’autres protestataires avaient prévu de rejoindre Harlem à pied derrière une pancarte réclamant « justice pour Michael Brown ». Du coup, plusieurs centaines de protestataires se sont aussi réunis devant la Maison-Blanche, à Washington, scandant « les mains en l’air ne tirez pas », le slogan est devenu un cri de ralliement des manifestants depuis le drame dans cette petite ville du Missouri. Selon la chaîne CBS, à Oakland (Californie, ouest des États-Unis) quelque 2 000 personnes ont bloqué une autoroute, ce qui avait occasionné « de nombreuses » arrestations, d’après le quotidien San Francisco Chronicle. Plusieurs dizaines de manifestants, certains s’allongeant à même le sol, dans la rue, pour faire un « die-in », ont également tenté de bloquer des inter-

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et marées, l’inscrivit immortel. Il devint le saint qui sera emprunté de partout, même au Québec, spécialiste des saints dérivés. L’immortalité doit être revêtue, son complet sera sur mesure, personnel, d’où : confection. On s’attelle pour et sur les dentelles d’or qui brillent sur du noir. Le Noir aussi. Il siègera désormais de nature immortelle, sur une citadelle invisible. Donc, imprenable. C’est de là le travail de l’immortel qui commence, cette histoire, cette culture, celle de ressusciter. Le narrateur explique. Comment transporter une citadelle invisible au Château de Joux, près du fort, ressusciter Napoléon, l’ordonner ? Pour le commun des mortels, le défi est de taille. Dans le matériel il faudrait abattre : fort et château pour dresser une citadelle. Ce serait une perte de preuve, une perte de vue, une perte mémorable. Pour l’immortel, l’œuvre est

magistrale, sans se fatiguer. En élisant domicile là où l’homme mortel n’y peut, Il déposera sa citadelle invisible signée Laferrière. En effet, les racines sont profondes et nombreuses. Oh oui, de par sa présence. Et, réveillera vivant, un passé. De Napoléon pour réclamer Louverture, à Louis XIV, pour condamner les négriers et le Code noir. En passant par le Génie du Code noir, l’esprit du Génie du Code noir, ses cardinaux politiques, son Colbertisme, jusqu’à ses républiques dont la dernière. Sa croix, sa bannière. La 5e héritière des fruits du mal, du malin. Et, du malheur. Il ressuscitera aussi la plaque originale de la Place des Victoires. L’on jugera alors. Si Duvalier mort, réveillé, était un fruit, une conséquence. C’est le travail d’un immortel.

sections à Beverly Hills ou au sud de Hollywood, avec en main des pancartes où l’on pouvait lire « la résistance est justifiée, de Ferguson à Gaza ».

États-Unis. L’acquittement des policiers lors d’un premier procès déclencha les émeutes de 1992, à Los Angeles. La vidéo de George Holliday dure au total neuf minutes et vingt secondes; elle commence avec des images montrant King se jetant sur l’officier Powell et les différentes phases du tabassage, y compris son attache avec des menottes et des cordes. Des séquences montrant la brutalité des policiers et leur acharnement

À quand une lueur de justice pour les Noirs ? Même après l’abolition de l’esclavage, en plein 21e siècle, les Noirs sont encore traités comme des objets. Que ce soit par un policier ou un civil blanc, aux États-Unis, lorsqu’il s’agit de fusiller ou d’battre un Noir, c’est la

Le travail de l’immortel Tel un cortège, funèbre, digne de l’au-delà, de l’invisible, le Procès

est silencieux. Celui qui le brisera perdra, paiera. C’est le prix de la mémoire. En attendant l’immortel à son boulot, nous, moi, je dois vivre icibas avec le cinéma, sa route, ses besoins, son unique défi : le triomphe de la volonté. Dany l’immortel doit ressusciter, livrer, rétablir. Ressusciter. De Napoléon à Louis XIV pour faire juger le Code noir et le crime de l’esclavage. De Duvalier à Duvalier pour faire juger l’impunité. Livrer le Château de Joux, c’est à dire y élire domicile historique. Rétablir ainsi nos standards à l’Académie où sont inscrites les lettres de noblesse de cette culture qui se prétend de partage. Les faire adopter avec droit d’exploitation. Château de Joux, 250 ans. Restaurer Toussaint, ce sera Justice. Merci d’y croire ! dan@danalbertini.com Valley le procès d’État de quatre des policiers impliqués : le sergent Koon (qui commandait les policiers mis en accusation), Powell et Wind (les deux qui infligeaient des coups de bâton à la victime), et Theodore Briseno (auteur d’un violent coup de pied). Ils étaient accusés d’« usage abusif de la

L'officier de police Darren Wilson, celui par qui le scandale est arrivé́.

Un véjhicule de police entouré par des manifestants, à Ferguson, Missouri. thèse de la légitime défense qui prend toujours le dessus. On se souvient de Rodney King, un citoyen américain qui, le 3 mars 1991, avait été victime de violences policières, suite à son interpellation par des agents de police de Los Angeles. Après 56 coups de bâton et six coups de pieds, cinq ou six officiers avaient maîtrisé King, lui passèrent les menottes avant de lui lier les bras et les jambes à l’aide de cordes. Il fut ensuite traîné à plat-ventre comme un animal vers le côté de la route, dans l’attente d’une ambulance. Les deux passagers qui étaient dans la voiture étaient relâchés et laissés libres. À l’hôpital, Rodney King reçut vingt points de suture dont cinq à l’intérieur de la bouche, l’examen médical montra qu’il a eu la mâchoire fracturée et la cheville droite cassée. Il fut gardé sous les verrous pendant quatre jours, avant d’être relâché après qu’il fut déterminé par un procureur qu’aucune charge ne pouvait être retenue contre lui. Le passage à tabac de King par plusieurs policiers fut filmé par un témoin vidéo amateur, George Holliday, qui prit à distance la majeure partie de l’incident. La vidéo, qui en fut tirée et le procès qui s’ensuivirent, furent largement médiatisés aux

contre lui étaient repris par les chaînes de télévision du monde entier, provoquant une indignation générale. Le 29 avril 1992, à Los Angeles, moins de deux heures après que le jury eut acquitté les quatre officiers de police poursuivis, les émeutes débutèrent dans cette ville. Elles durèrent six jours, bien que les événements les plus importants eussent lieu entre le soir du verdict et le troisième jour. Finalement, on dénombrait entre 50 et 60 morts et 4 000 arrestations; et des dommages matériels qui s’élevaient entre 800 millions et un milliard de dollars. Il y eut plus de 3 600 départs de feu, qui détruisirent 1 100 bâtiments. Après un déploiement important de policiers et de soldats de la Garde nationale sur place, plusieurs milliers de personnes furent arrêtées, dont 52 % d’Afro-américains, 36 % d’Hispaniques (Américains originaires d’Amérique latine) et 10 % d’Américains d’origine européenne non-hispanique. Des violences eurent lieu aussi à Seattle, Oakland, San Francisco, Las Vegas et San Diego, sur la côte ouest des États-Unis ; à New York, Philadelphie et Atlanta pour la côte est, sans toutefois connaître l’intensité de celles de Los Angeles. En mars 1992, commença à Simi

force » (« use of excessive force »). La défense ayant récusé les Afro-américains, le jury d’accusation était composé de dix Blancs, d un Asiatique et d’un Latino. La vidéo de George Holliday était versée au dossier et fut examinée image par image par des experts. Le 29 avril, après sept jours de délibérations du jury, tous les quatre furent acquittés. Reference : (États-Unis: mort de Rodney King, au centre d’émeutes raciales à Los Angeles en 1992 (La Libre Belgique). En 1993, les policiers sont rejugés par un tribunal fédéral, avec un jury comprenant deux Noirs. Le procès débuta le 25 février. Le 9 mars, King, qui fut appelé à témoigner, déclara qu’il « essayait seulement de rester en vie ». Le 11 avril, le jury rendit un verdict de culpabilité contre le sergent Stacey Koon et l’officier Laurence Powell ; ils furent condamnés en août à 30 mois de prison. Timothy Wind et Theodore Briseno furent acquittés. Le sergent Koon et le policier Powell commencèrent à purger leur peine dans des prisons différents, en octobre 1993 et seront furent libérés en décembre 1995. La ville de Los Angeles fut condamnée à verser des dédommages de USD 3,5 millions à Rodney King ; il en utilisa une partie pour fonder un label de musique rap, Alta-Pazz Recording Company. Rappellons que le 17 juin 2012, Rodney King fut retrouvé « inconscient » au fond de sa piscine, à Rialto, près de Los Angeles. Il fut déclaré mort à 6 h 11 le même jour. Tant que les Noirs ne sont pas reconnus comme citoyens du monde, l’histoire de (koupe tèt boule kay » se répètera toujours. r_bourget@yahoo.com MTS (Maitrise en Travail Social)


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LA MOBILISATION ANTI-MARTELLY- LAMOTHE ENTRE DANS UNE NOUVELLE PHASE

La dernière manif de l’opposition s’est déroulée sans incident Suite de la page 1

rigeants haïtiens que les citoyens ont un droit sacré de manifester pacifiquement. Plus de 20 000 personnes représentant l’opposition politique au régime MartellyLamothe ont sillonné les rues de la capitale arborant des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire des slogans réclamant la démission de Michel Martelly et de son Premier ministre, Laurent Lamothe. Ils exigeaient aussi la libération des prisonniers politiques, notamment Biron Odigé et Rony Timothée, qui avaient été arrêtés à l’occasion de la manifestation du 26 octobre dernier. Les protestataires, qui étaient descendus dans la rue, à l’appel des organisations politiques opposées au régime Tèt Kale, ont traversé les grandes artères de Port-au-Prince, depuis les quartiers populaires qu’ils ont traversés pour drainer la grande foule, avant de terminer leur mouvement devant le Musée du Panthéon national haïtien (MUPANAH), au Champ de Mars, non loin du Palais national. Durant tout le parcours, les brigades antiémeutes et d’autres corps spécialisés accompagnaient les manifestants, passant au peigne fin les cours où se retranchent généralement des énergumènes

qui ont l’habitude de lancer des pierres contre les protestataires. Par la même occasion, l’opposition a dénoncé les violations de la Constitution par le régime en place, particulièrement son refus d’organiser des élections législatives partielles, à moins de deux mois de l’expiration du mandat de la 49e Législature. Les manifestants ont crié également des slogans réclamant l’arrêt des persécutions contre l’avocat militant des droits de l’homme André Michel, qui est l’objet d’un mandat d’amener. Mise en garde de la communauté internationale À la suite de leurs visites à l’étranger, surtout à Washington, à Berlin et à Paris, Martelly et Lamothe insinuaient qu’ils avaient l’appui des Américains et des Allemands dans le conflit opposant le régime rose aux six sénateurs de l’opposition. Mais ils gardent le silence concernant les mises en garde qui leur ont été faites par des gouvernements dits amis d’Haïti, notamment les États-Unis, pour la volonté exprimée par M. Martelly de « diriger par décret ». Mais l’intervention de Sandra Honoré, représentant des Nations Unies en Haïti, ne laisse point de doute quant à l’attitude des

capitales étrangères à l’égard de l’équipe Martelly-Lamothe Ceux qui entretenaient des doutes à ce sujet n’ont qu’à se référer à la récente intervention de Mme Honoré sur les manifestations de rue qui se déroulent en Haïti et la férocité avec laquelle la police haïtienne, sous la dictée du Palais national et de la primature, a l’habitude de sévir contre elles. En effet, dans une déclaration publiée la veille de cette dernière manifestation, Mme Honoré a souligné ce qui suit : « La liberté de manifester pacifiquement et la liberté d’expression sont des droits garantis par les conventions internationales, inscrits dans la constitution haïtienne et soutenus par la loi ». Continuant dans sa lancée, la représentante des Nations Unies en Haïti a précisé, dans le même document, que «L’exercice du droit de manifester et la liberté d’opinion est un signe de la consolidation de la démocratie en Haïti et des efforts doivent être consentis de part et d’autre en vue d’éviter tout recours à la violence, à la diffamation, à des intimidations de toutes sortes, ou à des actes pouvant contribuer à troubler la paix et la stabilité ». Sans artifice ni détour, Sandra Honoré a rappelé au régime Tèt Kale : « il appartient aux

autorités haïtiennes de prendre les mesures qui s’imposent pour que le droit de manifester pacifiquement soit respecté et que les contrevenants soient poursuivis ». Dans le même communiqué elle a déclaré : «L’exercice du droit de manifester et la liberté d’opinion est un signe de la consolidation de la démocratie en Haïti et des efforts doivent être consentis de part et d’autre en vue d’éviter tout recours à la violence, à la diffamation, à des intimidations de toutes sortes, ou à des actes pouvant contribuer à troubler la paix et la stabilité ». Sandra Honoré a conclu ce document en ces termes : « La période du 25 novembre au 10 décembre marque les 16 jours d’activisme en faveur de la protection des droits humains, il appartient à tous de rejeter la violence sous toutes ses formes pour avancer vers une Haïti plus forte, plus stable et plus respectueuse des droits de tous et de toutes ». Les mauvaises intentions de Martelly révélées La grande majorité des États qui forment la communauté internationale ne sont pas dupes quant aux intentions de l’équipe au pouvoir par rapport à la tenue des élections. En dépit

des propos d’encouragement adressés à l’intention des dirigeants haïtiens pour les inciter à s’engager dans la bonne voie, les membres de la communauté internationale ont une bonne idée des intentions de Martelly et de Lamothe. Mais la mauvaise foi du président haïtien s’est révélée dans toute sa laideur, à l’occasion d’une rencontre qui s’est tenue, à la requête de M. Martelly avec l’évêque des Cayes, Mgr Guire Poulard, MM Édouard Paultre et Rosny Desroches, pour ne citer que ceux-là. Le dialogue venait de commencer, qui se déroulait en français, lorsque subitement le président Martelly a demandé de faire venir un interprète. Il voulait faire comprendre à ses interlocuteurs qu’il ne parlait pas français. Ou bien fraîchement retourné d’un voyage ne France, il avait eu le temps de maîtriser le français parisien au point qu’il lui était impossible de converser avec les « gens du pays ». Si Michel Martelly a voulu faire une boutade avec un pareil geste, cela semble avoir mal tourné pour lui. Car les diplomates qui ont été informés de cette façon d’agir se sont rendu compte que le chef de l’État haïtien n’affiche aucun sérieux dans les négociations en vue de la tenue des élections.


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ÉDITORIAL

Latortue ne rassure guère que Martelly ne gouvernera pas par décret

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n tant que conseiller de la présidence, quand Youri Latortue déclare que « Le président Martelly ne dirigera pas le pays par décret », mais qu’il projette de passer rien qu’un arrêté afin d’organiser des élections, il ne parle que pour lui. En clair, cette intervention vise à calmer la rue et à neutraliser des secteurs radicalement opposés au gouvernement tèt kale; et qui s’enfoncent de plus en plus dans la contestation, allant au-delà même de l’appel à l’organisation des élections, exigeant le dép n’existent pas art anticipé du chef de l’État. Pour avoir épousé la ligne dure de M. Martelly, dans ses négociations avec l’opposition (toutes tendances confondues), l’ex-sénateur qui a apporté ce message n’impressionne guère ceux à qui il est destiné. Car ce dernier ne fait nullement figure de porte-parole de la présidence. Surtout que, tout au long du conflit déclenché sur la non-tenue du scrutin, le chef de l’État a gardé le monopole des interventions, ayant toujours opté pour en imposer les conditions. Aussi, depuis la conclusion de l’Accord d’El Rancho donne-t-il le ton à la crise en gestation, et qui risque de déboucher sur un chamboulement le 12 janvier 2014. Partie prenante de la future décision de Michel Martelly de « diriger par décret », dès qu’aura été constaté l’état de caducité du Sénat, la deuxième semaine de janvier 2014, en sus de la fin du mandat de l’ensemble de la Chambre des députés, Latortue n’a jamais affiché son désaccord par rapport à la politique de duplicité de son patron, dans la gestion de la crise électorale. Il est donc aisé de comprendre pourquoi sa déclaration faisant état d’une soi-disant marche arrière de Martelly, par rapport à sa position maintes fois exprimée puis réitérée, est accueillie avec scepticisme par certains et rejetée tout bonnement par d’autres. Et pour cause. Car la démarche de Youri Latortue s’inscrit dans le cadre de la politique déloyale caractéristique du président haïtien. En effet, dans ses déclarations, le conseiller du président Martelly qualifie de « disposition constitutionnelle » la diffusion du décret électoral, en vue, dit-il, de « faciliter la tenue des prochaines joutes électorales »; une disposition, selon lui, « nécessaire pour palier au dysfonctionnement du Parlement et éviter ainsi un vide institutionnel ». Latortue affirme que le chef de l’État a la responsabilité « constitutionnelle » d’assurer « le bon fonctionnement des institutions républicaines ». Ces déclarations de l’ex-sénateur de l’Artibonite doivent appeler à la vigilance des uns et des autres, notamment les défenseurs de la démocratie, qui doivent se garder de donner dans le panneau par rapport

à de tels propos. Car un seul décret émis par Martelly en l’absence du Parlement viole la Constitution au même titre que dix, vingt ou cent arrêtés. D’ailleurs, M. Latortue se trompe cruellement lorsqu’il prête au président Martelly l’intention de prendre un seul et unique décret. Puisque l’organisation des élections seulement exigera la promulgation de plusieurs décrets. Certes, il faut un communiqué pour créer un CEP crédible; un autre pour décider sous l’égide de quelle loi électorale ces joutes se dérouleront; encore un autre pour convoquer le peuple à ses comices. Une fois Michel Martelly s’offre l’occasion de prononcer un décret, il ne pourra résister à la tentation de les multiplier. L’expérience de sa présidence a démontré clairement qu’il se moque éperdument des mises en garde et des protestations soulevées par ses nombreuses dérives et ses violations systématiques de la Constitution. C’est, d’ailleurs, son désir de passer outre aux exigences constitutionnelles et de contourner les lois du pays qui l’a mis aux prises avec l’opposition parlementaire. L’incohérence des arguments soulevés par Youri Latortue s’étale dans tout son état, surtout lorsqu’il revendique le droit du chef de l’État de diriger par décret, une disposition qu’il affirme « nécessaire pour palier au dysfonctionnement du Parlement et éviter ainsi un vide institutionnel ». Cette dangereuse anomalie a été évoquée par les différents acteurs nationaux — et même par des étrangers — pour inciter le président Martelly à prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser des élections à temps. Mais ce dernier a persisté dans sa fourberie et n’a montré aucun souci de rattraper le temps perdu. Le gouvernement Martelly-Lamothe a raté l’échéance électorale en 2011; encore en 2012; en 2013; et la date du 26 octobre 2014 annoncée, tant par le président haïtien que par le Premier ministre Laurent Lamothe, pour la tenue de ces élections, est passée comme les deux premières. Après les valses de négociations, de consultations et d’autres subterfuges orchestrés par le président dans le dessein de repousser le scrutin tant attendu, son objectif n’était plus en doute. Ayant décidé au départ de « gouverner par décret» une fois le parlement mis hors jeu, il n’a cessé de rappeler son intention à la face du monde. Lui et son Premier ministre l’ont proclamée aux Nations Unies. M. Martelly l’a réitérée lors de sa récente visite officielle en Allemagne. C’est la politique officielle de l’équipe Martelly-Lamothe. Aucun changement de cap n’a été annoncé par la présidence ou la primature. Si sous le poids des pressions internationales Michel Martelly décide de

rectifier le tir, il incombe aux deux chefs de l’exécutif d’énoncer publiquement leur nouvelle position. Décidément, Youri Latortue peut-être le conseiller de la présidence, mais on ne lui reconnaît pas le rôle de porte-parole du Palais national. Cette distinction est d’autant plus importante que Charles Saint-Rémy, surnommé Kiko, le beau-frère du président Martelly, s’est entendu dire par ce dernier qu’il ne parle pas au nom du gouvernement. C’est la mise au point

que le chef de l’État a estimé nécessaire suite à une attaque musclée faite contre le Premier ministre Lamothe par M. Saint-Rémy. Dans ce contexte d’incertitude riche en propos ambigus et contournés de l’équipe au pouvoir, dans lequel évolue la nation, les militants des droits de l’homme et les défenseurs de la Constitution ne doivent pas baisser la garde, ni cesser la mobilisation. Les déclarations de M. Latortue n’ont aucune valeur. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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EDITORIAL

Latortue hardly reassures Martelly will not govern by decree

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s an advisor to the presidency, when Youri Latortue said that “President Martelly will not govern the country by decree,”but plans to pass only a single order to organize the election, he speaks only for himself.“ Clearly, his intervention aims to calm down the people on the street and neutralize sectors radically opposed to the bald-headed government; which sink more and more into dissent, even beyond the call for the organization of elections, demanding the early departure of the head of state. For embracing Mr. Martelly’s hard line, in his negotiations with the opposition (all tendencies comprised,) the former senator, who brought forth this message, doesn’t impress those for whom it’s intended. Mr. Latortue is not known to be a spokesperson of the presidency, especially because throughout the conflict triggered by the election having not been held, the head of the state has monopolized the interventions, having always opted to impose his own conditions. Also, since the conclusion of the El Rancho Agreement, he has been setting the tone of the crisis in the making, which could lead to an upheaval on January 12, 2015. An integral part of the future decision of Michel Martelly to “rule by decree,“ once the state of obsolescence of the Senate, the second week of January 2015, has occurred, in addition to the end of the term of the entire Chamber of Deputies, Latortue has never showed any disagreement with the policy of duplicity of his boss’ handling the electoral crisis. It’s, therefore, easy to understand why his statement representing a so-called reversal of Martelly from his repeatedly expressed position, is met with skepticism by some and rejected altogether by others; and for good reason; because Latortue’s approach is part of the dishonest policy characteristic of the Haitian president. In fact, in his statements, this advisor of President Martelly calls “constitutional provision” the publishing of the electoral decree, in order, he says, “to facilitate the holding of the forthcoming electoral contests”; a provision, he added, that’s “necessary to compensate for the failure of Parliament and thus avoid an institutional vacuum.” Latortue argues that the head of state has the “constitutional” responsibility to ensure “the proper functioning of republican institutions.” These statements by the former Senator of Artibonite should prompt all to be vigilant, including democracy advocates, who must avoid falling into the trap set in such statements. Because only one decree issued by Martelly in the absence of Parliament violates the

Constitution to the same degree as ten, twenty or a hundred. Moreover, Mr. Latortue is sorely mistaken when he claims that President Martelly intends to pass just one decree; since the organization of the election requires the enactment of several decrees. Certainly, there need to be a communiqué to create a credible CEP; another to decide under the aegis of which electoral law this vote will take place; yet another to summon the people to the polls. Once Michel Martelly sets himself up by seizing the opportunity to pronounce one decree, he won’t be able to resist the temptation to issue the next ones. The experience of Martelly’s presidency has clearly demonstrated that he could not care less about warnings and protests raised for his many excesses and his systematic violations of the Constitution. It’s, moreover, by his desire to bypass the constitutional requirements and circumvent the laws of the country that he encounters fierce opposition from Parliamentary quarters. The inconsistency of the arguments raised by Youri Latortue is very evident, especially when claiming the head of state has the right to rule by decree, a provision that, he argues, is “necessary to compensate for the failure of Parliament and thereby avoiding an institutional vacuum.” This dangerous anomaly was raised by various national actors — even foreigners — to encourage President Martelly to take all necessary steps to hold timely election. But he persisted in his deceit and has shown no desire to make-up for lost time. The Martelly-Lamothe government missed an election which was due in 2011; again in 2012 and 2013; and the date of October 26, 2014 was set aside by both the Haitian president and Prime Minister Laurent Lamothe, for holding these elections; and it has passed just the same as the first ones. After several rounds of negotiations, consultations and other subterfuges orchestrated by the president aimed at postponing yet again the long-awaited election, his goal was no longer in doubt. Having decided to “rule by decree” once parliament becomes obsolete, he has constantly reiterated his intentions to the world at large. Mr. Martelly and his Prime Minister have proclaimed it at the United Nations. The Haitian president repeated it during his recent official visit to Germany. That’s the official policy of the Martelly-Lamothe team; and no change of policy was announced by the president or the Prime Minister. If under the weight of international pressure Michel Martelly decides to change course, it’s up to the two heads of the executive to publicly state their new

position. Decidedly, Youri Latortue may be an adviser to the president, but he is not known to be a spokesman for the National Palace. This distinction is particularly important since Charles Saint-Rémy, nicknamed Kiko, the brother-in-law of President Martelly, was told by the latter that he doesn’t speak for the government. That’s the clarification the head of state felt necessary following a forceful attack made

against Prime Minister Lamothe by Mr. Saint-Rémy. In this context of uncertainty filled with ambiguous and circumvented declarations by the team in power, in which the nation finds itself, human rights activists and defenders of the Constitution must not lower their guard, nor cease their mobilization against the Haitian government. Because Mr. Latortue’s statements have no substantive value whatsoever. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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AFRIQUE ACTUALITÉS

Kenya : Exécution sommaire de passagers d’un autobus par le groupe somalien al-Shabab Des hommes armés du groupe militant somalien al-Shabab ont revendiqué l’exécution de 28 passagers d’un autobus dans le nord du Kenya, le samedi 22 novembre. Le véhicule se rendait à la capitale, Nairobi, quand il a été stoppé dans le comté de Mandera, non loin de la frontière somalienne. Les militants ont utilisé une tactique pour identifier les non-musulmans en demandant aux passagers de lire le Coran. Ceux-là qui ne pouvaient pas lire le Coran ont reçu une balle à la tête. Un message posté sur un site lié au groupe islamiste a déclaré que l’attaque a été menée en représailles à des raids orchestrés par les forces de sécurité kényanes sur les mosquées dans la ville côtière de Mombasa plus tôt cette semaine. Les forces de sécurité ont attaqué des mosquées dans la ville, en disant qu’elles étaient utilisées pour stocker des armes. L’un des passagers de l’autobus, Ahmed Mahat, a déclaré qu’il y avait plus de 60 passagers à bord quand il a été attaqué, avant l’aube, samedi, à environ 30 kilomètres de la ville de Mandera. Le chauffeur a tenté d’accélérer l’écart, mais le véhicule est resté piégé dans la boue causée par les récentes pluies abondantes, a-t-il ajouté.

Burkina Faso : Lieutenant-colonel Isaac Zida nommé Premier ministre

FAITS DIVERS

Did you know that the English word deception does not exist in the Ugandan vocabulary? Les autorités du Burkina Faso ont A little over a year ago, a Ugannommé un officier de l’Armée, le dan acquaintance stunned me lieutenant-colonel Isaac Zida while complaining how I had comme Premier ministre de transi- been a repeated victim of Ethiotion. pian con artists. He bluntly said: Ce haut gradé militaire avait été “Perhaps you need to wake up, parmi les officiers qui ont pris le my friend. It is not just Ethiopia; pouvoir lorsque le président Blaise it is true of the whole African Compaoré a été contraint de démis- continent.” He further said: “We sionner, le 31 octobre, lors de mani- Ugandans are brought up to festations de masse. Il se déclara believe that all Westerners are chef de l’Etat, mais le mardi 18 il a wealthy people and, therefore, présidé à la prestation de serment de we have to exploit them whenevl’ancien ministre des Affaires étran- er an opportunity comes up. gères, Michel Kafando, comme Furthermore, lying and deception is something that is ingrained in président par intérim. La charte de transition impose our culture.” Deception is commonplace in des contrôles stricts sur les pouvoirs de M. Kafando, qui était le choix de the Ugandan society. Yet, ever l’Armée comme chef intérimaire. since I have been here, I have Le document appelle à une chambre never heard a Ugandan says of législative de transition qui doit res- another Ugandan: So and so is a ter en fonction jusqu’aux élections, liar or a deceiver. There may be some sort of social contract or l’année prochaine. La nomination du lieutenant- “cover-up” solidarity, as the colonel Zida a reçu un accueil miti- Jewish proverb puts it so well: gé au Burkina Faso. Pour de nom- “Scratch my back today, and I’ll breux analystes, la présence de M. scratch yours tomorrow.” If you Zida à la tête du gouvernement est would complain how one of their un signe que l’Armée a l’intention country people had robbed or de rester maître du processus de cheated you, they would tell: “Perhaps s/he was having some transition. challenge,” rather than saying s/he is a deceitful or dishonest person. Challenge is the famous word for deception or dishonesty in this country. Last month, a close Ugandan acquaintance – a father of two underage children – borrowed almost 10 dollars (which is quite a bit considering the local currency) from me with the promise of paying me back the same day or the following 1 bdrm & studio apts for Rent week. He has vanished, ever Located in Upper Darby, PA 19082 since. In two or three months, he Utilities included (not electric) will try to play the same game again. The assumption is that being a Westerner, I am better off Call: 610-352-5975 lve msg or than he is; therefore, he has to 610-342-5914 take advantage of me. In short, he convinces himself that based on the culture, he is not a deceiver. He is simply a smart guy.

PoSTCARDS FRoM AFRICA Think Positive

Albert Einstein once rightly observed: “The world we have created is a product of our thinking; it cannot be changed without changing our thinking.” Albert Einstein seems to be saying we humans can be our own worst enemies. How true!

Our thoughts are mental traps

Five years ago, a friend of mine who lived in New York called me up. She confided to me that she was deeply sad. Her sadness was fueled by watching images of emaciated children on CNN. She said that the puzzled look on their depressed faces was shattering. The very scene broke her into pieces and brought back to her mind painful memories of her own childhood. Yet, she was still watching the documentary while speaking to me on the phone. I patiently and religiously listened to her. When I finally got a chance to inject a word into the conversation, I suggested that perhaps she should turn off the TV set or else

change the channel. She accused me of being insensitive to her feelings. I told her that from personal experience, I have learned that if people keep contemplating the very same thing that pains them, the pain will become unbearable. So I advised my friend, “Janet, if you keep on watching the very images that cause you to feel sad, your sadness will never go away. The more you watch the emaciated faces of those children, the more pain you will feel.” But she persisted in viewing the documentary.

Psychologically brainwashed

There are some of us whose spiritual thermometer fluctuates with the temperature or at the mercy of circumstances. If things go well, we feel good. But if things do not go as expected, we feel disappointed and even sad. But do we know that, like my friend Janet, we are doing it to ourselves? Remember, your feelings or moods are triggered by the very nature of thoughts you feed your mind on. You are responsible for the way you feel. You have the ability to choose the kinds of thoughts you want to let filter through your mind, whether joyful, optimistic thoughts or sad, lonely, depressing thoughts. There are those who go through life psychologically brainwashed. They just cannot help it. They become prisoners of their own thoughts. They have allowed others to do their own thinking for them. One day, as I was talking to one of my staffers – an African American mother of two — about higher education, she was concerned about the admission of her children to university. “What is the problem?” I inquired. “You know, our black children do not perform well in school as well as white children,” she explained. “Come on now,” I said. “We are all created with the same potential. There is no difference between whites and blacks. We are all made with the same stuff. It is just a question of environment,” I continued. “My only hope to get them to university is affirmative action,” she confessed with a sense of desperation. Affirmative action is special accommodations made by means of quota to guarantee access to university to black students in the United States. I finally realized that I was fighting a losing battle. I gave up. Roberta was so psychologically brainwashed that her teenage daughters cannot attend university without special arrangements made available through affirmative action. It was deeply ingrained in her mind that because her children were blacks, they were inferior to white children. Therefore, they could not do well in school. No matter the amount of talk or counseling, that would not change Roberta’s mindset. She was the only one who could change the way she saw things. No one else could do it for her. Christ said that the kingdom of heaven is within us. James Allen would say the very same thing to Roberta in these terms: “You are today where your thoughts have brought you; you will be tomorrow where your thoughts take you.”

Hope is a positive coping mechanism

Not long ago I read a story in Vibrant Life magazine about a young student who was hospitalized after having sustained serious burn injuries. The little boy attended a school system in a large city in the United States. The school board established a special program to help hospitalized children stay on top of their classroom assignments. A teacher was assigned to visit and help the little boy with grammar lessons in his hospital bed. When she arrived in the hospital, the medical staff purposely did not tell her how badly injured and how deeply the little patient was suffering. She was caught off guard and had trouble teaching the boy. At the end of the visit, the teacher felt ashamed that she did not accomplish much with her hospitalized student. When she returned the next day, a nurse asked the teacher, “What did you do with that boy? Ever since you visited him yesterday, his attitude toward recovery has improved.” The teacher had a hard time believing the nurse’s comments. Two weeks later, the young patient explained, “They wouldn’t send a teacher to work with me on grammar if I were dying, would they?” You see, positive thinking or hope in the future can be a coping mechanism and lead to the way of recovery.

10 reasons why we must cultivate positive thinking:

Positive thinking enhances immune system; Positive thinkers always look for the brighter side of life; Positive thinking boosts our energy to focus on achieving our goals; Optimism triggers resilience and helps to overcome obstacles; Positive thinking promotes health; Optimists are great dreamers and achievers; Positive thinking fosters a healthy outlook on life; Positive thinking lowers stress levels; Positive thinkers have a lower risk of heart disease; Positive thinkers are better equipped psychologically to deal with life’s uncertainties. In the words of William James: “Acceptance of what has happened is the first step in overcoming the consequences of any misfortune.” A positive attitude toward life’s unpleasant circumstances will take us a long way. We have the power to choose the way we see every situation in life. We can look at the very same situation, either in a positive or negative way. It is just a matter of choice. We cannot live a contented and fulfilling life until we fully understand this fundamental principle: We have full control over the kinds of thoughts we can let filter through our minds. The lifetime benefits of a positive outlook on life can be yours if you choose from this point forward to look for the silver lining in every situation. An unknown author once wrote: “When a negative thought flashes into your mind, push it out with a positive one.” Positive thinking is an incredible medicine for well-being, isn’t it? Food for Thought: “The great use of life is to spend it for something that will outlast.” (William James)

Réginald Barthélemy


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TEKnIK PoU Bon JAn CHITA PALE Volim 2, Nimewo 49 Kòman pou w kreye evènman sosyal ki amizan Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2] Pwen santral atik sa a: Evenman sosyal ak rezo yo pi efikas lè genyen yon oganizatè. Atik sa a detaye kèk fason ou ka fè sa nan twa etap. 1. Premyèman, chofe rasanbleman an. Kòm ou ka obsève gwo konsè yo kòmanse ak pèfòmans pou ankouraje odyans la. Legliz yo fè kongregasyon yo chante anvan prèch la. Nan teat, ou komedi, gen ouvèti anvan premye ak la. Moman amisman sa yo prepare odyans la. a) Menm si se ti piti ou gwo gwoup nan yon sèk, mande chak moun youn aprè lòt pou di non li byen fò pou tout moun ka tande. Nenpòt moun ki pa tande non an klèman dwe di « Repete ». (Moun

ki pale ba yo ap oblije repete non yo). Mwayen sa a penmet ke tout moun patisipe, paske nou tout wè e tande yo. b) Leve lavwa. Tout moun (menm sa yo ki pa kont chante) kapab fè aktivite vokal sa a. Moun ki òganize pwogwam nan di tout patisipan yo « kite vwa w flote anlè jis kote li ka rive » ak yon «Ahhhhh oswa « Oooooo » son. Lap bay yon ti demonstrasyon pou kòmanse epi patisipan yo ap swiv li. Nan yon ti tan tout moun pral fè menm ekzèsis la pandan ke ya p pran plezi nan koneksyon an. 2. Aprè sa, envite patisipan yo pou yo rankontre nouvo moun ke yo pa konnen. a) Bay tout moun yon ti katon ak non li enprime aklè avèk yon makè. b) Oganizatè : Dirije moun yo kote yo pa konnen epi prezante

AVIS DE RECRUTEMEnT À L’UCM L’Univers Centre Médical (UCM) de Ouanaminthe recrute, pour compléter son équipe médicale, quatre médecins spécialistes à temps complet. niveau d’études Médecins diplômés de l’Université d’État d’Haïti (UEH) ou d’une Faculté de médecine étrangère dument reconnue. Domaines de spécialisation : Pédiatrie, Gynéco-Obstétrique, Anesthésie, orthopédie. niveau d’expérience Toutes candidatures sont les bienvenues, surtout celles ayant plusieurs années d’expériences hospitalières. Informations complémentaires S’adapter à l’administration de l’UCM (Ouanaminthe). Pour postuler à ces offres, nous vous remercions de bien vouloir nous adresser vos candidatures par e-mail, tout en tenant compte de nous présenter vos délais de disponibilité. Dès réception, un de nos consultants vous contactera en toute confidentialité. E-mail: huguesbastien@yahoo.com jodumay@yahoo.com Mobile: 3768-9866 Pour l’UCM : Dr John Nelson, neuropsychopharmacologue, nutritionniste, biochimiste, professeur des universités.

yo. c) Sèvi ak pwosesis « Fè Rezo »nan chwazi kontak yo pa aza pou evite moun yo pa al rankontre lòt moun ke yo te deja konnen. Ki jan yo fè sa : Sèvi ak yon pil kat òdinè, fè chak moun pran yon kat epi chache lòt moun ki gen menm kat la. Pa egzanp, moun ki gen kat Jak yo chache jwenn youn ak lòt nan kenbe kat la sou fwon yo. Nan yon minit oubyen de, ou pral gen plizyè gwoup de 4. (Lè w itilize yon pil kat, sa montre ke «sa se yon jwèt » epi pètèt yo pral bay anpil amizman). 3. Ba yo yon sijè pou yo diskite : a) Yon pwosesis « verite ak yon manti ». Pou plizyè gwoup de 6-10 patisipan, mande yo pou yo fòme yon sèk. Mande chak moun pou yo panse de twa bagay sou tèt yo. De ladan yo dwe bagay vre, e youn dwe se manti. Chak moun pataje twa deklarasyon sa yo (nan nenpòt ki lòd) ak gwoup la. Objektif jwèt la se pou gwoup la detèmine kilès nan twa deklarasyon yo ki pa vre a. Gwoup la vote

kilès yo panse ki se manti a. Lè sa fini chak wonn, moun nan revele kilès ki fo a. Pou pi gwo gwoup, chwazi volontè de preferans. Men yon tipoul : Li pi enteresan lè youn nan verite yo sanble enkwayab. b) Kamaradri. Fè patisipan yo fòme gwoup de de ak moun yo pa konnen, epi mande yo pou yo dekouvri 3 bagay yo genyen an komen youn ak lòt. Aprè sa, yo pral fòme nouvo gwoup de de ak lòt moun yo pa konnen. Fwa sa a, nouvo patnè yo ap chache konnen 2 bagay yo genyen an komen youn ak lòt (san yo pa itilize yon menm bagay yo te itilize anvan). Si omwens genyen 16 patisipan ki prezan, yo ka fòme 4 gwoup de 4. Fwa sa a, chak gwoup kat yo ap chache konnen yon bagay yo genyen an komen. c) « Ki sa w ap panse ? ». Bay chak moun 5 kòb, epi mande chak moun pou pataje yon istwa sou lavi pèsonel yo, oswa yon evenman enpòtan ki te pase nan ane a. Egzanp : « Nan lane 1979, premye pitit mwen, Natalia, te fèt. Lè li te tou piti, li te renmen bèt e rèv li se pou l vin yon veterinè (doktè zanimo), epi kounyé a li se yon veterinè ». « Nan lane 1969, se te premye fwa kretyen vivan te ateri lalin ». d) Pou evite konvèsasyon kip

13 a enteresan, bay gwoup la yon kesyon pou diskite pandan di minit. Men ekzamp kèk kesyon chak moun nan gwoup la kapab reponn nan youn ou de minit : 1. Kisa w gen nan ajanda w? Bagay ou ta pi renmen akompli ? 2. Ki moun ki nan istwa oswa jodi a ou pi admire, e pou kisa ? 3. Kisa ou bezwen aprann jodi a? 4. Kisa istwa anseye nou ? 5. Kijan teknoloji chanje nou ? 6. Ki pwoblem ou genyen sou kesyon lavi prive jodi a ? Pwen esansyèl atik jodi a : Konvèsasyon nan gwoup sosyal ak biznis anjeneral bay pi bon rezilta lè gen yon moun ki dirije l. [1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan : www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun epi yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal. Tradwi soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com 26 novanm 2014 [1]


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Kreyòl Soti nan paj 6

pote Ebola pou fini ak pèp la, paske yo pa prepare. Si yo te gen nen nan figi yo, se preparasyon pou yo ta fè pou aprè Mateli. Y ap tann tan fin pase pou vin kriye aprè. Soni : Moun sa yo pa janm pran leson. Yo tout bòne. Se domaj mwen pa gen avèk mwen diskou prezidan Mateli a pou m ta fè n koute. Mwen t ap tepe oubyen anrejistre l, mwen pa t gen tan, paske m te okipe anpil. Se pa Dera ki gen foli prezidan Dayiti tankou li prezidan defakto Chanm Sena a. Frankèl : Pandan w ap pale la a, mwen te sonje mwen te anrejistre e m te pote l si tout fwa gen moun ki te vle tande pou konprann nan ki lespri prezidan tout bon peyi Dayiti a pote yon mesaj sensè pou yon tèt ansanm ki kontrè a bouyi-vide Dera 17 novanm 2014. Misye sanble li se yon prezidan paralèl peyi a nan fason l ap pale e menm aji. Dera pran men w, si w pa vle gen regrè pou tout lavi w. Ki sa w pote pou soulaje doulè pèp la kòm prezidan defakto ki bezwen ranplase Mateli ? Ki preparasyon ou fè pou kontrekare gouvènman an ? Pa gen opozisyon nan peyi a, paske pa gen vizyon. Soni : Se prezidan Mateli ki sèl prezidan peyi a. Pa gen 2, li se sèl prezidan. Si Dera vle vin prezidan, se pou ale nan eleksyon pou wè fòs li ak popilarite l. Se pou n sispann chire pit, viv an parazit pou pran pouvwa a. Frankèl, si w pre, fè n tande mesaj prezidan Repiblik la. Frankèl : Son an pa reyèlman bon, m ap mande pou n kenbe yon silans dimanch. Men sa n t ap tann nan : Mesaj prezidan Repiblik la : Se pou n mete tèt nou ansanm pou n vize yon bon objektif « Frè m ak sè m, jodi a se 18 novanm. N ap selebre dènye batay ki te penmèt Ayiti pran endepandans li. Se batay Vètyè ki fè jodi a nou tout ka di avèk anpil fyète ke nou se Ayisyen. Se batay Vètyè ki fè Ayiti apre Lèzetazini se dezyèm peyi ki gran moun lakay li sou kontinan ameriken an. Se batay Vètyè ki fè nou se premye pèp nwa lib nan tan modèn nan. An nou kriye ochan pou zansèt nou yo ki ranpòte kokenn chenn viktwa sa a. An nou kriye ochan pou papa Desalin. Ochan pou Petyon, Jefra, Kapwa, Gaba, Mayi, Tousen Brav, Kristòf, Byasou, Jiwo, avèk Bwawon Tonnè. Zak zansèt nou yo te bay anpil pèp sou latè chemen libète ki te bezwen yon ekzanp. Ayiti se yon chandèl ki klere lemonn pou montre chemen libète. Se te yon eksplwa pou yon pakèt nèg ki te sot nan esklavaj oubyen ki te gen paran yo nan esklavaj. Anpil moun kontinye konsidere Batay Vètyè tankou yon mirak. Men Vètyè pa t yon mirak. Vètyè se pa t yon chans. Vètyè te posib paske zansèt nou yo malgre tout diferans yo te genyen pou te dakò mete tèt yo ansanm. Nou te dakò travay pou yon objektif kale pi lwen pase enterè yo chak te genyen. Vètyè pa t ap posib si zansèt nou yo te kontinye nan chire pit, batay pou pouvwa. Vètyè pa t ap posib si tout moun pa te reyini sou yon sèl objektif ki se te libète. Fòk gen objektif ki reyini nou tout. Fòk gen objektif ki depase enterè chak grenn moun. Yon enterè yon moun pa dwe menase enterè lòt moun ke chemen nou pran an pa bon chemen an. Fòk nou gen kouraj ak fòs pou n chanje direksyon… Jodi a 18 novanm, mesaj ke mwen pote pou bay chak Ayisyèn ak chak Ayisyen ak chak konpatriyòt kèlkeswa kote nou sòti, kèlkeswa kote

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nou kanpe. Se pou n mete tèt nou ansanm pou n vize yon objektif. Yon objektifki ale nan enterè chak Ayisyen. Yon objektif nòb. Yon objektif konba ke zansèt nou yo te renmen an. Objektif sa a, se yon Ayiti djanm. Zansèt nou yo te reyalize Vètyè nan tèt ansanm. Yo se fyète nou. Yo se ekzanp nou. Nou menm, nou gen obligasyon devan listwa pou nou bati yon Ayiti ki fè fyète zansèt nou yo. An nou poze aksyon k ap fè fyète pitit nou yo ak pititpitit nou yo. An nou sispan fè diskou pou nou di jan nou renmen Ayiti. An nou sispann swiv, move ekzanp yo nan istwa nou gen bèl ekzanp pou nou swiv. An nou swiv inyon ke zansèt nou yo te trase kite pou nou ka di jodi a nou se Ayisyen. Li lè, li tan pou nou konprann pa gen devlòpmannan enstabilite. Li lè, li tan pou nou konprann se nou menm Ayisyen ki bloke Ayiti. Se nou menm ki bloke peyi a nan aksyon nou poze chak jou. Li lè, li tan, pou n konprann ke nou chak Ayisyen, chak sitwayen gen yon responsabilite l nan sitiyasyon peyi a, jodi a. E se responsabilite n pou chanje figi peyi a. Li lè, li tan pou nou ranmase karaktè nou. Chwazi wout ki pi bon pou Ayiti. Nou pa ka pase tout tan nou, ap kriye aba. Li lè, li tan pou nou konprann règ jwèt la. Se pa leve chak maten pou nou mande ale X ou Y paske nou bezwen pouvwa a. Li lè, li tan pou chak politisyen konprann itilite pouvwa a se pou chanje lavi tout moun, chak Ayisyen alawonnbadèt. Itilize pouvwa a pou fè chak Ayisyen chak pitit peyi a viv pi byen. Lè pèp la ban nou pouvwa a se pou w deziye sa k ap bon pou li e pou Ayiti. Konpatriyòt mwen yo, frè m ak sè m yo, Jodi a si Desalin te ka pale, li te k ap mande nou ki sa nou fè ak Vètyè ? Nou pa t ap ka reponn li se pa fòt nou. Nou t ap bese tèt nou. An nou travay pou leve tèt nou devan listwa. An nou travay pou fyète peyi a. An nou travay pou diyite peyi noua k tout. Nos ancêtres ont fait Vertières. Construisons Haïti fière, digne et prospère. » Soni : Amèn, Sen Michèl toujou devan pou konbat mechan yo, paske se Bondye ki bay pouvwa e non pa satan ki la pou fè dezòd. Yo tout pral konn Jòj, paske pa dwe gen negosyasyon, bann vagabon yo dwe ale 12 janvye, pwen ba. Epi tou, nou gen dwa bay opinyon nou lib e libè pou n di moun ki fache yo pran panye yo al nan mache e sa k pa kontan, anbake. Frankèl : Gen anpil koze pou n ta pale de diskou sa a ki sanble ak kaka bèf, paske pawòl kòde ak akizasyon san motif, piske se palmamtè yo ki te dwe ensiste e menm vote pou ou kont yon lwa ke yo pa janm rive fè. Kidonk, pinga Dera vin ranse ak figi moun. Se pa posib pou n gen klas sitwayen sa yo nan peyi a. Kidonk, yo pa ranpli misyon yo e yo fayi nan tout demach yo. Fòk nou pa bliye ke Dera bezwen fè yon kout prezidan tou, paske se sa ki enterese l kounye a pou l pran plas prezidan Mateli, ki te eli avèk 67 pou san moun ki t vote yo. Se pou Simon pran sans li pou l al nan eleksyon pou l vin prezidan. Mateli se yon demokrat. Si se sou Préval oubeyn Aristid, vye simagri sa yo t ap disparèt. Si gen demokrasi nan peyi a k ap boujonnen se pou n gen kouraj pou n di ke Mateli se yon demokrat. Lè sa bon, nou dwe di l bon. Bann ensanse. Soni : Se ideyal. Nèg sa yo, ki tanmen ap fè dezòd, pa pra l okenn kote, paske yo se yon bann engra, ipokrit e politichen san karaktè. Bann demagòg ti kriye yo ap gen tan konnen ke pèp la a p ba yo monnen pyès si yo kontinye ap fè vye mannèv sa yo. Y ap mache pran yo anndan palman an pou konprann tout bon vre ke pèp la pa nan rans avèg yo e l ap mete

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begonn nan degon yo tout san manke yon grenn. Yo bliye tout bon ke « Maladi gate vanyan ». Frankèl : Soni, se byen domaj moun yo pral kòmanse la paske anpil monte-desann ap fèt la pou fikse bagay yo e tout moun kòmanse pran plas yo anba peristil la. Men anvan nou gaye oubyen benyen nan koze Gede a, se pou m fè w konnen pandan m sonje sa Ti Pòl te di sou Radyo Metwopòl. Soni : Mesye o, gade yon pati Frankèl t ap bliye lage nan kòf lestomak nou. Monchè, se yon gwo zewo bare ou t ap fè la a pou w bliye ban nou yon bagay si enpòtan ke anpil nan nou ki la a pa t gen chans pou tande. Menm si se voye monte Ti Pòl ap fè jan l te konn fè, fòk nou tande l kanmenm. Alò, ou mèt voye kout tiwèl devan bouch tonm nan pou antere tout koze de grenn gòch, koze kredi, koze fatra santi k ap anpeche moun respire. Frankèl : Soni, fòk ou fè atansyon pou moun pa di w di moun sa yo santi, paske se fo temwayaj yo renmen fè ak bay manti. Tout moun k ap bay manti tout lajounen sijè dane tankou Mòy Jan-Chal san karaktè e san nen nan figi l ki te bliye tout bon ke : « Twou manti pa fon ». Soni : Ou pa mati, gason mwen. Nèg yo pa vle tande la verite ni bay la verite, paske « Kache laverite se antere dlo ». Nou pa konprann rezon ki reyèlman pouse Nèg yo menm pa reyalize ke gouvènman Mateli a enkontounab pou pwogrè l’ap fè e reyalize nan peyi a. Se difè ke ti Mateli soti kote l te ye pou vin reyalize tout bon bagay, lekòl gratis, desantralizasyon, mete enfrastikti a pran jarèt, koupe tout chèk zonbi, kite bann rablabla yo pale e li menm ap travay pou pèp la fè yon alemye. Frakèl : Nou kapab konprann gen erè ki vrèman fèt, men degoutan ki refize konprann tout bon ke pami tout prezidan ki te pase kòm prezidan konstitisyonèl se prezidan Mateli ki reyalize plis bagay e fè anpil pwogrè. Pa gen manti nan sa. Yo jennen pou yo wè se sou administrasyon Mateli/ Lamòt ke kidnapin kaba, ki penmèt popilasyon an respire en pe. Yo pran komisè polis Leyogàn lan, yo lage sou do Mateli, tandiske se Aristid ki te siyen lwa avèk DEA pou vin pran dwòg dilè nan peyi a. Ti Nèg Dayiti tèlman mechan, yo rive pa gen parèy. Soni : Se yon reyalite e se yon verite. Frankèl : Soni, mwen pa vle yo kòmanse sou nou la a san nou pa repete pwen pa pwen sa a Ti Pòl te di a. Soni : Ban nou tout ak degi si n gen tan. Frankèl : Nou te tande sou Radyo Metwopòl ke Ti Pòl, egri, te di konsa : « Si le prézident Martelly croit pouvoir gouverner par decret, il se trompe, le peuple sortira dans les rues et ce sera la fin de son régime ». Soni : Anpil bèl fraz franse ki definitivman pa pral okenn kote. Si m konprann byen m’sye fè konnen nan bon kreyòl pèp la : « Si prezidan Mateli konprann li pral dirije par dekrè, li twonpe l anpil, paske pèp la ap pran lari pou fè l rache manyòk li ». Men m’sye Pòl twonpe tèt li anpil, paske pèp la pa kwè nan demagòg yo e l p ap mache dèyè okenn avadra. Yo pa regle anyen pou pèp sa a pou menm pèp sa a ta pran lari kont moun k ap fè l viv e ke Bondye voye pou sove li a. M’sye Pòl, ou mèt kontinye mare kòd pou al pann tèt ou, paske pinga sa w voye a pa gen sibstans e l pa kenbe. Frankèl : Nou sonje ke nan ankèt li te fè yo, li te revele ke prezidan JanBètran Aristid te kowonpi, te vòlè, te asasen, te vann peyi a bay etranje nan ti dezòd li te fè a e l pa janm yon jou gen chans pou l devwale bay pèp la. Gen lè se yon bagay l ap mouri avèk li, paske l pral fè tout rès ti tan li nan prizon, daprè epe Damoklès ki sou tèt li. Se yon bagay grav ke Aristid fè nan mande pou anvayi peyi a pou souye tè a. Soni : M’sye Pòl te ramase tout move defo Aristid nan gwo liv lou ki te al jous nan Leta Florid pou te jije ti pè a. Men, rayi chen di dan l blan. Ti

Rene, pou n pa di prezidan Préval, te anile tout bagay sa a nou tande la a sou pretèsk ke se pat fin vre. Li te sove frè marasa l (Zafè frè marasa sa a, prezidan Préval pa vle tande pawòl sa a ki mal sonnen nan zòrèy li). Antouka, li te fè jès la pou l te soulaje sò Aristid. Frankèl : Tout moun konnen trè byen konbyen milyon l ap byen mennen nan Mamlad ak Tomasen ak Kenskòf. Ti mal konnen Ayisyen, byen, li pran pòz li pa gen lajan, poutan madanm li kenbe mago a. Pa gen mal nan sa, paske : « se sòt ki bay, enbesil ki pa bay ». Soni : Kote w soti avèk koze sa a ? Aristid te gen papye 3 doktè nan 3 peyi, Izrayèl, Angletè ak Ayiti. Dòk Monplezi te di li fou-anraje, men li vin prezidan. Li boule moun, li te rekòmande boule yo pase sant la bon nan nen l anpil. Li fè kidnape moun e vyole moun enpi fè zenglendo ak chimè Lavalas vyole moun. Li voye touye Ayisyen ak etranje, vòlò tè moun ak kay moun, touye Michèl Gonzalès, Mirèy Diwoche Bèten, senatè Tousen, Doktè Ari Bòd, touye ti bebe an sakrifis bay demon pou l rete opouvwa. Vann dwòg, enpi bay tout moun ki te vann dwòg, pou li soti ak omwens 850 milyon dola pou l kontinye peye fè dezòd nan peyi Dayiti poko Janm jije. Li te sove ak tout kòb peyi a, li te konn fè pote ba li chak senmenn. Tout bagay nou enimere la yo kontribiye ak 10 chay akizasyon kont ti pè a. Frankèl : Ann gade moun yo k ap fete Gede nan jan pa yo. Nou gen yon bèl kilti Soni : Gade yayad k ap tonbe ak yon boutèy piman nan men yon Gede k ap voye anlè apre priyè Ginen yo fin fèt. Yon vèvè byen trase ak yon tab byen gani ki avegle ze vizitè ak sèvitè yo. Mwen te patispe nan anpil pandan mwen te Ayiti pou m te patisipe, paske fok nou gen respè pou Bawon. Gen lè lwa Bondye a pi fò ke lwa Dera ap sèvi a, paske l pa gen chans pou l pèse. Dera pèdi batay la ansanm ak G-6 radòtè-bèkèkè. Frankèl : Pa gen tankou kilti peyi nou. Mwen viv li e m santi m kontan mwen se Ayisyen. Malerezman, lidè dyòl bòkyè yo anpeche evolisyon peyi a. Mwen di aba tout ipokrit lawon goch yo. Soni : Anbisye ki gen foli prezidan Dayiti yo tankou Dera Simon, Moyiz Jan-Chal, Andre Michèl, Andre Viktò, Nyoutonn Senjis, Yanik Jozèf, Fransisko Delakwouz, Dòk Polikap e latriye pran chimen tenèb. Frankèl : Yo tout pa pè mache nan vale lonb ak lanmò a pou y al pran kontra gwo dyab nan lanfè. Nou konnnen 2 ladan yo ki te tounen malfektè menm, paske yo gen kontra 13 ak dyab ki pi mechan nan lanfè : « Bèlzebit, Bouk kabrit santi fò ». 2 ti mesye sa yo tout moun konnen an te monte ponyèt yo pou yo te bay Mateli inosan yon move lanmen. Soni : Fòk nou tout pa bliye tou ke yo te voye l bwa chat, pou yo te fè zonbi mache sou pikan kwena, paske l pat dwe la kòm yon ti chantè dèyè manman. Ti Nèg Dayiti mechan laplipa nan yo e y ap peye pou sa. Frankèl : Avrè di, fòk nou retire Milann Maniga nan gwo koze sa a, paske li te renonse rantre fon konsa nan mitan tenèb lanfè a. Sanble manmzèl te pè, men li te di mesye yo fè tout sa yo konnen pou retire ti chantè vilgè a la, kote li pa dwe ye. Soni : Se sa yo kwè. Epi se la yo tout pa fò a. Nèg yo, Bèlzebit, monte bra 2 mesye yo lè yon lwa dife Ogou te bay 2 mesye yo masaj asid boule nan zepòl ak nan bra yo pou yo ta l bay prezidan Mateli nan men makawon. Yo pa fouti atake pitit Bondye konsa. Epi pa gen rezon pou rete di : « Aprè kase mayi na konte bougon ». Frankèl : Bagay sa a nou vin avèk li a la lontan. Sa gen 1 an edmi li te fèt. Men, dèyè mòn gen mòn. Fanmi Mateli ak alye yo desitire frekansite anprezans Agawou, ki li menm te deklare ke Bondye p ap penmèt enpètinans sa a. Soni : Depi lè sa a, Nèg yo al rele Kèmezin, Èzili ak Marinèt pye chèch ak tout grann Brijit pou yo mare Ma-

teli nan 4 pwen kadino. Ya gentan konnen. Frankèl : Je Nèg yo toujou wouj, lafimen ap sot nan nen yo tout. Dife ap soti nan bouch yo ak nan dèyè yo. Soni : Mateli li menm pa brennen, pa souke ditou, menm lè Derat te al ozanj nan Zoranje pou l ta l rele Ogo Yan San ak Ogou Badagri pou l wè si Ogou Feray ta ba l pouvwa, paske lendi 12 Janvye pèp la ap soti…. Frankèl : Mateli pa brennen, paske Danbala Wèdo ak tout madann li Ayida p ap louvri baryè bay pèsonn, paske y ap pwoteje Mateli k ak tout papa Loko ki reyèlman p ap kite yon ti van loray pase, alevwa yon van tanpèt pa al jwen Mateli. Se « Bondye sèl ki konnen pou ki sa li bay chen maleng dèyè tèt pou l pa ka niche l ». Soni : Se ri mesye yo chak jou Bondye mete, paske se tan yo y ap pèdi nan fè tenten. Yo gen lè bliye ke Mateli avèk tout ekip li a k ap fè bon travay nan peyi a se : « Bèf nan poto ki reyèlman pa kontan ». Frankèl :Alò, mesye opoziyon yo, ki konprann y ap vin pran piyay pou yo al banbile, yo konprann sa trè mal. M ap fout di yo tout, na yan ! Pase Letenèl pi fò e Agawou toujou di : « Si Bondye vle ». Soni : Derat ap toujou sèvi marinèt ki reyèlman fè l gwo tankou bonbonfle anlè ki kenbe zago l chèch tankou 2 pikèt akra. Atansyon, Dera, pou w pa bite, pou 2 pye w pa kase sèk, paske Betizè ak Mòy pral nan prizon tou dwat le 13 janvye a inè dimaten san pwoblèm, lè kriminèl pou zak malonnèt yo te fè nan tire sou moun, touye moun, vann machin ki pa pou yo. Tout akizasyon sa yo ap tann yo. Frankèl : Lè fini se lakay Yanik ak Byeneme e kay doktè Polikap senatè a ki sèvo gang ke tout moun konnen. Alò, mesye-dam, nou wè pa gen benefis nan sèvi Petwo ak Rada si nou gen move anbisyon, paske zafè n ap nan ti godèt, paske « Berejèn pa janm pran koulè ». Soni : Rèy Etènèl la rive, lenjistis ak linikite ap kaba, Lavalas ap pase pran nou pou al jete kò l nan ravin labim pou nou pa janm tounen ankò, paske « Chik pa respekte mèt bitasyon ». Frankèl : Lè yo t ap fè seremoni Gede a, Dòk la tonbe di betiz e joure manman tout moun ki pa reponn li. Li redi l yon dezyèm fwa. Lè l di l yon twazyèm fwa, pèsonn pa reponn, li mete men li nan bouch li. Li di : O ! Pa gen pèsonn ki radi nan kay la. Pèsonn pa reponn. Se mwen, papa Gede, ki sèl wa. Soni : Lè sa a, lwa trase Fouye a monte sou Dòk Polikap ki tonbe brase ren l sou tout fi anba peristil la. Frankèl : Lwa Mazaka Lakwa monte Yanik Jozèf ki tonbe di tout kalite betiz ou pa janm tande. Se la pou pran leson gwosyète ak mo ki mal sonnen nan zorèy moun de byen. Se konsa pou yon ansyen pè tounen maledve lè l vann nanm li ak dyab. Asyèt pòslèn nan kraze an miyèt mòso Soni : Mesye-dam : Fòk nou konfòme nou tout bon, paske se nan yon seremoni nou vin asiste pou n ankouraje kilti a. Malonnèt lakay yo pa vle bay peyi a yon chans pou devlopman an tounen yon reyalite. Frankèl : Lè nou jwenn yon ti moman pou n pale sou zafè peyi n, nou dwe chita ak tèt repoze pou n rakonte bagay yo jan yo te ye avan an. Se pou bann panzouyis yo fini avcèk kesyon panzou a nan peyi a. Prezidans pa revyen a sanzave, paske yo pa gen anyen pou yo ofri pèp la. Soni : Pèp la dwe sispann eli magouyè ak pòv ki reyèlman p ap itil peyi a e ki vin pou vòlè, piye trezò peyi a. Moun ki reyèlman fache kont nou nan apwòch nou, yo tout pa gen sans imilite e grandè-dam. Peyi Dayiti pa merite tout tribilasyon sa a. Si yon moun konprann mwen gen yon pati, mwen gen youn ki se peyi Dayiti. Nenpòt moun k ap travay pou evolisyon peyi a, mwen avèk li 100 pou 100, paske « chodyè prete pa kwit bon manje ». Jan Bèbè 26 novanm 2014


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ALERTE AUX RESSORTISSANTS ÉTRANGERS

Situation précaire en Haïti Suite de la page 1 prend la tête du mouvement de protestations, reste ferme sur sa décision de ne pas participer à quelque négociation que ce soit avec le président Martelly, le Premier ministre Laurent Lamothe restant vraisemblablement dans une neutralité suspecte. Candidat pressenti à la présidence de la république, celui-ci aura perdu beaucoup de poils au cours des derniers jours. Une partie inestimable de la population réclame ouvertement le départ précipité des deux chefs de l’exécutif. Des villes de province manifestent ouvertement contre l’équipe MartellyLamothe Loin de se concentrer à la capitale et ses régions périphériques, le mouvement de protestation contre le pouvoir embrase plusieurs villes de province. À Cabaret (Duvalier-Ville) plusieurs centaines de personnes réclamaient une meilleure répartition de l’eau et de l’électricité. Des slogans réclamant le départ du président et de son Premier ministre on été entendus parmi les mecontents. Il en a été de même aux villes de Léogâne et de Petit-Goâve. Dans cette derniè-

re localité, des jets de pierre ont été lancés. L’ancienne mairesse, Sandra Jules, a été conspuée à Besace, dans les hauteurs des Palmes. Originaire dudit lieu, elle s’y était rendue à l’ occasion de la fête patronale pour distribuer des T-shirts. Candidat à la députation du parti Tèt Kale, l’accueil ne lui a pas été favorable. Les pneus de son 4X4 ont été éventrés et elle a dû regagner la ville à dos d’âne grâce à la diligence des membres de sa famille. La deuxième ville du pays, le Cap-Haïtien, n’échappe pas à cette vague de mécontentement. Des centaines d’individus ont pris leur jambe à leur cou, le 24 novembre dernier. Un bateau battant pavillon britannique de la Marine royale, qui y faisait escale, saluait de ses 21 coups de canon. L’occasion s’en est offerte pour raviver la flamme des anti-gouvernementaux. À la Croix-des-Bouquets, du renfort est venu pour « soutenir » l’actuel maire intérimaire, un Éétion-Villois inconnu des habitants de la ville. Un engin blindé campe actuellement face à la mairie pour contrecarrer les manifestations incessantes qui grossissent en nombre de jour en jour. Un Premier ministre

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tombé depuis l’accord d’El Rancho Le camp gouvernemental vient d’ouvrir ses bras à l’opposition croissante contre le Premier ministre Laurent Lamothe. S’il est vrai qu’il avait pris pour son rhume lors du « Dialogue » lancé sous l’égide du cardinal Chibly Langlois, à l’hôtel El rancho, l’assermentation de 42 ministres et secrétaires d’État lui donnait effectivement un second souffle. Mais, l’impopularité de ces « ministres » mêlée à leur incompétence notoire n’arrange nullement la situation d’un chef de gouvernement qui n’est pas en possession de ses principaux dossiers et qui ne connaît même pas le nom de la plupart de ses proches collaborateurs. Pour comble de malheur, le Premier ministre Lamothe s’entiche à humilier ministres et secrétaires d’État lors des séances de « Gouvenman lakay ou », véritable cirque où le Premier ministre donne des ordres à des subalternes médiocres en public afin de masquer sa propre incompétence notoire. « Gouvenmen lakay ou » est la risée des Haïtiens conséquents qui n’ont jamais vu ce genre de théâtre en direct. La sortie musclée de Charles « Kiko » Saint-Rémy, beau-frère du président Martelly, vient jeter le pavé dans la mare, alors que des têtes de ponts de l’opposition démocratique réclamaient depuis belle lurette le départ de M. Lamothe. Cette tactique, qui ne surprend nullement le commun des mortels, a été maintes fois expérimentée par des gouvernements antérieurs, spécifiquement ceux qui sont rompus de dictature et de machiavélisme. Dans ce cas précis, des observateurs de la chose haïtienne attestent que, parallèlement aux manœuvres de Kiko Saint-Rémy, le « déshabillage » de Laurent Lamothe a bel et bien commencé. Certains des fonctionnaires appelés à la gestion des affaires sous sa gouverne ont été remerciés, alors que d’autres sont « doublés » dans plusieurs ministères. Parallèlement, Lucien Jura, porte-parole de la présidence, relance la concurrence avec Michel Brunache, porte-parole du Premier ministre. Dans les cercles gouvernementaux, on fait valoir que le Premier ministre nécessiterait de partir dans des normes calqués à l’occidental. Certains accusent la première dame de la république, e Sophia Saint-Rémy Martelly, qui mène une campagne de plus en plus agressive pour succéder à son mari, de vouloir montrer la porte à un Premier ministre qu’elle répugne au point de refuser de s’afficher à quelque podium où celui-ci se tiendrait. D’ailleurs, elle contrôle de main de maitre plusieurs ministères, notamment ceux de l’Education nationale, des Finances et de la Santé publique. Intervenant pour la première fois dans ce panier de crabes, le président Martelly a fait ressortir que « Kiko St-Rémy restera toujours mon beau-frère, à moins que je divorce d’avec ma femme ». Une possibilité qui jette la consternation parmi les intimes du couple présidentiel, Sophia « refusant d’être constamment humiliée en

public par les amourettes de son mari » ; et qui ne se comptent plus depuis qu’il est sur la chaise bourrée. De telles allégations ont refait surface à leur retour d’Europe récemment. Le président aurait perdu les pédales jusqu’à « se laisser prendre en pleine action par sa femme ». Donc, Kiko jouerait la carte Sophia pour éliminer LL (Laurent Lamothe). D’après un proche de la famille présidentielle, pour ne pas citer le nom de Laurent Lamothe, la première dame le désignerait par ces deux lettres : LL. Laurent Lamothe montre les dents Comme s’il avait été à la bonne école, le Premier ministre Laurent Lamothe, dont la réaction à la presse s’est fait longuement attendre, a répondu à l’haïtienne à son pourfendeur Kiko Saint-Rémy. Dès le 18 novembre, soit le jour de l’attaque verbale de Kiko, Sonson Lafamilia aurait été transféré au Pénitencier national, d’après une source de l’administration pénitentiaire. Sonson serait actuellement en isoloir, un trou où l’on ne peut résister à plus de vingt jours. Cette punition serait un avertissement à Kiko, comme pour lui annoncer ce qui pourrait lui arriver s’il persiste à jouer dans les platesbandes de la primature. Pour l’instant, on refuse toute visite à « Gran Prizon » aux organisations des droits de l’homme. Mme Marie Yolaine Gilles, du Réseau national des droits des Haïtiens (RNDDH) aurait essuyé plusieurs revers dans ses tentatives d’accéder à Sonson Lafamilia, avons-nous aussi appris. En dehors des implications politiciennes dans la polémique Kiko-Lamothe, d’autres sources citent une approche de gros sous. C’est un secret de polichinelle que

le tandem Kiko Saint-Remy-Sonson Lafamilia aurait perdu plusieurs millions de dollars dans le lucratif contrat d’approvisionnement en nourriture du Palais national et du gouvernement Martelly/Lamothe. Lors de la perquisition de leur restaurant, ledit contrat aurait été suspendu au profit d’un proche du Premier ministre, avons-nous appris d’une source proche de la primature. Le contrôle de la frontière Jimany-Malpasse serait aussi dans l’ordre de la querelle où l’une ou l’autre des parties se sentiraient lésées. Mais, en l’absence du pouvoir de contrôle qu’exercerait une Chambre dument maître de ses moyens, le pays est livré à de tels aléas. Drame cornélien entre affaire de cul et politique Actuellement, le pouvoir du Premier ministre Laurent Lamothe ne tient qu’à un fil. Pour sauver son mariage, le président Michel Joseph Martelly devrait vraisemblablement sacrifier son amitié de longue date avec son associé d’affaires. Pour sauver sa présidence, il devrait tout aussi bien s’accrocher à Laurent Lamothe et mécontenter la masse souffrante des Haïtiens qui réclament sa tête. Un drame purement cornélien où se joue l’avenir de tout un peuple qui, dans sa situation précaire, réclame, de déchoukage en dékouchage, l’espace de son plein épanouissement. Sans attendre le deuxième lundi de janvier, la série de manifestations, qui culminera au 16 décembre, annonce les couleurs de 2015, l’année des grandes décisions qui déroutent une équipe gouvernementale essoufflée, incapable de tirer la révérence quand arrivent les grands moments de l’histoire.


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Les Capois dominent la HMI : Une réalité indéniable Par Robert noël L’industrie musicale haïtienne a, au fil des ans, subi des changements significatifs, tant au niveau de création de nouveaux groupes que de leurs zones de prolifération aux États-Unis. Dans un temps, New York était considéré le bastion des meilleurs groupes musi-

n’était pas non plus question de « ti-jazz » et « gwo jazz ». À l’époque, les Capois les supportaient tous. Le public et quelques musiciens de groupes moins populaires aujourd’hui semblent créer une diversion. Ils font croire que certains promoteurs capois n’engagent que des groupes n’ayant que des musiciens originaires de cette région d’Haïti.

Arly Lariviere du groupe Nu look. caux et le centre d’attraction de tous les orchestres haïtiens qui évoluaient en Haïti ou ailleurs.

Le Big Apple et l’industrie musicale

Le Big Apple représentait et représente encore la capitale de l’industrie musicale internationale. Tous les grands artistes, toutes nationalités confondues, rêvent de performer dans le Big Apple. Si aujourd’hui les meilleurs groupes haïtiens résident en Floride, New York demeure encore le marché le plus difficile à conquérir aujourd’hui. Toutes les formations musicales veulent réussir dans le Big Apple, pensant que s’ils réalisent un tel rêve à New York, le succès sera garanti partout. Dans les années 70-80, on était dans l’embarras du choix pour se divertir en weekend, puisqu’ il existait L’Original Shleu Shleu, Le Tabou Combo de Pétion-Ville, le Skah-Shah #1, le Djet X, Les Frères Déjean de Pétion-Ville, le System Band, Les Gypsies de Queens, etc. Chacun exhibait un style différent, et il

On ne peut rien reprocher aux groupes ayant en leur sein des musiciens capois. Il faut tout d’abord considérer la solidarité des Capois, qui valorisent les talents artistiques des fils du Cap-

nal et Tropicana font la fierté de tous les Haïtiens. Ils ont assuré la continuité en recrutant de jeunes talents, qui ont grandi écoutant la musique de ces deux ténors. Leurs parents sont soit fans de Tropicana ou soit de Septentrional.

preuve tangible. Mais si elles se révèlent vraies, les accusateurs

Les étoiles du Grand-Nord

La situation est similaire au sein des groupes musicaux évoluant actuellement aux États-Unis et ailleurs. Deux musiciens appartenant à un même orchestre peuvent diverger au niveau de choix entre Septentrional et Tropicana. Pourtant, ils mettent de côté leurs différends et s’entendent bien pour essayer de faire avancer une cause commune : le Konpa Dirèk. Certainement, ils ont et auront du pain sur la planche puisque une telle tâche n’est pas facile. L’on se demande s’ils vont pouvoir réaliser ce que Septentrional et Tropicana ont fait à travers le temps. On remarque que le succès des groupes d’aujourd’hui ne dure qu’un instant, contrairement à Septentrional et Tropicana. Aujourd’hui tout le monde parle du succès de Klass et de Nu Look, deux groupes dont les maestros sont originaires du CapHaitien. Il n’y a pas que Jean Hérard Richard « Richie » et Arly Larivière qui soient fils du CapHaitien dans l’industrie musicale haïtienne. Une source digne de foi a présenté une longue liste de musiciens, de managers, d’animateurs, de promoteurs et de producteurs originaires du Grand Nord. Ils sont si nombreux, qu’ils peuvent même créer un orchestre/un projet « All Stars du Grand Nord » composé seulement de Capois et produire un CD en 2015 ou 2016, si vraiment ils s’entendent sans hypocrisie. Cela pourra, peut être, porter le public à explorer un nouvel univers musical. Dans cette industrie, on compte des bassistes, des guitaristes, des chanteurs, des claviéristes/keyboardistes, des gongistes, des batteurs, des tambourineurs, des ingénieurs du son, des managers, des promoteurs et producteurs capois.

L’impossibilité d’une bonne relève

Shedly Abraham, batteur, producteur, ingénieur du son (fils de Raphaël Abraham, trompettiste de Tropicana). Haitien. L’émergence de ces groupes ne saurait être un hasard, quand on considère l’histoire de la musique dansante populaire d’Haïti. Les orchestres Septentrio-

c’est-à-dire d’engager des orches-

sans une éducation musicale adéquate

Contrairement à l’opinion publique, un promoteur, capois ou autre, est libre d’investir où il veut,

Shedly Abraham, batteur et ingénieur du son. Jean Hérard Richard (Richie) maestro batteur et fondateur du groupe Klass. tres qui lui plaisent et s’assurer une bonne retombée financière. Même si la HMI n’offre aucune garantie de succès durable des groupes musicaux haïtiens, il faut que l’investisseur minimise les risques. L’industrie musicale haïtienne a déjà tant de problèmes que les acteurs de la

Nixon Mésidor, bassiste du groupe Klass. HMI n’arrivent pas à résoudre, le sectarisme va encore causer plus de mal que de bien à ce marché fragile, pauvre et difficile. L’on doute fort que les musiciens en question veullent vraiment encourager le sectarisme dont on les accuse. Cependant, on ne peut laisser passer inaperçue l’attitude de certains managers vis-à-vis des autres groupes musicaux, qui n’existent pas pour eux. Tout comme ces musiciens originaires du même patelin, les managers n’acceptent pas qu’on critique leur orchestre. Quand ils accordent des entrevues, ils se présentent toujours avec un esprit pré-programmé et ne veulent pas que des animateurs leur posent des questions difficiles autour des orchestres qu’ils dirigent. Un manager doit être souple, tolérant et malléable, et il faut qu’il ait aussi une facilité de langage pour exprimer clairement ses idées. Il doit être capable de peser ses mots et de contrôler ses sautes d’humeur. Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais plutôt ce qui en sort (Matt 15 :11). Entre certains animateurs, musiciens et quelques managers capois de la HMI, le torchon brûle et dégage une odeur nauséabonde qui pollue la HMI. Certains de ces musiciens parlent de magie, de menées démoniaques entreprises contre leur orchestre pour essayer de les déstabiliser. Ces déclarations sont avancées sans aucune

ont, peut être, été faire une visite chez un hougan charlatan qui leur soutire de l’argent, d’après un des accusés. Ce hougan leur a peutêtre dit qu’ils sont attaqués par des soi-disant amis, aussi originaires du Cap-Haitien, pour faire comprendre qu’un autre groupe se lance à leurs trousses. Si tel n’est pas le cas, ces musiciens s’envoûtent et croient que tout le monde leur souhaite du mal. Pourtant, ils se disent tous chrétiens et prient avant chaque spectacle. Que font-ils de la FOI, s’ils doutent de cette grande vertu théologale ? On ne prononce pas le nom de DIEU en vain. Les groupes musicaux les plus réputés dans le domaine de la magie noire végètent ou n’existent plus. Le papotage/tripotage n’aide cette industrie musicale en rien. Il faut dire qu’en musique, le wanga/le mojo ne garantit pas le succès.

Gabriel Laporte, guitariste du groupe Nu Look. Bagay la se mizik li rele, comme ils le disent souvent. Seule la vraie connaissance musicale est capable de procurer le succès à long terme. Sans une éducation musicale (scientifique) adéquate, on ne pourra jamais assurer une bonne relève comme Septentrional et Tropicana l’ont fait. Que ces deux orchestres leur servent de modèles. Ainsi, ils auront la chance d’exister et de continuer à contrôler la HMI pendant longtemps. Dans toute industrie, la compétition est de mise, mais la polémique tue et ne fait pas avancer le Konpa Dirèk. La polémique nourrit plutôt la division. Qu’on soit Capois, Gonaïviens, Saint Marcois, Port-auPrinciens, Léôganais, Cayens, ou autres, on est tous fils d’un même pays : Haïti. robertnoel22@yahoo.com


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