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30 janvier- 6 fevrier 2013
Lamothe soumet le nom de sa cousine pour ratification Par Léo Joseph Après avoir passé quelque six mois comme chef de la mission d’Haïti à Paris, au rang de chargée d’affaires, à l’ambassade d’Haïti, la cousine de Laurent Lamothe aspire à devenir ambassadrice. Son cousin, devenu
Laurent Lamothe; elle a étudié le droit en France, est devenue membre du Barreau de l’ordre des avocats de Paris, depuis 2001, en plus d’avoir épousé un citoyen français. Reste à savoir si elle garde encore sa citoyenneté haïtienne, qui pourrait être un obstacle à sa ratification. Vanessa Lamothe-Matignon était
Macky Sall. le nouveau président du Sénégal, s'embarque dans une campagne contre la corruption.
L’ex-président du Sénégal Abdoulaye Wade dans la tourmente.
chef du gouvernement, a décidé de soumettre son nom pour qu’elle soit ratifiée par le Sénat de la République. Elle a émigré en France avec sa mère, qui avait épousé l’oncle paternel de
nommé chargée d’Affaires à l’ambassade d’Haïti dans l’Hexagone par son cousin, peu après que ce dernier eut accédé à la fonction de chancelier d’Haïti. Bien qu’ait été posée, à
l’époque de la nomination de Mme Matignon, la question s’il était de bon droit de confier la direction de l’ambassade d’Haïti à une citoyenne française, personne n’avait jugé nécessaire de mettre en question le choix de M. Lamothe. Vanessa Lamothe-Matignon avait été nommée chargée d’Affaires d’Haïti en France au mois de février, au moment où son cousin, alors chef de la diplomatie haïtienne, nommait les épouses, concubines et petites amies de sénateur et de députés dans les ambassades et consulats d’Haïti. Pour nommer sa cousine à la tête de la mission d’Haïti en France, Laurent Lamothe avait rappelé Fritzner Gaspard, qui remplissait la fonction de chargé d’Affaires auprès du Quay d’Orsay, afin, disait-il, de faire de lui son chef de cabinet, au ministère des Affaires étrangères, en lieu et place d’Ady Jean Gardy, alors pressenti à devenir diplomate de haut niveau auprès de l’Union africaine. Au fait, Jean Gardy avait, dans le cadre d’une mission spéciale en Afrique qui lui avait été confiée, au moment de la rencontre des États africains à Addis Ababa, en Éthiopie, proposé les « bons offices » d’Haïti pour aider à résoudre le conflit entre les belligérants du Congo. Il paraît que personne ne voulait de l’offre, puisqu’aucune suite n’a été donnée à cette proposition par la chancellerie haïtienne. Arrivé en Haïti, Fritzner Gaspard ne pouvait prendre place à la fonction qui lui avait été promise. Finalement,
DANS LE DOSSIER L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE LA HAITEL
Franck Ciné dénonce un acte de trahison Par Léo Joseph Les hommes du pouvoir, qui se mettaient en tête de faire rapidement une bouchée de la Haitel, la compagnie de téléphonie mobile de Franck Ciné, ont compris qu’il n’est pas si facile de liquider cette entreprise. Car son entrée en fonction est conditionnée par des accords internationaux dont la teneur semble échapper aux hommes actuellement en charge du dossier. L’attitude affichée par les autorités dans ce dossier semble signifier que faute de pouvoir en
disposer à leur gré, les hommes au pouvoir, de toute évidence, sous la dictée du Premier ministre, rendent impossible, en tout cas, retardent par leur actions — ou leurs inactions — toute possibilité de la famille Ciné de recouvrir « leurs biens illégalement mis sous séquestre » par le gouvernement. Selon M. Ciné, les dernières mesures prises contre son entreprise et lui-même ainsi que sa famille constitue un « acte de trahison » attribué à Laurent Lamothe. Car, soutient-il, après les promesses faites par le président
Martelly de trouver, par le biais des négociations, une solution mutuellement bénéfique aux deux parties, il est inconcevable que le chef de l’État se fasse partie prenante des dernières décisions faisant non seulement de la Haitel l’objet de confiscation conservatoire par décision du directeur général de la Direction générale des impôts (DGI); mais aussi de la résidence privée de la famille Ciné la cible d’une saisie immobilière. Suite en page 4
il a dû y renoncer. Son poste déjà confié à la cousine du patron, il ne pouvait plus prétendre retourner en France. On apprend qu’il aurait été envoyé comme ministre conseiller à la mission d’Haïti près des Nations Unies, à New York. Fille de Willy Lamothe, le frère de Louis, le père du Premier ministre haïtien, la chargée d’Affaires d’Haïti en France pratique le droit depuis 2001, après son admission au Barreau des avocats de Paris. Contrairement à ses collègues, Me Vanessa Lamothe Matignon livre peu d’informations la concernant sur le net. Rien n’est disponible sur ses compétences et ses spécialités. En ce qui concerne la présentation de son cabinet, tout ce qu’on a eu est « en cours d’utilisation ». Pour ce qui s’agit de ses diplômes et formation, la réponse disponible sur le net fait savoir : « spécificités non fournies ». Publications et autres :
«Non communiquées ». L’interrogation sur ses compétences juridiques spécifiques donne la réponse suivante : « En cours de mise à jour ». On affirme, dans certains milieux juridiques en France, que Me Vanessa Lamothe-Matignon serait « disponible » pour prêter main forte à son cousin dans le cadre de ses démêlés avec la justice, en Afrique et en Europe. Car des pays africains seraient en passe d’entamer des poursuites judiciaires contre lui autour des contrats qui auraient été octroyés à sa compagnie, la « Global Voice Groupe», « en dehors des normes légales». On laisse croire que l’Europe, surtout la France serait le lieu où serait lancée l’offensive juridique contre la Global Voice. Mais attention ! Dans la mesure où les Américains sont également
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TROISIÈME CHANGEMENT DE CABINET MARTELLY/LAMOTHE
Vives inquiétudes provoquées par des duvaliéristes de la 3e génération
(Collaboration spéciale) À moins de deux ans de sa prestation de serment, le président Michel Joseph Martelly vient de laisser tomber son masque en confirmant l’allégeance de son pouvoir. La valse hésitation qui le caractérisait jusque-là s’est finalement dissipée à la faveur du dernier remaniement ministériel survenue le mardi 22 janvier dernier. Même le choix de cette date renouvelle la tradition des 22, date mythique de cette ancienne dictature qui a stig-
matisée le pays dans son intégralité. En effet, à la surprise générale, des têtes d’affiche du mouvement Lavalas recyclées au sein du gouvernement Martelly/ Lamothe, telles Ronsard Saint-Cyr (Intérieur) et Mario Dupuis (Culture) sont tombées comme des fruits murs, malgré la flexibilité notoire de leur épine dorsale. Après avoir endossé plus d’une mesure impopulaire du régime au pouvoir, ils se retrouvent pratiquement humiliés aujourd’hui, les faits ayant Suite en page 3
Est-ce la fin de la saga Josué Pierre-Louis/Marie Danielle Bernardin ? La saga Josué Pierre-Louis/ Marie Danielle Bernardin, qui secoue le monde politico médiatique haïtien, a connu un premier dénouement, le lundi 28 janvier dernier, à la faveur du désistement de cette dernière en faveur du président du
Conseil électoral permanent (CEP) controversé. Accusé de viol, Me. Josué Pierre-Louis, proche du président Martelly, se débattait comme le diable dans un bénitier pour parvenir à Suite en page 5
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Le carnaval haïtien 2013 : La tradition continue au Cap-Haïtien et à travers le pays Par Robert noël De tout temps, le carnaval a toujours été un des plus grands événements culturels à travers le monde. C’est la fête du Mardi Gras, c’est-àdire que le dernier mardi précédant le mercredi des cendres, marquant
brée », de gros siam, des sandales made in Haïti, exhibant des paniers de fruits placés sur un support en toile tenus en équilibre sur leur tête. Les paysans étaient aussi vus sur des chars allégoriques munis de leurs outils de travail tels que pioches (pikwa), pelles, râteaux, serpes, serfouettes / piochons, fourches
Défilé carnavalesque à Jacmel, édition 2012 et aux Cayes, ci-contre. le commencement du carême; on à fumier, machettes, etc. La paypeut manger gras : beignets, viande sannerie offre les produits du terde bœuf, tassots, grillots, lard, acras roir : café, mangues, cacao, pistacroustillants, marinades, béga (jan- che, maïs, canne à sucre, quénèpe,
jòl), afriba, etc. Le carnaval est une manifestation culturelle dont le déroulement est lié à la saison pascale. C’est ce qui explique les différentes dates qui lui est fixée d’une année à l’autre. Le bon vieux temps Si aujourd’hui on parle du carnaval de Rio de Janeiro du Brésil, de celui de la Nouvelle Orléans en Louisiane, aux États-Unis, de Trinidad & Tobago, hier on mentionnait Haïti parmi les pays qui offraient des carnavals très colorés en déguisement set en signification historique. À travers les défilés carnavalesques de Port-au-Prince, une tranche d’histoire du peuple haïtien est exhibée caractérisée par les déguisements et masques allégoriques. Au premier rang, on remarquait les cyclistes, puis les Indiens, les bœufs, les artisans au travail, les esclaves, les balayeurs de rue, les Charles Oscar (Chaloska), les morts « Vivi », Choucoune, Madan Aman, les Arabes, Powell qui symbolisait une source permanente d’électricité (M pral travay Peligre, m pral touche Borel). On notait aussi la forte présence de la paysannerie haïtienne. Le carnaval représentait et représente encore le miroir culturel du peuple haïtien. C’était bien l’image réelle d’Haïti qui s’y reflétait. Les paysannes portaient de beaux accoutrements « robe cham-
riz, pois, avocat, banane, sapotille, ananas, corossol, etc. Il y avait même des rouets pour filer les outils des cultivateurs. En prélude au grand défilé carnavalesque sont organisés des concours de meringues généralement très prisés du public, qui sont diffusées sur toutes les stations de radio. Avant les trois jours gras, toutes les meringues ainsi introduites étaient connues et les gens les fredonnent à cœur joie. C’est le plaisir sur toute la ligne, le fou-rire qui caractérise l’atmosphère à cette occasion. Avant Nemours et Sicot, comme animation, il y avait Titato, Dragon, Dérangé, Diabolo, Zobolo, Nirvana, Maison Hantée, La Grande Puissance, Tolalito, etc. Puis vinrent Cadence Rampa de Wébert Sicot et Compas Direct de Nemours JeanBaptiste. Ces bandes exigeaient que leurs fans portent des uniformes les identifiant au groupe musical. Où sont donc passés le divertissement d’antan et les plaisantes scènes carnavalesques d’autrefois ? Le carnaval 2013, un vrai challenge pour le Cap-Haitien Aujourd’hui, on fait des extrapolations culturelles. Vraiment, Port-auPrince n’est pas la république d’Haïti et elle ne peut être vue comme la seule dépositaire de l’héritage culturel haïtien. Il faut reconnaître que nos villes de province sont aussi culturellement et historiquement riches que la capitale. Le carnaval
de Port-au-Prince a changé de site, encore cette année, faisant du CapHaitien, la deuxième ville du pays, le lieu où se déroulent les défilées carnavalesques, comme ce fut le cas, l’an dernier, pour la ville des Cayes, dans le département du sud. Cependant, pour les Capois, la tenue des carnavals dans leur ville signifie changement de format de leur de cette fête traditionnelle en manifestation nationale, car cette ville historique célèbre toujours le Mardi Gras en offrant un défilé culturellement riche. Personne n’ignore les possibilités artistiques des gens du Grand Nord, particulièrement du CapHaitien. Je ne saurais minimiser, ni dévaluer leur volonté, leur solidarité et leur possibilité d’organiser des événements culturels. Ils réussiront sans aucun doute ce pari, si toutes les conditions sont réunies et les mesures nécessaires prises à temps. D’ailleurs, les orchestres les mieux organisés et les plus populaires de l’industrie musicale haïtienne sont de cette région du pays. Un vrai Haïtien doit connaître les Orchestres Septentrional et Tropicana, au moins de nom. On peut ne jamais avoir la chance de danser à leur rythme aux soirées dansantes ou d’assister à leurs prestations en live, mais leur musique est connue de tous. Etant le siège du carnaval national cette année, Cap-Haïtien aura une grande et bonne occasion de partager sa richesse culturelle avec tous les Haïtiens et les touristes venant de toute part, sans distinction de classe, de sexe, de couleur, d’origine, d’appartenance religieuse ou politique. Dans le cadre des logistiques à mettre en place, on ne doit pas négliger la sécurité routière et la protection des festivaliers appelés à effectuer le trajet via Morne Pilboro, réputé très dangereux. Il serait nécessaire d’interdire la consommation d’alcool aux chauffeurs, avant de prendre la route, dans les deux sens. Prudence oblige ! Puisque l’alcool et le volant ne s’accordent pas. On ne peut parler de CapHaitien sans mentionner ces deux grands et vrais ténors de la musique haïtienne. Ces orchestres transcendent le temps et les océans. Le cœur de l’Afrique bat au rythme de Septen et Tropic, qui comptent de longues années d’existence comptant dans leur sein de jeunes et talentueux musiciens. La relève est donc assurée. Ils font la fierté non seulement des Capois mais aussi de tous les Haïtiens. Sans le moindre doute, ces deux ensembles musicaux vont encore prouver leur grandeur et confirmer leur professionnalisme en matière dans ce domaine, à travers leurs meringues carnavalesques. Septen et Tropic peuvent mettre les orchestres de petit format dans leurs petits souliers au cours du carnaval, au cas où ces derniers se présentent avec un son fait de peigne recouvert de papier fin. Ensemble, on va chanter, danser et s’amuser sous le signe de la fraternité et de l’union. Cependant, il faut noter une certaine inquiétude. À deux semaines du carnaval, la situation paraît encore nébuleuse et inquiétante. L’ancien ministre de la Culture a exposé la réalité brute autour de l’état de compte de son ministère, en ce qui a trait au décaissement de fonds pour la réalisation du carnaval 2013 au Cap-Haitien. On dit souvent que « se grès kochon ki pou kwit kochon an ». Mais si le cochon est maigre —« si kochon an pa gra ? » Dans un tel cas, le support des commerçants et du secteur privé devient impératif. Le Cap-
Haitien fait réellement face à un grand défi puisque c’est sa première expérience en matière de Carnaval national, où les gens viendront de tous les coins du pays. Je suis certain que le Cap-Haitien va réussir comme Jacmel et Les Cayes l’avaient fait en 2012.
Cayes faisaient face. Mais, ils ont relevé le défi. L’annonce de la ville des Cayes comme siège du carnaval 2012 avait été faite très tard, ce qui avait forcé le comité organisateur local à un marathon, dòmi ta, leve bonè, pour mettre tout à point avant le délai prévu. C’était une réussite
Défilé carnavalesque à Jacmel, les danseurs de l'édition 2012 Jacmel tient encore la barre ferme et avec fierté Le carnaval haïtien a perdu un peu de ses éclats traditionnels. Cependant, nous ne pouvons pas nous plaindre outre mesure, puisque Jacmel conserve encore la tradition carnavalesque en sons, rythmes, couleurs et tradition. J’éprouve une grande fierté et un immense plaisir quand des amis brésiliens, trinidadiens et américains me parlent du carnaval de Jacmel. Jacmeliens, Jacmeliennes, soyez fiers de votre
origine et surtout de votre héritage culturel, tenez encore la barre bien haut, pour continuer à projeter la bonne image d’Haïti en présentant la richesse et la diversité culturelle de notre pays au monde entier. L’artisanat sera encore fortement représenté. Jacmel n’a aucun problème de capacité d’accueil et d’absorption de grande foule en cette saison de carnaval. Ses structures d’accueil sont déjà bien établies. D’ailleurs, cette une tradition annuelle à laquelle Jacmel s’accroche durement. Cette année, le carnaval de Jacmel aura lieu lieu le 3 février. La ville est ouverte au commerce et pour célébrer le Mardi Gras comme à l’ordinaire. La tradition continue. La ville des Cayes présentera son carnaval traditionnel On est unanime à reconnaître qu’en 2012, Les Cayes avait aussi présenté un carnaval extraordinaire, riche en rythmes, sons et couleurs, malgré le temps restreint auquel les organisateurs de l’événement aux
totale. Je profite de l’occasion pour présenter mes sincères félicitations aux Cayens d’avoir réussi un tel exploit malgré les contraintes du temps et autres. Cette année encore, la ville des Cayes aura son carnaval traditionnel les 10, 11 et 12 février. Les Cayens veulent que la tradition culturelle continue. Tous ceux qui avaient participé au dernier défilé carnavalesque des Cayes se souviennent encore du quotidien : Lanmè maten, kanaval aswè. La ville des Cayes est aussi ouverte au commerce « is open for business »
et prête à assurer le ralliement culturel pendant ces trois jours gras. Dans les pays organisés, on planifie de telles festivités un an à l’avance et on évalue d’abord la capacité d’accueil et d’absorption des villes où doivent se dérouler de telles manifestations culturelles. On effectue une étude infrastructurelle et l’évaluation de l’état des lieux pour s’assurer que l’espace réservé pour accueillir le défilé carnavalesque est capable d’absorber des millions de participants venus de tous les coins du monde, particulièrement de la diaspora haïtienne. Il faut aussi qu’on mette en place un dispositif de sécurité capable de contrôler la foule sans excès de force. Nous parlons de millions de gens/de participants. Des centres hospitaliers mobiles doivent être aussi placés le long des artères où se déroulera le défilé carnavalesque. Je souhaite donc du succès à tous les organisateurs de cette grande manifestation culturelle nationale. robertnoel22@yahoo.com
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TROISIÈME CHANGEMENT DE CABINET MARTELLY/LAMOTHE
Vives inquiétudes provoquées par e des duvaliéristes de la 3 génération
Suite de la page 1 prouvé qu’ils n’avaient aucune attache, voire une quelconque conviction politique. Relégués aux poubelles comme de véritables chiffons, ils encaissaient, depuis quelques temps, les flèches de leurs anciens coreligionnaires lavalassiens, en sus d’avoir été considérés comme des intrus par leurs nouveaux amis du clan Martelly. L’ex-ministre Ronsard Saint-Cyr doit bien regretter d’avoir soulevé l’hilarité générale en saluant le président Martelly du salut militaire, à la moindre occasion. Parallèlement au renvoi de ces transfuges du Lavalas, le nouveau cabinet ministériel intègre une figure emblématique du duvaliérisme, version jean-claudiste, l’actuel ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriale, l’exmajor de l’ancienne FAdH (Forces armées d’Haïti) David Bazile. Une nomination calculée puisque — c’est un secret de polichinelle — M. Mazile est un ancien candidat à la présidence de l’ancien Parti de l’Unité nationale (PUN) qui avait conduit Papa Doc au pouvoir en 1957. Replâtré depuis le retournement des choses dans le pays, le PUN avait lancé une campagne de charme sous l’instigation de la compagne de l’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier, Véronique Roy, qui avait profilé la candidature de M. Bazile aux dernières élections présidentielles. Duvaliériste de bon teint, Bazile se constitua en « sacrifié volontaire » aux présidentielles, après
avoir obtenu la bénédiction de l’ex-dictateur et président à vie. L’ultime but de ladite opération ayant été de tester la bonne foi du Conseil électoral sur une éventuelle candidature duvaliériste et tout aussi bien de mettre à l’épreuve la réceptivité des électeurs. À part David Bazile, la nouvelle ministre aux Sports, Mme Magalie Racine, est une recrue duvaliériste, de par sa propre mère, Mme Max Adolphe (Rosalie Bosquet), l’ancienne patronne de la milice des tontons macoutes. Plutôt connue par son implication dans les milieux de la mode, Magalie Racine a laissé son empreinte dans le social. Plusieurs orchestres de Gazman ont été lancés dans les salons de sa propre résidence, dans la banlieue de PétionVille. On lui prête l’amitié inconditionnelle de la première dame, Sofia Saint-Rémy Martelly, dont les tentacules s’étendent jusqu’à cinq ministères et autant de directions générales et dirigeants d’organismes déconcentrés de l’État. Nonobstant leur compétence douteuse, dans quelque domaine que ce soit, les mauvaises langues collent à ces dames, nommées dans le présent cabinet Martelly/ Lamothe, la réputation d’être des « grands jupons ». D’une naïveté consommée, le Premier ministre Laurent Lamothe en fait une fierté inhabituelle dans pareille circonstance, puisqu’il s’enorgueillit du fait qu’il s’agirait pour « la première fois dans le pays que dix femmes siègent dans un cabinet ministériel ».
AViS DE DiVoRCE PAR CES MOTIFS : le Tribunal après examen, et sur les conclusions du Ministère public, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à la susdite dame Marlene Antoine à l’audience précitée pour le profit déclare fondée la dite action. Admet en conséquence le divorce du sieur MOISE TEMITIS d’avec son épouse, née MARLENE ANTOINE, pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayant existé entre les dits époux. Ordonne à l’officier de l’État civil de la section Sud de Port-au-Prince de transcrire dans les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale sous peine de dommage-intérêts envers les tiers s’il y échêt. Comme l’huissier Vilneret GABRIEL pour la signification de ce jugement; compense les dépens. Ainsi jugé et prononcé par Nous, Raymond JEAN MICHEL, Juge en audience civile, ordinaire et publique du vendredi trois avril deux mille neuf en présence de Me Jean Claude DRABREZIL, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance du greffier Jean Claude ALFRERIS. ii EST oRDonnE… ETC En Foi DE QUoi… ETC Me Millien KESnER, Avocat
Cette affaire d’allégeance macoute du régime Martelly/ Lamothe soulève bien des remous dans le monde politico-social haïtien. Sans essayer de soustraire de telles affinités, le président Martelly a en maintes occasions affirmé avoir porté l’uniforme des VSN (Volontaires pour la sécurité nationale) et posséder un revolver dès le plus jeune âge. Au fort des manigances pour renverser du pouvoir le président élu Jean-Bertrand Aristide, en 2004, Martelly avait rejoint le groupe GNB (Grenn nan bouda) pour arriver à déboulonner celuici du Palais national.
Retour aux méthodes macoutes
Une succession d’événements, notamment liés à l’insécurité, défie l’équilibre politico-social déjà fragile entre les trois pouvoirs en Haïti. En peu de temps, ce sont des membres des deux niveaux du législatif qui font les frais de cette vague d’actes attentatoires à leurs vies et leurs biens. Commencée avec l’interpellation du député Arnel Belizaire, ladite vague s’est poursuivie avec les tracasseries orchestrées à l’encontre d’autres parlementaires. Aujourd’hui, ce sont les députés Guerda Benjamin (Savanette), Sorel Jacinthe (Moron/ Chambellan) et Jean Ackluch Louis-Jeune (Dame-Marie/OPL), qui sont dans la tourmente depuis leur dernière altercation avec le Premier ministre Laurent Lamothe. Réunis au sein du bloc des Parlementaires pour le renforcement Institutionnel (PRI), ces députés de l’opposition avaient empêché le Premier ministre de présenter son bilan en pleine séance de l’Assemblée nationale. Depuis lors, leur marge de manœuvre est devenue très exiguë, au point où ils doivent restreindre leurs activités et déplacements, malgré les consignes de sécurité habituelles. La semaine dernière, M. Jacinthe a déjoué un attentat dans sa propre commune alors, que Mme Benjamin a été moins chanceuse. Son bureau a été incendié et sa résidence essuyait des balles et des jets de pierre. Dans sa mésaventure, elle accusé l’agent intérimaire de la région qui aurait tout organisé à partir d’un véhicule immatriculé «Service de l’État ». Cette affaire a pris tellement d’ampleur que le gouvernement a voulu exiler Mme Benjamin en y dépêchant un hélicoptère. Ce qu’elle a d’ailleurs refusé, prétextant que cette évacuation ne serait que pour l’empêcher de remettre les pieds à Savanette. Ex-président de la chambre des députés, Sorel Jacinthe voit « la main du pouvoir dans ces actes qui veulent réinstaurer un régime dictatorial ». Il est à remarquer que ces députés constituaient les chefs de file de l’orchestre qui avait contrarié le discours du Premier ministre Lamothe à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale. À la trompette, on retrouvait les députés Ackluch et Guerda Benjamin; Arnel Belizaire tenait le siflet tapageur, alors que
Sorel Jacinthe tapait sur le tambour. Tous les membres du PRI jouaient leur partition dans cette cacophonie, qui est interprétée diversement dans la classe politique. Le gouvernement a frappé très fort par l’entremise de Ralph Théano, ministre chargé des relations avec le parlement. Celui-ci avait déclaré vivement que « Menm bayaronn pap pouse lakay nou », pour signifier à ces messieurs et dame qu’aucun projet ne sera entamé dans leurs juridictions respectives.
Un commando dominicain pour perpétrer des attentats
C’est le sénateur du Nord’Est, Jean-Baptiste Bien-Aimé, qui a
fait des révélations surprenantes sur la présence sur le sol haïtien d’un commando armé jusqu’aux dents. Selon lui, sept professionnels étrangers seraient commandités pour exécuter sans avertissement les personnalités suivantes : Moïse Jean-Charles, François Annick Joseph, Wesner Polycarpe, Jean-Baptiste Bien-Aimé, Sorel Jacinthe, Guerda Benjamin et Arnel Belizaire. Ces personnes visées font partie de l’opposition au gouvernement Martelly/ Lamothe. Ces déclarations secouent la frange politique qui y voit un retour aux méthodes dictatoriales. Au nombre des voix qui se sentent insulter, figurent celle d’Évans Paul, qui appelle à une enquête émanant des autorités policières.
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DANS LE DOSSIER L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE LA HAITEL
Franck Ciné dénonce un acte de trahison Suite de la page 1 En effet, le président directeur général de la Haitel a révélé à l’auteur qu’il avait toutes les raisons de croire à une nouvelle disposition de la jeune administration de Michel Martelly envers lui et à l’égard de sa compagnie, puisque depuis avant l’investiture de M. Martelly, il était entré en négociation avec le nouveau président et son proche collaborateur (aussi futur ministre des Affaires étrangères) Laurent Lamothe autour de la nécessité de trouver un terrain d’entente pour permettre de vider le contentieux en souffrance depuis déjà plus de huit ans. Les discussions qu’il a eues avec le président et M. Lamothe, et qui se sont poursuivies à plusieurs reprises après l’investiture du nouveau chef de l’Exécutif, avaient débouché sur la nécessité de créer, à la demande du président Martelly, une commission spéciale pour échafauder un protocole d’entente. Les démarches et la nécessité de recourir au dialogue constatées par le nouveau président on été confirmées dans les multiples
«échanges de courriers » qui ont eu lieu à ce sujet entre le chef de l’État et le président directeur de la Haitel.
Une correspondance au coin de l’amitié
La correspondance entretenue entre le président Martelly et M. Ciné concernant ce litige ne laisse aucun doute quant aux bonnes relations qui doivent encore exister entre les deux hommes. Les répliques adressées par le chef de l’État aux communications du PDG de la Haitel renferment des formules que seule la convivialité peut dicter. Par exemple, après avoir écrit « Mon cher Franck », le président Martelly commence toujours sa réponse par ces mots : « Je souhaite que tu te portes bien ainsi que la famille ». Et avant d’y apposer sa signature, il ajoute : «Bonjour à la famille ». Même ceux qui auraient quelque problème avec Michel Martelly ne peuvent ignorer l’entregent dont il fait montre à l’égard de Franck Ciné dans ses échanges de communications avec lui. Non seulement le ton traduit l’ « amitié » qui existe entre eux, le chef de
l’État prend le temps de répondre à chaque message à lui adressée par le patron de la Haitel. C’est sans doute ce qui porte Franck Ciné à conclure que les décisions prises à l’encontre de sa compagnie et contre lui ainsi que sa famille sont imputables au Premier ministre, dont la correspondance est aussi laconique qu’empreinte d’indifférence. En tout cas, contrairement à celle du président de la République, elle n’offre aucun indice permettant de deviner que Lamothe et Ciné étaient, non seulement des associés, mais aussi avaient fait des voyages d’affaires au profit de l’actuel Premier ministre. Car Laurent Lamothe n’a pas accédé aux millions du jour au lendemain. Au début, quand la Global Voice, dont Laurent Lamothe possédait les actions avec Franck Ciné, Michel Martelly et Patrice Baker, le PDG de la Haitel avait servi de cicérone et d’introducteur de Lamothe auprès de ses amis parvenus au timon des affaires dans des pays d’Afrique.
Le protocole d’accord mis au rancard Après plusieurs mois de ren-
contres et de négociations, tant avec ses conseillers et avocats que des représentants du gouvernement, le protocole d’accord que la Commission spéciale créée par le président attendait était prêt. Dans une nouvelle communication à M. Martelly, l’information a été communiquée au président de la République. Il a été informé par Franck Ciné, la même occasion, au mois d’avril, que copies du document avaient été acheminées aux membres du Comité. En principe, les directeurs généraux des différentes entreprises d’État concernées par l’affaire Haitel (et qui sont membres de ce Comité présidentiel, étaient en possession du protocole d’accord. Par un courrier en date du 3 mars 2012, Franck Ciné avait informé M. Martelly que le directeur de la DGI poursuivait les démarches en vue d’effectuer des saisies contre ses biens, notamment la Haitel et la maison de la famille Ciné. Il affirmait qu’il ne pouvait pas comprendre l’attitude de Clark Jean-Baptiste Neptune, qui, d’un côté, faisait partie d’une commission présidentielle char-
gée de résoudre le conflit à l’amiable, alors que, de l’autre, il poursuivait les démarches juridiques contre lui et la Haitel. Il s’étonnait qu’un fonctionnaire puisse s’arroger le droit d’aller à l’encontre des recommandations de son patron. Aussi pensait-il que le directeur de la DGI prenait ses directives plutôt du Premier ministre, à l’insu du président. De fait, un mois plus tard, Clark Jean-Baptiste Neptune et son homologue de Conatel, dans le cadre d’une conférence de presse très médiatisée, annonçait la «mise sous séquestre de la Haitel ». À cette mesure devait suivre un jugement « pris à la cloche de bois » et autorisant la saisie de la maison privée à La Boule de la famille Ciné.
Le protocole d’accord qui a été écarté d’ordre du Premier ministre
Voici le document qui a été soumis au Comité présidentiel par Franck Ciné, après que le président Martelly lui eut demandé de faire des propositions concrètes.
PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoMMUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Société commerciale haïtienne identifiée et patentée aux Nos. …………… et ………….., au capital social de soixante quinze millions de gourdes (GDES 75.000.000,00), autorisée à fonctionner par Avis No. AJ 1046 du 22 janvier 1998 publié aux Moniteurs Nos. 7 du 26 janvier 1998 et 25 du 2 avril 1998, dont le siège social est à Port-au-Prince, où elle est représentée par le Président de son Conseil d’Administration, Monsieur Franck N. CINE, propriétaire, demeurant et domicilié à Port-au-Prince, identifié au No. 001-255-066-8, , ladite société étant représentée par son mandataire spécial Me …………………… suivant procuration sous seing privé en date du …..Août 2011 à lui octroyé par Franck N. CINE , le dit mandataire, demeurant à Pétion-Ville et domicilié à Port-au-Prince étant identifié aux Nos …………… (CIN) et …………….. (NIF), ciaprès désignée LA HAITEL ;
Monsieur Frank N. CINE, propriétaire, demeurant et domicilié à Port-au-Prince, identifié au No. 001-255-066-8, pris en son nom personnel, représenté également aux fins des présentes par son mandataire spécial Me …………………… suivant la même procuration sous seing privé sus-parlée en date du ……...Août 2011, ci-après désigné comme FNC ; ET : L’ETAT HAITIEN, représenté à l’effet des présentes par le Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur André LEMERCIER GEORGES, propriétaire, demeurant et domicilié à Port-au-Prince, identifié aux Nos. ………… (NIF) et ………………….. (CIN), suivant résolution prise en Conseil des Ministres, le …………………… deux mille douze ; LE CONSEIL NATIONAL DES TELECOMMUNICATIONS
(CONATEL), Organisme de l’Etat sous tutelle du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications, désigné plus bas comme LE CONATEL, représenté par son Directeur Général, Monsieur Jean-Marie GABRIEL, et par le Président de son Conseil d’Administration, Monsieur …………………., Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications, tous deux propriétaires, demeurant et domiciliés à Port-auPrince, identifiés respectivement aux Nos ………………., ……………… (NIF) et ……………, ……………… (CIN), autorisés à l’effet des présentes par résolution de Conseil d’Administration en date du ……….. 2012 ; La Direction Générale des Impôts (DGI), Service Déconcentré du Ministère de l’Economie et des Finances, désignée comme LA DGI, représentée par Monsieur Jean-Baptiste Clark NEPTUNE, Directeur Général, et par Monsieur André LEMERCIER GEORGES, Ministre de l’Economie et des Finances, tous deux propriétaires, demeurant et domiciliés à Port-au-Prince, identifiés respectivement aux Nos ………………., ……………… (NIF) et ……………, ……………… (CIN LA BANQUE DE LA REPUBLIQUE D’HAITI (BRH), Organisme autonome de l’Etat, jouissant de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, créée par la Loi du 17 aout 1979, dont le siège est à Port-au-Prince, désignée ci-après comme LA BRH, représentée à l’effet des présentes par son Gouverneur, Monsieur Charles CASTEL, propriétaire, demeurant et domicilié à Port-auPrince, identifié aux Nos …………… (CIN) et …………….. (NIF) la dite
Institution agissant en qualité de propriétaire de TELECOMMUNICATIONS D’HAITI (TELECO), et aux droits de celle-ci ; LA BANQUE NATIONALE DE CREDIT (BNC), banque commerciale à caractère universel, organisme public autonome jouissant de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, créée par la Loi du 17 aout 1979 modifiée par le Décret du 23 novembre …….., identifiée et patentée aux Nos. 002-28-91 et 009-002-1057, dont le siège est à Port-auPrince où elle est représentée par le Président de son Conseil d’Administration, Jean-Philippe VIXAMAR, propriétaire, demeurant et domicilié à Port-au-Prince, identifié au No. 003-070-001-1, la dite Banque agissant en qualité de cessionnaire des actifs et passifs de la Société Caraïbéenne de Banque (Socabank) ; L’Administration Générale des Douanes, ci-après dénommée AGD, service déconcentré du Ministère de l’Economie et des finances (MEF), dont le siège est à Port-au-Prince, représentée par son Directeur Général, Monsieur Francel SAINT-HILLIEN, et par Monsieur André LEMERCIER GEORGES, Ministre de l’Economie et des Finances (MEF), tous deux propriétaire, demeurant et domiciliés à Port-au-Prince, identifiés aux Nos …………… ……………….. (CIN) et …………….. et ………………… (NIF) Dans le cadre du présent protocole d’accord, il a préalablement été rappelé ce qui suit : Quelques années après le démarrage effectif de ses opérations de téléphonie mobile, LA HAITEL s’est trouvée confrontée à des difficultés de nature diverses, ayant principalement eu pour effets de perturber l’acquittement régulier de ses obligations financières, fis-
cales ou contractuelles vis-à-vis de l’Etat Haïtien et/ou de plusieurs démembrements de celui-ci, dont notamment LE CONATEL, LA TELECO, LA DGI, L’ADMINISTRATION GENERALE DES DOUANES et LA BNC; En sus de l’effet perturbateur des démêlés judiciaires personnels du Président de son Conseil d’Administration, finalement résolus en sa faveur par la Cour de Cassation de la République en l’année 2009 , à partir de la moitié de l’année 2007, une conjonction de facteurs externes a contribué à une dégradation progressive de l’image de LA HAITEL, à une désaffectation de nombre de ses clients, à une baisse considérable de ses revenus, et à des pertes d’exploitation énormes ; Tous ces facteurs ont eu pour conséquence d’aggraver ses difficultés à honorer ses obligations pécuniaires vis-à-vis de ses principaux créanciers sus-désignés ; Des difficultés similaires ont également affecté FNC par rapport à ses obligations personnelles, en sa qualité de caution solidaire, vis-àvis notamment de la BNC ; Parallèlement, pour forcer LA HAITEL et/ou FNC à acquitter des redevances, taxes, impôts, pénalités, intérêts et autres amendes réclamés, LA BNC, LA BRH, LE CONATEL, LA DGI et L’ETAT HAITIEN, chacune en ce qui les concerne, ont : soit décidé unilatéralement du retrait d’exploitation de la licence accordée à la HAITEL (avis de résiliation de son contrat d’exploitation, par la TELECO par lettre datée du 13 mai 2008, laquelle sanction a fait l’objet d’une résolution confirmative de la CONATEL datée du 14 mai 2008) ; soit mis la HAITEL en demeure de payer des montants réclamés par la TELECO à divers titres et Suite en page 7
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Est-ce la fin de la saga Josué PierreLouis/Marie Danielle Bernardin ? Suite de la page 1 une fin heureuse de ce scandale de trop. Écorchés dans leurs entrailles, les deux protagonistes se retrouvent amoindris dans l’opinion publique et surtout dans l’estime qu’ils auraient pu récolter, hormis les palabres où l’on dit généralement plus qu’il n’en serait. H-O publie intégralement la déclaration de Melle Bernardin, espérant que la société en général saura trouver une quelconque leçon de ce mélodrame à l’haïtienne. Déclaration de Marie Danielle Bernardin Vu les voies de fait et le viol perpétrés sur ma personne en date du 26 novembre 2012 par le Président du CEP Josué PierreLouis dans sa résidence et la plainte déposée au Parquet du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince aux fins de poursuites le 28 novembre de la même année ; Considérant que depuis ces faits infractionnels le système judiciaire haïtien me traite en bourreau alors que je suis la victime ; Vu les menaces proférées contre le Juge d’instruction Joseph Jeudilien FANFAN par le
frère de Josué Pierre-Louis, Ikenson EDUME, lui-même Juge d’Instruction, le 17 décembre 2012 l’ayant forcé à abandonner le dossier ; Considérant la désignation d’un nouveau Juge d’instruction en dehors de la loi voulant /qu’en cas d’empêchement d’un juge initialement désigné sur un dossier c’est l’Assemblée Générale des juges qui doit en choisir un autre ;/ Vu la demande de déport adressée au Juge d’instruction Merlan BELABRE le 23 janvier 2013 suivie d’une action en récusation initiée le 25 janvier 2013 pour défaut *d’impartialité et* *suspicion légitime ;* Considérant la scène horrible offerte par Josué PierreLouis et ses partisans dans la matinée du mercredi 23 janvier 2013 alors qu’une confrontation était prévue au Cabinet d’Instruction. Ayant envahi l’espace conduisant au bureau du Juge, ils ont proféré des menaces contre moi et mes avocats, injurié les membres des Organisations féministes qui ont appuyé ma démarche consistant à porter plainte aux fins d’obtenir justice pour cet acte odieux. Le Magistrat Instructeur n’a pu que constater l’impossibilité matérielle de réaliser cet acte
d’instruction comme prévu en raison des véhémentes protestations des partisans zélés de l’inculpé. Ce qui rappelle les menaces exercées dans l’enceinte même du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince sur le premier Juge qui était désigné sur le dossier, Joseph Jeudilien FANFAN. Il en infère que ce dossier suscite des intérêts majeurs susceptibles de mettre en péril ma vie et celle de ma famille. Vu que mes parents ont dû fuir le pays pour échapper aux menaces d’assassinat dont ils étaient l’objet ; Considérant que ma sécurité n’a jamais été prise en charge par les Autorités haïtiennes conformément aux Conventions Internationales ratifiées par Haïti sur la protection des victimes, alors que l’inculpé bénéficie de toutes sortes de protections. Une situation qui me contraint à adopter le nomadisme comme mode de vie et qui brise mes liens familiaux. *Vu la déclaration du Président de la République en date du 27 décembre 2012 attribuant ma plainte contre Josué PierreLouis à un montage politique contribuant ainsi à influencer l’appareil judiciaire* ; j’ai décidé d’abandonner les
poursuites quant à présent, tout en apportant un démenti formel aux rumeurs faisant croire que j’ai été manipulée par des gens et des Organisations ayant un agenda politique et réaffirmant que j’ai été battue et violée par Josué Pierre-Louis le 26 novembre 2012. Je remercie mes avocats, les organisations de défense des droits humains SOFA, RNDDH,
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Haïti-observateur
Kreyòl
Ayiti avan tout lòt bagay
Fripòt-Long Ayilann, Nouyòk — Vandredi swa, nou te nan Fripòt, nan Long Aylann, pou nou te vizite papa youn nan zanmi nou yo ki malad grav, paske li nan dènye etap 4 kansè ki pa gen gerizon. Misye se yon Nèg ki te konn fimen anpil. Malgre nou te konn konseye l pou l sispann, li pat janm okipe nou, paske li te kwè nan sigarèt ki sètènman pa janm fè moun byen. Misye gen yon kansè nan poumon l e ki anvayi nan tèt li jis li gen tan atake sèvo l. Malgre yo fè l operasyon nan tèt pou retire kèk san nan sèvo a, doktè l pa bay garanti ke misye ap viv plis ke 6 mwa. Prediksyon an kapab yon verite sou tanbou, paske l kòmanse pèdi memwa l e li ale sou li nan 2 fason yo. Se yon ka ki prèske pèdi, paske deteryorasyon l fè tout moun pè pou jan l te vivan. Kidonk, nou mande tout frè ak sè k ap fè lizaj kalomèl sa a, pou yo fè yon ti kanpe, paske, jan koze a pati a, « pito nou lèd, nou la ». E n ap ajoute pou 2 jou. Malgre lanèj te anvayi Nouyòk depi nan aprè midi, nou te pran desizyon pou n te vizite malad la. Nou te ale san tèt chaje, paske yon moun nan lavi sa a dwe gen tèt li byen plase sou 2 zèpòl li pou l pa nan mamote. Yon desizyon pran pa gen fè bak, paske se sa ki reyèlman fè moun gen karaktè ak diyite. Si nan sosyete nou an respè nan tout bagay te aplike, jodi a peyi nou pa t ap nan eta sa a e bann sanginè ki lakòz desepsyon ak wont sa yo pa t ap janm jwenn chans pou yo aji konsa. Nou gen yon sosyete ki malad e ki nan wout pou kangrennen si l pa soti fè efò konsiderab pou jwenn bon jan remèd, ki se linyon tèt ansanm pou yon bon amelyorasyon. Sosyete a tèlman manfouben, sètadi anyen ki lèd nan figi lòt moun pa ebranle yo paske l pèdi tout idantite l. Nou prefere kite moun ap fè pou nou olye nou pran fèm desizyon pou nou tout rekonèt ke peyi a sou responsabilite nou e ke nou gen yon devwa
moral pou ede l nan tout sans. Si nou te pran bagay yo avèk enpòtans, nan jan yo te dwe fèt nan peyi a, nou t ap reyisi e t ap gen anpil pwogrè nan sen nou. Tèlman nou parèt lèd devan etranje, nou pèdi tout prestij nou e se yo k ap dikte n sa pou n fè nan peyi a. Ayiti pa endepandan tout bon vre, paske l depann de peyi etanje. Nou gen tout sòt kalite pwoblèm. Nou pa fouti bliye ke peyi a okipe depi 19 septanm 1994 aprè ansyen prezidan Aristid te nan ekzil nan peyi Etazini. Li te mande ansyen prezidan Bil Klintonn pou l te fè l retounen aprè li te konsanti pou l te fè echanj pou retou li. Se nan sikonstans sa a ke prezidan Aristid te fè nou tout konnen ke l te fè yon ti dezòd ke youn nan nou pa konnen jis jounen jodi a, paske l poko janm di nou anyen. Olye pou n ta fòse l di nou tout bagay, nou founi je nou ap gade l paske, Aristid se yon dyab pou nou tout, paske nou pa fouti di l anyen. Nou kwè se lè yon moun fè respè l ke pèsonn pa fouti mande l kont. Aristid li menm kreye divizyon ke tout moun konnen. Nou te toujou mande pou pot plent pou li, paske l pa enfayib ni odsi lalwa. Fòk Aristid jije si vrèman nou nan demokrasi tout bon. Gen anpil moun ki di yo pa konprann sa k ap pase nan peyi a konsa. Lachanm bas ak Chanm senatè yo a pa vle ranpli tach yopaske yo se yon pakèt aktivis tèt chat ak yon pakèt machann peyi. Yo pa nan kad yo di tou e yo peche kont Konstitisyon an ki sipoze bousòl yo. Ki jan nou ta vle kwè ke anpil nan palmantè yo ap mande pou prezidan ak Premye minis la rache manyòk yo bay peyi a blanch. Men sa ki rele demokrasi lakay nou. Se pa pou granmesi gen anpil moun k ap obsève bagay yo nan peyi a rele anpil nan senatè ak depite : « Palmantè ranyon ». Nou pa janm ka konprann fonksyon mesye yo ki ekzèse wòl deyò kò a pou yo kapab fè chantaj. Yo konprann tout bon vre ke pèp la ap pran nan maskarad yo a ki defini-
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tivman pa gen okenn sans nan reyalite bagay yo. Anpil travay bezwen fèt nan sen nou pou n gen reprezantan zele e non pa demagòg, daprè sa obsèvatè yo ap di.
Nou oblije kanpe ap tann la a pou n kapab penmèt 2 dam nou te rankontre lakay zanmi a e ki te vin vizite malad la tou. Nan tonbe pale sou lavi, menm lè a, koze politik mete pye ki te fè medam yo pale sou listwa peyi a pou rive nan sitiyasyon nou ye jodi a. Medam, nou gen kòn nan kounye a. Gèda : Nan lavi, tout sa ki fèt,
demagoji ak tentennad. Yo tout sou blòf, paske yo reyèlman nan manti. Mèlin : Yo tout sou blòf, paske yo tout se zafè pa yo y’ap regle vre. Yo pa vle bay peyi a yon chans pou li soti nan twou santi chawony li tonbe jodi a. Bann sanwont yo kontante yo ap pale de Lavalas ak prezidan Aristid ki se yon vèb o pase, e ki definitivman pa gen okenn chans pou l retounen sou pouvwa a nan okenn fason. Li deja pase 2 tèm sou pouvwa a kèlkeswa nonm de tan li pase. Y ap eseye kreye divizyon nan blofe pèp la nan bay manti e di tout sa ki pa sa. Dayè, se nan manti y ap viv depi nan kò lakay li
tankou zansèt nou yo di, se yon byen pou yon mal. Nou oblije kite reyinyon aswè a sou zafè kilti pou nou te rann Sente ti vizit sa a k ap penmèt nou bay opinyon nou sou konkonkti aktyèl la. Mèlin : Ou itilize gwo mo. Mwen ta prefere di nan sitiyasyon peyi nou ye jodi a bay tout moun konsène travay ki pou fèt pou sove li. Peyi Ayiti gen anpil pwoblèm. Gèda : Mwen menm pa vle di pwoblèm, mwen prefere di aritmetik, piske yo anpil. Se nan sikonstans sa a tout moun dwe bay opinyon yo. Nou chaje ak yon bann blofè ki monte sou radyo pou voye monte e pou pran tèt moun fèb, fanatik malad pou yo fè lajan. Nou rele aba tout dwèt long yo ki gaye toupatou. Moun sa yo, ke nou wè k ap fè yon bann jimnastik 2 grenn gòch, pa konn sa ki rele peyi, paske se tèt yo sèl y ap defann. Peyi nou chaje ak yon aritmetik ke nou pa konn ki lès ladan yo pou nou antame pou n sa jwenn solisyon tout bon vre. Bann vòlè ak machann peyi yo dwe konprann wòl yo. Mèlin : Ou pa manti, Gèda. Lè konsa, mwen tchwipe yo. Se yon pakèt awousa k ap regle zafè yo pou yo vin rich sou tèt enbesil. Se pou nou lonje dwèt sou yo pou n demaske yo san manke yon grenn ki kapab vin kontamine tout lòt moun inosan yo. Nou pa fouti kontinye pale san nou pa chache tout bon kote malediksyon sa a soti e ki jan nou rive eritye malpwòpte ki gaye nan sen nou an. Tankou lòt la te di : « Lage m pou m pale ! » Nou menm, n ap mande pou pèsonn pa anpeche n pale e di tout sa ki reyèlman nan fon kè nou. Se pou nou lage koukouwouj dèyè yo pou yo sispann ramase lajan pou kòz politik. Bann dwèt long yo dwe al reflechi dèyè bawo anfè nan youn nan kay jòn yo. Peyi Ayiti bezwen yon revolisyon nan tout sans pou bagay yo chanje. Se pa nan pale anpil, ni nan di tenten, bay manti pou denigre lòt pou nou jwen chanjman nou bezwen an tankou chanje yon wòb. Non, se pa yon jwèt ni yon simagri pou dirije yon peyi. Gèda : Se gwo koze, manman ! Mwen dakò avèk ou mil fwa, san mil fwa, paske si nou pa di bagay yo jan yo ye a, n ap pase yon lòt 300 lane nan nadmarinad, nan
jis nan fonksyon l ap ranpli. Mesye yo se yon bann mantè ki kache dèyè iminite yo genyen an. Yo pwonmennen ap fè manti e pale de konplo pou kreye latwoublay nan sen sosyete a. Gèda : Mesye yo tèlman blofè, yo leve yon jou maten, yo kreye latwoublay pou yo fè konnen ke gen konplo kont li. Bagay sa a dwe fini nan peyi a pou sispann bay pèp la pwoblèm ak kè sote. Aksyon yo se pou yo kaponnen moun. Chak samdi ak dimanch e menm nan plizyè jou nan semenn nan, yo monte sou radyo ap preche tenten. Se yon litani pou yo devye moun nan chemen yo. Alò, depi yo tande non Aristid, y’ap voye lajan pou sipòte nèt ale. Nou vle bagay sa a sispann nan peyi a pou lapè kapab reprann plas li. Y ap gen tan konnen si yo refize « mache sou pinga yo pou yo pa pile si yo te konnen ». Mèlin : Gèda, ou gen rezon tout bon, paske se pa yon kesyon peyi k’ap defann tout bon vre, se yon kesyon « wetan m-metan m » k ap jème nan peyi a. Kòman ou konprann pou yon senatè ap mande pou pèp la mobilize e pou l mache avèk kat wouj li pou bay prezidan an pandan 3 jou kanaval nan peyi a e aprè pou n mete l atè a. Èske w konprann deklarasyon sa a ki ekstrèmman grav e ki soti nan bouch sekatè Janchal ki reyèlman pa nan plas li men yon aktivis koken e visye. Nan peyi kote gen dwa penal, yo ta dwe jije sekatè Janchal, paske se yon flagran deli jistifye apati deklarasyon li fè san rezèv. Janchal gen anpil chans se pa sou gouvènman Aristid la li t ap ranse konsa pou m pa ale jis sou Franswa. Monchè, ou gen anpil chans, paske jounen jodi a, moun t ap pale de Janchal defen. Se medyokrite ke misye ap simaye e li pa janm di yon bagay ki gen swit e ki jistifye tou. Sekatè a sou manti avèk anpil zanmi blofè li yo pou simaye divizyon nan peyi a. Gèda : Sa ki tris la, sè mwen, gen anpil tèt fèb ki pran plezi pou tande charabya yo. Lè yo chita dèyè mikwo yo, se sa yo pa sonje yo pa di pou demontre yo se bon sèvitè, bon patriyòt e ke se sèlman ansyen prezidan Aristid ki sèl sovè peyi Dayiti. Yo bliye ke prezidan sa a koze anpil malè nan peyi a pou divize sosyete a nan « Gade an wo, mande moun ki gen
Ayiti pa merite tout tribilasyon so yo, aprè endepandans li
monopòl la nan men yo pou yo reponn bezwen pèp la. Si nou kenbe yo, ba yo sa yo merite. Ala yon bèl enstriman… se pè Lebren ! Aristid fè kont dezòd li nan vòlè lajan peyi a. Nou pap janm bliye lajan Tayiwonn te bay la lè li te fèk monte e li te mete nan kont “Lafanmi se Lavi ” ». Fòk nou pa bliye tou li te vann kay li a bay Leta ke l te touche lajan li. Jodi a li tounen nan kay sa a, ki pou Leta Ayiti. Li pran lajan pou wout Kafou a, ke l mete nan pòch li. Li pran lajan kooperatif ak lajan teleko ke tout moun konnnen. Nou p’ap bliye lajan VOAM nan non plis. Se yon pakèt bann mantè, vòlè ak kale tèt ke FBI sipoze envestige pou zafè lajan y ap ramase sou pretèks pou yon koz. Yo kontinye ap mande lajan pou ranpli pòch yo. Mèlin : Ou di yon bagay ki nòmalman fè anpil sans. Lòt jou m t’ap tande youn nan vagabon yo ki t’ap pele dèyè mikwo, ki t ap mande lajan pou kore depite yo. Ou tande sa odasye a di : « Yo pral ranmase lajan pou kore 2 palmantè pou vwa yo sa pase nan palman an ». Nou kapab wè ke mesye sa yo bezwen lajan pou mete nan pòch yo ak nan pòch bann vagabon nan peyi Dayiti. Pa gen anyen serye k’ap regle pou moun al depanse lajan yo nan bann palmantè woule m 2 bò yo. Yon pakèt bann chat, mimi mya w. Se pou kite bann palmantè yo tounen eskòpyon san aplike lalwa 8 avril 1961. Dayè, peyi Dayiti pa nan koze palmantè ki reyèlman pa gen koze peyi a y ap defann. Se pou yo pran lajan yo regle koze peyi a ke mesye yo ap gaspiye pou granmesi. Awousa yo toujou la pou dechèpiye. Bare vòlè toupatou pou yo pa fini avèk ti sa nou rete a. Mesye yo se yon pakèt bann mechan k’ap manipile fanm pou yo regle koze yo, paske yo konnen se fanm ki pou ba yo wout. Gèda : Mezanmi pou manti nou pran nan men bann palmantè ke tout moun boude kont yo pou movèz fwa yo. Mwen pat vle nonmen non pou moun pa di m ap voye monte. Mwen kwè tout sa n ap di la a se verite nèt alkole, paske yo klè devan je tout moun k ap swiv evènman yo. Fòk yon moun ta ase sanwont pou l ta mande moun lajan pou sekatè Moyiz Janchal, yon mantè fini devan Pè Letènèl, devan pèp ayisyen e devan lemonnantye pou manti li bay. Jodi a li retounen sou kesyon doub nasyonalite a, kote ansyen diplomat ameriken an te avili l kòm mantè pwofesyonèl ki pa menm gen yon ti etensèl verite nan men li. Janchal se pèsonaj gwosye ki pat dwe gen plas nan palman an. Nou pa gen anyen kont eleman an. Men nou kwè se pou yo bare l pou l pa rive sove kite peyi a 21 janvye 2014. Tout moun k ap vin mande lajan pou kore li, mechan e yo kriminèl tou. Janchal fè pèp ayisyen anpil mal nan manti li òkestre pou mete divizyon ak kriz nan pèp la. Si Ayiti te konpetan nan matyè jistis, jodi a se pa bann moun sa yo, ki gen yon grenn zanno lakay òfèv, ki ta reprezante yon depatman. Lajistis gen pou l retabli defason pou tout malonnèt yo jije pou tout tò yo fè peyi a. Nou gen dwa di se yon pakèt san karaktè ak diyite pa t dwe sou moun. Lè yon vagabon rete sou lèzonn ap di si nou manke yon senatè dega e kòm si nou manke moun li treprezante yo dega. Se pa vrè di tou, paske senatè a dwe konpòte l kòm yon pèsoAle nan paj 14
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Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013
PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoMMUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 4 rubriques ; soit engagé des procédures de recouvrement forcé contre LA HAITEL et FNC (blocage de leurs comptes bancaires depuis l’année 2007, Soit fait opposition à des notaires de passer tous actes translatifs de propriété auxquels FNC et/ou la HAITEL seraient parties ; - Soit passé des instructions similaires à la Direction Générale des Impôts (DGI) par l’interdiction d’enregistrement et de transcription d’actes de vente de biens immobiliers auxquels FNC et/ou la HAITEL seraient parties ; soit mis la HAITEL sur liste noire de l’AGD, suite à la contestation par celle-ci du quantum d’un bordereau de droits de douane assorti d’une amende substantielle dont paiement était exigé ; Soit entamé des procédures de réalisation, par la BNC, d’hypothèques conventionnelles en avril 2009 puis en avril 2011) ; Du fait de l’absence de suites données aux différentes propositions de règlements faites par la HAITEL depuis l’année 2007, et également de l’impossibilité pour
elle d’avoir accès aux valeurs bloquées en banque, ou d’être en mesure de passer commande et de pouvoir dédouaner du matériels et accessoires, son fonctionnement régulier s’est trouvé constamment paralysé et perturbé depuis lors, même par rapport à ses simples obligations de paiement des gages, salaires et autres émoluments de ses employés; De leur côté LA HAITEL et FNC, chacun en ce qui les concerne, ont menacé d’entamer des procédures tant administratives que judiciaires, tant contre l’ETAT que la BRH, LA TELECO, l’AGD ou le CONATEL, pour obtenir réparation de préjudices qu’ils ont estimé que ces Institutions leur avaient causés, a) par le fait notamment que l’ETAT, l’AGD et la DGI n’ont jamais accepté d’accorder à la HAITEL une franchise douanière sur les équipements, en exécution d’un engagement en ce sens pris en 2006, et similaire à celles octroyées aux autres opérateurs concurrents ; b) par le fait que les harcèlements et blocages de toutes sortes subis depuis 2006 ont causé une chute considérable de plus de 80% de son chiffre d’affaires entre 2006 et 2010. En résumé, les différents protago-
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Grande campagne d’évangélisation
L’Église adventiste Sarepa a l’honneur d’inviter le public en général et les chrétiens en particulier à la grande campagne d’évangélisation qu’elle organise du 12 janvier au 2 février 2013 autour du thème : « Viens à Jésus, il te tend la main ». Au programme : prière d’intercession, louange, témoignage, classe de Bible, chants spéciaux, point de santé, savoir vivre, prédications, surprises… Cette grande campagne d’évangélisation sera animée par le pasteur Siméon Hugues Valérie. Église Adventiste Sarepa : Delmas 48, entre les rues Merisier et Roussan, de 5h a 7h30 P.M.
Téléphones : 3884-8617 / 3817-7410 / 36814535 / 3635- 6037 « Viens à Jésus, il te tend la main » Bienvenue à tous!
nistes, parties au présent protocole d’accord, se sont opposés notamment sur le bien-fondé, l’assiette, le quantum, l’effectivité, la légalité, l’opposabilité, la véracité ou la liquidation des créances suivantes : Le CONATEL réclame un total de dix millions cinq cent cinquante quatre mille six cent quatre vingt quatorze dollars et soixante centimes ($ US dix 10.554.694,70) réparties en droits d’exploitation MW (US $ 8.647.194,70), droits exploitation blocs de numéros (US 1.600.000,00), dettes envers la Digicel (150.000,00) et dettes envers la Comcel (US $ 157.000,00). La HAITEL estime devoir à la CONATEL uniquement un montant de US $4,489.024,39, au titre des droits d’exploitation des nouvelles fréquences utilisées par elle seulement à partir de 2006 ; Elle estime que la rubrique de facturation au titre de l’exploitation des blocs de numéros à huit (8) chiffres ne figure pas dans son contrat, et ne pourrait être comptabilisé qu’à compter de 2008, année au cours de laquelle la numérotation à huit (8) chiffres a été établie, et ce, moyennant un addendum au contrat initial du 25 juin 1998 ; Elle estime également que le recouvrement d’éventuelles dettes vis-à-vis des autres opérateurs de téléphonie mobile ne compète pas à au CONATEL. La BRH, propriétaire de la TELECO de son côté revendique une créance totale équivalant à US $ 48.696.143,56 découlant d’une part des droits d’exploitation cédés par la TELECO, soit US $ 17.558.545,50 en capital, intérêts et honoraires depuis 1998, et US $ 31.137.598,06 en capital, intérêts et honoraires sur la même période, au titre du paiement annuel des droits d’exploitation à raison de cinq pour cent (5%) sur le chiffre d’affaires annuel. La HAITEL a contesté ces montants en arguant A) qu’elle n’a pu jouir normalement des droits d’exploitation lui ayant été cédés du fait des perturbations multiples causées par les questionnables actions de l’Etat contre elle; B) que son contrat avec la TELECO contient des clauses léonines, comme la duplication des droits d’exploitation cédés, savoir un montant forfaitaire global au titre de la cession des droits d’exploitation (article 2), et une variable « contrepartie du doit d’exploitation », payable par versements annuels équivalant de cinq pour cent (5%) de son chiffre d’affaires net (Article 5) ; C) En outre, lors même que cette duplication de droits d’exploitation serait appliquée, le quantum des valeurs réclamées tant aux titres de l’article 2 que de l’article 5 sont injustifiés d’après elle, parce que le contrat ne prévoit pas d’intérêts conventionnels ni sur le montant de la cession des droits d’exploitation de l’article 2, ni sur les montants variables de l’article 5, et que l’une des parties au contrat ne peut valablement facturer des intérêts de manière unilatérale ; parce que l’une des parties ne peut seule décider seule de l’exigibilité d’amendes ou d’honoraires de recouvrement substantiels, alors
qu’aucune action judiciaire en paiement n’a été introduite par devant une juridiction judiciaire ou administrative quelconque, et donc qu’aucune décision de justice n’a consacré une obligation quelconque de la HAITEl à payer des amendes, intérêts, honoraires ou pénalités quelconques ; parce que les montants en principal réclamés au titre de l’article 5 ont été unilatéralement calculés par la TELECO, sur une estimation unilatérale des chiffres d’affaires bruts annuels de la HAITEL depuis 1998, alors que le sens effectif du libellé de l’article 5 renvoie plutôt à un pourcentage annuel de 5% du chiffre d’affaires net pris dans le sens de 5% des bénéfices nets annuels ( ???) . La HAITEL a donc sollicité que les montants réclamés aux titres du double droit d’exploitation soient ramenés à des quantums plus réalistes et équitables de , desquels, par compensation, serait déduit un montant équivalant à US $3.054.084,00 dus à la HAITEL au titre des droits d’interconnexion avec la TELECO au 31 décembre 2008. Ainsi sa dette actuelle vis-à-vis de la TELECO (ou BRH) pour la période de 13 ans et demi (juin 1998 à décembre 2011) totaliserait $10.245.916,00 calculé comme suit : US $ 13.150.000,00 au titre des droits d’exploitation de l’article 2, de juin 1998 a décembre 2011 + US $ 150.000,00 au titre des 5% sur le chiffre du droit variable annuel de l’article 5, pour la même période , moins US $3.054.084,00, représentant la déduction sus-parlée. Sur des crédits bancaires accordés, totalisant l’équivalent d’environ quatorze millions cinq cent mille dollars (US $14.500,000,00), la HAITEL a versé depuis 1998 l’équivalant de US $ 15.600.000,00 environ au titre de remboursement tant d’une partie du capital initial que des intérêts alors échus au moment
des paiements. Depuis l’année 2008, pour les raisons sus-énoncées, elle n’a pu continuer à honorer ses obligations vis-à-vis de la BNC. Celle-ci , réclame qu’il lui reste devoir de US $ l’équivalent 10.583.791,80 dont l’équivalent de US $4.642.327,62 en capital, l’équivalent de US $ 3.030.916,04 d’intérêts et l’équivalent de US $2.910.548,14 de pénalités diverses à titre d’honoraires d’avocats qui découleraient de deux commandements de payer en date du 8 avril 2011. Afin de lui ménager des possibilités de remboursement, la HAITEL sollicite l’annulation des pénalités et accessoires mentionnées, ainsi que l’effacement des intérêts accumulés, de sorte que sa dette vis-à-vis de la BNC puisse être ramenée au montant principal équivalant à US $ 4.592.316,62, soit de manière détaillée : 39.447.747,02 Gourdes, équivalant à US $ 962.140,17, solde principal de l’obligation hypothécaire du 19 décembre 2005, pour laquelle FNC s’est portée caution, en affectant trois (3) immeubles en garantie de remboursement, savoir une propriété de 1.288 mètres carrés sise à Laboule, Commune de Pétion-Ville, une autre propriété de 785,70 mètres carrés, à l’Habitation Corail Santo, section Etang du Jonc, Pétion-Ville, et un immeuble fonds et bâtisses sise à Port-au-Prince, Avenue Lamartinière, la propriété accusant une superficie de 1391 mètres carrés ; 103.738.739,04 Gourdes, équivalant à US $ 2.530.213,14, solde principal d’une deuxième obligation hypothécaire du 20 décembre 2005, pour lequel la SOHADECOSA s’est portée caution, en affectant une propriété fonds et bâtisses, à Delmas 1, la propriété mesurant 1.122 mètres carrés, six décimètres carrés, et dix
Avis
Suite en page 9
À tous ceux que cela concerne Haïti-Observateur, est une entité de presse basée à New York (USA) depuis quarante-deux (42) ans. Avec des centres de distribution disséminés à travers le monde, H-O rejoint les lecteurs intéressés aux affaires haïtiennes dans la plupart des points névralgiques de la diaspora haïtienne, et même en Afrique. Ces entités, comme par le passé, demeurent entièrement indépendantes de la ligne éditoriale du Journal. Conséquemment, toute correspondance, de quelque nature qu’elle soit, doit être adressée à son siège social tel qu’indiqué régulièrement dans chaque édition.
Les personnes intéressées à ouvrir de nouveaux centres de distribution, tant en Haïti que dans d’autres pays du monde, sont priées également de s’informer à la même adresse. Toutefois, elles devront se confirmer aux conditions de l’Administration. Nous vous remercions pour votre collaboration. La Direction
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SUR LA ROUTE DU CINEMA
Foreign Journalism in China 2e épisode après Perisodistas extranjeros, l’histoire met en vedette DMA à Hong Kong China dans le contexte du lancement de la plateforme communication de Microsoft. neuf heures dix, il fait nuit. Tous les taxis étaient rouges, leurs chauffeurs avec des yeux bridés. Tout le monde se ressemblait
Dan Albertini d’ailleurs, l’étranger est perçu à distance. DMA quitte finalement l’aéroport avec une partie de ses bagages, il arrive en train au
erreur. Tragédie. Une première nuit passa, un premier jour. C’est un premier tableau et ses artifices. Le film n’est pas pour les salles obscures, les supports numériques proposent mieux en Abakar Sougui Chad
court métrage. Il est individuel, adapté, mais l’histoire est authentique. Réelle. L’histoire se passe en 2006, à HK, tandis que ce Box Office 2013 affiche 900 films chinois produits en 2012. L’écart avec 2011 est grand, mais la qualité n’a pas pris Rdv. « Ils sont trop classiques et hors du temps », déclare un cinéaste hongkongais, en plus de soupirer après une autorisation du Parti communiste
Hong K China Taxis
centre-ville. En pleine manifestation. Hong Kong accueille une importante foire sur la connectivité. Elle est réputée s’ouvrir à un journalisme étranger international. Les manifestants assis longent tous les trottoirs, mais la police assure des couloirs de passage. Curieuse façon de procéder. Photos interdites, semble afficher cette
nocturne. Il y a une certitude dans l’esprit de DMA, si les événements devraient basculer, il serait la première victime. Il ne parlait ni mandarin ni cantonais. L’écriture, des petites maisons de bambou. Pas de Nord ni de Sud sur cette île orientale. Yan a omis ce détail. Piégé, DMA commet sa première
qui n’y connaît absolument rien en matière de cinéma. Donc, pas d’intrique à mes dépens quand le coût de la production se résume à un billet d’avion aller-retour en passant par Londres sans y pénétrer. Plus les frais de séjour aux dépens de Microsoft Communications.
Hong Kong est à l’ère du marbre, l’Avenue des Stars propose une immense statue de Bruce Lee. Côté religion, le Big Boudha de Ngong Ping accapare aussi, mais opposé à la voie de l’Aéroport international de HK. Il faut savoir, car ce n’est pas la Mecque en Arabie saoudite. Le voyage
était long, la traversée étalée sur des miles marins. Incalculables. DMA embarqua Heathrow London, sans avoir eu le temps de pisser sur un trottoir. Une manie, comme pour signer son nom dans une culture étrangère. DMA, en costume européen, un laptop dans la serviette, longeait une rue très fréquentée près d’un pont qui relie deux rives. La fille, est perchée du haut de l’escalier quand il l’aperçoit. Elle descend lentement les marches. Plein feu. Il l’observe, une folle pensée en tête. Si elle descendait pour lui ! La fille, belle comme un félin, un croisement indou-chine réussi, ce zeste oriental dans des charmes sunamites. Tresse les pas. Une gazelle, dirait le comédien haïtien. Elle se dirige. La foule. Attrape DMA par le double Windsor qu’il s’était amarré depuis Genève. Il tourne la tête. Il ne s’est pas trompé, ni ne rêve. Il est la proie de cette tigresse du Bengale en plein Hong Kong. C’est l’essence du film. DMA avait pris l’habitude de se faire briefer sur la culture du pays avant de partir. Yan était établi sur le Vieux Continent depuis 20 ans, il avait fait Paris avant de s’installer à Genève. Chapeau feutre à l’espion russe, mais il était trop fier pour l’être. C’était un vrai Chinois mais qui parlait le français avec élégance. Ses manières aussi. Nous sommes en décembre 2006. DMA est confiant. Il est en possession d’un passeport de la monarchie canadienne. Ce qui signifiait, un appel placé de n’importe quel téléphone au monde, et, un agent de la Reine se trouvait déjà à ses côtés. Yan expliqua à DMA ce qu’il fallait faire et ne pas faire. C’est-à-dire comment se courber et où ne pas se courber, parce que Hong Kong était bourré de voleurs. L’erreur survint malgré tout, ce qu’aurait dit tout bon Américain. DMA remercia l’homme qui le guidait près de Central. Il lui dit, flatteur : « Ici ressemble à un grand China Town». La réplique claqua comme un fouet : « Ici n’est pas China Town, ici c’est China ». Le Chinois l’abandonna sur place, disparut dans la foule en un clin d’œil. Figé pendant trente secondes, DMA tenta de partir rapidement mais vers où ? Ce tableau de la panique est distribué à travers le film, à chaque fois, le choc des cultures. Les images sont en accéléré. Quand DMA avait reçu ses lettres d’accréditations, il croyait partir pour une simple foire de l’International Telecom Union. Il n’avait pas établi la différence entre le protocole de l’île et de la ville hôte. Ni de celui du Continent et de l’organisation de la plateforme de Microsoft Communications. Comment tout cela lui étaitil parvenu ? Une incroyable aventure l’avait mis sur la map. DMA avait l’habitude de pirater chez Micosoft et en temps de loisir, il développait le concept de la Géographie cybernétique pour laquelle il avait fait une demande de marque de commerce au Canada. Il tomba ainsi, sans le savoir,
China Bejin Kun Fu Org
depuis Londres, dans un réseau sophistiqué de relations internationales alambiquées les unes plus que les autres. L’avion annonçait un changement de parcours, une légère différence en fait. Il débarquait sur la piste du nouvel aéroport au lieu de l’ancien. DMA tombait à pic sur
ment, le numérique en toile de fond. Technologie et journalisme international. Mais ce n’est pas encore la fin. Le petit détour à Van Chai. Pour le cinéma, on se serait trompé volontiers. C’était Bollywood qui brillait de tous ses feux sur l’avenue Van Chai. La grosse
Korean Board
une relation dynamique, car c’était pour impressionner les personnalités internationales qui voyageaient à bord. Insignifiant, si vous partez pour la Chine, aucun
parent ne vous attend donc, pas de différence d’un aéroport à l’autre. Les mêmes taxis rouges semblent exclusifs et identiques. Le film délivre une caméra avare d’images, qui ne rate rien : Pays, mégapole, multinationale. Évidem-
prise pour DMA. Mais, sa seconde erreur est survenue dans la connexion du Subway de Lai King, près de Kowloon. Un Chinois lui tendit la main en lui offrant « Jésus » dans un anglais local. DMA, les mises en garde de Yan en tête, se cabra du fond de son siège. L’inconnu s’offusqua, lui reprochant de l’avoir humilié publiquement, et les autres passagers commencèrent à se prononcer. En chinois. En fait ça se lave en public aussi là-bas. C’est ainsi que l’auteur libère un DMA qui quitte son hôtel à Sheung Wan, se retrouvant dans un train qui le ramenait alors qu’il avait hâte de revoir ses enfants. L’auteur ose, il symbolise la grande famille chinoise par l’image de DMA qui retrouve ses enfants, sans préciser le pays de chute. Le film est un mélange de passion et d’étrangetés, mais ce qui ne fait de lui un film sur la psychanalyse. Merci d’y croire ! lovinsky2008@gmail.com
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PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoMMUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 7 es superficies respectives de 523 mètres carrés, 1025,27 mètres carrés, 528,12 mètres carrés, 421,36 mètres carrés et 311,10 mètres carrés, deux (2) à Port-au-Prince de 1813 et 1062 mètres carrés, une (1) à la Croix-desBouquets de 558, 65 mètres carrés, et une (1) à Gressier de un carreau vingt centièmes ; US $1.099.963,31, solde principal d’une troisième dette vis-à-vis de la BNC. De même, sur l’équivalent de US $ 14.454.533,74 que réclame la DGI et l’AGD ( ????) dans différents bordereaux de taxes, droits et impôts incluant des pénalités, amendes, intérêts, la HAITEL sollicite de ramener le montant de sa dette vis-à-vis de la DGi à 281.491.142,83 Gourdes, soit l’équivalent de US $ 6.865.637,63 au 31 décembre 2009 ( ???) après annulation notamment des 45.288.145,16 Gourdes de pénalités de TCA (soit de l’équivalant de US $ 1.104.588,90). La HAITEL demande d’autre part que soit annulée la créance réclamée de l’AGD en totalité, pour les causes mentionnées au préambule, savoir le fait que la HAITEL a subi un manque à gagner qu’elle estime à plus de US $ 30.000.000,00 au titre des droits de douane payés à l’AGD de 1998 à 2006, malgré l’engagement de l’ETAT à lui octroyer une franchise douanière analogue à celle des autres opérateurs concurrents. Qu’ainsi la HAITEL demande annulation du bordereau contesté du 25 mai 2007 ainsi que celui du bordereau rectificatif du 4 juillet 2007, le premier émis pour 443.714.901,03 Gourdes incluant une amende globale de 286.822.919,02 Gourdes contestée dans son fondement même depuis les mois de mai et juin 2007, et le second, en date du également contesté, émis pour un montant rectificatif de 169.778.748,00 Gourdes dont 123.635.555,07 Gourdes de pénalités . En sa qualité de caution solidaire de la HAITEL , FNC s’est trouvé confronté à des demandes de paiement produites par la BNC pour le montant principal de 39.447.747,02 susmentionné, plus intérêts et accessoires également réclamées à la HAITEL, et pour le recouvrement desquelles une procédures de réalisation de l’hypothèques conventionnelle du 19 décembre 2005 a été entamées sur ses trois (3) immeubles personnels affectés en garantie ; De même, la Compagnie Haïtienne de Développement et de Construction, S.A., (COHADECOSA), entreprise contrôlée par FNC, s’est trouvée confrontée à des demandes de paiement produites par la BNC pour le montant principal de 103.738.739,04 Gourdes, susmentionné, plus intérêts et accessoires également réclamées à la HAITEL, et pour le recouvrement desquelles une procédures de réalisation de l’hypothèques conventionnelle du 20 décembre 2005 a été entamées sur ses onze (11) immeubles affectés en garantie ; Dans le cadre du présent protocole d’accord, la HAITEL sollicite que l’ETAT et les Institutions créancières parties au présent protocole d’accord fassent droit aux demandes de renégociations de leurs créances, pour les motifs ci-dessus énoncées, et également par rapport aux points suivants : a) déséquilibre face à la concurrence au détriment de la HAITEL, depuis l’arrivée des autres opérateurs de téléphonie mobile et l’octroi à ceux-ci d’avantages non étendus à la HAITEL ; b) libre jeu de la concurrence non appliquée du fait des obstacles au maintien d’une concurrence effective ayant été dressés sur son parcours (avantages accordés aux autres opérateurs, tels que franchise douanière, et n’ayant pas été étendus à elle) ; c) Influence illégitime exercée à son
encontre du fait d’avantages tirés sur elle, de par la situation d’Autorité de l’Etat et de certains de ses démembrements (persécution et harassements, blocage de comptes plutôt que renégociation, mesures coercitives prises unilatéralement contre elle, et la poussant à la faillite plutôt qu’au redressement). La HAITEL sollicite également que soient données mains-levées des oppositions à paiement (ou interdictions faites) pratiquées notamment èsmains de la BNC, de la SCOTIABANK, de la UNIBANK et de la BANQUE POPULAIRE HAITIENNE (BPH), et totalisant au 31 octobre 2011 les valeurs de 37.031.758,77 Gourdes US $ 119.511.51. la HAITEL et FNC demandent de plus que des mainlevées globales soient signifiées aux notaires de la Juridiction du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, en ce qui a trait à toutes oppositions à passation d’actes translatifs de propriété par la HAITEL et/ou FNC et ayant pu leur avoir été faites par l’ETAT, l’un ou l’autre de ses démembrements, et/ou l’un ou l’autre des Institutions parties au présent protocole; En outre, FNC sollicite que lui soit facilitée la réalisation d’une vente de quatre carreaux et demie de terre lui appartenant et situés dans la Commune de Tabarre, laquelle vente projetée fait l’objet de négociations avancées avec un acquéreur potentiel, la dite facilitation pouvant se faire par une attestation de non objection à cette vente, qui sera adressée par l’Etat Haïtien aux Parties concernées, ce par tout moyen de droit. FNC précise que cette demande est faite de manière à lui permettre de pouvoir disposer de la somme de un million de dollars américains qu’il distraira du prix de la vente aux fins d’effectuer des versements sur les dettes de la HAITEL arrêtées plus bas, ce qui est accepté par les autres Parties au présent protocole d’accord. (nB Pour des raisons d’opportunité et de sécurité FnC souhaiterait que ce paragraphe ne figure pas dans le protocole…), à charge par les Parties de régler cette affaire de manière séparée et confidentielle) FNC demande que les demandes et poursuites diligentées tant contre lui personnellement que contre la COHADECOSA, en leurs qualités de cautions solidaires de la HAITEL soient interrompues ; En considération des faits mentionnés plus haut, les parties reconnaissent être conscientes a) de leur responsabilité commune dans la recherche de dépassement du statu quo actuel caractérisé par des mesures coercitives ou d’exécution forcée à l’encontre de la HAITEL, qui ne peuvent en fin de compte qu’aboutir à la faillite pure et simple de celle-ci, alors que pour l’année fiscale 2006-2007, la HAITEL se positionnait comme la quinzième (15e) plus grande Entreprise d’Haïti en termes de taxes, doits et impôts versés à l’Etat Haïtien , soit un total d’alors de ………………… Gourdes, dont ………………… Gourdes payés à la DGI et …………………. Gourdes versés à l’AGD b) de leur responsabilité commune dans la recherche, plus constructive, de mécanismes permettant à la dite société de pouvoir se redresser, regagner la confiance collectivité et de ses clients, et valoriser tant ses investissements initiaux que ceux à venir ; c) de leur responsabilité commune d’être acteur du libre jeu d’une saine et loyale concurrence entre les acteurs du domaine de la communication, en application notamment d’un Protocole d’Entente en date du 20 juillet 2006 entre l’Etat haïtien et les opérateurs de téléphonie mobile, prévoyant qu’un traitement égalitaire soit accordé à ceux-ci, et que le régime douanier et fiscal appliqué aux matériels et équipements de la
Compagnie concurrente DIGICEL, soit également réservé aux autres opérateurs Pourquoi, les Parties, ci-dessus désignées, ont conclu un protocole d’accord en vue de mettre fin à l’intégralité des litiges et notamment ceux cités dans le présent préambule. L i EST ARRETE ET ConVEnU CE QUi SUiT : Article 1 : objet - Fin de tous litiges actuels Après de multiples négociations, la société HAITI COMMUNICATIONS INTERNATIONAL, S.A. (HAITEL), le sieur Franck N. CINE, l’ETAT HAITIEN, le CONSEIL NATIONAL DES COMMUNICATIONS (CONATEL), la BANQUE DE LA REPUBLIQUE d’HAITI (BRH), la DIRECTION GENERALE DES IMPOTS DGI), la BANQUE NATIONALE DE CREDIT (BNC) et l’ADMINISTRATION GENERALE DES DOUANES (AGD) ??? ont décidé de mettre fin à tous les litiges les opposant ou pouvant les opposer à l’avenir relatifs à l’objet des présentes. Les Parties décident donc de faire des concessions réciproques et de conclure un protocole d’accord tel que les y autorise l’article 925 du Code Civil Haïtien en ce qui a trait aux contrats régis par le Droit Privé, ainsi que les Pouvoirs exorbitants de l’Etat pour les contrats administratifs auxquels il est Partie. L’accord porte également sur tous litiges éventuels pouvant découler des faits mentionnés ci-dessus ou du contenu des actes judiciaires et extra judiciaires ayant pu avoir été signifies par l’une ou l’autre des Parties. L’accord inclut en outre une promesse ferme et irrévocable de renouvellement du contrat d’exploitation de la HAITEL, pour une période de quinze (15) années entières et consécutives devant courir à compter de la date d’expiration du contrat initial du 25 juin 1998, moyennant un montant de quinze millions de dollars américains (US $ 15.000.000,00) qui seront payées selon les modalités définies partiellement aux présentes, ainsi que celles à négocier ultérieurement par les parties concernées. Le présent protocole d’accord règle les différends ayant opposés les parties, dans leur intégralité, de façon définitive et irrévocable. Article 2 : . - Montants – Effets visà-vis des Parties Le CONATEL accepte de ramener sa créance globale vis-à-vis de la HAITEL à un montant forfaitaire global de quatre millions quatre cent quatre vingt neuf mille vingt quatre dollars américains et trente neuf centimes or (GDES $4.489.024,390, ou la contrepartie de cette somme en Gourdes haïtiennes au taux de référence de la BRH au jour du/des versement(s). La HAITEL s’engage de son côté à honorer cette dette vis-à-vis de la CONATEL, qui accepte, selon les modalités prévues à l’article 4 des présentes. Le CONATEL et la HAITEL reconnaissent d’autre part que la signature du présent protocole d’accord emporte renonciation par le CONATEL à son avis de résiliation du contrat d’exploitation de la HAITEL notifié à celle-ci par courrier administratif en date du 14 mai 2008. La BRH et l’ETAT HAITIEN acceptent de ramener leurs créances globales aux droits de la TELECO vis-à-vis de la HAITEL à un montant global de dix millions deux cent quarante cinq mille neuf cent seize dollars américains (US $ 10.245.916,00) ou la contrepartie de cette somme en Gourdes haïtiennes au taux de référence de la BRH au jour du/des versement(s). La HAITEL s’engage de son côté à honorer cette dette vis-à-vis de la BRH et de l’ETAT HAITIEN qui acceptent (aux droits de la TELE-
CO), selon les modalités prévues à l’article 4 des présentes. Vis-à-vis de la HAITEL, la DGI et l’ETAT HAITIEN acceptent de ramener leurs créances globales au titre des taxes, droits et impôts divers réclamés, à un montant global de 158.491.142,83 Gourdes (équivalent à six millions huit cent soixante-cinq mille six cent trente sept dollars américains et soixante trois centimes or (US $ 6.865.637,63), laquelle valeur représente les montants arrêtés par la DGI, fin 2011, suite aux vérifications des agents de la Direction des Grands Contribuables (DGC) pour les années 2006, 2007, 2008 et 2009, laquelle valeur est également établie après acceptation par la DGI et L’ETAT d’annuler des amendes de TCA pour la dite période totalisant par ellesmêmes 45.288.145,16 Gourdes de pénalités de TCA (soit de l’équivalant de US $ 1.104.588,90), et après également acceptation par la DGI et l’ETAT d’annuler les avis de cotisation ci-après mentionnés, au vu de leurs contestations valablement argumentées par la HAITEL dans un mémorandum du 28 janvier 2008 (avis de cotisation Nos 1712018111, 1717010664-5, 1717010661-0, 1722015862-5, 1717011557-1, 1512005390-8, 1617008397-3 totalisant 27.953.677,17 Gourdes emis en 2006 et 2007, aux titres d’acompte provisionnel, exploitation, CFGDCT/ COMP, IRB, AMENDE/IRB). Pour l’acquittement de ces bordereaux à émettre (et/ou) déjà émis, totalisant 158.491.142,83 Gourdes, la DGI et l’ETAT HAITIEN acceptent, les modalités de paiement mentionnées à l’article 4 ; La BNC accepte de ramener ses créances globales en Gourdes et en dollars sur la HAITEL à des montants respectifs globaux de 39.447.747,02 Gourdes (équivalant à US $ 962.140,17) au titre de l’obligation hypothécaire du 19 décembre 2005, 103.738.739,04 GOURDES (équivalant à US $ 2.530.213,39) au titre de celle du 20 décembre 2005 et US $1.099.963,31 au titre du prêt accordé le …………. ???, soit à un montant global équivalant à US $ 4.592.316,87. La HAITEL s’engage de son côté à honorer ces dettes ces vis-à-vis de la BNC, qui accepte, selon les modalités prévues à l’article 4 des présentes Il est en outre entendu que les intérêts sur les soldes en principal susmentionné des prêts bancaires dont la BNC poursuivait le recouvrement par voie forcée, seront ramenés aux taux respectifs de …. pour cent l’an (….%/an) sur le prêt du 19/12/2005., de …. pour cent l’an (….%/an) sur le prêt du 20/12/2005 de …. pour cent l’an (….%/an) sur le prêt du …………. , Il est entendu, qu’en cas de nécessité, et pour toute raison d’opportunité liée aux exigences de fonctionnement interne de la BNC, celle-ci, FNC et LA HAITEL concluront tout accord séparé relatif à ces modifications des taux d’intérêts, et aux nouvelles modalités de remboursement. Il est cependant d’ores et déjà entendu que ces nouveaux taux d’intérêts entreront en application à l’expiration d’un moratoire de …. mois, soit au …………………… 2012 présentement accordé par la BNC. (Si la dette globale se trouve soldée de par la dation en paiement, ce paragraphe devient inutile) La BNC et la HAITEL reconnaissent que le présent protocole d’accord emporte renonciation par la BNC aux procédures de réalisations des hypothèques conventionnelles entamées par elle au cours de l’année 2011. Il est cependant entendu que les autres clauses des différents contrats hypothécaires liant les parties resteront d’application. L’AGD reconnait le bien fondé des demandes d’annulation de ses bordereaux No. C-36418A du 24 mai 2007 émis à titre de bordereau supplémentaire de celui du 22 décembre 2006, et C36418-B du 29 juin 2007
(bordereau supplémentaire rectificatif). L’AGD reconnait de ce fait que la HAITEL ne lui doit rien au 31 décembre 2011. Article 3. Promesse de concession En outre, L’ETAT HAITIEN et LE CONATEL promettent d’ores et déjà d’accorder à la HAITEL à titre de concession, pour une durée de quinze (15) années entières et consécutives à courir à compter du 26 juin 2013 ( ???), le droit d’exploiter sur une base commerciale non exclusive ( ???) un système de téléphonie mobile cellulaire sans fil de norme TDMA (ou CDMA) ? qui pourra évoluer vers toutes normes compatibles, moyennant le prix de quinze millions de dollars américains (US $ 15.000.000,00) qui seront payées selon les modalités mentionnées aux présentes, ainsi que dans le contrat à intervenir ultérieurement pour le solde restant alors dû après le versement par anticipation mentionné plus bas. A cet effet, l’ETAT HAITIEN et la BRH, aux droits de la TELECO, reconnaissent 1o) que la conclusion du présent protocole d’accord vaut signification par la HAITEL, de sa volonté de continuer à bénéficier du contrat, tel que le prévoyait l’article 15, 1er alinéa du contrat du 25 juin 1998 entre la TELECO et la HAITEL; 2o) que le deuxième alinéa du même article 15 est tacitement modifié du fait de la promesse ci-dessus faite de renouvellement du contrat pour une période de quinze (15) ans, à charge par les parties concernées de conclure un accord séparé contenant la dite modification, si elles l’estiment nécessaire ; 3o) que dans le nouveau contrat de concession les avantages accordés aux autres opérateurs de téléphonie mobile soient étendus à la HAITEL (franchise douanière notamment sur les équipements et matériels d’exploitation….) Article 4 : Modalités de paiement vis-a-vis de chaque institution . En vue du règlement global des différents montants arrêtés ci-dessus, totalisant l’équivalant de US $ 26.122.884,64 pour les dettes consolidées et $ 15.000.000,00 pour le prix de la concession à venir, les Parties aux présentes conviennent des modalités suivantes de paiement : Dès que les mainlevées aux Banques seront effectives, savoir aussitôt que les Banques concernées auront vidé leurs mains en celles de la HAITEL par l’intermédiaire du mandataire sus-désigné, savoir pour les montants respectifs de 9.812.410,92 Gourdes et US $ 53.436,93 (Unibank),13.140.645,75 Gourdes et US $ 40.126,31 (Scotiabank), 153.737,13 Gourdes et US $2.281,61 (BPH), 13.924.964,97 Gourdes et US $ 23.666,66 (BNC), faisant en tout les totaux respectifs de 37.031.758,77 Gourdes et US $ 119.511,51, l’équivalant de cinquante pour cent (50%) de ces valeurs (soit 18.515.879,38 Gourdes et US $ 59.755,75 seront versés aux entités créancières (CONATEL, BNC, DGI et BRH/ETAT HAITIEN aux droits de la TELECO), au prorata (en chiffres arrondis) de leurs créances respectives sur la HAITEL par rapport à la dette globale de celle-ci. Il sera ainsi versé 1) à la CONATEL, titulaire de 17% de la dite dette globale, les montants respectifs de GDES 3.147.699,49 et US $ 10.158,47 , 2) à la DGI, titulaire de 26% de la dite dette globale, les montants respectifs de GDES 4.814.128,63 et US $ 15.536,49, 3) à la BNC, titulaire de 18% de la dite dette globale, les montants respectifs de GDES 3.332.858,28 et US $ 10.756,03, 4) à la BRH/ETAT HAITIEN, aux droits de la TELECO, titulaire de 39% de la dite dette globale, les montants respectifs de GDES 7.221.192,95 et US $ 23.304,74, Dès que l’attestation de non objection
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ÉDITORIAL
Haïti élections : De nouvelles crises en passe d’être créées
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près les malheureuses expériences nées de mauvaises élections organisées sous les régimes Lavalas de JeanBertrand Aristide et de René Préval, l’apôtre du changement est loin de rompre avec ce passé qu’il a dénoncé avec tant de virulence lors de sa campagne électorale. À son tour de veiller au déroulement dans l’ordre et la légalité du scrutin, Michel Martelly semble opter pour marcher sur les brisées de ses prédécesseurs de Lavalas, tout en affichant des options de duvaliéristes. D’ores et déjà, se dégagent des prises de position oppositionnelles par rapport aux actes nettement anti-élections posés par le chef de l’État, de même que ses attitudes ambiguës à l’égard du processus qui font croire à plus d’un qu’il œuvre pour piéger la tenue des élections sénatoriales, municipales et locales, lesquelles auraient dû être déjà programmées. En effet, des interventions on ne peut plus troublantes concernant les prochaines élections ont été faites, au cours de ces derniers jours, prenant à partie la subtile duplicité du président dans le dossier des élections; tandis que d’autres n’entretiennent aucun doute qu’il utilise l’influence et les pouvoirs de la présidence pour piéger le processus de formation d’un conseil électoral habilité à organiser et à gérer ce scrutin en toute indépendance et dans le respect de la Constitution et de la Loi électorale. Si la présidence persiste à multiplier les initiatives visant à faire dérailler le processus de formation de l’organisme électoral, afin de réunir tous les pouvoirs entre les mains de l’Exécutif, il aura déclenché une campagne tous azimuts aux ramifications incalculables contre ses ambitions démesurées. Suite à l’intervention de la « Plateforme Religions pour la paix » ayant favorisé la formation du «Collège transitoire du Conseil électoral permanent » devant réaliser les élections pour renouveler le tiers du Sénat et désigner les responsables des Collectivités territoriales, des membres de la communauté internationale, comme d’habitude, ont vite annoncé leur intention de financer ces élections. À cette fin, les États-Unis d’Amérique et le Brésil ont été parmi les premiers à offrir l’aide financière. D’autres acteurs ont fait chorus avec ces deux gouvernements en souscrivant au financement des prochaines consultations populaires. Mais l’attitude évasive de Michel Martelly concernant le renouvellement du tiers du Sénat inquiète tellement le président de l’Assemblée nationale qu’il a trouvé nécessaire d’adresser un SOS à la communauté internationale. Le sénateur Simon Desras a sollicité l’intervention de celle-ci afin d’exercer
des pressions sur le président haïtien pour qu’il organise le prochain scrutin. Le cri d’alarme lancé par M. Desras est loin d’être une intervention isolée, car d’autres se sont élevées pour dénoncer la fourberie du président. C’est ce qui inspire le retrait de « Religions pour la paix », qui n’entend point se faire passer pour complice dans l’entreprise malhonnête à laquelle se livre le président Martelly dans la mise en place de l’organisme électoral. Médiatrice, pendant trois mois, dans l’épineuse question de la création du Conseil électoral, la «Plateforme Religions pour la paix» a décidé de mettre fin à ses bons offices. Cette décision des religieux, annoncée dans une lettre adressée au président et au Parlement, fait suite au refus des trois membres désignés originellement par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), aujourd’hui appelés à se démettre, de se réunir avec lui. Salnave Exantus, Yves Benoît JeanMarie et Patrick Métellus, siégeant au CEP au nom du CSPJ, suite à des élections dites « illégales » et « anticonstitutionnelles » s’obstinent à rester en fonction. Mais, par souci de mettre les pendules à l’heure, le CSPJ a nommé trois nouveaux membres pour remplacer ces derniers. Il s’agit d’Applyx Félix, de Carole Floréal Duclervil et de Léopold Berlange. Mais les trois premiers conseillers électoraux désignés illégalement refusent d’abandonner les postes qu’ils occupent désormais illégalement au sein du CEP. De son côté, loin d’appeler les conseillers récalcitrants à l’ordre, le président Martelly, à l’instar de Ponce Pilate, s’en lave les mains. La présidence reste sur sa position, à savoir : « Il ne revient pas à nous de les faire partir. C’est le CSPJ qui nous a envoyé ces trois noms, c’est à lui de les convaincre de partir. On peut toujours solliciter les bons offices de l’exécutif, mais ce n’est pas notre responsabilité ». Pour sa part, le CSPJ attend une décision du chef de l’État pour congédier les trois membres du CEP y siégeant illégalement. Par le biais d’un de ses membres, cette institution justifie son appel à l’intervention du président Martelly en soutenant : « Puisqu’ils ont été nommés par un arrêté, il faut prendre un autre arrêté (...) ». Certes, l’attitude des représentants contestés du CSPJ a également suscité l’intervention du sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé, représentant le nord-ouest. À son avis, « Le président Martelly doit assumer ses responsabilités en vue de faciliter le retrait des concernés et trouver une issue à la crise née de la formation du Conseil électoral permanent ». La stratégie du président Martelly pour la mise en place de l’institution électorale s’inscrit dans la mê-
me logique des pratiques abusives d’Aristide et de Préval, lesquelles ont abouti à la création de CEPs faits sur mesure, et qui ont accouché des élections frauduleuses. La nation endure encore les crises nées de ces organismes électoraux dont les conseillers dévoyés ont orienté les résultats des scrutins dans le sens des intérêts des décideurs politiques, contrairement aux vœux des votants et du peuple haïtien. Quoi qu’on dise et fasse, les conflits irréconciliables ayant entraîné la mauvaise gouvernance et les blocages institutionnels sont imputables aux mauvaises élections financées par la communauté internationale. Car, plus intéressée à résoudre les crises à court terme, celle-ci cautionne toujours des solutions bouche-trou qui entraînent des crises encore plus graves. Dans le passé, les forces vives de la nation n’ont pas su tenir tête aux chefs d’État affairistes, encore moins à des ambassades dont l’im-
plication se fait en fonction des intérêts de leurs pays respectifs. Nonobstant les importantes ressources que les bailleurs de fonds traditionnels d’Haïti investissent chez nous, y compris leurs financements des élections, il incombe au peuple haïtien de décider de sa destinée. Si les scrutins servis par nos dirigeants, avec la complicité agissante de la communauté internationale, lèsent les intérêts de la majorité des Haïtiens, il faut les dénoncer systématiquement, et avec véhémence. En clair, Michel Martelly se débat comme un beau diable pour doter le pays d’un CEP appelé à consolider sa mainmise sur le pouvoir. Le pays n’a pas besoin de subir une réédition des manigances d’Aristide et de Préval. Il faut à tout prix faire obstacle à toutes manœuvres du président Martelly visant la mise en place d’un CEP fait sur mesure. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL
new elections in Haiti: new crises about to be created
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fter the unfortunate experiences born of faulty elections under Lavalas regimes of JeanBertrand Aristide and René Préval, the apostle of change is far from breaking with the past he denounced with such virulence during his election campaign. In turn to ensure that law and order prevail in the balloting process, Michel Martelly seems to be walking in the footsteps of his Lavalas predecessors while acting like the Duvalierists. Already, an oppositional stance in relation to acts that are clearly anti-election caused by the head of state are emerging, as well as his ambiguous attitudes towards the process, clearly suggesting to all that he is striving to boycott the senatorial, municipal and local elections that should have already been scheduled to be held. Indeed, the most disturbing interventions about the upcoming elections have been made during the last few days against the subtly deceitful actions of the president in the case of the elections; while others maintain that without a doubt he is using the influence and powers of the presidency to compromise the process by which is formed an electoral board empowered to organize and manage the elections independently and in accordance with the Constitution and the electoral law. If the president continues to multiply efforts to derail the formation process of the electoral body in order to gather and centralize power in the hands of the Executive, he would have triggered a vast campaign of incalculable ramifications against his gross ambitions. Following the intervention of “Religions for Peace Platform,“ which contributed to the formation of the “Transient College of the Permanent Electoral Council” responsible for organizing elections aimed at renewing one third of the Senate and appointing responsible local authorities, members of the international community, as usual, have quickly announced their intention to finance the vote. To this end, the United States of America and Brazil were among the first to offer financial assistance. Other players have chimed in with both governments, agreeing to finance future consultations. But Michel Martelly’s evasiveness about renewing the third of the Senate has so worried the President of the National Assembly that he found it necessary to send an SOS to the international community. Senator Simon Desras sought the intervention of the latter to exert pressure on the Haitian president to push him to organize the next election. The alarm sounded by Mr. Desras is far from being an isolated cry, because others are raising their voices to denounce the treachery of
the president. That inspires the withdrawal of “Religions for Peace,“ which has no intention of being part of/or accomplice to dishonest acts in which President Martelly is engaged in his especially suited creation of the electoral body. After playing the role of mediator in the thorny issue of the creation of the Electoral Council for three months, “Religions for Peace“ has decided to terminate its good offices. This decision of the religious sector, announced in a letter to the president and Parliament, follows the refusal of the three members originally appointed by the Higher Council of the Judiciary (French acronym CSPJ) having called on them to resign, to meet with it. Salnave Exantus, Yves Benoît Jean-Marie and Patrick Metellus, sitting at the CEP as representatives of the Supreme Council, following elections deemed “illegal“ and “unconstitutional,“ stubbornly remain in office. For the sake of putting the record straight, the Supreme Council has appointed three new members to replace them. They are: Applyx Felix, Carole Floréal Duclervil and Léopold Berlangé. But the first three electoral advisers appointed illegally refuse to abandon positions they now occupy illegally within the CEP. For his part, far from calling the recalcitrant councilors to order, President Martelly, like Pontius Pilate, washes his hands. The position held by the chief of state is as follows: “it’s not up to us to make them step down. The CSPJ had sent us these three names it’s up to it to convince him to resign. You can always seek the good offices of the executive, but it’s not our responsibility.” For its part, the Supreme Council is awaiting a decision of the Head of State to dismiss its three members of the CEP who are sitting illegally. Through one of its members, the institution justifies its call for the intervention of President Martelly arguing: “Because they have been appointed by a decree, it must take another order (...).” The attitude of the controversial representatives of the CSPJ also prompted the intervention of Senator Jean-Baptiste Bien-Aimé, representing the Northwest. In his opinion, “President Martelly must assume his responsibility in order to facilitate the withdrawal of the concerned individuals and find a solution to the crisis resulting from the formation of the Permanent Electoral Council.“ President Martelly’s strategy for the implementation of the electoral institution is consistent with Aristide and Préval’s policies, which led to the creation of custom-made CEP’s having given way to fraudulent elections. The nation still
endures crises arising and resulting from these electoral bodies whose delinquent councilors have directed the election results so as to satisfy the interests of policy-makers, contrary to the wishes of the voters and citizens. Whatever is said and done, irreconcilable conflict resulting in poor governance and institutional bottlenecks are due to bad elections funded by the international community. Because, being more interested in short-term solutions to crises, it rather endorses stop-gap measures which then result in even more serious crises. In the past, the nation’s political and intellectual resources were unable to stand up to speculator Heads of State, let alone foreign embassies involved in Haitian affairs in the sole interests of their countries. Notwithstanding the significant
resources that Haiti’s traditional donors would like to invest there, including their financing of elections, at the end of the day it’s up to the Haitian people to decide their destiny. If the elections organized by our leaders, acting with the complicity of the international community, go counter to the interests of the majority of Haitians, we must denounce them systematically and vehemently. Clearly, Michel Martelly is struggling like a stuck pig to provide the country with a CEP suitable to further consolidate his grip on power. The country mustn’t undergo a repeat of Aristide and Préval’s shenanigans. We must, at all costs, prevent all maneuvers by President Martelly aimed at creating a custom-made CEP. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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Haïti-observateur
ViCToRioUS ATTiTUDE
o.S. MARDEn (Continued) Presented by irlène Augustin-Whiteman Do not forget, you are a divine being Take the victorious attitude, and think of yourself as an immortal divine being, having a wonderful health, a vigorous constitution, a sublime intelligence. Every morning upon getting up, at night when laying down, and all the times that you think of it in the course of the day, firmly affirm the fact of your physical, mental and moral perfection. Constantly affirm it mentally, and when you are alone, orally: “I am in good health because I am the child of God. God is my life. It is the great creative power which supports me and raises me every moment. This power perpetually recreates me, and endeavors to carry out in me the plan which was the original plan of my being when I was created. I must cooperate with this power, today and every day. I must work on being perfect as my celestial Father is perfect.” There is a great strengthening power in the simple resolution to be well, strong and vigorous, in the relentless assertion of the perfect ideal that the Creator had when creating us. To separate ourselves from this ideal is to separate from God, from perfect health, from the reality of the perfect being desired of Him. Regard yourself as the winner and not the victim As long as we think of illness, doubt our strength and vigor, as a long time as we keep the conviction of a weakness or a hereditary tendency to illness, that we consider ourselves as the victim, instead of being the winner over bad health, in short, as a long as the mental model is defective, perfect health is impossible. An overflowing and merry health can be established only by right thinking and right living, maintaining thoughts of health instead of thoughts of illness, of strength instead of weakness, of harmony instead of discord, by having thoughts of truth instead of thoughts of error, thoughts of love, instead of thoughts of hatred, of thoughts which raise instead of thoughts which depress. Patients, use your curing power As of now, a great number of doctors - and soon all will come to that – are teaching their patients how they can make use of the great curative power of thought, the miracle capacity of the right thought, which links them with the Force which is in the flesh, but which does not form part of it. They will show each patient which are the attitudes of the spirit, the affirmations and autosuggestions which can maintain their being in harmony; they will teach them the beneficial use of suggestion. The doctor of the future will largely use as remedies, mental ideas, attitudes and suggestions. The time will come when parents and teachers will realize the formidable force for character building which lies in the assertion of health, plenitude, and harmony. They will teach the children to exercise this power which will drive out discord and disease. They will teach young people the assertion of the perfect ideal, and to keep in their mind the model of the perfect man, the perfect woman, and not that of a being spoiled, of stunted growth, deprived of strength and beauty, by the violation of the mental law or wrong ways of living, and this ideal will protect them from the attacks coming from within and without. If the spirit which was in Christ were always in us, the spirit which gives health, peace and happiness, which perpetuates harmony, truth and beauty, we would know no kind of discord. Perfect health would be the rule, and not the exception, because we would never transgress the laws of our being. Have an ideal and be faithful to it “Faith and ideal will always remain the most powerful levers of progress and happiness.” Jean FINOT. (French writer, 1858-1922, author of “the Science of Happiness” i.w.) “We tend to grow into the likeness of the things we long for most, think about most. The gods we worship write their names on our faces.” RYERSON. (steel magnate of the XIX century i.w.) Success is read on the face Everywhere do we find examples of the transforming power of one’s ideal. It appears on the faces of those whom we meet on the street, the trains and stores, the theaters and churches, every place where people assemble. How much quickly we can recognize in a crowd, the successful businessman! His initiative, skill, his self-control are reflected on his face and manners. The same is true of the men and women in other professions: the student, the clergyman, the teacher, the doctor, the farmer, the day laborer. Go into a factory, a store, or any other place where one works, and you will be able to quickly recognize on the faces, in the expression and manners of the people you will meet there, the nature of their ideal. (To be continued) Victorious Attitude © http://www.club-positive.com/ for update and presentation. All rights reserved Next week: The power of mental concentration on the body; Make the life of Christ your ideal; Without an ideal there is no more progress.
30 janvier- 6 fevrier 2013
L’ATTITUDE VICTORIEUSE
ATiTiD Ki PoTE ViKT-
o.S. MARDEn
WA o. S. MARDEn
(Suite)
Prezante pa irlène Augustin Whiteman
Présenté par irlène Augustin Whiteman N’oubliez pas, vous êtes un être divin Prenez l’attitude victorieuse, et pensez à vous-même comme à un être divin, immortel, possédant une belle santé, une constitution vigoureuse, une intelligence sublime. Chaque matin en vous levant, le soir en vous couchant, et toutes les fois que vous y pensez dans la journée, affirmez fermement le fait de votre perfection physique, mentale et morale. Affirmez constamment mentalement, et quand vous êtes seul, oralement: “Je suis en bonne santé parce que je suis l’enfant de Dieu. Dieu est ma vie. Il est la grande puissance créatrice qui me soutient et m’élève à chaque instant. Cette puissance me recrée perpétuellement, et essaye de réaliser en moi le plan qui était le plan originel de mon être quand j’ai été créé. Je dois coopérer avec cette puissance, aujourd’hui et chaque jour. Je dois tendre à être parfait comme mon Père céleste est parfait.” Il y a une grande puissance fortifiante dans la simple résolution d’être bien portant, fort et vigoureux, dans l’affirmation persistante de l’idéal parfait que le Créateur avait en nous créant. Se séparer de cet idéal, c’est se séparer de Dieu, de la santé parfaite, de la réalité de l’être parfait voulu par Lui. Considérez-vous le vainqueur et non la victime Aussi longtemps que nous pensons à la maladie, que nous doutons de notre force et de notre vigueur; aussi longtemps que nous gardons la conviction d’une faiblesse ou d’une tendance héréditaire à la maladie, que nous nous considérons comme la victime, au lieu d’être le vainqueur d’une mauvaise santé, bref, aussi longtemps que le modèle mental est défectueux, la santé parfaite est impossible. Une santé débordante et joyeuse ne peut être établie que par la pensée juste et la vie juste, qu’en entretenant des pensées de santé au lieu de pensées de maladie, de force au lieu de faiblesse, d’harmonie au lieu de discorde, qu’en ayant des pensées de vérité au lieu de pensées d’erreur, des pensées d’amour, au lieu de pensées de haine, des pensées qui élèvent au lieu de pensées qui dépriment. Malades, utilisez votre puissance de guérison Déjà maintenant, un grand nombre de médecins – et bientôt tous y viendront – enseignent à leurs patients comment ils peuvent faire usage de la grande puissance de la pensée, du miracle de la pensée juste, qui les unit à la Force qui est dans la chair, mais qui n’en fait pas partie. Ils montreront à chaque malade quelles sont les attitudes de l’esprit, les affirmations et les autosuggestions qui peuvent maintenir son être dans l’harmonie; ils lui enseigneront l’usage bienfaisant de la suggestion. Le médecin de l’avenir emploiera largement, comme remèdes, les idées, les attitudes mentales et les suggestions. Le temps viendra où les parents et les instituteurs réaliseront la formidable force, pour la construction du caractère, qui réside dans l’affirmation de la santé, de la plénitude, de l’harmonie. Ils enseigneront aux enfants à exercer ce pouvoir qui chassera la discorde et la maladie. Ils apprendront aux jeunes l’affirmation de l’idéal parfait, et ils leur enseigneront à garder dans leur esprit le modèle d’un homme parfait, d’une femme parfaite, et non celui d’un être taré, rabougri, privé de force et de beauté, par la violation de la loi mentale ou par une mauvaise manière de vivre, et cet idéal les protégera contre les assauts provenant de l’extérieur ou de l’intérieur. Si l’esprit qui était en Christ était toujours en nous, l’esprit qui donne la santé, la paix et le bonheur, qui perpétue l’harmonie, la vérité et la beauté, nous ne connaîtrions aucune sorte de discorde. La santé parfaite serait la règle, et non l’exception, parce que nous ne transgresserions jamais les lois de notre être. CHAPiTRE Xii Ayez un idéal et soyez-lui fidèle “La foi et l’idéal resteront toujours les plus puissants leviers du progrès et du bonheur.” Jean FINOT. (1858-1922, auteur de « La Science du bonheur » i.w.)
(nap kontinye)
Sonje byen ou vini de Bon dye Pran atitid viktwa e panse de tèt ou kòm yon moun Bondye, imòtèl, ki gen bònn sante, yon konstitisyon solid, yon entèlijans wòdpòte. Chak maten lè w’ap leve, aswè lè w pral nan kabann, e nenpòt lè ou panse a sa nan mitan lajounen an, deklare avèk fòs pèfeksyon fizik, mantal e moral ou kòm yon fèt akonpli. Afime tout tan nan lespri, e lè ou pou kont ou, byen fò : « Mwen an bònn sante paske mwen se pitit Bondye. Bondye se lavi mwen. Li se gwo pwisans kreyatif ki sipòte’m e elve’m chak moman. Pwisans sa a ap travay refè’m toutan, e eseye reyalize nan mwen sa ki te plan orijinal mwen lè mwen te kreye. Mwen dwe kole zèpòl avèk pouvwa sa a, jodi a e chak jou. Mwen dwe fè efò pou mwen pa fè menm jan Papa nou ki nan syèl la pa fè ». Gen yon gwo pouvwa ki fòtifye yon moun nan senp rezolisyon li pran pou rete an bòn sante, pou’l gen fòs ak vigè, nan afimasyon pèsistan ideyal pafè ke Kreyatè a te genyen lè Li te kreye nou. Separe de ideyal sa a, se separe w de Bondye, de sante pafè, de reyalite moun pafè Li te vle a. Konsidere tèt ou yon venkè, pa yon viktim Osi lontan ke nou panse osijè maladi, ke nou doute fòs nou ak vigè nou; osi lontan ke nou kenbe konviksyon yon feblès oswa yon tandans ereditè pou maladi, ke nou konsidere tèt nou viktim la, olye pou nou gen viktwa sou kò pa bon, anfen, osi lontan ke modèl mantal nou krochi, sante pafè se yon bagay enposib. Yon kè kontan ak sante k’ap débòde kab etabli ke pa panse dwat ak lavi dwat, nan sèlman kenbe panse sante olye panse maladi, fòs olye feblès, amoni olye dezakò, nan sèlman gen panse verite olye panse erè, panse lanmou olye panse rayisab, panse ki elve olye panse ki bay depresyon. Malad, sèvi ak pouvwa ger izon w Menm kouye a, anpil doktè — e avan lontan, tout pral rive la — anseye pasyan yo ki jan yo ka fè pou sèvi ak gwo pouvwa ki nan panse, mirak ki nan panse dwat, ki mare yo ak fòs ki nan kò a, men ki fè pati de li. Yo pral montre chak pasyan atitid lespri yo, afimasyon yo, otosijesyon ki ka kenbe’l an amoni; yo pral anseye’l itilize sijesyon ki benefik. Doktè nan tan kap vini-a pral anplwaye lajman kòm remèd, lide, atitid mantal ak sijesyon Tan an ap vini kan manman, papa ak pwofesè va reyalize fòs fòmidab pou fòme karaktè ki nan afimasyon sante, abondans, amoni. Yo va anseye pitit yo fè egzèsis pouvwa sa a pou chase diskòd ak maladi. Yo va aprann jèn moun afimasyon ideyal pafè, e yo va anseye yo kenbe nan tèt yo modèl yon nonm pafè, yon fanm pafè, e pa sa yon moun ki gate, rachitik, ki san fòs ak bote, pa violasyon lwa mantal oswa yon move fason pou viv, e ideyal sa-a va pwoteje yo kont atak ki vini de sikonstans deyò oswa santiman andedan. Si lide ki te nan Kris te toujou nan nou, Lespri Bondye a ki bay sante, lapè ak bonè, ki fè amoni dire tout tan, verite ak bote, nou pa ta konnen okenn kalite twoub. Sante pafè se ta larèg, e pa eksepsyon, paske nou pa janm trayi pwòp lwa natirèl tèt nou. CHAPTER 12 Adopte yon ideyal e rete’l fidèl « Lafwa ak ideyal ap toujou rete levye ki pi pwisan pou pwogrè ak kontantman ». Jan Fino (Jean Finot, (1858-1922, Ekriven franse, otè « La Science du Bonheur ». i.w.) « Nou gen tandans fè yonn ak bagay sayo nou gen nan tèt nou plis e ke nou swete plis rive. Idòl nou adore yo enprime non yo sou figi nou ». RYERSON (endistriyèl lasye ki te viv nan diznevyèm syèk i.w.)
« Nous tendons à ressembler aux choses auxquelles nous pensons le plus et que nous souhaitons le plus ardemment. Les dieux que nous révérons impriment leurs noms sur nos visages ». RYER- Reyisit parèt sou tout figi yon SON (industriel de l’acier du dix-neuvième siècle i.w) moun Se tout kote nou jwenn kèk egzanp sou pouvwa La réussite se lit sur le visage transfòmasyon ideyal. Li manifeste poukont li sou figi Partout, nous trouvons des exemples de la puissance transforma- moun nou rankontre nan lari, nan kamyon ak magatrice de l’idéal. Elle se manifeste sur les visages de ceux que nous nan teyat ak legliz, toupatou kote moun sanble. rencontrons dans la rue, dans les trains et les magasins, dans les zen, Kouman byen vit nou kapab rekonèt nan mitan yon théâtres et dans les églises, partout où le peuple s’assemble. foul, bizismann nan ki gen siksè! Inisyativ li, konpeCombien vite nous pouvons reconnaître dans la foule, l’homme tans li, metriz li, parèt sou figi’l ak nan konpòtman’l. d’affaires qui a du succès! Son initiative, son habileté, sa maîtrise, ka di otan pou lòt pwofesyon yo, pou etidyanse montrent sur son visage et dans ses manières. On peut en dire Yonn manm klèje a, pwofesè, doktè, kiltivatè a, abitanautant d’autres professions, de l’étudiant, de l’ecclésiastique, de an, an l’instituteur, du docteur, du fermier, de l’ouvrier de campagne. Ale nan yon faktori, nan yon magazen, oswa Allez dans une fabrique, dans un magasin, ou dans tout autre lòt kote gen moun k’ap travay, e wou pral byen lieu où l’on travaille, et vous pourrez vite reconnaître sur les nenpòt rekonèt sou figi, nan ekspresyon ak manyè moun visages, dans l’expression et les manières des gens que vous y ren- vit ou rankontre yo, ki kalite ideyal yo genyen. contrerez, de quelle nature est leur idéal. (A swiv) (À suivre) Atitid ki pote viktwa L’Attitude Victorieuse pou enfòmasyon ak © http://www.club-positif.com/ pour la mise à jour et présenta- © http://www.club-positif.com/ prezantasyon. Tout dwa rezève. tion. Tous droits réservés. Semèn pwochèn nap kontinye a : Lisez la semaine prochaine : konsantrasyon mantal sou kò nou ; Fè lavi La puissance de la concentration mentale sur le corps ; Faites de Pouvwa Kris ideyal ou ; San ideyal, pa gen pwogrè . la vie du Christ votre idéal ; Sans idéal, il n’y a plus de progrès.
journal du 30 janvier- 6 fevrier 2013 :hO 1/29/13 4:27 aM Page 13
Haïti-observateur
PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoMMUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 9 susmentionnée sera reçue par l’Ambassade Américaine à Port-au-Prince et que les décaissements au profit de FNC sur la vente des 4 carreaux ½ de terre auront été effectués à son profit après conclusion de la vente, un montant total de un million de dollars (US $ 1.000.000,00) ???? sera versé parc celui-ci aux entités créancières, toujours au prorata (arrondi) de leurs créances respectives sur la HAITEL, soit les montants respectifs de US $ 170.000,00 au profit de la CONATEL, US $ 260.000,00 au profit de la DGI, US $ 180.000,00 au profit de la BNC et US $ 390.000,00 au profit de la BRH/ETAT HAITIEN aux droits de la TELECO. Les reliquats restant alors dus à chacune de ces Institutions créancières, savoir 224.011.023,50 Gourdes, (équivalant à US $ 5.463.683,50) à la DGI, 143.186.486,06 Gourdes (équivalant à US $ 3.4892.353,31) et US $1.099.963,31 (soit un total équivalant à US $ 4.320.268,37 ??? ou US $4.592.316,62 ???) à la BNC, (Montant à vérifier ???…) . 173.515.803,60 Gourdes (équivalant à US $ 4.232.092,77 au CONATEL, 402.414.868.80 Gourdes (équivalant à US $ 9.814.996,80) à la BRH/ETAT HAITIEN aux droits de la TELECO, (faisant un total de US $ 23.831.041.44 équivalant à 977.072.699,00 Gourdes), (à vérifier…) SERONT SOLDES comme suit : FNC se porte fort pour la COHADECOSA dont il est actionnaire majoritaire, à ce que cette société commerciale haïtienne paye le total des dits reliquats pour compte de la HAITEL, soit US $ 23.831.041,44 , ainsi qu’un versement initial et anticipé de US $ 8.418.958,56 sur le montant du nouveau contrat d’exploitation à conclure par la CONATEL et l’ETAT HAITIEN au profit de la HAITEL, tel que mentionné à l’article 3 des présentes, par une dation en paiement découlant de la cession de deux cent cinquante carreaux de terre (250 cx) lui appartenant et à extraire du reste d’une plus grande superficie de trois cent trente quatre carreaux soixante trois centièmes de terre lui appartenant, et situés sur l’Habitation Blanc, dit Blanquette ou encore Petite Place des orangers, ou Habitation Bernadon, section des Varreux, `, Commune de la Croix des Bouquets, achetés des héritiers de feu Louis Bonhomme BERNADON suivant acte en date du …… passé au rapport de Me………, Notaire et son confrère……. les dits 250 carreaux de terre étant évalués conjointement par toutes les parties aux présentes à un montant total de US $ 32.250.000,00 à raison de US $ 10,00 le mètre carré ou US $ 129.000,00 le carreau. Il est d’ores et déjà entendu que le solde qui restera alors du au CONATEL et à l’Etat Haïtien au titre du contrat d’exploitation à venir, soit US $ 6.581.041,44 sera payé selon les modalités à préciser dans le dit contrat de concession à venir, et à raison de un million de dollars américains (US $ 1.000.000,00) par an à partir de la 10e année, après un versement de US $ 581.041,44 à effectuer à la 9e année. Il est également entendu que L’ETAT HAITIEN et ses démembrements parties aux présentes prendront à leur charge les frais et débours à consentir pour parvenir à la signature du contrat consacrant la dation en paiement par cession des deux cent cinquante carreaux de terre (honoraires de l’arpenteur et du notaire devant instrumenter). L’ETAT s’engage de plus à passer des instructions nécessaires à la DGI, pour l’enregistrement gratuit du dit contrat ainsi que du présent protocole d’accord, en application de l’article 46 du Décret du 28 septembre 1977 sur l’Enregistrement et la
Conservation Foncière. Ces différentes valeurs seront payées en solde de tous comptes de la HAITEL et FNC vis-à-vis des Institutions créancières, incluant tous les griefs, contentieux et litiges antérieurs à la signature des présentes, y inclus les honoraires d’avocats, frais, et toute réclamation éventuelle à venir entre les parties signataires relative à l’objet de la présente. Les Parties conviennent que les montants des différentes créances, tels qu’arrêtés plus haut seront payés aux différentes Institutions créancières selon les modalités du présent article, à titre définitif, en paiement de tous reliquats ou valeurs dues à chacune par la HAITEL, à un titre quelconque, et en réparation de tous les préjudices que pourraient invoquer l’une ou l’autre des dites Institutions créancières, ou toute personnes physiques ou morales liées à elles à un titre quelconque, ou toute personne morale pouvant se substituer à l’avenir à l’une ou l’autre d’entre elles, ou pouvant prétendre actuellement ou ultérieurement, à quelque titre que ce soit, à une portion quelconque de leur patrimoine, droits, intérêts ou actifs. Il est entendu que les valeurs payés pour compte de la HAITEL soit par FNC, soit par la COHADECOSA, vaudront quittances subrogatives de ceux-ci vis-à-vis de la HAITEL. Article 5 : mainlevées A la signature des présentes, la DGI, l’ETAT HAITIEN, le CONATEL, la BNC, et la BRH reconnaissent qu’elles donnent mainlevées, chacune en ce qui les concernent, de toutes saisies-arrêts de toutes autres oppositions paiement ou de tous autres empêchements quelconques à payer, ayant pu avoir été pratiquées à leur requête ès mains des établissements bancaires fonctionnant en Haïti, dont notamment la BNC, la BANQUE POPULAIRE HAITIENNE, la UNIBANK et la SCOTIABANK sur toutes valeurs ou biens mobiliers détenues par celles-ci pour compte de la HAITEL et/ou de Franck N. CINE. La DGI, l’ETAT HAITIEN, le CONATEL, L’AGD, la BNC, et la BRH reconnaissent également que la conclusion du Présent Protocole d’accord induit mainlevées globales par chacun en ce qui les concernent, de toutes oppositions à passation d’actes translatifs de propriété au profit ou par la HAITEL et/ou FNC, de toutes oppositions à enregistrement et/ou transcription, et ayant pu leur avoir été faites par l’une ou l’autre des dites Parties aux notaires haïtiens de quelque juridiction que ce soit, ainsi qu’aux Services concernés de la DGI En exécution de ces mainlevées, au lendemain de la signature des présentes la DGI, l’ETAT HAITIEN, le CONATEL, L’AGD, la BNC, et la BRH s’engagent, chacun en ce qui le concerne, à faire signifier : 1o) à tous établissements bancaires concernés, notamment la UNIBANK, la SCOTIABANK, la BNC et la BANQUE POPULAIRE HAITIENNE, des mains-levées globales et sans équivoque de toutes saisiesarrêts, de toutes oppositions à paiement ou autres empêchements quelconques ayant pu provenir de l’ETAT ou de l’une ou l’autre des autres Parties aux présentes et ayant eu pour conséquence d’empêcher le dessaisissement, par ces banques, de toutes sommes valeurs ou biens mobiliers quelconques détenues pour compte de la HAITEL et/ou de FNC; 2o) à tous notaires concernés, des mains-levées globales et sans équivoque de toutes oppositions ou empêchements quelconques à la passation d’actes translatifs de propriété, par ou au profit de la HAITEL et/ou de Frank N. CINE, et ayant pu leur avoir été notifiés par un moyen quelconque. 3o) à la DGI, des mainlevées globales et sans équivoque de toutes oppositions ou empêchement ou interdictions quelconques ayant pu avoir été
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faite à cette Institution d’opérer l’enregistrement et/ou la transcription d actes translatifs de propriété au profit ou par la HAITEL et/ou FNC. Il est entendu que des copies de ces différentes mainlevées seront également signifiées le même jour respectivement à la HAITEL, à FNC, et à leur mandataire sus-désigné, avec la mention « POUR SON INFORMATION » dans chaque copie, de manière notamment à permettre d’une part au dit mandataire de retraiter les fonds bloqués dans les différents établissement bancaires et d’en utiliser la moitié pour effectuer, au nom de la HAITEL, les versements mentionnés à l’article 4,b) ci-dessus au profit de chacune des Parties créancières, et également de permettre à Franck N. CINE de conclure, signer et exécuter les différentes opérations translatives de propriété mentionnées aux présentes. L’ETAT HAITIEN s’engage également à notifier à FNC, son mandataire sus-désigné, et à l’acquéreur définitif que FnC lui indiquera, une attestation de non objection à la conclusion d’un contrat de vente par Franck N. CINE, de quatre carreaux et demie de terre environ, situés à Tabarre, zone Ambassade Américaine. Article 6 : Désistement Renonciation.Dès la signature des présentes, la HAITEL et FNC renoncent irrévocablement à tous droits et indemnités, de quelque nature que ce soit relativement à l’objet du présent protocole d’accord, passés et à venir, contre l’une ou l’autre des Parties au présent protocole d’accord, ainsi que contre toute Institution de l’Etat affiliée à celles-ci, par tutelle ou autrement, ainsi que contre tous anciens, actuels ou futurs titulaires des dites Institutions, ou administrateurs, Directeurs, gérants, représentants, fonctionnaires, ou employés quelconques de l’une ou l’autre d’entre elles. De leur côté les autres Parties au présent protocole d’accord renoncent également et de manière irrévocable à tous droits et indemnités de quelque nature que ce soit relativement à l’objet de du présent protocole d’accord, passés et à venir, contre la HAITEL et/ou FNC, pris individuellement et/ou collectivement, ainsi que contre tous anciens, actuels ou futurs administrateurs, directeurs, gérants, représentants, ou employés quelconques de la HAITEL ou de sociétés ou entreprises affiliées à celle-ci ou à FNC. La HAITEL, FNC et les autres Parties au présent protocole d’accord renoncent également et de manière réciproque, à toute action relative à la présent, pour les mêmes objets ou tous objets similaires ou connexes, qui pourraient être entreprises à l’avenir par eux/elles ou toutes personnes physiques ou morales pouvant se substituer à eux/elles, ou pouvant prétendre à un pourcentage quelconque de leurs actifs et droits personnels. Une fois que les paiements des différentes créances arrêtées auront été effectués, la présente aura un effet libératoire et exclura tout arbitrage et action judiciaire future entre les parties pour le même objet ou un objet similaire ou connexe; elle aura en conséquence un effet extinctif. Article 7 : Pouvoir - Capacité.Me Lebon CILAIR, agissant en sa qualité de mandataire de la HAITEL et de FNC, se déclare dûment mandaté aux fins des présentes par ces dits mandants, suivant une procuration en date du …. Août 2011, laquelle est signée par FNC tant en son nom personnel qu’en celui de la HAITEL, et dont les autres parties au présent protocole déclarent avoir pris connaissance et jugé suffisante. Ces autres parties déclarent en outre reconnaitre que la procuration faite au mandataire lui donne qualité et capacité suffisante pour engager la HAITEL et
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L’événement « Kita-nago » en Haïti et ses ramifications
Par Michel Léandre OUANAMINTHE, Haïti, 27 janvier 2013 — Un mouvement visant le rassemblement des forces vives du pays baptisé « Kita-Nago», selon son initiateur principal, Harry Nicolas, alias «Mèt Fèy Vèt», un vodouisant-pratiquant, allait, par son ampleur inattendue, se transformer en un phénomène politicosocial majeur. Il ambitionne de galvaniser toute la société haïtienne au point d’occuper le devant de la scène sociopolitique. En fait, quelle est la signification et l’objectif de ce mouvement qui a reçu l’aval de quelques têtes de pont du secteur religieux et de la faune politique, notamment l’évêque catholique Pierre André Dumas, le vice président du Sénat et pasteur de profession, Andrice Riché, etc. En effet, les initiateurs de ce mouvement ont expliqué le choix du nom Kita-Nago qui, selon eux, se réfère à deux ethnies différentes de l’alma mater : Kita, une tribu de gens soumis et respectueux des traditions ancestrales, et qui servait le maître-blanc sans maugréer; et Nago, une autre peuplade composée en grande partie de guerriers qui combattaient l’injustice et l’esclavage jusqu’à leurs racines. D’où le vieux dicton créole : « yon pa Kita, yon pa Nago ». Dans leur esprit, ces deux tribus devraient s’unir pour aboutir à l’indépendance sur la terre des Arrawaks. D‘où la nécessité pour les Haïtiens, à quelque croyance qu’ils appartiennent, de s’unir à nouveau pour l’unité, le changement et le développement dans la perspective que la nation doit exister et progresser. Les adeptes de cette nouvelle tendance sociopolitique entreprennent, depuis le premier janvier 2013,un pèlerinage dit « de Kita à Nago », en faisant le voyage à pied d’une extrémité à l’autre du pays avec un objet fait de bois dur ayant huit grandes branches porté par des hommes, des femmes et des enfants. Le pèlerinage a commencé le 1er janvier de la presqu’île des Irois, dans l’extrémité sud du pays, pour aboutir àa Ouanaminthe, considéré comme l’extrême pointe nord de la République d’Haïti. La caravane est arrivée à destination, ce dimanche 27 janvier, sous les vivats d’une foule immense venue pour acclamer les pèlerins, après des arrêts spectaculaires dans les grandes villes et les bourgs les plus connus. Voici l’itinéraire parcouru : Départ des Irois, le 1er janvier; arrêts tour à tour aux Cayes, le 9 janvier; à Cavaillon, le 10 janvier; à Miragoâne, 12 janvier; à Léogâne, le 13 janvier; logement durant deux jours à Port-auPrince, soit du 14 au 16 janvier. À la capitale, le bois et les pèlerins ont été accueillis aux pieds du Marron inconnu, au Champs de Mars, par le président Michel Martelly et son
Premier ministre, Laurent Lamothe. Puis c’était des escales dans l’Artibonite, le Nord et le Nord-Est. Arrivés à destination, les initiateurs du mouvement n’ont pas caché leur fierté et leur satisfaction d’avoir gagné le pari. Mais ce qui attire le plus d’attention est le symbolisme attaché à cette initiative, qui préconise, en lieu et place d’une activité vodouisante, car un mouvement du même genre, quoique de moindre envergure, avait piteusement échoué. On se rappelle, en effet, le grand rassemblement qu’avaient organisé des vodouisants, en 1991, à l’endroit portant le nom historique de Bois Caïman, dans le Nord d’Haïti, en signe du renouvellement du geste de Boukman, en 1791. Ces vodouisants étaient chassés à coups de bâtons et de prières par des protestants zélés sous la direction de plusieurs pas-
Kita Nago : Le bois. teurs de cultes réformés. À l’époque, l’on pensait qu’une guerre de religions était sur le point d’éclater. Mais l’incident s’était révélé une tempête dans un verre d’eau. La question reste et demeure sans réponse. Pourquoi Kita-Nago a tant touché la conscience nationale dans ce pays divisé par des tensions sociales et des clivages religieux. C’est ce qui amené le reporter d’HO à faire le déplacement, de Port-au-Prince à Ouanaminthe, afin de constater l’aboutissement d’un rêve au départ plein de symbolisme, mais qui finit en apothéose. À Ouanaminthe, les autorités locales et religieuses, de même que toutes couches sociales confondues tenaient à être présents en tant que spectateurs et témoins du mouvement. Déjà, très tôt, dans la matinée du 27 janvier, la ville était pleine de curieux sortis de tous les coins et des régions avoisinantes pour assister à ce spectacle. À l’entrée de la ville, Harry Nicolas fit ses remarques de circonstance, déclarant en substance : c’est l’aboutissement d’un rêve longtemps caressé et le transfert de l’énergie haïtienne du sud au nord pour le développement intégral du pays. « Ce bois symbolique va être déposé dans un musée, qui sera construit à Ouanaminthe », a-il jouté. Interrogé par le reporter d’HO, M. Nicolas, visiblement épuisé, après ce long trajet, nous a promis un entretien plus élaboré à un moment plus favorable. Quelles seront les retombées sur ce coin du pays et la République entière d’un mouvement à la fois populaire et symbolique ? Estil déjà temps d’en parler? En tout état de cause, un tel événement, qui fait couler tant de salives et d’encre, ne sera pas relégué de si tôt dans les annales des faits divers. Des retombees positives ? Les quelques spectateurs rencontres aux abords de l’église Notre Dame de Ouanaminthe y croient fermement. Disons, en passant, que selon Robert PetitNoël, un résident de Ouanaminthe, a fait remarquer : « même des événements politiques ne mobilisent pas une aussi grande foule dans la ville ».
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Kreyòl
Soti nan paj 6 naj ki dwe gen respè pou tout moun. Ensanse sa a manti tankou chen. Se menm jwè ekip ganstè a ki reyèlman fè tankou li pa konprann ke bann vòlè yo, ki anndan palmantè an, pa reprezante okenn depatman. Se mete yo mete yo nan palman an pou yo kapab chape poul yo. Y ap gen tan konnen si yo byen monte e byen chita tou. Y ap eseye bwouye kat la pou twonpe moun. Sètfwasi, yo p’ap pase paske yo pa gen swit. Fòk Janchal ta konprann pou l ta achte bourèt ak bale pou bay moun li reprezante yo pou fè netwaj olye ap mande pou yo fè manifestasyon, kote y ap koupe bwa ak fèy sou rout yo pou fè peyi a fè plis defisi. Men, Janchal, se pou w gade nan glas pou w wè jan w lèd. Mèlin : Ou pa manti, Gèda. Li lèd tankou fè nwè. Yon Nèg ki chaje ak dosye e ki gen anpil manda k ap tann li, se nòmal pou l ap fè tout klas mannèv pou twonpe vijilans tout moun. Misye ap betize. Se prizon tout dwat pou tout zak malonnèt yo. Mwen pa kwè Ayisyen yo ta anraje e menm dechennen pou se Janchal pou yo ta prezante nan figi moun. Yon nonm san karaktè, san fòmasyon e ki definitivman pa gen okenn diyite moral. Non, mwen pa kwè Ayisyen ta vote yon moun konsa ki pa konprann valè li e ki pran pòz lidè li. Misye se yon ledè k ap fè moun pè san rezon. Fòk li pa bliye ke Preval pa la pou sove po l. Se pou gouvènman an kòmanse entèdiksyon pou tout rekalsitran yo kite peyi a. Si yo pa mete lis la deyò, tout demeplè yo ak gate pati yo ap pran lelaj pou yo chape poul yo. Janchal kòm move ganeman ki dwe pase nan paswa pou domaj li reyèlman fè peyi a. M’sye sitou gen pou li prezante devan jij natirèl li pou tout zak malonnèt li te komèt ke ansyen prezidan Preval, yon lòt malonnèt, te penmèt m’sye vin kouvri avèk iminite palmantè pou lajistis pa janm fè li
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anyen. Kidonk, se te yon kase fèykouvri sa ke misye pa menm konprann. Li chache nwi nich li jiskaske li pral rete sou siveyans, paske pwovèb la di : « Pwomennen chache pa janm dòmi san soupe ».
Pou ki rezon tout vire 2 bò sa yo nan sen nou
Gèda : Nan pwen anyen nan lavi a ki pa gen yon kòmansman ak yon fen. Tout lapriyè gen amèn ou ensiswatil tou. Pèp ayisyen gen pou jwen jistis li, paske tout sa ki cho gen pou frèt tankou mab. Nou mande Janchal pou l sispann radote e ke pa gen yon Ayisyen k’ap ba l yon peni blanch pou l al banboche. Y ap siveye l de prè paske l se gate pati, ensanse ki pran pòz fou l pou l pa peye dwa li. Li gen pou yo fouke l nan jou k ap vini yo kòm brigan, mantè nan tout dimansyon mo a. Mèlin : Ayiti toujou nan soufrans. Nou tout fèt nan yon peyi ki rele Ayiti. Yon peyi ki gen yon pase istorik e ki gen anpil bagay ekstraodinè. Yon peyi nan Karayib la ki te fè anpil mèvèy, ki te sekwe lemonn nan tan lontan. Sepandan, nou menm ki ranplase zansèt nou yo pa janm pran tan nou pou nou etidye yon gnou leson ki gen sèlman yon mo fòme de 6 lèt ki divize an 3 konsòn ak 3 vwayèl. Nou tout konnen li, men nou pa vle mete l nan aplikasyon, paske n prefere aplike opoze a ki gen plis lèt e ki konpoze de 8 gren lèt tou fòme de 4 konsòn ak 4 vwayèl. Nou renmen pote chay pou kase kou nou. Ala bèl bagay pou nou Ayisyen si nou te plante linyon nan sen nou ki t ap fè anpil bagay pou nou nan lavi sila a olye nou kiltive divizyon ki se gate sa e ki mete nou do-za-do. Ann gade nan glas imaj nou k ap fè nou konnen nou se frè ak sè ki dwe antann nou pou nou kapab ede peyi nou nan amoni, kè kontan, kolaborasyon, lanmou ak pèseverans pou n fè bèl bagay. Gèda : Ou se yon moun ki wè lwen e ki konprann bagay yo byen. Bagay sa w di la a pral penmèt nou ale nan nannan istwa nou pou n konprann byen sa k ap pase la a. Mwen renmen tande kote w ap pale, paske w toujou vini ak yon bagay ki bay moun fòs ak enspirasyon. Mèlin : Se pa fòt mwen, Gèda ! Se konsa Bondye voye m sou tè a, pou m ranpli yon misyon tankou nou tout. Mwen menm Mèlin pa gen lajan, men m ap patisipe nan evolisyon ak devlopman peyi a nan tout sans, paske nou pa gen tan pou nou rete nan fantezi tankou anpil bann moun ki nòmalman pa konprann anyen nan anyen, men yon sèl bagay yo vize
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se kreye dezòd nan sen nou. Se pou n chase yo nan sen nou, paske se eleman negatif tankou yo bann kolon yo te mete nan esklavaj. Peyi Dayiti pa gen chans menm sou planèt la depi 1492. Nou oblije repete sa, paske istwa nou se yon liv chaje ak evènman. Gèda : Ou mèt di sa ankò. Si nou te konprann tout bon istwa nou, nan pwen mwayen pou nou ta divize konsa. Ou pale de linyon ke nou rejte san nou pa janm pran yon ti tan pou n reflechi sou li. Nou kite ensten nou kondwi nou nan tenten ak malpwòpte pou nou fè tout moun kwè nou pa konn bon bagay. Wi, nou konn valè nou. Sèlman, nou gen yon pakèt souflantchou ki anpeche nou avanse e fè kesyon yo. Se pou pèp la boude tout vagabon san konsyans yo ki kenbe peyi a ann otaj. Se pou woulo konpresè a pase pran tout move sije pou peyi a kapab soti nan twou kowonpi a. Mèlin : Avan 1492 se te Endyen ki nòmalman t ap viv nan peyi a. Kòm nou sot pale de 1492, n ap fè yon ti rezime tou kout sou li pou nou kapab konprann kote nou soti e ki kote nou dwe ale pou nou travay di pou ede peyi a. Yo te travay di pou peyi a te gen yon bèl figi ak richès nan Karayib la. Endyen yo vin rive nan yon moman ke yo pat fouti kontinye viv nan peyi a aprè Kristòf Kolon te rive nan peyi a nan nwit 5 pou louvri 6 desanm menm ane a. Nonm sa a te debake nan peyi a avèk plis ke 150 Blan panyòl pou yo te fè tout vye bagay ki ekziste. Yo te vòlè e menm touye anpil Panyòl, paske peyi a te gen anpil metal tankou lò, ajan ak anpil lòt bagay tou. Misye pat reyèlman yon Panyòl men yon Italyen ki te jwenn konkou wa ak rèn nan peyi Espay e avèk 3 frè ki te rele Penzon, ki te ba li bato ak minisyon pou te vin ravaje peyi a. Gèda : Depi lè sa a, se yon pichon ki simaye nan peyi a e Endyen yo monte kalvè a pa do. Kristòf Kolon te tounen nan peyi Espay e yo te ranplase l pa yon lòt sanginè ki te rele Nikola Ovando ki te rive fè pi mal ke li. Li te touye pi fò nan rès Endyen yo ki te rete nan peyi a. Sa ki te pran mòn pou yo al mouri. Yo te menm pran rèn Anakawona pou yo te fini nèt ak ras endyen an. Depi lè sa a, peyi Dayito tonbe nan tenten. Mèlin : Ou pa manti, Gèda. Kidonk, Franse, Angle te anvayi Ayiti tou e yo te oblije chache yon mwayen pou yo pat kite richès peyi a pèdi. Yon prèt tankou Aristid, ki te mande anbago pou peyi a nan lane 1991, ki te dire 3 zan e ki te mande prezidan ameriken an pou l te anvayi peyi a pou imilye nou lendi 19 septanm 1994. Yon dat pou pèp ayisyen pa janm bliye. Wi, se konsa yon prèt ki te rele Las Kazas te fè kontra pou yo te mennen anpil Nèg ak Nègès ki sot Afrik nan bato. Yo te arimen yo tankou sadin pou yo te rantre nan peyi Dayiti. Yo te maltrete yo e gen nan yo ki te pèdi lavi yo nan wout pou peyi Dayiti. Se te yon vi pi mal ke bèt yo t ap mennen kòm esklav. Yo te pase 300 lane nan soufrans amè, nan travay fòse, nan mizè nwa ak nan tout kalammite, imilyasyon ak desepsyon. Jodi a pou wè gen Nèg nan peyi a k ap jwi san yo pa janm regrèt afwon yo fè peyi a. Kote Nèg ki gen san Tousen, Desalin, Kapwa Lamò e latriye nan venn yo ? Gèda : Ou pa manti. Zansèt nou yo te pase anpil mizè pou yo te kapab vin lib. Yo te òganize yo malgre te gen anpil endiferans nan sen yo. Men yo te reyalize ke se yon tèt ansanm pou yo te fè pou
yo te kapab pouse pou pi devan. Divizyon, kòm nou konnen e ou vin rafrechi memwa nou sou li, pa janm pote bon bagay, men toujou kreye pwoblèm ak konplikasyon. 18 novanm 1803 se dat dènyè batay zansèt nou yo kont yon branch lame franse ki pat gen lòt solisyon osnon bat ba pou te penmèt zansèt nou yo pran peyi a nan men bann kolon yo. Li pat fasil pou yo. Men avèk fèm volonte ak konviksyon, yo te rive gen kokenn chenn viktwa sa a pou nou te kabab yon bagay sou planèt la. Nou te fete viktwa sa a premye janvye 1804, ki tounen yon souvni ke nou fete chak lane. Jodi a nou pa konprann ki jan bann kolon-nèg yo ap aji konsa. Mèlin : Jalou enkonsyan yo, ki eritye bann move sije lontan yo, touye Jan Jak Desalin, fondatè peyi a ki te tounen anprè Jak Premye 17 oktòb 1806, nan yon asasinasyon nan Pon Wouj, nan nò Pòtoprens, kapital peyi Dayiti. Se menm penppenp la k ap kontinye nan peyi a. Menm evolisyon an ki gaye nan peyi a avèk bann lawon gòch yo. Kòm mwen te di avan, nou bezwen yon revolisyon sistematik nan peyi a pou nou ekstèmine tout machann peyi. Nou bezwen yon diktatè pwogresis ki p’ap nan rans ak vagabon ki konprann yo se sèl kòk chante nan peyi a. Anndan Ayiti chaje ak koripsyon, ak sendenden ki anpeche bagay yo fèt. Zafè moun ki fache pou sa m di yo, ki se yon verite. Ayisyen twò mechan ! Yo bezwen yon bout fè pou koresponn ak yo. Sa ki nòmalman pa kontan avèk mwen, anbake. Mwen menm, Mèlin, mwen deja mouri e m pa pè anti. Gèda : Bann vagabon ki nan sen nou yo se klou san tèt yo tout ye. Se avèk mato pou n sèvi avèk yo. Depi w nan santiman avèk yo, ou chaje ak pwoblèm e y ap devore w. Nou mande pou popilasyon nan dyaspora ranje zafè nou pou n gen yon òganizasyon solid byen striktire pou reponn a bezwen esansyèl yo. Mesye yo reyèlman pa sense, paske yo tout pa gen konviksyon. Se yon pakèt moun telegide ki vin travay pou enterè pèsonèl yo e pou gwoup sa yo ki fini ak peyi a. Pa gen kesyon vin ede pèp pou travay lokalite yo soti a oubyen pou peyi a. Pou yo se tout koukouy klere pou je w. Mwen mande depi kounye a pou tout Ayisyen kale je yo pou yo sispann dòmi, paske awousa ak ansasen anvayi nou. Yo soti toupatou pou yo pran daso. Mèlin : Mwen kwè ou gen rezon tout bon vre. Se pou yo aprann respekte moun. Nou tout ap travay di pou nou reponn bezwen nou ak sila yo k ap viv ann Ayiti. Nou pa wè gen mwayen pou awousa yo vin dechèpiye nou. Yo gen chans anpil pa gen yon dezyèm Franswa oubyen yon Jan-Bètran sinik ki te kapab regle yo, paske se diktatè yo renmen pou lage nan degon yo pou yo kraze rak. Sa fè mal pou wè ke peyi Dayiti ap antre plis nan twou akòz bann san manman yo ki gaye toupatou pou simaye laterè. Yo tout pa gen pwoblèm ditou poutèt y ap byen mennen. Pèp la ap soufri e l ap trennen tou. Mwen kwè si bann malpouwont yo te renmen pèp konsa, se pa nan opozisyon malatchong pou yo ta lage kò yo pou yo woule nan vomisman chen. Yo ban nou degou! Yo prefere detwi tout bon bagay ki genyen olye yo travay ansanm pou yo kreye lòt bèl bagay e anbeli figi peyi a pou bagay yo kapab chanje. Gèda : Bagay yo gen pou yo chanje nan peyi a. Tout nasyon ki sou latè ap fè jefò pou yo dekole e
chache tout mwayen pou yo kole zèpòl ak zèpòl defason pou yo rive fè yon kichòy valab pou ede peyi yo patisipe nan konsè tout nasyon yo. Pinga nou okipe rarabwa ak dwoum vid ki vle fè kè nou sote. Mèlin : Mwen kwè nou gen yon aritmetik pwoblèm san solisyon. Nou menm Ayisyen, nou santi nou alèz nan malpwòpte, nan blayi nan charabya ak nan naje nan vomisman chen. Nou pa menm santi nou malalèz pou nou wè peyi a ap fini debou nan men nou pitit zansèt yo san nou pa rive fè okenn jefò pou nou retire l nan tribilasyon sa a. Se pou n sispann grennen jilbrèt, paske pale anpil nan radyo pou denigre yon gouvènman pa solisyon pwoblèm nou. Si bagay sa a te bay tout bon, ala anpil gouvènman nou ta jete. Nou dwe al nan sous la pou nou chache kòz yo. Nou manke baz pou nou reprann plas nou avan 1986 pa reyèlman yon siksè pou nou. Se bak nou fè olye nou fè avan. Gèda : Mwen te konnen ou t ap vin la a. Ou t ap sib, Mèlin. Nou tout ap viv sou emosyon, paske nou pa janm òganize nou. Nou rann tout bagay konplike. Pa gen rezon pou nou kontinye ap batay san rezon. Ayiti se pou nou tout ki gen konsyans. Lajan mete divizyon nan sen fanmi, sitou lè gen gwo lide, gouman, sovaj ak gran manjè. Nou kite egoyis travèse karaktè nou pou nou pa regle anyen e bay Blan responsab gagòt nou yo. Lè a rive pou nou mete tèt nou ansanm pou nou pa kite divizyon anvayi nou nan tout sa n ap fè. Nou pa dwe viv nan detwi paske nou pa janm konstwi. Nou gen yon ekip malouk e medyòk ki kontante yo pou yo founi medyokrite kòm kalite. Se pa moun tankou palmantè nou gen la yo k ap reyalize yon bon bagay pou peyi a. Nèg yo pa janm fè okenn lwa pou soulaje pèp la. Yo pa travay pou ede lajistis. Yo kontante yo ap fè lòbèy tankou yo te nan mache piskèt ak pwason. Ensekirite ap vale teren nan peyi a, pa janm gen oken lwa ki panche sou sitiyasyon sa a. Poutan, bann mechan yo konstate tou bagay devan je yo. Geyen yon konplisite, si se konsa bagay yo ap kontinye dewoule. Mèlin : Se sa menm ki la. Yo demontre li aklè, paske yo chak gen yon gwoup k ap travay pou yo. Nou antrave ! Nou dwe degaje n pou n kenbe yo. Lè lwa penal va etabli nan peyi a pou aplikasyon, respè ap retounen nan peyi a pou yon bon amelyorasyon. Nou gen dwa di san voye wòch kache men, pa gen yon volonte pou fè bagay serye pou peyi a. Pèp la dekouraje seryezman, paske l reyalize pa gen anyen serye k ap regle. Nou nan tout sa k pa bon. Peyi Dayiti nou an nan agoni, ann voye divizyon jete pou n sove li. Nou gaye e nou tout demisyone paske pa gen gid pou bay bon jan direksyon. Mesye yo gen yon movèz fwa lakay yo, paske se yo menm k ap fè e defè, piske yo sou pouvwa yo. Nèg yo lakòz nou pèdi tout diyite n, paske yo refize fè sa yo sipoze fè pou gen yon amelyorasyon nan peyi a. N ap mande si mesye yo se pitit peyi a oubyen etranje malouk. Krab mazòrèy nan tout rakwen. Ayiti pèdi tout prestij li, paske nou pa konn enpòtans endepandans nou an. Jan sa ta bèl pou nou ta wè nou tout ansanm ap travay pou nou reprann diyite n ke nou pèdi depi 1986 akòz nou kiltive chen manje chen. Jan Bèbè 30 janvye 2013
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PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoMMUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 13 FNC tant sur le principe du présent protocole que sur son étendue, son objet, les différents montants arrêtés, ainsi que les échéanciers et modalités de remboursement. Les différents représentants des Institutions Parties aux présentes déclarent également avoir tout pouvoir et capacité nécessaires pour engager les dites Institutions, tant sur le principe du présent protocole que sur
son étendue, son objet, les différents montants arrêtés, ainsi que les échéanciers et modalités de remboursement. Il est entendu et compris qu’en cas d’inexécution du présent protocole d’accord, que ce soit en partie ou en totalité, par l’une ou l’autre des parties contractantes, le mandataire sus-désigné n’encourra aucune responsabilité de quelque nature que ce soit. Article 8 : Honoraires d’avocats et
Frais de procédureLes indemnités, frais et honoraires du mandataire de la HAITEL et de FNC seront supportés par ses dits mandant. Les honoraires et frais d’avocats de l’une ou l’autre des Institutions parties aux présentes, qu’ils portent sur des prestations professionnelles liées aux présentes ou toutes autres prestations antérieures découlant de procédures engagées antérieurement contre la HAITEL et/ou FNC ou la SOHADECOSA, par commandements de payer, mises en demeure de payer, saisies conservatoires ou autres, seront supportés par les dites Institutions, chacune en ce qui les concerne. Article 9 : Confidentialité En dehors des Institutions signataires du présent Protocole d’accord, et en dehors de toute autre Institution de l’Etat pouvant être concernée d’une manière ou d’une autre, dont notamment la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, pour le visa du dit Protocole d’Accord, les parties s’engagent à garder confidentiel l’ensemble des dispositions de la présente. Article 10 : Exécution- Extinction des litiges Les Parties déclarent que le présent Protocole d’Accord reflète le résultat des discussions permettant l’extinction des litiges mentionnés et en cours et s’engagent à son exécution de bonne foi, au respect de sa portée et de la nature de son contenu, notamment de tous les engagements pris. Fait de bonne foi à Port-au-Prince, en dix (10) originaux, dont huit (8) destinés aux Parties, une au mandataire, et une à la CSCCA, ce deux mille douze. L’ETAT HAITIEN LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
Représenté par le Ministre représentée par Jean-Baptiste Clark NEPTUNE de l’Economie et des Finances Directeur Général André Lemercier GEORGES LA BANQUE DE LA REPUBLIQUE D’HAITILA BANQUE NATIONALE DE CREDIT Aux droits de la TELECO représentée par Jean-Philippe VIXAMAR Représentée par Charles CASTEL Président du Conseil d’Administration Gouverneur LE CONSEIL NATIONAL DES TELECOMMUNICATIONS Représentée par Jean Marie
GABRIEL, Directeur Général L’ADMINISTRATION GENERALE DES DOUANES Représentée par Francel SAINTHILLIEN Directeur Général HAITI TELECOMMUNICATIONS INTERNATIONAL, S.A (HAITEL) Représenté par Lebon CILAIR Mandataire Franck N. CINE Représenté par Lebon CILAIR Pour ratification par Mandataire HAITEL & FNC (Les Mandants)
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Lamothe soumet le nom de sa cousine pour ratification Suite de la page 1 aux trousses de Lamothe et Global Voice, il n’y a aucun doute que l’Oncle Sam saura se donner les moyens de sa politique consistant à demander compte pour « corruption », « détournement fiscal » et, le cas échéant, «blanchiment d’argent ». Selon des informations émanant de secteurs liés à des officiels américains, les investigateurs fédéraux «sont sur la bonne piste ». À propos de contrats léonins dont aurait bénéficié la compagnie de Lamothe, le Sénégal est sur le point de lancer une action en justice à ramifications internationales. D’ailleurs, une commission spéciale vient d’être créée par la présidence appelée «Commission spécia-
le pour la récupération de biens mal acquis ». Cette entité doit mener une enquête sur les personnes impliquées dans cette opération qui a coûté des centaines de millions à l’État sénégalais et aux contribuables de ce pays. Cette commission devra soumettre le résultat de son enquête « directement au président » de la République du Sénégal. Du train où vont les choses, Laurent Lamothe et ses alliés, particulièrement ses partenaires dans les télécommunications et les plus de 20 compagnies qu’il a créées ou qu’il a contribué à créer, seront pendant longtemps dans le collimateur des autorités de pays africains ayant estimé leurs nations lésées dans la signature de contrats avec le Premier ministre haïtien et les entreprises spécialisées dans la télé-
phonie mobiles et la distribution de cartes téléphoniques. On affirme que plus d’une quarantaine de personnes sont prises pour cibles au Sénégal, dans le cadre de cette enquête. Le nouveau chef d’État sénégalais, Mackey Sall, qui a succédé à Abdoulaye Wade, a mobilisé des ressources importantes en vue de combattre la corruption. Il a lancé une vaste campagne contre les méfaits de l’administration Wade, particulièrement les scandales nés des contrats passés avec des compagnies étrangères, contrats paraphés au nom de centaines de millions versés comme «commissions » par les bénéficiaires. La nouvelle équipe dirigeante au Sénégal a initié des pourparlers avec d’autres États africains victimes de chefs
d’entreprises qui ont fait miroiter devant eux des sommes fabuleuses en guise de paiements pour des contrats d’exploitation des télécommunications. Dans cette perspective, la nouvelle équipe au pouvoir au Sénégal est en train de grouper de tels États au sein d’une « fédération anti corruption », qui mènera une compagne collective en vue de la récupération de plus de 2 milliards de dollars U.S.
réflexes de bandes, de chapelles. C’est une culture et une seconde nature chez lui. La première étant celle de la musique tribale. La jeunesse pensante haïtienne devrait faire attention à une occupation réelle. Les leviers de la souveraineté ne sont pas entre les mains du président, considéré comme un simple « maire » par le professeur Frantz Voltaire, mais des étrangers et des coopérants étrangers qui fiancent. L’équation est appliquée et applicable pour du long terme. L’avenir national n’aurait ainsi plus aucun sens. Nous avons appris à ne jamais minimiser, mais à évaluer, pour mieux apprécier, discerner, car l’exclusivité n’est pas humaine. Le monopole de l’intelligence non plus.
Cependant, l’épreuve définit le candidat, le coopérant, le pays ami. Que font donc les Nations Unies chez NOUS ? Quand l’Afrique veut s’agenouiller d’elle-même, qui sont donc les Nations Unies ! C’est la question qui évoque aujourd’hui le pire. Le président Michel Martelly a clairement dit dernièrement que c’est la MINUSTAH qui le protège dans son propre pays. Pas de sous-entendu. C’est clair, elle ne partira pas sous son mandat. Comment ignorer le changement de langage radical de Hollande en France, avant l’intervention militaire au Mali, pendant, et après cette intervention. « La France restera le temps nécessaire ». Les intérêts dictent le comportement
comme les habitudes. En Haïti, pourquoi le suivant puisque le président précédant avait joué la même carte pour la même recette, au profit de gangs qui n’ont rien à voir avec le sentiment national. Depuis les temps d’Aristide, c’est l’étranger qui protège les autorités dites légitimes contre le peuple souverain. Paradoxal, avouons-le. L’an dernier, en 2012, j’évoquais l’avenir du pays en levant le voile sur une observation. Je parlais de l’ambition Benoit. Ce qui en soi permettrait d’évaluer l’aspirant par rapport à ses idées nationales, plus large qu’une affinité locale ou régionale. La réaction du sénateur Benoit a été de se vouloir une simple lanterne éclaire du président, son ami, son modèle en soi, basé sur une musique triviale. Pas plus. C’est triste comme ambition que dire d’alternative. C’est en fait un produit d’une école, celle de Port-au-Prince. Une entrevue avec le professeur Frantz Voltaire, la semaine écoulée, nous a éclairé aujourd’hui en ce sens. Archives H-O. Frantz Voltaire est exilé en 1979 vers le sol américain. Il échoue au Canada. En fait il nous explique aujourd’hui que la jeunesse savante de l’époque n’avait pas de plan concerté, de plan individuel, pas de plan tout court. Combien ont été motivés à suivre Frantz Voltaire, soit parce qu’il revenait de l’extérieur, soit parce que son père était de l’administration, soit parce que la couleur de l’épiderme. Là, ce n’est pas faux dire, c’est la réalité du pays. Ce qui répondrait partiellement au Pourquoi. Pour son nom aussi. Frantz Voltaire nous explique plus loin qu’il n’avait pas d’autre plateforme que de tester les limites du gouvernement, de la dictature. Sans lendemain. Duvalier cependant avait un plan. Dominer par la terreur, mais pour faire quoi ? Qu’avions-nous fait avant pour hériter de Duvalier, ce sera pour une autre fois ! L’intelligence singulière parle aujourd’hui. Loin des fruits du lit conjugal, le mariage Duvalier-Bennett répondrait à un égarement politique, à la drogue que nous trouverons plus tard avec l’arrestation du frère de la première dame. D’ailleurs sans pouvoir, les feux de l’amour l’ont fait exploser. Duvalier n’a valu que peu après toute cette période qui a vu couler le sang des enfants de 1804. Le même pattern vient de rebondir. Cette école se reproduit encore, même si l’ambition se révèle soit lâche comme un Alphonse Lahens dans le temps, soit prudente avec une école du duvaliérisme avérée, tester Martelly. Ce que nous rejetons, car cette dernière hypothèse n’admettrait pas l’audace du Sénat après la chambre basse chez Benoît. Loin de vouloir faire de lui un monument. Ce sont les archives d’H-O qui nous poussent à prévenir d’une histoire qui se répète. Cependant, un examen de conscience réclame aussi l’extension de l’analyse. Les organes de presse. Trois exemples symboliques, mais concrets : Blanchet, Dominique, Joseph. Le premier, Panorama s’est casé. Comme toute bonne clientèle politique opportuniste ou dérivée. Même s’il y aurait plus derrière la révolution de Duvalier en Haïti. Où est Panorama ? Blanchet était-il un faux ? Dominique. Jean a été assassiné au moment où le pouvoir Aristide-Préval le percevait comme une menace politique ambitieuse. Radio Haïti a, par contre, fait des enfants dans le médiocre comme dans le moyen. Reste donc les frères Joseph et H-O. Soulignons que cela a généré Ben Dupuis et Haïti- Progrès, par opposition à J&J Publisher. Mais, c’est la même pensée. La presse en a-t-elle gagné de cette séparation ? Mais d’abord pourquoi se séparer quand on était tous deux en audition au Congrès, à Washington, pour les mêmes causes, à la même époque, à en croire les archives d’H-O. À eux cependant d’en répondre et au service de qui ? On retrouvera plus tard un frère Joseph diplomate, convoitant le pouvoir exécutif, sans parti. Et, Dupuis, ambassadeur itinérant avec objectif politique jamais défini. HP existe encore, H-O aussi, même que l’idée aurait germé avec Haïti en Marche. Il reste donc l’autre frère Joseph. D’où la question : H-O avec son œil d’observateur était-il un projet politique à l’origine ? Si oui, il aura échoué avec Ray Alcide. Si non, Ray aurait tout simplement fracassé, dans la tradition de cette vieille école infructueuse de la politique haïtienne, les assises d’une base
L’ex-ambassadeur Joseph se lance dans une nouvelle carrière L’ancien ambassadeur d’Haïti à Washington s’est lancé dans une nouvelle carrière. Il se propose d’investir les années qui lui restent à vivre dans le reboisement d’Haïti. Il envisage d’amorcer cet ambi-
tieux projet par le biais de l’organisation à buts non lucratifs qu’il a créée récemment, « Un dollar pour un arbre en Haïti » (A dollar for a tree for Haiti). Introduit il y a une semaine, d’abord lors d’une conférence de presse au National Press Club, à Washington, puis à une église dans le Maryland, ce programme a reçu des commentaires élogieux de larges secteurs sociopolitiques des ÉtatsUnis, mais surtout de la communauté des naturalistes. Dans la prochaine édition sera présenté une rubrique spéciale sur cette nouvelle initiative de l’ambassadeur Joseph que, d’ores et déjà, d’aucuns assimilent à un spectaculaire succès.
Joseph Martelly met en danger notre souveraineté
Par Dan Albertini Entre (). L’Afrique est passée du statut d’aspirant à un siège permanent au Conseil de sSécurité, à celui de revendicateur d’intervention (UN) pour cause de conflits armés. Sous la présidence de l’UA par Yayi, qui remet un triste héritage au PM éthiopien, Haile Mariam Dessalegnm. Curieuse coïncidence, la CARICOM avec Martelly. Celui-ci est-il compétent pour ne trahir la République de Portia Simpson, l’économie de la RD? Fin de () il y a urgence, car notre souveraineté est mise en péril. Le président a démontré des
solide pour la fondation d’une véritable presse haïtienne à l’étranger. Cela se comprend, mais c’est réducteur. Car, jusqu’ici Ray n’a laissé aucun héritage diplomatique convoité par la vertu de son passage comme ambassadeur plénipotentiaire à Washington après une période qui l’a vu s’affranchir du titre de Chargé d’Affaires. En Politique c’est le néant concrètement. Léo. Léo s’il tient encore avec H-O, il tente de se réinventer sur le marché des média, même s’il est une référence haïtienne dans le journalisme provocateur. Ce à la suite il faut le dire à son crédit, du dernier crash économique mondial qui a fracturé tant d’os à même les USA. Est-il alors une encyclopédie vivante de la presse haïtienne avec toutes ses entrées et sorties au niveau des différentes administrations qui se sont suivies ? Il parle de rectitude au niveau de la profession, a pris de l’âge, mais les réflexes sont encore vivaces. La question est à savoir comment garder le flambeau allumé puisque rien n’est éternel en ce monde ? Pourquoi. Par exemple la France au Mali, ses problèmes socioéconomiques et politiques (anciens président et ministres condamnés avec sursis), ce qui était prévisible. Je l’ai d’ailleurs dit à la veille et au lendemain des élections françaises. Je me répète, d’une part, Hollande n’était pas une solution mais un problème de plus pour Paris et, d’’autre part, Hollande n’as pas de choix que de reproduire Sarkozy, dans les Enfants de Sarkozy. Hollande au Mali, c’est Sarkozy à tempérament dans l’affaire des infirmières bulgares en Lybie jusqu’à la chute de Kadhafi. Et, le Canada, dans cette intervention militaire et ailleurs, c’est de l’incompétence de Harper à créer de la richesse dans un pays comme le Canada, mais dépensant à vouloir faire la guerre par esprit colonialiste d’un monarque, quand des étudiants à Montréal n’ont pas assez d’argent pour garantir un cycle d’études universitaire et collégiale. Ce qui déçoit c’est que Martelly président mendiant son pain aujourd’hui, c’est Préval président, sept ans en arrière, mendiant son pain hier. Ce n’est pas un faux prétexte pour se refaire une image, avec le chanteur espagnol Julio Iglesias qui fera croître les compétences et le niveau d’expertise en Haïti pour garantir l’avenir. Martelly aura peut-être récolté une petite somme en charité de Julio Iglesias pour sa fondation Rose et machin, pour se retrouver comme l’ancien président Aristide, avec un autre «’Ti Sony » réclamant du pain et de l’eau volée à ses dépens, cette fois-ci, cinq ans plus tard, si Lavalas revient au pouvoir par défaut. Car les mêmes recettes délivrent les mêmes saveurs. Le pays n’aura pas évolué. C’est de préférence un signe des temps. Les vieilles habitudes d’un passé récent. Le besoin d’adrénaline sur scène, le verre aussi et ses conséquences que livrera Martelly. À la lueur de ce qui se passe depuis son arrivée au pouvoir. Un risque élevé de récidive pour la drogue aussi. Notre souveraineté alors ! Michel Joseph Martelly avait promis de chanter Tantum ergo Sacramentum Veneremur cernui. Et antiquum documentum Novo cedat titui : Praestet supplementum Sensuum defrectui. (Un tel sacrement vénérons-le donc, courbés, et que l’ancien modèle s’incline devant le nouveau rite. Que la foi procure un supplément à la défaillance des sens). L’ancien rite et plus ancien encore règne toujours sur le Champs de Mars, assassinant l’esprit de la loi de la Constitution de 1987. Le leader charismatique qu’est en l’Archevêque Guire Poulard le lui a sévèrement reproché en ce début d’année. Joseph Martelly devra donc chanter « Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.Ad te clamamus, exsules filii Evae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte ». (Salut, Reine, Mère de miséricorde, vie, douceur, et notre espérance, salut. Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d’Ève exilés. Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous). Cependant, si nous ne faisons pas attention en ce jour même, Martelly, non parce qu’il soit un homme intelligent, mais la nature ayant horreur du vide, retrouvera le même vide que Duvalier et vendra encore plus vite la souveraineté du pays. C’est son plan, sa folie !