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haiti observateur Maretelly aura-t-il le même sort qu’Aristide ? Lè manke gid, pèp la gaye !
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SES LIAISONS AVEC DES CRIMINELS, UN SUJET DE PRÉOCCUPATION À WASHINGTON… Par Léo Joseph Contre toute apparence, le président haïtien ne parvient pas à s’insinuer dans les bonnes grâces de Washington. La campagne de charme qu’il a lancée, en
vue de se présenter sous un jour favorable au grand voisin, depuis qu’il a été informé de l’état des lieux, ne semblent pas avoir la vertu d’éloigner de lui et de son entourage le fléau qui menace de se déchaîner. Les
liaisons dangereuses que Michel Martelly a eues avec des éléments liés à la pègre seraient sur le point de l’engloutir. Les derniers scandales qui ont éclaté autour de la présidence ne font qu’aggraver une situation
LA MAIRESSE D’ORIGINE HAÏTIENNE DE NORTH MIAMI AUX PRISES AVEC LA JUSTICE AMÉRICAINE
Lucie Tondreau inculpée, accusée de fraude immobilière avec trois autres personnes
Lucie Tondreau répond aux questions des journalistes à sa sortie du Tribunal fédéral, au centreville de Miami. Presqu’un an après avoir prêté Lucie Tondreau, 54 ans, s’est Mme Tondreau, contactée par serment comme mairesse élue rendue aux autorités fédérales, des membres de sa famille, avait de North Miami, une des plus dans la matinée du mardi 20 mai, réussi à mobiliser son avocat, qui importantes municipalités de la après que des agents du Federal finit par convaincre les agents ville de Miami, elle est inculpée Bureau of Investigation (FBI) fédéraux de renoncer à leur propar les autorités fédérales améri- eurent tenté de l’arrêter chez elle, jet d’effectuer le déplacement caines. Un verdict de culpabilité tôt la veille. Absente de Miami afin de procéder à l’arrestation entraîne une condamnation de pour assister à une conférence à de l’accusée. 20 ans de réclusion. Las Vegas, dans le Nevada, Suite en page 15
qui annonçait une catastrophe. Sur ces entrefaites, des observateurs se demandent si Sweet Mickey n’aura pas le même sort que Jean-Bertrand Aristide. Bien que dans son entourage et au
sein des partisans zélés du régime est continuellement évoqué le « respect » du mandat du gouvernement du 14 mai, la voix de ceux qui estiment nécessaire d’éviter un chambardement Suite en page 2
ARRESTATION ARBITRAIRE DE TIMOTHÉE RONY À CARREFOUR « TROIS MAINS »
Les manigances de Washington facilitent-elles la perpétuité de Martelly ?
C’est ici, à ce coin reculé de Petite Anse (Miragoâne) que le jeune Fritz Gerald Civil a été conduit et assassiné par un policier en service commandé, selon des informations diffusées à Miragoâne (photo Mirabel). (PNDPH/MOPOD) et Assad Volcy (OTAN/MOPOD), tous se (Collaboration ruent aux barricades pour dénonspéciale) Piqué au vif par la montée en cer cette nouvelle dérive du pouflèche de la vague de mécontente- voir en place. Les autorités judiment qui menace d’embraser le ciaires du pays, tous à la solde du pays, de l’est à l’ouest, le gouver- pouvoir Martelly/Lamothe, ont nement Martelly/Lamothe est fait poiroter Timothée Rony penpassé à une vitesse supérieure en dant deux jours, du parquet du triinterpellant Timothée Rony, chef bunal civil de la capitale à la pride file des « Forces patriotiques son civile de Pétion-ville, avant de pour le respect de la Constitu- l’acheminer au centre d’internetion » (FOPARK). Cette mesure, ment de la ville de l’Arcahaie, au qui s’est transformée en interne- nord de Port-au-Prince. ment pur et simple à la barbe des leaders de l’opposition démocrati- A la veille du 14 que, a eu l’effet d’une douche froi- mai, le Grand Belde dans le milieu politique qui crie Air et FOPARK refuà l’arbitraire. De Me Samuel saient l’argent « saMadistin au parti politique Inité, le » de Martelly en passant par Turneb Delpé Suite en page 4
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Haïti-observateur
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Maretelly aura-t-il le même sort qu’Aristide ? SES LIAISONS AVEC DES CRIMINELS, UN SUJET DE PRÉOCCUPATION À WASHINGTON… Suite de la page 1
influence.
en Haïti, à la faveur d’une
Lamothe n’est pas
Michel Martelly a de bonnes raisons de se faire des soucis.
fin prématurée du mandat de l’actuel président, est de plus en plus étouffée par ceux qui préconisent que soit mis un terme immédiat au « brigandage » qui bat son plein dans ce pays, depuis trop longtemps. En effet, l’arrivée du beau-frère de Michel Martelly aux États-Unis risque de précipiter des actions mises en veilleuse parce que jugées « trop dangereuses pour la paix et la sécurité ». Les relations étroites qui existaient jusqu’à il y a seulement quatre semaines entre Michel Martelly et des gens impliqués dans des activités illicites ont sérieusement laminé l’appui dont jouissait le chanteur du compas auprès de certains milieux diplomatiques, à Washington. Ses défenseurs ont vu leur terrain sérieusement réduit tandis que ses détracteurs ont grandement gagné en
plus potable que Martelly On est arrivé à juger que, suite aux derniers « témoignages » reçus concernant l’évolution des criminels en Haïti, notamment les trafiquants de drogue et la criminalité en général, dont des acteurs ont leurs entrées au Palais national, il faut nécessairement trouver une formule pour rectifier le tir. Faute de mieux, il est fortement suggéré que soit offerte une occasion à Martelly pour qu’il rende volontairement son tablier. Le grand dilemme consiste à lui trouver un successeur susceptible de donner des « garanties en matière de sécurité et d’intégrité des institutions ». Face à une telle situation, des diplomates ont suggéré de trouver un « compromis » pour que la succession soit confiée à Laurent Lamothe.
D’aucuns prétendent que, informé d’une telle velléité, le Premier ministre haïtien a mobilisé ses ressources afin de démontrer qu’il possède les atouts nécessaires pour assurer «la continuité de la gestion tèt kale ». C’est sans doute ce qui explique ses nombreux déplacements à l’intérieur du pays et les nouvelles initiatives qu’il a lancées, dans le but bien évident de prouver qu’il a de l’initiative. Il faut souligner que de tels mouvements engagés par Lamothe n’ont pas impressionné grand monde, car n’ayant aucune substance pour démontrer leur viabilité. Ceux qui s’opposent à ce que la succession de Martelly soit confiée à Laurent Lamothe arguent que les projets qu’il a annoncés n’offrent rien de sérieux. Au lieu de prouver sa compétence, sa manière de les exposer ne fait que confirmer son manque de savoirfaire et combien sa nullité est patente. Ceux qui avalisent Lamothe se sont donc retrouvés en minorité face à ses détracteurs, qui arguent que l’actuel chef du gouvernement n’est pas « plus potable » que Martelly. Martelly sera-t-il acculé, pour sauver sa peau, à livrer des membres de son entourage ? Le fait d’être élu constitue un véritable atout pour Michel Martelly, qui pourrait, in extremis, trouver une formule pour « éloigner de lui la coupe amère ». En ce sens, il a plus de chance que Lamothe de sortir de ce mauvais pas. Mais ce sera au prix de gros sacrifices. D’où la grande question : Martelly sera-t-il acculé, pour sauver sa peau, à livrer des membres de son entourage, voir de sa propre famille ? Cette question est d’autant plus pertinente que, grâce à Kiko Sant-Rémy, les procureurs fédéraux américains ont non seulement
mis leurs listes de criminels à jour, mais ils ont pu aussi corroborer nombre de faits qu’ils avaient obtenus par le biais de surveillance électronique. On sait que plusieurs personnalités du pouvoir ou
incriminés auraient transgressé les lois américaines et sont donc passibles de poursuite judiciaire par les États-Unis. D’où la nécessité pour Martelly d’offrir sa collaboration en vue de faciliter le transfert en terri-
Les mauvais moment de Jean-Bertrand Aristide ne sont pas encore derrière lui. De nouveaux dangers à l’horizon.
évoluant dans l’orbite du pouvoir sont dans le collimateur des procureurs fédéraux. Reste à identifier ceux qui ont été dénoncés par Kiko Saint-Rémy et quelles dispositions ses témoignages permettront de prendre dans l’immédiat.
toire américain de toute personnes recherchée par la justice de ce pays. Une telle décision de Michel Matelly pourrait éloigner de lui le mauvais sort qui l’attend.
Les policiers ont-ils la velléité de résister ? Un coup de filet se Une rumeur persistante faiprépare pour la sant le tour de la capitale Police nationale laisse croire que les poliOn apprend de sources ciers et commissaires de autorisées, qu’il se prépare Police ciblés par la justice un véritable coup de filet américaine ne seraient pas pour la Police nationale et disposés à se laisser faire que des pourparlers sont «comme des moutons ». engagés en vue de Avec l’aide de nombreux convaincre Michel Martelly amis lourdement armés, ils de « faire du lest ». seraient disposés à opposer En effet, ces sources ont une résistance farouche à précisé que plus de 30 toute tentative de se saisir membres de la PNH, parmi de leurs personnes. eux des hauts gradés, sont D’aucuns prétendent sur une liste de personnes que cette idée n’est pas farrecherchées par la justice felue, car des armes de gros américaine pour leur rôle calibres importées illégaleprésumé, notamment, dans ment par le Premier minisle trafic de drogue, le kid- tre Laurent Lamothe aunapping et le blanchiment raient été distribuées aux d’argent. Par exemple, les amis du régime Martellyenquêteurs fédéraux ont pu Lamothe tant au sein de la établir que des hauts gradés PNH que parmi les amis du de la PNH possèdent des gouvernement. Rien ne dit comptes en banque sain que ces engins, destinés à avec un solde de 2 millions être utilisés pour tenir en $; ou d’autres qui ont plu- respect les éléments de sieurs maisons de grand l’opposition, ne seront pas prix à Port-au-Prince. On employés à d’autres fins. cite aussi le cas d’un haut Sans l’ombre d’un dougradé qui possède une sta- te, la situation est très prétion balnéaire, sans qu’il caire pour Martelly. Reste à soit possible de justifier de voir dans quel sens va évotelles fortunes avec le salai- luer les dossiers auxquels re les intéressés touchent de Kiko Saint-Rémy et d’aul’institution policière. tres ont versé de précieux On affirme que la grande éléments de preuve. majorité de ces policiers L.J.
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Haïti-observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know? Volume 2, Issue 35
By Garry Emmanuel Green leafy vegetables are super foods. They are recognized by nutritionists as the most inexpensive sources of so many important nutrients. Nutrition experts outline the following benefits of green vegetables: Weight loss Leafy vegetables are ideal for weight management as they are typically low in calories. They are useful in reducing the risk of cancer and heart disease since they are low in fat, high in dietary fiber, and rich in folic acid, vitamin C, potassium, and magnesium. Green leafy vegetables also contain a host of phytochemicals, such as lutein, beta-cryptoxanthin, zeaxanthin, and beta-carotene. According to one study an increment of one daily serving of green leafy vegetables lowered the risk of cardiovascular disease by 11 percent. In a survey conducted by Adventist health professionals, it was discovered that the frequent consumption of green salads by African-Americans was associated with a substantially lower risk of mortality. Type 2 diabetes Because of their high magnesium content and low glycemic index, green leafy vegetables are also valuable for persons with type 2 diabetes. An increase of 1 serving/day of green leafy vegetables was associated with a 9 percent lower risk of diabetes. The high level of vitamin K in greens makes them important for the production of osteocalcin, a protein essential for bone health. The risk of hip fracture in middle-aged women was decreased 45% for one or more servings/day of green, leafy vegetables compared to fewer servings. Major source of iron and calcium Green vegetables are a major source of iron and calcium for any diet. Due to their high content of oxalic acid, Swiss chard and spinach are not considered good sources of calcium. Green leafy vegetables are rich in beta-carotene, which can also be converted into vitamin A and improve immune function. Millions of children around the world have an increased risk of blindness and other illnesses because of inadequate dietary vitamin A from not eating sufficient green leafy vegetables. Lutein and zeaxanthin Lutein and zeaxanthin, carotenoids found in dark green leafy vegetables, are concentrated in the eye lens and macular region of the retina, and play a protective role in
the eye. They protect against both cataract and age-related macular degeneration, the major cause of blindness in the elderly. Some studies suggest that lutein and zeaxanthin may help reduce the risk of certain types of cancer, such as breast and lung cancer. They may also contribute to the prevention of heart disease and stroke. Cancer prevention Green veggies contain a variety of carotenoids, flavonoids, and other powerful antioxidants that have cancer-protective properties. In a Swedish study, it was reported that eating 3 or more servings a week of green leafy vegetables significantly reduced the risk of stomach cancer. Cabbage, cauliflower, brussels sprouts, and broccoli are rich in indoles and isothiocyanates, which protect against colon and other cancers. Broccoli sprouts have been reported to contain 10 or more times as much sulforaphane, a cancer-protective substance, than mature broccoli. A higher consumption of green leafy vegetables has been shown to significantly decrease the risk of breast cancer and skin cancer.
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POÉSIE Politik politize Politik politize Se sa kap fè bri tout kote Nan lakou-a se dan kap griyen toutan
Youn ak lòt ap fè angran Ki lakòz nan lakou griyen dan Pèsòn pa bat aplodisman Mwen pa yon jounalis Men, sa w ap li la-a pat fèt ankoulis Mwen p’ap chèche glwa Paske, se la a map drive chak jou sou twotwa a Politik politize, tout moun pat ka
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fè l tou Nan tan lontan Pou w te fè politik fòk ou te save anvan tou Yonn nan rèv tout paran Se te pou pitit li te vin prezidan Ki pa wè nan lajan, men ki kwè nan chanjman Se te yon fyète, yon lonè ak respè Pou nan fanmi w te gen senatè K’ap mete tout bagay aklè Majistra ki pa tizè pouvwa Men ki vin ranmase fatra Depite san fòs kote Ki kwè nan propte Kounye a se pa sa ditou Sa kap pase nan tèt paran ti mafi ak ti toutou Se pa menm bagay la ankò Menm madan brenò Pa deside ankò Paske yo wè politik pa gen valè ankò Nenpòt moun fè politik sou blòf Yon lachanm chowòf Yon politik bras Tout moun pran nan nas Politik politize: yon sèl dwèt pa manje kalalou Imite m pa irite m, Politik jodi a se naje pou w sòti Gade m nan je M’ap gade w nan je, Ayiti dekole Tèt kale, politik politize, Nou gen lontan depi n’ap tande bèf Men, kilè nap wè kòn an, Politik politize medyòk Chaje politisyen nan tout blòk Politik politize… Sa de je m ak de tande m’ap tande Mezanmi se pa yon kesyon patriyòt Kounye a se patrizòt Politik politize Politisyen politize tout ayisyen Pou yo pa janm anyen Nan ka sa a kilès k’ap ba n men Pou nou sispann trennen Anba, politik politize… Teks : A. Samuel (Tiré de ESKoMBRIT, à paraitre bientôt)
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ARRESTATION ARBITRAIRE DE TIMOTHÉE RONY À CARREFOUR « TROIS MAINS »
Les manigances de Washington facilitent-elles la perpétuité de Martelly ? Suite de la page 1
« correspondre en temps et lieu » avec l’opposition.
Ce geste, qui apparaît comme une bévue gouvernementale, survient après une ultime tentative des officiels d’amadouer les secteurs hostiles de l’opposition. De grands moyens ont été employés pour transiger leur retrait stratégique afin de diminuer l’intensité des manifestations. Contrairement aux assertions faisant accroire que « Nèg pa janm fe bak devan greenback » le gouvernement Martelly/Lamothe avait tenté de corrompre les dirigeants du mouvement du Grand Bel-Air et du FORPARK, à la veille des festivités de son troisième anniversaire de prestation de serment. La délégation présidentielle, qui s’était rendue à leurs différents fiefs des quartiers de Saint-Martin et du Fort National avec une forte somme d’argent, aurait été accueillie froidement, voire renvoyée sauvagement à coups de pierres. Le langage empreint de menaces sorti des bouches du premier mandataire, le 14 mai dernier, à la tribune aménagée pour les invités de marque, au Champs-de-Mars, est signalétique du malaise attribuable à l’odeur des gaz lacrymogènes qui se déployaient jusqu’aux pieds du monument 2004. Vexé d’être interrompu par des bruits de balles et des jets de pierres, le président n’a pas hésité à menacer de
Une sourdine aux velléités démocratiques Dans les rangs du FOPARK, l’imminence de la transformation de ce regroupement en parti politique n’était qu’une question de semaines, nous-a-ton laissé entendre. Fort de son succès dans cette frange de la population insatisfaite des promesses non tenues par le président Martelly, et surtout renforcé par l’adhésion d’autres partis politiques au jusqu’auboutisme clamant au départ précipité du pouvoir de la clique Martelly/Lamothe, FOPARK et ses principaux chefs de file sillonnaient les principales villes du pays. L’arrestation de Timothée Rony apparaît clairement comme une tentative du g o u v e r n e m e n t Martelly/Lamothe de fouler aux pieds les velléités démocratiques du peuple haïtien telles qu’exprimées dans la constitution de 1987 et son amendement. Cette mesure arbitraire, vient en quelque sorte renforcer la tendance dictatoriale maintes fois exprimées depuis l’entrée en fonction de M. Martelly. La communauté internationale divisée sur la tenue des éle ctions le 26 octobre 201 4
La valse-hésitation du président Martelly à foncer sans détours vers des « élections propres, honnêtes et démocratiques », est un sujet d’inquiétudes pour plusieurs pays amis d’Haïti. Seuls Washington et Madrid seraient des partenaires aveugles des manigances du pouvoir, et principalement du président Martelly. Ces deux pays, qui sont les seuls à vouloir se jeter tête baissée dans la logique invraisemblable de l’artisteprésident, seraient obnubilés par le fait que M. Martelly se présente toujours comme « le seul capable de manger Lavalas ». Dans les principales ambassades accréditées en Haïti, c’est un secret de polichinelle que le principal intéressé s’inscrit uniquement comme un rempart contre la tendance lavalassienne que différents sondages plaçaient encore dans la faveur populaire. Une source généralement bien informée nous a avertis que d’autres ambassades, déjà manipulées par l’exchanteur, auraient démasqué sa supercherie. Ainsi, le Canada, la France et le Brésil vont à contre-sens des prétentions de M. Martelly. D’autre part, il a été prouvé qu’en maintes occasions la main du gouvernement serait à la base des reflexes compréhensibles des manifestants. Ce sont des fiers-àbras relevant du ministère de l’Intérieur et de la présidence qui agiraient en pro-
vocateurs. Des agents de l’ordre public (policiers) seraient également à la solde du pouvoir. L’excès de zèle de ces derniers ferait monter l’adrénaline de nombre de sympathisants du mouvement d’opposition. À la ville de Miragoâne, c’est un policier qui aurait entraîné le jeune Fritz Gerald Civil dans le coin reculé de Petite Anse, avant de l’achever à l’entrée de la plage. Il en va de même de l’interdiction de passer devant le Palais national alors que le président et sa clique peuvent y accéder quand bon leur semble. Fort de l’appui de W a s h i n g t o n , Martelly pratique la politique du pire Il ne fait aucun doute qu’un pays « chaud » fait uniquement l’affaire de Martelly. Ses aptitudes à la controverse et aux bagarres témoignent éloquemment des prochains mois, et surtout du futur immédiat d’Haïti. Pour le moment, le président, qui est à son troisième conseil électoral en deux ans, répugne de rentrer dans la logique de laisser un conseil électoral réellement indépendant prendre le contrôle de la machine électorale. Une fraction importante de la classe politique rejette l’idée d’un Fritzo Canton, avocat de JeanClaude Duvalier, à la tête du Conseil électoral provisoire (CEP) alors que d’au-
tres voient mal les représentants du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et de la Chambre des députés siéger sans un mandat clair de leurs mandants. Ce sont les présidents respectifs desdits organes qui les ont désignés sans consultation. Donc, sans coup férir, le président aurait actuellement cinq conseillers électoraux (trois de la présidence, un du CJSP et un de la chambre des députés) sur les neuf, au cas où les deux manquants seraient nommés. Ce qui devrait inciter le retour aux prescrits constitutionnels, surtout à l’article 289 de la constitution de 1987, qui recommande un CEP formé de : Un représentant de la Fédération des barreaux d’Haïti ; 2. Un représentant du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ; 3. Un représentant du Sénat de la République ; 4. Un représentant de la Chambre des députés ; 5. Un représentant du pouvoir exécutif ; 6. Un représentant des média ; 7. Un représentant de l’Université d’Etat d’Haïti ; 8. Un représentant du secteur des droits humains ; 9. Un représentant des différentes organisations de femmes. Fort de l’appui de l’Espagne et du gros bras de Washington, Martelly se croit tout permis et profitera pour placer des hommes corrompus, kidnappeurs et dealeurs de drogues à tous les postes électifs. Il a d’ailleurs montré la couleur en plaçant des juges délinquants et des magistrats véreux à des postes-clés de l’administration publique. Les prochaines joutes qui renouvelleront la totalité de la Chambre des députés, la totalité des maires et des agents des Collectivités locales, les deux tiers du Sénat peuvent hypothéquer l’avenir du pays et le placer définitivement sur la liste des États paria. Autrement dit, les pays, qui endossent la décision du président Martelly de nommer unilatéralement 20 sénateurs, 112 députés, 140 conseils municipaux, 570 Conseils d’administration de sections communales (Casec) et 570 Assemblées de sections communales (ASECs), facilitent la perpétuité de Michel Joseph Martelly, une nouvelle présidence-àvie dans le pays.
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
L’influence de la musique rap sur les jeunes (Suite et fin) Par Rosie Bourget Le rap est un genre de musique qui est écouté et apprécié par des jeunes partout dans le monde. Le mot rap provient de l’anglais « to rap », verbe qui signifie », dans l’argot
Rosie Bourget noir américain, « bavarder sur un fond rythmique. Dans notre société, le rap est devenu un phénomène mondial. Cette nouvelle forme d’expression musicale fait partie d’un mouvement culturel né aux ÉtatsUnis, dans les années 70, dans les ghettos noirs du Bronx et de Harlem. Cette culture s’est dispersée dans le monde entier, alliant un esprit de revendications et une ambiance festive. Mon intervention concernera des jeunes âgés de 9 à 17ans, qui se laissent influencer par les rappeurs les plus violents du globe. Ils veulent devenir comme eux et avoir les mêmes biens matériels qu’eux. On leur a faits croire que pour réussir dans la vie il fallait casser du «Blanc », insulter les flics et manquer de respect à n’importe qui, y compris les femmes. Une tendance qui a fait du rap une catastrophe, dans certains pays. À cause de la commercialisation et diffusion du rap, maintenant les rappeurs ne sont pas seulement des musiciens, mais aussi une sorte de modèles pour les jeunes. Les enfants apprennent par l’exemple Je ne vois pas comment un rappeur comme Birdman pourrait être un bon modèle pour les jeunes. Il a des tatouages partout sur le corps. C’est un type qui vient du gang californien « The Bloods ». Pour manifester sa loyauté envers son gang, il s’est d’ailleurs tatoué leur étoile rouge sur la tête. Il faut dire que l’étoile rouge est le « logo/symbole » du gang « The Bloods ». À bien y réfléchir, il est en quelque sorte un modèle de réussite. Ce gars gagne plus de 100 millions de dollars (80 M€) par an grâce à son label de disque hip-hop « Cash Money Records ».
Qu’en est-il de leur style ? Les rappeurs sont complètement décontractés avec leurs vêtements. Par exemple, pour les baggys (NDLR : les pantalons taille basse), quand on les porte, on voit exposé presque tout le slip/(boxer ou briefs). On a l’impression qu’ils cherchent à provoquer quelque chose. De tels habits semblent naturels. Il y a aussi les grosses montres et les chaînes géantes (blingbling), tatouages de la tête aux pieds et multiple piercings. Une casquette de rappeur mise en sens inverse ou en travers (de côté) sur la tête n’est pas du tout anormal. Pour les jeunes, c’est super cool … leur pantalon au raz des fesses, ça aussi c’est génial. Leurs textes, parfois très virulents contre tout ce qui symbole le pouvoir, la police ou la justice ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l’aspect contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe par les descriptions des problèmes sociaux, tels que l’homophobie, le racisme, la pauvreté, le chômage, l’exclusion de cours. En France, les études concernant l’action de la musique sur le corps sont de date récente. Elles essaient de mettre en évidence que l’écoute de certaines musiques a des répercussions physiologiques et psychologiques sur l’organisme, notamment au niveau cardio-vasculaire, respiratoire, musculaire et végétatif. Si puissante soit-elle, il est important de mentionner que la musique peut aussi nous faire du mal. Attention à la musique que vos enfants écoutent. Toutes ne sont pas bonnes, certaines ont l’effet contraire. C’est à dire, elles stimulent la violence. Évidemment, certains rythmes et textes musicaux comme le rap, jouent un rôle important sur des gangs, des actes de barbarie. L’artiste se sert quelques fois d’éléments vécus et dramatisants pour séduire son public à travers des rimes engagés et percutants, cependant il incite la plupart du temps à la haine, à la violence et donc à l’anarchie. En réalité, les rappeurs font l’effet inverse de ce qu’ils souhaitent vraiment réaliser. Le rap, la drogue, le sexe et l’alcool Partout dans le monde, le rap est
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associé au trio de choc : drogue, sexe et alcool. Lorsque «50 Cent » chante à la télévision Look mami I got the X if you into taking drugs (« Regarde, ma belle, je tombe en extasie devant toi prenant de la drogue »), se présente-il réellement comme un trafiquant de drogue ? Bref, les rappeurs ne seraient-ils pas, plus que les paroles de leurs chansons, nom donné à leurs textes au contenu souvent très explicite ? Les rappeurs et les gangs « The bloods and The Crips » À lire une prochaine dans un autre article relatif à la musique rap…la liste est assez longue. Au cas où vous ne l’auriez pas su, chaque rappeur américain est associé à l’un de ces deux plus gros gangs les plus réputés aux États Unis. Il est important de mentionner que le siège ocial de ces gangs est basé en Californie. Aux États-Unis, il n’est pas illégal d’être membre d’un gang. C’est lorsque vous commettez un délit qu’il est illégal. Le Premier Amendement de la Constitution américaine vous donne la liberté de réunir, le droit d’adhérer à un groupe ou un club, en supposant que vous répondez à leurs exigences. L’adhésion à la Ku Klux Klan, un groupe néo-nazi, ou une organisation suprémaciste blanc n’est pas illégal. Les actes individuels d’un membre peut être illégal, mais pas le simple fait d’appartenir. Une étude qui a examiné les homicides liés aux gangs aux ÉtatsUnis a été publiée au début de 2012. L’étude a révélé que l’homicide est la deuxième principale cause de décès aux États-Unis pour les personnes entre 15 et 24 ans. Cinq villes avec des niveaux élevés de gangs homicide entre 2003 et 2008 ont été étudiés: Los Angeles, Oklahoma City, Newark, New Jersey, Oakland et Long Beach, en Californie. Les données ont montré 856 homicides liés aux gangs pour cette période de 80% impliquant des hommes et 90% impliquant des armes à feu. Il y aurait 30 000 gangs de rue actifs aux États-Unis à partir de 2012. Le rap et la politique Il existe en effet un grand nombre de débordements de la part d’un secteur ou de certains personnages politiques envers certaines minorités. Par exemple, nous pourrions considérer que les dénoncer à travers des chansons ne fait qu’alimenter le conflit entre forces de l’ordre, le gouvernement et les jeunes venant, la plupart du temps des quartiers défavorisés. La preuve, la merengue carnavalesque de 2013 du groupe Brothers Possy “ A Loral” qui n’a pas plu au président Joseph Michel Martelly qui, en revanche, a empêché au groupe de participer aux activités carnavalesques qui a eu lieu au Cap Haïtien en février 2013. Alors il y a bien sur des musiques rap dans lesquelles il n’y a aucune complexité, aucune beauté, aucune consistance dans les paroles si ce n’est de la violence histoire de choquer l’auditeur. Ces rappeurs-là dénaturent le rap et par conséquent lui donnent une mauvaise image puisqu’ils chantent dans l’unique objectif de gagner des billets. La misère et l’anarchie font vendre. En tout cas c’est souvent ce que l’on constate à travers les textes des rappeurs qui connaissent un succès fulgurant…(à suivre)
QUARANTE ET- UNIÈME SAINTE CONVOCATION ANNUELLE DE LA CROISADE ÉVANGELIQUE DE PÊCHEURS D’HOMMES Du 12 au 25 mai 2014 Chers collègues, Le moment est venu de nous rejoindre en vue de proclamer l’Evangile de notre Sauveur et Seigneur Jésus -Christ par une sainte réunion des frères et sœurs de différentes dénominations. La Croisade évangélique, fidèle à sa coutume, se sent pressée par l’ultime désir de lancer un appel à la communauté haïtienne à participer à sa 41e Sainte Convocation annuelle, qui débutera le Lundi le 12 mai à 6 :00 du matin et terminera le dimanche 25 mai 2014 à 10 : 00 du soir, à l’adresse suivante : 557 East 31st Street (entre Farragut Rd & Foster Ave) Brooklyn NY 11210. Le message se déroulera sur le thème suivant : «Les armes spirituelles du combattant» (Ephésiens 6 :) Le début du service sera une journée de jeûne et de prière de 6 :00 du matin au 2 :00 de l’après – midi. Tous les autres jours, les services seront : les matins de 10 :00AM à 1 :00PM, et les soirs de 7 :30 à 10 :00PM. Différentes congrégations partageront le message de circonstance. Du Dimanche 18 au Dimanche 25 Mai, l’évangéliste de renom international, le pasteur Apollinaire Bayoro venant de la Floride, sera le prédicateur. Vous être tous conviés d’embarquer avec nous dans la barque de Pêcheurs d’Hommes en vue d’amener ceux qui sont perdus et sans espoir dans ce monde au Seigneur. D’ores et déjà, l’Eglise compte sur votre participation pour la pleine réussite de la grande campagne de révitalisation spirituelle de 2014. Vos frères en Christ, Rév. Samuel Nicolas, pasteur.
Remerciements pour Vve Marc Solis, née Félicie Féquière Les familles Solis, Depestre, Bernard, Guillaume, Noailles, Johnson, Myers, Mathon, Pierre, très sensibles à la chaleur de votre sympathie et au réconfort de votre amitié lors du décès de leur mère, grand-mère et arrière grand-mère, Mme. Félicie F. Solis, survenu le 28 février 2014 à New York, remercient très sincèrement les parents et amis qui ont témoigné des marques de sympathie, soit par offrandes de messes, fleurs, cartes, courriels, dons, visites ou assistance aux funérailles. Elles les prient d’agréer leur profonde reconnaissance.
Èske w gen yon timoun nan lekòl leta? Depatman Edikasyon Vil Nouyòk Pale Lang ou Pale a Kontakte lekòl ou a epi sonje pou mande dokiman ak sèvis entèpretasyon nan lang ou, pou ka gen bon enfòmasyon sou edikasyon pitit ou.
Gen enfòmasyon disponb an Kreyòl Ayisyen tou lè w rele 311 oswa lè w ale nan schools.nyc.gov/ HaitianCreole
r_bourget@yahoo.com MSW (Masters of Social Work) CSW/therapist (Clinical Social Worker) Information in [Insert Language] is also available by calling 311 or visiting schools.nyc.gov. Carmen Fariña, Chancellor
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Haïti-observateur
Kreyòl
Gouvènman Mateli/Lamòt la pase yon vitès siperyè pou konsolide pouvwa a GRAJE MANYÒK, NAN PWEN KONPAYI ; KASAV SOU PLATIN GEN REJIMAN
Kap Ayisyen, Ayiti — Pèp ayisyen konsyan e konsène pou rebati peyi a nan diyite ak yon travay dirab san demagoji e san detou sot fete 3 an gouvènman Mateli/Lamòt la ki definitivman rive chanje figi peyi a, malgre l fè konnen ke enkonsyan yo sezi pou wè jefò ki rive fèt pou yon amelyorasyon. Ayisyen enkonsyan nan peyi a e sa yo k ap viv nan peyi etranje, ke nou rele dyaspora a, pa vle reyalize ke gen travay serye k ap fèt pou chanje imaj peyi a. Yo kontinye ap fè yon bann vye kritik ki nòmalman p ap mennen yo okenn kote. Presipitasyon yo gen yon vitès k ap plonje yo nan tenten, paske yo pa reflechi ke peyi a gen yon valè eksepsyonèl devan lemonn e ke chak Ayisyen dwe fè jefò pou prezante imaj peyi a pozitivman. Chak fwa yon sitwayen ap denigre peyi l, oubyen reprezantan peyi l, sètadi prezidan peyi a, se tèt li l ap diminye e peyi a l ap okazyone rete lwen plas ki òganize konsè tout nasyon yo. Politik nan peyi Dayiti fè opozan yo pèdi tèt yo pou lanse nenpòt mo pou denigre advèsè li san l pa reyalize ke se tèt li l ap anfoudwaye. Kritike nan sans reyèl e pote koreksyon ak solisyon pou pwoblèm ki prezante a se yon ajisman nòmal pou yon chanjman total-kapital. Men nan peyi Dayiti, opozan yo pa gen okenn respè pou prezidan peyi a e yo di tout kalite pawòl ki soti nan bouch yo. Sa ki pi dwòl la, se Nèg ki fòme k ap lanse pwopo dezagreyab ki reyèlman pa gen okenn fondman reyèl pou kapab fè yo konstate reyalite a. N ap viv yon sitiyasyon tèt chaje kote chak koukouy klere pou ja w san pran konsyans ke nou gen yon responsabilite pou n ede peyi a ki bezwen konkou chak grenn konpatriyòt. Nan tout peyi ki ekziste sou latè se eleksyon ki okipe premye plas la pou penmèt demokrasi jwe patisyon li nan mizik libète pou chak endividi. Men nan peyi Dayiti se yon lòt chwa ke opozan yo fè pou yo pran pouvwa a. Eleksyon pou yo menm pa gen valè e menm sans paske se rache manyòk yo vle itilize pou yo vin pran plas yon prezidan eli daprè konstitisyon an e menm ak vwa pi fò pèp la ki te rive 67
pou san. Tout moun konnen ke se Jozèf Michèl Mateli ki prezidan peyi Dayiti pou yon peryòd 5 kan ki nòmalman pa renouvle. Men pou ki rezon yo vle mete prezidan an atè avan lè a ? Ajisman sa a pa demokratik e li pa gen okenn sans, paske motif ke opozan yo enonse oubyen fè konnen pa jistifye. Nou pa konnen si se tan an k ap pase vit e ke mesye-dam yo prese pou yo fè yon ti kou tou e yo oblije aji konsa. Antouka, mwayen yo vle pase a se pa sa Konstitisyon 1987 amande a mande. Menm moun ki konprann sa Konstitisyon an ye lage yo nan menm demagoji a. Nou gen moun ki avoka, pwofesè e ki gen yon fòmasyon akademik anraje e ki refize konprann ke se eleksyon ki kle a e non pa manifestasyon chak jou Bondye mete k ap jete yon gouvènman. Sa tounen yon jwèt ak yon pèt enèji pou ridikilize yo tout. Nan sikonstans sa a, moun sa yo pa gen okipasyon paske yo se yon bann aryennafè ou parazit. Gouvènman an sot fete 3 an li nan yon atmosfè grandyoz ak plis ke 100 mil moun ki te rasanble pou fete avèk prezidan yo e kote opozan yo ap fè dezòd nan boule kawoutchou, mete dife nan ponp gazolin e voye wòch pou kraze-brize nan tout sans. Tout moun konstate fè yo ke opozisyon an pa fouti demanti. Alò, men moun yo ki vle pran pouvwa a pou simaye panik nan peyi a. Nan sosyete ki respekte lwa e ki konn dwa li byen, derapaj sa a pa gen plas li, paske otomatikman lalwa t ap pase alaksyon pou pini tout koupab, kèlkeswa nivo yo ak ran sosyal yo. Se toujou nan peyi Dayiti nou jwenn derapaj sa yo san lajistis pa pase alaksyon e ke òganizatè san fwa ni lwa yo ale nan radyo pou pale koze kredi, poutan yo te dwe anba kòd. Nou mande pou lwa yo ranfòse e ke Lajistis triyonfe sou tout tapajè nan peyi a. Bagay yo dwe chanje nan tout sans pou peyi a kapab rive respire e ke Eta-d-dwa a rete yon reyalite e jistifye tou. Nou te fè yon ti vizit Okap pou n te kapab konpran e temwen tou reyalite ki ap aktive nan dezyèm vil peyi a. Nou konstate ke 99 pou san moun nou te rive konvèse avèk yo fè
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gouvènman an konfyans e pou yo se yon gouvenman k ap travay pou yon chanjman dirab pou peyi a. Yo te fè konnen ke gouvènman sa a se gouvènman pèp la, paske prezidan an avèk tout ekip li a konn sa y ap fè, malgre palmantè panzouyis yo ak opozan egri yo nan tout sans pa vle peyi a vanse. Finalman, y ap oblije sede, paske gouvènman an pase vitès siperyè l pou bagay yo ka fèt pandan vye pwopagann ap fèt pou granmesi nan tout radyo opozan yo. Peyi Dayiti fè anpil pwogrè pandan 3 an gouvènman an plas la Igèt : N ap viv yon reyalite kote opozan yo nan manti e yo konprann y ap pran pouvwa a konsa. Kite yo betize jan y ap betize a. Pa gen youn nan yo k’ap eli, menm si yo kandida, paske yo se
yon bann demagòg. Y ap pran yon lòt kou ki pral lakòz opoziyon eksploze pou l al echwe nan lanmè. Tout moun ki rele tèt yo opozan p ap reyèlman defann enterè peyi a, men enterèt pèsonèl yo ak yon patat pou itil tèt yo. Sa yo ki pran pòz yo avèk pèp la, yo tout nan manti, paske lojikman yo pa nan reyalite a. MOPÒD pa reyèlman yon pati politik ki gen moun. Se yon pakèt vagabon k ap fè dezòd nan peyi a. Se yon bann panzouyis ki vle akapare, pou m pi klè, ki vini pou pran pouvwa a pou penmèt peyi a retounen nan menm penppenp lan. Na remake y ap pran woulib sou Lavalas, paske tout foto yo montre ke delenkan yo gen nan men yo, se foto Aristid. Lè yo mande arete Mateli, avèk ki moun y ap pale. Se yon absidite, paske aparèy Leta a nan men gouvènman an. Janbatis : Igèt, mwen di w ke w antre twò fon nan bagay moun yo, paske bann vagabon sa yo nou wè sou beton an pa gen respè pou pèsonn. Y ap fè tout sa yo vle pou yo rive kote yo vle ale a. Sèlman, mwen pa gen tan pou m pral monte desann. Ayiti pa gen dwa chanje, paske opozan yo menm pa gen konviksyon e yo tout pa renmen wè bon bagay pou peyi a. Sa nou wè ke Moyiz Jan-Chal regle pou Gran Nò ? Se yon Nèg ki reyèlman pa janm okipe yon pozisyon enpòtan nan peyi a, paske l pa janm voye je l gade nou. Se pou l di mèsi prezidan Préval ki te plase l nan pozisyon sa a ki reyèlman pa sanble l. Fòk bagay sa a fini nan peyi a, paske se desann yon enstitisyon privilejye konsa. Senatè Andris Riche, konsyan, denonse bagay sa a, paske l fè tout kòlèg li yo konnen ke l te eli e non pa yo te favorize plas senatè a kòm anpil kòlèg li. Donk, moun ki gen bon zòrèy kapab tande e pran not tou. Igèt : Janbatis, w ap pale menm jan avèk mwen tou. N ap di laverite ki kapab ofanse anpil moun. Men si nou rete san pale, mesye yo ap fin kraze peyi a e n ap nan tout sa k pa bon. Mwen dakò ak ou ke Jan-Chal se youn nan senkyèm kolòn nan ki gen pou pasyon fè dezòd, difamasyon ak bay manti, tankou Ti Danyèl ak Ti Nyoutonn, yo menm tou pa gen respè pou prezidan an e menm pou manman ki te fè yo a. Nèg sa yo se yon bann vagabon abiye ki konprann yo kapab pran pouvwa a. Mateli se yon lidè ekstraòdinè ki kite demokrasi a
boujonnen e penmèt Nèg yo ale lwen. Prezidan Aristid pa t ap penmèt sa konsa. Mesye sa yo t ap deja yon kote pou yo ta reflechi si yo tout ta gen chans. Alò, na va di m si prezidan Mateli pa yon prezidan toleran. Yo fèk kare ap pran lari pou granmesi e pale koze kredi. Yo deja fini, paske tout prediksyon vole ak tout van an. Janbatis : Ou pa manti, Igèt. Yo chaje ak pwoblèm, paske yo se yon ekip demagòg nan peyi a ki refize konprann respè okipe yon plas enpòtan nan sen sosyete a. Fòmasyon sosyal se yon kalite ke tout sitwayen konpetan e non pa rapyay dwe aplike nan tout dimansyon pou evite derespekte lòt yo e menm peyi w. Chak fwa ou diminye prezidan peyi w, ou diminye tèt ou e menm peyi w. Bagay enpòtan se pa sa jounalis nou okipe nan fòmasyon kad. Men yo prefere bay bann machann pwason yo espas
pou yo bavade. Prensip se sa yon moun dwe gen lakay li pou l pa kite lajan fè l fè tenten. Zanmi an mande opinyon mwen nan konjonkti aktyèl la, mwen pa konn konviksyon politik li. Menm si l te fè pati tèt kale ou pa, mwen la pou verite. Yon moun ki chita sou manti pa gen dwa pou l rive, paske « twou manti pa fon ». Igèt : Se sa li ye menm. Nou pa dwe fè fo temwayaj ki se gate sa e k ap plonje nou nan malpwòpte. Nou gen Moyiz ki rete ap bay manti. Menm senatè Andris Riche yo rele ti « gran moun » fè lemonn antye konnen ke Moyiz Jan-Chal se gate pati e se yon fen mantè, paske tout bagay li gen pou l di pa janm gen sans. Anndan chanm sa a gen yon pakèt machann pwason, yon bann palmantè ti Lolit ki reyèlman pa ala wotè tach yo e ki konprann yo kapab fè fas ak moun ki gen kapasite. Yon ekip jèn nan gouvènman sila a ap founi kalite paske yo gen konviksyon e yo tout se patriyòt konsekan e non yon bann voryen k ap twouble lapè piblik. Mwen te vote Madan Maniga kòm fanm, li pa pase, mwen respekte e mwen kenbe prensip jwèt ke sa ki genyen dwe jwi tout privilèj li pandan peryòd li a ki se pou yon ti tan ki la pou pase byen vit. Mwen pa dakò ak madanm ki lage kò l nan yon opozisyon payas ki la pou rete nan kondisyon li ye pou sa pa gen okenn chanjman. Si w wè moun k ap opoze yo ! Tout se moun k ap vini pou vòlò ak kale tèt. Pèp la p ap fè yo konfyans. Yo pral vote moun k ap vin fè kichòy. Aristid te pase ti tan li a nan 2 manda, li vin milyonè san regle anyen pou peyi a. Préval pase 10 an sou pouvwa a san l pa regle anyen serye tou. Sèlman li te kontante l pou l te di : « My palace is colapsed —. Palè m nan kraze, mwen pa gen kote pou m rete… » Bogota Tinèb la ap kapote sou pant la avan l rive Janbatis : Ou pa manti ! Se verite sou tanbou. Mesye yo konprann yo ka fè moun pran kk poul pou ze. Non, je pèp la gran louvri pou l sispann pran nan pa konprann ankò. Nèg yo nou wè la a pa gen okenn respè pou moun. Yo vle se sa yo vle pou nou pratike. Nou pa nan peryòd 40, 46, 57, 71 ak 85. Tan sa yo pase pou nou kòm pèp ap pran dikta nan men vagabon abiye. Nèg yo tou pa gen respe pou tèt pa yo alevwa pou yo ta gen
pou lòt. Tinèb lage peyi a nan pwoblèm an 1990 pou te sa bay kandida pwofesè Viktò Benwa yon panzou pandan pwofesè a te vwayaje pou m’sye te vin ak Aristid kòm nouvo kandida pati a ki imilye li menm ak K-Plim ki, kounye a, pa vle pèdi plim ankò nan mouvman mal vize a. KPlim retire kò l, paske l te konstate se yon mal li te fè peyi a lè l te aksepte avèk Tinèb pou pè Aristid te kandida kòm prezidan pou FNCD. Yo te pran yon echèk tou, paske pè a te lage yo nan wout. Pou Tinèb gen kouraj ap kontinye pou lage peyi a nan tchouboum ankò. Misye malonnnèt. Lafoud disyèl gen pou l tonbe sou tout mechan yo. Igèt : Mwen pa kwè ke machin sa a ap rive nan stasyon an, paske chofè yo se yon bann tèt mato ki reyèlman pa konn volan. Bogota a ki chaje ak chimè gen pou l kapote sou pant la pou bay moun lapè yo. Motè a bloke, kawoutchou vole, se kontrayete pou yo tout kòm ensanse. Se pa serye sa pou nou tout aksepte bann derapaj sa yo nan peyi a, malgre nou nan demokrasi ki gen prensip li ak tout disiplin li. Nèg yo se yon bann imoral ki konprann se nan pran daso yo kapab pran pouvwa pèp la. Yo p ap 6 ! « Ti Mari p ap monte, li p ap desann », tankou senatè Lanbè te di nan fèt rejwisans popilè ki te make 3yèm ane prezidan Mateli ki fete tou 2 zan Loran Lamòt nan tèt primati a. Jalou yo regrèt anpil. Janbatis : Ou pale dò e ou byen plase pwen yo sou tout « i » yo e aksan yo sou tout « a » ak « e » yo. Nou tout kapab konstate ke gouvènman Mateli/Lamòt la fè anpil bèl travay ke enkonsyan yo refize kwè, malgre yo tout reyèlman mete bwa nan wou ekip-la ki gen mwayen pou kase ti bwa frèl yo pou’l sa fè tout sa l gen pou fè nan peyi a. Yo ranpli yon fonksyon fòmidad ke tout ipokrit kache kòm mwayen pou demontre gouvènman pa janm regle anyen. Nou rive nan yon pozisyon kote bann delenkan yo anpeche peyi a fonksyone nan tout kapasite li, paske yo gen nan tèt yo pou paralize aparèy Leta a ki anfòm. Si se demonkrasi yo vle pratike nan peyi a, yo deja nan tout sa k pa bon. Malgre mesye-dam palmantè yo, bò kote senatè yo ap pran tout pretèsk pou yo fè kwè se ekzekitif la ki pa vle fè eleksyon, lojik la demontre klè se 6 senatè payas nan Palman an ki refize travay, men ki nan monte desann. Gouvènman ameriken fè yo konnen yo dwe mete dlo nan diven yo pou eleksyon an òganize an oktòb la. Kounnye a pa gen jwèt nan koze a e tout dispozisyon ap pran pou bagay yo fèt. Men mezanmi, si prezidan an aksepte 45 pwen sou 47, sa vle di ke anpil konsesyon fèt. Alò, mwen pa ka lakay mwen w ap mande pou retire kolaboratè ki vle ede m. Yo te mande pou prezidan an voye Lamòt ale, bagay yo kache e yo tout pa janm pale. Se Premye minis Lamòt ki te fè pwen an nan « Le Point » sou radyo Metwopòl. Nou kapab wè jis ki kote mesye yo te rive pou te kreye yon lòt kriz nan peyi a. Prezidan Mateli pa yon tèt nan sak ni konseye li yo nan palè a pa enbesil pou ta aksepte demann tèt chat sa a. Yo tout chire e yo menm tou pa fouti dekoud. Yo tout nan ka. Eleksyon ap fèt e tout sa ki gen kran dwe tache sentiwon yo nan senti yo. Nou kapab konprann ke tout mannèv mesye yo se pou kreye kriz nan peyi a. Malgre tout sa y ap fè gouvènman an ap bouje nan pase yon vitès siperyè pou demontre palmantè yo ke se gouvènman ki gen priyorite e ke desizyon yo valab nan tout sans. Eleksyon an fikse pou 26 oktòb 2014. Sa k pa kontan, anbake ! Igèt : Nou resi pral wè si pòt bwa kapab reziste anba pòt anfè. Yo tout mele ! Avètisman konseye ameriken
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Haïti-observateur
LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW
Glimpses of Rwanda (Part 4)
Topic: Culture, geography, demography, and symbolism By Réginald Barthélemy Rwanda is almost the size of Haiti, but the most densely populated in Africa. Like other African countries, Rwanda is a multi-ethnic country comprising three different groups, namely Hutus (85% of the population), Tutsis (14%), and Twas (1%.) Despite being a minority group, the Tutsis have historically dominated political power and controlled much of the wealth of the country. This has provoked deep-seated feelings of resentment in the Hutus who have always regarded the Tutsis as outsiders, not “true” Rwandans. This may help to understand the genesis of the horrible 1994 genocide. Today, we will take a look at this Eastern African nation’s cultural ties, its geographic location, demography, and historic symbols. Culture and languages The Rwandan culture includes not only the population of Rwanda, but also people in neighboring countries, particularly the Congo and Uganda, who speak the Kinyarwanda language. The im-
portant ethnic divisions within Rwandan culture between Hutus, Tutsis, and Twas are based on perceptions of historical origins rather than on cultural differences. All three groups speak the same language, practice identical religions, and live interspersed throughout the same territory. Therefore, they are widely considered to share a common culture, despite deep political divisions. Rwandans in the Congo and Uganda include both refugees, who generally maintain a strong cultural identification with the motherland, while Kinyarwanda speakers living outside Rwanda for generations have a distinct cultural identity within the wider national culture. Kinyarwanda is a unifying factor within Rwanda, since it is almost universally spoken. Closely related to Kirundi (spoken in Burundi,) Mashi (spoken in the South Kivu region of the Congo), and Kiha (spoken in northwestern Tanzania,) Kinyarwanda is a Bantu language. Less than 10 percent of Rwanda’s population speaks French, and a small portion English, primarily refugees returning from Uganda and Kenya.
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Kinyarwanda is the primary cultural identifier for Rwandans living outside Rwanda. Geography Known as the “land of a thousand hills,” Rwanda is a mountainous country located on the far western edge of the Rift Valley, bordering on Burundi, the Democratic Republic of Congo, Uganda, and Tanzania. Rwanda rises from relatively flat plains in the east along the Tanzania border to steep mountains in the west along the continental divide between the Congo and Nile rivers. From the continental divide, the land drops sharply to the shores of Lake Kivu, which forms most of Rwanda’s border with the Congo. High volcanoes form Rwanda’s northwest border. The mountainous topography continues in the North Kivu region of the Congo where almost half of the population identifies as Rwandans. Many Kinyarwanda-speaking Tutsis — known as the Banyamulenge — live in the high plains and mountains above Lake Tanganyika in Southern Kivu. The inhabitants of the Bufumbira region on the
southwest Uganda are also Kinyarwanda speakers. Isolation resulting from the mountainous topography historically encouraged largely self-sufficient local communities and many local variations of the culture. However, the modern centralized administration implemented during the colonial era triggered a certain degree of cultural homogenization, at least within the borders of Rwanda. Demography Wars and political turmoil have led to radical population shifts in Rwanda. According to recent statistics, the current total population of Rwanda is about 12 millions, with almost 85 percent in the Hutu ethnic group, 14 percent Tutsis, and 1 percent Twas. During the 1994 genocide, an estimated 80 percent of the Tutsi population living in Rwanda (800,000) was killed (ever since a Tutsi-dominated government came to power in Rwanda in 1994, hundreds of thousands of 700,000 Tutsis refugees have returned from exile.) Meanwhile, countless Hutus also died during the genocide and from diseases, such as cholera, that spread in refugee camps in Tanzania and Congo. The civil war that erupted in the Congo in 1996 killed thousands more Hutus and drove most Hutu refugees back into Rwanda. As a result, the size and ethnic breakdown of the population are thought to be roughly comparable today to that before the 1994 war. Rwanda is the most densely populated country in Africa. Prior to the 1994 war, Rwanda was among the most rural countries in the world. However, the war precipitated rapid urbanization, with many refugees choosing not to return to their rural homes to settle instead in the cities, primarily in Kigali. Historic symbols Historically, Rwanda’s three ethnic groups have been identified with distinct aspects of the economy: the Tutsis with cattle, the Hutus with the land, and Twas with the forests. Each group had distinct roles in public rituals, and a unique mode of dress. The monarchy served as an important unifying symbol, representing the interest of all three ethnic groups. Hutus and Tutsis were linked together throughout much of the
country in a system of cattle vassalage, in which Tutsi cattle owners provided cattle to Hutu clients. During the colonial era, however, the monarchy lost much of its legitimacy, as it became increasingly identified with the Tutsi minority. Consequently, the system of cattle vassalage came to be viewed as a system of exploitation of Hutus by Tutsis. The cattle vassalage system was abolished in the 1950s, and Hutu politicians deposed the king in 1961. After independence in 1962, the all-Hutu government portrayed Rwanda as a Hutu country, emphasizing agrarian cultural symbols. Christianity became an important source of national symbols, with almost all national leaders openly identifying themselves as Christians. Since the Tutsis retook power in 1994, historic symbols, such as cattle, have been revived, and a strong political faction has called for the reinstallation of the monarchy as a means of reunifying the country’s ethnic groups. Closing remarks Historians have described the precolonial division between Hutus, Tutsis, and Twas as somewhat closer to class labels. Clearly, there was a status distinction between the ethnic groups, with Tutsis at the top of the social hierarchy and Twas at the bottom. Each group had a specific socially proscribed public role, symbolized by distinct functions in public rituals. The association between ethnic identity and class has broken down since independence. Ever since Hutu took control of the government, those Hutus with access to power were able to use their positions to enrich themselves and accumulate cattle and land — traditional signs of wealth. Without access to political power, Tutsis had lost most opportunities for enrichment. However, with the Tutsi-led government in power since 1994, the minority of Tutsis have once again gained full access to economic opportunities. I am not at all a prophet of misfortune. I cannot help but to wonder: Would not this perception of ethnic favoritism serve as a pretense to wake up the “demons of the past” and trigger another civil war? reggiescornergcs@gmail.com Source: Wikipedia May 21, 2014
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Haïti-observateur
DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE
Québec, le coût de la défaite Par Dan Albertini
ressentir un nouveau souffle au pays. L’Amérique semble capituler par paralysie. Elle ne négocie même pas une seconde place, Holder accuse l’Armée chinoise d’espionnage industriel de préférence, arguant entre l’autruche et la NSA, des pertes de G$. Un signe révélateur d’un empire militaire qui a l’intention de refuser d’honorer sa dette extérieure, face à une Chine qui constate, une fois de plus, l’impuissance américaine à saveur de scandales d’espionnages domestiques graves, (réf) http://www.slate.fr/monde/8 7175/new-york-times-nsa2004. L’observateur estimera-t-il assez alarmant ce modèle caché du Québec ? Fin de ().
Entre (). Janvier 2014, l’indice du commerce mondial à l’appui, la Chine se réclame première puissance commerciale au monde. L’économie s’en suivra, la Chine ne s’en cache d’une fierté, mais d’un pouvoir. Pourquoi ? Je le souligne ainsi depuis 2000, si la Chine arrive à convertir un million de citoyens en consommateurs réels, par année, elle déclassera les Américains dans le palmarès économique, de façon inconditionnelle. L’Amérique avait le choix de se recréer par l’immigration intelligente accélérée. Les espaces ne manquaient pas. Elle a choisi la voie de l’erreur, car elle ne devrait suivre la vieille Europe trop conservatrice. Trop colon, La pagaille — Un quotidien sans génie. Le Congrès peine montréalais titre le 8 mai à passer au vote ce qui ferait 2014 : « Les frictions entre
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Drainville et Lisée indisposent leurs collègues ». Alors, le PQ est-il condamné à imploser si l’économie ne devient exclusivement son allié parlementaire ? Lisée de ce fait, est-il déçu sur la défaite ou sur la livraison ? Couillard peut-il, lui, de son côté, relever la barre avec tout ce fracas à venir en commission ? Pire, Montréal estelle une roue de secours avec sa corruption dans l’eau, quand Toronto impose déjà une image de maire drogué au pays ? Sinon pour le changement, Trudeau est-il réellement prêt, pour une dernière bousculade avec Harper quand l’allié péquiste est à terre ? Du Canada, au Québec, persiste-t-on à dire : du pareil au même ! Si Lisée a quitté les Affaires internationales pour des bancs fractionnés de l’opposition, il n’est pas plus clair dans sa formule. Le quotidien La Presse poursuit : « Jean-François Lisée a créé un malaise chez ses collègues en critiquant publiquement son collègue Bernard Drainville pour sa gestion du débat sur la charte des valeurs ». L’homme est loin d’avoir exprimé la nature des regrets. S’il est parti sans avoir appliqué son empreinte en matière d’une quelconque diplomatie naissante, à la manière Dandurand, il n’aurait pas non plus su apporter une formule locale gagnante au PQ qui accueillait ses conseils savants depuis l’ère Parizeau. Ce serait le cas de dire que le nombre des années a su s’imposer à la valeur… né. Il y aurait pire au sein de ce modèle de francophonie d’accueil, avec ou sans charte. Il fut un temps où des Haïtiens montaient au créneau pour défendre les velléités indépendantistes du parti dédié à cet effet. Plus rien depuis, sinon la désertion. Si cette nouvelle lecture peut être attribuée ou associée à celle de la défaite du PQ, le voisin d’en face ni l’allié d’à côté ne se trouve mieux garnis. Par voie de conséquence, aliénation de modèle ? La pagaille traverserait malheureusement un très grand couloir. Des Plaines d’Abraham jusqu’au Canal Rideau, et de la Colline, pour atteindre l’antre du pétrole de la Couronne aussi. Des analystes consultés proposent que « l’usure arrogante du gouvernement Harper » laisse présager une décente aux enfers dans un pays profondément touché par la corruption illustrée dans le concert de la Commission Charbonneau et plus loin. Le PQ, plus que tout autre parti au Québec, en effet, souffrirait terriblement plus tard de cette pagaille. La question qui semble se redéfinir sur toutes les lèvres, porterait un terrible coup dur à ce parti, si
elle dépassait le niveau de la rumeur interrogée. A savoir : des noms de hauts placés politiques dans l’ancien gouvernement péquiste, sortiraient-ils de la Commission en cours ? Commande politique, comme dirait l’autre, ou conséquence logique ? Les clavardages politiques à la manière de…, en disent long sur le pavé des fêtes culturelles intégrées. Le mal est plus profond qu’on serait porté à le croire. Une ancienne militante du défunt MIDH Canada, qui s’est convertie en libérale provinciale, d’abord, puis au fédéral, a le cœur gros sur la poitrine. Elle aurait décidé de déclasser politiquement la fille d’un homme fort du Duvalier, Vivianne Barbot, en l’occurrence, dans la circonscription de Papineau, pour y installer le fils à Trudeau, Justin Trudeau. C’est de cette même source que nous avons appris comment les Libéraux fédéraux se seraient déchirés pour isoler rapidement Justin Trudeau de la base militante. Le clan Bob Rae dont une de ses filles qui aurait été du nombre. Ce que l’ex midhiste n’a pas digéré en plus d’un sentiment d’échec auprès des Libéraux de la Belle Province agréablement appelée « Je me souviens ». C’est l’état du désastre que l’observateur aura trouvé, de retour au pays. L’exemple de Toronto - Le leadership est à point à terre avec les frasques Ford. En fait, peut-on consommer des stupéfiants illégaux, alimenté en conséquence par le milieu criminalisé, et, en même temps gérer les affaires légales dans une si grande ville telle que Toronto ? Si c’était Bagdad ! Kaboul ! Ndjamena ! Montréal n’a pas de rêve J’ai déjà dit vers 2002, Montréal a peur de devenir grand. Les données n’ont pas changé si ce n’est la pauvreté qui a amplifié. Auprès d’une richesse démesurée d’une fine minorité corrompue et sous influence d’une certaine mafia. Comme si
l’on s’empressait de tout prendre avant…. ! La formule Couillard est faible Couillard a, en effet, gagné ses élections, d’abord parce que Marois a perdu les siennes. Drainville réélu ainsi que Lisée démontrent par contre la faiblesse de la formule Couillard qui fait dans le par défaut. Une victoire calquée sur les divisions au PQ dont une simple alliance stratégique à la manière conservatrice, avec la CAQ et le QS mettrait systématiquement en grande difficulté technique un PLQ souffrant encore de symptômes post Charest. Couillard ne propose de garantie politique si ce n’est le retour à la case perdue. Protéger des anciens coupables non encore découverts ? Les pertes de mémoire de la ministre Boulet en disent long, et la population, à moins d’être dupe, ne restera pas sur ses lauriers. Et pour finir, nul ne le sait encore, mais nous pouvons confirmer hors de tout doute, que le Canada ne négociera aucune close de récupération constitutionnelle avec un gouvernement dont la surveillance judiciaire ne lui permet de défendre réellement le Québec si ce n’est de surveiller ses arrières. Si nous reprenons certains qualificatifs de quotidien montréalais cité, par exemple : « Isolés », « panser les plaies encore vives de la débâcle », « tentent de refaire l’unité », « sévèrement critiqué », « lui reprochant d’avoir été ambigu avec la vérité », puis le malaise Fatima au PLQ, nous pourrons constater l’ampleur du drame dans la province considérée comme un pays par la porte de gauche. Question : la trudeaumanie sauvera-elle province et pays, de cette pagaille ? Mieux, quelle lecture font-ils en Chine, du voisin des Américains ? Alors, doit-on commencer à apprendre comment dire Oncle Ming à la place d’Oncle Sam ? dan@danalbertini.com
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Suite de la page 16 le podium, laissant le public sur sa soif. Richie s’est plaint — bay ti plenyen an : se sa m rayi a, tout tan se konsa, gen twòp djaz, pa gen ase tan pou n jwe. Klass doit changer de format pour les festivals. Il doit jouer en medley, c’està-dire souder les chansons après le groove.
Le groupe Kassav et son zouk
Après Klass, le groupe Kassav a occupé l’espace. Il avait une excellente sonorisation, contrairement aux groupes qui l’ont précédé. Il a interprété la chanson Kay manman latè te tranble, puis Madiana. D’après mes voisins au festival, Kassav nous a conduits en excursion à travers son riche répertoire. Certains se plaignent du choix de Kassav, faisant croire que cette formation musicale ne joue pas du compas direct mais du zouk. Un fait que ces critiques à faible vision considèrent comme une altération l’idée et de l’esprit de célébration de la culture nègre. Regardons-nous dans le miroir de la réalité. Ne remarquonsnous pas notre ressemblance aux Guadeloupéens et Martiniquais ? D’ailleurs, nous sommes fils d’une même mère : l’Afrique. Donc, nous sommes liés par l’histoire et le sang. Pourtant, ces mêmes gens qui s’opposent aux choix veulent tous faire croire que le zouk découle du compas direct. Même si cela n’était pas, le mot « compas » signifie rythme universel. D’autres pensent que le cachet que Kasaav reçoit des membres organisateurs du festival dépasse de beaucoup celui qui est offert aux groupes musicaux haïtiens. Kassav a toujours été un groupe professionnel. Il fait des exigences en fonction de son statut, de sa connaissance des faits et du business de la musique. Il peut exiger une console digitale et des équipements qui répondent à ses
besoins pour présenter une bonne prestation, tant au niveau de la sonorisation que de la configuration scénique. Il se présente toujours avec une fiche technique. Pourtant, les musiciens haïtiens ne se soucient pas de la qualité des équipements qu’utilise l’ingénieur du son. Ils veulent simplement jouer, participer au festival, peu importe les conditions. Kassav a son propre personnel technique qui s’occupe du son et des instruments. Ce qui fait que leur sonorité est toujours à point. On se souvient encore de la situation au Barclays Center de Brooklyn, New York. Au niveau sonore, c’était un fiasco à Brooklyn. La présence des musiciens de Kassav sur scène prouve bien leur professionnalisme. Les chanteurs ne viennent pas parler de banalités, ni compter de longues histoires de polémique, comme le font Roberto Martino de T-Vice et Shabba de Djakout # 1. Les musiciens de Kassav font leur prestation et se retirent, après l’interprétation de Zouk la se sèl medikaman, qui a mis tout le monde en mouvement sans distinction de classe ou de nationalité. Le monde bougeait comme les branches de palmiers sous l’effet de la brise printanière. Le Tabou Combo a encore prouvé sa grandeur La prestation de Tabou Combo a plu à tous. Les opinions convergeaient toutes dans le même sens, granmoun se granmoun. Tabou Combo l’a bien prouvé. Il demeure ce qu’il a toujours été et le restera : une référence sûre. Il a fait danser la foule au son de Baissez bas, Haïti et d’autres chansons fétiches, qui, malgré le temps, conservent toute leur fraîcheur. La résilience du Tabou Combo lui a permis de braver les tempêtes et les saisons pluvieuses pour se tenir à cheval sur deux siècles. La prestation de Tabou Combo à ce festival n’étonne personne puisque ces musiciens connais-
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sent bien la formule qui leur permettra toujours de triompher aux festivals, tant en Haïti que dans le reste du monde. Ce qui fait la différence c’est la maîrise des instruments de ces professionnels de la musique. D’août 1968 à aujourd’hui, ils n’ont jamais manqué à leur mission : plaire aux mélomanes du monde entier. Le Tabou Combo a rehaussé l’éclat du 16e festival compas de la Floride. En
ankò. Il entra en profonde communication avec la foule pour dire : « Si Kasav ka jwe zouk la se sèl medikaman et Tabou Combo jwe Baissez bas, pou kisa mwen pa ka jwe « Elikoptè a ». Tout le monde a partagé son opinion. C’est logique. Carimi a suivi T-Vice. On a bougé au son de trois de ses chansons les plus populaires.
comme chorégraphie, alla grimper le pylône-support du podium, comme Pipo l’avait fait. Cela fait refléter son faible sens de créativité. Il n’avait pas compris que le temps lui faisait la guerre. A 1 h. a m. le festival prit fin. Malgré la forte pression exercée sur les groupes musicaux, on a noté un changement. Mais au niveau de gestion du
bons professionnels, ils ont offert une excellente prestation au Sun Life Stadium.
Ce que j’ai personnellement apprécié, c’est le fait d’entendre Carimi jouer la chanson Kita Nago live en compas à ce festival. C’est un coup de maître. On ne peut oublier Michael Guirand dans son show de danse. Il a le sens de l’humour. Il a parlé de sa corpulence. Déjà, on s’était fait l’idée de le voir danser comme il l’a annoncé. Il se dit ventru et gras. Il a mis le public en haleine. Carimi a grandi en âge, en musique et a offert un spectacle nettement différent à ce compas festival traditionnel. Il marquait 12 heures 50 a.m dans toutes les bonnes montres, quand Djakout # 1s’est présenté. Shabba prit le micro pour faire une réplique à Roberto Martino, qui lors de sa prestation avait parlé de la taille chétive du tambourineur de Djakout. Sa formation musicale n’a eu le temps de jouer qu’une chanson puis le carnaval 2014. Shabba, ne sachant quoi faire
temps, j’adresse encore les mêmes reproches et recommandations à Rodney Noël et Cecibon Il faut réduire le nombre de groupes musicaux qui doivent participer au festival, ce pour allouer plus de temps à ces formations musicales. Il faut considérer le travail que réalisent les groupes pendant l’année comme un des critères de sélection de participation au festival. Il serait intéressant de placer une certaine quantité de chaises pour accommoder le public. Cela ne veut pas dire remplir le parking de chaises. Ainsi, les gens se verront dans l’obligation d’arriver tôt pour trouver une chaise. Les groupes musicaux qui jouent en levée de rideau se verront en face d’un public décent. Toutefois, il faut souligner que les deux bars ont donné un caractère plus grandiose au festival.
T-Vice, Carimi et Djakout #1 à l’air du temps au festival T-Vice n’a pas déçu le public. Après quatre ans d’absence à cet événement culturel traditionnel, T-Vice est revenu. Il a commencé avec le morceau titré Resan , que le public a bien goûté. Il a utilisé une formule qui traduit l’expérience acquise au fil des ans et qui lui permet d’offrir une prestation digne de sa popularité. Il a interprète son carnaval 2014. Roberto Martino a fait un coup intelligent en annonçant son ancien carnaval « Hélicoptère ». On peut dire qu’il a utilisé la psychologie inversée en préparant le public à accepter l’ancien carnaval, tout en évitant qu’il soit critiqué. Il eut à dire : Mwen konen ke yo pral di, T-vice vini ak elikoptè sa a
Félicitations ! robertnoel22@yahoo.com
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ÉDITORIAL L’éradication de la pauvreté extrême passe nécessairement par la mise sur pied d’un plan cohérent
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rrivé au pouvoir sans un plan de société expertement articulé, tel que généralement présenté par tout candidat à la présidence qui se respecte, Joseph Michel Martelly et son équipe ont eu recours à la démagogie, sous forme de petits projets et microprojets transformant leur financement en opportunités de détourner les fonds publics. Les différentes initiatives mises en train, tant par la première dame, la présidence et la primature, présentent les mêmes caractéristiques : les principes de base de leur succès n’existent pas, apportant ainsi de l’eau au moulin des critiques du régime Martelly-Lamothe. Car, pour ces derniers, tout le tapage orchestré autour des « programmes sociaux » du gouvernement n’est que de la frime. Le dernier en date que vient de lancer le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe, et qui a pour soi-disant objectif l’ « éradication de la pauvreté extrême », manque de tout pour apporter un quelconque mieux-être aux couches démunies du pays. En effet, tous les desseins formés par la gent au pouvoir en Haïti, de Michel Martelly à Laurent Lamothe, en passant par la première dame, Sophia Saint-Rémy Martelly, ont un caractère occulte. De tels programmes sont généralement annoncés à brûle-pourpoint, car ne faisant jamais l’objet d’aucune étude de faisabilité, ni de leur impact sur les secteurs visés. Pire encore, leur coût à court et long terme, le plus important facteur de tout projet bien conçu et articulé, ne figure nulle part. Les programmes annoncés par l’Exécutif et la primature ne font l’objet de nulle étude préalable et sont improvisés au fur et à mesure. Tels des prestidigitateurs, Martelly et Lamothe sortent leurs projets de leurs chapeaux sans se donner la peine d’en poser de cadre. C’est ce qui inspire la chanson vedette des carnavals de 2013 du groupe musical Brothers Posse, avec le chanteur Don Kato, déclarant les programmes de Martelly exécutés uniquement « à l’oral ». Après avoir été lancés « Ti manman cheri » et « Ede pèp », par exemple, Laurent Lamothe vient d’annoncer la mise sur pied de son « plan d’éradication de la pauvreté extrême ». Un communiqué diffusé par le Bureau de communication de la primature, le mercredi 14 mai, fait état du nouveau programme du Premier ministre haïtien, sous le thème « Pensons et luttons pour une Haïti sans pauvreté ». Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’hôtel Royal Oasis, à Port-auPrince, et à laquelle ont pris part des personnalités d’horizons divers, notamment Mgr Pierre André Dumas, représentant la Conférence épiscopale, des membres du Corps diplomatique, dont l’ambassadeur de France, Patrick Nicoloso ainsi que nombre d’acteurs de la société civile, M. Lamothe s’est engagé à
changer la condition de vie des plus démunis de la population. Le Premier ministre a, par ailleurs, déclaré sans la moindre hésitation : « Le peuple haïtien a dû attendre plus de deux siècles avant qu’un gouvernement ne vienne avec un programme social qui couvre tous les départements du pays ». Il devait ajouter : « La pauvreté n’est pas naturelle, ce sont les hommes qui la créent...et qui la vaincront ». Selon lui, « le gouvernement dispose d’un commando dont la mission est de lutter contre la misère et de placer le pays sur la voie du progrès et du développement durable». Intervenant à son tour, la ministre déléguée, chargée auprès du Premier ministre des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, Rose Anne Auguste, a exprimé le même engagement pour le compte du gouvernement dont elle a affirmé la « détermination à permettre aux citoyens d’accéder à une vie meilleure ». Faisant de la surenchère, à son tour, Charles Jean-Jacques, ministre des Affaires sociales et du Travail, a affirmé que le projet de lutte contre la pauvreté extrême « tend vers des résultats concrets » précisant que « la protection sociale est un outil incontournable dans la lutte contre la pauvreté extrême ». Les contours du projet d’éradication de la pauvreté extrême annoncé par Laurent Lamothe n’étant pas définis, le ministre Jean-Jacques a estimé qu’il était opportun de faire des recommandations. Aussi a-t-il suggéré « la mise en place d’un système d’assurance sociale durable et inclusif, permettant aux citoyens de bénéficier de certains services de base indispensables à leur mieux-être ». Laurent Lamothe s’est donné un délai d’une année pour que se manifestent les bienfaits de son nouveau programme. Aussi a-t-il proclamé : « le plan national de lutte contre la pauvreté extrême vise à réduire, d’ici à 2015, la pauvreté et à étendre les interventions du gouvernement sur tout le territoire national ». Voilà énoncée l’intention du chef du gouvernement qui, de toute évidence, n’a pas les moyens de sa politique. Quand le président de la République proclame les caisses de l’État vides, il faut accepter cette nouvelle promesse de son Premier ministre avec réserves. D’autant plus que Lamothe a omis de dire l’essentiel, à savoir où trouver les sources de financement de ce programme et quel en sera le coût, disons en un an ? Quelle équipe sera chargée d’exécuter un projet aussi audacieux, et qui dépasse les compétences présentement disponibles au sein de son administration ? En clair, le Premier ministre Lamothe ne se préoccupe pas de telles exigences puisqu’il a la réputation de dire du vent. Sa promesse d’éradication de la pauvreté extrê-
me en un an s’inscrit dans la même logique que celles qu’il a faites antérieurement. Comme, par exemple, quand il avait promis l’électricité vingt-quatre heures sur vingtquatre ; ou bien lorsqu’il annonçait qu’Haïti allait payer ses dettes envers le Venezuela en fournissant des produits agricoles à Caracas ; en sus d’autres programmes jamais réalisés, et finalement relégués aux oubliettes.
Tout compte fait, cette dernière promesse faite à la nation par Laurent Lamothe ne repose sur rien de concret. L’éradication de la pauvreté extrême passe nécessairement par la mise sur pied d’un plan cohérent. Ce que le chef de la primature ne peut pas offrir. Cette belle promesse n’est autre qu’une astuce publicitaire, un autre coup fourré infligé au peuple haïtien destiné à épater les naïfs. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL The eradication of extreme poverty necessarily involves the establishment of a coherent plan
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oming to power without an expertly articulated administrative plan, as is usually presented by any presidential candidate who respects himself, Joseph Michel Martelly and his team have used demagoguery, in the form of small and micro projects, transforming their funding into opportunities to divert public funds. The various initiatives they have put forth, by the first lady, the presidency and the Prime Minister’s office have the same characteristics: they lack the basic principles of their success, adding weight to the arguments of the Martelly-Lamothe regime’s critics. As for the latter, all the fuss orchestrated around the government’s “social programs” is a sham. The most recent one launched by Prime Minister Laurent Salvador Lamothe, whose supposed objective is “eradicating extreme poverty” lacks everything necessary to bring better quality of life to poor strata of the country. Indeed, all the plans formed by those in power in Haiti, from Michel Martelly to Laurent Lamothe, including First Lady Sophia Martelly Saint-Rémy, have a secret characteristic. Such programs are usually announced out of the blue, for neither has any feasibility study been conducted on them or their impact on the targeted sectors measured. Worse yet, their cost in the short and long term, the most important factor in any well designed and articulated project, is determined. Programs announced by the Executive and the Prime Minister are not subject to prior study in addition to being improvised as they go along. Like magicians, Martelly and Lamothe pull their projects out of their hats without even bothering to set a framework for their application. That’s what inspired the song featured in carnivals 2013 by the musical group Brothers Posse with singer Don Kato saying that Martelly’s programs are executed only “verbally.“ For example, after having launched projects like “Little Mommy Darling,” “Help the People,” Laurent Lamothe announces the establishment of his “eradication of extreme poverty program.” A statement released by the Communication Unit of the Prime Minister’s office, Wednesday, May 14, refers to the new program launched by the Haitian Prime Minister, under the theme “Think and fight for a Haiti free from poverty.” At a ceremony held at the Royal Oasis Hotel, in Port -au- Prince, and which was attended by personalities from diverse backgrounds, including Bishop Pierre André Dumas, representing the Episcopal Conference, members of the Diplomatic Corps, namely French Ambassador Patrick Nicoloso, as well as many members of the civil society, Mr. Lamothe is committed to change the living conditions of the poorest of the
population. The Prime Minister has also said without hesitation: “The Haitian people had to wait more than two centuries before a government would come up with a social program covering all departments of the country.” He had added: “Poverty is not natural, it’s man-created ... and who will vanquish it.” According to him, “the government has a commando whose mission is to fight against poverty and to place the country on the path of progress and sustainable development.” Speaking in turn, the Minister responsible to the Prime Minister for Human Rights and the fight against extreme poverty, Rose Anne Auguste, expressed the same commitment on behalf of the government which, she said, is “determined to allow citizens access to a better life.” Going one better, in turn , Charles Jean-Jacques, Minister of Social Affairs and Labor, stated that the proposed fight against extreme poverty “tends towards yielding concrete results,” adding that “social protection is an essential tool in the fight against extreme poverty.” The outline of the eradication of the extreme poverty project announced by Laurent Lamothe having not been defined, Minister Jean-Jacques felt it was appropriate to make recommendations. Thus he suggested be “established a sustainable and inclusive social insurance system allowing citizens to benefit from certain basic services essential to their well-being.” Laurent Lamothe has given a period of one year for the benefits of the new program to show. Also he proclaimed: “The national plan to fight against extreme poverty is to reduce poverty by 2015 and expand government intervention throughout the national territory.” Thus, the head of government express his intention, but obviously doesn’t have the means of his policy. When the president of Haiti proclaims the coffers of the State empty, we ought to accept the Prime Minister’s new promise with reservations. Especially since Lamothe fails to say the most important thing, i.e. where will be fond sources to fund this program and what it will cost, say in a year? Which team will be responsible for executing such a bold project, which is beyond the competence currently available in his administration? Clearly, Prime Minister Lamothe is not concerned with such requirements, as he has a reputation for making a lot of wind. His promise to eradicate extreme poverty in one year is in the same logic as those he made earlier. As, for example, when he promised electricity twenty-four hours a day; or when he announced that Haiti would pay its debts to Venezuela by supplying agricultural products to Caracas; in addition to other programs which
were never materialized, and eventually shelved . All in all, this last promise to the nation made by Laurent Lamothe is not based on anything concrete. The eradication of extreme poverty necessarily involves the establish-
ment of a coherent plan, which the Head of the Government can’t offer. This big promise is nothing more than a publicity stunt, another dirty trick inflicted on the people of Haiti to impress the gullible.
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TECHNIQUES DE CONVERSATION
Plis konsèy sou zafè pale kout Volume 2, Edition 27
Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2]
Pwen santral jodi a : Ki jan pou w kontwole moun ki pale twòp. (Atik 14 me a chita sou mwayen pou w kontwole tèt ou lè w ap pale. Jodi a, se pale kout lòt moun). Premyèman, men erè pou w evite : 1. Pa fè ni di anyen epi politès nan rete tande ki bay lòt moun okazyon pou yo pale san rete. 2. Rete tann lè pa w rive pou w pale olye w mande pou w pale (pètèt ki pa janm rive). 3. Rete nan wòl moun k ap pote sekou ki fè w rete tande, sipòte epi kite chans pa w pase pou w pale. Jwe wòl yon zanmi, pa jwe wòl yon moun ki pote sekou. Men kisa w kapab fè :
1. Bay siyal « limyè jòn » ki montre ou vle pale. Montre ou vle pale tout bon. Ou ka menm leve men w si se nesesè. 2. Eksplike sa moun k ap pale avèk ou ak yon fraz tou kout konsa : « Anvan ou kontinye, kite m mwè si mwen byen konprann sa w fèk sot di la a ». 3. Pandan yon ti pòz, di konsa : «Mwen ta renmen ajoute ...» 4. Tcheke kout telefòn ou resevwa de moun « ki pale anpil » e moun ki renmen fè zen « Mwen sèlman gen yon ti tan tou kout kounyè a ...» 5. Nan reyinyon, etabli kèk règleman davans pou w fè tout moun pale kout. Egzanp, lè mwen òganize oswa dirije yon reyinyon, mwen renmen sèvi ak yon kwonomèt 3-minit « pou make » ou
AFRIQUE ACTUALITÉS
Sud-Soudan : Les élections présidentielles ont été reportées SudSoudan a reporté les élections présidentielles prévues pour l’année prochaine en vue de donner aux forces gouvernementales et aux rebelles plus de temps pour parvenir à la réconciliation. Le président Salva Kiir a déclaré qu’un gouvernement intérimaire serait nommé et resterait en fonction jusqu’à la tenue des élections en 2017 ou 2018. Des milliers de personnes ont été tuées dans les affrontements. L’ONU a accusé les forces rebelles et gouvernementales de commettre des crimes contre l’humanité. Des combats ont éclaté dans la capitale du Sud-Soudan, Juba, à la mi-décembre après que le président Salva Kiir eut limogé Riek Machar, son adjoint, accusé d’avoir fomenté un coup d’État. M. Machar a nié l’allégation, mais il a ensuite déclenché une guerre insurrectionnelle pour renverser le gouvernement. Le conflit a pris des dimensions ethniques. MM. Kiir et Machar ont signé un accord de paix en Éthiopie, le vendredi 9 mai. C’était leur première réunion depuis le début de la guerre civile. Au moins 1,5 millions de personnes sont sans abri. Beaucoup d’entre elles vivent dans des camps de l’ONU.
nord-Soudan : Une jeune femme enceinte est condamnée à la pendaison
Un tribunal nord-soudanais a condamné une femme pour apostasie, après avoir abandonné sa foi religieuse islamique, suite à son mariage à un chrétien du SudSoudan. Le Nord-Soudan, dont la majorité de la population est musulmane, est gouverné par la loi islamique. « Nous vous donnons trois jours pour vous rétracter, mais vous insistez que vous renonciez à l’Islam. Alors je vous condamne à la peine de mort par la pendaison », a déclaré le juge à la jeune femme. Le juge l’a également condamnée à 100 coups de fouet. Elle a été reconnue coupable d’adultère parce que son mariage avec l’homme chrétien du Sud-Soudan
était nul en vertu de la version soudanaise de la loi islamique stipulant qu’une femme musulmane ne peut pas épouser des non-musulmans. La jeune femme a calmement dit au juge : « Je suis chrétienne. Alors je ne peux pas être coupable d‘apostasie». Ses avocats ont interjeté appel à la Cour supérieure en vue d’obtenir l’annulation de la peine capitale. Les ambassades des ÉtatsUnis, du Canada, du RoyaumeUni et des Pays-Bas ont exhorté le Soudan à respecter le droit de la femme enceinte à choisir sa religion. Elles ont fait savoir qu’elles ont eu de « profondes inquiétudes» à propos du verdict judiciaire. Amnesty International a condamné la sentence rendue par le juge à Khartoum comme étant effroyable et odieuse ».
Faits divers
Saviez-vous que la prostitution juvénile est une industrie florissante au Kénya ? Selon un article publié la semaine dernière par le journal britannique BBC News, le tourisme sexuel rapporte beaucoup au Kénya. Des jeunes filles kényanes dans la ville côtière de Malindi, âgées de 15 à 17 ans, ont abandonné les bancs de l’école pour s’adonner à la prostitution. Qui sont leurs clients? Ce sont des touristes italiens âgés de 50 à 70 ans. Les jeunes prostituées gagnent en moyenne 50 dollars par jour. Certaines fois, elles se sont vues payer jusqu’à 500 dollars pour avoir des relations sexuelles avec les chiens de leurs clients qui se plaisent à filmer de telles orgies. Selon le témoignage d’un travailleur social, les parents de ces jeunes ne les questionnent pas quand elles rentrent à la maison avec de fortes sommes d’argent. Qui pis est, même les autorités policières de la ville semblent être complices d’une telle activité illégale et moralement révoltante. Le cas kényan n’est pas un phénomène isolé. En Afrique, de nombreux touristes ne sont pas authentiques. Ils ne font qu’exploiter la misère et la naïveté de
«limite tan pou moun pale ». Lè 3 minit rive, moun k ap pale a lonje aparèy la bay yon lòt moun. [1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki pito vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan : www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradui soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com Pibliye: Mèkredi 21 me 2014 [1] pauvres Africains.
The power of pro-activity: “Success is a proactive choice.”
Challenge: Show me a single person who has succeeded without being proactive, and I will show you millions who have failed simply because they were not proactive. I read the story of a kitchen chef who had experienced a debilitating health crisis. After months
POSTCARDS FROM AFRICA of treatment and successful recovery, he decided to invest the rest of his life in making a positive difference. He became a positive lifestyle-changing crusader. He helped his audience to live healthy, sugar free, gluten free through eating and cooking healthy. His personal health crisis was the most dramatic experience in his life. He turned his experience into a passion and published a number of books about eating healthy and healthy living. In the process, he became wealthy while living a happier and more fulfilling life by making a positive difference in the lives of others. I agree with William James who once said, “Our very infirmities help us tremendously.” Rather than languishing in self-pity, Jose (not his real name) became proactive by turning his minus (his health crisis) into a plus. You, too, can do the same. Whatever it is that life has inflicted upon you, you can turn it around. Rather than seeing it as bad luck and feeling sorry for yourself, you can change it into a positive experience. You only need to be creative and resourceful. Remember, if life hands you a lemon, you can turn it into very delicious lemonade. The choice is yours, and the power to choose is yours. No life’s circumstances are too overwhelming to overpower your ability to turn them around. Successful people are only those who know how to turn their minuses into pluses. You can succeed in everything you want to do if you make up your mind and are proactive. Success is a proactive choice you make, not sometimes, but every day. Réginald Barthélemy 21 mai 2014
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Kreyòl Soti nan paj 6
an trè klè pou tout moun ki gen zòrèy pou yo tande. Pa gen plezantri ankò e boul la ap woule pou dezyèm mitan pou gòl fèt, paske viktwa a pa pou Mateli ak Lamòt men se viktwa pèp la ki te fè prezidan an konfyans e ki chwazi bon jwèt pou woule balon an. Tandiske se ploum ki nan kan advèsè djèdjè ak ranblè yo. Mezanmi, nou dwe rann omaj alaverite. Nou mèt mechan ipokrit, nou menm opozan yo, fòk nou tout gen kouraj pou n bay verite a, paske gouvènman Mateli/ Lamòt, ki vin jwenn peyi a nan kondisyon li te prann l 14 me 2011, te yon gwo chay pou prezidan an sitou ki travay pou l relve defi a. Kòm tout moun te kontan lè prezidan Mateli te eli a. Men li men te fè yon blag ak sa pou l te di : « Mwen nan ka ». Wi li te nan ka vre pou tout moun ki konsidere frè ak sè yo ki pa t gen kote pou yo te rete nan peyòd li te pran pouvwa a. Bondye fè pou li nan yon milyon 500 mil moun ki te anba tant, li rive retire yon bann ki redwi nonm nan a 136 mil oubyen 9 pou san ki rete. Gouvènman an ap travay pou retire tout moun anba tann yo. Plis ke 15 00 lojman bati e yon pakèt lòt bagay ki fèt. Janbatis : Si w ap pale konsa, y ap di w se patizan tèt kale, paske ou konn bagay yo twòp pou yon moun ki te kont Mateli. Igèt : Mwen pa t kont Mateli. Mwen te fè yon chwa ke konsyans mwen te dikte m. Moun nan pa reyisi, lavi kontini pou m sa kenbe prensip demokrasi a ki vle ke moun ki pèdi a soumi e tann yon lòt tou. Si Mateli ap fè bon travay pou peyi a, mwen pa gen rezon pou m bay manti, paske m renmen rete konsekan ak tèt mwen. Tout moun konstate ke se sezi yo sezi ki lakòz y ap bay Mateli pwoblèm. Mateli ap fè 5 kan li a e opozan yo ap pran nan yon kou kreten ankò, paske yo definitivman pa janm òganize yo e yo gen pou yo absan tou. Tout mantè gen pou peye pri yo, paske bay manti pa yon garanti. Mezanmi, anpil pwogrè fèt nan peyi a. Gen moun ki rive pa jwenn pozisyon pou yo goute nan gato a, yo tounen opozan ti kriye tou. Sa m konnen, Ti Moyiz fin gagote l kont li, se tande la tande pouvwa. Tout jimnastik l ap fè la a pou voye Mateli ale, se konnen li konnen sa pa p bon pou li. Se deyò li pral rete, paske nou menm nan Okap kite yon po kann ak tout foumi pou li. Se bagay li konnen ke nou pa nan plezantri ak rapyay. Janbatis : Mwen pa t janm konnen ou te kalibre konsa. Yo gen rezon di : « Moun ki dousman, se kanno. Machè, ou fè m pè kounye a ». Bagay yo ap fèt si w gen dwa pale konsa, pasake mwen konnen Igèt depi tout tan sa a, li pa janm pran yon pozisyon konsa. Nou konprann tout bagay paske nou viv li tou. Ayiti dwe pran yon souf nan moman sa a kote anpil bagay ap reyalize. Nou pa bezwen pè, tout satan yo gen pou yo vole gagè, paske chak bagay se pou yon tan. Ayiti kòmanse respire lè chanjman an. Respè se yon pakèt bagay pou tout moun. Mwen sonje mwen te memorize yon pwezi sou respè ki t ale byen dwat nan memwa mwen pou jouk mwen kite sa. Kòm zanmi an gen pou l ale, m ap fini sou pwen sa a nan yon pwezi ke m voye bay tout konpatriyòt ayisyen kèlkeswa kote y ap viv. Igèt, mwen kontan anpil ke nou jwenn okazyon sa a pou nou pale e fè soti tout sa ki te nan kè nou san blese pèsonn, paske se verite n ap bay. Nou pa janm nan voye monte, paske nou pa moun pou sa. N ap remèsye Remi ki te fè tivizit la avèk zanmi an ki jouk li ale pa janm bay non li. Se dwa li kòm demokrat konsekan e ki konprann bagay yo tou. Nou te trè kontan ti moman an, paske gen anpil lòt moun ki gen mo pa yo pou yo plase. Mwen pa vle tradwi l nan lang kreyòl la san pèmisyon otè a. Toutfwa, men li jan li te ekri a : « Respect
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Tu es Haïtien de pur sang Tu dois aimer ta patrie, mon frère Évite de maudire ton pays, ma sœur Aies peur d’aider autrui à l’insulter Le respect est un devoir sacré. Ne sois jamais un Néon aigri de tes pairs Pains tout citoyen qui a honte de ses origines Travaille à dignifier tes compatriotes N’aime aucune nation plus que la tienne Haïti est réellement ta patrie, terre de nos ancêtres Que tes mots ne heurtent jamais l’honneur national ! Toi, mon fils, ne deshonore jamais ton pays Toi, également, ma fille, respecte tes concitoyens Ne les avilis jamais avec des mots ronflants. Ils te ressemblent beaucoup en utilisant le même mitoir. Ne crache jamais le gras de ton aigreur sur ton pays. Ta patrie, belle ou laide, doit être toujours la plus belle C’est la pure vérité qui doit être germée en toi éternellement Autrui, ne l’oublie jamais, durant ton existence, T’appréciera selon ta vision uniquement nationale N’aide jamais l’étranger à trouver une insulte à ta nation Tu ne grandiras jamais, crois-moi, à éclabousser les frères Tu te rapetisses mille fois, à chaque fois que tu avilis ta patrie Attention ! Tu dois prendre beaucoup de précautions Ne sois ni l’esclave d’un rêve ni l’esclave d’un roi Un emploi très rémunérateur te demande tels écarts ? Non ! Réfléchis bien; Non, ne salis pas ta conscience Les normes d’abord ! Les principes d’abord ! La loyauté et le respect de la Patrie avant tout ! Caméléon du temps ! Aganman intelligent ! Malin loup ! Respecte ta patrie, analyse tes mots, prévois demain N’écoute jamais les flatteurs et les aigris aveuglés Partout où tu vas, respecte, avant tout, tes compatriotes ». Igèt : Bravo ! Bravo ! Bravosimo. Janbatis ! Se yon pwezi ekstraòdinè ke chak Ayisyen te dwe gen nan achiv li e resite chak maten, paske sa te penmèt nou reprann valè nou ke nou pèdi a. Se sa nèt ! Mwen menm ap pran responsabilite m pou m tradwi an fransè paske se yon bon zouti. Fè m jwenn yon kopi. Malerezman ou fè konnen ou pa gen non otè a. Janbatis : Li trè fasil pou m jwenn li, paske se nan yon jounal mwen te jwenn li nan yon dyalòg an kreyòl. Se yon jounal trè popilè ki nan peyi a ak nan dyaspora a ki toujou pote bon enfòmasyon. Si n gade byen nan tout konsèy yo bay gouvènman an, gen anpil ke gouvènman an ekzekite nan tout domèn. Si m pa manti te gen yon atik ki te soti 15 septanm 2011 kote anpil konsèy te bay. Mwen gen kopi a kòm referans. Igèt : Lè w di se yon jounal trè popilè nan peyi a ak lòt bò dlo san ou pa site non li, mwen pa konprann ou menm. Janbatis : Nou pa gen anyen n ap fè an sekrè. Nou se yon liv louvri pou tout moun. Mwen renmen e apresye remak ou a. Se Ayiti-Obsèvatè ki te pibliye pwezi « Respè » a ki te penmèt mwen genyen li nan achiv mwen. Se kesyon an ! Igèt : Janbatis, nan yon sèl kout mato, n ap kase wòch la an 2 oubyen an plizyè ti mòso. Ou pa fouti kite sa e se pou zanmi an bay nou yon ti tan pou n di tout sa nou gen nan djakout nou. An touka, n ap kontinye. Se yon plezi pou mwen pou m resite tout ti prezi mwen gen nan kalbas tèt mwen. N ap kòmanse konsa : « Jan Chwal se komedyen
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Ki toujou ap di tenten Yon manm nan klib komedi Ki atire vye komedi Pawòl li toujou san sans Nan itilize awogans Li tounen danje sosyal Yon demagòg nasyonal Konpòtman fè l denmèplè Non pa wòl yon senatè Pèp la pran bon jan nò Pou dèyè kay pa tounen douvan pòt. Jan Chwal toujou ap di Nan fè zen ak zizani Pou l tounen yon simagri Li toujou kontredi Nan tout koze kredi Ki lage nan demagoji Nan jwèt komedi Ki kraze e diminye li Djòb senatè a pa pou li Paske l wòwòt, li pa mi Pawòl fatra, pawòl rasi Fè l gen bon jan foli Foli prezidan dyòl si Men aktivis san avni Mezanmi ! Mezanmi ! Lè yon moun egri Vlope anba dra jalouzi Li bwè grenn pou bay manti Pou l fè ipokrizi Li di tout bagay sou Mateli Li se yon inyoran fini San prestij, figi di Ki li menm pè kò li Daprè tout sa l ap di Mateli ba li tout gabèl li Nan bon demokrasi Non pa nan tirani Anpil sankoutcha ap fini Nan vole gagè oubyen peri ». Janbatis : Mwen konn sa, manman. Yo toujou di : « Jan chat mache, se pa konsa li kenbe rat ». Jodi a mwen dekouvri sa Igèt gen nan kòsay li. Aksyon li se pa pale. Igèt : Janbatis, pandan w ap pale de rat, se konsa mwen te gen yon ti pwezi ki rele : « Men rat la Anndan Chanm Sena a Nan peyi Dayiti Gen yon pakèt rat Rat pakaka Rat do kale Rat tyoule Rat latrin Rat nwizib Rat radòtè Rat kay, Rat Pay Rat Dantò, Rat twou egou Rat chwal Rat mòn Rat batis Rat anvi mouri Rat do bosi Rat limon Rat parese Rat pa janm regle anyen Rat monte-desann Rat k ap valkande Pou simaye lapès Toupatou menm nan laprès Ekstèmanitè yo Nan pwomennen chache Rive jwenn yon rat Rat sa gen 2 bò rat Yon bò ki mòde Ak yon lòt ki soufle Li se rat mòde-soufle De rat sa bezwen moto rat ». Janbatis : Ki bagay ! Mezanmi, Igèt fin wè mò nan pote verite. Nou gen yon peyi pou nou defann e pou nou ede tou nan yon inyon fratènèl, paske nou gen yon sèl drapo ke zansèt nou yo te ban nou 18 me 1803, paske yo te vle pou nou te rete toujou ini. Malerezman, « Yon bann chen anraje Pran kouri nan lari a Kouri monte, kouri desann Nou pa konn sa y ap chache Li deja fin two ta Yo refize rete tann Twò prese pa janm fè jou louvri Yo tout deja nan tenten Pa gen mwayen pou yo rive Si y ap fè anpil bri e menm jape Yo bliye si gen denmen Bay kou bliye, pote mak sonje ». Igèt : Gade Janbatis ki vle fè konkou pwezi avèk mwen. Se bon ! Nou toujou kwè opozisyon se pote chanjman nan sa ki reyèlman pa
bon. Men nou menm, Ayisyen itilize mo opozisyon an nan yon lòt kontèks ki se vyolans. Lè yon direktè radyo rete nan lè a pou l mande bloke ayewopò poutèt Lapolis refize manifestan-vagabon yo rive bò palè a, se yon bagay ki grav. Li rete nan Nouyòk sou Nostrann Avni pou fè yon deklarasyon konsa pou kreye pwoblèm nan peyi a, sa se entolerab. « Pwomennen chache Pa janm dòmi san soupe Se sa yo t ap chache Nan yon kraze-brize Jodi a tout moun wè Se te travay bègwè Yon bann denmèplè Ki tounen bèkèkè Pou kreye yon ban kriz Tèlman yo renmen pran priz Pou yo sa bay panzou Y ap viv sou mank, bay kou Yo tout se bon jan trèt Ki aji tankou makòn bèt Yo reyèlman pa gen nen Yo klase kòm voryen Ayiti pa bezwen yo Pèp la bay tout do Tèlman yo gen lodas Aksyon yo toujou payas ». Janbatis : Se sa li ye menm ! Se pa gouvènman an sèlman ki dwe pran responsabilite l, se nou menm ki dwe pote kole pou travay la kapab fèt nan bon ti mamit e non pa nan fo mamit. Gen yon priz-d-konsyans ki dwe pran nan sen nou pou chanjman ke nou tout espere a tounen yon reyalite. Nou konprann byen se nou tout ki dwe mete men nan pat-la pou li kapab petri. Yon maryaj pèp ak dirijan ki fèt nan konpreyansyon reyèl pa fouti gen tèt chaje. Kidonk, se pou nou tout pote konkou pa nou pou obsèvatè yo kapab di yon jou ke te gen anpil ki t’ap travay pou yon solisyon reyèl, men yo pa’t koute vwa yo. Si bann vagabon yo vle fè wout pa yo, se kite yo al tonbe nan falèz Pilbowo. Igèt : Ou pa manti. Enben, mezanmi, gen anpil moun nou tande ki di yo renmen Ayiti, yo reyèlman gen lanmou tout bon pou li e yo renmen li tankou 2 grenn je nan tèt yo. Se lanmou patriyotik sa a oubyen lanmou manman pou pitit trip li. Mesye-dam yo ap defann enterè pèsonèl yo. Mesye ki sanse yon branch dirijan peyi a betize jiskaske yo pèdi tout respè yo. Alòs ke se : « Jan chèche, Jan twouve ». Janbatis : Di m non sa k pase jodi a ! Mwen ta renmen konnen. Igèt : Sa w wè a, se sa menm. Nèg yo te fè twòp tenten nan pase moun serye nan betiz. Yo fè tankou se yo menm sèl ki gen monopòl peyi a nan men yo pou yo banbile. Yo nòmalman pa respekte pèpap. Se pase moun nan betiz, kòm si nou pa gen je pou nou wè travay dilatwa y’ap fè. Mwen di se bon ! Se bon ! Se bon yon lòt fwa ! Yo menm rive pa pran prezidan Mateli pou anyen. Se yo ki se ekzekitif e prezidan Mateli yon senp sitwayen. Kidonk, pa gen kesyon « lè manke gid, pèp la gaye » tankou yo kwè. Pa gen sa pyès, gouvènman Mateli/Lamòt la pral mete lòd nan dezòd pou respè ak diyite retounen nan peyi a, toujou, tèt kale. Janbatis : Se sa menm ! Dezyèm mitan pa gen plezantri menm, se woule balon an avèk kontwòl e menm detèminasyon an pou tout bagay sa nan plas yo e pou respè a tounen reyalite e pou bal la sa fini tout bon. Igèt : Prezidan an t’ap pran tan li fete twazyèm anivèsè a pou garanti a djanm e mete tout rekalstran sou konpa. Nou mèt di « bal la fini ». Tout moun pral fè travay yo jan yo sipoze fè li. Sa’k pa kontan, anbake. Alatraka, se lè moun pa gen anyen pou fè ke sèlman divage. Pou yon sanwont, san santiman gen kouraj pou sijere ke palmantè yo mete yo ansanm pou yo reyini ann asanble nasyonal pou yo retire prezidan Mateli. Ki sa’l fè kòm krim pou yo chase’l ? Tandiske ansyen prezidan Aristid, ki ta p mande pèp la pou li ba tout moun ki kapab reponn bezwen li sa yo merite, si yo tout pa reponn demann yo. Li menm te di li te fè yon ti dezòd ki definitiv-
man li pa janm devwale. M’sye te ann egzil e li retounen san pa janm gen yon moun ki manke lonje dwèt sou li. Janbatis : Rete la, Igèt. Nan ka sa a, se Mateli ki komèt krim pou Minista la toujou e pou anbago te ravaje peyi a de 1991 a 1994. Non, moun sa yo malonnèt. Nou pa gen non pou nou ta bay moun sa yo, paske yo parèt lèd devan je nou. Madigra, nou pa pè yo, se moun yo ye. Chaloska, nou pa pè yo, se bri sapat w’ap fè pou kaponnen moun serye ki renmen peyi sa e k ap travay nan disiplin e san demagoji. Igèt : Se sa li ye e nou tout ki konsyan wè reyalite a. Kòm nou toujou di, lè yon moun kite fanatik monte nan tèt li kòm yon kansè, li vin avèg e li viv nan inyorans tou. Se sa anpil kanmarad nou, kit se isi ou ann Ayiti pa reyèlman konnen kote pwent nen yo plase. An nou kontinye voye konsèy monte pou pwogrè peyi nou. Prezidan Mateli deja demontre yo tout alawonnbadè ke yo nan manti e yo : « Byen konte, mal kalkile Wi, mal kalkile Prezidan Mateli Eli pou 5 an Mateli se yon misyonè Ke Bondye voye sou latè O wi, Bondye Tout moun se moun Chans nou chak diferan Refren Kite mele l Kite mele l avèk yo Se jalouzi w ap fè. -2Ou toujou ap di Tout bagay ki pa sa Se pousyè w ap vale Nan tout lari peyi a. Mateli se yon vizyonè Yon moun onèt e sensè Ki pa janm trayi peyi l Malgre tout sa ipokrit yo di Li toujou rete konsekan. -3Nèg tonbe djèdjè Yo tounen mèsenè Yo bay kont manti Pou yo sa kontredi Nan emosyon tèt chat Yo tounen yon bann rat Pa gen rezon pou yo egri Yo tout manke lespri Nan tout lojik, fòk se li ». Janbatis : Yo gen nan kò yo, machè nan apran e resite prezi. Bon, ki lè w gen tan pou w aprann tout pwezi sa yo ? Ou gen yon memwa ekstraòdinè. Igèt : Fòk ou konn la pou w ale. M ap voye yon gwo kout chapo pou Dom Laj ki toujou reponn apèl nou. Janbatis : Mwen toujou li m’sye sou entènèt la e nou wè se yon gwo travay k ap fèt tou pou kontrekare tout vagabon k ap fè derapaj e k ap pote boure tou. Non, Igèt, nou pa dwe pran tan malere a konsa, fòk nou fè yon dilijans pou n kite l ale kontinye fè travay li nan tout kwen peyi a. Se moun konsa ke peyi a bezwen pou kontakte tout moun pou pran opinyon yo e fè lòt yo konnnen tou. Fòk nou mete fen nan ti pawoli a. Igèt : Mwen dakò avèk ou. Men avan nou fini, m ap reponn moun yo ki vin ak : « Pote boure Nou tande tout koze Koze kredi, akwèkè Nan bouch tout deranje Ki pa janmè panse Yo te kwè yo te fin rive San yo pa rezone Yo renmen kritike Di yon pakèt koze Kòm si yo tout tou pare Pou fè dezòd gaye Ki p ap mennen yo pyès kote. Yo se mayi gate Ki pa bon pou manje. Yo mèt pote boure Yo p ap janm ka rive Yo tout ap byen bloke E yo gen pou yo rele Piske y ap betize Ak bagay ki trè serye Pou peyi a ka avanse ». Jan Bèbè 21 me 2014
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LA MAIRESSE D’ORIGINE HAÏTIENNE DE NORTH MIAMI AUX PRISES AVEC LA JUSTICE AMÉRICAINE
Lucie Tondreau inculpée, accusée de fraude immobilière avec trois autres personnes une caution de 50 000 $; le juge a ordonné que son passeport soit confisqué. Elle devra comparaître de nouveau au tribunal
Lucie Tondreau et ses amis savourant la victoire de la mairesse élue.
Suite de la page 1 De fait, Ben Kuehne, l’avocat de Lucie Tondreau, s’est présenté
au tribunal fédéral avec sa cliente aux fins de la livrer aux autorités fédérales, qui lui ont immédiatement passées les menottes et les fers aux chevilles. Au moment où les agents du FBI firent leur descente en la résidence de la mairesse de North Miami, celle-ci, en compagnie de Lesly Prudent, coordonnateur de l’Agence de rénovation, dans le but d’attirer des
accusés plus hauts cités, Mme Tondreau s’était engagée dans le recrutement d’hommes et de femmes « de paille » comme prêteurs sur hypothèques en vue de l’achat de quelque 20 maisons dans la Floride du sud, escroquant plusieurs institutions hypothécaires d’environ 8 millions $. Elle est accusée d’utiliser les émissions de radio en langue créole qu’elle animait pour aider un courtier immobilier à promouvoir son entreprise et à recruter des prêteurs dans le cadre de cette entreprise illégale et malhonnête.
Immédiatement destituée par le gouverneur Scott Le jour même de son inculpation, Lucie Tondreau a été destituée immédiatement par le gouverneur Rick Scott. Une décision de routine concernant n’importe quel élu accusé de crime. En attendant l’organisation d’élections spéciales pour élire un successeur, qui doit compléter son mandat, Philippe Bien-aimé, le
ultérieurement. Selon l’acte d’accusation, Mme Tondreau a pour co-accusés Karl Oreste, 57 ans (également d’origine haïtienne), propriétaire de KCM Mortgage Corporation ainsi que Okechukwa Josiah Odunna, 49 ans (d’origine nigériane), un avocat de Lauderdale Lakes frappé de radiation du Barreau de la Floride, et Kelly Augustin, 57
maire adjoint, est désigné pour assurer l’intérim. A noter qu’Oreste est égale-
ans (aussi d’origine haïtienne), qui travaille pour la firme immobilière d’Oreste dans le recrutement de clients potentiels. L’acte d’accusation soutient que, entre 2005 et 2008, en collaboration avec les trois autres
ment libéré sur parole, une caution de 50 000 $ a été négociée dans son cas. Les deux autres accusés, Odunna et Augustin, sont considérés comme des fugitifs. Absents des États-Unis, les autorités ont de bonnes raisons
Lucie Tondreau.
Tondreau et son rival. investisseurs à North Miami. Mais elle a dû interrompre son séjour à Las Vegas, à l’instigation de son avocat, afin d’être présente à Miami pour se rendre le mardi 20 mai. Inculpée au criminel pour fraude immobilière, Lucie Tondreau est libérée sous
de croire qu’ils se trouveraient respectivement au Nigéria et en Haïti. Tondreau proclame
démunis et des sans-voix. Par exemple, une rubrique sur l’affaire Tondreau dans l’édition du 20 mai 2014 du quotidien floridien The Miami Herald, et
Lucie Tondreau, maire de North Miami, à son bureau. son innocence Première femme d’origine haïtienne élue mairesse de North Miami, Lucie Tondreau s’est retrouvée face à face avec des reporters qui attendaient devant le Tribunal. À sa sortie, elle a répondu à leurs questions en soulignant son innocence et en précisant qu’avec l’assistance de ses avocats et l’appui de ses électeurs, elle est confiante qu’elle sera exonérée. À ce moment de grande épreuve, Mme Trudeau a retrouvé ses amis, partisans et électeurs à ses côtés. Plusieurs d’entre eux étaient présents au tribunal ou l’attendaient dehors pour lui signifier leur appui et leur foi inébranlable en elle. Nombre de ses partisans, d’origine haïtienne comme Lucie Tondreau, n’ont pas caché le respect et l’admiration qu’ils lui vouent par suite de ses engagements envers la communauté haïtienne, le combat qu’elle a mené en faveur des réfugiés ainsi que sa détermination à défendre la cause des
signée par Nadege Green and Jay Weaver, fait précisément état de l’admiration dont est l’objet l’accusée. Selon l’article en question, un homme sur une chaise roulante, Ezékiel Alexix, de Braward County, a fait le déplacement au Tribunal fédéral, en compagnie d’autres supporters de Tondreau. Il voulait joindre sa voix aux autres qui venaient rendre « un hommage bien mérité » à l’ex-mairesse. Citant Alexis, l’article rapporte : « Je trouve en elle une femme résolue et un leader ». Il affirme qu’il apprécie le support qu’elle voue à la communauté haïtienne. Il devait ajouter : « Elle n’a jamais rien fait de mal ». En clair, rien ne peut autoriser à croire que l’ex-mairesse de North Miami est coupable des accusations portées contre elle. À coup sûr, du déballage de ce cas au Tribunal fédéral jaillira sûrement la lumière.
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Le 16e festival compas de la Floride : Un grand événement culturel traditionnel haïtien Le samedi 17 mai 2014 a eu lieu un grand événement culturel au Sun Life Stadium de Miami Gardens, en Floride. Il s’agit du compas festival annuel qu’organisent Rodney Noël et Cecibon productions. Tout cela en prélude à la fête du drapeau haïtien, qui fait la fierté de ce peuple économique-
Eksperyans, comme d’habitude, paraissait riche en couleurs. Le langage des tambours résonnait très fort et les scènes chorégraphiques plaisaient beaucoup. C’était une découverte pour les étrangers présents et une redécouverte pour les Haïtiens qui restent toujours accrochés au Boukman
Des séquences du Festival de Miami. ment pauvre mais riche d’histoire. On note un grand changement dans cette tradition, mais l’essence demeure. Le siège où, habituellement, se déroule cette festivité traditionnelle annuelle n’était plus le même. En effet, le festival est passé de Bayfront Park à Sun Life Stadium
Eksperyans. On remarque que leur merengue carnavalesque « Kè m pa sote » touche profondément les gens, au point de faire entrer en transe une dame qui se trouvait dans la foule. Mais on peut dire que Boukman Eksperyans demeure le seul groupe à tendance et
de Miami. N’est-ce pas là une promotion, un autre sommet atteint, quand on considère ce que symbolise le stadium en question ? Même si l’événement culturel n’a pas pris place à l’intérieur du stade, mais le parking convenait bien en cette occasion, et cela à cause de son étendue/sa capacité d’accueil de 24, 540 voitures. Sun Life a aussi bénéficié de ce festival puisqu’on doit payer $ 10 pour garer sa voiture. Tout moun jwen n.
philosophie « rasin n » qui tient encore fort. La tradition ne meurt jamais. Il faut que les autres groupes de la lignée de Boukman Eksperyans se réveillent pour raviver cette tendance musicale. Après Boukman, le groupe Zenglen a présenté son spectacle. En intro, Reginald Cangé a improvisé à travers quelques paroles prononcées dans la langue de Shakespeare. Il essayait d’entrer en communion avec le public, mais Reggie n’a pas remarqué que sa voix ne résonnait pas trop claire. Problème de sonorisation ! Il semble aussi que Réginald ait un problème personnel. Le groupe a commencé avec sa chanson fétiche « Rezilta », qui l’avait placé en première position aux divers hitparades. Kenny Desmangles a fait l’ordinaire. Il tient encore fort à la formule « leve 2 men n anlè », sans se rendre compte que le public répugne cette forme d’animation qui ne fait plus bouger les gens. Kenny exhortait le public à
Le commencement du festival
Au moins, onze (11) formations musicales ont été sélectionnées. Le groupe Disip a désisté. Il s’était rendu à Nassau, Bahamas, d’après une source digne de foi. On comptait plus que 10 groupes à avoir participé à ce festival. Citons : Boukman Eksperyans, Zenglen, Kreyòl La, Barikad Crew, Nu Look, Klass, Kassav, Tabou Combo, T-Vice, Carimi et Djakout # 1. Le groupe Boukman
faire flotter le drapeau haïtien, qui paraissait un peu triste ou timide. Les musiciens de Zenglen avaient l’air fatigué. Ils faisaient une course contre la montre. Pression ! Le Zenglen n’a pas été celui de tous les jours. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le décalage. Il semble que l’ordre de présentation ait été bouleversé à l’arrivée des musiciens au Sun Life Stadium. On imagine que Rodney Noël et ses associés ont été aussi sous fortes pressions. Au niveau de gestion du temps, ils ont pêché. On ne peut imaginer que Zenglen ait été obligé de commencer sa prestation à 7 h. p.m. et la terminer à 7 h. 20. C’est trop tôt pour un groupe de l’acabit du Zenglen. C’est comme s’il jouait en levée de rideau. Ce n’est pas juste. Quand même le Zenglen a fait ce qu’il maîtrise bien : plaire à son public avec de la bonne musique. Il aurait pu faire mieux si plus de temps lui était alloué.
L’ambiance se poursuit
Le Kreyòl La fit son entrée sur scène immédiatement après Zenglen, à 7 h. Vêtus d’une salopette bleue à barres jaune, et une lettre V à la poitrine pour désigner Valvoline, les musiciens de Kreyòl La paraissaient un peu tendus au début de leur prestation. Ti Joe est revenu avec le mantra « leve 2 men anlè ». C’était peut-être le thème du festival puisque tous les groupes le répètaient. Le keyboardiste n’a pas pu combler le vide laissé par Ansyto-père (Toto dont l’absence se fait de plus en plus sentir. On peut voir que le groupe a eu des séances de répétition, mais le keyboardiste ne paraît pas être confortable. À travers sa touche, on sent le reflet d’un autre style musical. L’instrument le plus dominant a été le keyboard. Le batteur manque de discipline. Il n’est pas encore à point. Ti Joe a tout fait pour égayer le public, qui, timidement, répondait à ses commandes. Le tambourineur a exécuté un solo qui traduit son talent, son sens rythmique et son expérience. Le chanteur a essayé d’utiliser un langage mimique pour imiter ou même ridiculiser le groupe Harmonik, en chantant une ligne mélodique de la chanson de cette formation musicale Mwen bouke, mwen santi mwen bouke. Il dément le chanteur qui se dit guéri de ses maux d’amour. Il fit de même pour Arly Larivière, quand il rend la première ligne de la chanson Wasn’t meant to be, en dépit de tout, sa ou vle fè m konpran n. Puis, Kreyòl La change de ton et a interprété son carnaval 2014. Il a même essayé d’animer sans micro pour montrer son talent. Barikad Crew n’a pas été à la hauteur de son renom. Il n’était pas dans son pâturage. Son passage sur scène laisse l’impression d’un substitut de dernière heure cherchant à combler un vide. Quelque chose manquait à leur prestation. L’on se demandait où était passée l’énergie qu’il diffuse quand il est en concert en Haïti. En
thermodynamique, on dit que l’énergie ne se perd mais se transforme. Dans le cas de Barikad Crew, cette énergie n’était pas ressentie. Certains questionnaient sa
tendait à un morceau différent. Le maestro a sans doute oublié qu’il faisait contre la montre à ce festival. A 8 h.50, on était à la deuxième chanson. Et les musiciens
Un des musiciens de T-Vice posant avec un fan. participation au festival. Il n’a pas touché la foule. Le public présent à ce festival a nié l’existence de ce groupe venu d’Haïti. À 8 h.10, Nu Look entre en scène après Barikad. Il a joué un indicatif musical qui n’est pas encore connu du public. Il a enchaîné avec la chanson Wasn’t meant to be, un compas-zouk love, qui paraîssait anormal à plus d’un. Pour rassurer le public, Arly Larivière eut à dire : « Nou pa vin fè moun leve 2 men anlè la a, bagay la se mizik li rele, se mizik
vibraient le même mantra « leve 2 men n anlè ». Klass a présenté une chorégraphie où Pipo exécutait le Moon Dance en imitant les pas de Michael Jackson. À ce point, un seul instrument aurait servi pour guider les pas du chanteur avec plus d’exactitude. Richie devrait être à la batterie marquant les temps forts et faibles permettant à l’artiste de bien coordonner ses mouvements. Pipo a tiré une chorégraphie qui ne reflète pas vraiment son tempérament. Vautré sur
Le Festival de Miami : Une bonne occasion de prendre ses ébats. nou vin n jwe ». Il a menti, puisque un peu plus tard, il demandait au public de « leve 2 men n anlè, leve men nou leve ». En dépit de tout, cette formation musicale a présenté une bonne prestation en interprétant quatre chansons en medley, une forme que Nu Look doit travailler beaucoup plus pour jouer au festival. On a eu l’impression que ces musiciens improvisaient. Les petits bals du samedi soir ne leur laissent le temps de préparer une bonne chorégraphie et un répertoiremedley conçu pour festival. À 8 h.25, Arly reprit le mantra « leve men nou… leve ». Nu Look mit fin à son spectacle à 8 h.30. À 8 h.45, le groupe Klass fait son entrée en jouant une marche musicale au style « à la canadienne ». Klass a débuté avec la chanson Priorité. Le public s’at-
le podium, il exhibait des tours de hanches, rappelant un acte sexuel, que la majorité des gens critiquait. Puis, il alla grimper un des pylônes-support du podium, cherchant on ne sait quoi. Un geste que Shabba de Djakout # 1 a répété un peu plus tard. En fait de prestation, Klass a fait bouger la foule. Il a eu le temps de jouer trois chansons dont Mizik sa a », puis était forcé de mettre fin à sa prestation puisque le temps lui faisait la guerre. Le public s’attendait à ce que Klass interprète la chanson Fè l vini avan », Move siyal et Pitit deyò, ce qui n’a pas été fait, faute de temps. Richie a fait un très mauvais calcul en essayant de réserver ces trois chansons pour la fin. À 9h 15, Klass était forcé de quitter Suite en page 9