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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !
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8- 15 may 2013
CONTREBANDE, BLANCHIMENT D’ARGENT, ACTIVITÉS ILLICITES
Un haïtien arrêté à la frontière avec 500 mille $ en sa possession
La contrebande, le blanchiment d’argent et toutes sortes d’activités illicites, sous le gouvernement de l’équipe Martelly/Lamothe, se sont intensifiés durant ces douze derniers mois. Si la majorité des personnes assurant le
transport de marchandises en contrebande et d’argent liquide réussissent généralement à traverser la frontière haïtiano-dominicaine sans encombre, la police parvient, de temps en temps, à épingler un ou deux. Dans cette
logique, l’arrestation d’un bras droit d’un ex-ministre du gouvernement en place avec une forte somme d’argent pourrait être la plus importe opération de ce genre menée par la Police haïtienne.
DANS LA FOULÉE DE L’ARRESTATION DE RODOLPHE JAAR
Un avis de Pétro Gaz-Haïti, S.A. nie toute association avec le prévenu… Mais… Donnant suite à l’article paru dans l’édition du 1er au 8 mai 2013 d’Haïti-Observateu dans lequel Rodolphe Jaar est présenté comme propriétaire de la société Pétrogaz Haïti, le président directeur général de celle-ci s’est inscrit en faux contre les informations produites par le journal. Selon l’avis signé par Frédéric Élusma, pour le compte de la Société pétrolière et gazière (PGH), M. Jaar n’est et n’a jamais été lié à cette compagnie. En effet, l’avis émis par la société Pétro Gaz-Haïti portant la date du 2 mai 2013 et signé de
Dieuseul Anglade. M. Frédéric Élusma déclare : « Suite à l’article paru au journal Haïti-Observateur numéro 18 du mercredi 1er mai
2013 au sujet de l’arrestation de Rodolphe Jaar par la police dominicaine, le Conseil d’administration de Pétro Gaz-Haïti, S. A. tient à préciser ce qui suit : Pétro Gas-Haïti est une société anonyme de droit haïtien, autorisée à fonctionner par un avis du ministère du Commerce et de l’Industrie, en date du 28 mars 200y, dont l’acte constitutif et les statuts sont publiés au journal officiel “Le Moniteur No. 40 du lundi 7 mai 2007 ”. « Contrairement aux allégations contenues dans cet article Suite en page 13
ARGENT, SEXE ET POUVOIR DANS LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN
Le Premier ministre Lamothe tombe sous les charmes d’une vedette porno (Collaboration spéciale)
Laurent Lamothe et Petra Nemcova (photo Ticket Magazine).
La nouvelle est tombée et s’est propagée comme une traînée de poudre, à la capitale haïtienne : le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe vit en concubinage avec la flamboyante Petra Nemcova, une vedette porno parmi les mieux cotées sur le marché international. Il n’en fallait pas plus pour que les langues se délient en rajoutant sur cette pétillante et svelte déesse originaire du pays de Dracula. On la voyait, en effet, depuis quelques semaines, dans les jambes du chef du gouvernement haïtien, mais delà à ce que ces liens fassent l’actualité, un pas irréversible a été franchi. La majorité des incrédules n’en reviennent pas de Laurent Lamothe qui, Suite en page 2
Ronsard Saint-Syr.
On apprend de sources policières, à Port-au-Prince, qu’un voyageur du nom de Roger (ainsi connu) a été intercepté à la frontière de Jimani avec en sa possession 550 mille $ U.S. Ne pouvant expliquer l’origine de l’argent, il a été mis en état d’arrestation et incarcéré à Croix des Bouquets, en attendant que soit menée une enquête en bonne été due forme pour connaître l’identité des
acteurs formant le réseau impliqué dans cette opération. Ceux qui connaissent cette personne (ce Roger) ont affirmé qu’il est un proche de l’ex-ministre de l’Intérieur Ronsard Saint-Cyr mis à pied lors du dernier remaniement ministériel du mois de décembre. Saint-Cyr a été par la suite nommé vice-consul d’Haïti à Santiago d’où il continuait à brasser des affaires chiffrées à des millions. On laisse croire aussi que ce Roger est l’« âme damnée» de Rudy Charles et de Ralph Théanot, ministre chargé des relations avec le Parlement. Puisque les autorités Suite en page 3
ÉLECTIONS/DIVISION DANS LE DÉPARTEMENT DE L’OUES
Aristide tranche en faveur de Lunise Morse (Collaboration spéciale)
Alors qu’aucune date n’est encore avancée sur la tenue des élections devant aboutir au renouvellement du tiers du sénat et au choix des représentants des Collectivités territoriales, les partis politiques, notamment Fanmi Lavalas, fourbissent leurs armes. Pour cette dernière formation, il s’agit d’un vide à combler urgemment vu qu’elle avait été frappée d’une mesure d’interdiction par le président René Préval, lors des dernières joutes. Malgré l’allégeance soutenue de maints députés et sénateurs, la mouvance aristidienne peine à rallier ces derniers dans une politique cohérente et surtout appropriée aux défis de la conjoncture actuelle. Donc, les tergiversations en cours tendent à mettre Fanmi Lavalas le dos au mur. Tel est le cas de plusieurs élus ou ex-membres des deux chambres qui, ruinés par des mauvais choix, essaient de traverser sans encombre les filets du parti d’un Jean-Bertrand Aristide méfiant et calculateur.
Bataille rangée entre le député Arnel Bélizaire et l’ex-sénateur Rudy Heriveaux
La lutte féroce qui oppose le député Arnel Bélisaire à l’ex-sénateur Rudy Heriveaux, a atteint une phase jamais enregistrée dans la mouvance lavalassienne, s’il faut se fier aux déclarations des deux camps. Ceux-ci se sont affrontés sur les ondes de différentes stations de radio de la capitale, drainant au passage les rancunes alimentées par la jalousie et surtout l’idée d’accéder aux avantages tant matériels que sociaux que confèrent les postes électifs. Le député de Delmas-Tabarre, Arnel Bélisaire, convoite la candidature au Sénat pour le département de l’Ouest, poste qu’occupait antérieurement Rudy Heriveaux. A mi-mandat, il resterait deux ans à celui-là à passer à la chambre basse. Mais, selon ses propres déclarations, « Arnel Bélisaire, qui avait procédé à l’arrestation de Michel Martelly, alors attaché au service des miliSuite en page 4
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ARGENT, SEXE ET POUVOIR DANS LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN
Le Premier ministre Lamothe tombe sous les charmes d’une vedette porno
Suite de la page 1 à toutes les fins de semaine quand ce n’est pas au hasard de ses obligations officielles à l’étranger, faisait halte vers les terres lointaines de la Floride pour se la couler douce avec sa dulcinée et mère de ses enfants. Ses multiples apparitions publiques à la capitale, au
de rentrer dans la bataille politique. Il avait épousé Sofia SaintRémy, celle qui partageait sa vie depuis plus de dix ans, dans la discrétion totale, à l’église Sainte Thérèse de Pétion-ville. En attendant qu’un communiqué de la primature vienne faire le point sur la situation matrimoniale du Premier ministre Laurent Lamothe, il
Laurent-Lamothe et Jenny Murdock, qu'il faisait passer pour son épouse avant d’annoncer qu’il n’a jamais cessé d’être célibataire. bras de Petra Nemcova, officialisent cette union de fait dans un pays ou il est coutume pour les chefs de gouvernement de prê-
faut convenir qu’il est l’homme de deux foyers connus pour le moment, l’un en Floride et l’autre à Bourdon, en Haïti. Au fait, sans
Wyclef Jean drol̂ ement accroché à Petra Nimcosa. cher par l’exemple « à ceux qui vivent dans le péché ». C’est tellement vrai que même son associé d’affaires, le président Michel Joseph Martelly, avait pensé à mettre de l’ordre dans sa vie avant
vouloir ouvrir une parenthèse sur le coté jupon des activités de l’actuel Premier ministre haïtien, un trait d’ombre plane sur son passage en terre africaine, notamment au Sénégal où il tenait ses
pénates. Officiellement, le statut matrimonial de Laurent Lamothe évolue dans le flou. En Afrique du Sud, où il a vécu en famille durant plusieurs années avec ses deux filles et leur mère, Jenny Murdock, une citoyenne de la Colombie, qu’il présentait aux uns et aux autres comme son épouse. Pourtant, tout récemment, Lamothe lançait un message sur son compte Facebook pour déclarer qu’il n’avait jamais été marie, assimilant ses « relations amoureuses » avec la Colimbienne une fructueuse relation dont il a eu deux jolies filles, une belle tranche de sa vie d’où il a eu de très beaux souvenirs. À l’époque les observateurs s’interrogeaient sur les motifs de ce message insolite du Premier ministre. À présent qu’il a révélé à Ticket Magazine la vie en concubinage qu’il mène avec le modèle porno, il faut se demander si le message diffusé sur Facebook n’était pas destiné à rassurer Pétra.
« De très belles paires de nichons naturels »
S’il faut donner crédibilité aux sites internet ou Petra Nemcova fait affaire, elle aurait « de très belles paires de nichons ». Modèle de profession, Petra est née en République Tchèque le jour de la Saint-Jean-Baptiste de l’an de grâce 1979. Beaucoup plus jeune que la génération des Pamela Anderson ou des Jennifer Lopez, son average body size est impressionnant. On raconte que Laurent Lamothe tomba d’emblée sous les charmes de cette déesse qui fait tourner tant de regards sur son passage aux quatre coins de la planète, et surtout dans les courts métrages XXX dans lesquels elle met ses atours. Sans vouloir rentrer dans les détails, voici ce qu’en dit l’internet sur cette ambassadrice du pays de Dessalines : « Elle défile en mini short et seins nus. La camera fait un gros plan sur sa tres belle paire de nichons naturels !!! Sexe tape Petra Nemcova, Petra Nemcova nue, Petra Nemcova topless, Petra Nemcova à poil, Petra Nemcova cul, Petra Nemcova fellation… » Si dans le domaine, le Premier ministre Laurent Lamothe a gagné le gros lot, peut-on dire autant de notre pays qui subit déjà toutes les calamités imaginables ?
de radio, le président Martelly se permet « 4 kampe », un genre de danse lascive lors des festivités de la paroisse de Carrefour, au sud de la capitale, le 1er mai dernier.
Députés et sénateurs dépouillés de tout sens de l’honneur
Wyclef Jean et Petra Nimcova avant Laurent Lamothe.
Les secrets d’État sont-ils à l’abri ?
Au moment où le Premier ministre jouit des délices de la vie dans deux foyers respectifs, le doute plane sur ses capacités à mener à terme les grands dossiers de l’État. Les distractions que doivent lui procurer son nouveau joujou ne sont guère rassurantes pour le pays. Le déficit de la balance commerciale, la chute de la gourde face au dollar, la paupé-
L’absence de législateurs au dessus de tout soupçon est révélatrice de la faillite tant morale que politique du pays. Personne ne s’interroge du fait que des passeports diplomatiques soient accordés sans aucune restriction par le Premier ministre et le président de la république. Petra Nemcova, qui vit du fruit de sa nudité (comme affiché sur les sites internet XXX), est ambassadrice itinérante de la république d’Haïti. Au fait, le gouvernement Martelly/ Lamothe tue ce qui reste, dans d’autres pays, un attribut d’honneur. Selon les règles de la transparence, il se doit de publier la liste complète des bénéficiaires de telles largesses. Tombés dans des mains malhonnêtes, les passeports diplomatiques peuvent desservir l’image du pays, au-delà de la présidence de Michel Joseph Martelly, et l’aspiration sans borne de son gouvernement à pervertir la jeunesse en minimisant l’aspect moral de la rectitude. Le rôle
Sean Payne avec Petra Nimcoas, avant Wyclef Jean et Laurent Lamothe. risation des masses urbaines et rurales, les menaces incessantes de disette ou de famine donneraient des maux de tête à tout dirigeant sérieux. En Haïti, tandis que le PM se complaî dans la luxure, comme on l’entend sur les ondes
de nos législateurs est de s’assurer essentiellement que les intérêts de la nation sont protégés à tout instant et, dans ce cas-ci, que la gouvernance ne se ramène uniquement à une affaire de cul ou de « très belles paires de nichons ».
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CONTREBANDE, BLANCHIMENT D’ARGENT, ACTIVITÉS ILLICITES
Un haïtien arrêté à la frontière avec 500 mille $ en sa possession
fonds détournés du ministère de s s’acharnent à entourer cet l’Intérieur incident du plus grand secret, Dans les milieux proches de les rumeurs de toutes sortes la Police nationale, on évoque on commencé à se colporter. la possibilité que cet argent C’est pourquoi on affirme soit une partie des fonds déque cet homme assure le tournés du ministère de l’Intransport de cargo insolite térieur par Ronsard Saint-Syr. depuis plusieurs semaines et D’aucuns prétendent que que la Police l’avait pris en Saint-Cyr avait commis ce « filature. Selon des sources brigandage », au ministère de policières, Roger n’a aucune l’Intérieur, sous la dictée de la qualité pour générer une telle première famille. Car celle-ci somme d’argent. Pourtant, il rançonnait pratiquement la refuse d’identifier le propriémajorité des ministères afin taire du magot. Mais il aurait Il est possible que ce d’assouvir l’appétit d’argent tenté d’entrer en contact avec soit une partie des de ses membres qui cherchent Suite de la page 1
l’ex-ministre Saint-Cyr, qui ne se serait pas présenté au travail au consulat d’Haïti à Santiago, en République dominicaine, depuis environ une semaine. Déposé, dit-on, à la nouvelle prison de Croix des Bouquets afin d’assurer sa sécurité, Roger semble avoir fait des aveux concernant l’origine de l’argent. C’est sans doute pour cette raison que le nom de Ronsard SaintSyr a été mentionné.
à grossir leurs comptes en qui semblent décidées à tout banque à l’étranger. mettre en œuvre afin d’éviter En attendant que les que ce dossier aboutisse au choses soient tirées au clair en tribunal. On affirme, dans les ce qui concerne cet argent, milieux proches de la Police, Roger a envoyé des messages qu’en dépit du silence entred’outre-prison exprimant sa tenu sur ce cas par les diricrainte d’être assassiné. Aux geants, ils mettent tout en dernières heures du mardi, le œuvre pour qu’éventuellevice-consul Saint-Cyr n’avait ment les 550 mille $ dispapas encore donné signe de raissent sans laisser de traces. vie. Il redoute qu’on lui fasse On affirme, en effet, que si un mauvais sort afin de s’ap- l’on arrête d’en parler, dans proprier des fonds qu’il trans- deux ou trois semaines on portait. n’entendra plus parler. Très peu d’informations concernant cette affaire ont été données par les autorités,
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Pétitions au soleil Adultes de quel âge? Dans la trentaine, quarantaine ou cinquantaine? Des réactions différentes, certain. Dans la trentaine, le racisme se voit surtout au boulot et dans les clubs québécois. Au boulot, question de compétition par peur de perdre gagnepain au profit de l’autre ou pour faire rentrer un membre de la famille. Le Québécois devient sans conscience dans les « coup-
Saint-John Kauss de-langue », sans retenue dans les calomnies et médisances. L’Haïtien, vaudouisant, perd son job, porte plainte, et met le Québécois en face d’un esprit vengeur capable de l’éteindre à petit feu. Le « p’tit bon ange » du méchant Québécois se trouve capturé pour le temps et l’éternité, alors que son « gros bon ange » fonctionne et lui permet d’être debout dans un semblant d’homme normal. Ceci est courant dans le milieu québécois et haïtien, et nous avons des preuves de ce que nous avançons. L’Arabe fait avaler la même pilule au Québécois, et quitte le bureau. Les « djinns » arabes sont des esprits, des loas achetés ou non, version arabe. Dans la quarantaine, le Québécois est marié et plus conciliant avec les étrangers. Cela devient coutume chez lui de recevoir des amis, étrangers ou anciens copains de sa femme. L’Haïtien ou l’Arabe ne recevrait
pas des anciens « coucheurs » de sa femme à la maison. Pour le Québécois, ce sont des choses anciennes, et toute chose ancienne est sujette à l’oubli. Pour l’Haïtien ou l’Arabe, l’ex-conjoint ou simple ami à sa femme est dangereux. Il est vrai que certaines filles ou femmes procèdent par transfert ou substitution des âmes; c’est-à-dire couchent avec un homme tout en pensant à un autre. Ce n’est pas pour rien que certaines femmes, consciemment ou inconsciemment, choisissent un homme qui ressemble à l’ancien. Les enfants nés de ce couple seront tels que l’on pourrait confondre le vrai père. Le Québécois « pure laine » et indigène n’a pas ce problème. Sa couleur le protège de tout immigrant. Mais pas des immigrants aussi blancs que lui. À moins que le bébé parle dès la naissance, et l’on saura par l’accent slave ou scandinave d’où il vient. Heureusement, de nos jours, on parle de l’ADN et de son dosage pour les causes perdues. Nombreuses sont les familles déchiquetées par ce test de l’ADN. L’assurance qui vous appelle, refusant de cautionner les cinq derniers enfants, à l’exception du premier, ce n’est pas un miracle. De ce fait, le Québécois non raciste peut le devenir et, brûlant du désir de manger du « steak » nègre ou brun ou arabe, il crache n’importe quoi. Dans la cinquantaine, il est encore plus conciliant. Vieillissant, perdant référendum sur référendum, il se sent battu et abattu comme tout homme. Et s’il ne fait pas attention, parlant de son avocat à toute étreinte, il peut se retrouver grand-papa d’un petit-fils mulâtre, non seulement d’un Africain, mais aussi d’un Amérindien de l’Amérique du Sud. Belle histoire de famille à raconter à la marmaille durant les contes de nuit.
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ÉLECTIONS/DIVISION DANS LE DÉPARTEMENT DE L’OUES
Aristide tranche en faveur de Lunise Morse
Suite de la page 1 taires putschistes et qui faisait du désordre dans les rues », craint d’être renvoyé en taule par Michel Martelly, devenu aujourd’hui président de la république. Il lui faut absolument l’immunité parlementaire pour échapper aux griffes du président Martelly. « Si je n’accède pas au Sénat, ma vie est finie », a-t-il ajouté. Pour Rudy Heriveaux, qui se déclare lavalassien de souche, « Arnel Bélisaire avait combattu les lavalassiens par les armes, et n’est même pas membre de Fanmi Lavalas ». Bélizaire, qui est un ancien gendarme de l’Armée d’Haïti démobilisée, qui a été déporté des Etats-Unis le 30 novembre 2003, avait été coffré le 24 février 2004 dans une automobile chargée d’armes aux environs de la capitale. Les para-militaires, qui semaient la terreur, à l’époque, en profitèrent pour inculper Yvon Feuillé, Gerald Gilles, et Rudy Heriveaux dans cette affaire de présumé complot. Ceux-ci ont été arrêtés le 20 octobre 2004 pour n’être relâché que trois mois plus tard, après que Bélizaire eut avoué que ceux-ci n’entretenaient aucun lien avec lui. Quant à Arnel Bélizaire, il a passé trois ans au Pénitencier national, à la Rue du Centre. Si l’ex-sénateur Rudy Heriveaux voue publiquement une admiration au député Bélizaire pour avoir dit la vérité au sujet des armes, il n’en démord nullement quant aux allégeances lavalassiennes tardives de l’ex-déporté des USA.
Michel Martelly avait demandé pardon avant de déféquer
C’est à la faveur du premier coup d’État contre le président JeanBertrand Aristide que Michel Joseph Martelly a été arrêté par Arnel Bélzaire. Selon les propos de celui-ci, qui est actuellement député de Delmas/Tabarre, « Martelly a été mis en état d’arrestation parce qu’il faisait du désordre contre Lavalas ». D’autres sources hautement confidentielles nous ont révélé que l’actuel président d’Haïti s’était mis à genoux devant Arnel Bélizaire, alors gendarme aux Forces Armées d’Haïti. Aux ordres de l’ex-colonel Michel Joseph François, Michel Martelly, qui remplissait le rôle d’attaché (policier auxiliaire), allait recouvrer sa liberté dans les heures suivantes, mais voue une haine implacable envers « ce gendarme qui ne comprend rien ». Il ne se contenterait nullement de l’avoir fait écrouer à l’aéroport Toussaint Louverture et se préparerait à lui jouer un mauvais sort, d’après des sources proches de la présidence.
Aristide tranche en faveur de Lunise Morse
Depuis qu’il est revenu d’exil, l’ex-président se concentre officiellement à l’éducation et à la santé à travers le pays. Mais, il suit de près la situation sociopolitique et le cheminement de Fanmi
Lavalas. Selon plusieurs sources de cette mouvance, « le leader charismatique veut créer un parti politique propre ». Une mission parsemée d’embuches, d’autant que trop d’éléments disparates lui traînent entre les jambes. Deux exils lui ont valu le temps et l’expérience nécessaires pour séparer le bon grain de l’ivraie, fait-on remarquer, quoique la racaille soit toujours tenace. C’est dans cette optique qu’il fallait trancher vite dans la pagaille qui s’annonçait dans l’affrontement sans grandeur amorcé entre le député Arnel Bélisaire et l’exsénateur Rudy Heriveaux, deux candidats à la candidature de Fanmi Lavalas pour le département de l’Ouest. Il lui reste maintenant à créer un espace raisonnable pour neutraliser Yves Cristallin et Yvon Neptune, deux candidats à la candidature présidentielle qui s’agitent à toutes les réunions de son parti. Leurs affrontements déboussolent Mme Maryse Narcisse au point de lui rendre la tache extrêmement difficile. À Port-au-Prince, la capitale politique du pays, haut lieu de toutes les magouilles qui anéantissent les rêves les plus secrets, c’est la consternation depuis l’annonce de l’hameçon tendu aux Morse. Dans les milieux proches de la présidence, on a confirmé que le président Martelly aurait lancé les propos les plus orduriers de son vocabulaire. Tant à l’égard de Lunise qu’au coq de Tabarre qu’il avait combattu férocement dans ses deux exils. Aujourd’hui que les jeux sont faits, tous les coups sont permis, car le président Martelly est un homme très rancunier. Depuis près de deux décades, Lunise Morse, qui est d’ailleurs la plus belle des chanteuses du groupe RAM, a fait son chemin jusqu’à mériter d’en être la vedette. En plus d’avoir épousé Richard Morse, elle est la fille d’une mambo de Carrefour-Feuilles, d’où les chansons à teneur vodou du répertoire de RAM. Au cas où elle arri-
ve à plonger dans Lavalas, Lunise Morse serait vouée à une carrière sans précédent, affirme-t-on au sein des aristidiens. Son chemin serait tracé d’avance par son tuteur, ajoute-t-on. Il est à remarquer que Richard Morse a préféré sa femme face aux rancœurs d’ordre familiales générées par le clan Martelly, surtout venant de la première dame, Sofia Saint-Rémy, « qui ne peut pas la sentir », et qui lui a fait subir des « humiliations » que nous ne pouvons nous permettre de répéter dans ces colonnes. Ce qui constitue un atout majeur dans sa feuille de route, quand il faut accéder dans les hautes sphères du Lavalas. A ce moment stratégique où il s’agit, pour Fanmi Lavalas, d’une question de survie, d’autres surprises viendront certainement alimenter le débat politique déjà rendu stérile par le gouvernement Martelly/Lamothe qui, après deux ans de gestion de la chose publique, se cherche encore. De l’avis des observateurs, la rupture brutale de Richard Morse avec le gouvernement Martelly/ Lamothe a entraîné le couple de musiciens de RAM dans les bras d’Aristide. Cousin du président haïtien, qui a largement participé à la campagne de Michel Martelly pour la présidence, M. Morse a claqué la porte en dénonçant la corruption qui bat son plein dans le gouvernement du chanteur du compas.
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La dynamique de la mort chez les apotres
Barthélémy, surnommé, par Jean, Nathanaël, devint missionnaire en Asie. Il fut martyrisé pour sa prédication en Arménie (ou en Inde), où il a été écorché vif et à mort, à coups de fouet.
l’îleprison de Patmos où il a écrit son livre prophétique: l’Apocalypse. Libéré de ses charges condamnables, il a été nommé évêque d’Éphèse, dans la Turquie moderne. Il est mort de son vieil âge, le seul apôtre à mourir en paix. Jean était vierge quand il embrassa la foi de Jésus-Christ; et il demeura vierge comme son Maître.
André : Il a été crucifié sur une croix en forme de X à Patras, en Grèce. Il continua de prêcher à ses bourreaux pendant deux jours jusqu’à ce qu’il expire.
Pierre: Il a été crucifié la tête en bas sur une croix en forme de X. Selon la tradition ecclésiale, Pierre, de son vrai nom Simon, eut à dire à ses bourreaux qu’il “se sentait indigne de mourir de la même manière que Jésus-Christ“. Il fut le premier Pape de l’Église chrétienne.
Jude : Il a été tué à l’aide de flèches, puisqu’il a refusé de renier sa foi en Jésus-Christ.
« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 10 : 22). Frères et Sœurs en Christ, Il y a dans l’Histoire de l’humanité des situations incompatibles, des époques où l’on ne sait pas vraiment ce qui se passe dans le cerveau humain. Bien avant le Moyen-âge, les hommes avaient perdu la latitude de la serennité (Guerre de Troie), la sagesse dans les gestes envers autrui, l’écoute de l’autre dans les différends signalés, la charité recommandée pour et envers les pauvres, le besoin de sécurité des plus faibles, sans provoquer la soumission des plus forts. Malgré ces recommandations multiples, lues de et dans la Bible, les hommes n’auront de cesse qu’après avoir détruit la Terre. Dans notre singulier petit pays, des hommes (Espagnols, Anglais, Français) ont maltraité et tué d’autres hommes (Amérindiens, Nègres d’Afrique) dans le seul but de s’enrichir. Envoyer en France, en Angleterre ou en Espagne, tout ce qui peut être expédié. Cet ancien commerce des corps et des âmes n’ont pas plus à Dieu, malgré le long terme des affaires et affairistes (Les Juifs, 400 ans en Égypte, pour apprendre), ce qui a permis aux grandes nations d’aujourd’hui d’être ce qu’elles sont. L’esclave a si bien aidé que même le Québec s’en est servi. Nous ne nous étonnons point si, derrière
tous ces visas d’entrée, il y a au premier abord la conscience dégagée; et en second lieu, l’inconscient collectif d’une race dure à crever. Bref, nul chrétien n’a souffert autant que les Apôtres de l’Ancien Temps. Nous ne nous imaginons guère, dans le lot des pasteurs et leaders qui sévissent richement sur cette terre, nous ne voyons même pas un Matthias. La plupart se la coulent douce au nom de Jésus, et procèdent, de temps à autre, à de simples démonstrations de crise pour épater Fidèles et non-chrétiens. Nous aimerions, de temps en temps, un petit sacrifice, comme ceux-là, ceux ci-dessous.
Récapitulons : Matthieu : il a subi le martyre en Éthiopie, tué par une épée ou par une hache. Marc : il est décédé à Alexandrie, en Égypte, après avoir été traîné par des chevaux à travers les rues jusqu’à ce que mort s’en suive. Luc : il a été pendu en Grèce, à la suite de sa prédication énorme pour les Perdus. Jean : Le plus jeune des Apôtres a été condamné, à Rome, à être exécuté dans un immense bassin d’huile bouillante. Délivré miraculeusement de la mort, Jean a ensuite été conduit aux mines sur
Jacques-Le-Mineur : Il fut le chef de l’Église de Jérusalem. Jeté plus d’une centaine de pieds, de haut en bas, à partir d’un des pinacles du Temple, la partie sud-est, parce qu’il avait refusé de renier sa foi en Jésus-Christ. Survécu à sa chute, il a été battu à mort à l’aide d’une massue. Jacques-Le-Majeur: Fils de Zébédée, il est le frère de Jean (Matthieu 4: 21). Il est pécheur de métier quand Jésus l’appela à une vie de Ministère. En tant que leader fort de l’Église, il fut décapité à Jérusalem.
Thomas : L’Incrédule. ll a été poignardé avec une lance en Inde pendant un de ses voyages missionnaires pour établir l’Église dans ce continent.
Matthias : Enfin, c’est l’apôtre choisi pour remplacer Judas Iscariote. Il a été lapidé, puis déca-
pité. Paul: Apôtre des Païens, il n’a pas connu Jésus. Il a été torturé, puis décapité par l’Empereur Néron à Rome, en l’an 67. Paul a enduré un long emprisonnement; ce qui lui permit d’écrire ses nombreuses Épîtres (Nouveau Testament) aux églises qu’il avait implantées et formées dans tout l’Empire rromainGr, en l’an La dynamique de la Mort chez les Apôtres est un exemple, parmi tant d’autres, de ce que peut endurer, un certain jour, tout chrétien. La mort qui est brutale, n’est point sectaire. La mort qui n’est pas joyeuse, est l’unique concept que Dieu a pu trouver pour “nettoyer” la race humaine. La mort des Apôtres, comme celle de Christ, nous purifie et doit nous exhorter à la consécration. Chrétiens, que le Seigneur
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Haïti-observateur
Kreyòl
Ki bon bagay bann politisyen blofè yo janm regle nan peyi a! Kwins, Nouyòk — An nou tout ki konsyan, konsène, obsèvatè atantif ki nòmalman pa nan jwèt vire n 2 bò, ki serye sou koze peyi nou an ki gen syèk nan miltiplikasyon : menmman, parèyman. Pa janm gen anyen serye ki fèt pou amelyore kondisyon vi ann Ayiti. Pou yo tout, pit kou mao zannanna kou pengwen, se lè yo monte pou yo chita sou chèz boure a yo pral fè yon kichòy. Poutan, anpil nan yo kite sa san yo pa janm gen chans pou ranpli fonksyon sa a ki se sèl mwayen, jan yo kwè li, pou yo fè yon bagay serye pou peyi a. Nou konstate kepa gen anyen serye ke mesye-dam yo vin regle osnon okipe yon pozisyon pou yo tout vin rich epi jete yo apre yo vin milyonè nètalkole, paske se chache yo vin chache pou yo ranpli makout yo pou tèt yo ak jenerasyon yo. Nou pa janm nan voye monte paske nou tojou prezante fè yo avèk tèt repoze. Nou gen anpil sitwayen ki reyèlman te avèk 2 ran dan yo paske yo pat fouti jwenn mwayen pou yo te vin gen lajan alevwa pou yo ta vin milyonè. Poutan, yo vin rich nan tout kwen dan yo e yo gaspiye lajan pèp la pandan ti tan yo pase sou pouvwa a. Ayisyen pa janm vle tande laverite ki se meyè mwayen pou demaske tout moun ki kache pou yo pa wè yo nan zak malonnèt y ap fè. Yo toujou kwè se paske ou pa renmen entèl poutèt li se pitit Sò Yèt, ki pa janm eziste, ki lakòz non li ap nonmen oubyen y ap lonje dwèt sou li. Si nou rete nan lojik sa a, Ayiti pa p janm fè yon pa pou li soti nan meli-melo nou mete li a. Se zak malonnèt nou renmen paske nou pa renmen pwogrè. Nou dwe di bagay yo jan yo ye pou l blese moun li dwe blese pou peyi a kapab pran kap li byen. Si nou rete nan kase fèy kouvri sa, nou pa p janm regle anyen serye e n ap toujou kritike etranje, patikilyèman Lafrans ak Lèzetazini, ki dwe plase nan katriyèm pozisyon. Nou pa vle pran responsabilite nou pou nou mete tren Ayiti a sou ray devlopman li. Nou prefere ab betize-ranse pou granmesi pandan lòt pèp yo ap konfòme yo nan prensip nòmal pou yo sa ann amoni avèk evolisyon an. Nou nan tout sa k pa bon si nou pa konfòme nou nan fikse lwa yo pou yo aplike yo pou tout bagay. Respekte règ jwèt yo pou n sispann radote. Se pa pale san aksyon k ap regle anyen serye pou nou. Nou dwe pran konsyans ke se fòt nou tout si peyi a rive jodi a nan kafou tenten
an, paske nou penyen lage e pa menm ti très. Nou koupab nan demach nou e nou tout demisyone nan responsabilite nou dwe pran pou nou regle zafè peryi a. Etranje ede nou anpil, ki penmèt nou rive lwen. Nou betize nan tout sa n’ap fè e nou konfiske tout sa yo ban nou pou ede peyi a kòm si se pwopriyete prive nou. Se nan sans sa a ke anpil dirijan nou yo vin gen lajan, yo rive gen lajan ki pa rete avèk lajan. Nou t ap kritike Franswa Divalye, ki te kite yon fòtin kolosal pou fanmi l. Pi fò nan lajan sa yo te rekipere e yo
al gonfle pòch anpil lòt dirijan. Konbyen tan m’sye t ap travay pou reyalize fòtin sa a ? Nou tout kapab konprann tge gen dwèt long ki te pase nan peryòd sa a. Nou te gen Aristid ki te tounen yon pongongon nan dèyè Jan Klod Divalye kòm kriminèl e koriptè e vòplè tou. Poutan menm Aristid sa ki rfeyèlman te fè ve de chastete sètadi pou l pa nan mouvman lajan ak byen pandan tout lavi li. Aristid tounen yon pè defwoke pou l pran pouvwa a kòm tout moun konnen nan lide pou l te fè fòtin li. Sa k rive, Aristid vin milyonè san li pa janm travay nan vi li e l ap byen mennen tou. Kòm entèlijan e konn pwovèb li tou tankou li konn fè mannèv mildwèt, Titid di byen fò avèk mannyè odyansè li ya : « Frè m ak sè m yo pa gen peche nan sa menm ke se sòt ki bay, enbesil pa pran ». Epi li lage ti souri li ya pou kraponnen tout moun nan dyòl dous. Apali papa ! Aristid pa konn koze malere aznkò paske li pa nan tè sèk ankò menj kote dlo a koule pi fre. Ti Rene li menm jwe jwèt la byen pou pèsonn pa lonje dwèt sou li. Se yon fentè fini kmi ki manevre avèk yon tatik zèklè. Se li, se pa li pou nou pa di se « rat mòde soufle. » Li rfeyalize magou li tou nan mannèv zanmi-
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tay ak lafanmi. Si Lajistis nan peyi Dayiti te foksyone byen, jodi a tout mannèv dèyè koulis yo t ap devwale. Malerezman nou toujou nan kafou kon fizyon kote nou pa konnen si pou nou monte oubyen desann paske nou pèdi lafwa ak vizyon. Nou pa fouti wè ki kmote nou prale. Anpil molun rete kwè ke bagay yo gen pou yo fè kanmenm. Minouch : Pa gen anyen serye k’ap regle nan peyi Ayiti avèk yon bann dirijan sèvèl poul ki okipe pouvwa-a pou fè sa yo pi pito e di tout tenten pou blofe moun. Yo chita ap fè zen. Reyalite-a devan je tout moun ki konsyan e menm sa ki pran pòz ke yo reyèlman pa wè e pa konprann. Yo gen yon travay pou yo fè pou soulaje doulè malere yo men se pa sa yo vin regle men enterè pèsonèl yo. Nou konnen yo tout nan mouvman ti Lolit yo a ak demagoji nan tenmen nan peyi zansèt nou yo.
Michlin : Nou gen dwa konstate nan ki nivo bann vagabon yo nan peyi a pini pèp-la nan fason yo konpòte yo. Se pa tyravay yo vin travay. Yo vin tou cho, tou bouke pou fè landyèz kòm si yo avèk pèp e yo konn doulè li. Se yon pakèt blofè ki pran pòz inosan, senpatize ak pèp. Poutan, se zafè yo ke yo tout vin regle pou yo kapab fè kapital politik yo. Ou gen rezon Minouch. Se pou pèp la pa pè denonse yo nan tout kwen peyi a. Jodi a mwen mande pou nou tout leve kanpe kont tout politisyen blofè ki kon santre pou yo fè dappiyan lè gen yon twou vid pou yo antre. « Pa pè yo Pèp ayisyen ann avan ! Pou n chanje tanperaman. Sa fè lontan n ap soufri Sou tè peyi Dayiti. Lè a rive pou n chanje ! Pou n sa sispann reziye ! Viv bra kwaze pa janm bay Li fè tout pèp pase tray. Si zansèt yo t ap gade Nan lonje men, bay souple, Nou t ap kontinye anchene ; Mache avèk tèt nou bese. Wout libète a te trase Nou tout pa dwe ap betize. Rete nan fè fanatik San n pa janm fè kritik. Kite yon ti gwoup vòlè Pou awousa yo tout fè e defè. Se pou nou leve kanpe Pou nou di ansanm : ‘Sètase’ ! Tankou gran Patriyach Noye Pou nou kabab delivre. Lanmè koulè wouj ak ble Gen pou li separe an 2, Pou tout mechan yo anglouti Konsa, pèp la pap soufri. » Nou tout mechan nan konpòtman nou Mona : Michlin, mwen dakò avèk ou. Se yon pwezi ki reyèlman fè sans. Fòk bagay yo fèt pou peyi a gen yon chans pou li debloke. Nou kwè pèp-la dwe pran yon desizyon pou dekapote tout move sije ki anpeche peyi a devlope, dekole e rive nan yon pozisyon kote bagay yo kapab nan tout sans. Nou pa vle pran kòn-nan pou nou sa pa pale twòp paske nou gen nanpil koze nou ramase pou ou. Nou pral retire kò nou pou’w kapab viv yon moman kote anpil konptriyòt ap opine sou sitiyasyon peyi lakay. Tout Ayisyen ki konn istwa fè yon ti bak pou yo aprè 209 lane kisa nou regle. Si nou konstate tout bon nan je kale, nou tout kapab remake ke nou pa regle anmyen ditou. Olye nou fè avan pou nou retire kò nou tout bon nan malpwòpte sa nou toujou ladann nan lane 1915 pou rive nan lane 1934. Kidonk sa fè nou 19 van anba kòd
nan renmen fè dezòd. Sa pat kontante nou, nan lane 1994, nou retounen nan “menm vomisman chen an,” pou nou repete aprè pwofesè Maniga ki reyèlman gen rezon. Nou kontasnte ap bavade, betize pou m pa di radote san nou pa janm rive pran konsyans. Nou fout mechan devan Bondye ak devan zansèt nou yo. Minouch : Anpil nan lidè nou yo gen pou peye pri yo pou mal yo fè peyi a nan chèche enterè pèsonèl yo. Nou gen plis ke 18 tan pou nou rive nan 19 lane yon okipasyon modèn pou antere peyi a plis nan lamizè ke li ye nan moman jodi a. Nou pa janm fè yon jefò pou nou soti nan voksal sa nou lage tèt nou. Swadizan nou eli moun pou p;ran nòt nan men nou pou yo opere. Se pa sa ditou yo vin fè. Yo founi je yo sap gade olye yo fè travay yo. Se inaseptab pou nou trete ap gade bann mechan yo ki anndan canm nan ap kalblende. Mirèy : Bagay yo grav tout bon vre! Sa ki pirèd-la sèke nou anba yon okipasyon depi septanm 1994, lè Jean Bertrand Aristid, ti landenn, te mande prezidan Etazini, misye Bil Klentonn pou li pran bagay yo nan men yon fason pou anvayi peyi-a pou fè mesye militè yo te kite peyi a e kraze lame tou. M’sye Clentonn pat reflechi ni analize fè yo, li te mande Pentagòn pou yo te voye 22 mil yanki, sètadi sòlda meriken pou yo te anvayi peyia a pati 9 vè nan maten lendi 19 septanm 1994. Se yon date ke tout ayisyen konsekan pa gen dwa janm bliye toutotan y’ap viv. Na sonje tou ke menm Aristid sa a te mande yon anbago pou desounen peyi a pandan 3 zan. Jous jodi a, peyi a ap soufri konsekans anbago vyolan sa ki te kraze tout bagay. Nou pa bezwen opozan ni pou nou konstate ki pwoblèm 2 bagay sa yo koze nan peyi a. Nou toujou kontinye ap viv zak brigandaj sa ke ansyen prezidan peyi Etazini mete nan peyi a. Se yon mal ke li fè peyi a pou li te sa plè yon dirijan sadik, moun fou, san karaktè ak diyite ki pat menm konn valè li pandan tout moun te fè li konfyans. Mari : Kanpe la Mirèy.Ou di yon bagay la ki ekstrèmman trè fò. Jodi a fòk lavalas yo asepte ke lidè yo-a fè peyi a mal! Ansyen prezidan peyi Ayiti, Jean Bertrand Aristid, dwe jije pou koz trayizon daprè Konstitisyon 1987-la! Depi se yon moun ki mande lòt peyi pou anvayi nou, moun sa dwe konsidere kòm trèt. Dayè, Jean Bertrand Aristid pase nou kont nan betiz paske li kwè ke 10 milyon Ayisyen deyò kou anndan se yon pakèt tèt anba paske yo te di li: “Peyi a se pou li, kale bounda l jan l vle.” Nou pa di pou li pa ta kale bounda l jan li vle, men tout bagay gen yon prensip ak limit tou pou li sa konfòm ak fason li menm dwe aji. Aristid fè peyi a plis mal ke Franswa ak Janklod Divalye pitit li ki pase antou 29 lane sou pouvwa a. Nou oblije di sa paske nou pa nan “kache lonbrit pou benyen.” François Duvalier te yon sadik, yon tiran, yon diktatè fawouch men li te renmen peyi li e li pat janm kite etranje ranse avèk nou e menm peyi a tou. Li nan lye verite li. Tandiske Aristid nan manti jous kaske li kite sa. Se yon m oun ki pa gen dwa janm chanje! Minouch : Si nou gen memwa, na sonje byen ke Divalye te gen difikilte avèk Prezidan kennedy ki pa’t vle ede li. Franswa te degaje li jan li te konnen pou li te konstwi Kontribisyon-an ak Ayewopò-a e bisantnè. Ki sa lavalas e lòt yo konstwi oubyen amenaje nan peyi a pandan 25 kan sou pouvwa-a? Yo di y’ap fè 50 tan pou fini avèk peyi a. Enben, pap gen sa menm .Nou te nan tout sa ki pa bon. Men gen yon Bondye pou soulaje doulè malere pou peyi a chanje figi. Mari, sè mwen, tout sa w di yo fè sans. Se pa san rezon ke majorite moun nan peyi a oubyen aletranje fè konnen ke bagay yo te miyò sou Janklod. Wi, yo te miyò paske otorite Leta te respekte e respè-a te aplike nan peyi a. Nou gen gouvènman yo ki demisyone paske y’ap dirije sou yon okipasyon modèn. Dirijan nou yo pa konn enpòtans okipasyon-an oubyen yo fè eksprè paske yo chita sou blòk glas yo san yo pa egjije okipan yo pou yo fè travay yo nòmalman pou devlope peyi a. Gagòt toupatou. Si yo kon-
tante pou yo rete nan peyi a sè key o jwenn youn bagay ki enterese yo sètadi kouvri ti jèn fi nou yo oubyen pou pran tout objè presye nou yo men pou ede nou sòti nan touman nou ye-a. Konplo fè Prezidan Preval fè 2 tèm medyòkman paske li pat kalifye pou dirije peyi a. Li te pran woulib gras ak kansè peyi Dayiti k’ap manevre anbaanba pou anyen pa fonksyone. Prezidan Mateli, louvri je gason pou yo pa mete w nan pwoblèm. Se sa y’ap chèche pou yo tout fè. Si w rete ap gade san ou pa ranfòse tout fòs ou pou detounen tout konplo, wap nan gwo pwoblèm. Sèlman, nou pale w pou ranje chita w pou pa di si w te konnen. Mari : Bon medam bagay yo fè mal nan tout sans paske se gwo kou nou pran. ki sa’w te espere, Minouch nan malpwòpte lavalas inite lage nou pou n ou b enyen e naje ladan li san pran souf ? Michlin : Bon, sa’w ta vle pou’m espere Mari. Nou chita sou ti chèz ba nou, ap gade san nou pa janm di anyen. Se nòmal pou yo te pase bokit pise nan figi nou kòm manm initil. Jodi a nou gen yon gouvènman ki vle travay avèk nou pou nou penmèt Ayiti dekole, nou dwe kolabore nou. Mwen pa kwè pou nou pase ekzistans nou isiba nan opozisyon ki pa janm regle anyen pou nou ke li pote senpman èn avèk rankin. Se pa serye sa, mezanmi. Abram di: “Sètase.” Mariz : Ou pa manti Prezidan Klentonn, ke lavalas yo pa vle wè kounye a, te di sa. Nou nan tout sa ki pa bon paske nou anba yon okipasyon ke dirijan nou asepte depi plis ke 18 lane. Mwen pa kwè okenn lavalas kapab vin demanti mwen. Kòm se yon pakèt bann ti sousou, blofè ak machann peyi. Yo kapab di tout sa ke yo vle. Sepandan, sikatris la rete la paske pèsonn pa fouti retire li. Se pou nou tout Ayisyen konsyan e onèt mete tèt nou ansanm pou ede peyi a. Nou kapab fè bon bagay pou soulaje mizè pèp la. Se pa gouvènman sèlman ki responsab! Nou tout dwe pran responsabilite nou tèt kale. Pa gen moun k’ap vin fè pou nou. Minouch : Se nou tout pitit peyi a ki definitivman dwe rele sou tout kò nou pou fè kesyon yo. Nou pap fè pwosè yon gouvènman m en n ou la p;ou di laverite. Nan ti tan y ap dirije a, yo fè anpil bagay ke lavalas la ki pase plis ke 20 lane ap dirije. Se plis ke verite! Jodi a pa gen kesyon lavalas paske mo sa prèske pa ekziste ankò. Bann ti rigòl yo k’ap koule ti gout dlo chak Sen Silvès pap regle anyen. Yo gen pou yo sispann paske chak bagay gen yon limit li nan lavia. Nou pa dwe nan Lavalas menm paske li pa regle anyen pou peyi a. Nou pa nan radòt menm ak vagabon yo ki konprann ke peyi a se pou yo sèlman. Jan Bètran Aristid te konpòte’l tankou wa ann Ayiti. Fòk li jije pou zak trayizon nan pase devan jij natirèl li pou bay verite yo. Nou bezwen moun ki kapab e non pa demagòg nan sikonstans sa-a. Gade madanm Nasis k ap jape tout lajounen pou lavalas la kapab retounen sou pouvwa a, pran tèt ou, souple. Pèp ayisyen pap manje manje dòmi ankò! Lavalas la pa gen plas li nan sosyete a. Li pran twòp kou pa konprann nan men sadik Jan Bètran Aristid. Ki yon gwo kansè pou peyi a ! Michlin: Mwen dakò avèk ou nan tout sa sot di la. Men nou dwe prepare nou, frè ak sè nou yo pou n pa kite okenn vagabon vire lòlòj noou fasilman. Nou te pran yon dezyèm kout Preval nan pa konprann paske nou kite etranje mele twòp nan koze nou. Nou vin pran Mateli ke nou di se yon mizisyen, yon vagabon. Nou pa gen pwoblèm menm paske se mizisyen an, se vagabon an ki montre li gen sans pou l fè bèl bagay e lanmou pou peyi l. Lòt yo te bonjan payas. Kote bann chèf pati politik yo te ye pou yo te ranje chita yo? Yo te rete ap fè dilatwa. Mwen konsidere yo tout kòm blofè. Yo kite kote kadav la ye pou yo kriye, yo vin ap plenyen ak radote. Lavalas pa l,adann menm. Pèp la boude yo e yo pa p negosye menm ak mildwèt. Ki sa chèf pati politik yo te vin fè-la ?
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Kevin Pierre « Ti Siwo », le plus jeune guitariste du groupe Zenglen, a démissionné Par Robert noël La bienfaisance est considérée comme un acte humanitaire qui consiste à faire du bien à quelqu’un ou à un groupe d’individus. La reconnaissance est un sentiment de noblesse, de grandeur, de savoir-faire et d’appréciation de celui qui bénéficie d’un geste d’un bienfaiteur. La bienséance recommande de faire preuve de reconnaissant envers le bienfaiteur. Cependant, certains bénéficiaires trouvent que les bienfaits reçus sont naturels et n’expriment aucune marque de reconnaissance. C’est comme s’il s’agit d’une obligation à laquelle ils ont légalement droit. Une telle attitude caractérise les ingrats que l’on rencontre partout, même dans l’industrie musicale haïtienne. Kevin Pierre «Ti Siwo», guitariste du groupe Zenglen, est la plus récente victime d’ingratitude de l’industrie musicale haïtienne. L’ingratitude n’est pas une vertu La reconnaissance reflète l’état d’âme du bénéficiaire de bienfaits. Il en existe plusieurs types mais la reconnaissance du ventre est la plus connue. Cette dernière signifie qu’on doit faire preuve de gratitude envers celui qui nous nourrit. Dans le langage vernaculaire
haïtien, cela se traduirait par « pa mòde dwèt ki ba w manje ». Ti Siwo avait grandement aidé quand le Zenglen traversait une crise aigue après le départ de l’ancien batteur, Richie, et de l’ex-guitariste El Pozo. L’ingratitude et l’hypocrisie affectent aussi la bonne marche de l’industrie musicale haïtienne.. Les ingrats ont souvent la mémoire courte. Ti Siwo a reçu ce sobriquet des musiciens du Zenglen parce qu’il avait satisfait les espérances de tous les membres du groupe. Contrairement à ce que le public pense, Ti Siwo était beaucoup plus qu’un gigger (un musicien recevant un salaire par prestation). Quand le Zenglen sombrait dans l’incertitude, ce guitariste ne marchandait pas ses services. Il fut un vrai dépanneur pour cette formation, qui se trouvait au bord de l’abîme sous un ciel nuageux. Lors, Brutus et les autres le comblaient d’éloges. Le Zenglen a été accepté à New York avec Ti Siwo Au cours de la soirée d’acceptation du Zenglen à Long Island, New York, au Vault Café, le 31 mars 2012, tous les musiciens du groupe applaudissaient vivement Kevin Pierre « Ti Siwo » dans ses prouesses musicales. Le maestro était si fier de ce nouveau guitariste, qu’il dévoila son jeune âge en
public et présenta un éditorial faisant l’éloge du jeune musicien. Le Zenglen avait réussi aux examens de New York avec la plus haute distinction. Kenny Desmangles n’avait-il pas suggéré au jeune guitariste de s’agenouiller, puis de s’allonger sur le podium pour présenter son show de guitare, que le public avait vraiment apprécié ? Réginald Cangé avait aussi participé à cette soirée, mais comme artiste invité puisque les négociations entre lui et le Zenglen n’étaient pas arrivées à terme. Ce soir-là, j’avais prédit que le chanteur Miriam Hollywood serait mis à pied. Chose dite, chose faite. J’avais découvert les faiblesses musicales de Ti Siwo puisque je comprends plus ou moins bien la musique, en théorie et pratique. Ti Siwo n’est pas le seul musicien du Zenglen ayant des faiblesses. Pour les membres du Zenglen, Ti Siwo était le choix idéal, après le départ de l’ancien guitariste El Pozo. Plus tard, Bato et Ti Siwo formaient une excellente alliance « Bato-Siwo », un bateau-sirop, huilé à l’huile de ricin (Jean Brutus Dérissaint). Ils étaient tous d’accord. Tout le monde en parlait. Ceci est si vrai que Kenny Desmangles crie encore aujourd’hui que « Zenglen sou men m bato a ». Aujourd’hui, Brutus pense que Kevin Pierre n’a pas l’expérience qu’il faut pour être membre
Voir l’ onA et l’ actualité en 16 questions, pages l9, 15, &16
du Zenglen. Il a beaucoup à apprendre, dit-il. C’est évident et cela se comprend puisque nous sommes tous des éternels apprentis. Mais, cette déclaration du maestro n’est qu’un subterfuge pour justifier son attitude envers le jeune musicien. Il est vrai que Brutus n’a pas expulsé Ti Siwo du Zenglen mais le traitement que celui-ci reçut parait humiliant pour quelqu’un de qui on parlait élogieusement. Le maestro doit clairement s’expliquer sur cette affaire qui trouble les esprits des fans du Zenglen, surtout ceux et celles appartenant au même groupe d’âge que Ti Siwo.
L’intégration de Ralph Condé au Zenglen et son impact L’intégration de Ralph Condé au sein du Zenglen est une décision louable que je partage. Mais, il semble que Brutus n’a pas pu gérer la situation calmement. Il faudrait qu’il trouve une autre stratégie pour compenser les nouvelles dépenses qui ne figuraient pas dans le budget du groupe avant l’arrivée de Ralph Condé. Zenglen pourrait adopter une nouvelle configuration en utilisant trois guitares simultanément, si les guitaristes comprennent bien le cycle des quintes et le cercle des quartes. Ils auraient pour devoir d’appliquer des accords d’extension, de substitution, de réduction pour créer des harmonies plus riches, capables de conférer une nouvelle dimension à la formation musicale. Dener Ceide pourra faire jaillir la lumière aux yeux des membres du Zenglen. Le vrai problème du Zenglen ne peut pas être dévoilé puisqu’apparemment ces musiciens donnent l’impression que tout va bien financièrement pour eux. Il semblerait que le Zenglen fait face à un problème de payroll. Une telle déclaration étonne plus d’un puisque le CD « Rezilta » fait de Zenglen le groupe haïtien le plus en demande aujourd’hui. Il faut se rappeler que le salaire de Ralph Condé n’est pas une bagatelle, ce qui force une compression involontaire. Les musiciens doivent faire valoir leur opinion. S’il y a un problème au niveau du salaire de certains musiciens, il faut qu’ils le discutent avec le comité d’administration du groupe au cours d’une réunion. Il y a toujours possibilité de toujours trouver un terrain d’entente à travers le dialogue. Si le Zenglen existe pendant tout ce temps, c’est à cause de la discipline, du dialogue et de la compréhension des uns et des autres. La musique demeure un instrument de ralliement Un sondage méticuleux a prouvé que les fans du Zenglen sont très mécontents du traitement dont Ti Siwo a été l’objet.. Il y a bien mille et une façons pour amortir le choc que le salaire de Ralph Condé a créé. Certaines gens pensent que Brutus a mal joué en changeant le rôle de Ti Siwo après l’arrivée de
Ralph Condé. Et, accordant le bénéfice du doute à une déclaration que Ti Siwo a faite, a savoir que Brutus lui avait fait une promesse qu’il n’a pas tenue. Cette promesse dont il fait mention ne peut être autre qu’un partage des rôles de guitaristes. Ti Siwo est passé au rang de guitariste à choriste. Hier, il avait toutes les qualités requises pour être guitariste du Zenglen. Aujourd’hui, la donne a subitement changé. On trouve qu’il n’a plus les qualifications dont le Zenglen a besoin, puisqu’on considère celui-ci comme étant une institution, un business. L’on se demande si le Zenglen n’était pas encore un business quand Ti Siwo s’y est intégré après le départ d’El Pozo? Ti Siwo représentait un miroir où se reflétait l’image réelle des jeunes de son âge qui suivent le Zenglen aujourd’hui. Quand on considère la moyenne d’âge des musiciens du Zenglen, la présence de Ti Siwo contribuait à la participation en masse aux soirées dansantes des jeunes de son âge et qui s’identifient au jeune guitariste. C’est un aspect du business de la musique. D’ailleurs, Ti Siwo est l’un des architectes du succès que connait le Zenglen aujourd’hui. Son nom est inscrit sur la pochette du CD « Rezilta » comme guitariste, à moins que ce soit une erreur typographique. Et, je le doute fort. Tout a commencé avec Ti Siwo. Pa kouri jete vye chodyè pou chodyè nèf. L’apparence est souvent trompeuse. Car, l’industrie musicale est vraiment imprévisible. Le succès d’un groupe musical dans l’industrie musicale haïtienne décrit toujours une courbe sinusoïdale. Si Ti Siwo veut atteindre une autre dimension en musique, je suis prêt à le mettre en contact avec l’un des meilleurs professeurs de musique aux États-Unis, qui lui apprendra à lire et à écrire correctement ce langage universel. Ce qui lui fera atteindre une dimension dépassant tous ceux qui se disent grands guitaristes ou grands musiciens mais qui ne savent ni lire ni écrire la musique. Ti Siwo peut, s’il le veut, retourner à l’école pour décrocher un diplôme valable et ainsi avoir une profession capable de lui rapporter beaucoup plus d’argent et de respect. Brutus fait croire au public qu’il regrette sincèrement que Ti Siwo ait démissionné. On se pose une question. Etant maestro et manager du Zenglen, Brutus avait-il fait une proposition à Ti Siwo après avoir accusé réception de sa démission écrite? Les orchestres Septentrional et Tropicana préparent des pépinières et intègrent ces jeunes quand besoin se fait sentir. Ils offrent des bénéfices sociaux à leurs membres (anciens et nouveaux). Ils ont mis en place une structure pouvant leur permettre de survivre même des tourbillons. Brutus doit toujours se rappeler de ce proverbe : « qui veut aller loin ménage sa monture ». robertnoel22@yahoo.com
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Sur la route du cinema
Psirico – Ao vivo em Salvador 2010, un clip de Claudio Antonio Miranda, mettant en vedette la danse compas haïtienne, avec : musique, mimique et lyrique, etc. Vous vous rappelez sûrement de ce coup d’œil italien que j’ai soulevé en 2011, dans «Le voleur de bicyclette», qui est en soi du cinéma. Je me suis per-
je visais tout ça pour Haïti. Basta, fini l’attente, Les Brésiliens, plus précisément à Salvador da Bahia, on nous interprète sur scène. Grâce au Compas !
Si vous parlez de la culture haïtienne à Etzer Brédy, un Haïtien vivant à Montréal, c’est avec un visage de chien de faïence, mais abattu, qu’il vous dira dans le genre : ah mon cher, nous sommes perdus ! L’affaire se passe seulement au bas de la ceinture. C’est tout ce que nous savons faire. Poursuivra-t-il ainsi : c’est une autre génération de perdue et, le Blanc nous regarde patauger…, c’est triste. Brédy est grand de taille, aimait l’écriture, était animateur d’une Dan Albertini
sonnellement posé la même question sur ce qui ferait de nous Haïtiens, un être de cinéma. Un sujet pour le cinéma. Nous aimons tellement cet art, peu importe la raison, le mauvais sort n’a pas le droit de nous en écarter. Quand Belmondo tournait sa scène de cascades dans le Vieux-Montréal, non loin de la rue St. Pierre, Réplique du Pont Jacques Cartier en prime, j’ai tout fait
pour obliger le plateau. La caméra ne m’a évité, certes, mais le montage m’a tout simplement enlevé du décor. Alors que je faisais savoir à tout le monde que j’y serais lors de la projection au Capitol. Niet, rien de cela. Déception. Bon Haïtien que je suis, je voulais déjà être sur le grand écran. Démarrer une carrière, comme Belmondo, comme Delon. J’y suis encore à chercher ce qui pourrait m’imposer. Nous imposer aux producteurs, car
émission de radio, mais danse le compas aussi. Son ennemi juré ? Ce sont les téléséries américaines : Top Modèle, Dynastie, Les Feux de l’amour, etc. Des briseurs de foyers finira-t-il par conclure. L’Haïtien
de la fantaisie musicale du compas est donc pour lui une perte totale. Il n’est pas sociologue mais moraliste. C’est à son crédit. Psirico étonnera-t-il Etzer Brédy aujourd’hui ? Il danse, interprète les Haïtiens au Compas. La mise en scène. Attention aux puritains ! Ce sont les «yayades » haïtiens dans l’essence et ce qui le produit comme émotion. Sensation préfèreront d’autres. Lyrisme, musique, mimique, lexique. Verdict : procès gagné. Le chanteur, la danseuse, baiser mouillé sur scène. Pas le french kiss, non, à la manière haïtienne. Le costume fait foi ! L’entrée en scène. Le parler brésilien, Psirico attaque directement le public et accueille la danseuse, costume léger, nudité de la Samba. Les choristes soutiennent le chanteur, les figurants l’accompagnent. Le
clavier, des notes aigues, il livre une musique haïtienne pure compas. Psirico est pédagogue, il interpelle le public qui rentre dans un jeu, collé serré. La danse du ventre est invitée, comme dirait les ruraux du Canton de Vaud. L’indécence n’est pas citée. J’ai déjà vu des Belges tenter de danser sur les ailes du compas haïtien, croyez-le c’est beaucoup d’efforts mais, un désastre. À Montréal, le Québécois s’envoie dans tous les sens sauf dans le bon sens, dirait ma nouvelle copine. L’Américain ou le Jamaïcain n’arrivent pas à se détacher de Michael ou, de Bob. Le Dominicain finit par tomber dans le Meringue. L’Africain luimême, sauf l’Ivoirien, il se croit obligé de faire comme s’il cultivait la terre. Cependant, Psirico a interprété dans ao vivo em Salvador 2010, cette danse haïtienne comme un acteur professionnel interprète sur un plateau de tournage pour le cinéma. Voici le lien d’ailleurs http:// www.youtube.com/ watch?v=L0Wo3RmGfq8.
L’Amérique du Sud aimait spécialement le cinéma sur l’art, le Brésil en particulier. Mahaléo par exemple est une coproduction de Cesar Paes, sur des artistes malgaches engagés. Entre autre, sa femme était malgache. Mais, l’engagement politique est éphémère, avec l’âge d’une génération. Mahaléo s’est arrêté, juste là. L’affaire du compas dont je parle n’est encore transportée sur les scènes d’un plateau de tournage, ni la mimique haïtienne en soi non plus. La danse compas contrairement à Mahaléo, est une passion partagée d’un peuple distinct, même en dehors d’Haïti. Dira-t-on que c’est la nouvelle émigration haïtienne vers le Brésil ou, la découverte des Brésiliens de la MINUSTAH. Je l’ignore à ce stade-ci. Bref, poursuivons ! Le Blues a connu ses voies dans le
cinéma. Le Rock aussi, sans interpréter. oublier la danse disco et même Dans un sens comme dans
le Hip Hop. La route du cinéma n’est par contre fermée à personne. Il faut cependant exister. Psirico, est-ce alors un pacte qui engage de manière irréversible ou définitivement et, invite les autres ? Ou, est-ce un gage qui oriente l’Haïtien vers la route du cinéma ? Un être à
l’autre, c’est une réponse à tant de questions, car Psirico récidive à la Muquifest 2011 Wet’n Wild. À la mienne, une réponse certes, peut-être à la vôtre aussi ! Merci d’y croire lovinsky2008@gmail.com
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ÉDITORIAL
il est temps que les Haïtiens prennent charge de leur destinée !
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ès le début de l’ère post François Duvalier, les gouvernements qui se sont succédé n’ont pas cessé de jouer le rôle de chiens couchants par rapport à l’étranger dans le cadre des grandes décisions liées au destin de la nation. La dépendance accrue du pays de l’aide financière internationale incite de plus en plus nos dirigeants à compromettre la souveraineté nationale. L’histoire récente du pays est riche en événements qui témoignent avec éloquence combien nos gouvernants sont tributaires des pays donateurs. Aujourd’hui, ce sont les ambassades étrangères qui décident quand et comment doivent se dérouler les élections. En effet, depuis les gouvernements intérimaires installés après la chute de Jean-Claude Duvalier, le 7 février 1986, à ce jour, les élections, qui devraient être la souveraine expression de l’autorité dont sont investis nos dirigeants, deviennent instrument de domination des États fournisseurs de l’aide étrangère. Plus celle-ci est importante, davantage les dirigeants renoncent aux pouvoirs naturels accordés par la constitution. Non seulement les capitales étrangères dictent les conditions dans lesquelles doivent s’organiser le scrutin, les décisions qu’elles dictent déterminent qui est éligible. Les protestations souvent lancées contre l’ingérence étrangère à qui sont imputés nos mauvais choix politiques ne sont pas dénués de sens, encore moins ce que certains secteurs qualifient d’inspiration d’un nationalisme mal placé. Pour commencer, à partir du retour d’exil de Jean-Bertrand Aristide, la création du Conseil électoral appelé à organiser et à superviser les élections fait l’objet de vives disputes entre les factions politiques. Sous les administrations des régimes Lavalas dirigées par Aristide et Préval, le conflit déclenché autour du choix des conseillers électoraux s’est toujours soldé par l’imposition des candidats favorables au pouvoir en place. Le litige qu’entraîne généralement l’organisation du scrutin se termine toujours par des décisions s’inspirant des missions diplomatiques établies en Haïti. À moins d’un sursaut collectif de toutes les couches saines de la nation et du gouvernement, les modèles antérieurs risquent de se reproduire pour les élections qui s’annoncent. Après un long et très animé débat autour de la création de l’organisme investi de l’autorité d’organiser les élections législatives, municipales et locales toujours en souffrance, et qui s’est arrêté suite à des interventions musclées de représentants de la communauté internationale, c’est au tour de l’ambassade des États-Unis d’indiquer
quand doivent avoir lieu les suffrages. Soudain, ses paroles ont plus de poids que les proclamations des dirigeants parlementaires, notamment le président de l’Assemblée national Dieuseul Simon Desras. Puisque, face aux tergiversations et hésitations du président haïtien à choisir les membres du Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP), M. Desras avait indiqué qu’il était impératif d’avoir des élections avant la fin de cette année. Il n’hésitait même pas à agiter les menaces de graves conséquences au cas où cette échéances seraient ratée. Pour sa part, l’ambassadrice des États-Unis, Pamela Ann White prend le contre-pied de la position du sénateur Desras. Rejetant d’un revers de main les points de vue du président du Sénat haïtien concernant les prochaines élections, le chef de la Mission américaine en Haïti suggère que soient reportées des élections sénatoriales, municipales et locales en 2014. Dans une interview à la Voix de l’Amérique (VOA), Mme White étale ses arguments pour la tenue de ses joutes l’année prochaine. De l’avis du chef de la diplomatie américaine en Haïti, à part le renouvellement du tiers du Sénat et l’élection de centaines de cartels municipaux, il faut pourvoir à la mise en place de quelque 30 000 responsables de Collectivités territoriales. C’est un projet ambitieux qui nécessite, dit-elle, une planification adéquate. Entre autres considérations mentionnées par Mme White : les problèmes économique auquel sont confrontés les bailleurs de fonds traditionnels d’Haïti. Elle évoque ainsi le coût du financement nécessaire pour la tenue de deux scrutins séparés, histoire de renouveler le premier tiers du Sénat dont le mandat est déjà terminé; et celui de ceux dont le pouvoir prend fin l’année prochaine, selon le décret électoral de 2008. En clair, donc, Haïti ne peut prendre aucune décision relative même à sa souveraineté tant que la communauté internationale ne juge la conjoncture propice par rapport aux conditions individuelles de ces pays. Cette dépendance accrue du pays de l’étranger subordonne les intérêts de la nation aux caprices et préjugés de ceux qui décident à quels moments et dans quelles conditions ils peuvent faire des dons à Haïti. Cette situation n’a pas l’air de changer tant que les hommes au pouvoir persistent à formuler des politiques qui renforcent les besoins d’aide de l’étranger. Pire encore, les pays donateurs ne manifestent aucune disposition à changer d’attitude face à la décision des décideurs haïtiens de gérer le pays au rythme de la mendicité. L’étranger tend aussi à afficher son mépris pour nos gouvernants face au cortè-
ge de scandales liés à la corruption, aux concussions et aux transactions douteuses à rebondissement ayant éclaté au sein du pouvoir MartellyLamothe. À titre d’exemple, les millions détournés du Fonds PétroCaribe. Sous l’administration rose, des centaines de millions gérés dans l’opacité totale au moment où le président Martelly, le Premier Ministre Laurent Lamothe et leurs alliés politiques se la coulent douce en termes de voyages personnels effectués à l’étranger, de cadeaux d’objets de grands prix offerts à qui mieux-mieux, tandis que des transferts dans les banques à l’étranger se multiplient. Pourtant, l’ambassadrice américaine constate l’impossibilité du pays de financer ses propres élections. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, il serait normal qu’un gouvernement qui se respecte consacre des fonds pour la tenue des élections. Pas le moins du monde, dans le cas
du régime Martelly-Lamothe, car les priorités du pouvoir en place sont ailleurs. Dans de telles conditions, l’intervention de Mme White vise à agir dans l’intérêt de son pays et non d’Haïti lorsqu’elle propose la tenue des prochains scrutins l’année prochaine. Le Palais national et la primature sont bien aise des déclarations de l’ambassadrice américaine, dans la mesure où elle ouvre les perspectives d’un nouveau programme d’aide. À moins que le peuple haïtien se mobilise comme un seul homme pour exiger que soient respectés ses propres intérêts et faire valoir ses droits, son propre gouvernement deviendra un instrument passif entre les mains des étrangers pour imposer les intérêts de celle-ci. Autrement dit, c’est le moment plus que jamais pour le peuple haïtien de prendre en main sa destinée. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL
it’s time that Haitians take charge of their own destiny!
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ince the beginning of the post-François Duvalier era, the regimes that have run the country have not stopped playing the role of pointer dogs for foreign concerns on major decisions related to the destiny of the nation. The increased dependence of the country upon international financial aid induces more our leaders to compromise our national sovereignty. The country’s recent history is marked by events that eloquently demonstrate how our government is dependent on the donor countries. So it should come as no surprise to anyone that today it’s the foreign embassies which decide when and how elections should be conducted. From the time when the interim government was installed after the fall of Jean-Claude Duvalier on February 7th, 1986, to date, elections, which should be the sovereign expression of the authority vested in our leaders, have become an instrument of domination of States supplying foreign aid. The more important the latter, the more our leaders renounce the natural powers granted by the constitution. Not only do foreign capitals dictate the conditions under which must organize election in our country, but they state decisions determining who is to be elected. Protests often launched against foreign interference in making our political choices are not meaningless, much less what some qualify as being inspired by misplaced nationalism. To begin with, from the return from exile of Jean-Bertrand Aristide, the creation of the Electoral Council called to organize and supervise elections triggered heated arguments between political factions. Under the Lavalas administrations led by Aristide and Préval, the conflict that began on the choice of electoral advisers has always resulted in the imposition of candidates favorable to the government. The dispute which usually breaks out on the the organization of elections always ends with decisions suggested by diplomatic missions in Haiti. Unless a collective reaction of all the healthy sections of the nation and the government is set off, the previous models are likely to recur in the upcoming elections. After a long and lively debate on the creation of the organization entrusted with the authority to organize Senate, Municipal and local elections for those still pending, and which ended following strong interventions by representatives of the international community, it fell to the Embassy of the United States to indicate when the actual vote is to take place. Suddenly the word of the U.S. Ambassor in Haiti has more weight than the proclamations of parliamentary leaders, including
the president of the National Assembly Dieuseul Simon Desras. In the face of procrastination and hesitation of the Haitian president to choose the members of the transitional College of the Permanent Electoral Council (CTCEP), Mr. Desras had said it was imperative to have the election before the end of this year. He didn’t even hesitate to shake threats of serious consequences if the deadlines should be missed. For her part, United States Ambassador Pamela Ann White goes counter to the position of Senator Desras. Rejecting out of hand the views of the president of the Haitian Senate on the upcoming elections, the head of the U.S. Mission in Haiti suggests that Senate election be postponed, along with municipal and local election expected to be held in 2014. In an interview with the Voice of America (VOA,) Mrs. White raises ger arguments for the conduct of election next year. In the opinion of the head of American diplomacy in Haiti, beside the renewal of the third of the Senate and the election of hundreds of municipal cartels, some 30,000 local officials must be elected. It’s an ambitious project that requires, she said, proper planning. Among other considerations mentioned by Ms. White are the economic problems faced by Haiti’s traditional financial backers. She thus refers to the cost of funding two separate elections, to renew the first third of the Senate whose term has already ended; and those whose terms in office ends next year, according to the Electoral Decree of 2008. Clearly, therefore, Haiti can’t take any decision on its own regarding its sovereignty, unless the international community determines if and when it considers the conditions individually favorable for donor countries. This increased dependence upon foreign aid subordinates the interests of the nation to the whims and prejudices of those who decide at what times and under what conditions they can make donations to Haiti. This situation doesn’t seem to change as the men in power in Haiti continue to formulate policies that strengthen foreign aid needs. Worse, Haiti’s backers show no willingness to change attitudes in the face of Haitian decision-makers running the country through begging. Foreign powers also tend to show contempt for our leaders as a result of numerous scandals involving corruption, extortion and suspicious transactions which broke out within the Martelly-Lamothe government. Just for an example one may cite the millions diverted from the Petro-Caribe Fund. The pink (Rose) Administration managed hundreds of millions in total opaci-
ty when President Martelly, Prime Minister Laurent Lamothe and their political allies live the life of Riley doing their best in terms of personal trips abroad, lavish gifts and prizes to others, while transfers to banks abroad are increasing and income from overseas exchanges add to their opaque coffers. However, foreign representatives generally take note of the inability of the government to finance their own elections. Well-ordered charity starting with oneself, it would be normal for a government that respects itself to put aside funds to financing elections. Not the least, in the case of the Martelly-Lamothe government, because the priorities of those in power are elsewhere. In such conditions, Mrs. White
is acting in respect to the interests of her country and not Haiti’s when she proposes the postponement of holding future elections until next year. The National Palace and the Prime Minister’s office welcome the U.S. ambassador’s intervention, to the extent that it offers the prospect of a new aid program; hence an income stream. Unless the Haitian people mobilized as one man to demand that their own interests are respected and to enforce the upholding of its rights, its own government will become a passive instrument in the hands of foreign interests to act against our country. In other words, it’s time now, more than ever, for the Haitian people to take control of its destiny. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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ViCToRioUS ATTiTUDE o.S. MARDEn
Presented by irlène Augustin-Whiteman (Continued) It is the thought of the decline of our faculties that gets us frightened What we have a horror of is the premature decline of the faculties, the reduction in vigor and the decay of the body several years before the term of life. This fear of senility increases because life becomes continuously, increasingly interesting. We are on the eve of a new, marvelous era, and all of mankind is on the alert. Never before, is the thought of old age, represented by the slowing of activity so repugnant to man. But why think thus? It is precisely the fear of old age that makes us old, senile, useless. The creative forces which are in us obey our suggestions and thoughts, and if we constantly retain in our conscience the thoughts of old age and decrepitude, they will reproduce in our body. A few years ago, a young man “died of old age” in a New York hospital. At the autopsy, the surgeons declared that, though he was only twenty-three, his organs were eighty. Not long ago, I spoke with a remarkable sixty-year old man. The thought of the inevitable processes of aging terrified him. No matter, he declared, the efforts he would apply to divert, to delay decrepitude, the moment will come when he could not prevent it, and then he would become useless. “The conviction that each moment, each hour, each day brings me closer to this hole in the ground, where no power in heaven and on earth can prevent me from descending into, is constantly present on my mind,” he said. “This progressive, continuous retrogression is monstrous. This inevitable, decrepit old age which disfigures me, conceals me my happiness, paralyses my efforts, and destroys my ambition.” Always think that you are young and you will remain so “But why do you dwell so long on these things which terrify you?” I asked him. “Why do you maintain the thoughts of old age, the dulling and weakening of your mental faculties? Why don’t you drive these morbid thoughts off your mind? If you really wish to delay the processes of old age, you should change your way of thinking. Erase from your mind all that is related to old age. Why don’t you say, “God is my life. My mind cannot age, and it is the only old age which I could fear. As long as my mind remains young, I cannot age.” Misfortune is it that those who advance in age place themselves apart from the conditions which would maintain them young. Most of those having exceeded fifty years start avoiding children and youth. They believe that it does not fit their age to act as when they were young, and day after day, are gradually invaded by the ways and habits of old age. We reproduce in our lives the models which we carry in the mind. This is a mental law. When you reach the age at which the majority of people declare themselves to be old, you think that you must start doing the same. You start thinking that you have given your maximum, that you cannot endure any more of what you endured before, and that you should take less exercise, do less work, and lean back much more. As soon as you allow yourselves to believe that your forces are declining, they will do so, and your appearance and physical state will obey your conviction. Eliminate the negative influences which cause premature aging If the people who aged prematurely could only analyze the influences which robbed them of their youthful inheritance, they would find out that most were a false belief that they were to be old at a certain age, useless concerns - and any concern is useless - often brought on by vanity, jealousy, or by a choleric temperament and all kinds of unhealthy thoughts. If they could only eliminate these influences from their lives, they would rejuvenate themselves immediately. If it were possible for us to erase all the scars and the wrinkles due to our thoughts, our mood and our passions, the majority among us would be so well transformed, so renewed, that our friends would hardly know us. The thoughts of old age, bad mood and passions, make us old men as of our maturity. The laws of renewal, of rejuvenation are always at work in us, and will act effectively if we do not neutralize them by a false manner of thinking. The chemical changes operated in the blood and other secretions by worry, fear, violent passions or some depressing mental disorder, put into action the processes of old age. (To be continued)
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L’ATTITUDE VICTORIEUSE o.S. MARDEn
ATiTiD Ki PoTE ViKTWA o. S. MARDEn
Presenté par irlène Augustin Whiteman
Prezante pa irlène Augustin Whiteman
(Suite)
(nap kontinye)
C’est la pensée du déclin de nos facultés qui nous effraie Ce qui nous fait horreur, c’est le déclin prématuré des facultés, la diminution de la vigueur and la décadence du corps plusieurs années avant le terme de la vie. Cette crainte de la sénilité s’accroît parce que la vie devient continuellement de plus en plus intéressante. Nous sommes à la veille d’une ère nouvelle et merveilleuse, et toute l’humanité est sur le qui vive. Jamais auparavant, la pensée de la vieillesse, représentée par la décroissance de l’activité, n’a été si répugnante à l’homme. Mais pourquoi penser ainsi? C’est justement la crainte anticipée de la vieillesse qui nous rend vieux, séniles, inutiles. Les forces créatrices qui sont en nous obéissent à nos suggestions, à nos pensées, et si nous retenons constamment, dans notre conscience, des pensées de vieillesse et de décrépitude, elles se reproduiront dans notre corps. Il y a quelques années, un jeune homme “mourut de vieillesse” dans un hôpital de New-York. À l’autopsie, les chirurgiens déclarèrent que, quoiqu’il fût âgé seulement de vingt-trois ans, ses organes intérieurs en avaient quatre-vingt. Il y a quelque temps, je parlais de la vieillesse avec un homme remarquable, âgé de soixante ans. La pensée des processus inévitables de la caducité l’épouvantait. Peu importe, déclarait-il, les efforts qu’il ferait pour détourner, pour retarder la décrépitude, un moment viendrait où il ne pourrait l’empêcher, et où il deviendrait inutile. “La conviction que chaque moment, chaque heure, chaque jour me rapproche de ce trou dans la terre, où aucune puissance dans le ciel et sur la terre ne peut m’empêcher de descendre, est constamment présente à mon esprit, » disait-il. «Cette rétrogradation progressive, continuelle, est monstrueuse. Cette vieillesse décrépite, inévitable, qui me déforme, me dérobe mon bonheur, paralyse mes efforts, et détruit mon ambition.” Pensez toujours que vous êtes jeune et vous le resterez «Mais pourquoi vous appesantissez-vous sur ces choses qui vous terrifient?» lui demandai-je. «Pourquoi entretenez-vous des pensées de vieillesse, de décrépitude, d’affaiblissement de vos facultés mentales? Pourquoi ne chassez-vous pas ces pensées morbides de votre esprit? Si vous désirez réellement retarder les processus de la vieillesse, il vous faut changer vos pensées. Effacez de votre esprit tout ce qui a rapport à la vieillesse. Dites-vous: “Dieu est ma vie. Mon esprit ne peut vieillir, et c’est la seule vieillesse que je pourrais redouter. Aussi longtemps que mon esprit reste jeune, je ne puis vieillir.” Le malheur est que ceux qui avancent en âge se placent eux-mêmes en dehors des conditions qui les maintiendraient jeunes. La plupart des gens ayant dépassé la cinquantaine commencent à éviter les enfants et la jeunesse. Ils croient qu’il ne sied pas à leur âge d’agir comme lorsqu’ils étaient jeunes, et jour après jour, ils se laissent graduellement envahir par les manières et les habitudes de la vieillesse. Nous reproduisons dans nos vies les modèles que nous avons dans l’esprit. C’est une loi mentale. Quand vous atteignez l’âge auquel la plupart des gens se déclarent vieux, vous vous imaginez que vous devez commencer à vieillir. Vous commencez à penser que vous avez donné votre maximum, que vous ne pouvez plus supporter ce que vous supportiez autrefois, et qu’il vous faut prendre moins d’exercice, faire moins de travail, et vous reposer beaucoup plus. Dès que vous vous permettrez de croire que vos forces commencent à décliner, elles le feront, et votre apparence et votre état physique obéiront à votre conviction. Éliminez les influences négatives qui font vieillir prématurément Si les personnes qui ont vieilli prématurément pouvaient seulement analyser les influences qui leur ont dérobé leur patrimoine de jeunesse, elles découvriraient que, pour la plupart d’entre elles, c’est la fausse conviction qu’elles devaient vieillir à un certain âge, les soucis inutiles – et tout souci est inutile – procurés souvent par la vanité, la jalousie, ou par un tempérament colérique et toutes espèces de pensées malsaines. Si elles pouvaient seulement éliminer ces influences dans leurs vies, elles rajeuniraient immédiatement. S’il nous était possible d’effacer toutes les cicatrices et les rides dues à nos pensées, à notre humeur et à nos passions, la plupart d’entre nous seraient si bien transformés, tellement rajeunis, que nos amis auraient peine à nous reconnaître. Les pensées de vieillesse, la mauvaise humeur et les passions, font de nous des vieillards dès notre maturité. Les lois de renouvellement, de rajeunissement sont toujours à l’œuvre en nous, et agiront efficacement si nous ne les neutralisons pas par une fausse manière de penser. Les changements chimiques opérés dans le sang et les autres sécrétions par le souci, la crainte, les passions violentes ou quelque trouble mental déprimant, mettent en action les processus de la vieillesse. (À suivre)
Victorious Attitude © http://www.club-positive.com/ for update and presentation. All L’Attitude Victorieuse rights reserved © http://www.club-positif.com/ pour la mise à jour et présentation. Tous droits réservés. next week: Lord Jesus, teaching his followers, said: “…it was said to you: Lisez la semaine prochaine : ‘Honor thy father and thy mother that thy days may be long upon Le Seigneur Jésus, enseignant à ses disciples, dit: «...il vous a été dit :« the earth,’ but I say to you, Sons of Man: Honor your Earthly Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre, Mother and keep all her laws, that your days may be long on this mais je vous le dis, Fils de l’Homme: Honorez votre Mère, la Terre et earth, and honor your Heavenly Father that Eternal life may be gardez toutes ses lois, afin que vos jours se prolongent sur la terre, et yours in the Heavens.” (from the Essene Gospel of Peace, translat- honorez votre Père céleste que la vie éternelle soit vôtre dans les cieux “ ed from the original Aramaic scroll by Edmond Bordeaux Szekely, (de l’Evangile Essénien de la Paix, traduit de l’original araméen (1905-79), Philologist/ linguist, philosopher, psychologist, PhD par Edmond Bordeaux Szekely, (1905-1979), philologuerouleau / linguiste, phifrom the Universities of Paris, Vienna and Leipzig) losophe, psychologue, docteur des universités de Paris, Vienne et In that spirit may it be said that, highly commendable is the Leipzig). initiative of the present Haitian administration, supported by Dans cet esprit, qu’on dise qu’elle est hautement l’initiative national and international organizations, to have planted May 1, de l’administration haïtienne actuelle, soutenue par louable des organisations 2013, as the start of the reparation of our ecology, one billion nationales et internationales, d’avoir planté le 1 mai 2013, comme le saplings throughout the country. God forbid that in another ten début de la réparation de notre écologie, un milliard à travers years, they be only “charcoal-making” trees! For in the meantime, le pays. Dieu nous garde que, dans encore dix ans, d’arbustes ne soient que des we will have developed alternative means of energy: solar, electric «arbres à charbon!» Car dans l’intervalle, nous allonsilsétablir des moyens or natural gas readily made available to every household. We are alternatifs d’énergie: solaire, électrique ou gaz naturel, facilement mis à praying and will keep praying that this operation be blessed with la disposition de chaque ménage. Nous prions et continuerons à prier God-speed and full success for the benefit of Haiti and all her chil- pour que cette opération soit bénie et couronnée de plein succès pour le dren. profit d’Haïti et de tous ses enfants. Our dear guide Constantin saw the slopes of our hills, our Notre cher guide Constantin a vu les pentes de nos collines, nos camcountryside and fields well green! Next week, before skipping to pagnes et nos champs bien verts! La semaine prochaine, avant d’aller our adjacent islands, let us join him through the last towns and visiter nos îles adjacentes, laissez-nous le rejoindre dans les dernières cities he has on his list. villes qu’il a sur sa liste.
Se lide ke kapasite nou ap bese ki fè nou pè Sa ki bannou laterè se bès twò bonè kapasite nou, vigè nou ki redwi ak kò nou k’ap delabre plizyè ane anvan fen lavi nou. Pè vinn vye sa a ogmante paske lavi vinn toujou de plizanpli enteresan. Nou sou wout yon nouvo epòk plen mèvèy, e tout limanite sou kiviv. Pa janm anvan, panse vinn vye granmoun, ki reprezante pa diminisyon aktivite te tèlman repiyan pou limanite. Men, pouki panse konsa? Se jisteman pè vinn granmoun ki kenbe nou byen bonè ki fè nou finn vye, gaga, initil. Fòs kreyatif yo ki nan nou obeyi sijessyon nou, panse nou, e si nou tout tan ap kenbe nan konsyans nou, panse laj granmoun ak delabreman, yo reprodwi nan kò nou. Gen kèk ane de sa, yon jenn gason “mouri tankou yon granmoun” nan yon lopital Nouyòk. Nan otopsi, medsen te deklare ke, kwak li te sèlman gen venn-twa zan, ògàn entèn li te gen katreven. Kèk tan de sa, mwen te pale ak yon nèg debyen ki te gen swasantan. Lide ke fó, inevitabman, yon jou li vinn granmoun te fè’l pè kou’y pa konnen. Kèlkeswa, li te di, efò pou detounen, pou ralanti jou zo w finn di, yon tan ap vini lè li pa kapab anpeche sa, e ke li vinn initil. “Kwayans ke chak moman, chak èdtan, chak jou pote m pi pre twou nan tè sa a, kote pa gen pouvwa nan syèl oswa sou latè ki ka anpeche m desann ladann, se yon bagay ki toujou nan tèt mwen,” li te di. “ Degradasyon gradyèl, san rete sa a, se yon bagay kolosal. Laj granmoun sa a, kote w deteryore inevitabman ki defome m, ki vòlè bonè m, paralize tout efò m, e detwi anbisyon m. “ Toujou sonje ke w jenn epi w’a rete jenn « Men, poukisa w’ap peze sou bagay sa yo ki fè w tèlman pè?” mwen te mande li. “Poukisa wou gen kenbe nan tèt ou lide granmoun, deteryorasyon, afeblisman kapasite mantal ou? Poukisa ou pa fè panse finèb sayo soti nan tèt ou? Si wou reyèlman vle retade pwosesis laj, ou bezwen chanje panse w. Eklèsi tèt ou de tout bagay ki gen rapò ak laj granmoun. Di tèt ou: “Bondye se lavi mwen. Lespri mwen pa ka granmoun, e se sèl laj ki ta ka ban’m krent. Osi lontan ke lespri’m ret jenn toujou, mwen pa ka vyeyi. “ Pwoblèm moun ki ap avanse nan laj se mete tèt yo deyò kondisyon ki ta ka kenbe yo jenn. Pifò moun ki depase senkantan kòmanse rete lwen timoun ak lajenès. Yo kwè ke sa pa byen pou moun laj yo tankou lè yo te jenn, e jou apre jou, piti piti, yo kite tèt yo anvayi pa manyè ak abitid vye granmoun. Nou repwodwi nan lavi nou modèl ke nou gen nan lespri nou. Li se yon lwa mantal natirèl. Lè wou rive nan laj kan ki laplipa moun deklare yo finn granmoun, ou imajine ke yo dwe kòmanse granmoun. Ou kòmanse panse ke ou te bay maksimòm wou te ka bay, ke w paka sipòte anvan, epi wou bezwen fè egzèsis mwens, travay mwens, e detann ou plis. Yon fwa wou pèmèt tèt ou kwè ke fòs kouraj ou kòmanse bese, yo pral bese, e aparans ou ak kondisyon fizik ou pral obeyi kwayans ou. Elimine enfliyans negativ ki rann ou vye anvan laj Si moun ki te granmoun anvan laj te kapab sèlman analize enfliyans ki te vòlè eritaj jenès yo, yo ta dekouvri ke, pou pi fò nan yo, se kwayans ke yo te dwe finn vye yon sèten laj, enkyetid initil – tout enkyetid initil – ki souvan vini de jalouzi, oswa yon tanperaman kolerik ak tout kalite panse sa ki mal. Si yo te kapab sèlman elimine enfliyans sa yo nan lavi yo, yo ta rajeni imedyatman. Si se te posib pou nou efase tout mak, tout rid ki te koze pa panse nou, imè nou ak pasyon nou, laplipa nou ta tèlman transfòme, tèlman rajeni ke menm zanmi nou ta apenn ke rekonèt nou. Panse vyeyès, movez imè ak pasyon, fè nou tounen granmoun depi nou depase ventan. Lwa natirèl renouvèlman, rajenisman toujou ap travay nan nou, e va aji byen si nou pa netralize yo pa yon move fason panse. Chanjman chimik ki fèt nan san nou ak lòt sekresyon ke enkyetid, laperèz, pasyon vyolan oswa kèk twoub mantal depriman, mete an aksyon pwosesis la vyeyès. (A swiv) Atitid Viktoryèz © http://www.club-positif.com/ pou enfòmasyon ak prezantasyon. Tout dwa rezève. Semèn pwochèn nap kontinye ak: Seyè Jezi, yon fwa ke’L t’ap anseye disip li yo, di: “... nou te tande yo di nou, “Respekte papa w ak manman w de fason ke wou ka viv lontan sou la tè, men sa m’ap di nou, Pitit Lòm: Respekte Manman w Latè e obeyi tout lòd li, de fason ke wou ka viv lontan sou la tè, e respekte Papa wou ki nan Syèl de fason ke wou gen lavi etènèl nan Syèl. “(Evanjil Esènn pou Lapè, tradwi de woulo liv orijinal nan lang aramayik pa Edmon Bòdo Shekely (Edmond Bordeaux Szekely 1905-1979), filolog / lengis, filozòf, sikològ, doktè inivèsite Paris, Vyèn ak Leipzig). Se nan lide sa a, ke nou chante lwanj, nou voye konpliman bay gouvènman ayisyen an plas la, ki sipòte pa òganizasyon nasyonal e entènasyonal, plante, premye me 2013, kòm kòmansman tretman pou ekoloji a, yon milya ti pye bwa nan tout peyi a. Mande Bondye padon ke nan dizan ankò, se sèlman “pye chabon“ yo ye! Paske nan lantretan, nou pral devlope mwayen altènatif enèji: solè, elektrik oswa gaz natirèl e ki va disponib nan tout peyi a, nan chak fwaye. Nou priye e nou pral kontinye priye pou travay sa a jwenn benediksyon Bondye e kouwone ak siksè pou profi Ayiti ak tout pitit li. Gid cheri nou, Konstanten, te wè pant mòn nou yo, kanpay ak chan nou yo byen vè! Semèn pwochen anvan al vizite zile ki kole peyi a, ann al fè yon lòt vire avèk li nan dènye ti bouk ak lavil ke li gen sou lis li a..
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Haïti-observateur
Blagues de Louis
DANS LA FOULÉE DE L’ARRESTATION DE RODOLPHE JAAR
En traduisant en français des blagues conçues et écrites en allemand, Louis, citoyen haïtiano-allemand, jette un pont culturel entre la franco-créolophone Haïti et la germanophone Allemagne qui réunit Prussiens et Bavarois.
1801— Le jeune Lars qui vient tout juste de commencer son apprentissage à une station de radio comme technicien fait la cour à sa bien-aimée : — « Oh, Isabel, tout fonctionne parfaitement entre nous : Je suis l’émetteur et toi, tu es mon récepteur !» La bienaimée soupire: «Et d’ici dans un peu moins de neuf mois viendra notre hautparleur! » 1802— Mme Rehbein fait le grand ménage, nettoie partout à la maison et le fait tout en chantant. Soudain, son mari se dresse derrière elle et grogne : « Tu aurais dû me prévenir que tu chantes ». — « Depuis plus d’une demiheure je suis en train de graisser les verrous de la porte du jardin! » 1803— Au poste de police : « Arrêtez-moi, je vous en supplie : j’ai frappé ma femme sur la tête avec un rouleau à pâtisserie… » — « Pour l’amour du ciel ! Estelle morte ? » — « Non, non. Mais elle devra être ici d’une minute à l’autre! » 1804— Après une longue attente, l’homme à bout de patience ouvre la porte de la cellule théléphonique et crie avec colère : — « Ça va durer encore longtemps votre appel téléphonique ? » L‘homme dans la cellule se
retourne et dit : — « C’est un appel urgent que je dois faire à ma femme, que j’ai appelée …mais jusqu’ici, je n’ai pas encore pu dire un seul mot… » 1805— Gitte à son nouvel ami :— «Mon père s’est montré très heureux quand je lui ai dit
que tu es écrivain ! » — « Comme c’est gentil ! Estce qu’il aime tellement la littéra-
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ture ? » — « Pas exactement, mais le dernier de mes copains qu’il a voulu mettre à la porte était boxeur ! » 1806— Toto, 6 ans, est dans la cuisine pendant que sa maman prépare un gâteau. Profitant d’un moment d’inattention, il plonge la main dans le paquet de farine et se barbouille le visage : — «Regarde, maman, je suis maintenant un petit garçon blanc ! » Sa maman lui donne un fessée et lui dit : — «Va te montrer à ton père ». Ce dernier lui donne une claque et lui dit : — «Va te montrer à ta grand-mère ». Cette dernière le gifle et le renvoie à sa mère. Sa mère lui dit alors : —«Tu as vu. Est-ce que tu as appris quelque chose de ce qui vient de t’arriver ? » — « Oh oui ! répond Toto. J’ai été blanc pendant à peine cinq minutes et déjà je ne peux plus supporter les Noirs». (Blague haïtienne, non traduite). 1807—« Pourquoi as-zu la tête bandagée ? » —« J’ai été piqué par un moustique.». — « Mais ce n’est pas une raison pour bandager toute la tête…» —« Oui, mon frère a écrasé le moustque avec une bêche ». 1808—Deux parachutistes en chute libre. L’un d’eux : — «Regarde là-bas, les gens ressemblent à des fourmis ». Puis l’autre de répondre : — « Idiot ! Il est temps d’ouvrir nos parachutes ! Ce sont des fourmis!!! » 1809— « J’ai entendu dire que Hans et Inge ont divorcé . —« comment se sont-ils arrangés ? » — « Inge garde les enfants et Hans la nounou (la bonne). 1810— Un homme est assis en prison parce qu’il s’était marié avec quatre femmes à la fois. Un compagnon de cellule lui demande — « Es-tu ici comme punition ou pourte détendre ? » 1811— «Maman, quand pouvons-nous enfin manger quelque chose ? » — « As-tu si faim, mon chéri?» — « Non, mais papa semble avoir assez faim, il vient de mordre l’oreille de la bonne ». 1812— Fritz vient d’avoir son permis de conduire. Fier, il conduit en voiture sa petite amie Erna. À une intersection, il lui demande : « Vois-tu venir une voiture sur ma droite ? » —« Non ! » assure Erna tout juste avant la collision qui suit et ajoute : « Seul un gros camion minable ». 1813— «Regarde, j’ai acheté un nouvel appareil auditif, la plus petite disponible sur le marché de l’aide auditive, et il est aussi bon que les grands ! » — « Eh bien ! Combien t’ a-til coûté ? » —« Quatre heures moins e quart!» 1814— Dans la soirée, la petite Susie vient de nouveau vers ses parents dans le salon :— « Papa, je peux avoir ». encore un autre verre d’eau? » -«Un autre verre, mais tu en as déjà eu six verres ». — « Je sais, mais mon lit est encore en flammes! »
Un avis de Pétro Gaz-Haïti, S.A. nie toute association avec le prévenu… Mais… Suite de la page 1 à la page 13 dudit journal, M. Rodolphe Jaal n’a jamais été et n’est nullement propriétaire de Pétro Gaz-Haïti, S.A. Jusqu’à aujourd’hui, il n’est propriétaire d’aucune action de cette société qui ne comporte d’ailleurs d’au-
américaine de développement international (USAID). Des enquêtes menées sur les compagnies depuis son arrestation ont révélé qu’il s’ingéniait à rester dans l’ombre, utilisant des prête-noms pour faciliter l’aboutissement des démarches menées
Richard Morse, à gauche (partiellement visible), Rodolphe Jaar, Gary Mourra et le président Michel Martelly. cun actionnaire venezuelien, colombien ou dominicain. « Il est à souligner toutefois qu’à un certain moment donné, Rodolphe cherchait à devenir actionnaire de Pétro Gaz-Haïti, S.A.; mais les formalités légales prévues à cette fin n’ont jamais été remplies ».
en vue d’obtenir des contrats. On explique également que, après qu’ait été signé le permis autorisant Pétro Gas-Haïti à fonctionner dans le pays, Rodol-
Mais l’avis de Pétro Gaz dit-il toute la vérité ?
Les informations disponibles concernant la société Pétro GazHaïti portent à conclure que l’avis signé du PDG de cette entreprise, M. Frédéric Élusma, ne dit pas toute la vérité. Car la carte de visite distribuée par Rodolphe Jaar l’identifie comme « Sr vice-président » de Pétro Gaz-Haïti, S.A. dont le siège social se trouve au « 14, Rue Capois, Port-au-Prince, Haïti; Tél : 509.3702.7001et 2227.0737 ». Les adresses électroniques de M. Jaar telles que communiquées par sa carte de visite sont :rodolphejaar@petrog a z h a i t i . c o m etrjaar@digicel.blackberry.com.
Sur la même carte de visite, l’adresse en Floride de Petro Gaz-Haïti, S.A. est ainsi identifiée : 2800 West State Road 84, Suite 118, Fort-Lauderdale, FL 33312; Tél. 561.296.9922; Fax : 561.296.2244. D’autre part, dans la stratégie ayant visé la mise en place de cette compagnie, Rodolphe Jaar, qui menait les démarches en vue d’obtenir la reconnaissance de la compagnie par l’État haïtien, prenait la précaution de ne pas trop s’afficher. C’est pourquoi, apprend-on de sources proches de la compagnie, bien que originellement détenteur de 80 % des actions, il ne remplissait pas la fonction de président. Selon les mêmes informations disponibles, Dieuseul Anglade, qui serait le président, ne détient que 3 % des actions. D’aucuns se demandent comment une compagnie de Rodolphe Jaar a pu décrocher un contrat financé par l’Agence
Rodolpho Jaar. phe Jaar vendait des actions à d’autres personnes. De cette manière l’identité des propriétaires est gardée secrète, surtout quand ces derniers ne sont pas en odeur de sainteté. Maintenant que le PDG de la compagnie nie toute affiliation de M. Jaar avec la société, que ce dernier a pourtant créée ou aidé à créer, serait-il disposé à révéler à quel moment Rodolphe Jaar s’est retiré de Pétro Gaz-Haïti, S.S. ? Dans les milieux proches du Palais national, à Port-auPrince, on parle des bonnes relations qui ont existé entre le président Michel Martelly et Rodolphe Jaar. On laisse croire aussi que des membres de la famille présidentielle sont des associés de l’homme inculpé par la justice américaine.
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Kreyòl Soti nan paj 6
Mitou : Bagay yo pa nan plas yo. Tout lidè 2011 yo te la. Yo te kite Preval ap pase yo tout nan betiz. Enben, yo jwenn sa reyèlman yo merite a. Pèp la boude yo paske yo pa gen anyen serye yo tap regle. Mwen kwè, tankou pwovèb la di: “ranje kabann ou avan dòmi nan je w.” Mari : Ki sa’w repete la Mitou ? Mitou : Sa’w tande-a Mari. Mwen pa nan voye wòch, kache men. Mesyedam yo toujou la ap travay menm si nou pa tande yo. Mari : Mwen pa dakò avèk ou ditou paske tout chèf pati politik yo kache paske zafè yo ap regle difè yo gen yon zanno lakay òfèv-la. Anpil tenten ap pase nan peyi a, ou pa janm tande youn ladan yo fè yon entèvansyon. Se pou yo sispann pase moun nan betiz. Pou mwen tankou anpil nan nou, seswa yo la oubyen yo jete yo. Sètadi retire kò yon an politik. Dayè pèp la pa konn ekzistans yo nan moman nou ye la. Yon ban vagabon ki konprann yo kapab fè moun lalwa. Michlin : Mari, mwen dakò 100 pou san avèk ou. Yo dwe prepare yo pou yo reponn chak kesyon gouvènman anplas la poze pou sa gen yon ekilib ou ankò yon jan pou talonnen li. Yo chita sou wozèt yo pou rete ap tann lamàn disyèl ki gen plis ke 300 syèk depi li pa tonbe. Moun sa yo pa gen anyen y ap regle pou opozisyon y ap pale la. Pa gen opozisyon menm nan peyi a. Minouch : Adye sè, se aksyon krab mazòrèy. Mesye-dam yo pa sòti pou bon men pou you fè tande yo pou yon ti tan pou yo sa rantre nan twou yo. Mwen kwè se moman sa pou yo ta koumanse ap poze ak pou penmèt peyi nou sòti kote li ye a. Bliye tout move zak lòt senden yo. Mete nou tè-a-tèt ak prezidan yo bay tout non pou dekole peyi nou. Se Bondye ki voye li ban nou pou peyi kapab chanje figi. Nou wè mannèv tout vagabon yo ki konprann yo kapab detounen lespri pèp la ki pap pran nan Tonton Nwèl ankò. Moyiz Janchal gen pou li rete nan wòl li nan pwomennen radote paske pa gen anyen k I fret ki pa cho. Depi w tande ti poul cho anpil, pa gen lòt bagay, malfini ki dèyè li. Moyiz Janchal ki gen dosye li ap fè moun bliye ki sa lit e ye. Anverite, nou pap bliye w menm paske w twò cho devan bann nan avèk yon labanyè nan menm ou ki make: “Mwen pèdi tèt mwen paske bagay yo cho pou mwen.” Moyiz ge lodas pou l al pote plent pou yo gouvènman k ap travay. Wòl palmantè yo se asire bon devopman peyi a. Kote lwa ki vote sou zafè MI NISTA nan peyi a. Men moun sa yo gen lodsas tout bon ! Mitou : Mwen kwè w di tout bagay pou denonse tout mantè awogan ki konprann yo kapab fè nou bliye yo. Ou pa manti Minouch paske verite yo la, tou fre! Moyiz Janchal te konseye ansyen Prezidan Rene Gasya Preval e l te manm pati Lespwa kit e vin chanje an Inite pou nou pa di inikite. Yo te voye yon manda ba li pou lit e parèt devan jij li pou zak brigandaj li reyèlman te asosye ladann 17 desanm 2001. Aprè 2 zan sètadi 4 avril 2003, li nòmalman te parèt nan biwo kabinè Enstriksyon. Manda a te konvèti nan arestasyon.Aprè rankont sa a, Moyiz Janchal kraze rak. Nou konn ikstwa trè byen! Jodi a Moyiz te dwe nan kacho pou l pat jwenn bonjan van pou l respire. Se nan peuyi Dayiti ou jwenn tout rib anbèl sa yo paske lajistis nou an pa kòdyòm. Sonya : Se pa sa sèlman. Moyiz ki konprann se li ki pote liv 10 kòmandman Bondye a, li mache toupatou ap klewonnen tenten kont prezidan Mateli ak tout madanm li. Menm Premye Minis Lamòt pa epanye. Li konn byen sa l’ap fè pou l bwouye kat la. N’ap tann li nan kafou tenten ke li prèske rive la. Mariz: Janchal map di paske m’sye pa merite non Moyiz la pou zak malonnèt li komèt. Li enplike nan anpil lòt bagay. Fòk nou pa bliye evènman nan Okap ki te pase 6 avril 2003 nan yon manifestasyon ke opozan kont gouvènman Preval la te òganize. Pou simaye panik kòm patizan lavalas, se Janchal ki nòmalman te pote labanyè a. Li menm ak tout Nawoon Maselis te tire sou foul la. Youn nan manifestan yo te pèdi la l nan non Donal Jilmis e yon lòt te blese kit e rele Evens Lisyen. Na zafè zak brigandaj, sibtiti komisè gouvènman an nan tribinal premye enstans, Eyid Fòtine, nan Okap te pran yon kout wòch nan tèt li. Tout sa yo se bon dosye pou lavni. Mwen t ap bliye tou yon ensidan ki gen anpil enpòtans ke nou pa dwe janm bliye nan lavi nou. Janchal te akize nan asasina Giz
Haïti-observateur
Adriyen Salvan 25 fevriye 2004 e nan anpil lòt ka ankò nan nò peyi a. M’aye konnen dosye li anpil. Lap pwoteje tèt li pou lavalas retounen sou pouvwa a. Enben, li pap sis ! Mari : Ou pa manti. Nou gen prèv. Janchal konnen li gen dosye li kachte ap tann li apre maskarad eleksyon ki te fè li vin sekatè e non pa senatè. Janchal se yon bon mantè! Yon blofè! Pèp la pa manje manje bliye! Nou eseye bay sijesyon pou wè si bagay yo ta chanje yon ti jan pou pèp la kapab pran yon ti souf aprè tout peripesi li pase depi plis 2 syèk sa a. Daprè tout konsta ki fèt, yo fin pa remake ke se dirijan yo pa vle pran responsabilite yo, men toujou gen bann ensanse yo kap bloke tout bagay paske se pa gouvènman yo k’ap fè tout bèl bagay pou peyi a. e yo prefere itilize dwèt long yo ak tout akolit yo pou piye peyi a. Yon peyi ke lavalas/inikite dezabiye e yo mete-l toutouni, ajenou pou-l sa pase mizè. Mizèrere ki defigire-l depi yo touye Desalin. Tèlman vre, yo fin fè tèm yo, yo pa kontante, yo blije ap fè tout mannèv pou yo gade pouvwa a oubyen pou mete lòt moun pa yon an fè pas bay lòt-la. Plas la tèlman dous ou dimwens travay la tèlman fè yo alèz tankou Blèz, yo pa vle rale kò yo pou ba youn lòt ranplase yo pou wè si ta genyen yon demen miyò. Ann Ayiti se plas depite ak senatè ki pi bon e ki pi bay rannman, lajan nan pòch pou yo vin milyonè tou. Yo gen tout privilèj. Nou gen ekzanp devan nou ki se Aristid kit e prezidan pandan 2 fwa e ki vle vin senatè pou li epanye nan tout mal li fè yo. Se piyay lakay! Tout moun ki vle vin pran. Minouch : Nou pa vin fè lagè ni nou pa vin pou kraze. Okontrè, nap eseye fè yon travay pou yon chanjman total kapital nan peyi Ayiti. Nou pap sipòte sa’k pa bon, ni nou pa mache dèyè okenn dirijan. Nou analize, obsève, opine, denonse sa’k bon e pa bon pou-n bay opinyon pa nou tou. Se pa objektif nou pou-n kraze younn pou lòt! Anbisyon ak foli nou, se wè peyi-n, AYITI, sòti nan twou li ye-la pou gen yon amelyorasyon nan lavi tout pitit li kit deyò ou anndan. Pou nou sa genyen yon souf, se pou otorite yo serye, fè travay yo e ankadre mas pèp la ki soufri anpil e ki ta renmen mennen yon vi pezib san tèt chaje kote lontan nou te fè yon sèl. Se sa tout pitit peyi a ta swete wè. Mari : Nan lane 2006, nou te gen anpil kandida ki te patisipe nan eleksyon-an. Malerezman te gen panzou nan eleksyon sa a. Yo te nonmen Preval prezidan san yo pa’t fè dezyèm tou-a. Kandida Maniga te tèlman vekse, li te rive di yo tounen avèk menm vomisman chen-an. Li te gen rezon li paske pa gen anyen serye ki te regle, k’ap regle e ki gen pou regle. Nou mele e nou antrave tou! Mesye-dam yo te pran nan kou pa konprann. Kounnye a yo dwe e oblije tou leve pye yo byen wo pou evite derapaj. Moun yo pa menn alawotè tach yo! Men deja di nou ke dirijan sa yo ap betize avèk nou pou yo pwouve nou pa moun. Mesyedam, konvèzasyon-an byen bon men se domaj, mwen prale nan yon konferans la. Map jete m. Ba yo tout monnen-pyès yo nan yon leve kanpe Minouch : Mesye sa yo mande yon bonjan leve kanpe pou sa sispann betize ak moun serye e onèt! Nou dwe gen yon detèminasyon pou nou travay pou nou konbat tout enjisitis nan peyi a. Michlin : Mwen dakò avèk ou anpil. Men ki sa nou pral fè pou nou jwenn solisyon nesesè-a pou nou kapab respire. Mwen bouke viv nan sitiyasyon saa. Minouch: Mwen ka konprann kòman se fè, ou bouke wè bann makakri yo nan peyi a. M’ap toujou di se nan yon tèt ansanm antre nou pou nou dekapote tout bann sendenden yo. Dayè nou pa gen dirijan solid. Nou gen yon pakèt reyaksyonè ki pran pòz dirijan yo e k ap bay pèp-la yon panzou pou kenbe plas yo tankou Janchal e latriye. Mwen pa kwè y’ap kenbe pouvwa yo avi paske yo pa gen konpetans ase. Sa pat mache menm. Kote li ? M’sye pa la men li kite yon pakèt chen anraje pou jape. Talè konsa y’ap pèdi vwa yo. Ou sot di yon bagay ki rantre nan nannan tèt mwen. Nou bezwen yon solidarite byen monte e jistifye pou nou kite bann dirijan tèt chat yo ap mistifye nou konsa. Nou kwè twòp nan tonton Nwèl ki lakòz jodi a n’ap soufri enjisteman. Nou toujou gen chans pou nou reprann diyite nou. Dayè preyidan Janchal se yon lamayòt li ye, nou pa dwe pè li. Nou pa dwe pè pou nou di verite yo. M’sye nan
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manti e li konnsa tou. Depi sou zafè paspò a, nou wè se yon nèg ki pran pòz li konnen e li gen prèv tou. M’sye se bon blofè. Mona : M’ap kite nou pale. M’ap tanmde nou. Pa bliye ke Janchal, mantè, te sipoze wè pitit gason Maleli a ki rele Olivye Mateli nan jedi 19 jiyè lane pase. Li te asepte rankont nan. Avan 30 minit rankont nan, li rele pou li di li kontrarye e li pap vini ankò. Nan landmen, lale nan radyo pou li di, li pat vle ale pou yo pat di li nan konfolyo ak laprezidans. Sa pwouve nou ke Janchal se yon sendenden. Li te panse avèk bouch li, li te kapab jete Mateli. Men sa lòm di, se pa Bondye vle. Janchal se yon retade mantal, yon dyòl alèlè. Moyiz Janchal chante twòp. Li chante tankou yon wosiyol ki pèdi tèt li. Fòk nou fè li sispann pale. Radòtè pa gen plas li kote moun tèt dwèt ap travay pou bon Ayiti demen. M’sye dwe retounen nan peyi li al gade sa mloun yo bezwen pou li ede yo nan fè lwa. Fòk li sispann divage. Tèlman li pale, dyòl li kimen, li fè bòkyè tou. Fòk nou dezanbarase peyi avèk bann mechan yo. Peyi a pa bezwen bann malonnèt yo ki pap regle anyen pou peyi a. Kantav : Depi 25 tan jèn yo pa jwenn anyen pou yo fè tankou. Yo fin lekòl, y’ap vejete pou’m pa di « gratesanti ». Si yo pa jwenn domino ak kat bezik pou you distrè yo, petèt yo tout ta vin delenkan. Men yo gen manman ak papa yo k ap ede yo pou penmèt you pa pèdi tèt yo. Si yo te konn doulè pèp la, fòj yo ta pan se pou yo travay avèk gouvènman pou sove lafas. Yo tout ap pase, men peyi a ap toujou la. Kite yo tout nan demagoji paske pèp la konnen yo tout. Madlin : Ou mèt di li 10 mil fwa ankò. Pa gen tankou manman ak papa ayisyen. Se manman’m ak papa’m ki toujou ap lonje men ban mwen a laj mwen rive-a. Sa se yon mechanste pou mesye yo pa fè yon fason pou bagay yo chanje pandan gouvènman an ap fè efò pou amelyore bagay yo. Mwen remake jke se gwoup « m » nan ki fin wè mò pou rele chalbari dèyè tout trèt vagabon yo. Kantav : Monchè, ou di yon bagayla ke nou te pale de li yon mwa de sa nan konstatsyon ke nou te fè. Nou te remake ke tandans jèn yo se pati, kite peyi a pou y’al viv nan peyi etranje. Mwen kwè ke dirijan nou yo nan fèmen je yo ap pwovoke yon katastwòf jiskaske nou pèdi peyi a. Fòk nou fè jefò pou nou chavire tandans sa ki nòmalman pa bon pou nou. Michlin : Se nòmal, Madlin. Mwen pat janm panse se yon ekip solid ki te fòme la pou opine sou zafè peyi nou. Kòm aryennafè yo toujou ap taye yon bonèt pou mete nan tèt moun serye. Talè wa tande yo di ke yon ekip fanm nan Kwins non yo kòmanse avèk lèt « M » k ap defann gpouvènman Mateli a. Nou pa bay bann avadra yo regle anyen pou nou. Nou tout konsène e nou gen dwa pan ou tou. Ale yo tout laprit. Kisa lavalas ak Inite regle nan peyi a pou l reprann imaj li ? Preval pase plis ke 20 tan depi li okipe espas politik-la. M’sye pa janm rive fè anyen pou sa gen yon amelyorasyon. Sèlman li fè tout moun konnen li te pèdi palè li nan tranblemann tè a ki te pase 12 oktòb 2010. M’sye te kapab fè konnen li pèdi trezò li nan « I lost my palace ». Mwen pèdi palè mwen, men li pat janm panse tankou mèt Jan Jak te travay pou renon peyi a. Mezanmi, nou pa dwe nan « kache men, voye wòch » nan moman sa n ap viv. Tout bagay nan entènèt kounye a e pa gen manti nan sa. Fòk nou di bagay yo jan li ye-a pou yo sispann pase nou nan betiz. Prezidan Preval te yon blofè diplôme ki pase kòn nan bay ti Janchwal pou kontinye fè tenten ask eskonbrit. Pèp la ap swiv yo pou kontrekare tou kou. Se yon sinik an menm tan yon rat mòde soufle. M’sye pa rekonesan kòm tout moun kapab wè sa. Pou m’sye : « rekònèt sa yon moun te fè pou li sou plan politik, se yon feblès. » Nou te kapab di ke m’sye adopte tout prensip Franswa Divalye. M’sye te rive nan yon sikonstans ke li itilize politik : « divize pou reye ». Mona : Tout moun kwè ka gen rèl lakay Makorèl. Pi fò nan politisyen ayisyen yo pa gen okenn respè pou pèp-la. Nou menm jèn yo dwe pran responsabilite nou pou chanje faz bagay yo paske nou gen yon responsabilite pou nou kenbe libète nou ke zansèt nou yo te kite pou nou nan yon linyon fè lafòs. Nou gen pou nou mete deyò tout sendenden yo ki anpeche peyi a foksyone. Gouvènman ap fè jefò pou mete bagay yo nan plas yo. Men salopri yo anpeche bon fonksyònman nan peyi a. Anverite 3 fwa, yo tout gen pou yo b ay talon yo pou bay peyi a yon chan s. Nou pa b ezwen bann vagabon yo ak tout politichen sanvègòyn ki pap regle anyen.
Se pou nou tout lite pou n reprann diyite n Minouch : Peyi nou, Ayiti, pa gen chans pou wè se moun sa yo ki pran destine peyi a pou lage tout bagay nan men etranje. Men Janchal fè konnen li nan peyi B rezil p ;ou pote plent. Kip lent atò ? L ap depanse lajan pèp la pou li fè simagri kòm vye gangan ki definitivman pa gen eksperyans. Sa fè lapenn pou nou konstate ke se moun sa yo ki reprezante nou devan sosyete a.Nou pèdi tout prestij nou e n ou dwe goumen pou n repran diyite nou. Anverite enkonpetans dirijan nou yo parèt klè. Moun ki kapab fè tout bon pou peyi a, yo ba tout yon bwa long kenbe. Nou gen pou nolu batay di pou nou fè yo tout kraze raki yon fason pou yo aprann respekte moun. Bann salopri konsa pat dwe devan je tout moun. Yo bay repiyans nan tout sans e yo vle p ;ou peyi a rete nan menm penppenp nan. Melani : Mwen dakò avèk nou. Gouvènman Mateli/Lamòt la : « rayi chen, di dan’l blan, » fè reyèlman prèv valab pou dirije yon peyi. Mesye yo vle ede peyi a e travay nan bon sans. Men, bann soufnantchou refize bay peyi a yoon chans. Sonya gen rezon tout bon vre. Nou sonje byen aprè 12 janvye 2010, Preval t’al kache paske li te pèdi kontwòl sitiyasyon-an. Mwen kwè ke m’sye te dwe tou remèt demisyon li pou moun ki konpetan te pran an men destine peyi a. Gen yon jwèt k ap jwe la pou gouvèb nan an pa reyisi. Anverite, demach malatchonn yo a pap pase. Gen anpil moun ki kapab travay men yo anpeche yo fè tout bon mouvman pou itil devlòpman-an. Nou gen pou obligasyon pou nou leve kanpe non pa nan pale anpil men nan aksyon dirèk pou enpoze diktati ak moun pa kontinye ap mannigase nan peyi a. Si bann palmantè yo pa pran men yo pou regle koze peyi a, n ap frè yo tout konprann y ap kochon paske gouvènman an ap travay e yo menm ap ranse. Si mesye yo te gen volonte pou yo te fè yon bagay serye, se pa konsa yo ta rive aji. Manke sa nou rele yon dinamis reyèl ak yon patriyotism zele. Manke nan kè bann enkonpetan yo sa nou rele lanmou pou peyi a. Michlin : Se pa Melani di yon mot ou. Mwen konnen li pat two ta pou l te pran kòn nan pou reflechi tou avèk nou. Si ansyen Preval te vle fè yon bagay serye se pa konsa pou li ta kite peyi a nan tenten sa a. Peyi a pase anpil peripesi. Preval bay talon li apre 10 zan gagòt sou pouvwa-a nan pale pawòl tafya, koze kredi. Nou wè li kite n yon pongongon ki rele Janchal kap anmedde pouvwa a. Janchal gen pou li aldousman paske bab li ap pran nan dife si li pa rete nan wòl li. Nou mande pou Prezidan Mateli ak tout Premye Minis la avèk ekip solid yo mete tèt yo anplas pou yo kontinye travay san gade dèyè e siveye tout kou pa konprann pou lennmi an pa pran avantaj. Mouche Janchal se yon move je, yon trèt ke nou dwe fikse je nou sou li pou li sispann bay manti e di tout sa kip a verite. Se pou nou kontinye ankadre pèp la, fè tout sa ki bon pou ede peyi nou. Ayiti pa merite tout tribilasyon sa a nan men nou. Mezanmi, fòk nou konprann byen ke lavalas pase, li pote tout bagay ale. Nou te konstate tout bagay sa yo. Ann nou pran konsyans pou nou kapab wè si nou kapab dekole Ayiti nan ma labou li ye la. Ayiti dabò, souple ! Mariz : Mwen dakò avèk tout sa’w dila. Nou dwe plase dabò tèt nou sou zepòl nou pou yo sispann betize avèk nou. Dirijan anvan yo pat pran nou pou priz tabak. Yo remake ke nou se yon pèp nayif ki renmen soumi. Kidonk, yo te pwofite avantaj yo san gade dèyè. Mitou : Ou pa manti, sè mwen. Ou di yon verite ekstraòdinè la. Yo te betize avèk nou kont yo paske nou pa janm pwouve ke nou konprann atitid yo. Kote bann Ayisyen vanyan yo ki toujou prè pou defann peyi a. Jodi a swadizan nou nan tan evolisyon, nou pa pwofite avantaj-la. Nou kite dirijan Janchal ak tout akolit li a ap fè tout sa yo vle e yo rive pase nou nan betiz. Ou pa wè se nan tenten Janchal ap pase nou paske li konnen nou pa fouti sòti pou nou demontre li 2 fwa 2 egal 4. Tout sa l di pa janm gen swit e pa yon reyalite. Se yopn odasye e yon man tè fini ke sosyete a rechte nan vomi li. Michlin : Medam yo fin wè mò nan lage koze atè. Ou di yon pakèt bagay-la ke nou dwe aplike. Yo te pran nou tankou yon bann nayif. Yo pat janm konsilte nou e yo aji jan yo vle kòm si nou se yon bann entatad. Kounye a nou gen yon gouvènman ki vle travay ak nou. Bay Ayiti yon chans tankou di Djo Twouyo. Si yo te entèlijan tout bon, yo ta travay ak gouvènman e chita pou diskite tyou pou demokrasi a te pran jarèt.
Opozan yo pa menm bati yon latrin nan peyi a alevwa pou yo ta chita pou diskite. Se moun k ap travay, k ap panse ki kapab chita pou reflechi. Nou gen yon opozisyon payas. Mitou : Nou pa fout enbesil. Nou te wè tout mannèv bann dirijan yo tap fè pou pase n nan betiz. Nèg yo pat fouti dirije. Fòk yo gen yon blan avèk yo pou yo deside. Nou pè blan men yo pa pè nou. Si vrè, aprè kritik jounalis Andèsonn, yo repliye byen vit. Si se te yon jounalis ayisyen ki te fè remak sa-a, li te kalifye kòm fwotè-de-twoub, friyapòt ki dwe pase alenfinitif. Mezanmi, moman-an rive pou nou rele sou kò nou pou nou kapab fè dirijanm yo konprann nou gen plas nou nan zafè peyi a. Minouch : Mezanmi koze ap tonbe nèt al kole. Tout mannèv dilatwa nan jan sa dwe fini nan peyi a. Nou dwe leve kanpe pou nou di : « abraam di sètase e fòk sa fini nan peyi a. » Epi, souple ! Nou gen obligasyon pou nou te kesyone dirijan yo sou zafè dekonb yo e sou moun ki anba tant yo. Nou pat dwe betize avèk dirijan yo ki nòmalman pa pran sa trè oserye. Yo ptrefere ap monte desann e gaspiye trezò piblikla. Tèlman Preval pat regle anyen menm, gouvènman Kiba te ba li yon kanpe lwen. Pa’t gen okenn pwotokòl pou li. Pou vwayaj Venezwela, yo di m’sye pinga li rantre paske pa gen mwayen pou yo resevwa li. Sa se yon wont pou prezidan nou-an. Sa vle di, li pa yon prezidan men yon endividi kòm anpil lòt yo. Si jodi a gouvènman anplas la ap travay pou fè kesyon yo, nou dwe apiye li paske tout chanajman pou peyi a se siksè nou. Peyi Dayiti pa yon konpetisyon men yon peyi ki bezwen konkou nou tout. Nèg nou yo ki gen karaktè pla pa konn fache ni wont tou. Michlin : Fòk nou manke yo dega nan tout jan. Manke yo dega se yon konpliman pou yo. Avili yo devan lopinyon piblik se yon elòj pou yo. Se yon pakèt san jèn. Preval pat janm jennen paske li se yon bèbè ki te bezwen pase tan li. Jou a gen pou’l rive pou ou tout restavèk li yo jete yo paske peyi a pa fouti pran brimad ankò. Nou te bouke avèk medyokrite ke dirijan nou yo deplwaye pou ban nou aplike. Moman-an rive pou nou rele chalbari dèyè bann mechan kriminèl yo ki pran nou kòm zannimo olye kretyen vivan. Preval te fè nou wont e li te fè nou kriye pou jan li mennen peyi nou-an. Si demen ti moun nou yo poze nou kesyon sou bann militè etranje yo ki anvayi peyi, fòk nou gen kouraj pou nou bay yo verite sou tanbou san nou pa pè ni jennnen. Mariz : Ki ta wòl Preval nan moman n’ap viv-la ? An nou esye reponn kesyon sila pou nou kapab wè bagay yo. Preval te yon prezidan ki pat gen pouvwa pou regle anyen paske li pat alawotè tach li. Se plen pòch pwòch li. Anpil gagòt te gaye nan peyi a. Trèt pou peyi Ayiti avèk tout pitit li. Listwa gen pou’l jije li pou tout tenten li komèt nan peyi a. Nou dwe ankouraje nouvo gouvènman an pou li kontinye fè travay nasyonal la nan tèt kole nou tout pou yon bon amelyorasyon. Fòk ekip MINISTAH ale pou ranplase par lame peyi a. Si nou pale de Konstitisyon 1987 la ak tout sa ki amande a, nou dwe pale de lame a tou. An nou pran angajman nou. Lame ak Lapolis se 2 enstitisyon yo ke Konstitisyon an konnen nan peyi a. Minouch : Mariz byen ppale e nou tout an jeneral fè pwen nou pou fè kesyon yo. Nou pa nan yon moman pou pale, mete la. Nou dwe pran tout bagay avèk konsekans pou nou rive jwenn yon rezilta pozitif. Jodi a si nou tout te mete tèt ansanm san nou pa divize, ala fè nou t’ap fè. Mwen kwè tout prezidan yo t’ap mache sou pinga yo pou yo pa pile si yo te konnen. Nou gen yon pakèt travay pou nou fè. Nou bezwen fè yon revolisyon pou nou ranplase tout vye tenten pa bon bagay. Nou pran twòp kou pa konprann. Nou tout wè ki kote nou rive. Nou gen yon bann blofè politisyen chalatan nan peyi nou kip a gen etòf Tousen, Desalin, Petyon, Kristòf, Kapwa e latriye po pran responsabilite yo. Fòk nou kore tout b on bagay nan peyi a paske bann vagabon yo ap fè jiskaske nou pèdi tan pou peyi nou pa respire e debloke tou. Nou deplwaye nan fitiwonn yo pou peyi n ou kapab jwenn yon mwayen pou li kapab rejwenn wout pwogrè li san demagoji e san deviyasyon. Nou konnen gen anpil sendenden ki kanpe ankwa pou rete kamyon devlopman nazn gtout sans. Mens da yo pa konprann nan gen bon chofè ak bon mekanisyen pou fè kesyon yo. Sa k pa kontan, anb ake ! Jan Bèbè 8 me 2013
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