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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !
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ARISTIDE, MARTELLY ET LEURS COMPARSES DANS LA TOURMENTE
Evinx Daniel, le « Jean Dominique » de Martelly ?
Le président Michel Martelly (à gauche) et son ami Evinx Daniel.
(Collaboration spéciale) Sur la défensive depuis quelques mois, le gouvernement Martelly/Lamothe a décidé vraisemblablement de renverser la tendance avec agressivité en prenant le devant des événements. Deux affaires, et pas des moindres, sont venues tourmenter l’imaginaire des Haïtiens en ce début d’année 2014. Coup sur coup, le vendredi 17
janvier, tombaient comme un coup de massue les résultats du rapport du juge instructeur Yvikel Dabrézil, chargé de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jean Dominique et du gardien de sa station de radio, Jean-Claude Louissaint, le 3 avril 2000. Lesdits résultats, qui circulaient sous le manteau depuis le mois de novembre dernier, ont atterri intentionnellement dans le courant de la matinée du vendredi
17 janvier 2014. Il a fallu attendre la fin de journée pour en connaître les mobiles : Evinx Daniel, un proche du président Martelly, était porté disparu depuis le 6 janvier. C’est la conjointe de ce dernier, Katia Simon, qui a sonné l’alarme à la capitale haïtienne, le même jour. Elle en a profité pour exhiber le passeport de ce dernier, afin de couper cour à toute interprétation selon laquelle le disparu serait en voyage à
ANNIVERSAIRE DU SÉISME DU 12 JANVIER 2010
Jean Dominique et Michel Montas.
l’étranger ; mettant ainsi dans direction pour rendre justice à l’embarras le gouvernement Jean Dominique, au fil des Martelly/Lamothe. jours, semblent se dissiper de telles velléités. Septième juge à Ivikel Dabrézil, un ins- instruire cette célèbre affaire, trument du pouvoir Ivikel Dabrézil serait un homLe rapport préliminaire du juge me du sérail, proche du cabinet instructeur, Ivikel Dabrézil, Gary Lissade, conseiller du serait du réchauffé, s’il faut président Martelly, avons-nous croire les premières réactions appris dans les couloirs du venant des principaux ayants- Palais de justice. causes. D’abord, accueilli comSuite en page 2 me « un pas » dans la bonne HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
You Know? Message des Jésuites d’Haïti Did Volume 1, Issue 19 Salut à tous et à toutes! A l’occasion de la commémoration du 4ème anniversaire de la catastrophe du 12 janvier 2010, la Compagnie de Jésus en Haïti (les Jésuites) a organisé du 9 au 12 janvier 2014 un Forum International pour : Saluer la mémoire des nombreux disparus (es); Remercier tous ceux et toutes celles, tant au niveau national qu’international, qui ont apporté leur soutien sincère aux institutions jésuites et au peuple haïtien en général; Engager une réflexion sérieu-
se et profonde sur la situation d’Haïti 4 ans après; Mettre fin officiellement aux activités du CIJH (Comité interprovincial des Jésuites en Haïti); Et lancer son nouveau plan apostolique. Aussi, la Compagnie de Jésus en Haïti tient à partager avec vous son message officiel en la circonstance que vous trouverez, ci -joint, en créole, français, anglais et espagnol. Merci de le faire suivre? ! Père Kawas François Coordonnateur général du Forum.
Déclaration des Jésuites d’Haïti, de leurs collaborateurs (rices)
et de leurs amis (es) à l’occasion de la clôture du Forum International Jésuite, tenu au 18, Boulevard 15 Octobre, Tabarre, Port-au-Prince, Haïti, du 9-2 janvier 2014 A tous nos frères et sœurs Haïtiens et Haïtiennes qui vivent à l’intérieur du pays et à l’étranger A tous nos frères et sœurs du monde entier, spécialement à ceux qui se sont solidarisés et qui se solidarisent encore avec nous à l’occasion du drame du 12 janvier 2010. Aux responsables politiques : président de la République, M. Joseph Michel Martelly, Premier
Suite en page 3
By Garry Emmanuel Smiling is a great health enhancer. A smile does not cost anything, but the health benefits are many. According to experts, the practice of smiling: 1. Makes us attractive We tend to be drawn to people who smile. There is an attraction factor. We want to know a smiling person and figure out what is so good. Frowns, scowls, and grimaces all push people away; however, a smile draws them in. 2. Changes our mood The next time you are feeling down, strive to put on a smile. Chances are your mood will change for the better. Smiling can
trick the body into helping you change your mood. 3. Is contagious When we smile, we lighten up the room, change the moods of others, and make things happier. Smiling people bring happiness with them. If you smile a lot, you will definitely draw people to you. 4. Relieves stress When we are stressed, it shows up in our faces. Smiling helps to prevent us from looking tired, worn down, and overwhelmed. When you feel stressed, try to put on a smile. The stress should be reduced and you will be able to function better. Suite en page 5
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Dans ce nouvel épisode, pas moins de seize personnes ont été entendues par le juge Dabrésil pour rendre son rapport. Les ex-présidents Jean Bertrand Aristide et René Garcia Préval, ainsi que d’autres personnalités du milieu, dont Annette Auguste, dite Sò An, l’ex-chef de la Police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andresol, l’ex-Premier ministre Yvon Neptune, Jacques Anthony Nazaire, Jean-Claude Délice, Pierre Réginald Boulos, Charles Suffrard, Rudolf Boulos, Henri-Claude Ménard, Dany Toussaint, Sauveur Pierre Etienne… figurent parmi les témoins. S’il s’agit du principal effort pour fermer ce dossier encombrant pour le pouvoir Lavalas, mis en cause par l’ex-chef de l’Unité de sécurité du Palais national Oriel Jean, les principaux exécutants sont passés à l’infinitif pour soustraire les coupables des griffes de la justice. Les morts ne pouvant parler, Me Dabrézil jongle effectivement dans les articles de journaux afin de nager pour sortir de l’enquête qui se poursuit toujours dans la pure tradition haïtienne. Oriel Jean et Mirlande Libérus Pavert, pièces maîtresses du nouveau puzzle En fuite vraisemblablement aux États-Unis d’Amérique où elle se bat pour obtenir la résidence légale depuis plusieurs années, l’ex-sénatrice et ex-responsable de la Fondation Aristide pour la démocratie, était « très proche » de M. Aristide. À l’époque, circulaient des informations qui faisaient d’elle la maîtresse de l’ex-curé de Saint-Jean Bosco. Les mauvaises langues affirment même que de leurs amours consommées serait né un héritier hors des liens du mariage. Mais voilà que le tumultueux Oriel Jean vient la sortir de l’oubli en affirmant au juge Dabrézil que : « après une rencontre avec le président Aristide, celui-ci lui avait demandé d’entrer en contact avec Madame Mirlande Libérus Pavert qui était à l’époque sénateur de la République. Cette dernière lui avait expliqué qu’elle avait pour mission de contrecarrer les activités de Jean Léopold Dominique à qui l’on reprochait de vouloir ternir l’image du parti Lavalas. Toujours d’après ce témoin, Jean Dominique et René Préval avaient mis sur pied un parti politique dénommé Koze pep qui devait
présenter Jean Léopold Dominique comme candidat à la présidence aux élections de 2000... » Dans cette valse de déclarations intempestives, des sources proches de Fanmi Lavalas soutiennent que le défunt journaliste, qui aurait été conseiller spécial des ex-présidents Aristide et Préval, « partageait les idéaux du mouvement Lavalas intimement, sans pour autant ambitionner de briguer la première magistrature ». Avant d’affirmer avec fermeté que « la voix faisait l’homme. JeanDo était physiquement diminué ». Quant à l’ex-chef de sécurité du président Aristide, Oriel Jean, son nom circulait dans le monde interlope après le départ précipité du président Aristide du pouvoir, le 29 février 2004. En exil de l’autre cote de la rivière du Massacre, il était pris en chasse par des tiers avant de mettre le cap sur Toronto (Canada). Arrêté, puis interrogé par les limiers de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC), à l’aéroport international de la ville reine et sur des allégations de trafic de stupéfiants, il était, par la suite, extradé aux ÉtatsUnis pour les mêmes mobiles. Pour des raisons non encore élucidées, Oriel Jean bénéficiait, après peu d’années, d’une mesure d’élargissement vers son pays d’origine. D’autres comparses tels Fourel Celestin, ex- président du Sénat sous Aristide, allait profiter également d’une telle clémence.
cour d’assise pour leur implication présumée dans ce double meurtre ». De graves suspicions pèsent sur les dénommés Tibout, Mackenson Michel et Jean Daniel Jeudi, en cavale. «Quant à la dame Mirlande Libérus Pavert, malgré les diverses invitations, elle ne s’est jamais présentée pour répondre aux accusations portées contre elle par Oriel Jean, un procès-verbal de non-comparution a été dressé en la circonstance. Ce qui fait planer sur elle de graves suspicions. D’après le témoin Oriel Jean, c’est elle qui aurait planifié le meurtre. Par conséquent, elle est considérée comme l’auteur intellectuel, il revient à la justice de faire ce que de droit. ». Une présomption qui fragilise la crédibilité du rapport puisque, selon le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-auPrince, Me Carlos Hercule, « aucune investigation n’avait été réalisée pour rechercher les auteurs intellectuels de l’assassinat du PDG de Radio Haïti, Jean Dominique et du gardien de la station, Jean Claude Louissaint » avant de conclure que « les juges de la cour d’appel peuvent solliciter une nouvelle enquête ». D’autres allégations qui ne se retrouvent nulle part dans le rapport Dabrésil ont été orchestrées par le conseiller du président Martelly et ex-journaliste Guyler Cius Delva, qui renforçait le travail de sape de la présidence pour supplanter la disparition d’Evinx Daniel.
Des maillons manquants dans l’enquête de Dabrésil Des éléments flagrants manquent dans le rapport du juge Dabrésil, tout comme d’ailleurs ils faisaient défaut dans les précédentes enquêtes. Mais les dénominateurs communs prédominent toujours. Resurgissent, immanquablement, un certain Densley, dit Tibout, présumé assassin pour la somme de USD 80.000 $ ainsi que Panel Énélus, alias Tipanel, lui aussi présumé assassin pour USD 100.000 $. Mais un troisième larron apparaît, selon Robenson Thomas, le non moins célèbre Labanière, qui accuse formellement l’ex-maire de la capitale, Harold Sévère, en tant que responsable du double crime commis le 3 avril 2000. Contre toute attente, le juge recommande que « Annette Auguste dit Sò Anne, Gabriel Harold Sévère, Frantz Camille alias Franco Camille devraient être présentés par-devant la
Evinx Daniel : À qui profite le crime ? La disparition subite d’Evinx Daniel, ami personnel du président Martelly, ouvre une saga digne d’Hollywood. Dans Haïti-Thomas, il s’agit d’une affaire rocambolesque, tout comme l’a été la vie du musicien de compas direct parvenu au timon des affaires de l’État. Echappé de justesse des griffes de la justice, lors de l’interception de 23 balles de drogues, dans la baie des Cayes, en septembre dernier, Evinx Daniel, qui se présente en tant qu’homme d’affaires de PortSalut, défraie à nouveau la chronique. Homme puissant et coloré, il a pratiquement la police du département du sud dans la poche, surtout depuis l’arrivée de son ami à la suprême magistrature de l’État. Son influence dans la hiérarchie gouvernementale est telle que le ministre de la justice, Jean Renel Sanon, est intervenu personnellement pour révoquer le commissaire du gouvernement
de la ville des Cayes, Me JeanMarie Salomon, qui l’avait écroué selon un mandat d’amener de la Direction Départementale du sud. Depuis, le président a passé trois nuits à son complexe hôtelier des mers paradisiaques de Port-Salut qui donna lieu a toutes sortes de supputations. Il se la coulait apparemment douce jusqu’au week-end dernier quand les nouvelles faisaient état de son absence depuis le 6 janvier dernier. Au compte-goutte, les informations arrivent dans toutes les directions mais l’élément principal de sa disparition demeure indéniable.
Existence d’un enregistrement vidéo de son téoignage Malgré l’enquête diligentée par la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ), Evinx Daniel ne répond pas encore à l’appel. Pris de court, le porte-parole de la PNH, Gary Desrosiers, a dû conclure qu’il a bel et bien disparu. Mais, la police des Gonaïves procédait à l’arrestation des chauffeurs des deux mototaxis qui l’avaient conduit de la station d’essence où sa voiture était garée au nord-ouest, apparemment Marre Rouge, où le disparu se rendait. À Port-de-Paix, le propriétaire de la maison où il avait l’habitude de loger a, lui aussi, été mis aux arrêts. Outre les deux mille dollars (USD 2 000 $) et deux grenades retrouvées dans sa camionnette double cabine, rien ne transpire parmi les policiers dépêchés sur place. Pourtant, on parle, dans certains milieux, d’une bande video de sa déposition devant des services internationaux de l’Intelligence qui étaient secondés de juristes haïtiens appelés à la rescousse. Une affaire qui embarrasse le gouvernement au plus haut chef. C’est, en effet, de criée publique que les relations entretenues par le président Martelly avec Evinx Daniel étaient plus qu’amicales. Malgré les suspicions engendrées par les « af-
faires » de M. Daniel, le président n’a pas hésité à passer trois nuits à son hôtel, qui avait d’ailleurs servi de siège au Bal des reines, au moment du carnaval 2012. Voilà pourquoi circule, dans les milieux diplomatiques, l’idée que le président Martelly a déjà été mis sous enquête par l’Intelligence. Pire encore, certaines sources diplomatiques soutiennent qu’il aurait déjà témoigné dans le cadre de ses « relations privilégiées » avec Evinx Daniel. De là à ce que le président Martelly se révèle son associé en « affaires », il n’y a qu’un pas.
Aristide et Martelly, même combat Le destin d’Aristide et de Martelly semble s’entrecroiser par endroits. Si leur parcours politique est nettement différent, les deux hommes affichent une synergie propre au populisme. Ils ont été élus président d’Haïti à des moments d’égarement manifeste, voire d’absence de véritable conscience nationale. Martelly connaîit actuellement les mêmes déboires que son prédécesseur Aristide. Entourloupés par les démons de la politique haïtienne, la même épée de Damoclès plane sur leur tête. À force de braver le destin, le président Martelly fait l’amère expérience que vivait le président Aristide lors du décès de son ami Jean Léopold Dominique, « victime de gens riches et puissants », selon sa compagne Michèle Montas. Pour le moment, le porteparole de la Police nationale d’Haïti, Gary Desrosiers, dément les nouvelles selon lesquelles un cadavre aurait été découvert aux Pédernales. Peut-être, veut-il faciliter la tache d’un gouvernement enfouraillé dans les méandres de ses accointances avec des individus pas trop catholiques ? Si toutefois il s’avère une lueur de vérité dans ces affirmations, M. Martelly aura lui aussi son Jean Dominique. Le spectre d’Evinx Daniel risque de le hanter ad vitam aeternam.
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Message des Jésuites d’Haïti Suite de la page 1 ministre, Laurent Salvador Lamothe, ministres, secrétaires d’État, directeurs généraux, sénateurs et députés, Maires et à tous les autres responsables de l’État; Aux responsables des Représentations diplomatiques accréditées en Haïti, des Institutions multilatérales, bilatérales, des ong’s internationales. Aux Responsables religieux de toutes les confessions; Aux décideurs sociaux et économiques de notre pays; A ceux qui détiennent le pouvoir économique dans le monde (responsables d’entreprises transnationales et autres). Aux responsables de médias et aux journalistes en Haïti et dans le monde; A nos frères et sœurs, responsables et membres des organisations de la société civile haïtienne qui luttent pour une nouvelle Haïti et pour un monde plus juste, etc. Nous, les jésuites d’Haïti et d’un grand nombre de pays, nos collaborateurs (trices) et amis (es), réunis en Forum International depuis le jeudi 9 janvier au Centre Pedro Arrupe, au 18, Boulevard 15 octobre à Tabarre, Port-auPrince, nous vous saluons tous et toutes bien fraternellement. Nous voulons, 4 ans après cette catastrophe qui a affecté profondément Haïti, notre pays : Exprimer publiquement notre reconnaissance envers vous tous et vous toutes (personnes et institutions) qui, de par le monde, nous avez généreusement et sincèrement manifesté votre solidarité active. Réfléchir sur l’impact de cette catastrophe sur la réalité actuelle d’Haïti, sur la coopération internationale qui s’en suivit et sur les perspectives d’avenir pour le pays. Dresser le bilan de l’action post-séisme des Jésuites et rendre compte publiquement des dons reçus pour venir au secours de nos frères et de nos sœurs en difficulté. Rendre public notre plan d’action pour les 5 prochaines années. Nous voulons une fois de plus manifester publiquement notre
communion profonde et sincère envers toutes les victimes de cette terrible catastrophe, exprimer notre proximité fraternelle vis-à-vis de tous ceux et de toutes celles qui ont souffert et qui souffrent encore. Ceux qui sonttouchés dans leur chair, qui ont perdu un ou des êtres chers, des biens considérables ou qui vivent encore dans des abris provisoires inconfortables, désemparés et sans espoir. Au cours de ce Forum, nous avons évoqué avec un sentiment de profonde gratitude cet immense élan de compassion et de générosité qui a traversé tous les peuples du monde et qui s’est manifesté de plusieurs manières en faveur de notre peuple souffrant. Expérience de solidarité humaine, chrétienne et autre, rarement enregistrée dans l’histoire de l’humanité! Nous continuons de dire MERCI, un MERCI aux dimensions de cette solidarité. Nous avons constaté également, avec grande douleur, que l’immense espoir soulevé après le séisme, l’espoir qu’Haïti allait enfin connaitre des jours meilleurs, s’est converti 4 ans après en cauchemar, en total désenchantement : Plus de 175 000 de nos concitoyens (nes) vivent encore sous des tentes ou dans des abris provisoires fragiles. Un vrai plan de reconstruction nationale (global, participatif, réaliste) se fait encore attendre Les causes qui expliquent un nombre si élevé de victimes le 12 janvier 2010 sont encore vivantes et ne sont guère prises en compte par les responsables de l’État (constructions anarchiques et sans respect des normes antisismiques, centralisme administratif, la pauvreté et l’exode rural, manque d’éducation de la population sur la gestion des risques et des désastres naturels etc.) Les maux séculaires de la société haïtienne restent bien loin d’être dépassés : la pauvreté extrême et l’exclusion sociale, les inégalités criantes, la faiblesse des structures de l’État, la dévalorisation du travail et les salaires de misère etc.) L’augmentation des vagues
migratoires vers les autres pays de la région Les promesses non tenues des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux lors de la conférence de New-York en juin 2010. Dans certains cas, plus de 90% des fonds décaissés par certains grands pays occidentaux retournent à leur source et ne bénéficient ni aux victimes du séisme, ni aux entreprises haïtiennes. La mise à l’écart des acteurs nationaux (État, organisations sociales etc.) dans les prises de décision sur la reconstruction. Forts de ces constats, habités par le même Esprit qui inspirait Jésus dans la Synagogue de Nazareth au début de sa mission apostolique (Luc 4, 18-19), en profonde communion avec nos sœurs et nos frères, victimes du séisme du 12 janvier 2010 et avec les hommes et les femmes de bonne volonté du monde entier, nous invitons: Les Responsables politiques, notamment le gouvernement et les hauts cadre de la fonction publique de prendre la mesure de leur responsabilité et d’œuvrer pour doter le pays d’un vrai plan national de développement, notamment d’une politique nationale de logement réaliste; de prendre des mesures pour aider à éradiquer les causes qui expliquent un nombre si élevé de victimes lors du séisme du 12 janvier 2010. Les décideurs internationaux (gouvernements, institutions internationales, les organisations du système des Nations Unies etc.) à respecter la ferme volonté des citoyens de leur pays d’aider généreusement Haïti et d’user de plus d’éthique dans leurs relations économiques et politiques avec notre pays. Les élites économiques nationales et internationales (chefs d’entreprises haïtiennes et étrangères, responsable d’institutions financières locales et internationales) à ne pas céder à la dictature aveugle de l’argent et du profit et de se laisser toucher par lescris des pauvres Les responsables des différentes confessions religieuses qui travaillent en Haïti, de prendre conscience de la lourde responsabilité qui nous incombe à nous tous, d’unir nos efforts pour former les consciences en vue de faire advenir un citoyen haïtien plus conscient de ses droits mais plus encore de ses devoirs envers sa patrie Les organisations haïtiennes de la société civile, les organisations communautaires rurales et suburbaines qui luttent sincèrement pour une nouvelle Haïti; spécialement celles qui accompagnent les victimes du séisme du 12 janvier 2010à continuer leurs luttes avec courage et la conscience que l’avenir du pays dépend en grande partie de leurs efforts. Les Haïtiens (nes) de la diaspora, spécialement les organisa-
tions haïtiennes qui luttent pour une nouvelle Haïti, qu’ils sachent que leurs efforts sont appréciés et qu’ils constituent une force irremplaçable dans le projet de construire une société haïtienne juste, démocratique et prospère. Tous nos frères et sœurs Haïtiens et Haïtiennes qui vivent à l’intérieur du pays, à tirer des leçons de l’expérience du tremble-
ment de terre de 12 janvier 2010 : à jurer que nous conjuguerons désormais nos efforts, dans un élan généreux solidaire et citoyen pour construire un pays organisé, fort, prospère, capable de protéger ses fils et ses filles des conséquences des catastrophes naturelles. Que vive Haïti! Que renaisse enfin notre pays!
Nous avons appris le décès, mardi14 janvier, à San Jose, Californie, d’Eddy Leconte, fils de feu Hermin Leconte,ancien colonel de l’Aviation haïtienne, et de Marie Fouché Leconte, première reine à représenter Haïti au Festival de Cherry Blossoms, à Washington, D.C., en 1951. Eddy est né en Haïti le 24 mars 1953 et à l’âge de 14 ans il arrivait à new York où venaient s’installer ses parents et son jeune frèere Daniel. Il fit ses études supérieures à Pratt University où il obtint un diplôme en génie électronique, son champ d’intérêt depuis le tendre âge de 6 ans. Il devint aussi un expert en logiciel Microsoft tout en poursuivant des études en Bio Engineering. Il épousa, le 11 juillet 1981, une jeune Jamaïcaine, Sandra Bent, de qui il aura deux filles,Tisha qui, encouragée par son père, a étudié le génie électronique ,et Marissa, qui s’est spécialisée en Marketing. Eddy a été un ami fidèle, très apprécié par ses collègues et ses patrons, qui le tenaient en grande estime. Il est un modèle d’-
Haïtiens de la diaspora qui a gravi avec brio les échelons du succès. Élevé pieusement par sa mère, Eddy a vécu sa maladie avec un courage exemplaire et une grande dignité. Il est mort en paix dans la foi chrétienne. Un service pour le repos de son âme aura lieu le samedi 25 janvier 2014, à Pointe Church of Nazarene, àa San Jose, Californie. Nous présentons nos sincères condoléances à sa mère, Marie Fouché Leconte, à son frère Daniel Leconte, à sa veuve, Sandra Bent Leconte, à ses filles, Tisha et Marissa Leconte, à ses cousins germains Marlene Zéphirin Latortue, Raymond Magloire, Elsie Magloire Sada, Nathalie et Alexandra Goodlad, Paule Magloire Bernardin, Yola Magloire Lanzlinger, Gary Leconte, Michèle Leconte Perpignand ; Claude, Yanick, Gary, Pierre Anthony, Ronald, Hervé et Gérald Piquion; Lucien jr, Patrick et Thierry Leconte. Nous présentons également nos vives condoléances à tous les parents, alliés et amis affectés par ce deuil.
NÉCROLOGIE Eddy leconte est décédé à San Jose, Californie
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Haïti-Observateur
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laurent lamothe: Money, guns, drugs and a leggy blonde By: Emmanuel Roy San Francisco, CA — If you are Haitian Prime Minister Laurent Salvador Lamothe, you bribe some members of the Haitian Senate to become Prime Minister. Then, you rob the country of 465 million dollars from fictitious contracts, kickbacks and illegal profit sharing. Next, you find yourself a leggy blonde named Petra Nemcova from a country that most Haitians cannot pronounce; you use government funds to finance the leggy blonde’s lavish lifestyle with apartments in Paris, Prague, Santo Domingo and Cousine Island. Finally, you purchase military grade weapons with silencers to assassinate those who dare to oppose you, or arm those who make you rich, especially if you are trying to become president of Haiti in less than 24 months to avoid prosecution in the United States for corruption. You do all of this, while seventy-percent of your countrymen remain illiterate and unemployed. Those who are employed make less than $3.00 a day; and 60 percent of the children between the ages of 1 and 5 have never seen a doctor. How do you live with yourself, you ask? Well, if you are Laurent Lamothe it’s easy. The man is heartless. A few weeks ago, while the FBI was looking into the illegal weapons purchased by Laurent Salvador Lamothe, Congressman Arnel Belizaire announced that he had conducted his own investigation into the illegal gun purchases and recovered copies of manifests and receipts. Mr. Belizaire did not look hard enough. Salim Sukar, a Haitian lawyer who advises Mr. Lamothe, has many roles, and one of them is that of a gunrunner. He is the person charged with purchasing illegal guns because of his established relationship with gun sellers in Israel, Russia and other places around the world. Early in 2013, Mr. Sukar travelled to Israel to broker a weapon deal knowing
full well that there is a gun embargo on Haiti since at least 2004, which is why the FBI and the US State Department are looking into the purchase. Mr. Sukar placed the first order in April of 2013 for a total of 1,600 AK47’s with infrared silencers and 9,000 automatic 9millimeter handguns. These guns were shipped via Canada in partial shipments to Haiti with no more than 200 guns per shipment. According to the chief of the Haitian Police, he is neither aware of any orders for guns nor has he asked for guns. The Haitian Senate, including Minister of Finance Wilson Lalleau, had not approved any money for guns in the 2013-2014 government Budget, which raises many questions: Where did Lamothe get the money to purchase these weapons? Why is Lamothe buying military grade weapons when Haiti has not had an Army since 2004? The FBI and the US State Department are asking the same questions. However, the Haitian media, both in Haiti and overseas, has yet to investigate these illegal acts. Our sources in the Haitian Senate have informed us that Senate President Simon Dieuseul Desras is considering an interpellation of Laurent Lamothe to explain these purchases. But more important than this it’s the overt silence of the Haitian media that’s troublesome. In most democratic countries, the media is considered the fourth power; in Haiti, everything is for sale, including dignity, personality, and blood. According to our sources, Mr. Lamothe has been paying between 4,000 and 12,000 US dollars a month to Haitian media buying their silence. With the exception of Haiti-Obervateur and Tout-Haiti, most of the Haitian media appear to have sold-out, ignoring their duty to inform, question and investigate. This explains why the Haitian media has been so silent in the face of clear unrepentant theft of government resources.
The media should be investigating the following: the three apartments belonging to Lamothe’s girlfriend Petra Nemcova, that the Haitian Government is paying for; the purchase of military grade weapons; and the illegal kickbacks from several companies doing business in Haiti. It’s a duty. Le Nouveliste and Le Matin are among the two newspapers of record in Haiti that have been surprisingly silent; then again, their names appeared on the list of media being paid by Laurent Lamothe.
Mr. Lamothe often says “at the end of the day, it all comes down to money and everyone has a price.” He is indeed right, everyone has a price. Knowing this full well, Lamothe has set aside 20 million US dollars to buy the Haitian presidency and members of the CEP have already had at least three clandestine meetings with Laurent Lamothe to ensure that he is not only on the ballot but that he actually wins the Presidency. The Haitian Diaspora is on notice, because Lamothe knows that he can’t control the Diaspora
and believes most of the members of the Diaspora are Lavalassiens and not to be trusted to vote the right way, which explains why he has not lifted a finger to ensure that the Haitian Diaspora can vote on the presidential election of 2015. The question to be asked is this? Who will President Martelly endorse as his successor? Follow Manny on Twitter: @EJRManny. Mr. Roy is a former political advisor to President Michel Joseph Martelly.
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Haïti-Observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know? Volume 1, Issue 19 Suite de la page 1 5. Boosts your immune system Smiling helps the immune system to work better. When you smile, your immune system improves possibly because you are more relaxed. You can even prevent the flu and colds by smiling. 6. lowers your blood pressure When you smile, your blood pressure drops considerably. Give it a try if you have a blood pressure monitor at home. Sit for a few minutes, take a reading. Then smile for a minute and take another reading while still smiling. Do you notice a difference? 7. Releases endorphins, natural pain-killers, and serotonin Studies have shown that smiling releases endorphins, natural pain-killers, and serotonin. Together these three make us feel good. So, smiling is a natural drug. 8. lifts the face and makes you look younger The muscles we use to smile lift the face, making us look younger. Don’t go for a face lift; just try smiling your way through the day – you will look younger and feel better. 9. Makes you seem successful Smiling people appear more confident. They are more likely to be promoted and more likely to be approached. If you put on a smile when you attend meetings or go for an appointment, people will react to you differently. 10. Helps you stay positive Try this test: Smile. Now try to think of something negative without losing the smile. It is hard, right? When we smile, our body is sending us this message: “Life is good!” So, stay away from depression, stress and worry by constantly smiling. An absence of smile really makes you unattractive and look old I wish that I knew the value and importance of smiling when I was growing up. Why? I would have shared the secret with Auntie
Brunette. She was our neighbor who was only in her early sixties. Her looks betrayed her age, however. She looked like she was in her late eighties. What happened? I had never seen her with a smile on her face. I am telling you the truth. She always frowned and had lots of wrinkles in her face. She did not look attractive at all. She looked as if she was always angry. As a result, I was scared of her. Most of the time, I would pass by without greeting her. One day I told my Mom about it, and she tried to convince me that Auntie Brunette was a lovely person. I retorted: “Mom, how can I tell that she is nice? She always frowns.” The frowns and wrinkles made her look unattractive and older than her actual age. She always looked sad and unhappy. Smiling is a great way to make yourself stand out while helping your body to function better. Smile to improve your health, your stress level, and your attractiveness. The challenge: Do you need an incentive to keep a smile on your face? A happy song in the heart is all you need! The practice of smiling is a fun way to live healthier and longer. It is so much easier and such a great energy saver to smile than frowning. An anonymous author once observed: “It takes 26 muscles to smile, and 62 muscles to frown.” Do you see the difference? Let us start today by including the practice of smiling in our daily personal agenda for a happier, healthier, stronger, and richer 2014! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.” Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. January 22, 2014
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Kreyòl
nan politik tout bon se pwenn fè pa, mò rèd depi opa Bwouklin – Senmenn sa a nou te dwe nan peyi Dayiti pou n te kontinye pelerinaj la. Tout preparatif deja fè. Men kòm nou gen yon obligasyon moral, nou te oblije ranvwaye deplasman sa a pou yon lòt lè. Moun Bwouklin yo t ap tann nou tankou tè sèk ki t ap tann lapli. Nou pa trayi ni devye strateji nou nan moman sila a, paske n konnen tout bon se yon desepsyon nou ta fè moun sa yo. Nou pa gen yon kote fiks pou nou ale ni pou plè. Tout kote nou rive tou cho, tou bouke pou n pran enfòmasyon, sa toujou mete lajwa nan kè tout moun, paske yo konnen ke pran enfòmas yon sèl bò kreye dezinyon ak pawòl anpil pou granmesi. Se sa k fè nou pa janm kite sa rive lakay nou pou amoni a kapab rete. Nou respekte tout moun, paske nou tout se menm, fizikman e spirityèlman, nou gen lafwa nan yon èt ke nou pa wè kèlkeswa non nou ba li a. Se amoni sa a ki rete nan nou menm ki reyèlman pa gen sa nou te ka rele « chen manje chen » nan tout sans mo a. Respè se bèl bagay, li rapwoche tankou linyon olye li elwaye tankou divizyon ki pa janm pote bon bagay ke rayisab avèk tèt chaje nan sen nou. Jan sa bèl lè gen antant ki pote amoni e non pa dezagreman ki bloke tout bagay pou bay lavi a sans li pou sa gen bonè ak pwogrè. Nou se yon nasyon ki nòmalman pa pran nan Tonton Nwèl, paske n te lite pou n te fè lonè nou ak presyij nou. Diyite moral se sa n te genyen e se sa zansèt nou yo te kite pou nou kòm eritaj aprè yo te pase 300 zan nan esklavaj pou yo te pran endepandans yo 18 novanm 1803 nan Vètyè nan nò kote yo te bat aplat-kouti yon branch nan lame franse a ki te kantone nan peyi Dayiti pou te fè esklav yo pase mizè. Fòk nou pa janm bliye ke nou te fete endepandans sa a premye jou nan lane 1804 ki te reyèlman premye janvye 1804, yon dat pou nou pa janm bliye. Se pa kado yo te fè nou, se batay nou te batay pou n te pran libète n avèk pwòp ponyèt nou nan koule san e pèdi lavi tou. Alò, nou te goumen pou n te pran libète nou tankou pèp ameriken, ke zansèt nou yo te ede nan vil Savana pou yo te pran endepandans yo tou 4 jiyè 1776. Si nou kapab fè yon ti matematik, na va wè ke se aprè 28 an nou te vin lib tankou yo tou.
Nou konstate ki pwogrè ameriken fè pou yo rete yon kokenn pisans nan monn nan. Nou menm ki te trase yon ekzanp pou limanite a kòm esklav rete ap betize, ranse, radote olye nou pran men nou ou ankò kolabore pou n kapab fè yon lòt gwo evenman. Mantalite n jodi a diferan de pa zansèt nou yom paske yo te gen yon bi ki pat lòt bagay : soti nan esklavaj. Malgre n ap viv nan tan modèn kote tout nasyon ap travay pou yo soti nan move kondisyon, nou prefere rete nan tire kouto ki p ap janm mennen nou okenn kote. Bagay yo esansyèlman
grav nan tout sans, paske gen yon ti ponyen moun ki konprann se yo menm ki gen dwa fè e defè defason pou peyi a pa janm fè yon pa pou l pwogrese. Se menm moun sa yo nou rankontre toutpatou ap kreye dezòd ak divizyon pou enterè pèsonèl yo. Bagay yo parèt tèlman lèd nan je sosyete a, nou pran yon okipasyon moral ki depase sa 1915 la ki te dire 19 an. Pa bliye ke okipasyon an date 19 septanm 1994 sou demann ansyen prezidan Dayiti Jan-Bètran Aristid, ke zansèt nou yo avèk tout jenerasyon yo pa gen dwa padone, paske se yon mal li fè peyi a pandan 2 okazyon. Fòk nou pa bliye tou anbago 1991 ke l te mande ki te dire 3 zan nan. Se yon konpatriyòt ki di li renmen peyi l pandan li fè yon seri de bagay ki pat janm nan avantaj peyi a men nan enterè pa li. Depi 1492 jis jounen jodi a, peyi Dayiti ap pran kou, sètadi bon baf pou desounen li. Yo trayi tout fanm ak gason vanyan nan peyi a. Yon politik 2 grenn gòch san okenn avni pa blayi pou penmèt tout aktè sa yo tounen bèkèkè pou dezòd kapab layite kò l nan peyi a.
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Sa nou konstate senmenn sa a tounen yon chanjman nasyonal. Tout moun t ap tann yon chanjman nan aparèy Leta a pou chanjman an te kapab yon reyalite. Gen yon seri moun ki parèt dekouraje e yon lòt pòsyon satisfè. Se nan sans sa a nou t oblije tande anpil moun pou n te sa pote pou ou ti pawoli sila a. Jolibwa : Bonjou tout moun, tout konpatriyòt konsekan ki te swete yon chanjman total kapital nan peyi zansèt nou yo. Mwen kontan wè nou tout, paske nou tout ki la a gen menm bi, kwak nou pa gen menm aspirasyon politik. Se politik la ki mete nou nan ka, paske nou pa jere l byen e nou kite anbisyon anvayi nanm nou pou n pa reyèlman fè yon pa anavan. Nou tout bliye ke nou gen yon responsabilite, paske nou pa nan soufrans, malgre mizè toujou anvayi peyi nou, ki lakòz lòt nasyon ap betize ak nou. Men peyi vwazen an ap manke nou dega, paske nou divize e nou pa mete
tèt nou ansanm pou n voye peyi nou monte. Nou tout gen dwa konstate ki kote rayisman ak divizyon mete nou. Kòm maleng nan pa nan do nou e ke nou pa p soufri, nou pa konprann tout bon vre responsabilite nou. Ayiti pa dwe nan pozisyon li ye a si nou te pran responsabilite nou nan tout sans. Nou gen yon pakèt vwayou, banben ki pran plezi yo ap fè dezòd nan peyi a, paske yo annik pantan sou yon pòs san ke yo pa kalifye pou li. Se nan sikonstans sa a ke peyi nou pèdi tout valè li. Nèg yo nan yon pozisyon ke yo pa merite e yo chita ap kritike lòt ki pie prepare e nan meyè plas ke yo. Nou gen pou nou wè yo paske revolisyon popilè a gen pou l vini e kamyon popilè a ap pase sou tout, paske yo se yon pakèt mechan ki enpoze peyi a fonksyone. Nou pa p pale de vyolans men yon reyalite paske « tout bèt jennen mòde ». Se pa mwen ki di sa, se pwovèb nou yo ki pote reyalite sa a pou nou. Nou gen je pou n wè tout kalamite ke bann denmèplè sa yo pote nan peyi zansèt nou yo. Mwen pa fouti konprann rezon ki pouse pèp la ap gade silans li san l pa deside fè yon jan ak tout bandi sa yo ki anpeche travay peyi a fèt. Nou ta konprann byen si yo te gen yon altènatif reyèl pou ede peyi a soti nan tribilasyon li ye a jodi a. Nou twouve sa dwòl ke se menm avadra sila yo ki kontinye ap fè dezòd pou enpoze bagay yo fèt. Nou dwe denonse yo pou listwa konnen non yo tout. Nou mande pou pou yo refè konstitisyon peyi a san pasyon e san presipitasyon, paske pasyon pa janm pwodwi siksè, se nan yon sèl direksyon li oryante l. Jodi a n ap viv nan yon sosyete divize e ki pa pwodwi anyen, paske l pa gen tan pou l reflechi, ekzamine fè yo pou yo rive jwenn yon solisyon ideyal. Nou chita nan zen, nan tripotay, nan fè jijman temmèrè, ki pa p regle anyen pou nou. Nou wè nan ki dilènm nou ye avèk bann machann peyi yo, ki anndan kou deyò peyi a. Nan sen aparèy Leta a gen yon pakèt malonnèt ak denmèplè ki kontante yo ap pote eleman negatif pou peyi a rete san fè pwogrè. Nou menm sitwayen onèt e ki gen konviksyon ap batay pou mennen peyi nou nan bon direksyon pou yon jou li rive nan bon pò a. Nou pa bezwen moun k ap radote, ranse e menm fè fo temwayaj. Nou bezwen dirijan konpetan e non pa aktivis malatchong ki definitivman pa menm konnen kote pwent nen yo ye. Nou dwe lite, fè jefò pou n sa gen yon peyi
k ap travay pou evolisyon an kapab yon reyalite. Gen moun nou kapab konstate nan ajisman yo gen yon anbisyon pou yo ta kreye dezòd defason pou yo kapote gouvènman ki la a k ap travay, malgre yo mete anpil bwa nan wou l. Nou kapab konstate ke yo pa pran ni nan kaponnaj, ni nan pale anpil, ki pa p mennen nou okenn kote. Yo pi kwè nan : « w ap pale anpil pou granmesi, mwen menm ap travay pou fè valè peyi a ». Si nou enkonsyan sèlman tankou anpil jalou, nou va pwomennen di ke pa gen anyen ki reyèlman fèt nan peyi a. Gen travay k ap fèt pou yon amelyorasyon sou tout plan. Si nou gade byen nan diskou vizyèl prezidan an nan palman an ki nan youtoub « You Tube » na konstate karaktè mechanste ak mepri ki te nan figi anpil palmantè ki te reponn prezan. Pa gen anyen k ap chanje yo, paske se yon bann moun ki egri e ki reyèlman bliye ke pòt « E » a te louvri pou tout moun. Lè prezidan an te vini avèk mo « e » a ki se eleksyon, tout asanble a te bat bravo lakontantman, paske l pat espere tande koze sila. Nou kapab konprann ki travay ki te fèt. Yon diskou byen ekri e byen atikile ki reponn non yon chèf Leta konsyan e ki fè devwa ak obligasyon li. Ap toujou gen opozisyon malatchong, paske opozan sa yo pa ni chita ni kanpe sou reyalite, men yo rete nan ma labou kòwonpi a pou yo divage e fè tenten ki definitivman pa p menmen yo okenn kote. Nan sikonstans sa a nou lage plon an pou nou tout ki la a ki vle gaye pran lapawòl, paske nou tout ki reponn prezan aswè a gen pwòp responsabilite nou. Kawòl : Nou di konpatriyòt la mèsi. Jolibwa : Mwen ekskize m devan nou tout ki la a poutèt mwen pat idantifye m. Li reyèlman bon pou n idantifye nou, paske nou se yon sèl fanmi e nou dwe konnen youn-lòt. Non mwen se Jolibwa pou lavi. Kawòl : Mèsi Jolibwa pou jès sa a ki pwouve reyèlman nou se yon sèl fanmi e ke manman nou se Ayiti. Nou konnen gen anpil trèt nan peyi zansèt nou yo, ki te sakrifye vi yo pou yo te ban nou ti kwen sa a ki rele AYITI, e ke nou pa fouti renmèt lòt moun sou pretèks ke chaj la twò lou pou nou. Kòm nou toujou nan lespri endepandans nou ki se libète nou sou planèt la, nou tout kontan ke nou kapab respire e pale ouvètman, paske zansèt nou yo te travay pou nou tout te sa lib. Tankou frè nou mande ke nou idantifye nou, mwen rele Kawòl e m kontan anpil mwen la a avèk nou pou n sa brase lide k ap mennen nou nan kafou verite ak pwogrè. Peyi Dayiti pase anpil peripesi. Avan sa yo rele dekouvèt peyi lakay nan nwit 5 pou rive 6 desanm 1492 pa Kristòf Kolon, ki pat janm yon Panyòl men yon Italyen, te gen yon pakèt Endyen nan peyi sila a. Li te jwenn bann Endyen yo nan peyi a ki t ap mennen ti vi yo san pwoblèm. Vizit Kristòf Kolon nan peyi a te yon desepsyon ak yon tribilasyon pou Endyen yo ki te mouri an grann kantite. Kristòf Kolon te fè kou pa l e Nikola Ovando te fin disparèt tout rès Endyen yo nan peyi Dayiti. Se nan sikonstans sa,yo te mennen yon bann Afriken ki te vin nan bato kote yo te pake yo tankou sadin nan bwat. Anpil nan yo te mouri nan vwayaj sila yo. Sa ki te gen chans pou yo te rive nan peyi Dayiti te viv nan kondisyon terib, pi mal ke zannimo anba mèt Blan yo ki te maspinen yo e fè yo tounen esklav. Yo te rive nan peyi a nan lane 1503. Apre 300 an nan touman avèk tout sòt soufrans ak kalamite, yo te batay di pou yo te pran endepandans yo 18 novanm 1803, aprè yo te kraze yon branch lame fransa a ki te reprezante enterè Lafrans nan peyi a. Nou pa fouti rete bra kwaze pou n pa reyaji e konprann reyalite peyi a ki bezwen konkou tout pitit konsyan e reyèl. Tout fo pitit li dwe mete kò yo sou kote, paske woulo konpresè a ap pase pran yo tout alawonnbadè pou peyi a kapab gen yon chans pou l respire. Si nou renmen Ayiti to ut bon vre, mwen mande nou tout, frè ak sè
m yo ki deplase pou kòz nòb sa a pou nou pran plezi avèk atansyon pou n li ti pwezi sa a ke m pote pou nou : « Ayiti cheri Ayiti se ti peyi nou Ki bezwen nan men nou konkou Pou li sa sispann pase tray Si nou tout deside travay Nou tout dwe fè abnegasyon Ki gen pou l retounen linyon Peyi n ap soufri byen lontan Anba men yon makòn mechan Ki nan zak chire pit tout tan Pou manman n toujou nan touman Okenn sakrifis pa janm fèt Pou nou tout te ka viv an pè Nou rete nan patipri Poutan fanm nou sila ap soufri Koken toupatou fin wè mò Youn ap di se lòt ki an tò Tan an ap pase tankou van N ap viv nan dezagreman Ki mande yon bon jan redresman Ki t ap fè kè nou tout kontan Nou rete nan chen manje chen Tandiske nou tout se kretyen Tout moun ap defann enterè Yo bliye si n se frè avèk sè Yon sèl maman ke n imilye Ajisman n pa janm jistifye Lè a rive pou nou rasanble Nan yon bon jan leve-kanpe Pou manman nou sa soulaje E pou l kapab byen respire ». Chantou : Bonswa tout moun ! Aswè a se nètalkole, paske anpil pawòl ap tonbe e anpil bèt ap soti pou pwouve nou ke nou gen moun konsekan toujou ki renmen peyi yo. Mwen rele Chantou, e tout moun konnen mwen, paske mwen pa sèvi avèk anyen ki frèt. Menm dlo m ap bwè toujou chofe pou l sa desann byen. 2 moun ki te pale, pou m byen di 2 frè m ak sè m ki sot bat opinyon pa yo di tout bagay ; nou menm nou gen obligasyon pou n elaji yo e fè kòmantè sou yo, paske nou tout ki vini nan sal ble sa a pa vin pou granmesi, ni nan yon mwayen pou fè wè. Nou vin pou nou chache ansanm solisyon ideyal la pou nou sove tout sa ki gen pou sove nan peyi nou an. Nou pa dwe sèvi avèk eleman negatif ki definitivman pa vin regle anyen. Fòk nou leve kanpe, tankou Kawòl mande nou. Pou n fè sa n ap byen prepare nou pou pa gen okenn derapaj e sèvi avèk tout moun ki vle. Bondye ban nou Sen Michèl pou n travay ak li, paske li demontre volonte l malgre medizanmalpalan yo tout pa gen anyen serye pou yo di, paske yo pèdi lafas. Nou nan yon sitiyasyon kawotik ki pwouve nou tout gen yon pakèt trèt nan sen nou. Kawòl : Ou pa manti, sè mwen ! Se verite sou tanbou si m ta vle byen konprann ! Pa gen tan pou nou chita nan voye monte ni nan fè konsesyon pou vagabon abiye ki kontante yo ap fè difamasyon depi 14 me 2012. Moman an rive pou nou pa nan tete lang ak vagabon, paske tout vagabon se vagabon, kèlkeswa koulè yo ak ran sosyal yo. Ou mèt kontinye, Chantou, paske w pote sibstans nan tout sans nan tout sa w ap di la a. Nou gen moun konpetan e ki konn tout sa y ap di pou yon Ayiti ki dwe reprann plas li nan konsè nasyon yo sou planèt la. Mwen sèten ke peyi a ap leve defi a avèk tout demokrat sa yo ki konn bon bagay pou voye peyi yo monte nan tout direksyon san demagoji. Chantou : Se sa l ye menm, paske nou konn bon bagay e nou konprann reyalite tou ki pa lòt bagay ke pran responsabilite nou pou nou reponn a bezwen peyi a ki nan yon enpas. Tout Ayisyen konsekan konprann reyalite a e y ap degaje yo tankou mèt Jan-Jak pou yo fè tout sa ki bon e ki nan enterè peyi zansèt nou yo. Radòt pa p pwodwi anyen nan peyi a, paske nou gen yon obligasyon pou n rasanble pou n fè devwa n jan li sipoze ye a, paske si nou rete ap pèdi tan, satan yo ap pran fòs e l ap twò ta pou nou. Pasyon nou se peyi Dayiti e non pa yon endividi. Wi, nou dwe renmen pwochen nou e travay avèk li si l kon-
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la Vraie Afrique Que Je Connais/The Real Africa I Know Glimpses of Uganda (Part 4) Topic: The African national Congress (AnC) in hot water
By Réginald Barthélemy Since the end of apartheid, the African National Council (ANC) has been the undisputable political force in South Africa. When the ANC came to power in 1994, the hope was that South African masses would finally see drastic changes to their social and economic conditions. However, this did not happen. Instead, things are getting worse and worse. South Africa is the wealthiest country on the continent. Yet, it has “one of the world’s biggest gaps between
the wealthy and the poor and is dogged by stubbornly high unemployment rates.” Many longstanding supporters blame the ANC for the status quo. And this has led some to become defectors by challenging the central party from the left under the umbrella of Economic Freedom Fighters (EFFs.) AnC The African National Congress has been in power since Nelson Mandela was the first Black to be elected president of South Africa in 1994. The unemployment rate,
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almost 25%, is at an all-time high. Corruption has plagued the Jacob Zuma administration. President Zuma himself had been under investigation for alleged abuse of power in what is called a $20-million upgrade to his private home. He was cleared of wrongdoing. There is no transparency in the handling of government contracts. Contracts are allegedly granted based on favoritism, briberies, and political affiliations or friendships. The ANC is tainted by corruption scandals. As he campaigns for his reelection for a second term in the upcoming presidential and legislative elections in April, President Jacob Zuma feels compelled to appeal to his base and cry out against corruption. In a campaign manifesto, he promises to clean house and bring about economic changes and create 6 million jobs during his second term. His political challengers retort: It is simply electoral maneuver to woo supporters and disgruntled voters. Julius Malema, a former youth leader, who
was expelled from ANC in 2012 for misbehavior, is among those who will challenge the ANC in this year’s vote. He is very popular among disgruntled working class people and party deserters. Economic Freedom Fighters (EFF) Who are the Economic Freedom Fighters (EFF) actors and where do they come from? They are the radical dissenting voice of ANC. The Economic Freedom Fighters (EFF) is a South African political party started in 2013by expelled former African National Congress (ANC) Youth League president Julius Malema, and his allies. Malema has been announced as “commander in chief” of the EFF, heading the “Central Command Team” which serves as the central structure of the party. High profile members of the Central Command Team include Floyd Shivambu and the Pan-African activist Andile Mngxitama (Wikipedia.) On 28 July 2013, at a press briefing in Soweto, Malema announced that the new party already had over 1,000 members, double the 500 required for regis-
tration with the Independent Electoral Commission (IEC.) The EFF is now registered with the IEC, after an objection to its registration by the Freedom Front Plus (FF+) was dismissed (Wikipedia.) The ANC has accused the Zimbabwean ruling party, the Zimbabwe African National Union – Patriotic Front (ZANU–PF), of supporting the EFF so as to destabilize the ANC (Wikipedia.) Closing Remarks Almost twenty years after the end of apartheid and the first universal presidential won by Nelson Mandela, the ANC is seriously concerned about the ongoing desertion of unhappy voters in the upcoming presidential and legislative elections. Two main factors explain this erosion: chronic poverty and high unemployment. It is alleged that ANC leaders are more preoccupied with enriching themselves rather than improving the conditions of the poor and unemployed. However, the ANC is still expected to win. reggiescornergcs@gmail.com Published: January 22, 2014
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Sur la route du cinema PARIS : lA CHUTE D’UnE ÉTOIlE OU lES DIAMAnTS SOnT ÉTERnElS Un choix déchirant dans la foulée des événements, dans le droit de violer un copyright. Cinéma Par Dan Albertini Trierweiler déchirée entre la passion l’être aimé et celle d’un pupitre de première dame. La bataille était rude, tout le
Dan Albertini monde le savait, sauf elle. Elle est concernée. L’intrigue est de taille, elle est journaliste. Non mariée. Et, un homme, fou d’une autre femme, a fait d’elle la première dame. Pour mieux cacher l’affaire. La journaliste, trop occupée dans son rôle hors du commun, travaillait tard pour le plus grand magazine qui porte le nom de la ville. Une partie de l’édition s’était transportée à l’Elysée. Une marque de commerce inédite pour le grand magazine. Il fouillait ailleurs au palais, que dans la vie du locataire officiel. Le président. Le drame va éclater au grand jour, à la manière américaine, cette république y a pris goût depuis le scénario du même genre vécu avec le l’ancien locataire. L’un aimait les fortes escortes, l’autre sombra dans le piège de l’escorte réduite. Il se croyait invisible. Mais, un photographe aura tout vu, patient, il s’est payé les nerfs pour se les ronger. Il allait tout
Le miracle de la foi, l’expérience politique et la magie du nom Pierre D’Haïti a été consacré pas-
sécurité du président coûte aussi cher que la vie de la première dame. Des dépenses futiles pour un pays en faillite, puisque, d’une part, le président était à découvert, par sa faute. La première dame
Mais, le grand magazine n’a rien su comprendre. Croyant débusquer par la voie de Trierweiler, les trésors cachés des Trois Mousquetaires, d’une république héritière d’un passé volé. Laferrière est arrivé par la grande porte, va-t-il prendre de fait, sa position des Alexandre, car l’affaire lui est sous le nez ? Ce serait le cas de dire que : « Paris certif ». Aznavour quand même.
était à couvert, pour sa chute. Le peuple commence à comprendre la débauche qui avait commencé avec les esclandres de l’ancien chef candidat, du parti, ce qui a abouti à l’histoire de l’autre. Paris sinécure. Ça c’est de moi. La surveillance laisse à désirer au point qu’un Pivot de la grammaire n’a vu venir une citadelle éloignée de l’indépendance, ce qui serait en fait une grande victoire pour l’auteur qui présente le Chevalier de St. Georges. Ce serait le cas de dire aussi : « Paris
Valérie rentra dans le coma, Valérie piqua une crise de nerf, Valérie fit une légère dépression. La rumeur allait bon train. Mais, le grand magazine n’a rien vu venir, croyant débusquer, par la voie de Valérie, les trésors cachés jamais dévoilés d’une république héritière de biens de cruautés royales. Valérie a été évacuée par la SAMU, va-t-elle perdre de fait, sa position de journaliste, car l’affaire lui est passée sous le nez. Si l’étoile chute, ce serait le cas de dire que : « les oiseaux se cachent pour mourir ». Paris quand même et Paris qui suit. Paris ! Laferrière confondu entre la montée d’une étoile et les diamants sont éternels « Voir les comédiens…, voir les magiciens », j’ose interférer dans l’affaire Aznavour, et rajoute, voir les écrivains « qui arrivent bien ». A entendre les jaloux, c’est l’Académie qui a baissé d’un cran. À lire la critique, Haïti et le Québec ont gagné. Se fier par contre à l’institution, il y a tout simplement un immortel. En effet, l’affaire se passe à Paris et j’ai dû faire un choix. Il n’y a pas de hiérarchie dans les thèmes, d’ailleurs l’un est au féminin, ce qui explique le positionnement traditionnel : Trierweiler avant, Laferrière au masculin, après. Laferrière est donc fidèle à sa démarche : «comment» se faire dans la francophonie «sans se fatiguer ». Il a fait école, ce sera cette semaine-ci avec Léo Joseph notre éditeur : «comment» recevoir Dany en trois jours «sans se fatiguer ». A New York, attention ! Sachant d’ailleurs que Paris se retrouve à New York. Haïti s’y trouve, le Québec aussi. Donc
Pierre d’Haïti Ambassadeur sans le savoir Entre (). Ça fait un bail depuis que j’avise sur le caractère raciste des rapports du cardinal dominicain, De Jesus Lopez Rodriguez, ainsi que ceux de l’animateur radio du même patronyme, Alfonso Rodriguez. J’ai même appelé à la vigilance l’archevêque Guire Poulard. Les rapports insulaires de l’Église en relation avec De Jesus étaient faussés. Langlois arrive ainsi, non pas par surprise, mais à notre satisfaction, ayant l’impression que le Vatican aurait entendu la voix d’Haïti Observateur. Tant mieux, mais cela ne suffit plus. Fermons les ().
«Paris merveille ». Toujours Aznavour. Laferrière rentra dans le « trémolo », Laferrière piqua du nerf, Laferrière fit une haute pression. La clameur allait bon train.
simplement provoquer la chute d’une étoile à Paris. Donc Paris qui cogne.
DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE
Par Dan Albertini
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teur dans le même édifice où il a reçu Chris Murphy, un sénateur (D) américain qui siège sur le comité des Affaires étrangères à DC, le dimanche 19. Pierre avait reçu le message adventiste par éducation chez sa grand-mère. Puis, s’était impliqué en politique pour la grande ville de Bridgeport avant de devenir pasteur. Berger dans son langage personnel. Revenu donc au bercail, il devient porteur de message du royaume d’en haut, c’est ce qu’il appelle le miracle de la foi. Ambassadeur de Jésus Christ. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il aurait fait libérer de prison un jeune détenu haïtien. Un témoignage. Jeune représentant au niveau du 135e District de la ville, il connaît aussi l’administration. Sa Suite en page 9
Le dénouement Le pays est sous surveillance et la
gamberge ». Une fois de plus Aznavour. Aznavour pour nous dire : « Paris vingt berges ». Oui, Paris est un fleuve de tous les courants, l’Ecole nationale de Paris d’ailleurs, et, de tous les tourments, comme dirait l’autre : « poètes, vos papiers ». Et pour finir, Aznavour pour conclure avec le président : « Paris débauche ». L’histoire si elle résume la chute d’une étoile en tant que femme, pour une autre étoile, une autre femme, elle est surtout le drame de l’étoile du magazine qui portait le nom de sa ville. Pour ne rien savoir de ce qui se passait dans la ville même. Paris ! Elle rappelle celle d’une autre journaliste qui était aussi la dernière à savoir que son homme, un gougeât, la trompait, avec des putes en série. Paris New York l’a su. La question se pose dans l’entracte, puisque le film n’est encore dégradé. C’est quoi le journalisme de magazine dans cette ville où des femmes du métier se contentent de « Paris vin rouge » d’un politicien en pâture qui se voit dans « Paris décomposé qu’on viole ». Si l’académie de la langue du pays se trouve aussi dans cette ville, il y a lieu évidemment de s’interroger si les institutions sont en chute libre. L’arrivée de Laferrière comme immortel dit carrément nOn. Mais, « Paris d’hier et de toujours, Paris vingt siècles de jeunesse, Pour tous tes amants, tes maîtresses, Tu restes le grand amour ». Paris Match aura une autre plume. Orageuse, arrogante, mais une plume de «Paris aux urnes prophétiques ». Bravo Paris ! Si je me suis installé sur la route du cinéma, courant après un sans faute, pardon d’avance ! Si j’ai copié. J’ai alors copié le meilleur. Je ne suis donc coupable. À ce rendez-vous, je n’y suis à celui de la chute d’une étoile. J’ai pris rendez-vous là où « les diamants sont éternels ». C’est ma façon de rendre hommage au Dany des rencontres Rue St. André Mtl. À toi, Dany ! Merci d’y croire ! dan@danalbertini.com
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Pierre d’Haïti Ambassadeur sans le savoir Suite de la page 8 sélection approuvée par le Conseil municipal, il occupe la fonction de commissaire zoning, impliqué au niveau régional (1997-2006). Il possède ainsi un important carnet d’adresse et, cette expérience politique lui sert dans son nouveau ministère. Pierre porte par l’héritage de ses parents, le même nom que la République. d’Haïti. C’est carrément la magie du nom qui s’opère. On ne peut le citer ni l’appeler sans évoquer le pays et vice versa. Le témoignage confondait
d’Haïti, qui avait fait libérer de prison et, d’Haïti qui avait libéré. Impliqué au niveau de la fondation Haïti Works, il en fait un autre par la foi du berger, par la grâce du nom, et, par l’expérience du politicien, un coup de maître. Mais, de fait, il réussit à orienter un beau camion de sapeurs pompiers, partant de Bridgeport jusqu’à PétionVille, ville adoptée par la première. Les ailes de la foi lui poussent, il y va plus loin. D’Haïti se retrouve ainsi réuni avec : un démocrate de Washington, le sénateur Murphy, qui a remplacé Joe Lieberman, le délégué du congressman démocrate Jim Himes, deux conseillers municipaux de Bridgeport dont le président du conseil, Thomas C. McCarthy, le consul général d’Haïti à New York, Charles Forbin, et, le représentant du consulat à Norwalk, Rahoul Dupervil. Il livre ainsi à l’auditoire, une oreille attentive multicéphale et, à ses invités spéciaux, un
auditoire sélect mais représentatif et organisé. Une acrobatie diplomatique. Diversité d’intérêts oblige, les questions et les remarques n’ont pas toutes été adroites dans le contexte et, de par les émotions. Contexte . Les besoins américains en ressources savantes et utiles haïtiennes, donc un intérêt direct à voir des Haïtiens devenir ou demeurer Américains. Pour voter en leur faveur. Les besoins haïtiens de voir le nombre de demandes de passeports haïtiens augmenté. Une audacieuse préci-
sion mais tout aussi adroite, du CG Forbin au sénateur de la Commission sur les Affaires étrangères. C'est-à-dire que la double nationalité est admise, ce qui répond en même temps aux agents de l’USCIS tels que Mark Azuda, qui refusent d’accorder le privilège du TPS à des Haïtiens, sous prétexte d’une double nationalité qui rejetterait la nationalité haïtienne, pénalisant famille et enfants nés Américains dans des cas. Les besoins haïtiens du consulat sont siamois, il faut ménager la chèvre et le chou, car la citoyenneté américaine offrirait aussi certains avantages comme du lobbying haïtien aux ÉtatsUnis. C’est ainsi que Pierre d’Haïti, entre le miracle de la foi, l’expérience politique et la magie du nom, se devait de réussir le coup, comme un ambassadeur, comme un vrai diplomate dans une société de diversité culturelle et d’intérêts convoités.
Haïti se trouve ainsi à utiliser les bons offices d’un ambassadeur
Ambassadeur malgré lui, il y a fort à parier que Pierre d’Haïti n’a fini
torique pour un cousin du même axe. Comme si la République
qu’il n’a nommé ni fait accréditer. La République dessalinienne s’évertue à récupérer les miracles de la foi d’un de ses enfants expatriés. Les Relations extérieures
d’étonner sur ces trois axes distincts et particuliers. Le Vatican, par l’autre porte de la foi, vient de lui offrir sans requête, un support de taille. Dans la famille. Le pre-
aurait adopté un pacte non écrit avec le révérend Pierre d’Haïti, lequel pacte qui serait une autre porte de sortie ou de réserve, dans la démarche dite de Religion pour
haïtiennes se surprennent à profiter de l’expérience politique et administrative d’un homme qui opère avec la magie du même nom pour fournir des résultats.
mier cardinal haïtien, Mgr. Langlois, serait, d’après les confidences du pasteur Pierre d’Haïti, un cousin germain du côté de sa mère. Pierre d’Haïti, un nom his-
la Paix, en Haïti. Ainsi, un souper en famille chez les Langlois pour d’Haïti serait d’office, un souper national d’Haïti pour les Langlois. dan@danalbertini.com
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ÉDITORIAL
Enfin des inculpations : Un grand pas en avant dans l’assassinat de Jean Dominique
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près plus de treise ans que les puissants et les grands d’Haïti font obstacle à la justice pour dérouter l’enquête sur l’assassinat du célèbre journaliste Jean Léopold Dominique et JeanClaude Louissaint, le gardien de la station de radio du défunt, ont été finalement annoncées des inculpations ainsi que des sommations de comparution. Voilà franchi un premier pas dans la solution d’un double crime qui interpelle la conscience de tous les Haïtiens. Les personnes visées par le juge instructeur chargé du dossier auront sans doute à identifier le commanditaire de ces crimes crapuleux, symbole de l’impunité qui caractérise le pouvoir en Haïti. Depuis le double assassinat survenu le 3 avril 2000, pas moins de sept de juges d’instruction ont été chargés du dossier. Certains s’étaient déportés, suite à des menaces de mort dont ils étaient l’objet; tandis que d’autres avaient fini par reconnaître l’impossibilité de faire aboutir l’enquête, en raison de la non coopération, voire de l’indisponibilité, des témoins signalés. Tout cela s’inscrivant dans le cadre de l’obstacle à la justice dont se rendaient coupables les régimes Lavalas durant les cinq premières années qui suivirent ces crimes. Le dernier magistrat chargé du dossier, le juge instructeur Yvikel Dabrésil, au bout de l’audition de seize personnes, dont deux anciens chefs d’État haïtien, a, en séance spéciale et publique, le vendredi 17 janvier 2014, rendu son rapport à la Cour d’appel, composée de deux autres juges, en l’occurrence Alténor Bathélemy et Métélus Patrick. Le juge instructeur Yvikel Dabrésil donne la conclusion de son rapport, « Il y a lieu pour la Chambre d’instruction criminelle de recommander ce qui suit : Annette Auguste, dit Sò Anne, Gabriel Harold Sévère, Frantz Camille, alias Franco Camille, devraient être présentés par-devant la Cour d’assise pour leur implication présumée dans ce double meurtre ». Le rapport du juge d’instruction Dabrésil souligne en outre : « Tous les indices font peser de grandes suspicions sur les nommés Djensley, dit Tibout, Mackentong Michel, Jean Daniel Jeudy, Jean Mercidieu Toussaint et Mérité Milien qui sont en cavale et font l’objet d’avis de recherche, de mandats d’amener et d’arrêt ». Interrogé par M. Dabrésil, Oriel Jean, ancien chef de l’Unité de sécurité du Palais (USP), met l’ancienne sénatrice Mirlande Libérus Pavert, qui était aussi directrice de la Fondation Aristide, au centre de la conspiration ayant abouti à ce double meurtre. Dans la partie du rapport du juge Dabrésil se référant à Oriel Jean, il est souligné que « Selon ce témoin, après une rencontre avec le président Aristide,
celui-ci lui avait demandé d’entrer en contact avec Madame Mirlande Libérus Pavert qui était à l’époque sénateur de la République. Cette dernière lui avait expliqué qu’elle avait pour mission de contrecarrer les activités de Jean Léopold Dominique à qui l’on reprochait de vouloir ternir l’image du parti Lavalas. Toujours d’après ce témoin, Jean Dominique et René Préval avaient mis sur pied un parti politique dénommé Koze pèp qui devait présenter Jean Léopold Dominique comme candidat à la présidence aux élections de 2000…» Concernant l’ex-sénatrice, Me Dabrésil conclut dans son rapport : « Quant à la dame Mirlande Libérus Pavert, malgré les diverses invitations, elle ne s’est jamais présentée pour répondre aux accusations portées contre elle par Oriel Jean, un procès-verbal de noncomparution a été dressé en la circonstance. Ce qui fait planer sur elle de graves suspicions. D’après le témoin Oriel Jean, c’est elle qui aurait planifié le meurtre. Par conséquent, elle est considérée comme l’auteur intellectuel, il revient à la justice de faire ce que de droit ». De toute évidence, si les personnes inculpées avaient effectivement participé à cette conspiration, c’était simplement en tant qu’exécutants. À coup sûr, elles avaient reçu l’ordre d’agir d’un personnage qui se croyait autorisé à éliminer physiquement un citoyen jugé encombrant. En clair, au fur et à mesure que l’affaire évolue, dans le cadre du procès qui s’annonce, plus de lumière jaillira sur les rôles attribués individuellement aux différents acteurs. Toutefois, vu la culture d’impunité à l’honneur dans les milieux du pouvoir, en Haïti, il y a fort à parier que de nouveaux moyens seront trouvés pour nier justice aux familles de Dominique et de Louissaint. Cette crainte se justifie d’autant plus que quand JeanBertrand Aristide avait le pouvoir de décider, soit sous son propre gouvernement ou sous celui de Préval, les différentes étapes de l’enquête sur ce double meurtre piétinaient lamentablement. En cours de route, des participants potentiels à ces crimes ont trouvé la mort dans des circonstances jamais élucidées. C’est d’ailleurs le cas de Robert Lalane. Blessé mortellement par la police au moment de son arrestation, son cadavre a mystérieusement disparu de la morgue de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti. De même que le nommé Panel Énélus, alias Tipanel, qui aurait avoué avoir reçu USD 100 000 $ pour l’assassinat du journaliste. Arrêté sur la frontière et incarcéré à Léogâne, il a été lynché par la population dans des circonstances également troublantes. Les commanditaires de l’assassinat de Jean Dominique ont tout fait pour réduire tous les acteurs au silence. De fait, à un certain mo-
ment l’enquête avait même tourné court. Sans la persistance des organismes internationaux de défense des droits humains, le dossier serait resté éternellement dans les oubliettes. À la faveur du rapport sur l’enquête dressée par le juge instructeur Yvikel Dabrésil, un grand pas en avant vient d’être fait. Il reste à la justice de prendre des mesures ap-
propriées pour que les personnes inculpées et les témoins visées ne subissent le même sort qu’Énélus et Lalane. Il va aussi de soi que des décisions de droit soient arrêtées immédiatement pour obtenir l’extradition de Mirlande Libérus Pavert, afin qu’elle réponde de sa participation ou non à ce double assassinat.
HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL
Finally indictments: A big step forward in the assassination of Jean Dominique
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fter more than thirteen years during which time the powerful and the rich in Haiti impeded justice and diverted the investigation into the murder of the famous journalist Jean Léopold Dominique and Jean-Claude Louissaint, the keeper of the radio station of the deceased, indictments and summonses have finally been announced. That’s taken a first step towards solving a double murder that challenges the conscience of all Haitians. Persons covered by the investigating judge responsible for the case will probably identify the sponsor of these heinous crimes, as none other than the symbol of impunity that characterizes power in Haiti. Since the double murder occurred April 3, 2000, no fewer than seven judges were responsible for the file. Some abandoned the case, following death threats to which they were subjected, while others had come to recognize the failure to resolve the investigation, due to non-cooperation or unavailability witnesses reported. All this in the context of the obstruction of justice the Lavalas regimes were guilty of during the first five years after these crimes occurred. The latest examining magistrate who inherited the case, Judge Yvikel Dabrésil, after hearing sixteen witnesses, including two former heads of the Haitian State , has, in a special and public meeting, Friday, January 17, 2014, issued his report to the Court of Appeals, composed of two other judges, namely Alténor Bathélemy Metelus and Patrick. Examining magistrate Yvikel Dabrésil gives the conclusion of his report, “There is cause for the criminal investigation Chamber to recommend the following: Annette Auguste, nicknamed, Sò Anne, Gabriel Harold Sevère, Frantz Camille, a/k/a Franco Camille should be remanded to the Circuit Court for their alleged involvement in this double murder.” Magistrate Judge Dabrésil’s report also stresses: “All indications put under major suspicions Djensley, nicknamed Tibout, Mackentong Michel, Jean Daniel Jeudy, Jean Mercidieu Toussaint and Désiré Milien, who are on the run and are being sought, and who remain subject to summonses and warrants for their arrest.” Questioned by Mr. Dabrésil, Oriel Jean, former head of Security Unit for the Palace (USP), puts former Senator Mirlande Libérus Pavert, who was also director of the Aristide Foundation, at the center of the conspiracy that led to this double murder. In the part of Judge Dabrésil’s report referring to Oriel Jean, it is noted that “According to the witness, after a meeting with President Aristide, the latter asked him to contact Ms. Mirlande Libé-
rus Pavert, at the time a Senator of the Republic. Mr. Aristide had told him that she had a mission to thwart the activities of Jean Léopold Dominique who was accused of wanting to tarnish the image of the Lavalas party. Also, according to this witness, Jean Dominique and René Préval had established a political party called Koze pèp, which was going to present Jean Léopold Dominique as a presidential candidate in the 2000 elections.” Regarding the former Senator, Mr. Dabrésil concludes in his report: “As for Mrs. Mirlande Libérus Pavert, despite various invitations extended to her, she never showed up to answer the charges brought against her by Oriel Jean, a report of non- appearance was drawn under these circumstances; thereby casting serious suspicions on her. According to witness Oriel Jean, she would have planned the murder. Therefore, she is considered to be the intellectual perpetrator of this crime; it’s up to the judicial system to decide accordingly.” Obviously, if the accused persons had actually participated in this conspiracy, it was just as implementers. Certainly, they acted under the instruction of someone who believed that he/she had the right to physically eliminate a citizen considered cumbersome. Clearly, as the case progresses, in the trial to start soon, more light will be shed on the roles to be played by individual actors. However, given the culture of impunity prevalent in the power circles in Haiti, there is a good chance that new ways will be found to deny justice to the families of Dominique and Louissaint and to the citizens of Haiti watching from the sidelines. This fear is justified, especially when Jean-Bertrand Aristide had the power to decide, either in his government or under that of Préval, the various stages of the investigation in the double murder that have been trampled upon so miserably. Along the way, potential participants in these crimes have died in circumstances never clarified. This is also the case for Robert Lalane. Mortally wounded by police at the time of his arrest, his body mysteriously disappeared from the morgue of the Hospital of the State University of Haiti. As well as Panel Énélus, a/k/a Tipanel, who allegedly confessed having received USD $100,000 for the murder of the journalist. Arrested on the border and detained in Leogâne, he was lynched by the people under equally mysterious circumstances. The sponsors of the assassination of Jean Dominique did everything to silence all actors. In fact, at some point the investigation had even stalled. Without the persistence of international organizations for the defense of human rights, the case would have remained forever floating in oblivion.
As for the report on the report prepared by investigating Judge Yvikel Dabrésil, a big step forward has been made. Now it’s up to the justice system to take appropriate measures to ensure that accused persons and witnesses identified don’t suffer the same fate as Énélus
and Lalane. It also goes without saying that the right decisions must be taken immediately in order to obtain the extradition of Mirlande Libérus Pavert, so that she may explain her participation — or not — in this double murder. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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TECHNIQUES DE CONVERSATION
Politès elemantè : Admire e respekte Volume 1, Edition 11
syon, lè sa a ou kapab deside. 4. Idantifye pi gwo kalite pozitif ke moun sa a ki toujou fè w fou a genyen. Kenbe l nan tèt ou jiskaske nou de a rankontre. 5. Lè w rankontre yon kòlèg, pa mande vye kesyon estipid: Kòman w ye. Poze yon kesyon ki montre enterè otantik. 6. Pran abitid toujou di mèsi. Apresyasyon sensè se bagay ki gen anpil fò. Li vle di fidbak, rekonesans, ak respè — tout vlope nan yon sèl. 7. Si w anreta nan montre rekonesans, chache repare l pou tout tan ou pèdi a. Kontakte tout moun ou dwe di mèsi, epi fè yo konnen jan ou apresye èd yo. 8. Lè w resevwa kredi ak konpliman, pataje yo ak tout moun ki te ede w. Men, si ou panse w se sèl
moun ki responsab pou gwo siksè sa a, panse ankò. 9. Pwomèt sèlman bagay ou ka fè. Si w kapab fè tout sa ou te pwomèt, se pou w esplike rezon an. 10. Lè bagay yo ale mal, reziste tantasyon pou repwòche lòt moun. Se sistèm nan anjeneral ki echwe, lè sa a ou sipoze ranje sistèm nan, se pa moun yo. 11. Elaji sèk sosyal ou. Si ou toujou al manje a midi ak menm gwoup la, envite yon moun nouvo. 12. Bay yon kado san okenn rezon. Si ou travay ak moun ki renmen lanati, plase kòmand pou kèk flè oubyen plant. Si gwoup la renmen bagay dous, mete kèk asyèt sirèt la epi kenbe yo toujou plen.
AFRIQUE ACTUALITES
claré qu’il a lui-même poignardé l’homme dans la tête, a versé de l’essence sur son corps et l’a ensuite brûlé. Il a fait savoir à la presse qu’il a mangé une jambe de la victime. Pour justifier son acte barbare, il a dit qu’il avait été « en colère », parce que les Musulmans ont tué son épouse enceinte, sa belle-sœur et son bébé. La République centrafricaine a été le théâtre de violences ethniques et religieuses depuis le coup d’État qui a porté au pouvoir Michel Djotodia, comme le premier président musulman à la tête du pays, en mars 2013. Michel Djotodia a démissionné de son poste vendredi 10 janvier suite à d’intenses pressions diplomatiques et politiques orchestrées par les leaders de la région. Des centaines de soldats chrétiens, qui ont rejoint les groupes de milices ou déserté après la prise du pouvoir par les rebelles, ont regagné les rangs de l’Armée, le lundi 13 janvier.
Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. Sivilite nan travay Jantiyès se pa yon bagay ki toujou fasil. Gen pwojè pou nou akompli, konfli pou nou rezoud, resous pou nou pataje, epi difikilte pou nou jwenn pwomosyon — tout bagay sa yo mete nou dozado youn ak lòt. Ki sa pou nou fè ? Men 20 lide pratik. Si ou kwè ke espas travay la fonksyone pi byen lè moun antann ansanm, analize lis sa a epi kòmanse aplike l. 1. Di sa ou panse a, epi panse sa ou di a. Pa gen anyen ki ka ranplasan kominikasyon sensè. 2. Reziste tantasyon pou bay konsèy — chache pran konsèy pito. 3. Pa kouri jije moun ak motif yo. Ale nan sous la, pran enfòma-
République Centrafricaine : Un cas de cannibalisme Approximativement 20 jeunes ayant à leur tête Ouandja Magloire, qui se fait appeler « Chien enragé », ont contraint un chauffeur de minibus de transport
public de s’arrêter, le lundi 13 janvier, puis l’ont traîné hors du véhicule, un Musulman, qui était à bord et l’ont tué. Le leader du groupe, Ouandja Magloire, a dé-
libye : Assassinat d’un membre du cabinet ministériel Le ministre adjoint de l’Industrie de la Libye, Hassan al-Droui, a été abattu de plusieurs balles, près du Marché central, lors d’une visite dans sa ville natale de Sirte, à l’est de la capitale, Tripoli. M. al-Droui a été l’un des membres du Conseil national de transition, l’organe politique qui a coordonné la rébellion contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Il a été nommé à son poste par le Premier ministre du gouvernement de transition et a maintenu sa position. Il s’agit du premier assassinat d’un membre du gouvernement de transition. La Libye a connu l’anarchie et l’instabilité politique depuis le renversement du colonel Mouammar Kadhafi, en octobre 2011. La Libye compte environ 1 700 milices armées chacune ayant ses propres objectifs. Elles ont été créées avec comme but principal le renversement du colonel Mouammar Kadhafi. Le gouvernement actuel est incapable de les désarmer. Au contraire, il utilise les services de certaines d’entre elles. Faits Divers A l’instar de la majorité des chré-
13. Lè w tande yon rimè, kite l soti nan lòt zòrèy la. 14. Kite pou yon timoman travay routin chak jou a, epi fè yon ti pale ak yon kòlèg. Li pi bon menm si se yon moun ou pa janm angaje nan konvèsasyon avan. 15. Montre enterè nan sa ki entèrese lòt moun nan. Oke, petèt ou pa entèrese pou tande pasyon Pat genyen nan zafè kolekte koupon, men Pat ap kontan si w poze l kesyon sou sa. 16. Lè ou pran yon pozisyon epi pita ou wè ou te fè erè, admèt ke ou te fè erè. 17. Angaje anpil moun nan analize opsyon ak pran desizyon. Gen anpil pisans sèvo tout alantou ou, poukisa ou pa itilize l ? 18. Si ou gen tandans voye korespondans elektronik bay kòlèg ki tou prè biwo w, bay òdinatè a yon ti repo. Leve, mache, e fè yon konvèsasyon san teknoloji. 19. Eseye pase yon jounen antye san w pa pote jijman sou lòt moun. Bòn chans – se yon bagay ki difisil ! 20. Pa rete tann pou w resevwa jantiyès. Gandhi te kòrèk: tiens du monde entier qui venaient de célébrer la naissance du Christ, le 25 décembre dernier, les Musulmans eux aussi ont commémoré la naissance de leur bienaimé prophète Muhammad en grande pompe, le dimanche 12 janvier. vais pas que c’était un jour spécial pour les Musulmans. Alors que je laissais la maison dans l’après-midi pour faire des courses, j’ai vu un groupe de gamins de moins de 15 ans vêtus tout de blanc dans leur tunique. Piqué de curiosité, je suis allé à l’information pour savoir ce qu’il en était. Mon ami chrétien, Kenny, m’a dit que c’était l’anniversaire de naissance du prophète Muhammad. Dans les parages de la plus ancienne mosquée de la ville, des dizaines de Musulmans, hommes, femmes et enfants, toutes classes confondues, s’assemblaient pour le défilé traditionnel à travers les rues. Il y avait de l’animation musicale mêlée de chants religieux pour tenir la foule en haleine tout le long du parcours. Avant
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Haïti-Observateur
Kreyòl Soti nan paj 6
prann sans responsabilite l. Jodi a nou gen yon devwa paske enterè nou menase avèk bann voryen sa yo ki pa p regle anyen e ki nomalman pa pran responsabilite yo jan sa dwe fèt la. N ap nan tout sa ki reyèlman pa bon si nou kite yo kontinye ap ranse konsa. Nou dwe fè yon rasanbleman avèk tout sa yo ki vle san demagoji e san devyasyon. Selin : Mwen dakò avèk nou tout, paske pwen nou yo fè anpil sans. Mwen konn byen larèn Chantou ki reyèlman pa janm nan tete lang avèk pèsonn, paske l se yon moun dwat ki di pawòl yo jan yo ye a, menm si l fatal pou li. Dayè, li deja fè tout moun konnen : « li deja mouri, li pa pè santi ». Mwen rele Selin, fiy pou Bondye Papa nou e rès la pou tè a. Mwen pa kache di nou ke chak fwa mwen vin isi a pou m asiste ti pawoli nou yo, mwen pran yon sewòm. Se sa k fè mwen toujou rele Chantou pou m konn ki jou n ap reyini pou m sa la tou. Mwen konprann byen ke nou pa dwe gen menm aspirasyon politik, men lè se travay peyi a k ap fèt, nou dwe rasanble nou tankou jodi a pou nou jwenn youn nan solisyon peyi a. Mezanmi, m ap mande pou n pa janm dekouraje nan lit pou peyi n. Si zansèt nou yo te dekouraje, jodi a nou pa t ap jwenn libète sila a. Se bagay nou tout ki la a konnen, ke toujou gen gate pati ak trèt nan tout sosyete. Nou dwe veyatif, paske gen enfiltrasyon ki kapab koze anpil malè nan sen nou. Veye yo paske yo gen move kou anba men yo Chantou : Selin, mèsi poutèt ou vann mwen nan sosyete a. Kòm ou konnen, mwen se yon liv tou louvri pou tout moun, paske nou pa gen anyen n ap kache, ni voye wòch kache men. N ap travay pou yon chanjman total-kapital e dirab nan peyi a. Mwen dakò avèk pwen ou a ki gen yon enpòtans kapital nan moman sa a. Nou pa gen dwa kite nou pase pa evènman yo. Pou mwen, « nan politik tout bon se pwenn fè pa ! Mò rèd depi opa ! Gason pa kanpe ! Fanm mare senti yo sere pou konbat tout kamoken, tout sendenden e latriye ». Sonya : Mwen kwè w gen rezon tout bon paske tolerans mennen tèt chaje nan tout sans. Se sa anpil nan vagabon lakay ap chache pou yo fè chita yo. Nèg yo prepare yon konplo pou gouvènman sa a paske tout repòtaj depi nan Gonayiv pou rive nan prezans prezidan an nan palman an, ou te gen dwa wè atitid kèk palmantè. Se pa fab ni manti paske video yo montre karaktè endesan de Dyesèl Simon Dera ki te trè fitye tankou yon mons. Nan palman an se te menm bagay e yo pwochte tout moun. Simon te montre repiyans li e menm Djon Jorèl Jozèf, ki te fache anpil e k ap gade prezidan an avèk yon lè meprizan e fache tou. Rezon ki te fè sa pou Djon, sè ke twòp bon franse ap tonbe nan zòrèy li, ki te fè l nève, paske li agase e l pa konprann pawòl sa yo. Men moun yo pran pou reprezante nou an ! Sa bay repiyans, paske nou gen moun ki konnen e kapab pou okipe pozisyon sila a. Men prezidan Préval te prepare po kann ak tout founi sa a pou prezidan ki t ap monte a si se pa t kandida li a ki pran pouvwa a. Bondye fè pou Milann li pat monte, san sa li t ap kouri kite sa, paske chèz la t ap twò cho anba dèyè l ki t ap ba li yon emoraji pou kreye pwoblèm. Prezidan Mateli pran anpil brimad, men li koule ba pou move san pa pote l ale. Li pa janm pale ni di anyen, paske li pa vle kontrarye travay li a ki ede peyi a. Li kache verite a nan palman an devan palmantè yo ak tout diplomat yo e nasyon an
tou. Ki moun ki reyèlman fè bon bagay pandan plis ke 2 an ? Nou eseye jwenn yon moun depi fevriye 1986 pou rive avril 2012, nou pa fouti jwenn youn. Alò, fòk mesye yo pran konsyans e sispann betize ak moun onèt e serye k ap travay nan enterè peyi a. Non mwen se Sonya. Selin : Se sa menm, Sonya ! Nou dwe denonse yo, paske li parèt a klè nan je tout moun. Jalouzi se yon pakèt bagay ki koze anpil divizyon nan yon sosyete. Limanite rekonèt ke gouvènman Mateli/Lamòt la pote anpil amelyorasyon nan peyi a, paske yo pa vin pou detwi men pou konstwi. Lang vipè yo di tout charabya ki pa janm jistifye. Ou gen pou Jan-Chal Moyiz, ki tounen yon akwòkò, sètadi yon mantè loreya ki kontinye ap kiltive manti pou l parèt lèd devan tout moun, malgre li se yon chwèt, yon machann siwo ak sirèt pa barik. N ap mande si m’sye janm pran yon ti tan pou l gade nan glas pou l wè jan li lèd e enkonsekan. Tout moun fin konstate ke se yon ti « Paris » egri ki konprann ke moun t ap pran nan charabya li yo ki pa janm jistifye. Anpil nan kòlèg li yo endiye pou wè se avèk moun konsa k ap desann valè yo ak enstitisyon sa a pou yo fè wout la. Jan-Chal se yon jako kòlòkòtò ki pran tout sa l tande, paske l pa gen konviksyon ni sans reyèl pou konprann bagay yo. Se pou prezidan an meprize yo e kontinye travay la pou bonè peyi a. Kawòl : Jodi a pawòl ap tonbe pou demaske tout Chaloska yo ki merite sa, paske yo se yon bann gate pati, malonnèt, pwovokatè, bèk fè, figi di, malfèktè, atoufè, vòlè, denmèplè, radòtè, bèkèkè, reyaksyonè, kontwolè ki vle lage peyi a nan pwoblèm. Tèlman mesye yo se yon bann mantè, yo vin tou cho, tou bouke avèk yon zafè zam, kòm si gouvènman an pa gen dwa achte zam. Alò peyi Dayiti lage konsa san defans pou nenpòt peyi ranse avèk li. Malerezman, prezidan an fè k di nan deklarasyon nan chanm nan ke n ap gen yon fòs pou defann enterè peyi a nan tout sans. Alò nou kapab di ke bal la gen pou fini nan peyi a e ke delivrans lan kòmanse nan tout sans. Fòk Lajistis mete men nan gagann tout malfèktè san eksepsyon, paske mesye yo kouvri avèk dra palmantè a pou betize avèk pèsonalite moun serye ki depase yo nan tout sans. Se pa Anèl Belizè, kaka kleren, ki vin depkte sou moun san li pat ale nan eleksyon. Alò, nou wè nan ki sa nou twouve nou kòm sitwayen konsekan. Nou gen yon swadizan opozisyon ki reyèlman pa konn valè li. Dayè, se opozisyon sa a ki lakòz tout pwoblèm nan peyi a. Tout lidè nou yo se yon gwoup opòtinis ki definitivman pa gen anyen y ap regle, paske yo renmen bay panzou. Yo tout pa vle pran pouvwa nan ale nan eleksyon men nan bay panzou. Ki relasyon yon tafyatè pou l ta rive jwenn bon jan dokiman. Anèl pa gen kapasite pou l ta rive jwenn yon avantaj bab ak moustach konsa si l yo t ap pase pa eleksyon. Mesye yo deja konnen yo tout pa t ap la si yo te wout dwat. Alò gen moun ki definitivman pra l bwè te vèvenn. Prepare fèy vèvenn paske pral gen rèl Chantou : Ki koze sa an ! Mwen pa konn ki kote Kawòl soti ak koze sa a. Kawòl fè yon deklarasyon fò e ki gen sans li nan moman sa a. Kawòl, konpliman sè mwen, paske gen anpil moun ki pral bwè te vèvenn, paske bagay yo kòmanse makawon, pou m pa di grav. Tout moun ki pa gen fèy vèvenn pou y al achte nan mache ki tou pre yo a, paske tout machann yo deja gen yon pakèt panye pou vann nan tout mache yo. Enkilpasyon anpil
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kriminèl yo bay anpil tèt chaje nan yon sektè e ke ti inosan yo pa p peye pou gwo makou chat yo ki gen lajan pou yo pran gwo avoka pou defann yo. Se pou yo denonse tout moun san patipri, paske zafè krim sa yo dwe fini nan peyi a. Tout moun te deja sispèk kote lanmò Jando soti e gen anpil bacha ki se responsab konplo sila a. Kòm yo di nan deklasyon ki te li a, nou kapab konprann byen ke anpil temwen al bwa chat nan sikonstans sispèk pou non bann malonnèt yo pa nonmen. Alò, batay la fèk kòmanse. Se pou Gi Dèlva pran anpil prekosyon, paske anpil mechan yo te konprann jistis pa t ap janm jwenn pou Jando. Pa dwe gen konpasyon pou kriminèl ki konprann yo gen dwa yo nan sosyete a. Ekzanp ki pral trase la a se yon viktwa sou enpinite. Jistis la pou tout moun e si yon krim komèt, tout responsab yo dwe peye pou fòfè yo. Nou pa nan plezantri e nou dwe pa nan konpwomi ni nan jwèt avèk malpouwont yo. Klebè: Gen anpil bagay nou t ap konnen si defen Ari Jozèf te la, paske se Nèg ki fouye anpil e ki ale anndan vant bèf la. Nou pèdi yon vanyan gason, paske anpil nan vagabon bò isit la gen fòs kote e yo kite pasyon kouvri yo. Tout nan rèv avèk yon Lavalas ki fin pase nan kraze-brize. Jodi a mwen pa p bay opinyon menm, paske medam yo ap mete konpa ak presizyon sou noun an reyalite bagay yo. Tout sa yo di la a fè anpil sans e mwen rete kwè se medam yo ki pral ranplase mesye yo nan zafè responsabilite zafè peyi a. Mesye yo echwe nan tout sa yo t ap antreprann, paske yo manke vizyon. Nou dwe onèt e di bagay yo san pasyon nan tout entegralite yo. Depi 1806, peyi Dayiti pa janm gen yon gouvènman fanm, eksepte pou prezidan pwovizwa Èta Paskal Twouyo ki, defintivman, te pase sèlman sou fotèy prezidansyèl la. Li te fè yon bèl figi nan òganize yon eleksyon demokratik. Kòm rekonpans, Aristid te imilye l e te fè arête l. Men yon pè ki nòmalman te dwe invite padon nan kè l. Poutan, m’sye gen yon èn ki degaje nan kè l pou kraze-brize. Moun ki konprann ke ti pè sa a konn byen avèk moun, yo twonpe paske l pa gen zanmi. Yon pakèt woulibè nan Pòtoprens Chantou : Mesye yo tèlman konnen sa y ap fè, yo defann tèt yo y ap pran woulib pou yo rete nan palman an pou yon lòt ane. Nou pa fouti konprann politik gouvènman Mateli/ Lamòt la ki bay anpil gabèl pou bann vagabon yo fè sa yo pi pito. Mesye yo te eli pou 4 an e non pa pou 5 an, paske 2009 pou rive 2014 fè yo tout 4 an e non pa otreman. Nou bezwen yon eksplikasyon nan men prezidan an ki dwe pèp la eksplikasyon. Si l pran pòz li pa konprann sèke gen yon bagay ki ekstrèmeman grav. Nou konprann trè byen ke gen sa nou rele konpwomi an ki kapab tounen yon nesesite. Men fòk nou konprann trè bye nan sikonstans sa a ke negosyasyon pa reyèlman ka fèt avèk malfektè e machann. Konplo pou jete gouvènman an toujou la, paske mesye yo mechan e y ap prepare tout pyèj pou yo taye yon move bonèt pou gouvènman sa a. Se pou gouvènman an pran anpil prekosyon, paske Nèg yo ap enfiltre moun nan sen li pou yo mare sosis yo. Mesye yo pa fidèl e y ap fè tout sa yo konnen pou yon lòbèy eklate. Si yo t ap regle kichòy yo ta panche sou kesyon Lame a ki se yon reyalite. Nèg yo ap depanse lajan peyi a pou granmesi pandan yo pa p regle anyen serye. Chak epòk gen model pa l. Wi, Mandela te ka tounen yon model pou tan li a. Men Tousen ak Desalin se vrè modèl pou limanite, paske yo te fè anpil sakrifis pou yo te sove tout jenerasyon. Bann vagabon nan peyi a se yon bann kolon ki san pitye, paske tandans ak konviksyon yo tout se kraze-brize pou yo kapab kenbe peyi a nan otaj. Alò si prezidan Mateli vle betize pou l kite mesye yo mete pye yo sou kou li, se li k ap penmèt yo aji konsa, paske li bay kriminèl yo teren lib pou yo banbile nan peyi a. Kawòl: Nou wè depi nan demen, azizwèl Jan-Chal Moyiz la gen tan atake Premye minis la avèk kèk minis
pou yo konparèt devan yo pou yon lòbèy. Bagay sa aa anmède lemonn. Tout sa m konnen tou, y ap pase grenn pa grenn pou yo sa sispann nwi moun serye. Kouman fè se bann elemen negatif yo ki kontinye ap anmède lòt yo ? Anverite sa gen pou l fini nan peyi zansèt nou yo ! Bann sanwont, san santiman sa yo pa p kite konsa, paske yo renmen pouvwa. Se yon makon parazit ki merite pou yo fè yon jan avèk yo. Si nou pa fè tout sa nou konnen pou n mete yo deyò, yo pral pran yon lòt 12 mwa ankò nan menm saltenbank lan. Selin : Ou di yon verite ki jistifye. Mesye yo se yon bann mafia, awousa ki merite dèyè bawo fè pou zak malonnèt. Nou pa gen yon opozisyon ki rele opozisyon, men yon gwoup Nèg ki renmen bay panzou ki konprann se nan bay panzou yo kapab rive. Pèp la boude tout opozan yo k ap pale pou grandi pou m pa di pou granmesi. Travay n ap fè la a gen anpil sans, paske nou pa p kouri dèyè pouvwa, men pou nou penmèt peyi nou fè yon pa ann avan. Nou dwe kontinye òganize nou pou bay peyi nou vizaj fanm kreyòl la. Se nan òganizasyon nou kapab rive fè gwo pwogrè pou nou sa ale ann avan. Tout vagabon k ap betize, ranse nan manke moun dega, se yon pakèt poul ke malfini lage dèyè yo tout. Chantou : Yon jou nou va kenbe tout vole, dwèt long, tout reyaksyonè ensolan, tout ridikil ki konprann yo kapab pase moun nan betiz; tout demagòg sekyèm kolòn, tout sendenden, tout komokyèl, tout medizan malpalan, tout denmèplè, radòtè, koken, panzouyis e latriye. Se nan solidarite nou jwen bon rezilta k ap penmèt nou rive nan lakou pwogrè a. Nou pa fouti nan pèdi tan avèk bann mechan yo ki nan lachanm san yo pa regle anyen. Objektif yo pa lòt bagay ke fè kont demagoji yo pou peyi a toujou rete nan menm penppenp la. Bann sanwont yo fòme yon sèk visye pou yo tounen anpil odasye notwa nan opozisyon an ki fòme pa lagòch ki vle mete divizyon nan sen sosyete a. Yo tout bezwen pou gouvènman an ale san rezon valab, paske yo tout chita sou manti e fè anpil fo temwayaj pou destabilize gouvènman anplas la. Yo pa menm preare aprè Mateli. Mezanmi, se pou n mete tèt nou anplas, paske gen yon bann konpatriyòt ki vle dezòd anvayi peyi a pou yo kapab benefisye yon bagay ki reyèlman pa nòmal. Y ap fè yon bann jimnastik pou yo pran pouvwa a nan pwofi lagòch sosyalist ki te gen pouvwa a nan men yo e yo tout pa janm rive regle anyen nan peyi a depi 1991. Se moun sa yo ki mennen peyi a kote li ye jodi a. Se pou nou di m kisa bann souflantchou sa yo regle nan peyi kòm bon bagay. Yo ta renmen yon dezòd eklate pou tout bagay rekòmanse. Veye yo nan tout pozisyon, paske yo se eleman danjere. Ameriken ap siveye yo tout nan menm pèspektiv la. Klebè : N ap veye yo ! Yo jalou kont yon moun ki pran yon plas avèk apresyasyon popilasyon an. Se dezòd yo vin fè nan peyi a. Nèg yo pa gen anyen nan men yo kòm kreyativite ke sèlman vyolans pou yo pran pouvwa a san okenn motif. Yo tounen yon bann bèkèkè k ap bay manti tout lasenntjounen. Olye pou yo ta fè yon sèl avèk gouvènman an nan enterè peyi a, yo prefere ap denigre l pou mande l ale san y opa menm ofri anyen sètadi okenn altènatif. Men nèg yo ki vle yon eta de dwa nan peyi a. Se yo menm ki vle l rache manyòk la san kondisyon e san koz. Sèlman, m ap fè yo tout konnen yon bagay ki pap bon pou yo menm. Se konsa, mwen te kapab di yo : « Bat chen an, tann mèt li. » Yo tout gen pou yo sezi. Sonya : Mesye yo ap fè tou jan yo konnen pou yo eseye tout mwayen pou fè dezòd nan peyi a, paske se sa yo vle. Kòm nou tout konnen yo tout deja rive nan kafou tenten pou yo pèdi tout bagay pou touttan. Yo gen madichon nan degon yo. Politik nan peyi Dayiti tèlman santi tout bon vre, li bay moun repiyans, paske mesye-dam yo pa konn sa y ap fè, alevwa pou yo ta konnen sa yo vle. Ayisyen renmen divizyon e se nan li yo vle naje pou pa janm gen yon amelyorasyon nan peyi a. Nou mande pèp la pou pa okipe moun sa yo ki vle rann yo esklav an-
kò, paske yo pa gen vizyon. Fòk nou denonse yo, paske yo se yon bann ipokrit ki vle lage peyi a nan tchouboum tout bon vre. Jodi a tout moun lisid ki konprann reyalite n ap viv la pa vle rantre nan lojik tèt chat sa a, paske opozan yo pa gen anyen serye y ap pote pou yon amelyorasyon. Pa gen youn nan yo ki prepare pou aprè Mateli, paske yo pa gen vizyon, men se panzou yo gen nan tèt yo. Yo tout ap pare yo pour foure pye yo san fè okenn preparasyon pou pran chèz boura a. Nan tout zak malonnèt y ap kontinye fè nan peyi a, dirijan dirèk yo, ke pèp la chwazi pou travay pou li, pa okipe bann ti kriye ak vòlè pouvwa yo, paske yo te eli pou travay pou pèp la e non pa pou fè kouto tire ke anpil swete. Pou nou, yo tout se demagòg k ap fè bagay tè-a-tè e ki definitivman pa jistifye menm. Si w tande lè y ap pale se kòm si yo se bon zanj lan e ke gouvènman an se satan jerenòs la. Jodi a tout moun konsyan de sitiyasyon lakay la e ki gen kou yo byen plase sou zepòl yo fin pa konstate ke se jalouzi ki rive pran espas la. Kawòl : Anpil moun mande pou fèmen yo nan yon sant obsèvasyon pou trete yo tankou moun fou nan sosyete a ki pèdi anpil fèy sou plas ki dwe bati pou yo san pèdi tan. Nou konprann byen kote yo vle rive a. Nou kòmanse yon kanpay nan degon yo kote nou ye la a pou n rive ann Ayiti. Tout moun gen yon renn zanno lakay òfèv. Nou niche byen wo tou. Travay la ap fèt pou kontrekare mannèv yo. Si yo adwat, nou agòch nan plan daksyon nou pou nou kontrekare tout manti y ap fè. Yo fin pa remake ke yo se yon bann mantè. Se sa k fè gen anpil ki kòmanse pèdi tèt yo e yon pakèt ki pral kouri monte-desann poutèt yo fini nèt ale. N ap tann yo tout ki konprann ke objektif yo a ap pote bon bagay pou yo pou nou kapab di yo : « Yo tout nan ka ». Selin : Ou pa manti, Kawòl. Peyi Dayiti pa gen lapè li depi 7 fevriye 1986, paske tout vòlè pouvwa yo toujou la pou kreye pwoblèm. Bagay yo pa fouti kontinye konsa nan kite bann vagabon yo ap pran lari konsa, paske yo pa gen anyen pou yo fè. Yo tout lage nan fè dezòd e yo konprann se konsa yo ka voye Mateli ale. Moun sa yo bay moun degoutans, paske se toujou yo menm depi sou Divalye k ap pwomennen fè dezòd nan peyi a jouk jounen jodi a. Nou pa fouti konprann ke moun ki te kont Lavalas la gen mwayen ap mete kote bann demon sa yo pou jete Mateli. Non, se pa posib ! Sa pa bon! Li pap bon! Chantou : Mwen kwè se reklam y ap fè pou gouvenman an ki deja popilè nan tout peyi nan monn nan, paske anpil pwomosyon fèt. Mèsi anpil pou kolaborasyon nou pandan nou kwè se kraze n ap kraze gouvènman Mateli/Lamòt la. Se paske travay ke ekip ki sou pouvwa a ap fè nan peyi a gen bon jan rannman. Se tout moun k ap di si tout gouvènman te fè tankou ekip sa a, peyi a t ap lwen. Mezanmi, ti Nèg ayisyen mechan e yo malonnèt tou. Yo avèg e yo pa wè, paske yo opoze kont yon gouvènman k ap travay pou yon amelyorasyon nan peyi a. Tout ipokrit karesan yo sezi, paske yo pase tout tan yo nan grennen jilbrèt san yo pat janm regle anyen nan peyi a. Tout vagabon endisipline dwe pini. Nan benyen pa gen kache lonbrit. Se pou dlo a tonbe sou lon brit la. Tout bagay gen yon limit e tout priyè gen amèn oubyen ensi-swatil. Alò se pa akòz bann jalou sa yo pou nou pa fouti fè yo rete nan wòl yo. Si yo pa renmen devlopman nan peyi a, se pwoblèm pa yo. Antouka, pa gen yon pati politik nan peyi a ki ankadre pèp la. Yo tout pwofite pou lage yo nan vyolans dirije ak nan tenten. Sa gen pou l fini ! Jan Bèbè
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